Une conférence avec Dieu
1 C’est très certainement un privilège pour moi
d’être ici ce soir, si loin ici à Tifton, en Géorgie. Et j’étais loin
de me douter que j’aurais le privilège de venir ici dans cette église.
Mais nous sommes heureux d’être ici. Nous sommes entrés il y a quelques
minutes, et nous voyons que la salle, ou plutôt que l’extérieur et
l’intérieur sont comme on dirait un peu bondés de gens.
Ce soir, nous avons donc pensé avoir un petit temps
pour faire connaissance, pour en quelque sorte nous entendre
mutuellement, car nous aurons encore deux soirées de réunion. C’est ma
première fois, je suppose, autant que je sache, de serrer la main à
frère Perry, le pasteur. Et nous sommes venus sur invitation de notre
aimable ami et frère, le frère Evans.
2 Et nous avons eu un petit temps libre, pendant que
nous nous apprêtions à avoir ce moment. Nous nous proposons de partir
maintenant outre-mer pour une grande partie du monde, d’ici quelques
mois. Nous sommes… Juste après ça, nous irons aux Antilles, de là en
Afrique du Sud, on retournera en Suisse, en Hollande, en Angleterre,
puis là-bas en Norvège; on partira de là et on ira là en Australie, à
Mel… Sydney et Melbourne, puis on remontera vers l’Inde, par ce
chemin-là, et on reviendra en passant par la Terre Sainte, le Seigneur
voulant, l’année prochaine. Nous avons donc eu le temps de pouvoir
partir rendre visite à des gens que nous n’avons probablement pas
encore vus.
Et frère Welch Evans, un si précieux frère, m’a
demandé plusieurs fois de venir… Et récemment, j’étais ici chez lui
pour lui rendre visite. Et j’ai essayé d’attraper deux ou trois de vos
poissons d’ici, mais je ne sais pas si je m’y suis bien pris. Je ne
pense pas l’avoir très bien fait. Mais je–je voulais revenir rencontrer
les chrétiens. Et je me suis dit que ceci serait une bonne occasion
pour passer deux ou trois jours ici avec vous.
3 Mon ministère consiste surtout à prier pour les
malades. Je… Sans doute qu’à travers les journaux et les magazines, et
tout, vous avez entendu parler de la bonté du Seigneur Jésus, comment
Il a–a guéri les malades et fait de grands miracles et prodiges.
En arrivant ce soir, nous avons vu que ce serait
presque totalement impossible de constituer une ligne de prière ici; il
y a autant de gens tout autour dehors qu’il y en a à l’intérieur.
Demain, ils auront un auditorium… ou plutôt ils essayent de l’avoir
(l’école secondaire ou quelque chose de ce genre). Ils vous en
parleront. Je pense qu’ils sont en réunion à ce sujet en ce moment,
pour l’endroit où nous pourrons nous assembler, afin que nous puissions
avoir des lignes de prière et prier pour les malades… aux prochains
services, à partir de demain soir. Peu importe où se dérouleront les
réunions, nous essayerons de nous dépêcher et de distribuer quelques
cartes de prière et d’aligner les gens afin que vous puissiez venir
d’après les numéros, étant donné que c’est un système qui est utilisé
dans nos réunions… toujours, pour faire cela.
Ainsi, ce sera annoncé peut-être demain, et on
mettra un panneau par ici pour indiquer, si c’est le cas, juste là où
les réunions… dans quel auditorium on sera demain soir. Et–et si vous
venez ici, on mettra un panneau là. S’il nous faut continuer ici, eh
bien, venez juste aux environs de six heures et… plutôt de sept heures
ou n’importe quand; six heures trente, sept heures, et nous
distribuerons les cartes. Et si alors nous devons nous retirer et
reprendre, eh bien, nous–nous ferons aligner les gens là où nous
pourrons prier pour eux. Comme ceci, ce serait trop difficile. Mais
nous allons nous débrouiller autrement.
4 Bien, combien de ministres y a-t-il ici?
Pourrais-je voir–juste vous voir lever la main? C’est très bien. Eh
bien, je vous salue, vous mes précieux amis en Christ.
Maintenant, en parlant de… C’est le–au sujet du
prédicateur le plus jeune que j’aie jamais vu. Il y en a un ici qui a
environ deux ans, il a levé la main. Je–je… cela… Je me suis dit que le
petit David Walker est probablement le plus jeune que j’aie jamais vu,
mais celui-ci le dépasse. Eh bien, c’est très bien, fiston. J’en ai un
comme ça chez moi, il prétend devenir prédicateur, mais s’il le
devient, il devra beaucoup s’amender.
L’autre jour, il était très malheureux. Il a fait
quelque chose… il a placé ses deux petites sœurs sur une chaise. (Vous
qui êtes pères et mères, vous voyez ce que je veux dire.) J’ai dit:
«Fiston, ça fait longtemps que tu ne cesses de me promettre que tu
seras sage. Quand vas-tu être sage?»
Il a dit: «Quand je serai prédicateur.»
Sa mère a dit: «Tu dois en finir avec cela, sinon tu
ne seras pas un prédicateur.» Les gens peuvent presque bien toucher
votre cœur avec les petites choses amusantes qu’ils racontent.
5 Bon, ce soir, pour moi, il fait froid dehors. Je me
suis dit que j’allais venir ici pour marcher encore pieds nus, mais je
venais… je gèlerais, si je faisais cela. Ainsi, beaucoup de gens se
tiennent dehors, tout autour des bâtiments et tout. Beaucoup… certains
sont dans leurs voitures et les voitures continuent à venir. Nous
allons donc vous garder–pas vous garder longtemps, juste vous parler et
essayer d’élever votre foi afin que lorsque le temps de prier pour les
malades sera venu, vous puissiez être réceptifs. Je pense que la
guérison divine, c’est quelque chose dont vous devez vous approcher
avec révérence, judicieusement, car c’est l’œuvre de Dieu. Or, si Dieu
ne peut pas aller à l’encontre de Ses propres lois et de Ses propres
principes, Il agira toujours selon Ses lois.
C’est juste comme si vous… J’ai parlé de ceci
plusieurs fois: Si nous… vous aviez une colline par ici et un grand
puits artésien qui ferait jaillir de l’eau vers le ciel, et que vous
ayez une autre colline par ici, et sur laquelle il y aurait des
plantations et que celles-ci se flétrissaient par manque d’eau, eh
bien, vous pourriez vous tenir sur cette colline-ci et crier à cette
eau: «Viens par ici, viens par ici, et arrose les plantations.» Cela ne
se fera jamais. Bien sûr que non. Cela ne se fera jamais. Mais si vous
travaillez selon la loi de la pesanteur, vous pouvez amener cette eau
exactement là sur cette colline et arroser vos plantations. Mais il
vous faut utiliser une loi pour le faire. Et cela marchera parfaitement
chaque fois.
6 Si ce soir vous étiez par ici dans un champ, et
qu’il faisait tout noir, et que vous disiez: «Je suis un savant, et je
sais qu’il y a assez d’électricité dans cette atmosphère pour illuminer
ce champ et me montrer la voie de sortie. Oh! grande électricité, je
sais que tu es là. La recherche scientifique prouve que tu es juste
dans l’atmosphère. (En séparant l’air froid de l’air chaud pour… et en
les réunissant, on obtient de l’électricité.) Et ensuite, éclaire le
chemin, car je suis perdu.» Vous pourriez crier jusqu’à devenir enroué,
et elle ne s’allumera jamais, mais si vous travaillez d’après les lois
de l’électricité, celle-ci éclairera le chemin. Voyez-vous?
