Les aigles de Dieu
1 Dieu Tout-Puissant, Créateur des cieux et de la
terre, Auteur de la Vie éternelle, Donateur de tout don excellent!
Venant à l’ombre de Ta Grâce, nous Te prions au Nom de Jésus, Ton Fils,
en T’offrant nos actions de grâces pour cette grande rencontre de Tulsa
qui restera gravée dans nos coeurs par l’action de Ton Esprit en chacun
de nous. La bonne entente qui y régnait était comme un attouchement du
ciel et une expérience que nous n’oublierons jamais.
Nous Te demandons, Père, que Ton Esprit demeure à
jamais en eux et que la substance du message donnée dans ce petit
rassemblement produise un réveil qui éclate dans chaque communauté au
travers de ce pays. Que de grands signes et miracles puissent
s’accomplir! Seigneur, nous Te prions pour que Tu sois le garant de ces
choses.
Des mouchoirs et d’autres pièces de linges sont
disposés sur ce pupitre cet après-midi. Seigneur, Dieu Tout-Puissant,
je Te prie, au Nom de Jésus, que tout malade qui les touche soit guéri.
Père, aie égard non seulement à ma prière, mais aussi à celle de tous
les chrétiens composant ce grand auditoire cet après-midi. Nous Te la
présentons d’un commun accord pour tous ceux qui en ont besoin.
Seigneur, nous Te demandons Ta bénédiction pour le
déroulement de toute cette journée. Nous prions pour qu’au cours de
cette soirée les Églises aient part, chacune en particulier, à Ta
Gloire et à une joie inexprimable. Donne-nous d’éprouver pleinement
l’effet de Ta présence cet après-midi. Que Ton Saint-Esprit soit dans
la Parole, qu’Il pénètre notre chair même et habite parmi nous, car
nous Te le demandons au Nom de Jésus. Amen.
2 Je voudrais maintenant vous lire quelques
fragments de l’Ecriture. J’en ai noté quelques-uns ici. Mon fils m’a
dit avoir distribué quelques cartes de prière, ainsi nous prierons pour
les malades. Il est possible que je ne vous revoie plus dans cette
vie-ci, mais lorsque je vous rencontrerai devant cette grande Porte par
où nous entrerons avant de nous retrouver debout devant Christ, vous
saurez alors que les visions de Dieu sont réelles et véritables. L’Ange
du Seigneur dans cette Colonne de Feu et de Lumière… Le Dieu
Tout-Puissant, mon Juge… Tout cela est vrai. Dieu est la Vérité, Il ne
peut être faux et être Dieu. il ne peut être faux, car Il est réel. Si
quelque chose est faux, c’est Satan. Mais cette Lumière, je l’ai vue,
regardez à Elle… Je vous en prie, pardonnez-moi si j’ai l’apparence
d’être sacrilège, mais pour moi, c’est la même colonne de feu qui
suivait les enfants d'Israël. Elle habita aussi dans un homme appelé
Jésus qui était le Fils de Dieu, et la vie qu’Il vécut est produite à
nouveau aujourd’hui par la même chose.
3 Il a dit: “Je viens de Dieu; je retourne à Dieu”.
Nous savons tous cela. Il a dit: “Je suis le JE SUIS”. C’était la
Colonne de Feu; c’était l’Ange qui était dans le buisson ardent. Il fut
fait chair et habita parmi nous, puis s’en est retourné, et voici qu’Il
est sous une même forme aujourd’hui. Saviez-vous cela?
4 Vous dites: «Jésus…». Bien, alors laissez-moi vous
parler de Dieu qui était en Jésus. Paul cheminait sur le chemin de
Damas et voici qu’une Lumière, une colonne de feu, le renversa. Aucun
de ses compagnons ne La vit. Mais Paul La vit. Elle était même si
intense qu’il en perdit la vue. Alors il s’écria: “Qui es-Tu,
Seigneur?”. Il lui répondit: “Je suis Jésus”. Il était retourné à Dieu
d’où Il était venu. Pour moi, c’est à nouveau Lui aujourd’hui,
terminant Son oeuvre en nous, l’Eglise des derniers jours.
5 Venons-en maintenant à Deutéronome 32.11 et lisons
un petit texte servant de toile de fond à notre sujet. Nous ferons
notre possible pour que la prière pour les malades puisse avoir lieu
dans une heure. [Une prophétie vient d’être donnée par une femme dans
l’auditoire — N.D.É.]
«O Père céleste, combien humblement j’accepte cela.
Guide mes pas, tiens ma main, Seigneur. Que je ne Devienne jamais un
rocher De scandale pour quiconque, mais que je sois plutôt comme une
marche De pierre pour tout voyageur sur le chemin. Sois-en le garant,
Seigneur, qu’aucune action Dans ma vie ne puisse porter une ombre sur
Ton Nom et Ta Cause. Je m’efforce De faire tout mon possible pour Te
servir. Je Te remercie pour cela au Nom De Ton Fils, JésusChrist, mon
Seigneur. Amen».
[Plusieurs prophéties sont encore Données Dans
l’assemblée — N.D.É.]
6 Amen. Combien nous remercions le Seigneur D’avoir
Son Esprit agissant parmi nous, au milieu De nous.
Deutéronome 32.11:
Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, [Dans le
texte anglais le pronom possessif féminin her «sa» indique qu’il s’agit
ici D’une mère-aigle. — N.D.T.] Voltige sur ses petits,
Déploie ses ailes, les prend,
Les porte sur ses plumes.
7 Nous n’avons pas là un très long texte De
l’Ecriture, mais c’est la Parole Du Seigneur. C’est suffisant, à moins
que Dieu ne nous Donne un contexte D’ici vingt à trente minutes pour
réveiller les gens et les amener à regarder au Seigneur Jésus.
8 J’ai lu, il y a quelques années Déjà, un épisode
qui se passa Dans la vie D’Abraham Lincoln. Un homme inculpé par la
justice fédérale était en prison. Il allait être fusillé. Un De ses
amis Dévoués alla trouver le président Abraham Lincoln, un chrétien
merveilleux, et lui Dit: «M. Lincoln, je sais que vous êtes un homme
bon, un chrétien. Or un homme, qui est mon ami, est inculpé sur ce
papier D’avoir transgressé la loi militaire alors qu’il était en
service Dans l’armée. II n’en avait pas l’intention, mais il est
néanmoins coupable. Il ne pensait pas mal faire. Vous êtes le seul
homme qui puisse lui sauver la vie. Ne voulez-vous pas, je vous en
supplie, lui faire grâce?». Avec une grande courtoisie, M. Lincoln prit
une plume et écrivit tout au travers De l’acte D’accusation (car il
n’était pas à son bureau et n’avait pas sous la main De quoi faire un
papier avec les sceaux officiels) cette simple phrase: «Je fais grâce à
cet homme» et ajouta sa signature: Abraham Lincoln.
Puis, ce fidèle ami courut aussi vite qu’il put
jusqu’à la prison où l’homme était Détenu et lui cria: «Mon ami, tu es
libre, tu es libre! Tiens, voici le nom Du Président sur cette feuille.
Tu es gracié!».
L’homme lui répondit: «Ne te raille pas De moi, je
suis prêt à mourir, car j’ai été condamné à mort. Tu te moques De moi
avec ton bout De papier. Si c’était réellement le pardon D’Abraham
Lincoln que tu m’apportes, tu aurais un papier officiel avec les sceaux
et tout ce qui s’en suit». Il lui répondit: «Mais ceci est le nom D u
Président! Tu es gracié!».
Mais l’homme lui tourna le Dos et ne voulut rien
écouter De plus.
Le matin suivant, à l’aube, l’homme passa Devant le
peloton D’exécution.
Or la grâce Du Président, avec Date et signature,
signifiait clairement: Ne tuez pas cette homme et voici qu’un homme fut
passé par les armes le jour suivant! Le cas fut porté Devant la
Haute-Cour De Justice. Et voici la Décision qui fut promulguée par
celle-ci: Une grâce ne devient grâce qu’à la condition d’être REÇUE
comme grâce.
9 Il en est De même pour la Parole De Dieu. Elle ne
Devient guérison pour vous qu’au moment où vous la recevez comme
guérison. Elle Devient grâce pour vous si vous la recevez comme grâce.
Toute bénédiction sera vôtre si vous la recevez De la manière Dont Dieu
l’a fait écrire.
Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée…
10 Combien souvent il m’est venu à la pensée que
Dieu comparait Son héritage aux aigles. Or j’ai trouvé, Dans la Bible,
que Dieu se nomme Lui-même Aigle. Il est I’Aigle-Jéhova. Comment
peut-Il faire cela? ou qu’entenD-Il par là?
11 J’aime beaucoup la nature, elle fut ma première
Bible. Si vous prenez garde aux faits qui se passent Dans la nature,
vous pouvez y trouver Dieu. Où que vous regardiez, vous pouvez voir
Dieu, si du moins vous L’avez accepté dans votre coeur et que vous êtes
attentifs à Sa voix. Ainsi, lorsqu’on vient nous parler de
réincarnation et de choses semblables, c’est de la folie, ça ne se peut
pas. Nous trouvons au contraire qu’une plante meurt, qu’elle va dans le
sol, puis la semence germe et elle vit à nouveau — c’est sa
résurrection. Or tout le christianisme est fondé sur la Résurrection.
Ainsi nous pouvons voir cette vérité: mort, ensevelissement,
résurrection. Les étés, les hivers, cela tout ensemble se retrouve dans
la nature.
12 Ma première Bible fut d’être attentif à la mort
des arbres, de voir les pousses revenir au bout des branches, le vent
souffler là-dessus et voir comment tout, à nouveau, était rétabli. J’ai
vu comment la petite fleur mourait, puis vivait à nouveau, et quantité
d’autres choses. Cela me fit connaître qu’il y avait une puissance de
résurrection quelque part.
13 Ainsi, en quelque sorte, un arbre a une vie
perpétuelle. Nous avons, nous, une Vie Immortelle. Un jour, l’arbre
arrivera à sa fin, mais nous n’y arriverons jamais, nous avons la Vie
Immortelle.
14 Et maintenant revenons à l’étude de l’aigle. Une
première chose qui me vient à la pensée c’est que l’aigle, tout compte
fait, est un oiseau assez singulier. Il peut voler plus haut que nul
autre oiseau ne pourrait le faire. La constitution de cet oiseau est
remarquable ainsi que sa manière de vivre. Il construit son nid dans
les rochers les plus élevés. Oui, c’est un oiseau singulier. Ses plumes
sont fixées si solidement que vous pourriez à peine les arracher avec
une paire de pinces. C’est un géant parmi les oiseaux, on pourrait dire
un oiseau-mammouth. C’est en effet un des plus grands parmi ceux qui
existent et il est réellement digne d’attention. Mais si sa
constitution est spéciale, c’est qu’il a un travail particulier à
faire. Le mot «aigle» signifie: arracher avec le bec, très belle image
de la Parole de Dieu. Nourri de bouche à bouche — Dieu nourrissant ses
enfants.
Autre chose: il construit son nid très haut et cela
dans un but bien précis. L’aigle a deux ailes puissantes, c’est pour la
délivrance.
15 Encore un fait étrange: l’aigle renouvelle sa
jeunesse (ses forces). L’aigle, après un temps très long, fait comme un
retour sur lui-même et redevient comme un jeune aigle. Comme s’il
recommençait, il renouvelle sa jeunesse. Ceci est une autre image de
l’Eglise, du Peuple de Dieu. Nous aussi, nous nous sentons entraînés
contre le bas et nous devenons de plus en plus rassis et, tout à coup,
le Saint-Esprit vient et nous renouvelle complètement. Dieu renouvelle
les connaissances acquises et la jeunesse de Son Eglise, Il lui fait
expérimenter de nouvelles choses. Voilà ce que nous montre le type de
l’aigle.
