Le Procès

Date: 64-0419 | La durée est de: 1 heure et 16 minutes | La traduction: Shp
doc pdf
Voir le textes français et anglais simultanement Voir le texte anglais seulement

1          J’aimerais lire dans Marc, chapitre 16, à partir du verset 9. C’est un texte très glorieux, il porte sur la résurrection.

          Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons.

          Elle alla en porter la nouvelle à ceux qui avaient été avec lui, et qui s’affligeaient et pleuraient.

          Quand ils entendirent qu’il vivait, et qu’elle avait vu... l’avait vu, ils ne le crurent point.

          Après cela, il apparut, sous une autre forme, à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne.

          Ils revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.

          Enfin, il apparut aux onze, pendant qu’ils étaient à table; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur coeur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.

          Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.

          Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

          Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues;

          Ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront leurs mains aux malades, et les malades seront guéris.

          Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu.

          Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux,... confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient.

            Amen.

2          Prions. Seigneur Jésus, nous disons maintenant, alors que nous nous approchons du Trône du Père... Et en Ton Nom, nous croyons que Ceci est Ta Parole. Nous croyons que ce sont les dernières Paroles sorties de Tes lèvres avant Ton ascension. Et nous Te demandons de Les bénir dans nos coeurs cet après-midi, pour le bien des malades. Nous Te remercions d’avoir appelé hier soir un grand nombre à Ton Trône, et nous avons vu ces longues files de gens: hommes, femmes, pères, enfants, mères, descendre l’allée et entrer dans cette salle de prière. Nous T’en remercions, Père.

            Et maintenant, nous Te prions de leur accorder les richesses de Ton Royaume, et qu’il y ait la foi parmi nous cet après-midi pour rendre la Parole de Dieu réelle pour nous. Tu es le Seul qui peut le faire, Père; nous le demandons donc au Nom de Jésus-Christ. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

3          Maintenant, j’aimerais aborder cet après-midi mon texte, et il l’air un peu étrange. Et la raison pour laquelle j’aimerais l’aborder, c’est que, hier, au petit-déjeuner, j’ai rencontré l’un des plus braves hommes, et il est assis derrière moi maintenant, un avocat. Et nous parlions du procès, et c’était plus au moins un procès monté de toutes pièces, ou quelque chose du genre, celui qui avait été fait à notre Seigneur. Et je–je suis certainement convaincu que cet homme serait mieux indiqué pour se tenir ici et représenter cela devant les tribunaux du pays. En effet, je parle de lui depuis que je l’ai rencontré, et il... On me dit que c’est un merveilleux avocat; alors, je sais qu’il Lui ferait passer un procès équitable. Et comme Jésus n’avait point connu un bon procès... et Il est la Parole. Nous sommes tous d’accord là-dessus. Il est la Parole. J’ai donc lu Sa Parole, et nous allons faire passer la Parole en procès cet après-midi.

            La Parole est en procès.

4          L’affaire, c’est entre les promesses de la Parole de Dieu et le monde. Et le chef d’accusation, c’est le non respect de la promesse. Et le... Je pense que le ministère public représente toujours l’Etat. Je pense que c’est exact. Et le... Satan, c’est le ministère public; il représente le monde dans ce procès. Et l’Accusé, c’est Dieu. Et le Témoin à décharge, c’est le Saint-Esprit. J’aimerais donc considérer cette église, cette assemblée, comme à la fois le jury et le juge. Suivons maintenant le procès, alors que la scène s’ouvre et que nous voyons où nous sommes.

5          Eh bien, n’oubliez donc pas que le... que nous avons ici en cause la Parole de Dieu et le monde. Le chef d’accusation, c’est le non respect de la promesse, c’est-à-dire que le monde soutient que Dieu a fait une promesse qui n’est pas vraie. Voilà le non respect de la promesse: «Il ne tient pas Sa promesse.» Et le ministère public dans cette affaire, c’est Satan, qui représente le monde. L’Accusé, c’est Dieu Lui-même. Le Témoin à décharge, c’est le Saint-Esprit. Nous rappelons la cour à l’ordre.

6          Le ministère public va appeler son premier témoin à se tenir à la barre des témoins et lui faire jurer. Et alors, cet après-midi, il a trois témoins auxquels j’aimerais recourir, auxquels il aimerait plutôt recourir dans ce procès. Et ces témoins sont: monsieur l’Incroyant; le suivant, c’est monsieur le Sceptique; et enfin, ce sera monsieur l’Impatient qui sera appelé. Ce sont donc là les trois témoins à charge dans cette affaire, ils soutiennent que Dieu ne tient pas Sa Parole, que Sa Parole n’est pas vraie.

7          Et nous pouvons voir, avant de commencer le procès, que––que beaucoup de gens dans le monde osent dire que la Parole de Dieu n’est pas vraie. Voici, par exemple, ce que je viens de lire en parcourant les notes infra paginales dans Scofield. Et je pensais à une histoire qui m’avait été racontée une fois. Je pense... je ne pense pas l’avoir déjà racontée, surtout pas dans cette série de réunions. Mais il y eut une fois, une femme qui avait un bon garçon, qui tenait à devenir prédicateur. Elle était du genre plutôt une femme pauvre, mais elle tenait à ce que son jeune garçon acquière toutes les bonnes instruction et formation possibles (ce que n’importe quelle mère voudrait pour son jeune homme, s’il a un appel pour cela) que ce soit la meilleure formation possible; eh bien, elle tenait à ce qu’il acquière cela. Alors, elle l’a envoyé dans le meilleur séminaire religieux qu’elle connaissait.

8          Eh bien, il y avait fait environ un an, puis, un jour, sa mère tomba gravement malade; elle était dans un état très critique. Et––et sans cesse, on appelait et on envoyait des télégrammes. Elle vivait seule. On préférait qu’il revienne à la maison, sa mère ayant attrapé une grippe très grave, qui avait dégénéré en une pneumonie double, et elle souffrait de la congestion au niveau de... des poumons, et elle s’attendait à mourir. Son coeur était dans un très mauvais état. Alors, un médecin dévoué faisait tout son possible pour sauver la vie de cette femme, mais son état s’empirait constamment. Alors, le––le médecin a envoyé un télégramme au jeune homme, disant: «Fais une réservation dans un avion, car tu devras probablement rejoindre ta mère à tout moment; comme elle donne l’air d’être pratiquement à l’article de la mort.» Et alors, le jeune homme, tout embrouillé, apprêta ses habits, étant sur le point de prendre un avion. Et––et un télégramme s’en suivit aussitôt de la part de sa mère: «Ne viens pas, fiston. Tout va bien pour moi.»

9          Ainsi donc, environ une année plus tard, ou six mois plus tard, je pense, le jeune homme rentra chez lui. Et après avoir salué sa mère, pendant qu’ils communiaient, le jeune homme demanda: «Maman, il m’est toujours resté une question à l’esprit.» Il a dit: «Lorsque tu étais tombée gravement malade, a-t-il dit, tu ne m’avais point écrit pour me donner les détails. Tu avais simplement dit que tu t’étais rétablie, et tu ne m’avais point dit en détails comment cela s’était passé.»

10        Elle a dit: «Fiston, tu sais, au bas de cette avenue, juste là où était la vieille épicerie, à tel endroit?»

            «Oui.»

11        «Il y a là un groupe de gens qui adorent dans ce petit bâtiment.»

            «Oui, a-t-il dit, je me souviens d’eux, ce sont des pentecôtistes.»

12        Elle a dit: «Oui, c’est exact.» Elle a continué: «Lorsque mon état était très critique, a-t-elle dit, une brave femme est venue ici vers moi.  Elle a dit: ‘Soeur, nous étions là dans une réunion de prière, et nous avons appris que tu es gravement malade, et que tu as un fils, loin dans––dans un séminaire, qui va devenir prédicateur. Et pendant que nous étions en prière, le Seigneur nous a révélé que nous devrions venir prier pour toi.’ Et j’avais dit: ‘Eh bien, a-t-elle dit, ce––ce serait en ordre.’ Elle avait demandé: ‘Cela vous dérangerait-il si notre pasteur venait prier?’ J’avais répondu: ‘Eh bien, certainement pas, madame. Je serai contente, a-t-elle dit.’ Alors, ils ont fait venir le... Le médecin a dit que ce serait en ordre. Alors, le––le pasteur est venu, il a lu ce passage des Ecritures ici, dans Marc, chapitre 16. Et il a dit: ‘C’est ce que dit la Bible.’» Il a donc imposé les mains à la femme, il a prié et s’en est allé. Et elle a dit qu’elle s’était rétablie, a-t-elle dit.

            «Oh! a-t-il dit, maman!»

            Elle a demandé: «C’est merveilleux, n’est-ce pas, fiston? Penses-y!»

13        «Oh! a-t-il dit, maman, bien sûr que cela n’a aucun rapport avec ta guérison.» Il a dit: «Il se peut que certains médicaments que le médecin t’avait donnés auparavant n’eussent pas produit d’effets sur-le-champ.»

