Et dès ce moment
1 Ça fait vraiment plaisir d’être de retour, et
d’entendre le frère, le pasteur, donner le témoignage de la grâce de
Dieu envers sa petite fille. C’est bien du Seigneur Jésus, de faire des
choses comme celles-là. Certainement.
2 Maintenant, nous sommes très heureux, ce soir,
d’avoir parmi nous l’un de nos invités ici au, comme nous l’appelons,
au service de prière de la nuit du Nouvel An, un de mes bons amis,
Frère Ernie Fandler, l’un des convertis au Seigneur Jésus-Christ, un
trophée de la grâce. Il est d’origine suisse, c’est de là qu’il est
venu. Et, je crois qu’il y a un frère avec lui, et ils habitent
actuellement à Shawano, un certain Frère Waters, de descendance
allemande. Nous sommes heureux de les avoir parmi nous ce soir.
3 Et puis, nous avons aussi, parmi nous ce soir,
un—un précieux frère dans la foi, de l’Afrique du Sud, Frère David du
Plessis. Nous sommes heureux de l’avoir aussi parmi nous. Et nous…
David et moi, nous—nous envisageons, ou nous prions, et, que le
Seigneur nous donne un grand travail ensemble pour cette année qui
vient, en Afrique et dans différentes parties du monde. Frère David est
ici maintenant pour en discuter, et pour prier à ce sujet, d’ici à
lundi, afin de décider exactement quand et où aller en—en Afrique et
dans différentes parties du monde. Comme Frère David a occupé un poste
très important à la Convention Mondiale Pentecôtiste, et aussi il est
bien connu de beaucoup de grands conducteurs religieux dans le monde
entier. Et il a eu beaucoup d’influence, pour ce qui est de persuader
et d’inciter, au stade où nous en sommes maintenant, pour aider à
rassembler le Corps de Jésus-Christ, de toutes les croyances
dénominationnelles. Sans tenir compte de (ce qu’ils) l’église à
laquelle ils appartiennent ou de (ce qu’ils) la marque qu’ils portent.
C’est là l’Église pour laquelle Christ est mort
4 Et j’ai souvent pensé à ça. Dans le temps, j’ai
aidé bien des fois à rassembler le bétail, dans l’Ouest. Nous montions,
Frère David, et nous nous asseyions là où on conduisait le bétail à
travers la clôture à bétail, jusque dans les montagnes, pour le nourrir
dans le… pour les faire paître aux pâturages, la… de la forêt. Pendant
que les prés poussaient en bas, des prés sauvages. Ensuite, ils
coupaient les prés et en nourrissaient le bétail pendant toute
la—pendant toute la période d’hiver, quand il y avait trop de tempêtes
de neige là-haut dans les montagnes.
5 Et je m’asseyais là sur la selle, et je regardais
le garde forestier faire passer le bétail. Et chaque ranch, en bas, qui
pouvait faire pousser une tonne de foin; s’ils pouvaient faire pousser
cinquante tonnes de foin, ça signifiait qu’ils pouvaient mettre
cinquante bêtes; s’ils pouvaient faire pousser mille tonnes de foin,
mille têtes de bétail pouvaient traverser. Chaque homme mettait une
marque sur ses vaches. Ils regardaient attentivement les marques, bien
sûr, les différents ranchs, pour ne pas les confondre. Et puis quand le…
6 Le garde forestier, lui, ne s’intéressait pas
tellement à la sorte de marques qui traversait, parce qu’il y avait
toutes sortes de marques. Mais il y a une chose qu’il devait vraiment
vérifier, c’était l’étiquette du sang. Elles devaient porter
l’inscription Hereford, sinon elles ne pouvaient pas traverser la
barrière. On leur faisait faire demi-tour. Voyez?
7 Et je pense que c’est comme ça que ce sera au
Jugement. Ce ne sera pas la sorte de marque que nous portons, mais si
l’étiquette du Sang est là, c’est ça la chose qui—qui comptera
l’étiquette du Sang.
Et je suis très heureux que Frère David soit parmi
nous.
8 Et je vois que Frère Estel Beeler était ici il y a
un petit instant. Je l’ai vu se lever, au fond, quelque part. Et
d’autres ministres que nous voulons entendre, ce soir. Et puis, je
pense qu’il y a Frère Roll et les autres qui vont venir aussi, parce
qu’ils vont rester jusqu’à minuit.
9 Cependant, Frère David ne peut pas rester jusqu’à
minuit. C’est un homme très sollicité, partout. Et aussitôt que Frère
Rodgers a appris qu’il était ici, eh bien, il va l’envoyer chercher,
pour qu’il soit là-bas à dix heures. Ce qui veut dire qu’il partira
d’ici dans peu de temps, pour aller là-bas, au sud de Louisville.
10 Et j’ai pensé que ce serait bien — si Frère David
est d’accord — si—si nous le faisions venir nous dire ce qui est dans
son cœur, nous prêcher, faire ce que le Seigneur lui met à cœur. Nous
aimerions tous entendre Frère David du Plessis, de l’Afrique du Sud.
11 Permettez-moi de dire ceci. Que, quand j’étais
en… là-bas en Afrique, dans ma grande campagne que le Seigneur nous
avait donnée là-bas, son frère était mon interprète: Frère Justes. Je
crois que c’est comme ça qu’il s’appelle: Frère Justus. Et ces frères
du Plessis sont vraiment une famille de braves gens. Je pense qu’il y
a… Je pense qu’ils sont tous ministres, pour autant que je le sache, et
peut-être que leur père aussi était ministre. Et ils sont issus d’une
famille de braves gens. Et Frère David s’est fait un grand nom parmi
toutes les églises et les dénominations, partout dans le monde.
12 Et, Frère David, j’aimerais que vous veniez
maintenant nous parler, ou nous dire ce que Dieu vous a mis à cœur.
Venez. Et je suis très heureux de présenter à mon église, ce soir…
Voici Frère Orman Neville, notre pasteur. Et à l’église, voici l’un de
mes précieux amis, et—et de mes compagnons de luttes au service de
Dieu, Frère David du Plessis, de l’Afrique du Sud. Que Dieu vous
bénisse, Frère David. [Frère David du Plessis parle. Espace non
enregistré sur la bande.—N.D.É.]
13 …parler. Amen. C’est pareil pour nous tous. Frère
David, hâtez-vous de revenir pour être encore avec nous. C’est très
bien. Nous sommes certainement heureux.