16 Il y a quelques années, j’avais l’habitude de
faire de grandes randonnées à cheval dans des ranches et, un jour, nous
nous trouvions au bord de la rivière Troublesome dans le Colorado.
L’association Hereford possédait là-bas des pâturages le long des
montagnes et nous avions l’habitude d’y mener le bétail pour la saison.
Puis, vers la fin de l’année, nous allions le rechercher pour le
conduire dans la «National Forest». Ensuite nous devions aller chercher
le foin qui avait été fait sur les hauteurs et en nourrir le bétail
pendant l’hiver. D’habitude j’allais aussi là-bas chaque année pour
chasser et je le fais encore.
17 Ainsi, avec un de mes amis, nous y allâmes alors
que les gens de la ville en étaient déjà redescendus et nous chassions
les élans, les cerfs, les biches et les vieux élans qu’on entendait
bramer ici et là. Comme nous allions souvent assez loin et assez haut,
nous étions obligés de camper sur place. Le plus souvent nous nous
séparions en chemin: mon ami prenait le versant est, tandis que je
prenais l’autre côté de la montagne. Aussi étions-nous souvent
plusieurs jours sans nous voir l’un et l’autre.
18 Or, une année, nous nous y trouvions au mois
d’octobre, lorsque la saison débute et il n’avait pas encore neigé. En
général, à cette époque, lorsqu’il neige sur le haut des montagnes, on
peut avoir un très bel après-midi, mais la neige peut se remettre à
tomber d’une heure à l’autre, à moins que ce ne soit la pluie, puis le
soleil se montre à nouveau. Le temps est très capricieux. Mais lorsque
la neige est venue, les élans et les daims — ces grands animaux restés
très à l’écart du bruit de la civilisation — descendent rapidement des
montagnes dans la vallée. C’est aussi là que se rencontrent ceux qui
vont chercher leur trophée de chasse.
19 Cette année donc, je ne l’oublierai jamais. La
neige n’était pas encore venue et je m’étais acheminé sur les hauteurs.
J’avais laissé mon cheval plusieurs milles en arrière, attaché de telle
sorte qu’il ait suffisamment d’espace et autant de foin qu’il en
voulait pour manger, puis je m’enfonçai parmi les hautes futaies en
observant ce qui se passait autour de moi.
20 Cet après-midi-là une tempête balaya soudain le
versant des montagnes, accompagnée du grondement du tonnerre et de la
lueur des éclairs. Je m’abritai alors derrière un arbre pour attendre
la fin de la tempête. Le vent semblait vouloir tout casser. Ainsi, je
me tenais derrière cette futaie et là, debout, je me mis à réfléchir.
Je pensais à Dieu et combien Il était merveilleux! La tempête cessa et
un vent froid se leva. L’eau suspendue aux branches vertes commença à
geler et il se forma de petits glaçons. Puis, tout à coup, assez bas
vers l’ouest, le soleil parut juste au travers de l’échancrure d’une
montagne, semblable à l’oeil de Dieu.
21 Vous savez que Dieu est partout, si du moins vous
vous attendez à Lui. En ce moment même, Il est là aussi et, si vous
regardez autour de vous, vous Le verrez. Ainsi, j’étais debout vers mon
arbre et après avoir considéré ce rayon de soleil, je levai mes mains
et m’écriai: «O grand Dieu Jéhova, Ton oeil a parcouru la terre d’un
bout à l’autre!». Juste au même moment, j’entendis le bramement d’un
élan mâle, Il avait sûrement dû être séparé du troupeau par l’orage et
c’est pourquoi il faisait entendre cette sorte de cri aigu, auquel il
fut répondu depuis un autre endroit.
22 Plus haut, sur le côté de la montagne, un vieux
loup gris commença d’émettre une série de hurlements et un de ses
compagnons lui répondit d’en bas. Puis je regardai autour de moi, au
travers de la vallée, et je vis un arc-en-ciel comme accroché d’une
montagne à l’autre. Partout où je regardais, il y avait Dieu. Ma mère
était une demi-Indienne. Elle venait de la réserve des indiens
Cherokees et sa mère tenait une pension en plein air. Il y a quelque
chose dans les bois et le plein air que j’aime beaucoup et ma
conversion n’a jamais enlevé cela de moi. Aussi lorsque j’entendis ce
vieux loup hurler et son compagnon lui répondre, des larmes
commencèrent à couler le long de mes joues et j’entendais ce vieil élan
lancer son appel au troupeau qui lui répondait. Puis je regardais
l’arc-en-ciel en me disant: «Voici que Dieu est aussi là». Il est
l’Alpha et l’Omega. Il est les couleurs même de l’arc-en-ciel
représentant l’Alliance. Dieu est partout si vous Le recherchez tout
autour de vous.
23 J’étais si heureux que, les mains levées et les
larmes roulant le long de mes joues, je commençai à tourner autour de
l’arbre sans m’arrêter. Je passai ainsi de précieux moments. Il n’y
avait personne à 30 milles à la ronde et je ne faisais que sauter de
long en large tout en poussant des cris aussi fort que je le pouvais.
Honnêtement parlant, je vous avoue que si quelqu’un était passé par là,
en me voyant, il aurait sûrement pensé à quelque échappé d’un asile de
fous. Mais je n’y faisais pas attention, car je passais de merveilleux
moments en adorant le Seigneur mon Dieu. Il m’était complètement
indifférent de savoir ce qu’on aurait pu penser de moi! Donc je
tournais et tournais encore autour de cet arbre, puis je m’arrêtais en
écoutant ce loup, puis l’appel de l’élan, et je recommençais à tourner
autour de l’arbre. Il me sembla alors que quelque chose s’excitait
autour de moi. C’était un petit écureuil des pins, comme ceux de
l’Oklahoma, c’est-à-dire une toute petite chose bruyante, longue comme
ça. Il se prend pour le «policeman» des bois! Il mène grand tapage,
alors que rien ne le justifie. Il saute sur un moignon de branche et
commence à faire entendre son cri «tschatt, tschatt, tschatt» aussi
fort qu’il le peut. Et je pensais: «Tu n’as pas besoin de t’exciter
pareillement, je ne fais qu’adorer le Seigneur. Si cela ne te plaît
pas, eh bien attends!». Et je recommençai ma ronde autour de mon arbre
en disant: «N’est-ce pas merveilleux? Ton Créateur, mon Dieu!». Puis je
remarquai que mon petit compagnon penchait sa petite tête de côté et
semblait regarder quelque chose de plus lointain.
24 Je vis alors que ce n’était pas moi qui l’avait
excité, mais bien autre chose. Regardant également dans la même
direction, je vis que l’ouragan avait amené un grand aigle dans les
parages. Il avait été contraint de venir là par le vent et,
probablement, aussi pour trouver quelque chose à manger. Comme il
n’avait pas pu se maintenir au-dessus de l’ouragan, il avait dû venir
trouver refuge dans les buissons. Et c’est cela qui excitait tellement
le petit écureuil.
25 Se prenant pour le surveillant du voisinage, par
son cri étourdissant «tschatt, tschatt, tschatt», il semblait avoir
pour but de mettre cet aigle en pièces. Mais, naturellement, il n’était
pas assez grand pour mettre quoi que ce soit en pièces. Et il se tenait
là, sa petite queue levée en panache, poussant son cri sans
discontinuer. Je pensai alors: «Ne t’excites donc pas tellement, tu ne
lui fais de toute façon aucun mal!». Alors le grand aigle sauta sur une
grande branche et je pensai: «O Dieu, Tu es dans le cri de ce loup
comme Tu es dans l’appel de cette bête sauvage. Tu es dans le rayon de
soleil, tout comme dans l’arc-en-ciel. Pourquoi as-Tu mis cet aigle
devant mes yeux? Qu’a-t-il à faire là? Je ne peux pas Te distinguer
dans cet aigle».
26 Comme je considérais l’aigle, je vis ses grands
yeux gris. Il ne prêtait aucune attention à l’écureuil, mais il me
regardait et je remarquai ses grands yeux qui m’observaient. Je me dis
alors: «En effet, je peux voir Dieu dans cet aigle en ceci: il n’est
pas effrayé par quoi que ce soit, mais voyons pourtant si je peux le
faire». Je m’adressai à lui: «Dis donc, camarade, sais-tu que je
pourrais te tuer? Tu sais, mon fusil est là et je pourrais t’envoyer un
coup de feu!».
27 Il ne fit que me regarder un peu plus et je
remarquai qu’il remuait juste un peu ses ailes. Alors je dis: «Je vois
maintenant la raison pour laquelle tu n’es pas effrayé! C’est parce que
Dieu t’a donné deux ailes et tu sais très bien que tu pourrais t’élever
jusqu’à cette haute futaie là-bas avant que j’aie pu même toucher mon
fusil de ma main». Et je pensais: «Si on arrive à croire que des ailes
sont un don de Dieu pour échapper au danger, à combien plus forte
raison l’Eglise devraitelle penser que l’Esprit, qui est un don de
Dieu, le Saint-Esprit au milieu de nous, peut nous emporter loin des
choses étrangères à la volonté de Dieu». Et je considérai à nouveau
l’aigle et sa manière de remuer lentement ses ailes, avec plaisir…
28 Quelqu’un me dit un jour: «Frère Branham,
n’êtes-vous pas effrayé à la pensée que vous pourriez faire une
erreur?». Non, pas du tout, tant que je pourrai sentir autour de moi Sa
présence. Et c’est tout ce que je désire, car tant qu’Il est là c’est
Lui qui agit.
29 J’observais donc l’aigle pendant un bon moment et
je sentis que je l’aimais de plus en plus. Comme je n’avais pas
l’intention de le déranger, il n’était pas non plus effrayé par ma
présence, niais il semblait seulement dégoûté par le cri continuel de
l’écureuil. Cela le fatigua à un point tel qu’à un moment donné il fit
un grand bond et, en deux battements d’ailes il prit son vol en jetant
son cri. Ce grand aigle ne fit pas d’autre battement d’ailes. Il
paraissait connaître parfaitement quelle orientation leur donner et le
vent se chargeait de l’emporter toujours plus haut. Pour moi, je restai
là à l’observer jusqu’à ce qu’il ne soit réduit plus qu’à un points.
30 Alors je me dis qu’il avait été sûrement fatigué
par le cri continuel et abasourdissant de l’écureuil. Pour nous aussi,
il ne s’agit pas de courir d’église en église, de rencontrer celui-ci
ou celui-là, mais il faut savoir comment orienter nos ailes dans la
puissance de Son Saint-Esprit. S’Il vient à vous en vous indiquant le
chemin, continuez ainsi sans vous arrêter. Sortez du chemin de ce
«tschatt, tschatt, tschatt»: «Le temps des miracles est passé»
disent-ils ou «surtout pas une chose comme le Saint-Esprit», ou encore
«vous vous trompez complètement dans tout cela, car la guérison divine
n’est plus pour notre temps»! Planez au-dessus de tout cela et laissez
en vous le Saint-Esprit vous monter plus loin. Continuez simplement
votre chemin et montez hors d’atteinte des vaines redites. Oui, c’est
bien Dieu qui est le Créateur de l’aigle. Si même un faucon essayait de
le suivre, il se désintégrerait dans l’air. Si un corbeau essayait de
le suivre, il verrait ses propres plumes comme arrachées de son corps.
