Une Porte Dans Une Porte

Date: 63-0223 | La durée est de: 1 heure et 43 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci beaucoup, frère, Frère Tony, ainsi que tous les amis, les pèlerins étrangers! Vous savez, nous ne prétendons pas être... Excusez-moi .

2          [Un frère présente à la chaire un rapport parlant de l’exaucement par Dieu de la prière de frère Branham d’il y a trois ans à Tulsa, Oklahoma, et de beaucoup d’âmes qui ont été sauvées dans son ministère au Brésil cette année-là.–N.D.E.]

3          Que Dieu vous bénisse, frère. Je–j’aime entendre ces rapports sur les âmes qui sont sauvées, vous savez. C’est la–la chose principale. Et nous sommes heureux d’être ici et de voir présents tant de nos amis venus de différents coins du pays. Et ce frère-ci vient d’arriver maintenant dans la ville, si je comprends bien, ce matin; en fait, son équipement est déjà déchargé ici pour un–pour un grand réveil. Je prie certainement, frère, qu’Il vous accorde un grand réveil et beaucoup d’âmes ici dans cette ville.

4          Et ce matin, je suis heureux de voir beaucoup de mes amis prédicateurs. Le frère Outlaw là, de Phoenix, je l’ai juste aperçu quand je me suis levé. Et je suis très heureux de vous voir ici, frère; Frère Outlaw. Vous les frères de Jéricho qui êtes montés ici à Jérusalem, pour nous rendre visite, nous sommes toujours heureux de les avoir. C’est vrai, Tony.

5          Et ainsi–et ainsi j’ai dit ça, il n’y a pas longtemps, chez frère Williams, à Phoenix. J’ai dit: «Vous savez, Tucson, j’habite ici maintenant, vous savez. Ainsi, je suis plutôt obligé de supporter cette ville, vous voyez, ici sur la montagne, et regarder en bas vers Jéricho pour voir nos frères. Eh bien, toujours, nous...»

6          Et frère Carl disait que tant de gens font cent miles [160 km] pour venir jusqu’ici, en provenance de Phoenix. Combien ici viennent de Jeffersonville, Indiana? Levez-vous. Partout ici. Ça fait environ deux mille cent miles [3360 km]. Oh! Carl.

7          Je suis si heureux d’être ici et de jouir de cette merveilleuse Lumière intérieure du Fils. Vous voyez, nous disons que cette ville est la cité du soleil [en anglais: «SUN»]. Il s’agit de l’extérieur. Mais, oh! ce Fils [en anglais: «SON»] qui est à l’intérieur, oh! la la! c’est de ça que je me réjouis.

8          Cette semaine je me suis régalé de ces bénédictions, et j’ai assisté au réveil du frère Bethany ici, chez les Premières Assemblées de Dieu. Et j’apprécie certainement ce vaillant soldat de la croix, sa merveilleuse façon de prêcher. J’étais tellement comblé, cette semaine. J’ai dit: «Frère Bethany et moi, nous avons beaucoup de choses en commun, particulièrement la façon dont nous faisons la raie dans les cheveux, Frère Bethany.» C’est ça, alors, nous pouvons toujours nous reconnaître l’un l’autre, où que nous soyons.

9          Ainsi, nous sommes reconnaissants pour cette occasion d’être ici avec frère Tony. Je n’arrive pas à prononcer ce nom, c’est pourquoi je l’appelle simplement «Frère Tony.» Excusez-moi. On appelait Pierre, «Pierre», et Paul, «Paul», et ainsi, lui c’est Tony. Je dis toujours aux gens: «Appelez-moi simplement Frère Bill.» C’est ce que je... J’aime ce nom: «Frère Bill», ou «Frère», de toute façon, pour être l’un de–de vous, pour être un frère.

10        J’ai apprécié ce petit déjeuner! Seulement, il n’y avait pas assez de mélasse. Je–je–je n’en avais plus. Et j’en ai emprunté chez mon fils, et j’ai épuisé sa part, et j’en ai emprunté chez leur frère. Il avait un plat supplémentaire, et je n’avais toujours pas assez de mélasse. Vous savez, je suis un baptiste. Je ne crois pas dans l’aspersion. J’aime vraiment les baptiser. J’aime beaucoup, beaucoup de mélasse. J’ai pris le bol de sucre, mais il n’en restait pas beaucoup dedans. J’ai dû les recouvrir un peu de sucre, vous savez.

11        Je me souviens que là dans le Sud, en... Je pense que c’était en Alabama, j’étais avec les–les baptistes missionnaires. J’étais là, tenant un réveil. Et j’étais sous une vieille petite véranda entourée d’une moustiquaire, à l’extérieur. Et il y avait là une vieille soeur de couleur. Elle a dit... Vous savez, j’avais prêché dur ce soir-là, et je pouvais à peine me lever le lendemain matin. Et elle m’a appelé, et je me souviens que je restais assez longtemps éveillé pour l’entendre dire: «Hé, pasteur.» Elle a dit: «Chéri, venez. J’ai déjà cuit vos crêpes quatre fois, ce matin.» Quatre fois elle avait cuit ces crêpes! Je–je les aime. Je connais juste une petite histoire. Nous sommes juste ici dans une communion fraternelle, vous savez.

12        Le vieux frère Bosworth, combien ont donc connu Dr Bosworth? Il était un grand et vieil ami à moi. Une fois, il me parlait, disant: «Frère Branham, sais-tu ce que signifie la communion? [En anglais «Fellowship.]»

            J’ai dit: «Je–je pense que oui, docteur.»

13        Il a dit: «Cela signifie deux compagnons [En anglais «fellow»] dans un même bateau [En anglais «ship»]. Vous savez, c’est juste ici, là où les gens... Et c’est ce qui se passe. C’est une communion intime; intime, non pas fermée; une communion intime entre eux.

14        Ça me rappelle un jour, comme nous pensons aux crêpes... Nous les appelons des «crêpes» [En anglais «flapjacks»] dans le Sud, Frère Bethany. Ainsi nous... J’étais à une petite partie de pêche, là dans le nord du New Hampshire. C’est l’habitat de ces truites féroces. Et je portais une petite tente sur mon dos. J’ai transporté cela lors d’une randonnée d’environ un jour et demi, là où les gens qui ont des pieds tendres ne peuvent pas arriver. J’étais donc là à attraper des truites. Oh! quel bon moment je passais! Et j’avais une petite tente. Et la veille, il y avait de belles et grandes truites dans un petit point d’eau, oh! et je les attrapais aussi vite que possible. Et quand j’en attrapais une... Si je la tuais, alors je–je la prenais et la mangeais. Mais, d’habitude, je la relâchais, si elle n’était pas grièvement blessée.

15        Et ma ligne était chaque fois bloquée dans un petit tas de saules d’élans derrière moi. Et je me suis dit: «Le lendemain matin, très tôt, je vais prendre ma hache et descendre là pour couper ce saule d’élans»; en effet, ma petite mouche artificielle était bloquée dans ce–dans ce tas de saules d’élans. Ainsi, je me suis levé tôt, et je me suis dit: «Eh bien, je pourrais attraper une truite ou deux pour le petit déjeuner.» Et j’étais tout seul. Et j’ai pris ma vieille petite hache et suis descendu pour couper ce petit saule d’élans et je me suis attrapé quelques poissons.

16        Et sur mon chemin du retour, j’ai entendu un bruit. C’était une vieille ourse. Il y en avait plein dans cette zone-là. C’était une ourse noire. Elle avait deux oursons. Et elle était entrée dans ma tente. Ils l’avaient démolie. Il n’en restait plus rien. Juste... Le problème, ce n’est pas qu’ils mangent, c’est ce qu’ils détruisent. S’ils entendent quelque chose cliqueter, ils–ils sautent dessus, vous savez. Et mon vieux tuyau de poêle était cabossé, et, eh bien, je n’avais rien à faire, sinon faire demi-tour.

17        Et quand la vieille mère ourse m’a vu m’avancer, elle s’est enfuie et a appelé tendrement ses petits, et l’un d’eux est allé. L’autre n’est pas allé. Eh bien, je me suis demandé pourquoi il ne partait pas. Eh bien, je–j’avais un vieux pistolet rouillé, posé là dans la tente; mais l’ours était monté dessus. Ainsi, je ne voulais pas abattre la vieille ourse, de toute façon, et laisser deux orphelins dans les bois. Ainsi, je... Et certainement je... Si vous vous approchez d’une vieille mère ourse ayant des petits, elle vous griffera à coup sûr, vous savez. Elle–elle devient plutôt effarouchée quand vous avez l’intention de nuire à ces petits.

18        Ainsi, ce petit ami était assis, et c’était un tout petit ourson. Il semblait probablement peser vingt livres [10 kilos]; quinze à vingt livres [7,5 à 10 kilos]. C’était très tôt le matin, ils venaient à peine de sortir de l’hibernation. Et le petit gars avait le dos tourné vers moi, tout voûté comme cela. Eh bien, je me suis dit: «Qu’est-ce qui intéresse tant la petite créature?» Et la pauvre mère ourse et l’autre petit ourson se tenaient par là, et elle continuait à l’appeler tendrement, mais il ne lui prêtait pas la moindre attention.

19        Je me suis demandé: «Que se passe-t-il avec ce petit ami?» J’avais en vue un arbre, où je pouvais grimper si elle me chargeait. Je me suis donc dit: «Il faut que je voie ce qui fascine tant ce petit ami.» Généralement, ils prennent fuite. Ainsi, j’ai continué à m’approcher, en la surveillant, en prenant un contour, jusqu’à ce que je le voyais de profil. Et vous seriez étonné de voir ce qui se passait.

20        Ce petit gars s’était emparé de mon seau de mélasse, et–et c’était un petit seau d’un demi-gallon [1,89 litre.] plein de mélasse. Et il en avait ôté le couvercle. Et ils aiment les choses sucrées, de toute façon, vous savez. Il ne savait pas comment boire cela. Ainsi, il plongeait simplement sa petite patte dedans et léchait comme cela, vous savez, après l’avoir soulevée. Et il–il n’arrivait pas... Je lui ai crié dessus. J’ai dit: «Sors de là!» Et il s’est retourné. Il n’arrivait pas à ouvrir les yeux, il avait de la mélasse dans les yeux, vous savez, il regardait... vous savez. Et il avait vidé ce seau et l’avait nettoyé au possible.

21        Et je me suis simplement tenu là et je riais. Et on n’a donc pas toujours un appareil photo, vous savez, pour photographier cela. Et il était là. Et puis, après qu’il eut fini de lécher le... vous savez, bien proprement tout le seau, il est allé vers sa vieille mère et son petit frère, et ceux-ci se sont mis à le lécher.

22        Je me suis donc–donc dit: «Ça ressemble à une bonne vieille réunion de la Pentecôte, où nous plongeons nos mains dans le pot de miel, jusqu’aux coudes. Et puis, on sort et on en parle à quelqu’un d’autre, et on le laisse nous lécher un moment, vous savez. Juste une bonne réunion de léchage, vous savez. Je me suis dit que c’est là le moment que cet ourson passait.

23        Eh bien, il n’y avait aucune condamnation pour lui, aussi longtemps qu’il léchait la mélasse, vous savez. C’est donc ainsi que nous nous sentons dans une bonne réunion à l’ancienne mode. Il n’y a pas de manières guindées. Il n’y a rien du tout, sinon s’asseoir simplement et se mettre à lécher. C’est tout.

24        Dans la Bible, vous savez, le berger portait une gibecière sur son côté. Et bien des fois, il amenait un peu de miel là-dedans. Et lorsqu’une de ses brebis tombait malade, le berger allait appliquer un peu de ce miel sur une roche calcaire. Et les brebis aussi aiment ce qui est sucré, vous savez. Ainsi, il allait là... la brebis allait là et se mettait à lécher cette roche. Il léchait le miel, mais en léchant le miel, il prenait du calcaire, et le calcaire l’aidait pour sa guérison.

25        J’ai ici toute une gibecière pleine de miel, et je vais l’appliquer sur ce Rocher, Jésus-Christ, et vous les brebis, mettez-vous simplement à lécher maintenant. Je suis sûr que ça va–ça va guérir toutes nos maladies, si nous léchons simplement le Rocher des âges; et Il prendra certainement soin du reste. Il est Celui qui guérit nos indispositions physiques et spirituelles. Il est le Lis de la vallée. Et dans le lis, nous trouvons l’opium; et l’opium est un remède pour tout. Ça vous met juste en extase, et c’est comme cela que le Saint-Esprit vient. Ça vous met dans un état d’insouciance, où vous ne vous souciez pas de celui qui est assis à côté de vous ni de rien à ce sujet. Vous devez alors laisser échapper la vapeur. Voilà!

26        Je me souviens d’une jeune fille qui, une fois, fut remplie du Saint-Esprit. C’était une petite fille méthodiste, aussi. Et elle donnait un témoignage. Et je n’oublierai jamais la déclaration rude, pas pire que celle que je vais citer. Et elle a dit: «Eh bien, je veux louer le Seigneur pour ce Saint-Esprit.» Elle a dit: «Si c’était mieux, je crèverais.»

27        J’aime cette convention et ces réunions des Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Et, vous savez, j’ai été ordonné il y a quelques années, il y a environ trente-cinq ans, dans l’Eglise baptiste missionnaire. Et là, j’ai essayé d’être un ministre fidèle à l’Evangile, et à tout ce que je savais être correct, pendant des années. Et puis, après que la grande vision est venue...

28        Et je n’avais jamais entendu parler des pentecôtistes. J’ai entendu les gens dire qu’il y avait un groupe de saints exaltés en ville, qui bavent sur le plancher, et tout. Eh bien, je n’avais jamais prêté attention à cela. Mais quand Dieu m’a appelé, je suis allé parmi eux, et j’ai simplement... Cela ressemblait à ce qui était dans mon coeur, ce désir ardent pour quelque chose, c’était juste comme ajuster un gant à une main froide. C’est vraiment la chose qu’il fallait, et j’ai vraiment apprécié cela.

29        Quand je suis allé parmi les frères, j’ai constaté qu’ils avaient parmi eux les mêmes problèmes que nous les baptistes. Ils étaient divisés en tant de différentes organisations! Oh! la la!  Il y en avait de toutes sortes. Et certains d’entre eux montaient un chameau à une bosse, d’autres un chameau à deux bosses, à trois bosses, et d’autres des chameaux sans bosse du tout. Mais, vous savez, je me suis dit: «Je ne me joindrai à aucun groupe, parce que je serais identifié juste à ce groupe-là. Ainsi, je me tiendrai juste entre eux et je dirai: ‘Nous sommes des frères.’»

