Ta Foi T’a Sauvé

Date: 54-0411 | La durée est de: 40 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Moore. Bonsoir, les amis. C’est un plaisir que de revenir ici ce soir à la clôture de cette série de réunions à Shreveport, pour représenter encore Jésus-Christ devant cet auditoire. Non pas que ce soit pour moi un plaisir de clôturer la série de réunions, pas du tout ; mais c’est un plaisir d’avoir été avec vous tous pendant mon séjour ici. Combien vous avez été gentils envers moi ! Vous m’avez soutenu par votre foi et par tout ce que vous avez fait pour moi. J’apprécie cela.

            Je remercie frère Moore et son staff du Life Tabernacle, ainsi que tous les autres ministres, les ministres qui collaborent, tous les laïcs et les gens qui sont venus. Nous vous remercions tous. Nous voulons remercier ceux qui assurent la surveillance de cet auditoire, les gardiens. J’ai rencontré deux d’entre eux, je pense, dehors... en entrant ; ce sont des gens braves et aimables. Je suis heureux qu’ils le soient. Ils ont beaucoup à faire par ici et différents services et ainsi de suite. Je prie que Dieu soit avec eux.

2          Et maintenant, il y a quelques instants, pendant que j’étais dans le vestiaire... J’étais là derrière pendant juste un petit instant ; j’étais en prière. Je suis venu un peu tôt ce soir, et pendant que j’étais assis là derrière, écoutant ces bons cantiques, je me disais: «Oh ! la la ! c’est simplement comme le Ciel pour moi,» d’entendre ces beaux cantiques. Et j’ai envoyé une requête pour mon... un de mes cantiques favoris: Puis Jésus vint. Descendant de Sa gloire, Jésus vint, et Crois seulement, ce sont mes cantiques favoris.

            Et je suis vraiment reconnaissant que notre Seigneur Jésus ait fait ce qu’Il a fait pour nous, et je crois que ce soir sera l’apogée, que de très grands miracles, des signes et des prodiges seront accomplis ce soir en Son Nom.

3          Maintenant, après mon départ d’ici ce soir, j’ai environ huit cents miles [1287,5 km] à parcourir en voiture, pour arriver chez moi parfois demain, demain soir, et le lendemain même, je m’en irai pour le Kentucky. Et puis, après mon retour, j’irai à Denver, jusqu’au Canada. Un programme très chargé, très ardu, mais je me dis: pendant que j’ai une voix et que Dieu m’a permis de trouver grâce devant un grand nombre de Son peuple, je vais consacrer ma vie comme Il l’a fait pour l’édification et l’avancement de Son Royaume béni, pour lequel Il est mort.

            Je vais vous demander quelque chose à vous tous. Peut-être qu’avant que je ne puisse retourner au tabernacle ou ici, j’irai probablement outre-mer. Le Seigneur a fixé le temps. J’ai fixé cela. Il ne me laisserait pas aller à ce moment-là. Et Il m’a dit de le faire en septembre, c’est donc là le moment. Ainsi, en septembre on ira en Inde, en Afrique, en Palestine, en Allemagne, et dans beaucoup d’autres pays, peut-être, avant de revenir ; en Angleterre, en France. Veuillez donc priez pour moi. Et je vais là-bas pour essayer de faire mon possible pour apporter ce glorieux Evangile.

4          Je me demande, mes amis, ce soir, si nous pouvons appeler... Les Juifs cherchent des signes, les Grecs la sagesse. Un Juif reste toujours un Juif ; il cherche toujours des signes.

            Monsieur Pethrus, le chef de l’Eglise de Philadelphie de Stockholm, en Suède, d’où nous venons de rentrer tout récemment, ces toutes dernières années, frère Moore, frère Brown, et moi, de là... Ils ont dit qu’ils ont envoyé un demi-million de Bibles à ces Juifs qui rentrent en Palestine. Eux, en lisant le Nouveau Testament... Ils n’avaient jamais appris que Jésus a été sur la terre. Ils étaient là depuis, je pense, la déportation à Babylone, ou la captivité romaine. Et ils–ils ont lu la Bible, et ils ont dit: «Si c’est le Messie, si Jésus est le Messie Juif, qu’Il nous voie... que nous Le voyions accomplir le signe du prophète, nous accepterons cela.» Oh ! la la ! j’espère que c’est ça. J’espère que Dieu sera avec moi. Et je pourrai me tenir devant beaucoup de milliers d’entre eux et leur poser cette question, et Dieu sera là. Il montrera cela aux Juifs.

5          Et peut-être... Qu’en serait-il si ceci arrivait? Je ne dis pas que cela arrivera. A ce propos, si je leur demandais si Jésus... en lisant les Ecritures, nous voyons qu’Il ne déclarait pas qu’Il était un guérisseur, Il déclarait seulement voir des visions, ce que le Père Lui disait de faire, Il allait et faisait cela. Nous tous, lecteurs de la Bible, nous le savons. Jésus a dit: «Je ne peux rien faire de Moi-même»: Jean 5.19, «mais ce que Je vois faire au Père, le Fils le fait pareillement. Le Père agit jusqu’à présent ; Moi aussi, J’agis.» Eh bien, si c’est donc ce qu’Il était sur la terre, beaucoup de gens sont venus à Lui, s’Il n’avait pas eu de visions, Il pensait qu’ils avaient suffisamment de foi ; Il disait: «Ta foi t’a sauvé ; qu’il te soit fait selon ta foi.» Mais quand Il recevait une vision, Il ne disait que ce que Dieu Lui disait de dire. «Va, c’est terminé,» et ainsi de suite.

