Le Roi rejeté
1 …à ce que la gloire du Seigneur descende sur nous
aujourd’hui par la prédication de la Parole. Et c’est… Cette semaine
qui vient de passer, j’étais comme un peu amoché. Disons, pas vraiment
amoché, mais c’est un examen il m’a fallu subir, un examen médical;
vous avez entendu que j’étais à l’hôpital, c’était à cause de ça. La
raison pour laquelle j’étais là, c’était pour m’éviter d’avoir à faire
la navette entre ici et là-bas, de l’autre côté de la rivière. Ils vous
font subir un examen pour le tube digestif supérieur et un examen pour
les intestins, et il faut qu’ils… toutes les cinq minutes, il faut
qu’ils reviennent faire une autre radiographie.
2 Mais on est censé subir ces examens-là (si on fait
du travail missionnaire à l’étranger) tous les six mois. Frère Roberts
et les autres, eux, je pense qu’ils font ça tous les six mois, mais
moi, je n’en avais pas subi un depuis quatre ans.
3 Le problème, c’est que je n’aime vraiment pas
l’huile de ricin. C’est le seul ennui. Et ils disent qu’ils ne peuvent
rien donner en remplacement, alors je… Oh, j’ai été tellement malade
quand ils m’ont donné cette chose-là. Vous savez, je vous ai raconté
dans l’histoire de ma vie à quel point cette chose-là me rend malade,
et–et combien j’ai horreur de prendre ça. Et j’ai dit à mon aimable
ami, le médecin “Si… est-ce qu’il n’y aurait pas autre chose?”
Il a dit: “Je ne pense pas, Frère Branham.”
4 Oh, quand la dame est arrivée, on aurait dit
qu’elle en avait, j’exagère peut-être, mais on aurait dit qu’elle en
avait un litre. C’était… Je n’en avais jamais vu autant; je me pinçais
le nez et j’avais des haut-le-cœur, mais j’ai fini par la faire
descendre.
5 Mais maintenant, malgré toute cette épreuve et
tout ça, ce qui s’est passé, je veux remercier le Seigneur pour un
examen parfait. J’ai réussi, avec cent pour cent; je peux aller
n’importe où dans le monde, partout où je veux aller. J’ai demandé aux
médecins, c’étaient trois des meilleurs spécialistes, je pense, de
Louisville, je leur ai demandé, j’ai dit: “Est-ce que j’ai une
incapacité d’au moins dix pour cent?”
Il a dit: “Vous n’avez pas la moindre incapacité.”
Il a dit “Vous êtes en parfaite santé, sur tous les plans.” Et j’en
suis vraiment reconnaissant à Dieu. Qui d’autre que notre Père Céleste
aurait pu permettre qu’il en soit ainsi, voyez-vous, que ce soit comme
ça. Et il a dit: “Votre… Selon votre diagramme, là, tout ce qu’on peut
voir, c’est que vous êtes jeune.” Il a dit: “Il ne s’est même pas
encore produit de changement au niveau des cellules sanguines, ni
rien.” Il a dit “Vous êtes en grande forme, Frère Branham.”
Et j’ai dit: “Eh bien, je suis vraiment content.”
6 Et j’ai eu le privilège de parler, de rendre
témoignage du Royaume de Dieu à toutes les infirmières de l’hôpital et
à tous les médecins. Et un certain médecin, je pense qu’il est censé
être ici ce matin. Et je–je–je vais… je suis heureux de voir qu’il y a
encore des braves hommes dans ce monde, des vrais hommes. Des hommes
qui me feraient subir un examen médical complet, pendant cinq jours, –
chaque examen aurait probablement coûté deux ou trois cents dollars, –
et quand je suis arrivé au bout, ils ont dit: “C’est notre contribution
à l’œuvre que vous faites pour le Seigneur.” Pas même… Ils ont dit:
“Mais, vous nous mettez mal à l’aise, rien que de nous demander si vous
nous devez quelque chose.” Ils ont dit: “Priez pour nous, c’est tout.”
7 “Et, au dedans de vous,” ils ont dit, “nous voyons
qu’il y a de l’émotion, quelque chose que nous n’arrivons pas à
comprendre.” Ils ont dit: “Ce n’est pas apparent…” Il a dit
“Extérieurement, vous n’êtes pas agité, ni troublé, mais”, il a dit,
“intérieurement, il y a une émotion que nous n’arrivons pas à
comprendre.”
8 J’ai dit: “Si vous voulez seulement vous asseoir
ici pendant un petit instant, je vais vous expliquer.” Et je me suis
mis à parler des visions. C’était un autre domaine pour eux. Ils ne
connaissaient rien là-dessus. Je leur ai parlé de la Bible. Puis je
leur ai parlé de la vision que le Seigneur m’a donnée dernièrement, et
ils pleuraient comme des bébés, ils étaient assis là, à pleurer. Et je…
ils …
9 J’ai dit: “J’espère que vous ne me prenez pas pour
un fanatique religieux, ou pour…”
Il a dit: “Absolument pas, Frère Branham. Je crois
ça de tout mon cœur.” Il a dit: “Mais je veux seulement dire une chose:
on ne va pas à l’école pour apprendre ces choses-là”; il a dit, “je
crois qu’elles viennent du Dieu Tout-Puissant.” Et il s’agissait de
trois médecins éminents de Louisville, les meilleurs qu’ils ont. Et
alors, j’étais vraiment content de ça, et de savoir que le Seigneur
m’avait peut-être permis de planter quelques semences là-bas.
10 Toutes les infirmières, je leur ai parlé. Elles…
Un matin, je sortais de la salle de radiographie, et j’ai dit à… Je
regardais une pauvre vieille femme; elle avait l’air tellement malade.
J’avançais, j’avançais, et finalement je suis arrivé jusqu’à elle. Je
la pensais mourante, alors j’ai dit: “Je voudrais vous poser une
question, sœur.”
Elle a dit: “Oui, monsieur?”
J’ai dit: “Êtes-vous chrétienne?”
Et elle a dit: “Je suis membre de telle église.”
11 J’ai dit: “Je voudrais me faire un peu mieux
comprendre.” J’ai dit: “Je–je voudrais savoir si vous êtes chrétienne,
vraiment chrétienne. Si vous deviez vous retrouver dans l’autre pays,
de l’autre côté de la mer de cette vie, L’aimez-vous?” J’ai dit:
“Seriez-vous réellement sauvée?”
Elle a dit: “Oui, monsieur, je le serais.”
J’ai dit: “Que Dieu vous bénisse, alors. Peu importe
de quel côté le vent peut souffler, dans ce cas-là vous êtes
tranquille. Tant qu’il en est ainsi.” Et, quand on se promène un peu,
on voit qu’il reste encore bien des braves gens dans ce monde.
12 Aujourd’hui, là, j’arrive avec une vision, que je
vais vous raconter tantôt, mais j’aimerais d’abord prendre une portion
de la Parole et en parler, parce que je crois que la Parole est très
essentielle, ce qu’il y a de plus essentiel en ce moment.
13 Et je suis content de voir Charlie Cox et Frère…
mes amis qui sont debout ensemble, là-bas… Frère… je n’arrive pas à me
rappeler… Jefferies (je n’arrive pas à me rappeler son nom); beaucoup
d’entre vous, les autres précieux frères, de la Géorgie, de différentes
régions du pays; c’est mon vieux copain Bill, qui est assis ici, je
crois, ce matin, et–et beaucoup… le frère de la Géorgie, là, les gens
qui m’ont offert ce complet. Vous savez, c’est–c’est un des meilleurs
complets que j’aie jamais portés. Il est si confortable. Il est
vraiment très beau et… Vous comptez tant pour moi. Quand je vais vous
raconter ce qui m’est arrivé ces derniers jours, vous verrez pourquoi
je trouve que ça compte tellement pour moi.
14 Maintenant, je crois que, si le Seigneur le veut,
je veux continuer le combat, avec plus d’acharnement que jamais
auparavant dans ma vie, parce que je vois maintenant… Naturellement, je
pourrais mourir aujourd’hui. Ça, c’est… on ne sait pas. Les
électrocardiogrammes, et tout, seize radiographies différentes, un
examen médical complet a montré que j’étais aussi normal qu’une
personne peut l’être, un être humain sur cette terre. Alors, j’en suis
reconnaissant. Mais toutes ces choses, même avec tout ça, toute ma
reconnaissance et ma gratitude envers Dieu de voir qu’Il me garde
encore à Son service, ce n’est pas ça qu’Il m’a montré juste avant ça,
vous voyez. J’en ai été tellement heureux.
15 Maintenant, je pense que ce soir… Tu es d’accord?
[Frère Neville dit: “Oui, monsieur!”–N.D.É.] Notre–notre précieux
frère, voilà–voilà vraiment un homme sans aucun égoïsme, c’est–c’est
Frère Neville. Et si certains d’entre vous étaient là dimanche passé et
ont entendu ce message merveilleux qu’il a apporté, la Cruche d’Huile,
c’était un des messages les plus remarquables que j’aie jamais
entendus, ce que Frère Neville a apporté, par le Saint-Esprit, dimanche
passé, au petit troupeau de brebis que Dieu a rassemblé ici. Et, si
c’est d’accord, que cela plaît au Seigneur, et que Frère Neville et
l’église sont d’accord, je voudrais parler encore ce soir, et commencer
une série pour, disons, lundi soir, je veux dire, dimanche soir,
mercredi soir et dimanche prochain, une série sur ce que j’ai étudié…
16 Je n’aurais pas été obligé de rester là-bas, à
l’hôpital, mais ils ont été tellement gentils avec moi: ils m’ont
fourni la chambre pour environ le tiers du prix. Alors j’ai simplement
pris mes Bibles, mes livres, et j’ai remonté la tête du lit, je me suis
assis là, bien confortablement, avec toutes mes Bibles et toutes mes
choses éparpillées autour de moi; et je passais vraiment des moments
bénis, jusqu’à ce qu’ils arrivent avec l’huile de ricin. Les bons
moments, pour moi, ça s’est arrêté là; c’était–c’était terminé pour
moi, alors. Mais, Frère Pat, j’étais vraiment malade. C’est quelque
chose que je ne peux tout simplement pas supporter. Et, mais jusque-là
je passais des moments bénis, pendant les trois ou quatre premiers
jours là-bas.
17 Je passais des moments bénis, je faisais l’étude
de l’Épître aux Éphésiens. Oh, ce placement de l’église, je trouve que
c’est quelque chose de très beau. Et–et si vous…
18 Bon, si vous avez une église que vous fréquentez,
allez-y, soyez là-bas, à votre poste, mais si vous n’avez pas d’église,
et que vous aimeriez revenir ce soir, mercredi soir et dimanche soir,
j’aimerais prendre, ce soir le 1er, le Livre des Éphésiens, mercredi
soir le chapitre 2 des Éphésiens, et dimanche prochain le chapitre 3
des Éphésiens, pour mettre l’église en ordre. Vous savez ce que je veux
dire, il s’agit-il s’agit de la placer dans sa position, et je pense
que c’est quelque chose qui édifiera l’église.
19 Je ne… Je–je prêche ceci seulement à ceux qui
fréquentent le Branham Tabernacle. Et si quelques-uns d’entre vous, les
chers frères… Je pense que certains d’entre vous, je pense, ont leurs
réunions. Il y a nos petits frères de Sellersburg, et–et d’autres, qui
ont des réunions. Ecoutez, ça, ce sont des réunions de réveil.
Assistez-y. Ce sont des serviteurs de Christ, des jeunes hommes qui se
tiennent à la brèche, qui sont sortis. Quand leur propre église, même,
a rejeté la Vérité, et tout, eux, ils sont sortis de là, et Dieu les a
appelés au ministère.