C’est un oiseau d’une constitution tout à fait particulière.
31 Dieu a comparé ses prophètes à des aigles. Un
prophète peut atteindre certaines hautes sphères d’où il peut regarder
très loin, en avant. Or, si l’aigle a reçu en partage de grandes et
puissantes ailes qui peuvent le porter si haut, il a également reçu
deux yeux aussi remarquables qui lui permettent de voir sans être
aveuglé par la lumière de ces hauteurs. Pour cette raison, un faucon
qui essayerait de faire comme l’aigle (et à supposer qu’il atteigne ces
hauteurs suprêmes) ne pourrait plus rien voir du tout. Ainsi, de toute
façon, il ne lui serait d’aucun profit de monter si haut. Encore une
fois, vous le voyez, c’est un oiseau d’une constitution tout à fait
particulière. Un chrétien est lui aussi une personne constituée
spécialement, aussi vrai que je vous le dis. Il n’y a pas besoin
d’aller chercher cela à l’église, à moins que quelque chose dise en
vous que, là seulement, vous trouverez tout. Mais c’est au contraire
quelque chose de particulier que Dieu seul fait pour vous.
Cet aigle peut monter si haut que vous ne
l’apercevrez plus du tout et pourtant, lui, il distinguera chaque objet
se mouvant sur le sol, même la plus petite chose, tellement son oeil
est remarquable.
32 Il y a quelque temps déjà, trois ou quatre ans
peut-être, ma petite fille et moi-même étions allés nous promener dans
le Zoo de Cincinnati. C’était un samedi après-midi et je montrais
toutes sortes d’animaux à ma petite Sarah qui venait d’avoir trois ans.
En nous promenant ici et là, nous arrivâmes devant une cage dans
laquelle il y avait un grand aigle. J’ai toujours détesté voir des
animaux enfermés dans des cages au point que même voir un canari dans
sa cage m’est pénible. Je ne voudrais pas jeter le discrédit sur des
possesseurs de perruches ou autres oiseaux semblables, mais quant à moi
je ne peux absolument pas voir un animal dans une cage. J’ai connu
cela: être emprisonné dans une religion où vous n’avez aucune liberté.
Or, moi, j’aime être libre.
33 A quoi bon donner à vos canaris toute la
nourriture vitaminée possible de façon qu’ils aient de belles plumes et
de bonnes ailes, si, en fin de compte, vous les maintenez enfermés dans
une cage. Quel bien cela leur fait-il? De même aussi, quel avantage y
a-t-il d’envoyer des prédicateurs au loin dans des séminaires, ou
autres écoles, et de les instruire sur toutes sortes de choses si,
après, vous les mettez en cage en leur disant: «Le temps des miracles
est passé, de telles choses n’existent plus». A quoi bon alors leur
donner toute cette instruction au sujet de la Parole! Frères, j’aime un
espace libre où vous pouvez vous exercer vous-mêmes à voler librement,
une religion qui vous laisse votre liberté.
34 J’observais ce grand aigle. Ils venaient de
l’attraper et de le mettre dans cette cage. C’était vraiment la chose
la plus lamentable que j’aie jamais vue! Cette pauvre grande bête était
là, gisant sur le sol, ses grandes ailes à moitié déployées. Beaucoup
de plumes étaient comme arrachées de sa tête, autour de son cou et aux
extrémités de ses ailes. Je le considérai alors qu’il se traînait au
travers de la cage. Il regarda en arrière, puis il s’élança et vint
frapper le côté de celle-ci avec sa tête et ses ailes avec un bruit
sourd. Quelques plumes s’envolèrent et il retomba par terre. Puis, se
relevant à nouveau, il recommença le même manège en essayant de voler
aussi fort qu’il le pouvait et, de nouveau, ses ailes et sa tête se
heurtèrent contre les barreaux. Il retomba en arrière puis se tint là
un moment en regardant autour de lui avec ses grands yeux qu’il
tournait en tous sens.
35 Oh! pensais-je, c’est bien une des plus vilaines
choses qu’un homme puisse voir. Celui-ci est un oiseau des cieux, né
pour prendre son essor dans l’azur et le voici, par la ruse et la
méchanceté de l’homme, enfermé dans une cage. Il ne peut pas le
supporter, il est fait pour les espaces célestes, il ne sait rien de ce
sol dur, car il a été créé pour vivre dans les cieux. Ainsi, couché là,
il regardait les espaces où son coeur soupirait d’aller, mais des
barreaux se trouvaient entre lui et son but.
36 Continuant à considérer ce spectacle affligeant,
tout à coup, je pensai aux hommes que Dieu avait créés à son image et
qui étaient enfermés dans les cages des dénominations (où l’on ne croit
pas à la guérison divine), emprisonnés dans des endroits où ils ne
peuvent pas être libres. Leur esprit né d’en-haut, comme don de Dieu y
aspire, mais ils sont emprisonnés de telle sorte qu’ils ne peuvent pas
sortir. Voyez ces hommes et ces femmes marchant dans les rues et
habillés de manière immorale; d’autres dans des cabarets ou autres
lieux, emprisonnés là-dedans alors qu’ils devraient être des fils et
des filles de Dieu libres. Ils se cassent la tête contre quelque chose
en essayant d’atteindre la liberté.
37 Oh! si j’en avais eu le pouvoir ou l’autorité,
j’aurais acheté ce vieil aigle et je l’aurais laissé aller librement là
où il voulait aller! C’était une chose horrible que de le voir
emprisonné ainsi. Mais combien plus horrible encore est-ce de prendre
des fils de Dieu et de les emprisonner en un endroit ou dans un lieu
d’où leur esprit désire réellement sortir pour agir librement.
Quelqu’un vient dire: une chose telle que la guérison divine n’existe
plus, ni d’ailleurs la puissance du Saint-Esprit, tout cela n’existe
pas. Alors on vous met comme dans une cage! Frères, laissez-moi vous le
dire, il y a une liberté.
38 Un jour, un homme attrapa un vieux corbeau et il
l’attacha parce qu’il était dans un champ de blé. Les autres oiseaux
commencèrent de voler tout autour de lui en disant: «Viens, frère
Corbeau, allons vers le sud, l’hiver va venir». Son état devint si
misérable qu’il pouvait à peine marcher. Un jour, un homme passant par
là, le vit et dit: «Ce pauvre vieux corbeau, je m’en vais lui couper
son lien». Et c’est ce qu’il fit. Les autres corbeaux vinrent autour de
lui et lui dirent: «Viens, frère Corbeau, allons vers le sud». Mais il
était resté attaché si longtemps qu’il ne pouvait que marcher en rond
et dire: «Je ne peux pas le faire, je ne peux pas le faire». Il ne
savait pas qu’il était libre.
39 C’est aussi la situation dans laquelle se trouve
l’homme d’aujourd’hui. Mon frère, tu ne sais pas que Jésus-Christ t’a
libéré. Eloigne-toi de ce qui t’attachait et va droit devant toi. Dieu
nous a rendus libres, ne soyons plus assujettis à cette mort lente.
Dieu a pourvu aux bénédictions de la Pentecôte depuis la profondeur des
cieux et par les ressources inépuisables de Sa volonté.
Approchons-nous-en donc et que celui qui en veut vienne.
Buvez librement aux eaux de la Vie.
40 Revenons à notre aigle. Celui-ci construit son
nid très haut dans les rochers. De même l’Eglise de Christ est l’église
posée sur une montagne pour faire rayonner la lumière. Etant placée si
haute, elle peut aussi avoir de hautes ambitions, s’attendre à quelque
chose d’élevé: elle sait que Dieu va, Lui, réaliser quelque chose.
41 Si vous êtes venus cet après-midi dans cette
pensée: «Très bien, j’irai là-bas et si je peux me mettre dans la file
de prière, alors tout est bien. Si le Seigneur me dit que tout est bien
pour moi et s’Il veut me faire connaître… mais si rien de tel ne se
passe, alors je ne recevrai absolument rien». Oh! n’ayez donc pas en
vous de telles pensées préconçues.
42 Vous devez vous attendre à beaucoup plus. Venez à
la réunion cet après-midi et si vous êtes malade dites: «Je m’attends à
revenir chez moi tout à fait bien et je ne quitterai pas la réunion
avant que ça ne se soit accompli». Si vous n’avez pas encore reçu le
Saint-Esprit dites: «Je resterai ici, même si je devais prendre racine
à cette place, mais je veux recevoir le Saint-Esprit. Je suis ici parmi
des gens remplis du Saint-Esprit et dans un lieu où est l’Esprit. Ainsi
je reste ici jusqu’à ce que je Le reçoive!».
43 Soyez semblables au vieux Buddy Robinson alors
qu’il était sorti dans un champ de blé. Il s’écria: «Seigneur, si Tu ne
me donnes pas le Saint-Esprit, lorsque Tu reviendras sur la terre Tu
trouveras un paquet d’os de Buddy Robinson entassés à cet endroit
même». C’est de cette manière qu’il faut procéder. Parfaitement! Nous
nous y prenons souvent tellement mollement. Un homme un jour
s’évertuait à chercher Dieu et à chaque fois qu’il s’efforçait de dire:
«Je suis sauvé», le diable lui disait: «Non, tu ne l’es pas». Une bonne
fois, il enfonça un piquet dans le sol et dit: «Satan, à partir de
maintenant, je prends ce piquet comme point de départ. C’est ici, à
cette place même, que Dieu a satisfait mes besoins».
44 Vous pouvez, vous aussi, enfoncer votre piquet à
côté de votre siège cet après-midi en disant: «Satan, c’est ici même
que je dépose tous mes doutes et que je vais m’envoler avec Lui cet
après-midi. Je suis prêt à accepter exactement tout ce qu’Il me dira de
faire». Et maintenant, essayez de le croire fermement.
45 La vieille mère aigle, lorsqu’elle s’apprête à
construire son nid, s’en va dans les rochers très élevés afin de le
placer aussi haut que possible. Son désir est de protéger son petit.
C’est aussi la manière dont Dieu procède. Lui aussi veut placer son
Eglise à un endroit tel que (si du moins vous Le laissez agir) vous
serez hors d’atteinte des vautours de la terre. Et Il le veut
certainement.
46 Mais ce qui se passe avec les poulets est bien
différent. Une poule est aussi un oiseau et elle construit également
son nid quelque part dans un poulailler, par terre, sur le sol, là où
il y a des fouines, des serpents, tous des êtres nuisibles qui ne
demandent qu’à s’emparer des petits. Elle ne connaît rien du tout du
ciel, bien qu’elle soit elle aussi un oiseau. C’est peut-être une soeur
ou un frère dénominationnel, mais ils vivent sur le sol. Ils ne savent
rien de ce qui concerne le ciel et du vol dans les lieux élevés, là où
tout est joie dans la lumière bleue.
47 La vieille mère aigle, lorsqu’elle fait son nid
(je l’ai observée bien des fois) va d’abord à la recherche de très
grosses branches qu’elle coince dans les fentes des rochers, puis elle
les lie ensemble les unes aux autres avec de longues tiges de ronces
qu’elle entrelace. L’intérieur dit nid est également tissé avec ces
longues branches épineuses et flexibles, de telle sorte que tout soit
solidement maintenu. Le nid est ainsi amarré au rocher afin qu’aucun
orage ne puisse l’emporter au loin.