30        Je crois que c’était Jacob qui avait creusé un puits; et les Philistins l’en ont chassé. Au mieux de mes souvenirs, il l’a appelé «Malice», ou quelque chose du genre. Et puis, il en a creusé un autre, et il est dit que les Philistins l’en ont chassé; ainsi il l’a appelé «Querelle». Il en a creusé un autre. Il a dit: «Il y a de la place pour nous tous.» Et c’est ce que je crois. Il y a de la place pour nous tous.

31        Et maintenant, je... C’est le seul groupe auquel je me suis joint depuis que je suis au sein du mouvement du Plein Evangile; je suis l’un de vous. Et je pense que c’est la chose la plus proche du Ciel qui soit. S’il y a quelque chose de plus proche, je tâcherai de le trouver. Mais ça, c’est ce que j’ai trouvé, et j’aime ça. Je m’en tiendrai à ça jusqu’à ce que quelque chose de meilleur vienne. Et j’attends la venue de quelque chose de meilleur. C’est comme l’a dit Pierre le jour de la Pentecôte, il a dit: «Ceci, c’est Cela.» Et si ceci n’est pas Cela, alors je garderai ceci jusqu’à ce que Cela vienne. Alors je m’en tiendrai simplement à ceci, parce que ceci est très bon.

32        Et puis, j’ai découvert que ces Hommes d’Affaires Chrétiens, ces Hommes d’Affaires du Plein Evangile se tenaient en quelque sorte dans la même voie, à la brèche, entre les grandes et belles organisations ecclésiastiques, essayant de–de jeter le pont pour quelque chose qui était–qui créerait la communion, en combattant, pas pour essayer de briser leurs organisations ni de faire entrer tout le monde dans une seule organisation, mais juste pour créer la communion. Et c’est la raison pour laquelle je m’y suis joint. Et cette Association d’Hommes d’Affaires du Plein Evangile, c’est la seule organisation dont je fais partie, parce qu’elle–elle essayait de faire ce que, je pense, est un–serait un grand service à Dieu et à Son Eglise, pour faire en sorte que parmi nous, nous ne nous sentions pas séparés. Nous sommes des frères, et nous avons tous reçu le même Saint-Esprit. Maintenant, Dieu vous a donné le Saint-Esprit; Il a donné à l’autre homme le Saint-Esprit.

33        C’est comme la ribambelle de Branham; j’ai neuf frères, et certains sont trapus et d’autres sveltes, et moi je suis M. l’Intermédiaire. Ainsi, ils–ils sont différents, certains sont blonds, d’autres ont des cheveux noirs, et d’autres n’en ont pas du tout. Et ainsi, moi je suis toujours M. l’Intermédiaire. Ainsi... mais, là à l’intérieur, nous–nous sommes des frères. Nous avions l’habitude de nous retirer dans la–dans la cour de derrière et de nous battre. Mais, quand nous allions dans la cour de devant et que quelqu’un sautait sur un Branham, oh! oh! c’était tout simplement fort déplorable.

34        Et à mon avis, c’est donc le sentiment que nous devrions tous avoir, vous voyez. Parfois, Dieu fait des choses que nous... qui, peut-être, ne semblent pas vraiment très correctes à nos yeux. Mais cependant, si c’est Dieu qui fait cela, disons simplement amen à cela. C’est Dieu qui le fait de toute façon. Vous voyez? Et nous–nous attendons impatiemment un temps.

35        Le soir du dimanche passé, j’étais assis là pendant que frère Bethany tenait sa réunion, pendant qu’il prêchait sur la marque de la bête; et là, l’homme a touché un point capital qui a fait tressaillir mon âme. Il a dit que juste là sur la route, il y a quelque chose de plus grand qui attend, quelque chose de cet ordre, là-bas, quelque chose que Dieu s’apprête à faire (Je crois cela aussi) pour boucler la chose et envoyer l’Eglise dans la Gloire. Comme c’est merveilleux! Maintenant, ne soyons donc pas si indolents que nous allons...

36        Souvenez-vous, Dieu ne change jamais Ses voies. Il reste constant, parce que c’est Sa Parole. Il est la Parole, et Sa Parole ne peut faillir. Il est infini. Par conséquent, quand Dieu prend une décision concernant quelque chose, cela doit toujours rester tel quel. Il ne peut pas se rétracter et dire: «J’étais dans l’erreur.» Vous voyez? Moi, je peux faire cela; vous, vous pouvez faire cela. Mais, Dieu ne le peut pas, parce qu’Il est infini. Voyez-vous? Sa première décision est éternelle.

37        Lorsque Dieu a donné à l’homme la meilleure fortification qu’Il pouvait avoir pour Son... afin de le lier là-dedans, l’enfermer là-dedans, Dieu a donné à l’homme Sa Parole, dans le jardin d’Eden, Sa Parole. Et Ève a fait cette... grave, fatale et irréfléchie. L’une des choses les plus irréfléchies qu’elle ait jamais faite, ou qu’elle ne pouvait jamais faire, c’était de raisonner sur la Parole de Dieu. Nous ne raisonnons pas; nous La croyons simplement. Eh bien, Dieu n’a jamais prévu quoi que ce soit d’autre, sinon qu’on puisse croire Sa Parole. C’est vrai. Sa Parole, nous devons rester derrière Elle.

38        Maintenant, juste une petite parenthèse par ici. Vous savez, la Bible avait prédit qu’un jour, un grand prophète viendrait pour rassembler Israël. Et lorsqu’il est venu, savez-vous qu’il est passé juste au milieu des gens et ceux-ci ne l’ont pas reconnu? Et alors, un jour, Jésus, parlait à Ses disciples, a dit: «Le Fils de l’homme monte à Jérusalem», et ainsi de suite.

39        Ils ont demandé: «Pourquoi les scribes...» En d’autres termes, ceux qui ont écrit les Saintes Ecritures. «Pourquoi les scribes disent-ils qu’Elie doit venir premièrement et rétablir toutes choses?»

40        Il a répondu: «Je vous le dis, en vérité, Elie viendra premièrement. Mais Je vous dis qu’Elie est déjà venu, et vous ne l’avez pas reconnu. Vous voyez, il est juste passé; ils ne l’ont pas reconnu. Il en sera de même du Fils de l’homme.» Ils ont compris qu’Il parlait de Jean-Baptiste. Maintenant, vous voyez, il n’était qu’un excentrique là quelque part à la rivière, un homme sauvage, qui essayait de noyer les gens dans l’eau, et ainsi de suite, ayant un message vraiment étrange. Mais, c’était là le précurseur de Dieu. Et la chose était passée, et ils ne l’ont même pas su.» Jésus est venu... Je pense qu’un tiers des Juifs n’avaient jamais entendu parler de Jean.

41        Je pense que lorsque Jésus était sur terre, il n’y avait pas un grand nombre de Juifs ni un centième de la population de la terre, qui savait qu’Il était ici. Il est venu et Il s’en est allé.

42        L’église, vous les catholiques, vous essayez de même de revendiquer saint Patrick. Pour tout celui qui le connaissait, saint Patrick était pratiquement tout autant catholique, catholique romain, que je le suis. Ainsi, mais considérez, considérez Jeanne d’Arc, cette sainte jeune fille qui avait des visions et ainsi de suite. Qu’avez-vous fait? Vous l’avez brûlée sur le bûcher, la traitant comme étant sorcière. Elle s’en est allée, et ce n’est qu’après que vous avez reconnu qu’elle était une sainte. Vous voyez? Vous savez quoi, n’était-ce pas horrible?

43        Et Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme, où huit âmes furent sauvées au travers de l’eau.»

44        Qu’arriverait-il aujourd’hui si l’Enlèvement avait lieu, et qu’Il prenait deux de Tucson et un de Phoenix et partout dans le monde, pendant cet Enlèvement universel? Et ceux qui ressusciteront des morts iront à Sa rencontre dans les airs. Ils disparaîtront mystérieusement. Et alors, l’un de ces jours le jugement tombera sur la terre. Vous direz: «Eh bien, n’est-ce pas qu’il était censé y avoir un enlèvement premièrement?»

            Cela est déjà arrivé, mais vous ne l’avez pas su.

45        Imaginez, combien de gens peuvent disparaître dans le monde aujourd’hui, sans même qu’un seul mot soit dit à ce sujet. Vous n’en saurez rien du tout. Cinq cents personnes seront enlevées et seront portées disparues, et vous n’en saurez rien.

46        Nous vivons en un temps terrible. Gardons nos lampes nettoyées. Je ne dis pas que ça se passera ainsi. Voici ce que je dis, et s’il en était ainsi? Alors le jugement frappera et l’Enlèvement aura eu lieu. Vous voyez?

            «Il est déjà venu et vous ne l’avez pas su.»

47        Ainsi, lorsque nous nous rassemblons dans ces réunions, rassemblons-nous dans un but, celui de servir Dieu. Consacrons nos vies à cette cause. A quoi nous sert-il d’imiter quelque chose? Pourquoi accepterions-nous un substitut alors que tous les cieux sont remplis de la puissance et des bénédictions authentiques de la Pentecôte? Pourquoi devrions-nous accepter un substitut? Vous n’allez pas épuiser les bénédictions de Dieu. Demandez beaucoup.

48        Pourriez-vous imaginer un petit poisson d’environ un demi-pouce [1,27 cm] de long, là au milieu de l’océan, qui se dit: «Je ferai mieux de boire cette eau modérément. Je pourrais venir à en manquer.»? Eh bien, ç’a l’air stupide. Eh bien, c’est plus stupide que cela de penser que vous pourriez épuiser la bonté de Dieu.

49        Je... Pendant que je regardais il y a quelques instants, quel honneur était-ce de voir cet homme âgé, la mère et le père de Carl Williams; c’est la première fois que j’ai le privilège de les voir, autant que je le sache. Levez-vous. Et, pensez-y, ils ont environ quatre-vingts ans ou à peu près cela, et Dieu a gardé ce vieux couple. A les voir, on dirait que c’est le frère de Carl, et non son père. Et Tony a dit que sa mère est sortie de la voiture là-bas, et a claqué la portière, et elle a traversé là comme une petite soldate. Oh! la la! oh! la la! vous voyez? Combien Dieu a été bon envers nous!

50        Eh bien, si vous n’êtes pas un–si vous n’êtes pas membre de cette association des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, vous les hommes, je m’adresse à vous les baptistes en tant qu’un baptiste, en tant que méthodiste, je suis un méthodiste.

51        Et une fois, je prêchais là dans l’Arkansas et je... Il y avait un vieil homme qui marchait avec des béquilles, et qui avait été guéri. Il vendait des crayons dans la rue. Il se tenait debout là ce soir-là, et il attirait toute l’attention pendant toute la réunion. Il y avait environ (oh!), je pense, cinq ou six mille personnes rassemblées là au Robinson Memorial Auditorium, et il... à Little Rock. Et il disait: «Gloire à Dieu pour m’avoir guéri!» C’est à peine si on pouvait prêcher. Et directement, il se tenait debout. Il a dit: «Hé! Frère Branham, j’aimerais vous dire quelque chose.»

52        Eh bien, il était juste en train d’avoir un jubilé gastronomique, tout à fait à sa manière. Ainsi, il–il passait vraiment de bons moments. Et il avait été guéri et cela représentait tout pour lui. Et il a donc dit: «Vous savez...» Il se trouvait que c’était un nazaréen. Et il a dit: «Vous savez, je vous ai entendu prêcher, et j’étais sûr que vous étiez un nazaréen.» Il a dit... et puis, il a dit: «Moi aussi...» Il a dit: «Ensuite, j’ai entendu quelqu’un dire que vous étiez un baptiste.» Il a dit: «Et la plupart des gens que vous avez ici, ce sont des pentecôtistes. Je ne comprends pas cela.»

53        J’ai dit: «Oh! c’est très simple.» J’ai dit: «Je suis un pentecôtiste nazaréen baptiste.» Voilà. C’est ça.

54        Nous sommes des chrétiens, nés de Son Esprit, lavés dans Son Sang, attendant la Venue de notre Seigneur. Que le Seigneur vous bénisse.

55        Si vous êtes un homme d’affaires ou que sais-je encore, laissez-moi vous dire quelque chose. Entrez. Venez, communiez. Ne vous contentez pas simplement de communier avec un groupe d’hommes auxquels vous pouvez serrer la main, mais recevez ce qu’ils ont, le Saint-Esprit. C’est cela qui apporte la véritable communion.

56        Vous savez, vous ne pouvez rien fabriquer. Il ne vous est pas demandé de fabriquer quoi que ce soit. Il n’était pas demandé à l’Eglise de produire ou de fabriquer des fruits. Vous devez porter des fruits. Voyez-vous? Vous ne pouvez pas dire–dire à une brebis: «Fabrique de la laine.» Laissez simplement l’homme devenir une brebis, et il portera de la laine. C’est cela l’ennui, nous essayons de fabriquer quelque chose. Ne fabriquez pas cela. Soyez... Arrangez simplement l’intérieur.

57        Pouvez-vous imaginer un merle perché là-haut et ayant planté des plumes de paon dans ses ailes et disant: «Voyez, je suis un paon.» Il essaie d’y mettre quelque chose qui n’a jamais poussé depuis l’intérieur. Et nous trouvons trop de ces choses-là parmi nos groupes pentecôtistes. Soyons des pentecôtistes véritables, authentiques et nés de nouveau. Maintenant je dirais, c’est l’unique chose que j’ai trouvée de ce côté du Ciel, qui me donne l’assurance que mes péchés sont partis, et que je suis né de l’Esprit de Dieu. Alors, vous avez quelque chose, une ancre en vous, qui tient.

58        Eh bien, je n’avais pas l’intention de vous prendre autant de temps. Je sais qu’il vous faut partir. Je suis plutôt l’une de ces personnes verbeuses. Il me faut environ une heure avant de commencer, et ensuite, je prêche pendant deux heures, ensuite, il me faut environ trois heures pour m’arrêter. Et ainsi, je–je ne serais pas si radical, ce matin, de toute façon. Ainsi, nous apprécions le fait que vous soyez venus.