20 Oui monsieur, je–j’admire des hommes… Je n’arrive
même pas à me rappeler le nom de cet homme. Mais c’est un jeune homme,
quelqu’un de très bien, un bel homme, qui a une charmante épouse et des
enfants.
21 Et–et il y a Frère Junie Jackson qui a eu des
réunions pas loin, ici, et qui est, lui aussi, un trophée merveilleux,
remarquable, de la grâce étonnante de Dieu.
22 Et, quand il y a des réunions de réveil dans vos
églises, soyez-y, parce que c’est votre… c’est ça qu’il faut faire,
parce que vous ne savez pas: un pécheur pourrait s’avancer à l’autel,
et il se pourrait que vous vous sentiez poussé à conduire cette
personne-là à Christ, ce qui sera votre grande récompense de l’autre
côté. Quant à ceci, ce n’est qu’un enseignement, de mettre l’église en
ordre, ici au tabernacle, donner un coup de main en cours de route.
23 Là, je n’ai pas apporté ma montre, alors il
faudra que quelqu’un surveille l’heure pour moi. Voilà, Doc vient de me
montrer qu’il en a une, alors… mon frère. [Frère Branham a une
conversation avec son frère, Edgar “Doc” Branham.–N.D.É.]
24 Maintenant, je ne vais pas parler très longtemps.
Et s’il y a des nouveaux venus parmi nous, nous voulons certainement
vous souhaiter la bienvenue, de tout notre cœur. Vous êtes vraiment les
bienvenus ici, à ce petit tabernacle. Nous n’avons pas un bâtiment
extraordinaire. En ce moment, nous projetons de construire, pas un
grand bâtiment, mais juste un… Celui-ci est pas mal délabré, alors nous
allons essayer de nous construire une belle petite église confortable,
ici, dès que nous… que le Seigneur nous le permettra. Beaucoup d’entre
vous font des efforts dans ce sens-là, et certainement que nous
l’apprécions.
25 Maintenant, je voudrais que vous preniez avec
moi, pour notre lecture de ce matin, dans I Samuel, le chapitre 8, et
nous allons commencer vers le… commençons vers le verset 19, les
versets 19 et 20, peut-être, comme petit texte que nous allons
commenter. Et maintenant, pendant que vous prenez ça, avant… Nous, ce
que… Nous allons lire, et ensuite nous voulons aller en prière; y
aurait-il des demandes ce matin, quelqu’un qui dirait: “Pensez à moi”?
26 À notre dernière… il y a deux semaines, ou trois,
quand j’ai eu la réunion… Dites, en passant, pendant que vous cherchez
dans vos Bibles, la série de réunions va commencer le six, à Chatauqua,
là. Nous nous attendons à passer des moments merveilleux, à Middletown,
dans l’Ohio. Ceux d’entre vous qui vont prendre leurs vacances, là,
venez; il y a un grand terrain de camping tout près de la rivière, où…
de la–de la prédication, vous en aurez à profusion. Ils s’installent un
peu partout le long de la rivière, les prédicateurs, ils sont là toute
la matinée, toute la journée, et toute la soirée. Alors, tout le monde
se rassemble. C’est un grand terrain de camping, beaucoup plus grand
que celui de Silver Hills, bien des fois plus grand. Et il y a un grand
bâtiment, qui peut contenir de huit à dix mille personnes, et c’est
toujours plein. Nous passons des moments merveilleux dans l’Ohio.
27 Et ce vieux Frère Kidd, pour qui je suis allé
prier l’autre matin: vous vous souvenez, je vous en ai parlé il y a
trois semaines. Le docteur lui donnait vingt-quatre heures à vivre – il
est de nouveau sur pied. Il a cité un passage de l’Écriture; un chant
qu’il n’arrivait pas à chanter. Et quand je suis arrivé l’autre matin,
et que je l’ai vu avec son petit châle. J’avais pris la route trois ou
quatre heures avant le lever du jour, pour pouvoir arriver jusqu’à lui,
ils disaient qu’il allait mourir ce jour-là, d’un cancer de la prostate.
28 Et sa précieuse petite épouse, qui faisait des
lessives pour cinquante cents par jour. Dès avant le lever du jour, et
jusqu’au soir, pour cinquante cents, pour que son mari puisse continuer
à œuvrer comme prédicateur. Après avoir prêché une série de réunions de
réveil de deux semaines, il a ramassé une offrande, et il a récolté
quatre-vingts cents. Mais, quand je les ai vus assis là, l’autre matin,
ces deux petits couples… ou plutôt ce petit couple, assis là, et lui
avec son petit châle sur les épaules. Et il y avait une de ses
converties, – quatre-vingt-douze ans, et elle avait encore toute sa
capacité, toute sa vivacité d’esprit, et pentecôtiste jusqu’à la
moelle, – elle était assise là, vous savez.
29 J’ai dit: “Vous savez, vous les vieux, qu’est-ce
que vous faites, assis là?
– Nous attendons que le bateau vienne nous prendre,
c’est tout.”
30 Leur travail, tout ce qu’ils ont accompli; leur
but, ils l’ont atteint, et maintenant, ils sont prêts à partir vers
leur récompense. Et j’ai dit à Frère Chieve ce… à Frère Kidson ce
matin-là: “Vous serez à la réunion de Chatauqua.”
Il m’a téléphoné hier, il a dit: “Je suis… J’y
serai, Frère Branham.” Il n’y avait pas de problème.
31 Bien des gens à la réunion sont le fruit de mon
nouveau ministère. Un frère, un frère baptiste qui est ici, dont la
fille, une adolescente, était un peu rebelle, je lui ai dit: “Je vous
donne votre fille pour le Seigneur Jésus”, l’autre matin, et quand il
est rentré à la maison, elle était sauvée, et l’autre est ici ce matin,
pour se faire baptiser, et ça continue.
32 Et un homme, M. Sothmann, un de mes amis du
Canada, dont la belle-mère était mourante, j’ai dit: “Quand vous
arriverez là-bas, vous trouverez votre belle-mère bien portante, en
train de se remettre, rétablie.” Ça s’est passé exactement comme ça. Et
juste… des gens qui entrent. C’en est seulement à ses débuts en ce
moment, ça commence à agir. Mais, oh, nous nous attendons à infiniment
au-delà de tout… Nous sommes dans les jours mauvais, les derniers
jours, mais à une heure glorieuse.
33 Maintenant, avez-vous votre Bible, pour la
lecture? Le chapitre 8 de Samuel. Et j’ai promis à Gene de rester là
pour l’enregistrement du reste de ceci… c’était juste le début de notre
réunion.
Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel. Non!
dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous,
Et nous… serons comme la nation, toutes les nations;
notre roi nous jugera, il marchera à notre tête et conduira nos guerres.
Samuel, après avoir entendu toutes ces paroles du
peuple, les redit aux oreilles de l’Éternel.
Et l’Éternel dit à Samuel: Écoute leur voix, et
établis un roi sur eux. Et Samuel dit aux hommes d’Israël:
Allez-vous-en chacun dans sa ville.
34 Maintenant, ce matin, si je voulais choisir à
partir de cette lecture ce que j’appellerais un sujet, pour les
quelques prochaines minutes, je choisirais le sujet suivant: le Roi
rejeté.
35 C’était une époque qui était comme toutes les
époques, les gens n’ont jamais voulu que Dieu les conduise. Ils veulent
être conduits à leur manière à eux. Notre histoire, ce matin… et quand
vous rentrerez chez vous, ce serait bien que vous la lisiez d’un bout à
l’autre. Ça se passait à l’époque du–du temps de Samuel, l’homme de
Dieu, le prophète. Et il avait été un homme juste, et un brave homme,
honorable, de bonne réputation, loyal et honnête envers les gens, il ne
les avait jamais induits en erreur, il leur avait dit carrément ce qui
était “AINSI DIT LE SEIGNEUR”, rien d’autre.
36 Mais les gens en étaient arrivés au point où ils
voulaient modifier ce programme-là. Ils avaient observé les Philistins,
et les Amalécites, les Amoréens, les Héthiens et les autres nations du
monde, et ils avaient vu qu’eux avaient des rois qui régnaient sur eux,
qui les gouvernaient, qui les guidaient, qui conduisaient leurs
guerres, et ainsi de suite. Et il semblait donc qu’Israël voulait
prendre exemple sur ces rois-là et sur ces peuples-là.
37 Mais ça n’a jamais été l’intention de Dieu, à
aucune époque, que Son peuple agisse comme les gens du monde, ou qu’il
soit gouverné ou dirigé comme les gens du monde. Le peuple de Dieu a
toujours été un–un peuple à part, un peuple différent, appelé à sortir,
séparé, des gens complètement différents de ceux qu’on trouve parmi les
peuples du monde, différents dans leurs actions, dans leurs manières,
dans leur façon de vivre. Les choses qui les intéressent et leur nature
tout entière ont toujours été contraires aux choses auxquelles aspirent
les gens du monde.
38 Le peuple d’Israël est venu voir Samuel, en
disant “Maintenant, tu deviens vieux, et tes fils ne marchent pas sur
tes traces.” En effet, ils n’étaient pas loyaux comme Samuel; ils
recevaient des présents, et ils acceptaient de l’argent. Alors ils ont
dit: “Samuel, tes fils ne sont pas comme toi, alors nous voulons que tu
ailles nous trouver un roi, et que tu l’oignes, et que tu fasses de
nous un peuple comme les autres peuples du monde.”
39 Samuel a essayé de leur expliquer que ça ne
marcherait pas. Il a dit: “Si vous faites ça, vous verrez, avant
longtemps il fera sortir tous vos fils de votre maison, il en fera des
soldats, pour qu’ils courent devant son char et qu’ils portent les
armes et les lances. Et ce n’est pas tout, il prendra vos filles pour
en faire des boulangères, il vous les enlèvera pour nourrir l’armée.”
Et il a dit: “En plus de tout ça, il vous fera payer des taxes, sur
votre grain et sur tout votre revenu. Il taxera tout ça, ce qui créera
des dettes gouvernementales et tout, qu’il faudra rembourser.” Il a
dit: “Je pense vraiment que vous faites une erreur.”
Mais, alors les gens ont dit: “Mais nous voulons
quand même être comme les autres.”
40 Il y a quelque chose dans les hommes et les
femmes qui fait qu’ils veulent ressembler les uns aux autres. Et il n’y
a qu’un Homme qui ait jamais vécu sur terre qui a été notre exemple,
c’est Celui qui est mort pour nous tous, notre Seigneur et Sauveur,
Jésus-Christ. Il a été l’exemple parfait de ce que nous devrions être:
toujours à s’occuper des affaires du Père et à faire le bien.
41 Et Samuel a eu beau chercher à convaincre les
gens, ils étaient toujours après lui, jour et nuit: “Nous voulons un
roi. Nous voulons un homme. Nous voulons un homme, de qui nous pourrons
dire: ‘Voici notre guide.’” Et ça, ça n’a jamais été la volonté de
Dieu. Ça n’a jamais été la volonté de Dieu, et ce ne sera jamais la
volonté de Dieu, que les hommes règnent les uns sur les autres. C’est
Dieu qui règne sur l’homme. C’est Dieu qui est notre Chef, notre Roi.
Voilà un tableau vraiment très comparable à celui d’aujourd’hui,
puisqu’il semble que l’homme ait encore cette même idée-là. Il semble
qu’ils n’arrivent pas à comprendre que c’est encore Dieu qui règne sur
l’homme, et non pas l’homme qui règne sur l’homme.
42 Alors, ils se sont choisi un homme du nom de
Saül, qui était le fils de Kis. Et c’était un homme de bonne
réputation, un homme honorable. Mais, il faisait parfaitement l’affaire
des gens, parce que c’était un homme imposant, grand et d’une stature
noble. Les Écritures disent qu’il dépassait d’une tête tous les hommes
d’Israël. Il avait une allure royale, et il était beau de figure.