14 Frère David a dit là des choses, j’aurais bien
voulu avoir mon stylo, je les aurais notées. Mais je me souviendrai
toujours des “petits-fils; les petits-enfants”.
15 Eh bien, nous apprécions certainement la visite
de notre frère. Et il est… a été le… en relations avec la Conférence
Mondiale des croyants pentecôtistes, et c’est un homme important dans
le genre de travail qu’il accomplit, dans le monde entier. Et nous
avons de la chance, ce soir, que Frère David vienne nous parler, à
cette nuit de Nouvel An. Et vous pouvez voir ce que les grands hommes
pensent de notre Seigneur, pensent de Son grand serviteur.
16 Maintenant je crois que, comme demain c’est le
Nouvel An, il ne reste que quelques heures, là. Et je dois partir tôt
demain matin, alors j’ai pensé parler juste un petit peu, si Frère
Neville est d’accord. [Frère Neville dit: “Oui. Amen.”—N.D.É.]. Frère
Beeler, et les autres ministres ici. Je ne prendrai pas beaucoup de
temps. Et je pense que si nous disions “Amen” et que nous rentrions à
la maison, ce serait un merveilleux message, et nous pourrions être
reconnaissants au Seigneur de ce que nous avons ici, ce soir.
17 Et maintenant, mais, comme c’est la nuit du
Nouvel An, nous nous divertissons simplement en nous entretenant du
Royaume de Dieu, en prêchant, jusqu’à ce que vienne la nouvelle année.
Et je dois… me lever très tôt demain matin, bien avant le lever du
jour. Et je ne suis pas aussi jeune que David. Peut-être que
je—peut-être que je ne me sens pas aussi jeune que lui. Il est un… Bien
sûr, David est un petit—un petit peu plus âgé que moi. Je pense qu’il
est plus âgé de sept ou huit ans, peut-être de dix ans. Mais il est
vraiment une boule de feu pour Dieu, il a fait cinquante mille milles
[80 465 Km—N.D.T.] cette année, pour le Royaume de Dieu. Maintenant il
est en route pour aller prêcher chez Frère Rodgers, et demain il sera
chez quelqu’un d’autre ailleurs, puis ailleurs, et ailleurs encore, et
il sera ici de nouveau lundi. Je dois 1e rencontrer pour faire les
préparatifs d’une tournée mondiale prévue pour très bientôt.
18 Et nous devons être en Afrique, d’après ce que
j’ai compris cet après-midi, en mars, ce—ce mois de mars prochain. Je
dois rencontrer Clayton Sondmore, des Hommes d’Affaires Chrétiens du
Plein Évangile, cette semaine, ou au courant de la semaine prochaine,
la première moitié, pour faire les préparatifs pour la Jamaïque, pour
Haïti. La semaine prochaine, je descends au Kentucky, ou, en Géorgie,
pour les réunions de là-bas. Je reviens tout de suite après, et je
descends dans le Kentucky, un soir ici, un soir là, pour atteindre ces
églises-là. Et de là, je rentre directement chez moi, puis je vais
à—à—à Atlantic City, pour commencer le 27, jusqu’au 30, et je repars de
là le matin du 1er, pour commencer ce soir-là à—à Kingston, en
Jamaïque, au ch-… champ de courses, pour des réunions pendant dix jours
là-bas. Et à partir de là, ensuite, en Haïti, et ailleurs, où que nous
allions. De là, nous ne savons pas où aller, simplement comme le
Seigneur nous conduira.
19 Or, toutes ces choses sont en préparation. Voyez?
Je n’ai pas dit oui. David est ici, Clayt va venir. Gordon, Frère
Gordon Lindsay va venir, pour l’Amérique du Sud. Et—et les autres, les
Hommes d’Affaires Chrétiens, c’est pour l’Amérique latine. Frère David,
lui, c’est pour la Suisse, l’Allemagne, et ainsi de suite. Mais nous ne
savons pas encore. Continuez à prier. Je ne veux aller nulle part, tant
que Dieu ne m’a pas dit d’y aller, et, autant que je le sache. Donc, si
je me sens conduit à y aller, alors quand je descends de l’avion, je…
Et quelle que soit l’opposition, je peux dire: “Je viens au Nom du
Seigneur Jésus.”
20 Je suis reconnaissant pour David, l’amitié que
nous avons eue ensemble, parce que cet homme est un homme très
important, mais il—il—il croit certainement à ce ministère du Seigneur.
Il y croit certainement. Et—et nos noms ont été associés ensemble,
partout dans le monde, maintenant, Frère David et moi.
21 Et je suis si content d’être associé à un homme
comme celui-là. Mais, mes amis, j’apprécie cela, mais la plus grande
chose à laquelle je puisse penser m’associer, c’est à Jésus-Christ, le
Fils de Dieu, ce grand Personnage-là.
22 Maintenant, il y a Frère Neville et d’autres qui
vont parler dans quelques instants, mais maintenant je voudrais lire
juste un petit quelque chose dans l’Écriture.
23 Et c’est bon, je pense, la nuit du Nouvel An, de
voir différents prédicateurs, et la manière dont ils abordent un sujet,
et ce qu’ils disent, et tout. Et chaque homme a sa manière à lui de
prêcher. Vous savez, Dieu ne nous a pas tous faits semblables. Il nous
a faits différents. Il nous a faits différents de stature. Il a fait le
monde différent, et de grandes montagnes, de petites montagnes, des
prairies, des déserts, de grandes fleurs blanches, des fleurs bleues,
et toutes les différentes espèces. Il nous fait simplement différents,
c’est tout. Il fait des cheveux roux, des cheveux noirs, des cheveux
châtains, des cheveux blancs; gros, mince, grand, oh, et quoi encore.
Voyez? Il—II nous fait simplement différents. Dieu est un Dieu de
variété. Et j’aime assez cela. Pas vous? [L’assemblée dit:
“Amen.”—N.D.É.] Mais que ce soit toujours la même chose, tout le temps?
Oh! la la! J’aime ceci.
24 Alors prenons maintenant nos Écritures, dans le
Livre de Matthieu, l’Évangile selon Matthieu, à partir du… et au verset
4. Je désire lire comme… lire pour nous un texte, avec l’aide du
Seigneur. Matthieu, chapitre 4.
Je crois, avant de lire, prions.