48 C’est aussi avec bonheur que je peux répéter: “Et
sur ce roc je bâtirai mon Eglise et les portes de l’enfer ne pré
vaudront point contre elle”. Quel est donc ce roc? C’est la révélation
spirituelle.
Qui dit-on que Je suis, Moi le Fils de l’Homme?
Certains disent que Tu es Elie et d’autres que Tu es
Moïse. — Mais, vous, qui dites-vous que Je suis? Alors Pierre dit: “Tu
es le Christ, le Fils de Dieu”.
“Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont
pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela” (Math. 16:17).
49 «Tu n’as pas appris ceci dans un séminaire et ce
n’est pas un homme non plus qui te l’a enseigné. Seul mon Père qui est
dans les cieux t’a révélé cela. Sur ce Roc je bâtirai mon Eglise et les
portes de l’enfer ne pourront pas prévaloir contre elle. Les ouragans
de la vie ne la secoueront jamais».
C’est pour cette raison qu’Il dit être un aigle.
C’est Lui qui a construit le nid.
50 Ensuite, la vieille mère aigle continue à
s’affairer de façon que tout soit prêt pour l’arrivée du petit. Elle va
à la recherche de tout ce qu’elle peut trouver et, en particulier, des
branches feuillues; elle les prend dans son fort bec et les place dans
tous les recoins en les fixant solidement aux branches épineuses afin
que celles-ci ne blessent pas le petit. Puis, elle s’en va au loin à la
recherche de gibier, un lapin par exemple, ou quelque animal à poils
doux, dont elle mange la chair pour prendre ensuite la fourrure dont
elle tapisse le nid qu’elle prépare. Oui, elle fait vraiment quelque
chose de très bien pour le petit qui va venir.
51 C’est ainsi que procède également l’Aigle-Jéhova.
Il a aussi tout prévu et tout fixé d’avance. Bien souvent, lorsqu’un
nouveau-né arrive dans le royaume de Dieu, il pense qu’il sait déjà
marcher, mais il ne fait que culbuter et se relever et courir un peu en
rond. Mais c’est pourtant une période favorable pour lui. Pour
l’instant, il se trouve dans le nid où tout est bien douillet, ainsi
ses chutes ne lui font pas de mal et c’est pour cette raison que la
Mère Aigle-Jéhova a prévu que son nid soit solide, en même temps que
douillet et joli. Aussitôt l’oeuf éclos, elle s’en va avec le père
aigle chercher de la nourriture pour leur petit jusqu’à ce qu’il ait
atteint la grandeur convenable.
52 Lorsque le petit a grandi, maman aigle commence à
être plus ferme afin que ses petits ne ressemblent pas à des poulets.
Elle pense qu’il est juste qu’ils ne soient pas prisonniers de la
terre. Ce sont des aigles et elle sait qu’ils sont des aigles.
53 Ainsi fait l’Aigle-Jéhova. Il ne veut pas faire
de nous des poulets ou des poussins de basse-cour, mais Il veut faire
de nous des aigles qui puissent s’élever dans l’azur car, selon cette
nature mise en nous, nous devrons vivre là-haut, là où nous sommes
libres. “Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres”
(Jean 8.36). C’est pourquoi nous désirons aller là-haut.
54 Puis vient le temps où il faudra quitter le nid
et, j’ai observé cela moi-même un grand nombre de fois, la vieille mère
aigle se tient là sur le bord de son nid. Je l’ai aussi souvent entendu
pousser son cri dans la chaleur des rayons du soleil, un cri presque
semblable à celui d’un bébé. La mère aigle est plus grande que le père
aigle et, quand elle écarte ses ailes, elle peut avoir une envergure de
14 pieds (environ 4,50 m.) mesurés de la pointe d’une aile à la pointe
de l’autre aile complètement étendue.
55 Ainsi donc, elle se tient là, sur le bord de son
nid, et elle étend ses grandes ailes au-dessus de lui tout en poussant
des cris aigus. Les premières fois qu’elle le fait, les petits aigles
sont tellement surpris qu’ils tombent à la renverse. Mais elle le fait
avec une intention bien précise et elle renouvelle ce manège un grand
nombre de fois. Pourquoi le fait-elle? C’est pour les entraîner à
entendre sa voix. “Et mes brebis connaissent ma voix”. Elle désire
qu’ils sachent reconnaître son cri lorsque le temps de l’appel sera
venu et c’est pour cette raison qu’elle crie. «Je désire que tu
connaisses chaque note de ma voix», semble-t-elle dire, «car il y en a
un grand nombre qui ne font que remuer de la boue et je désire que tu
saches que tu es un aigle et aussi que tu connaisses qu’elle est la
voix de l’aigle et quel en est le son». Puis elle étend ses grandes
ailes et dit: «Regarde ici, j’ai l’intention de te faire faire ton
premier vol, mais auparavant je désire que tu voies combien je suis
grande».
56 Oh! combien il est doux de se rappeler pendant
les temps d’épreuves, lorsque la maladie nous frappe sur le dos, que
nous pouvons alors regarder en haut et accrocher notre regard à ces
deux grandes ailes de Jéhova, l’Ancien et le Nouveau Testament, et
proclamer: «Comme Tu es grand, Seigneur, comme Tu es grand!».
57 Oh! comme elle aime leur montrer: «Voyez combien
je suis forte, écoutez ma voix». Comment donc un prédicateur
pourrait-il venir dire que cet aigle n’a pas toujours le même cri? Or
nous le savons: “Il est le même hier, et aujourd’hui, et éternellement”.
58 Dans l’Ancien Testament il est dit: “Je suis
Jéhova, l’Eternel. J’ai ouvert la mer Rouge. J’ai fait sortir les
jeunes Hébreux hors de la fournaise ardente. Je suis aussi Celui qui a
ressuscité le Fils de Dieu”. Alléluia! “Je suis Celui qui a envoyé le
Saint-Esprit le jour de la Pentecôte”.
59 En regardant à travers Ses grandes ailes, ne
discernez-vous pas tout cela qui fait en même temps vibrer votre coeur?
Les petits aigles disent: «Oh! nous croyons réellement en Toi, Tu es
grand et puissant».
60 Et que dire si nous nous mettons à considérer le
système solaire? Il y a quelques temps déjà j’étais sur le mont Palomar
où, par le moyen du télescope géant, on peut voir l’espace à des
centaines de millions d’années-lumière. Pouvez-vous vous représenter
combien cela fait de kilomètres quand on pense à la vitesse à laquelle
la lumière voyage? Ici, nous voyons des espaces où il faut 120 millions
d’années à la lumière pour nous parvenir d’eux et, au-delà, il y a
encore toujours des étoiles, des astres et des mondes. «Comme Tu es
grand, comme Tu es grand!».
61 Ainsi ces petits d’aigle commencent à regarder
tout autour d’eux et s’écrient: «Comme Tu es grand».
62 Voici une fleur: elle meurt, elle tombe dans le
sol, mais bientôt la voici qui renaît à nouveau. «Comme Tu es grand».
63 Voici maintenant un pauvre vieillard atteint du
cancer; il n’est plus que l’ombre de lui-même, mais une prière est
faite à son égard. Peu de temps après, vous le voyez complètement
transformé et vous avez devant vous un homme grand avec un visage
resplendissant. «Comme Tu es grand, comme Tu es grand!».
64 Voyez maintenant cette pauvre et misérable femme
dans la rue à laquelle même un chien ne prêterait aucune attention.
Tout à coup la puissance de Dieu capte son attention et elle-même
s’écrie: «Comme Tu es grand». Alors elle laisse de côté tout son
fardeau et ses péchés qui l’avaient enlacée si facilement. La première
chose que vous remarquez en la voyant c’est l’impression de sainteté
qui se dégage de sa personne. Elle a des traités évangéliques dans sa
main et fait une oeuvre bénie.
65 Voyez ce vaurien au coin de la rue, cet homme
dépravé. Qu’il puisse seulement lever les yeux et voir «comme Tu es
grand» et celui qui ne passait son temps qu’à vendre du whisky, à
boire, à fumer cigares et cigarettes en mentant à longueur de journée,
voyez-le tout à coup dans la rue, une Bible sous son bras, rendre
témoignage à la gloire de Dieu. «Comme Tu es grand!».
66 Laissez donc une fois Dieu étendre au-dessus de
vous son Nouveau et son Ancien Testament. Regardez-Le au travers de ces
pages et voyez-Le tel qu’Il est. Vous entendrez alors une voix criant à
travers elles: «Le même hier, et aujourd’hui, et éternellement. Ce que
J’ai fait pour eux, Je veux le faire pour toi. Je suis le même. Moi,
Jéhova, je ne change pas». En cet instant-ci, je me sens vraiment plein
de ferveur! Oh! combien je sais que c’est la vérité!
67 Ainsi, cette mère aigle est bien déterminée à
faire en sorte que les petits aiglons ne deviennent pas des poulets.
Savez-vous maintenant ce qu’elle va faire? Après s’être montrée
fièrement à ses petits sur son nid, elle leur dit: «Regardez, mes chers
petits. Après avoir vu combien j’étais grande, vous allez apprendre à
me croire. Je m’en vais vous prendre quelque part où vous pourrez
croire en moi». Comment puis-je savoir si Dieu n’a pas envoyé cet
après-midi tous ces gens malades dans ce but-là? Allez donc à un
endroit où le Dr…, mais vous dites: «Je suis chrétien, frère Branham,
j’ai reçu le Saint-Esprit, et voici que je suis souffrant».
68 Etes-vous sûr que Jéhovah ne va pas vous faire
voir au travers de ses ailes comme Il est grand? «Vois, comme Je suis
grand! Je m’en vais faire quelque chose pour toi, de telle sorte que tu
vas croire en Moi». Vous y voilà. «Mais Je désire que tu saches ce que
tu dois croire en premier. Vois-tu mes grandes ailes?».
69 Mais après quelques jours, il y aura de nouveau
du changement. Tant que le nid était douillet, ces aiglons ne voulaient
pas le quitter c’est évident. Savez-vous alors ce que fait la mère?
Elle commence à enlever les fourrures et les feuilles douces qui
tapissaient le fond et les bords du nid et elle jette tout cela hors de
celui-ci. Elle le fait dans un but précis: ils ne doivent pas
s’accoutumer à la mollesse du monde.
70 C’est aussi ce que Dieu fait quelquefois pour
nous. Vous pensez peut-être à quelque chose de grand ou de glorieux,
mais ne regardez pas à cela, car vous seriez à des millions de
kilomètres de l’esprit de Pentecôte. Les gens de la première Pentecôte
ne regardaient pas aux choses faciles. Ils vendaient ce qu’ils avaient
pour le donner aux pauvres et s’en allaient pour être seuls avec
Christ. Mais, aujourd’hui, on aime mieux être tout d’abord possesseur
de voitures avant d’être spirituel. Que s’est-il passé? Quelque chose
ne joue pas quelque part. On recherche souvent le chemin le plus facile
avec le Seigneur et, fréquemment, en faisant profession de marcher avec
Lui on se trouve au-dessous des circonstances. Les gens ont peur de la
nouvelle naissance. C’est là le point crucial. Ils ont peur de naître
de nouveau!
