Christ N’Est Pas Le Bienvenu
1 Je suis très heureux d’être là cet après-midi. Nous avons des averses. Puissions-nous avoir des averses de bénédictions à l’intérieur. Je suis très heureux d’être ici cet après-midi. J’aime bien parler du Seigneur. Et mon–mon interprète s’améliore. Il–il fait du bon travail. (Allez de l’avant.) [Les paroles de frère Branham à l’intention de son interprète sont entre parenthèses et en italique.–N.D.E.] Je l’ai eu sur celle-là. Assurément, il a été très bon de toute façon. Nous apprécions cela.
Je–je vais aussi apprendre à parler français. Vous savez, la chose étrange, c’était que j’ai entendu un enfant pleurer ce matin, et il pleurait en anglais. Et j’ai vu un chiot allemand, et il aboyait en anglais. J’ai entendu des gens rire, et vous tous, vous riez en anglais. C’est tout à fait pareil partout. Oh ! Ces gars à Babylone (ces gars, venus de Babylone), ils nous ont complètement embrouillés. Mais nous avons certainement apprécié ce moment de communion.
2 J’apprécie toujours la réunion de dimanche après-midi, car cela m’accorde le temps de parler et de me détendre. Quand je rentre le soir, généralement j’entre en prière vers quatorze ou quinze heures. Et je continue simplement de prier et de croire qu’Il est près de moi, et ensuite je vois cette Lumière entrer dans la pièce ; alors, plus personne ne me parle. Ceux qui viennent me chercher entrent simplement et me prennent, et je passe directement à l’estrade. Et pendant que je me tiens à l’estrade, souvent je vois des choses arriver avant même que cela ne s’accomplisse, c’est-à-dire, dans le naturel.
J’aurais bien voulu parler votre langue. Vous avez une merveilleuse foi. Mais je–je n’arrive simplement pas à prononcer ces mots français. Si je le pouvais, oh ! Ça aurait été de loin mieux. Mais je–je ne le peux pas. Je vois des gens être guéris. Ils... Je connais leur nom, mais je n’arrive pas à prononcer cela. Et je vois les lieux d’où ils viennent, mais tout est écrit dans une autre langue. Je n’arrive pas à prononcer cela, je ne peux donc pas parler aux gens. Je dois simplement pointer. Et–et parfois, de la sorte, si–s’il faut un petit moment pour que la personne reconnaisse cela, la vision s’est déjà déplacée vers quelqu’un d’autre. Vous pouvez donc voir combien cela est difficile. Mais nous savons qu’Il est ici. C’est l’essentiel. Amen.
3 Je vous aime beaucoup. Et votre... la foi est une chose merveilleuse pour moi. Maintenant, j’aimerais dire un petit mot à l’intention de ceux qui sont ici sur ces civières et ces brancards. J’observe une petite dame chaque–chaque soir. Elle est ici chaque soir. La femme a si souvent été sur le point d’être guérie, mais (Vous voyez?) je ne peux pas le lui dire avant que Dieu ait montré que c’est fini. En effet, ça ne serait pas correct. Voyez? Et si vous observez bien, les guérisons, c’est toujours d’abord AINSI DIT LE SEIGNEUR.
Maintenant, vous allez observer quand ces... Pendant que la vision est en cours, je ne parle que de ce que je vois. J’observe quelque chose. Si vous observez bien, cela va remonter très loin dans la vie de quelqu’un et–et on le voit quand il était un petit enfant. Et cela lui annoncera des choses qu’il a oubliées depuis des années. Observez-le. Vous le verrez dire : «Oh !» Il avait oublié cela, mais voilà qui remonte. Et puis, cela remonte droit jusque dans le présent. Alors, si cela s’arrête, c’est tout ce que je sais. Si donc cela reprend et montre ce que sera le futur, vous entendrez cela dire : «AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Evidemment, frère Bosworth et les autres vous ont expliqué cela. Eh bien, je ne peux pas... je... c’est inexplicable ; on ne peut pas expliquer Dieu ; vous devez simplement croire cela. Amen.
4 Quelqu’un est allé voir ma mère, il n’y a pas longtemps, et il a dit : «Madame Branham, je–j’aimerais vous poser une question ; c’est au sujet de votre fils Billy.»
Elle a dit : «Il est tout aussi mystérieux pour moi qu’il l’est pour vous.»
Alors, il est allé voir ma femme, il a dit : «Soeur Branham, a-t-il dit, qu’est-ce qui se passe avec Billy?»
Elle a dit : «Personne ne le sait.» Elle a dit : «Il peut être assis ici dans la maison, une maison pleine de gens, en train de prier pour les gens, et il va s’en aller, et nous n’aurons pas de ses nouvelles pendant deux ou trois jours. Ensuite, on peut voir dans un journal, ou quelque chose comme cela, qu’il a été envoyé très loin, là loin dans les montagnes, ou dans une autre ville, et qu’un estropié a été guéri.»
Voyez? Voyez? Je ne comprends pas cela ; je ne fais que Le suivre. Je n’ose pas comprendre cela. A vrai dire, je n’aimerais pas comprendre cela. J’aime simplement croire en Lui.
Et, oh ! quelle vie victorieuse ! Quelle satisfaction de savoir que j’ai la Vie Eternelle ! Et tous mes chers amis qui L’aiment et qui sont nés de nouveau, ils ont la Vie Eternelle. Et nous allons nous rencontrer. Et tous les vieillards vont être changés en jeunes une fois de plus. Amen. C’est ce que la Bible enseigne.
5 Si jamais je reviens... (Si je reviens...) quand je reviendrai, j’aimerais enseigner sur ces choses. Je peux vous prouver, papa et maman, par la Parole de Dieu, qu’un jour, maman avec ses cheveux grisonnants, papa avec ses épaules affaissées, ils seront changés, et qu’elle reviendra une belle jeune fille et lui, un jeune homme fort. Et cela ne changera jamais. La mort vous a amené là où vous êtes maintenant. Mais l’unique chose que la mort peut faire, c’est vous faire sortir de cette vie-ci. Quand vous reviendrez, vous ne serez pas comme cela. Vous serez beau à jamais. Amen. Oh ! Quelle espérance ! C’est ça la Bible. AINSI DIT LE SEIGNEUR. Amen. Je L’aime.
6 Ainsi donc, nous aimerions que vous tous, vous ayez vraiment bon courage. Eh bien, un mot à l’intention de ceux qui sont ici. J’aimerais vous parler. Maintenant, vous me croyez, n’est-ce pas? Eh bien, observez bien, de temps, en temps vous verrez un estropié se lever et marcher. «Qu’est-ce?», dites-vous.
Eh bien, le monde vous observe. Ils doivent voir des miracles, car ils sont des incroyants. Oui, oui.
Maintenant, voici la raison pour laquelle vous ne voyez pas beaucoup–beaucoup d’estropiés être guéris comme vous voyez les autres choses. Par exemple, un homme qui a un mal de dent, ou peut-être, une petite palpitation cardiaque. «Oh ! dites-vous, je pense que je peux être guéri, très bien, car je ne souffre pas d’un mal très grave.» Et sa foi va directement s’élever et saisir cela. Mais vous, une fois estropié, vous perdez l’espérance. «Oh ! dites-vous, je ne peux pas y arriver. Je–je ne peux simplement pas.» Eh bien, c’est–c’est le bon plaisir du Père de vous rétablir tout autant que c’est son bon plaisir de guérir l’autre. Ne faites simplement pas attention au degré de gravité de votre état d’estropié. Regardez Qui a fait la promesse.