Eh bien, il en est ainsi avec Dieu. Bien des fois la
guérison divine a été mal utilisée, voyez-vous, mais il y a un moyen.
Il existe vraiment une Guérison divine, mais il nous faut travailler
d’après les lois et les commandements de Dieu pour obtenir la guérison
divine. Elle est là.
7 Des fois vous vous demandez pourquoi certains sont
guéris tandis que d’autres ne le sont pas. Eh bien, c’est parce qu’il
se peut que l’un vienne d’après la loi, et l’autre essaye de prendre un
raccourci. Mais Dieu n’a pas de raccourcis; nous venons tous par le
même chemin. Dieu ne fait acception de personne.
Ainsi ce soir, je me suis dit que je vais vous
parler pour essayer de faire connaissance avec vous. Et je suis un
nouveau pour vous, et vous l’êtes pour moi, mais cependant, nous ne
sommes pas étrangers. Nous sommes de précieux frères et sœurs de la foi
qui est en Christ Jésus. Ici, nous sommes des pèlerins et des
étrangers. Nous sommes tous des voyageurs, cherchant une cité dont
l’Architecte et le Constructeur est Dieu, celle après laquelle nous
soupirons, et nous voyageons ensemble dans ce sens.
8 Maintenant, avant que je ne lise ici juste un petit
passage de l’Écriture, un verset ou quelque chose comme ça, inclinons
la tête juste un instant, à l’intérieur et dehors, s’il vous plaît, mes
bien-aimés, pendant que nous parlons à notre précieux Seigneur.
Notre Bienveillant Père céleste, c’est vraiment un
grand privilège que nous avons ce soir de venir et de T’appeler notre
Père, sachant que nous sommes passés de la mort à la vie, «car Dieu a
tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Éternelle.» Et ce
soir nous sommes si heureux, Seigneur, d’être participants de Sa grâce
et de cette Vie Éternelle. Rien de ce que nous avons fait ni de ce que
nous pourrions faire ne pourrait mériter une pareille bénédiction, si
ce n’est par la grâce souveraine de Dieu. Et nous acceptons et croyons
humblement cela. Et nous sommes impatients de parler aux autres de la
voie de Dieu, une voie à laquelle il est pourvu pour échapper à la
colère de Dieu au jour du jugement, et pour devenir Son ami, entrer
dans Sa Présence, avec des âmes lavées par le Sang de Son Fils, Christ
Jésus.
9 Ta très gracieuse Parole nous apprend aussi, ô
Seigneur, «qu’Il a été blessé pour nos péchés, et que par Ses
meurtrissures nous avons été guéris.» Oh! ce soir, comme nous y
pensons, quand David s’est écrié, disant:
Mon âme, bénis l’Éternel!
Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom!
Mon âme, bénis l’Éternel,
Et n’oublie aucun de ses bienfaits!
C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités,
Qui guérit toutes tes maladies…
Combien nous sommes heureux ce soir, ô Seigneur, de
savoir qu’avec cette assurance bénie que nous avons, il y a des
dividendes qu’on peut toucher sur la police d’assurance!
Et ce soir, nous Te prions, ô Seigneur, de nous
bénir de façon particulière. Quand, debout à la fenêtre, j’ai vu
comment les gens viennent par files de–de voitures, et que j’ai vu les
précieuses âmes affamées, debout là, les têtes inclinées et attendant
une bénédiction de Dieu, ou pour entendre quelque chose qui pourrait
leur parler de paix, ou qui pourrait les encourager dans le voyage,
nous Te demandons de bénir ces gens ainsi que ceux qui se tiennent tout
autour, et sur le parquet, et le long des murs et des allées. Ceux qui
sont assis… certains dans les voitures, Ô Seigneur, qu’aucune âme
assoiffée ne sorte sans être comblée pour tout désir qui l’avait amenée
ici. Accorde-le, Seigneur.
Si dans Ta divine Présence il y en a qui sont
malades et qui sont dans le besoin, que ce soir ils partent de cette
réunion en bonne santé. S’il y en a qui sont sans espoir, sans Dieu,
sans Christ, qu’ils partent avec une coupe débordant de joie, du fait
qu’ils auront trouvé Jésus, la Fontaine intarissable de la Vie
Éternelle. Accorde-le, Seigneur. Écoute nos prières et parle-nous par
Ta Parole, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
10 Là dans le–le Livre d’Ésaïe, je souhaite lire
juste un instant, un passage de l’Écriture. Je vais prendre le chapitre
1 et le verset 18. Nous connaissons tous cela, nais j’aimerais
simplement le lire.
Venez maintenant… plaidons, dit l’Éternel.
Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils
deviendront blancs comme la neige;
S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront
comme la laine.
11 C’est un vieux passage de l’Écriture qui est très
familier. Et j’y pensais à mon arrivée aujourd’hui. Et je me disais que
c’est une chose extraordinaire que Dieu, le Créateur des cieux et de la
terre, invite Sa création, l’homme, à venir plaider avec Lui. Quel
honneur que de recevoir de Dieu une invitation. Vous savez, Il n’était
pas obligé de le faire, mais Il l’a fait. Et Il a invité, disant: «Que
celui qui veut, vienne.» Il n’a pas fait acception d’une certaine
personne, ou d’un certain groupe, ou d’une certaine dénomination, ou
d’une certaine race. Il a dit: «Que celui qui veut, vienne.»
Et puis, je suis certain que cela signifie que
chacun de nous y a droit. Ça me fait plus de bien ce soir de savoir
cela, que si l’Écriture disait: «Que William Branham vienne,» car il se
peut qu’il y ait plus d’un William Branham… Mais quand Il a dit: «Que
celui qui veut,» je sais que je suis inclus, et que vous êtes inclus.
Et nous avons tous le droit d’accéder à l’Arbre de la Vie.
12 Il existe beaucoup de choses par lesquelles nous
pourrions être honorés. Un certain ministre peut nous inviter à une
certaine église, et ce serait un honneur. Une certaine association de
cette ville peut nous inviter chez elle, et ce serait un honneur. Ou je
pourrais dire ceci:qu’en serait-il si notre cher président, Dwight
Eisenhower invitait le meilleur démocrate de Tifton à venir lui rendre
visite? Même si celui-ci n’est pas d’accord avec lui du point de vue
politique, ce serait un honneur pour ce dernier, puisque le Président
Eisenhower a donné une invitation. Et je pourrais dire ceci: s’il
faisait vraiment une telle chose, nous nous en glorifierions à travers
le pays, du fait que le Président Eisenhower nous aura invités à venir
à la Maison Blanche pour nous entretenir avec lui sur certains
problèmes. Eh bien, les journaux saisiraient cela, la radio ne
parlerait que de cela, la télévision crierait cela partout, en effet le
Président Eisenhower nous aura invités à venir nous entretenir avec lui
à la Maison Blanche. Quel honneur! Nous ne pourrions certainement pas
rejeter cela.
13 Mais imaginez que Dieu nous ait invité. Le Dieu du
Ciel nous a invités, vous et moi (des pauvres gens limités, des
pauvres) et Il nous a invités à venir à Lui pour parler de la Vie
Éternelle: «Même si nos péchés sont comme le cramoisi, ils
deviendraient blancs comme la neige.» C’est au-delà de tout ce que je
pourrais imaginer, que Dieu cherche à plaider avec la création qu’Il a
faite. Mais Il nous a invités à venir.
Et Il a certainement été rejeté par beaucoup de
gens. Et si nous rejetons une telle invitation, alors nous ne pouvons
pas nous attendre à être bénis lors de Sa venue, lors du jugement.
