L'Adoption
1 Nos précieux amis, nous sommes heureux d’être de
retour, ici à l’église, ce soir. Il fait un peu chaud, alors nous
allons tâcher de faire le plus vite possible, d’aborder tout de suite
le Message.
D’abord, nous avons quelques annonces à faire, et
une–une demande de prière spéciale. J’ai eu vos lettres là-bas, qui ont
été données, et il y a cette sœur qui soupçonne une tumeur au cerveau.
Et il y en avait un autre dans le même cas à Louisville; et il y a le
frère d’un prédicateur aussi, dont le père a été pris d’une crise
cardiaque; et il y a beaucoup, beaucoup de gens qui sont malades,
partout dans le monde aujourd’hui. Beaucoup ont appelé, et nous prions
certainement pour eux de tout notre cœur, que Dieu nous aide.
D’habitude, mon ministère, à quatre-vingt-quinze
pour cent, c’est toujours ça, de prier pour les malades, vous voyez,
mais je–je suis un peu–je suis un peu d’avis que… Je prie encore pour
les malades, là, ne l’oubliez pas. Ça, ça va toujours de pair avec.
Mais, oh, si nous pouvons amener la–l’église à prendre sa position,
alors, et à se mettre en ordre pour que nous puissions vraiment nous
mettre à l’œuvre, voyez-vous. Nous devons nous organiser, vous voyez,
que tout soit bien coordonné.
Il y a autre chose qui a touché mon cœur, il y a
quelques instants. C’est quand un brave vétéran (un éclat d’obus lui a
presque emporté un bras, presque emporté une jambe)… Il n’est pas là
pour écouter ce que je dis en ce moment. Mais c’est vraiment un chic
type, il s’appelle Roy Roberson, c’est un des administrateurs de notre
église, ici, et un chrétien, un homme formidable. Il est venu juste là,
et il a dit: “Frère Branham, n’oubliez pas le Président.” Il a dit: “Ça
m’a tellement attristé, quand il est descendu”, il l’avait vu à la
télévision, “il est descendu de l’avion, les larmes qui lui coulaient
sur les joues, la bouche toute tordue.” Vous savez, il était là-bas
avec Roy et les autres, sur le champ de bataille cette–cette fois-là.
Peu importe que vous ne soyez pas d’accord avec lui
sur le plan politique, n’empêche qu’il est notre Président. Oui
monsieur. Moi, je–je ne suis ni démocrate ni républicain. Je suis
chrétien. Mais je–je vais vous dire, j’avais beaucoup d’admiration
pour–pour le président Dwight Eisenhower. Oui monsieur, il a vraiment
été un homme très remarquable, à mon–mon avis à moi. S’il se
représentait, et que je votais, je voterais encore pour lui. C’est
vrai. Même s’il avait–s’il avait cent ans, peu importe, je voterais
quand même pour lui, parce que je l’aime. Alors, pensons à lui quand
nous prierons ce soir.
J. T., j’ai vraiment pris plaisir à cette bonne
réunion que vous, toi et Frère Willard, vous avez faite cette semaine.
Si j’étais entré au lieu de rester dehors, vous auriez dit: “Bon, Frère
Branham, là, vous savez, telle et telle chose.” Mais vous voyez bien
qu’il vaut mieux que je reste dehors et que je vous écoute, n’est-ce
pas? [Frère Branham rit.–N.D.É.] Bien. Alors, c’était très bien.
J’ai reçu des offres de quelques églises, si jamais
vous êtes intéressés, si vous êtes prêts à devenir pasteurs maintenant,
si vous avez reçu votre formation – et je crois que c’est le cas – et
que vous êtes bien affermis. Il y en a une dans l’Oregon, quelques-unes
dans l’État du Washington, en Californie, en Arizona, et à différents
endroits. Si jamais vous voulez prendre une église en charge, ou
quelque chose, eh bien, ici même, ce serait un bon point de départ, ici
même. Partout il y a des âmes qui crient, jusque dans les réserves
indiennes, et partout où vous voudriez aller. Vous n’avez qu’à nous le
faire savoir, parce que je crois, les frères, que vous êtes ancrés à
présent. C’est vrai. J’aime vraiment beaucoup les voir faire ça.
Il y a Frère Ruddell, là-bas sur la route. Je dois
aller à son église pour une réunion dans quelques jours. Frère Ruddell
va faire des réunions de réveil. Je–je me souviens du temps où il
fallait toujours que je pousse ce jeune homme-là partout, je voulais
qu’il s’attelle à la tâche, qu’il prêche. Il était tellement timide. Il
disait: “Je ne suis vraiment pas capable de parler.” Vous devriez
l’entendre! Amen. Voyez? Vous ne savez pas ce que vous pourriez être
capable de faire quand vous laissez le Saint-Esprit s’emparer de vous.
C’est vrai.
Il y a aussi Frère Graham Snelling à Utica, et Frère
Junior Jackson là-bas. Nous–nous les considérons toutes comme nos
petites églises sœurs, qui sont avec nous. Nous sommes tous ensemble.
Nous n’avons aucun désaccord côté doctrines, ou, nous partageons les
mêmes espérances, les mêmes ambitions, les mêmes doctrines. Nous nous
serrons les coudes, nous partageons tout. Nous ne formons qu’une seule
église. Et nous aimerions vraiment en voir s’installer un peu partout;
nous en avons quelques-unes en Afrique, quelques-unes en Inde, et
partout dans le pays. C’est comme ça que nous voulons les voir, en
train de répandre la Nouvelle un peu partout.
Et je vois ces jeunes hommes qui avancent, comme
Frère J. T. Parnell, ici, et–et Frère Willard, et les autres, là, alors
qu’ils avancent, des jeunes hommes, et que moi, je prends de l’âge.
S’il y a un demain, ce sera eux les hommes de demain. Je ne veux pas
que ce Message meure, jamais. Il ne le peut pas. Il doit continuer à
vivre. Et je ne crois pas qu’il nous reste encore beaucoup de temps
pour L’apporter.
Le petit bébé dont on disait qu’il allait mourir, je
vois que vous l’avez eu avec vous toute la journée, à l’église, sœur.
C’est très bien. Nous remercions le Seigneur pour ça, de ce que le
Seigneur est bienveillant, plein de miséricorde. Continuez simplement à
croire ce qui vous a été dit ici même, vous voyez, tout ira bien.
Maintenant, est-ce que vous appréciez
l’enseignement? Vous aimez l’enseignement? [L’assemblée dit:
“Amen.”–N.D.É.] Oh, je–je–je trouve vraiment que ça nous fait du bien.
Ça nous repose un peu de la prière pour les malades, des visions et de
la guérison Divine. Naturellement, là, ce soir, nous… après la réunion,
nous allons encore prier pour les malades ce soir. Nous voulons
toujours faire ça, et baptiser tous ceux qui le veulent, à n’importe
quel moment.
Combien se souviennent de l’époque où je partais à
pied faire l’inspection des lignes de haute tension? Eh bien, j’ai
souvent fait la tournée d’inspection des lignes de haute tension, je
devais marcher trente milles [50 km–N.D.T.] par jour dans la forêt.
J’avais des lignes à inspecter, sur une distance de deux cent
quatre-vingts milles [450 km]. Je marchais, là-bas, ma chemise à la
main, et, oh, j’étais tellement fatigué; à marcher dans ces jungles, et
les ronces qui me blessaient. Je rencontrais un vieux cultivateur, et
je m’asseyais sous un arbre pour lui parler du baptême au Nom du
Seigneur Jésus. Il me disait: “Eh bien, j’ai toujours voulu être
baptisé.”
Je disais: “Le ruisseau n’est pas bien loin.” Et il
disait…
Et j’en ai emmené beaucoup là-bas, pour les baptiser
au Nom de Jésus. Et je repartais inspecter la ligne, à toute vitesse.
C’est vrai. Souvent j’avais encore mes vieux vêtements de travail, je
baptisais quelqu’un; je descendais du poteau. J’étais au haut du
poteau, à faire mon travail; j’ai aussi été monteur de lignes. Je
faisais mon travail sur le poteau avec un homme, en lui parlant du
Seigneur. Il disait: “Eh bien, Billy, un jour je vais aller à ton
église me faire baptiser.”