7 Je n’aimerais pas prendre beaucoup de votre temps, mais j’aimerais vous donner un petit exemple. Combien ici sont des lecteurs de la Bible? Levez la main. Bien. Maintenant, selon l’ancienne loi de la rédemption, eh bien, quand le... disons qu’une jument (Une jument a mis bas un poulain, vous savez. Vous ne saisissez pas cela. Voyez? Savez-vous ce que c’est un cheval? Maintenant, elle a un petit.) Très bien. Et cet autre petit, son poulain est un–c’est un mulet et ses oreilles sont rabattues. Ses genoux s’entrechoquent. Et il louche. Et un mulet, c’est quoi? Eh bien, ce petit animal, s’il pouvait réfléchir, il dirait : «Regardez ce que je suis. Je–je–je ne pourrais pas vivre. Eh bien, aussitôt que le maître de la maison, le propriétaire, aussitôt qu’il sortira et qu’il me verra, eh bien, il m’assommera d’un seul coup. Jamais–jamais il–il ne me nourrira. Il ne prendra pas soin de moi.»
Maintenant, écoutez. Vous, estropiés. Maintenant, si la vieille mère est bien instruite sur les lois de Dieu, elle dira : «Attends une minute, chéri, tu sais quoi? Le souverain sacrificateur ne te verra jamais, mais tu as le droit d’aînesse. Tu es mon poulain. Et tu es mon premier-né. Tu as donc le droit d’aînesse.»
8 Maintenant, et si l’homme sortait et le voyait? Là se trouve un mulet d’apparence horrible. Eh bien, c’est ce qui est arrivé. Il doit aller chercher un agneau, un agneau parfait, sans défaut, et il doit l’amener au souverain sacrificateur. Puis, l’agneau est égorgé, l’agneau meurt afin que le mulet puisse vivre. Pourquoi? Il a le droit d’aînesse. On n’examine jamais le mulet ; on examine l’agneau. Le sacrificateur examine l’agneau. Eh bien, vous les lecteurs de la Bible, vous savez cela selon les lois de la rédemption.
Dans le Nouveau Testament, peu importe ce qui cloche chez vous, ne vous regardez pas, regardez votre Agneau. Amen. Pouvez-vous trouver un défaut en Lui? Dieu ne vous regarde pas ; Il regarde l’Agneau. S’il n’y a donc aucun défaut dans l’Agneau, il n’y a pas de défaut en vous. Ainsi donc, ayez foi. Levez-vous et dites... et réclamez votre privilège que Dieu vous a donné. Peu importe l’apparence, peu importe combien vous vous sentez malade, combien votre foi est avancée, vous pouvez être guéri.
9 J’ai cela dans ma... natale (ma ville natale, ma ville natale), l’une des infirmières de chez les Mayo... (La clinique des frères Mayo, l’infirmière.) Considérer maintenant–considérer maintenant un cas de cancer. Cette femme ne pesait que trente livres [13,6 kg] quand les frères Mayo l’avaient considérée comme condamnée. Elle avait perdu la tête. Et elle est venue... On l’a amenée à la réunion. Elle devait mourir dans les vingt-quatre heures. Alors, sa soeur et son mari l’ont amenée. Pendant que je prêchais, j’ai eu une vision qui a tout révélé sur elle. Et il lui a été ordonné de se lever au Nom de Jésus. Il y a de cela dix ans. Et dans une année, la femme pesait cent vingt sept livres [57 kg], elle était parfaitement normale et rétablie.
Maintenant, c’est juste un cas sur des centaines. Quelque chose doit créer là. La foi doit créer. Eh bien, ses organes étaient–étaient abîmés. Eh bien, même un cancer l’avait beaucoup rongée, faisant de gros trous dans ses intestins. Cela l’avait rongée. Et aujourd’hui, il n’y a pas de tache sur elle, tout, à cause de Jésus-Christ.
Maintenant, regardez ce qu’elle... ce qui a dû arriver là. Cela ne doit pas vous arriver à vous qui êtes estropiés. Voyez? L’esprit est déjà sorti, la poliomyélite et la paralysie. C’est juste comme quand le démon entre dans une maison et il casse la lampe, il détruit le lit, ensuite il sort. Ce sont ses oeuvres. Mais Dieu est l’Intendant, Il y entre et rétablit cela. Amen. Maintenant, croyez en Lui. Et ce soir, j’aimerais que vous mettiez votre foi en action. Croyez en Lui de tout votre coeur et Dieu vous guérira.
10 Maintenant, j’ai environ trente-cinq ou quarante minutes. Pendant qu’il y a des averses à l’extérieur, nous prions qu’il en tombe à l’intérieur. Et je–je suis désolé que vous soyez tous debout. (Je suis désolé que vous soyez debout.) Ne faites pas mouiller. Installez-vous simplement. Et soyez à l’aise, s’il vous plaît. Il reste des sièges ici derrière. Si vous voulez venir, il y a ce coin par là. C’est vide, vous pouvez y aller. Et pour vous derrière ici, juste au coin, par là, il y a d’autres sièges. Soyez simplement à l’aise. C’est pour tout le monde donc. Je vais demander à mon interprète de bien vouloir lire pour moi cet après-midi dans saint Luc, chapitre 7, et j’aimerais commencer au–au verset 36, et lire le reste du chapitre. [Frère Branham parle à son interprète.–N.D.E.] (Très bien. Maintenant, je–je pense que c’est en ordre : Saint Luc 7.36.)
11 Maintenant, écoutez très attentivement la lecture de la Parole. [L’interprète lit les Ecritures en français, ensuite frère Branham prie.–N.D.E.]
Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum,
Et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.
Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c’est une pécheresse.
Jésus prit la parole, et lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire.–Maître, parle, répondit-il.–
Un créancier avait deux débiteurs: l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante.
Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus?
Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé.
Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds.
Tu n’as point versé d’huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.
Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.
Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés?
Mais Jésus dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va en paix.
Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions. Prions.
Notre Père céleste, nous Te remercions pour Ta Parole. Ô Dieu, c’est à peine si je peux prier maintenant. Tu sais ce que j’observais. Sois miséricordieux, Père. Accorde-le, Seigneur. Et je Te prie de venir maintenant avec Ta Parole. Que le Saint–que le Saint-Esprit prenne la Parole et L’apporte à chaque coeur selon que nous En avons besoin. Nous demandons au Nom de Jésus. Amen.
12 [Frère Branham parle à son interprète.–N.D.E.] Maintenant, vous faites un très bon travail. Voyez-vous?...? tout autant...?... Très bien, très bien...?... que cela.
13 Il y a quelque chose qui cloche. Qu’est-ce que ce pharisien voulait à Jésus? Eh bien, les pharisiens haïssaient Jésus. Et ici, il Lui demande de venir dîner avec lui. Il y a juste quelque chose qui cloche. Eux qui Le haïssaient tant, et ici, il Lui demande de venir dîner. Cela ne tourne pas rond. Il y a quelque chose qui cloche.