En d’autres termes, Dieu dit quelque chose comme:
Venez et assoyons-nous et parlons-en. C’est tout ce que j’aime.
14 Récemment à Phoenix, dans l’Arizona, quelques
filles indiennes sont venues à la réunion, et elles ont chanté un
cantique, là au stade, et elles disaient: «Je voudrais parler de cela
avec Jésus, et Lui parler de toute Sa miséricorde.» Et je pensais à ce
cantique et à cette Écriture: «J’aimerais parler de cela avec Lui.»
Cela me rappelle un–un vieil homme de couleur qui,
une fois, chantait un cantique. Et juste avant de terminer, ou plutôt
de commencer à chanter, il a dit: «Vous savez, a-t-il dit, j’avais dit
il y a longtemps au Seigneur que lorsque mon temps viendrait de m’en
aller, je ne voudrais pas avoir d’ennuis là à la rivière. S’il y a
quelque chose de faux, que nous en parlions maintenant.»
Et je pense que c’est ce que j’ai pu trouver de bien
comme expression. «Je ne voudrais pas avoir d’ennuis à la rivière.» Ce
sera un matin horrible. Quand ce bateau démarrera, j’aimerais avoir mon
ticket en main et être sûr qu’il est payé, et savoir que tout est en
ordre, car on n’aura alors pas le temps d’en parler. Il vaut mieux en
parler maintenant.
15 Dieu a dit: «Plaidons ensemble.» Plaider… Si vous
êtes malade, plaidons cela avec Dieu. Si le médecin a dit que vous ne
pouvez pas vous rétablir, amenons alors le cas à Dieu et asseyons-nous,
et plaidons cela avec Lui, disant: «Seigneur, j’ai mal agi, mais si Tu
m’accordes de me rétablir, je Te servirai toute ma vie.» Parlez-en
simplement avec Lui. Et je pense que ce serait une bonne chose que nous
fassions cela avant les services de demain soir, avoir un petit
«entretien là-dessus» avec Christ.
En d’autres termes, Dieu dit: «Venez et tenons
ensemble une conférence, rencontrons-nous dans une conférence et
parlons de la chose.»
16 D’habitude… Nous entendons beaucoup parler ce
dernier temps des conférences qui sont tenues partout. Et qu’est-ce
qu’une conférence?
Récemment, nous avons entendu parler ici… beaucoup
d’entre vous qui avez mon âge, vous vous rappelez que lors de la
Deuxième Guerre mondiale, on avait tenu ce qu’on a appelé la Grande
Conférence des «Quatre», quand les quatre grandes puissances
indépendantes du monde se sont rencontrées en conférence. Et puis, on a
tenu la Conférence de Genève. On a tenu la Conférence de Paris. (M.
Eisenhower vient des pays indépendants où il a tenu des conférences).
Et Dieu convoque une conférence. Et toutes ces grandes richesses de la
Parole de Dieu… Cela fait de nous des riches, de savoir que Dieu nous a
donné une invitation pour venir nous entretenir avec Lui là-dessus
avant le temps.
17 Récemment, ici aux États-Unis, il y avait une
femme indigente. Et sa situation financière était au plus bas, en sorte
qu’on a dû amener la région à l’aider. Et quand les enquêteurs sont
venus dire à cette certaine femme: «Comment se fait-il que vous soyez
pauvre au point d’être obligée de demander à la région de vous accorder
une aide?» Et elle a raconté l’histoire de son mari qui était mort, lui
laissant un fils. Et ce fils, devenu homme d’affaires, était parti pour
l’Inde. Et elle n’avait reçu de lui aucun sou depuis plusieurs années,
mais elle recevait certaines des lettres les plus douces qu’elle eut
jamais lues. Et elle a dit: «Il est peut-être dans une condition telle
qu’il n’a pas pu m’aider. Mais c’est vraiment un garçon doux.»
Elle a dit: «Je–je ne veux rien lui demander.»
Et ils out dit: «Vous voulez dire que votre fils,
lui qui est un homme d’affaires, ne vous a envoyé que des lettres, et
que c’est tout ce qu’il vous a envoyé?» Et l’heureuse vieille mère a
sorti ses petites lunettes et les a posées sur son nez, puis a dit:
«Non, il m’a envoyé quelques photos les plus belles que j’aie jamais
vues.» Et elle parcourt sa Bible et elle fouille dans la Bible pendant
un petit moment, puis elle en tire un énorme paquet de petits morceaux
de papier et les dépose devant les enquêteurs. Elle dit: «Regardez,
quelles belles photos!» Et quand l’enquêteur les a lues, c’étaient des
chèques bancaires. Cela valait des milliers de dollars, et elle ne le
savait pas.
18 Il en est ainsi ce soir de la plupart des gens. Si
seulement nous mettons nos mains sortes promesses de la Bible de Dieu,
nous sommes plus que millionnaires des richesses de Sa grâce. Ainsi,
quoique nous ayons fait «Venez et plaidons», dit Dieu.
Il nous a donné des promesses, mais nous pensons que
la Bible, c’est quelque chose que seuls les prédicateurs devraient
lire, ou certaines personnes qui ont tout le–le raisonnement pour cela.
C’est pour «quiconque veut». Chaque promesse est autant valable
aujourd’hui qu’elle l’était le jour où elle a été écrite dans la Bible.
Dieu convoque Son peuple pour des conférences… À
quoi sert une conférence? Pourquoi la tient-on? C’est lorsqu’il y a une
urgence. C’est quand les nations se réunissent sur un–un terrain
commun. Elles croient à une certaine chose et elles se réunissent selon
des accords mutuels communs. Et alors, elles choisissent un certain
endroit où tenir cette conférence; c’est généralement un bel endroit,
et un endroit où les gens peuvent se sentir à l’aise tout en étant
ensemble, car ils doivent être en pleine forme pour conclure leurs
accords. Ensuite, lorsque leurs accords sont conclus, alors ils… Eh
bien, ce qu’ils font à ce moment-là, après que tous les accords sont
conclus, ils vont les mettre à exécution.
19 Et c’est ainsi que Dieu tient Ses conférences.
Faisons un recul dans le passé et considérons quelques conférences que
Dieu a tenues avant celle de ce soir. La première conférence dont
j’aimerais parler juste maintenant pour un instant, nous allons
l’appeler «la conférence d’Éden».
Le message venait d’être reçu au Ciel, selon lequel
l’enfant de Dieu était déchu de la grâce, qu’il avait péché, et un état
d’urgence était convoqué. Dieu a dû prendre des Anges et descendre du
Ciel, parce que Son propre fils était tombé en désobéissant à Ses lois.
Et désobéir à ces lois entraînait la peine de mort. Dieu a dû venir de
toute urgence, comme pour toute conférence qui se tient. Quelque chose
doit être fait sinon le tout sombre dans le chaos – Sa propre création.
Et Dieu a choisi un certain arbre, et Il a réuni Adam et Ève, et les a
amenés là et a tenu une conférence avec eux. Et quand Il en est arrivé
à la décision, Il a pourvu à une voie de secours pour Ses mortels. Et
Il a dit: «Ta semence écrasera la tête du serpent. Et la tête de ce
dernier te blessera le talon.»
