Une Porte Dans Une Porte
1 Merci beaucoup, frère, Frère Tony, ainsi que tous les amis, les pèlerins étrangers! Vous savez, nous ne prétendons pas être... Excusez-moi .
2 [Un frère présente à la chaire un rapport parlant de l’exaucement par Dieu de la prière de frère Branham d’il y a trois ans à Tulsa, Oklahoma, et de beaucoup d’âmes qui ont été sauvées dans son ministère au Brésil cette année-là.–N.D.E.]
3 Que Dieu vous bénisse, frère. Je–j’aime entendre ces rapports sur les âmes qui sont sauvées, vous savez. C’est la–la chose principale. Et nous sommes heureux d’être ici et de voir présents tant de nos amis venus de différents coins du pays. Et ce frère-ci vient d’arriver maintenant dans la ville, si je comprends bien, ce matin; en fait, son équipement est déjà déchargé ici pour un–pour un grand réveil. Je prie certainement, frère, qu’Il vous accorde un grand réveil et beaucoup d’âmes ici dans cette ville.
4 Et ce matin, je suis heureux de voir beaucoup de mes amis prédicateurs. Le frère Outlaw là, de Phoenix, je l’ai juste aperçu quand je me suis levé. Et je suis très heureux de vous voir ici, frère; Frère Outlaw. Vous les frères de Jéricho qui êtes montés ici à Jérusalem, pour nous rendre visite, nous sommes toujours heureux de les avoir. C’est vrai, Tony.
5 Et ainsi–et ainsi j’ai dit ça, il n’y a pas longtemps, chez frère Williams, à Phoenix. J’ai dit: «Vous savez, Tucson, j’habite ici maintenant, vous savez. Ainsi, je suis plutôt obligé de supporter cette ville, vous voyez, ici sur la montagne, et regarder en bas vers Jéricho pour voir nos frères. Eh bien, toujours, nous...»
6 Et frère Carl disait que tant de gens font cent miles [160 km] pour venir jusqu’ici, en provenance de Phoenix. Combien ici viennent de Jeffersonville, Indiana? Levez-vous. Partout ici. Ça fait environ deux mille cent miles [3360 km]. Oh! Carl.
7 Je suis si heureux d’être ici et de jouir de cette merveilleuse Lumière intérieure du Fils. Vous voyez, nous disons que cette ville est la cité du soleil [en anglais: «SUN»]. Il s’agit de l’extérieur. Mais, oh! ce Fils [en anglais: «SON»] qui est à l’intérieur, oh! la la! c’est de ça que je me réjouis.
8 Cette semaine je me suis régalé de ces bénédictions, et j’ai assisté au réveil du frère Bethany ici, chez les Premières Assemblées de Dieu. Et j’apprécie certainement ce vaillant soldat de la croix, sa merveilleuse façon de prêcher. J’étais tellement comblé, cette semaine. J’ai dit: «Frère Bethany et moi, nous avons beaucoup de choses en commun, particulièrement la façon dont nous faisons la raie dans les cheveux, Frère Bethany.» C’est ça, alors, nous pouvons toujours nous reconnaître l’un l’autre, où que nous soyons.
9 Ainsi, nous sommes reconnaissants pour cette occasion d’être ici avec frère Tony. Je n’arrive pas à prononcer ce nom, c’est pourquoi je l’appelle simplement «Frère Tony.» Excusez-moi. On appelait Pierre, «Pierre», et Paul, «Paul», et ainsi, lui c’est Tony. Je dis toujours aux gens: «Appelez-moi simplement Frère Bill.» C’est ce que je... J’aime ce nom: «Frère Bill», ou «Frère», de toute façon, pour être l’un de–de vous, pour être un frère.
10 J’ai apprécié ce petit déjeuner! Seulement, il n’y avait pas assez de mélasse. Je–je–je n’en avais plus. Et j’en ai emprunté chez mon fils, et j’ai épuisé sa part, et j’en ai emprunté chez leur frère. Il avait un plat supplémentaire, et je n’avais toujours pas assez de mélasse. Vous savez, je suis un baptiste. Je ne crois pas dans l’aspersion. J’aime vraiment les baptiser. J’aime beaucoup, beaucoup de mélasse. J’ai pris le bol de sucre, mais il n’en restait pas beaucoup dedans. J’ai dû les recouvrir un peu de sucre, vous savez.
11 Je me souviens que là dans le Sud, en... Je pense que c’était en Alabama, j’étais avec les–les baptistes missionnaires. J’étais là, tenant un réveil. Et j’étais sous une vieille petite véranda entourée d’une moustiquaire, à l’extérieur. Et il y avait là une vieille soeur de couleur. Elle a dit... Vous savez, j’avais prêché dur ce soir-là, et je pouvais à peine me lever le lendemain matin. Et elle m’a appelé, et je me souviens que je restais assez longtemps éveillé pour l’entendre dire: «Hé, pasteur.» Elle a dit: «Chéri, venez. J’ai déjà cuit vos crêpes quatre fois, ce matin.» Quatre fois elle avait cuit ces crêpes! Je–je les aime. Je connais juste une petite histoire. Nous sommes juste ici dans une communion fraternelle, vous savez.
12 Le vieux frère Bosworth, combien ont donc connu Dr Bosworth? Il était un grand et vieil ami à moi. Une fois, il me parlait, disant: «Frère Branham, sais-tu ce que signifie la communion? [En anglais «Fellowship.]»
J’ai dit: «Je–je pense que oui, docteur.»
13 Il a dit: «Cela signifie deux compagnons [En anglais «fellow»] dans un même bateau [En anglais «ship»]. Vous savez, c’est juste ici, là où les gens... Et c’est ce qui se passe. C’est une communion intime; intime, non pas fermée; une communion intime entre eux.
14 Ça me rappelle un jour, comme nous pensons aux crêpes... Nous les appelons des «crêpes» [En anglais «flapjacks»] dans le Sud, Frère Bethany. Ainsi nous... J’étais à une petite partie de pêche, là dans le nord du New Hampshire. C’est l’habitat de ces truites féroces. Et je portais une petite tente sur mon dos. J’ai transporté cela lors d’une randonnée d’environ un jour et demi, là où les gens qui ont des pieds tendres ne peuvent pas arriver. J’étais donc là à attraper des truites. Oh! quel bon moment je passais! Et j’avais une petite tente. Et la veille, il y avait de belles et grandes truites dans un petit point d’eau, oh! et je les attrapais aussi vite que possible. Et quand j’en attrapais une... Si je la tuais, alors je–je la prenais et la mangeais. Mais, d’habitude, je la relâchais, si elle n’était pas grièvement blessée.
15 Et ma ligne était chaque fois bloquée dans un petit tas de saules d’élans derrière moi. Et je me suis dit: «Le lendemain matin, très tôt, je vais prendre ma hache et descendre là pour couper ce saule d’élans»; en effet, ma petite mouche artificielle était bloquée dans ce–dans ce tas de saules d’élans. Ainsi, je me suis levé tôt, et je me suis dit: «Eh bien, je pourrais attraper une truite ou deux pour le petit déjeuner.» Et j’étais tout seul. Et j’ai pris ma vieille petite hache et suis descendu pour couper ce petit saule d’élans et je me suis attrapé quelques poissons.
16 Et sur mon chemin du retour, j’ai entendu un bruit. C’était une vieille ourse. Il y en avait plein dans cette zone-là. C’était une ourse noire. Elle avait deux oursons. Et elle était entrée dans ma tente. Ils l’avaient démolie. Il n’en restait plus rien. Juste... Le problème, ce n’est pas qu’ils mangent, c’est ce qu’ils détruisent. S’ils entendent quelque chose cliqueter, ils–ils sautent dessus, vous savez. Et mon vieux tuyau de poêle était cabossé, et, eh bien, je n’avais rien à faire, sinon faire demi-tour.
17 Et quand la vieille mère ourse m’a vu m’avancer, elle s’est enfuie et a appelé tendrement ses petits, et l’un d’eux est allé. L’autre n’est pas allé. Eh bien, je me suis demandé pourquoi il ne partait pas. Eh bien, je–j’avais un vieux pistolet rouillé, posé là dans la tente; mais l’ours était monté dessus. Ainsi, je ne voulais pas abattre la vieille ourse, de toute façon, et laisser deux orphelins dans les bois. Ainsi, je... Et certainement je... Si vous vous approchez d’une vieille mère ourse ayant des petits, elle vous griffera à coup sûr, vous savez. Elle–elle devient plutôt effarouchée quand vous avez l’intention de nuire à ces petits.
18 Ainsi, ce petit ami était assis, et c’était un tout petit ourson. Il semblait probablement peser vingt livres [10 kilos]; quinze à vingt livres [7,5 à 10 kilos]. C’était très tôt le matin, ils venaient à peine de sortir de l’hibernation. Et le petit gars avait le dos tourné vers moi, tout voûté comme cela. Eh bien, je me suis dit: «Qu’est-ce qui intéresse tant la petite créature?» Et la pauvre mère ourse et l’autre petit ourson se tenaient par là, et elle continuait à l’appeler tendrement, mais il ne lui prêtait pas la moindre attention.
19 Je me suis demandé: «Que se passe-t-il avec ce petit ami?» J’avais en vue un arbre, où je pouvais grimper si elle me chargeait. Je me suis donc dit: «Il faut que je voie ce qui fascine tant ce petit ami.» Généralement, ils prennent fuite. Ainsi, j’ai continué à m’approcher, en la surveillant, en prenant un contour, jusqu’à ce que je le voyais de profil. Et vous seriez étonné de voir ce qui se passait.
20 Ce petit gars s’était emparé de mon seau de mélasse, et–et c’était un petit seau d’un demi-gallon [1,89 litre.] plein de mélasse. Et il en avait ôté le couvercle. Et ils aiment les choses sucrées, de toute façon, vous savez. Il ne savait pas comment boire cela. Ainsi, il plongeait simplement sa petite patte dedans et léchait comme cela, vous savez, après l’avoir soulevée. Et il–il n’arrivait pas... Je lui ai crié dessus. J’ai dit: «Sors de là!» Et il s’est retourné. Il n’arrivait pas à ouvrir les yeux, il avait de la mélasse dans les yeux, vous savez, il regardait... vous savez. Et il avait vidé ce seau et l’avait nettoyé au possible.
21 Et je me suis simplement tenu là et je riais. Et on n’a donc pas toujours un appareil photo, vous savez, pour photographier cela. Et il était là. Et puis, après qu’il eut fini de lécher le... vous savez, bien proprement tout le seau, il est allé vers sa vieille mère et son petit frère, et ceux-ci se sont mis à le lécher.
22 Je me suis donc–donc dit: «Ça ressemble à une bonne vieille réunion de la Pentecôte, où nous plongeons nos mains dans le pot de miel, jusqu’aux coudes. Et puis, on sort et on en parle à quelqu’un d’autre, et on le laisse nous lécher un moment, vous savez. Juste une bonne réunion de léchage, vous savez. Je me suis dit que c’est là le moment que cet ourson passait.
23 Eh bien, il n’y avait aucune condamnation pour lui, aussi longtemps qu’il léchait la mélasse, vous savez. C’est donc ainsi que nous nous sentons dans une bonne réunion à l’ancienne mode. Il n’y a pas de manières guindées. Il n’y a rien du tout, sinon s’asseoir simplement et se mettre à lécher. C’est tout.
24 Dans la Bible, vous savez, le berger portait une gibecière sur son côté. Et bien des fois, il amenait un peu de miel là-dedans. Et lorsqu’une de ses brebis tombait malade, le berger allait appliquer un peu de ce miel sur une roche calcaire. Et les brebis aussi aiment ce qui est sucré, vous savez. Ainsi, il allait là... la brebis allait là et se mettait à lécher cette roche. Il léchait le miel, mais en léchant le miel, il prenait du calcaire, et le calcaire l’aidait pour sa guérison.
25 J’ai ici toute une gibecière pleine de miel, et je vais l’appliquer sur ce Rocher, Jésus-Christ, et vous les brebis, mettez-vous simplement à lécher maintenant. Je suis sûr que ça va–ça va guérir toutes nos maladies, si nous léchons simplement le Rocher des âges; et Il prendra certainement soin du reste. Il est Celui qui guérit nos indispositions physiques et spirituelles. Il est le Lis de la vallée. Et dans le lis, nous trouvons l’opium; et l’opium est un remède pour tout. Ça vous met juste en extase, et c’est comme cela que le Saint-Esprit vient. Ça vous met dans un état d’insouciance, où vous ne vous souciez pas de celui qui est assis à côté de vous ni de rien à ce sujet. Vous devez alors laisser échapper la vapeur. Voilà!
26 Je me souviens d’une jeune fille qui, une fois, fut remplie du Saint-Esprit. C’était une petite fille méthodiste, aussi. Et elle donnait un témoignage. Et je n’oublierai jamais la déclaration rude, pas pire que celle que je vais citer. Et elle a dit: «Eh bien, je veux louer le Seigneur pour ce Saint-Esprit.» Elle a dit: «Si c’était mieux, je crèverais.»
27 J’aime cette convention et ces réunions des Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Et, vous savez, j’ai été ordonné il y a quelques années, il y a environ trente-cinq ans, dans l’Eglise baptiste missionnaire. Et là, j’ai essayé d’être un ministre fidèle à l’Evangile, et à tout ce que je savais être correct, pendant des années. Et puis, après que la grande vision est venue...
28 Et je n’avais jamais entendu parler des pentecôtistes. J’ai entendu les gens dire qu’il y avait un groupe de saints exaltés en ville, qui bavent sur le plancher, et tout. Eh bien, je n’avais jamais prêté attention à cela. Mais quand Dieu m’a appelé, je suis allé parmi eux, et j’ai simplement... Cela ressemblait à ce qui était dans mon coeur, ce désir ardent pour quelque chose, c’était juste comme ajuster un gant à une main froide. C’est vraiment la chose qu’il fallait, et j’ai vraiment apprécié cela.
29 Quand je suis allé parmi les frères, j’ai constaté qu’ils avaient parmi eux les mêmes problèmes que nous les baptistes. Ils étaient divisés en tant de différentes organisations! Oh! la la! Il y en avait de toutes sortes. Et certains d’entre eux montaient un chameau à une bosse, d’autres un chameau à deux bosses, à trois bosses, et d’autres des chameaux sans bosse du tout. Mais, vous savez, je me suis dit: «Je ne me joindrai à aucun groupe, parce que je serais identifié juste à ce groupe-là. Ainsi, je me tiendrai juste entre eux et je dirai: ‘Nous sommes des frères.’»
30 Je crois que c’était Jacob qui avait creusé un puits; et les Philistins l’en ont chassé. Au mieux de mes souvenirs, il l’a appelé «Malice», ou quelque chose du genre. Et puis, il en a creusé un autre, et il est dit que les Philistins l’en ont chassé; ainsi il l’a appelé «Querelle». Il en a creusé un autre. Il a dit: «Il y a de la place pour nous tous.» Et c’est ce que je crois. Il y a de la place pour nous tous.
31 Et maintenant, je... C’est le seul groupe auquel je me suis joint depuis que je suis au sein du mouvement du Plein Evangile; je suis l’un de vous. Et je pense que c’est la chose la plus proche du Ciel qui soit. S’il y a quelque chose de plus proche, je tâcherai de le trouver. Mais ça, c’est ce que j’ai trouvé, et j’aime ça. Je m’en tiendrai à ça jusqu’à ce que quelque chose de meilleur vienne. Et j’attends la venue de quelque chose de meilleur. C’est comme l’a dit Pierre le jour de la Pentecôte, il a dit: «Ceci, c’est Cela.» Et si ceci n’est pas Cela, alors je garderai ceci jusqu’à ce que Cela vienne. Alors je m’en tiendrai simplement à ceci, parce que ceci est très bon.
32 Et puis, j’ai découvert que ces Hommes d’Affaires Chrétiens, ces Hommes d’Affaires du Plein Evangile se tenaient en quelque sorte dans la même voie, à la brèche, entre les grandes et belles organisations ecclésiastiques, essayant de–de jeter le pont pour quelque chose qui était–qui créerait la communion, en combattant, pas pour essayer de briser leurs organisations ni de faire entrer tout le monde dans une seule organisation, mais juste pour créer la communion. Et c’est la raison pour laquelle je m’y suis joint. Et cette Association d’Hommes d’Affaires du Plein Evangile, c’est la seule organisation dont je fais partie, parce qu’elle–elle essayait de faire ce que, je pense, est un–serait un grand service à Dieu et à Son Eglise, pour faire en sorte que parmi nous, nous ne nous sentions pas séparés. Nous sommes des frères, et nous avons tous reçu le même Saint-Esprit. Maintenant, Dieu vous a donné le Saint-Esprit; Il a donné à l’autre homme le Saint-Esprit.
33 C’est comme la ribambelle de Branham; j’ai neuf frères, et certains sont trapus et d’autres sveltes, et moi je suis M. l’Intermédiaire. Ainsi, ils–ils sont différents, certains sont blonds, d’autres ont des cheveux noirs, et d’autres n’en ont pas du tout. Et ainsi, moi je suis toujours M. l’Intermédiaire. Ainsi... mais, là à l’intérieur, nous–nous sommes des frères. Nous avions l’habitude de nous retirer dans la–dans la cour de derrière et de nous battre. Mais, quand nous allions dans la cour de devant et que quelqu’un sautait sur un Branham, oh! oh! c’était tout simplement fort déplorable.
34 Et à mon avis, c’est donc le sentiment que nous devrions tous avoir, vous voyez. Parfois, Dieu fait des choses que nous... qui, peut-être, ne semblent pas vraiment très correctes à nos yeux. Mais cependant, si c’est Dieu qui fait cela, disons simplement amen à cela. C’est Dieu qui le fait de toute façon. Vous voyez? Et nous–nous attendons impatiemment un temps.
35 Le soir du dimanche passé, j’étais assis là pendant que frère Bethany tenait sa réunion, pendant qu’il prêchait sur la marque de la bête; et là, l’homme a touché un point capital qui a fait tressaillir mon âme. Il a dit que juste là sur la route, il y a quelque chose de plus grand qui attend, quelque chose de cet ordre, là-bas, quelque chose que Dieu s’apprête à faire (Je crois cela aussi) pour boucler la chose et envoyer l’Eglise dans la Gloire. Comme c’est merveilleux! Maintenant, ne soyons donc pas si indolents que nous allons...
36 Souvenez-vous, Dieu ne change jamais Ses voies. Il reste constant, parce que c’est Sa Parole. Il est la Parole, et Sa Parole ne peut faillir. Il est infini. Par conséquent, quand Dieu prend une décision concernant quelque chose, cela doit toujours rester tel quel. Il ne peut pas se rétracter et dire: «J’étais dans l’erreur.» Vous voyez? Moi, je peux faire cela; vous, vous pouvez faire cela. Mais, Dieu ne le peut pas, parce qu’Il est infini. Voyez-vous? Sa première décision est éternelle.
37 Lorsque Dieu a donné à l’homme la meilleure fortification qu’Il pouvait avoir pour Son... afin de le lier là-dedans, l’enfermer là-dedans, Dieu a donné à l’homme Sa Parole, dans le jardin d’Eden, Sa Parole. Et Ève a fait cette... grave, fatale et irréfléchie. L’une des choses les plus irréfléchies qu’elle ait jamais faite, ou qu’elle ne pouvait jamais faire, c’était de raisonner sur la Parole de Dieu. Nous ne raisonnons pas; nous La croyons simplement. Eh bien, Dieu n’a jamais prévu quoi que ce soit d’autre, sinon qu’on puisse croire Sa Parole. C’est vrai. Sa Parole, nous devons rester derrière Elle.
38 Maintenant, juste une petite parenthèse par ici. Vous savez, la Bible avait prédit qu’un jour, un grand prophète viendrait pour rassembler Israël. Et lorsqu’il est venu, savez-vous qu’il est passé juste au milieu des gens et ceux-ci ne l’ont pas reconnu? Et alors, un jour, Jésus, parlait à Ses disciples, a dit: «Le Fils de l’homme monte à Jérusalem», et ainsi de suite.
39 Ils ont demandé: «Pourquoi les scribes...» En d’autres termes, ceux qui ont écrit les Saintes Ecritures. «Pourquoi les scribes disent-ils qu’Elie doit venir premièrement et rétablir toutes choses?»
40 Il a répondu: «Je vous le dis, en vérité, Elie viendra premièrement. Mais Je vous dis qu’Elie est déjà venu, et vous ne l’avez pas reconnu. Vous voyez, il est juste passé; ils ne l’ont pas reconnu. Il en sera de même du Fils de l’homme.» Ils ont compris qu’Il parlait de Jean-Baptiste. Maintenant, vous voyez, il n’était qu’un excentrique là quelque part à la rivière, un homme sauvage, qui essayait de noyer les gens dans l’eau, et ainsi de suite, ayant un message vraiment étrange. Mais, c’était là le précurseur de Dieu. Et la chose était passée, et ils ne l’ont même pas su.» Jésus est venu... Je pense qu’un tiers des Juifs n’avaient jamais entendu parler de Jean.
41 Je pense que lorsque Jésus était sur terre, il n’y avait pas un grand nombre de Juifs ni un centième de la population de la terre, qui savait qu’Il était ici. Il est venu et Il s’en est allé.
42 L’église, vous les catholiques, vous essayez de même de revendiquer saint Patrick. Pour tout celui qui le connaissait, saint Patrick était pratiquement tout autant catholique, catholique romain, que je le suis. Ainsi, mais considérez, considérez Jeanne d’Arc, cette sainte jeune fille qui avait des visions et ainsi de suite. Qu’avez-vous fait? Vous l’avez brûlée sur le bûcher, la traitant comme étant sorcière. Elle s’en est allée, et ce n’est qu’après que vous avez reconnu qu’elle était une sainte. Vous voyez? Vous savez quoi, n’était-ce pas horrible?
43 Et Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme, où huit âmes furent sauvées au travers de l’eau.»
44 Qu’arriverait-il aujourd’hui si l’Enlèvement avait lieu, et qu’Il prenait deux de Tucson et un de Phoenix et partout dans le monde, pendant cet Enlèvement universel? Et ceux qui ressusciteront des morts iront à Sa rencontre dans les airs. Ils disparaîtront mystérieusement. Et alors, l’un de ces jours le jugement tombera sur la terre. Vous direz: «Eh bien, n’est-ce pas qu’il était censé y avoir un enlèvement premièrement?»
Cela est déjà arrivé, mais vous ne l’avez pas su.
45 Imaginez, combien de gens peuvent disparaître dans le monde aujourd’hui, sans même qu’un seul mot soit dit à ce sujet. Vous n’en saurez rien du tout. Cinq cents personnes seront enlevées et seront portées disparues, et vous n’en saurez rien.
46 Nous vivons en un temps terrible. Gardons nos lampes nettoyées. Je ne dis pas que ça se passera ainsi. Voici ce que je dis, et s’il en était ainsi? Alors le jugement frappera et l’Enlèvement aura eu lieu. Vous voyez?