C’est comme une petite fille d’environ huit ans qui traînaille autour d’une grand-mère. Eh bien alors, il y a quelque chose qui cloche. Il y a un très grand écart d’âges entre elles. Eh bien–eh bien, peut-être qu’elle est la chouette de la grand-mère (Une chouette ou un bébé.) Peut-être que la grand-mère a une poche pleine de bonbons. Il y a une raison ; il y a un grand écart d’âges entre elles, cette petite fille qui s’accroche à la grand-mère.
Eh bien, vous voyez, des petits enfants ont des choses en commun. Et ils–ils jouent ensemble, parce qu’ils ont des choses en commun. La Bible en parle, dans Esaïe, Elle dit que des petits enfants jouent dans les rues, parce qu’ils ont des choses en commun.
14 Eh bien, les jeunes femmes, elles ont des choses en commun. Elles–elles restent ensemble. Et les vieilles femmes, elles ont des choses en commun. Les jeunes hommes, et les vieux hommes, les loges, comme les–les hommes de la ville, ils ont des choses en commun. Ils se réunissent et parlent des problèmes de la ville, car ils ont des choses en commun. La raison pour laquelle les chrétiens se rassemblent, c’est qu’ils ont des choses en commun. Que nous soyons Allemands, Suisses ou–ou Américains, ou je ne sais quoi, nous avons simplement des choses en commun. Nous sommes intéressés à quelque chose. Et vous n’êtes pas venus cet après-midi parce que je suis Américain, vous êtes venus parce que je suis votre frère. Et nous parlons de quelque chose auquel nous sommes tous intéressés.
15 Il y a un vieux proverbe américain que ma mère avait l’habitude d’utiliser. Elle disait : «Qui se rassemble s’assemble.» Vous savez, les colombes et les buses n’ont pas de communion. Elles ne volent simplement pas ensemble. Eh bien, c’est un... Pourquoi? Elles ne mangent pas la même chose. Une–une–une buse se nourrit de la charogne. Une colombe ne peut pas manger cela ; cela la tuerait. Vous voyez, une colombe n’a pas de bile ; elle ne pourrait pas digérer cela ; c’est un très beau type d’un chrétien. Vous voyez? Une fois que vous êtes converti, Dieu effectue une intervention chirurgicale ; Il enlève la bile ; alors, vous n’aimez plus la nourriture de la buse ; vous avez été débarrassé de toute la bile. Vous ne pouvez plus digérer les choses du monde.
Mais avez-vous déjà observé une buse ou un vieux corbeau? Eh bien, il peut se mettre là et manger une charogne, puis venir manger aussi du blé avec la colombe. Eh bien, c’est un hypocrite. Eh bien, maintenant... Mais la colombe, elle ne peut pas aller là manger avec le corbeau. Ainsi, qui se ressemble s’assemble.
16 Il y a quelque chose qui cloche dans le tableau. Qu’est-ce que ce pharisien voulait à Jésus? Il y a anguille sous roche. Et maintenant, regardons pour voir ce que c’était. Eh bien, le mot pharisien en hébreu ou plutôt en grec, veut dire un acteur, quelqu’un qui fait une mise en scène. Nous en avons trop dans le monde aujourd’hui.
En Amérique, nous avons trop d’acteurs, surtout à Hollywood. Ils sont toujours devant les caméras. Ainsi, une fois sortis en public, ils continuent à penser qu’ils sont devant les caméras, ils font des mises en scène, ils se font passer pour quelque chose qu’ils ne sont pas. Je n’aime pas ça. J’aime que vous soyez simplement ce que vous êtes. N’aimez-vous pas cela? Soyez simplement ce que vous êtes et tout le monde saura comment vous considérer.
Il y en a trop parmi nous qui regardent la télévision et...?... Et–et quand nous sortons, vous voyez des petits enfants qui fréquentent de tels endroits. Ils sortent et agissent comme des acteurs. C’est le diable qui fait ça. J’aimerais... Je n’aime pas faire des mises en scènes ; je veux être ce que je suis. Et parfois, des prédicateurs deviennent des acteurs. Oh ! Assurément. Ils montent en chaire, ils se servent de la chaire à cette fin. «Eh bien, frères, nous sommes ici aujourd’hui...», parce qu’ils sont à la chaire. Voyez-vous tous? Soyez sauvés, arrêtez ces mises en scène. Dieu ne veut pas que vous soyez un acteur. Il veut que vous preniez part à Son Saint-Esprit. Laissez-le agir. Amen.
17 Remarquez, ce simulacre. Bon, je ne crois pas qu’on fait cela ici, mais en Amérique, nos soeurs font beaucoup de mises en scène parfois, quand elles sont à la maison. Oh ! Quelle personne différente. Et les frères aussi. Et à la maison, la soeur dira : «John–John, dépêche-toi. Remue-toi.» Alors, le téléphone sonne : «Eh bien, salut...» Espèce d’actrice. Mettez-vous en ordre avec Dieu. Soyez à la maison telle que vous êtes à l’église. Amen. Que Dieu hâte le jour où nous pourrons être si... nous pourrons soit être chrétiens, soit dire que nous ne le sommes pas. Une fois que vous vous mettez en ordre avec Dieu, alors vous cessez les mises en scène, vous arrêtez les mises en scène. Je n’aime pas les mises en scène ; soyez simplement ce que vous êtes. Dieu aura de la considération pour vous alors. Croyez-vous cela? On aime quelqu’un que l’on connaît bien. N’agissez pas d’une façon à un moment et d’une autre façon à un autre moment. Ce n’est pas bien. Il nous faut rester nous mêmes tout le temps. Amen.
18 Ce pharisien devait avoir quelque chose derrière ce motif. Oh ! Il était un grand homme. Il jouissait d’un grand prestige. C’était un docteur, ou peut-être qu’il avait une–une licence en lettres. Peut-être qu’il avait un–qu’il avait un doctorat en droit. Oh ! C’était un grand gars. Et il allait organiser une fête. Je peux le voir alors qu’il parcourt sa pièce parfumée, sur son beau tapis persan dans son beau salon. Oh ! Il était riche. «Je, je, je, je.» C’est tout ce que vous entendez : «Je suis le plus grand homme de la ville ; j’ai la plus grande église ; j’ai le plus beau groupe, les gens les mieux habillés, les gens qui paient le mieux. Tout le monde a les yeux tournés vers moi. Je, je, je.» Alors, il voulait avoir un peu plus de je.
