Le Signe Du Messie
1 ...pour une vision, ce qu’il faut faire d’abord, il y a Sa Parole. Croyez-vous qu’Elle est inspirée ? Pourrait-Il avoir menti, ou plaisantait-Il tout simplement ? Il n’a pas fait cela. Il a dit : « Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père, le Fils le fait pareillement. Le Père agit, et Moi aussi, J’agis jusqu’à présent. »
2 Pour les jeunes gens : Jésus avait la vision de ce que Dieu voulait qu’Il fasse, et Il l’exécutait tout simplement sous forme de drame. Vous auriez dû être avec nous à la table du dîner aujourd’hui pour voir cela, la même chose se produire.
3 Maintenant, remarquez. Et puis, les Ecritures déclarent qu’Il a prononcé ces mots : « Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus » ; il s’agit de l’incroyant, « mais vous, vous Me verrez ; car Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde. »
4 Eh bien, est-ce vrai ou pas ? Discutons-en simplement–simplement et réfléchissons-y entre nous. Est-ce la vérité ? Je..., c’est un pronom personnel. « Je serai avec vous, en vous, jusqu’à la fin du monde. Encore un peu de temps, et l’incroyant, le monde de l’église sera introduit, et ils ne Me verront plus ; mais l’Eglise elle-même, vous, Je serai avec vous, en vous, jusqu’à la fin de l’âge. » Le monde n’est pas encore arrivé à la fin, donc Christ demeure le même.
5 Bon, Il a dit : « Je suis le Cep, vous êtes les sarments. » Or, le cep ne porte pas le fruit de lui-même, il purifie seulement les sarments, et les sarments portent le fruit. Saviez-vous cela ? Eh bien, dans ce cas, si vous alliez à une vigne, que vous attendriez-vous à trouver ? Des raisins. Si vous alliez à un cep de pastèque, vous trouveriez des pastèques, si c’est un cep qui est fertile. Si vous alliez à un pêcher, vous trouveriez des pêches.
6 Mais alors, si vous... si Christ est le Cep, et que les membres de Son Eglise sont les sarments, que devriez-vous trouver dans l’Eglise ? « Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais ; vous en ferez davantage, car Je m’en vais au Père. »
7 Que trouvez-vous quand vous allez à l’église ? « Nous sommes les presbytériens. » « Nous sommes les baptistes. » « Nous sommes les pentecôtistes. » « Nous avons le Message. » « Nous avons ceci. »
8 Ce n’est pas cela Christ. Christ est amour, parce qu’Il était Dieu. « Ayez... A ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
9 Mais : « Nous n’irons pas à ces réunions ; notre église n’y coopère pas. »
10 Très bien. « Tout ce que le Père M’a donné viendra », a dit Jésus.
11 Maintenant, remarquez. Maintenant, sondons donc les Ecritures et voyons ce qu’Il avait fait là autrefois, de sorte que les gens ont su qu’Il était le Messie. Et tout ce qu’Il avait fait autrefois pour prouver aux gens qu’Il était le Messie, Il doit donc faire la même chose maintenant, sinon Il n’est pas le même hier, aujourd’hui et éternellement. Croyez-vous cela ?
12 Eh bien, nous, je sais que nous, nos églises, elles tiennent un langage différent : « Oh ! En effet, nous avons cette dénomination ; nous avons cette oeuvre de charité. »
13 Ces choses sont bonnes, mais ce n’est pas ce qu’a fait Christ, et ce n’est pas du tout ce qu’Il a dit de faire.
14 Ainsi, remarquez, retournons en arrière ; nous lisons dans Jean ; retournons au premier chapitre ; nous sommes au chapitre 12, retournons au premier chapitre et voyons pourquoi Il a fait ces–ces déclarations tel qu’Il l’a fait ici. Très bien. Jean, chapitre premier, nous voyons ici qu’après qu’Il fut baptisé, et que le Saint-Esprit fut venu sur Lui, Lequel était Dieu...
15 Et, Lui, Il avait l’Esprit sans mesure. Nous, nous L’avons avec mesure. Voici l’idée : toute l’eau qui est là dans l’océan, c’était l’Esprit qui était en Christ ; ce qu’il y a en nous, c’est une cuillérée de cet océan, mais les mêmes substances chimiques qui sont dans la cuillérée sont dans l’océan entier, tout simplement dans une mesure moindre. Lui, Il L’avait, toute l’eau était en Lui, et nous, nous avons une cuillérée. Sa mesure était telle qu’Il était Dieu fait chair et qui habitait parmi nous ; Il était Emmanuel. Mais nous, nous sommes des enfants adoptés par Sa grâce.