2 Je disais: “Pourquoi veux-tu attendre jusque-là?
Nous sommes tout près de la rivière; de l’eau, il y en a amplement là.”
Attrapez-les tout de suite. C’est vrai. C’est le moment de le faire.
Philippe a dit…
3 L’eunuque a dit à Philippe: “Voici de l’eau,
qu’est-ce qui nous empêche?” C’est exact. Rien. Si vous êtes prêts,
c’est le moment de le faire. Ne donnez pas au diable la possibilité de
glisser quelque chose là-dedans. Ne remettez pas à demain les choses
que vous pourriez faire aujourd’hui. Il se pourrait que demain ne
vienne pas, pour vous. Je me souviens d’une fois où j’ai fait ça, j’ai
appris, ça m’a donné une leçon. Un jour j’avais remis à plus tard
quelque chose que j’aurais dû faire, et le lendemain il était trop tard.
4 Maintenant, franchement, je ne veux pas vous
retenir si longtemps. Mais je–je m’emballe tellement, et, je ne sais
pas, mais je me sens tellement bien que je ne me possède plus, presque.
Je me sens tellement bien.
5 Maintenant courbons la tête un instant avant
d’aborder la Parole.
6 Notre Père Céleste, Tu es le Dieu vivant, qui vit
à jamais. Le soleil qui vient de se coucher, ce même soleil, Daniel l’a
regardé se coucher, Jérémie l’a regardé se coucher, Adam l’a regardé se
coucher, Jésus l’a regardé se coucher. Et c’est le même monde, dans
lequel ils ont vécu et marché, et Tu es toujours le même Dieu.
7 Ce soir, il y a beaucoup de requêtes. Un homme qui
a une tumeur au cerveau, et une sœur qui craint la même chose. Tu es le
seul espoir, Seigneur, qu’il y a dans un tel cas. Cette tumeur est
devenue maligne, il n’y a rien à faire pour l’arrêter. C’est
complètement hors de la portée du médecin. Mais, ce soir, nous partons,
avec notre petite fronde, nous allons chercher cet agneau, pour le
ramener au bercail du Père. Au Nom du Seigneur Jésus, nous envoyons
notre prière en direction de ce lion, pour le tuer, tuer cette tumeur,
cette tumeur maligne; et les ramener au bercail, en sûreté.
8 Et, ô Dieu, certainement que ce soir nous pensons
à notre cher Président, frère, notre Dwight Eisenhower. Il a dirigé le
pays, Seigneur, il a essayé de nous éviter des guerres. Il a promis que
la guerre de Corée se terminerait, qu’il ferait tout en son pouvoir
pour ça. Il a promis à ces mères de ramener leurs garçons. Mais, il a
dit: “Pour ce qui est de le faire, en moi-même, je ne peux pas. Je peux
essayer, mais Dieu seul devra le faire.” Et Tu as été avec lui,
Seigneur, et maintenant tout est réglé. Pourquoi n’ont-ils pas vu ça
dès le départ? Ô Dieu, je Te prie de l’aider. Bénis cette âme
courageuse, Seigneur. Et nous Te prions de choisir pour nous le chef
qui doit lui succéder. Que Ta volonté prédestinée soit faite, Seigneur.
9 Mais Celui à qui nous portons tant d’intérêt ce
soir, outre les affaires nationales, c’est à cet Être grand et glorieux
qui viendra établir un Royaume qui n’aura pas de fin, le Seigneur
Jésus, Ton Fils. À ce moment-là on entassera les armes, la sonnerie de
l’extinction des feux se fera entendre, il n’y aura plus de guerres.
Ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils bâtiront des
maisons et les habiteront. Et il n’y aura plus jamais de détresse
alors, par la suite.
10 Bénis-nous maintenant, alors que nous abordons la
Parole. Et, Père, Tu sais pour quelle raison j’aborde la Parole en
prenant ce passage-ci de l’Écriture. C’est parce que je–je sens que
c’est comme ça que Tu veux que je le fasse, que c’est Ta volonté
Divine, c’est selon Ton ordre, c’est dans… c’est à l’ordre du jour
d’amener les gens à trouver leur position, leur place, afin d’être
prêts pour l’heure de la bataille. Comme notre frère le disait dans la
prière qu’il T’a adressée tout à l’heure: “Oh, Tu nous formes depuis si
longtemps, Seigneur.” Maintenant, Père, donne-nous nos grades.
Place-nous dans la position où nous devons œuvrer, pour que nous
puissions nous occuper des affaires du Père. Car nous le demandons au
Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.
11 Cet après-midi, j’ai passé un après-midi assez
agréable, à parler avec l’infirmière d’un médecin bien connu de
Louisville. Ils avaient entendu parler des choses glorieuses que le
Seigneur fait. Son père était médecin. Elle est venue, et elle a passé
la plus grande partie de l’après-midi assise dans mon bureau, elle est
entrée, tout bonnement, elle m’a payé une petite visite. Une personne
merveilleuse; d’une nature assez stricte, vous savez, une
presbytérienne assez convaincue, une vraie, au départ, mais quand elle
est repartie, les larmes lui coulaient sur les joues. Oh, je… Dieu en a
partout, dans des cabinets de médecins, chez les infirmières. Je ne
crois pas qu’il y ait une seule infirmière de l’hôpital Norton’s
Infirmary à qui je n’aie témoigné du Saint-Esprit, et à qui je n’aie
demandé si elle avait été baptisée au Nom de Jésus; pas un seul des
médecins avec lesquels je suis entré en contact, nulle part, ni pers…
Voyez?
12 Parlez-leur-En. Nous n’avons pas beaucoup de
temps, frère. Peu importe combien ça peut sembler difficile ici,
attendez un peu d’être de l’autre côté, au-delà du dernier souffle,
quand vous verrez, alors vous souhaiterez l’avoir fait. Oui monsieur.
N’attendez pas jusque-là; faisons-le tout de suite. C’est l’heure de le
faire. Oh, il se peut qu’ils ne soient pas d’accord, qu’ils ragent un
peu, qu’ils vous fassent un peu d’histoires, mais ce n’est pas
volontaire. Ce n’est vraiment pas volontaire. Ils–ils–ils sont bien
gentils. Quand ils se mettent à vous faire des histoires, souvenez-vous
juste–juste que ce–ce n’est pas vraiment volontaire. Ce n’est pas
volontaire. Il se peut qu’ils aient tout simplement reçu un
enseignement et qu’ils s’y tiennent, c’est tout, alors vous–vous pouvez
comprendre leur point de vue. Ne vous disputez pas avec eux, ne vous
disputez avec personne, mais aimez-les tellement que ça les En
convaincra. Et puis, priez pour eux.
13 Eh bien, je pense que nous avons vu jusqu’au
verset 9, je ne suis pas sûr. Nous sommes encore loin du chapitre 3,
n’est-ce pas, les frères? Oh, pour moi, C’est du miel dans le rocher!
Nous avons parlé, là, souvenez-vous, pour reprendre encore un peu le
contexte… Et, bon, Frère Neville, toi–toi, retiens-moi un peu, là, si
je ne vois pas l’heure avancer, pour que je puisse prier pour les
malades. Nous voulons vraiment voir les moindres détails, si possible.
Et ce soir, je voudrais qu’on fasse un appel à l’autel. Je… Nous
terminerons avec ça, alors peut-être que j’aurai seulement assez de
temps pour lire le reste.
14 Mais le but de ceci, c’est de voir votre position
en Christ, de voir que ce n’est pas quelque chose à quoi vous êtes
arrivé comme par hasard, ou quelque chose que vous auriez pu… que vous
méritiez quelque part, mais c’est ce que Dieu a fait pour vous,
Lui-même. Ce n’est pas parce que vous étiez tellement bon que vous êtes
allé à l’église un soir, et qu’un pauvre frère vous a conduit à
l’autel. Ce n’était pas ça. C’était Dieu qui, avant la fondation du
monde, vous avait prédestiné à la Vie Éternelle. Quand vous arriverez
là-bas ce jour-là; ce n’est pas étonnant que les quarante… que les
vingt-quatre anciens ont ôté leurs couronnes, que tout le monde a ôté
sa couronne, que tous se sont prosternés, la face contre terre, ils
n’avaient absolument rien à dire, aucun prédicateur, aucun ancien, ni
rien. Toute la louange appartient à l’Agneau! C’est en Lui que Dieu
réunira toutes choses ce jour-là. Oh, si nous pouvions seulement savoir
et reconnaître Qui c’était, Qui était Celui qu’ils ont crucifié.