6          Maintenant, si les gens voient et que je dise: «Eh bien, si Jésus-Christ est le Messie Juif, tel que je Le présente, et s’Il est ressuscité des morts, déclarant que les choses qu’Il avait faites pendant qu’Il était ici sur terre, Il les a données à Son Eglise... Eh bien, si Jésus fait cela, allez-vous L’accepter comme votre Sauveur personnel?», leur dire cela comme je l’ai fait en Afrique. Et sur base de cette même chose, en Afrique, j’ai vu trente mille purs païens venir à Jésus-Christ en un seul appel à l’autel ; trente mille qui ont brisé leurs idoles par terre, ont jeté tous leurs fétiches, ont essuyé de leur visage la boue et ont abandonné leur superstition, leurs maquillages et autres qu’ils utilisent pour aller à la guerre, les maquillages païens, et ils sont venus à Jésus-Christ, trente mille en une fois.

            Permettez que je dise ceci avec amour et respect. Non pas parce que c’était... j’étais là, mon ami, oh ! la la ! non, mais parce que Jésus-Christ était là. Ça faisait plus de convertis qu’il n’y en a eu en Afrique pendant les cent cinquante ans passés, à ma connaissance. C’était fait en l’espace de cinq minutes, sur base de ce que le monde appelle fanatisme, et de ce que Jésus-Christ nous a ordonné de faire. Voyez-vous ce que je veux dire? Je fais de mon mieux pour amener le Seigneur Jésus à chaque personne à qui je le peux avant que la fin ne vienne.

7          Maintenant, si ces Juifs recevaient à cent pour cent Jésus-Christ à ce moment-là, je leur dirais: «Juste à l’endroit où vous vous tenez, juste ici en Palestine, juste ici à Jérusalem, le Saint-Esprit est tombé la première fois sur les Juifs. Maintenant, pendant que vous vous tenez là sur le même terrain, recevez le Saint-Esprit.» Et qu’en serait-il si le Saint-Esprit tombait sur trente ou quarante ou cinquante mille Juifs en une fois? Savez-vous ce qui arriverait? L’âge des Gentils serait terminé. C’est juste.

            Que les Juifs une fois se redressent, et observez ce qui arrivera. Nous, nous restons chez nous et nous raisonnons à ce sujet, et ainsi de suite. Les Juifs eux sortent et font le travail à ce sujet. Les Juifs ont été les plus grands missionnaires que Dieu ait jamais eus. Ils avaient certainement... Paul a apporté l’Evangile au monde entier connu de son jour. Beaucoup de malades et d’affligés se trouvaient à Jérusalem, mais il a dû aller en Asie et ailleurs. Il devait répandre l’Evangile.

            Et vous savez que la dispensation des Gentils sera bientôt terminée. Tous les croyants savent cela. Il se peut que ceci soit le moment. Que Dieu ait pitié, chrétiens. Que Dieu ait pitié, pécheur. Si vous n’êtes pas un chrétien ce soir, ne franchissez pas le seuil de ces portes sans que vous ne soyez devenu un chrétien. Acceptez le Seigneur Jésus-Christ maintenant comme votre Sauveur personnel.

8          Que Dieu soit avec vous. J’espère que j’ai essayé. Et je remercie une fois de plus chacun de vous ; j’ai essayé de dire combien j’apprécie cela. Je ne peux pas y arriver. Que le Saint-Esprit dise à chacun de vous ce que je pense dans mon coeur.

            Je pense, ils me l’ont dit, je crois, qu’on a prélevé une petite offrande d’amour pour moi. Il ne fallait pas faire cela. Mais je suis un pauvre homme. Je n’ai rien comme biens de ce monde. C’est la vérité. Tout ce que j’ai, ce soir, c’est une petite maison construite là-bas. Frère Moore m’avait fait le plan, et il voulait la construire lui-même. J’ai laissé les gens la construire à partir d’une offrande. Je ne l’ai pas gardée pour moi. Après que je l’ai considérée, je me suis dit: «Ce n’est pas juste.» Aucun Branham n’a eu une maison ; nous sommes tous des vagabonds, des voyageurs. J’ai dit: «Ce n’est pas juste que moi, je possède ceci ; cela est donné par des gens malades. Et s’il m’arrivait quelque chose? Je la remettrai à l’église ici, pour qu’elle soit utilisée comme un presbytère, et pour que cela ne soit pas ma propriété à moi. Le tabernacle au croisement de la 8e avenue et de la rue Penn appartient à l’église. On pourrait m’en faire sortir un matin si on le désirait.

9          Mais, quelqu’un m’a offert une voiture. C’est frère Moore qui a initié la chose ; des gens ont prélevé des offrandes par ici. J’ai une voiture que j’échange chaque année, et un vieux camion. Voilà ce que j’ai comme possession.