20 Et un autre moment auquel je pense, où une
conférence fut tenue par Dieu, appelons-le «la conférence du buisson
ardent». Dieu s’est souvenu qu’Il avait fait une promesse à Abraham, et
à… pas seulement à Abraham, mais aussi à sa postérité après lui. Et
nous sommes la postérité d’Abraham. Étant morts en Christ, nous
devenons la postérité d’Abraham et nous sommes héritiers selon la
promesse. Dieu s’est souvenu qu’Il avait fait une promesse, selon
laquelle cette postérité séjournerait dans un pays étranger pendant
quatre cents ans, mais qu’Il la délivrerait.
Et le prophète qu’il avait choisi et qu’Il a fait
naître prophète, il avait – au lieu de suivre la voie de Dieu, il avait
suivi la voie de l’intellect. Il est descendu en Égypte et est allé à
l’école et y a reçu une–une grande instruction, il a appris toute sorte
de stratégie militaire, et a donc cherché à faire la conquête comme lui
l’entendait. Il n’y a que deux façons pour faire quelque chose, et
c’est soit la bonne façon, soit la mauvaise façon; et c’est soit notre
façon, soit la façon de Dieu. Notre façon est toujours et sera toujours
la mauvaise. La façon de Dieu est toujours la bonne. Peu importe
combien cela semble de la folie pour nous, combien cela est ordinaire,
Dieu est derrière cela, et rien ne peut arrêter cela. Dieu l’annonce
dans Ses lois, et Ses voies marchent parfaitement.
Nous voyons donc que Dieu a appelé Moïse–ou plutôt a
vu Moïse, un prophète fugitif. Moïse pensait évidemment qu’il était
suffisamment fort et qu’il était suffisamment doué sur le plan
militaire pour délivrer les enfants d’Israël.
21 Maintenant, je voudrais que vous saisissiez
quelque chose ici. Dieu, quand Il créa l’homme, Il lui donna cinq sens.
Et ces cinq sens sont: la vue, le goût, le toucher, l’odorat, et
l’ouïe, comme nous le savons tous. Ces cinq sens n’ont pas été donnés à
l’homme pour le conduire. Ils ont été donnés à l’homme pour entrer en
contact avec sa demeure terrestre: la vue, le goût, le toucher,
l’odorat, et l’ouïe. Et ce sont vos sens terrestres, et ils ne vous ont
pas été donnés pour vous conduire. Mais Dieu a envoyé le Saint-Esprit
et Celui-ci est votre Guide, le Sixième Sens. Cela vous fait croire des
choses que vous ne voyez, ni ne goûtez, ni ne touchez, ni ne sentez, ni
n’entendez. Ce Sixième Sens, c’est quelque chose qui vous élève (et il
n’y a qu’une seule catégorie de gens qui a ce Sixième Sens, ce sont les
croyants)… Hébreux 11.1 dit: «Par la foi… Et sans la foi, il est
impossible d’être agréable à Dieu.» Ainsi, Dieu donne la foi à l’homme.
Et la foi est le Sixième Sens qui vous fait renier tout ce qui est
contraire à Sa Parole.
22 Il a donné cette foi à Moïse quand celui-ci avait
(ce Sixième Sens), quand il avait soixante-quinze ans, et Sam,
soixante-cinq. Son sein était mort. Il vivait avec elle depuis qu’elle
avait environ dix-sept ans, et ils étaient sans enfants. Il avait
soixante-quinze ans, et il était pratiquement mort, et Dieu lui avait
dit qu’il allait avoir un bébé. Il considéra tout ce qui était
contraire à cela comme n’existant pas, car il était pleinement persuadé
que Dieu était capable de garder chaque parole qu’Il avait prononcée.
Il n’a pas juste attendu d’une nuit à une autre. Il a attendu
vingt-cinq ans avant que cela n’arrive, et il n’a jamais failli une
seule fois. Il ne douta point par incrédulité au sujet de la promesse,
mais il fut fortifié, donnant gloire à Dieu. Il avait touché à ce
Sixième Sens. Il considérait tout ce qui était contraire à ce que Dieu
avait dit comme n’existant pas. Ce que Dieu avait dit était la vérité.
Et vingt-cinq ans après, le bébé naquit.
Oh, je sais que cela paraît de la folie pour la
pensée humaine. Pourriez-vous vous représenter un vieil homme ici à
Tifton, un vieil homme de 100 ans et une femme de 90 ans aller chez un
médecin pour prendre des dispositions afin d’avoir un bébé? Eh bien, le
médecin dirait: «Le vieil homme est quelque peu toqué. Il y a quelque
chose qui ne va pas.» C’est vrai. Dans le cas d’Abraham, il a pris Dieu
au mot. Et c’est toujours de la folie pour l’esprit charnel.
23 Eh bien, c’est un précieux trésor dans la pensée
de Dieu, et dans le cœur de Dieu, de pouvoir utiliser cette
personne-là. À moins que nous n’arrivions à ce point où nous avons…
nous ne nous reposons pas sur ces cinq sens (pour le contact avec la
demeure terrestre), mais que nous marchons par la foi… «car le juste
vivra par la foi…»
Moïse avait besoin de ce contact. Il essayait de
faire cela de façon intellectuelle. C’est cela le problème des églises
de notre temps. Nous essayons de faire cela au moyen des écoles. Nous
essayons de faire cela au moyen des dénominations. Nous essayons de
faire cela par l’instruction, et la reforme. Ce dont l’église a besoin,
c’est d’une–une nouvelle naissance, le baptême du Saint-Esprit, le
contact du Sixième Sens qui enflamme l’âme pour Dieu. Ce contact afin
de le faire sortir de cette routine…
Quand les gens se mettent à dire: «Les jours des
miracles sont passés, et la guérison divine n’existe pas», Dieu cherche
à entrer en contact avec cette église, Il convoque une conférence.
Pourquoi douterions de Sa Parole?
24 Il a donc convoqué une conférence avec Moïse. Et
Il a choisi un endroit, un buisson ardent. Et c’est à ce buisson ardent
qu’Il a parlé à Moïse et a dit: «Je me souviens de Ma promesse, et Je
t’envoie là-bas, là où tu as eu un échec. Je te renvoie carrément pour
commencer là où tu t’es arrêté, mais cette fois-ci, ça sera différent»
Moïse, un lâche fuyant devant Dieu…
Oh, des fois quand vous entrez en contact avec Dieu
et que vous avez une conférence avec Lui, et qu’Il vous touche et vous
apporte ce Sixième Sens, cette puissance, elle vous amène à faire des
choses telles que les gens penseront que vous êtes fou.
Voyez quelle différence. Un lâche fuyant par… là
derrière la brousse, pour paître les brebis de Jethro, un jour… il
rencontra Dieu dans une conférence au buisson ardent, et le lendemain,
le voilà qui descend en Égypte, un vieil homme de quatre-vingt-dix ans,
avec les cheveux blancs et une barbe pendante sur son visage, sa femme
assise à califourchon sur un mulet, avec un enfant sur sa hanche, le
bâton à la main, une longue barbe blanche… «Où vas-tu, Moïse?»
«Je descends en Égypte faire la conquête.»
L’invasion par un seul homme; mais la vérité est qu’il l’a fait, en
effet il avait été en conférence avec Dieu. Et il a eu un contact avec
quelque chose qui était… changea sa pensée. Il oublia sa théologie et
prit Dieu au mot. Il dit: «Nous descendons faire la conquête.»
25 C’est comme un homme qui irait et ferait la
conquête de la Russie, la plus grande armée du monde. Mais il a fait
cela parce qu’il avait eu une conférence et s’était entretenu avec
Christ là-dessus.