C’était un homme brillant, un homme extraordinaire.
43 Or, voilà le genre d’homme que les gens aiment
choisir aujourd’hui. On dirait que les gens ne sont pas satisfaits de
la façon dont Dieu a établi Son Église, pour qu’Elle soit gouvernée et
dirigée par le Saint-Esprit. Ils veulent que ce soit quelqu’un, un
homme, une dénomination, certaines gens, qui gouvernent l’église; ils
n’arrivent pas à s’abandonner entièrement dans les mains de Dieu, pour
être spirituels, pour être conduits par le Saint-Esprit. Ils veulent
que quelqu’un pratique leur religion à leur place, que quelqu’un leur
dise exactement comment la pratiquer et tout le reste. Donc, cet
homme-là semblait convenir parfaitement au poste, parce que c’était un
homme très intellectuel.
44 Et ça ressemble beaucoup à ce qui se passe
aujourd’hui. Nous aimons choisir des gens comme ceux-là, nous aussi,
pour qu’ils dirigent nos églises, qu’ils dirigent l’Église de Dieu. Je
n’ai rien à dire contre ça, mais je veux simplement faire ressortir
ceci: ce n’est pas, ce n’était pas, et ce ne sera jamais la volonté de
Dieu que les choses se passent ainsi. C’est Dieu qui doit diriger Son
peuple, gouverner chaque individu.
45 Nous voyons donc que ce fils de Kis, cet homme
imposant, avec–avec sa stature et… Il semblait faire l’affaire des
gens, qui se disaient que le manteau lui irait très bien, et la
couronne sur sa tête, qu’il marcherait en dépassant tout le monde,
qu’il serait un–un atout précieux pour le royaume d’Israël. En effet,
les autres rois allaient… des autres nations, allaient penser
“Regardez, quel homme!” Ils pourraient le montrer du doigt, en disant:
“Regardez, voyez quel grand roi nous avons! Regardez quel grand homme
règne sur nous!”
46 Et c’est triste à dire, mais comme c’est vrai
aujourd’hui, l’église est comme ça. Ils aiment dire: “Notre pasteur
n’est pas un homme borné; c’est un grand homme. Il est diplômé de
Hartford, ou d’une grande école de théologie. Il a quatre diplômes de
telle et telle école, et il a beaucoup d’entregent.” Tout ça, c’est
peut-être très bien, et ça a sa place, mais la manière de Dieu, c’est
que Son Église soit conduite par le Saint-Esprit et par Son Esprit.
Mais eux, ils aiment dire: “Nous, nous sommes membres de cette grande
dénomination-ci. Nous avons commencé il y a longtemps, du temps des
pionniers, quand nous étions une minorité, seulement une toute petite
poignée de gens, peu nombreux. Et maintenant, nous nous sommes
développés, au point que nous faisons partie des dénominations les plus
importantes. Nous avons les meilleures écoles et les prédicateurs les
plus instruits. Nos gens sont les mieux habillés, et les plus grands
cerveaux de la ville font partie de notre dénomination. Nous donnons
aux œuvres de bienfaisance, et nous faisons des bonnes œuvres, et tout
ça.” Je n’ai pas un mot à dire, que Dieu me préserve de dire un seul
mot contre ces choses, car tout ça, c’est bon; mais n’empêche que ce
n’est pas la volonté de Dieu que l’homme règne sur l’homme.
47 Dieu, le Jour de la Pentecôte, Il a envoyé le
Saint-Esprit, pour qu’Il règne dans le cœur de l’homme, et qu’Il règne
dans sa vie. Il n’a pas été donné à l’homme de régner sur l’homme, mais
nous aimons parler comme ça.
48 C’est quelque chose de fantastique pour nous de
pouvoir dire que nous sommes membres d’une organisation si imposante:
“Êtes-vous chrétien?” C’est de là que m’est venue l’idée de ce sujet.
Quand j’étais à l’hôpital, et que je demandais à quelqu’un: “Êtes-vous
chrétien? – Je suis membre de telle et telle église.”
“Êtes-vous chrétienne?
– Je suis membre de telle et telle église.”
Une petite infirmière est venue à la tête du lit,
pendant que je lisais la Bible; c’était une infirmière nouvellement
arrivée à l’étage, elle a dit: “Bonjour.” Elle a dit: “Je crois que
vous êtes le révérend Branham, vous êtes ici pour un–un examen médical.”
J’ai dit: “C’est bien ça.”
Elle a dit: “Est-ce que je peux vous frictionner le
dos, pour vous rafraîchir un peu, avec de l’alcool?”
Et j’ai dit: “Vous pouvez.”
Alors, pendant qu’elle me frictionnait le dos, elle
a dit “De quelle dénomination d’église faites-vous partie?”
Et j’ai dit: “Oh, je fais partie de la dénomination
la plus ancienne qu’il y ait.”
Elle a dit: “De quelle dénomination s’agit-il?”
J’ai dit: “C’est celle qui a été fondée avant même
que le monde ait été fondé.”
“Oh,” elle a dit, “de quelle… Je ne pense pas que je
connaisse cette…” Elle a dit: “Je fais partie de telle église. Est-ce
cette organisation-là?”
49 J’ai dit: “Non, madame. Celle-là, cette
organisation-là, ça fait seulement environ deux cents ans. Mais
l’organisation dont je parle, elle a commencé quand les étoiles du
matin chantaient ensemble et que les fils de Dieu poussaient des cris
de joie, “quand ils ont vu qu’un Sauveur allait venir racheter
l’humanité”.
50 Là, elle a arrêté de me frictionner le dos, je
m’étais tourné un peu comme ceci, pour que la dame puisse frictionner.
Elle était de Corydon, pas loin, ici. Nous nous sommes mis à parler;
elle a dit: “Monsieur, j’ai toujours cru que si Dieu a jamais été Dieu,
Il est encore Dieu aujourd’hui, tout comme Il l’était autrefois.” Elle
a dit: “Bien que mon église refuse carrément d’admettre ça, moi, je
crois que c’est la Vérité.”
Et j’ai dit: “Vous n’êtes pas loin du Royaume de
Dieu, jeune femme.”
Elle a dit: “S’Il a jamais été un Guérisseur,
n’est-Il pas encore un Guérisseur?”
J’ai dit: “Il l’est, très certainement, ma sœur.”
51 Mais l’homme veut régner, régner sur l’homme; et
l’homme veut que ce soit l’homme qui règne sur lui. Il ne veut pas que
Dieu règne.
52 Donc, ce fils de Kis, du nom de Saül, répondait
parfaitement à leur attente. Le grand homme imposant et le… oh, il
pourrait vraiment être à leur tête dans les combats, et tout. Mais il
reste que ce n’était pas la façon de Dieu de faire les choses. Dieu
voulait que ce soit Son vieux prophète fidèle qui les dirige et qui
leur annonce Ses Paroles.
53 Or, aujourd’hui, dans ce grand âge de l’église où
nous vivons, nous avons, c’est ce que je pense et que je crois de tout
mon cœur, nous avons fait exactement le contraire de ce que Dieu nous
avait prescrit de faire. Les dernières Paroles de notre Sauveur, ce
sont celles de Marc 16; Il a dit:
…allez par tout le monde, et prêchez la bonne
nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé…
celui qui ne croira pas sera condamné.
Voici les miracles qui accompagneront ceux qui
auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront la
nouvelle langue;
S’ils saisissent des serpents, ou boivent des
breuvages mortels, ce ne leur fera point de mal; et s’ils imposent les
mains aux malades… les malades seront guéris.
54 Il n’y a aucun homme, il n’y a aucun fils de Kis,
ni personne d’autre, qui puisse produire ces choses, sans la conduite
du Saint-Esprit. Mais nous, on a construit des écoles, on a construit
des séminaires et des organisations, pour–pour se satisfaire et pour
ressembler au reste du monde.
55 Avant, là, c’était le Saint-Esprit qui était à la
tête de cette nation. Avant, cette nation était gouvernée, quand, à
l’époque où… quand ils ont rédigé la Déclaration d’indépendance, et
qu’il y avait une chaise de plus là-bas. Il n’y a pas le moindre doute
dans mon esprit: le Fils de Dieu était assis à cette table. Quand cette
nation a été fondée sur les principes de la liberté de religion, et de
la liberté pour tous, et sur la base de la Parole Éternelle de Dieu.
Mais on a corrompu ça; la politique. On a élu des hommes, en achetant
et en vendant, et en faisant de fausses promesses, si bien que notre
nation, notre politique et notre démocratie sont tellement polluées que
c’est–c’est tout mélangé, avec le communisme et toutes sortes d’ismes
là-dedans.
56 Et très souvent, on ouvre la séance par la
prière, quand la Société des Nations se réunit là-bas, ou qu’ils
délibèrent. Et voilà que dernièrement, à un moment important, il n’a
même pas été question une seule fois de prier! Comment allons-nous
jamais régler nos différends sans la prière? Comment pouvons-nous
jamais nous attendre à accomplir quoi que ce soit sans la conduite du
Saint-Esprit?
57 Mais permettez-moi de dire ceci, avec tout
l’amour et le respect que j’ai pour notre nation, et pour son drapeau,
et pour la république qu’il représente: nous avons rejeté notre
Conducteur, le Saint-Esprit, et, par notre politique corrompue, nous
avons élu des hommes à l’esprit pervers. Et, si vous ne faites pas
attention, très prochainement ils vont faire une des erreurs les plus
fatales qu’ils aient jamais faites; tout ça parce que les gens veulent
que ce soit l’homme qui règne.
58 Ce qu’il nous faut, ici, au Capitole des
États-Unis, comme Président, ce qu’il nous faut au Congrès, ce qu’il
nous faut dans nos tribunaux, ce sont des hommes qui ont consacré leur
vie à Dieu, qui sont remplis du Saint-Esprit et qui sont conduits par
Sa direction Divine. Mais, au lieu de ça, nous élisons des hommes
intellectuels, des hommes qui ont des apparences de piété mais qui
renient la puissance de Dieu, des hommes qui sont des athées et parfois
même pires que ça, voilà ceux que nous avons placés dans les sphères de
notre politique nationale; et pas seulement là, mais aussi dans nos
églises.
59 Si nos églises se sont corrompues, c’est
essentiellement parce que, quand le moment est venu pour nous de
choisir les bergers qui allaient nous conduire, nous nous sommes
tournés vers les séminaires, et nous avons opté pour des hommes qui
sont de grands géants cérébraux, des hommes à l’intelligence
supérieure, des hommes qui ont beaucoup de savoir, et qui ont beaucoup
d’entregent, et qui sont des gens importants dans leur quartier, – je
n’ai rien à dire contre ces choses, – des hommes qui se conduisent avec
bonté, qui surveillent leur façon de vivre, et leur comportement avec
les autres hommes et avec les gens; de grands hommes dans leur domaine,
et dont je n’ai aucun mal à dire, – que Dieu me préserve d’avoir
l’esprit si malveillant, – mais malgré tout ça, ce n’est pas ce que
Dieu a choisi pour nous! C’est la conduite du Saint-Esprit: Christ dans
le cœur de l’homme.
60 Beaucoup de ces hommes intellectuels qui se
tiennent en chaire nient la réelle existence du Saint-Esprit. Beaucoup
d’entre eux nient l’existence de la guérison Divine et de la puissance
de l’Esprit.