59        Et j’habite ici à Tucson maintenant, ici dans la bonne vieille Jérusalem. Je descendrai une fois ou deux, Frère Tony, si le Seigneur le veut, pour vous aider par là, et assister à toutes vos–à toutes les réunions de réveil. A vous mes frères ministres, je ne suis pas venu ici pour construire une église. Je suis venu ici pour aider celles qui sont déjà construites, et user de mon influence pour tout ce que je peux, afin de vous aider, frères, à gagner des âmes ici à Tucson; ce n’est pas du tout pour commencer une série de réunions quelque part, à moins que ce soit une série de réunions où l’on collabore, ou quelque chose nous permettant de nous rassembler. Je ne suis pas du tout venu pour commencer une église. Non, non. Nous en avons beaucoup. Ce dont nous avons besoin, c’est de les remplir de chrétiens nés de nouveau. Oui, oui.

60        Ainsi, je suis ici pour m’atteler à la tâche, et pour apporter mon secours de toutes les manières que je peux, et partout où je peux, et à chaque porte qui est ouverte, pour donner le témoignage de la grâce salvatrice de notre Seigneur Jésus-Christ, et du remplissage de Son Esprit qui m’a gardé toutes ces années. Eh bien, souvent...

61        J’ai vu Tony, il y a quelques instants, il a dit: «Il me faut écrire, Frère Branham, ce que je veux dire.» Moi aussi. Vous savez, quand vous devenez un peu vieux, vous n’avez plus une mémoire comme autrefois.

62        L’autre jour, quelqu’un a dit–il a dit: «Frère Branham, quel âge avez-vous?» «Oh! ai-je dit, j’ai dépassé vingt-cinq ans.»-Combien?-J’ai dit: «J’ai dépassé vingt-cinq ans pour la deuxième fois.»

63        Ainsi, je ne suis plus un enfant. C’est la raison pour laquelle nous nous faisons une raie sur le côté, frère. C’est vrai. C’est vrai.

64        Eh bien, tout le monde aime-t-il le Seigneur? [L’Assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Oh! c’est merveilleux! Eh bien, mettons de côté tout petit fardeau et tout petit souci maintenant.

65        Et si cela n’indispose pas trop les gens maintenant, étant donné que nous sommes restés assis pendant longtemps, pouvons-nous nous lever juste un moment pour la prière?

66        Et maintenant, pendant que vous êtes debout, je vais lire un chapitre, ou plutôt un verset de la Bible, pendant que vous suivez attentivement, s’il vous plaît. Je vais lire dans le Livre de la Révélation de Jésus-Christ, à partir du verset 14, chapitre 3:

          Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:

          Je connais tes oeuvres. Je sais... tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant!

          Ainsi, parce que tu es tiède, ... tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

          Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, ... je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

          je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, ... tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.

          Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

          Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

          Celui qui vaincra, je lui accorderai de s’asseoir ... je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.

          Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises!

67        Pendant que nous avons nos têtes et nos coeurs inclinés, prions.

68        Seigneur Jésus, nous Te remercions ce matin, Toi notre Gracieux et Noble Dieu, qui as ressuscité le Seigneur Jésus d’entre les morts, et qui nous L’a présenté ce matin, sous la forme du Saint-Esprit, Lequel est en train de courtiser nos coeurs pour une marche intime avec Lui. Cela, d’autant plus que nous voyons le jour approcher, le jour du temps va bientôt disparaître maintenant pour se fondre dans l’éternité. Nous nous approchons du rivage. Nous pouvons entendre les vagues déferlantes. Ô Dieu, c’est une heure dangereuse, comme nous l’avons lu ici, ce dernier âge de l’église de Laodicée, où nous nous approchons du rivage. Et les richesses et les choses de ce monde ont aveuglé les yeux des gens. Oh! nous prions, ô Dieu, que notre ancre puisse tenir fermement dans le Rocher des âges, en attendant l’aube. Accorde-le, Seigneur.

69        Bénis ce mouvement de Dieu, appelé le chapitre des Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Nous Te prions de bénir ce chapitre ici à Tucson. Puisse-t-il croître jusqu’au point où cette Auberge Ramada devra démolir ces murs et étendre sa tente, pour accueillir les chrétiens nés de nouveau qui viendront. Accorde-le.

70        Bénis le frère qui vient avec le réveil, avec une tente dans cette ville. Puisse cela être un instrument pour aider à faire entrer des âmes dans ces églises-ci et–et dans le Royaume de Dieu.

71        Bénis le frère Bethany, là à la Première Assemblée, alors qu’il continue sa grande oeuvre là-bas pour le Royaume de Dieu, Seigneur. Combien nous Te prions de continuer avec lui et avec les églises à travers le pays!

72        Maintenant, alors que nous nous attendons à Toi, puisse le Saint-Esprit nous donner l’interprétation, et nous éclairer sur le contexte du texte, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

73        Vous êtes-vous déjà arrêté pour réfléchir, juste une minute, sur le fait que ceci pourrait être la dernière fois que nous nous rencontrons? Savez-vous qu’il pourrait y en avoir parmi nous ici, si nous revenons à la prochaine réunion, nous serons... certains d’entre nous ne seront plus là? Nous ne savons pas ce qui va arriver. Et puis, ça pourrait être notre dernière fois de nous asseoir dans un groupe comme celui-ci, de communier et de manger ensemble sur cette terre.

74        Mais, n’oubliez pas qu’il viendra un temps où nous nous rencontrerons encore, non pas à un–non pas à un petit déjeuner, mais à un souper (oh!) où ce sera un grand banquet de Dieu, les noces de l’Agneau et les grandes chaises seront déployées d’un bout à l’autre du ciel, et où les rachetés de tous les âges s’assiéront à table les uns en face des autres. Ce sera un temps glorieux. J’attends impatiemment cela.

75        Maintenant, j’aimerais prendre un texte ce matin, pour vous parler juste pendant quelques minutes donc. Je ne vous garderai qu’autant que possible. J’aimerais m’entretenir avec vous. J’ai quelques Ecritures et quelques notes inscrites ici, à partir desquelles j’aimerais prêcher pendant quelques minutes sur le sujet: Une porte dans une porte.

76        Eh bien, c’est une scène très inhabituelle, que nous voyons ce matin, dans notre passage de l’Ecriture. C’est inhabituel à bien des égards. En effet, cette Ecriture-ci est l’une des Ecritures les plus pathétiques qu’il y a dans la Bible, car ça parle de cet âge dans lequel nous vivons. Elle montre que dans cet âge, Jésus-Christ a été mis hors de Sa propre Eglise, et Il se tient là, en train de frapper à la porte, cherchant à y rentrer. Et les richesses et les plaisirs du monde L’ont chassé de l’église, au point que l’église devient vraiment tiède. C’est un tableau très pathétique, par rapport à toutes les autres églises au cours des âges de l’Eglise.

77        Je viens de terminer de les étudier dans mon église. Et maintenant, quand je vais retourner, le dix-sept, je vais commencer à traiter des Sept Sceaux.

78        Et maintenant, à ce propos, nous trouvons que toutes les autres églises au cours des âges de l’église avaient accepté. Mais dans le dernier âge de l’église, Laodicée, Christ a été chassé du milieu des gens. Et ils L’ont mis hors de l’église, et Il cherchait à y rentrer, après avoir été chassé, Il frappe à la porte. Ils sont devenus aveugles...

79        C’est très inhabituel, mais, vous savez, parfois, c’est dans les choses inhabituelles que Dieu apparaît. Dieu apparaît dans ce qui est inhabituel parce que Dieu est inhabituel. Il fait des choses inhabituelles. Il apparaît à des moments inhabituels. Et Il est vu à des moments inhabituels, à des moments où vous ne pensiez pas que vous Le verriez, qu’Il serait là, pourtant, Il est là. C’est très inhabituel. «Il agit par des voies mystérieuses, dit la Bible, pour accomplir Ses prodiges.» Par conséquent, cela Le rend inhabituel.

80        Et c’est ce qu’il en est. Nous entrons dans un courant habituel de choses, et nous manquons Dieu. Bien des fois, ce sont les choses inhabituelles qui amènent Dieu, les choses inhabituelles. Il est un fait que nous devenons tellement liés à un certain credo, ou à quelque chose que nous essayons de servir. Et alors, si tout n’arrive pas très exactement tel que nous pensons que ça le devrait, alors nous–nous déconsidérons cela. «C’est... cela n’est pas–cela n’est pas de Dieu.» Nous commettons une grave erreur.

81        Dieu se manifeste, et ensuite Il se cache dans la même chose à travers laquelle Il se manifeste. Vous voyez? Il se manifestera dans quelque chose, et puis, Il se retire et se cache.

82        C’est comme la semence; Dieu se manifeste dans une belle fleur, ensuite, il la laisse pourrir. Mais Il se cache en vue de réapparaître. Et Dieu agit ainsi. Il est très inhabituel, agit à des moments inhabituels, par des voies inhabituelles et, parfois, au travers de petites choses.

83        Bien des fois, nous–nous–nous manquons de voir Dieu parce que, comme nous le pensons, c’est trop petit.

84        J’y pensais il y a quelques minutes, lorsque nous étions en train de parler de la petitesse du chapitre, ou de la petitesse du groupe que nous avons eu. Eh bien, j’ai déjà eu le privilège de parler à de grandes foules. A Bombay, en Inde, j’ai eu cinq cent mille personnes à une seule réunion. En Afrique, en Afrique du Sud, c’était environ deux cent cinquante mille personnes, peut-être, à une seule réunion. Mais là où j’ai connu les moments les plus doux et les plus bénis de tous, c’était lorsque nous avions de petites réunions de prière dans des maisons. Dieu est dans des lieux inhabituels et dans des choses inhabituelles.

85        Du fait que c’est un Canadien qui prêchait ici il y a quelques instants, cela me rappelle mes braves amis du Canada. Il y a quelque temps, le roi Georges, pour qui j’ai eu le privilège de prier, comme vous le savez, avait la sclérose en plaques. Le Seigneur l’a guéri. Et il était venu au Canada à l’époque où il souffrait encore de cette sclérose. Et il était un vaillant homme. Et lorsqu’il est passé à Vancouver, toutes les écoles avaient fait sortir les enfants, afin que–qu’ils puissent sortir et prendre leurs... On leur avait remis un petit drapeau britannique, et–et–et–et ils devaient l’agiter en l’honneur du roi, à la Couronne, à son passage.

86        Et un bon ami à moi, frère Ern Baxter, pendant que nous suivions cela à la radio comme cela se passait, le roi et sa charmante reine étaient assis là... Et nous étions assis dans la pièce, et je n’oublierai jamais cela. Ern fut tellement ému qu’il quitta la chaise d’un bon, passa ses bras autour de moi, et se mit à pleurer. Je dis: «Mais qu’est-ce qui se passe, Frère Baxter?»

            Il dit: «Frère Branham, c’est mon roi.»

87        Je pensai: «Si cela peut amener un Canadien à éprouver un tel sentiment, de savoir que son roi était en train de passer, qu’est-ce que cela devra faire à une église née de nouveau, lorsque Jésus passera?»

88        Là, pourtant, alors qu’il avait sa sclérose en plaques, il était assis dans son carrosse, son automobile, et il se tenait bien droit, quoiqu’il ait dit qu’il souffrait atrocement d’ulcères, et que le dos lui faisait terriblement mal.

89        Et les enseignants avaient fait sortir tous les petits enfants, pour qu’ils aillent agiter ces drapeaux. Et après le–le défilé, eh bien, les enfants étaient censés retourner à l’école. Et après qu’ils furent retournés, dans une certaine école, tous les enfants étaient rentrés à l’exception d’une fillette. Et l’institutrice était inquiète après avoir fait l’appel, du fait que la petite fille n’était pas là. Elle s’est donc dit: «Je dois aller à sa recherche.» Et–et elle a emmené les enfants. Et ils sont allés dans les rues, cherchant cette petite enfant. Et au bout d’un moment, l’institutrice elle-même a trouvé la petite amie debout, appuyée contre un poteau télégraphique, pleurant à chaudes larmes.

90        Et comme elle pleurait, l’institutrice lui a demandé: «Qu’y a-t-il, chérie?» Elle a demandé: «N’as-tu pas agité ton drapeau au roi?»

            Elle a dit: «Si, j’ai agité mon drapeau au roi.»Elle a dit: «Est-ce que tu as pu voir le roi?»

            «Oui, je–je–j’ai vu le roi.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, pourquoi alors pleures-tu?»

91        L’enfant a répondu: «Tu sais, je suis si petite. J’ai vu le roi, mais lui ne m’a pas vue.»

92        Eh bien, il peut en être ainsi avec le roi Georges ou avec n’importe quel autre roi, mais il n’en est pas ainsi avec Jésus-Christ. Peu importe la petitesse de l’assemblée sur laquelle Il vous a établi comme pasteur; combien petite l’oeuvre semble être, de parler juste au laitier ou au petit marchand de journaux; Il verra cela. Vous ne pouvez rien faire pour Jésus sans qu’Il le sache. Vous devez vous souvenir qu’Il connaît chaque petite chose que vous faites, et Il reconnaîtra tout le mérite, car, c’est le travail qui vous avait été assigné. Peu importe combien cela est petit, faites-le, de toute façon. Si vous voulez agiter votre petit drapeau, agitez-le. Il est dans cette chose inhabituelle. Il pourrait gagner une âme.

93        Je pense que c’était Dwight Moody. Ou, est-ce que je me trompe? Mais il se pourrait que ce ne soit pas lui. Une soeur âgée avait un fardeau sur le coeur, elle voulait gagner une âme à Christ. Et elle était une lavandière. Je pense que cela est arrivé il y a cent cinquante ans. Et elle a économisé son argent jusqu’à ce qu’elle a totalisé trois dollars. Et elle a loué une vieille écurie de chevaux de louage à un dollar pour la semaine. Et elle s’est rendue là, et elle l’a nettoyée elle-même. Elle a pris sa planche à laver et en a fait un autel, et elle a monté une chaire. Et–et il y avait encore de la mousse de savon sur la vieille planche à laver. Et–et elle a pris quelques traités et a commencé à les distribuer. C’était dans les toutes premières années ici en Amérique. Et tout le monde y jetait un coup d’oeil, et jetait cela par terre. Il se trouvait qu’elle était méthodiste. Ainsi les gens jetaient–jetaient cela par terre.