C’est ce dont nous avons besoin ce soir. Ce soir,
l’Église pentecôtiste a besoin d’une conférence, d’un rassemblement,
d’un entretien avec Dieu pour que Celui-ci envoie de nouveau la
puissance de la Pentecôte à l’ancienne mode, le Saint-Esprit, qu’Il
retourne dans l’église et qu’Il anime la foi et donne des réunions
qu’on avait.
26 C’était vraiment une conférence, mis alors, quand…
Il–Il y a un autre type de conférence. Après que l’homme a suivi le
commandement de Dieu, comme l’a fait Moïse, et qu’il a fait sortir
d’Égypte les enfants d’Israël–Israël, et qu’il était en route vers la
terre promise, tout à fait dans la voie que Dieu lui avait ordonné
d’emprunter, et alors il s’est buté à un obstacle…
C’est ce que l’église a connu ce soir. C’est ce que
beaucoup d’entre nous ont connu dans notre–dans nos vies; nous nous
sommes butés à quelque chose. Mais si c’est sur la voie de la promesse,
si quelque chose se dresse sur la voie de la promesse, nous avons le
droit de tenir une conférence.
C’est là qu’était Israël, Moïse le conduisait, la
Colonne de Feu les précédait, et la mer Rouge s’est dressée là, les
séparant de la Palestine. Juste dans la ligne de la bénédiction, la mer
Rouge s’est dressée là, et l’armée de Pharaon était à leurs trousses,
et les montagnes de part et d’autre. La nature même aurait crié pour
implorer miséricorde.
«Oh, a dit Israël, nous aurions souhaité être morts
là-bas près de pots de viande de l’Égypte. Nous serions aussitôt morts
là, que de venir ici pour être massacrés par Pharaon.»
Mais Moïse, ce grand conducteur, comme cela… Il
avait eu une conférence avec Dieu avant, et il savait ce que cela
signifiait que d’être dans une situation difficile.
27 Beaucoup de gens qui sont nés à moitié,
partiellement nés… des petits-enfants, comme l’a dit David du Plessis
l’autre soir: «Dieu n’a pas de petits-enfants. Il n’a que des fils et
des filles.» Mais quand on en arrive à un point où un petit-enfant,
c’est-à-dire, celui qui a été engendré par une… parce que sa mère était
pentecôtiste ou que son père était pentecôtiste, il devient membre de
l’église… Bien sûr que non. Il doit naître comme son père, car Dieu n’a
pas de petits-enfants. Il doit passer par une expérience. Il ne peut
pas y entrer sur base de l’expérience de papa ou de maman; vous devez
passer par votre propre expérience. Ça, c’était leur naissance. Vous
savez, vous devez aussi avoir votre naissance.
Dieu ne reconnaît pas des petits-enfants; Il n’en a
pas. Ce sont tous des fils et des filles. Vous dites: «Eh bien, j’étais
né… et ma mère et mon père étaient méthodistes, et on m’a amené à
l’Église méthodiste.» Tout ça, c’est bien. Mais vous êtes un
petit-enfant à moins que vous ne soyez né de l’Esprit de Dieu; alors
vous n’êtes pas un petit-enfant.
28 Eh bien, Dieu s’est souvenu de Sa promesse, et Il
a envoyé Moïse. Et il a conduit les enfants jusqu’à cet endroit. Et
juste dans la ligne du devoir, qui était de conduire les enfants
d’Israël, l’obstacle s’est dressé en chemin.
Vous, qui êtes dehors ce soir, beaucoup d’entre vous
sont malades. Peut-être que vous êtes de vrais serviteurs de Christ et
que vous aviez fait ce qui était correct, au mieux de votre
connaissance, mais un cancer s’est dressé sur votre sentier, une
tumeur, la cécité, la surdité, la paralysie, quelque chose s’est dressé
sur votre sentier dans la ligne du devoir. Alors, il est temps de
convoquer une conférence. Il est temps de faire quelque chose à ce
sujet.
Moïse est allé derrière un rocher, et il est resté
là jusqu’à ce qu’il ait reçu des ordres pour la marche. «Qu’allez-vous
faire, reculer devant Pharaon?»
Il a dit: «Parle aux enfants d’Israël, qu’ils
avancent.» C’est que l’armée de Dieu–de Dieu avance toujours; elle ne
connaît pas du tout de retraite. Il n’y a pas de retraite dans l’armée
de Dieu; il n’y en a pas. Nous avançons.
29 Et il est arrivé jusqu’à la mer Rouge. Et alors,
il a levé le bâton de Dieu devant la mer Rouge, et elle s’est ouverte,
et ils ont traversé sur le sec. Dieu pourvoit à un moyen pour échapper.
«Le malheur atteint souvent le juste, mais Dieu aime l’en délivrer
toujours. Et tous ceux qui vivent pieusement en Jésus-Christ, seront
persécutés.» La conférence avait été tenue; les ordres avaient été
donnés; et ils se sont mis en marche.
Il y a eu une autre conférence. Nous pourrions en
citer beaucoup, mais ces pauvres gens qui se tiennent là dehors,
grelottent. Écoutez. Une autre conférence a été convoquée. C’était un
soir, à Gethsémané. C’était quand Christ avait plu à Dieu, au point que
Celui-ci a convoqué une conférence et a dit quelque chose comme:
«Acceptes-tu d’aller jusqu’au bout de la chose, ou veux-tu te dérober?»
Et la décision fut prise: «Que ma volonté ne se fasse pas, mais la
tienne.» Quelle conférence! «Que ma volonté ne se fasse pas, mais la
tienne.»
30 Une conférence fut aussi convoquée au Calvaire.
Une conférence fut convoquée dans le prétoire de Pilate: «Qui se
tiendra là, le dos tourné, pour recevoir le fouet?», car le prophète a
dit: «Il était blessé pour nos péchés, et c’est par ses meurtrissures
que nous sommes guéris.» La conférence avait été convoquée, et Jésus
avait pris la place, car Il était le seul qui pouvait prendre la place.
Personne d’autre ne pouvait le faire. Et Il a fait cela, parce qu’Il
nous a aimés. Il est disposé à en parler en long et en large avec nous
ce soir, pour chaque chose pour laquelle Il a souffert, là, car Il a
pris notre place. Il… Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur
Lui. C’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris (au passé).
Il veut en parler avec nous.
Ensuite, j’aimerais parler brièvement d’une autre
conférence. Une autre conférence fut convoquée. Quelle sorte d’Église
devrait être la nouvelle Église, l’Église chrétienne? Devrions-nous la
conduire par ceci cela, ou devrions-nous… Comment devrions-nous faire
cela? Quel genre d’Église devrait-Elle être? Devrait-Elle être une
dénomination ou devrait-Elle être une affiliation, ou devrait-Elle être
ceci, cela, ou autre chose, ou devrait-Elle être simplement quelque
chose de sélectionné?
Ainsi, une conférence a été tenue au Ciel.
Généralement, quand il y a une conférence, le monde entier s’assied et
attend.
31 Récemment là, un ministre m’a dit, il a dit:
«Quand Mussolini faisait sa… tenait cette conférence lors de la
Deuxième Guerre mondiale, quand le monde entier, tout le monde, était
concerné… Certains faisaient des histoires pour n’avoir pas eu de sucre
dans leur café, pas assez de sucre, pendant que les gens mouraient sur
le champ de bataille.» Nous sommes un peuple ingrat. Et il a dit qu’il
faisait les cent pas sur le pavé, ne sachant que faire. Il regardait et
écoutait cette émission que Mussolini faisait, comment il irait envahir
et tout, parlant de ce genre de choses. Et il a dit que quelqu’un a
frappé à la porte. Et il est allé à la porte et il a dit qu’un hippie
moderne se tenait là, les cheveux lui descendaient jusqu’au niveau du
cou et les poils sur le visage, et il a dit: «Je veux que vous alliez
au centre commercial, pour m’aider à vendre mon poème. Personne ne veut
en parler.»