«Il est déjà venu et vous ne l’avez pas su.»
47 Ainsi, lorsque nous nous rassemblons dans ces réunions, rassemblons-nous dans un but, celui de servir Dieu. Consacrons nos vies à cette cause. A quoi nous sert-il d’imiter quelque chose? Pourquoi accepterions-nous un substitut alors que tous les cieux sont remplis de la puissance et des bénédictions authentiques de la Pentecôte? Pourquoi devrions-nous accepter un substitut? Vous n’allez pas épuiser les bénédictions de Dieu. Demandez beaucoup.
48 Pourriez-vous imaginer un petit poisson d’environ un demi-pouce [1,27 cm] de long, là au milieu de l’océan, qui se dit: «Je ferai mieux de boire cette eau modérément. Je pourrais venir à en manquer.»? Eh bien, ç’a l’air stupide. Eh bien, c’est plus stupide que cela de penser que vous pourriez épuiser la bonté de Dieu.
49 Je... Pendant que je regardais il y a quelques instants, quel honneur était-ce de voir cet homme âgé, la mère et le père de Carl Williams; c’est la première fois que j’ai le privilège de les voir, autant que je le sache. Levez-vous. Et, pensez-y, ils ont environ quatre-vingts ans ou à peu près cela, et Dieu a gardé ce vieux couple. A les voir, on dirait que c’est le frère de Carl, et non son père. Et Tony a dit que sa mère est sortie de la voiture là-bas, et a claqué la portière, et elle a traversé là comme une petite soldate. Oh! la la! oh! la la! vous voyez? Combien Dieu a été bon envers nous!
50 Eh bien, si vous n’êtes pas un–si vous n’êtes pas membre de cette association des Hommes d’Affaires du Plein Evangile, vous les hommes, je m’adresse à vous les baptistes en tant qu’un baptiste, en tant que méthodiste, je suis un méthodiste.
51 Et une fois, je prêchais là dans l’Arkansas et je... Il y avait un vieil homme qui marchait avec des béquilles, et qui avait été guéri. Il vendait des crayons dans la rue. Il se tenait debout là ce soir-là, et il attirait toute l’attention pendant toute la réunion. Il y avait environ (oh!), je pense, cinq ou six mille personnes rassemblées là au Robinson Memorial Auditorium, et il... à Little Rock. Et il disait: «Gloire à Dieu pour m’avoir guéri!» C’est à peine si on pouvait prêcher. Et directement, il se tenait debout. Il a dit: «Hé! Frère Branham, j’aimerais vous dire quelque chose.»
52 Eh bien, il était juste en train d’avoir un jubilé gastronomique, tout à fait à sa manière. Ainsi, il–il passait vraiment de bons moments. Et il avait été guéri et cela représentait tout pour lui. Et il a donc dit: «Vous savez...» Il se trouvait que c’était un nazaréen. Et il a dit: «Vous savez, je vous ai entendu prêcher, et j’étais sûr que vous étiez un nazaréen.» Il a dit... et puis, il a dit: «Moi aussi...» Il a dit: «Ensuite, j’ai entendu quelqu’un dire que vous étiez un baptiste.» Il a dit: «Et la plupart des gens que vous avez ici, ce sont des pentecôtistes. Je ne comprends pas cela.»
53 J’ai dit: «Oh! c’est très simple.» J’ai dit: «Je suis un pentecôtiste nazaréen baptiste.» Voilà. C’est ça.
54 Nous sommes des chrétiens, nés de Son Esprit, lavés dans Son Sang, attendant la Venue de notre Seigneur. Que le Seigneur vous bénisse.
55 Si vous êtes un homme d’affaires ou que sais-je encore, laissez-moi vous dire quelque chose. Entrez. Venez, communiez. Ne vous contentez pas simplement de communier avec un groupe d’hommes auxquels vous pouvez serrer la main, mais recevez ce qu’ils ont, le Saint-Esprit. C’est cela qui apporte la véritable communion.
56 Vous savez, vous ne pouvez rien fabriquer. Il ne vous est pas demandé de fabriquer quoi que ce soit. Il n’était pas demandé à l’Eglise de produire ou de fabriquer des fruits. Vous devez porter des fruits. Voyez-vous? Vous ne pouvez pas dire–dire à une brebis: «Fabrique de la laine.» Laissez simplement l’homme devenir une brebis, et il portera de la laine. C’est cela l’ennui, nous essayons de fabriquer quelque chose. Ne fabriquez pas cela. Soyez... Arrangez simplement l’intérieur.
57 Pouvez-vous imaginer un merle perché là-haut et ayant planté des plumes de paon dans ses ailes et disant: «Voyez, je suis un paon.» Il essaie d’y mettre quelque chose qui n’a jamais poussé depuis l’intérieur. Et nous trouvons trop de ces choses-là parmi nos groupes pentecôtistes. Soyons des pentecôtistes véritables, authentiques et nés de nouveau. Maintenant je dirais, c’est l’unique chose que j’ai trouvée de ce côté du Ciel, qui me donne l’assurance que mes péchés sont partis, et que je suis né de l’Esprit de Dieu. Alors, vous avez quelque chose, une ancre en vous, qui tient.
58 Eh bien, je n’avais pas l’intention de vous prendre autant de temps. Je sais qu’il vous faut partir. Je suis plutôt l’une de ces personnes verbeuses. Il me faut environ une heure avant de commencer, et ensuite, je prêche pendant deux heures, ensuite, il me faut environ trois heures pour m’arrêter. Et ainsi, je–je ne serais pas si radical, ce matin, de toute façon. Ainsi, nous apprécions le fait que vous soyez venus.
59 Et j’habite ici à Tucson maintenant, ici dans la bonne vieille Jérusalem. Je descendrai une fois ou deux, Frère Tony, si le Seigneur le veut, pour vous aider par là, et assister à toutes vos–à toutes les réunions de réveil. A vous mes frères ministres, je ne suis pas venu ici pour construire une église. Je suis venu ici pour aider celles qui sont déjà construites, et user de mon influence pour tout ce que je peux, afin de vous aider, frères, à gagner des âmes ici à Tucson; ce n’est pas du tout pour commencer une série de réunions quelque part, à moins que ce soit une série de réunions où l’on collabore, ou quelque chose nous permettant de nous rassembler. Je ne suis pas du tout venu pour commencer une église. Non, non. Nous en avons beaucoup. Ce dont nous avons besoin, c’est de les remplir de chrétiens nés de nouveau. Oui, oui.
60 Ainsi, je suis ici pour m’atteler à la tâche, et pour apporter mon secours de toutes les manières que je peux, et partout où je peux, et à chaque porte qui est ouverte, pour donner le témoignage de la grâce salvatrice de notre Seigneur Jésus-Christ, et du remplissage de Son Esprit qui m’a gardé toutes ces années. Eh bien, souvent...
61 J’ai vu Tony, il y a quelques instants, il a dit: «Il me faut écrire, Frère Branham, ce que je veux dire.» Moi aussi. Vous savez, quand vous devenez un peu vieux, vous n’avez plus une mémoire comme autrefois.
62 L’autre jour, quelqu’un a dit–il a dit: «Frère Branham, quel âge avez-vous?» «Oh! ai-je dit, j’ai dépassé vingt-cinq ans.»-Combien?-J’ai dit: «J’ai dépassé vingt-cinq ans pour la deuxième fois.»
63 Ainsi, je ne suis plus un enfant. C’est la raison pour laquelle nous nous faisons une raie sur le côté, frère. C’est vrai. C’est vrai.
64 Eh bien, tout le monde aime-t-il le Seigneur? [L’Assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Oh! c’est merveilleux! Eh bien, mettons de côté tout petit fardeau et tout petit souci maintenant.
65 Et si cela n’indispose pas trop les gens maintenant, étant donné que nous sommes restés assis pendant longtemps, pouvons-nous nous lever juste un moment pour la prière?
66 Et maintenant, pendant que vous êtes debout, je vais lire un chapitre, ou plutôt un verset de la Bible, pendant que vous suivez attentivement, s’il vous plaît. Je vais lire dans le Livre de la Révélation de Jésus-Christ, à partir du verset 14, chapitre 3:
Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:
Je connais tes oeuvres. Je sais... tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant!
Ainsi, parce que tu es tiède, ... tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.
Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, ... je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,
je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, ... tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.
Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Celui qui vaincra, je lui accorderai de s’asseoir ... je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises!
67 Pendant que nous avons nos têtes et nos coeurs inclinés, prions.
68 Seigneur Jésus, nous Te remercions ce matin, Toi notre Gracieux et Noble Dieu, qui as ressuscité le Seigneur Jésus d’entre les morts, et qui nous L’a présenté ce matin, sous la forme du Saint-Esprit, Lequel est en train de courtiser nos coeurs pour une marche intime avec Lui. Cela, d’autant plus que nous voyons le jour approcher, le jour du temps va bientôt disparaître maintenant pour se fondre dans l’éternité. Nous nous approchons du rivage. Nous pouvons entendre les vagues déferlantes. Ô Dieu, c’est une heure dangereuse, comme nous l’avons lu ici, ce dernier âge de l’église de Laodicée, où nous nous approchons du rivage. Et les richesses et les choses de ce monde ont aveuglé les yeux des gens. Oh! nous prions, ô Dieu, que notre ancre puisse tenir fermement dans le Rocher des âges, en attendant l’aube. Accorde-le, Seigneur.
69 Bénis ce mouvement de Dieu, appelé le chapitre des Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Nous Te prions de bénir ce chapitre ici à Tucson. Puisse-t-il croître jusqu’au point où cette Auberge Ramada devra démolir ces murs et étendre sa tente, pour accueillir les chrétiens nés de nouveau qui viendront. Accorde-le.
70 Bénis le frère qui vient avec le réveil, avec une tente dans cette ville. Puisse cela être un instrument pour aider à faire entrer des âmes dans ces églises-ci et–et dans le Royaume de Dieu.
71 Bénis le frère Bethany, là à la Première Assemblée, alors qu’il continue sa grande oeuvre là-bas pour le Royaume de Dieu, Seigneur. Combien nous Te prions de continuer avec lui et avec les églises à travers le pays!
72 Maintenant, alors que nous nous attendons à Toi, puisse le Saint-Esprit nous donner l’interprétation, et nous éclairer sur le contexte du texte, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.
73 Vous êtes-vous déjà arrêté pour réfléchir, juste une minute, sur le fait que ceci pourrait être la dernière fois que nous nous rencontrons? Savez-vous qu’il pourrait y en avoir parmi nous ici, si nous revenons à la prochaine réunion, nous serons... certains d’entre nous ne seront plus là? Nous ne savons pas ce qui va arriver. Et puis, ça pourrait être notre dernière fois de nous asseoir dans un groupe comme celui-ci, de communier et de manger ensemble sur cette terre.
74 Mais, n’oubliez pas qu’il viendra un temps où nous nous rencontrerons encore, non pas à un–non pas à un petit déjeuner, mais à un souper (oh!) où ce sera un grand banquet de Dieu, les noces de l’Agneau et les grandes chaises seront déployées d’un bout à l’autre du ciel, et où les rachetés de tous les âges s’assiéront à table les uns en face des autres. Ce sera un temps glorieux. J’attends impatiemment cela.
75 Maintenant, j’aimerais prendre un texte ce matin, pour vous parler juste pendant quelques minutes donc. Je ne vous garderai qu’autant que possible. J’aimerais m’entretenir avec vous. J’ai quelques Ecritures et quelques notes inscrites ici, à partir desquelles j’aimerais prêcher pendant quelques minutes sur le sujet: Une porte dans une porte.
76 Eh bien, c’est une scène très inhabituelle, que nous voyons ce matin, dans notre passage de l’Ecriture. C’est inhabituel à bien des égards. En effet, cette Ecriture-ci est l’une des Ecritures les plus pathétiques qu’il y a dans la Bible, car ça parle de cet âge dans lequel nous vivons. Elle montre que dans cet âge, Jésus-Christ a été mis hors de Sa propre Eglise, et Il se tient là, en train de frapper à la porte, cherchant à y rentrer. Et les richesses et les plaisirs du monde L’ont chassé de l’église, au point que l’église devient vraiment tiède. C’est un tableau très pathétique, par rapport à toutes les autres églises au cours des âges de l’Eglise.
77 Je viens de terminer de les étudier dans mon église. Et maintenant, quand je vais retourner, le dix-sept, je vais commencer à traiter des Sept Sceaux.
78 Et maintenant, à ce propos, nous trouvons que toutes les autres églises au cours des âges de l’église avaient accepté. Mais dans le dernier âge de l’église, Laodicée, Christ a été chassé du milieu des gens. Et ils L’ont mis hors de l’église, et Il cherchait à y rentrer, après avoir été chassé, Il frappe à la porte. Ils sont devenus aveugles...
79 C’est très inhabituel, mais, vous savez, parfois, c’est dans les choses inhabituelles que Dieu apparaît. Dieu apparaît dans ce qui est inhabituel parce que Dieu est inhabituel. Il fait des choses inhabituelles. Il apparaît à des moments inhabituels. Et Il est vu à des moments inhabituels, à des moments où vous ne pensiez pas que vous Le verriez, qu’Il serait là, pourtant, Il est là. C’est très inhabituel. «Il agit par des voies mystérieuses, dit la Bible, pour accomplir Ses prodiges.» Par conséquent, cela Le rend inhabituel.
80 Et c’est ce qu’il en est. Nous entrons dans un courant habituel de choses, et nous manquons Dieu. Bien des fois, ce sont les choses inhabituelles qui amènent Dieu, les choses inhabituelles. Il est un fait que nous devenons tellement liés à un certain credo, ou à quelque chose que nous essayons de servir. Et alors, si tout n’arrive pas très exactement tel que nous pensons que ça le devrait, alors nous–nous déconsidérons cela. «C’est... cela n’est pas–cela n’est pas de Dieu.» Nous commettons une grave erreur.
81 Dieu se manifeste, et ensuite Il se cache dans la même chose à travers laquelle Il se manifeste. Vous voyez? Il se manifestera dans quelque chose, et puis, Il se retire et se cache.
82 C’est comme la semence; Dieu se manifeste dans une belle fleur, ensuite, il la laisse pourrir. Mais Il se cache en vue de réapparaître. Et Dieu agit ainsi. Il est très inhabituel, agit à des moments inhabituels, par des voies inhabituelles et, parfois, au travers de petites choses.
83 Bien des fois, nous–nous–nous manquons de voir Dieu parce que, comme nous le pensons, c’est trop petit.
84 J’y pensais il y a quelques minutes, lorsque nous étions en train de parler de la petitesse du chapitre, ou de la petitesse du groupe que nous avons eu. Eh bien, j’ai déjà eu le privilège de parler à de grandes foules. A Bombay, en Inde, j’ai eu cinq cent mille personnes à une seule réunion. En Afrique, en Afrique du Sud, c’était environ deux cent cinquante mille personnes, peut-être, à une seule réunion. Mais là où j’ai connu les moments les plus doux et les plus bénis de tous, c’était lorsque nous avions de petites réunions de prière dans des maisons. Dieu est dans des lieux inhabituels et dans des choses inhabituelles.
85 Du fait que c’est un Canadien qui prêchait ici il y a quelques instants, cela me rappelle mes braves amis du Canada. Il y a quelque temps, le roi Georges, pour qui j’ai eu le privilège de prier, comme vous le savez, avait la sclérose en plaques. Le Seigneur l’a guéri. Et il était venu au Canada à l’époque où il souffrait encore de cette sclérose. Et il était un vaillant homme. Et lorsqu’il est passé à Vancouver, toutes les écoles avaient fait sortir les enfants, afin que–qu’ils puissent sortir et prendre leurs... On leur avait remis un petit drapeau britannique, et–et–et–et ils devaient l’agiter en l’honneur du roi, à la Couronne, à son passage.
86 Et un bon ami à moi, frère Ern Baxter, pendant que nous suivions cela à la radio comme cela se passait, le roi et sa charmante reine étaient assis là... Et nous étions assis dans la pièce, et je n’oublierai jamais cela. Ern fut tellement ému qu’il quitta la chaise d’un bon, passa ses bras autour de moi, et se mit à pleurer. Je dis: «Mais qu’est-ce qui se passe, Frère Baxter?»
Il dit: «Frère Branham, c’est mon roi.»
87 Je pensai: «Si cela peut amener un Canadien à éprouver un tel sentiment, de savoir que son roi était en train de passer, qu’est-ce que cela devra faire à une église née de nouveau, lorsque Jésus passera?»
88 Là, pourtant, alors qu’il avait sa sclérose en plaques, il était assis dans son carrosse, son automobile, et il se tenait bien droit, quoiqu’il ait dit qu’il souffrait atrocement d’ulcères, et que le dos lui faisait terriblement mal.
89 Et les enseignants avaient fait sortir tous les petits enfants, pour qu’ils aillent agiter ces drapeaux. Et après le–le défilé, eh bien, les enfants étaient censés retourner à l’école. Et après qu’ils furent retournés, dans une certaine école, tous les enfants étaient rentrés à l’exception d’une fillette. Et l’institutrice était inquiète après avoir fait l’appel, du fait que la petite fille n’était pas là. Elle s’est donc dit: «Je dois aller à sa recherche.» Et–et elle a emmené les enfants. Et ils sont allés dans les rues, cherchant cette petite enfant. Et au bout d’un moment, l’institutrice elle-même a trouvé la petite amie debout, appuyée contre un poteau télégraphique, pleurant à chaudes larmes.
90 Et comme elle pleurait, l’institutrice lui a demandé: «Qu’y a-t-il, chérie?» Elle a demandé: «N’as-tu pas agité ton drapeau au roi?»
Elle a dit: «Si, j’ai agité mon drapeau au roi.»Elle a dit: «Est-ce que tu as pu voir le roi?»
«Oui, je–je–j’ai vu le roi.»
«Eh bien, a-t-elle dit, pourquoi alors pleures-tu?»
91 L’enfant a répondu: «Tu sais, je suis si petite. J’ai vu le roi, mais lui ne m’a pas vue.»
92 Eh bien, il peut en être ainsi avec le roi Georges ou avec n’importe quel autre roi, mais il n’en est pas ainsi avec Jésus-Christ. Peu importe la petitesse de l’assemblée sur laquelle Il vous a établi comme pasteur; combien petite l’oeuvre semble être, de parler juste au laitier ou au petit marchand de journaux; Il verra cela. Vous ne pouvez rien faire pour Jésus sans qu’Il le sache. Vous devez vous souvenir qu’Il connaît chaque petite chose que vous faites, et Il reconnaîtra tout le mérite, car, c’est le travail qui vous avait été assigné. Peu importe combien cela est petit, faites-le, de toute façon. Si vous voulez agiter votre petit drapeau, agitez-le. Il est dans cette chose inhabituelle. Il pourrait gagner une âme.
93 Je pense que c’était Dwight Moody. Ou, est-ce que je me trompe? Mais il se pourrait que ce ne soit pas lui. Une soeur âgée avait un fardeau sur le coeur, elle voulait gagner une âme à Christ. Et elle était une lavandière. Je pense que cela est arrivé il y a cent cinquante ans. Et elle a économisé son argent jusqu’à ce qu’elle a totalisé trois dollars. Et elle a loué une vieille écurie de chevaux de louage à un dollar pour la semaine. Et elle s’est rendue là, et elle l’a nettoyée elle-même. Elle a pris sa planche à laver et en a fait un autel, et elle a monté une chaire. Et–et il y avait encore de la mousse de savon sur la vieille planche à laver. Et–et elle a pris quelques traités et a commencé à les distribuer. C’était dans les toutes premières années ici en Amérique. Et tout le monde y jetait un coup d’oeil, et jetait cela par terre. Il se trouvait qu’elle était méthodiste. Ainsi les gens jetaient–jetaient cela par terre.
94 Et à l’époque, les méthodistes étaient comme ce que sont les pentecôtistes: une bande de fanatiques. Ils se mettaient dans des bâtiments d’écoles, et tombaient sous la puissance de Dieu, et on leur déversait de l’eau sur le visage. Et vous ne me direz pas le contraire; j’ai bel et bien été à ces réunions. Vous voyez? Et si on les avait tout simplement laissés tranquilles, au lieu de les ramener en arrière, juste les laisser aller de l’avant, ils seraient devenus des pentecôtistes. Vous voyez?
95 Mais alors, cette pauvre femme distribuait ces traités, et personne... tout le monde jetait cela dans la rue. Et il y avait un... Elle se tenait là, pleurant, parce que les gens l’avaient rejetée, alors qu’elle avait déployé tant d’efforts pour faire venir un prédicateur dans la ville, afin de tenir le réveil. Et le prédicateur devait venir ce soir-là. Comme elle s’en allait déjà, il y eut un pauvre petit garçon avec les... de son père. Là dans le Sud, nous appelons cela «galluses», vous savez. Il portait des bretelles, et sa chevelure ébouriffée lui tombait jusqu’au cou; il s’est avancé et a posé la question: «Hé, madame, qu’est-ce que vous distribuez?»
Et elle a répondu: «C’est un tract, chéri», a-t-elle dit.
«Eh bien, dit-il, je ne sais pas lire.» Il a dit: «Ça parle de quoi?»
96 Et elle a dit: «Eh bien, nous allons tenir une réunion là à la vieille étable de chevaux de louage ce soir.»
Il a dit: «Merci. Puis-je en avoir un?», a-t-il dit.
«Si.» Et le garçon l’a mis dans sa poche.
97 Lorsque la réunion a eu lieu ce soir-là, vous savez qui était là? Votre vieux pasteur loyal ainsi que la dame. Voilà tous ceux qui étaient à la réunion. Le vieux vaillant soldat, qu’il y ait une personne ou mille, il a pris son texte, s’est tenu là et a prêché à la dame, tout aussi loyal qu’il l’aurait été s’il prêchait à dix mille personnes. Qui est entré en titubant là à la porte au début du sermon, sinon ce pauvre petit garçon aux cheveux ébouriffés. Ce soir-là, il s’est retrouvé à l’autel. Si je ne me trompe pas, c’était le petit Dwight Moody, qui a envoyé un demi-million d’âmes à Christ. Voyez-vous? Oh! la la! Combien de grandes réunions et de choses fleuries se déroulaient pendant ce temps! Vous voyez?
98 Dieu est dans des choses inhabituelles. Dieu apparaît de façon inhabituelle. Vous devez vous souvenir de cela.
99 Eh bien, j’oublie le nom de l’artiste qui a peint ce tableau de Jésus frappant à la porte. C’est un artiste grec. Son nom m’échappe pour le moment. Mais pratiquement, il avait passé sa vie à peindre ce tableau. Et, vous voyez, avant que le tableau puisse être suspendu dans le panthéon, il doit passer premièrement par la salle des critiques. Et tout grand tableau doit passer par là. Il doit passer par les critiques.