71 Chacun sait ceci: Toute naissance est une
circonstance difficile. Que celle-ci ait lieu dans une étable, que cela
ait lieu dans une demeure modeste ou, au contraire, dans une chambre
d’hôpital riche et bien décorée, dans tous les cas une naissance semble
tout d’abord être comme une sorte de gâchis. Or les gens ne veulent pas
être mêlés à un gâchis, mais je vous le dis: «Je ne désire pas
rencontrer Dieu selon mon idée. Je désire avoir part à la nouvelle
naissance selon le plan de Dieu. Peu m’importe si je dois crier,
hurler, parler en langues, ou faire quoi que ce soit. Je ne veux même
pas savoir combien de voisins parlent à mon sujet, je veux simplement
naître de nouveau. Peu m’importe dans quelles conditions et si je dois
faire fi de toute réputation, de toute façon je n’en ai pas à défendre.
Pour ma part, je n’avais rien de tel à laisser de côté, car je n’avais
ni prestige, ni réputation et je n’avais littéralement rien à moi
lorsque j’ai commencé. Mais malgré tout je ne m’inquiète de rien, je
suis prêt à perdre toutes choses et même à devenir un insensé pour la
cause du royaume de Dieu. Que l’on m’appelle mômier ou spiritualiste,
démon ou faiseur de transmission de pensées, je ne m’inquiète pas de ce
qu’ils disent, je ne désire que Jésus. C’est mon seul but et je désire
Le rencontrer sur Son plan à Lui. Non par rapport à ce que je pense
être juste ou que d’autres pensent être juste, mais je désire être là
où Dieu lui-même dit que c’est juste. Et s’Il dit qu’Il est le même
hier, et aujourd’hui, et éternellement, je désire Le voir sur ce
plan-là. Même si j’avais à prêcher l’Evangile à un rassemblement de
gens très bien, et moi-même n’ayant à manger que des biscuits de mer
secs et que de l’eau claire à boire, je resterais malgré tout fidèle à
l’Évangile. Je désire apporter Christ sur le plan où Il se tient
Lui-même».
72 Cette mère s’affaire donc dans son nid çà et là
et elle jette par-dessus bord tout ce qui en faisait la douceur. Ainsi,
chaque fois que ces petits aigles cherchent à se coucher au fond de
leur nid, ils ne rencontrent plus que des brindilles dures et des bouts
de branches peu confortables. Ils sont en train d’apprendre une autre
leçon.
73 Oh! dites-moi, est-ce vous qui avez accepté le
salut l’autre soir? — Oui, oui, en effet, c’est bien moi. — Oh! comme
j’en suis heureux!
74 Mais au moment où vous commencez à vivre
réellement cette vie, immédiatement vous entendez dire autour de vous:
«Ah! voilà de nouveau un mômier. Oh! je vois bien à quel groupe vous
vous rattachez…», etc.
75 Ainsi vous le voyez, Il vous laisse vous blesser
quelque peu, car Il ne désire pas que vous vous accoutumiez aux
manières de ce monde. Tout comme cette mère aigle ne désirant pas avoir
des aiglons élevés comme des poulets. Elle désire, au contraire, les
voir bientôt capables de sortir de ce nid. Peu importe en définitive
qu’ils soient sur un roc ou quelque endroit très bien en lui-même, elle
a encore quelque chose de mieux en réserve pour eux. Dieu aussi a
quelque chose de meilleur en vue pour l’Eglise. Ne vous contentez pas
simplement de vous persuader vous-mêmes: «Je suis quelqu’un de la
Pentecôte».
76 Un jour, quelqu’un m’a dit: «Frère Branham…».
c’était un homme d’un certain âge, de l’Arkansas, qui avait été guéri.
Auparavant, il vendait des crayons et des porte-plumes dans les rues
des années durant et voici, l’autre jour, on le vit se promener de long
en large avec ses béquilles qui lui étaient devenues inutiles et avec
un grand écriteau où il était écrit: «Je n’en ai plus besoin depuis que
j’ai rencontré Jésus». Cet homme vint donc un soir à la réunion et là,
dans l’auditorium Robinson à Littie Rock, il m’interrompit alors que
j’étais en train de prêcher: «Pardon, juste une minute frère Branham.
Vous savez que lorsque vous prêchez (il était de la secte des
nazaréens), vous prêchez tout à fait comme un nazaréen et pourtant j’ai
remarqué que la plupart des gens qui sont ici sont des pentecôtistes;
or voici quelqu’un qui me dit que vous êtes baptiste. Alors je ne
comprends plus!». «Oh!», lui répondis-je, «c’est bien facile, je suis
un pentecôtiste-nazaréen-baptiste». Oui, c’est exactement cela,
parfaitement!
77 Oh! frères, je voudrais maintenant vous parler de
ces marques faites au fer rouge que porte le bétail dans les ranches.
Lorsque nous avions conduit le bétail sur la montagne, j’avais ensuite
l’habitude de m’asseoir sur une vieille selle en corne et j’observais
le garde forestier qui surveillait l’arrivée des troupeaux. Nos bêtes
étaient marquées avec un signe à trois branches et celles de Grimes
l’étaient avec un signe en forme de T. Beaucoup de bêtes avec
différentes sortes de marques passèrent. Le garde ne faisait pas
tellement attention à la forme de la marque, mais bien plutôt à ce que
les bêtes aient effectivement cette marque de sang sur leur peau.
78 C’est aussi ce à quoi Dieu regarde. Il veille à
la marque du sang, mais ne prête pas tellement attention au genre de
marque que vous portez. Pourquoi? Rien ne pouvait entrer dans ce
pâturage sauf les bêtes reconnues comme pur sang, ce qui était attesté
par leur marque.
79 Et ne pourront franchir les portes des cieux que
ceux nés de nouveau par le sang de Jésus-Christ. Je ne me préoccupe pas
de ce que vous faites, de votre capacité intellectuelle, si vous êtes
un bon prédicateur ou un bon membre d’Eglise, car à moins que vous ne
soyez né par le sang de Jésus-Christ, avec une marque de sang sur vous,
vous n’entrerez jamais. C’est la seule chose a avoir, mais elle est
indispensable. “Quand je verrai le sang, je passerai par-dessus”. C’est
tout. Il ne vous laissera entrer que si la marque du sang est en ordre.
Dieu prendra garde à ce que le sang de Son propre Fils soit sur
l’Eglise.
80 Ainsi, la vieille mère aigle est vigilante envers
ses petits aigles et pourtant ils ne peuvent même plus se reposer:
partout il n’y a plus que des épines, des épines, et encore des épines.
Mais il y a encore une autre chose qui doit être faite avec cette
Eglise de Pentecôte dans ce nid-là, afin qu’ils ne se sentent pas comme
liés au nid. Une fois encore, ce n’est pas pour le plaisir de jeter la
pierre contre les organisations — et je voudrais que vous le compreniez
— bien mais j’essaie simplement de dire: «Faites en sorte que ce ne
soit pas un lieu qui vous arrête dans votre marche». Vous êtes braves
et, en un sens, j’aime bien les organisations et je suis de coeur avec
elles… Oui, parfaitement, car c’est dans leur milieu que je suis né,
moi aussi. Seulement ne vous arrêtez pas à cela, ne vous laissez pas
entraver par cette organisation. Continuez simplement avec Dieu
jusqu’au point où vous pourrez faire votre premier vol.
81 Savez-vous quelle prochaine chose a décidé la
vieille mère aigle avant de faire faire une petite expérience à ses
enfants? Alors qu’ils pensaient se rattacher à une Eglise ou à quelque
chose de bien, voilà que cela commence à crocher, quelque chose ne va
pas. La vieille mère aigle s’est plantée sur le bord de son nid et,
considérant ses jeunes depuis là-haut, elle constate qu’ils ont une
quantité de leurs toutes premières plumes — celles du premier âge — qui
tombent et sont mêlées aux autres. Elle sait que si elle prend ses
petits avec elle dans les airs avec ces plumes folles, ils se briseront
la nuque. Et moi je vous dis que si l’Eglise de la Pentecôte ne reçoit
pas un bon coup de balayage, ses membres risquent également de se
casser le cou eux aussi. Souvenez-vous bien de cela: il y a beaucoup
trop de ces plumes folles, d’où proviennent bien des ennuis!
82 Savez-vous ce qu’elle fait? Elle se place sur un
point élevé du nid et elle commence à battre vigoureusement l’air de
ses deux grandes ailes. Ce qui fait un peu le même effet que si vous
vous trouviez derrière un avion à réaction avant son décollage… Par ce
violent courant d’air, toutes ces plumes folles sont vigoureusement
chassées du plumage des jeunes aiglons. Je vous le répète encore,
l’Eglise a un urgent besoin aujourd’hui que le nid soit secoué par un
vent puissant qui emporte toutes les choses du monde hors de l’Eglise
de la Pentecôte, afin que le vol individuel puisse avoir lieu.
83 Nous avons besoin d’un autre Evangile, celui du
bon vieux temps, du Saint-Esprit, d’un réveil venant de Dieu et envoyé
par Lui, c’est parfaitement exact. Nous n’avons pas besoin d’un nouveau
président. Nous en avons déjà eu un, présentant bien. Nous n’avons pas
davantage besoin de nouveaux maires dans nos cités, ce qu’ils nous faut
ce sont des ministres de l’Evangile capables d’apporter un message à
l’Eglise et de la ramener à nouveau à la Pentecôte, de la ramener tout
à nouveau à l’expérience de cet aigle. Voilà ce dont l’Eglise a besoin.
Vous ne désirez pourtant pas être des poulets! Vous êtes des aigles et
devez prendre une nourriture d’aigle.
84 Ainsi elle se tient là, s’efforçant d’éloigner
absolument toutes ces vieilles petites plumes de bébé de leurs corps
avant qu’ils puissent prendre leur vrai premier vol. Seulement après,
elle se lève et commence à lancer des cris, s’apprêtant à leur faire
accomplir leur première expérience. Elle étend ses larges ailes de 14
pieds vers le fond du nid et alors ses petits aiglons s’accrochent à
ses plumes et montent sur son dos: par son cri elle leur parlait, ils
ont entendu et compris sa voix. Ils ont aussi appris à avoir confiance
en elle.
85 «Attention, enfants, je m’en vais maintenant vous
donner votre premier vol individuel». Chacun d’eux est donc monté, a
pris sa place et par ses petites pattes s’accrochent vigoureusement aux
fortes plumes de son corps. Ils s’y accrochent d’ailleurs même avec
leur bec, de toutes leurs forces. Ces plumes sont fixées si solidement
à son corps que nul ne peut les en arracher, ainsi les petits ne
risquent rien. La vieille mère donne ensuite quelques coups d’ailes et
s’envole du rocher. Elle s’en va, cinglant loin dans la profondeur de
l’azur, toujours plus haut. Les petits sont maintenant dans une
situation qu’ils n’avaient encore jamais connue. Pour eux ce sont
vraiment des instants merveilleux et exaltants.
86 Cependant, quelle chose inattendue va-t-elle
faire maintenant? Elle va se retourner d’un coup et, par quelques
secousses supplémentaires, les précipiter dans le vide! Ils sont des
aigles et doivent savoir voler. Oui, réellement, après une bonne
secousse, ils se trouvent comme livrés à eux-mêmes. Mais elle leur crie
seulement: «Tout est bien, mes enfants, vous êtes des aigles, volez!».
87 Tant que vous direz: «Pour moi tout va bien,
j’appartiens à cette Eglise et je ne comprends rien du tout à ce que
vous me racontez», jamais vous ne serez capable de voler. Vous avez
besoin d’être une bonne fois comme éjecté dans les airs. Et voici que
ces petits d’aigle commencent à voler. Leur mère leur crie encore:
«Enfants, ouvrez vos ailes. Développez votre petite foi, montez et
descendez. Vous êtes assez haut pour n’avoir pas à craindre de heurter
le sol».