61 Je lisais un article, c’était hier, je pense, une
série de coupures de journaux sur Jack Coe, feu Jack Coe, un de mes
convertis au Seigneur Jésus, qui a été un vaillant héros à son époque,
et qui avait reçu un mandat de comparution, en Floride, pour avoir
demandé à un jeune enfant d’enlever l’appareil orthopédique qu’il
portait aux jambes et de marcher sur l’estrade. L’enfant l’avait fait,
et il avait marché normalement sur l’estrade, puis il est tombé en
arrivant à sa mère; tout cela n’étant qu’une machination de l’ennemi de
Christ.
62 Cette jeune femme et son mari ont amené notre
noble frère devant les tribunaux du pays. Et, alors que toutes les
églises auraient dû soutenir Frère Jack, alors que tous les hommes
d’églises qui citent le Nom de Jésus-Christ auraient dû se ranger
bravement de son côté, que tout homme qui invoque le Nom du Seigneur
Jésus aurait dû tomber à genoux pour prier, mais au lieu de ça, ce qui
faisait les gros titres dans les journaux: une de nos grandes
dénominations disait qu’elle se joignait aux athées pour demander que
Frère Jack Coe soit condamné à l’emprisonnement. Pouvez-vous imaginer
qu’une église qui se donne le Nom de Christ se joigne à un athée pour
condamner un homme rempli de piété, qui essayait de tout son cœur de
défendre la Bible? N’empêche qu’ils l’ont fait.
63 Alors Frère Gordon Lindsay est venu à la
rescousse, et quand le juge incrédule a dit: “Cet homme est un
imposteur, parce qu’il a fait enlever l’appareil orthopédique de cet
enfant, et qu’il l’a fait traverser l’estrade, en déclarant qu’il était
guéri; il a menti et il est allé à l’encontre des ordres du médecin, en
conséquence, il est accusé d’avoir commis une fraude.”
64 M. Coe s’est levé, et il a dit: “Monsieur, je
conteste cette déclaration. Dieu a guéri ce garçon.”
65 Le juge a dit: “Je demande à tout homme qui se
trouve dans ce tribunal s’il y a une possibilité que la déclaration
suivante soit vraie: que Dieu ait pu guérir ce garçon à un bout de
l’estrade, et permettre qu’il soit malade à l’autre bout. Si cette
déclaration peut être prouvée par la Bible, alors je dirai que M. Coe
est en droit d’affirmer cela.”
66 Un prédicateur a levé la main, et il a dit:
“Votre Honneur, puis-je présenter cet argument?”
Et le jugea dit: “Présentez-le.”
Le prédicateur s’est levé, et il a dit: “C’était une
nuit où, au milieu d’une mer déchaînée, une petite barque était sur le
point de couler; il n’y avait plus aucun espoir de survie. Ils ont vu
Jésus, le Fils de Dieu, venir en marchant sur les eaux. Et un des
apôtres, du nom de Pierre, a dit: ‘Si c’est Toi, Seigneur, ordonne que
j’aille vers Toi sur les eaux.’ Il a dit… Le Seigneur a dit à l’apôtre
Pierre: ‘Viens’. Alors il est sorti de la barque, monsieur, et il a
marché sur les eaux, aussi bien que Jésus. Mais quand il a eu peur, il
a commencé à enfoncer, avant d’arriver à Jésus.”
Le juge a dit: “L’affaire est classée.”
67 Ce qu’il nous faut, c’est la conduite du
Saint-Esprit, pas des hommes intellectuels.
68 Saül, le fils de Kis, donc, a été établi comme
chef sur le peuple. Il a pris avec lui deux mille hommes et Jonathan en
a pris mille; et Jonathan est descendu à une garnison, et il a battu
tout un groupe d’Amoréens, ou plutôt d’Ammonites. Et quand–quand il les
a eu battus, Saül a fait sonner de la trompette, et il a dit: “Voyez ce
que Saül a fait.” Il s’est enflé d’orgueil.
69 Aussitôt qu’un homme devient un grand docteur en
théologie, ou qu’il a un petit quelque chose d’accroché au bout de son
nom, il devient ni plus ni moins qu’un je-sais-tout. Les hommes de Dieu
sont des hommes humbles. Les gens de Dieu sont des gens humbles.
70 Quand vous voyez des gens qui prétendent avoir
reçu le Saint-Esprit se mettre à se séparer de vous, qu’ils semblent ne
pas avoir la Foi, qu’ils cherchent à se faire passer pour ce qu’ils ne
sont pas, souvenez-vous bien de ceci, ils n’ont pas reçu le Seigneur
Jésus.
71 Ensuite, nous voyons que l’ennemi est arrivé,
qu’il allait attaquer le peuple de Dieu, un petit groupe d’entre eux,
qu’il allait arracher l’œil droit de tous les hommes. Voilà ce que
l’ennemi essaie toujours de faire, de leur arracher les deux yeux si
possible, pour que les gens ne puissent pas voir ce qu’ils font. Voilà
ce que Satan essaie de faire aujourd’hui à chaque chrétien: lui
arracher son œil spirituel, pour qu’il puisse seulement marcher selon
le sens intellectuel des choses et non le sens du Saint-Esprit qui le
conduit.
72 Et, donc, quand ils ont fait ça, qu’ils ont subi
cette grande défaite, Saül a coupé deux grands bœufs en morceaux et il
en a envoyé à tout le peuple. Et je voudrais vous faire remarquer ceci.
Quand Saül a envoyé ces morceaux de bœufs à travers tout Israël, il a
dit: “Quiconque ne marchera pas à la suite de Samuel et de Saül, qu’il…
ce bœuf… soit comme ceci.” Voyez-vous l’imposture, qu’il a voulu donner
l’impression qu’il marchait avec l’homme de Dieu? Ce n’était
vraiment–vraiment pas chrétien. La crainte que les gens éprouvaient,
c’était à cause de Samuel. Mais Saül les a tous fait marcher à sa
suite, parce que les gens craignaient Samuel. “Qu’ils marchent à la
suite de Samuel et de Saül.”
73 Et, aujourd’hui, combien de fois nous avons
entendu ça “Nous sommes la grande église.” “Nous sommes l’église de
Christ.” “Nous sommes l’Église de Dieu.” “Nous sommes telle et telle
église.” C’est ce qui inspire de la crainte aux gens, ils sont amenés à
penser que c’est vraiment à cet endroit-là que Dieu agit. Et ils ne
veulent pas de la conduite du Saint-Esprit; ils préfèrent suivre un
homme comme ça, parce qu’ils aiment vivre leur propre vie individuelle.
Ils aiment croire ce qu’ils veulent croire.
74 Voyez-vous que c’est le Saint-Esprit qui est
notre Juge? Dieu ne nous a jamais donné un pape, ou un évêque, ou qui
que ce soit, pour être un juge. C’est le Saint-Esprit, la Personne de
Dieu sous la forme du Saint-Esprit, qui est notre Juge et notre Guide.
Alors, pourquoi ces choses?
75 Veuillez me pardonner si je m’exprime ici d’une
façon tranchante, et même très tranchante. Je ne le dis pas pour être
malveillant, je le dis par amour. Mais le Saint-Esprit dit que c’est
mal pour nos femmes de se couper les cheveux, que c’est mal pour nos
femmes de porter des petits shorts, et des pantalons, et de se mettre
de la peinture sur les lèvres et le visage; le Saint-Esprit dit que
c’est mal. Mais nous, nous voulons qu’un homme nous dise qu’il n’y a
pas de mal à ça!
76 “Tant que nous marchons à ma suite à moi, et à
celle de Samuel.” Ils aiment vivre comme ça leur plaît pendant six
jours, et aller à l’église le dimanche matin, qu’un homme très
intellectuel, qui a fait de grandes études et qui a plein de diplômes,
leur prêche un petit sermon qui va… quelques plaisanteries qui soient
agréables à leur oreille et qui les divertissent comme de regarder un
film ou une émission de télévision, qu’il fasse ensuite une petite
prière pour eux, et qu’il les renvoie chacun chez soi avec une espèce
de–de sentiment de sécurité, de satisfaction personnelle, comme quoi
ils ont pratiqué leur religion.
77 Ça, ce n’est pas la volonté du Saint-Esprit. Le
Saint-Esprit veut que vous viviez pieusement tous les jours de la
semaine et toutes les nuits, en vous séparant des choses du monde. Mais
1’église ne veut pas ça. Ils veulent un homme qui puisse–qui puisse
interpréter la Bible à la façon dont eux, ils veulent L’entendre. Ils
ne veulent pas écouter la Voix du Saint-Esprit, qui parle par la Bible.
78 Beaucoup d’entre eux veulent dire que “les jours
des miracles sont passés”. C’est ça qui plaît aux gens. Ils veulent
dire que “le baptême du Saint-Esprit, ça n’existe pas”. Les gens ne
veulent pas se conduire différemment du reste du monde. Ils ne veulent
pas sortir dans la rue avec le visage lavé, et–et les hommes avec une
apparence soignée, pas de cigarette au bec, de–de cigare, de pipe,
et–et de ces choses que font les hommes; et les femmes, elles, elles
veulent avoir les cheveux coupés très courts, et porter des robes
courtes, et montrer leurs formes, et tout, c’est ce qu’elles veulent.
Elles–elles veulent un homme qui leur dira qu’il n’y a pas de mal à ça.
79 L’autre soir, là, un homme est venu me dire que,
parce que j’avais prêché contre ces choses-là, qu’une grande
dénomination, environ cinq d’entre elles avaient dit: “Nous allons
laisser tomber Frère Branham, et nous n’aurons plus rien à voir avec
lui. Ou bien vous retirerez ces bandes de la circulation et vous ferez
des excuses, ou bien nous vous laisserons tomber.”
J’ai dit: “Je resterai fidèle à la Parole de Dieu,
même si ça me coûte tout ce que j’ai dans cette vie. Je me tiendrai à
la Parole, et je…”
Il a dit: “Eh bien, ne devriez-vous pas retirer
telle et telle bande de la circulation?”
J’ai dit: “Je n’ai jamais, de toute ma vie, prêché
quoi que ce soit dont j’aie eu à avoir honte. Je ne retirerai aucune
bande, aucun disque. Je me tiendrai à ce que le Saint-Esprit dit. Pour
moi c’est à la vie à la mort.” Je ne cherche à parler de moi, là, mais
j’essaie simplement de vous illustrer ce qui se passe, pour que vous
puissiez voir et comprendre ce qu’il en est. Ce qu’il y a, c’est que
les gens veulent que ce soit l’homme qui les conduise.
80 Ils ne voulaient pas de Samuel. Alors, avant
qu’ils oignent Samuel pour roi, ou Saül pour roi, excusez-moi, Samuel
est venu encore vers eux. Et je vais m’exprimer un peu comme il
l’aurait fait aujourd’hui. Vous pourrez le lire.
Il a dit: “Qu’est-ce que vous avez contre le fait
d’avoir Dieu pour votre Roi?
– Eh bien, nous ne voyons pas Dieu.
– Eh bien, je suis Son représentant.” Samuel a dit:
“Vous ai-je déjà dit quelque chose de faux? Ai-je déjà prophétisé
quelque chose qui ne se soit pas accompli exactement comme je l’avais
dit? Ne vous ai-je pas annoncé la Parole du Seigneur? Et je vous
demanderai ceci: Suis-je déjà venu vous voir pour vous réclamer de
l’argent? Vous ai-je déjà soutiré quoi que ce soit? Vous ai-je déjà
apporté autre chose que l‘AINSI DIT LE SEIGNEUR, clair et net? Et Dieu
l’a confirmé chaque fois, que c’était la Vérité.” Et Il a envoyé des
tonnerres et de la pluie. Vous connaissez le passage de l’Écriture,
vous… aussitôt, pour prouver que Samuel était la bouche de Dieu.
81 Et Samuel représentait parfaitement le
Saint-Esprit d’aujourd’hui. Le Saint-Esprit est la Bouche de Dieu. Il
dit exactement ce que la Bible dit. Il croit exactement ce que la Bible
dit, et Il n’en déviera pas du tout. Mais eux, ils voulaient quelqu’un
qui pourrait leur dire autre chose.