25 Bienveillant Père Céleste, c’est encore avec des
cœurs reconnaissants que nous approchons de cette nouvelle année. Et
nous nous approchons de Toi, et nous T’apportons tous nos soucis passés
et Te demandons de les mettre dans la mer de l’oubli, et de ne plus te
souvenir de nos péchés contre nous. Et puissions-nous non seulement
examiner notre être spirituel, mais dans notre… puissions-nous examiner
notre communion avec Toi. Et pardonne-nous tous nos péchés. Et nous
demandons que Ton Esprit traite avec nous ce soir. Et s’il y a quoi que
ce soit d’impur en nous, Seigneur, emporte-le aussi loin que l’est est
éloigné de l’ouest. Jette-le dans la mer de l’oubli, pour ne plus t’en
souvenir contre nous, afin que nous puissions entrer dans cette
nouvelle année, purs, lavés par le Sang de l’Agneau, et que nous soyons
prêts.
26 Puisse cette année 1960 être la plus grande année
où nous T’ayons jamais servi. Donne-nous infiniment. Toutes ces
réunions en cours, Seigneur, auxquelles nous pensons, avec Frère du
Plessis, et partout dans le monde, en Asie, et en Europe, et
partout—partout. Seigneur, que ce soit Ta volonté et Ta puissance qui
conduisent à ces choses. Et si, à n’importe quel moment, nous devions
sortir de Ton sentier Divin prédestiné, puisse le Saint-Esprit barrer
le chemin, et nous arrêter, Seigneur, et nous ramener au bon endroit.
Accorde-le.
27 Bénis cette petite église, Seigneur. Il y a
environ, tout près de trente ans, je pense, qu’elle se tient ici
maintenant, comme un mémorial de la grâce de Dieu envers un peuple
humble. Nous Te prions, Père, de bénir Frère Neville, le pasteur. Bénis
toute l’église. Bénis les administrateurs, les diacres, le conducteur
de chants, la pianiste, et tous les laïcs, tout le monde, les moniteurs
de l’école du dimanche, quoi encore. Seigneur, puissions-nous être en
mesure de croître cette année dans la grâce de Dieu. Et puissent nos
membres croître en nombre, et—et recevoir plus de Ta grâce, plus que
dans les années passées. Accorde-le, Père.
28 Maintenant aide-nous, alors que nous abordons ce
texte que nous nous apprêtons à lire, Ta Parole. Et il n’y a que Toi,
Seigneur, qui puisses l’interpréter, aussi nous Te prions de nous
accorder cela, dans l’intérêt du Royaume de Dieu. Au Nom de
Jésus-Christ. Amen.
29 Je vais annoncer tout de suite ce que j’ai choisi
comme sujet pour les quelques instants qui vont suivre. Ça se trouve
dans l’Écriture ici, et je vais le lire. Le titre, ce que je veux
donner comme titre, c’est “Dès ce moment”.
30 Je ne pensais pas, j’avais dit l’autre soir que
je ne pensais pas pouvoir venir, à cause de ma gorge qui s’irritait. Et
ma femme m’a dit hier, ou avant-hier, elle a dit: “Dans ce cas, je
suppose que tu n’iras pas à l’église.”
31 Et j’ai dit: “Chérie, je pense que non. Ma gorge
est tellement douloureuse et irritée.”
32 Puis, le soir même, quand je me suis assis et que
j’ai pris les Écritures, je suis tombé sur Ceci.
33 Frère Sothman est passé. Il a dit: “Tu iras à
l’église demain soir?”
J’ai dit: “Oui. J’y serai.”
34 Et Meda a tourné les yeux vers moi, et elle a
dit: “Je ne te comprends pas.”
J’ai dit: “Je ne m’attends pas à ce que tu me
comprennes, vois-tu,” j’ai dit, “ni personne d’autre.”
35 Aucun de ceux qui sont conduits par l’Esprit de
Dieu ne pourra jamais être compris.
36 Notre Seigneur, on ne pouvait pas Le comprendre.
Il semblait parler d’une manière, une minute; et d’une autre manière,
la minute suivante. Et ailleurs, Il parlait d’autre chose. Quelquefois
c’était Jésus qui parlait, les autres fois, c’était Dieu qui parlait.
Vous voyez? Même les disciples, ils ont dit, là, finalement, ils ont
dit: “Voici, maintenant Tu parles ouvertement. Maintenant nous
comprenons.” Voyez?
37 Et Jésus a dit: “Est-ce que vous comp-… Et est-ce
que vous croyez maintenant?” Voyez-vous, après ça.
38 Vous ne pouvez tout simplement pas le faire,
parce que vous êtes conduit par l’Esprit. Et, vous commencez à faire
quelque chose, vous découvrez que, vous voyez que vous… que Dieu veut
vous utiliser quelque part. Vous devez vous arrêter ici, et aller par
ici, simplement conduit par l’Esprit. Ce sont des gens étranges,
singuliers, ils ont une vie qu’ils veulent consacrer à Dieu.
39 Et puis, voici ce que je dis toujours: “Je ferai
ceci, si le Seigneur le veut.” Voyez? Si je fais une promesse à
quelqu’un “Je le ferai, si le Seigneur le veut.” Voyez? Et par
conséquent, alors, si ce n’est pas la volonté du Seigneur, je vais… Je
parlerai sur ce Message, si le Seigneur le veut. Il pourrait m’adresser
un appel, en plein milieu de ce Message, pour que je parte pour la
Californie. Je mettrais tout de côté, et je partirais pour la
Californie à toute vitesse.
40 Et c’est comme ça que je veux vivre. Je ne veux
rien qui m’attache. Je ne veux rien qui soit de grande envergure, qui
vaille des millions de dollars, et qui oblige à avoir tant d’argent,
chaque jour, ce qui m’attacherait. Je veux être là où, quand Dieu me
dit: “Je veux que tu ailles ici vers ces gens. Ils ne sont que cinq.
Mais vas-y, et reste là jusqu’à ce que Je te dise de partir.” C’est là
que je veux aller. Je n’ai aucune obligation, simplement… Et s’Il veut
que j’aille outre-mer…
41 Voici, on venait de parler d’aller en Allemagne,
ou, en—en Afrique. Et une millionnaire, juste au moment où l’Esprit m’a
mis à cœur d’aller en Afrique, elle a dit: “Je vais parrainer le
voyage, et tout payer.” Voyez? C’est tout. Pourquoi devrais-je
m’inquiéter pour l’argent et les choses, alors que tout cela appartient
à mon Père? Voyez? Il peut simplement parler à cet homme riche ci, ou
cet homme riche là, ou ces gens-ci, ou ces gens-là, moi je n’ai aucune
raison de m’inquiéter pour ça. Voyez? Dieu s’occupe de toutes ces
choses, voilà.