14        Elle a dit: «Oh! a-t-elle dit, non, fiston. Le médecin avait cessé de me donner de médicaments depuis deux jours, disant qu’il n’y pouvait rien. Il m’avait simplement placée sous la tente à oxygène, disant qu’il n’y pouvait rien. Et mon état s’empirait constamment.»

15        «Oh! a-t-il dit, maman, ce–ce n’était pas ça.» Il a dit: «Tu vois, ces gens-là sont des analphabètes.» Il a dit: «Ils ne comprennent vraiment pas.» Ils ne lisent que la Bible.» Et il a dit: «Tu  vois?»

            Elle a demandé: «Eh bien, ne sommes-nous pas censés croire la Bible, fiston?»

16        «Oh! assurément.» Il a dit: «Maman, nous sommes censés La croire, mais, a-t-il dit, tu sais, là à l’école, a-t-il dit, nous avons appris que le passage qu’il avait lu, Marc 16, du verset 9 jusqu’à la fin, n’est même pas inspiré.»

            «Eh bien, s’est-elle écriée, gloire à Dieu!»

17        Il a dit: «Maman, tu agis comme ces gens-là.» Et elle a dit: «Eh bien, en voilà l’idée!» Elle a dit: «Eh bien, chéri, j’étais juste en train de penser ...»

            Il a dit: «A quoi pensais-tu?»

18        Elle a dit: «Si Dieu a pu me guérir avec un passage non inspiré de la Parole, que ferait-Il avec celui qui est réellement inspiré?» Alors, ce–c’est... [L’assemblée applaudit.–N.D.E.] Nous croyons donc que C’est inspiré.

19        Alors, maintenant ceci. Nous allons laisser le ministère public faire venir ses témoins, le premier à se tenir à la barre des témoins pour témoigner contre.

20        Je venais de dire cela il y a quelques minutes. En effet, je venais de le lire, en parcourant ce texte, que certains manuscrits ne le reprennent pas, d’après monsieur Scofield. C’est probablement de là que vient cette histoire. Mais c’est vrai.

21        Bon. Monsieur l’Incrédule vient à la barre des témoins, il comparaît donc pour témoigner contre la Parole de Dieu, témoigner contre Elle. Et maintenant, comme il––il est censé être le premier témoin à comparaître, eh bien, nous voyons qu’après avoir juré, maintenant, sa déposition est que «les promesses de la Parole de Dieu ne sont absolument pas vraies.»

22        Eh bien, tous ces témoins que le ministère public fait venir se disent croyants. Ils soutiennent tous être des croyants, ou ils avancent, pour le prouver, l’argument suivant: «Nous n’aurions jamais assisté à ce genre de réunion si nous n’étions pas des croyants.» Ainsi, ils––ils se disent croyants.

23        Et la déposition de monsieur l’Incroyant contre la Parole de Dieu, c’est que Marc 16, déclare-t-il, n’est pas vrai, qu’il ne peut absolument pas être vrai.  En effet, il dit qu’il est une fois tombé malade, et maintenant, il donne son témoignage qu’il est tombé malade depuis un temps; et il est allé dans une soi-disant réunion du Saint-Esprit, où on imposait les mains aux malades, et on affirmait que les malades étaient guéris. Il est donc entré dans cette ligne de prière, et alors... Il était gravement malade depuis un temps et ce groupe de gens du Saint-Esprit (du soi-disant Saint-Esprit) qui criait et faisait du bruit, soutenant que les gens étaient guéris, avait prié pour lui. Et monsieur l’Incroyant est passé dans cette ligne et on lui a imposé les mains. Et il y a de cela deux mois, il n’y a aucun signe de guérison. Il dit donc que la Parole de Dieu, ce passage-là, n’est pas vrai.

24        Eh bien, ainsi, le ministère public fait descendre son premier témoin et fait comparaître son deuxième témoin à la barre des témoins. Le témoin suivant qui comparaît, c’est monsieur le Sceptique. Il a juré, il comparaît. Eh bien, il soutient être un croyant; il avait appris qu’il y avait dans une ville une église avec un pasteur fidèle, un soi-disant homme pieux, selon l’assemblée. Et cet homme croyait les Ecritures, a-t-il donc dit. Et il priait pour les malades et les oignait d’huile. Et il a lu un chapitre là-dessus, dans la Bible, dans Jacques, chapitre 5, verset 14: «Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera.» Il dit donc qu’il est arrivé malade, ayant été abandonné, comme ne pouvant jamais guérir de cette fièvre ondulante. Et le médecin avait dit qu’il ne pouvait pas en guérir, qu’il n’y avait aucun moyen pour lui d’en guérir. Alors, il a pris Dieu au Mot, et il a trouvé ce soi-disant pasteur pieux, au sujet duquel toute l’assemblée avait toutes sortes de témoignages de guérison qu’ils avaient eue et autres. Et ce pasteur pieux a prié pour lui, l’a oint d’huile, selon la Parole de Dieu. Il ne doutait pas de la sincérité de cet homme, il ne doutait pas de la sincérité de l’assemblée. Mais le pasteur avait exécuté l’ordre tel que la Bible le donne, il l’a oint et il a prié pour lui. Et il y a de cela plus de six mois, et il––il ne manifeste aucun signe de guérison. C’est pourquoi il donne ce témoignage. Maintenant, le deuxième témoin descend.

25        Puis, le ministère public fait comparaître le témoin suivant, monsieur l’Impatient. Il comparaît et jure pour déposer contre la Parole de Dieu, comme quoi Elle n’est pas vraie. Cet homme comparaît et soutient être un croyant. Et un jour, il lisait dans Marc, chapitre 16, ou plutôt Marc, chapitre 11, à partir du verset 22, là où Jésus Lui-même... Il dit qu’il avait une Bible avec des écrits en rouge, et les écrits en rouge étaient les Paroles littérales de Jésus Lui-même. Et là, dans cette Bible aux écrits en rouge, dans Marc, chapitre 11, c’est Jésus qui parlait là, Il a fait cette déclaration: «Ayez foi en Dieu. Car en vérité, en vérité Je vous le dis, si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et si vous ne doutez point, mais que vous croyez que ce que vous dites arrive, vous le verrez s’accomplir.’»

            Et il était estropié, dit-il, ici, depuis––depuis plusieurs années, depuis qu’il était un jeune garçon. Il était infirme de pieds. Il était obligé de marcher avec des béquilles. Il a donc accepté cela comme la Parole infaillible de Dieu, se disant dans son coeur, selon ses allégations, pour donc témoigner, se disant: «Je vais marcher.» Alors, il a accepté la Parole de Jésus-Christ, disant qu’il marcherait parce que Jésus l’a dit: «Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là...’ lorsque vous priez, croyez que vous recevez ce que vous avez demandé, vous le recevrez.» Et il a réclamé cela, il a prié pour cela, disant qu’il l’aurait, et il y a de cela cinq ans. Il est toujours infirme de pieds, son état ne s’est point amélioré.

26        Maintenant, le ministère public s’avance après que ses témoins eurent donné trois différents passages des Ecritures (ce qui constituait un témoignage dans des tribunaux juifs), sous la déposition de trois passages des Ecritures comme témoignages, écrits dans la Bible de Dieu, censés être proclamés par Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Dieu fait chair, demeurant dans un homme, l’infaillibilité. Alors, le ministère public s’avance maintenant pour faire son réquisitoire à votre intention. Maintenant, rappelez-vous, c’est vous le jury et c’est vous le juge.

27        Le ministère public aimerait donc porter à votre connaissance maintenant, alors qu’il dépose son réquisitoire dans cette affaire, que ces gens affirment être des croyants au même titre que les autres. Il affirme donc aussi... Le ministère public aimerait porter à votre connaissance que Dieu n’est pas justifié pour avoir placé des promesses aussi irréfléchies dans Sa Parole, lorsqu’Il ne les accomplit pas, alors qu’Il a donné cela à Ses enfants croyants pour qu’ils les réclament. Et en réclamant, ils se couvrent de honte et tombent en disgrâce, en réclamant les Paroles qui ne sont pas vraies. Alors, le ministère public dit: «En effet, Il n’a pas accompli les promesses vis-à-vis de ces trois témoins qui s’y sont pris exactement suivant la Parole de Dieu. Et il voudra, le ministère public, il voudra vous faire savoir que Dieu a manqué dans tous ces trois cas, de manifester, de tenir Sa Parole (il dépose son réquisitoire à votre intention et pour les gens qui se sont dit croyants).

28        Alors, une fois de plus, le ministère public voudra amener... attirer votre attention sur autre chose: «Lui qui est Dieu  a promis que tout est possible à celui qui croit. Il l’a promis.» Le ministère public voudra vous le faire savoir.  «Et ces soi-disant croyants ont essayé de garder cette Parole, et Lui a manqué de La tenir; c’est pourquoi ils Lui intentent un procès pour non respect de la promesse.»