82 Et les gens ne pouvaient pas dire que la
prophétie de Samuel n’était pas parfaite. Es ont répondu en ces mots
“Samuel, tout ce que tu as prononcé au Nom du Seigneur, le Seigneur l’a
accompli exactement comme tu l’avais dit. Il n’y a pas une seule tache.
Tu n’es jamais venu nous voir pour nous réclamer de l’argent. Tu as
subvenu à tes besoins. Tu ne nous as jamais demandé de faire quoi que
ce soit d’extraordinaire pour toi. Tu t’es confié en ton Dieu, et Il
t’a délivré de toutes choses. Et tes paroles sont vraies: tout ce que
tu as prononcé au Nom du Seigneur s’est accompli exactement comme tu
l’avais dit, mais nous voulons quand même un roi!”
83 Pouvez-vous voir la contradiction?
Pouvez-vous–pouvez-vous voir la–l’astuce du diable, comment il peut
agir sur un être humain? Au lieu de s’abandonner lui-même ou elle-même
au Saint-Esprit, et d’écouter l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, pour avoir une
vie pure, un caractère sans tache, pour avoir une vie différente, être
un peuple à part, une nation sainte, un peuple au comportement bizarre,
ils préféraient ressembler au monde, agir comme le monde et fréquenter
une église où on dit: “Il n’y a pas de mal à ça; agissez comme ça,
continuez comme ça.”
84 Pouvez-vous voir ce qu’il y a? Ils disent: “La
guérison, ça n’existe pas. Oh, le baptême du Saint-Esprit a été la
charpente de l’église.” Autrement dit, ensuite Dieu a pris des hommes,
Il a enlevé le Saint-Esprit de l’église et Il a laissé à la
dénomination le soin de la bâtir. Jamais, jamais. Ce n’est pas ça du
tout. C’est le Saint-Esprit, la Parole de la Vérité, qui devait vous
conduire jusqu’à ce que Jésus vienne. Mais c’est comme ça que ça–ça
s’est passé.
85 Saül est arrivé au pouvoir. Il a eu de nombreux
partisans. Oh, il avait de très belles armures, il avait des chanteurs,
il avait des boucliers, et il avait des lances. Oh, il a éclipsé toutes
les autres nations. Et il a établi une démocratie qui surpassait tout
ce qui s’était vu auparavant.
86 C’est exactement ce que nos dénominations et nos
églises ont fait aujourd’hui. Les plus grandes églises du monde, c’est
nous qui les avons. Les gens les mieux vêtus du monde, c’est nous qui
les avons. Les plus grands diplômes qui peuvent être décernés, c’est
nous qui les avons. Exactement comme les hommes de Saül, ils avaient
reçu une formation, alors ils pouvaient prendre la lance, ils pouvaient
la brandir et la manœuvrer, si bien que les nations les craignaient.
C’était un peuple aguerri, et tout.
87 Mais un jour, le moment est venu où quelqu’un
s’est présenté pour les défier. Et toute l’armée d’Israël était dans un
tel émoi, qu’ils en tremblaient dans leurs souliers. Goliath leur a
lancé un défi: “Si votre Dieu est ce que vous prétendez qu’il est, que
vous êtes les mieux formés”, et il les a défiés. Ils ne savaient pas
quoi faire. Leurs belles armures bien polies, ça ne ferait pas
l’affaire. Leurs lances, ça ne ferait pas l’affaire. Il se passait là
quelque chose dont ils ne savaient rien. Et c’est avec révérence,
respect pieux, honneur, dignité, amour, et dans la communion
fraternelle chrétienne, que je dis ceci: L’autre jour, j’ai lu dans un
journal d’Afrique que notre fils de Kis, notre challenger de
l’évangélisme, quand un musulman l’a défié, – Billy Graham, – qu’il a
dit: “Si votre Dieu est Dieu, qu’Il guérisse les malades comme Il a dit
qu’Il le ferait!” Et le fils de Kis, avec le reste de l’armée, ils se
sont tus et ils ont quitté le pays, vaincus. C’est une honte. Notre
Dieu est Dieu!
88 Nous avons nos bonnes églises, nous avons notre
bel évangélisme. Nous avons nos chanteurs rémunérés, nous avons les
meilleures chorales, les flèches les plus hautes du pays. Nous avons
les meilleurs hommes, parmi les plus fortunés. Nous avons les
intellectuels, nous sommes à la fine pointe de la théologie, nous
pouvons la prêcher, nous pouvons l’annoncer, nous pouvons évangéliser
et faire entrer des gens, des millions de convertis tous les ans, dans
notre église. Nos chanteurs rémunérés, notre évangélisme intellectuel
ne sait pas comment relever un défi comme celui-là. Ils ne connaissent
rien de ces choses. Ils ne connaissent rien de Sa puissance de
guérison, du baptême du Saint-Esprit, d’une puissance qui peut
s’emparer d’un homme qui se meurt du cancer, qui n’est plus que l’ombre
de lui-même, et le libérer. Ils ne connaissent rien de ces choses. Ils
n’ont reçu aucune formation dans ce domaine-là, tout comme Saül et son
groupe formé par l’homme.
89 Mais permettez-moi de dire ceci au peuple de
Dieu, et à vous, Ses enfants, pour que vous sachiez que Dieu ne vous
laisse jamais sans témoin. Saül n’était pas au courant; Saül n’en
savait rien. Dieu avait un petit David, quelque part derrière la
colline, qui ne nourrissait pas les brebis de mauvaises herbes
ecclésiastiques. Il les dirigeait près des eaux paisibles et dans de
verts pâturages! Il se souciait des brebis de son père, et s’il
arrivait quelque chose tout à coup, qu’un ennemi venait enlever une des
brebis de son père, il connaissait la puissance de Dieu, il pouvait
délivrer cette brebis!
90 Dieu a encore un David quelque part, qui sait ce
que c’est que de délivrer une des brebis de Dieu, par la puissance de
Dieu; Il s’y connaît toujours. Il s’était confié… Il ne connaissait
rien de l’armure de Saül, et il ne voulait pas l’avoir non plus. Il ne
voulait rien avoir de leurs dénominations, il ne voulait pas de cette
vieille armure sur lui. Il a dit: “Je ne connais rien de ces choses!
Mais que j’y aille avec la Puissance que je connais.”
91 Il avait nourri les brebis de son père. Il
s’était occupé des pâturages. Il leur avait donné la nourriture qu’il
leur fallait, et elles vivaient, elles se développaient bien. “L’homme
ne vivra pas de pain seulement, mais c’est de toute Parole qui sort de
la bouche de Dieu que l’homme vivra.” Le vrai berger les nourrit de
“Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour toujours”. Et si
l’ennemi s’empare de l’une d’entre elles par la maladie, il connaît la
puissance de Dieu.
92 Regardez le petit David, il s’est tenu là. On lui
disait: “Ce gars-là, c’est un guerrier de naissance. Et dès sa
jeunesse, tout ce qu’il a connu, c’est une lance et une armure. Il a
une solide formation. C’est un théologien. Et toi, tu ne sais rien de
ces choses.”
93 Il a dit: “C’est vrai, monsieur. Je ne sais rien
de sa formation théologique, mais il y a une chose que je sais, c’est
que quand un ennemi est venu enlever une des brebis de mon père, je
suis allé après lui avec la puissance de Dieu. Je l’ai délivrée! Je
l’ai ramenée en sûreté, elle a retrouvé la santé. Je l’ai ramenée vers
les verts pâturages et les eaux paisibles. Le Dieu qui a livré le lion
entre mes mains, – je l’ai tué quand il a enlevé une des brebis, – Il
m’a aussi permis de tuer l’ours, alors le Dieu du Ciel ira aussi avec
moi pour tuer ce Philistin incirconcis!” Nous avons besoin de la
conduite du Saint-Esprit.
94 Je ne connais pas le nombre de mes jours.
Personne ne le connaît.
95 L’autre matin, j’étais au lit. Et je… J’avais
dormi, et j’avais rêvé que Joseph était malade et que je l’avais pris
dans mes bras pour prier pour lui. Et quand je me suis réveillé,
j’étais tout bouleversé. Je me suis dit: “Eh bien, peut-être que Joseph
va être malade.” Alors j’ai vu passer devant moi une petite ombre
sombre, d’une couleur qui tirait un peu sur le brun, et il semblait que
c’était moi. Je la regardais, et quelqu’un en blanc la suivait, c’était
Lui. J’ai tourné la tête vers ma femme pour voir si elle était
réveillée, pour lui montrer, au cas où elle aurait pu voir la vision;
mais elle dormait. J’ai dit: “Oh, je suis désolé, Seigneur, mais c’est
bien ma vie, ça. Il a fallu que Tu me pousses, dans tout ce que j’ai
fait. Toutes les fois qu’il arrivait quelque chose, je pensais que ça
venait de Toi, mais je me rends compte que c’était Satan qui essayait
de m’empêcher d’avancer.” J’ai dit: “Si seulement Tu pouvais me
conduire.” Et, en regardant, j’ai vu le plus beau visage que j’aie
jamais vu chez un homme. Il était devant moi et regardait derrière Lui,
vers moi. Il a levé la main et a pris la mienne, et Il s’est mis à
marcher dans cette direction-ci. La vision a disparu.
96 Dimanche matin passé, j’étais… je m’étais
réveillé de bonne heure. Celle-là, ça avait été samedi, cette
vision-là. Je me suis toujours inquiété; j’ai toujours pensé à la mort.
J’ai cinquante ans, alors mon temps n’est pas… je ne pensais pas qu’il
m’en restait beaucoup. Je me demandais comment je serais dans cette
théophanie, ce corps céleste. Est-ce que je verrais mes précieux amis,
que je verrais un petit nuage blanc qui passe, et que je dirais: “Voilà
Frère Neville”, ou… et qu’il ne pourrait pas dire: “Bonjour, Frère
Branham”? Et, quand Jésus viendrait, alors je redeviendrais un homme.
Je pensais souvent comme ça.
97 J’avais rêvé que j’étais dans l’Ouest, et que je…
je traversais un petit champ d’armoise, mon épouse était avec moi, nous
étions allés pécher la truite. Je me suis arrêté pour ouvrir la
barrière, et le ciel était tellement beau. Il n’avait pas le même
aspect qu’ici dans la vallée. Il était bleu avec de jolis nuages
blancs. Et j’ai dit à mon épouse, j’ai dit: “Nous aurions dû venir ici
bien avant aujourd’hui, chérie.”
98 Elle a dit: “Nous aurions dû, pour les enfants,
Billy.”
99 J’ai dit: “C’est…” Et je me suis réveillé. Je me
suis dit “Je rêve tellement! Je me demande pourquoi.” J’ai baissé les
yeux, elle était allongée près de moi. Je me suis assis, adossé à mon
oreiller, comme vous l’avez déjà fait, beaucoup d’entre vous. Je me
suis appuyé la tête contre la tête de lit, avec les mains derrière moi.
Et je restais là, comme ça, je me disais “Eh bien, je me demande
comment ce sera de l’autre côté. J’ai déjà cinquante ans, et je n’ai
encore rien fait. Si seulement je pouvais faire quelque chose pour
aider le Seigneur. Car je sais que je ne serai plus mortel… Au moins la
moitié de mon temps est déjà passé, ou plus que la moitié. Même si je
vivais aussi vieux que les miens, j’ai quand même la moitié de mon
temps de passé.” Je regardais autour de moi, je restais là, je
m’apprêtais à me lever. Il était à peu prés sept heures. Je me suis
dit: “Je crois que je vais aller à l’église ce matin. Même si je suis
enroué, j’aimerais entendre prêcher Frère Neville.”