100 Oh! j’aurais bien voulu avoir ce–ce qu’il faut pour exposer cela devant cet auditoire ce matin. Vous rendez-vous compte, vous les pentecôtistes, alors que nous nous refroidissons, que Dieu nous a amenés dans la salle des critiques aujourd’hui? L’église doit passer par la salle des critiques avant qu’elle ne puisse entrer dans le panthéon, en tant qu’Epouse. Certainement. Pouvez-vous supporter cela? Etes-vous prêt à vous avancer avec les Ecritures et à vous tenir vaillamment avec votre témoignage dans l’amour de Christ? Allez-vous faire volte-face et sortir avec le monde? C’est comme le dit la Bible: «Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent.» C’est là que l’église se tient aujourd’hui; elle est pesée sur la balance. C’est la raison pour laquelle elle devient Laodicée.
101 Ce tableau, tel que l’artiste l’a peint, lorsqu’il est entré dans la salle des critiques, ils n’ont pu rien trouver comme défaut. Et, finalement, un grand critique s’est avancé là et a dit: «Il y a une seule chose qui cloche dans votre tableau.» Il a dit: «C’est vrai, Jésus portant la lanterne dans Sa main, vient de nuit dans l’obscurité du péché. C’est un bon tableau. L’expression de son visage, dans l’attente que quelqu’un vienne à la porte pendant qu’Il est en train de frapper, a-t-il dit, ça c’est merveilleux! Et l’aspect de Son visage, pendant qu’Il désire ardemment entendre [une voix] venant de l’intérieur. Mais, monsieur, la porte n’a pas de loquet. Si Jésus venait, comment pourrait-Il entrer, car il n’y a pas de loquet à la porte?»
102 «Oh! a dit l’artiste, c’est ainsi que je l’ai peint, car le loquet est à l’intérieur. Jésus ne peut pas entrer juste par Sa propre volonté, il faut votre volonté pour Le laisser entrer.»
103 «Voici, Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et entre–et Me laisse entrer, J’entrerai et Je souperai avec lui, et lui avec Moi.»
104 Voilà le tableau que nous sommes en train d’observer maintenant. Pourquoi un homme frappe-t-il à une porte? Qu’est-ce qui pousse un homme à frapper à une porte? Il cherche à y accéder. Il essaie d’entrer là-dedans. Peut-être qu’il y a quelque chose dont il aimerait vous parler, ou peut-être qu’il aimerait vous parler d’une affaire ou de quelque chose. Ou–ou peut-être qu’il aimerait vous donner quelque chose. Il y a une raison, sinon il ne frapperait pas à la porte. [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] Vous voyez? Nous allions seulement... La simple décence humaine exige qu’on ouvre la porte pour voir ce que la personne désire. C’est tout à fait humain de le faire: d’ouvrir la porte, de demander à l’homme: «Présentez-vous? Qu’est-ce que vous désirez?»
105 Il aimerait peut-être, il aimerait vous rendre visite, juste s’asseoir et dire: «Je suis votre ami. J’aimerais m’entretenir avec vous juste un petit moment ce matin.» Alors, assoyez-vous, s’il est un ami, et parlez avec lui. Et si c’est quelqu’un qui a besoin de quelque chose de votre part, vous pouvez en parler avec lui. Vous voyez?
106 Beaucoup de grands personnages ont frappé à des portes, tout au long de l’histoire. Eh bien, quand vous arrivez à la porte, tout dépend de la personnalité de celui qui frappe. Vous devez savoir qui est celui qui frappe. Mais au moins, vous devriez aller à la porte. C’est l’unique chose décente à faire, chercher à savoir qui est là à la porte. Allez-y, si quelqu’un frappe, dites: «A qui ai-je l’honneur?» Ouvrez la porte. «Présentez-vous? Qu’est-ce que vous désirez?» Oh! beaucoup–beaucoup... il se pourrait que ce soit un grand personnage. Et si c’était un grand personnage? Ce serait un grand honneur pour vous, si vous ouvriez la porte à quelqu’un qui est un grand personnage.
107 Que serait-il arrivé, d’après vous, il y a quelques années lorsque Adolf Hitler était le Führer de l’Allemagne, que pensez-vous qu’un petit homme habitant la ruelle, ou quelque part là dans la rue aurait fait s’il entendait quelqu’un frapper à la porte un certain matin (vous savez?) [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] et qu’en allant à la porte, ce petit fantassin, alors qu’il se tient là, se retrouvait en face d’Adolf Hitler debout là à sa porte? Eh bien, il était le plus grand homme de l’Allemagne autrefois. Vous voyez? Certainement. Eh bien, il était un grand homme.
108 Vous savez ce que ce petit fantassin aurait fait? Il serait pratiquement tombé évanoui. Il se serait tenu au garde-à-vous, aurait exécuté le salut allemand et aurait dit: «Ô Grand Führer de l’Allemagne, entrez dans ma modeste maison. Tout ce que vous désirez ici, tout ce que votre serviteur peut faire, faites-le-moi simplement savoir. Je le ferai volontiers.» Oh! quel honneur!
109 Vous savez quoi? Chaque journal de l’Allemagne aurait publié cet article, montrant que le grand Adolf Hitler s’est rendu chez un soldat ordinaire, a frappé à sa porte et lui a demandé quelque chose. Eh bien, que Hitler ait demandé quelque chose à un fantassin, le fait qu’il soit allé chez cet homme pour–pour honorer sa maison, quel grand événement ç’aurait été! Quel...! et le...
110 Et si vous aviez été en Italie au temps de Mussolini? Et Mussolini était le dictateur de–de–de Rome, d’Italie. Que serait-il arrivé si une pauvre personne là dans la rue avait entendu quelqu’un frapper à la porte un certain matin [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.], et que Mussolini se tenait là à la porte? Oh! la la! son coeur aurait frémi, il aurait dit: «Eh bien, ô grand dictateur, très honorable monsieur, entrez dans ma maison.» Il aurait frémi et tremblé, en disant: «Que–que puis-je faire pour vous? Y a-t-il quelque chose ici que–que vous désirez? Y a-t-il quelque chose que votre serviteur peut faire pour vous?» Oh! ça aurait été un grand honneur pour n’importe quel Romain de recevoir Mussolini chez lui.
111 Oh! qu’en serait-il si aujourd’hui la reine d’Angleterre venait ici à Tucson, qu’elle atterrissait ici sur un aéroport et venait dans l’une de nos maisons ici? L’une de nos... Nous ne sommes que des gens ordinaires. Et si la reine d’Angleterre venait d’Angleterre, traversant la mer, et qu’elle atterrissait ici à l’aéroport, à–à l’aéroport et qu’on l’amenait ici en taxi, et qu’elle venait frapper à votre porte? [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] Et vous, en honorable dame ou gentleman, vous vous approchez de la porte et dites: «Bonjour.» Et voilà elle se tient là, juste comme une femme ordinaire. Et vous dites: «Bonjour? A qui j’ai l’honneur?»
112 Et elle se présente en disant: «Je suis la reine d’Angleterre.» Oh! la la! quel honneur! quel hommage!
113 Dans chaque journal de Tucson, à travers les Etats-Unis, ce serait mentionné dans les informations nationales que la grande reine d’Angleterre est venue jusqu’à Tucson, en Arizona pour vous rendre visite, vous une pauvre personne. Cela ajouterait à la dignité de la reine, de s’humilier en venant à ma porte ou à votre porte à vous. Eh bien, savez-vous ce qu’elle dirait? Quoiqu’elle ne soit pas... Vous n’êtes pas son sujet, mais pourtant, elle est un grand personnage. Elle est la plus grande reine du monde. A l’échelle internationale, elle est la plus grande reine du monde, au niveau international. Eh bien, vous diriez: «Honorable reine, entrez dans ma maison. S’il y a ici quelque chose que vous désirez prendre, tout ce que vous aimeriez faire, faites comme chez vous.» Eh bien, certainement. Et tous les journaux publieraient cela.
114 Ou même ce matin, si notre président Kennedy se présentait à votre porte. Oh! il se peut que vous soyez en désaccord avec lui, quant à la politique, mais toutefois, vous le laisseriez entrer. Pourquoi? Pas parce qu’il est peut-être juste un homme, mais c’est à cause de ce qu’il est. Il est le président de nos Etats-Unis. Toutefois, nous pourrions... peut-être que nous sommes en désaccord avec lui (je peux bien l’être), quant à la politique. Mais pourtant, vous seriez honoré de recevoir le président Kennedy s’il venait à votre porte.
115 Qu’arriverait-il s’il faisait un voyage spécial pour venir à votre porte? Eh bien, cela figurerait dans les journaux partout. «L’humble monsieur Kennedy, président des Etats-Unis, a pris son avion pour se rendre à Tucson, en Arizona, afin de venir à la porte de John Dupont.» Quel grand honneur ce serait pour lui, et quel honneur ce serait pour vous! Eh bien, en aucun cas vous ne le renverriez. Certainement pas. Vous le recevriez certainement, parce qu’il est un grand homme.
116 Pourtant, qui est plus grand que Jésus? Et Il est renvoyé de plus de portes que tous les dictateurs, les rois et les potentats du monde. Oui. «Je me tiens à la porte et je frappe, et si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai et Je souperai avec lui.»
117 Oh! ces petits coups que nous entendons à nos portes! Bien des fois, Jésus frappe à la porte de notre coeur. C’est là que l’église en est aujourd’hui. Ces petits coups à la porte, vous sentez cela, sans doute, en ce moment même. Qu’est-ce? C’est Jésus qui essaie d’entrer, d’accéder à la porte de votre coeur. Il est... veut s’entretenir avec vous un petit peu.
118 Et si vous aimeriez honorer le président, et Jésus? Si vous ne pourriez en aucun cas renvoyer le président, alors comment pouvez-vous renvoyer Jésus? Le président n’est qu’un homme, il devra mourir. Mais Jésus est votre Dieu. Il est votre Juge. Ce n’est pas tout, mais Celui-là même qui est votre Juge est maintenant votre Sauveur.
119 Maintenant, peut-être que le président veut vous demander d’entrer dans l’armée. Peut-être vous demander de–de faire quelque chose qui serait terrible à faire. Il pourrait vous demander, ou vous prendre quelque chose, vous prendre vos enfants ou quelque chose, pour qu’ils soient ses serviteurs ou autres. Il pourrait faire quelque chose de ce genre.
120 Mais ce n’est pas ce que Jésus veut faire, Il veut vous donner quelque chose. Voilà pourquoi Il frappe. Il a quelque chose pour vous. Rien n’est plus grand que ce qu’Il veut vous donner: le Saint-Esprit. Il veut vous donner la Vie Eternelle.
121 Que se passerait-il si le président disait: «Je ferai... Je viens vous prendre, et j’ai l’autorité pour le faire, pour faire de vous le président des Etats-Unis?» Vous–vous devrez laisser cela un jour. Qu’arriverait-il si la reine voulait faire de vous la reine d’Angleterre, et vous faire porter la couronne? Cela–vous devrez laisser cela.
122 Mais Jésus nous donne une couronne de Vie que nous ne laisserons jamais, une couronne incorruptible de Sa gloire. Et nous ne la laisserons certainement pas. Il nous la donne. C’est une bénédiction. C’est avec le Saint-Esprit qu’Il veut couronner notre vie.
123 Comment pourrions-nous être si indifférents pour rejeter Cela? Quelle chose irréfléchie l’église fait! Combien les gens peuvent devenir irréfléchis, en commettant une telle erreur, en refusant d’entendre ce coup à la porte! [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] Combien–combien il serait insensé pour tout homme ou toute femme ici présent ce matin, de s’éloigner de ce coup à la porte, la Vie Eternelle!
124 Et nous regardons et voyons les nuages du jugement se former, en écoutant la science dire: «Il est minuit moins trois.» Et pratiquement, deux de ces minutes sont consommées. Et ça, c’était il y a plusieurs années.
125 Et nous voyons l’église qui est dispersée. Nous voyons toute chose continuer son chemin, tel que ça se passe, et la dénomination commencer à s’enfoncer davantage dans la dénomination, se refroidissant. Et les jours du réveil, à ce qu’il semble, sont presque terminés. Nous ferions tout aussi mieux de faire face à la vérité. Oh! nous avons beaucoup de bruits, certainement, le piano joue, et des gens qui sautillent. Les femmes se coupent les cheveux, et se mettent du bleu aux yeux, faisant des extravagances; et les hommes les laissent faire! Cela est contraire aux Saintes Ecritures.
126 Quel spectacle écoeurant nous voyons même dans nos rues aujourd’hui! Hier, j’ai pris mes enfants, je voulais aller voir le défilé des cavaliers pratiquant le rodéo, mes petits enfants. Mon père était un cavalier, et je–j’ai fait un peu d’équitation; pour eux, c’est vraiment dans le sang d’aimer les chevaux. Et ils désiraient voir les chevaux. Et lorsque je me suis arrêté dans la rue, j’étais écoeuré dans mon fort intérieur et je me suis retourné, en voyant comment les gens aujourd’hui essayent de vivre comme dans le passé, comment ils essayent de vivre quelque chose qui existait autrefois.
127 Nous sommes dans un monde qui change. Les choses changent constamment. Dans ma contrée (Je suis du Kentucky, vous le savez, de par ma naissance. C’est-à-dire, pratiquement tous ceux de ma famille vivent là-bas.) Et ils possèdent Renfro Valley. Ils essaient d’imiter les montagnards, et–et ils utilisent les lampes à pétrole, et–et préparent avec–avec des réchauds à bois, et ils portent des vêtements comme ce que portaient les–les pionniers au début. Ils sont–ils sont dans un monde qui change, et ils essaient de–de–de vivre dans un–dans un... Vous êtes dans un temps moderne, mais vous essayez de faire demi-tour pour vivre différemment, comme autrefois. Qu’est-ce qui amène l’homme à faire cela? C’est parce qu’il est censé faire cela.
128 Mais alors, lorsque vous essayez de leur apporter un Evangile qui ne change jamais, ils n’en veulent pas. Ils veulent quelque chose de moderne et qui est à la page, quelqu’un qui les tapotera dans le dos et qui les laissera s’en tirer juste en adhérant à l’église, et qui les laissera mener n’importe quelle sorte de vie qu’ils veulent. Mais quant à retourner réellement à l’Evangile, ils n’en veulent pas. Et la chose même en eux qui désire retourner, c’est l’Evangile. Et ils essaient de satisfaire cela en ramenant les choses naturelles, et en refusant les choses spirituelles. Voyez-vous comment le diable renverse le–l’Evangile pour les gens?
129 Ce n’est pas par manque d’égard pour mes soeurs, mais autrefois, si une femme passait dans la ville comme cette femme que j’ai vue hier, en pantalon... Il fallait voir comment cette femme était moulée dedans; ça donnait l’impression que sa peau était dehors. Je me suis demandé comment cette femme a pu y faire entrer son pied. Et elle marchait dans la rue! Alors que la Bible dit: «Une femme qui porte un vêtement d’homme est une abomination aux yeux de Dieu.»
130 Et avec ce bleu qu’elle s’était appliqué aux yeux, si elle était passée dans une ville au temps des pionniers, le vieux médecin l’aurait internée à l’hôpital et l’aurait mise en quarantaine hors de la ville, à cause d’une certaine maladie, disant: «Une femme qui pourrit avant d’être morte.» C’est vrai. Quelle maladie!
131 Et alors, vous essayez de faire demi-tour pour vivre quelque chose; et puis, vous refusez d’entendre l’Evangile du Saint-Esprit à l’ancienne mode qui frappe à votre porte, comme il en était au jour de la Pentecôte, avec les mêmes attributs qu’Il avait en Lui pour nous purifier et faire de nous de nouvelles créatures. Nous vivons dans les ombres, et l’église est dans cet âge de Laodicée: «riche, n’ayant besoin de rien». Eh bien, nous les pentecôtistes, nous ne pouvons pas crier trop sur les baptistes et les méthodistes, parce que la poêle ne peut pas se moquer du chaudron, vous savez. Nous avons donc fait la même chose. Eh bien, c’est vrai.
132 «Et, voici, Je me tiens à la porte et Je frappe, et si quelqu’un ...» Maintenant, souvenez-vous, la Bible dit que Jésus était hors de l’église, dans cet âge, essayant d’y entrer. Eh bien, vous ne pouvez pas contester la Parole de Dieu. Vous voyez? Il essayait d’entrer, suppliant pour entrer. «Tout celui qui ouvrira la porte, qui Me laissera entrer, oh! J’entrerai et Je souperai avec lui.» Vous voyez? Il a quelque chose sur lequel Il aimerait s’entretenir avec vous, une affaire, ou un plan du salut. Il veut vous parler. Mais peut-être que vous êtes devenu si rempli de credos, si dur d’entendement et indifférent que vous ne voulez pas L’entendre parler. C’est juste. «Voici, Je me tiens à la...»
133 Vous direz: «Oh! Frère Branham, maintenant attendez une minute. Je L’ai déjà fait entrer.» Eh bien, peut-être que vous n’avez fait que cela. Mais peut-être que c’est tout ce que vous avez fait; vous L’avez simplement fait entrer. Vous voyez, bien des gens ne... Ils ont peur de l’idée même de l’enfer, et ils savent que sans Christ ils vont y aller. Vous voyez? Et ils disent: «Eh bien, je L’ai laissé entrer, bien sûr, il y a trente ans, vingt ans.» Mais, peut-être que c’est tout ce que vous avez fait.
134 Que se passerait-il si je venais chez vous, que je frappais à la porte et que vous disiez: «Entrez, Frère Branham.»? J’entrerais. «Mais, tenez-vous juste ici. Ne vous mettez pas à chercher partout, à fouiller partout dans ma maison.» Vous voyez?
135 Eh bien, savez-vous qu’à l’intérieur, au-delà de la porte du coeur humain, nous avons de petits compartiments secrets? Oh! nous ne voulons pas l’admettre, mais c’est la vérité. Certainement, nous avons de petits compartiments secrets. Oui, oui. Nous aimons appeler... Nous L’accueillons dans nos coeurs, mais nous ne voulons pas faire de Lui notre Seigneur. Nous ne voulons pas aller en enfer, c’est pourquoi nous disons: «Jésus, entre, je ne veux donc pas aller en enfer, mais Tu ne peux pas être mon Seigneur.»
136 Or, qui dit Seigneur dit «propriété». Cela signifie que lorsque vous Le laissez entrer en tant que Seigneur, Il dirige toute chose. Il est chez Lui.
137 Si je viens dans votre maison et que je frappe à la porte, si vous ne voulez pas de moi, vous direz: «Eloignez-vous de ma porte.» Je vous apprécierai plus. Si vous me laissez entrer et que vous disiez: «Eh bien, ne vous mettez pas à fouiller partout. Tenez-vous juste là. Eh bien, qu’est-ce que vous voulez?» Vous voyez? Me sentirai-je le bienvenu? Pourrai-je vous exposer l’objet de ma visite chez vous? Certainement pas.
138 C’est ainsi qu’agit l’église aujourd’hui, mon ami. C’est ainsi que deviennent les gens. «Entre, Seigneur, mais alors, cela–c’est tout. Dis-moi ce que Tu veux.» Vous voyez? Oh! non. C’est–c’est là que nous nous mettons dans le pétrin.
139 Nous devons bien L’accueillir. «Seigneur, entre dans ma maison. S’il y a quelque chose, s’il y a ici à l’intérieur quelque chose que Tu veux, sers-Toi. Je suis à Toi. Tu es à moi. Tu m’honores. Toi le Grand Roi, le Créateur des cieux et de la terre, Tu as frappé à ma porte. Et je veux que Tu entres, Seigneur. Seigneur, sois mon Seigneur. Prends-moi. Puisses-Tu faire de moi tout ce que Tu veux. Tout ce qu’il y a de mauvais en moi, mets à découvert chaque secret de mon coeur. Entre dans chaque porte. Sonde-moi, Seigneur, vois ce qui cloche en moi. Et tout ce qu’il y a de faux, montre-le-moi, Seigneur. Jette-le dehors. Je veux que Tu sois ici à l’intérieur. Je T’ai accueilli à l’intérieur, pour que Tu sois mon Seigneur. Je n’ai pas reçu cette bénédiction, Seigneur. Purifie-moi maintenant.»
140 Si je ne peux pas faire totalement de Lui mon Seigneur, je ne Lui ouvrirai jamais la porte, s’Il ne peut pas être le Seigneur. Je n’aimerais vraiment pas qu’Il soit mon Sauveur, s’Il ne peut pas être mon Seigneur. Si je... Tout le monde veut un Sauveur, mais les gens ne veulent pas d’un Seigneur. Ils veulent de quelque chose par lequel ils peuvent échapper à toute condamnation à aller en enfer, et ensuite, mener n’importe quel genre de vie qu’ils veulent, faire ce qu’ils veulent.
141 Vous savez, faisons juste un tour dans ce bâtiment du coeur. Voulez-vous me supporter encore pendant dix minutes? Ecoutez. Remarquez. Faisons le tour du coeur juste une minute.
142 Aussitôt que vous entrez dans le coeur humain, à droite, lorsque vous entrez, il y a là une petite porte, appelée «Ma vie privée». Eh bien, vous ne voulez pas du tout que quelqu’un se mêle à cela. «Eh bien, si je veux faire quelque chose, c’est mon affaire. Je vais me joindre à l’église, et j’irai là. Mais, pasteur, ne me dites pas ce que je dois faire.» Oh! si. Vous voyez? «Eh bien, je sais que la Bible dit cela, mais je ne crois pas cela.» Oh! mon gars. Vous voyez? Alors, pensez-vous que Jésus demeurait dans un tel coeur? Certainement pas. Il entre pour être Seigneur. Il entre, Lui qui...
143 Et cette–cette vie privée, oh! c’est une grande chose. Eh bien, vous savez que nous voulons avoir notre propre vie privée. «Si nous voulons prendre un verre en compagnie du voisin, c’est notre affaire. Si nous les femmes, nous voulons nous couper les cheveux, c’est ce que... C’est notre privilège en tant qu’Américaines. Si nous voulons porter des shorts, cela nous regarde.» Eh bien, c’est vrai. «Si nous les hommes, nous voulons prendre un verre en compagnie des amis, et si nous voulons laisser nos femmes faire cela, vous n’avez pas à vous y ingérer en nous disant quoi que ce soit.»
144 Mais l’Evangile dit: «Ne le faites pas.» Eh bien, qui a raison? Vous voyez? C’est la Parole de Dieu qui est vraie.
145 Vous direz: «Oh! certainement, nous avons besoin–nous avons besoin de Jésus.» Certainement. On pense L’avoir, et tout comme Cela.
146 Mais, je me dis que si cet Enlèvement se produisait un jour et que nous étions laissés de côté, nous nous demanderions alors comment cela s’est passé, si cet Enlèvement survenait vraiment en secret, vous savez. Et c’est ce qui va arriver, ce sera comme un voleur dans la nuit. Vous allez... Quatre vingt dix-neuf pour cent sur chaque demi-million, sur chaque million, ne sauront jamais que l’Enlèvement a eu lieu. Il aura eu lieu et les gens n’en sauront rien du tout. C’est ce qu’a dit Jésus. Aussi, ça rend la chose vraie. Vous voyez? Certainement. Ça arrivera comme un voleur dans la nuit, et nous serons pris.