            Il se peut qu’il y ait quelques centaines de dollars en banque... Il faut à peu près cent dollars par jour pour faire fonctionner mes affaires. Vous pourriez vous imaginer, nous avons un compte débiteur la moitié du temps. Si vous n’y croyez pas, écrivez simplement à la société (la banque) et vous verrez. C’est juste. Le peu que je reçois comme offrande d’amour à la fin de la réunion, quand nous avons couvert toutes les dépenses, cela règle la question. A la fin de la réunion, vous prélevez une offrande d’amour. Si c’est suffisant, je rentre chez moi et demande à mon secrétaire combien il faut pour le besoin du bureau, combien nous sommes endettés. Nous comblons, nous réglons tout ce que nous pouvons. S’il en reste un petit quelque chose, pour m’amener moi et mon fils à la prochaine réunion, je place cela dans les champs missionnaires à l’étranger. Un jour il me faudra rendre compte pour chaque sou qui m’aura été donné. Et si je place cela dans l’oeuvre de Dieu, je voudrais être un bon intendant de Ses affaires. C’est ce que j’essaie d’être ; Dieu sait que c’est la vérité. C’est juste.

10        Je suis allé à un petit dîner l’autre jour. Mon fils m’avait fait porter une veste blanche. Je ne me sentais pas dans mon assiette avec cette veste ; je ne pouvais même pas parler à ce dîner. J’ai dit: «Billy, ça ne paraît pas juste.»

            Il a dit: «Porte-la, papa. C’est ma veste, porte-la.» Eh bien, je n’ai pas voulu le blesser. Frère, soeur, j’ai dit ceci avec humilité et ce n’est pas pour m’attirer ou essayer de gagner la sympathie. Les habits que j’ai, ce sont les gens qui me les offrent. La veste que je porte, frère Moore était avec moi, je l’ai reçue en Suède cela fait quatre ans ; la paire de souliers, c’est ma femme qui me l’a achetée. J’ai un autre complet là-bas qui m’a été offert en Floride. Un autre, je l’ai reçu en Finlande ; j’en ai eu deux en Allemagne, plutôt non pas en Allemagne, mais en Afrique. Voilà d’où me viennent ces habits. C’est ce que les gens m’offrent. Certains sont des habits qui m’ont été cédés. C’est vrai. J’ai reçu un complet de la Californie, il y a environ cinq ans, et je le porte depuis lors. Et cela–cela fait environ six, sept ans que je l’ai. Mais qu’est-ce? C’est amplement suffisant. Lui n’avait qu’un seul vêtement, et Il a emprunté la tombe de quelqu’un pour y être enseveli.

            J’aurais pu être un homme très riche si j’avais pris tout l’argent que les gens m’avaient offert, mais j’aimerais être tout aussi pauvre que ceux qui viennent pour qu’on prie pour eux. Nous sommes des concitoyens du Royaume de Dieu. Je ne dis pas ça pour le simple plaisir de le dire. Je dis cela parce que je veux que vous sachiez, mes amis, que le Royaume de Dieu ne consiste pas dans les richesses de cette terre, dans de beaux vêtements. Il s’agit d’un coeur soumis à Dieu, c’est là que Dieu oeuvre.

11        Il y a quelque temps, en Californie, un brave ami arménien a dit: «Frère Branham, est-ce que vous roulez à bord de ce vieux camion Chevrolet?»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Nous venons d’offrir à Abaick une nouvelle Cadillac bleue.» Il a dit: «J’en ai une stationnée là-bas, et une Packard fabriquée sur commande qui n’a effectué que trois cents miles [environ 480 km]. Faites votre choix.»

            J’ai dit: «C’est gentil. Mais cela donnerait-il une bonne impression, que moi, je traverse l’Arkansas, quelque part, à bord d’une voiture Cadillac, et qu’une pauvre petite femme soit là, traînant un gros sac de coton derrière elle, mangeant du lard avec du pain de maïs comme petit déjeuner, et ne gagnant que deux dollars par jour? Elle dirait: ‘ Oh ! voilà frère Branham qui passe.’» Pas moi. Je n’en veux pas. Non, non. «Je suis venu nu dans ce monde, et nu je m’en irai.» Mais ce qui est à l’intérieur de moi, j’attends que cela m’amène au-delà des étoiles et des lunes, jusque là où Celui que j’aime vit et m’attend. Et je ferai tout mon possible pour Le servir jusqu’à ce qu’Il m’appelle. Prions.

12        Père céleste, en baissant les yeux sur ces Paroles, qui ont été inspirées par l’Ecrivain, je Te prie d’ouvrir la Parole ce soir, et puisse-t-Elle pénétrer très profondément dans le coeur. Mon coeur est agité, quand je regarde ici et vois ce pauvre homme qui s’appuie contre sa femme alors qu’elle est assise là, pleurant ; de petits bébés qui sont étendus ici sur des lits de camp. Ô Dieu, si seulement il y a quelque chose que je peux faire, veux-Tu m’aider? S’il y a un quelconque moyen par lequel je peux Te représenter, d’une manière quelconque, aide-moi, Dieu bien-aimé.