42 Frère Roy, c’est comme ça qu’il faut vivre: Le
laisser, Lui, s’en occuper. C’est tellement agréable.
43 Maintenant prenons nos Écritures, au chapitre 4.
Et commençons à—à lire, vers le verset 12 du chapitre 4 de l’Évangile
selon Matthieu.
Jésus, ayant été… Et Jésus, ayant appris que Jean
avait été livré, se retira dans la Galilée.
Il quitta Nazareth, et vint demeurer à Capharnaüm,
située près de la mer, dans le territoire de Zabulon à Nephtali,
Afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par
Ésaïe, le prophète:
Le peuple de Zabulon et de Nephtali, de la contrée
voisine de la mer, du pays au delà du Jourdain, et de la Galilée des
Gentils
Ce peuple, assis dans les ténèbres, a vu une grande
lumière; et sur ceux-là qui étaient assis dans les régions de l’ombre
de la mort la lumière s’est levée.
Dès ce moment, Jésus commença à prêcher, et à dire:
Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.
44 Je veux parler du sujet: Et dès ce moment. Vous
savez, en tant qu’êtres humains, nous pensons tous aux choses à partir
d’un certain moment: telle ou telle chose a eu lieu, et à partir de ce
moment-là. Et maintenant, très souvent, vous rencontrez un vieil homme
ou une vieille femme, et ils aiment se référer au passé, à un moment où
quelque chose avait eu lieu, de sorte qu’ils puissent de manière
distincte le fixer et dire: “C’était à ce moment-là.”
45 Maintenant, je suppose que pratiquement tous ici,
ce soir, nous pourrions rappeler, nous rappeler certaines choses qui
ont eu lieu à un certain moment. Dès ce moment, quelque chose avait
changé. Telle ou telle chose était arrivée à ce moment-là. Et à partir
de ce moment-là, c’était différent. Et c’est bien que nous puissions
faire ça. Et certains de ces souvenirs, certaines de ces choses
auxquelles nous pensons, ce sont des choses valables qui ont produit un
changement. Et il y a certaines choses qui, elles, ne méritent pas
tellement qu’on y pense.
46 Par exemple, si la femme de mauvaise vie, là,
elle disait: “À un moment donné j’étais une bonne fille, droite, de
haute moralité. Et tel soir, ou à tel endroit, telle chose est
arrivée.” Et depuis ce moment-là, elle est sur la mauvaise voie. Sa vie
a été gâchée par le péché, l’obscurité et les ténèbres, et seul le
jugement l’attend. Mais elle peut se rappeler que c’est à partir de tel
moment, le moment où c’était arrivé, qu’elle a pris la mauvaise voie.
47 Le—l’homme ivre, ce soir, dans les rues, qui
cherche à noyer ses chagrins. Vous pourriez le ramasser. C’est comme
quand je suis allé sur le Bowery, ici, il y a quelque temps, à New
York, le grand centre des ivrognes. Je me promenais avec un certain
prédicateur. Et il y avait un homme couché là, oh, il y en avait tout
plein, des hommes complètement inoffensifs, sans défense, couchés là
avec leurs vêtements tout mouillés devant, et—et le visage couvert de
barbe, et ils étaient vraiment dans un état terrible. Et ils étaient
parfaitement inoffensifs.
48 Et ce prédicateur a dit: “Ramasse celui-là, et
pose-lui donc la question.”
49 Et je suis allé vers cet homme qui était couché,
avec un pied sur le pare-chocs d’une voiture, couché la tête sur la
rue, et alors qu’il avait été incapable à certains moments
de—de—d’aller à, aux toilettes. Oh, il était vraiment dans un état
terrible. Et je l’ai tenu, et j’ai dit: “Pouvez-vous parler?” Et il ne
me donnait pas de réponse.
50 Alors le prédicateur s’est accroupi. II s’y
connaissait plus, sur la manière de traiter avec lui. Et il lui a
demandé: “Qui êtes-vous?”
51 Et finalement, il a réussi à le réveiller
suffisamment pour qu’il dise: “Si vous me payez à boire’” Et nous avons
fini par découvrir qu’il pouvait montrer du doigt la banque dont il
avait été président.
52 “Eh bien,” il a dit, “nous sommes prédicateurs.
Pourriez-vous me dire ce qui s’est passé?”
— Si vous me promettez à boire!”
53 Eh bien, nous ne pouvions pas faire ça. J’ai dit:
“Je ne saurais ajouter du chagrin à vos chagrins. Je veux vous aider.”
54 Toute son histoire. Il était rentré chez lui, un
soir, et il y avait une, ce qu’il a appelé une lettre “Dear John” [une
lettre de rupture—N.D.T.], sur la—la table. Là sa femme l’avait quitté.
Et elle avait… Il l’aimait. Et elle lui avait pris les enfants. Et il
s’était retrouvé divorcé, elle s’était enfuie avec un autre homme. Et
il a dit: “Je ne savais pas quoi faire, me faire sauter la cervelle, ou
quoi. Alors je—je suis allé au bar.” Et dès ce moment, voilà où il en
était. Ça se passe partout dans le monde.
55 Le menteur. Si vous en preniez un — comme je
disais un jour à un homme, qui, je pensais, racontait des histoires
drôles. Et j’ai fini par découvrir qu’il avait tellement raconté de
mensonges qu’il les croyait vraiment, lui-même. J’ai dit “Qu’est-ce qui
vous fait faire ça?” Et je me suis assis pour causer avec lui. J’ai
dit: “Je voudrais vous demander. Ces histoires-là sont trop farfelues
pour que les gens les croient.”
56 Il a dit: “Le premier que je peux me rappeler
avoir raconté.” Il a dit: “J’étais un petit garçon élevé dans un bon
foyer.” Et il a dit: “J’étais sorti et j’avais fumé des cigarettes de
barbe de mais, juste pour paraître dégourdi. Et j’avais mangé du café,
pour l’enlever de mon haleine.” Et il a dit: “J’avais fait ça derrière
la vieille cheminée, derrière la maison.” Et il a dit: “Je n’oublierai
jamais, quand ma mère m’a accroché, et qu’elle m’a dit: ‘Fiston,
fais-moi sentir ton haleine.’ Et je lui ai soufflé mon haleine au
visage, et elle a dit: ‘Tu as mangé du café pour enlever quelque chose
de ton haleine. Qu’est-ce que tu as fait? Est-ce que tu as fumé des
cigarettes?’”