147 C’est comme ce livre que j’ai lu une fois. Qui était ce type? Roméo et Juliette, ou quelque chose du genre, voyez, il est venu et l’a enlevée pendant la nuit.
148 C’est ce que Jésus fait. Pendant que le monde se prélasse dans le sommeil, comme le dit la Bible, l’âge de Laodicée, Il entrera furtivement et prendra cette Epouse. Alors, tous ceux qui sont ressuscités, ceux de tous les âges, ceux qui ont vécu pendant les âges, iront tous au Ciel en tant qu’une partie de l’Epouse.
149 Alors les jugements tomberont. L’église dira: «Eh bien, attendez un instant. Je pensais qu’il était censé y avoir une Epouse, une Venue du Seigneur ainsi que l’Epouse.»
150 «Elle est partie depuis longtemps. (Vous voyez?) Vous n’en saviez rien du tout. (Vous voyez?) Cela est arrivé secrètement.»
151 Pourquoi? Nous disons: «Je suis membre de l’église. Je suis méthodiste. Je suis baptiste. Je suis pentecôtiste.» Cela ne veut rien dire pour Dieu.
152 Cela ne vaut pas plus que les déclarations d’un médecin qui dit: «Vous avez le cancer, c’est à un stade très avancé.» Mais cela–cela n’a aucun effet sur la maladie. Ça ne fait que la citer. C’est un démon, voyez, «cancer». Si vous disiez: «C’est une colombe. C’est une buse. C’est une espèce de vautour.» Cela–cela, ça n’a rien à voir, ce que... Et, voyez, cela ne guérit pas la maladie. Cela ne la détruit pas. Ça déclare simplement ce que c’est.
153 Vous dites simplement, vous dites: «Je suis–je suis un chrétien. Je suis un...» De confession seulement, peut-être. Voyez, nos–nos vies parlent si fort que notre témoignage n’est même pas entendu; nos vies, nos actions, notre moralité parmi nous. -Ils vont tenir un réveil ici. -Qui va le tenir? -Les baptistes.
154 «Ah, nous n’aurons rien à faire avec cela.» Et peut-être que Dieu a un message pour nous là-bas. -Qui va le tenir?
155 «La Première Assemblée, la Seconde Assemblée, ou la... ou le groupe du Nom de Jésus, ou le–ou l’Eglise de Dieu, ou–ou une autre organisation.»
- Oh! eh bien, nous–nous, nous ne sommes pas de ce groupe-là.
156 Nous sommes des frères. Quelqu’un osera-t-il diviser l’héritage de Dieu? Ils ont reçu le Saint-Esprit comme vous, ils ont fait les mêmes choses que vous lorsque vous L’aviez reçu. Certainement.
157 Mais, vous voyez pourquoi j’aime ces Hommes d’Affaires du Plein Evangile? Ils offrent une voie, de sorte que je puisse exprimer ces choses, voyez, disant: «Voici la Chose.» Nous sommes des frères. «Nous ne sommes pas divisés. Nous formons tous un seul Corps», voyez, comme l’a dit le poète.
158 Eh bien: «Cette petite porte de ma propre–ma propre vie privée, eh bien, c’est en ordre. Je serai membre de votre église. Je me joindrai aux Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Mais, eh bien, ne vous mettez pas à me dire que je dois recevoir ce Saint-Esprit et faire des extravagances comme cela.» Vous voyez? C’est cette vie privée à vous. Vous voyez? Vous n’aurez jamais Jésus comme votre Seigneur, en faisant cela. Il va carrément faire demi-tour et sortir.
159 Que ferez-vous dans ce cas-là, si quelqu’un–si vous vous rendez chez quelqu’un et qu’on vous dise: «Tenez-vous là à la porte. Dites ce que vous voulez»? Eh bien, vous direz: «Merci.», et vous vous retournerez pour sortir. Jésus ferait la même chose. Certainement. C’est la raison pour laquelle l’église est restée sur le carreau, vous voyez, telle qu’elle est. Ne laissez pas les Hommes d’Affaires du Plein Evangile en arriver à ce point-là.
160 Lorsque vous entendez un message et que vous entendez un coup à la porte [Frère Branham frappe sur la chaire.–N.D.E.], ouvrez et dites: «Seigneur, Qu’est-ce que vous désirez?» Lorsque vous voyez un homme... Nous avons beaucoup d’imitateurs. Mais lorsque vous voyez quelque chose d’authentique!
161 Que signifie un imitateur? Que signifie un faux dollar, lorsque vous ramassez un billet de faux dollar? Cela signifie qu’il a été fait à partir d’un vrai dollar. Il doit y avoir un vrai dollar, pour qu’on puisse fabriquer un faux.
162 Ainsi, il y a un véritable Saint-Esprit, une véritable puissance du salut, un véritable Dieu d’amour. Oui. Ne prenez pas quelque chose de moins que cela. Non, non, ne le faites pas. Très bien. Cette porte privée...
Il faudra que je me dépêche pour voir toutes ces portes.
163 Il y a une petite porte de l’orgueil, aussi. Oh! la la! c’est une mauvaise porte. Nous ferions mieux de ne pas rester à cette porte-là trop longtemps. Mais vous aimez vous tenir dans cette porte personnelle, et dire: «Eh bien, ne me dites rien. (Vous voyez?) Eh bien, j’ai ma propre fierté.» Certainement, mais vous ne devriez pas faire cela.
164 J’ai prêché, il n’y a pas longtemps, sur L’Agneau et la Colombe. Et l’agneau, vous voyez, un agneau, une brebis, ne produit qu’une chose, c’est la laine. C’est ce qu’elle produit. Et elle abandonne ses droits. Vous pouvez prendre une brebis et la suspendre en l’air comme cela, et lui lier les–les–les pattes, comme cela, et la tondre complètement. Elle se tiendra simplement là. Elle abandonne ses droits. Après tout, c’est elle qui a produit la laine. Ça lui appartient, mais elle abandonne cela.
165 Lorsque vous dites à un homme qu’il doit naître de nouveau, il doit être complètement purifié d’une vie de péché. Il–il doit cesser ses mensonges, ses vols, ses tricheries, et–et son prosélytisme ainsi que sa méconduite. Mon gars, certains d’entre eux explosent comme un ballon; eh bien, voyez, ça, c’est un bouc, voyez, il se mettra dans tous ces états. Mais un véritable agneau abandonnera son droit.
166 J’ai dit à nos dames une fois, au sujet de... Ce n’est pas que je sois contre les dames; ce sont nos soeurs. Mais, je suis zélé pour cette église. Quand je vois la mondanité y entrer comme à Sodome, alors, je dois crier contre cela. Il y a au-dedans de moi quelque chose qui fait que mon coeur saigne, et je crie. Ne prenez pas Marilyn Monroe ou l’une de ces femmes là-bas comme votre modèle. Agissez comme Sara dans la Bible. Vous voyez? N’essayez pas d’être madame Quelque chose, ou quelqu’un d’autre, courir sur l’estrade et faire des extravagances, et essayer de vous vêtir comme quelqu’un qui se rend à une boîte de nuit et vous pavaner. Ne le faites pas. Chez les pentecôtistes, nous avons trop de ces exhibitions à la Hollywood. C’est vrai. Nous avons besoin du Saint-Esprit. Maintenant, peut-être que vous ne m’aimerez pas, peut-être que vous n’aimerez plus que je revienne ici. Mais, c’est l’occasion de dire la Vérité, et ça, c’est la Vérité. Eprouvez cela, voyez si ce n’est pas vrai.
Une dame a dit: «C’est mon privilège en tant qu’Américaine.»
J’ai dit: «Mais vous abandonnerez cela.»
167 Une fois, ma femme et moi nous nous rendions à l’épicerie en Indiana, et nous avons vu quelque chose d’étrange, une dame en jupe. C’était très étrange. Elle a dit: «Chérie, n’est-ce pas que–n’est-ce pas que ces gens chantent dans des chorales?»
J’ai dit: «Oui, oui.»
- Eh bien, pourquoi?
168 J’ai dit: «Eh bien, tu vois, chérie, elles–elles ne sont pas de notre Royaume, ai-je dit.» J’ai dit: «De notre Royaume.» J’ai dit: «Non.»
169 Je suis un missionnaire, et j’ai fait plusieurs fois le tour du monde. Je trouve, quand je vais en Allemagne, je trouve un esprit allemand. Je vais en Finlande, il y a un esprit différent. Je vais en Australie, il y a un autre esprit. Je viens en Amérique, il y a un autre esprit. C’est un esprit national, et tous ces esprits sont du diable. C’est ce qu’a dit Jésus. Les royaumes de ce monde appartiennent au diable. C’est lui qui les dirige tous. Eh bien, c’est ce qu’a dit Jésus. - Ainsi, tu vois, c’est cet esprit national. - Eh bien, a-t-elle dit, ne sommes-nous pas Américains? - J’ai dit: «Non, non. Potentiellement, nous les sommes.»
170 Elle a dit: «Qui êtes-vous?» J’ai dit... «Eh bien, ne devrions-nous pas nous comporter en Américains?»
171 J’ai dit: «Non, non pas comme ce groupe de bagarreurs et ivrognes qui font la honte. Non, non. Nous sommes nés d’un Esprit céleste. Nous venons d’un pays où il y a la sainteté pure et sans mélange, là où les Anges et la justice sont devant Dieu.» J’ai dit: «Nous vivons ici en tant qu’une nation, certainement. C’est vrai. Ceci est notre nation, raison pour laquelle nous sommes ici, essayant... mais, notre... ‘Que Ton Règne vienne. Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.’»
172 Par conséquent, lorsque nous sommes nés d’En Haut, et que tout le péché est repoussé jusque de l’autre côté de l’abîme, c’est l’Esprit de Dieu qui entre, le Créateur qui entre dans notre coeur, et qui conduit notre caractère. Nous ne mentons plus, nous ne volons plus, nous ne trichons plus. Nous devenons honnêtes, droits et nous marchons comme des citoyens du Ciel, car nous le sommes si nous sommes nés de l’Esprit de Dieu.
173 Et beaucoup d’entre nous deviennent embrouillés, et–et utilisent juste de petits ismes, des sensations et autres, et ils appellent cela l’Esprit de Dieu. C’est la raison pour laquelle nous sommes si embrouillés tels que nous le sommes aujourd’hui, tout le système de l’église. C’est terrible. Et malgré tout cela, Jésus-Christ se tient toujours à la porte, ayant été chassé.
174 Mais cependant, il y a une autre porte que j’aimerais ouvrir, la porte de la foi, et puis, je vais clôturer. Il y en a à peu près une douzaine que j’ai notée ici, mais, je vais les sauter. La porte de la foi.
175 Vous direz: «Voudriez-vous venir chez les Hommes d’Affaires du Plein Evangile»?
- Les quoi?
- Le Plein Evangile.
- C’est contraire à ma foi.
176 Il n’y a qu’une seule Foi. C’est juste. «Une seule foi, un seul Seigneur, un seul baptême.» C’est vrai.
«Eh bien, cela est contraire à ma foi.»
177 Peut-être que vous ne voulez pas que Jésus se tienne à la porte de votre foi. Vous avez bâti votre foi sur un credo d’une certaine église, d’une certaine dénomination. C’est là que votre foi est enfermée, dans une chambre, et vous ne voulez pas laisser Jésus-Christ entrer, Lui qui est la Parole.
178 «Au commencement était la Parole», dit Saint Jean 1. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous.» Il est la Parole éternelle.
179 Et vous, votre foi déclare: «Le temps des miracles est passé; il n’existe pas de parler en langues, ni de prophétie; ce non-sens que l’église ou que les pentecôtistes étalent aujourd’hui, ça n’existe pas.» Peut-être que vous laissez un credo bloquer la porte de votre foi.
180 Si vous voulez ouvrir cette porte et laisser la Parole de Dieu y entrer, afin qu’elle soit votre Seigneur, dites: «Je ne me soucie pas de ce que dit le credo. Si c’est la Bible qui le dit, Tu es mon Seigneur.»
181 Vous devez naître de nouveau. Et lorsque vous êtes né de nouveau, alors, vous devez être rempli du Saint-Esprit. Peu importe le credo, ce que c’est, cela n’a rien à voir avec la chose.
182 Vous direz: «Eh bien, je crois que Jésus est le Fils de Dieu.» Le diable croit la même chose.
183 Vous devez naître de nouveau. Tout le monde a peur de cette nouvelle naissance. Oh! je sais que vous dites de vous-même que vous avez reçu la nouvelle naissance. Mais je pense que parfois nos vies parlent si fort que notre témoignage ne peut pas être entendu. Vous voyez?
184 Une naissance est un gâchis, peu m’importe là où elle a lieu. Excusez-moi pour ce terme, mais une naissance, qu’elle ait lieu dans une porcherie, c’est un gâchis; qu’elle ait lieu dans une étable des boeufs, c’est un gâchis; qu’elle ait lieu dans une chambre d’hôpital, c’est un gâchis; et qu’elle ait lieu à l’autel, c’est un gâchis. Elle fera que vous pourrissiez à votre manière de penser. Cela vous amènera à rejeter tout ce qui est... Les choses que vous chérissiez autrefois de tout votre coeur, vous allez les abandonner pour laisser ce petit coup léger à la porte... Peu m’importe que ce soit une mission au coin de la rue.
185 Nous ici, nous croyons aux grandes choses. Nous les Américains, nous voulons de gros chapeaux, et–et de grosses automobiles, de grandes dénominations, plus de credos, plus de dénominations. Tout ce que nous voulons, ce sont de grandes choses. Mais Dieu est derrière ce murmure doux et léger. Beaucoup de tapages et de bruits; voilà ce que nous, nous voulons.
186 Une fois, un fermier a pris un chariot et est allé au champ. Et en allant, le chariot cahotait, faisait des cliquetis et beaucoup de bruits. Au retour, ça roulait sur les mêmes bosses sans cahoter du tout. C’était chargé de bonnes choses.
187 Nous, nous voulons le credo. «Notre dénomination est la plus grande. Nous avons ceci. Gloire à Dieu, nous dépassons ce groupe par ici. Nous dépassons ce groupe par ici, côté paiement d’argent, production des vedettes, et pour tout le reste, ce qui fera entrer plus de monde dans l’église.» Je n’ai rien à redire à cela. C’est en ordre. Mais, voici ce que j’essaie de dire, ce n’est pas encore la Chose. C’est en ordre, faire entrer les gens dans l’église. Oui.
188 Mais Jésus a dit: «Lorsqu’un homme est sorti, et a fait un prosélyte et qu’il l’a fait entrer, a-t-il dit, qu’est devenu ce dernier? Deux fois plus un enfant de la géhenne qu’il ne l’était au départ.»
189 Nous entendons cela dans les émissions de Billy Graham. En fait, nous n’avons rien à dire contre ce grand évangéliste. Certainement pas. C’est un homme de Dieu, et Dieu l’utilise. Mais où est-il? Là à Sodome. Vous souvenez-vous du type? Il y avait deux Anges qui sont descendus à Sodome, un type de ce qui arriverait à Sa Venue, d’après les Paroles de Jésus.
190 Mais l’un d’eux est resté avec Abraham, l’Eglise élue, appelée à sortir. Observez ce que les deux Anges ont fait, alors, vous comprendrez le Message.
191 N’est-ce pas étrange, concernant ces deux messagers? Exactement ce que Dieu avait dit en rapport avec les derniers jours, il n’y a jamais eu un homme là dans ce champ [missionnaire], à toutes les époques, que ce soit au temps de Moody, de Sankey, de Finney, de Knox, de Calvin, tout du long, il n’y a jamais eu un homme qui portait un nom se terminant par h-a-m, G-r-a-h-a-m, jusqu’à ce jour. Voyez le messager envoyé à l’église formaliste, voyez, «père des nations».
192 Eh bien, l’Eglise spirituelle n’était pas là-dedans, au commencement–le type des pentecôtistes; observez ce messager venir vers cette Eglise. Il s’est assis et s’est entretenu avec Abraham. Il a dit: «Où est Sara, ta femme?» Et Il l’a appelé «Abraham.» En fait, son nom était Abram. Il a dit: «Où est Sara, ta femme?» Son nom était S-a-r-a-ï, maintenant c’est devenu S-a-r-a. Il l’a appelée S-a-r-a.
Il a dit: «Elle est dans la tente, derrière Toi. Derrière Toi.»
193 Il a dit: «Je (pronom personnel) vais te visiter, au temps de la vie.» Et Sara... Il a dit: «Pourquoi Sara a-t-elle ri, lorsque j’ai dit cela?» Le voilà.
194 Pourquoi en était-il ainsi? Nous devons recevoir un Esprit comme cela qui va visiter l’Eglise, un Esprit prophétique, un Esprit de discernement. Et lorsque Cela vient, les gens refusent Cela. Pourquoi? C’est Laodicée. Nous sommes tellement endoctrinés avec des credos et autres que nous ne pouvons pas accepter cela. C’est vrai. Vous voyez? «Je me tiens à la porte et Je frappe. Tout celui qui entend Ma Voix...»
195 «Oh! ma foi n’accepte pas ces choses.» Alors, vous avez une fausse foi.
196 La foi, vous savez, la véritable et authentique foi de Dieu, ponctuera chaque promesse de Dieu d’un «Amen», le Saint-Esprit authentique. Pourquoi? Le Saint-Esprit a écrit la Bible. C’est ce que dit la Bible. «C’est poussés par le Saint-Esprit que les hommes d’autrefois ont écrit la Bible.» Vous voyez? Alors, comment le Saint-Esprit pourrait-Il être en vous, et renier Cela? C’est impossible.
197 «Ayant l’apparence de la piété, a dit le prophète, mais reniant ce qui en fait la force», pour libérer les hommes et les femmes du péché et des choses du monde. Que Dieu ait pitié de nous. Oh! une foi religieuse que vous avez, qui renie la Parole de Dieu, éloignez-vous-en. Que la Parole de Dieu soit reconnue pour vraie. Oui, oui.
198 Remarquez. Il a dit: «Soi-... Et ne sais-tu pas que tu es nu, misérable, pauvre, malheureux et aveugle? Et tu ne le sais pas.» Voilà le côté misérable. Maintenant, nous allons terminer. J’aimerais que vous compreniez ceci: «Tu ne le sais pas.»
199 Eh bien, si vous voyez un homme descendre cette grand-rue, Stone Street, ou l’une de ces grands-rues, et que cet homme soit si pauvre qu’il n’a pas d’habits, et qu’il soit misérable, malheureux, sans habits, nu; ou une femme, complètement nue et aveugle, sans qu’elle ne le sache. Eh bien, si elle le savait, ou si cet homme le savait, il essayerait de trouver un endroit où entrer pour avoir des habits. Mais lorsqu’ils ne le savent pas, et qu’alors vous essayez de le leur dire, ils disent: «Occupez-vous de vos propres affaires.»
200 Eh bien, c’est exactement ce que Jésus-Christ a dit que l’Eglise pentecôtiste serait dans les derniers jours: «Tiède» et «riche». Nous sommes tout aussi riches que tous les autres. Autrefois, lorsque nous étions là dans la mission, nous avions le salut. Maintenant, nous nous sommes associés aux gens de hauts rangs comme ceci, et on a un plus grand nombre de gens, des choses grandioses et merveilleuses, mais où en sommes-nous? Juste comme le reste d’entre eux. Et Jésus l’a dit.
201 Mais malgré tout cela, Il continue à frapper. [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] «Si quelqu’un (un individu), entend Ma Voix et ouvre la porte, J’entrerai. Et Je souperai avec lui, et lui avec Moi.»
202 C’est là que nous en arrivons. «Nus, aveugles.» Aveugles, effectivement aveugles, spirituellement. Vous ne pouvez rien leur dire.
203 Vous savez, nous avons grandi dans une grande pauvreté là dans le Kentucky. Mon grand-père était un chasseur, et un–un véritable chasseur bien connu. Et il avait l’habitude de chasser des ratons laveurs. Je ne sais pas si vous ici... Il n’y a pas assez de cours d’eau en Arizona pour qu’on y ait des ratons laveurs, je pense. Mais ils–ils en ont là-bas, ils ont des ratons laveurs. Les gens chassaient les ratons laveurs.
204 Combien savent ce que c’est un chasseur des ratons laveurs? Eh bien, voyez-moi les Kentuckiens présents dans la salle. Oh! la la! Très bien. Eh bien, j’ai envie de pouvoir ôter mon veston maintenant et de prêcher un petit peu. J’étais en quelque sorte un peu lié, mais je me sens vraiment bien maintenant. Oh! la la!
205 Combien connaissent ce que c’est qu’une paillasse, hein hein? Eh bien, Tony, merci. Enfin, je sens que je suis retourné chez moi. Oui, oui. Oui, oui. Oui. C’est merveilleux. Oh! la la!
206 Le pain de maïs, le maïs concassé et bouilli. Oh! la la! les doliques, et des feuilles des navets! En avez-vous déjà mangé? Oh! la la! C’est... Eh bien, nous nous sentons bien maintenant. Oui, oui. C’est bon.
207 Et mon grand-père attrapait des ratons laveurs, et il faisait fondre leur graisse. Et qu’est-ce que... Ils avaient une petite boîte. Nous avions l’habitude de garder cette petite boîte de levure.
208 Maman en avait une avec laquelle elle coupait des biscuits, le... en se servant d’une boîte à levure. Et elle faisait de très gros biscuits. Vous pouviez le soulever en tenant le dessus et la partie inférieure tombait; et elle y mettait de la mélasse de sorgho, avec un gros morceau de beurre fait à la maison. C’était vraiment bon. Ça irait encore bien en ce moment même. Et j’ai plutôt lésiné sur la mélasse ce matin. Ainsi, vous savez, et quelque chose comme cela irait vraiment bien.
209 Et maman avait l’habitude de prendre cette graisse de raton laveur, et cela–c’était la panacée chez nous, cela ainsi que la pommade des fils de fer barbelés. Et elle... Lorsqu’on se blessait, on nous déversait cette vieille graisse de fils de fer barbelés dessus, avec l’essence de térébenthine. Et puis, lorsque nous tombions malades, nous prenions la graisse de raton laveur.
210 Et nous avions une petite pièce, et il y avait un–un grenier. Nous devrions monter un–un escalier, comme ceci. La rampe de l’escalier était faite de bois des jeunes arbres. Et nous les enfants, nous dormions là-haut sur une paillasse. Et puis, sur la paillasse, il y avait un lit de plumes, une housse de matelas de plumes. Et puis, on mettait des bardeaux au clair de lune; ainsi, cela faisait un trou. Et–et la neige pénétrait avec le vent, ainsi maman nous couvrait d’un morceau de toile, pour empêcher la neige de tomber sur nos visages la nuit, sur cette ribambelle de petits Branham. Et nous nous mettions deux au pied, deux au chevet, et deux au milieu. Nous avions vraiment toutes sortes de manières de dormir; nous nous vautrions là comme de petits cochons, et nous nous réchauffions les uns les autres.