29        Une fois de plus, le ministère public voudrait encore attirer votre attention sur une autre Parole de Dieu. Il prétend être vivant après Sa mort. Jésus prétend être vivant après Sa mort. Et le ministère public voudra vous faire savoir qu’il n’a point vu un homme avec des cicatrices de clous aux mains, des cicatrices partout sur le corps qui proviendraient de lanières et des empreintes de clous aux pieds. Il n’a jamais vu une couronne d’épines sur la tête d’un homme. Et cependant, Il prétend être vivant après Sa mort. Il prétend aussi, selon Hébreux chapitre 13.8, qu’Il est vivant. Ce n’est pas vrai. Il prétend aussi dans Luc, chapitre 17, verset 30, qu’en ce jour où nous vivons présentement, Il se révélera comme autrefois. Il prétend aussi, c’est le ministère public qui vous apporte maintenant son réquisitoire, que dans Apocalypse 10, lorsque le septième ange commencera à sonner de la trompette (Il s’agit de l’ange de l’Eglise de Laodicée qui est censé ramener l’Eglise à la foi des pères), que lorsque cet ange sonnera de la trompette, tous les mystères de Dieu seront révélés en ce jour-là. Il prétend aussi que, selon Malachie 4, les saints prophètes avaient prophétisé qu’un prophète se lèverait en ce jour-là pour confirmer ces déclarations. Il n’y a rien de tout cela qui soit vrai! Il prétend aussi que le ciel et la terre passeront, mais que Sa Parole ne passera point.

30        Maintenant, c’est le ministère public qui a l’affaire en mains ici. Il apporte son réquisitoire. Maintenant, il vous expose cela, à vous l’assistance, à vous qui êtes à la fois le juge et le jury. Maintenant, nous avons entendu sa version, nous avons entendu les témoins. Nous entendons ce qu’ils disent à ce sujet. Nous entendons ce que le ministère public dépose, la Parole, il s’y attaque de part et d’autre. Toutes les promesses que Dieu a faites, il n’en voit aucune qui soit vraie. Il cherche donc à accuser Dieu, d’avoir fait des promesses irréfléchies, que les promesses que Dieu a faites sont absolument irréfléchies. Les promesses qu’Il a faites pour ce jour-ci sont absolument irréfléchies. Et Il ne les tient pas. Eh bien, nous avons entendu sa version, maintenant donc demandons aux témoins du ministère public, ainsi qu’au ministère public de céder la place.

31        Et maintenant, nous allons faire venir le Témoin à décharge en faveur de l’Accusé. Le Témoin à décharge, c’est donc le Saint-Esprit, Il vient donc et comparaît pour l’Accusé. Maintenant, la première chose sur laquelle Il voudrait attirer l’attention de cette cour (Alléluia!), c’est que le ministère public interprète mal la Parole pour les gens, exactement comme il l’avait fait pour Ève au commencement. Rappelez-vous, ce fut lui son interprète. Dieu avait dit ce qu’ils devaient faire, et il n’y aurait jamais eu de mort, de chagrin ni rien, mais lui est venu et a mal interprété la Parole. Donc, lorsqu’un homme quitte de derrière la Parole de Dieu, qu’est-ce que cela lui fait? Il n’est pas sous la protection de Dieu. Mais, vous voyez, Satan était l’interprète de la Parole pour Ève. Elle n’a pas écouté son mari et Dieu, mais elle a accepté l’interprétation de la Parole par le ministère public. Et il n’a pas le droit d’interpréter, aucun homme non plus n’a ce droit. Dieu est Son propre Interprète. Il n’a pas besoin de nous; Il tient Sa Parole; nous, nous croyons.

            Maintenant, Il voudrait donc attirer votre attention sur le fait que ce même interprète de premières Paroles prononcées par Dieu, c’est le ministère public qui cherche à soutenir l’accusation devant cette cour cet après-midi, c’est le même à mal interpréter la Parole. C’est ça la première chose que le Témoin à décharge voudrait dire. Eh bien, Il tenait à attirer votre attention sur le fait que c’était lui l’interprète d’Ève et qu’il avait mal interprété la Parole.

32        Pour commencer, Il voudrait vous suggérer la pensée suivante: la promesse est uniquement pour les croyants; pas pour les soi-disant croyants, pas pour les sceptiques, ni pour les incroyants. Elle est uniquement pour les croyants. Eh bien, Il aimerait que cette cour... Le Témoin à décharge (le Saint-Esprit) voudrait que cette cour sache que ces promesses sont uniquement pour les croyants. Puis, comme contre interrogatoire, il demande: «Ceux-ci sont-ils des croyants?»

33        Et maintenant, le Témoin à décharge Lui-même est censé savoir s’ils sont des croyants ou pas; en effet, c’est Lui qui vivifie la promesse. Comment allez-vous donc faire passer cela là? On a un procès chaud en cours... Comment allez-vous faire accepter cela là? Le Saint-Esprit est censé le savoir, car c’est Lui la Vie de la Parole. C’est Lui qui vivifie la Parole. C’est juste comme votre esprit vivifie votre corps, et le corps est vivifié par l’esprit; si l’esprit n’est pas là, le corps est inerte, le corps est mort. Et la Parole est morte si l’Esprit n’est pas là. Il faut l’Esprit pour manifester la Parole, pour La faire vivre. Et c’est Lui qui vivifie cette Parole, et Il est le Témoin à décharge en faveur de l’Accusé. Amen. Comment allez-vous faire accepter cela là? J’aimerais que cette cour comprenne cela très bien, que c’est Lui qui vivifie, qu’Il est censé savoir. C’est Lui qui vivifie la Parole.

34        Il aimerait également attirer l’attention de cette cour sur la Parole de la promesse qui est mise en doute. Il n’a jamais déterminé un temps précis pour la guérison des malades. Il a dit: «La prière de la foi sauvera le malade. Et Dieu le relèvera.» Il n’a pas dit: «Sur-le-champ.» «Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Il n’a jamais dit: «Dans un jour, un mois, un an.» Il a juste dit: «Ils seront.» Le Témoin à décharge voudrait que vous le sachiez, qu’Il n’a pas dit qu’un miracle sera accompli. Il a juste dit: «Les malades seront guéris!» Interprétez correctement la Parole: «Les malades seront guéris.» Il n’a jamais déterminé un temps précis. Et cela aura lieu s’ils sont des croyants! S’ils sont des croyants, ils seront guéris. «Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris», que ça soit maintenant, dans une semaine, dans un mois, dans un an, dans dix ans, vingt ans, cinquante ans. «Les malades seront guéris.» C’est ce qu’Il a dit. Là, c’est s’ils peuvent tenir ferme à leur foi. Eh bien, c’est ça le Témoin à décharge.

35        Autre chose, le Témoin à décharge voudrait aussi attirer l’attention de cette cour cet après-midi sur le fait que la Parole est une semence et une Semence doit tomber dans une terre fertile pour être amenée à la vie. La semence ne croîtra pas sur une pierre. La semence doit trouver de la fertilité. La Parole doit tomber dans la foi, c’est ça la fertilité qui manifeste la Parole. A présent, le Témoin à décharge...

36        Nous pourrions en appeler plusieurs et des choses peuvent être dites, mais nous n’aimerions pas vous garder trop longtemps; on a une longue ligne de prière. J’aimerais que vous, la cour, vous suiviez.

37        Maintenant, le Témoin à décharge va faire venir Son témoin. Voyez, le Témoin à décharge a le droit de faire venir un témoin, car le ministère public a eu à le faire à son tour. Maintenant, le Témoin à décharge va faire venir un témoin. Et le Témoin à décharge souhaiterait présenter à cette cour, cet après-midi, le prophète Noé: «Avance, Noé, et comparais. Bon, je comprends que tu as un témoignage sur une Parole de Dieu qui t’a été donnée.»

            «Oui.»

38        Le témoin voudrait dire aujourd’hui à cette cour qu’il était juste un homme ordinaire et qu’il avait cru en Dieu. Il vivait dans un âge scientifique, où on croyait que les jours des miracles n’existaient point. Il n’y avait jamais eu de pluie sur la terre, mais, un jour, il a rencontré Dieu. Et Dieu lui a dit de préparer une arche pour le salut des gens, et que tous ceux qui entreraient dans cette arche seraient sauvés. Et le témoin voudrait dire qu’il avait solennellement, de tout son coeur, cru cela. Il s’est non seulement mis à prêcher cela, mais, pour faire en sorte que ses–ses oeuvres rendent témoignage de sa foi, il s’est mis à construire l’arche.

39        Et le témoin voudrait pointer du doigt monsieur l’Incrédule, monsieur le Sceptique et monsieur l’Impatient: «Ils m’avaient tourmenté jour et nuit: Quand tombera  cette fameuse pluie? Ah! tu as dit cela il y a un an, et il n’y a pas de pluie là-haut. Nous avons consulté les hommes de science et ils ont prouvé qu’il n’y a pas de pluie là-haut. Et ils prétendaient que j’étais fou. Ils se moquaient de moi, ils me disaient que j’étais totalement fou et naïf pour croire une promesse aussi irréfléchie que ça, contrairement à ce que dit la recherche scientifique.» Mais il a dit: «J’ai exécuté le projet. En effet, j’ai tenu ferme parce que je savais que c’était la Parole de Dieu et qu’Elle ne pouvait pas faillir. J’ai construit l’arche.»