Ainsi, je peux–ainsi je peux le voir alors qu’il se met à tournoyer, se frottant ses mains potelées et grasses. Ce pharisien gras et grassouillet disait : «Je me demande ce que je peux faire. Vous savez, tout le monde viendra à mon banquet. Dites donc, je me demande qui je peux avoir pour obtenir un effet très rapide de divertissement. Et tout d’un coup, il a dit : «Pourquoi n’y ai-je pas pensé? J’enverrai chercher ce Guérisseur divin. Hey ! hey ! hey ! hey ! Il dit qu’Il est un Voyant. Nous savons qu’il est un Fanatique. Nous savons qu’il n’y a rien en Lui. Au séminaire, nous avons appris que c’est de la psychologie, ou peut-être de la télépathie mentale. Si seulement je peux obtenir que ce Saint Exalté vienne à ma fête, oh ! je serai au centre des causeries dans l’église. Oh ! Je vais simplement voir si je peux L’avoir. Je Le ferai venir. Et une fois que nous L’aurons là, nous allons Le démasquer. Je crois que c’est de la psychologie. Hey ! hey ! hey ! Que dira docteur Jones? Il hait ce Gars autant que moi. Et que dira pharisien Simon? Oh ! On va rigoler. Oh ! Ce sera merveilleux, n’est-ce pas? Et puis, tout ça aura lieu chez moi.» Ce gros hypocrite. Ils ne sont pas tous morts non plus. Ils n’ont pas tous vécu jadis. Ils continuent à vivre aujourd’hui. Amen.
19 Remarquez. Il dépêche alors un coursier, un messager, pour aller voir s’il pouvait Le trouver. Il gravit la montagne, il descend les vallées, traverse le désert. On est au temps du soir maintenant, et je peux le voir se tenir sur ses orteils, le visage couvert de sueur...?... et il regarde là : «Oh ! soupire-t-il, c’est Lui. Regardez cette foule de gens. Ils sont tous en train de L’écouter enseigner.» Oh ! J’aurais bien voulu me tenir là. N’auriez-vous pas aimé vous tenir là pour entendre ces lèvres qui parlaient comme jamais homme n’avait parlé auparavant?
20 Alors qu’il se tient là, écoutant, Jésus est en train d’enseigner. Le soleil se couche. Le coursier est fatigué. Jésus arrête d’enseigner et se met à prier pour les malades. Voici le coursier qui s’avance, se frayant un passage en jouant des coudes. Il cherche à arriver auprès de Jésus. Tout d’un coup, vous savez, il tombe sur Philippe et il dit : «Monsieur, puis-je voir votre Maître? J’ai un message pour Lui.»
Philippe était occupé, les disciples éloignaient les gens de Jésus, s’ils le devaient, ils l’ont fait sortir. Et le voici revenir disant : «Monsieur, j’ai un message de la part de votre Maître. Je ne Lui prendrai qu’un petit temps. Puis-je Lui parler?»
Finalement, Philippe l’amène auprès de Jésus. Il dit : «Maître, cet homme a quelque chose à Vous dire.»
Le Maître dit : «Vas-y.»
Il a dit : «Mon–mon seigneur, le pharisien, a organisé un grand dîner. Oh ! C’est un grand homme. Et il Vous a invité comme son convive.»
Je peux alors entendre Pierre dire : «N’y va pas, Seigneur. Non, non, Seigneur. Ne va pas chez ce pharisien-là. Il n’a pas besoin de Toi. Regarde les malades et les affligés. Ils veulent tous avoir un moment avec Toi. Ne va pas chez ce pharisien-là. Ses motifs ne sont pas corrects. Il n’a pas besoin de Toi. Il est riche, et il n’a pas besoin de toi.
21 Mais Jésus va toujours là où Il est invité. N’est-ce pas merveilleux? Il ira auprès de tout celui qui L’invitera. Je peux voir le coursier alors qu’il s’incline, et il dit : «Maître, voudriez-Vous recevoir le message et l’invitation de mon seigneur?»
Jésus l’a regardé, Il a souri un peu, Il a dit : «J’y serai en ce jour-là.» Et alors, le coursier s’est retourné et s’en est allé en courant. Oh ! la la ! Comment a-t-il pu faire ça? J’aurais bien voulu être à sa place. J’aurais bien voulu être là et Lui parler. Pas vous? Je Lui aurais plus parlé de quelque chose d’autre. Je serais tombé à Ses pieds et aurais dit : «Seigneur, aie pitié de moi.» J’aurais bien voulu me tenir là comme lui, dans Sa Présence, pour L’entendre parler. J’aurais donné plus qu’un message de la part d’un pharisien. Je Lui aurais dit que je L’aimais. J’aurais déversé mon âme devant Lui. J’aurais bien voulu mettre mes mains sur Ses pieds, Le tapoter un peu. «Ô Maître, je T’aime !»
22 Ecoutez. Beaucoup de gens à l’époque ont manqué leur opportunité. Vous savez, il y a beaucoup de gens aujourd’hui qui manquent leur opportunité. Quand vous entrez dans Sa Présence et qu’ensuite vous vous détournez... Oh ! Quelle opportunité pour ces femmes, ces jeunes garçons et ces jeunes filles, de venir devant Christ et de répandre leur âme ! Mais il était chargé d’une mission qui semblait être plus importante.
Ecoutez. Cela n’est-il pas vrai aujourd’hui? Que notre travail... (Notre travail) et le travail de ménage, la lessive et le repassage, et une petite partie de carte dont nous faisons partie, ou notre standing social est trop important pour que nous venions à un autel à l’ancienne mode et pleurer devant Lui, et Le recevoir dans nos coeurs. Oh ! Combien les choses terrestres, les liens de cette terre semblent avoir bien plus d’importance pour nous que rencontrer Jésus.
C’est ce que ce coursier pensait, que transmettre le message de ce pharisien très gras à Jésus était plus important que la destination de son âme. Il s’est tenu là dans la Présence même de la Fontaine de Vie. Et ses obligations sur la terre l’avaient tellement lié qu’il ne pouvait pas voir son propre besoin vis-à-vis de Jésus. Et il s’est retourné, il a retraversé les montagnes, il a parcouru la Palestine. Comment a-t-il fait cela? Pouvez-vous vous imaginer cela, une telle opportunité, et puis la laisser tomber? Que cela ne soit pas votre cas. Et s’il pouvait ressusciter aujourd’hui et avoir la même opportunité? Quelle différence ça serait ! Faites-le aujourd’hui.
23 Eh bien, quand il rentre auprès du pharisien, le pharisien a dit : «L’as-tu trouvé?»
«Oui, mon seigneur. Et je... et Il va venir.»
«Oh ! Bien. Eh bien, cela contribuera à mon standing social. J’ai même pu entraîner le Guérisseur divin. Ils viendront à ma fête. Eh bien, assurément. Je peux organiser le plus grand festin de la ville. Je peux...?... les meilleures provisions de bouche. Regardez mes beaux jardins. Eh bien, laissez-moi voir. Eh bien, je pense que je n’organiserai pas le dîner à l’intérieur. Je l’offrirai dehors. Je l’offrirai là dehors sur la pelouse. Oh ! Ces beaux raisins qui pendent là. Et–et quand on sera dans la fraîcheur du soir, tous viendront, toute la ville sortira, et ils verront cela. Et ils sauront combien je suis un grand homme. Et je ferai sortir ma meilleure table, j’inviterai toutes les célébrités. Oh ! Elles seront toutes contentes de venir, car j’ai les meilleurs cuisiniers. J’offrirai les agneaux les plus gras, le meilleur vin. Oh ! Je peux faire cela, car je suis un–je suis un homme riche. Et puis, comme divertissement, nous aurons donc ce Saint Exalté, ce Guérisseur divin, nous allons le forcer.
Eh bien, n’est-ce pas juste comme l’un d’eux aujourd’hui? Honte à vous qui traiteriez Jésus comme cela. Parfois, vous vous servez de votre église comme d’un lieu de divertissement : Des danses et autres, des fêtes. Honte à vous ! Vous ne devriez jamais faire cela. Ayez de la révérence pour Christ.