211 De temps en temps, l’un de nous sortait du dessous cette toile, alors que le vent froid soufflait, et nous attrapions le rhume, et nous, nos yeux étaient affectés. Et, vous savez, cette matière collante entre dans les yeux. Maman appelait cela: «Matière.» Elle disait: «Vous avez de la matière dans les yeux.»
212 Eh bien, je me réveillais le matin. Et maman disait: «Billy, descends. Il est temps d’aller à l’école.» Et je disais: «Maman, j’ai de la matière dans les yeux. Je ne vois pas.»
213 Et Humpy, mon frère, se réveillait. Son nom était Edward, et nous l’appelions Humpy, par plaisanterie. Et il disait: «J’ai de la matière dans les yeux.»
214 Je pouvais entendre la vieille boîte contenant la graisse de raton laveur heurter le poêle. Maman faisait complètement fondre cela. Alors elle montait les marches, et elle frottait et massait ces yeux. Et, croyez-le si vous voulez, la matière disparaissait. La graisse de raton laveur était un remède pour nos yeux envahis par la matière.
215 Mais, je vous assure, l’église est passée par un temps de froid, et la graisse de raton laveur ne marchera pas. Mais Jésus a dit: «Je te conseille d’acheter un collyre», le Saint-Esprit. Vous devenez tellement aveugles, l’église devient tellement aveugle qu’elle–elle ne peut pas voir Dieu. Elle voit seulement son organisation. Elle voit seulement ce qu’elle peut voir devant nous. Elle ne regarde jamais là-bas à la Venue du Seigneur qui est proche. La graisse de raton laveur ne fera jamais du bien à cela.
216 Mais le collyre du Saint-Esprit ouvrira vos yeux, et vous pouvez vous rendre compte de cela, la Présence de Jésus-Christ. Et Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il est Dieu, et Il peut mettre du collyre dans vos yeux avec Son Saint-Esprit. Vous allez oublier que vous êtes un méthodiste, un baptiste, un unitaire, un binitaire, un trinitaire, un membre de l’Eglise de Dieu, un nazaréen, ou un pèlerin de la sainteté. Vous serez un chrétien né de nouveau, dans le Royaume de Dieu.
217 Vous serez quelque chose. Vous ne devrez pas essayer de dire: «Bien, je dois faire ceci.» Quelque chose en vous vous pousse à faire cela. La contrainte dans votre coeur vous pousse à la prière. L’amour divin coule jusqu’au plus profond de votre être, au point que vous ne savez pas vous tenir tranquille. Les réunions de prière couleront simplement de vous, comme l’eau qui coule d’un puits artésien.
218 Autrefois, je passais... lorsque j’étais garde-chasse pendant plusieurs années, je passais près d’une vieille et grande source. Et elle bouillonnait comme cela. Un jour, je–je me suis assis près de cette source et j’ai dit: «Pourquoi es-tu si heureuse?» Oh! l’eau était délicieuse. Et je–j’en buvais. J’ai dit: «Pourquoi es-tu si heureuse? Es-tu heureuse parce que les lapins boivent de ton eau?»
Et si la source pouvait parler, elle dirait: «Non.»
- Est-ce parce que les cerfs boivent de ton eau?
- Non.
- Est-ce parce que moi, je bois de ton eau?
- Non.
219 «Pourquoi es-tu si heureuse? Qu’est-ce qui te fait bouillonner comme cela?»
220 Si la source pouvait parler, elle aurait dit: «Ce n’est pas moi qui bouillonne, Frère Branham. C’est quelque chose derrière moi, qui me pousse, qui me fait constamment bouillonner.»
221 Nous nous efforçons par nous-mêmes à faire des choses. Mais lorsque le Saint-Esprit est là à l’intérieur, nous faisons cela par l’amour divin. «Car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain», a dit Paul. Certainement. Maintenant, laissez vos yeux être oints de Son collyre.
222 En terminant, je n’ai pas l’intention de vous retenir tous ici jusqu’à ce que vous soyez très fatigués. Que ça soit ma première fois, ou ma deuxième fois, avec vous, pardonnez-moi si j’ai pris trop de temps. Laissez-moi terminer, alors, en disant ceci.
223 Là dans le Sud, nous avions un frère pentecôtiste de couleur là, qui était vraiment un véritable serviteur de Christ. Une certaine vieille soeur noire fréquentait l’église. Et elle était remplie du Saint-Esprit, elle était une femme d’un caractère remarquable. Et elle avait un mari, ce dernier était un brave vieil homme. Il s’appelait... On l’appelait Gabriel. Et nous, nous l’appelions tout simplement par son diminutif Gabe.
224 Et nous n’arrivions donc jamais à l’amener à se mettre en ligne avec l’église. Il–il ne voulait tout simplement pas venir à l’église. C’est ce qu’il disait. Oh! et là dans la salle de billard où il traînaillait, les jeunes gens disaient: «C’est une bande de saints exaltés, et ils ne valent rien.» Et le dimanche matin, la seule chose que Gabe devait faire, c’était prendre sa queue de billard et se rendre à la salle de billard, ou autre chose, et il allait çà et là en compagnie des jeunes gens.
225 Mais sa femme était une véritable sainte dévouée. Et elle fréquentait l’église, elle priait et demandait au pasteur et à tous de prier pour Gabe. En effet, au fond de son coeur, il était réellement un homme de bien. Et il tenait une petite affaire là-bas, une petite–une petite affaire là au coin de la rue, une petite affaire pour faire cirer les chaussures. Il cirait les chaussures, et il gagnait assez d’argent pour jouer au billard. Eh bien, il allait et jouait au billard. Il ne voulait donc tout simplement pas se mettre en ligne avec l’Evangile. Et le pasteur...
226 Le vieux Gabe aimait beaucoup chasser. Ainsi, le pasteur était aussi un chasseur; aussi prenait-il Gabe et allaient-ils chasser. Ainsi, un jour, après avoir marché pendant toute une journée dans le désert et dans des marécages, ils étaient en route, retournant à la maison cet après-midi-là. Et–et ils avaient tellement du gibier qu’ils pouvaient à peine le transporter. Ils marchaient là tout couvert des lapins et des oiseaux. Et comme ils avançaient, ils ont débouché sur un vieux sentier familier. Ils sont montés jusqu’au sommet de la colline; et puis, ils sont descendus jusque dans la petite ville par là. C’était un samedi, et le soleil se couchait.
227 Et par hasard, le pasteur a regardé en arrière. Depuis un bon bout de temps, il n’avait pas entendu le vieux Gabe dire un mot. Et il s’est retourné pour regarder. Et Gabe regardait par-dessus ses épaules, vers le–le coucher du soleil, alors que le soleil franchissait l’horizon occidental. Et le pasteur s’est retourné pour regarder. Il a remarqué que Gabe ne disait rien, mais il regardait en arrière pendant qu’ils marchaient. Ainsi le pasteur a continué de marcher pendant quelques minutes.
228 Et au bout d’un moment, une grosse main noire s’est posée sur son épaule. Et lorsqu’il s’est retourné, surpris, le vieux Gabe le regardait droit en face, avec des larmes qui lui coulaient sur les joues, tombant à terre goutte à goutte comme ceci. Il dit: «Pasteur, le matin tu me trouveras juste là à ce banc des pénitents.» Il a continué: «Et de là, je retournerai prendre un siège à côté de ma loyale épouse. Et alors, je resterai dans cette église jusqu’à ce que Dieu me rappelle à la maison.»
229 Et le pasteur, bien sûr, s’est retourné avec étonnement. Il a dit: «Gabe, depuis des années j’ai désiré, et j’ai attendu, j’ai ardemment désiré cela, et j’ai prié pour cela.» Il a dit: «Gabe, est-ce réglé?»
230 Il a dit: «Oui, pasteur, c’est réglé. Mais, je voudrais aussi avoir ce Saint-Esprit. Et je viendrai au banc des pénitents le matin, et je vais Le recevoir, sans quoi, je vais mourir juste là.» [Frère Branham imite le mauvais anglais de Gabe.–N.D.T.]
231 Le pasteur a dit: «Gabe, je–j’apprécie ça.» Il a dit: «Mais j’aimerais te poser une question, Gabe. Quel sermon ai-je prêché, qui t’a inspiré à faire cela? J’aimerais savoir quel sermon j’ai prêché, sur quoi j’ai prêché. Ou, quel est l’hymne que la chorale a chanté, qui t’a inspiré à prendre cette glorieuse décision, Gabe?»
232 Et le vieux noir a regardé le pasteur et lui a dit: «Pasteur, a-t-il dit, j’apprécie certainement chaque sermon que tu as prêché.» Il a dit: «Je–j’apprécie tout ce que tu as dit, pasteur.» Il a dit: «Et j’apprécie chaque bel hymne que la chorale a chanté. Mais, a-t-il dit, pasteur, ce n’était pas ça.» Il a dit: «Vous savez, j’observais ce soleil qui se couche là-bas. Savez-vous que mon soleil et votre soleil aussi se couchent, que la lumière de notre corps est en train de s’en aller?» Et ça, c’est vrai.
233 Cela est vrai ici ce matin, mes amis. Le soleil se couche, il se couche sur votre vie et sur la mienne. Il se couche sur le temps et sur la civilisation. Celle-ci est arrivée à sa fin. Et Jésus se tient à la porte [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.], frappant, soupirant, attendant. Ce petit coup à la porte, quelque chose là au fond de votre coeur dit: «C’est moi. Ouvre maintenant.» C’est Lui. Gabe a écouté cela, et il a fait demi-tour.
234 Il a dit une autre chose. «Pasteur, a-t-il dit, tu sais que je ne suis pas un bon tireur.» Il a dit: «Je n’étais pas capable d’abattre un gibier. Tu sais que je n’en étais pas capable. Mais regarde ce gibier, c’est de quoi nous nourrir, ma femme et moi toute la semaine prochaine.» Et il a dit: «Tu sais, je ne suis pas capable d’abattre un gibier, mais, a-t-il dit, Il m’a donné ce gibier.» Il a dit: «Il m’est juste arrivé de penser: Il m’aime certainement, sinon Il n’aurait pas été si bon envers moi.»Vous êtes-vous déjà rendu compte de cela?
235 En Inde, aujourd’hui, des petits enfants, je le sais, sont couchés dans la rue, et leurs petits ventres sont ballonnés, leurs petites gencives sont rétrécies comme ceci, ils crèvent de faim. La petite mère vous supplie de prendre son enfant, mais il y en a des milliers d’autres. Et l’après-midi, on passe pour les ramasser sur des brancards et tout, et on les amène à la salamandre pour les jeter là-dedans. Il n’existe pas de «Jean 14». Ils mangent tout, l’herbe de la terre, les écorces d’arbre, et tout ce sur quoi ils peuvent tomber.
236 Ce que nous raclons dans nos poubelles, c’est assez de nourriture pour les nourrir. Nous sommes assis ici ce matin, et nous payons environ un dollar et demi pour un peu de nourriture ici. Et nous avons de bons vêtements. Nous conduisons une belle automobile. Nous vivons dans une belle maison. Et vous les hommes d’affaires qui êtes ici, vos affaires sont florissantes, comme je vous l’ai entendu témoigner. Dieu est bon pour vous. Ne pouvez-vous pas vous en rendre compte?
237 Eh bien, Il vous aime. Le savez-vous? Et c’est la raison pour laquelle il y a ce coup à la porte: «Je me tiens à la porte, et Je frappe.» [Frère Branham frappe sur le pupitre.–N.D.E.] Et si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui, Je souperai avec lui, et lui avec Moi.»
238 Eh bien, ce murmure doux et léger qui frappe à la porte de votre coeur, il se peut que cela ait frappé tant de fois que c’est devenu très faible en ce moment même. Mais soyons vraiment sincères, très sincères vis-à-vis de Dieu et de nous-mêmes, juste pendant une minute. Ce petit coup qui frappe là tout au fond, disant: «Je ferais mieux de réformer mes voies. Je ferais mieux d’être différent. Je ferais mieux de me redresser. Je sais qu’il y a des choses en moi. Je regarde ici, j’examine ma vie à la lumière de cette Parole, et je vois que j’ai tort dans beaucoup de choses.» Regardez tout autour et voyez combien Il est bon; c’est Sa bonté qui frappe à la porte.
239 Peu importe ce que nous avons fait, à quel point nous avons péché, à quel point nous avons rejeté Cela, combien nous avons dit: «Nous ferons cela plus tard», il est toujours là à frapper, malgré tout. [Frère Branham frappe sur le pupitre.] «Si un homme ou une femme ouvre son coeur, J’entrerai et Je souperai.»
240 Voyons ce qu’Il veut ce matin, s’il vous plaît, alors que nous inclinons la tête. [Espace vide sur la bande.]
241 Oh! mon Jésus, je T’aime. Je T’aime. Oh! accorde-moi la grâce de T’aimer davantage, Seigneur.»
242 «Quelle est cette petite chose qui ne cesse de me dire dans mon coeur que je dois me rapprocher un peu plus de Jésus? Qu’est-ce?» Voulez-vous ouvrir la porte à Cela, ce matin?
243 Maintenant, que chaque tête soit inclinée, et que chaque oeil soit fermé, s’il vous plaît. Là dans votre coeur, soyez très honnête, juste pour une minute.
244 Si vous sentez un tel petit coup à votre porte, je vais prier, juste un moment. Et, sincèrement, vous voudriez connaître ce qu’est cette petite chose mystérieuse dans votre vie, que vous voudriez laisser–laisser entrer. Voulez-vous qu’Il entre, ce matin? Dites: «Frère Branham, priez afin que j’aie la foi et la grâce d’ouvrir mon coeur et de laisser Cela entrer. J’aimerais connaître ce qu’est cette Chose qui frappe à ma porte. Je sais qu’il y a là Quelque Chose qui frappe. Peut-être que c’est pour une marche plus intime. Peut-être que c’est pour un ministère différent. Peut-être qu’il s’agit de m’abandonner. Peut-être qu’il s’agit de recevoir le Saint-Esprit.»
245 Voudriez-vous lever la main vers Dieu, et dire: «Me voici, Seigneur.» Que Dieu vous bénisse. C’est cela. Oh! c’est vraiment partout. «Je sens un petit coup à la porte de mon coeur.» Je pense que ça fait soixante ou soixante-dix pour cent de gens.
Gardez la tête inclinée.
246 Maintenant, notre Père céleste, «il y a une fontaine», comme l’a dit le poète, «qui est remplie de Sang tiré des veines d’Emmanuel; là les pécheurs, plongés dans ce flot, perdent toutes les taches de leur culpabilité. Ce voleur mourant s’est réjoui de voir cette Fontaine en son jour; et là que je puisse, quoique je sois aussi vil que lui, laver tous mes péchés.»
247 Maintenant, Père, nous sommes reconnaissants pour ces gens. Et certains d’entre eux peuvent... sans doute qu’ils ont confessé le christianisme depuis longtemps, mais ils ont la–la véritable conviction et suffisamment, pour lever leur main. Seigneur, qu’arriverait-il s’ils n’avaient même pas la conviction pour lever leur main? Alors le temps de la rédemption serait passé pour eux. De penser à cet état où une âme errante pourrait errer dans les ténèbres, étant misérablement aveugle et ne le sachant pas. Et les gens entendent Dieu frapper à la porte, et ils attristent l’Esprit tant de fois que finalement Il ne frappera plus jamais. Et ils ramassent un credo ou quelque chose du genre, ils vivent par cela tout le reste de leurs jours, pour se retrouver déçus au jour du Jugement.
248 Je suis reconnaissant, Seigneur, pour ces gens qui ont bien voulu lever la main et qui disent: «Sois miséricordieux envers moi, Seigneur. Entre dans mon coeur, Seigneur Jésus, et révèle-Toi à moi aujourd’hui. Et je Te donnerai ma vie. Me voici. S’il y a en moi quelque chose qui n’est pas correct, Seigneur... Et je regarde ma propre vie, et je vois qu’il y a tant de choses qui clochent; alors, fais-moi entrer dans Ton grand moule et–et modèle-moi, et ôte de moi toutes les choses mondaines et impies. Et je Te rends grâce, Seigneur, de ce que je n’en sois pas arrivé à traverser cette ligne qui peut... où, une fois qu’on a traversé, on ne peut plus jamais retourner; quand on attriste le Saint-Esprit pour la dernière fois, alors il n’y a plus moyen de retourner.» C’est comme Judas Iscariot et les autres. Il a vendu son Seigneur pour trente pièces d’argent. Et aujourd’hui, nous Le vendons à cause de la popularité, des soucis du monde, des organisations religieuses, des dénominations, ainsi que des credos. Nous Le vendons juste pour n’importe quoi.
249 Ô Seigneur, aie pitié des coeurs sincères. Je plaide pour ces gens, Seigneur. Oh! avec tout ce qui est en moi, j’implore la grâce divine. Et écoute-moi, Seigneur, écoute-moi. Et puisse ce grand désir, avec foi... qu’ils sachent que c’est Dieu qui a parlé à leurs coeurs, que c’est Dieu qui fait ces choses. Et puisse la porte du coeur s’ouvrir juste en ce moment, et que Jésus entre et devienne maître de la situation, en faisant sortir tout le monde et en faisant d’eux de nouvelles créatures en Jésus-Christ.
250 Guéris ceux qui sont malades, Seigneur. En voyant qu’il y a tant de souffrance, je prie pour eux, Père, afin que maintenant le grand Médecin touche leur être physique aussi, et qu’Il en fasse Sa maison, Sa demeure, d’où Il peut étendre Ses mains aussitôt qu’on L’appelle. Au moindre appel léger du coeur, et le grand Médecin sera à l’oeuvre. Accorde-le, Seigneur. Ecoute-nous aujourd’hui. Bénis tous ceux qui sont présents. Au Nom du Seigneur Jésus-Christ, nous le demandons. Amen.
251 Maintenant, pendant que nos têtes sont inclinées, en tout humilité et douceur, chantons ce vieil hymne de l’église: «Je L’aime, je L’aime parce qu’Il m’a aimé le premier.» Et croyez maintenant que ce que vous avez demandé, avec ce petit coup léger qui s’est fait entendre à la porte de votre coeur, que Jésus va maintenant entrer. Doucement, pendant que nous chantons cela.
Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’aima le premier,
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.
252 Maintenant, avec nos têtes inclinées. Vous qui voulez L’accepter comme Seigneur dans votre coeur: «Seigneur, ôte toute chose maintenant. Et à partir de cette heure, je me consacre à Toi à cette table, Seigneur, afin que je Te rencontre encore à ce grand Souper des Noces. Je Te consacre ma vie, ce matin, ainsi, aide-moi, mon Seigneur. Si je n’ai pas encore reçu le Saint-Esprit, je vais Le chercher jusqu’à ce que le véritable Saint-Esprit entre, purifie ma vie, et fasse de moi une nouvelle créature en Jésus-Christ. Seigneur, je Te promets aujourd’hui, alors que je me consacre à Toi à cette table... Au Nom de Christ, je promets de le faire, alors que je lève mes mains.»
253 Maintenant, levez les mains et chantez, les yeux fermés maintenant.
Je... (Voulez-vous vous consacrer maintenant?), je L’aime,
Parce qu’Il ...
254 Ô Dieu, sois miséricordieux. Père, regarde ces mains, et accorde cela, au Nom de Jésus.
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.
255 Maintenant, j’aimerais que vous tendiez la main par-dessus la table pour serrer la main à quelqu’un. Dites: «Que Dieu vous bénisse, pèlerin. Je suis heureux d’être ici avec vous, ce matin.» C’est vrai. Il y a un mélange de tout le monde, des méthodistes, des baptistes, des catholiques et des presbytériens. «Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse.» Parfois les messages sont tranchants et durs, et nous–nous aimons nous sentir bien là-dessus.
256 Maintenant, que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, mon frère, que Dieu soit avec vous. Que Dieu vous bénisse. Merveilleux! Qu’Il vous bénisse, Frère Tony.
257 Maintenant, mettons-nous debout juste une minute, avec nos mains et nos coeurs levés vers Dieu, notre Père.
258 Tous–tous les credos, tout–tout... maintenant, en croyant. Maintenant, après que vous avez prié, souvenez-vous, Jésus a dit: «Lorsque vous priez, croyez que vous avez reçu ce que vous avez demandé, et vous le verrez s’accomplir.» Croyez-vous cela? Dites: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] «Je crois que j’ai reçu ce que j’ai demandé. J’ai consacré ma vie à Jésus-Christ. Et à partir d’aujourd’hui, désormais, je suis vraiment sincère, ô Dieu, je marcherai devant Toi jusqu’à ce que cela devienne tellement une réalité que je serai complètement caché en Jésus-Christ.»
259 Maintenant, est-ce que le conducteur de chants est ici? Allons-y avec ce gracieux vieil hymne: «Ma foi regarde à Toi, Toi Agneau du Calvaire, Sauveur divin.» Je demanderais à la soeur qui est au piano de bien vouloir nous donner cette note. Combien connaissent cet hymne? Levons-nous maintenant, chantons cela à pleine voix: «Ma foi regarde à Toi, Toi Agneau du Calvaire.» Tous ensemble maintenant.
Ma foi regarde à Toi,
Toi Agneau du Calvaire,
Ô Sauveur divin;
Maintenant, écoute-moi alors que je prie,
Ôte tout mon péché,
Oh! laisse-moi dès ce jour
Etre entièrement à Toi.
Inclinons la tête maintenant.
Pendant que je marche dans ce labyrinthe sombre de la vie,
Et que le chagrin m’entoure,
Souvenez-vous, vous allez affronter le monde maintenant.
Sois mon guide (Ecoutez.);
Ordonne aux ténèbres de se changer en jour,
Essuie toutes mes larmes,
Ne me laisse pas non plus m’égarer
Loin de Toi.
260 Fredonnons cela. [Frère Branham et l’assemblée commencent à fredonner Ma foi regarde à Toi.–N.D.E.]
E-1 God bless you, brother. I like to hear those reports of when souls get saved. That's the--the main thing. And we're happy to be here and see so many of our friends around from different parts of the country. And this brother here is coming now to the city. I understand this morning that his equipment's already unloaded here for a--for a great revival. And I certainly pray, brother, that He'll give you a great revival, and many souls here in this city.
And I'm glad this morning to see many of my minister friends. Brother Outlaw there, I just noticed him when I raised up, from Phoenix. And I'm very happy to see you down here, Brother--Brother Outlaw. You brethren from Jericho coming up here to Jerusalem to visit us, we're always happy to have them this morning. And so...
E-2 And I got that one off up to Brother Williams' not long ago, up at Phoenix. "You know," I said, "Tucson, I live here now, you know. So I have to kind of hold up for this place (You see?), up on the mountain here, and look down to Jericho and see our brethren. Why, we always..."