Maintenant, le…
15 Nous allons commencer au verset 8, pour reprendre
un peu le contexte.
Que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute
espèce de sagesse et d’intelligence,
Nous faisant connaître le mystère de sa volonté…
16 “Les mystères de Sa volonté.” Vous vous rappelez
comme nous nous sommes attardés là-dessus? Combien étaient ici ce
matin, montrez voir. Nous avons insisté tout particulièrement
là-dessus, “le mystère de Sa volonté”. Donc, ce n’est pas qu’une petite
chose, là, c’est un mystère. La volonté de Dieu est un mystère. Et
chacun doit rechercher la volonté de Dieu pour lui-même, ou pour
elle-même, le mystère de Dieu.
17 De quelle façon la découvrons-nous? Paul, elle
lui a été révélée. Il a dit qu’il n’a consulté aucun homme, ni la chair
ni le sang. Il n’est allé à aucune école, à aucun séminaire. Il n’a
rien eu à voir avec ça. Mais il… Cela lui a été révélé par
Jésus-Christ, qui l’a rencontré sur le chemin de Damas, dans une–une
Lumière semblable à une Colonne de Feu, et Elle l’a appelé. Et il est
parti pour l’Arabie, et il est resté là-bas pendant trois ans. Oh, vous
pouvez vous imaginer les moments glorieux, n’est-ce pas, Frère Egan?
Pendant trois ans, Paul est resté là-bas en Arabie, il s’est loué une
petite maison quelque part, il allait et venait avec tous les vieux
rouleaux. Ils n’avaient pas les nouveaux; c’est Paul qui les a écrits,
pour la plupart. Et, à partir de ces vieux rouleaux, il a écrit que
Dieu, au commencement, nous avait prédestinés à la Vie Éternelle. Qu’Il
allait envoyer Jésus, afin que, par ce Sacrifice, nous ayons tous droit
à l’Arbre de Vie. Ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a appelés; ceux
qu’Il a appelés, Il les a déjà justifiés; ceux qu’Il a justifiés, Il
les a déjà glorifiés. Dieu, dès l’origine du monde, nous avait
prédestinés à être Ses fils d’adoption. Maintenant la création tout
entière gémit, elle attend la manifestation des fils de Dieu. Oh, je
m’imagine que Paul a passé des moments merveilleux. J’aurais voulu être
là, avec lui. Pas vous?
18 Donc, il a dit qu’“Il nous a fait connaître le
mystère”. Un jour, avec l’onction du Saint-Esprit sur vous, mettez-vous
à enchaîner les références Bibliques, et voyez ce qu’il En est. Cet
après-midi, j’ai eu, oh, une trentaine de minutes pour étudier, juste
pour jeter un coup d’œil sur ma leçon; peut-être même pas ça, disons la
moitié, quinze minutes, entre les deux. Je me suis mis à passer d’une
référence Biblique à l’autre, et je songeais: “Le mystère, comme c’est
mystérieux! Et les Écritures m’ont amené dans l’Ancien Testament,
ensuite elles m’ont ramené dans le Nouveau Testament; l’enchaînement se
faisait, pour voir le mystère de Sa Venue, le mystère de Sa volonté, le
mystère d’être assis ensemble. Souvenez-vous, on ne peut pas
l’enseigner dans aucun séminaire. C’est un mystère. Vous ne pouvez pas
le connaître par des études, par la théologie. C’est un mystère qui a
été caché depuis la fondation du monde, en attendant la manifestation
des fils de Dieu.
19 Dites-moi, mon frère, dites-moi, ma sœur, quand y
a-t-il déjà eu un temps où les fils de Dieu devaient être manifestés,
en dehors de maintenant, de ce temps-ci? Quand y a-t-il déjà eu un
temps de l’histoire où ils devaient se manifester, au temps de la
délivrance de la nature tout entière? La nature, la nature elle-même
soupire, elle attend le temps de la manifestation. Mais, avant que
l’expiation ait été faite, avant que le Saint-Esprit ait été déversé
pour la première fois, avant tout le–tout l’Ancien Testament, pendant
toute cette période, il ne pouvait pas y avoir de manifestations. Il a
fallu attendre ce temps-ci. Maintenant, toutes choses ont été amenées,
elles arrivent, elles prennent forme vers une pierre principale, vers
les manifestations des fils de Dieu, alors qu’ils reviendront, que
l’Esprit de Dieu entrera dans ces hommes-là d’une façon si parfaite,
que leur ministère sera tellement semblable à celui de Christ, au point
de L’unir avec Son Église.
20 Combien ont déjà étudié l’histoire des pyramides?
Je pense qu’il y a peut-être une dame, ici, qui a levé la main. Très
bien.
21 Dieu a écrit trois Bibles. L’une d’elles a été le
zodiaque, dans les cieux, ça, c’est la première Bible. L’homme devait
lever les yeux pour se rendre compte que Dieu vient d’en haut. Suivez
le zodiaque, l’avez-vous déjà étudié? Il précise même chaque âge,
jusqu’à l’âge du Cancer, même. Il donne le commencement, le pre-… la
naissance de Christ. Quel est le premier signe du zodiaque? La Vierge.
Quel est le dernier signe? Le Lion. La première Venue et la seconde
Venue de Christ, tout ça, c’est écrit là.
22 Ensuite, la Bible suivante, elle a été écrite
dans la pierre, ça s’appelait “les pyramides”. Dieu a écrit dans les
pyramides. Si vous les étudiez, observez l’histoire ancienne et les
guerres; elles ont été construites avant la destruction antédiluvienne.
23 La troisième a été écrite sur papier, la Bible,
pour ce monde très intelligent, très intellectuel, qui allait venir.
Maintenant, Dieu a parcouru les âges, et nous en sommes maintenant à
celui du Lion. Nous en sommes au moment où la pyramide va être coiffée.
Nous en sommes au Livre de l’Apocalypse, au dernier chapitre. La
science déclare que nous sommes à trois minutes de minuit. Oh, nous en
sommes là, pensez-y.
24 Et, remarquez, prenons, par exemple, la pyramide,
c’est facile. Elle a une forme semblable à celle du triangle.
25 Quand nous étions ici, en bas, au commencement,
quand l’église était à ses débuts, après la Réforme, à l’âge de Luther,
le simple fait pour un homme de se déclarer chrétien, c’était une
question de vie ou de mort. Ils le tuaient, pour avoir seulement
déclaré qu’il était chrétien. Donc, subir la persécution… À chaque âge,
à toutes les époques, il y a eu de la persécution. “Tous ceux qui
vivent pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.” À l’âge de
Luther, c’était terrible de dire qu’on était “luthérien”. On vous
considérait comme un fanatique, et vous pouviez être mis à mort.
Souvent, ils les faisaient mourir sur le bûcher, ils les brûlaient, et
tout le reste, parce qu’ils étaient luthériens.
26 Ensuite, l’église s’est rétrécie, comme la
pyramide. Elle est passée à une autre étape de la grâce, qui était la
sanctification. L’époque de Wesley, quand il a protesté contre l’église
anglicane, qu’il a enseigné la sanctification. Encore là, il y en a eu
une minorité, et à leur tour, ils se sont fait traiter de bande de
fanatiques.
27 Combien ici étaient méthodistes, ou l’ont été, ou
ont déjà été rattachés à l’église méthodiste? La moitié d’entre vous.
Saviez-vous que l’église méthodiste a presque eu le Saint-Esprit à un
certain moment? Je suis allé dans des églises méthodistes et j’en ai vu
tomber par terre, et ils leur versaient de l’eau sur la figure et les
éventaient avec des éventails, pour empêcher le Saint-Esprit de venir
sur eux. C’est exact. C’est bien vrai, ça. Dans la région des collines
du Kentucky, là-bas, nous, on avait des méthodistes. Vous autres, vous
êtes des membres d’églises, ici. Là-bas, on avait des méthodistes, et
des baptistes. On allait s’agenouiller à l’autel, et on se donnait des
tapes dans le dos les uns aux autres, jusqu’à ce qu’on ait reçu quelque
chose. On y arrivait, et après, on menait une vie différente.