94        Et à l’époque, les méthodistes étaient comme ce que sont les pentecôtistes: une bande de fanatiques. Ils se mettaient dans des bâtiments d’écoles, et tombaient sous la puissance de Dieu, et on leur déversait de l’eau sur le visage. Et vous ne me direz pas le contraire; j’ai bel et bien été à ces réunions. Vous voyez? Et si on les avait tout simplement laissés tranquilles, au lieu de les ramener en arrière, juste les laisser aller de l’avant, ils seraient devenus des pentecôtistes. Vous voyez?

95        Mais alors, cette pauvre femme distribuait ces traités, et personne... tout le monde jetait cela dans la rue. Et il y avait un... Elle se tenait là, pleurant, parce que les gens l’avaient rejetée, alors qu’elle avait déployé tant d’efforts pour faire venir un prédicateur dans la ville, afin de tenir le réveil. Et le prédicateur devait venir ce soir-là. Comme elle s’en allait déjà, il y eut un pauvre petit garçon avec les... de son père. Là dans le Sud, nous appelons cela «galluses», vous savez. Il portait des bretelles, et sa chevelure ébouriffée lui tombait jusqu’au cou; il s’est avancé et a posé la question: «Hé, madame, qu’est-ce que vous distribuez?»

            Et elle a répondu: «C’est un tract, chéri», a-t-elle dit.

            «Eh bien, dit-il, je ne sais pas lire.» Il a dit: «Ça parle de quoi?»

96        Et elle a dit: «Eh bien, nous allons tenir une réunion là à la vieille étable de chevaux de louage ce soir.»

            Il a dit: «Merci. Puis-je en avoir un?», a-t-il dit.

            «Si.» Et le garçon l’a mis dans sa poche.

97        Lorsque la réunion a eu lieu ce soir-là, vous savez qui était là? Votre vieux pasteur loyal ainsi que la dame. Voilà tous ceux qui étaient à la réunion. Le vieux vaillant soldat, qu’il y ait une personne ou mille, il a pris son texte, s’est tenu là et a prêché à la dame, tout aussi loyal qu’il l’aurait été s’il prêchait à dix mille personnes. Qui est entré en titubant là à la porte au début du sermon, sinon ce pauvre petit garçon aux cheveux ébouriffés. Ce soir-là, il s’est retrouvé à l’autel. Si je ne me trompe pas, c’était le petit Dwight Moody, qui a envoyé un demi-million d’âmes à Christ. Voyez-vous? Oh! la la! Combien de grandes réunions et de choses fleuries se déroulaient pendant ce temps! Vous voyez?

98        Dieu est dans des choses inhabituelles. Dieu apparaît de façon inhabituelle. Vous devez vous souvenir de cela.

99        Eh bien, j’oublie le nom de l’artiste qui a peint ce tableau de Jésus frappant à la porte. C’est un artiste grec. Son nom m’échappe pour le moment. Mais pratiquement, il avait passé sa vie à peindre ce tableau. Et, vous voyez, avant que le tableau puisse être suspendu dans le panthéon, il doit passer premièrement par la salle des critiques. Et tout grand tableau doit passer par là. Il doit passer par les critiques.

100      Oh! j’aurais bien voulu avoir ce–ce qu’il faut pour exposer cela devant cet auditoire ce matin. Vous rendez-vous compte, vous les pentecôtistes, alors que nous nous refroidissons, que Dieu nous a amenés dans la salle des critiques aujourd’hui? L’église doit passer par la salle des critiques avant qu’elle ne puisse entrer dans le panthéon, en tant qu’Epouse. Certainement. Pouvez-vous supporter cela? Etes-vous prêt à vous avancer avec les Ecritures et à vous tenir vaillamment avec votre témoignage dans l’amour de Christ? Allez-vous faire volte-face et sortir avec le monde? C’est comme le dit la Bible: «Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent.» C’est là que l’église se tient aujourd’hui; elle est pesée sur la balance. C’est la raison pour laquelle elle devient Laodicée.

101      Ce tableau, tel que l’artiste l’a peint, lorsqu’il est entré dans la salle des critiques, ils n’ont pu rien trouver comme défaut. Et, finalement, un grand critique s’est avancé là et a dit: «Il y a une seule chose qui cloche dans votre tableau.» Il a dit: «C’est vrai, Jésus portant la lanterne dans Sa main, vient de nuit dans l’obscurité du péché. C’est un bon tableau. L’expression de son visage, dans l’attente que quelqu’un vienne à la porte pendant qu’Il est en train de frapper, a-t-il dit, ça c’est merveilleux! Et l’aspect de Son visage, pendant qu’Il désire ardemment entendre [une voix] venant de l’intérieur. Mais, monsieur, la porte n’a pas de loquet. Si Jésus venait, comment pourrait-Il entrer, car il n’y a pas de loquet à la porte?»

102      «Oh! a dit l’artiste, c’est ainsi que je l’ai peint, car le loquet est à l’intérieur. Jésus ne peut pas entrer juste par Sa propre volonté, il faut votre volonté pour Le laisser entrer.»

103      «Voici, Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et entre–et Me laisse entrer, J’entrerai et Je souperai avec lui, et lui avec Moi.»

104      Voilà le tableau que nous sommes en train d’observer maintenant. Pourquoi un homme frappe-t-il à une porte? Qu’est-ce qui pousse un homme à frapper à une porte? Il cherche à y accéder. Il essaie d’entrer là-dedans. Peut-être qu’il y a quelque chose dont il aimerait vous parler, ou peut-être qu’il aimerait vous parler d’une affaire ou de quelque chose. Ou–ou peut-être qu’il aimerait vous donner quelque chose. Il y a une raison, sinon il ne frapperait pas à la porte. [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] Vous voyez? Nous allions seulement... La simple décence humaine exige qu’on ouvre la porte pour voir ce que la personne désire. C’est tout à fait humain de le faire: d’ouvrir la porte, de demander à l’homme: «Présentez-vous? Qu’est-ce que vous désirez?»

105      Il aimerait peut-être, il aimerait vous rendre visite, juste s’asseoir et dire: «Je suis votre ami. J’aimerais m’entretenir avec vous juste un petit moment ce matin.» Alors, assoyez-vous, s’il est un ami, et parlez avec lui. Et si c’est quelqu’un qui a besoin de quelque chose de votre part, vous pouvez en parler avec lui. Vous voyez?

106      Beaucoup de grands personnages ont frappé à des portes, tout au long de l’histoire. Eh bien, quand vous arrivez à la porte, tout dépend de la personnalité de celui qui frappe. Vous devez savoir qui est celui qui frappe. Mais au moins, vous devriez aller à la porte. C’est l’unique chose décente à faire, chercher à savoir qui est là à la porte. Allez-y, si quelqu’un frappe, dites: «A qui ai-je l’honneur?» Ouvrez la porte. «Présentez-vous? Qu’est-ce que vous désirez?» Oh! beaucoup–beaucoup... il se pourrait que ce soit un grand personnage. Et si c’était un grand personnage? Ce serait un grand honneur pour vous, si vous ouvriez la porte à quelqu’un qui est un grand personnage.

107      Que serait-il arrivé, d’après vous, il y a quelques années lorsque Adolf Hitler était le Führer de l’Allemagne, que pensez-vous qu’un petit homme habitant la ruelle, ou quelque part là dans la rue aurait fait s’il entendait quelqu’un frapper à la porte un certain matin (vous savez?) [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] et qu’en allant à la porte, ce petit fantassin, alors qu’il se tient là, se retrouvait en face d’Adolf Hitler debout là à sa porte? Eh bien, il était le plus grand homme de l’Allemagne autrefois. Vous voyez? Certainement. Eh bien, il était un grand homme.

108      Vous savez ce que ce petit fantassin aurait fait? Il serait pratiquement tombé évanoui. Il se serait tenu au garde-à-vous, aurait exécuté le salut allemand et aurait dit: «Ô Grand Führer de l’Allemagne, entrez dans ma modeste maison. Tout ce que vous désirez ici, tout ce que votre serviteur peut faire, faites-le-moi simplement savoir. Je le ferai volontiers.» Oh! quel honneur!

109      Vous savez quoi? Chaque journal de l’Allemagne aurait publié cet article, montrant que le grand Adolf Hitler s’est rendu chez un soldat ordinaire, a frappé à sa porte et lui a demandé quelque chose. Eh bien, que Hitler ait demandé quelque chose à un fantassin, le fait qu’il soit allé chez cet homme pour–pour honorer sa maison, quel grand événement ç’aurait été! Quel...! et le...

110      Et si vous aviez été en Italie au temps de Mussolini? Et Mussolini était le dictateur de–de–de Rome, d’Italie. Que serait-il arrivé si une pauvre personne là dans la rue avait entendu quelqu’un frapper à la porte un certain matin [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.], et que Mussolini se tenait là à la porte? Oh! la la! son coeur aurait frémi, il aurait dit: «Eh bien, ô grand dictateur, très honorable monsieur, entrez dans ma maison.» Il aurait frémi et tremblé, en disant: «Que–que puis-je faire pour vous? Y a-t-il quelque chose ici que–que vous désirez? Y a-t-il quelque chose que votre serviteur peut faire pour vous?» Oh! ça aurait été un grand honneur pour n’importe quel Romain de recevoir Mussolini chez lui.

111      Oh! qu’en serait-il si aujourd’hui la reine d’Angleterre venait ici à Tucson, qu’elle atterrissait ici sur un aéroport et venait dans l’une de nos maisons ici? L’une de nos... Nous ne sommes que des gens ordinaires. Et si la reine d’Angleterre venait d’Angleterre, traversant la mer, et qu’elle atterrissait ici à l’aéroport, à–à l’aéroport et qu’on l’amenait ici en taxi, et qu’elle venait frapper à votre porte? [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] Et vous, en honorable dame ou gentleman, vous vous approchez de la porte et dites: «Bonjour.» Et voilà elle se tient là, juste comme une femme ordinaire. Et vous dites: «Bonjour? A qui j’ai l’honneur?»

112      Et elle se présente en disant: «Je suis la reine d’Angleterre.» Oh! la la! quel honneur! quel hommage!

113      Dans chaque journal de Tucson, à travers les Etats-Unis, ce serait mentionné dans les informations nationales que la grande reine d’Angleterre est venue jusqu’à Tucson, en Arizona pour vous rendre visite, vous une pauvre personne. Cela ajouterait à la dignité de la reine, de s’humilier en venant à ma porte ou à votre porte à vous. Eh bien, savez-vous ce qu’elle dirait? Quoiqu’elle ne soit pas... Vous n’êtes pas son sujet, mais pourtant, elle est un grand personnage. Elle est la plus grande reine du monde. A l’échelle internationale, elle est la plus grande reine du monde, au niveau international. Eh bien, vous diriez: «Honorable reine, entrez dans ma maison. S’il y a ici quelque chose que vous désirez prendre, tout ce que vous aimeriez faire, faites comme chez vous.» Eh bien, certainement. Et tous les journaux publieraient cela.

114      Ou même ce matin, si notre président Kennedy se présentait à votre porte. Oh! il se peut que vous soyez en désaccord avec lui, quant à la politique, mais toutefois, vous le laisseriez entrer. Pourquoi? Pas parce qu’il est peut-être juste un homme, mais c’est à cause de ce qu’il est. Il est le président de nos Etats-Unis. Toutefois, nous pourrions... peut-être que nous sommes en désaccord avec lui (je peux bien l’être), quant à la politique. Mais pourtant, vous seriez honoré de recevoir le président Kennedy s’il venait à votre porte.

115      Qu’arriverait-il s’il faisait un voyage spécial pour venir à votre porte? Eh bien, cela figurerait dans les journaux partout. «L’humble monsieur Kennedy, président des Etats-Unis, a pris son avion pour se rendre à Tucson, en Arizona, afin de venir à la porte de John Dupont.» Quel grand honneur ce serait pour lui, et quel honneur ce serait pour vous! Eh bien, en aucun cas vous ne le renverriez. Certainement pas. Vous le recevriez certainement, parce qu’il est un grand homme.

116      Pourtant, qui est plus grand que Jésus? Et Il est renvoyé de plus de portes que tous les dictateurs, les rois et les potentats du monde. Oui. «Je me tiens à la porte et je frappe, et si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai et Je souperai avec lui.»

117      Oh! ces petits coups que nous entendons à nos portes! Bien des fois, Jésus frappe à la porte de notre coeur. C’est là que l’église en est aujourd’hui. Ces petits coups à la porte, vous sentez cela, sans doute, en ce moment même. Qu’est-ce? C’est Jésus qui essaie d’entrer, d’accéder à la porte de votre coeur. Il est... veut s’entretenir avec vous un petit peu.

118      Et si vous aimeriez honorer le président, et Jésus? Si vous ne pourriez en aucun cas renvoyer le président, alors comment pouvez-vous renvoyer Jésus? Le président n’est qu’un homme, il devra mourir. Mais Jésus est votre Dieu. Il est votre Juge. Ce n’est pas tout, mais Celui-là même qui est votre Juge est maintenant votre Sauveur.

119      Maintenant, peut-être que le président veut vous demander d’entrer dans l’armée. Peut-être vous demander de–de faire quelque chose qui serait terrible à faire. Il pourrait vous demander, ou vous prendre quelque chose, vous prendre vos enfants ou quelque chose, pour qu’ils soient ses serviteurs ou autres. Il pourrait faire quelque chose de ce genre.

120      Mais ce n’est pas ce que Jésus veut faire, Il veut vous donner quelque chose. Voilà pourquoi Il frappe. Il a quelque chose pour vous. Rien n’est plus grand que ce qu’Il veut vous donner: le Saint-Esprit. Il veut vous donner la Vie Eternelle.

121      Que se passerait-il si le président disait: «Je ferai... Je viens vous prendre, et j’ai l’autorité pour le faire, pour faire de vous le président des Etats-Unis?» Vous–vous devrez laisser cela un jour. Qu’arriverait-il si la reine voulait faire de vous la reine d’Angleterre, et vous faire porter la couronne? Cela–vous devrez laisser cela.

122      Mais Jésus nous donne une couronne de Vie que nous ne laisserons jamais, une couronne incorruptible de Sa gloire. Et nous ne la laisserons certainement pas. Il nous la donne. C’est une bénédiction. C’est avec le Saint-Esprit qu’Il veut couronner notre vie.