And Brother Carl was talking about so many coming a hundred miles from Phoenix down here. How many's here from Jeffersonville, Indiana? Stand up. All around, over here. That's about twenty-one hundred miles. Oh, Carl...
E-3 So glad to be here and enjoy this wonderful inside Sonshine. See, we talk about this being the city of the sun. That's the outside. But, oh, this inside Son, my, that's what I enjoy.
I've been enjoying these blessings this week, and attending the revival of Brother Bethany here over at the First Assemblies of God. And I certainly appreciate this gallant soldier of the cross, his fine preaching. It's been so much to me this week. I said, "Brother Bethany and I have many things in common, especially the way we part our hair, Brother Bethany." It's so... Glad we can always recognize one another, wherever we are.
So we are grateful for this opportunity to be here with Brother Tony. I can't say that name, and so I just call him "Brother Tony." You excuse me. They called Peter, "Peter," and Paul, "Paul," and so this is Tony. I always tell them just to call me "Brother Bill." That's what I... I like that name Brother Bill, or Brother anyhow, be associated with--with you, to be a brother.
E-4 Enjoyed that breakfast. The only thing, there wasn't enough molasses. I--I--I run out. And I borrowed from my son, he--run out with him and borrowed from the brother. He had an extra plate, and still I didn't have enough molasses. You know, I'm a Baptist. I don't believe in sprinkling. I like to really baptize them, and have plenty of--plenty molasses. I got this sugar bowl, and isn't too much left in it. I had to sugar them up a little, you know.
E-5 Remember down in the south, down in, I believe it was Alabama, I was with the Missionary Baptist people. I was down there holding a revival. And I was in a little old screened-in porch on the outside. And there was an old colored sister. She said... You know, I'd preached hard that night, and I couldn't hardly get up the next morning. And she called me, and I remember getting awake long enough to hear her say, "Hey, parson." She said, "Honey, come on! I done cooked your flapjacks four times already." Four times she cooked them flapjacks. I--I like them.
E-6 Just a little story I know. We're just here in a fellowship, you know. Old Brother Bosworth... How many ever knowed Dr. Bosworth? He was a great old friend of mine. He said to me one time; he said, "Brother Branham, you know what fellowship is?"
And I said, "I--I think so, Doctor."
He said, "It's two fellows in one ship." And so that's just near everything, and so that's the way. That's close communion, close, not closed, close communion with one another.
E-7 Remember one day... Thinking about flapjacks--we call them flapjacks in the south, Brother Bethany. So we... I was on a little fishing trip up in northern New Hampshire. It's the home of them cutthroat and square-tailed trout. And I'd had a little tent on my back. I'd packed back about a day-and-a-half journey, where all the soft-footed fellows couldn't get. So I was back there catching trout. Oh, what a time I was having. A little pup tent... And the day before, a little hole of water, oh, there was just fine big trout laying in there, and I was just catching just as fast. And I'd catch one... If I killed it, then I--I'd take it and eat it. But ordinarily, I'd turn him loose, if it didn't hurt him too bad.
And I'd always catch my fly on a little bunch of moose willow behind me. And I thought, "Next morning early I'm going to take my axe and go down there and cut that moose willow down," 'cause I'd catch my little Coachman in that--in that moose willow. So I got up early, and I thought, "Well, I might catch a trout or two for breakfast." And I was by myself. And I took my little old axe and went down and cut down this little moose willow and caught me a couple of fish and on the road back.
E-8 And I heard a noise, and it was an old sow bear. The place was full of them up there. It was a black bear. She had two cubs. And she'd got into my tent, and they'd tore it down. There was nothing left. It was just... It isn't what they eat; it's what they destroy. They just hear anything rattle, they just jump on it, you know. And my old stove pipe was beat up, and, well, nothing to do but go back.
And when the old sow mother bear saw me come up, she run off and cooed to her cubs, and one of them come. The other one didn't come. Well, I wondered why he didn't go. Well, I--I had an old rusty pistol laying there in the tent, but the bear was on the pistol. So I wouldn't want to shoot the old bear anyhow and leave two orphans in the woods. So I--and I was sure... You take an old mother bear with some cubs, she'll actually scratch you, you know. She-she kinda gets a little upset when you go to think you're going to bother those cubs.
E-9 So this little fellow was setting, and just a young tot of a bear, looked to be--probably weighed twenty pounds, fifteen, twenty pounds. Early--they'd just been out of hibernation a little while. And the little guy had his back turned to me. He was just all humped up, like that. "Well," I thought, "what's that little fellow so interested in?" And the old mother bear and the other little cub was out there, and she kept cooing to him, and he wouldn't pay a bit of attention to her.
I thought, "What's the matter with that little fellow?" And I got me a tree in line where I could get into if she got after me. I thought, "I've got to see what's got that little fellow so fascinated." Usually they'll run. So I kept moving around, watching her, till I got around sideways. And you'd be surprised what was happening.
E-10 That little guy had got my bucket of molasses, and--and a little half a gallon bucket full of molasses. And he'd got the lid off of it. And they love sweet anyhow, you know. And he didn't know how to drink it. So he just took his little paw and dipped it down in and licked, like that, you know, when he brought it up. And he--he couldn't... I hollered at him. I said, "Get out of there!" And he turned. He couldn't get his eyes open, molasses in his eyes, you know, looking at me, you know. And he'd sopped that bucket out just as clean as it could be.
And I just stood and laughed. And anytime then don't have a camera, you know, to get that picture. And there he was. And after he got through licking the, you know, the bucket out real good, he went over to the old mother and little brother, and they licked him.
E-11 And so I thought, "That's like a good old Pentecostal meeting, when we get our hands in the honey jar plumb up to the elbows, and then go out and tell somebody else, and let them lick awhile off of us, you know. Just a licking good meeting, you know. That's what I thought that little bear was having.
Now, there was no condemnation to him as long as he was licking molasses, you know. So that's the way we feel in a good old fashion meeting. There's no starch; there's no nothing, but just simply set and lick. That's all.
E-12 In the Bible, you know, the shepherd carried a scrip bag on his side. And many times in there he would carry little bits of honey. And when he got a sheep that was sick, the shepherd would go over and squeeze out a little of this honey on a limestone rock. And the sheep like something sweet too, you know. So he'd go over, the sheep would, and go to licking on that rock. He was licking the honey, but while licking the honey he got the limestone, and the limestone helped to heal him.
I've got a whole scrip bag full here of honey, and I'm going to put it on that Rock, Christ Jesus, and you sheep just start licking now. I'm sure it'll--it'll cure all of our ails if we'll just lick on the Rock of ages, and He'll certainly take care of the rest. He is our Healer of physical and spiritual discomforts. He is the Lily of the valley. And in the lily we find opium, and opium settles all matters. It just puts you in a daze, and that's the way the Holy Ghost comes. It puts you in a carefree condition where you don't care who's setting around or nothing about it. You got to let off the steam then; that's it.
Remember a little girl one time got filled with the Holy Ghost. She was a little Methodist too. And she was giving a testimony. And I never will forget the rude expression, no worse than what I make. And she said, "Well, I want to praise the Lord for this Holy Ghost." She said, "If it was any better, I'd bust."
E-13 I like this Full Gospel Business Men convention and meetings. And you know, I was ordained a few years ago, about thirty-five years ago in the Missionary Baptist church. There I tried to be a loyal minister to the Gospel, and to all that I knowed that was right, for years. And then after the great vision came...
And I'd never heard of such a thing as Pentecost. I heard them say there was a bunch of holy-rollers downtown, slobbering on the floor, and everything. Well, I just never paid any attention to them. But when God called me, I come among them, and I have just... Seemed like that what was in my heart craving for something, it's just like fitting a glove on a cold hand. I... It's just the right thing, and I have really enjoyed it.
E-14 When I come among the brethren I found that among them it was like we Baptists; they were broke up in so many different organizations. My, they were all different kinds. And some of them was riding a one-hump camel, and some a two-hump, and some a three-hump, and some no humps at all and... But you know, I thought, "I won't join any certain group, because I'd be identified just with that certain group. So I'll just stand between them and say, 'We're brethren.'"
I believe it was Jacob dug a well, and the Philistines run him away from it. Now, best of my memory he called it "Malice," or something. Then he dug another one, and he said the Philistines run him away from it, so he called it "Strife." He dug another one. He said, "There's room for us all." And that's what I believe. There's room for us all.
E-15 And now, I... Only thing that I've joined since I've been in the full Gospel move... I'm one of you, and I think it's the closest thing to heaven that there is. If there's anything closer I'd try to find it. But this is what I've found, and I like this, and I'll stay with this till something better comes. And I'm looking for something better to come. Like Peter said on the day of Pentecost, he said, "This is that..." And if this isn't "that," then I'll keep this till "that" comes. So I... Then I'll just hold on to this, 'cause this is very good.
E-16 And then I found out that this Christian Business Men, Full Gospel Business Men, was standing kind of in the same way in the breach between the great, fine, organizations of the churches, trying to--to bridge a something that was--make fellowship, contending, not trying to break up any of their organizations, or make all come into one, but just to bring a fellowship. And that's the reason I joined. And it's the only organization I belong to is this, this Full Gospel Business Men, because it's trying to do what I think is a--would be a great service to God and His church, to bring a feeling among us that we're not separated. We are brothers, and we all received the same Holy Spirit.
E-17 Now, God give you the Holy Spirit; He give the next man the Holy Spirit. Like the bunch of Branhams, I've got nine brothers, and there's some fat and short, tall and slim, and I'm Mr. In-between. So they--they different ones, some blond-headed, and some black-headed, and some none at all. And so I'm still Mr. In-between. So... But in there we--we are brothers. We used to get out in the--in the back yard and fight one another. But when we got in the front yard and somebody jumped on a Branham. Oh, oh. It was just too bad.
And so, that's the way I think we all should feel. You see? Sometimes God does things that we--might not just seem just right in our eyes. But yet, if it's God doing it, let's just say "Amen" to it. God does it anyhow. See? And we are--are looking forward to a time that...
E-18 I was setting in Brother Bethany's service last Sunday night, preaching on the mark of the beast, and the man struck a keynote there that sent my soul thrilling. He said that just down the road there's something greater waiting, something on that order there, something that God's fixing to do. I believe it too, to wind this thing up and send the church into glory. How marvelous. Now let's not just be so slothful now, that we'll...
Remember, God never changes His ways. He remains, because His Word... He is the Word, and His Word cannot fail. He's infinite. Therefore if God makes a decision on something, it must ever remain that way. He can't go back and say, "I was wrong." See, I can do that. You can do it. But God can't, because He's infinite. See? His first decision is eternal.
When God gave man the best fortification He could have for His... To bind him in, to close him in, God gave man His Word in the garden of Eden, His Word. And Eve made that rashal, final, great--one of the most rashal things she ever did, or ever could've done, was to reason with God's Word. We don't reason; we just believe It. Now, God has never appropriated anything else but believe His Word (That's right.) His Word. We must stay behind It.
E-19 Now just a little drop here. You know one day the Bible had foretold of a great coming prophet that was going to gather Israel together. And when He come, you know He passed right through the people and they didn't know it? And then one day Jesus was speaking to His disciples, said, "The Son of man's going up to Jerusalem..." and so forth.
They said, "Why did the scribes... (otherwise, the writers of the Scriptures) Why did the scribes say that Elias must first come and restore all things?"
He said, "I say unto you, truly Elias will first come. But I say that Elias is already come and you didn't know it." See? He went right through. They didn't know it: likewise the Son of man. They understood He spoke of John the Baptist. Now see, he was just a crank down on the river somewhere, a wild man trying to drown people in water, so forth, a real strange message. But that was God's forerunner. And it went through, and they didn't even know.
E-20 Jesus came. I guess one third of the Jews never heard of John. I guess when Jesus was on earth, not too many of the Jews, and one hundredth of the population of the earth ever knew He was here. He was come and gone.
The church... You Catholic people, as well as you try to claim St. Patrick... Anybody who knowed St. Patrick... He was about as much Catholic, Roman Catholic, as I am. So... But look--look at Joan of Arc, that sainted little girl who saw visions, and so forth. What did you do? You burned her to the stake for a witch. She was gone before you knowed she was a saint. See?
E-21 You know what? Wouldn't that be horrible if... Jesus said, "As it was in the days of Noah, so shall it be in the coming of the Son of man," wherein eight souls were saved by water. What if today the rapture came, and He took two from Tucson, and one from Phoenix, and around the world, as a universal rapture will be, and the ones that rises from the dead will go to meet Him in the air and steal away, a mysterious thing? And then one of these days judgment drops upon the earth.
You say, "Well, wasn't there supposed to be a rapture first?" It's already come, and you knew it not. Think how many people will disappear in the world today and there won't even be a word. You'll know nothing about it. There'll be five hundred people in the world today will come up missing, and you won't know nothing about it. We're living in a terrific time. Let us have our lamps trimmed.
I don't say it'll be that way. I'm saying: what if it was? Then the judgment strikes and the rapture's gone. See? He's already come, and you knew it not.
E-22 So when we gather in these meetings, let's gather, we--for one purpose, that's to serve God. Let's put our lives to business. What good does it do us to impersonate something? Why will we accept a substitute when the whole skies are full of genuine Pentecostal power and blessings? Why should we accept a substitute?
You won't exhaust God's blessings. Ask abundantly. Could you imagine a little fish about half-inch long out there in the middle of the ocean saying, "I'd better drink of this water sparingly. I might run out." Now, that sounds silly. Well, it's more sillier than that to think you could exhaust God's goodness.
E-23 I... Looking awhile ago, an honor to see that aged man, Carl Williams' father and mother, the first time I've had the privilege of seeing them, as I know of, stand up. And think about eighty years old, something like that, and how God has kept that old couple. They could look like Carl's brother, not his father. And Tony said his mother got out of the car out there, and slammed the door, and walked like a little soldier across there. My, my. See? How good God has been to us.
Now, if you are not a... If you not a member of this Full Gospel Business Men, you men... As a Baptist, I speak to you Baptists. As a Methodist, I am a Methodist.
E-24 And one time I was preaching down in Arkansas and I'd... Been an old man on crutches and he had been healed. He sold pencils out on the street. And he was standing up that night and he was just taking the whole meeting. It was about, oh, I guess five or six thousand people gathered there at the Robinson Memorial Auditorium, and he--at Little Rock. And he said, "Praise God for healing me." You couldn't hardly preach. And directly he stood up and said, "Hey, Brother Branham, I want to say something to you."
Now, he was just having a gastronomical jubilee all of his own. So he--he was just having him a good time. He had been healed and that meant everything to him. And so he said, "You know..." Happened to be he was a Nazarene. And he said, "You know, I heard you speak and I was sure you was a Nazarene." He said... Then he said, "I also..." He said, "Then I heard somebody say you was a Baptist." He said, "The--the most of your people here is Pentecostal. I don't understand that."
I said, "Oh, that's very easy." I said, "I'm a Pentecostal Nazarene Baptist." That's just--that's right. We are Christians, borned of His Spirit, washed in His Blood, looking for the coming of our Lord. Lord bless you.
E-25 If you are a businessman or whatmore, let me say something to you. Come in. Come fellowship. Don't only just fellowship with a bunch of men you can shake their hands, but get what they got--the Holy Spirit. That brings the real fellowship.
You know, you can't manufacture nothing. You're not asked to manufacture anything. The church is not asked to produce or to manufacture fruit. You're to bear fruit. See? You couldn't say--say to a sheep, "Manufacture wool." Just let him become a sheep and he'll bear wool. That's what the trouble of it is; we try to manufacture something. Don't manufacture it. Be... Just get the inside right.
Could you imagine a black bird setting up there and putting peacock feathers in his wings and saying, "See, I'm a peacock." He's trying to put something in that never growed from the inside out. And we're finding too much of that among our Pentecostal groups. Let's be real, genuine, borned again Pentecostals. I say now it's the only thing that I've ever found this side of heaven that give me the assurance that my sins are gone, and I am borned of the Spirit of God. Then you have something, an anchor in you, that holds.
E-26 Well, I didn't aim to take your--so much of your time. I know you got to go. I--I'm kind of one of these here long-winded fellows. It takes me about an hour to get started, and then I preach about two hours. Then it takes me about three hours to get stopped. And so, I--I'm not going to be that radical this morning though. So we appreciate your coming.
And I'm living here in Tucson now, here in good old Jerusalem. And I'll be down a time or two, Brother Tony, if the Lord willing, to help around and attend all you all's revivals. To you minister brothers, I never come here to build no church. I come here to help what's already built, to put in my pull to everything that I can to help you brethren to win souls here in Tucson, never to start a meeting nowhere, or not 'less it's a cooperative meeting or something that we could get together. I never come to start no church. No, sir. We got plenty of them. What we need is to pack them out with borned again Christians. Yes, sir.
E-27 So I'm here to put my shoulders to the wheel, and help in every way that I can, and everywhere that I can, and every door that's open, to give the testimony of the saving grace of our Lord Jesus Christ, and the filling of His Spirit that's kept me all these years. Now, lots of times... I seen Tony awhile ago said, "I have to write down, Brother Branham, what I wanted to say." So do I. You know when you get kinda old, you don't think of just like you used to.
Someone said the other day, said, "Brother Branham, how old are you?"
"Oh," I said, "I passed twenty-five."
"How much?"
I said, "I passed it the second time." So I'm no more kid. That's the reason we part our hair in the middle, brother. That's right. That's right.
E-28 Well, everybody love the Lord? Oh, wonderful. Now, let's lay aside every little weight and every little care now. And I wonder, if it wouldn't inconvenience too much now, being we've been setting a long time, if we could just stand just a moment for prayer. And now, while you're standing I'm going to read a chapter, or a verse, out of the Bible, while you listen attentively, if you will. I'm going to read from the book of the Revelation of Jesus Christ, beginning with the 14th verse of the 3rd chapter:
And unto the angel of the church of... Laodicea write; These things saith the Amen, the faithful and true witness, the beginning of the creation of God;
I know thy works... thou art neither cold nor hot: I would that thou wert cold or hot.
So then because thou art lukewarm... neither cold nor hot, I will spue thee out of my mouth.
Because thou sayest, I am rich,... increased in goods... have need of nothing; and knowest not that thou art wretched... miserable... poor... blind, and naked:
I counsel of thee to buy of me gold tried in... fire,... thou mayest be rich; and white raiment, that thou mayest be clothed, and that the shame of thy nakedness do not appear; and anoint thine eyes with eye-salve, that thou mayest see.
As many as I love, I rebuke and chasten: be zealous therefore, and repent.
Behold, I stand at the door, and knock: if any man hear my voice, and open the door, I will come in to him, and will sup with him, and he with me.
To him that overcometh will I give to set--grant to set with me on my throne, even as I have also overcome, and am set down with my Father in his throne.
He that has an ear, let him hear what the Spirit saith unto the churches.
E-29 With our heads bowed and our hearts, let us pray. Lord Jesus, we thank Thee this morning, our gracious and noble God that brought again the Lord Jesus from the dead, and has presented Him to us this morning in the form of the Holy Spirit, that's wooing our hearts as for a close walk with Him. That as we see the day drawing to a close... The day of time is soon fading out now into eternity. We're nearing the shores. We can hear the breakers. O God, this is a dangerous hour, as we read here, this last church age, the Laodicea, where that we're nearing the shore. And the riches and things of this world has blinded the eyes of the people. Oh, we pray, God, that our anchor will catch ahold of the Rock of ages, and wait for the dawn. Grant it, Lord.
E-30 Bless this move of God called the Full Gospel Business Men's chapter. We pray that You'll bless this certain chapter here at Tucson. May it grow until this Ramada will have to take down these walls and spread its tent to hold the born again Christians that will come in. Grant it. Bless the brother that's coming with the revival with a tent, to the city. May it be an instrument to help bring in souls to these churches and into the Kingdom of God. Bless Brother Bethany up at the First Assembly as he carries on his great work up there for the Kingdom of God, Lord. How we pray that You'll continue with him and with the churches throughout the country.
Now, as we wait upon Thee may the Holy Spirit give us the interpretation, and bring the context of the text to light, for we ask it in Jesus' Name. Amen. You may be seated.
E-31 Did you ever stop to think just a moment that this could be our last time ever meeting together? Do you know there may be some of us here, if we come back again the next meeting day, we--be some of us missing? We don't know what will happen. And then this may be our last time to set in a group like this and associate, and eat together on this earth.
But remember, there is coming a time where we'll meet again at, not at a--not at a breakfast, but at a supper, oh, where the great banquet of God, and the marriage of the Lamb, and the great chairs are stretched from sky to sky, and the redeemed of all ages set across the table from one another. That'll be a glorious time. I'm looking for that.
E-32 Now, I want to take a text this morning to speak to you, just for a few minutes now. I won't hold you no longer than I possibly can. I want to talk... I've got a few Scriptures and notes wrote here that I'd like to speak from for a few minutes on the subject of "A Door In a Door."
Now, this is a very unusual setting that we see this morning in our Scripture reading. It's unusual in many ways because it's... One of the most pathetic Scriptures that there is in the Bible is this Scripture here, for it's speaking of this age that we're living in. It's speaking where in this age Jesus Christ has been put out of His own church and standing, knocking at the door, trying to get back in. And richesness and pleasures of the world has drove Him from the church, until the church just becomes a lukewarm... It's a very pathetic picture. Of all the other churches in the church ages... I just got through going through them at my church. And returning back now, beginning the 17th, to take the Seven Seals. And now, in this we find that all the other churches in the church ages had accepted, but the last church age, the Laodicea, Christ had been taken from the people. And they'd put Him out of the church and He was trying to get back after being taken out, knocking at the door. Become blind... Very unusual...
E-33 But you know sometimes it's unusual things that God appears in. God appears in the unusual because God is unusual. He does unusual things. He appears at unusual times. And He's seen at unusual times, when times you wouldn't think that you would--He'd be there, yet He's there. Very unusual. "He works in mysterious ways," the Bible said, "His wonders to perform." Therefore that makes Him unusual.
And that's the way... We get into a usual trend of things and we miss God. It's the unusual that brings God many times, the unusual things, something... We get so tied up into a certain creed, or something that we're trying to serve, and then if everything doesn't come just according to the way we think it should, then we--we offset it. "It's--it's not--it's not of God." We make a mighty mistake.
E-34 God shows Himself, and then hides Himself in the same thing that He shows Himself in. See? He'll show Himself in something, and withdraw and hide Himself. Like the seed, He shows Hisself in a pretty flower, then He lets it rot. But He's hiding Himself in order to come forth again. And God does it that way. He's very unusual--unusual times, unusual ways, and sometimes little things.
We--we--we fail to find God many times because it's--we think it's too small. I was thinking on that a few minutes ago when we were talking about the smallness of the chapter, or the--that how small of crowd we have. Now, it's been my privilege to speak to some great crowds. Bombay, India, I had five hundred thousand in one meeting; Africa, South Africa, about--maybe two hundred and fifty thousand at one meeting. But where I've found the sweetest and blest of all was when we had little cottage prayer meetings. God is in the unusual place and in the unusual things.