28 Mais vous, tout ce que vous faites, c’est de vous
avancer et de mettre votre nom sur le registre, et de dire: “Je suis
méthodiste.” On prend une salière, et on vous asperge d’un peu d’eau,
et ça s’arrête là. Vous repartez, et vous portez des shorts, vous vous
maquillez, vous allez aux courses de chevaux, vous pariez, vous jouez à
des jeux d’argent, aux machines à sous, et tout le reste, et vous êtes
de bons méthodistes quand même, vous voyez. Ce ne sont pas des
méthodistes, ça, ce sont seulement des membres d’église. C’est vrai.
Les baptistes, même chose, les presbytériens et tous les autres, même
chose.
29 Comme David du Plessis le disait: “Des
petits-enfants, Dieu n’a pas de petits-enfants.” Dieu n’a jamais eu de
petit-fils. Il a des fils, mais pas de petits-fils. C’est exact. Vous…
Et les gens qui adhèrent à l’église méthodiste, à l’église pentecôtiste
ou à l’église baptiste parce que votre mère et votre père étaient
pentecôtistes ou baptistes, alors vous êtes un petit-fils. Eux, ils
étaient des fils. Vous, vous êtes un petit-fils, voyez-vous. Alors,
Dieu n’a pas de ça. L’église a beaucoup de ça, mais pas–mais pas de–pas
de–pas… Dieu n’en a pas.
30 Maintenant, remarquez bien, les choses se sont
poursuivies comme ça, et on en arrive maintenant au point où l’église,
elle est une minorité. Il y a eu l’âge du pentecôtisme, ce qui a
redressé beaucoup de choses, c’est sûr. Alors, qu’est-ce qui s’est
passé? Les méthodistes et les luthériens ont tous été laissés derrière.
31 Maintenant le Saint-Esprit a continué à avancer
et s’est éloigné de l’âge du pentecôtisme. Qu’est-ce qu’ils ont fait?
Ils ont formé une organisation, ils se sont dit: “Nous sommes les
Assemblées de Dieu. Nous sommes les unitaires. Nous sommes les
binitaires. Nous sommes l’Église de Dieu. Nous sommes les ceci ou cela.
Si vous n’êtes pas membre, vous ne pourrez pas aller au Ciel à moins
d’avoir votre nom sur notre registre.” Oh, que d’absurdités! Peu
m’importe que vous soyez baptiste, méthodiste, presbytérien, vous
mettez votre nom dans le Livre de Vie quand Dieu l’y met. Si vous avez
été prédestiné à la Vie Éternelle, Dieu vous appellera d’une façon,
d’une manière ou d’une autre, d’une–d’une façon ou d’une autre.
Assurément. “Tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi.” Quelle
que soit l’église à laquelle vous appartenez, ça, ça n’a rien à voir.
Mais la dénomination, elle ne fera jamais rien pour vous, seulement
elle pourrait vous gêner beaucoup dans votre marche avec Dieu, mais
elle–elle ne fera jamais rien de plus. Elle fera que vous vous
rassemblerez avec un groupe de croyants et d’incroyants. Évidemment, on
retrouve ça partout où on va, et c’était même comme ça au Ciel. Donc,
c’est dans l’ordre des choses, mais ce qu’il y a, c’est que vous avez
les yeux fixés sur votre dénomination. Fixez les yeux sur Jésus, c’est
sur Lui que vous devez fixer les yeux.
32 Bon, alors que nous en arrivons maintenant à…
Ils… Combien… Je crois qu’il y a cette dame, ici, qui avait levé la
main, comme quoi elle avait étudié les pyramides. Vous savez, la
pyramide, elle n’a jamais été coiffée. N’est-ce pas? Il n’y a jamais eu
de pierre de faîte à son sommet. Ils n’ont jamais, n’ont même pas
réussi à la trouver. Ils ne savent pas ce qui a bien pu lui arriver.
Pourquoi? Pourquoi la pierre de faîte n’a-t-elle pas été posée à son
sommet, la pierre principale, au sommet? Parce qu’Il a été rejeté quand
Il est venu. Il a été la Pierre rejetée. C’est exact. Mais elle sera
coiffée. C’est exact. Et puis, les pierres qui vont s’ajuster à la
Pierre principale, ces pierres devront être tellement pareilles à cette
Pierre-là, qu’elles vont s’y ajuster, de façon parfaite, et en
tous–tous points. La pyramide est tellement parfaite qu’on ne peut pas
glisser une lame de rasoir entre les pierres, là où elles se
rejoignent. Un ouvrage de maçonnerie splendide. Certaines d’entre elles
pesaient des centaines de tonnes, là-haut, et elles ont été assemblées
d’une façon absolument parfaite.
33 C’est de cette façon-là que Dieu forme Son
Église. Nous formons un solide assemblage, d’un même cœur, d’un même
accord. Bon, quelqu’un dira: “Eh bien, les luthériens, à l’époque, ils
n’avaient rien.” N’allez pas croire ça. Les luthériens feront partie de
la résurrection, tout autant que les autres feront partie de la
résurrection. Les baptistes, les presbytériens et tous les enfants de
Dieu feront partie de cette résurrection. Et c’est la raison pour
laquelle, aujourd’hui, les gens disent: “Oh, eh bien, il y aura un
réveil de grande envergure, et là, ça va sauver cent millions de
pentecôtistes. Ils seront tous sauvés, et ce sera l’Enlèvement.” Vous
faites erreur. Dans l’Enlèvement, il y en aura des centaines de
milliers, c’est vrai, mais ils seront le produit de six mille ans de
salut aussi, des six mille ans passés. L’homme marche dans la Lumière à
mesure que la Lumière lui est présentée, il traverse les ponts quand il
y arrive. Bon, mais s’il La refuse, alors il reste dans les ténèbres.
Mais s’il continue à avancer!
34 Bon, donc, remarquez, la Venue du Seigneur Jésus
est tellement proche, que l’Esprit, qui avait commencé, ici, en bas…
juste un peu avec la justification, puis la sanctification, le baptême
du Saint-Esprit, et maintenant nous sommes juste au moment de la venue
de la Pierre principale. L’Église doit être si parfaitement semblable à
Christ, que Christ et l’Église pourront s’unir, le même Esprit. Et
l’Esprit de Christ, s’Il est en vous, Il vous fait vivre la vie de
Christ, mener la vie de Christ, faire les œuvres de Christ. “Celui qui
croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais.” C’est Jésus qui l’a
dit. Voyez? Maintenant nous allons avoir, il y a un ministère qui va
venir, qui reproduira de façon exacte la vie de Christ. Qu’est-ce que
ce ministère-là identifie? La Venue du Seigneur.
35 Regardez ce qui se passe dans le monde
aujourd’hui, observez ce que dit Khrouchtchev, et tous ces autres
grands événements, et ces grands conflits mondiaux qui pourraient
éclater d’un moment à l’autre, tout pourrait être réduit en poussière
d’une seconde à l’autre. C’est vrai. Et si, ça, nous savons que c’est
proche. Toute personne sensée, en lisant le journal ou en écoutant la
radio, saura que c’est proche. Eh bien, souvenez-vous, Christ vient
chercher Son Église avant que cela arrive. Alors, combien proche est la
Venue du Seigneur Jésus? Peut-être avant la fin de cette réunion, ce
soir. Nous sommes au temps de la fin. C’est certainement vrai.
36 Observez l’église, sa progression, à mesure
qu’elle a avancé. Vous n’avez qu’à y revenir en pensée, vous, les
historiens, qui étudiez l’histoire. Regardez l’église luthérienne, sous
la justification, qui venait tout juste de sortir de l’église
catholique, regardez-la avancer. Ensuite, regardez Wesley qui s’est
approché un peu plus, par la sanctification, en pénétrant un peu plus
les Écritures. Regardez ce qu’il y a eu entre les deux, l’âge de
Wesley. Et ce qu’il y a eu après, c’est l’âge pentecôtiste. L’âge
pentecôtiste, avec la restitution des dons, des dons spirituels.