100 Alors, j’ai dit: “Chérie, es-tu réveillée?” Elle
dormait très profondément.
101 Je ne veux pas que vous manquiez ceci. Ça m’a
transformé. Je ne peux plus être le même Frère Branham que j’étais.
102 Et j’ai regardé, et j’entendais quelque chose
qui répétait constamment: “Tu ne fais que commencer. Continue le
combat. Continue seulement à courir vers le but.”
Je me suis secoué la tête un instant. Et je me suis
dit: “Eh bien, probablement que c’est moi qui pense ça, tu sais, il
peut arriver qu’on s’imagine des choses.” Et je me suis dit
“Probablement que je me suis juste imaginé ça.”
Ça disait: “Continue le combat! Continue à avancer!
Continue à avancer!”
Et je me suis dit: “C’est peut-être moi qui l’ai
dit.”
103 Je me suis mordu les lèvres et je me suis mis la
main sur la bouche; et c’est encore revenu. Ça disait: “Continue
simplement à courir vers le but. Si seulement tu savais ce qu’il y a au
bout de la route.” Et c’était comme si j’entendais Graham Snelling ou
quelqu’un chanter ce cantique, comme ceci; ils le chantent ici, Anna
Mae et vous tous
J’ai le mal du pays, le cafard, et c’est Jésus que je veux voir;
J’aimerais entendre des cloches du havre le doux carillonnement;
Mon sentier s’éclairerait, toutes les craintes se dissiperaient;
Seigneur, laisse-moi regarder de l’autre côté du rideau du temps.
Vous avez entendu chanter ça ici à l’église.
104 Alors, j’ai entendu une voix qui disait:
“Aimerais-tu voir juste au-delà du rideau?”
J’ai dit: “Ça m’aiderait tellement.” Alors j’ai
regardé, et au bout d’un instant, je.. d’un souffle, je me suis
retrouvé dans un petit endroit en pente. J’ai regardé derrière moi et
j’étais là, étendu sur le lit. Je me suis dit: “Ça, c’est bizarre.”
105 Bon, je ne voudrais pas que vous répétiez ceci.
Ce que je dis, c’est à mon église, ou à mes brebis, dont je suis le
pasteur. Si j’étais dans mon corps ou hors de mon corps, ou si c’était
un ravissement… Ce n’était pas comme aucune vision que j’ai déjà eue.
Je pouvais regarder là-bas, et je pouvais regarder ici. Et quand je
suis arrivé dans ce petit endroit, jamais je n’ai vu autant de gens,
ils accouraient vers moi en criant: “Oh, notre précieux frère.” Je
regardais, et des jeunes femmes, peut-être au début de la vingtaine (de
dix-huit à vingt ans), me sautaient au cou et criaient: “Notre précieux
frère.”
106 Et voilà des jeunes hommes qui venaient, dans
toute la splendeur virile de la jeunesse, leurs yeux étincelants,
semblables à des étoiles au plus sombre de la nuit, leurs dents
blanches comme des perles, et ils criaient, ils m’étreignaient en
criant: “Oh, notre précieux frère.” Je me suis arrêté, et j’ai regardé:
j’étais jeune. Je me suis retourné pour regarder mon vieux corps étendu
là, les mains derrière la tête. J’ai dit: “Je ne comprends pas.” Et ces
jeunes femmes me sautaient au cou.
107 Or, je me rends bien compte que j’ai un
auditoire mixte, et ce que je dis ici, c’est avec la délicatesse et la
douceur de l’Esprit. Un homme ne peut pas serrer une femme dans ses
bras sans qu’il y ait une sensation humaine. Mais là, il n’y en avait
pas. Il n’y avait pas d’hier, pas de demain. Ils ne se fatiguaient pas.
Ils étaient… Je n’avais jamais vu d’aussi jolies femmes de toute ma
vie. Elles avaient les cheveux qui leur descendaient jusqu’à la
ceinture, de longues jupes qui leur arrivaient à la cheville, et elles
étaient là à me serrer dans leurs bras. Elles ne me serraient pas comme
ma propre sœur qui est assise là, même, m’aurait serré. Elles ne
m’embrassaient pas, et je ne les embrassais pas. C’était quelque chose
pour lequel je–je n’ai pas le vocabulaire; je n’ai pas de mots pour
l’exprimer. Perfection, le mot n’est pas à la hauteur. Superbe, le mot
n’est pas à la hauteur, mais pas du tout. C’était quelque chose que je
n’ai jamais… Il faut être là, c’est tout.
108 Je regardais dans cette direction-ci et dans
cette direction-là, et ils venaient par milliers. Et j’ai dit: “Je–je
ne comprends pas.” J’ai dit: “Mais, elles…” Et voilà Hope qui venait;
c’est ma première femme. Elle a accouru, et elle n’a pas du tout dit
“Mon mari”, elle a dit: “Mon précieux frère.” Elle m’a serré dans ses
bras, et après, une autre femme qui m’avait serré dans ses bras était
là, et Hope a serré cette femme-là dans ses bras. Et chacune, alors je
me suis dit: “Oh, il faut qu’il y ait quelque chose de différent ici;
c’est impossible. Il y a quelque chose…” Je me suis dit: “Oh, est-ce
que je voudrais jamais retourner vers cette vieille carcasse?” Je
regardais de tous les côtés, et je me disais: “Qu’est-ce que c’est que
ça?” Je regardais très attentivement, et je–j’ai dit: “Je–je ne
comprends vraiment pas.” Mais Hope semblait être une… oh, une invitée
d’honneur. Elle n’était pas différente des autres, seulement elle était
comme une invitée d’honneur.
109 Et alors j’ai entendu une voix, celle qui
m’avait parlé dans la chambre, elle disait: “Ceci, c’est ce que tu as
prêché, quand tu parlais du Saint-Esprit. Ceci, c’est l’amour parfait.
Et on ne peut pas entrer ici si on ne l’a pas.”
110 Je suis plus convaincu que je l’ai jamais été de
toute ma vie: il faut avoir l’amour parfait pour entrer là-bas. Il n’y
avait pas de jalousie. Il n’y avait pas de fatigue. Il n’y avait pas de
mort. La maladie ne pourrait jamais entrer là. La mortalité ne pourrait
jamais vous faire vieillir; et eux, ils ne pouvaient pas pleurer. Il
n’y avait que de la joie. “Oh, mon précieux frère.”
111 Et ils mont pris et m’ont placé à un endroit
très haut. Et je me suis dit: “Je ne rêve pas. En me retournant, je
peux voir mon corps étendu là sur le lit.” Et ils m’ont placé là-haut,
et j’ai dit: “Oh, je ne devrais pas être assis ici.”
112 Et voilà que des femmes et des hommes dans la
fleur de leur jeunesse arrivaient des deux côtés, en criant. Et une
femme qui était là s’est écriée: “Oh, mon précieux frère. Oh, nous
sommes tellement heureux de te voir ici.”
J’ai dit: “Je ne comprends pas.”
113 Et alors, cette voix qui parlait au-dessus de
moi, a dit: “Tu sais, il est écrit dans la Bible que les prophètes
étaient recueillis auprès des leurs.”
Et j’ai dit: “Oui, je me souviens d’avoir vu ça dans
les Écritures.
– Mais, ceci, c’est le moment où tu seras recueilli
auprès des tiens.”
J’ai dit: “Alors, ils seront réels, et je pourrai
les toucher.
– Oh oui.”
J’ai dit: “Mais je… Il y en a des millions. Il n’y a
pas autant de Branham que ça.”
114 Et cette voix a dit: “Ce ne sont pas des
Branham; ce sont tes convertis. Ce sont ceux que tu as conduits au
Seigneur.” Il a dit: “Certaines de ces femmes que tu trouves si
ravissantes avaient plus de quatre-vingt-dix ans quand tu les as
conduites au Seigneur. Ce n’est pas étonnant qu’elles crient: ‘Notre
précieux frère.’”
115 Et tous se sont écriés ensemble, ils ont dit:
“Si tu n’avais pas accepté d’y aller, nous ne serions pas ici.”
116 J’ai regardé autour de moi et j’ai pensé: “Mais,
je ne saisis pas.” J’ai dit: “Oh, où est Jésus? J’ai tellement envie de
Le voir.”
Ils ont dit: “Il est juste un peu plus haut, là,
dans cette direction.” Ils ont dit: “Un jour Il viendra à toi.” Voyez?
“Tu as été envoyé comme chef, alors Dieu viendra, et quand Il viendra,
d’abord il te jugera selon ce que tu leur as enseigné; s’ils entrent ou
pas en dépendra. Nous entrerons selon ce que tu auras enseigné.”
J’ai dit: “Oh, que je suis content! Est-ce que Paul,
est-ce qu’il devra être jugé comme ça? Est-ce que Pierre devra être
jugé comme ça?
– Oui.”
117 J’ai dit: “Alors, j’ai prêché chaque Parole
qu’ils ont prêchée. Je n’en ai jamais dévié, ni d’un côté ni de
l’autre. Ils baptisaient au Nom de Jésus-Christ, et j’ai fait de même.
Ils enseignaient le baptême du Saint-Esprit, et j’ai fait de même. Tout
ce qu’ils ont enseigné, moi aussi je l’ai enseigné.”
Et ces gens-là se sont écriés, ils ont dit: “Nous le
savons, et nous savons qu’un jour nous retournerons sur terre avec
toi.” Ils ont dit: “Jésus viendra, et tu seras jugé selon la Parole que
tu nous as prêchée. Après, si tu es accepté à ce moment-là, et tu le
seras,” ils ont dit, “après, tu nous présenteras à Lui comme les
trophées de ton ministère.” Ils ont dit: “Tu nous conduiras vers Lui
et, tous ensemble, nous retournerons sur terre pour y vivre pour
toujours.”
J’ai dit: “Est-ce que je dois retourner maintenant?
– Oui, mais continue à courir vers le but.”
118 Je regardais et je pouvais voir les gens, il y
en avait à perte de vue, ils continuaient à venir, ils voulaient me
serrer dans leurs bras, ils criaient: “Notre précieux frère.”
119 Au même moment, une voix a dit: “Tous ceux que
tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les a donnés ici.” Je
regardais, et voilà mon brave chien qui est arrivé, voilà mon cheval
qui est arrivé, il a appuyé sa tête contre mon épaule, avec un doux
hennissement. “Tous ceux que tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé,
Dieu te les a remis entre les mains, par ton ministère.”
120 Alors j’ai senti que je quittais cet endroit
magnifique. J’ai regardé autour de moi. J’ai dit: “Chérie, es-tu
réveillée?” Elle dormait toujours. J’ai pensé: “Ô Dieu, oh, aide-moi, ô
Dieu. Que je ne fasse jamais de compromis sur une seule Parole. Que je
m’en tienne strictement à cette Parole, et que je La prêche. Peu
m’importe ce qu’il peut advenir, ce que qui que ce soit peut faire,
combien de Saül et de fils de Kis peuvent s’élever, combien de ceci,
cela ou autre chose, Seigneur, que je coure vers cet endroit-là.
121 Toute peur de la mort… Je dis ceci avec ma Bible
devant moi ce matin. J’ai un petit garçon de quatre ans, là, à élever.
J’ai une fille de neuf ans et une adolescente, et je suis reconnaissant
qu’elles aient choisi de suivre le Seigneur. Que Dieu me permette de
vivre assez longtemps pour les élever en les instruisant selon Dieu. Et
surtout, il y a les cris du monde entier qui semblent être dirigés vers
moi. Des femmes et des hommes de quatre-vingt-dix ans, et tout: “Si tu
n’avais pas accepté d’y aller, nous n’aurions pas été ici.” Que Dieu me
permette de continuer le combat. Mais pour ce qui est de la mort, je
n’ai plus… Ce serait une joie, ce serait un plaisir de quitter cette
corruption et cette honte pour entrer là.