57 Et il a dit: “Quelque chose m’a dit de lui dire
la vérité.” Il a dit: “Mais j’ai dit: ‘Non, maman. Croix de bois, croix
de fer. Je n’ai pas fumé de cigarettes.’” Il a dit: “Et c’est dès ce
moment que ça a commencé.”
58 Nous pouvons tous trouver quelque chose qui—qui a
commencé à un certain moment. Et à partir de ce moment-là, les choses
avaient changé. Et il y a d’autres choses, qui sont valables,
auxquelles nous pourrions penser. Des hommes qui avaient de bonnes
intentions ont essayé de recommencer des choses, de faire des choses à
un certain moment.
59 Par exemple, au début, quand l’électricité a été
découverte par Benjamin Franklin, et qu’on a été en mesure de la
maîtriser. Ils se sont mis à dire: “À partir de ce moment-ci, il n’y
aura plus jamais de guerres. En effet, on va pouvoir électriser les
barrières, à une tension tellement élevée qu’aucun homme ne pourrait
les traverser.” Ils avaient de bonnes intentions.
60 Et juste après la Première Guerre mondiale,
quand—quand Kaiser Wilhelm a signé le traité de paix. On nous disait,
ici en Amérique. J’étais un gamin d’environ neuf ans. Mais je me
rappelle encore que les gens disaient tous: “Nous n’aurons plus jamais
de guerre. À partir de ce moment-ci, c’est réglé, pour toujours.” Mais
nous avons eu une autre guerre.
61 Et quand la grande O.N.U. Ou, je dirais, avant
ça, ils avaient formé ce qu’on appelait la Société des Nations. Et ils
disaient: “Maintenant nous n’aurons plus de guerres, parce que nous
avons une Société des Nations, qui va faire la patrouille partout dans
le monde. Et s’il y a un soulèvement quelque part, ces hommes de toutes
les nations vont aller là-bas et assurer la police, partout dans le
monde.” Mais ç’a été un échec. Ils ont continué à avoir des guerres. Et
ce sera la même chose pour l’O.N.U.
62 Maintenant on nous dit, par une prédiction, que
demain soir ou dimanche soir… Le même homme qui avait prédit Pearl
Harbor, le moment précis où les—les avions le bombarderaient, il a dit
que “dimanche soir, à minuit, soixante-quinze pour cent de la
population américaine sera réduite en cendres, que la Russie bombardera
les États-Unis, dimanche soir prochain à minuit”. Le même homme qui
avait prédit Pearl Harbor. Ils ne l’annoncent pas, parce que les gens
seraient pris de panique. Je ne crois pas ça. Voyez? Non. En effet, on
ne peut pas supporter une guerre atomique. Si l’une des leurs
traversait le mur du son, par ici, nous en lancerions par là, et le
monde volerait en éclats. Quelque chose doit encore arriver, avant que
Jésus vienne. C’est exact.
63 Par exemple, le jeune couple marié. À un certain
moment, ils se sont mariés. Et ils—ils ont fait leurs vœux ensemble.
Ils se sont promis fidélité l’un à l’autre. Et ils se sont dit: “Nous
nous aimerons, nous honorerons, et nous chérirons, aussi longtemps que
nous vivrons tous deux.” Mais, à un moment donné, il s’est passé
quelque chose.
64 Toutes ces choses-là, il y a un moment où il
s’est passé quelque chose. Et peut-être que tous leurs vœux, et toutes
les sociétés des nations, et tout, peut-être qu’ils avaient de bonnes
intentions, mais tout ça, ça s’est terminé. Tout s’est effondré sous
les—les—les pieds de l’homme. Malgré toutes les bonnes intentions que
nous pouvons avoir, tout doit se terminer.
65 Par contre, il y a un moment où l’homme peut en
arriver à quelque chose qui est Éternel. C’est quand un homme, le
moment où l’homme rencontre Dieu. C’est là qu’il se passe quelque chose
qui est Éternel.
66 Nous commettons des erreurs. Et nous faisons des
vœux la nuit du Nouvel An, pour les briser le lendemain. Nous tournons
la page, et nous adressons des vœux. Et nous allons auprès des prêtres
et… pas nous, mais les catholiques le font. Et nous nous confessons, et
nous faisons vœu de tempérance, et nous venons à l’autel, et nous
tournons la page. Mais tout ça, c’est en vain. En effet, la prochaine
fois que quelqu’un se trouvera sur notre chemin, ou quelque chose comme
ça, ce vieux tempérament colérique ressortira tout de suite de ses
gonds. Chaque fois que nous avons des ennuis, ou quelque chose comme
ça, ça va se passer encore.
67 Mais il y a un lieu où un homme peut venir, un
moment, et ça le changera pour toujours, pour l’Éternité. “Je ne
mettrai pas dehors celui qui vient à Moi”, a dit Jésus. Un homme peut
venir à Dieu, et sa destination Éternelle est complètement changée. Et
un homme peut rencontrer Dieu, et il ne peut plus jamais être le même.
Vous ne pouvez pas rencontrer Dieu, et rester toujours la même personne
que vous étiez. Si vous vous détournez de Lui, vous serez une personne
pire que vous ne l’avez jamais été. Si vous Le recevez, vous avez la
Vie Éternelle, et Il vous ressuscitera au dernier jour, selon Sa
promesse.
68 À un moment donné, il y a eu un homme appelé
Abraham, qui venait du pays des Chaldéens, et il habitait dans la ville
d’Ur. Et il n’était qu’un homme, un brave homme. Peut-être, il se
pourrait peut-être qu’il… Peut-être que son père adorait les idoles,
parce qu’ils venaient de Babylone. Il n’était qu’un homme ordinaire, et
il avançait en âge. Il avait soixante-quinze ans, et sa femme en avait
soixante-cinq.
69 Et un jour, Abraham, pendant qu’il était
peut-être dans le champ, en train de chasser ou peu importe ce qu’il
faisait, ramasser des baies ou quel qu’ait été son travail, il a
rencontré Dieu. Et dès ce moment, il a été changé. Il a pu appeler les
choses qui n’étaient pas comme si elles étaient, parce qu’il avait
rencontré Dieu. II connaissait la minute et l’heure où il avait
rencontré Dieu: ça l’avait changé. Et Dieu l’a appelé, pour qu’il soit
le père d’un grand nombre de nations. Et il a cru Dieu, et il a cru Sa
promesse, parce qu’il avait rencontré Dieu. Vingt-cinq ans plus tard,
ils discutaient, ils cherchaient à le dégoûter, en lui disant qu’il
avait cru une chose qui était fausse. Mais la Bible dit: “Il fut
fortifié, de plus en plus, donnant la louange à Dieu.” Parce qu’il
savait que Dieu devait tenir cette promesse.