Maintenant, regardez cet âge qui arrive maintenant, tout en haut, à la
Pierre principale. Vous voyez ce que je veux dire? La Venue du
Seigneur, où c’est manifesté. Dieu et toute la création attendent que
l’église trouve sa position, sa place.
37 Le problème aujourd’hui, je… presque tous ceux
que j’ai rencontrés. On m’avait fait sortir, en me roulant… on allait…
Il me faut passer un examen médical, vous savez, pour pouvoir aller
outre-mer; vous qui êtes missionnaires et tout, vous savez ça. Je
passais mon examen, et ils m’ont fait sortir de la pièce, là, j’avais
bu cette espèce de… ça me faisait penser à de la pâte, de la farine ou
quelque chose comme ça, et je–j’avais bu ça. Alors je suis sorti de là,
je me suis assis, je devais attendre une demi-heure pour voir si ça
sortirait de mon estomac ou pas. J’ai regardé dans la salle, et il y
avait une petite femme, elle avait l’air d’être mourante. Elle était
tellement… des toutes petites jambes et des tout petits bras. Et je
m’approchais, en passant de cet homme-ci à celui-là, cet homme-ci à
celui-là, je me suis approché d’elle, petit à petit, jusqu’à ce que
j’arrive à l’endroit où elle était. La pauvre, elle avait l’air d’être
mourante. Alors je me suis approché d’elle, j’ai dit: “Pardon, madame.”
Elle a dit: “Bonjour.” Oh, elle était tellement
malade!
J’ai dit: “Qu’est-ce qui ne va pas?”
38 Elle a dit: “Je suis allée à Tucson rendre visite
à ma fille. Je suis tombée malade, et ils n’arrivent pas à trouver ce
que j’ai.”
39 J’ai dit: “Il y a une chose que je voudrais vous
demander.” J’ai dit: “Je suis prédicateur de l’Évangile. Êtes-vous
chrétienne? Êtes-vous prête à partir, si votre heure devait venir?”
Elle a dit: “Je suis membre de telle et telle
église.”
40 J’ai dit: “Ce n’est pas la question que je vous
ai posée. Êtes-vous une chrétienne, remplie de l’Esprit de Dieu et
prête à partir au moment où Il vous appellera?” La dame ne savait même
pas de quoi je parlais. Voyez? Oh, ça fait vraiment pitié à voir,
l’état de ce monde!
41 Donc, “nous faire connaître les mystères de Sa
volonté”, la venue… Je vais vous lire quelque chose. Je lisais… Prenons
maintenant “le mystère de Sa volonté”. Prenons dans Hébreux un instant,
le chapitre 7 de Hébreux, je crois. J’aimerais vous lire quelque chose
de tellement réjouissant quand nous y pensons, que nous sommes assis
ensemble dans les lieux Célestes. Hébreux, chapitre 7.
En effet, ce Melchisédek, (maintenant, regardez
bien) roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut…
42 Quel est le mystère, là? Voici le mystère,
observez bien ceci. Qui est ce Personnage, “faisant connaître le
mystère de Sa volonté”, ce Melchisédek? J’attends que tout le monde
soit prêt, il y en a encore qui cherchent dans leurs Bibles. Hébreux,
chapitre 7, c’est Paul qui parle, le même homme que dans Galates.
En effet, ce Melchisédek, roi de Salem,
sacrificateur du Dieu Très-Haut… alla au-devant d’Abraham lorsqu’il
revenait de la défaite des rois, qui le bénit,
Et à qui Abraham donna la dîme de tout, – qui est
d’abord roi de justice, la signification, d’après la signification de
son nom, ensuite roi de Salem (Qui est ce Personnage?), c’est-à-dire
roi de paix, –
Qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui
n’a ni commencement de jours ni fin de vie…
43 Qui était cet Homme? Qui était-Il? Il n’a jamais
eu de père, Il n’a jamais eu de mère, Il n’a jamais eu de commencement,
il n’y a jamais eu de moment où Il soit mort. Il est allé au-devant
d’Abraham, quand il revenait de la défaite des rois. Qu’est-ce qu’il
avait fait? Il était allé chercher Lot, son frère perdu, pour le
ramener. Et il a tué les rois, ces rois qui avaient tué… je crois, dix
ou quinze rois, avec leurs royaumes. Mais Abraham arma ses serviteurs,
et il partit à la rescousse de Lot, il divisa sa troupe de nuit,
voyez-vous, quand il l’a rattrapé, la nuit. Oh, frère, nous œuvrons au
milieu des ténèbres en ce moment, la seule Lumière que nous ayons,
c’est la Lumière de l’Évangile. Mais il a séparé sa troupe, et il l’a
rattrapé et l’a ramené. Et quand il revenait, après que la bataille a
été terminée!
44 Prenons dans Genèse 14, un instant, pour en avoir
un récit plus clair. Prenons dans la Genèse, ici, chapitre qua-… je
crois que c’est 14, Genèse 14. Oui, prenons Genèse 14:18, pour
commencer. Commençons un petit peu plus haut. Commençons, oui, au
verset 18, Genèse 14:18: “Melchisédek…” Bon, ici, c’est Abraham qui
revient de la défaite des rois, là. Il revenait, il était en chemin, il
ramenait Lot, tous ceux qui avaient été enlevés. Tous!
45 Comme David, qui était allé chercher le…
Qu’est-ce que David a fait? Il a pris sa petite fronde, il est parti et
il a arraché le petit agneau de la gueule du lion. Pensez-y, une fronde
pour aller au secours d’une brebis. Qui donc ferait une chose pareille?
Dites-moi quel homme ici ferait une chose pareille, levez la main. Je
vous dirai tout de suite que vous êtes dans l’erreur. Vous ne m’avez
pas vu lever la mienne. Non, c’est tout juste si j’irais avec une
30-06. Mais lui, il est allé avec une fronde, une espèce de petit
morceau de cuir avec deux bouts de ficelle, qu’il faisait tournoyer. En
effet… Et quand Goliath s’est mis à les défier, il a poursuivi Goliath,
et il a dit: “Le Dieu du Ciel m’a permis de délivrer un agneau de la
gueule d’un lion, de la gueule d’un ours.” Il savait que ce n’était pas
la fronde. C’était la puissance de Dieu qui avait été avec lui. C’était
Lui qui avait ramené cet agneau.
46 Et c’est ce que nous disons aujourd’hui. Dieu a
des David, ici et là, oui monsieur, qui nourrissent les brebis du Père.
Et de temps à autre, une tumeur va apparaître, un cancer va apparaître,
ou quelque chose, et là, le médecin ne peut rien y faire. Ça n’arrêtera
pas ce David, il partira tout de suite au secours de cette brebis, avec
sa petite fronde de “tout ce que vous demanderez en Mon Nom, vous le
recevrez”. Peu importe, les médecins auront beau rire, et tous les
autres auront beau se moquer de lui, il ira à son secours de toute
façon, il ramènera cette brebis au bercail. Oui monsieur. Il est un
enfant de Dieu, ôte ta patte de sur lui! Il a terrassé le lion, le lion
s’est relevé, il l’a saisi par la barbe, et il l’a tué; un jeune homme
tout frêle, au teint rosé, qui pesait probablement quatre-vingts ou
quatre-vingt-dix livres [35 ou 40 kilos–N.D.T.].
47 Regardez bien. Melchisédek, Roi de Salem,
c’est-à-dire Roi de paix, et en fait, Salem, c’était de l’autre côté de
la colline. Le Roi de Jérusalem, voilà Qui c’était. Voilà précisément
Qui c’était: le Roi de Jérusalem. Jérusalem, au départ, s’appelait
Salem, c’est-à-dire paix; ça, c’était Jérusalem, au départ, avant de
s’appeler Jérusalem. Il était le Roi de Jérusalem. Il était le Roi de
justice, le Roi de paix, le Roi de Salem. Il n’avait pas de père, Il
n’avait pas de mère, Il n’a pas eu de commencement de jours, Il n’a pas
eu de fin de vie, Il était sans généalogie. Oh, oh, oh! Qui est ce
Personnage? Observez-Le. Après que la bataille a été terminée, après
que la victoire a été remportée, regardez bien ce qu’Il a dit.