40        «Et après que l’arche était terminée, alors, les moqueurs tournaient tout autour de l’arche chaque jour, alors que je me tenais à la porte, leur prêchant. Et ils disaient sans cesse: ‘Eh bien, ça fait cent vingt ans, où est donc ta pluie? Alors, tu vois, tu t’es donné de la peine pour rien, disaient-ils. Nos hommes de science ont raison, ça n’existe pas. Tu es un vieil homme tout à fait naïf pour croire une promesse aussi irréfléchie que ça.’»

41        «Et puis, un jour, j’allais sortir de mon arche. Mais, tout d’un coup, sans l’aide d’aucune main, la porte s’est fermée juste en face de moi, et j’étais scellé à l’intérieur. Qu’arriva-t-il alors? Alors, j’ai gravi les escaliers que j’avais construits, je suis allé au sommet, j’ai ouvert la fenêtre. Je pouvais les entendre dehors; monsieur l’Incrédule qui est assis là, monsieur le Sceptique et monsieur l’Impatient, dire: ‘Qu’est-il donc arrivé? Il s’est pris lui-même à son propre piège!’ Et je me suis dit qu’assurément la pluie tomberait en ce moment-là. Et le jour où je suis entré, c’était le 27... ou plutôt, le 17 mai. La porte s’était fermée devant moi. J’ai réuni ma famille, et j’ai dit: ‘Soyez prêts, la pluie tombera dans les quelques minutes qui vont suivre.’ Et toute la journée durant, monsieur l’Incroyant, monsieur le Sceptique et monsieur l’Impatient ont tourné autour de mon arche, me critiquant, disant toutes sortes de mauvaises choses à mon sujet. Mais j’ai dit à mon assemblée: ‘Soyez tranquilles.’ C’est Dieu qui a fait la promesse!»

42        «Le deuxième jour, le soleil s’est levé, brillant; pas de pluie, pas de tonnerre et pas d’éclair. Le troisième jour, c’était pareil; le quatrième, le cinquième, le sixième. Mais le matin du vingt-quatrième jour du mois de mai (cent vingt ans plus tard), une source jaillissante descendit du ciel. Et tous ceux qui étaient oints par monsieur le Sceptique, l’Incroyant et monsieur l’impatient périrent dehors.»

43        Le Témoin à décharge dit: «Noé, descends. J’aimerais faire venir un autre témoin. Monsieur Abraham, monte. J’aimerais que tu donnes ton témoignage.»

44        Monsieur Abraham monte et dit: «Je travaillais dans ma ferme juste en dehors d’Ur, au pays des Chaldéens. J’avais épousé ma demi-soeur, du nom de Saraï, et mon nom était Abram. J’avais rencontré Dieu, et Dieu m’avait dit que j’allais avoir un enfant de Sara. A l’époque, Sara avait soixante-cinq ans, et moi, soixante-quinze. Et Dieu m’avait dit que j’aurais un enfant de Sara, et que par cet enfant-là, le monde entier serait béni, et que je deviendrais le père des nations. J’étais vite rentré, tellement mon coeur débordait de joie. J’avais toujours aimé les enfants, et je pensais que je n’en aurais aucun. Mais lorsque Dieu avait dit que j’en aurais, je L’avais cru. J’étais allé prendre des dispositions chez le médecin. Il m’a chassé de son cabinet, monsieur l’Incrédule était assis là. J’étais allé dans la rue, les autorités voulaient m’arrêter comme un cas mental. Et alors, au fil des années, monsieur l’Impatient me tourmentait jour et nuit.»

45        «Le premier mois, j’avais dit à ma femme, Sara (voyez, elle avait déjà atteint la ménopause, elle ne voyait plus ce que voient les femmes.) Alors, j’ai demandé à Sara: ‘Chérie, avons-nous tous ces chaussons, toutes les couches et les–les–les épingles? Nous sommes fin prêts, n’est-ce pas?’ ‘Oui, fin prêts.’ ‘Cela va avoir lieu bientôt, observe.’»

            «Et, au bout de vingt-huit jours, j’avais demandé: ‘Comment te sens-tu, chérie?’ ‘Il n’y a pas de changement, Abraham.’»

            Eh bien, il a dit: «Je me suis écrié: ‘Gloire à Dieu! Sara, ne doute pas de ça. Dieu l’a dit, nous allons l’avoir de toute façon!’ Ça a continué pendant des années.»

46        «Et année après année, monsieur le Sceptique, monsieur l’Incrédule et, eux tous se sont moqués de moi. Mais, vingt-cinq ans plus tard, l’enfant naquit alors que j’avais cent ans. Dieu ne m’avait pas dit que j’aurais l’enfant le lendemain. Il avait dit que je l’aurais! Peu m’importait combien de temps cela prenait, Dieu l’avait promis! J’ai attendu vingt-cinq ans. On pensait que j’étais devenu trop vieux et que j’allais mourir, mais j’ai dit: ‘Je ne peux pas mourir, la promesse m’a été faite. Dieu l’a dit!’»

47        «Et monsieur le Moqueur, monsieur l’Incrédule, monsieur le Sceptique, monsieur l’Impatient, passaient constamment, ils avaient oint des hommes, ils disaient: ‘Abraham, combien d’enfants as-tu maintenant, père des nations?’ Mais j’ai tenu ferme. En effet, je n’ai point douté par incrédulité à la Parole de Dieu. Je savais que Dieu était capable de tenir chaque Parole de promesse qu’il avait faite. Je n’ai point considéré que mon propre corps était usé et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Mais j’ai cru en Dieu. Ils ont dit: ‘Eh bien, je pense t’avoir entendu dire il y a vingt-cinq ans que tu aurais un enfant.» ‘J’ai dit cela il y a vingt-cinq ans.’ Mais monsieur l’Impatient là a dit: ‘Eh bien, vingt-cinq ans se sont écoulés. Regarde-toi maintenant! Les moustaches atteignent pratiquement les genoux. Regarde, tu es devenu un vieil homme.’» Je lui ai fait savoir que Dieu ne m’avait pas dit quand j’aurais cet enfant. Il avait dit: ‘Tu auras un enfant de Sara.’ Et c’était réglé! J’ai tenu ferme. Or, la Parole n’avait jamais dit quand, Elle avait dit que cela aurait lieu.»

48        Faisons venir très vite un autre témoin, nous n’avons pas beaucoup de temps. Nous pouvons en appeler des centaines. Faisons venir néanmoins un autre témoin, Moïse, laissons-le témoigner.

49        «Eh bien, a-t-il dit, j’ai été formé dans toute la sagesse des Egyptiens. J’étais devenu professeur de ceux qui n’en avaient pas. Mais un jour, là derrière le désert, après avoir atteint quatre-vingts ans, j’ai rencontré Dieu. Il était sous la forme d’un–d’un signe, Il était un Feu ardent, là dans un buisson. Et Il–Il m’a dit qu’Il avait entendu les gémissements de Son peuple et qu’Il s’était souvenu de Sa promesse de les délivrer. Et Il a dit: ‘Je t’envoie.’ Et j’ai dit: ‘Qui suis-je? Je ne parle pas bien. Je–je–je ne suis pas... Je ne suis pas un–je ne suis pas un théologien. Je–je ne peux pas aller.’ Il a dit: ‘Il te sera donné deux signes. L’un d’eux sera dans ta main, l’autre sera par la verge. Et s’ils n’écoutent pas la voix de ce signe, alors tu déverseras de l’eau par terre, elle se changera en sang, ce sera alors la fin de ça.’»

50        «Lorsque j’ai pris mon signe que Dieu m’avait donné et que je suis allé devant Pharaon, le pasteur Pharaon, il a cherché à embrouiller mon don. Il a dit: «Presque chaque diseur de bonne aventure de bas niveau... ou un Egyptien peut faire ça. Presque chaque magicien de bas niveau peut opérer ces supercheries.’ Et il a fait venir deux hommes, du nom de Jannès et Jambrès, à vrai dire, ils imitaient tout ce que je faisais. Mais cela ne m’avait pas arrêté, car, la Voix qui m’avait envoyé était une Voix scripturaire, et je m’y suis accroché. C’était la Parole de Dieu.»

51        «C’était un signe scripturaire et une Voix scripturaire: ‘Car Je me souviens de Ma promesse, et le temps est proche.’ Ils n’avaient pas eu de prophète en Israël depuis des centaines d’années, quatre cent quarante ans, il n’y avait pas eu de prophètes en Israël. Mais Il a dit: ‘Je t’envoie pour que tu en sois un.’ Et il est allé. «Et Il m’a dit que comme signe, je reviendrai, avec les enfants d’Israël à cette montagne-là. Cela a pris du temps, mais j’y suis revenu. Je suis resté fidèle à la Parole. Et malgré Jambrès et ces imitateurs charnels qui essayaient d’imiter cela, je savais néanmoins que peu importe combien d’imitations ils pouvaient faire par moquerie...»