123      Comment pourrions-nous être si indifférents pour rejeter Cela? Quelle chose irréfléchie l’église fait! Combien les gens peuvent devenir irréfléchis, en commettant une telle erreur, en refusant d’entendre ce coup à la porte! [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] Combien–combien il serait insensé pour tout homme ou toute femme ici présent ce matin, de s’éloigner de ce coup à la porte, la Vie Eternelle!

124      Et nous regardons et voyons les nuages du jugement se former, en écoutant la science dire: «Il est minuit moins trois.» Et pratiquement, deux de ces minutes sont consommées. Et ça, c’était il y a plusieurs années.

125      Et nous voyons l’église qui est dispersée. Nous voyons toute chose continuer son chemin, tel que ça se passe, et la dénomination commencer à s’enfoncer davantage dans la dénomination, se refroidissant. Et les jours du réveil, à ce qu’il semble, sont presque terminés. Nous ferions tout aussi mieux de faire face à la vérité. Oh! nous avons beaucoup de bruits, certainement, le piano joue, et des gens qui sautillent. Les femmes se coupent les cheveux, et se mettent du bleu aux yeux, faisant des extravagances; et les hommes les laissent faire! Cela est contraire aux Saintes Ecritures.

126      Quel spectacle écoeurant nous voyons même dans nos rues aujourd’hui! Hier, j’ai pris mes enfants, je voulais aller voir le défilé des cavaliers pratiquant le rodéo, mes petits enfants. Mon père était un cavalier, et je–j’ai fait un peu d’équitation; pour eux, c’est vraiment dans le sang d’aimer les chevaux. Et ils désiraient voir les chevaux. Et lorsque je me suis arrêté dans la rue, j’étais écoeuré dans mon fort intérieur et je me suis retourné, en voyant comment les gens aujourd’hui essayent de vivre comme dans le passé, comment ils essayent de vivre quelque chose qui existait autrefois.

127      Nous sommes dans un monde qui change. Les choses changent constamment. Dans ma contrée (Je suis du Kentucky, vous le savez, de par ma naissance. C’est-à-dire, pratiquement tous ceux de ma famille vivent là-bas.) Et ils possèdent Renfro Valley. Ils essaient d’imiter les montagnards, et–et ils utilisent les lampes à pétrole, et–et préparent avec–avec des réchauds à bois, et ils portent des vêtements comme ce que portaient les–les pionniers au début. Ils sont–ils sont dans un monde qui change, et ils essaient de–de–de vivre dans un–dans un... Vous êtes dans un temps moderne, mais vous essayez de faire demi-tour pour vivre différemment, comme autrefois. Qu’est-ce qui amène l’homme à faire cela? C’est parce qu’il est censé faire cela.

128      Mais alors, lorsque vous essayez de leur apporter un Evangile qui ne change jamais, ils n’en veulent pas. Ils veulent quelque chose de moderne et qui est à la page, quelqu’un qui les tapotera dans le dos et qui les laissera s’en tirer juste en adhérant à l’église, et qui les laissera mener n’importe quelle sorte de vie qu’ils veulent. Mais quant à retourner réellement à l’Evangile, ils n’en veulent pas. Et la chose même en eux qui désire retourner, c’est l’Evangile. Et ils essaient de satisfaire cela en ramenant les choses naturelles, et en refusant les choses spirituelles. Voyez-vous comment le diable renverse le–l’Evangile pour les gens?

129      Ce n’est pas par manque d’égard pour mes soeurs, mais autrefois, si une femme passait dans la ville comme cette femme que j’ai vue hier, en pantalon... Il fallait voir comment cette femme était moulée dedans; ça donnait l’impression que sa peau était dehors. Je me suis demandé comment cette femme a pu y faire entrer son pied. Et elle marchait dans la rue! Alors que la Bible dit: «Une femme qui porte un vêtement d’homme est une abomination aux yeux de Dieu.»

130      Et avec ce bleu qu’elle s’était appliqué aux yeux, si elle était passée dans une ville au temps des pionniers, le vieux médecin l’aurait internée à l’hôpital et l’aurait mise en quarantaine hors de la ville, à cause d’une certaine maladie, disant: «Une femme qui pourrit avant d’être morte.» C’est vrai. Quelle maladie!

131      Et alors, vous essayez de faire demi-tour pour vivre quelque chose; et puis, vous refusez d’entendre l’Evangile du Saint-Esprit à l’ancienne mode qui frappe à votre porte, comme il en était au jour de la Pentecôte, avec les mêmes attributs qu’Il avait en Lui pour nous purifier et faire de nous de nouvelles créatures. Nous vivons dans les ombres, et l’église est dans cet âge de Laodicée: «riche, n’ayant besoin de rien». Eh bien, nous les pentecôtistes, nous ne pouvons pas crier trop sur les baptistes et les méthodistes, parce que la poêle ne peut pas se moquer du chaudron, vous savez. Nous avons donc fait la même chose. Eh bien, c’est vrai.

132      «Et, voici, Je me tiens à la porte et Je frappe, et si quelqu’un ...» Maintenant, souvenez-vous, la Bible dit que Jésus était hors de l’église, dans cet âge, essayant d’y entrer. Eh bien, vous ne pouvez pas contester la Parole de Dieu. Vous voyez? Il essayait d’entrer, suppliant pour entrer. «Tout celui qui ouvrira la porte, qui Me laissera entrer, oh! J’entrerai et Je souperai avec lui.» Vous voyez? Il a quelque chose sur lequel Il aimerait s’entretenir avec vous, une affaire, ou un plan du salut. Il veut vous parler. Mais peut-être que vous êtes devenu si rempli de credos, si dur d’entendement et indifférent que vous ne voulez pas L’entendre parler. C’est juste. «Voici, Je me tiens à la...»

133      Vous direz: «Oh! Frère Branham, maintenant attendez une minute. Je L’ai déjà fait entrer.» Eh bien, peut-être que vous n’avez fait que cela. Mais peut-être que c’est tout ce que vous avez fait; vous L’avez simplement fait entrer. Vous voyez, bien des gens ne... Ils ont peur de l’idée même de l’enfer, et ils savent que sans Christ ils vont y aller. Vous voyez? Et ils disent: «Eh bien, je L’ai laissé entrer, bien sûr, il y a trente ans, vingt ans.» Mais, peut-être que c’est tout ce que vous avez fait.

134      Que se passerait-il si je venais chez vous, que je frappais à la porte et que vous disiez: «Entrez, Frère Branham.»? J’entrerais. «Mais, tenez-vous juste ici. Ne vous mettez pas à chercher partout, à fouiller partout dans ma maison.» Vous voyez?

135      Eh bien, savez-vous qu’à l’intérieur, au-delà de la porte du coeur humain, nous avons de petits compartiments secrets? Oh! nous ne voulons pas l’admettre, mais c’est la vérité. Certainement, nous avons de petits compartiments secrets. Oui, oui. Nous aimons appeler... Nous L’accueillons dans nos coeurs, mais nous ne voulons pas faire de Lui notre Seigneur. Nous ne voulons pas aller en enfer, c’est pourquoi nous disons: «Jésus, entre, je ne veux donc pas aller en enfer, mais Tu ne peux pas être mon Seigneur.»

136      Or, qui dit Seigneur dit «propriété». Cela signifie que lorsque vous Le laissez entrer en tant que Seigneur, Il dirige toute chose. Il est chez Lui.

137      Si je viens dans votre maison et que je frappe à la porte, si vous ne voulez pas de moi, vous direz: «Eloignez-vous de ma porte.» Je vous apprécierai plus. Si vous me laissez entrer et que vous disiez: «Eh bien, ne vous mettez pas à fouiller partout. Tenez-vous juste là. Eh bien, qu’est-ce que vous voulez?» Vous voyez? Me sentirai-je le bienvenu? Pourrai-je vous exposer l’objet de ma visite chez vous? Certainement pas.

138      C’est ainsi qu’agit l’église aujourd’hui, mon ami. C’est ainsi que deviennent les gens. «Entre, Seigneur, mais alors, cela–c’est tout. Dis-moi ce que Tu veux.» Vous voyez? Oh! non. C’est–c’est là que nous nous mettons dans le pétrin.

139      Nous devons bien L’accueillir. «Seigneur, entre dans ma maison. S’il y a quelque chose, s’il y a ici à l’intérieur quelque chose que Tu veux, sers-Toi. Je suis à Toi. Tu es à moi. Tu m’honores. Toi le Grand Roi, le Créateur des cieux et de la terre, Tu as frappé à ma porte. Et je veux que Tu entres, Seigneur. Seigneur, sois mon Seigneur. Prends-moi. Puisses-Tu faire de moi tout ce que Tu veux. Tout ce qu’il y a de mauvais en moi, mets à découvert chaque secret de mon coeur. Entre dans chaque porte. Sonde-moi, Seigneur, vois ce qui cloche en moi. Et tout ce qu’il y a de faux, montre-le-moi, Seigneur. Jette-le dehors. Je veux que Tu sois ici à l’intérieur. Je T’ai accueilli à l’intérieur, pour que Tu sois mon Seigneur. Je n’ai pas reçu cette bénédiction, Seigneur. Purifie-moi maintenant.»

140      Si je ne peux pas faire totalement de Lui mon Seigneur, je ne Lui ouvrirai jamais la porte, s’Il ne peut pas être le Seigneur. Je n’aimerais vraiment pas qu’Il soit mon Sauveur, s’Il ne peut pas être mon Seigneur. Si je... Tout le monde veut un Sauveur, mais les gens ne veulent pas d’un Seigneur. Ils veulent de quelque chose par lequel ils peuvent échapper à toute condamnation à aller en enfer, et ensuite, mener n’importe quel genre de vie qu’ils veulent, faire ce qu’ils veulent.

141      Vous savez, faisons juste un tour dans ce bâtiment du coeur. Voulez-vous me supporter encore pendant dix minutes? Ecoutez. Remarquez. Faisons le tour du coeur juste une minute.

142      Aussitôt que vous entrez dans le coeur humain, à droite, lorsque vous entrez, il y a là une petite porte, appelée «Ma vie privée». Eh bien, vous ne voulez pas du tout que quelqu’un se mêle à cela. «Eh bien, si je veux faire quelque chose, c’est mon affaire. Je vais me joindre à l’église, et j’irai là. Mais, pasteur, ne me dites pas ce que je dois faire.» Oh! si. Vous voyez? «Eh bien, je sais que la Bible dit cela, mais je ne crois pas cela.» Oh! mon gars. Vous voyez? Alors, pensez-vous que Jésus demeurait dans un tel coeur? Certainement pas. Il entre pour être Seigneur. Il entre, Lui qui...

143      Et cette–cette vie privée, oh! c’est une grande chose. Eh bien, vous savez que nous voulons avoir notre propre vie privée. «Si nous voulons prendre un verre en compagnie du voisin, c’est notre affaire. Si nous les femmes, nous voulons nous couper les cheveux, c’est ce que... C’est notre privilège en tant qu’Américaines. Si nous voulons porter des shorts, cela nous regarde.» Eh bien, c’est vrai. «Si nous les hommes, nous voulons prendre un verre en compagnie des amis, et si nous voulons laisser nos femmes faire cela, vous n’avez pas à vous y ingérer en nous disant quoi que ce soit.»

144      Mais l’Evangile dit: «Ne le faites pas.» Eh bien, qui a raison? Vous voyez? C’est la Parole de Dieu qui est vraie.

145      Vous direz: «Oh! certainement, nous avons besoin–nous avons besoin de Jésus.» Certainement. On pense L’avoir, et tout comme Cela.

146      Mais, je me dis que si cet Enlèvement se produisait un jour et que nous étions laissés de côté, nous nous demanderions alors comment cela s’est passé, si cet Enlèvement survenait vraiment en secret, vous savez. Et c’est ce qui va arriver, ce sera comme un voleur dans la nuit. Vous allez... Quatre vingt dix-neuf pour cent sur chaque demi-million, sur chaque million, ne sauront jamais que l’Enlèvement a eu lieu. Il aura eu lieu et les gens n’en sauront rien du tout. C’est ce qu’a dit Jésus. Aussi, ça rend la chose vraie. Vous voyez? Certainement. Ça arrivera comme un voleur dans la nuit, et nous serons pris.

147      C’est comme ce livre que j’ai lu une fois. Qui était ce type? Roméo et Juliette, ou quelque chose du genre, voyez, il est venu et l’a enlevée pendant la nuit.

148      C’est ce que Jésus fait. Pendant que le monde se prélasse dans le sommeil, comme le dit la Bible, l’âge de Laodicée, Il entrera furtivement et prendra cette Epouse. Alors, tous ceux qui sont ressuscités, ceux de tous les âges, ceux qui ont vécu pendant les âges, iront tous au Ciel en tant qu’une partie de l’Epouse.

149      Alors les jugements tomberont. L’église dira: «Eh bien, attendez un instant. Je pensais qu’il était censé y avoir une Epouse, une Venue du Seigneur ainsi que l’Epouse.»

150      «Elle est partie depuis longtemps. (Vous voyez?) Vous n’en saviez rien du tout. (Vous voyez?) Cela est arrivé secrètement.»

151      Pourquoi? Nous disons: «Je suis membre de l’église. Je suis méthodiste. Je suis baptiste. Je suis pentecôtiste.» Cela ne veut rien dire pour Dieu.

152      Cela ne vaut pas plus que les déclarations d’un médecin qui dit: «Vous avez le cancer, c’est à un stade très avancé.» Mais cela–cela n’a aucun effet sur la maladie. Ça ne fait que la citer. C’est un démon, voyez, «cancer». Si vous disiez: «C’est une colombe. C’est une buse. C’est une espèce de vautour.» Cela–cela, ça n’a rien à voir, ce que... Et, voyez, cela ne guérit pas la maladie. Cela ne la détruit pas. Ça déclare simplement ce que c’est.

153      Vous dites simplement, vous dites: «Je suis–je suis un chrétien. Je suis un...» De confession seulement, peut-être. Voyez, nos–nos vies parlent si fort que notre témoignage n’est même pas entendu; nos vies, nos actions, notre moralité parmi nous. -Ils vont tenir un réveil ici. -Qui va le tenir? -Les baptistes.

154      «Ah, nous n’aurons rien à faire avec cela.» Et peut-être que Dieu a un message pour nous là-bas. -Qui va le tenir?

155      «La Première Assemblée, la Seconde Assemblée, ou la... ou le groupe du Nom de Jésus, ou le–ou l’Eglise de Dieu, ou–ou une autre organisation.»