“Melchisédek”, le verset 18, du chapitre 14 de la Genèse.
Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et
du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut.
Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu
Très-Haut, maître des cieux et de la terre!
Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis
entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout.
48 Lisons un peu plus loin.
Le roi de Sodome dit à Abraham: Donne-moi les
personnes, et prends pour toi les richesses.
Abram répondit au roi de Sodome: J’ai levé la main
vers l’Éternel, le Dieu Très-Haut, maître des cieux et de la terre:
(Écoutez ce qu’il lui a dit, en deux mots, hmm, il lui a vraiment fait
savoir!)
Je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas
même un fil, ni un cordon de soulier… et que tu puisses dire, et afin
que tu ne dises pas: J’ai enrichi Abram. Rien pour moi!
Seulement, ce qu’ont mangé les jeunes gens…
49 Remarquez, ce Melchisédek, dès qu’Il est allé
au-devant d’Abraham, quand celui-ci revenait de la défaite des rois. Le
mystère de Dieu, là, qui est en train d’être dévoilé! Qui était-Il?
Personne… On n’a rien trouvé sur Lui du côté de l’histoire, puisqu’Il
n’a pas eu de père, qu’Il n’a pas eu de mère, qu’Il n’a jamais eu de
commencement, qu’Il n’a jamais eu de fin de vie; alors Qui qu’Il soit,
Il est toujours vivant. Il n’a jamais eu de commencement, alors Il ne
pouvait être nul autre que El, Elah, Elohim; qui existe par Lui-même,
qui demeure par Lui-même, le Dieu Tout-Puissant!
50 Jésus a eu un Père, Jésus a eu une mère; Jésus a
eu un commencement de jours, Jésus a eu une fin de vie terrestre. Mais
cet Homme-là n’a eu ni père ni mère, amen, pas de père ni de mère.
Jésus a eu les deux, Père et mère. Cet Homme-là n’a eu ni père ni mère.
Amen. Et qu’est-ce qu’Il a fait, après que la bataille a été terminée,
après qu’Abraham a eu pris sa position?
51 Après que l’église aura pris sa position, nous
sommes appelés à être des fils d’adoption, par le Saint-Esprit. Et
quand chaque homme prendra sa position, ce à quoi Dieu l’a appelé, et
qu’il tiendra ferme, jusqu’au bout de la route, en partant à la
recherche des perdus.
52 D’abord, Paul les débarrasse de toute crainte,
alors, donc: “Si vous êtes appelés, si ce n’est pas qu’un emballement
intellectuel suscité par une théologie quelconque; si vous êtes
vraiment nés de l’Esprit, alors Dieu vous a prédestinés avant la
fondation du monde, Il a mis votre nom dans le Livre de Vie de
l’Agneau, et maintenant nous nous réunissons pour nous asseoir dans les
lieux Célestes en Jésus-Christ. Un peuple saint, une nation sainte, un
peuple acquis, un sacerdoce royal, offrant à Dieu des sacrifices
spirituels, c’est-à-dire les fruits de nos lèvres donnant la louange à
Son Nom.”
53 Les gens viennent ici, et ils disent: “Ces
gens-là sont fous.” Bien sûr qu’ils le sont: la sagesse de Dieu est une
folie pour l’homme, et la sagesse de l’homme est une folie pour Dieu.
Elles sont opposées l’une à l’autre.
54 Mais une église vraiment remplie de l’Esprit,
remplie de la puissance de Dieu, assise dans les lieux Célestes,
offrant des sacrifices spirituels, des louanges à Dieu, avec le
Saint-Esprit agissant au milieu des gens, discernant le péché et
dénonçant les choses qui sont fausses au milieu d’eux, pour les
remettre d’aplomb, les faire marcher dans la droiture et l’honnêteté.
Parce que quoi? Dans la Présence de Dieu, toujours, il y a ce Sacrifice
sanglant qui est là.
55 Maintenant, souvenez-vous, nous en avons parlé ce
matin. Vous n’avez pas été sauvés par le Sang, vous restez sauvés par
le Sang. Mais vous avez été sauvés par la grâce, par le moyen de la
foi, en Y croyant. Dieu a frappé à la porte de votre cœur, parce qu’Il
vous avait prédestinés. Vous avez levé les yeux, et vous l’avez cru,
vous l’avez accepté. Maintenant le Sang sert d’expiation pour vos
péchés. Souvenez-vous, j’ai dit: “Dieu ne condamne pas le pécheur parce
qu’il pèche.” Il est un pécheur au départ. Il condamne le chrétien
parce qu’il pèche. Et, parce qu’Il l’a condamné, c’est pour ça que
Christ a pris notre condamnation sur Lui. Il n’y a donc aucune
condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui ne marchent pas
selon la chair, mais selon l’Esprit. Et si vous faites quelque chose de
mal, ce n’est pas volontairement. Vous ne péchez pas volontairement. Un
homme qui pèche volontairement, qui sort pour aller pécher
volontairement, n’est jamais encore entré dans ce Corps-là. Mais une
fois qu’un homme y est, il est mort, et sa vie est cachée en Dieu, par
Christ, scellée par le Saint-Esprit, et le diable ne peut même pas le
trouver, il est tellement loin à l’intérieur. Il faudrait qu’il sorte
de là avant que le diable puisse l’attraper. “Car vous êtes morts!”
56 Dites à un mort qu’il est un hypocrite, et
regardez ce qui se passe. Donnez-lui un coup de pied dans les côtes, et
dites: “Espèce de vieil hypocrite”, il ne dira pas un mot. C’est vrai.
Il restera simplement étendu là.
57 Et un homme qui est mort en Christ, vous pouvez
le traiter d’hypocrite, le traiter de tous les noms, il ne réagira pas.
Sa réaction, s’il en a une, ce sera de se retirer dans un coin pour
prier pour vous. C’est exact. Mais, oh, certains d’entre eux sont très
vivants. C’est à ça que je pense: nous sommes censés ensevelir des
morts. Ceux qui sont morts en Christ, nous les ensevelissons dans
l’eau. Il nous arrive trop souvent d’ensevelir des gens qui sont
vivants; trop de méchanceté et de disputes, il y en a trop dans
l’église. Seulement nous, nous ne pouvons pas faire le tri, mais Dieu,
Lui, Il le fait. Il connaît Son peuple. Il connaît Ses brebis. Il
connaît chaque voix. Il connaît Ses enfants. Il sait qui Il peut
appeler, Il sait qui Il a prédestiné. Il sait à qui Il a donné ces
choses, ce par quoi Il Se fait connaître. Comment Il… Dieu peut faire
confiance à Ses enfants, sur ce qu’ils doivent faire, sachant qu’ils le
feront exactement.
58 Croyez-vous que Dieu fait ça? Eh bien, Satan a
dit à–à Job un jour… a dit à Dieu un jour: “Oui, Tu as un serviteur.”
59 Dieu a dit: “Il n’y a personne comme lui sur la
terre. C’est un homme parfait.” Il avait confiance en lui.
60 Satan a dit: “Oh oui, mais il a la vie facile.
Laisse-le-moi pendant un moment, et je le ferai Te maudire en face.”
61 Il a dit: “Je te le livre, mais ne lui ôte pas la
vie.” Voyez? Et il a tout fait sauf lui ôter la vie.
62 Mais, oh, Job, au lieu de… qu’est-ce qu’il a
fait? Est-ce qu’il a maudit Dieu, quand Dieu a repris ses enfants,
quand il lui a fait toutes ces choses mauvaises, et tout? Job n’a pas
posé de questions. Il s’est prosterné, la face contre terre, et il a
adoré. Alléluia! Il a dit: “L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté; que
le Nom de l’Éternel soit béni!” Voilà.
63 Dieu savait jusqu’où Il pouvait faire confiance à
Job. Dieu sait jusqu’où Il peut vous faire confiance. Il sait jusqu’où
Il peut me faire confiance. Mais ce dont nous parlons en ce moment,
c’est de placer cet enfant-là.