122 Si je pouvais former là-bas, à cent milliards de
milles de haut, un bloc carré, et ça, ce serait l’amour parfait. Et à
chaque pas dans cette direction-ci il y aurait un rétrécissement,
jusqu’à ce que nous arrivions où nous sommes en ce moment. Ce ne serait
alors qu’une simple ombre de corruption. Ce petit quelque chose qui
nous fait pressentir, entrevoir qu’il y a quelque chose quelque part;
nous ne savons pas ce que c’est. Oh, mes précieux amis, mes bien-aimés,
mes chéris de l’Évangile, mes enfants que j’ai engendrés pour Dieu,
écoutez-moi, votre pasteur. Vous… Si seulement il y avait un moyen pour
moi de vous expliquer. Il n’y a pas de mots, je ne pourrais les
trouver. Ils ne se trouvent nulle part. Mais juste au-delà du dernier
souffle se trouve la chose la plus glorieuse que vous ayez jamais… Il
n’y a pas moyen de l’expliquer. Il n’y a pas moyen, je ne peux vraiment
pas. Mais quoi que vous fassiez, mon ami, mettez tout le reste de côté
jusqu’à ce que vous ayez l’amour parfait. Arrivez-en au point d’aimer
tout le monde, tous les ennemis, et tout le reste. Une seule visite
là-bas a fait de moi un homme changé. Je ne pourrai jamais, jamais,
jamais plus être le même Frère Branham que j’étais.
123 Que les avions soient secoués, qu’il y ait des
éclairs, que les espions braquent une arme sur moi, quoi que ce soit,
ça n’a aucune importance. Je vais continuer le combat, par la grâce de
Dieu, car j’ai prêché l’Évangile à toutes les créatures et à toutes les
personnes que je peux, en cherchant à les amener dans ce beau pays
là-bas. L’entreprise peut sembler ardue; elle peut demander beaucoup
d’efforts.
124 Je ne sais pas combien de temps encore. Nous ne
savons pas. Côté physique, d’après mon examen de l’autre jour, on m’a
“Il vous reste vingt-cinq bonnes années de vie rude. Vous êtes
robuste.” Ça m’a aidé. Mais, oh, ce n’était pas ça. Ce n’est pas ça.
C’est quelque chose à l’intérieur, ici. Il faut que ce corps
corruptible revête l’incorruptibilité, que ce corps mortel revête
immortalité.
125 Des fils de Kis auront beau s’élever. J’ai…
toutes leurs bonnes actions, je n’ai pas de mal à dire de ça; ils
donnent aux pauvres et aux œuvres de bienfaisance. Et, souvenez-vous,
eh bien, Samuel a dit à Saül: “Toi aussi, tu prophétiseras.” Et
beaucoup de ces hommes-là sont de très puissants prédicateurs, qui
peuvent prêcher la Parole comme des archanges, mais il reste que ce
n’était pas la volonté de Dieu. C’est Dieu qui devait être leur Roi.
Alors, frère, sœur, que ce soit le Saint-Esprit qui vous conduise.
Courbons la tête un instant.
J’ai vraiment le mal du pays, le cafard, et c’est Jésus que je veux
voir;
J’aimerais entendre des cloches du havre le doux carillonnement;
Mon sentier s’éclairerait, toute crainte se dissiperait;
Seigneur, laisse-nous regarder de l’autre côté du rideau du temps.
Seigneur, laisse-moi regarder de l’autre côté du rideau du chagrin et
de la crainte;
Fais-moi voir ce pays radieux de soleil éclatant.
Notre foi s’affermirait, toute crainte se dissiperait;
Seigneur, laisse-les regarder de l’autre côté du rideau du temps.
126 Je suis convaincu, Seigneur, que si cette petite
église, ce matin, pouvait seulement regarder de l’autre côté du rideau.
Aucune affliction parmi eux, il ne pourrait jamais y en avoir. Aucune
maladie, rien d’autre que la perfection. Et il n’y a qu’un souffle
entre ici et là: de la vieillesse à la jeunesse, du temps à l’Éternité.
Des tracas de demain et du chagrin d’hier au temps présent de
l’Éternité, dans la perfection.
127 Je Te prie, ô Dieu, de bénir toutes les
personnes qui sont ici. S’il y en a ici, Seigneur, qui ne Te
connaissent pas de cette façon-là, dans l’amour… Et, en vérité, Père,
on ne peut pas entrer dans ce Lieu Saint si on n’a pas ce genre d’amour
là: le nouvelle Naissance, d’être né de nouveau. Le Saint-Esprit Dieu
est amour. Et nous savons que c’est vrai. Nous auront beau transporter
des montagnes par notre foi, faire de grande choses, mais si nous
n’avons pas ça, nous ne pourrons jamais monter à cette grande échelle,
là-bas. Mais si nous l’avons, il nous élèvera au-delà des soucis de ce
monde.
128 Je Te prie, Père, de bénir les gens qui sont
ici, et que chaque personne qui m’a entendu raconter cette Vérité, ce
matin – et Tu m’en es témoin, Seigneur, comme Samuel autrefois: “Leur
ai-je déjà dit quelque chose en Ton Nom qui n’ait pas été vrai?” Ils en
sont les juges. Et je leur dis maintenant, Seigneur, que Tu m’as emmené
dans ce Pays-là. Tu sais que c’est vrai. Et maintenant, Père, s’il y en
a qui ne Te connaissent pas, que ce soit maintenant l’heure où ils
diront “Seigneur, place en moi la volonté d’être selon Ta volonté.”
Accorde-le, Père.
129 Et maintenant, en gardant la tête inclinée,
voulez-vous lever la main pour dire: “Priez pour moi, Frère Branham. La
volonté de Dieu en moi.”
130 Maintenant, à l’endroit où vous êtes, avec
beaucoup de douceur, pourquoi ne pas dire au Père: “Ô Dieu, dans mon
cœur, aujourd’hui je renonce à toutes les choses du monde. Je renonce à
tout, pour T’aimer et Te servir toute ma vie. Et, à partir
d’aujourd’hui, je Te suivrai, en me conformant à chaque verset de Ta
Bible.” Si vous n’avez pas été baptisé selon le baptême chrétien: “Je
le ferai, Seigneur. Si je n’ai pas encore reçu le Saint-Esprit…” Quand
vous L’aurez reçu, vous le saurez. Il vous donnera, Il vous donnera
l’assurance et l’amour qu’il vous faut. Oh, vous avez peut-être fait
plusieurs… eu des sensations, par exemple, vous avez peut-être crié ou
parlé en langues, ce qui est très bien, mais si cet Amour Divin n’est
pas là… Croyez-moi maintenant.
131 Dites: “Seigneur, place dans mon cœur et dans
mon âme la portée de Ton Esprit, afin que je puisse aimer et honorer,
et avoir aujourd’hui dans mon cœur cet Amour Divin, qui m’emportera
dans ce pays quand j’exhalerai mon dernier souffle.” Pendant que nous
prions, priez, vous aussi, là. À votre manière à vous, priez. Demandez
à Dieu de faire cela pour vous. Je vous aime. Je vous aime. Vous, chers
hommes aux cheveux gris qui êtes assis ici, vous avez travaillé dur
pour nourrir des petits enfants. Vous, les braves vieilles mamans, vous
avez essuyé les larmes de leurs yeux. Je vous le certifie, chère sœur,
ce n’est pas comme ça de l’autre côté, cet autre souffle, là-bas. Je
crois que ça se trouve dans cette pièce, absolument. Ce n’est qu’une
dimension dans laquelle nous vivons; ici, c’est seulement la corruption
dans laquelle nous vivons maintenant. “Mets en Moi, Seigneur, la
volonté d’être selon Ta volonté.” Priez, pendant que nous prions
ensemble.
132 Respectueusement, Seigneur, en nous fondant sur
Ta Parole et sur Ton Saint-Esprit, nous sommes si heureux de connaître
la provenance de notre Naissance. Nous sommes heureux d’être nés, non
de la volonté de l’homme, ni de la volonté de la chair, mais de la
volonté de Dieu. Et nous prions aujourd’hui, Père, pour ceux qui
demandent maintenant la grâce de Ton pardon, que Ton Esprit fasse
l’œuvre, Seigneur. Il n’y a aucun moyen pour moi de le faire. Je suis
seulement un homme, un autre fils de Kis. Mais nous avons besoin de
Toi, le Saint-Esprit. Ô Dieu, que je sois comme Samuel, quelqu’un qui
annonce la Vérité de la Parole. Et jusqu’ici Tu as confirmé qu’il en
était ainsi, et je crois que Tu continueras à le faire tant que je Te
resterai fidèle.
133 Puissent-ils tous recevoir la Vie Éternelle
maintenant, Père. Puisse ce jour être ineffaçable pour eux. Et quand
viendra leur heure de quitter ce monde, puisse ce que je viens de leur
dire ici devenir une réalité. Nous sommes assis ici, en tant que
mortels aujourd’hui, à regarder notre montre, à penser à notre dîner,
au travail de demain, aux soucis et aux labeurs de cette vie, mais il
n’y en aura plus à ce moment-là. Tout cela disparaîtra. Il n’y aura
plus de soucis, mais une grande joie pour l’Éternité. Donne-leur ce
genre de Vie là, Père, à tous. Et que… Voici ce que je Te demande,
Père, c’est que chaque personne qui est ici ce matin qui m’a entendu
raconter cette vision, que je puisse rencontrer chacune de l’autre
côté. Bien qu’il y ait peut-être des hommes ici qui ne soient pas
d’accord avec moi, et des femmes aussi, mais, Père, que cela ne nous
fasse jamais obstacle. Puissions-nous les rencontrer là-bas, alors
qu’ils courront, eux aussi, et que nous nous étreindrons en criant:
“Notre précieux frère.” Que cela se passe tel que montré là, Seigneur,
pour chacun. Tous ceux que j’ai aimés et toua ceux qui m’ont aimé. Je
prie qu’il en soit ainsi, Seigneur. Et je les aime tous. Qu’ils soient
présents, Père. Je leur offre maintenant la Vie Éternelle. Puissent-ils
faire leur part afin de l’accepter. Car je le demande au Nom de Jésus.
Amen.
134 Il nous reste seulement quelques instants pour
prier pour les malades. Je vois qu’il y a une petite fille malade ici,
et une dame dans un fauteuil roulant. Maintenant, je m’adresse à mes
très précieux frères et sœurs. Je vous en prie, ne me comprenez pas
mal. Je–je ne sais pas ce qui s’est passé. Je ne sais pas ce qui s’est
passé. Mais, ô Dieu, quand je mourrai, permets-moi d’y retourner.
Permets-moi simplement de retourner à cet endroit-là, c’est là que je
veux être, peu importe où c’était. Je ne cherche pas à être un Paul,
qui a été ravi jusqu’au Troisième Ciel. Ce n’est pas ce que je dis. Je
crois qu’Il a seulement voulu m’encourager, Il a voulu me donner un
petit quelque chose pour me pousser à continuer à avancer dans mon
nouveau ministère qui vient.