            - Oh! eh bien, nous–nous, nous ne sommes pas de ce groupe-là.

156      Nous sommes des frères. Quelqu’un osera-t-il diviser l’héritage de Dieu? Ils ont reçu le Saint-Esprit comme vous, ils ont fait les mêmes choses que vous lorsque vous L’aviez reçu. Certainement.

157      Mais, vous voyez pourquoi j’aime ces Hommes d’Affaires du Plein Evangile? Ils offrent une voie, de sorte que je puisse exprimer ces choses, voyez, disant: «Voici la Chose.» Nous sommes des frères. «Nous ne sommes pas divisés. Nous formons tous un seul Corps», voyez, comme l’a dit le poète.

158      Eh bien: «Cette petite porte de ma propre–ma propre vie privée, eh bien, c’est en ordre. Je serai membre de votre église. Je me joindrai aux Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Mais, eh bien, ne vous mettez pas à me dire que je dois recevoir ce Saint-Esprit et faire des extravagances comme cela.» Vous voyez? C’est cette vie privée à vous. Vous voyez? Vous n’aurez jamais Jésus comme votre Seigneur, en faisant cela. Il va carrément faire demi-tour et sortir.

159      Que ferez-vous dans ce cas-là, si quelqu’un–si vous vous rendez chez quelqu’un et qu’on vous dise: «Tenez-vous là à la porte. Dites ce que vous voulez»? Eh bien, vous direz: «Merci.», et vous vous retournerez pour sortir. Jésus ferait la même chose. Certainement. C’est la raison pour laquelle l’église est restée sur le carreau, vous voyez, telle qu’elle est. Ne laissez pas les Hommes d’Affaires du Plein Evangile en arriver à ce point-là.

160      Lorsque vous entendez un message et que vous entendez un coup à la porte [Frère Branham frappe sur la chaire.–N.D.E.], ouvrez et dites: «Seigneur, Qu’est-ce que vous désirez?» Lorsque vous voyez un homme... Nous avons beaucoup d’imitateurs. Mais lorsque vous voyez quelque chose d’authentique!

161      Que signifie un imitateur? Que signifie un faux dollar, lorsque vous ramassez un billet de faux dollar? Cela signifie qu’il a été fait à partir d’un vrai dollar. Il doit y avoir un vrai dollar, pour qu’on puisse fabriquer un faux.

162      Ainsi, il y a un véritable Saint-Esprit, une véritable puissance du salut, un véritable Dieu d’amour. Oui. Ne prenez pas quelque chose de moins que cela. Non, non, ne le faites pas. Très bien. Cette porte privée...

            Il faudra que je me dépêche pour voir toutes ces portes.

163      Il y a une petite porte de l’orgueil, aussi. Oh! la la! c’est une mauvaise porte. Nous ferions mieux de ne pas rester à cette porte-là trop longtemps. Mais vous aimez vous tenir dans cette porte personnelle, et dire: «Eh bien, ne me dites rien. (Vous voyez?) Eh bien, j’ai ma propre fierté.» Certainement, mais vous ne devriez pas faire cela.

164      J’ai prêché, il n’y a pas longtemps, sur L’Agneau et la Colombe. Et l’agneau, vous voyez, un agneau, une brebis, ne produit qu’une chose, c’est la laine. C’est ce qu’elle produit. Et elle abandonne ses droits. Vous pouvez prendre une brebis et la suspendre en l’air comme cela, et lui lier les–les–les pattes, comme cela, et la tondre complètement. Elle se tiendra simplement là. Elle abandonne ses droits. Après tout, c’est elle qui a produit la laine. Ça lui appartient, mais elle abandonne cela.

165      Lorsque vous dites à un homme qu’il doit naître de nouveau, il doit être complètement purifié d’une vie de péché. Il–il doit cesser ses mensonges, ses vols, ses tricheries, et–et son prosélytisme ainsi que sa méconduite. Mon gars, certains d’entre eux explosent comme un ballon; eh bien, voyez, ça, c’est un bouc, voyez, il se mettra dans tous ces états. Mais un véritable agneau abandonnera son droit.

166      J’ai dit à nos dames une fois, au sujet de... Ce n’est pas que je sois contre les dames; ce sont nos soeurs. Mais, je suis zélé pour cette église. Quand je vois la mondanité y entrer comme à Sodome, alors, je dois crier contre cela. Il y a au-dedans de moi quelque chose qui fait que mon coeur saigne, et je crie. Ne prenez pas Marilyn Monroe ou l’une de ces femmes là-bas comme votre modèle. Agissez comme Sara dans la Bible. Vous voyez? N’essayez pas d’être madame Quelque chose, ou quelqu’un d’autre, courir sur l’estrade et faire des extravagances, et essayer de vous vêtir comme quelqu’un qui se rend à une boîte de nuit et vous pavaner. Ne le faites pas. Chez les pentecôtistes, nous avons trop de ces exhibitions à la Hollywood. C’est vrai. Nous avons besoin du Saint-Esprit. Maintenant, peut-être que vous ne m’aimerez pas, peut-être que vous n’aimerez plus que je revienne ici. Mais, c’est l’occasion de dire la Vérité, et ça, c’est la Vérité. Eprouvez cela, voyez si ce n’est pas vrai.

            Une dame a dit: «C’est mon privilège en tant qu’Américaine.»

            J’ai dit: «Mais vous abandonnerez cela.»

167      Une fois, ma femme et moi nous nous rendions à l’épicerie en Indiana, et nous avons vu quelque chose d’étrange, une dame en jupe. C’était très étrange. Elle a dit: «Chérie, n’est-ce pas que–n’est-ce pas que ces gens chantent dans des chorales?»

            J’ai dit: «Oui, oui.»

            - Eh bien, pourquoi?

168      J’ai dit: «Eh bien, tu vois, chérie, elles–elles ne sont pas de notre Royaume, ai-je dit.» J’ai dit: «De notre Royaume.» J’ai dit: «Non.»

169      Je suis un missionnaire, et j’ai fait plusieurs fois le tour du monde. Je trouve, quand je vais en Allemagne, je trouve un esprit allemand. Je vais en Finlande, il y a un esprit différent. Je vais en Australie, il y a un autre esprit. Je viens en Amérique, il y a un autre esprit. C’est un esprit national, et tous ces esprits sont du diable. C’est ce qu’a dit Jésus. Les royaumes de ce monde appartiennent au diable. C’est lui qui les dirige tous. Eh bien, c’est ce qu’a dit Jésus. - Ainsi, tu vois, c’est cet esprit national. - Eh bien, a-t-elle dit, ne sommes-nous pas Américains? - J’ai dit: «Non, non. Potentiellement, nous les sommes.»

170      Elle a dit: «Qui êtes-vous?» J’ai dit... «Eh bien, ne devrions-nous pas nous comporter en Américains?»

171      J’ai dit: «Non, non pas comme ce groupe de bagarreurs et ivrognes qui font la honte. Non, non. Nous sommes nés d’un Esprit céleste. Nous venons d’un pays où il y a la sainteté pure et sans mélange, là où les Anges et la justice sont devant Dieu.» J’ai dit: «Nous vivons ici en tant qu’une nation, certainement. C’est vrai. Ceci est notre nation, raison pour laquelle nous sommes ici, essayant... mais, notre... ‘Que Ton Règne vienne. Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.’»

172      Par conséquent, lorsque nous sommes nés d’En Haut, et que tout le péché est repoussé jusque de l’autre côté de l’abîme, c’est l’Esprit de Dieu qui entre, le Créateur qui entre dans notre coeur, et qui conduit notre caractère. Nous ne mentons plus, nous ne volons plus, nous ne trichons plus. Nous devenons honnêtes, droits et nous marchons comme des citoyens du Ciel, car nous le sommes si nous sommes nés de l’Esprit de Dieu.

173      Et beaucoup d’entre nous deviennent embrouillés, et–et utilisent juste de petits ismes, des sensations et autres, et ils appellent cela l’Esprit de Dieu. C’est la raison pour laquelle nous sommes si embrouillés tels que nous le sommes aujourd’hui, tout le système de l’église. C’est terrible. Et malgré tout cela, Jésus-Christ se tient toujours à la porte, ayant été chassé.

174      Mais cependant, il y a une autre porte que j’aimerais ouvrir, la porte de la foi, et puis, je vais clôturer. Il y en a à peu près une douzaine que j’ai notée ici, mais, je vais les sauter. La porte de la foi.

175      Vous direz: «Voudriez-vous venir chez les Hommes d’Affaires du Plein Evangile»?

            - Les quoi?

            - Le Plein Evangile.

            - C’est contraire à ma foi.

176      Il n’y a qu’une seule Foi. C’est juste. «Une seule foi, un seul Seigneur, un seul baptême.» C’est vrai.

            «Eh bien, cela est contraire à ma foi.»

177      Peut-être que vous ne voulez pas que Jésus se tienne à la porte de votre foi. Vous avez bâti votre foi sur un credo d’une certaine église, d’une certaine dénomination. C’est là que votre foi est enfermée, dans une chambre, et vous ne voulez pas laisser Jésus-Christ entrer, Lui qui est la Parole.

178      «Au commencement était la Parole», dit Saint Jean 1. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous.» Il est la Parole éternelle.

179      Et vous, votre foi déclare: «Le temps des miracles est passé; il n’existe pas de parler en langues, ni de prophétie; ce non-sens que l’église ou que les pentecôtistes étalent aujourd’hui, ça n’existe pas.» Peut-être que vous laissez un credo bloquer la porte de votre foi.

180      Si vous voulez ouvrir cette porte et laisser la Parole de Dieu y entrer, afin qu’elle soit votre Seigneur, dites: «Je ne me soucie pas de ce que dit le credo. Si c’est la Bible qui le dit, Tu es mon Seigneur.»

181      Vous devez naître de nouveau. Et lorsque vous êtes né de nouveau, alors, vous devez être rempli du Saint-Esprit. Peu importe le credo, ce que c’est, cela n’a rien à voir avec la chose.

182      Vous direz: «Eh bien, je crois que Jésus est le Fils de Dieu.» Le diable croit la même chose.

183      Vous devez naître de nouveau. Tout le monde a peur de cette nouvelle naissance. Oh! je sais que vous dites de vous-même que vous avez reçu la nouvelle naissance. Mais je pense que parfois nos vies parlent si fort que notre témoignage ne peut pas être entendu. Vous voyez?

184      Une naissance est un gâchis, peu m’importe là où elle a lieu. Excusez-moi pour ce terme, mais une naissance, qu’elle ait lieu dans une porcherie, c’est un gâchis; qu’elle ait lieu dans une étable des boeufs, c’est un gâchis; qu’elle ait lieu dans une chambre d’hôpital, c’est un gâchis; et qu’elle ait lieu à l’autel, c’est un gâchis. Elle fera que vous pourrissiez à votre manière de penser. Cela vous amènera à rejeter tout ce qui est... Les choses que vous chérissiez autrefois de tout votre coeur, vous allez les abandonner pour laisser ce petit coup léger à la porte... Peu m’importe que ce soit une mission au coin de la rue.

185      Nous ici, nous croyons aux grandes choses. Nous les Américains, nous voulons de gros chapeaux, et–et de grosses automobiles, de grandes dénominations, plus de credos, plus de dénominations. Tout ce que nous voulons, ce sont de grandes choses. Mais Dieu est derrière ce murmure doux et léger. Beaucoup de tapages et de bruits; voilà ce que nous, nous voulons.

186      Une fois, un fermier a pris un chariot et est allé au champ. Et en allant, le chariot cahotait, faisait des cliquetis et beaucoup de bruits. Au retour, ça roulait sur les mêmes bosses sans cahoter du tout. C’était chargé de bonnes choses.

187      Nous, nous voulons le credo. «Notre dénomination est la plus grande. Nous avons ceci. Gloire à Dieu, nous dépassons ce groupe par ici. Nous dépassons ce groupe par ici, côté paiement d’argent, production des vedettes, et pour tout le reste, ce qui fera entrer plus de monde dans l’église.» Je n’ai rien à redire à cela. C’est en ordre. Mais, voici ce que j’essaie de dire, ce n’est pas encore la Chose. C’est en ordre, faire entrer les gens dans l’église. Oui.

188      Mais Jésus a dit: «Lorsqu’un homme est sorti, et a fait un prosélyte et qu’il l’a fait entrer, a-t-il dit, qu’est devenu ce dernier? Deux fois plus un enfant de la géhenne qu’il ne l’était au départ.»

189      Nous entendons cela dans les émissions de Billy Graham. En fait, nous n’avons rien à dire contre ce grand évangéliste. Certainement pas. C’est un homme de Dieu, et Dieu l’utilise. Mais où est-il? Là à Sodome. Vous souvenez-vous du type? Il y avait deux Anges qui sont descendus à Sodome, un type de ce qui arriverait à Sa Venue, d’après les Paroles de Jésus.

190      Mais l’un d’eux est resté avec Abraham, l’Eglise élue, appelée à sortir. Observez ce que les deux Anges ont fait, alors, vous comprendrez le Message.

191      N’est-ce pas étrange, concernant ces deux messagers? Exactement ce que Dieu avait dit en rapport avec les derniers jours, il n’y a jamais eu un homme là dans ce champ [missionnaire], à toutes les époques, que ce soit au temps de Moody, de Sankey, de Finney, de Knox, de Calvin, tout du long, il n’y a jamais eu un homme qui portait un nom se terminant par h-a-m, G-r-a-h-a-m, jusqu’à ce jour. Voyez le messager envoyé à l’église formaliste, voyez, «père des nations».

192      Eh bien, l’Eglise spirituelle n’était pas là-dedans, au commencement–le type des pentecôtistes; observez ce messager venir vers cette Eglise. Il s’est assis et s’est entretenu avec Abraham. Il a dit: «Où est Sara, ta femme?» Et Il l’a appelé «Abraham.» En fait, son nom était Abram. Il a dit: «Où est Sara, ta femme?» Son nom était S-a-r-a-ï, maintenant c’est devenu S-a-r-a. Il l’a appelée S-a-r-a.

            Il a dit: «Elle est dans la tente, derrière Toi. Derrière Toi.»

193      Il a dit: «Je (pronom personnel) vais te visiter, au temps de la vie.» Et Sara... Il a dit: «Pourquoi Sara a-t-elle ri, lorsque j’ai dit cela?» Le voilà.