88 Elle les surveille de loin en planant en long et
en large, et eux sont aussi heureux que des chrétiens pendant un réveil
de Pentecôte. Ils volent de droite et de gauche, puis l’un au-dessus de
l’autre et mettent toute leur énergie dans leurs premiers exercices de
vol. Ils sont sans crainte, car ils ont une confiance suprême en leur
mère qui veille attentivement sur eux.
89 Si l’un de ces petits aigles perd son assurance
et se trouve en détresse, elle s’élance juste audessous de lui, le
rattrape et, le replaçant sur son dos, elle le porte comme tout à
nouveau dans la grâce — en fait il ne s’agit pas ici d’un enseignement
baptiste, mais c’est la Bible qui dit cela — elle le ramène donc en
haut puis, se retournant encore une fois elle lui communique un nouveau
départ. Amen!
90 Ces aigles ont une grande confiance en leur mère,
une confiance suprême, car ils savent qu’elle est prête à les aider et
à les ramener à nouveau en haut. Portés sur des ailes d’aigle, amenés
là-haut, puis secoués loin de leur support pour pouvoir reprendre un
nouveau départ. «Si j’ai trébuché ou si j’ai failli, ô Seigneur,
relève-moi, afin que je puisse recommencer à nouveau!».
91 Repartir à nouveau. Oui, Dieu veut vous élever
derechef et vous prendre un moment là-haut, vers Lui. Ensuite vous
aurez l’impression d’être comme rejetés une fois encore, mais essayez
alors de prendre votre équilibre vous-mêmes, essayez de planer jusqu’à
ce que vous ayez appris à voler. Oh! mais vous, pauvres poulets, vous
ne connaissez sûrement rien de semblable à cela. En effet, un poulet ne
peut rien connaître de tel parce qu’il n’a jamais été porté aussi haut,
ni aucun de ses ancêtres d’ailleurs. Voici tout ce qu’il connaît:
«Joignez-vous à une Eglise et asseyez-vous… dans le poulailler». Il
n’en sait pas beaucoup plus que ce qu’il voit autour de lui.
92 Un jour, un homme décida de faire couver une
poule, niais il estimait qu’il n’y avait pas assez d’oeufs sous elle.
Au cours d’une de ses promenades, il avait trouvé un nid d’aigle et, en
y pénétrant pendant l’absence de la mère, il en prit un oeuf. Il
l’ajouta à ceux qui étaient sous la poule. Quand les oeufs furent éclos
et que les poussins sortirent, ce petit aiglon était vraiment drôle à
voir au milieu des autres poussins. Et ça se passe aussi de cette
manière-là dans les communautés: quelqu’un se trouve différent des
autres. C’était vraiment un drôle de compagnon. Il ne comprenait pas
les gloussements de la poule, tantôt sur le tas de fumier, tantôt dans
la cour de la ferme… «Nous pensons organiser un grand souper collectif
pour ce soir. Nous allons faire ceci et cela». Oui, c’est réellement
ainsi: «cotte, cotte, cotte» — le temps des miracles est passé — des
choses telles que la guérison divine ce n’est plus pour aujourd’hui —
«cotte, cotte, cotte». Ainsi ils mangent toute la journée cette
nourriture souillée, parsemée de parties de plaisirs et de sorties en
groupes, en tenue légère, le tout assaisonné de spectacles divers,
télévision et autres, etc. Mais ce petit-là était un aigle et toutes
ces choses ne lui convenaient pas du tout, son coeur se soulevait à
leur odeur.
93 «Oh! jamais je ne pourrai le faire» et il
marchait en rond de-ci, de-là. Oui, il avait l’air d’être un bien
curieux compagnon et lui-même pensait: «J’ai sûrement l’air de passer
pour un canard un peu fou au milieux de ceux-ci».
94 Mais moi je vous dis une chose, frères: Lorsqu’un
homme est né pour être un enfant de Dieu, les vieux credo et les
dénominations ne lui donneront jamais satisfaction, absolument pas. Et
toutes ces choses du monde que les Eglises modernes d’aujourd’hui
mêlent à leur activité (sports, musique, récréations les plus diverses)
finissent dans la tristesse, car on se demande: «Où est Dieu
là-dedans». En effet Dieu, attristé, se retire d’eux de plus en plus.
Parfaitement, c’est l’exacte vérité! Les poulets aiment ce genre de
choses, mais pas les aigles, car ce n’est pas une nourriture d’aigle.
95 Pour notre jeune compagnon, les jours se
succédaient, tous pareils, chacun regardait autour de lui et la mère
poule grattait de-ci, de-là. Sitôt une chose déterrée, les voilà qui se
précipitaient tous dessus: «Oh! très bien, viens avec nous, joins-toi à
nous». Mais lui, il est une personne séparée, oui parfaitement, toute
cette nourriture dégoûtante ne lui dit vraiment plus rien du tout. Elle
n’a pour lui aucune saveur ni même une odeur agréable et dans cette
atmosphère qu’il sent autour de lui il ne se sent pas à l’aise. Il
l’aime de moins en ni moins.
96 Or voici qu’apparut un jour la vieille mère aigle
qui était toujours à sa recherche — elle avait bien remarqué un jour
qu’on lui avait volé un de ses oeufs. Elle volait au-dessus du
poulailler, regardant là-dedans. Voyant l’un de ses petits elle jeta
son cri en s’exclamant: «Eh! mon enfant, tu n’es pas un poussin, tu es
à Moi». Aussi lorsqu’il entendit cette voix-là, il regarda en haut.
Voici enfin un son agréable à son oreille, car sa nature était celle
d’un aigle. Sa nature…
“Jésus-Christ le même hier, et aujourd’hui, et
éternellement”.
“N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans
le monde, car si vous le faites, l’amour de Dieu n’est point en vous”.
Amen! répondit-il. Voilà qui sonne très bien…
97 Quand je reviendrai, mon bien-aimé, tu pourras
t’élancer. La seule chose que tu aies à faire est d’ouvrir tes petites
ailes de foi et cela suffira pour t’entraîner.
Mais comment pourrais-je sortir d’ici?
Ouvre simplement tes ailes, c’est tout ce qu’il
faut. Fais simplement agir ta foi, élance-toi simplement au-dehors et
attends-toi à pouvoir voler, parce que tu es un aigle dès le
commencement. Ouvre tes ailes.
98 Elle tournait donc en volant au-dessus de la
cour. «Tu as bien l’air d’un des miens, lors même que tu te trouves
là», lui dit-elle encore. Alors le jeune aiglon sauta sur ses pattes en
se balançant quatre ou cinq fois d’avant en arrière tout en battant des
ailes. Puis, tout à coup, ses pieds quittèrent le sol. Mais voilà que
le petit aigle au lieu de poursuivre son vol se posa sur le sommet d’un
toit au milieu du poulailler comme s’il voulait considérer une fois
encore cette grande dénomination. Alors la mère aigle fit à nouveau un
vol circulaire et, le voyant encore tout éclaboussé de la boue du
poulailler (d’autres par ailleurs ont sur eux également les
éclaboussures du monde dans leur aspect extérieur, cheveux, habits ou
visage, etc.) lui dit: «Mon cher, tu ressembles plus à un busard de
Pentecôte qu’à un aigle de Pentecôte. Il faudra que tu te nettoies un
peu mieux que ça si tu veux que je puisse m’approcher de toi». Tout
cela est exact.
99 Je ne voudrais pas vous bousculer dans vos
sentiments, mais j’aimerais pourtant essayer de tailler et arracher
quelque chose de vous. Laissez-moi vous le dire, frères, ce dont une
Eglise de Pentecôte a besoin c’est d’une purification complète qui
puisse se propager depuis la chaire jusqu’au dernier banc. C’est
pourtant vrai, car nous laissons souvent de côté ce qui est le plus
important. Il n’est pas étonnant que nous ne puissions pas avoir de
réveil alors que nous mangeons de la nourriture bonne pour les
vautours, demeurant chez nous le soir à regarder notre émission
favorite à la télévision, au lieu de nous joindre à ceux qui se
réunissent pour prier selon le Seigneur. Encore une fois, et au risque
de me répéter, je persiste à soutenir: tant que les femmes continueront
à porter ces vêtements-là et que les hommes ne renonceront pas à leurs
parties de plaisir où ils boivent ensemble en faisant des plaisanteries
douteuses et d’autres choses semblables, Dieu ne se manifestera jamais
au milieu de gens ayant un tel état d’esprit.
100 Vous pouvez faire partie de la plus grande
Eglise qu’il y ait dans ce pays et avoir à votre disposition le plus
d’argent possible, tout cela n’a pas d’importance. Vous pouvez
également essayer de vous associer avec ce que l’on nomme «des gens
d’un certain niveau intellectuel», porter des habits d’un genre plus
distingué mais, frères, ce que Dieu désire ce sont un coeur et des
mains purs. il désire également une Eglise purifiée, car alors
seulement Il peut se montrer tel qu’Il est. Lorsque Dieu étend Ses
grandes ailes et montre par Sa puissance qu’Il est le même hier, et
aujourd’hui, et éternellement, alors les aigles de Sa propre race
diront aussi: «Oui Seigneur, c’est aussi ce que je désire. Je combats
pour cela et je veux y arriver». Certainement, Il est le même hier, et
aujourd’hui, et éternellement.
101 Une fois encore, ce dont l’Eglise de Pentecôte a
besoin c’est d’être complètement purifiée. Si vous aimez le monde ou
les choses qui sont dans le monde, l’amour de Dieu n’est point en vous.
Je le sais, frères, certains sont malades d’entendre cela et peut-être
en est-il de même pour vous.
102 Je me rappelle encore très bien, alors que nous
étions petits et habitions dans le sud, ma mère nous préparait, tous
les samedis soirs, un bain dans une vieille et grande seille en bois de
cèdre. Après y avoir versé de l’eau, elle nous appelait les uns après
les autres pour nous donner notre bain. Comme j’étais le dernier des
dix et que nous étions pauvres, la même eau servait pour tous; on la
réchauffait juste de temps en temps un petit peu. Comme nous étions
très pauvres, au lieu d’avoir des galettes avec des morceaux de lard
dessus, nous devions nous contenter d’une sorte de pain fait avec de la
farine pétrie avec de la graisse bon marché. Avec cela, nous avions
comme légumes des pois noirâtres, des navets de couleur verte et du
pain noir. Quand nous avions des troubles d’une sorte ou d’une autre,
chaque samedi soir, notre mère nous donnait, en outre, une ration
d’huile de castor. Maintenant encore lorsque je sens une telle odeur je
ne peux pas y tenir. Comme je m’approchais en me pinçant le nez et que
je disais: «Maman, ne me la donne pas, non je ne peux vraiment pas la
supporter!», elle me répondait, bien à sa façon: «Mon fils, si cela ne
te rend pas malade, cela ne te fera aucun bien».
103 C’est aussi la manière dont je dois prêcher
celte parole. Elle semble d’abord vous faire plus de niai que de bien,
mais elle s’apprête à faire bien fonctionner votre appareil
gastronomique spirituel, sinon cela ne vous fera aucun bien. C’est
exact, car la Parole vous rend libres, réellement libres.
104 Le croyez-vous? L’Eglise a besoin d’un réveil du
Saint-Esprit. Il y a un urgent besoin que la maison soit nettoyée. Or,
ceux-là sont des aigles et ne les nourrissez pas avec la nourriture
bonne pour des poulets. Il faut qu’ils sortent et aillent là où ils
peuvent voler, sinon ils mourront. C’est tout. Et Dieu veillera sur Son
héritage. Il n’est jamais trop éloigné, mais suffisamment proche pour
vous élever plus haut. Croyez-vous cela?