            Beaucoup sont assis ici, peut-être, souffrant du cancer et des troubles cardiaques, qui peuvent ne pas rester en vie jusqu’au matin, si Tu ne leur donnes pas un peu de foi ou s’ils n’ont pas un peu de foi pour recevoir leur guérison. Ô Dieu, je prie ce soir que quelque chose d’inhabituel se produise. Puisses-Tu Te manifester ce soir comme Tu l’as fait à ces gens-là à Emmaüs. Fais quelque chose d’un peu différent afin que tout le monde ici reconnaisse qu’Il s’agit de Toi, Père. Accorde-le. Nous Te remercions pour les Paroles que Tu nous as données cette semaine. Pour tout ce que Tu as fait pour nous, nous Te remercions. Et maintenant, ouvre la Parole, à nos coeurs, Seigneur. Et puissions-nous dire, quand nous nous en irons, comme ceux qui revenaient d’Emmaüs: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous, lorsqu’Il nous parlait?» Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

13        Dans Saint Marc, chapitre 10, à partir du verset 46, nous lisons ceci:

Ils arrivèrent à Jéricho. Et, lorsque Jésus en sortit, avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du chemin.

Il entendit que c’était Jésus de Nazareth, et il se mit à crier; Fils de David, Jésus aie pitié de moi !

Plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort ; Fils de David, aie pitié de moi!

Jésus s’arrêta, (Oh ! j’aime cela. Sa foi a arrêté Jésus sur Son chemin.) Et... Jésus... et dit: Appelez-le. Ils appelèrent l’aveugle, en lui disant: Prends courage, lève-toi, il t’appelle.

L’aveugle jeta son manteau, et, se levant d’un bond, vint vers Jésus.

Jésus, prenant la parole, lui dit: Que veux-tu que je te fasse? Rabbouni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue.

Et Jésus lui dit: Va, ta foi t’a sauvé.

Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin.

14        Juste pour les quelques prochaines minutes, j’aimerais faire ces commentaires sur ce petit texte, juste pendant un bref instant. Nous allons essayer de voir pour combien de personnes je peux prier dans cette ligne. Si ces hommes veulent bien me soutenir pour que je prie pour elles.

            Notre scène ce soir est un tableau très tragique, très triste, alors que nous voyons Jéricho. Jéricho a toujours été une ville maudite depuis que les Juifs ont pris possession de la Palestine. Josué avait dit: «Maudit soit celui qui rebâtira cette ville.» Jéricho a toujours représenté une condition rétrograde.

            Jérusalem est située au-dessus de Jéricho, ce qui est céleste, et elle laisse derrière Jéricho, en descendant, on s’éloigne de Dieu... La ville maudite... la ville bénie, la ville maudite.

            A l’époque de notre scène de ce soir, l’aveugle Bartimée, un vieux mendiant aveugle, peut-être en haillons, mendiait ses sous alors qu’il était assis à côté de cette clôture ou plutôt de ce mur, près de la grande route, là où elle passait près de la grande route. Peut-être, en ce jour froid de novembre ; en effet, il grelottait là, son... il fait froid...

            Et pendant qu’il était assis là au bord de la grande route, il avait beaucoup de concurrents. En ce temps-là, il y avait beaucoup d’aveugles dans le pays. C’est à peine si de temps en temps un étranger passant par là pouvait lui donner un sou. Mais vous pouvez vous imaginer combien c’était dur pour les mendiants lorsqu’ils étaient aveugles, avec la lèpre, qu’ils étaient lépreux, sourds, muets. La route était bondée de toutes sortes de mendiants. Et qu’est-ce qu’un pauvre vieux mendiant pouvait recevoir à côté de tout ce groupe de gens? Alors qu’il était assis là, sous un vent froid, sans doute, il s’était frayé une voie dans ce monde des ténèbres où il vivait... A l’intérieur, il y avait un groupe de gens qui professaient être très religieux, et qui cependant étaient très indifférents, très méchants, très impies.

15        Il y avait peut-être tant de mendiants et tout qu’on ne pensait même pas à l’aveugle Bartimée. Et voici qu’il était assis là, enfermé dans un monde des ténèbres. A côté de lui, passait la route de Jéricho, qui allait jusqu’à Jérusalem, les pavés de la route étaient peut-être bien polis à cause du grand nombre de voyageurs qui faisaient des va-et-vient sur la route. Sur cette même route, le grand guerrier Josué avait conduit les enfants d’Israël, plusieurs années auparavant.

            Sur cette même route, avaient marché Elie et Elisée alors qu’ils allaient au Jourdain. Sans doute que ce vieux mendiant aveugle qui était assis là, se disait... dans son monde des ténèbres, se disait: «Si seulement j’avais vécu au jour où Elie et Elisée étaient passés par ici, j’aurais crié, et ils auraient prié pour moi. Et Dieu m’aurait redonné la vue. Mais maintenant, tous les gens de cette ville et des environs disent que les jours des miracles sont passés.»

            Mais peut-être qu’au fond de son coeur, il croyait que Dieu était toujours vivant. Il ignorait que juste sur cette route venait sa délivrance. Je me demande si tel n’est pas notre cas ce soir. Je l’espère. Beaucoup d’entre vous qui êtes assis ici, sont malades, affligés, nécessiteux, et certains d’entre vous se meurent de maladie.