70 C’est comme ça quand un homme rencontre Dieu. Ça
change sa nature. Ça lui donne un super-sens. Comme je le disais
l’autre soir, l’homme naturel n’a que les cinq sens. Mais le croyant,
quand il rencontre Dieu, il reçoit quelque chose de différent. C’est un
super-sens, qui l’élève au-dessus des ombres. Ça lui fait croire des
choses qui sont impossibles à s’accomplir. Il croit quand même qu’elles
s’accompliront, parce que Dieu l’a dit. Quand un homme rencontre Dieu,
il se produit quelque chose.
71 À un moment donné, un homme avait été formé dans
toute la sagesse, toute la théologie de la Parole de Dieu. Il La
connaissait par la lettre. Il avait été instruit. Il avait tous les
diplômes. Il était tellement intelligent qu’il pouvait enseigner aux
érudits égyptiens et à leurs enseignants. Il connaissait tout ça, par
la lettre. Et avec ça, pourtant, un lâche, qui était en fuite, il était
allé derrière le désert, et y faisait paître des brebis pour un
étranger. Mais un moment est venu, où Dieu l’a rencontré là-bas, dans
le buisson ardent. Et à partir de ce moment-là, Moïse a été changé,
parce qu’il avait rencontré Dieu dans un buisson ardent. Et face à face
avec Dieu, il ne pouvait plus rester le même
72 Quand un homme ou une femme… Peu m’importe le
nombre de vœux que vous faites, ou le nombre de pages que vous tournez.
Tant que vous n’avez pas rencontré Dieu, vous ne pouvez pas être
changé. Mais une fois que vous avez rencontré Dieu, alors vous êtes
changé pour toujours.
73 Ça n’a pas seulement changé Moïse. Ça a changé
Israël, ça a changé l’Égypte. Ça a changé le monde, à l’époque, parce
qu’un seul homme avait rencontré Dieu et L’avait pris au Mot.
74 Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est quelqu’un
qui va rencontrer Dieu face à face, et Lui parler de la situation.
Quand des hommes rencontrent Dieu, les choses changent. Certainement.
C’est le seul moyen par lequel nous pouvons recevoir des choses.
75 Et à partir de ce moment-là, Moïse, le lâche,
Moïse, celui qui était en fuite, avait été changé. Et dès ce moment, il
est devenu le serviteur du Seigneur. C’est toujours comme ça que ça
s’opère. Quand un homme rencontre Dieu, les choses changent.
76 II y a eu une jeune fille, une fois, qui n’avait
pas plus de dix-huit ans, ou peut-être même pas cet âge-là, qui était
en route vers un puits, un matin, pour chercher un seau d’eau, à
Nazareth. C’était une jeune fille bien. Elle croyait. Elle avait la
foi. Mais, ce matin-là, elle a rencontré Dieu. Et Dieu lui a dit
quelque chose, et elle l’a cru. Et c’est ce qui a changé tout le cours
de la vie de cette femme, et ce qui la rend immortelle. Elle s’appelait
Marie, la mère de notre Seigneur Jésus. La demoiselle n’était qu’une
jeune fille ordinaire, mais elle a rencontré Dieu. Et à partir de ce
moment-là, il s’est passé quelque chose. Certainement.
77 Il y a eu un homme du nom de Pierre, un vieux
pêcheur rude, probablement rustre au plus haut point. Et c’était
probablement un gros dur à cuire. En effet, il y a quelque temps ici,
j’ai vu la pièce intitulée “Le grand pêcheur”. J’ai trouvé que c’était
une très bonne description de Pierre, parce que c’était un grand
gaillard si rude. Il ne se souciait de rien. Il ne croyait pratiquement
à rien. Mais un jour, il a rencontré Dieu. Et dès ce moment, il a été
changé. Dès ce moment, il est devenu un apôtre du Seigneur Jésus-Christ.
78 Comme Frère David du Plessis nous parlait, tout à
l’heure, de Saul de Tarse, un meurtrier, qui avait gardé les vêtements
des meurtriers, là, et qui avait été témoin et avait approuvé la mort
d’Étienne, le martyr. Il avait des lettres dans ses poches, pour se
rendre auprès des—des conseils supérieurs des églises, et arrêter les
gens qui faisaient trop de bruit, qui poussaient des cris et louaient
Dieu. C’était un grand homme aux yeux des pharisiens. Il était le
pharisien des pharisiens. Mais un jour, il était en route pour Damas,
et il a rencontré Dieu. Une Lumière a resplendi autour de lui. Et à
partir de ce moment-là, il n’était plus Saul de Tarse. Mais il était
Paul, l’homme humble, l’homme doux, parce qu’il avait rencontré Dieu,
et ça l’avait changé.
79 Il y a eu un lépreux couché à la porte. Tous les
remèdes de la médecine ne pouvaient pas le guérir. Il avait tellement
de plaies vives que ses mains, il n’arrivait plus à les lever, et ses
pieds, il pouvait à peine les traîner. Son cas était désespéré. Mais un
jour, il a rencontré Dieu qui sortait, à la porte. Et il s’est
prosterné et a adoré, et il a dit: “Si Tu le veux, Tu peux me rendre
pur.”
80 Et Il a dit: “Je le veux. Sois pur.” Et dès ce
moment, il n’avait plus de lèpre, parce qu’il avait rencontré Dieu.
81 Il y a eu un aveugle assis au bord du chemin. Et
il ne pouvait pas distinguer la lumière du jour de l’obscurité. Il n’y
avait rien qui pouvait l’aider. Un jour, Quelqu’un sortait de la ville
de Jéricho, et c’est alors qu’il a rencontré Dieu; et dès ce moment, il
a pu voir. Il a recouvré la vue. La perception de la lumière avait
pénétré ses yeux, et il pouvait de nouveau voir. En effet, dès ce
moment, où il a rencontré Jésus, il a été un homme différent. Il a
retrouvé la vue.
Quand une personne rencontre Dieu, il se passe
quelque chose, ça, c’est sûr.
82 II y a eu un jeune homme, à un moment donné;
c’était sans doute un bon citoyen du pays, mais il était pris de
crises. Il était tellement violent que la prison ne pouvait pas le
retenir. Et on l’avait lié avec des chaînes. Et il avait une légion de
démons en lui, à tel point qu’il pouvait briser les chaînes et se
libérer. Et les démons l’avaient entraîné dans un cimetière, où il
avait sa demeure. Il enlevait les plaques, et il devenait si méchant
qu’il se meurtrissait. Oh, c’était un gars terrible. Quand ces crises
le quittaient, sans doute qu’il pensait: “Qu’est-ce que je fais ici?”