64 Maintenant, une fois que la Bible… Une fois que
la bataille est terminée, que tout est fini, alors, qu’est-ce que nous
faisons ensuite? Qu’est-ce que nous faisons, après que la bataille est
terminée? Savez-vous ce que nous faisons? Nous rencontrons Melchisédek.
Prenons Matthieu 16:16, rapidement, pour voir si c’est exact ou pas.
Matthieu, chapitre 16 et verset 16. Je suis pas mal sûr que c’est ça,
Matthieu 16:16. Matthieu sei-… Non, ce n’est pas ça, ça ne pourrait pas
être si près. 26:26. Oh, 16, ici, Il parle à Simon Pierre;
pardonnez-moi, je ne voulais pas dire ça. 26:26, parce que, ce que je
cherche, là, c’est le dernier souper. Matthieu, chapitre 26 et verset
26. Bon, là, nous l’avons, nous y sommes, le dernier souper.
Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain; et,
après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna à Ses disciples en
disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps.
Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu
grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous;
Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, pour
qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés
(p-é-c-h-é-s, des péchés, les chrétiens qui commettent des fautes).
65 Bien. “Je…”
Je (écoutez, verset 29) vous le dis, je ne boirai
plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du
nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.
66 Qu’est-ce? La même chose que ce que Melchisédek a
fait, après qu’Abraham a eu pris sa position. Il avait disposé ses
hommes en ordre et gagné la bataille, et il était rentré, et
Melchisédek est arrivé avec du pain et du vin. Après que la bataille
sera terminée, alors nous mangerons le Souper des Noces avec le
Seigneur Jésus, dans le nouveau monde. Oh, béni soit le Nom du
Seigneur. Très bien.
67 “Les mystères de Sa volonté, selon Son bon
plaisir”, maintenant nous revenons de nouveau à Éphésiens, 9, “le
dessein qu’Il avait formé en Lui-même”.
Pour le mettre à exécution lorsque les temps
seraient accomplis…
68 Vous vous en souvenez, ça, nous venons de le
voir. Éphésiens, chapitre 1, verset 10.
Pour le mettre à exécution lorsque les temps
seraient accomplis…
69 Or, nous avons appris que la plénitude du temps
attend quoi? La plénitude de tous les temps, le temps où le péché
cessera, le temps où la mort cessera, le temps où la maladie cessera,
le temps où le péché cessera, le temps où toutes les perversions (ces
choses perverties, que le diable a perverties) cesseront, quand le
temps lui-même cessera. Regardez bien.
Pour le mettre à exécution lorsque les temps
seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont
dans les cieux et celles qui sont sur la terre.
70 “Réunir toutes choses par Christ.” Comme je le
disais ce matin, toutes les petites pépites que nous trouvons, ces
petites choses si glorieuses, vous pouvez les polir dans la Genèse,
vous pouvez les polir dans l’Exode, vous pouvez les polir dans le
Lévitique, et en continuant comme ça, à la fin, dans l’Apocalypse,
elles seront Jésus. Prenez Joseph, prenez Abraham, prenez Isaac, prenez
Jacob, prenez David, prenez n’importe laquelle de ces pépites-là, de
ces hommes de Dieu, et vous constaterez que vous verrez Jésus-Christ,
manifesté dans chacun d’eux. “De réunir toutes choses en Jésus-Christ.”
71 Maintenant, avançons encore un peu, là,
maintenant le verset 11.
En lui, nous sommes aussi devenus héritiers…
72 Oh, “un héritage”. Quelqu’un doit vous léguer
quelque chose, pour que vous en héritiez. Pas vrai? Un héritage! Quel
héritage avons-nous? Quel héritage est-ce que j’avais? Je n’en avais
aucun. Mais Dieu m’a laissé un héritage, quand Il a mis mon nom dans le
Livre de Vie de l’Agneau, avant la fondation du monde.
73 Oh, vous dites: “Là, un instant, frère, c’est
Jésus qui a fait ça, quand Il est mort pour vous.” Non, jamais. Jésus
est venu payer le prix de cet héritage-là, pour moi. Lisez ce qui vient
tout de suite après, le ver-… la ligne suivante.
En lui, nous sommes aussi devenus apparen-… devenus
héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui
opère toutes choses d’après le conseil de sa bonne volonté,
74 Dieu, avant la fondation du monde, comme nous
l’avons vu au long de notre enseignement, avec vous, ici, nous avons vu
que Dieu existait par Lui-même, qu’en Lui il y avait l’amour. C’était
en Lui d’être Dieu; il n’y avait rien pour L’adorer. C’était en Lui
d’être un Père; il n’y avait… Il était tout seul. C’était en Lui d’être
un Sauveur; il n’y avait rien de perdu. C’était en Lui d’être un
Guérisseur. Ça, ce sont Ses attributs. Mais là, il n’y avait rien.
Alors, Son propre Être, Son bon conseil, a produit ces choses, afin de
pouvoir, par un seul Homme, Jésus-Christ, tout réunir de nouveau. Oh!
“L’œil n’a point vu, l’oreille n’a point…” Pas étonnant que ce soit
mystérieux!
75 Regardez: “Nous a prédestinés à recevoir cet
héritage.” Si je suis le vrai héritier de quelque chose, si Dieu frappe
à la porte de mon cœur, et qu’il dit: “William Branham, Je t’ai appelé
il y a très longtemps, avant la fondation du monde, à prêcher
l’Évangile”, j’ai un héritage, un héritage, la Vie Éternelle. Or, Dieu
a envoyé Jésus, afin que par Lui cet héritage devienne une réalité pour
moi, parce qu’il n’y avait rien que je puisse faire pour–pour en
hériter. Il était en blanc, il était valide. Il n’y avait rien que je
puisse faire. Mais, lorsque les temps furent accomplis, Dieu, quand Il
a trouvé bon de le faire, Il a envoyé Jésus, l’Agneau, immolé dès la
fondation du monde. Son Sang a été versé, pour que je puisse entrer en
possession de mon héritage. D’être quoi, quel héritage? La position de
fils, d’être un fils de Dieu.
76 Et Ce que je vais vous dire ici, vous allez
peut-être le trouver vraiment dur à avaler. Mais saviez-vous que les
hommes qui sont des fils de Dieu sont des dieux amateurs? Combien
savaient ça? Combien savent que Jésus l’a dit? La Bible, Jésus a dit:
“Votre loi elle-même ne dit-elle pas que vous êtes des ‘dieux’? Et si
vous appelez dieux…” D’ailleurs Dieu avait dit, dans Genèse 2, qu’il
étaient des dieux, puisqu’ils étaient, qu’ils avaient pleine autorité
sur l’empire du monde. Il lui avait donné autorité sur toutes choses.
Et il a perdu sa position de dieu, il a perdu sa position de fils, il a
perdu son empire, et Satan a pris le pouvoir. Mais, frère, nous
attendons les manifestations des fils de Dieu, qui vont revenir,
reprendre le pouvoir. Nous attendons la plénitude du temps, quand la
pyramide arrivera à son sommet, quand les fils de Dieu seront
pleinement manifestés, quand la puissance de Dieu ira de l’avant
(alléluia) et retirera à Satan tous les pouvoirs qu’il a. Oui monsieur,
c’est à lui.
77 Il est le Logos qui est sorti de Dieu; c’est
vrai, c’était le Fils de Dieu. Ensuite, Il a fait de l’homme un petit
dieu. Et Il a dit: “S’ils appellent ceux à qui la Parole de Dieu est
venue (les prophètes), s’ils appellent ‘dieux’ ceux à qui la Parole de
Dieu est venue…” Et Dieu l’a dit Lui-même, qu’ils étaient des dieux. Il
a dit à Moïse: “J’ai fait de toi un dieu, et J’ai fait d’Aaron ton
prophète.” Amen. Fiou! J’agis peut-être en fanatique religieux, mais je
n’en suis pas un. Oh, quand vos yeux peuvent s’ouvrir pour voir ces
choses-là. Bien. Il a fait de l’homme un dieu, un dieu dans son empire.
Et son empire s’étend d’un océan à l’autre, d’un rivage à l’autre; il
en est le maître.