16        Là c’était la même chose: de grandes villes, de grands hommes de science, mais dans votre cas, il est impossible d’obtenir de l’aide. Peut-être que l’aveugle Bartimée, même s’il avait eu de l’argent, il n’y aurait eu aucun moyen pour pouvoir l’aider, une opération. Il était... On m’a dit que cet homme était né dans cet état. Ça, je l’ignore. Ce... L’Ecriture ne soutient pas cela. Mais de toute façon, il était aveugle. Et même s’il pouvait subir une opération, il n’en avait pas le moyen ; en effet, il était un mendiant. Il n’y aurait peut-être pas eu de l’aide pour lui, si cela venait par la médicine, et il n’y avait pas moyen de l’opérer ou plutôt pas d’argent pour qu’il soit opéré. Alors il était dans cette condition horrible ; mais au fond de son coeur il était un croyant. Vous savez, je pense toujours que si un homme croit réellement, Dieu disposera quelque chose pour lui. Ne croyez-vous pas cela? Si dans votre coeur il y a une soif pour Dieu, il devra y avoir quelque chose pour répondre à cette soif.

17        Et voici qu’il est assis là dans ses ténèbres. Eh bien, personne ne passe par là ; un moment après, il tend l’oreille. Il entend quelqu’un murmurer. Les gens disent: «Il vient par ici.» Présentons cela sous forme de drame pour un moment.

            «Il vient par ici.» Quelques instants après, j’entends une bande de gens crier: «Bonsoir, père.» Les sacrificateurs passent. J’entends un sacrificateur dire: «Et en voilà une idée, ce Béelzébul arrive dans la ville pour déranger nos églises ! Il ne fait que dire du mal. Eh bien, nous savons que les jours des miracles sont passés. Il ne chasse les démons que par Béelzébul. Il est un diseur de bonne aventure. C’est comme ça qu’il sait qui l’a touché et ainsi de suite. Eh bien, il est Béelzébul, ni plus ni moins. Et il est oint du diable, et ce n’est que le diable qui l’aide.»

18        Là au fond du coeur du vieil aveugle Bartimée, quelque chose a commencé à se retourner: «Je me demande si réellement Il va venir par ici.»

            Quelques instants après, il a entendu un tas de cris et des hurlements: «Hosanna !», c’était quelqu’un qui croyait en Lui.

            J’entends le sacrificateur dire: «Ecoutez cette bande d’extrémistes. Ecoutez. Regardez qui Le suit. Regardez qui viennent à Ses réunions: ces pauvres proscrits.» La Bible dit que des gens du peuple L’écoutaient avec plaisir. «Regardez à quel genre de foule Il s’associe. Cela montre qu’Il ne vaut rien.»

            Quel dommage ! ils n’ont pas compris qui Il était. Je me demande aujourd’hui si ce n’est pas une grande chose aussi aujourd’hui, amis chrétiens. Les gens ne comprennent simplement pas qui Il est, ils ne comprennent pas qu’Il est aujourd’hui le même qu’Il était à l’époque.

19        Je peux entendre les gens blasphémer. Après quelque temps, l’aveugle Bartimée a continué à dire: «C’est qui–c’est qui qui passe? C’est qui qui passe?»

            Quelqu’un a dit: «C’est Jésus de Nazareth qui passe.» Oh ! la la ! Une nouvelle espérance est entrée dans son coeur. Il se passe quelque chose. Voilà sa première et dernière chance. Il ne passera plus jamais par là. Voilà son unique espérance. Et comment savons-nous ce soir s’il n’y a pas parmi vous les hommes et les femmes qui sont assis ici, des gens pour qui c’est leur seule espérance? Il se peut qu’Il ne passe plus jamais par ici.

            Alors il a saisi ses haillons, il a dit: «Jésus, Fils de David, aie pitié de moi !» Peut-être qu’à cause de la clameur des gens et des cris, Jésus n’avait pas entendu sa voix. Mais il s’est dit: «Oh ! Il va me passer.» «Oh ! Fils de David, aie pitié de moi !»

            Jésus, qui était dans une profonde méditation, avait la face tournée vers Jérusalem. Etant le Fils de Dieu, Il savait qu’Il devait aller à Jérusalem, et là être crucifié dans les prochains jours. Vous savez quoi, mes amis, vous et moi sommes en partie responsables du mal pour lequel Il était sur ce chemin ce jour-là. Le savez-vous? Nos péchés et nos maladies L’ont conduit ce jour-là sur cette route, en allant au Calvaire. Et là, Il marchait lentement, Il vivait dans un autre monde, de sorte que l’homme ne Le comprenait pas. Quand Il parlait, les gens disaient: «Oh ! Tu parles en paraboles. Qui peut comprendre ce que Tu dis? Jamais Tu ne nous donnes une réponse nette à quelque chose. Nous n’arrivons pas à comprendre. Parle-nous clairement.» Et Il leur disait quelque chose dans un langage détourné, puis s’en allait et continuait. Ils ne Le comprenaient pas. Il n’était pas du monde, mais eux étaient du monde.

20        Et maintenant, avec cette foule qui hurlait de tout côté, certains dans...?... chantant (Ses amis): «Hosanna, hosanna ! béni soit le Nom du Seigneur ! Que Dieu soit loué éternellement !» Peut-être que les malades qui avaient été guéris Le suivaient et Le louaient.