Et presque au même moment, les démons revenaient sur lui, et ils le
meurtrissaient et l’agitaient avec violence. Mais, un jour, il a
rencontré Jésus. Et à partir de ce moment-là, le fou de Gadara a
recouvré son bon sens, s’est habillé, s’est assis à Ses pieds. II a pu
rentrer chez lui comme un gentleman. Il a pu retourner à la
civilisation. Il a pu rentrer auprès de ses bien-aimés, et il a pu
dire: “Dès ce moment, j’ai été changé.” Oui.
83 Un jour, là-bas au Calvaire, alors Dieu et la
mort se sont trouvés face à face, alors la Vie et la mort se sont
rencontrées. Mais c’est à ce moment-là que la Vie, Christ, a arraché
l’aiguillon de la mort. Et depuis ce moment-là, la mort n’a plus
d’aiguillon en elle. J’en suis tellement heureux. Ô Dieu! La mort et
Dieu se sont rencontrés. La mort n’a plus été la même. Maintenant elle
n’a plus d’aiguillon. Le croyant chrétien peut l’affronter sans
hésiter, et dire: “Ô mort, où est ton aiguillon? Tombe, où est ta
victoire?” Pourquoi? Toutes les deux ont rencontré Dieu. Depuis ce
moment-là, elles n’ont plus été les mêmes.
84 Aucun homme ne peut rester le même, rien ne peut
rester le même, une fois qu’il a rencontré Dieu. Vous ne serez plus
jamais le même.
85 Je me rappelle encore, quand j’étais couché là
sur le lit d’hôpital. Les médecins me donnaient trois minutes à vivre.
Mon cœur battait dix-sept fois la minute. J’ai rencontré Dieu. Depuis
ce moment-là, je n’ai plus été le même. Il m’est arrivé quelque chose.
Personne ne peut me dire le contraire. Bill Branham est mort. J’ai
rencontré Dieu, et Quelque Chose est entré en moi. Je n’ai plus jamais
été le même, depuis cet instant où je L’ai rencontré. Il m’a changé. Il
m’a rendu différent. Ce n’était pas une question de faire un vœu de
Nouvel An, mais j’ai rencontré Dieu.
86 Hommes et femmes, quand vous rencontrez Dieu,
vous êtes changés. Nous faisons nos vœux de Nouvel An ce soir; nous
repartons demain matin, pour les briser; le lendemain, pour les briser.
Mais ce qu’il nous faut faire, ce n’est pas un vœu de Nouvel An, mais
ce qu’il nous faut, c’est de nous trouver face à face avec Dieu, et
avoir la Vie Éternelle, naître de Son Esprit.
87 Il y avait un vieil homme, à un moment donné, qui
n’arrivait pas à se décider. Le diable le martelait sans cesse, pour
l’en empêcher. Un jour, dans le champ, il s’est agenouillé pour prier.
Pendant qu’il priait, il a planté un pieu. Il a dit: “Que ceci soit un
mémorial. Satan, si jamais tu reviens vers moi, je te montrerai ce
pieu. Je te dirai que c’est ici même que j’ai rencontré Dieu, et qu’à
partir d’ici, c’était réglé.” C’est ça qu’il nous faut, peut-être pas
un pieu dans un champ, mais quelque part, le secret d’une chambre, un
lieu. Pas…
88 Oh, ce soir, il y aura des centaines de vœux qui
seront faits, des milliers de vœux qui seront faits. Et l’an prochain,
il nous faudra les refaire tous, de nouveau. Nous dirons: “Nous
cesserons de mentir. Nous cesserons de faire ceci. Et nous
abandonnerons notre tempérament colérique. Nous accomplirons plus de
choses pour Dieu. Nous ferons ceci, cela ou autre chose”; seulement
pour découvrir que tout ça, c’est en vain.
89 Ce que l’homme doit faire ce soir, c’est se
trouver face à face avec Dieu. Et à partir de ce moment-là, il est une
créature changée. Alléluia! Oh, comme j’aimerais pouvoir le dire de la
manière que je le crois. Mais, quand un homme rencontre Dieu, il est
changé, dès cet instant-là, pour le reste de ses jours. Il ne sera plus
jamais le même, parce qu’il a la Vie Éternelle. Il est une nouvelle
créature. Les choses anciennes sont passées, et toutes choses sont
devenues nouvelles pour lui. Il a un tout autre aspect.
90 Le malade peut venir devant Dieu, alors que les
médecins ont dit: “Il va mourir.” Mais il peut venir devant Dieu et
plaider sa cause. Et il s’en retournera une personne différente. Et à
partir de ce moment-là…
91 Oh, je me rappelle le sénateur Upshaw, assis dans
un fauteuil roulant pendant soixante-six ans. Ce soir-là, là-bas en
Californie, quand le Saint-Esprit est descendu et qu’Il a commencé à
parler, il a rencontré Dieu. Et à partir de ce moment-là, il a pu
marcher sans ses béquilles,
92 J’ai vu des moments où des gens étaient étendus
là, rongés par le cancer, ils n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes.
Et les médecins passaient, et ils disaient: “C’est fini pour eux.”
Leurs bien-aimés se rassemblaient là, pour leur adresser les derniers
mots qu’ils pouvaient, un encouragement. Mais ils ont rencontré Dieu
et, à partir de ce moment-là, ils ont été changés. Ils mènent une vie
différente.
93 Je peux voir la femme impure, là dans la rue. Je
peux voir l’ivrogne, là dans la ruelle. Je peux voir l’hypocrite, là
dans l’église. Tous ces gens de toutes sortes, chaque Nouvel An, ils
tournent une nouvelle feuille, et ils tâchent de faire quelque chose de
différent, ils tâchent de faire des restitutions, et de faire tout le
reste. Qu’ils rencontrent Dieu, une fois, et à partir de ce moment-là…
94 Jésus a prêché, dès ce moment, à ceux qui étaient
assis dans les régions de l’ombre de la mort.
95 Et je dis, ce soir: si un homme veut qu’un vrai
changement s’opère en lui, qu’il se trouve face à face avec Dieu, qu’il
Le rencontre, une fois, alors il pourra dire: “À partir de là, à partir
de ce moment-là, j’ai été un homme changé. Je le sais par expérience.”