194      Pourquoi en était-il ainsi? Nous devons recevoir un Esprit comme cela qui va visiter l’Eglise, un Esprit prophétique, un Esprit de discernement. Et lorsque Cela vient, les gens refusent Cela. Pourquoi? C’est Laodicée. Nous sommes tellement endoctrinés avec des credos et autres que nous ne pouvons pas accepter cela. C’est vrai. Vous voyez? «Je me tiens à la porte et Je frappe. Tout celui qui entend Ma Voix...»

195      «Oh! ma foi n’accepte pas ces choses.» Alors, vous avez une fausse foi.

196      La foi, vous savez, la véritable et authentique foi de Dieu, ponctuera chaque promesse de Dieu d’un «Amen», le Saint-Esprit authentique. Pourquoi? Le Saint-Esprit a écrit la Bible. C’est ce que dit la Bible. «C’est poussés par le Saint-Esprit que les hommes d’autrefois ont écrit la Bible.» Vous voyez? Alors, comment le Saint-Esprit pourrait-Il être en vous, et renier Cela? C’est impossible.

197      «Ayant l’apparence de la piété, a dit le prophète, mais reniant ce qui en fait la force», pour libérer les hommes et les femmes du péché et des choses du monde. Que Dieu ait pitié de nous. Oh! une foi religieuse que vous avez, qui renie la Parole de Dieu, éloignez-vous-en. Que la Parole de Dieu soit reconnue pour vraie. Oui, oui.

198      Remarquez. Il a dit: «Soi-... Et ne sais-tu pas que tu es nu, misérable, pauvre, malheureux et aveugle? Et tu ne le sais pas.» Voilà le côté misérable. Maintenant, nous allons terminer. J’aimerais que vous compreniez ceci: «Tu ne le sais pas.»

199      Eh bien, si vous voyez un homme descendre cette grand-rue, Stone Street, ou l’une de ces grands-rues, et que cet homme soit si pauvre qu’il n’a pas d’habits, et qu’il soit misérable, malheureux, sans habits, nu; ou une femme, complètement nue et aveugle, sans qu’elle ne le sache. Eh bien, si elle le savait, ou si cet homme le savait, il essayerait de trouver un endroit où entrer pour avoir des habits. Mais lorsqu’ils ne le savent pas, et qu’alors vous essayez de le leur dire, ils disent: «Occupez-vous de vos propres affaires.»

200      Eh bien, c’est exactement ce que Jésus-Christ a dit que l’Eglise pentecôtiste serait dans les derniers jours: «Tiède» et «riche». Nous sommes tout aussi riches que tous les autres. Autrefois, lorsque nous étions là dans la mission, nous avions le salut. Maintenant, nous nous sommes associés aux gens de hauts rangs comme ceci, et on a un plus grand nombre de gens, des choses grandioses et merveilleuses, mais où en sommes-nous? Juste comme le reste d’entre eux. Et Jésus l’a dit.

201      Mais malgré tout cela, Il continue à frapper. [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] «Si quelqu’un (un individu), entend Ma Voix et ouvre la porte, J’entrerai. Et Je souperai avec lui, et lui avec Moi.»

202      C’est là que nous en arrivons. «Nus, aveugles.» Aveugles, effectivement aveugles, spirituellement. Vous ne pouvez rien leur dire.

203      Vous savez, nous avons grandi dans une grande pauvreté là dans le Kentucky. Mon grand-père était un chasseur, et un–un véritable chasseur bien connu. Et il avait l’habitude de chasser des ratons laveurs. Je ne sais pas si vous ici... Il n’y a pas assez de cours d’eau en Arizona pour qu’on y ait des ratons laveurs, je pense. Mais ils–ils en ont là-bas, ils ont des ratons laveurs. Les gens chassaient les ratons laveurs.

204      Combien savent ce que c’est un chasseur des ratons laveurs? Eh bien, voyez-moi les Kentuckiens présents dans la salle. Oh! la la! Très bien. Eh bien, j’ai envie de pouvoir ôter mon veston maintenant et de prêcher un petit peu. J’étais en quelque sorte un peu lié, mais je me sens vraiment bien maintenant. Oh! la la!

205      Combien connaissent ce que c’est qu’une paillasse, hein hein? Eh bien, Tony, merci. Enfin, je sens que je suis retourné chez moi. Oui, oui. Oui, oui. Oui. C’est merveilleux. Oh! la la!

206      Le pain de maïs, le maïs concassé et bouilli. Oh! la la! les doliques, et des feuilles des navets! En avez-vous déjà mangé? Oh! la la! C’est... Eh bien, nous nous sentons bien maintenant. Oui, oui. C’est bon.

207      Et mon grand-père attrapait des ratons laveurs, et il faisait fondre leur graisse. Et qu’est-ce que... Ils avaient une petite boîte. Nous avions l’habitude de garder cette petite boîte de levure.

208      Maman en avait une avec laquelle elle coupait des biscuits, le... en se servant d’une boîte à levure. Et elle faisait de très gros biscuits. Vous pouviez le soulever en tenant le dessus et la partie inférieure tombait; et elle y mettait de la mélasse de sorgho, avec un gros morceau de beurre fait à la maison. C’était vraiment bon. Ça irait encore bien en ce moment même. Et j’ai plutôt lésiné sur la mélasse ce matin. Ainsi, vous savez, et quelque chose comme cela irait vraiment bien.

209      Et maman avait l’habitude de prendre cette graisse de raton laveur, et cela–c’était la panacée chez nous, cela ainsi que la pommade des fils de fer barbelés. Et elle... Lorsqu’on se blessait, on nous déversait cette vieille graisse de fils de fer barbelés dessus, avec l’essence de térébenthine. Et puis, lorsque nous tombions malades, nous prenions la graisse de raton laveur.

210      Et nous avions une petite pièce, et il y avait un–un grenier. Nous devrions monter un–un escalier, comme ceci. La rampe de l’escalier était faite de bois des jeunes arbres. Et nous les enfants, nous dormions là-haut sur une paillasse. Et puis, sur la paillasse, il y avait un lit de plumes, une housse de matelas de plumes. Et puis, on mettait des bardeaux au clair de lune; ainsi, cela faisait un trou. Et–et la neige pénétrait avec le vent, ainsi maman nous couvrait d’un morceau de toile, pour empêcher la neige de tomber sur nos visages la nuit, sur cette ribambelle de petits Branham. Et nous nous mettions deux au pied, deux au chevet, et deux au milieu. Nous avions vraiment toutes sortes de manières de dormir; nous nous vautrions là comme de petits cochons, et nous nous réchauffions les uns les autres.

211      De temps en temps, l’un de nous sortait du dessous cette toile, alors que le vent froid soufflait, et nous attrapions le rhume, et nous, nos yeux étaient affectés. Et, vous savez, cette matière collante entre dans les yeux. Maman appelait cela: «Matière.» Elle disait: «Vous avez de la matière dans les yeux.»

212      Eh bien, je me réveillais le matin. Et maman disait: «Billy, descends. Il est temps d’aller à l’école.» Et je disais: «Maman, j’ai de la matière dans les yeux. Je ne vois pas.»

213      Et Humpy, mon frère, se réveillait. Son nom était Edward, et nous l’appelions Humpy, par plaisanterie. Et il disait: «J’ai de la matière dans les yeux.»

214      Je pouvais entendre la vieille boîte contenant la graisse de raton laveur heurter le poêle. Maman faisait complètement fondre cela. Alors elle montait les marches, et elle frottait et massait ces yeux. Et, croyez-le si vous voulez, la matière disparaissait. La graisse de raton laveur était un remède pour nos yeux envahis par la matière.

215      Mais, je vous assure, l’église est passée par un temps de froid, et la graisse de raton laveur ne marchera pas. Mais Jésus a dit: «Je te conseille d’acheter un collyre», le Saint-Esprit. Vous devenez tellement aveugles, l’église devient tellement aveugle qu’elle–elle ne peut pas voir Dieu. Elle voit seulement son organisation. Elle voit seulement ce qu’elle peut voir devant nous. Elle ne regarde jamais là-bas à la Venue du Seigneur qui est proche. La graisse de raton laveur ne fera jamais du bien à cela.

216      Mais le collyre du Saint-Esprit ouvrira vos yeux, et vous pouvez vous rendre compte de cela, la Présence de Jésus-Christ. Et Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il est Dieu, et Il peut mettre du collyre dans vos yeux avec Son Saint-Esprit. Vous allez oublier que vous êtes un méthodiste, un baptiste, un unitaire, un binitaire, un trinitaire, un membre de l’Eglise de Dieu, un nazaréen, ou un pèlerin de la sainteté. Vous serez un chrétien né de nouveau, dans le Royaume de Dieu.

217      Vous serez quelque chose. Vous ne devrez pas essayer de dire: «Bien, je dois faire ceci.» Quelque chose en vous vous pousse à faire cela. La contrainte dans votre coeur vous pousse à la prière. L’amour divin coule jusqu’au plus profond de votre être, au point que vous ne savez pas vous tenir tranquille. Les réunions de prière couleront simplement de vous, comme l’eau qui coule d’un puits artésien.

218      Autrefois, je passais... lorsque j’étais garde-chasse pendant plusieurs années, je passais près d’une vieille et grande source. Et elle bouillonnait comme cela. Un jour, je–je me suis assis près de cette source et j’ai dit: «Pourquoi es-tu si heureuse?» Oh! l’eau était délicieuse. Et je–j’en buvais. J’ai dit: «Pourquoi es-tu si heureuse? Es-tu heureuse parce que les lapins boivent de ton eau?»

            Et si la source pouvait parler, elle dirait: «Non.»

            - Est-ce parce que les cerfs boivent de ton eau?

            - Non.

            - Est-ce parce que moi, je bois de ton eau?

            - Non.

219      «Pourquoi es-tu si heureuse? Qu’est-ce qui te fait bouillonner comme cela?»

220      Si la source pouvait parler, elle aurait dit: «Ce n’est pas moi qui bouillonne, Frère Branham. C’est quelque chose derrière moi, qui me pousse, qui me fait constamment bouillonner.»

221      Nous nous efforçons par nous-mêmes à faire des choses. Mais lorsque le Saint-Esprit est là à l’intérieur, nous faisons cela par l’amour divin. «Car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain», a dit Paul. Certainement. Maintenant, laissez vos yeux être oints de Son collyre.

222      En terminant, je n’ai pas l’intention de vous retenir tous ici jusqu’à ce que vous soyez très fatigués. Que ça soit ma première fois, ou ma deuxième fois, avec vous, pardonnez-moi si j’ai pris trop de temps. Laissez-moi terminer, alors, en disant ceci.

223      Là dans le Sud, nous avions un frère pentecôtiste de couleur là, qui était vraiment un véritable serviteur de Christ. Une certaine vieille soeur noire fréquentait l’église. Et elle était remplie du Saint-Esprit, elle était une femme d’un caractère remarquable. Et elle avait un mari, ce dernier était un brave vieil homme. Il s’appelait... On l’appelait Gabriel. Et nous, nous l’appelions tout simplement par son diminutif Gabe.

224      Et nous n’arrivions donc jamais à l’amener à se mettre en ligne avec l’église. Il–il ne voulait tout simplement pas venir à l’église. C’est ce qu’il disait. Oh! et là dans la salle de billard où il traînaillait, les jeunes gens disaient: «C’est une bande de saints exaltés, et ils ne valent rien.» Et le dimanche matin, la seule chose que Gabe devait faire, c’était prendre sa queue de billard et se rendre à la salle de billard, ou autre chose, et il allait çà et là en compagnie des jeunes gens.

225      Mais sa femme était une véritable sainte dévouée. Et elle fréquentait l’église, elle priait et demandait au pasteur et à tous de prier pour Gabe. En effet, au fond de son coeur, il était réellement un homme de bien. Et il tenait une petite affaire là-bas, une petite–une petite affaire là au coin de la rue, une petite affaire pour faire cirer les chaussures. Il cirait les chaussures, et il gagnait assez d’argent pour jouer au billard. Eh bien, il allait et jouait au billard. Il ne voulait donc tout simplement pas se mettre en ligne avec l’Evangile. Et le pasteur...

226      Le vieux Gabe aimait beaucoup chasser. Ainsi, le pasteur était aussi un chasseur; aussi prenait-il Gabe et allaient-ils chasser. Ainsi, un jour, après avoir marché pendant toute une journée dans le désert et dans des marécages, ils étaient en route, retournant à la maison cet après-midi-là. Et–et ils avaient tellement du gibier qu’ils pouvaient à peine le transporter. Ils marchaient là tout couvert des lapins et des oiseaux. Et comme ils avançaient, ils ont débouché sur un vieux sentier familier. Ils sont montés jusqu’au sommet de la colline; et puis, ils sont descendus jusque dans la petite ville par là. C’était un samedi, et le soleil se couchait.

227      Et par hasard, le pasteur a regardé en arrière. Depuis un bon bout de temps, il n’avait pas entendu le vieux Gabe dire un mot. Et il s’est retourné pour regarder. Et Gabe regardait par-dessus ses épaules, vers le–le coucher du soleil, alors que le soleil franchissait l’horizon occidental. Et le pasteur s’est retourné pour regarder. Il a remarqué que Gabe ne disait rien, mais il regardait en arrière pendant qu’ils marchaient. Ainsi le pasteur a continué de marcher pendant quelques minutes.

228      Et au bout d’un moment, une grosse main noire s’est posée sur son épaule. Et lorsqu’il s’est retourné, surpris, le vieux Gabe le regardait droit en face, avec des larmes qui lui coulaient sur les joues, tombant à terre goutte à goutte comme ceci. Il dit: «Pasteur, le matin tu me trouveras juste là à ce banc des pénitents.» Il a continué: «Et de là, je retournerai prendre un siège à côté de ma loyale épouse. Et alors, je resterai dans cette église jusqu’à ce que Dieu me rappelle à la maison.»

229      Et le pasteur, bien sûr, s’est retourné avec étonnement. Il a dit: «Gabe, depuis des années j’ai désiré, et j’ai attendu, j’ai ardemment désiré cela, et j’ai prié pour cela.» Il a dit: «Gabe, est-ce réglé?»

230      Il a dit: «Oui, pasteur, c’est réglé. Mais, je voudrais aussi avoir ce Saint-Esprit. Et je viendrai au banc des pénitents le matin, et je vais Le recevoir, sans quoi, je vais mourir juste là.» [Frère Branham imite le mauvais anglais de Gabe.–N.D.T.]