24 Eh bien, la façon dont on mange dans l’ancien... là en Palestine, on ne s’assoit pas comme nous le faisons. On se couche pour manger. On déplie un petit lit, semblable à un petit canapé, on pousse cela vers la table. Et le–le patient, ou plutôt l’homme avance, il s’assoit, s’allonge, et se sert de sa main comme ceci, et là, il mange. Pendant des heures. Oh ! Quel luxe ! Et ils pouvaient servir cela. Eh bien, ils avaient les meilleurs serviteurs. Ils avaient même de la musique à leurs orteils, des clochettes. Et pendant qu’ils marchaient, cela jouait de la musique. Oh ! la la ! Vous devriez visiter la Palestine. C’est très intéressant.
Et maintenant... Eh bien, il avait tout organisé. Eh bien, le jour de la fête arrive. Oh ! la la ! Voici venir un pharisien dans tous ses habits de religieux. Oh ! C’est un grand gars. Alors, il s’avance là, un char s’approche (Char.) «Oh ! C’est docteur Jones.» Il s’est avancé : «Docteur Jones, je suis très content de vous voir arriver à ma fête.»
25 Or, en Palestine, une vraie réception, les hommes se déplaçaient souvent à pieds, en marchant. Eh bien, écoutez attentivement. Eh bien, le vêtement palestinien, le vêtement de dessous, cela arrive juste au niveau des genoux. Et la robe passait par-dessus, à l’extérieur. Et pendant qu’ils marchaient, la poussière, ou le vent que produisait la robe soulevait la crotte, la poussière. Et le long des routes en Palestine, à l’époque, ce n’était pas pavé comme les nôtres, ce n’était pas non plus goudronné. C’était poussiéreux et très rugueux. Les animaux passaient sur la route, comme les chevaux, les caravanes de chameaux, et les fientes des animaux sur la route...?... Les oiseaux les picotaient, les dispersaient, et ça se transformait en poussière, et quelqu’un, en marchant, cette poussière s’attachait à ses jambes. Et quand il transpirait, cela s’attachait à ses jambes, ça dégageait alors une odeur. Et il devait se laver avant d’entrer.
Alors, les–les riches, généralement, avaient un groupe de laquais là. Et celui qui lavait les pieds... Ecoutez. C’était le moins payé du groupe. Il avait le travail le plus vil par rapport à tous les autres laquais. Cela me brise le coeur de penser que mon Seigneur a pris la place du laquais le plus bas et Il a lavé les pieds de Ses disciples.
Et nous, nous allons avec notre tête dressée en l’air comme si nous sommes quelque chose, alors que le Prince de Gloire a lavé les pieds des hommes, Il a occupé la place du laquais le plus vil. Honte à vous, si vous pensez être quelque chose. Rappelez-vous, vous n’êtes rien, vous n’êtes que six pieds [1,80 m] de terre : «Tu es poussière, tu retourneras à la poussière.»
26 Maintenant, écoutez. Voici comment ils s’y prenaient. Ils prenaient un bassin propre, plein d’eau. Et le laquais prenait le pied de quelqu’un, le déposait sur sa propre jambe, il prenait de l’eau et lui lavait les pieds. Ensuite, il prenait ses sandales et les déposer sur un petit étalage. Et puis, il rentrait avec les compliments de l’hôte et prenait une bonne paire de pantoufles en satin et les lui mettait aux pieds, et il le mettait à l’aise. Et puis, au moment de partir, il reprenait ses sandales.
Maintenant, écoutez. Eh bien, quand cela se faisait, la chose suivante qu’il faisait, il entrait dans une autre petite chambre. Et là, on lui déversait le parfum de nard dans les mains. C’est une chose très célèbre, ça sent bon. Et c’est fait à partir d’une petite plante qui vient de l’Arabie. L’huile peut être contaminée, puer, mais quand c’est mélangé avec ce nard est mélangé, ça durera des années ; ça a une très bonne odeur. J’ai eu deux petites gouttes, deux bouteilles de cela une fois. C’est extrait d’un arbre célèbre dans... là dans un... là en Egypte. Et vous... J’ai frotté cela dans la main et l’odeur a persisté pendant deux semaines. C’était l’un des trésors que la reine de Séba avait apportés à Salomon ; c’est très cher. Alors, sous ces rayons directs du soleil en Palestine, ça fait mal au visage... (Ça fait mal, ça brûle le visage) du voyageur. On lui donne donc un peu de ce parfum, il se frotte le visage, il se frotte la nuque, il prend ensuite une serviette propre et essuie cela. Eh bien, c’est le deuxième coursier.
27 Eh bien, il entre dans la salle principale. Eh bien, regardez ceci, et vous verrez là où il est accueilli. Ensuite, l’hôte sort, il le rencontre comme ceci, comme mon frère. Eh bien, la première chose qu’il fait, il tient sa main, sa main droite. Il s’incline, il prend ensuite son autre main, et il s’incline. Puis, il le prend, il met ses mains comme ceci, et puis comme ceci. Et puis, il l’embrasse sur les deux joues. Et en l’embrassant sur les deux joues, il lui donne le baiser de bienvenue. Alors, il est un vrai frère. Regardez : Ses pieds ont été lavés, il est oint, il est rafraîchi, on lui a donné un baiser de bienvenue. Eh bien, il est–il est bien un frère. Il est accueilli. Il peut entrer, s’asseoir, aller au réfrigérateur et prendre quelque chose à manger. Il est un frère. C’est ainsi qu’il a été accueilli.
28 Oh ! la la ! Comment cela est-il arrivé? Jésus est entré sans avoir été accueilli. Le pharisien était trop occupé. Il rencontrait les docteurs et les célébrités les plus remarquables. Il avait trop à faire pour voir Jésus entrer.
Ecoutez. Je me demande si ce n’est pas le cas aujourd’hui, si nous ne sommes pas trop occupés avec notre travail, et les autres choses, et nous manquons de L’accueillir. Oh ! la la ! Dès que je Le vois entrer... et Il a laissé Son travail pour venir chez Son... là où Il était invité, et voilà comment Il est accueilli. Est-ce ainsi chez vous? Est-ce ainsi dans votre église? Est-ce ainsi dans votre vie? Vous priez : «Seigneur Jésus, viens.» Et quand Il vient, vous ne Lui accordez pas l’attention. Est-ce ainsi que vous traitez mon Seigneur? Si c’est le cas, honte à vous !
29 Comment a-t-Il...?... Comment a-t-Il fait cela? J’aurais voulu être ce laquais-là. J’aurais aimé être là. Si je savais qu’Il venait, je L’aurais attendu. Je n’aurais pas pris soin de docteur Jones, de tous ces grand et vieux pharisiens. J’aurais attendu mon Seigneur. Alléluia ! Je L’aurais attendu, je L’attendrais afin que je puisse Lui témoigner de la courtoisie et L’accueillir.
Nous vivons en un jour où nous attendons tout sauf le Seigneur. C’est pourquoi nous Le manquons. Et Il était là, les pieds non lavés, assis en retrait dans la foule, dans cet état-là. N’est-ce pas pitoyable? Mais c’est ce qu’il en est. C’est ce qu’il en est aujourd’hui. C’est ce qu’il en est dans beaucoup de foyers.