135 Est-ce que vous trouveriez irrespectueux que je
lise quelque chose ici un–un petit instant? Est-ce que vous seriez
d’accord? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] L’un des plus importants
magazines du pays. Billy Graham. “Le Dr Billy Graham reçoit une
invitation de l’Islam.” En première page du Afrikaans Times du 15
février 1960. L’auteur de cet article, qui était un musulman, un
mahométan, est d’avis que les miracles devraient accompagner la
prédication de l’Évangile de Christ – le même hier, aujourd’hui et pour
toujours. Nous citons:
C’est ce que Christ a promis à Ses disciples, quand
il a dit: “Celui qui croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais; il
en fera même de plus grandes.” L’église a-t-elle déjà fait les œuvres
que… les–les attributs de Christ, de la Bible; le peut-elle
aujourd’hui? Se trouve-t-il un personnage de marque de l’église qui
puisse accomplir ne serait-ce que la moitié des miracles accomplis par
Christ? Sans parler des œuvres plus grandes. Vous, une personnalité, un
défenseur du christianisme, pouvez-vous relever… ramener les morts à la
vie physique? Pouvez-vous marcher sur les eaux? Pouvez-vous guérir les
malades et redonner la vue aux aveugles? Ces choses ne sont elles-pas
conformes à l’ère mentionnée plus haut et proposée par les mahométans,
ou pro-… ou par ce que Christ …?… les disciples ont donné comme preuve,
selon les affirmations qu’on peut trouver dans votre croyance?
Il est clair que l’article de ce musulman est cousu
de déclarations inexactes. Ils discréditent ce musulman, seulement il
avait raison. Mais voici ce qu’ils ont déclaré:
La meilleure réponse, quand on a lu la Bible et
qu’on connaît le Coran: Le Coran ne soutient pas que… n’a pas soutenu
la comparaison. La prétention selon laquelle le mahométisme
surpasserait et devancerait le christianisme est absolument
a-m-p-o-u-l-é-e (ampoulée, je suppose), imaginaire. L’auteur a
toutefois abordé un point capital, en mentionnant que les miracles
doivent se trouver dans l’église. Mais encore là, nous doutons de la
sincérité de l’auteur. En effet, qui pourrait montrer du doigt, qui
pourrait contester les miracles qui ont été faits par le révérend
William Branham devant les musulmans de l’Afrique du Sud, alors que dix
mille d’entre eux ont reçu Christ comme leur Sauveur; sous le ministère
de William Branham, à Durban, en Afrique du Sud, et ailleurs à travers
le monde, ou de T. L. Osborn, en Afrique orientale. Il va de soi que
nous soutenons Billy Graham à cent pour cent. Nous avons discuté le
point litigieux, il est sans va-… Ce point litigieux est sans valeur.”
136 Mais malgré tout ça, il m’a dit, il disait que
nous étions des fanatiques, que nous ne savions pas ce que nous
faisions. Ils ont été forcés d’en témoigner dans leur propre journal,
que Dieu l’a fait de toute façon. Dieu est Dieu aujourd’hui, tout
autant qu’Il l’a toujours été. Vous ne pensez peut-être pas qu’ils n’y
croient pas, qu’ils ne le voient pas. Ce n’est pas quelque chose de
caché, ce n’est pas fait dans un coin. Des centaines de milliers de
gens étaient là à regarder ça. Quand ils ont vu ce pauvre garçon
infirme s’avancer et le Saint-Esprit lui parler de sa vie et tout, et
ce qui est arrivé là; de voir dix mille musulmans se prosterner, la
face contre terre, et accepter Jésus-Christ comme leur Sauveur
personnel.
137 Nous avons encore des T. L. Osborn et tout, qui
donnent encore de la nourriture à brebis. Je pense que Frère Osborn
n’est pas encore allé parmi les musulmans. Eux qui prétendent avoir une
telle prédominance. Mais nous avons encore un Dieu qui peut délivrer la
brebis du lion, qui peut délivrer la brebis de l’ours. Et ça m’a fait
du bien de voir qu’ils ont été forcés de l’écrire et de le reconnaître.
Ils pensent que non. Ils s’éloignent, ils y tournent le dos en disant:
“Oh, ces jours-là, c’est du passé.” Les musulmans disent: “Ah, ils…
toute la Bible, là, c’est du passé. Vous êtes complètement dans
l’erreur. Vous adorez un Homme. Un Homme qui est mort, dont le Nom
était Jésus, et qui est mort il y a bien des années; et qu’Il soit
ressuscité, ça, c’est faux.” Mais ils ne pouvaient pas dire ça à la
réunion de Durban.
138 Il était là, à faire la même chose que ce qu’Il
avait fait, Il leur a prouvé. Maintenant, même les–les dénominations
sont forcées de revenir… La personne qui m’avait écrit pour me dire
qu’il me faudrait me rétracter sur mon enseignement de la Bible, c’est
cette même personne qui a été forcée d’écrire ça dans leur journal.
Dieu va les obliger à Le louer quand même, de toute façon. C’est exact.
Il va les obliger à Le louer de toute façon.
139 Il y a une petite fille malade assise ici. C’est
votre enfant? Quel est son problème, sœur? Pardon? [La sœur dit: “Une
hémorragie cérébrale.”–N.D.É.] Une hémorragie cérébrale. [Frère Branham
a une conversation avec la mère de l’enfant affligée.] Alors, il n’y a
qu’une chose, maman, qui peut… qui va sauver cette petite fille, c’est
Dieu. Vous le savez. [La sœur dit: “Elle va beaucoup mieux
maintenant.”] Je suis vraiment content de ça. Es-tu allé prier pour
elle, Frère Neville? [Frère Neville dit: “Oui, monsieur.”] Depuis que
Frère Neville est allé prier pour elle, elle va mieux. Il y a encore
des bergers qui savent ce que c’est que de la nourriture de brebis.
140 Quel est votre problème, chère sœur, assise dans
le fauteuil roulant là-bas? Le vôtre? Le cancer. Eh bien, si je vous
demandais simplement quelque chose, peut-être qu’ici même… Combien de
gens ici ont été guéris par… du cancer, levez la main. Regardez, sœur.
[La sœur dit quelque chose.–N.D.É.]
141 C’est Dieu qui guérit. Nous savons ça. Si je
vous disais que je peux descendre dans l’auditoire et débarrasser cette
petite fille de cette hémorragie et la guérir, je vous dirais quelque
chose de faux. Ou que je peux débarrasser cette femme du cancer. Mais
je sais une chose: un jour, il y avait un ours, un cancer, une tumeur,
une cécité, et même la mort, qui avaient enlevé quelques-unes des
brebis de Dieu. Je me suis avancé avec la puissance de Dieu, et je l’ai
tué, et j’ai ramené cette brebis. C’est exact. Aujourd’hui nous nous
avançons, non pas avec telle et telle grande chose, je m’avance avec
une petite fronde toute simple, la prière. C’est elle qui va la
ramener. Vous croyez ça, n’est-ce pas, sœur? Vous aussi, vous le
croyez, n’est-ce pas, sœur? Combien d’entre vous le croient, dans leur
cœur, maintenant? Maintenant, courbez la tête pendant que je vais aller
prier. [Frère Branham descend de l’estrade pour prier pour les
malades.–N.D.É.]
142 Voulez-vous lever la tête juste un instant? Le
pasteur vient de me dire que ces gens sont très, très malades. Ils
iront bien. Seulement, ne… Ça va bien. La promesse de Dieu ne faillit
jamais. Nous allons les chercher.
143 Ils vont faire un service de baptêmes. Certaines
personnes doivent partir. Nous aurons une autre réunion ce soir. Y
a-t-il quelqu’un ici qui ne peut pas venir ce soir, et vous voudriez
qu’on prie pour vous maintenant? Quelqu’un qui ne peut pas être là ce
soir. Alors, voulez-vous venir ici? Ceux d’entre vous qui ne peuvent
pas venir ce soir. J’aurai plus de temps pour faire une ligne de prière
ce soir. Il faut qu’ils baptisent ces gens. [Frère Branham parle avec
quelqu’un.–N.D.É.] Il y a votre petit garçon, là… Oui, frère, merci
beaucoup. Vous n’avez pas d’objection à ce que je lise ça plus tard, ou
s’il faut que ce soit tout de suite? Merci, monsieur.
144 Maintenant, si vous voulez seulement nous donner
encore une ou deux minutes, nous… ensuite, nous aurons le–le service
pour les–pour les baptêmes. Je sais que vous voudrez voir ça. Et pour
ceux qui désirent être baptisés ce matin, eh bien, vous… que les dames
aillent se changer de ce côté-ci, et les hommes de ce côté-là. Comme
ça, pendant que je prierai pour ces gens qui sont malades, vous pourrez
vous préparer pour le service de baptêmes. Et maintenant, pour ceux qui…
145 Maintenant, ce soir, je vais essayer de faire
une–une petite ligne de prière, ce soir, tout de suite en commençant.
Et nous allons aborder le 1er, le Livre des Éphésiens ce soir. Nous
serons très contents, donc, de vous avoir avec nous, si vous n’avez pas
d’église où aller. Mais si vous avez votre pasteur et votre église à
vous, alors soyez–soyez à votre chère église, celle que vous soutenez.
Si vous devez partir, et que vous allez partir maintenant, que Dieu
vous bénisse. Revenez nous voir quand vous pourrez. Nous serons
contents de vous avoir avec nous. [Frère Branham parle à
quelqu’un.–N.D.É.] Maintenant, les autres, si vous voulez courber la
tête un instant, nous allons
146 Père, je Te remercie aujourd’hui pour la petite
fronde du berger, la prière, qui a fait tomber le lion à genoux, et le
petit agneau lui a été arraché et il a été ramené à sa maman et à son
papa. Je prie pour notre frère. Je Te demande de le ramener, lui aussi,
en sûreté, Seigneur. Puisse la tension artérielle et ses problèmes
physiques disparaître. Je vais le chercher, Seigneur, je le ramène. Au
Nom de Jésus-Christ, qu’il en soit ainsi. Amen. Que Dieu vous bénisse,
frère.
147 Je descends, je vois que vous avez un petit
garçon aveugle dans vos bras. Il y a une autre chose que j’aimerais
dire. J’étais très malade… je vomissais. Et j’ai pensé… Je voudrais
vraiment que vous saisissiez ceci, si vous pouvez. J’ai pensé: “Ô Dieu,
qu’est-ce que je donnerais pour entendre quelqu’un s’arrêter dehors.”
148 Mon épouse dirait: “Billy, il y a un monsieur
âgé qui veut te voir.” Et un petit homme tout chauve, avec des poils
gris sur le visage, arriverait.
Il entrerait, et il dirait: “Vous êtes Frère
Branham?”
Je dirais: “Oui, monsieur.
– Je m’appelle Simon.” Il mettrait sa main sur moi,
il me regarderait pendant un instant. Il dirait: “Vous êtes un croyant,
Frère Branham.
– Oui.
– Tout ira bien.” Le Simon Pierre de la Bible.
Combien l’apprécierais ça! Il n’aurait pas à dire grand-chose, il
n’aurait qu’à imposer sa main sur moi. Tout irait bien.
149 Et alors, voici ce qui m’est venu à l’esprit:
Avec l’aide de Dieu, et par la grâce de Dieu, il y a des dizaines de
milliers de gens qui croiraient la même chose si moi, je venais à eux.
Alors j’ai pensé: “Seigneur, permets-moi d’aller vers tous ceux que je
peux, dans ce cas. Permets-moi seulement–seulement…” Je me disais que
si Simon pouvait seulement… si Paul, si quelques-uns de ceux-là,
pouvaient seulement entrer, dire “Êtes-vous Frère Branham?
– Oui.”
150 Ils imposeraient leurs mains sur moi, ils me
regarderaient et diraient: “Très bien, Frère Branham”, et ils
repartiraient, tout simplement. Je serais guéri. Tout irait bien. C’est
sûr. Je me suis dit: “Oh! la la! je reprendrais courage tout de suite.
Je dirais: ‘Tout ira bien.’” Oui monsieur. Et il y a des gens qui
croient exactement la même chose aujourd’hui. Et je descends maintenant
pour faire ça: pour vous imposer les mains, à vous, demander à Dieu.
[Frère Branham continue à prier pour les malades.–N.D.É.]