16 Maintenant, après qu’Il eut reçu le Saint-Esprit dans Sa plénitude, alors que nous, nous recevons le baptême, Lui, Il a reçu la plénitude du Saint-Esprit ; nous voyons alors qu’immédiatement Il commence Son ministère ici dans Jean 1.
17 Et il y eut un certain homme qui fut sauvé. Et dès qu’il fut sauvé, il alla chercher son frère, Simon, et il le ramena dans la Présence du Seigneur Jésus. Et quand Jésus le vit pour la première fois, Il lui dit quel était son nom, et Il lui dit qu’Il allait changer cela de Simon en Pierre, Cephas. L’a-t-Il fait ? Et Il lui a dit quel était le nom de son père, Jonas. Il a dit : « Tu... ou plutôt ton nom est Simon ; tu es le fils de Jonas. »
18 Maintenant, souvenez-vous, ceci, c’est la première chose. Et Pierre était un homme du peuple sans instruction, il n’avait jamais reçu d’instruction, il ne savait même pas écrire son propre nom. La Bible dit qu’il était un homme du peuple sans instruction. Puisque l’instruction joue un si grand rôle, qu’en est-il ? Et cet homme reçut les clés du Royaume des Cieux.
19 A quoi en sommes-nous arrivés avec toutes nos écoles et tout ? Je ne dis pas qu’il ne faut pas en avoir, mais vous mettez trop l’accent sur l’instruction. C’est une bonne chose, mais cela ne vous sauvera jamais ; si vous ne faites pas attention, cela vous condamnera. L’instruction est le plus grand obstacle que l’Evangile ait jamais connu. C’est juste, parce que les gens cherchent à se montrer plus futés que les autres.
20 C’est le... notre casier judiciaire... Quand le capitaine Al Farrar, le chef du FBI chargé des adolescents, s’est converti dans mes réunions, il a dit : « Frère Branham, votre déclaration à ce sujet est la vérité. Je vais vous amener juste ici pour vous montrer que chaque cas de délinquance juvénile qui s’est produit durant les dix dernières années aux Etats-Unis, c’est parmi les gens instruits. » C’est juste. Quatre-vingt-dix pour cent des cas. Ils sont si malins, ils s’imaginent qu’ils peuvent se montrer plus malins que la loi et des choses comme cela. C’est pourquoi ils se retrouvent dans le pétrin.
21 Et les gens se disent : « Eh bien, nous avons une grande église ; nous avons un grand nom. » Ce n’est pas ça. Vous devez naître de nouveau. Sans cela, vous êtes complètement perdu, peu importe combien vous êtes bon. Caïn était aussi bon qu’Abel, il a adoré tout comme Abel, il a construit une église tout comme Abel, il a offert un sacrifice tout comme Abel, mais Dieu l’a rejeté parce qu’il n’avait pas la révélation spirituelle, c’est ce qui était juste. Jésus a dit : « Je bâtirai Mon Eglise sur la même révélation spirituelle, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » Une révélation spirituelle par le Saint-Esprit.
22 Or, que faisait Jésus ? Il se rendait chez les Juifs, Il se révélait. Alors, dès que cela s’est produit, il y avait un homme du nom de Philippe. Il a trouvé que c’était saisissant, alors Il est allé à quinze miles [24 km] de l’autre côté de la montagne pour chercher son ami du nom de Nathanaël. Et Nathanaël, quand il l’a trouvé, il était sous un arbre, en prière. Et il a attendu qu’il termine de prier, et lui, peut-être, quand il s’est relevé, il a dit : « Bonjour, Philippe. Heureux de te voir. »
23 Il a dit : « Viens voir Qui nous avons trouvé. » C’est ça, il n’avait même pas le temps de dire : « Bonjour. Heureux de te voir. Ton épouse se porte-t-elle bien ? » Il avait un message.
24 Et si l’église est autant ravie au sujet de Christ, quelque chose va se produire. Mais nous avons toutes sortes d’événements sociaux et tout. Il n’est pas étonnant que nous soyons en train de mourir. Certainement. Et nous nous inquiétons que la Russie vienne ici et fasse... Ne vous en faites pas pour cela. Ce n’est pas le rouge-gorge qui picore la pomme qui la détruit, c’est le ver qui est dans le trognon qui la tue. C’est notre propre pourriture, parmi nous, qui est en train de nous tuer.
25 Nous formions une véritable colonne vertébrale chrétienne d’hommes et de femmes qui prenaient position pour Dieu... Au lieu d’aller à l’église le mercredi soir, nous restons à la maison pour regarder la télévision, le rock-and-roll, Arthur Godfrey, pour suivre tous ces autres gens à la radio, et Nous aimons Suzy. Cela montre que vous aimez le monde plus que Dieu. Si votre coeur est pour Dieu, Dieu aura la première place, et ce sera tout pour votre coeur.