E-35 Reminds me, being that this Canadian here was speaking a few moments ago about my fine friends from Canada. Some time ago the... King George, that I had the privilege of praying for, as you know, that had the multiple sclerosis... The Lord healed him. And he came to Canada when he was suffering yet with this sclerosis. And he was a gallant man. And all the schools turned out when he came down through Vancouver, so that--that they could go out and take their... Give them a little British flag, and--and--and wave to honor the King, the crown, as he passed by.
E-36 And a good friend of mine, Brother Ern Baxter, as we were listening to it on the broadcast as it came through, him and his lovely queen setting there... And we were setting in the room and I'll never forget it. Ern got so overcome that he jumped up out of the chair and threw his arms around me and started weeping. And I said, "What's the excitement all about, Brother Baxter?"
He said, "Brother Branham, that's my king."
I thought, "If it could make a Canadian feel that way to know his king was passing by, what ought it to do to a borned again church when Jesus starts by?"
There, yet with his multiple sclerosis, set in his chariot (his automobile), and set up straight, though he said he was suffering terrifically from ulcers, and his back bothering him so bad.
E-37 And the teachers turned all the little fellows out to go and wave these flags. And after the--the parade was over, why, the children was supposed to return to school. And as they returned, in a certain school all come back but one little girl. And the teacher got alarmed when she called the roll and the little girl wasn't there. So she said, "I must go find her," and--and took the children. And in the streets they went hunting for this certain little child. And after while the teacher herself found the little fellow, standing by the side of a telegraph pole, just crying her little heart out.
And as she was weeping, and... The teacher said, "What's the matter, honey?" Said, "Did you not get to wave your flag at the king?"
She said, "Yes, I waved my flag at the king."
She said, "Did you get to see the king?"
"Yes, I--I--I saw the king."
"Well," said, "then what are you crying about?"
She said, "You know, I'm so little. I saw the king, but he didn't see me."
Now, that might be so with King George, or any other king, but it isn't so with King Jesus. No matter how little a congregation He's give you to pastor, how small the work seems to be just to speak to the milkman or the newsboy; He'll see it. You can't do nothing for Jesus 'less He knows it. You must remember; He knows every little thing you do, and He'll give you all credit, for that's what you've been detailed to do. No matter how small it is, do it anyhow. If you want to wave your little flag, wave it. He's in that unusual thing. He might win a soul.
E-38 I believe it was Dwight Moody. Or am I mistaken? It might not have been. An old sister had a burden on her heart that she wanted to win a soul to Christ. And she was a washwoman. Been a hundred and fifty years ago, I guess. And she saved her money until she got three dollars saved up, and she rented an old livery stable for a dollar for the week. And she went down there and cleaned it out herself, and took her wash bench and made a altar, and put a pulpit up, and--and suds still on the old wash bench. And--and she got some tracts and begin to pass it out. That was the early days here in America. And everybody would look at it, throw it down.
E-39 She happened to be a Methodist. And so, they would throw--throw it down. And the Methodists then were like Pentecostals has been: a bunch of fanatics. They'd lay in the school houses, and fall out under the power of God, and pour water on their face, and... Don't tell me; I've been right in the meetings. See? And if they'd just let them alone, instead of bringing them back, just let them go on, they'd have been Pentecostals. You see?
But then, this poor old woman passing out these tracts, and, oh, everybody would throw them on the street, and it was a... She was standing crying because they rejected her, while she'd tried so hard to bring a minister to the city to have a revival. And the minister was to appear that night. She was going away. And there was a little old boy with his daddy's (Down in the South, we call it galluses, you know) suspenders on, ragged hair hanging down his neck, walked up and said, "Hey, lady, what are you giving away?"
And she said, "It's a tract, honey." She said...
Well he said, "I can't read." Says, "What does it say?"
And said, "Well, we're going to have a meeting down at the old livery stable tonight."
He said, "Thank you. Can I have one?"
Said, "Yes." And he put it in his pocket.
E-40 When the meeting took place that night you know who was there? Your loyal old pastor and the lady. That's all that was at the meeting. A gallant old soldier, whether there was one or a thousand, he took his text, stood there and preached to the lady, just as loyal as he would if he was preaching to ten thousand. Who staggered in the door long about the beginning of the sermon but this little old ragged-haired boy. That night he found himself at the altar. If I'm not mistaken, that was little Dwight Moody, that sent a half a million souls to Christ. See? Oh, my. How many big meetings and floweredly things that's going on. See, God's in the unusual things. God appears unusual. You want to remember that.
E-41 Now, I can't think of the artist that painted this picture of Jesus knocking at the door. He's some Greek artist. I just can't think of the man's name at the time, but he'd spent practically a lifetime painting this picture. And, you see, before it can be hung in the hall of fame it has to go through the hall of critics first. Any great picture must do that. It must face the critics.
E-42 Oh, I wish I had the--the something that it takes to throw that before this audience this morning. Do you realize, Pentecostal people, as we cool off, that God's taking us through the hall of critics today? The church has to go through the hall of critics before it can go in the hall of fame as a bride. Sure. Can you stand it? Are you ready to come up with the Scripture, and stand gallant to your testimony in the love of Christ? Or are you taking back and going out with the world, like the Bible said, "Demos forsaken me, loving this present world." There's where the church is standing today: weighed in the balance. And that's the reason it becomes Laodicea.
E-43 This picture, as the artist painted it, when it went to the hall of critics they could find nothing wrong. And finally a great critic came up, and he said, "There's one thing wrong with your picture." He said, "It's true, Jesus with the lantern in His hand, coming by night in the darkness of sin. That's a good picture. His expression with the expectations of somebody to come to the door when He's knocking," said, "that's wonderful. And the look upon His face as He is longing to hear from the inside... But, sir, there is no latch on the door. If He did come, how could Jesus get in, because there's no latch on the door?"
"Oh," said the artist, "I painted it thus, for the latch is on the inside. Jesus cannot come in just by His will; it's got to be your will to let Him in." Lo, I stand at the door and knock. If any man will hear My voice and come in--let Me in, I will come in and will sup with him, and he with Me. That's the picture we're looking at now.
E-44 What does a man knock on a door for? What makes a man knock at a door? He's trying to gain entrance. He's trying to come in. There... Maybe there's something he wants to talk to you about, or maybe he wants to speak to you about some business or something. Or--or maybe he wants to give you something. There's some reason, or he wouldn't be knocking at the door. See? We'd only... The human decency would be only to open the door and see what the person wants. That's only just the human thing to do: open the door, ask the man, "Who are you? What do you want?"
He wants... Maybe he wants to visit with you, just to set down and say, "I'm your friend. I'd like to speak with you just a while this morning." Then set down, if he's a friend. Talk with him. If he's some person that wants something out of you, you could talk it over. You see? Many great people has knocked at doors down through life.
E-45 Now, a whole lot of it depends, after you go to the door, who it is knocking. You got to know who that is doing the knocking. But you should at least go to the door. That's the only decent thing to do, is find out who's there at the door. Go there if somebody's knocking, say, "Who is it?" Open the door. "Who are you? What do you wish?" Oh, many--many... It--it might be some great person. What if it's a great person? It'd be a great honor to you if you opened the door for somebody that was a great person.
E-46 What do you think would've happened a few years ago when Adolf Hitler was the Fuehrer of Germany? What do you think of a little fellow living down in the alley, or down the street somewhere, if he heard a knock on the door some morning, you know, and he went to the door, and this little German footman standing there, and there stood Adolf Hitler standing at the door? Why, he was the greatest man in Germany at one time. See? Certainly. Why, he was a great man.
You know what that little footman would've done? He'd have almost fainted. He would've stood at attention, throwed his German salute up, said, "Great Fuehrer of Germany, enter into my humble home. Anything here that you desire, anything that your servant can do, just let me know. I'll gladly do it."
Oh, what a honor. You know what? Every newspaper in Germany would've packed that article, of great Adolf Hitler going down to a--a common soldier's house, and knocked at the door and asked for something, that Hitler would ask a footman for something, would come to his home and--and honor his home. Well, what a great thing that would've been.
E-47 What in the... If you'd been a--in Italy and in the days of Mussolini. And Mussolini was the dictator of--of--of Rome, of Italy. And what if some poor person down on the street would've heard a knock at the door some morning, and there stood Mussolini at the door? Oh, my. Their hearts would've quivered. Well, "Great dictator, great honored sir, enter into my home." Quivering and shaking, "What--what could I do? Is there anything here that--that you would desire? Is there something your servant could do for you?" Oh, it would've been a great honor to any Roman to have had Mussolini at his house.
E-48 Or what if the Queen of England today would come here into Tucson, and land out here in an airport, and would come to one of our homes here, one of our... We're just common people. And if the Queen of England would come from England, all the way across the sea, land out here at the airport--at the--at the airport and would be brought in by taxicab, and come and knock at your door... And you, an honorable lady or gentleman, would walk to the door and say, "How do you do?" And there she stood there, just as an ordinary woman. And you'd say, "How do you do? Who are you?"
"I am the Queen of England," and would identify herself.
Oh, my. What a honor, what a respect. Every newspaper through Tucson, out through the United States... It'd be on national news that the great Queen of England come all the way to Tucson, Arizona, and visit you, a poor person. The dignity it would add to the Queen to humble herself to come to my door or your door. Why, you know what you would say? Though she's not--you're not under her domain, but yet she's a great person. She's the greatest queen in the world when it comes to national... She's the greatest national queen in the world.
Why, you'd have said, "Honorable Queen, enter into my home. If there's anything here that you wish to take, anything you want to do, just make yourself welcome." Why, sure. And all the papers would've packed it.
E-49 Or even this morning, if our President Kennedy would come to your door... Oh, you might disagree with him of politics, but still you would let him in. Why? Not because he's maybe just a man, but it's because who he is. He's the President of our United States. Yet we would--might disagree with him (I would.) in politics. But yet, you--you'd be honored to have President Kennedy to come to your door.
What if he made a special trip to come to your door? Why, it would be on news everywhere. "The humble Mr. Kennedy, President of the United States, flew to Tucson, Arizona, to come to John Doe's door." What a great honor it would be to him, and what an honor to you. Why, you would by no means turn him away. Certainly not. You'd certainly receive him, 'cause he's a great man.
E-50 But who's any greater than Jesus? And He's turned away from more doors than all the dictators and kings and potentates of the world. Yes. "I stand at the door, and knock: and if any man will hear My voice and open the door, I'll come in, and will sup with him."
Oh, these little knocks that we get at the door. Many times Jesus knocks at our heart's door. That's where the church is today. Those little knocks, you feel it no doubt right now. What is it? It's Jesus, trying to come in, gain entrance to your heart's door. He's got--wants to talk with you a little while.
And if you would honor the President, what about Jesus? If you would by no means turn away the President, how then could you turn away Jesus? The President's just a man; he's got to die. But Jesus is your God. He's your Judge. Not only that, but the same One is your Judge, is now your Saviour.
E-51 Now, the President might want to summons you to Army. He might summons you to--to do something that would be horrible to do. He might summons you, or take something from you, take your children or something to be his servants, or something. He might do something like that. But Jesus don't want that. He wants to give you something. That's the reason He knocks. He's got something for you. There's nothing that could be greater than what He's wanting to give you: the Holy Spirit. He's wanting to give you Eternal Life.
E-52 What if the President would say, "I'll make... I've come to take you, and I have the authority to do so. And make you the President of the United States." You're going to have to give it up sometime. What if the Queen wanted to make you Queen of England, and you wear the crown. It... You'd have to give it up. But Jesus gives us a crown of Life that we never give up, incorruptible crown of His glory. We don't have to give it up. He gives it to us. It's a blessing. It's the Holy Spirit that He wants to crown our life with.
How could we be so indifferent to turn it away? What rashal things that the church does. How rashal can the people get to make such a mistake as to refuse to listen to that knock at the door. How--how insane it would be for any man or woman present this morning to get away from that knock: Eternal Life.
E-53 And we look and see the clouds of judgment forming, to hear science say it's three minutes till midnight. And practically two of those minutes are gone; that was several years ago. And we see the church scattered. We--we see everything going on the way it is, and denomination begin to come denomination, the cooling off. And revival days just almost seems to be over. We might as well face the truth.
Oh, we have a lot of noise, sure: beat the piano, jump up and down. Women bob off their hair, and blue eyes, and carry on, and men letting them do it. That's contrary to the Scripture. Such a sickening sight as we even see on our streets today...
E-54 I took my children yesterday... They wanted to go down to see the rodeo parade go by. My little kids... My father was a rider, and I've--I've done a little riding, and it's just in them to like horses. And they wanted to see the horses. And when I stopped on the street I got sick at my innermost being and turned back, to see how people today... They're trying to live in the past, trying to live something that was.
We're in a changing world. It's constantly changing. In my country... I'm a Kentuckian, you know, by birth. That's... All my people live there, practically. And they have the Renfro Valley. They try to imitate hillbillies, and--and burn kerosene lamps, and--and cook by--by wood stove, and wear clothing like the--the early frontiers wore. They're--they're in a changing world, trying to--to--to live in a--in a... You're in a modern time, trying to go back and live to something different that was. What makes a man do that? Because he's supposed to do that.
E-55 But then you try to bring them a Gospel that never changes, they don't want that. They want something modern and up-to-date, somebody that'll pat them on the back and let them get by just by joining church, and living any way they want to. But when it comes to really go back to the Gospel, they don't want it. And that very thing in them that hungers to go back is the Gospel, and they try to satisfy it with taking the natural things back, and refusing the spiritual things. See how the devil vice versa's the--the Gospel to the people?
No disregards to my sisters, but if in the early days a woman would've come through town like I seen some yesterday, with a pair of trousers on... How the lady ever got into them is--looked like the skin was on the outside. I wondered how the woman got her foot in them. Walking down the street, when the Bible said she that'll put on a garment that pertains to a man is an abomination in the sight of God.
And with that blue on the back of her eyes, if she'd have went through a frontier town the old doctor would've put her in the hospital and quarantined the town of a disease that a woman cankered before she died. That's right. Such a disease...
E-56 And then you try to go back and live something, then refuse the knock of the old fashion Gospel of the Holy Ghost, and like it was on the day of Pentecost with the same attributes that it had in it to cleanse us and make us new creatures. We're living in the shadows, and the church is in that Laodicean age, rich, have need of nothing.
Now, we Pentecostals can't holler too much at the Baptists and Methodists, 'cause pot can't call kettle black, you know. So we're done the same thing. Now, that's right.
E-57 And "Lo, I stand at the door and knock, and if any man..." Now, remember, the Bible said He was outside the church in this age, trying to get in. Now, you can't dispute God's Word. See? He was trying to get in, begging to come in. "If any man will open the door, and let Me in (Oh.), I will come in and sup with him." See? He's got something He wants to talk over with you, some business, or a plan of salvation. He wants to speak to you. But maybe you've become so creeded and so hard, indifferent, till you don't want to hear Him talk. That's right. "Lo, I stand at the door..."
You say, "Oh, Brother Branham, now wait just a minute. I've already let Him in." Well, maybe you did just that. But maybe that's all you did do: just let Him in. You see, many people don't... They fear the very thoughts of hell, and they know they're going there without Christ. And they'll say, "Well, I let Him in. Sure, thirty years ago, twenty years ago." But that might be just all you did.
E-58 What if I come to your house, and knocked at the door, and you said, "Step in, Brother Branham." I step in. "But you stand right here. Don't you go to investing around, rooting around in my house." See?
Now, do you know inside the door of the human heart we got little secret compartments? Oh, we don't want to admit it, but it's the truth. Sure, we got little secret compartments. Yes, sir. We like to call... We welcome Him in our heart, but we don't want to make Him our Lord. We don't want to go to hell, so, "Jesus, You step in the door, so I won't go to hell, but now, You can't be my Lord." Now, "Lord" is ownership. That means when you let Him in as Lord, He controls everything. He's home.
When I come to your house and I knocked at the door, if you don't want me, say, "Get away from my door." I'd appreciate you more than if you'd let me step in the door, and say, "Now don't go to rooting around. You stand right there. Now, what do you want?" Would I feel welcome? Could I explain my visit to you? Certainly not. And that's the way the church is today, friend. That's the way the people are getting. "Come in, Lord, but now that--that's all. Tell me what You want." See? Oh, no. That's--that's where we get in trouble.
E-59 We must welcome Him. "Lord, come into my house. If there's anything... If there's anything in here that You want, help Yourself. I'm Yours; You're mine. You honor me. The great King, the Creator of heavens and earth has knocked at my door and I want You to come in, Lord. Lord, be my lord. Take me. Do me anything You want to. Any bad thing that's in me, discover every secret that's in my heart. Go in every door. Search me out, Lord. See what's wrong with me. And whatever's wrong, show me, Lord. Throw it out the door. I want You in here. I welcome You in to be my lord. I haven't got that blessing, Lord. Clean me now."
If I can't make Him my full Lord, I'll never open the door to Him. If He can't be Lord... I just don't want Him to be Saviour, if He can't be lord. If I... Everybody wants a Saviour, but they don't want a Lord. They want something that they can escape all the damnation of hell, and then they can live any way they want to, do what they want to.
E-60 You know, let's just walk around the building of the heart. Will you stand me another ten minutes? Look. Notice. Let's walk around the heart just a minute. The first thing as you go into the human heart, on the right side as you go in, there's a little door there, and it's called "my private life." Now, you don't want nobody fooling in that.
"Now, if I want to do anything, that's my business. I'll join church, and I'll go down there. But, preacher, don't you tell me what I got to do." Oh, yeah. See? "Now, I know the Bible says that, but I don't believe it." Oh. See? Then you think Jesus would ever stay in a heart like that? No, certainly not. He comes in to be Lord. He comes in... He... That--and that--that private life, oh, that's a great thing. Now, you know we want our own private life. "If we want a social drink with the neighbor, that's our business. If we women would want to cut our hair, that's what--that's our own American privilege. If we want to wear shorts, that's our business. If we men want to take a sociable drink, and if we want to let our wife do that, you ain't got no business saying one word to us."
But the Gospel said, "Don't do it." Now, whose word's right. See? God's Word's right.
E-61 Oh, sure, we want--we want Jesus. Certainly. We think we got Him, and all like that. But I wonder if that rapture could pass, and we'd be left alone one day, then wonder where it's all at--if it'd come by real secretly, you know. And that's what it's coming, like a thief in the night. You'll... Ninety-nine out of every half-a-million, every million, will never know the rapture takes place. It'll be gone and they won't even know nothing about it. Jesus said so. So that makes it right. See? Certainly. It'll come like a thief in the night and be stoled away.
Like that book I read one time. What was that guy? Romeo and Juliet, or something like that. See? He come and got her at nighttime. That's the way Jesus do. When the world's just lolling in sleep like the Bible said, the Laodicean age, He'll slip in and get that bride.
E-62 Then all them that's resurrected, down through them ages, have been down the ages, they'll all go to heaven in the bride. Then the judgments'll come. The church'll say, "Well, wait a minute. I thought there was supposed to be a bride, a coming of the Lord and a bride." It's been gone for a long time. You knew nothing about it. It come secretly.
Why? We say, "Oh, I belong to the church. I'm Methodist; I'm Baptist; I'm Pentecostal." That don't mean one thing to God. It's no more than a doctor saying you got cancer; its advanced stage. And that--that don't have nothing to do with the disease. That's just naming it. It's a devil, cancer. If you'd say, "That's a dove. That's a buzzard. That's a--some sort of a vulture." That--that--that ain't got anything to do with what the disease. That don't cure it. That don't kill it. Just says what it is.
E-63 Just say... You say, "I'm--I'm a Christian. I'm a..." Only by profession maybe. See, our--our lives speak so loud that our testimony's not even heard, our lives, our action, our morals among us.
"They're going to have a revival over here."
"Who's having it?"
"The Baptists."
"Aw, we'll have nothing to do with that." And maybe God's got a message there for us.
"Who's having it?"
"The First Assembly, the Second Assembly, or the--or the Jesus' Name, or the--or the--the Church of God, or--or something."
"Oh, well, we--we--we're not in that group."
We are brethren. Dare anybody to separate the heritage of God? They got the Holy Ghost like you got it, done the same things you did when you got it. Sure. But you see why I like this Full Gospel Business Men? It gives a avenue that I can express these things. See? Say, "This is it. We are brethren." "We are not divided; all one body are we," (See?) as the poet said.
E-64 Now, that little door of my own--of my own private life. "Now, that's all right. I'll be a member of your church. I'll join the Full Gospel Business Men. But now, don't go to telling me I have to receive this Holy Ghost and carry on like that." See? That's that own private life. See? You'll never get the Lordship of Jesus doing that. He'll just turn right around and walk out the door. What would you do in a case like that, if somebody--if you went to a home, and they said, "Stand here at the door. State your business."
Well, you'd say. "Thank you," turn out the door. So would Jesus. Certainly. That's the reason the church is left setting cold (See?) just the way it is.
E-65 Don't let the Full Gospel Business Men ever get in that stage. When you hear a message, and hear a knock, open up and say, "Lord, what is this all about?" When you see a man... We have a lot of impersonators, but when you see a genuine... What does an impersonator mean? What does a bogus dollar mean, when you pick up a dollar that's bogus? It means it was made off of a real one. There's got to be a real one to make that a bogus. So there is a real Holy Spirit, real power of salvation, a real God of love. Yes, don't take nothing less. No, sir. Don't do it.
All right, that private door... I'll have to hurry through these doors.
E-66 There's a little door of pride too. Oh, my. That's a bad one. We'd better not stay at that door too long. But you want to stand in that old door, and say, "Now, don't you go to telling me nothing. (See?) Why, I have my own pride." Certainly, but you shouldn't do it.
I preached here not long ago on the Lamb and Dove. And the Lamb... You see, a lamb... A sheep, doesn't produce but one thing; that's wool. That's what he produces. And he forfeits his rights. You can take a sheep and throw him up, and put the--the--the shank hold on him like that and shear him all over. He'll just lay there. He forfeits his rights. After all, he growed the wool. It belongs to him, but he forfeits it.
When you tell a man he's got to be borned again, he's got to be cleaned up from a life of sin, he's--he's got to quit his lying, stealing, cheating, and--and proselyting, and carrying on, boy, some of them blow up like a balloon. Now, see, that's a goat. See? He'll kick up a storm, but a real lamb will forfeit their right.
E-67 I said to our ladies one time about... Not as I got against the ladies, they're our sisters. But I'm zealous of this church. When I see the worldliness like Sodom coming into it, then I have to cry out against it. There's something inside that my heart bleeds and I cry out, "Don't fashion after Marilyn Monroe, or some of these women there. Do like Sarah in the Bible. See?"
Don't try to be Mr. Some--Something or other, run over the platform and carry on, and--and try to dress like some bandbox, and...?... and carry... Don't... We got too much Hollywood showmanism in Pentecost. That's right. We need the Holy Ghost. Now, you might not love me; you might not want me back again. But this is an opportunity to speak truth, and this is truth. Try it. Find out if it's not so.
Some lady said, "It's my own American privilege."