Il a dit: «Entrez, mon bonhomme, et asseyez-vous un
instant. Je suis très intéressé. Tenez, il y a une conférence en cours,
et j’attends pour entendre ce qu’en sera le résultat, car cela–cela
représente beaucoup pour notre nation et pour nos jeunes garçons qui
vont devoir mourir sur le champ de bataille.» Il a dit: «Cela
m’intéresse d’entendre ce que sera le résultat de la conférence.»
Et ce hippie s’est précipité entre lui et la radio
disant sans cesse: «Mais mon–mon–mon poème est plus important.» Oh! la
la! Il l’a simplement pris par la main et l’a conduit à la porte.
32 Quand nous nous attendons à une conférence… Ce
soir, nous devrions nous attendre à une conférence. Que Dieu décide de
ce qui arrivera à Tifton, ce soir. Qui croirait ce qui sera annoncé?
Qu’arrivera-t-il à Tifton dans les deux ou trois prochains jours?
Quand ces gens sont montés dans la chambre haute,
les cent vingt, y compris Marie, Simon Pierre, ainsi que les autres,
quand ils sont montés dans la chambre haute par un petit escalier placé
à l’extérieur du temple qui donnait sur un vieux grenier où de petites
lampes à huile brûlaient, en effet, ils avaient reçu du Seigneur Jésus
l’ordre suivant: «Attendez dans la cité de Jérusalem, jusqu’à ce que
vous soyez revêtus de la puissance d’En haut. Je m’en vais dans la
gloire. Et nous tiendrons une conférence, et Je vous dirai à ce
moment-là comment l’Église doit être conduite.»
Et pendant qu’ils étaient assemblés dans un même
endroit, étant d’un même accord, se demandant le genre de commission
qu’ils auraient, pour aller accomplir la commission dans le monde
entier, montrant que tous les hommes doivent avoir cette Église
chrétienne, et la communion que cela devrait créer… Pendant qu’ils
étaient assemblés, environ cent vingt personnes, dans un petit endroit
pas plus grand que celui-ci, tout à coup, il vint du ciel un bruit
comme celui d’un vent impétueux et il remplit toute la maison où ils
étaient. La conférence avait été tenue, la décision avait été prise.
33 Frère, sœur, ne me comprenez pas mal. C’est là
la–la façon correcte dont l’Église chrétienne doit être tenue, si c’est
une Église chrétienne. La conférence de Dieu a décidé, et le
Saint-Esprit est descendu le jour de la Pentecôte, et a tellement
secoué ces gens avec la puissance de Dieu qu’ils ont titubé comme des
hommes et des femmes ivres. C’est la conséquence de la conférence.
Après qu’ils ont été remplis de tant de puissance et
de tant de joie, Pierre se tenant au milieu d’eux, a dit: «Ces gens ne
sont pas ivres, comme vous le pensez, étant donné que c’est la
troisième heure du jour, mais, a-t-il dit, ceci est scripturaire. C’est
ce dont a parlé le prophète Joël.» (J’ai souvent fait la déclaration
suivante: si ceci n’est pas cela, je m’en tiendrai simplement à ceci
jusqu’à ce que cela vienne.) «C’est ce dont a parlé le prophète Joël,
et il arrivera dans les derniers jours, a dit Dieu, que Je répandrai de
Mon Esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront. Sur
Mes serviteurs et Mes servantes, Je répandrai de Mon Esprit… Et Je
montrerai des signes dans le ciel au-dessus et en bas sur la terre… Des
colonnes de fumée et de vapeur.»
34 Oui, une conférence a été tenue. Et puis, quelques
jours après, environ dix jours, deux hommes, Pierre et Jean entraient
par une porte appelée «La Belle». Et là était couché un homme
handicapé, ou plutôt boiteux de naissance. (Et cela prouve qu’ils
étaient des prédicateurs pentecôtistes; ils ont dit: «Je n’ai ni argent
ni or.») «Je n’ai pas d’argent, mais ce que j’ai…»
C’est ce dont les pentecôtistes ont besoin
aujourd’hui, ce que eux avaient, c’est ce qui manque à l’église
aujourd’hui. Pas seulement aux pentecôtistes, mais aussi aux baptistes,
aux presbytériens et aux méthodistes; c’est ce qui nous manque à nous
tous.
«Ce que j’ai, je te le donne. Au Nom de Jésus-Christ
de Nazareth, lève-toi et marche,» en le prenant par les mains, et il
s’affermit et entra dans le temple en sautant et en louant Dieu.
35 Les pharisiens vinrent et dirent: «Ils n’ont pas
le droit de tenir ce genre de réunion dans la ville, car cela ne
pourrait avoir que de mauvaises conséquences.» Alors, ils les amenèrent
tous au Sanhédrin, et les frappèrent sans pitié et les traînèrent
devant la cour du Sanhédrin. Et quand ils se sont tenus là à la cour,
ils ont dit: «Nous sommes étonnés, sachant que ce sont tous deux des
hommes du peuple sans instruction», (sans une expérience issue du
séminaire), «mais nous devons reconnaître qu’ils ont été avec Jésus,
car les mêmes choses que Jésus a faites, ils les ont faites. Nous
devons reconnaître qu’ils ont été avec Jésus.
Oh! c’est ce dont l’église a besoin aujourd’hui, une
puissance telle que les gens devront reconnaître que vous avez été avec
Jésus. C’est cela le désir de mon cœur: mener une vie telle que les
gens sauront que Christ vit en nous.
36 Oh, quel temps! Ensuite, quand ils eurent…
relâchèrent… quand ils les battirent et leur dirent de ne plus prêcher
au Nom de Jésus, ils leur firent de nouvelles menaces et puis les
relâchèrent. Étant relâchés, ils rejoignirent leur petit groupe. Quand
ils se retrouvèrent ensemble, ces hommes revenaient de divers endroits,
ils disaient: «Nous avons souffert de telle manière. Que devons-nous
faire?» Alors ils tinrent une conférence. C’est de cette manière qu’il
faut y aller. C’est vraiment ça le bon sens. «On nous a menacés, et on
nous a fait ceci, et on nous a frappés. Tenons une conférence.»
Et un jour, ils étaient assemblés, ils s’étaient
tous agenouillés au cours de cette conférence, et ils ont prié d’un
même accord, disant: «Ô Dieu, il est écrit dans les Écritures: Pourquoi
ce tumulte parmi les nations, et cette vaine pensée parmi les peuples?
Accorde à Tes serviteurs de parler avec une pleine assurance, et le
pouvoir d’étendre la main de Ton Saint Fils Jésus, pour qu’il se fasse
des miracles, des prodiges et la guérison.»
Et quand cette conférence fut terminée, les ordres
vinrent, et la puissance du Saint-Esprit secoua le bâtiment où ils
étaient assemblés. Et ils s’en allèrent partout prêcher la Parole, avec
assurance, étendant la main de Jésus-Christ sur les gens par la foi et
guérissant les malades.
37 Dieu veut parler de cela avec nous ce soir. Qu’y
a-t-il? Nous avons perdu quelque chose quelque part, si ces choses ne
se font plus. Il veut tenir une conférence avec nous, en parler. Ainsi,
je suis ici pour me joindre à vous dans cette conférence.