105 Inclinons maintenant nos têtes pour un moment de
prière. Combien d’entre vous voudraient réfléchir en cet instant et
dire: «Seigneur, aie pitié de moi. Donne-moi des pensées et des désirs
dignes d’un aigle. Donne-moi la vie de l’aigle. Laisse-moi voler dans
l’air bleu, là-haut, Seigneur, là où toutes choses sont possibles pour
celui qui croit. Suscite la foi en moi et que mes ailes puissent
croître ainsi que les muscles qui les font se mouvoir, jusqu’à ce que
je puisse réellement voir Jésus». Oh! que Dieu vous bénisse!
106 «O! Père céleste, le message peut avoir un
caractère critique. Tu le sais, je ne cherchais pas cela, mais j’ai
voulu faire connaître à ces gens ce que Tu essaies de faite, je le
crois, pour secouer l’Eglise, ce grand héritage des Tiens, cette grande
Eglise de la Pentecôte. Mais aussi grande qu’elle soit, je sais que Tu
as répandu Tes dons tout autour d’elle avec toutes sortes de signes et
de miracles, mais pourtant ils restent assis en arrière, ayant l’air
d’être parfois comme des poulets. O! Seigneur, fais-leur voir qu’ils
sont des aigles, qu’ils peuvent voler, qu’ils ont à faire agir leur foi
et à s’envoler loin de tout cela, de toutes ces vieilles redites telles
que: «Ça ne peut plus se produire ainsi actuellement, il n’y a rien du
tout là-dedans…».
107 «O! Dieu, bénis je Te prie chaque personne qui
se trouve ici cet après-midi et fais que chacun se trouve comme
étroitement protégé sous les ailes de Jéhova. Accorde-le moi, Père, je
Te le demande au Nom de Ton Fils Jésus. Amen».
108 Nous aurons maintenant notre chaîne de prière,
afin que nous puissions sortir à l’heure. Je désire que vous ayez part
au rassemblement de l’Eglise ce soir. Que Dieu vous bénisse, car je
sais que vous aimez le Seigneur, n’est-ce pas? Chantons encore une fois
ce refrain comme je l’ai entendu à Tulsa dans un important groupement:
Oh! je l’aime, oh! je l’aime,
Car Il m’a aimé le premier.
Il pourvut à mon salut sur le bois du Calvaire
109 Restons dans l’adoration devant Lui et inclinons
nos têtes en élevant nos mains pendant que les gens se rassemblent en
silence maintenant [frère Branham fait l’appel de la ligne de prière —
N.D.É.]
110 Combien de groupes de gens y a-t-il,
spirituellement parlant, actuellement sur la terre? Il y en a trois:
Sem, Cham et Japhet ou comme on peut les désigner aussi: les Juifs, les
Gentils et les Samaritains qui sont à moitié Juifs et Gentils.
Avez-vous déjà remarqué cela? Combien d’entre-vous savent que Jésus
donna les clés de la Pentecôte à Pierre? C’est pourtant vrai. Avec ces
clés, il ouvrit premièrement, à Jérusalem, le royaume aux Juifs. Est-ce
exact?
111 Puis Philippe fut envoyé et baptisa des gens à
Saniarie. Ceux-ci reçurent le Saint-Esprit, mais s’il vint sur eux,
c’est parce que Pierre avait les clés: il avait été envoyé vers eux et
leur imposa les mains. Et après, là, dans la maison de Corneille, qui
fut à nouveau appelé à se tenir vers eux? De nouveau Pierre. Depuis
lors, il n’est plus fait mention de quoi que ce soit à ce sujet-là dans
les Actes des Apôtres. Vous voyez que toutes les générations, toutes
tribus de la terre, avaient reçu l’Évangile ouvertement, typifiées en
cela par Sem, Cham et Japhet.
112 Maintenant faites attention, je voudrais encore
vous faire remarquer quelque chose. Actuellement, il y a deux classes
de gens, comme deux tribus cherchant un Messie. Qui sont-ils? Jadis, ce
furent les Juifs et les Samaritains. Nous, Anglo-Saxons, faisions
partie des Gentils. Avant d’avoir reçu l’Evangile, jadis nous formions
un groupe de peuples adorateurs d’idoles, mais nous ne cherchions ni
n’attendions aucun Messie. C’est aussi la raison pour laquelle il n’en
est venu aucun à nous. En effet, il apparut à ceux qui Le cherchaient,
qui L’attendaient. Combien parmi vous croient cela?
113 Ensuite ils rejetèrent leur Messie, mais
souvenez-vous qu’Il vint d’abord vers les Juifs. Quel signe par
excellence leur montra-t-Il? Il connaissait le secret de leurs coeurs.
Mais que dit alors l’Eglise orthodoxe de son temps à Son sujet? “C’est
Béelzébul, un diseur de bonne aventure, un devin”. Jésus avait dit: «Je
vous pardonne ces paroles, mais un jour le Saint-Esprit viendra pour
faire ces mêmes choses, mais à qui parlera contre Lui, il ne sera
jamais pardonné ni dans ce monde, ni dans le monde à venir». Est-ce
exact?
114 Maintenant j’attire encore votre attention. Il
accomplit ce signe devant les Juifs et également devant les
Samaritains, mais Il ne l’accomplit jamais devant les Gentils. Vous ne
trouverez nulle part mention d’un seul cas semblable, Absolument pas.
Cependant, avant de les quitter, Il parla à la Samaritaine — cette
femme que nous appelons prostituée. Mais elle en savait plus au sujet
de Dieu que la moitié de tous les prédicateurs des Etats-Unis. Ils sont
tellement intellectuels qu’il n’y a même plus de place en eux pour un
Esprit surnaturel. Et pourtant beaucoup d’entre eux sont réellement de
bons chrétiens, des frères exceptionnels. Mais un plus grand nombre
encore sont comme des poulets.
115 Ainsi cette femme était là, vers le puits. Il
avait renvoyé ses disciples et Il s’était assis là parce que les gens
de Samarie attendaient quelque chose. Combien d’entre vous savent que
les Samaritains attendaient le Messie? Vous ne le croyez pas? Eh bien,
relisez encore une fois attentivement l’Evangile de Jean au chapitre 4.
Une femme de Samarie était venue à ce puits et Il lui dit… [pendant la
prédication, frère Branham s’interrompt de temps en temps pour appeler
un nom dans la ligne de prière des personnes qui se sont avancées, puis
il reprend le développement du message — N.D.É.]
116 …Ainsi, Il était assis au bord du puits alors
que ses disciples s’en étaient allés et voici qu’une femme d’aspect
encore agréable s’approcha ayant une cruche sur sa tête. Alors qu’elle
avait attaché une corde à son récipient et qu’elle le faisait descendre
pour avoir de l’eau, elle entendit quelqu’un lui dire: “Donne-moi à
boire”. Regardant autour d’elle, elle vit un Juif. Il avait juste
trente ans, mais l’Ecriture dit qu’il paraissait en avoir cinquante.
Combien d’entre vous ont déjà pensé à cela?
117 “Tu n’es pas un homme âgé de plus de cinquante
ans et tu prétends avoir vu Abraham”. Il répondit: “Avant qu’Abraham
fût, JE SUIS”. C’est pourtant vrai, ils ont bien dit: “Tu n’es pas âgé
de plus de cinquante ans” (Jean 8.58).
118 Ainsi je les vois comme dans un tableau, assis
sur le bord de ce puits et Il lui dit: “Donne-moi à boire”. Là aussi
régnait une sorte de ségrégation telle que nous la connaissons chez
nous entre gens de couleur et les blancs. Elle lui dit: “Ce n’est
pourtant pas la coutume que toi, Juif, tu me demandes à moi, femme de
Samarie…”.
119 Femme, lui répondit-Il (attention, écoutez bien)
si tu connaissais qui est Celui qui te parle, si tu Le connaissais, tu
m’aurais toi-même demandé à boire et je t’aurais donné de l’eau, en
sorte que tu ne viennes plus puiser ici.
120 Mais, dit-elle, le puits est profond et tu n’as
rien pour puiser… Et la conversation continua. Or que fit-il donc?
121 Il contacta son esprit à elle. C’est d’ailleurs
un peu la même chose que je suis en train de faire ce soir avec vous
tous, essayant ainsi de capter votre attention. Puis il continua:
“Donne-moi à boire”. Et la conversation reprit jusqu’à ce qu’il mette
en évidence le point caché qui la tourmentait. Combien d’entre vous
savent ce que c’était? Elle vivait dans l’adultère. Il lui dit: “Femme,
va chercher ton mari et viens ici”.
Mais, je n’ai pas de mari!
C’est exact, tu en as eu cinq et celui avec qui tu
vis maintenant n’est pas ton mari.
122 Or cette femme, dans la condition qui était la
sienne (étant une prostituée elle était un objet d’infamie parmi le
peuple) entendit résonner en elle la voix de l’Ecriture. Elle ne lui
donna pas le titre que les prédicateurs, docteurs de la loi blessés
dans leur amour-propre lui décernèrent: “Béelzébul, diseur de bonne
aventure, démon”. Chacun parmi nous sait que dire la bonne aventure (ou
divination) vient du diable. Or qu’est-ce qu’un diseur de bonne
aventure? C’est un homme perverti.
123 Le diable ne peut pas créer quoi que ce soit.
S’il était un créateur, il aurait pu se créer un monde pour lui-même.
Mais la seule chose qu’il ait faite c’est de pervertir ce que Dieu
avait créé. Pouvez-vous saisir cela? Ce que je dis peut paraître
bizarre à un auditoire non averti. Un homme peut épouser une femme et
vivre avec elle comme étant sa femme, et le lit conjugal est pur. Mais
le même acte commis avec une autre femme porte en lui une souillure.
C’est la perversion d’une chose qui était juste à l’origine. Ainsi vous
comprenez ce que j’entends quand je dis que Satan pervertit, ou agit en
pervertisseur. Un diseur de bonne aventure est un voyant de Dieu
perverti — perverti dans le domaine de Satan.
124 Ainsi, notons-le, la femme ne L’a jamais appelé
de cette façon. Au contraire, elle lui dit: «Seigneur, je vois que Tu
es un prophète». Combien d’entre vous savent qu’elle a réellement dit
cela? C’est une chose bien différente de ce que les prédicateurs de ce
temps-là disaient. Elle continua encore, disant: «Nous, Samaritains,
savons (car on nous l’a enseigné) que lorsque le Messie viendra il fera
effectivement ces choses-là. Mais toi, qui es-tu?». Jésus lui répondit:
“Je le suis moi qui te parle”.
125 Alors elle retourna dans la ville en courant et
dit aux habitants: “Venez voir un homme qui m’a dit toutes les choses
que j’avais faites. Ne serait-ce pas réellement le Messie?”.
126 Mais ce qu’Il fit là, Il ne l’a jamais accompli
parmi les Gentils. Mais n’a-t-Il pas promis qu’Il le ferait aussi parmi
les Gentils? En effet, nous-mêmes, nous avons eu deux mille ans pour
nous y préparer, tout comme les Juifs et les Samaritains l’ont eu. Une
préparation, presque un entraînement, pour rechercher le Messie.