I said, "But you'll forfeit that."
E-68 Some time ago, wife and I were going to the grocery in Indiana, and we seen a strange thing: a lady had on a skirt. It was very odd.
She said, "Honey, don't--don't them people sing in choirs?"
"Yeah."
"Well, why?"
I said, "Well, you see, honey, they--they're not of our Kingdom." Said... I said, "Of our kingdom." I said, "No, I've been a missionary, many times around the world. I find... I go into Germany, I find a German spirit. I go into Finland; there's a different spirit. I go into Australia; there's another spirit. I come to America; there's another spirit. It's a national spirit; and all of them are of the devil. Jesus said so. The kingdoms of this world is the devil's. He controls every one of them. Now, Jesus said so. So you see, it's that national spirit."
"Well," she said, "aren't we Americans?"
I said, "No, sir. Potentially we are."
Said, "What are you?
I said...
"Well, shouldn't we do as Americans?"
I said, "No, not this drunken, brawling, disgraceful group. No, sir. We are borned of a heavenly Spirit. We come from where pure, unadulterated holiness, where Angels and righteousness is before God." I said, "We live here as a nation, sure. That's right. This is our nation, what we're here trying... But our... 'Thy Kingdom come, Thine will be done in earth, as it is in heaven.' Therefore when we're borned of above, and all the sin is moved plumb from across the chasm, it's the Spirit of God that comes in, the Creator, into our heart, and He conducts our character. We don't lie, steal, cheat. Honest, upright, walk like citizens of heaven, for we are that, if we are borned of the Spirit of God."
E-69 And so many of us gets confused and--and just use little isms and sensations and things and call that the Spirit of God. That's the reason we're so scrupled up as we are today, the whole church system. It's terrible. And in spite of all that, Jesus still stands at the door, put out, but yet...
E-70 One more door I'd like to open--the door of faith--then I'll close. There's just about a dozen I got wrote down here, but I'm going to skip them. The door of faith. You say, "Would you come down to the Full Gospel Business Men?"
"The what?"
"The Full Gospel..."
"That's against my faith."
There's only one faith. That's right. "One faith, one Lord, one baptism." That's right.
"Why, that's against my faith."
Maybe you don't want Jesus to stand in that door of your faith. You've got your faith built in some creed or some church, some denomination. And that's where your faith is closed up to itself in a room. And you wouldn't let Jesus come, which is the Word. "In the beginning was the Word," said St. John 1. "In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God. And the Word was made flesh and dwelled among us." He is the eternal Word.
E-71 And you--your faith... It--it says that the days of miracles is past, and there is no such a thing as speaking with tongues and prophesying, and this nonsense that the church of the Pentecostals carry on today. There's no such a thing as that. Maybe you let some creed hold back in the door of your faith. If you'd open that door and let the Word of God come in to be your Lord... "I don't care what the creed says. If the Bible says so, You're my Lord."
You must be borned again, and when you're borned again, then you must be filled with the Holy Ghost. No matter what creed, what is--nothing about it. You say, "Well, I believe that Jesus is the Son of God." The devil believes the same thing. You've got to be borned again. Everybody's afraid of that new birth. Oh, I know you call yourself that you've got new birth. But I think our lives sometimes speak so loud that our testimony can't be heard. See?
E-72 A birth is a mess, I don't care where it's at. Excuse this expression, but if a birth is in a pigpen, it's a mess. If it's in a cow barn, it's a mess. If it's in a hospital room, it's a mess. And if it's at the altar, it's a mess. It'll make you rot in your own thinking. It'll make you throw away everything that's... Things that you once cherished with all your heart, you'll give it up to let that little still knock. I don't care if it's a mission on the corner.
We people out here believe in big things, we Americans. We want big hats, and--and big automobiles, and big denominations, more in the creed and more in the denomination. All we want is big things; and God's after small, still voice.
E-73 A lot of racket and noise is what we want. A farmer took a wagon one time and went out in the field. And when he did, it bumped and rattled and made a lot of noise. When it come back it crossed the same bumps and never even moved. It was loaded with good things.
We want the creed. "Our denomination's the biggest. We got this... Glory to God, we beat this bunch over here. We beat this bunch over here in paying money, and giving stars, and everything else of who'll bring in the most to the church?" Nothing against that. That's all right. But here's what I'm trying to say; that's not it yet. That's all right to get people in church. Yes. But Jesus said when a man went out and proselyted and brought in one, said, what'd he become? A twofold child more of hell than he was when he started.
E-74 We hear on the Billy Graham programs... Which nothing to say against this great evangelist, certainly not. He's a man of God, and God's using him. But where's he at? Down in Sodom. Do you remember the type? There was two Angels went down in Sodom, a type that Jesus said would be the same thing at His coming. But one stayed with Abraham, the elected church, called-out. Watch what both Angels done, then you got the message.
Isn't it a strange thing, of those two messengers--exactly what God said in the last days--there's never been a man out there in that field, of all the days of Moody, Sankey, Finney, Knox, Calvin, all the way down, there's never been a one that had a name ending with h-a-m (G-r-a-h-a-m) till this day. See the messenger to the church formal? See, father of nations...
E-75 Now, the church spiritual was not in there in the beginning, Pentecostal type. Watch that messenger come to that church. He set and talked to Abraham. He said, "Where is your wife, Sarah?" and called him Abraham, which his name was Abram. Said, "Where is your wife Sarah?" Her name was S-a-r-r-a, now it's S-a-r-a-h. He called S-a-r-a-h.
Said, "She's in the tent behind you--behind you."
He said, "I (personal pronoun) am going to visit you according to the time of life." And Sarah... He said, "Why did Sarah laugh when I said that?" There He is.
Why would it be? We got to have a spirit like that visit the church--a spirit of prophetic, a spirit of discernment. And when it comes in, the people refuse it. Why? It's the Laodicea. We're so documated with creeds and things till we can't accept it. That's right. See? "I stand at the door and knock. If any man hears My voice..."
"Oh, my faith don't accept the--those things."
Then you've got the wrong faith. The faith... You know, the real genuine faith of God will punctuate every promise of God with an "Amen," a genuine Holy Spirit. Because why? The Holy Spirit wrote the Bible. It says so. Men of old, moved by the Holy Ghost, wrote the Bible. See? Then how could the Holy Spirit be in you, and deny it? Can't do it. Forms of godliness, the prophet said, and would deny the power thereof to liberate men and women from sin and things of the world. God have mercy on us. Oh. Some religious faith that you have that denies the Word of God, get away from it. Let God's Word be right. Yes, sir.
E-76 Notice. He said, "Knowest thou not that thou art naked, miserable, poor, wretched, and blind, and don't know it?" There's the miserable part. Now, we're going to close. I want you to get this, "Don't know it."
Now, if you seen a man coming down here at the main street, Stone Street, or some of these main streets, and that man was so poor he didn't have any clothes, and he was miserable, wretched, and no clothes on, naked, or a woman completely nude, and blind, and didn't know it... Now, if she knew it, or he knew it, they'd try to find somewhere to get in, get some clothes. But when they don't know it, then you go try to tell them, they say, "Mind your own business."
E-77 Now that's exactly what Jesus Christ said that the Pentecostal church would be in the last days: lukewarm, and would be rich. We're about as rich as any of them. Used to be, when we was down in the mission, we had salvation. Now, we've got up with the big ranks, like this, and more numbers and great fine things. And where are we at? Just like the rest of them. And Jesus said so.
But in the midst of all that, He continues to knock. "If any man (individual) will hear My voice, and will open the door, I'll come in, and I'll sup with him and he with Me." That's where we get. Naked, blind, blind, Actually blind, spiritually blind, you couldn't tell them nothing.
E-78 You know, we was raised awful poor down in Kentucky. My grandfather was a hunter, and a real well-known hunter. And he used to coon hunt. I don't know whether you people out here... Not enough water in Arizona to have coons, I guess, but they--they have a... Down there they had coons. They hunted coons. How many knows what a coon hunter is? Well, look at the Kentuckians in here. My. All right. Well, I feel like I could take off my coat now and preach a little while. I was kind of bound up a little, but I feel pretty good now. My.
How many knows what a straw tick is? Hm, hm. Why, Tony, thank you. I've got back home at last. Yes, that's fine. My, cornbread, hominy grits, under my black-eyed peas, and turnip greens, you ever eat any? Oh, my. It's... Now, we're fine now. Yes, sir, that's good.
E-79 And grandpa used to catch coons, and he would render the fat off of them. And what they had a little can. We used to keep that little baking powder can. Mom had one she cut biscuits with, the--with a baking powder can. And she'd make them great big biscuits. You could pick up the top and the bottom would drop off, and put sorghum molasses in there, and a hunk of homemade butter, it was really good. It'd go good right now. And I kinda got skimped up on my 'lasses this morning, so you know something like that would really go good.
And mama used to take this coon grease and it--it was the cure-all at our house that, and barbed wire liniment. And she... We'd get a cut and they'd pour that old barbed wire liniment in us and turpentine. And then when we'd get something wrong we'd take coon grease.
And we had one little room, and there was a loft. We had to go up a stairs like this, a banister made out of saplings. And us kids would sleep up there on a straw tick. And then above the straw tick was a feather bed, feather tick. And then the clapboard shingles was put on in the light of the moon, and so... It would make a hole and--and the snow would blow through, so she'd put a piece of canvas over the top of us to keep the snow from getting in our faces at night, this bunch of little Branhams. And we'd be two at the foot, two in the head and two in the middle. We just had all kinds of ways of sleeping, wallow in there like little pigs and kept one another warm.
E-80 Once in a while one of us would get out from under that canvas when the cold wind was blowing, and we'd get a cold. And we'd get it in our eyes, and you know that sticky stuff gets in your eyes. Mama called it "matter." Said, "Get matter in your eyes." Well, I'd wake up at morning, and mom would say, "Billy, come on down. Time to go to school."
And I'd say, "Mom, I got matter in my eyes. I can't see."
Humpy, my brother, he'd wake up. Edward was his name, and we called him Humpy just for fun. And he'd say, "I got matter in my eyes."
I'd hear the old coon grease can hit the stove. She'd get it all thawed out. Then mama would come up the steps, and she'd rub and massage those eyes. And believe it or not, the matter would go out. The coon grease was a cure-all for mattered eyes.
E-81 I tell you; there's come a cold spell across the church, and coon grease will never work. But Jesus said, "I counsel you to buy eye-salve," the Holy Spirit. You're come--becoming so blind, the church is, until it can't see God. It only sees its organization. It only sees that what it can see in front of it. It never looks out yonder to the soon coming of the Lord. Coon grease will never do that any good, but the salve of the Holy Spirit will open your eyes, and you can realize that the presence of Jesus Christ... And He's the same yesterday, today, and forever. He is God, and He can salve your eyes with His Holy Spirit.
E-82 You'll forget whether you're a Methodist, or a Baptist, or a Oneness, or a Twoness, or a Threeness, or Church of God, or a Nazarene, or a Pilgrim Holiness. You'll be a Christian, borned again of the Kingdom of God.
You'd be something... You won't have to try to say, "Well, I must do this." There's something in you that propels you to do it. The compulsion in your heart swings you to prayer. Love Divine flows into your innermost beings until you can't set still. Prayer meetings just flows from you, like the water from an artesian well.
E-83 I used to pass... When I was game warden for several years, I'd pass by a big old spring. And it would be bubbling up like that. I--I set down by that spring one day, and I said, "What are you so happy about?" Oh, the water was delicious. And I--I'd--I'd take a drink of water, and I said, "What are you so happy about? Are you happy because that rabbits drink from you?"
If he could talk, he'd have said, "No."
"Because deers drink from you?"
"No."
"Because I drink from you?"
"No."
"Why are you so happy? What makes you bubble like that?"
If he could've spoke, he'd have said, "It's not me bubbling, Brother Branham. It's something behind me pushing me, making me bubble constantly."
We drive ourselves to do things. But when the Holy Spirit is in there, by Divine love we do it. "For me to live is Christ, and to die is gain," said Paul. Sure. Now, let His salve anointing come to your eyes.
E-84 In closing... I don't mean to hold you all here till you get so tired. Be my first time, or second time with you. Forgive me if I've went too long. Let me close then, saying this.
Down in the south, we had an old Pentecostal colored brother down there that... He was really a real servant of Christ. There was a certain old Negro sister that came to the church. And she was filled with the Holy Ghost, and such a great character she was. And she had a husband; he was a good old fellow. His name was... They called him Gabriel. We just called him Gabe, for short.
And so, we could never get him to line up with the church. He--he just didn't want to come to church. He said that... Oh, the boys down around the poolroom where he hung out said that was a bunch of holy-rollers, and nothing to them. And the only thing Gabe had to do was on Sunday morning get his pool cue and go down to the poolroom or something, and--and go run around with the boys.
E-85 But his wife was a real devout saint. And she'd go to the church, and she'd pray, and have the pastor and all to pray for Gabe, because really down in his heart he was a good man. And he run a little business down there, a little--on the corner, a little shoe-shine business. He'd shine shoes and get enough money to play pool, why he would play pool. So he just didn't want to line up with the Gospel.
And the pastor... Old Gabe liked to hunt a lot. So the pastor was a hunter too, so he'd take Gabe and go hunting. So one day, after a all-day's tramping through the wilderness and sloughs, they was on the road home that afternoon. And--and they had so much game they could just barely tote it: had the rabbits and the birds all over them, going along. And they come around an old familiar path as they come up. Come up the top of the hill and they went down into the little city down there.
E-86 It was on Saturday and the sun was going down. And the pastor happened to look around. He hadn't heard old Gabe say nothing for quite awhile. And he watched around, and Gabe was looking over his shoulders towards the--the sun setting as it was going across the western horizon. And the pastor looked back, and he noticed Gabe wasn't saying nothing, but looking back as he walked.
And so the pastor walked on for a few minutes, and after while a big black hand laid on his shoulder. And when he turned in surprise, old Gabe was looking him in the face with tears running down his cheeks, dripping off like this. He says, "Pastor, in the morning you's going to find me right up there at that mourner's bench." Said, "Then I's coming right back from there and take a seat by the side of my faithful wife, and there I's going to remain in that church until God calls me home."
E-87 And the pastor, of course, turned around in amazement. He said, "Gabe, I've wanted, and waited, and longed, and prayed for years for this." He said, "Gabe, is it settled?"
He said, "Yes, Pastor, it's settled. But I wants that Holy Ghost too. And I's coming up to the mourner's bench in the morning, and I's going to get it or I's going to die right there."
He said, "Gabe, I appreciate this." Said, "But I want to ask you something, Gabe. What sermon did I preach that inspired you to do this. I'd like to know what sermon I preached, what I preached on. Or what hymn did the choir sing that--that inspired you to make this great decision, Gabe?"
And the old Negro looked at the pastor, and he said, "Pastor," he said, "I sure appreciate every sermon you preached." He said, "I--I appreciate everything that you've said, Pastor." He said, "And I appreciate every fine hymn the choir sang." But said, "Pastor, it wasn't that." He said, "You know, I was looking at that sun going down yonder. Did you know that my and your sun too is going down? The light of our body is leaving?"
E-88 That's true. It's true here this morning, men. The sun's setting, setting in your life and in mine, and it's setting on time in civilization; she's finished. And He stands at the door, knocking, longing, waiting. That little knock, something down in your heart that says, "It's I. Open up now." That's Him. Gabe had listened to that, and he turned around.
He said another thing. "Pastor," he said, "you know I'm a bad shot." He said, "I couldn't hit nothing. You know I couldn't. And just looky here at the game enough to last me and my wife all next week." And said, "You know I can't hit nothing," but said, "He gave it to me." Said, "I just happened to think; He must love me or He wouldn't be so good to me."
E-89 Did you ever realize that? In India today the little children, I know, laying on the street, and their little bellies swelled up, their little gums down like this, starving to death. The little mother begging to take this one, and there's thousands more. Of a afternoon they come by and pick up in the stretchers and things and take them to the salamander and throw them in. There's no John 14. Eat anything, grass from the ground, bark from the tree, or anything that they can do... We rake off enough in our garbage cans to feed them.
E-90 We sit here this morning paying about a dollar and a half for a little bit of food here. And we got good clothes; we drive a nice automobile; we live in a nice home. You businessmen here, your businesses are plushing, as I hear you testify. God's good to you. Can't you realize that? Why? He loves you. You know that? And that's the reason that knock comes. "I stand at the door and knock, and if any man will hear My voice and open the door, I'll come in to him, and sup with him, and he with Me."
E-91 Now, that still, little voice that knocks at your heart's door, it might knock so many times till it may be very faint right now. But let's just be honest, just honest with God and ourselves for just one minute. That little knock way down there that said, "I better curb my ways. I'd better be different. I'd better straighten up. I know there's things in me. I'm... Look here, I examine my life with this Word and I see I'm wrong in many things." Look around and see how good... It's His goodness that knocks at the door.
No matter what we done, how much we've sinned, how much we turned it away, how much we said later on we'll do it, He's still in the midst of all of that, knocking. "And if any man or woman will just open your heart, I'll come in and sup." Let's see what He wants this morning, will you, while we bow our heads?
E-92 Oh, my Jesus, I love thee, I love thee. Oh, for grace to love you more, Lord. "What is that little something keeps telling me in my heart that I must come a little closer to Jesus? What is that?" Do you want to open the door to that this morning? Now, with every head bowed and every eye closed, please, down in your heart be real honest just one minute. You have such a little knock at your door. I'm going to pray in just a moment. And sincerely you'd like to know what that little mysterious something in your life is, that you'd like to let--let Him...
Would you want Him to come in this morning? Say, "Brother Branham, pray that I'll have the faith and grace just to open my heart and let Him come in. I want to know what this is knocking at my door. I know there's something knocking there. Maybe it's a closer walk, maybe it's a different ministry, maybe it's to surrender myself, maybe it's to receive the Holy Spirit. Would you raise up your hand to God and say, "Here I am, Lord." God bless you. That's it, oh, just everywhere. "I have a little knocking at my heart's door." I guess sixty or seventy percent of the people.
E-93 With our heads bowed... Now, our heavenly Father, "There is a fountain," as the poet said, "that's filled with Blood drawn from Emmanuel's veins, where sinners plunged beneath the flood lose all their guilty stains. That dying thief rejoiced to see that fountain in his day, and there may I, though vile as he, wash all my sins away."
Now, Father, we're grateful for these people. And some of them may--no doubt, has professed Christianity a long time, but they've got the--the real conviction enough to raise their hands. What, Lord, if they didn't even have the conviction to raise their hands? Then they're past redemption. Think of that place, that a wandering soul could wander out into darkness, and miserably blind and doesn't know it. And they hear the knock of God, and grieve it so many times until finally it never knocks again. And they pick up a creed or something, and live by it the rest of their days, to find themselves disappointed at that day of the judgment.
E-94 I'm grateful, Lord, for these people who would raise their hands and say, "Be merciful to me, Lord. Come into my heart, Lord Jesus, and reveal yourself to me today. And I'll give You my life. Here am I. If there's anything in me that's not right, Lord... And I look at my own life and I see that there is plenty that's wrong. Then take me into Your great molding house and--and mold me, and take from me all that's worldly and ungodly."
"And I thank You, Lord, that I haven't got to the place that I've crossed that line that can--where you cross and can never return again: grieve the Spirit of God the last time, and now there's no way at all back." Like Judas Iscariot and them, sold his Lord for thirty pieces of silver. And we do today, for popularity, and...?... cares of the world, and religious organizations and denominations, and creeds we just sell Him for anything.
E-95 O Lord, have mercy to honest hearts. I plead for those, Lord. Oh, with all that's in me, I ask for Divine mercy, and hear me, Lord, hear me. And may this great desire, with faith to know that it's God that spoke to their hearts... It's God that does these things. And may the heart's door come open just now, and Jesus walk in and become Lord of the situation, taking all the world out and making them new creatures in Christ Jesus.
Heal those that are sick, Lord. Perceiving that there's so much suffering, I pray for them, Father, that now the Great Physician will touch their physical being also, and make it His home, His dwelling place, where He can reach forth His hands just at the call, the little light call of the heart. And the Great Physician is on the job. Grant it, Lord. Hear us today. Bless all that's present. In the Name of the Lord Jesus Christ, we ask it. Amen.
E-96 Now, with our heads bowed, real humbly, softly, let's sing this old hymn of the church, "I love Him, I love Him, because He first loved me." And believe now that what you have asked, that that little still knock that was at your heart, Jesus will come in now. Quietly, as we sing it:
I love Him, I love Him,
Because He first loved me,
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
E-97 Now, with our heads bowed, you that want to accept Him as Lord in your heart, "Lord, take away everything now. And from this hour I'm making a consecration to You over this table, Lord, that I'll meet You again at that great wedding supper. I'm consecrating my life to You this morning, so help me, my Lord. If I haven't received the Holy Spirit yet, I'm going to seek until the real Holy Spirit comes in and cleanse my life, makes me a new creature in Christ Jesus. I promise You today, Lord, as I make a consecration to You over this table. In the Name of Christ I promise to do it, as I raise my hands." Now, you raise your hands, and sing with your eyes closed now.
I love... (Will you consecrate yourself now?) I love Him,
Because He first... (God, be merciful, Father, look upon these hands, and grant it, in Jesus' Name.)
And purchased my salvation
On Calvary's tree.
E-98 Now, I want you to reach across the table and shake hands with somebody. Say, "God bless you, pilgrim. Glad to be here with you this morning." That's right. Everybody just mix up, Methodist, Baptist, Catholic, Presbyterian. God bless you; God bless you. The messages sometime are cutting and hard, and we don't... We want to feel good about it. Now, God bless you, brother. God bless you. God bless you, sister. God bless you, my brother, God be with you. God bless you. Fine. Bless you, Brother Tony. Now, let us stand just a minute.
E-99 With our hands and hearts to God, our Father, all--all creeds, all--all now believing... Now, when you have prayed, remember Jesus said when you pray believe that you receive what you ask for, and it shall be given unto you. Do you believe it? Say, "Amen. I believe that I receive that what I've asked for. I've consecrated my life to Jesus Christ. And from this day henceforth... I really mean it, God; I'll walk before You until it becomes such a reality till I'm hid altogether in Christ Jesus."
E-100 Now, is the song leader here? Let's start that gracious old hymn, "My faith looks up to Thee, Thou Lamb of Calvary, Saviour Divine." Wonder if the sister on the piano would give us that key. How many knows the hymn? Raise... Now, let's sing that to the top of our voice. "My faith looks up to Thee, Thou Lamb of Calvary." All together now.
My faith looks up to Thee,
Thou Lamb of Calvary,
O Saviour Divine;
Now hear me while I pray,
Take all my sin away,
O let me from this day
Be wholly thine!
Let's bow our heads now.
While life's dark maze I tread,
And griefs around me spread, (Remember, you're going to meet the world now.)
Be Thou my Guide; (Listen.)
Bid darkness turn to day,
Wash all my fears away,
Nor let me ever stray from Thee aside. (Let's hum it.)