96 Dans un instant, l’église va se rassembler ici
autour de l’autel. Vous allez reconsacrer vos vies. Vous allez
abandonner des choses, et déposer des choses à l’autel. Frère,
permettez-moi de vous donner un conseil. Si vous n’avez jamais
rencontré Dieu face à face, permettez-moi de vous dire quelque chose.
Restez à l’autel. Restez-y, simplement, jusqu’à ce que vous rencontriez
Dieu, alors vous pourrez montrer du doigt cette nuit de Nouvel An. Non
pas pour dire: “J’ai tourné la page. J’ai fait un nouveau vœu. Mais: “À
partir de ce moment-là, j’ai rencontré Dieu. Et ma vie a été changée,
et les choses ont été différentes. Et tout est redevenu nouveau pour
moi, à partir de ce moment-là”, à partir du moment où on rencontre Dieu.
97 Il ne s’agit pas de rencontrer une nouvelle
année. Nous allons y faire face dans quelques minutes. Tantôt, dans
environ deux heures et demie, je pense. Peut-être moins que ça. Nous
rencontrerons une nouvelle année, face à face. Nous la rencontrerons
avec des vœux. Nous la rencontrerons avec des engagements. Nous la
rencontrerons avec de bonnes intentions. Nous la rencontrerons, en
disant: “Nous tâcherons de tourner la page. Nous tâcherons d’agir
autrement.” Tout ça, c’est bien. J’apprécie ça.
98 Frère ce ne sera jamais Éternel, tant que vous
n’aurez pas rencontré Dieu, premièrement. Quand vous aurez rencontré
Dieu, premièrement, à partir de ce moment-là, tout sera différent.
Prions, alors que nous courbons la tête.
99 Seigneur Jésus, Fils de Dieu, je me rappelle le
moment où je T’ai rencontré, Seigneur. Je me rappelle le misérable que
j’étais, moi qui menais une bonne vie vertueuse, je ne sortais pas, je
ne buvais pas, je ne jouais pas à des jeux d’argent, je ne fumais pas,
ni rien. Mais je savais, Seigneur, quand la mort est entrée furtivement
dans cette chambre d’hôpital, il y a quelque vingt-deux ans, qu’il y
avait quelque chose qui manquait dans ma vie. C’est là que j’ai
rencontré Dieu, et dès ce moment. Dès ce moment, Seigneur, j’ai essayé
de Te servir. Ma vie a été changée, et tout a pris un aspect différent.
Je suis tellement heureux de T’avoir rencontré, Seigneur. Et ce soir,
en faisant face à la nouvelle année, je suis heureux de dire que je
peux y faire face avec l’Esprit du Dieu vivant dans mon cœur.
100 Donne-nous des expériences, Seigneur.
Accorde-nous de Ta bonté et de Ta miséricorde. Pardonne-nous nos
péchés. Et donne-nous de vivre tout au long de cette année prochaine, ô
Seigneur Dieu, avec cette expérience: nous T’avons rencontré, et nos
vies ont été changées. Accorde-le, Seigneur. Pardonne-nous nos
manquements. Place en nous Ton Saint-Esprit. Conduis-nous et guide-nous.
101 Dieu notre Père, voici en face de moi l’année
1960. Et il y a des occasions d’une série de réunions à travers le
monde, où il semble que même des dizaines de milliers de milliers, et
des milliers et des milliers de païens primitifs, des idolâtres, et
tout, pourraient venir à Toi. Ô Seigneur Dieu, avec Ton Esprit dans mon
cœur, je suis devant ton autel, ce soir, et devant Toi, et je dis:
“Aide-moi, ô Dieu. Mon cœur broie de zèle. Je T’aime, Seigneur. Je
m’abandonne à Toi, pour Te servir. Conduis-moi partout où Tu veux me
conduire. Envoie-moi partout où Tu veux m’envoyer, Seigneur. Parle
simplement, et je partirai.
102 Bénis mon église. Bénis Frère Neville. Bénis
tout le monde ici, les nouveaux venus parmi nous. Et ces pasteurs qui
parleront à tour de rôle, au cours de la soirée, je Te prie, d Dieu, de
bénir leur ministère. Bénis Frère Neville. Bénis Frère Junie Jackson.
Frère Beeler, tous ces autres ministres, bénis-les, Père. Donne-nous
une grande année en 1960.
103 Seigneur, nous qui savons que nous T’avons
rencontré face à face, et qui savons ce que c’est que de naître de
nouveau de Ton Esprit, accorde-nous Ta grâce Éternelle pour Te servir.
Nous prions au Nom de Jésus. Amen.
104 L’aimez-vous? [L’assemblée dit: “Amen.”—N.D.É.]
L’année 1960, qu’elle ne soit pas, que: “J’ai tourné la page.” Qu’elle
ne soit pas, que: “Je tâcherai de commencer une nouvelle vie.” Qu’elle
soit plutôt, que: “J’ai rencontré Dieu, et dès ce moment, à partir de
ce moment-là, j’ai eu la paix qui surpasse l’intelligence. J’ai eu une
joie ineffable et glorieuse. J’ai eu une satisfaction. Même si la mort
devait venir vers moi, je serais dans les bras de Dieu, une minute
après mon dernier souffle. Quoi qu’il advienne!”
105 Qu’ils la fassent exploser, dimanche soir, s’ils
le veulent. S’ils le veulent, la bombe n’aura pas fini d’éclater que
nous serons dans la Gloire avec Lui. Amen. Il n’y a rien qui puisse
nous faire du mal. Alléluia!
106 Je suis si heureux d’avoir rencontré Dieu. Je
suis si heureux de pouvoir dire: “Dès ce moment.” En identifier
l’instant précis! “Quand j’ai rencontré Dieu, il m’est arrivé quelque
chose. J’ai été changé dès cet instant-là. Depuis ce moment-là, j’ai
été changé à jamais.” Je suis tellement heureux d’être sur ce chemin,
ce soir, comme un témoignage à la Gloire et à la Puissance de Dieu. Un
rien du tout, ici, et Dieu est descendu là, et Il m’a donné Sa grâce,
et m’a sauvé, et m’a guéri, et m’a rempli de Son Esprit. Et Il m’a
permis de prêcher Son Évangile, ce qui est le plus grand honneur qu’il
y a au monde. Depuis ce moment-là, jusqu’à ce moment-ci, je n’ai jamais
eu un seul regret. Mais j’ai été reconnaissant, tous ces jours, et je
le serai pour toute l’Éternité, d’avoir rencontré Dieu.
Que Dieu vous bénisse. Très bien, Frère Neville.