127 D’autre part, Jésus a dit: “Comme il en était
aux jours de Lot et de Sodome, il en sera de même à la venue du Fils de
l’homme”. Mais, notons-le, aux jours de Sodome il y a eu un réveil
parmi les intellectuels avec Lot. En quelque sorte un Billy Graham de
ce temps s’en vint vers eux et leur prêcha l’Evangile qui, d’ailleurs,
ne fit que les aveugler davantage. Mais considérons d’autre part
qu’Abraham (l’Eglise élue, la vraie Pentecôte) était séparé des choses
du monde. Or, actuellement, il petit y avoir de la Pentecôte dans
l’Eglise méthodiste ou dans l’Eglise baptiste car la Pentecôte n’est
pas une dénomination, mais une expérience que peut faire quiconque le
désire. La dénomination de Pentecôte n’a pas nécessairement les
bénédictions de la Pentecôte. Des catholiques même peuvent l’avoir.
Ainsi vous n’êtes de la Pentecôte que parce que vous avez reçu une
bénédiction de Pentecôte dans votre coeur.
128 Abraham était donc celui qui était «appelé hors
de». [Grec: ekklesia – traduit en français par «Eglise». — N.D.T.] Et
l’ange qui était assis là avec lui (donc l’un des trois anges qui était
là et qui s’entretint avec lui après que les deux autres furent
partis), il l’appela: Seigneur — Elohim.
129 Combien d’entre vous savent que Elohim était le
grand Dieu Jéhova, l’Eternel Dieu? Et c’est Lui qui, s’adressant à
Abraham dit: “Abraham, où est ton épouse Sara?». Or Il était comme un
étranger venant là pour la première fois. Comment donc savait-Il
qu’Abraham avait une épouse et que son nom était Sara? Abraham Lui
répondit (nous dit la Bible) qu’elle était dans la tente, derrière Lui.
Il reprit: “Abraham, je viens te faire visite pendant cette période de
ta vie. Je t’avais promis que tu aurais ce fils et voici venu le temps
où tu vas le recevoir”. Or Sara, mais d’une manière tout à fait
silencieuse, rit au-dedans d’elle-même. Et l’ange, le dos tourné à la
tente s’écria: “Pourquoi Sara a-t-elle donc ri?”. Voyez-vous cela? Or
Jésus a dit que ceci se passerait également parmi les Gentils, juste
avant le temps de la fin. Le Messie se manifesterait sous la forme du
Saint-Esprit.
130 Quelle fut la première chose que le Messie
accomplit après qu’Il eût été baptisé au Jourdain avec le Saint-Esprit?
Que fit-Il? Il s’en alla guérir les malades. Quel fut Son dernier
signe, le signe qu’Il accomplit avant de les quitter? C’est justement
le même signe qu’ici. Que nous apporta le réveil de la Pentecôte? La
guérison des malades, des miracles et des signes. Quelle est la
dernière chose? Eh bien, nous y voici!
131 Combien parmi vous sont-ils malades et n’ont pas
de carte de prière? Voulez-vous lever votre main s’il vous plaît? Ayez
la foi et croyez.
132 Quelqu’un a dit: «Qu’est-ce que ceci, frère
Branham?». L’Esprit de Dieu, Celui qui a fait la promesse, ne peut
faillir à Sa promesse.
133 Vous qui n’avez pas de carte de prière et qui
vous trouvez derrière moi, priez. Et si Dieu est Dieu et que Sa réponse
est vraie, si je vous ai dit la vérité au cours des rencontres de cette
semaine, que ceci est le signe qu’Il va apparaître prochainement…
134 Tout être civilisé normal sait que nous arrivons
à la fin de quelque chose. Cette civilisation n’en a plus pour
longtemps; elle paraît secouée et agitée comme les vagues de la mer.
Mais qu’attendIl donc? C’est un temps qui s’écoule, comme il en était
aux jours de Noé — temps de la patience. C’est un temps qui devrait
être passé sur les genoux, à cause des élus, temps d’attente de Dieu
pour avoir Son Eglise en ordre. II attend sur vous et sur moi.
Puisse-t-Il répandre ses bénédictions — Priez!
135 Vous qui êtes dans la file de prière, croyez
comme cette femme dans la Bible qui toucha le bord de Son vêtement.
Sitôt qu’elle l’eut fait, Il regarda autour de lui et dit: “Qui m’a
touché?”. Alors tous s’écrièrent: “Mais tout le monde T’a touché”.
Pierre lui-même Le reprit en Lui disant: “Tout le monde Te touche,
comment peux-Tu donc dire une telle chose?”. Mais Jésus répondit: “J’ai
perçu que je devenais faible” (ceci est la traduction rigoureuse). En
d’autres termes: une force est sortie de moi. Alors Il regarda autour
de Lui parmi la foule jusqu’à ce qu’Il trouve cette humble femme; et Il
lui annonça que sa perte de sang était arrêtée, car sa foi lui avait
rendu la santé. Est-ce vrai? La Bible dit qu’Il est maintenant un
souverain sacrificateur, capable d’être touché par le sentiment de nos
infirmités. Pouvez-vous, comme tout à nouveau, croire cela?
136 Imaginez qu’Il se tienne ici, portant ce
revêtement spirituel qu’Il me donna. Il ne pourrait même pas vous
guérir. Si vous veniez ici sur cette plate-forme en disant: «Seigneur,
veux-tu me guérir?» savez-vous ce qu’Il vous répondrait? «Je l’ai déjà
fait, car j’ai été blessé pour vos transgressions et par mes
meurtrissures vous avez été guéris. Le salut et la guérison sont choses
accomplies, c’est à vous de les prendre par la foi et à les accepter».
137 Or Il voudrait en fait vous prouver qu’Il est
bien le Messie, mais attention, ces choses-là ne prouvent pas que moi
je suis le Messie. Tout comme vous, je suis un pécheur sauvé par grâce
et peu importe de quelle manière et avec quelle abondance Dieu m’a
oint. Il désire également vous oindre, vous aussi. Il n’oeuvre pas
seulement avec moi en particulier, mais Il désire que vous participiez
aussi à Son oeuvre. Peu importe quelle portion du Saint-Esprit Il m’a
départi, il est dans Son plan que vous en ayez votre part vous aussi.
Il est un souverain sacrificateur qui peut être touché par nos besoins
dans nos infirmités — et la Bible affirme qu’Il est le même hier, et
aujourd’hui, et éternellement — alors II agira de même. Il est ici, en
nous. Le croyez-vous?
Que chacun d’entre vous regagne sa place dans le
respect et prie.
138 Seigneur, je Te prie pour ces gens que Tu as
placés sur mon coeur. Tu sais dans quel but je suis ici et je Te prie
pour que Tu leur fasses voir comme tout à nouveau que Ta venue,
Seigneur, est très proche. Seigneur, mène-les plus haut, sur Tes ailes,
afin que tout cela ne me soit pas attribué. Tu as répandu Ton Esprit
dans ce but et Tu l’as dit ainsi. Confirme-le, Seigneur. J’ai parlé
pour Toi, parle maintenant pour moi Seigneur, afin que mes paroles
soient reconnues comme vraies car elles viennent de Toi. Je Te le
demande au Nom de Jésus. Amen.
139 Soyez attentifs à votre appel, recevez-le et ne
manquez pas votre jour. Combien, dans toute cette ligne de prière,
sont-ils des inconnus pour moi? Levez votre main vous tous qui ne me
connaissez pas. Je crois que je ne connais personne ici, à part
peut-être Gene Goad et Pat Tyler assises là-bas. A l’exception de mon
fils qui se lient là-bas, ce sont réellement les seules personnes que
je connaisse.
140 Vous madame, là-bas, qui avez un chapeau rouge
dont le bord vous cache juste les yeux et qui êtes assise, croyez-vous
que Jésus vous a entendue lorsque vous Lui avez demandé de vous guérir
des maux de tête résultant de cette sinusite? Croyez-vous qu’Il vous a
entendue? Vous venez de prier à ce sujet n’est-ce pas? Si c’est exact,
voulez-vous vous lever s’il vous plaît et lever votre main? Si je ne
vous connais pas et que vous-même ne me connaissiez pas, veuillez lever
votre autre main. Peut-être avez-vous participé à quelques-unes de mes
campagnes auparavant, mais de toute façon je ne sais rien de vous.
Maintenant vous pouvez rentrer chez vous, vous serez de nouveau en
bonne santé.
141 A présent je voudrais encore vous demander
quelque chose, à vous qui êtes ici. Qu’a donc touché cette femme? Une
fois encore, je ne sais pas qui elle est, la seule chose que je sache
c’est que vous êtes dans une réunion et qu’elle a touché quelque chose.
Il y a quelques instants, j’ai parlé de cette colonne de feu et, pour
moi, cela ressemble à la Colonne de Feu et à la Vie qui est en elle.
Qui donc la produit cette Vie? Pas moi, mais Elle. Elle produit les
mêmes oeuvres qu’Elle accomplissait alors qu’Elle était dans le Fils de
Dieu. Et maintenant Elle est dans les fils et les filles de Dieu par
adoption et ceci est dû à la grâce du Fils de Dieu.
142 Et vous monsieur, là-bas, vous désirez que les
troubles de votre coeur cessent? Croyez-vous que Dieu va vous rétablir
en pleine santé? Alors levez-vous. Pendant que vous regardiez autour de
vous avec étonnement tout à coup un étrange sentiment s’est emparé de
vous. Est-ce juste? Pour moi je ne vous connais pas et vous-même ne me
connaissez pas. Est-ce exact? Dans ce cas, levez votre main. Croyez
maintenant que les troubles de votre coeur ont disparu. Levez votre
main. Très bien, alors ils ont disparu.
143 Et voici une dame assise là-bas. Pouvez-vous
voir cette lumière au-dessus de cette femme? Elle a des troubles de la
vésicule biliaire, mais ils sont près de disparaître par la grâce de
Dieu. Mademoiselle Small, croyez-vous que Dieu veut vous guérir des
troubles de votre vésicule biliaire? Alors levez-vous sur vos pieds.
Vous avez plus de foi que vous ne le pensiez. Je ne connais pas cette
femme. Tout ceci n’est dû qu’à la grâce de Dieu. Si nous sommes
étrangers l’un à l’autre élevez vos mains comme ceci. Je ne vous
connais pas, mais ce que je vous dis est la vérité. Levez votre main!
C’est en ordre, alors ayez la foi, rentrez chez vous et soyez en bonne
santé — croyez-le.
144 Il y a là-bas une dame assise et qui souffre de
troubles abdominaux. Oui, Effie est votre nom. Levez-vous, Effie!
N’était-ce pas ce dont vous souffriez? Je ne vous connais pas, mais si
c’est vrai levez votre main. C’est la première fois de ma vie que je
vous vois, mais Dieu dans les cieux connaît tout. Rentrez chez vous,
tout cela est passé, et que Dieu vous bénisse.
145 Si vous mourez clans vos péchés ce ne sera pas
la faute de Dieu. Vous pouvez aller sincèrement dans une église, mais
un pécheur est un incrédule, ayez donc foi en Dieu.
146 Les gens rassemblés ici maintenant forment une
ligne de prière afin que nous puissions imposer les mains aux malades.
Etes-vous prêts à croire sans voir? Bien qu’il y ait des gens sans
carte de prière, que le reste d’entre vous continue de croire et ne
vous dispersez pas dans tous les sens. Voyez, chacun de nous est un
esprit, chacun d’entre vous est un esprit, saviez-vous cela? Si ce
n’était pas le cas, vous seriez mort, c’est de votre esprit que je
parle, non de vous. Venez ici…