Maintenant, il y a encore une conférence dont je
voudrais parler juste avant de terminer, et c’est la suivante: La
conférence du jugement. Il se peut que vous n’ayez pas assisté à la
conférence des Nations Unies. Il se peut que vous n’ayez pas été à la
Ligue des Nations et à leur conférence. Il se peut que vous n’ayez pas
été à la Conférence Générale des Assemblées de Dieu, ou à la Conférence
Générale de l’Église de Dieu, ou à la Conférence Générale des
Méthodistes, ou–ou peu importe la conférence… Il se peut que vous
n’ayez pas été à la Grande Conférence des «Quatre». Il se peut que vous
n’ayez pas été à Genève. Mais une chose est certaine, vous allez
assister à cette dernière conférence. Nous serons tous là, et nous
rendrons compte de tout ce que nous aurons fait. Et quand cette
Écriture nous sera présentée: «Si vos péchés sont comme le cramoisi,
ils deviendront blancs comme la neige… Venez maintenant, et plaidons,
dit Dieu…» Que dirons-nous à ce moment-là?
38 Oh, il se pourrait que quelqu’un dise ceci… Je
voudrais dire ceci à ceux qui sont à l’intérieur et dehors: Il se peut
que vous disiez: «Mais, Pasteur, je ne suis qu’un pauvre type. Dieu n’a
vraiment pas besoin de moi.» Oh! si! Le cantique (et ce n’est plus un
cantique, c’est pourtant vrai) dit qu’il y a un petit endroit dans le
cœur de Dieu que nul autre ne peut prendre excepté vous. Dieu vous
parle, il s’agit de vous; vous êtes le seul à pouvoir occuper cet
endroit dans le cœur de Dieu. Il vous attend. Il veut en parler avec
vous. Il veut avoir une conférence avec vous; venez, et plaidons avant
que vous n’ayez à affronter ce jugement, car ce sera alors terrible. Et
vous ne pouvez pas en parler à ce moment-là. Ce sera alors trop tard.
Vous dites: «Mais je ne suis qu’un clochard.» Peu
m’importe ce que vous êtes. «Je suis un ivrogne; je suis une femme
infaillib… immorale; je me suis mal conduite, Pasteur; je–je n’ai pas
été fidèle à mes voeux de mariage, ou–ou plutôt j’ai–j’ai fait des
choses immorales: j’ai bu, j’ai fumé, j’ai joué au jeu d’argent, j’ai
volé, j’ai menti.»
Peu m’importe ce que vous avez fait. Dieu vous a
appelé, disant: «Venez et plaidons. Vos péchés peuvent être comme le
cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige si vous voulez venir
pour que nous en parlions un peu. Nous avons besoin de vous.»
39 Récemment, il y avait un… dans la ville… Eh bien,
je ferais mieux de ne pas citer le nom, mais un vieux clochard,
ressemblant à un vieux vagabond dans la rue, a été renversé par une
auto. Oh, ses os ont été brisés, et ses bras fracturés, et son visage a
été fracassé, et le sang coulait. Et il a été heurté, et il était dans
l’inconscience. Alors, les autorités ont appelé une ambulance, et on
l’a amené de toute urgence dans un certain grand hôpital. Et la sirène
d’urgence s’est fait entendre, et les médecins… On a dit: «Il y a une
urgence; vous devez vite courir vers la garde.» Et quand les médecins
sont venus ensemble, ils ont vu, couché là sur la… étendu sur une
table, le sang sortant des yeux, du nez, de la bouche, et des oreilles.
Le vieil homme paraissait inconscient. Ils l’ont secoué, ils l’ont
examiné un peu et ils ont dit: «Oh! la la! Ses jambes sont brisées; ses
bras sont brisés, ses côtes sont cassées.» Et ils ont dit: «Tenons une
petite conférence, parlons-en.» Au cours de cette conférence, le vieil
homme a repris connaissance. Et les médecins, dans leur conférence,
disaient: «Ce n’est qu’un clochard. Ce n’est pas la peine que nous
perdions notre temps avec lui.» Et quand ils sont revenus, ils ont dit:
«Enveloppez-le simplement.»
Le vieil homme s’est retourné et a dit: «Je vaux
quelque chose.» Il a dit: «Dieu m’a tant aimé qu’Il a donné Son Fils
unique, afin que j’aie la Vie Éternelle, et je mérite certainement
quelques minutes de votre temps. J’ai prêché l’Évangile dans les rues
et partout pendant cinquante ans.» Il a dit: «J’ai assez de valeur pour
que vous arrangiez mes jambes et les remettiez toutes en place», ou
quelque chose de ce genre. Il a dit: «Dieu m’a aimé, et Il a donné Son
Fils pour moi, et je vaux quelque chose.» Vous avez certainement une
âme qui vaut dix mille mondes.
40 Parlez-en avec Lui ce soir, mon ami. Quelques
paroles signifieront beaucoup. Inclinons la tête juste un instant
maintenant. Je voudrais que chacun de vous réfléchisse: «Est-ce que je
vaux quelque chose?» Certainement. Dieu vous aime; voyez ce qu’Il a
donné pour vous.
Oh, comment saurai-je qu’Il vous acceptera? Le fait
même de reconnaître que vous avez tort, est la preuve que Christ traite
avec vous. Il a dit: «Nul ne vient à moi, si le Père ne l’attire
premièrement.» Cela montre que Dieu est juste près de vous, qu’Il vous
attire. Il veut tenir une petite conférence avec vous, là à votre
siège, ou là où vous vous tenez dans l’allée, au mur, ou dehors, appuyé
contre le bâtiment, ou dehors dans votre voiture. Le Saint-Esprit… Oh,
je sais que cela paraît simple. J’ai entendu cela avant vous. Mais
c’est la vérité. Il veut tenir une petite conférence avec vous
maintenant et S’entretenir avec vous là-dessus.
41 Peut-être que certains parmi vous sont malades,
et–et vous–vous voulez que Dieu vous guérisse. Et vous direz: «Ô Dieu,
qu’est-ce qui ne va pas en moi?» Dieu veut en parler avec vous.
Maintenant, sondez votre cœur, pour voir ce qui ne va pas.
Pendant que nous avons la tête inclinée, je me
demande combien je pourrais voir… Vous n’êtes pas obligé de regarder.
Dieu vous voit. Si vous êtes dans votre voiture, dehors ou à
l’intérieur du bâtiment, voulez-vous, sans faire de bruit, avec la tête
inclinée maintenant, et les yeux fermés, lever la main et dire: «Ô
Dieu, j’aimerais parler de cela avec Toi ce soir.» Que Dieu vous
bénisse. «Oh, j’aimerais…» Tous, partout dehors, où que vous soyez.
J’aimerais en parler, Seigneur.» Que Dieu vous bénisse.
Quelques vingt ou trente mains se sont levées dans
le bâtiment. Je ne vois pas–je n’arrive pas à voir dans l’obscurité,
dehors ou dans les voitures, mais Dieu connaît chacun de vous. Vous
voudriez en parler. Bien, convoquons une conférence maintenant même,
car Jésus a dit: «Si deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je serai
au milieu d’eux.» Et il y en a environ trente à l’intérieur. «Je serai
au milieu d’eux, et–et nous en parlerons.»