26 Nathanaël... Il a dit : « Viens voir qui nous avons trouvé, Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph. »
27 Et alors, il... je peux m’imaginer l’entendre dire : « Eh bien, attends une minute, Philippe. Tu es certainement allé au mauvais bout de la chose. Tu es allé à l’extrême. Je te connais comme un homme honnête, et voici que tu veux me dire que tu es parti avec une telle histoire ? Oh ! Tu dois être tombé dans une sorte de fanatisme. Sais-tu, Philippe, si ce Gars était le Messie, sais-tu où Il irait ? Il irait à Jérusalem. Il irait chez le sacrificateur, chez le souverain sacrificateur. Il dirait : ‘Grand Caïphe, souverain sacrificateur de Dieu, nous savons que tu es l’homme le plus brillant du pays, le plus grand homme religieux du pays, et vous tous saints sacrificateurs, vous connaissez toute la Parole.’ Il irait là-bas, et Il se révélerait. »
28 Vous les catholiques, vous pensez qu’Il irait au Vatican. Vous les presbytériens, vous pensez qu’Il irait chez l’évêque. Vous les pentecôtistes, vous pensez qu’Il irait chez l’ancien de district ; mais Il va chez qui Il veut. C’est Son affaire.
29 Et il a dit : « Pourrait-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? »
30 Philippe lui a donné la meilleure réponse qu’un homme puisse lui donner. Il a dit : « Viens, et vois de toi-même. » C’est comme ça. Ne restez pas chez vous à critiquer. Allez voir ; sondez cela dans les Ecritures. Venez voir de vous-même. Pendant qu’ils faisaient le tour de la montagne, j’entends Nathanaël... Il lui dit : « Connais-tu ce vieux pêcheur auprès de qui tu as acheté du poisson une fois et qui ne savait pas signer le reçu ? »
31 « Oui. »
32 « Il est venu devant Lui l’autre jour. Il s’appelle Simon, tu sais. Et Il lui a dit quel était son nom et Il lui a dit quel était le nom de son père. Je ne serai pas surpris s’Il sait qui tu es. »
33 « Eh bien, Philippe ! Eh bien, Philippe ! Eh bien, tu ne peux pas me dire ce genre d’histoire. Je vais me décider quand j’arriverai là-bas. »
34 Quand donc il est entré dans la Présence de Jésus pour la première fois, Jésus a regardé autour de Lui, Il a dit : « Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude ! » Eh bien, il aurait pu être un Arabe. Il aurait pu être un Grec. Ils s’habillaient tous de la même manière et avaient tous la même apparence, ce sont des gens au teint sombre, portant la barbe, des turbans et des vêtements amples, des robes. Et à part cela, il aurait pu être un infidèle. Il aurait pu être un critiqueur, mais Il a dit : « Tu es un homme juste, dans lequel il n’y a point de fraude. »
35 Nathanaël L’a regardé, il a dit : « Rabbi, quand m’as-Tu connu ? C’est la première fois que je Te voie, ou que Tu me voies. Quand m’as-Tu connu ? »
36 Il a dit : « Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu. »
37 Qu’a dit ce Juif ? Voici la–voici l’attitude d’un véritable croyant. Il L’a regardé, il a dit : « Tu es le Fils de Dieu ; Tu es le Roi d’Israël. »
38 Et pourtant, ceux qui se tenaient à côté, les brillants sacrificateurs, eux disaient : « Cet Homme, c’est Béelzébul. Il est un diseur de bonne aventure. »
39 Jésus s’est retourné et Il a dit ceci : « Si vous parlez contre Moi, le Fils de l’homme, Je vous pardonnerai, mais (en d’autres termes) le jour vient où le Saint-Esprit viendra, et quand Il fera la même chose, une seule parole contre cela ne sera jamais pardonnée, ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir. » Combien savent que c’est ce que déclarent les Ecritures ? C’est juste. Le péché impardonnable, c’est qualifier le Saint-Esprit, l’oeuvre du Saint-Esprit, d’une chose impure. Il y a... « Cela ne peut jamais vous être pardonné », a dit Jésus.