52        Savez-vous que cela doit se répéter une fois de plus en ces derniers jours? Jésus l’a dit. La Bible dit: «De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, ces hommes se lèveront dans les derniers jours», les imitateurs cherchant à copier.

53        Mais il a dit: «Je me suis tenu tranquille parce que je savais que la Voix était une Voix scripturaire.» Pourtant, ils étaient deux et lui, seul: mais il est allé et a fait ce qu’il... Et lui, cela s’est confirmé, il est revenu à la montagne que Dieu lui avait indiquée.

54        «Moïse, descends. Faisons très vite venir un autre témoin: Josué.»

55        Josué dit: «Lorsque nous nous approchions du pays, nous sommes arrivés à Kadès Barnéa. Et Moïse, serviteur de Dieu, est allé prendre tous les... un homme par tribu, un homme par dénomination, et il a dit: ‘Traversons espionner le pays.’ Et nous avons traversé, deux d’entre nous ont ramené l’évidence que le pays était un bon pays. Ils en avaient l’évidence. C’étaient de vrais pentecôtistes. Ils sont donc revenus avec l’évidence que le pays était un bon pays. Mais lorsqu’on en était arrivé à s’emparer de tout le territoire, ils ont dit: ‘Nous ne le pouvons pas. Nous ne le pouvons pas.  Nous n’en sommes pas capables.’ Et les gens étaient tout désemparés, ils ne savaient que faire, à quelle organisation se fier. Alors, je les ai calmés, disant: ‘Rappelez-vous, c’est une promesse de la part de Dieu! Dieu a dit: ‘Je vous ai donné ce pays.’ Et ce que Dieu promet, Il le fera!’ J’ai calmé les gens. Le lendemain, ils ont demandé: ‘Allons-nous partir?’ Puis, le surlendemain: ‘Allons-nous partir?’ Cela eut lieu quarante ans plus tard, mais nous avons pris possession du pays!»

56        Encore un témoin très vite. Puis-je faire comparaître Esaïe à la barre des témoins? «Esaïe, voudrais-tu témoigner en faveur du Témoin à décharge, nous présenter des moyens de défense pour les accusés, l’Accusé?»

57        «Volontiers. J’étais un prophète. J’étais un prophète confirmé. Ce que je disais, ce n’était pas... Je––je ne savais pas ce que je disais, mais Dieu accomplissait ce que je disais. Tout le monde commençait à croire cela, toute l’église, ils commençaient à croire cela. Et, un jour, une chose étrange arriva. Le Seigneur Dieu m’avait dit: ‘Israël cherche des signes, J’aime les voir faire cela, mais Je vais leur donner un super Signe. Et cela sera pour un super âge, quand on aura des super marchés, des super jets et des super, tout super. Je vais leur donner un super Signe: une vierge concevra!’»

            «Et comme j’étais un prophète confirmé, chaque petite vierge a apprêté des chaussons, et tout le reste, pensant avoir cet enfant; oui, oui, que c’était elle que Jéhovah avait appelée.» Il s’est passé toutes sortes de choses. Oui, oui. ‘Eh bien alors, nous l’attendions, ma fille, qu’elle conçoive.’ Une telle, Une telle, chaque jeune fille l’attendait. Des années s’écoulèrent. Certaines se sont gratté la tête, disant: ‘Ce vieux faux prophète!’ Mais huit cents ans plus tard, cela eut lieu. Il n’avait pas dit quand elle concevrait, Il avait dit qu’elle concevrait. Huit cents ans plus tard, une vierge a conçu.»

58        Maintenant, comme dernier témoin, avec votre autorisation: Puis-je être le dernier témoin? Là, ce n’est pas dans la Bible, c’est présentement. Laissez-moi être le témoin suivant, juste pour quelques minutes avant que nous commencions la ligne de prière. Ecoutez attentivement. J’aimerais donner un témoignage en Sa faveur. J’aimerais être appelé à la barre des témoins et lever la main pour dire la vérité, rien que la vérité.

59        J’aimerais raconter comment je suis donc devenu chrétien. Mon père et ma mère, mon grand-père et ma grand-mère, de deux côtés, étaient tous des pécheurs. Et ma nature était celle d’un grateron. Et comment allais-je donc devenir un grain de blé? Mais un matin, dans une petite cabane en rondins là dans le Kentucky, d’après ma mère et la sage femme, le 6 avril, à cinq heures du matin, en 1909, quand le Seigneur Dieu m’a fait venir sur la terre, il y a eu une Lumière à la petite fenêtre. Et lorsqu’on a ouvert la fenêtre, la maman était couchée sur un petit lit en paille, pour voir quel genre d’enfant elle avait eu, une Lumière entra en tourbillonnant. Et les gens de la montagne ne savaient qu’en penser. J’étais trop petit pour savoir cela.

60        Et quand j’étais enfant, à l’âge d’environ huit ans, sept ou huit ans, j’amenais de l’eau à une distillerie illicite d’alcool qui appartenait à mon père. Et par un après-midi chaud de septembre, j’étais assis, pleurant; je devais aller pêcher à l’étang avec des jeunes gens, et ils... Je ne pouvais pas aller parce qu’il me fallait transporter cette eau. J’ai entendu on dirait un tourbillon dans l’arbre, à la mi-hauteur. Cependant, partout ailleurs, en septembre, dans l’Indiana, tout était très calme, inerte et calme. Et ce tourbillon dans un buisson, de là a retenti une Voix, disant: «Ne fume jamais, ne bois jamais, ne souille jamais ton corps (c’est-à-dire courir avec des femmes), rien du genre, car tu as un travail à faire lorsque tu seras assez grand.» Et ma mère a fait venir un médecin, elle pensait que j’étais très nerveux.

61        Une semaine plus tard, j’ai vu le pont municipal, en transe, comme j’appelais cela, j’ai vu le pont municipal traverser le fleuve Ohio, j’ai vu seize personnes perdre leur vie là-dessus. Vingt-deux ans plus tard, le pont municipal a été jeté au même endroit et seize personnes ont perdu leur vie là.

62        Une nuit, à Green’s Mill, sans savoir ce que tout cela signifiait... J’étais devenu plus tard prédicateur pour servir le Seigneur. Une nuit, à Green’s Mill... Mes pasteurs venaient de me dire... Je leur parlais d’aller, d’avoir... qu’il m’arrivait de voir des choses, ils me disaient que c’était du diable. Et comme j’étais un chrétien, je ne voulais rien avoir à faire avec le diable, pas du tout. Alors, je suis allé là, j’ai dit: «Seigneur, je ne peux pas laisser... continuer la vie comme ça.» Et je me suis mis là dans un petit endroit, là, reculé, dans un camp de pêche, en train de prier. Et là, une nuit, le Seigneur m’a parlé, à un arbre, comme Il avait parlé à Moïse. Là donc, à ce Green’s Mill, un Homme est apparu, là, et m’a dit de ne pas chercher à demander de m’en débarrasser, mais que c’était un don envoyé de Dieu, qui devait être apporté aux gens du monde, et Il m’a fait savoir par les Ecritures que toutes ces choses qui avaient été promises conformément à la Bible devaient être accomplies, que le temps était proche.

63        Alors, je suis rentré, j’en ai parlé à mon pasteur. Je suis allé lui en parler, et il a dit: «Billy, qu’as-tu mangé? As-tu eu un songe? Etait-ce un cauchemar?» Mais, pour moi, c’était Malachie 4. Il a demandé: «Comment vas-tu t’y prendre?» C’était Luc 17.30. C’était aussi Apocalypse 10. C’était aussi tous ces passages des Ecritures qui ont été promis pour les derniers jours. Je n’ai pas vu cela s’accomplir en ce moment là même. Les gens se posaient des questions: «Quand cela va-t-il arriver?» Mais j’ai bien tenu ferme.

64        Un jour, au fleuve, je baptisais cinq cents personnes au fleuve lorsque, tout d’un coup, cette même Lumière qui était venue lorsque j’étais un petit garçon... Et je disais aux gens que je La voyais, ils disaient que je rêvais et que c’était une espèce de conception mentale que j’avais eue. Mais devant plus de cinq cents personnes, à 14 h, un après-midi, en 1933, ce nuage est descendu des cieux, proclamant les Paroles suivantes: «De même que Jean-Baptiste a été commissionné pour être le précurseur de la Première Venue de Christ, ton ministère sera le précurseur de la Seconde Venue de Christ.» Là, des milliers et des milliers de gens ont entendu cela, les journaux en ont rendu témoignage.

65        J’aimerais dire, et j’aimerais attirer l’attention de ce ministère public aveugle qui cherche un homme avec des empreintes des épines et des clous, et tout comme cela. Ce n’est pas ce qui est dit! Ce n’est pas le genre de promesse qui a été donnée.