            Et les sacrificateurs Le critiquaient, disant: «Très bien, que nous Te voyions accomplir un signe. Tu l’as fait ailleurs, viens ici. Nous avons quelqu’un qui est estropié. Guéris-le et que je le voie. Nous ne croyons pas en Toi. Nous croyons que Tu es le diable, Béelzébul. Ne viens pas à nos églises. Nous ne voulons pas de ce genre de truc dans notre ville. Ne viens pas chez nous.»

            Tous ces cris continuaient, Jésus n’y prêtait pas attention. Il marchait tout droit vers Jérusalem, sachant que c’étaient Ses propres enfants qui réclamaient Son Sang, et Il ne pouvait pas les rejeter. Comment un père pourrait-il rejeter ses propres enfants? Et là Il allait à Jérusalem.

21        Mais, alors que ce pauvre vieux mendiant aveugle se tenait loin derrière, les gens essayaient de l’empêcher de crier. Je crois que c’étaient des gens de bien qui avaient de bonnes intentions. Mais ils lui disaient: «Assieds-toi. Ne fais pas tant de bruit. Oh ! les jours des miracles sont passés. Tu sais que c’est ce que nos sacrificateurs nous disent. Et toi, veux-tu être assimilé à une bande de fanatiques? Assieds-toi.»

            Il a refusé de les écouter. Il a dit: «Fils de David, aie pitié de moi. Mon seul espoir s’en va. Ô Dieu, aie pitié de moi, un aveugle.» Et quelque chose a touché le Maître, et la foi de ce vieil aveugle en haillons a arrêté Jésus-Christ sur Sa route. Elle fera la même chose ce soir.

            Il s’est arrêté, Il s’est retourné, Il a dit: «Amenez-le ici.» Oh ! maintenant...

            Certains ont dit: «Prends courage ; Il t’appelle.» Oh ! regardez la foi se mettre à l’oeuvre maintenant. La foi bondit. Il a saisi son manteau en haillons et l’a jeté de côté, sans poser... sans faire attention à l’endroit où il le posait de façon à pouvoir le ramasser ou plutôt le retrouver pendant qu’il avancerait le long de la muraille à tâtons. Il avait une audience avec Jésus. Il savait qu’il obtiendrait ce qu’il voulait du moment qu’il pouvait avoir audience avec Jésus.

            Et, frère, soeur, ce soir, ayons une audience avec Jésus ce soir. «Demandez, a-t-Il dit, et vous recevrez. Ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai.» Demandons d’avoir une audience avec Lui ce soir.

22        Maintenant, observez. Il n’était plus triste. Ces pauvres vieux bras maigres... Il prenait probablement un bol de soupe tous les trois jours, à partir de sa pièce de cinq cents ou plutôt de sa pièce de monnaie, au fur et à mesure que cela tombait entre ses mains. Ses bras en haillons, plutôt ses pauvres bras sont entrés dans ses manches en haillons et il a lancé ses bras comme cela. «Quoi? Je L’ai arrêté. J’ai une audience avec Lui. Je vais pouvoir Lui parler.» Comment va-t-il Le voir? Il est aveugle. Cela n’avait aucune importance. Il avait attiré l’attention du Maître. Il a traversé son monde des ténèbres et s’est dirigé vers l’endroit d’où le bruit venait, sans savoir comment il allait revenir dans cette foule, ce qui allait s’occuper de cela, comment il allait retrouver son manteau en haillons ; cela n’avait aucune importance pour lui. L’important était d’arriver immédiatement auprès de Jésus. Sa pauvre main décharnée s’est tendue, se dirigeant vers l’endroit où il avait entendu la voix...

23        Jésus n’a pas dit... Il a dit: «Que veux-tu que Je te fasse?» Il ne l’a pas repris. Il n’a pas dit: «Bartimée, es-tu un pharisien ou un sadducéen, ou un publicain, ou de quel groupe es-tu, Bartimée?» Cela n’avait aucune importance pour Jésus. Un homme dans le besoin avait eu suffisamment de foi pour L’arrêter. Il n’a pas dit: «Es-tu membre du sanhédrin? Es-tu un bon membre d’une certaine église? Il a dit: «Que veux-tu donc que Je te fasse? Maintenant, Tu m’as arrêté ; Je ne sais pas ; le Père ne Me l’a pas montré. Mais que veux-tu?»

            Il a dit: «Seigneur, que je recouvre la vue.» Amen. Tout au fond de son coeur, cela repassait: «Ils m’ont dit que les jours des miracles sont passés, mais moi je crois qu’il va m’arriver bientôt quelque chose.»

24        Maintenant, il n’a pas dit: «Les jours des miracles sont passés.» Jésus n’a pas dit cela. Il n’a pas essayé de... Bartimée ne demandait pas: «Seigneur, que je puisse... Je suis un aveugle. On m’a dit que les jours des miracles sont passés. Mais on m’a dit que si je crois en Dieu, j’irai un jour au Ciel. Oh ! Bon Maître, dis-moi comment est le Ciel. Vais-je recouvrer la vue quand j’arriverai au Ciel? Est-ce pour moi une bénédiction de Dieu en étant aveugle, comme on me l’a dit? Est-ce que c’est... de Dieu? Dieu veut que j’aille au Ciel, alors comment est le Ciel?» Ce n’est pas de cela que l’aveugle Bartimée avait besoin. L’aveugle Bartimée avait besoin de recouvrer la vue. C’était ça la première chose: sortir de ce monde des ténèbres dans lequel il vivait.