40 Maintenant, avez-vous remarqué ? Jésus n’avait jamais fait cela à un Gentil, ni dans la présence d’un Gentil, car Il–Il avait interdit à Ses disciples d’aller vers les Gentils. Et quand la femme syro-phénicienne Lui a dit : « Viens, aie pitié de ma fille. »
41 Il... Elle a dit... Il a dit : « Je suis seulement... Il n’est pas bien que Je prenne le pain des enfants et que Je le jette aux chiens. »
42 Et elle a dit : « Oui, Seigneur, c’est vrai, je le sais ; mais les chiens mangent les miettes. »
43 Il a dit : « Voilà une grande foi : Puisque tu l’as cru ainsi, va trouver la chose de la même manière. » C’est tout ce qu’Il lui a dit, Il n’a pas eu de vision pour elle, Il a laissé sa propre foi faire la chose. Voyez-vous ?
44 Eh bien, c’est ce qu’Il a fait, et Il a interdit à Ses disciples de faire cela. Maintenant, nous savons qu’il n’y a que trois nationalités, ou plutôt trois races. Il s’agit des descendants de Cham, de Sem et de Japhet. Il s’agit des Juifs, des Gentils et des Samaritains. Et, en fait, le Samaritain est mi-Juif mi-Gentil. Remarquez Pierre, qui avait les clés du Royaume : Il l’ouvrit aux Juifs à la Pentecôte ; il traversa la Samarie ; il alla chez Corneille, jamais cela n’avait encore été utilisé. Il n’y a que trois races de gens dans le monde.
45 Maintenant, Il... en Son jour : « Il est venu chez les Siens, et les Siens ne L’ont point reçu. » Maintenant, ceux qui se sont moqués de Lui ont dit qu’Il était Béelzébul, un démon, un télépathe, ou un diseur de bonne aventure, ou une sorte de mauvais esprit. Il a dit : « Je vais vous pardonner cela. » Ils n’avaient jamais... Le Saint-Esprit n’avait pas encore été déversé sur la nation. Il a dit : « Je vais vous pardonner, mais quand le Saint-Esprit sera venu, pas un seul mot contre Lui... ou plutôt, cela ne sera jamais pardonné. »
46 Et maintenant, remarquez. Un jour, Il passait par la Samarie. Et alors, Il avait besoin de passer par là, et Il a envoyé Ses disciples dans la ville pour acheter de la nourriture. Et il y a là un petit endroit, un puits à l’extérieur de la ville, une petite vue panoramique où se trouve la–la pompe publique, où les gens vont puiser leur eau. Et il y a un treuil au-dessus de la pompe, et les dames viennent là avec des cruches munies des crochets, elles vont là, elles les font descendre dans le puits et puisent de l’eau, et elles les font remonter et les mettent sur la tête et sur chaque hanche, et elles marchent tout en causant, et s’en vont.
47 Jésus attendait là que Ses disciples reviennent. Et pendant qu’Il attendait, disons que c’était une belle femme, une très belle femme est venue là. C’était une Samaritaine. Elle s’est mise à faire descendre la cruche dans le puits pour puiser de l’eau, et elle a entendu Quelqu’Un dire : « Femme, donne-Moi à boire. »
48 Et elle s’est retournée, et c’était un Juif assis là. Elle a dit : « Eh bien, nous n’avons pas de relations, entre nous. Tu es un Juif, et moi, je suis une Samaritaine, une femme de Samarie. » En d’autres termes, ils avaient une ségrégation, des différences raciales.
49 Mais Il lui a fait comprendre qu’il n’y avait pas de différence. Il a dit : « Si tu savais à Qui tu parlais, c’est toi qui M’aurais demandé à boire, et Je t’aurais apporté de l’eau, ou plutôt Je t’aurais donné de l’Eau que tu ne viendrais pas puiser ici. »
50 Ecoutez maintenant ; ça, c’était Jésus hier. Eh bien, Il est chez les Samaritains. Les Juifs et les Samaritains, lesquels étaient des proscrits, une sous-race... Et maintenant, observez encore.
51 Et elle a dit : « Veux-Tu dire que Tu es plus grand que notre père, Jacob ? C’est lui qui a creusé ce puits. » Voyez-vous, ils confessaient aussi le Nom de Dieu. « Il a creusé le puits. Ses enfants ont bu l’eau de ce puits ainsi que son bétail, et voici, Tu dis que Tu as une eau que Tu ne... Tu dis que Tu es plus grand que lui ? »
52 Et la conversation s’est poursuivie. Que faisait-Il ? Il entrait en contact avec son esprit, voyez-vous. Et quand Il a trouvé où se situait son problème, Il a découvert son problème. Et Il a dit : « Femme, va chercher ton mari, et viens ici. »
53 Elle a dit : « Je n’ai point de mari. »
54 Il a dit : « C’est exact. Tu en as eu cinq ; et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari. Tu as dit la vérité. »
55 Maintenant, qu’a-t-elle fait ? « Dis donc, es-Tu un diseur de bonne aventure ? Est-ce de la télépathie ? Es-Tu Béelzébul ? » Pas du tout. Elle en savait plus au sujet de Dieu que la moitié des prédicateurs des Etats-Unis, elle qui était une prostituée.