66        Nous lisons ici dans Luc, chapitre 17, verset 30, c’est Jésus qui parle: «Ce qui arriva du temps de Sodome arrivera de même lorsque le Fils de l’homme se révélera.» Quand Il se révélera! J’aimerais attirer votre attention sur cela pendant quelques minutes, si vous me supportez juste quelques minutes de plus maintenant. Soyez vraiment respectueux pendant quelques minutes.

67        Remarquez, Jésus a eu trois Noms: Fils de l’homme, Fils de David, Fils de Dieu. Il a eu trois Noms. Tout, la même personne, mais avec trois Noms. Juste comme Père, Fils et Saint-Esprit. Tout, le même Dieu, trois attributs.

68        C’est juste comme moi. Ma femme m’appelle son mari. Mes enfants n’ont rien à faire avec moi sous le rapport de mari; je suis leur papa. Mon petit-fils qui est assis là n’a rien à faire avec moi sous le rapport de papa, rien sous le rapport de mari, il est mon petit-fils. Et tout, c’est la même personne.

69        Et nous voyons que lorsque Jésus était venu et qu’Il a cherché à Se révéler comme Fils de l’Homme (ne manquez pas ceci), lorsqu’Il s’est révélé et qu’Il se disait constamment le Fils de l’Homme, Israël était aveuglé. Ils ne savaient rien au sujet de ce que le Fils de l’homme représentait. Mais ils disaient: «Fils de David», lorsque l’aveugle Bartimée avait couru là et L’avait reconnu. David, cela voulait dire  le roi. Rappelez-vous: Fils de l’homme, Fils de David, Fils de Dieu (ce qui était le Seigneur). Ce Juif a reçu ce qu’il demandait parce qu’il s’était approché de Lui sous le Nom de Fils de David, le Roi; Il n’était pas le Sauveur, mais Il était le Roi.

70        Mais lorsque la femme grecque, la Syrophénicienne, L’a abordé sous le Nom de Fils de David, Il n’a même pas redressé la tête. Elle n’avait aucun droit vis-à-vis de Lui sous le Nom de Fils de David. Il n’était pas Fils de David pour la femme syrophénicienne. Mais lorsqu’elle a dit: «Seigneur», alors Il s’est retourné. Il était le Seigneur. Voyez? Seigneur, Il était Seigneur, pas Fils de David pour elle.

71        Eh bien, pourquoi n’avait-Il pas été reconnu comme Fils de l’homme? Le Fils de l’homme était la révélation spirituelle, un prophète. Fils de l’homme veut dire prophète.

72        Maintenant, si vous ouvrez vos Bibles dans Ezéchiel, chapitre 2, verset 1, vous trouverez qu’Ezéchiel était un prophète, la Parole de Dieu pour ce jour-là. Et Jéhovah Lui-même l’appelait fils de l’homme. Jéhovah appelant un homme le fils de l’homme. De même, Jésus s’est révélé comme Fils de l’homme. Qu’était-ce? La Parole promise pour cette heure-là rendue manifeste, le même Dieu! Le Dieu du temps d’Ezéchiel, le Dieu du temps de Jésus, le Fils de l’homme! En ce temps-là, Il n’était pas...

73        Il était le Fils de l’homme parce qu’Il était venu se révéler à Israël comme un Prophète, et ils ont rejeté cela. Et c’était la prophétie, qu’ils devaient Le recevoir dans le Nom de Fils de l’homme, un Prophète. En effet, c’était conforme à la Parole, Deutéronome 18.15: «L’Eternel ton Dieu te suscitera un prophète comme moi.» Et lorsqu’Il est venu, Il s’est identifié dans Son ministère comme un Homme, pas Fils de Dieu, le Fils de l’homme! Dieu est Esprit. Il s’est révélé comme Fils de l’homme, ce qu’Il affirmait être. Mais ils étaient aveuglés et ils ne pouvaient pas voir cela.

74        Mais aujourd’hui, Il se révèle aux Gentils; et alors, le Fils de Dieu, c’est le Saint-Esprit. Or, Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Sodome...»

75        J’aimerais que ce ministère public aveugle voie cela. Il est toujours un interprète aveugle de la Parole. Il adopte sa conception dénominationnelle là-dessus, il ne connaît pas davantage à ce sujet. Et il fait cela pour séduire, parce qu’il est un séducteur pour commencer.

76        Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Sodome, lorsque le Fils de l’homme se révélera...» Du temps de Sodome, c’était le Fils, Dieu révélé dans une chair humaine, qui a été une fois appelé Melchisédek, le Père. Melchisédek, en ce temps-là, n’avait ni père ni mère, ni commencement de jours ni fin de vie. Qui qu’Il fût, Il reste le même. Jésus a eu un Père et une mère, mais cet Homme n’avait ni père ni mère. Il est apparu à Abraham sous forme de Fils de l’homme, Elohim, Jéhovah. L’église avait fini son temps, l’âge de l’église, avec le baptême du Saint-Esprit. Mais Jésus dit ici, pour vous rendre Malachie 4 et les autres Ecritures réelles, voyez, que dans les derniers jours, juste avant la Venue, le monde sera dans la même condition que Sodome, et que le Fils de l’homme se révélera comme Fils de l’homme comme Il l’avait fait du temps de Sodome.

77        Ministère public aveugle, ne voyez-vous pas cela? Ses Paroles sont vraies. Il ne s’agit pas de cicatrices de clous ni de marques et d’épines.

78        C’est le Fils de Dieu personnifié dans Son Eglise, comme Fils de l’homme. Cela doit accomplir Malachie 4 et les autres passages des Ecritures. J’attire l’attention de la cour, regardez cela très bien: «Fils de l’homme»! Comme Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit; c’est le même Dieu, trois attributs différents du même Dieu.

            Maintenant, ceci, c’est le Fils de David... le Fils de l’homme s’est révélé donc comme un prophète. Fils de David, le Roi. Et maintenant, le Fils de Dieu dans l’âge de l’église, Dieu n’est pas un homme, Dieu est Esprit, et le Fils de l’Esprit, c’est le Saint-Esprit qui révèle l’âge de l’église. Mais il est promis ici: «Dans les derniers jours, le Fils de l’homme se révélera»!

79        Ministère public aveugle, comprenez-vous cela? J’aimerais vous faire savoir, vous ministère public aveugle, que nous voyons cela, nous croyons cela, ces Paroles sont accomplies devant nous et nous savons qu’Elles sont la Vérité.

80        Pour les Juifs, Il était le Fils de David. Pour les Grecs, Il était le Seigneur; pour nous, Il est le Seigneur, pour les Gentils. Et maintenant, dans les derniers jours, Il revient une fois de plus comme Fils de l’homme, car Malachie nous a promis qu’un prophète serait suscité dans les derniers jours, qu’il ramènerait les coeurs des gens à (les éloignera de ces organisations) à la Parole originelle, à la foi des pères, à la Pentecôte originelle. Et lorsqu’Il a fait cela, Saint Jean 14.12, les oeuvres qu’Il avait faites se feront encore.

            Apocalypse 10 a promis le mystère entier. Comment allez-vous révéler les mystères? Voir ce que Luther a laissé, voir ce que Wesley a laissé, voir ce que la Pentecôte a laissé, et aussi révéler le secret du coeur, faire de cela le même Dieu dans chaque âge, qui n’est rien d’autre que la Parole de Dieu rendue manifeste, de nouveau le Fils de l’homme. Nous ne cherchons pas les cicatrices de clous, nous cherchons la Parole rendue manifeste. Remarquez, Dieu a donc promis ces choses, Il les accomplit exactement comme Il l’avait dit. Je pourrais dire davantage, mais nous laisserons ce sujet de côté, il se fait tard.

81        Monsieur le ministère public, j’aimerais vous faire savoir que je pourrais faire venir des milliers de témoins ici cet après-midi. J’aimerais vous faire savoir que ce qu’Il a dit, Il l’a accompli, nous en sommes témoins: «Il tient Sa Parole!» Il existe d’authentiques réunions du Saint-Esprit. Il existe l’authentique puissance de Dieu! Il y a une authentique promesse que les malades seront guéris, après qu’on leur aura imposé les mains. J’aimerais vous le faire savoir. J’aimerais vous faire savoir qu’Il a dit: «Ce qui arriva du temps de Sodome arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

82        Je suis un étranger, je ne fais que rendre témoignage de ce que la Bible dit être la Vérité. Si vous remarquez bien, l’Ange du Seigneur qui vint sous forme d’un homme avait le dos tourné à la tente, et Il a dit à Abraham ce que Sara pensait. Jésus a dit que cela se répéterait. Maintenant, si je vous ai dit la Vérité, que Dieu confirme que c’est la Vérité. Qu’Il révèle cela. Alors, ce n’est pas un secret, nous le savons donc. Le... Je laisserai cette cour cet après-midi rendre le verdict dans son esprit. Que le Dieu qui a fait la promesse confirme cela aujourd’hui. Pas dans les jours passés; ils ont été confirmés. Que le Dieu qui a fait la promesse confirme cela aujourd’hui, qu’Il dise la même chose.