30 Ecoutez. En Amérique, quand nous envoyons... quand le président vient dans une ville, eh bien, on déroule le tapis, on hisse le drapeau, on met des fleurs partout. Les orchestres jouent. Tout. Le spectacle est...?... Tout le monde veut lui réserver un accueil chaleureux. Mais quand Jésus vient, on Le repousse dans une mission. Vous vous apprêtez pour tout le reste sauf pour Jésus. C’est ce qu’avait fait ce pharisien jadis. Oh ! la la ! Quel dommage de voir cette condition-là !
31 Ecoutez, j’aimerais vous poser une question maintenant. Avez-vous déjà prié pour que Jésus vienne dans votre maison? Si vous l’avez fait, dites amen. Assurément, vous l’avez fait. Comment L’avez-vous traité quand Il est venu? Lui avez-vous réservé une petite place au grenier? Peut-être que votre partie de couture avait lieu ce jour-là.
Quand Jésus vient à votre coeur, avez-vous envie de crier? Avez-vous envie de pleurer? Avez-vous envie de Le louer? Mais que faites-vous de Lui? Vous Le mettez au grenier. Vous placez cela... vous montez au grenier, là dans une petite pièce, ou en bas dans une cave, vous vous agenouillez là, vous dites : «Merci, Jésus.», ou quelque chose comme cela. Vous avez honte de Lui devant vos compagnons (Honte devant vos compagnons.) Honte devant vos compagnons, si c’est le cas pour vous, vous devriez vous repentir aujourd’hui. Amen. Accordez à Jésus la première place : la première place, Il est le premier dans la vie. Le premier parmi ce qu’il y a de meilleur pour vous, non pas–non pas le deuxième pour vous, le premier pour vous. «Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et la Justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus.»
32 Mais Le laissez-vous assis en retrait pendant que vous–pendant que vous parlez à votre patron? Et Jésus vient, Il veut que vous témoigniez de Lui et que vous parliez à votre patron de l’amour de Dieu qui est dans votre coeur. Avez-vous honte de Lui? Lui réservez-vous un petit coin?
Je peux demander ceci à Jésus : «Jésus, veux-Tu occuper la deuxième place?»
«Oui.»
«Veux-Tu occuper la troisième place?»
«Oui?»
«Veux-Tu occuper la cinquième place?»
«Oui, Je viendrai de toute façon.»
Pensez-vous que votre voisin viendrait s’il occupait la cinquième place? Non. C’est ce qui m’amène à L’aimer, c’est ce qui me fait savoir qu’il est... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Il est le Dieu du Ciel. Il occupera n’importe quelle place (Alléluia !) qu’un homme Lui accordera, n’importe quelle place que vous Lui accorderez dans votre coeur.
33 Certains parmi vous ne vont à l’église qu’une fois par an : «Oh ! la la. C’est le matin de Pâques.» Vous–vous portez vos beaux habits, votre beau chapeau, et vous allez à l’église, et vous restez assis vingt minutes. Et puis, vous retournez, et vous dites : «C’est réglé pour...?...» Jésus accepte-t-Il cela? Amen. Oui, Il accepte cela. N’importe quelle place que vous Lui accorderez, Il l’acceptera. Il ne vous grondera jamais. Il vous accordera [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Amen.
Nous avons aussi d’autres choses que nous estimons plus importantes. Mon frère, ma soeur, la chose la plus importante de votre vie, c’est accueillir Jésus-Christ. Croyez-vous cela? Amen.
Je crois que la chose la plus importante dans n’importe quelle vie, c’est de recevoir Jésus-Christ comme il faut, à la première place dans votre adoration, à la première place dans votre vie, à la première place en tout. Jésus-Christ mérite cette place-là. Amen. Je crois cela de tout mon coeur. Mais si vous ne le faites pas, Il occupera la deuxième place. Il descendra au sous-sol avec vous. Si vous avez honte de Lui quand vous êtes parmi les gens, alors vous descendez dans le sous sol afin que personne ne vous voie, Il viendra néanmoins. Cela devrait vous amener à L’aimer par-dessus tout au monde. Jésus à la deuxième place... Jésus à la quatrième place... Jésus à la dixième place... Mais Il vient quand même, vous L’avez invité.
34 Eh bien, c’est ce que vous faites dans l’église, bien des fois. Ecoutez. J’aimerais dire ceci avec révérence : Vous réclamez un réveil [Espace vide sur la bande–N.D.E.] et vous priez beaucoup. Et puis, quand le Saint-Esprit vient, vous allez Le mettre à l’écart : «Je ne veux rien de cela. Ce sont des saints exaltés.» Vous mettez Jésus à l’écart. Quand quelqu’un témoigne qu’il a été guéri, vous avez honte. «Oh ! Je ne la connais pas. Je ne me tiendrai pas avec elle.» Vous devriez alors accorder à Christ votre première place. Tenez-vous aux côtés de cette personne-là : «C’est mon frère. Moi aussi, j’aime Jésus.» Il a la première place. Je ne voudrais pas de quelqu’un d’autre, accordez à Jésus la première place. Amen. C’est ce que nous voulons toujours faire.
35 Mais voici Jésus assis là. Regardez-Le. Oh ! Il était repoussant. D’habitude, tout le monde, comme les orientaux le font, Il regarde, bouche bée. Des centaines se tenaient là. Le grand pharisien était là, parlant avec le docteur Dupond, et le pauvre Jésus est assis là avec des pieds sales, le visage non oint, on ne l’a pas embrassé sur les lèvres. Oh ! Quelle scène ! Pensez-y. Jésus avec des pieds sales ; Jésus, avec des pieds sales. Oh ! Cela me fait quelque chose.
Ce grand pharisien avait demandé à mon Seigneur de venir et il L’a laissé assis là avec des crottes sur Ses pieds, il ne lui a pas donné du parfum, il L’a laissé assis là, puant, on ne s’est pas occupé de lui, Il ne s’est pas rafraîchi, Il est mal accueilli, et eux tous Le regardaient. «Oh ! Regardez-Le...» Oh ! Que Dieu ait pitié de ce monde pécheur ! Quelle malédiction horrible que d’avoir l’orgueil. Oh ! Vous êtes trop bon. «Assurément, nous fréquentons une église qui est plus avisée que ça. Nous ne croyons pas dans la guérison divine. Ah ! Nous n’avons rien à faire avec ça.» Pharisiens, Jésus est dans votre ville. Amen. Recevez-Le ; aimez-Le ; embrassez-Le ; et aimez-Le.
36 Oh ! Je Le vois assis là, la tête inclinée. Généralement, Il est mal accueilli parmi les riches. Ils ont tant de choses du monde ; ils n’ont pas de temps pour Jésus. Les grands ordres religieux, ils n’ont pas de temps pour Lui. Aussi, reste-t-Il là, les pieds non lavés, personne ne faisant cas de Lui.
Je peux m’imaginer Pierre et Jean, Ses disciples ; ils Le regardaient, mais ils n’avaient pas été invités ; ils ne pouvaient pas entrer. Maintenant, écoutez attentivement avant qu’on termine. J’aimerais que vous saisissiez ceci.