56 Elle a dit : « Seigneur, je vois que Tu es Prophète. » Eh bien, si vous consultez cette référence, cela renvoie à ce Prophète-là, celui dont Moïse avait parlé. « Je vois que Tu es Prophète. Nous savons, nous les Samaritains... » Maintenant, observez comment ils étaient enseignés, voyez-vous ? « Nous savons que quand le Messie viendra, Il nous annoncera ces choses. Mais Toi, qui es-Tu ? »
57 Qu’est-ce que cela devait être ? Le signe du Messie. Ça l’était pour les Juifs et ça l’était pour les Samaritains. Les Gentils étaient des païens. Ils ne savaient rien au sujet d’un Messie. Ils adoraient des idoles, le dieu soleil et tout. C’était la catégorie à laquelle nous appartenions. Voyez-vous ?
58 Et elle a dit : « Nous savons que quand le Messie viendra... » C’est pourquoi Il a dû déclarer cela, ils avaient entendu parler de Lui. Nous savons que quand le Messie viendra, Il nous annoncera ces choses. Mais Toi, qui es-Tu ? »
59 Il a dit : « Je Le suis, Moi qui te parle. »
60 Et elle est entrée dans la ville en courant et a dit : « Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Messie même ? »
61 Si c’est ainsi qu’Il s’est révélé à Israël qui L’attendait, et aussi aux Samaritains qui attendaient Sa Venue, qu’en est-il des Gentils, aujourd’hui, qui attendent Sa Venue ? S’Il a agi de cette façon, Il ne peut pas changer, étant Dieu, si c’était cela le signe qu’Il leur a montré, et qui faisait qu’Il était le Messie ; les véritables Juifs ont cru cela.
62 Oh ! Le grand personnage empesé n’y croyait pas. Il n’y croyait pas pour commencer, bien qu’il fût un homme saint et immaculé ; c’était un grand homme.
63 Mais les théologiens, nous n’en avons pas de pareils aujourd’hui : Ils devaient même être issus d’une certaine lignée, des Lévites, avant de pouvoir devenir sacrificateurs. Le père du père du père du père de son père était un sacrificateur, et il devait être issu de cette lignée sainte, sans tache. Cela n’a rien à voir avec la chose.
64 Vous pourriez ne jamais mentir, mener une vie honnête, aller à l’église chaque soir, être tout aussi respectueux, payer vos dîmes et faire tout le reste, vous agenouiller à l’autel et adorer, et aller en enfer comme un martinet qui va vers son abri. C’est ce que déclarent les Ecritures. C’est ce que Caïn a fait. Mais où nous amène notre religion prétentieuse, de toute façon ? Elle nous éloigne de Dieu. Certainement.
65 Maintenant, remarquez. Le Juif, le vrai et authentique Juif a cru cela. Dès qu’il a vu ce signe être manifesté, il a dit : « C’est le Messie. Tu es le Fils de Dieu ; Tu es le Roi d’Israël. »
66 Jésus a dit : « En effet, tu crois, comme Je t’ai dit que tu étais sous l’arbre avant de venir, tu crois ? Tu verras de plus grandes choses que celle-ci. »
67 Et la femme au puits a dit : « Nous savons que le Messie fera ces choses, parce que nous attendons que cela arrive. Mais Toi, qui es-Tu ? Es-Tu un Prophète ? »
68 Il a dit : « Je suis le Messie. »
69 Elle est partie, elle a dit aux hommes : « Eh bien, vous m’avez enseigné que le Messie ferait ces choses. Eh bien, il y a un Homme là dehors qui m’a dit ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Messie ? »
70 Eh bien, s’Il doit agir de même... Maintenant, souvenez-vous, cela n’est jamais arrivé devant un Gentil. Nous avons eu deux mille ans mi-ténèbres et mi-lumière, d’adhésion à l’église. Mais Il serait injuste et se montrerait partiel s’Il ne se révélait pas le Christ ressuscité, deux mille ans après.
71 Ce n’est pas parce que nous avons de grandes églises, ce n’est pas ça le signe. Ce n’est pas parce que nous avons traversé la nation, Billy Graham, Oral Roberts et nous tous, et que nous avons eu beaucoup de nouveaux membres dans l’église ; ce n’est pas ça le signe. Ce n’est pas du tout le signe. Ce n’est pas ce qu’Il a dit. Vous dites : « Regardez ici, je vais attirer une plus grande foule que John. » Ce n’était pas un signe. Mais le signe du Messie, c’était ce dont je parle ici qu’Il a fait.