            Que certains parmi vous pensent dans leurs coeurs, prient Dieu pour leurs maladies ou leurs afflictions, et voyez si Dieu va révéler le secret du coeur. Je vous défie de le faire, d’un bout à l’autre. Maintenant, oserais-je faire pareille chose si je ne me tenais pas parfaitement sur ce que les Ecritures déclarent? J’aimerais que cette cour voie qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, qu’Il tient Sa promesse. Et Il a promis que Jésus-Christ se révélerait dans les derniers jours comme Fils de l’Homme. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

83        Il y a un homme assis ici qui souffre de l’hémorroïde. Je ne vous ai jamais vu de ma vie. Si c’est vrai, levez la main. Croyez-vous que j’ai rendu témoignage à la Parole de Dieu? C’est votre femme qui est assise là à côté de vous. Elle souffre aussi d’un kyste à la tête. Si c’est vrai, levez la main. Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? S’Il est toujours la Parole, la Parole connaît le secret du coeur. Vous êtes monsieur et madame Hunt. Si c’est vrai, levez la main. Pourquoi ne croyez-vous pas cela? [Une soeur se met à parler en langue. Espace vide sur la bande–N.D.E.]

84        Tenez, il y a un homme assis ici même, la tête inclinée, il pleure, il prie pour lui-même et aussi pour sa femme. Elle n’est pas ici. Elle n’est pas avec vous cet après-midi. Elle est souffrante. Croyez-vous que Dieu peut me dire de quoi elle souffre, alors qu’elle n’est pas ici? Croyez-vous cela? Croyez-vous? Je vous suis inconnu, n’est-ce pas? Votre femme souffre d’une maladie gynécologique. Si c’est vrai, levez la main, assez haut, pour que les gens voient cela. Et vous vous appelez monsieur Smith. Croyez-vous que Dieu la rétablira? Si c’est vrai, faites signe de la main, de haut en bas, comme ceci.

            Je vous demande de croire que Jésus-Christ est révélé sous forme du Fils de l’homme, dans la chair humaine, par le Corps de l’Epouse. Acceptez Son appel.

85        Il y a une femme assise ici qui me regarde. Elle souffre de l’hypertension. Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? On vous appelle Daisy. Si vous... Est-ce vrai? Levez la main. Croyez maintenant de tout votre coeur, Jésus-Christ vous fera... vous accordera votre désir. Vous voyez, Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Croyez-vous cela?

86        Il y a un homme assis ici derrière, il me regarde, il a un fardeau sur le coeur. C’est pour son fils, son fils souffre du diabète. Croyez-vous? C’est votre femme qui s’est mise à pleurer juste là à côté de vous. Elle a un fardeau sur le coeur. C’est pour sa soeur. Sa soeur souffre du coeur, elle a des complications. Vous êtes madame et monsieur Sickles. Si c’est vrai, faites signe de la main, de haut en bas comme ceci. Si je vous suis totalement inconnu, mettez-vous debout. Levez-vous, si je vous suis inconnu et que je ne vous connais pas.

87        Qu’est-ce? L’accomplissement de la Parole de Dieu dans les derniers jours! Ministère public, j’aimerais vous faire savoir que la Parole de Dieu est vraie. Dieu m’a dit cela il y a trente-trois ans. J’ai attendu tout ce temps, mais Cela s’est accompli ici même cet après-midi. Dieu tient Sa Parole! Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Que Dieu vous bénisse, allez et recevez ce que vous désirez maintenant.

88        Votre esprit, c’est le jury. Le jury doit décider. Et le comportement que vous afficherez à partir de maintenant prononcera ou montrera aux gens ce qu’est votre verdict. Est-Il coupable ou ne l’est-Il pas? Croyez-vous qu’Il n’est pas coupable, qu’Il tient effectivement Sa Parole? C’est nous qui avons... Nous écoutons le vieil homme Impatient, monsieur l’Incroyant, et monsieur le Sceptique. Mais maintenant, croyez-vous que Dieu tient Sa Parole? Le jury, c’est votre esprit. Et votre comportement, désormais, prouvera aux gens ce qu’est votre verdict. Croyez-vous cela? Inclinons donc la tête.

89        Je vous ai dit la pure vérité. Si nous avions du temps à passer ici, il n’y a pas de passage des Ecritures dans la Bible qui ne témoigne de la même chose. J’ai été sincère. Mais, vous savez, parfois, il n’est pas facile d’être sincère. Mais tant que Dieu se tient là... Ce n’était pas facile pour Luther, Wesley ou pour n’importe qui d’autres. Ce n’est pas facile pour vous ni pour n’importe qui d’autre qui prend position. Mais cet après-midi, vous devez prendre position. Il n’a jamais dit... Il a dit: «Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Si vous croyez cela, alors peu m’importe que cela arrive ici même, que cela arrive la semaine prochaine, que cela arrive dans vingt ans, si vous croyez absolument cela, ça doit arriver. Je...

90        Il y a un médecin assis ici présentement, d’après ce que j’ai appris. J’aimerais le remercier. J’ai été chez une patiente, voir sa patiente, il y a quelque temps, tôt ce matin, à l’hôpital; on pensait qu’elle était condamnée à mourir, tellement elle était rongée par le cancer! Et cette petite femme m’a dit, elle a dit: «Mon chirurgien assiste à vos réunions, et il est d’accord avec vous. Et non seulement cela, mais, Frère Branham, j’aimerais vous faire savoir qu’il vous soutient dans la prière pour moi.» Si j’avais besoin des soins médicaux, j’aimerais que ça soit lui qui me les administre, un homme qui peut faire confiance à Dieu comme cela! Oui. On les retrouve dans toutes les classes sociales, dans toutes les professions. Rappelons-nous, c’est à vous de rendre le verdict maintenant.

91        Seigneur Jésus, j’ai juste essayé d’expliquer la Parole. Tu as confirmé que c’est la Vérité. Tes témoins, nous pourrions en faire venir par centaines, mais cependant, nous n’en avons pas le temps. Aussi, il y a des mouchoirs déposés ici, qui seront envoyés aux malades et aux affligés, ici même où le Saint-Esprit rend témoignage que Jésus est toujours vivant. Nous Le reconnaissons par Sa Vie, la Vie qu’Il avait vécue, les oeuvres qu’Il avait accomplies. Et nous prions, ô Dieu, maintenant, alors que nous imposons les mains sur ces mouchoirs, que tout celui qu’ils toucheront soit guéri. J’offre ma prière avec foi, avec ce groupe d’autres croyants, pour ceux qui ne peuvent pas être ici. Qu’ils apprécient la grandeur de Dieu. Peut-être qu’ils sont malades et qu’ils ne peuvent pas venir. Un pauvre vieux père assis au fond d’une pièce, tapotant une petite canne blanche, cet après-midi, attendant le retour de ce mouchoir. Cet enfant qui est couché là à l’hôpital, brûlant de fièvre; quelqu’un qui attend qu’on lui apporte le mouchoir. Que la puissance du Dieu Tout-Puissant accompagne cela, les oigne de la même onction qui est sur l’assistance cet après-midi. Et qu’ils soient guéris, Seigneur. Nous offrons cette prière en leur faveur, comme ils ne sont pas présents. Mais Tu es omniprésent. Puisses-Tu être là pour confirmer Ta Parole, au Nom de Jésus-Christ.

92        Maintenant, que le véritable Saint-Esprit, pas une émotion, pas une espèce de demi-espérance, mais qu’un verdict authentique soit prononcé par ceci, ce que je considère cet après-midi comme la cour. Que chacun d’eux rende le même témoignage, alors qu’ils prennent leurs cartes de prière et les tiennent en main, en traversant l’estrade. Lorsqu’on aura––on aura prié pour eux conformément à Saint Marc, chapitre 16: «Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Alors que Tes serviteurs élus se tiennent ici et que nous leur imposons les mains, Seigneur, que cela soit réglé pour toujours. Qu’ils partent d’ici tout aussi heureux et qu’ils oublient avoir jamais été malades, parce qu’ils sont sûrs, comme Abraham, que Dieu est capable de tenir les promesses qu’Il a faites. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

            Je L’aime, je L’aime,

            Parce qu’Il m’aima le premier

            Et acquit mon salut,

            Sur le bois du Calvaire.

93        Combien ont pris leur verdict? Levez la main: «J’ai pris mon verdict.» Très bien. Cour, il vous sera fait selon la Sainte Parole de Dieu: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Pendant que vous êtes assis là, je ne vais pas vous laisser l’impression que c’est juste à cause de ce don, que cela rend quelqu’un plus qu’un autre. Vous avez des pasteurs pieux ici. Ils sont ici, je vais leur demander de se tenir à mes côtés sur l’estrade. Ils imposeront les mains comme moi. Ils nous ont fait venir ici, et ils sont ici comme vos... comme témoins de Dieu. Ils rendent témoignage à la Vérité. Maintenant, on ne peut pas dire: «Frère Branham m’a imposé les mains.» En effet, mes mains ne valent pas plus que les leurs ou celles de quelqu’un d’autre. C’est votre foi, le verdict que vous avez rendu sur la Parole de Dieu. Dieu est fidèle! Et si Dieu peut tenir ce passage de la Parole et le confirmer pour vous, alors, vous êtes déjà guéri, parce que c’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéri.