231      Le pasteur a dit: «Gabe, je–j’apprécie ça.» Il a dit: «Mais j’aimerais te poser une question, Gabe. Quel sermon ai-je prêché, qui t’a inspiré à faire cela? J’aimerais savoir quel sermon j’ai prêché, sur quoi j’ai prêché. Ou, quel est l’hymne que la chorale a chanté, qui t’a inspiré à prendre cette glorieuse décision, Gabe?»

232      Et le vieux noir a regardé le pasteur et lui a dit: «Pasteur, a-t-il dit, j’apprécie certainement chaque sermon que tu as prêché.» Il a dit: «Je–j’apprécie tout ce que tu as dit, pasteur.» Il a dit: «Et j’apprécie chaque bel hymne que la chorale a chanté. Mais, a-t-il dit, pasteur, ce n’était pas ça.» Il a dit: «Vous savez, j’observais ce soleil qui se couche là-bas. Savez-vous que mon soleil et votre soleil aussi se couchent, que la lumière de notre corps est en train de s’en aller?» Et ça, c’est vrai.

233      Cela est vrai ici ce matin, mes amis. Le soleil se couche, il se couche sur votre vie et sur la mienne. Il se couche sur le temps et sur la civilisation. Celle-ci est arrivée à sa fin. Et Jésus se tient à la porte [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.], frappant, soupirant, attendant. Ce petit coup à la porte, quelque chose là au fond de votre coeur dit: «C’est moi. Ouvre maintenant.» C’est Lui. Gabe a écouté cela, et il a fait demi-tour.

234      Il a dit une autre chose. «Pasteur, a-t-il dit, tu sais que je ne suis pas un bon tireur.» Il a dit: «Je n’étais pas capable d’abattre un gibier. Tu sais que je n’en étais pas capable. Mais regarde ce gibier, c’est de quoi nous nourrir, ma femme et moi toute la semaine prochaine.» Et il a dit: «Tu sais, je ne suis pas capable d’abattre un gibier, mais, a-t-il dit, Il m’a donné ce gibier.» Il a dit: «Il m’est juste arrivé de penser: Il m’aime certainement, sinon Il n’aurait pas été si bon envers moi.»Vous êtes-vous déjà rendu compte de cela?

235      En Inde, aujourd’hui, des petits enfants, je le sais, sont couchés dans la rue, et leurs petits ventres sont ballonnés, leurs petites gencives sont rétrécies comme ceci, ils crèvent de faim. La petite mère vous supplie de prendre son enfant, mais il y en a des milliers d’autres. Et l’après-midi, on passe pour les ramasser sur des brancards et tout, et on les amène à la salamandre pour les jeter là-dedans. Il n’existe pas de «Jean 14». Ils mangent tout, l’herbe de la terre, les écorces d’arbre, et tout ce sur quoi ils peuvent tomber.

236      Ce que nous raclons dans nos poubelles, c’est assez de nourriture pour les nourrir. Nous sommes assis ici ce matin, et nous payons environ un dollar et demi pour un peu de nourriture ici. Et nous avons de bons vêtements. Nous conduisons une belle automobile. Nous vivons dans une belle maison. Et vous les hommes d’affaires qui êtes ici, vos affaires sont florissantes, comme je vous l’ai entendu témoigner. Dieu est bon pour vous. Ne pouvez-vous pas vous en rendre compte?

237      Eh bien, Il vous aime. Le savez-vous? Et c’est la raison pour laquelle il y a ce coup à la porte: «Je me tiens à la porte, et Je frappe.» [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] Et si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui, Je souperai avec lui, et lui avec Moi.»

238      Eh bien, ce murmure doux et léger qui frappe à la porte de votre coeur, il se peut que cela ait frappé tant de fois que c’est devenu très faible en ce moment même. Mais soyons vraiment sincères, très sincères vis-à-vis de Dieu et de nous-mêmes, juste pendant une minute. Ce petit coup qui frappe là tout au fond, disant: «Je ferais mieux de réformer mes voies. Je ferais mieux d’être différent. Je ferais mieux de me redresser. Je sais qu’il y a des choses en moi. Je regarde ici, j’examine ma vie à la lumière de cette Parole, et je vois que j’ai tort dans beaucoup de choses.» Regardez tout autour et voyez combien Il est bon; c’est Sa bonté qui frappe à la porte.

239      Peu importe ce que nous avons fait, à quel point nous avons péché, à quel point nous avons rejeté Cela, combien nous avons dit: «Nous ferons cela plus tard», il est toujours là à frapper, malgré tout. [Frère Branham frappe sur le pupitre.] «Si un homme ou une femme ouvre son coeur, J’entrerai et Je souperai.»

240      Voyons ce qu’Il veut ce matin, s’il vous plaît, alors que nous inclinons la tête. [Espace vide sur la bande.]

241      Oh! mon Jésus, je T’aime. Je T’aime. Oh! accorde-moi la grâce de T’aimer davantage, Seigneur.»

242      «Quelle est cette petite chose qui ne cesse de me dire dans mon coeur que je dois me rapprocher un peu plus de Jésus? Qu’est-ce?» Voulez-vous ouvrir la porte à Cela, ce matin?

243      Maintenant, que chaque tête soit inclinée, et que chaque oeil soit fermé, s’il vous plaît. Là dans votre coeur, soyez très honnête, juste pour une minute.

244      Si vous sentez un tel petit coup à votre porte, je vais prier, juste un moment. Et, sincèrement, vous voudriez connaître ce qu’est cette petite chose mystérieuse dans votre vie, que vous voudriez laisser–laisser entrer. Voulez-vous qu’Il entre, ce matin? Dites: «Frère Branham, priez afin que j’aie la foi et la grâce d’ouvrir mon coeur et de laisser Cela entrer. J’aimerais connaître ce qu’est cette Chose qui frappe à ma porte. Je sais qu’il y a là Quelque Chose qui frappe. Peut-être que c’est pour une marche plus intime. Peut-être que c’est pour un ministère différent. Peut-être qu’il s’agit de m’abandonner. Peut-être qu’il s’agit de recevoir le Saint-Esprit.»

245      Voudriez-vous lever la main vers Dieu, et dire: «Me voici, Seigneur.» Que Dieu vous bénisse. C’est cela. Oh! c’est vraiment partout. «Je sens un petit coup à la porte de mon coeur.» Je pense que ça fait soixante ou soixante-dix pour cent de gens.

            Gardez la tête inclinée.

246      Maintenant, notre Père céleste, «il y a une fontaine», comme l’a dit le poète, «qui est remplie de Sang tiré des veines d’Emmanuel; là les pécheurs, plongés dans ce flot, perdent toutes les taches de leur culpabilité. Ce voleur mourant s’est réjoui de voir cette Fontaine en son jour; et là que je puisse, quoique je sois aussi vil que lui, laver tous mes péchés.»

247      Maintenant, Père, nous sommes reconnaissants pour ces gens. Et certains d’entre eux peuvent... sans doute qu’ils ont confessé le christianisme depuis longtemps, mais ils ont la–la véritable conviction et suffisamment, pour lever leur main. Seigneur, qu’arriverait-il s’ils n’avaient même pas la conviction pour lever leur main? Alors le temps de la rédemption serait passé pour eux. De penser à cet état où une âme errante pourrait errer dans les ténèbres, étant misérablement aveugle et ne le sachant pas. Et les gens entendent Dieu frapper à la porte, et ils attristent l’Esprit tant de fois que finalement Il ne frappera plus jamais. Et ils ramassent un credo ou quelque chose du genre, ils vivent par cela tout le reste de leurs jours, pour se retrouver déçus au jour du Jugement.

248      Je suis reconnaissant, Seigneur, pour ces gens qui ont bien voulu lever la main et qui disent: «Sois miséricordieux envers moi, Seigneur. Entre dans mon coeur, Seigneur Jésus, et révèle-Toi à moi aujourd’hui. Et je Te donnerai ma vie. Me voici. S’il y a en moi quelque chose qui n’est pas correct, Seigneur... Et je regarde ma propre vie, et je vois qu’il y a tant de choses qui clochent; alors, fais-moi entrer dans Ton grand moule et–et modèle-moi, et ôte de moi toutes les choses mondaines et impies. Et je Te rends grâce, Seigneur, de ce que je n’en sois pas arrivé à traverser cette ligne qui peut... où, une fois qu’on a traversé, on ne peut plus jamais retourner; quand on attriste le Saint-Esprit pour la dernière fois, alors il n’y a plus moyen de retourner.» C’est comme Judas Iscariot et les autres. Il a vendu son Seigneur pour trente pièces d’argent. Et aujourd’hui, nous Le vendons à cause de la popularité, des soucis du monde, des organisations religieuses, des dénominations, ainsi que des credos. Nous Le vendons juste pour n’importe quoi.

249      Ô Seigneur, aie pitié des coeurs sincères. Je plaide pour ces gens, Seigneur. Oh! avec tout ce qui est en moi, j’implore la grâce divine. Et écoute-moi, Seigneur, écoute-moi. Et puisse ce grand désir, avec foi... qu’ils sachent que c’est Dieu qui a parlé à leurs coeurs, que c’est Dieu qui fait ces choses. Et puisse la porte du coeur s’ouvrir juste en ce moment, et que Jésus entre et devienne maître de la situation, en faisant sortir tout le monde et en faisant d’eux de nouvelles créatures en Jésus-Christ.

250      Guéris ceux qui sont malades, Seigneur. En voyant qu’il y a tant de souffrance, je prie pour eux, Père, afin que maintenant le grand Médecin touche leur être physique aussi, et qu’Il en fasse Sa maison, Sa demeure, d’où Il peut étendre Ses mains aussitôt qu’on L’appelle. Au moindre appel léger du coeur, et le grand Médecin sera à l’oeuvre. Accorde-le, Seigneur. Ecoute-nous aujourd’hui. Bénis tous ceux qui sont présents. Au Nom du Seigneur Jésus-Christ, nous le demandons. Amen.

251      Maintenant, pendant que nos têtes sont inclinées, en tout humilité et douceur, chantons ce vieil hymne de l’église: «Je L’aime, je L’aime parce qu’Il m’a aimé le premier.» Et croyez maintenant que ce que vous avez demandé, avec ce petit coup léger qui s’est fait entendre à la porte de votre coeur, que Jésus va maintenant entrer. Doucement, pendant que nous chantons cela.

            Je L’aime, je L’aime

            Parce qu’Il m’aima le premier,

            Et acquit mon salut

            Sur le bois du Calvaire.

252      Maintenant, avec nos têtes inclinées. Vous qui voulez L’accepter comme Seigneur dans votre coeur: «Seigneur, ôte toute chose maintenant. Et à partir de cette heure, je me consacre à Toi à cette table, Seigneur, afin que je Te rencontre encore à ce grand Souper des Noces. Je Te consacre ma vie, ce matin, ainsi, aide-moi, mon Seigneur. Si je n’ai pas encore reçu le Saint-Esprit, je vais Le chercher jusqu’à ce que le véritable Saint-Esprit entre, purifie ma vie, et fasse de moi une nouvelle créature en Jésus-Christ. Seigneur, je Te promets aujourd’hui, alors que je me consacre à Toi à cette table... Au Nom de Christ, je promets de le faire, alors que je lève mes mains.»

253      Maintenant, levez les mains et chantez, les yeux fermés maintenant.

                 Je... (Voulez-vous vous consacrer maintenant?), je L’aime,

                 Parce qu’Il ...

254      Ô Dieu, sois miséricordieux. Père, regarde ces mains, et accorde cela, au Nom de Jésus.

     Et acquit mon salut

     Sur le bois du Calvaire.

255      Maintenant, j’aimerais que vous tendiez la main par-dessus la table pour serrer la main à quelqu’un. Dites: «Que Dieu vous bénisse, pèlerin. Je suis heureux d’être ici avec vous, ce matin.» C’est vrai. Il y a un mélange de tout le monde, des méthodistes, des baptistes, des catholiques et des presbytériens. «Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse.» Parfois les messages sont tranchants et durs, et nous–nous aimons nous sentir bien là-dessus.

256      Maintenant, que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, mon frère, que Dieu soit avec vous. Que Dieu vous bénisse. Merveilleux! Qu’Il vous bénisse, Frère Tony.

257      Maintenant, mettons-nous debout juste une minute, avec nos mains et nos coeurs levés vers Dieu, notre Père.

258      Tous–tous les credos, tout–tout... maintenant, en croyant. Maintenant, après que vous avez prié, souvenez-vous, Jésus a dit: «Lorsque vous priez, croyez que vous avez reçu ce que vous avez demandé, et vous le verrez s’accomplir.» Croyez-vous cela? Dites: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] «Je crois que j’ai reçu ce que j’ai demandé. J’ai consacré ma vie à Jésus-Christ. Et à partir d’aujourd’hui, désormais, je suis vraiment sincère, ô Dieu, je marcherai devant Toi jusqu’à ce que cela devienne tellement une réalité que je serai complètement caché en Jésus-Christ.»

259      Maintenant, est-ce que le conducteur de chants est ici? Allons-y avec ce gracieux vieil hymne: «Ma foi regarde à Toi, Toi Agneau du Calvaire, Sauveur divin.» Je demanderais à la soeur qui est au piano de bien vouloir nous donner cette note. Combien connaissent cet hymne? Levons-nous maintenant, chantons cela à pleine voix: «Ma foi regarde à Toi, Toi Agneau du Calvaire.» Tous ensemble maintenant.

                 Ma foi regarde à Toi,

                 Toi Agneau du Calvaire,

                 Ô Sauveur divin;

                 Maintenant, écoute-moi alors que je prie,

                 Ôte tout mon péché,

                 Oh! laisse-moi dès ce jour

                 Etre entièrement à Toi.

            Inclinons la tête maintenant.

                 Pendant que je marche dans ce labyrinthe sombre de la vie,

                 Et que le chagrin m’entoure,

            Souvenez-vous, vous allez affronter le monde maintenant.

                 Sois mon guide (Ecoutez.);

                 Ordonne aux ténèbres de se changer en jour,

                 Essuie toutes mes larmes,

                 Ne me laisse pas non plus m’égarer

                 Loin de Toi.

260      Fredonnons cela. [Frère Branham et l’assemblée commencent à fredonner Ma foi regarde à Toi.–N.D.E.]

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