72 S’Il a fait ça devant la génération des Juifs, qui fut retranchée, et devant ceux-là qui étaient une demi-race qui L’attendait, Il doit faire la même chose devant cette génération des Gentils, sinon Il avait mal agi quand Il avait agi là-bas de cette manière. S’Il nous laisse entrer avec–avec toute notre théologie et des choses comme cela, et qu’Il ne se révèle pas comme Il l’avait fait chez eux avant leur destruction...
73 Et c’est le grand signe qui prouve que le temps est proche. Le temps était proche pour les Juifs. Et tout enseignant de la Bible sait que la–la dispensation des Gentils est à la fin, et qu’Il doit se tourner de nouveau vers les Juifs. Et Dieu a endurci le coeur d’Hitler, de Mussolini, de tous ces dictateurs, ainsi que de la Russie ; et Il a ramené ces Juifs droit jusqu’en Palestine, où ils sont censés se trouver.
74 J’ai un film : Minuit Moins Trois, c’est selon la science. Et ces Juifs arrivent en transportant leurs bien-aimés, des vieillards, des handicapés, sur le dos. Vous voyez cela dans le magazine Look, dans le magazine Life, venant d’Iran et de ces endroits en transportant ces vieux Juifs. Et un de mes amis est allé vers eux, il a tout cela sur un film kodachrome en couleur, il a dit : « Rentrez-vous dans la patrie pour y mourir ? »
75 Ils ont dit : « Non, nous rentrons pour voir le Messie. Nous ne rentrons pas pour mourir. Nous rentrons pour voir le Messie. »
76 Jésus a dit : « Quand le figuier commence à porter des bourgeons, cette génération (quarante ans) ne passera pas que toutes ces choses ne soient accomplies. »
77 Comprenez-vous cela, ce qui est en train de se passer ? Le dernier appel pour les Gentils. Les nations sont prêtes à être pulvérisées à tout moment. Et d’y penser, avant que cela ne puisse arriver, l’Eglise rentre d’abord à la Maison. Et si nous pouvons être pulvérisés avant le matin, et ce par le jugement, qu’en est-il du départ de l’Eglise à la Maison ? Cela pourrait se faire à chaque instant. Certainement. Oh ! Réveillez-vous, amis, secouez votre âme qui est spirituelle au-dedans de vous en lisant la Parole. Nous sommes à la fin. Le temps est proche.
78 Nous avons eu de la théologie, nous avons eu l’âge de l’église, mais c’est l’heure. Et là, quel était le dernier signe qui fut donné aux Juifs ? L’apparition du Seigneur Jésus. Le dernier signe qui est donné aux Gentils, c’est Lui qui revient avec l’Esprit du Saint-Esprit dans Son Eglise, faisant les mêmes choses qu’Il avait faites autrefois, pour se révéler comme le même hier, aujourd’hui et éternellement. Vous pouvez regarder dehors et lire les journaux, et voir l’écriture dans les cieux. Vous voyez, nous devons être condamnés. Il n’y a pas d’autre possibilité pour nous.
79 Si Dieu laisse cette nation s’en tirer avec le péché qu’elle commet, Il sera obligé, en tant que Dieu juste, de ressusciter Sodome et Gomorrhe et leur demander pardon de les avoir consumées. Les gens commettent les mêmes péchés que nous commettons. Dieu aime le pécheur, mais Il hait le péché et Il est juste, et cela doit être jugé.
80 Et ce qu’Il fait, c’est que Son Fils est en train d’agir à travers le pays aujourd’hui sous la forme du Saint-Esprit ; et l’église a rejeté cela, elle s’en éloigne, elle s’en moque, de sorte qu’Il puisse être juste en envoyant le jugement, ce qu’Il a promis de faire. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, le même Seigneur Jésus qui s’est révélé là, qui a fait la promesse, qui a prophétisé, qui a dit que toutes ces choses arriveraient ; et les voici. Qu’allons-nous faire à ce sujet ? Acceptons cela, mon ami. Croyons cela.
81 Voici une petite photo déposée ici ; quelqu’un m’a posé une question à ce sujet : cette Lumière. Maintenant, oubliez-moi. Je ne suis qu’un homme, voyez-vous. Nous parlons de la Lumière. C’est la Colonne de Feu. George J. Lacy, le responsable du FBI chargé des empreintes digitales et des documents douteux, a examiné cela. C’est suspendu là-bas à Washington, D.C. au Musée des Arts religieux : C’est le seul Etre surnaturel qui ait jamais été photographié. C’est en Suisse... C’est en Allemagne qu’on a photographié cela.