94        Maintenant, j’aimerais que tous ceux qui sont dans cette rangée ici, ceux qui ont des cartes de prière, se tiennent debout de ce côté du mur. Maintenant, tous ceux qui sont dans cette autre rangée, ici, ceux qui ont des cartes de prière, qu’ils se tiennent debout au milieu de l’allée, qu’ils regardent dans cette direction. Tous ceux qui sont dans cette autre rangée là, qui ont des cartes de prière... Eh bien, dans cette–cette rangée ici, maintenant, tournez-vous de l’autre côté, retournez dans cette direction. Tournez de l’autre côté, car, j’aimerais une ligne droite. Tous ceux qui sont dans cette rangée, venez dans cette direction-ci, regardez dans cette direction-là. Et tous ceux qui sont dans cette rangée ici, qui ont des cartes de prière, venez dans cette direction, regardez dans cette direction, la ligne de prière passera. Tous ceux qui sont au balcon, qui ont des cartes de prière, qui aimeraient qu’on prie pour eux, descendez directement et passez directement derrière la rangée suivante en passant. Pendant qu’ils viennent, je...

95        [Frère Branham parle aux prédicateurs à l’estrade.–N.D.E.] Voulez-vous que j’appelle d’autres prédicateurs? Serait-ce en ordre de donner le témoignage? Cela vous arrangerait-il vous tous? Quel est votre verdict dans ce procès? [Le frère répond: «Je sais que ces choses sont la vérité.»] Très bien.

96        Les pasteurs aimeraient savoir, aimeraient communier avec les autres prédicateurs. Ils aimeraient que tout prédicateur qui est ici présent, qui croit en Dieu, qui croit à l’imposition des mains aux malades, si leur verdict cet après-midi est que c’est la Vérité, ils vous invitent en tant que leurs collègues à venir ici, vous tenir à l’estrade avec nous pendant que nous prions. Tous les pasteurs qui sont remplis de l’Esprit de Dieu, et dont le verdict présentement est qu’ils croient qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, vous qui croyez que Marc 16 est la Vérité, ces pasteurs-ci voudraient vous inviter ici donc en tant que leurs collègues dans l’Evangile. Venez ici, tenez-vous ici à l’estrade à nos côtés alors que nous formons ces lignes de prière pour prier. Ici même, faites-les venir ici. Tous les pasteurs dans la salle, quelle que soit leur dénomination. On vient de me demander de vous inviter. Venez ici si vous désirez venir en ce moment et former la ligne de prière pour qu’on prie pour vous, pour prier pour les malades, leur imposer les mains.

97        Combien ici n’ont pas... C’est bien, maintenant, vous n’avez pas besoin qu’on prie pour vous, mais vous êtes des croyants, levez la main. Me promettez-vous aussi que vos prières nous accompagneront, nous les pasteurs, pendant que nous serons en train de prier pour ces gens-ci? Et si c’était votre mère qui se tenait là? Et si c’était votre femme? Et si c’était votre frère ou votre soeur?

            Rappelez-vous, c’est la mère de quelqu’un d’autre, c’est le frère de quelqu’un d’autre, c’est la soeur de quelqu’un d’autre, c’est la mère d’un jeune homme ou d’une jeune fille, c’est un membre de famille de quelqu’un d’autre. Et nous aimerions faire aux autres ce que nous voulons qu’on fasse pour nous. Maintenant, j’aimerais que chacun de vous soit respectueux et en prière.

98        Et pendant qu’ils forment leurs lignes maintenant, par où ils pourront passer, j’aimerais donc que les prédicateurs viennent par ici et forment deux lignes ici à côté de l’estrade, de part et d’autre, dans cette direction, qu’ils forment deux lignes afin que les gens passent. Je vais repousser ce microphone, monsieur Borders se tiendra ici pour conduire les chants. C’est bien, deux lignes, çà et là, dans cette direction, afin que les gens...

99        Maintenant, à vous tous qui êtes dans la ligne, pour rendre cela deux fois sûr pour Satan, le ministère public, que votre décision a été prise, votre verdict est rendu, que vous croyez que Marc 16 est la Parole de Dieu, et c’est la Vérité, et vous passez par cette ligne pour qu’on vous impose les mains et, dès ce moment, vos actes prouveront ce qu’a été votre verdict, levez la main et dites: «Je le promets à Dieu.» Tous ceux qui sont dans cette ligne.

100      Maintenant, prions. Notre Père céleste, le... Cet après-midi, ces gens ont été considérés comme une cour. Je pense, Seigneur, que Tu as eu un––un procès équitable. Pilate ne T’en avait pas donné un équitable. Il avait de faux témoins. Mais Tu es passé outre de faux témoins. Le––le Témoin à décharge, le Saint-Esprit, est venu confirmer la Parole devant les gens. Tu as eu un procès équitable. Et les gens ont pris leur décision, ils ont pris le verdict aujourd’hui, disent-ils, et ils passent pour prouver au monde qu’ils croient que Ta Parole est vraie. Elle a été mal interprétée. Certains parmi eux disent: «Que je Te voie faire ceci, que je Te voie faire cela.» Ce n’est pas conforme à la Parole. La Parole dit: «Les malades seront guéris.» Et nous avons fait venir des témoins à l’estrade pour prouver que c’est ce que Tu as dit. Tu fais des choses à Ta manière.

101      Maintenant, Père, je Te prie d’accorder aux gens ces bénédictions cet après-midi. En tant que Ton serviteur, avec tous Tes autres serviteurs, des centaines d’entre eux ici, nous offrons la prière pour ces gens. Oins ces braves pasteurs, Seigneur. Si jamais le Sceptique passe, ou l’Incroyant, ou monsieur l’Impatient, ou n’importe lequel de ces critiqueurs, des moqueurs qu’on a eus dans chaque âge, s’ils passent à côté de ces gens, que le témoignage de cette cour retentisse cet après-midi contre eux. Quoi qu’on dise, ce qui arriva du temps de Noé, ce qui arriva du temps de Sodome, ça se détruira. Oh! comme ils s’étaient moqués et avaient raillé! Mais cela n’avait rien changé, les croyants se sont fermement accrochés à la Parole. Et nous sommes prêts à nous accrocher à la Parole cet après-midi, Père. Je me joins à Tes autres pasteurs ici pour imposer les mains à ces gens. Que la puissance du Dieu Tout-Puissant, dont nous reconnaissons la Présence maintenant, confirme la Parole et guérisse chacun d’eux. Par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

102      Frère Roy, veuillez bien venir à l’estrade. Que chaque tête soit inclinée maintenant, que tout le monde prie ou chante. Si vous ne priez pas, chantez Crois seulement. En passant, juste en passant, croyez donc... Quoi que vous disiez ou fassiez, c’est à vous. Si vous voulez crier, criez. Si vous voulez partir... Peu importe ce que c’est, croyez simplement en Dieu. Partez en disant: «C’est réglé dans mon coeur.» C’est juste comme si vous alliez au baptistère pour être baptisé. C’est réglé, si vous croyez cela. Vous êtes un chrétien tant que vous le croyez. Est-ce vrai? Et vous serez guéri tant que vous le croyez. Prions tous maintenant. Très bien, Frère Borders. [Frère Branham prie pour les malades. Espace vide sur la bande–N.D.E.] Crois seulement!

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons!

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons!

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons aux pieux de Jésus;

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons!

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons!

                 Que Dieu soit avec vous

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons.

103      Je vous prêche la Parole de Dieu. Au Nom de Jésus-Christ, que chacun de vous reçoive ce qu’il a demandé: «Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là’, et que vous ne doutiez pas dans votre coeur, mais que vous croyiez que ce que vous avez dit s’accomplira, vous pouvez recevoir ce que vous avez demandé.» Lorsque vous priez, croyez que vous recevez ce que vous avez demandé, et cela vous sera accordé. Je prêche au Nom de Jésus-Christ. Je crois que notre verdict a été rendu, il a été prononcé et nos actes prouvent maintenant que nous croyons, et nous savons qu’Il guérit. Si jamais je ne vous revoie plus de ce côté de la rivière, je vous rencontrerai de l’autre côté. Alors, le Glorieux Saint-Esprit qui a été notre Hôte cette semaine, qui est ici avec nous et qui nous a assisté, vous rendra alors témoignage que je vous avais dit la vérité. En attendant:

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons!

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons!

                 Que Dieu soit avec vous

                 Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons!

            Inclinons maintenant la tête.

            Très calmement et doucement. [Frère Branham se met à fredonner Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons.–N.D.E.]

104      Que les vagues de la mort filent devant vous. Que le Dieu du Ciel, dans la Présence duquel nous nous tenons, vous garde fidèle, jusqu’à ce que nous nous rencontrerons.

            Que Dieu vous bénisse, frère. Je vous apprécie.

Up