37 Dans cette ville-là, il y avait une prostituée, une mauvaise femme. Nous n’irons pas dans les détails là-dessus. Vous savez de quoi je parle : Un pauvre être humain qui avait pris une mauvaise voie. Beaucoup parmi vous la pointent du doigt. Mais vous êtes-vous déjà arrêté pour réfléchir? C’était la fille d’une mère. Il ne peut pas y avoir une femme déchue sans un homme déchu : Il faut les deux.
Peut-être qu’un chéri l’avait entraînée dans cette vie (un petit ami). Peut-être qu’il lui avait dit combien il l’aimait au point qu’il avait gagné son coeur, et après il l’a entraînée dans ce genre de vie. Je ne sais pas. Mais de toute façon, la Bible dit qu’elle était une femme déchue ; elle était un paria. Les églises ne voulaient pas d’elle. Elles ne voulaient rien avoir à faire avec elle.
38 Et je peux me la représenter, longeant la rue, et elle dit : «Où est parti tout le monde? La ville semble s’être vidée.» Alors, elle a entendu du bruit. Elle a entendu les verres s’entrechoquer. Elle s’est dit : «Ça doit être là chez le pharisien, un banquet.» Alors, elle monte, elle se lève et dit : «Que se passe-t-il?»
Quand elle s’approche, je peux voir des hommes aller de côté, oh ! des prétentieux : «Regardez. Regardez ce qui arrive.» Oh ! Pharisien !
Elle se relève, debout, elle regarde, elle Le voit assis avec des pieds sales, mal accueilli. Oh ! Elle ne pouvait pas supporter cela. Elle se dit : «Regardez-Le.» Oh ! Elle s’est mise à pleurer. «Oh ! ce n’est pas correct», s’est-elle dit. «Regardez-Le. Qu’Il a l’air triste. Il a dû être invité, sinon Il ne se trouverait pas là ; et regardez-Le. Il n’est pas à l’aise. Ses pieds sont sales. Son visage n’est pas oint. Il y a encore des traces rouges de soleil sur Son visage. Il est très mal accueilli. Elle se dit : «Je ne peux pas supporter cela. Je L’ai entendu prêcher une fois : ‘Que celui qui veut vienne.’ Cela devait me concerner.»
39 Elle s’en va. Suivons-la. Je la vois descendre la rue ; elle traverse une ruelle ; elle monte de petites marches grinçantes. Elle entre dans une pièce ; elle ouvre un petit coffret où elle gardait des objets précieux ; elle fait sortir son argent et le dépose. Elle se dit : «Non, je ne peux pas faire cela. Il saura comment j’ai gagné cet argent. Il saura comment je l’ai eu. Il est un Prophète ; Il est un Voyant. Il saura comment j’ai eu ça. Je ne peux pas faire ça.» Alors, elle remet cela, et elle réfléchit encore. «C’est tout ce que j’ai. Et regardez-Le. Eh bien, j’aimerais faire quelque chose pour Lui.» J’aurais bien voulu que vous ayez cette attitude-là.
On Le voit aujourd’hui guérir les malades, sauver les perdus, et nous restons assis là, indifférents à ce sujet. Faisons quelque chose. Montrons-Lui qu’Il est le bienvenu.
40 Et je l’ai encore regardée. Elle pleure. Elle regrettait sa vie. Mais tout le monde l’avait rejetée. Et elle s’est dit : «Assurément, Il n’en fera pas un problème.» Les femmes ont quelque chose d’un peu différent des hommes. Généralement, elles ont un instinct très développé. Je souhaiterais qu’elles utilisent cela pour Dieu.
Elle prend Sa pièce de monnaie et garde cela sur elle. Je peux la voir mettre cela dans le bas. Elle a rassemblé ses habits, elle s’en est enveloppée, et elle descend dans la rue. Elle entre dans une–une parfumerie. Il y a un vieux Juif, un homme assis là, qui dit : «Oh ! la la ! Les affaires n’ont pas bien marché aujourd’hui. Je n’ai même pas totalisé le loyer.» Et voici cette femme qui entre. Comme elle ...?... Il s’avance, il ne se montre pas gentil, pour dire : «Bonjour. Que puis-je faire pour vous?»
Il dit : «Eh bien, que veux-tu?»
Elle dit : «Je veux un vase du meilleur nard que vous avez», et elle dépose l’argent là. Dès qu’il entend le cliniquement de l’argent, oh ! là, l’attitude change.
Alors, il dit : «Voyons combien vous avez.» Et il a compté deux cents quatre-vingts deniers romains. Et c’est bien assez. Il la lui donne.
Je peux l’entendre dire : «Je me demande où elle va. Je me demande ce qu’elle va en faire.» C’était le dernier sou qu’elle avait, mais elle savait une chose.
Et elle savait qu’Il méritait le meilleur. Il... Elle n’a jamais dit : «Donnez-moi un bon.» Elle n’a pas dit : «Donnez-moi un bon parfum.» Elle a dit : «Donnez-moi le meilleur que vous avez.» Gloire à Dieu ! C’est ce que nous devons faire. Lui accorder le meilleur qu’il y a : La fleur de votre vie ; le meilleur de votre vie, la louange de vos lèvres. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]
41 Remarquez, elle va là. Elle sort. Elle entre là. Eh bien, elle Le voit là, si misérable. Eh bien, elle n’est pas la bienvenue. Ils vont probablement la bouter dehors. Mais, néanmoins, elle va. Elle poursuit son chemin, cherchant à atteindre Jésus. Avez-vous fait de même? Vous êtes-vous frayé votre chemin à travers les critiqueurs en jouant des coudes? Vous êtes-vous frayé votre chemin à travers de l’incrédulité en jouant des coudes aujourd’hui? Rien que pour voir, accéder...?... Bien. Avez-vous tout mis de côté? Toutes les critiques, toute l’incrédulité, vous frayant le chemin en jouant des coudes...?... afin que vous puissiez venir... passer au milieu de la foule jusqu’à ce qu’elle arrive auprès de Lui. Elle se tenait là, pleurant, elle ne pouvait pas se contenir. Les larmes lui coulaient sur les joues. Elle a saisi Ses pieds, les larmes coulaient sur elle, elle essayait de se lever, elle n’y arrivait pas. Oh ! Les larmes lui coulaient sur les joues. Et tout d’un coup, vous savez, elle a dit : «Je dois être hors de moi.» Oh ! En effet, vous devez être hors de vous !
Ecoutez, frères. J’aurais bien voulu que l’église chrétienne soit hors d’elle assez longtemps pour être sauvée. Assurément, elle a violé tous les règlements. Qu’est-ce que ça fait, les règlements? Allons auprès de Christ. Les règlements de l’église, ça ne nous dit rien. Allons auprès de Jésus. Oh ! Quand je suis arrivé auprès de Lui, j’ai violé chaque règlement de l’église ; j’ai pleuré, j’ai crié, j’étais hors de moi. J’étais à côté de Jésus.