82 Pourquoi cela ne se répand-il pas ? Pourquoi cela n’est-il pas connu ? Cela ne peut pas être connu. Ces choses ne sont jamais connues jusqu’à ce qu’elles soient passées. Il a dit qu’Il a caché cela aux yeux des sages et des intelligents, pour que cela soit révélé aux enfants qui veulent apprendre. Combien savent que c’est ce que Jésus a dit ? Grâces soient rendues à Dieu pour cela.
83 Vous les catholiques, vous n’avez jamais reconnu qui était saint Patrick. Pour commencer, il n’était pas un catholique, vous savez cela. Mais, longtemps après sa mort, vous avez reconnu qu’il était un saint. Qu’en est-il de saint François d’Assise ? Un prédicateur ambulant portant une Bible sous le bras. A l’époque, vous ne l’aviez pas reconnu.
84 Qu’en est-il de Jeanne d’Arc ? L’Eglise catholique l’a brûlée au bûcher, et elle implorait miséricorde. Vous l’avez brûlée comme une sorcière, un Béelzébul. Une femme remplie de l’Esprit, qui avait des visions, qui a accompli des signes et des prodiges, et vous l’avez brûlée comme une sorcière, comme un Béelzébul. Mais environ cent ans plus tard, vous vous êtes rendu compte que c’était une sainte. Bien entendu, vous avez fait pénitence, vous avez déterré les corps de ces prêtres, et vous les avez jetés dans la rivière. Maintenant, on l’a canonisée.
85 Dieu envoie toujours Sa miséricorde, Son signe ; Il passe par-dessus les yeux des sages et des intelligents et le révèle aux enfants ; Il appelle Son Eglise et Il La scelle ; voilà. Il est juste. Il a envoyé cela. Il est lié à Sa Parole par obligation.
86 Considérez ces nombreux Juifs là-bas en ce jour-là (Matthieu 12), Il a dit que beaucoup d’entre eux ont vu les choses qu’Il a faites, cependant, ils ne pouvaient pas croire en Lui parce que le prophète Esaïe a dit : « Ils ont des yeux, mais ils ne voient point, ils ont des oreilles, mais ils n’entendent point » ; ils sont aveuglés.
87 Les Gentils sont aveuglés par les credos et–et les dénominations. Ils manquent de voir le mystérieux Jésus ressuscité qui agit par Son Esprit au milieu de Son Eglise, et qui fait les choses qu’Il fait, juste ici à la fin du temps.
88 Ô Dieu, ouvre-nous les yeux. Ma prière est que Tu nous ouvres les yeux.
89 Encore une chose qu’Il a faite, avant de terminer. Un jour, Il traversait... Il n’avait pas eu de vision. Il traversait une petite foule de gens, et tout le monde Le complimentait et Lui serrait la main et tout, et ainsi de suite. Et une–une petite femme s’est dit dans son coeur : « Je crois que c’est un saint Homme. Je crois qu’Il est le Fils de Dieu. Et je–je–je ne suis qu’une petite femme. » Et elle souffrait d’une perte de sang, en période de ménopause, et cela faisait plusieurs années qu’elle en souffrait, et on n’arrivait pas à arrêter cela. Les médecins ne pouvaient rien faire pour cela. Et elle a dit : « Si seulement je peux toucher Son vêtement, je crois que je serai guérie. » Et elle a touché Son vêtement. Or, le vêtement palestinien est ample ; vous ne pourriez pas toucher cela... le bord, c’est au bas de cela, cela est très ample. Et elle a touché le bord de ce vêtement. Elle se tenait probablement plus bas que Lui, et elle a touché le bord du vêtement. Il a avancé un petit peu, puis s’est retourné, Il a dit : « Qui M’a touché ? »
90 Ça, c’était Jésus hier. La Bible déclare : « Il est le Souverain Sacrificateur (ce soir) qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités. » Est-ce juste ? Le même hier, aujourd’hui et éternellement.
91 La femme Le toucha. Il a dit : « Qui M’a touché ? »
92 Et Pierre qui était... Oh ! Et il se sentait important parce qu’il était en quelque sorte l’un des chefs des apôtres, et il a dit : « Eh bien... » Il a réprimandé le Seigneur Jésus, il a dit : « Pourquoi dis-Tu une telle chose ? Eh bien, comment peux-Tu demander qui T’a touché ? C’est tout le monde qui Te touche. »
93 Jésus a dit : « Mais Je me suis senti faible. Une force est sortie de Moi. » Oh ! C’est le toucher que j’espère que vous les gens de New Haven vous avez.