42 Il n’y a pas assez de place pour un appel à
l’autel, pour venir à l’autel, mais où que Dieu vous ait parlé, c’est
là que vous–Il vous parle, c’est là qu’Il veut vous parler, juste dans
vos péchés ou dans votre incrédulité, laquelle est le péché… Il
n’existe qu’un seul péché, et c’est l’incrédulité. Vous mentez, vous
volez, vous buvez, parce que vous ne croyez pas. Si vous étiez un
croyant, vous ne feriez pas cela. Il n’existe donc qu’un seul péché,
c’est l’incrédulité. Il se peut que vous soyez membre d’une église qui
ne croit pas à toute la Bible; c’est toujours le péché. «Celui qui ne
croit pas est déjà condamné», a dit notre Seigneur. Parlons-en
maintenant avec Lui. Inclinons–gardons la tête inclinée, et priez juste
là où vous êtes. Dites: «Seigneur, j’ai fait ça et ça et ça et ça, mais
Tu m’as promis…» Il dira comme Il l’a dit à Moïse: «Je me souviens de
Ma promesse, et Je viendrai te délivrer.»
S’il s’agit d’une maladie, dites: «Seigneur,
peut-être que j’ai mal agi. Si quelque part… Oh, oui, je me souviens
d’une certaine chose que j’ai faite, Seigneur. Je vais aller
l’arranger.» Parlons-en avec Lui. Alors, par Ses meurtrissures vous
êtes guéri.
43 Maintenant, Père céleste, pendant qu’on a mal aux
jambes, et que les pieds font mal, que les corps gèlent à cause du vent
glacial, et j’ai parlé longtemps, mais je pense, ô Seigneur, à cette
peine de cœur et à ce Jourdain glacial que nous aurons à traverser un
de ces jours, quand nous arriverons à la fin du voyage. Ce sera alors
un temps terrible.
Je pense aux malades qui, peut-être, se tiennent là
au bord de–des troubles cardiaques, ayant la tuberculose, et bien
d’autres maux, peut-être un cancer, et… Oh, ils sont malades et
nécessiteux, et ils sont assis, en train d’écouter. Mais ils ont une
petite conférence avec Toi maintenant.
44 Peut-être qu’il y en a qui ne T’ont jamais reçu,
ils ont péché, et ils ont mal agi, et ils ont douté de l’Évangile, et…
ou peut-être qu’ils sont allés à l’église et ont fait une confession
publique, mais ils ne sont pas encore nés de l’Esprit, car ils se
disaient: «Eh bien, c’était du fanatisme pour Christ.»
Ô Dieu, je Te prie d’en parler avec eux. Parle à
leurs cœurs, quels que soient leurs besoins. Ils ont levé la main, et
Tu as dit dans Ta Parole: «Nul ne peut venir à moi, si le Père ne
l’attire premièrement.» Et ensuite, Tu as aussi dit: «Tous ceux que le
Père m’a donnés, viendront à moi… Et je les ressusciterai aux derniers
jours.» Tu l’as promis, Seigneur. Saint Jean 5.24. Tu as dit: «Celui
qui écoute ma parole et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la Vie
Éternelle, et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort
à la vie. Ce sont Tes promesses, Seigneur. Il est écrit dans les
Écritures: «Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités.
Le châtiment qui nous donne la paix… sur Lui, et c’est par Ses
meurtrissures que nous sommes guéris.» Seigneur, souviens-Toi de Tes
promesses ce soir, pendant que nous tenons cette petite conférence.
Que la puissance du Saint-Esprit qui a ressuscité
Jésus de la tombe, descende ce soir sur chaque personne qui a faim et
soif. Et que ce petit entretien suffise, ô Seigneur, pour les élever à
une nouvelle santé. Accorde la vue aux aveugles, à la fois physiques et
spirituels. Accorde la santé aux corps qui sont brisés, faibles et qui
tremblent, ô Saint-Esprit. Donne la paix et la consolation aux âmes
angoissées et le pardon de péché à ceux qui sont sortis du chemin.
Accorde-le, Père, et Ton Nom en sera glorifié, car maintenant nous
pouvons Te les apporter. Et ils ont demandé. Et maintenant, nous Te les
abandonnons comme trophées du service et du message. Nous Te les
confions au Nom de Jésus-Christ, Ton Fils.
45 Pendant que nous avons la tête inclinée
maintenant, réfléchissez-y. Parlez-Lui juste un peu, à l’intérieur
ainsi qu’à l’extérieur, dites: «Seigneur, j’ai péché, j’ai mal agi, et
je vaux quelque chose. J’ai une telle valeur que Tu as envoyé Jésus, et
Il est mort afin que je sois sauvé et que je–je sois guéri, et que
j’aie la–une bonne santé. Et Tu as dit dans Ta Bible: ‘Je–je veux,
par-dessus tout, que ta santé prospère.’ J’en ai le droit, ô Père. Et
je veux en parler avec Toi maintenant même.» À l’intérieur comme à
l’extérieur…
Et demandez-Lui de faire ces choses pour vous, et je
suis certain qu’Il le fera. Il est ici maintenant pour vous rétablir,
vous sauver de vos péchés, ôter toute votre iniquité, vous débarrasser
de vos transgressions, vous guérir de vos maladies et de vos
afflictions, et vous rétablir. Laissez-Le faire cela.
46 Pendant que nous avons la tête inclinée et que
nous nous attendons à Lui pour qu’Il accomplisse chaque promesse,
pendant que nous nous tenons au buisson ardent maintenant, je voudrais
que l’église garde la tête inclinée, dedans et dehors, et qu’elle
chante un cantique. Vous savez, dans les Écritures, ils ont chanté un
cantique et–et l’Esprit de Dieu est descendu sur les gens.
Que nous… Je sais, en voici un que nous connaissons
tous: Je L’aime, je L’aime, parce qu’Il m’aima le premier. Nous sommes
sûrs que vous connaissez ce cantique. Chantons-le doucement ensemble
maintenant. Nous pouvons peut-être le faire sans musique, Sœur.
Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il… aima le premier (Oh!)
Et acquit mon salut
Sur… (C’est pour la guérison, ou le péché, mon salut)
Je L’aime, (Pensez à Sa bonté)
Parce qu’Il… le premier
Et ac… mon salut
Sur le bois du Calvaire.
[Frère Branham se met à fredonner–N.D.É.]
47 Étant environné de Sa douceur et tout en
continuant de chanter, croyez-vous que Sa Présence est avec vous? S’il
en est ainsi, levez la main et dites: «Dès ce soir, je m’engage donc
encore une fois. J’accepte ma guérison. J’accepte de plaider pour mon
salut. (À l’intérieur comme à l’extérieur). Je crois que Christ, le
Fils de Dieu, prendra soin de tout ce dont j’ai besoin. Pouvez-vous
lever la main pendant que nous chantons encore doucement, avec la tête
inclinée?
Je… (tout ce dont j’ai besoin, je crois qu’Il me le donnera, pendant
que cette conférence est en cours. Dehors, dans la voiture, si vous
êtes malade, paralysé, levez-vous.)
…aima… (Si vous êtes aveugle, tournez la tête vers le ciel, et regardez
cette Lumière. Si vous êtes sourd d’une oreille, mettez votre doigt
dans la bonne.)
…lut
Sur le bois du Calvaire.
[Frère Branham fredonne]
Oh, quelle douceur bénie, quand on s’approche du
buisson maintenant. Sentez les effets du Feu sur le buisson. Le
Saint-Esprit réchauffe nos âmes pour la foi.
Et acquit mon sa…
Sur le bois du Calvaire.
Je… (S’il y a un péché dans votre vie, confessez-le en tant que tel.
Dites à Dieu que vous le regrettez. Il veut vous
recevoir maintenant même.)
Par… (Pouvez-vous sentir la Présence de Sa… du buisson, pendant que
vous êtes là à genoux, par la foi, dans Sa présence?)
Et acquit mon salut…