42 Voilà où cette pauvre femme se tenait. Ô Dieu, puissions-nous nous tenir là. Elle était là. L’Unique Personne qui pouvait lui pardonner ; son opportunité pour Le recevoir, peut-être la dernière occasion de sa vie, l’Unique Personne qui pouvait ôter sa tache, l’unique Fontaine qui pouvait l’aider. Elle était tellement peinée pendant qu’elle pleurait qu’elle a été hors d’elle. Et alors que les larmes commençaient à couler sur Ses pieds, elle les essuyait. Oh ! Elle était très peinée. Elle lavait ses... à elle, elle lavait les pieds de Jésus avec ses larmes. Quelle belle eau meilleure que ce que les pharisiens pouvaient donner à cette femme : des larmes de chaque pécheur repentant, lavant les pieds sales de Jésus. Alléluia ! Les pieds sales de Jésus.
43 Le monde se tient en retrait, disant : «Regardez ces saints exaltés.» Mais les larmes de pécheurs... Oui, Seigneur. Oui, Seigneur, nous croyons en Toi. Oh !...?...
Elle était là...?... tout ce qu’elle avait. Tout son argent avait été dépensé et elle pleurait tout en lavant Ses pieds.
Et remarquez, quelque chose arriva. Elle avait des cheveux bien arrangés, et cela retomba. Oh ! Elle s’est servie de ses cheveux, et elle était hors d’elle. Elle était tellement heureuse. Elle essuyait Ses pieds avec ses cheveux. Vous savez quoi? Certaines femmes aujourd’hui auraient connu un moment difficile pour faire cela ; ayant tout coupé. Vous auriez eu à vous tenir sur votre tête pour le faire. C’est une honte. La Bible dit que la chevelure d’une femme, c’est sa gloire. C’est ce que dit la Bible. C’est vraiment dommage que vous ôtiez votre gloire. Ce dont vous avez besoin par ici, c’est un bon réveil du Saint-Esprit d’antan. Amen. Non seulement ici, mais le monde entier a besoin d’un bon réveil à l’ancienne mode qui secoue encore, pour revenir à la Parole de Dieu.
44 La Bible dit que c’est ça sa gloire. Regardez ce pauvre...?... tout l’argent qu’elle avait, elle l’avait investi là dans cette bouteille de nard. Il fallait les larmes de ses yeux, produire de l’eau... l’unique–l’unique chose de décent qu’elle avait, c’était sa chevelure, sa gloire, et...?... les pieds de Jésus. Ô Dieu ! Déposez votre gloire, tout, aux pieds de Jésus. C’est ce qu’il vous faut faire. Il est dans votre ville ; Il est parmi vous. Ne soyez pas indifférent vis-à-vis de Lui. Croyez en Lui.
Aimez-Le. Alors, elle Lui a lavé les pieds et les a essuyés avec ses cheveux. Eh bien, elle a pris la bouteille de nard. Elle a ouvert le bouchon. Elle–elle pouvait à peine se relever. Elle était à moitié inclinée. Et à ce moment-là, le vieux pharisien, ses cheveux devinrent pâles, son visage rougit de rage. Elle était pour lui un trouble-fête. Alléluia ! Que Dieu accorde aux gens d’être assez sincères d’avoir suffisamment de Jésus pour briser une adoration froide et formaliste et arriver auprès de Jésus. Vous avez besoin de Lui.
45 Elle était là. Le pharisien a dit : «Eh bien, voyez? Il n’est pas un Prophète, car s’Il était un Prophète, Il saurait de quelle espèce est cette femme.» Pharisien prétentieux, honte à lui. Il a dit : «Eh bien, elle va ruiner Sa réputation.» Combien c’était différent !
Ecoutez. La réputation de Jésus est faite là où il y a des pécheurs (La réputation de Jésus est faite par des pécheurs.) Il faut des pécheurs qui se rendent compte qu’ils sont des pécheurs, qui se rendent compte qu’ils sont perdus, qui se rendent compte qu’ils sont loin de Dieu, qui sont hors d’eux, et qu’ensuite L’adorent. C’est là que Sa réputation est faite. C’est ainsi que Sa réputation s’est faite, avec la femme paralysée l’autre soir, les sourds, les muets, et les aveugles. Ils sont hors d’eux.
On leur dit probablement : «N’allez pas là. C’est du non-sens. Il n’y a rien là. Mais ils sont hors d’eux. Ils viennent de toutes les façons et se pressent d’entrer. Ils frayent simplement...?... de frayer leur chemin au travers de chaque...?... jusqu’à ce qu’ils arrivent auprès de Jésus. Alors, Sa réputation est faite. Oui.
46 Elle était là, lavant Ses pieds. Elle a cassé le vase de nard. Elle n’a point déversé un tout petit peu, elle a tout déversé, tout ce qu’elle avait, sur Jésus. Et elle était tellement hors d’elle qu’elle baisait tout le temps Ses pieds, baisant constamment Ses pieds, tout le temps. Simon a dit : «Maître, si seulement Tu savais quelle espèce de femme est-ce.»
Jésus a dit : «Simon, j’ai quelque chose à te dire. Tu M’as invité chez toi et tu ne M’as pas lavé les pieds. Tu ne M’as point donné du parfum pour oindre Mon visage et tu ne m’as même pas baisé pour Me souhaiter la bienvenue. Mais cette pauvre femme, depuis qu’elle est entrée ici, M’a continuellement baisé les pieds, elle M’a lavé les pieds avec ses larmes, elle les a essuyés avec ses cheveux.»
47 Puis, Il s’est retourné vers la pauvre prostituée qui Le regardait, elle se tenait là, ses cheveux retombant, les larmes avaient tacheté entièrement ses joues. Elle se demandait ce qu’Il allait dire. Va-t-Il la réprimander et dire : «Quitte ici, espèce de femme horrible»? Non. Il s’est tourné vers elle, et Il a dit : «Enfant, Tes nombreux péchés te sont tous pardonnés. Ta foi en Moi t’a guérie.»
Ô Dieu, accorde-moi de me tenir là. Accorde-moi de me tenir là où elle se tenait. Je serais hors de moi. Oh ! Ô Dieu, c’est un monde du péché. Si seulement je voyais cela, je L’adorerais de même, puis les mêmes Paroles seraient prononcées : «Tes péchés te sont pardonnés.»
Je ne pourrais probablement jamais me tenir là où elle se tenait, mais l’un de ces jours, je vais prêcher mon dernier sermon, ma dernière goutte de sueur va tomber de mon visage ; les dernières larmes vont obscurcir mes yeux. J’aimerais me tenir dans Sa Présence et Lui dire : «Je voudrais venir. Je ne veux pas un grabat. (Je ne veux pas...) Je ne veux rien de grand. Tout mon désir, c’est de m’avancer vers Ses précieux pieds, en rampant, et les tapoter un peu, les baiser une fois, et puis retourner. Cela me suffirait comme récompense pour tout ce que j’aie jamais fait. Prions.
48 Jésus, avec les pieds sales... Ô Dieu, aujourd’hui, le monde Te traite de même. Ainsi... ils vont T’inviter. Ô Dieu, comment peux-Tu être si patient? Toi l’Aimable, la Rose de Sharon, le Lis de la Vallée, Tu es venu sur la terre, Tu es ressuscité d’entre les morts, Tu marches parmi nous. Puis les gens ont honte de Toi ! Oh !...?... la Fontaine de la Vie, le Tendre, l’Unique...