94 « Je sens que Je me suis affaibli. Une force est sortie de Moi. » Tout le monde est resté silencieux. Il a regardé partout dans Son petit groupe de gens qui se tenaient là, ces pêcheurs sur la rivière. Il a regardé là, et Il a vu la petite femme. Il était revêtu d’une puissance telle qu’Il pouvait savoir qui avait réellement la foi. Il a dit à la femme, Il lui a parlé de sa maladie, Il lui a dit : « Ta foi t’a sauvée. »
95 Ça, c’était Jésus hier. La Bible déclare qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et qu’Il est le Souverain Sacrificateur (Dans Hébreux, dans le Nouveau Testament) qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités.
96 Si donc Il est encore le Souverain Sacrificateur, si vous Le touchez, si vous êtes assis dans l’assistance où vous êtes maintenant, et que vous disiez : « Ô Dieu, laisse-moi Te toucher. Ô Jésus, je crois en Toi », pas vous exciter, mais juste Le toucher, que ferait-Il ? Il devrait faire la même chose qu’Il avait faite autrefois, sinon Il n’est pas le même Jésus. Voyez-vous ? Il devrait répondre, se servir des lèvres de Son Eglise et dire la même chose, parce que nous sommes le ce-... les sarments, Lui, Il est le Cep. Il devrait répondre directement et dire la même chose qu’Il avait dite autrefois, sinon Il n’est pas le même Jésus, Il n’est pas le même Souverain Sacrificateur, Il est autre chose.
97 Mais Il est vivant ce soir. Oh ! J’en suis si heureux, mon ami. Il est vivant ! Et en ce jour, où nous ne... n’avons rien sur quoi nous pouvons nous appuyer, vous–vous êtes... Nous sommes juste... C’en est fini de nous. Il n’y a qu’une seule chose qui peut demeurer, c’est le Royaume de Dieu.
98 Notre nation ? Elle est finie. Elle est rongée jusqu’à l’os par des termites. Je me suis tenu au... j’ai... en ces lieux où se trouvaient les Pharaons d’Egypte ; on a dû creuser jusqu’à vingt pieds [6 m] pour trouver leurs palais ; et à Rome chez les Césars ; et tous les royaumes ont cédé la place parce qu’il vient un Royaume qui ne peut pas céder la place, c’est le Royaume de Dieu. Ces autres-ci, toute mortalité cédera la place à l’immortalité.
99 Mais la grande nation que nous avons, et pourtant la Bible déclare que chaque nation sous le soleil est sous le contrôle du diable... Jésus l’a dit. Toutes les nations sont sous le contrôle du diable. C’est la raison pour laquelle on se bat et on fait les histoires qu’on fait. Satan a dit : « Elles m’appartiennent tous. » Il les Lui a montrées : « Regarde, je Te les donnerai toutes si Tu m’adores. » Jésus savait qu’Il en hériterait. Il a dit : « Arrière de Moi, Satan. » Voyez-vous ? Il savait qu’Il en était l’Héritier.
100 Et aussi longtemps que nous sommes... Nous avons un président merveilleux. Eh bien, je ne suis pas un politicien, mais j’aime monsieur Eisenhower, et je crois que c’est un homme extraordinaire. Mais, même si nous placions un Dwight Eisenhower dans chaque comté de ces Etats-Unis-ci, la nation continuera malgré tout à se plonger au galop dans le péché. La Bible dit qu’elle le ferait. Vous y êtes. L’heure est venue.
101 Mon ami, il n’y a pas longtemps, j’ai fait un voyage en Finlande, juste après la Première... la Seconde Guerre mondiale. J’ai vu ces femmes finlandaises, la nuit, toutes à la tâche en tirant une herse derrière elles ; les hommes, les petits enfants transportant une lanterne, ils ne s’arrêtent pas à cause de la nuit, ils continuaient à travailler. La guerre était terminée, ils devaient planter le blé. Si le blé n’était pas planté, il n’y aurait pas de récolte l’année suivante, ils mourraient tous de faim. Les petits enfants avançaient avec la lanterne, et ils étaient tellement fatigués ; et la mère tirait, elle transpirait, et ses épaules étaient écorchées et tout ; les jeunes filles et tout. Papa venait derrière, en lançant le blé comme cela. Il grattait cela n’importe comment, il grattait tout simplement la surface du sol, pour faire entrer le blé. La neige venait ; cela assurerait tout l’hiver. S’il n’y a pas de blé, il n’y a pas de vie.
102 Et, frère, c’est pareil aujourd’hui dans le Royaume de Dieu : Il est plus tard que vous ne le pensez. Nous n’avons pas le temps de nous arrêter pour de grands réveils, il faut que nous grattions la surface du sol, que nous fassions entrer la Semence.