            Et Jésus a dit: «Ta foi t’a sauvé,» puis Il s’est retourné et Il a continué Sa route.

            Je peux voir le vieil aveugle Bartimée tituber encore dans les ténèbres. Il est parti, puis il est sorti de la foule, disant: «Voyons maintenant si je peux voir ma main. Je crois que je le peux ; Il me l’a déjà dit. Ce que Sa Parole est (Il est Dieu.), ce qu’Il m’a dit est vrai.» Il a attendu un petit instant, et la foule continuait d’avancer sur la route ; il a dit: «Voyons, Il me l’a dit: ‘Comme je crois cela.’ Je crois. Oh ! je vois maintenant.» La lumière a commencé à pénétrer dans ses yeux. Il a crié à tue-tête et a suivi Jésus sur le chemin. Et voilà ! Pourquoi? Tout cela, parce qu’il avait eu une audience avec Lui. Ayons une audience avec Lui maintenant. Confessons nos péchés et nos faiblesses en tant qu’humains.

25        Chacun de nous a le droit d’avoir une audience avec Jésus juste maintenant. Prions.

            Bienveillant Père céleste, ô Dieu, y a-t-il quelqu’un ici qui a suffisamment de foi pour T’arrêter juste quelques instants? Des années ont passé. Cela fait plusieurs, plusieurs années depuis que Josué avait été à cette porte. Cela fait plusieurs années depuis qu’Elie et Elisée ont marché sur cette route, l’un à côté de l’autre. Mais Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Plusieurs années se sont écoulées depuis lors, mais Tu es ici à Shreveport ce soir parce que Tu l’as promis. Il a dit: «Vous ferez aussi les choses que Je fais.» Ainsi, Père céleste, je Te prie d’oindre Ton peuple ici ce soir. Je sais que c’est une chose glorieuse, Seigneur. Je ne suis pas digne de demander cela mais vas-Tu permettre à Ton serviteur d’avoir ce soir un peu de Ton Esprit, une fois de plus, afin que ces gens sachent qu’ils ont une audience avec Toi? Et pendant qu’ils regardent par ici, et que leurs coeurs sont remplis de joie, d’attente, de grandes expectatives, que le même aimable Jésus leur parle, disant: «Ta foi t’a sauvé.» Accorde-le, Seigneur. Car nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.

26        Je me demande pourquoi... Des fois, je dois me demander pourquoi les gens pouvaient douter de notre Seigneur Jésus. Une Ecriture vient de me passer à l’esprit, juste avant que j’appelle la ligne de prière. Elle se trouve ici dans Saint Luc, chapitre 11, verset 14.

Jésus chassa un démon qui était muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet parla ; et la foule fut dans l’admiration.

Mais quelques-uns dirent: C’est par Béelzébul, le prince des démons, qu’il chasse les démons.

Et d’autres, pour l’éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel.

            Après avoir fait parler un homme qui ne pouvait pas parler, et puis ils voulaient un signe du ciel ! Shreveport, que Dieu vous bénisse, vous qui êtes ici. Vous avez été bénis avec l’argent. De grands hommes ont traversé vos frontières. Je regarde autour de moi ce soir aux sièges vidés dans cet auditoire. Je pense que là dans les maisons, peut-être des églises, c’est la même chose. C’est juste une petite mise en garde.

27        Presque à la même période, il y a un ou deux ans, un grand homme est passé par ici, du nom de Billy Graham, un merveilleux et illustre serviteur du Seigneur. Il est entré dans cette ville, et il a rugi d’une voix de jugement sur vous. Il a condamné la marche de vos églises et votre état de froideur et de formalisme. Il a condamné votre politique. Il a condamné cela d’un bout à l’autre. Shreveport était très religieux pendant ce réveil-là. Il est parti de là. Même mon ami, frère Moore, m’a appelé et m’a dit: «Frère Branham, je souhaite que tu viennes prier pour les malades.» Il a dit: «Tout à Shreveport est tourné vers Dieu depuis que cet homme est venu ici.» Pourquoi oubliez-vous si vite?

28        J’aimerais lire une autre Ecriture. Saint Jean 5.33:

Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.

Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.

Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu marcher une heure à sa lumière.

Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les oeuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé.

Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi.

            Parlant de Jean, Jésus a dit: «Vous êtes tous allés voir Jean.» Il a dit: «Vous avez eu de glorieux moments pendant que Jean était ici.» Il a dit: «Vous avez voulu marcher une heure à sa lumière. Et Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, mais jeûnant ; il a eu une glorieuse réunion au point où tout Jérusalem et toute la Judée étaient secoués. Et Jean a rendu témoignage de Jésus. Et alors, quand Jésus est venu, confirmant le ministère de Jean par des miracles et des prodiges, les gens ne L’ont pas reçu.» Que le Seigneur bénisse maintenant. Et puissiez-vous conserver le doux esprit de prière, jusqu’à ce que les services soient terminés. Si j’ai sincèrement rendu témoignage de notre Seigneur Jésus-Christ, la Vérité, je suis certain qu’Il viendra ce soir confirmer les paroles qui ont été dites.

29        S’il y a des étrangers ici qui n’ont jamais assisté aux réunions avant, j’aimerais bien faire comprendre ceci afin que vous sachiez toujours que pas une seule fois je n’ai dit que j’étais un guérisseur. Et je ne crois pas qu’il y ait un homme sur terre qui soit un guérisseur. Même Jésus-Christ n’était pas un Guérisseur divin. Il a dit: «Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres, c’est Mon Père qui demeure en Moi ; c’est Lui qui fait les oeuvres.»

            Lorsqu’Il passait une multitude d’infirmes, d’aveugles, d’estropiés, de boiteux et de paralytiques à la piscine de Béthesda, Il a guéri un homme qui souffrait de la prostatite, ou quelque chose du genre... Il... Cela n’allait pas le tuer. Il en souffrait depuis trente huit ans ; c’était chronique. Il pouvait marcher, se promener. Alors qu’il était étendu sur un grabat, Il lui a dit: «Veux-tu être guéri?» L’homme a répondu qu’il n’avait personne pour le jeter à l’eau. Il a dit: «Prends ton lit et marche.» Si vous faites bien attention, Jésus savait qu’il était étendu là. Il a continué Son chemin. Les Juifs Lui ont demandé au verset 19 ; c’est le chapitre 5 de Saint Jean. Pourquoi ne les a-t-Il pas tous guéris? Pourquoi a-t-Il passé cette foule? Alors qu’Il était plein de miséricorde et plein de puissance, Il était Dieu sur la terre, pourquoi a-t-Il passé cette grande multitude, trois ou quatre fois plus immense que cet auditoire ce soir: une grande foule de paralytiques, de boiteux, d’aveugles, et d’estropiés? Il est carrément passé au milieu d’eux et Il n’en a pas guéri un seul, à l’exception de cet unique homme, lequel n’était pas dans un état très grave. Il a dit: «Quand j’arrive à la piscine, quelqu’un d’autre me dépasse, et arrive avant moi à la piscine.»

30        Et les gens ont interrogé Jésus. Ecoutez Ses Paroles, Jean 5.19: «En vérité, en vérité, Je vous le dis...» C’est-à-dire: «Absolument, absolument, Je vous le dis ; le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils le fait aussi pareillement.» Voilà Sa Parole. Et Il a dit...

            Or, Il connaissait effectivement les pensées des gens. Il percevait cela dans l’auditoire. Il avait senti la pression de la foi de l’aveugle Bartimée qui L’appelait. Un jour une femme toucha Son vêtement ; en effet, elle s’était dit que si elle le faisait, elle serait rétablie. Elle toucha Son vêtement. Elle avait dépensé tout son argent chez les médecins ; elle avait souffert de cela pendant plusieurs années, environ dix-huit ans. Aucun d’eux n’avait pu la guérir. Et elle toucha Son vêtement, et retourna vite dans l’auditoire, et elle se dit: «Oh ! grâces soient rendues à Dieu ! Je–je vais être rétablie ; en effet, je me suis dit que si seulement je pouvais Le toucher, je serais rétablie.»

            Et alors qu’Il se tenait là, Jésus s’est avancé, une foule de gens se pressait autour de Lui ; Il s’est arrêté et a regardé tout autour jusqu’à ce qu’Il a découvert cette femme. Il a dit: «Ta foi t’a guérie, Ma fille.» Vous y êtes. Il est un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités.

31        Il a vu une femme au puits. Il lui a parlé pendant un instant jusqu’à ce qu’Il a découvert ce qui n’allait pas en elle, et Il le lui a dit.

            Il savait où se trouvait le poisson qui avait une pièce de monnaie dans sa bouche.

            Lorsque Philippe s’est converti, il est allé voir Nathanaël et lui a dit: «Viens voir qui j’ai trouvé, Jésus de Nazareth.»

            Il lui a répondu: «Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?»

            Il a dit: «Viens, et vois.» Philippe se tenait peut-être là dans l’auditoire, Jésus chassait les mauvais esprits et priait pour les malades. Il s’est retourné et a vu Philippe. Il a dit: «Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.»

            «Eh bien, a dit Philippe... ou plutôt a dit Nathanaël, comment m’as-Tu connu?»

            Il a répondu: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.»

            Il s’est avancé en courant et a dit: «Tu es le Fils de Dieu, Tu es le Roi d’Israël.»

32        En quittant la terre Jésus a dit: «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde.» Est-ce là l’Ecriture? Maintenant, il y aura des gens dans le monde qui ne peuvent pas Le voir, et il y en aura d’autres, oui, qui Le verront. «Car vous ferez aussi les choses que Je fais, et même davantage, car Je m’en vais à Mon Père.» Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Voici ce que je soutiens, vous qui êtes étranger. Jésus n’est pas mort. La mort n’a pas pu Le retenir. Il est sorti de la tombe. Et Son corps est allé à la droite du trône de Dieu. Son Esprit est ici sur terre, demeurant dans des hommes et accomplissant les mêmes oeuvres qu’Il faisait quand Il était dans le corps, Jésus-Christ. Et Son Corps, c’est l’Eglise. C’est absolument clair. Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions.

            Très bien. Où est Billy? Eh bien, a-t-il distribué des cartes? Très bien. Les cartes de prière ont-elles été distribuées? C’était quelle–quelle série? Vous rappelez-vous la série? Elles ont été distribuées.

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