78 Et quand Jésus est venu, comme Il était Dieu, le
Seul qui soit sans péché, Il l’a démontré. Quand les vents ont soufflé,
Il a dit: “Silence! tais-toi!” Amen. Et, à l’arbre, là, Il a dit:
“Personne ne mangera de ton fruit.”
79 “En vérité, Je vous le dis, à vous qui êtes des
petits dieux, si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là’, et si
vous ne doutez pas en votre cœur, mais que vous croyez que ce que vous
avez dit arrivera, ce que vous aurez dit vous sera fait.”
80 Retournez à la Genèse, à l’original, qu’en
est-il? Maintenant le monde et la nature soupirent, gémissent, tout est
en état d’agitation. Comment ça? Pour que les fils de Dieu soient
manifestés, quand les véritables fils, les fils nés, les fils remplis,
parlent et que leur parole est endossée. Je crois que nous sommes au
seuil de cela en ce moment. Oui monsieur. Dire à cette montagne, et
qu’il en soit ainsi.
81 “Frère, je–je désire telle et telle chose, qu’une
certaine chose soit faite. Je suis un croyant en Jésus-Christ.
82 Je te la donne au Nom du Seigneur Jésus-Christ.”
Amen. Voilà une manifestation.
83 “Oh, frère, mes récoltes sont en train de
griller, là-bas. Je n’ai pas eu de pluie.
84 Je vais t’envoyer de la pluie au Nom du
Seigneur.” Et la voilà qui arrive. Oh, attendant, soupirant, toute la
nature attend les manifestations des fils de Dieu. Dieu l’avait
décrété, au commencement, Il avait donné à l’homme cet empire-là.
85 Il l’a donné à Jésus-Christ, et Jésus l’a donné
en Son Nom, avec cette assurance: “Demandez au Père tout ce que vous
voudrez, en Mon Nom, et Je le ferai.” Oh, Frère Palmer! Attendant les
manifestations des fils de Dieu, la position, l’Église!
86 Comme je le disais, l’Épître aux Éphésiens, c’est
le Livre de Josué, où Josué donne aux gens la place qui leur revient.
Bon, mais s’ils ne veulent pas rester tranquilles, s’il a placé Éphraïm
ici, et …?… le terrain de Manassé, et que celui-ci revienne, qu’il
fasse des histoires et qu’il s’énerve, comment donc vont-ils faire pour
s’entendre? Alors que l’un dit: “Je suis baptiste, je suis méthodiste,
je suis pentecôtiste, je suis unitaire, je suis binitaire, je suis
telle et telle chose.”
87 Comment allez-vous faire pour y arriver?
Tenez-vous tranquilles! Dieu veut placer Son Église, les fils et les
filles de Dieu. Ô Dieu, donne-moi de vivre assez longtemps pour le
voir, c’est ma prière. C’est tellement proche, que je pourrais presque
le toucher de mes mains, on dirait. C’est tout près. C’est ce que j’ai
attendu avec impatience, j’attends de voir le moment où on marchera
dans la rue, et voyant un homme étendu là, infirme de naissance: “Je
n’ai ni argent, ni or.” Oh, attendant les manifestations des fils de
Dieu, alléluia, quand Dieu Se fera connaître, quand ils vont enrayer la
maladie, qu’ils vont enrayer le cancer, qu’ils vont enrayer les maux.
88 Vous pensez que le cancer est quelque chose? La
Bible dit qu’il viendra un temps où les hommes pourriront debout, et
les buses se nourriront de leur carcasse avant même qu’ils meurent. Le
cancer est un mal de dents à côté de ce qui va venir. Mais,
souvenez-vous, il a été interdit, en ce jour-là, à cette chose horrible
de toucher à ceux qui avaient le Sceau de Dieu. Voilà ce que nous nous
efforçons de faire maintenant: d’entrer et d’être placés à notre
position dans le Royaume de Dieu, avant que ces fléaux horribles soient
déversés. Oh, que c’est bien! La dispensation du temps, de la plénitude
du temps, l’héritage.
En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant
été prédestinés…
89 Notre héritage nous a été donné comment, par
quoi? Par prédestination. La prédestination, c’est la prescience.
Comment Dieu savait-Il qu’Il pourrait vous faire confiance comme
prédicateur? Par Sa prescience. “Ce n’est pas celui qui veut, ni celui
qui court, ni celui… C’est Dieu qui fait miséricorde.” C’est exact, la
prédestination. Il savait ce qu’il y avait en vous. Il savait ce qu’il
y avait en vous, avant même que vous veniez sur terre. Il savait ce
qu’il y avait en vous, avant qu’il y ait une terre sur laquelle vous
puissiez venir. Ça–ça, c’est Lui. Ça, c’est le Dieu infini, qui est
infini. Nous, nous sommes limités, nous ne pouvons pas penser autrement
que d’une façon limitée.
90 Cela a eu tellement de prix pour moi, depuis ce
qui m’est arrivé. Je ne sais pas. Quand j’y pense, que je me suis
trouvé là-bas pendant ces quelques instants de joie, et que je me
disais: “Il n’y a pas de demain.” Il n’y avait pas d’hier. Il n’y a pas
de maladie, il n’y a pas de chagrin. Il n’y a pas un petit peu de
bonheur, et ensuite beaucoup de bonheur; il n’y a que ça, du bonheur.
Oh! la la! Oh, quand je me suis trouvé là, et que j’ai dit: “Qu’est-ce
que c’est?”
91 La Voix a dit: “Ceci, c’est l’amour parfait, et
tous ceux que tu as aimés et tous ceux qui t’ont aimé sont ici avec toi
en ce moment.”
92 “Et tu nous présenteras au Seigneur Jésus quand
Il viendra, comme les trophées de ton ministère.” J’ai vu ces femmes
ravissantes, elles étaient toutes là à me serrer dans leurs bras, et à
s’écrier: “Mon précieux frère bien-aimé!” J’ai vu ces hommes, avec les
cheveux en broussailles sur la nuque ici, ils accouraient, et ils me
serraient dans leurs bras, en disant: “Notre frère bien-aimé!”
Je me suis dit: “Qu’est-ce que ça veut dire?”
Il a dit: “Ce sont les tiens.”
93 J’ai dit: “Les miens? Il ne peut pas y avoir
autant de Branham, il y en a des millions.”
94 Il a dit: “Ce sont tes convertis!” Alléluia! “Ce
sont tes convertis. Ce sont ceux qui…” Il a dit: “Tu vois celle qui est
là-bas?” La femme la plus ravissante que j’aie jamais vue. Il a dit:
“Elle avait plus de quatre-vingt-dix ans quand tu l’as conduite à Dieu.
Ce n’est pas étonnant qu’elle s’écrie: ‘Mon frère bien-aimé.’” Il a
dit: “Elle ne sera plus jamais vieille. C’est du passé pour elle. Elle
est dans la splendeur de la jeunesse. Elle est ici. Elle n’a pas à
boire de l’eau fraîche, elle n’en a pas besoin. Elle n’a pas à
s’étendre pour dormir, parce qu’elle n’est jamais fatiguée. Il n’y a
pas de demain, pas d’hier, ni rien. Nous sommes dans l’Éternité à
présent. Mais, un jour glorieux, le Fils de Dieu viendra, et tu seras
jugé selon la Parole que tu leur auras prêchée.” Oh, frère!
J’ai dit: “Est-ce que Paul devra présenter son
groupe?
– Oui monsieur.”
95 J’ai dit: “Je L’ai prêchée exactement comme Paul
L’avait annoncée. Je n’En ai jamais dévié, je n’ai jamais accepté de
credos d’églises, ni rien. Je suis resté pareil.”
96 Et ils se sont tous écriés, d’un même accord:
“Nous le savons! Nous nous reposons avec cette assurance.” Ils ont dit:
“Tu nous présenteras à Lui, et après nous retournerons tous sur terre,
pour y vivre pour toujours.” Oh! la la!
97 À ce moment-là, j’ai commencé à revenir. J’ai
regardé, et, étendue là, sur le lit, j’ai vu ma vieille carcasse, qui
prend de l’âge et qui se ride, déformée et–et affectée par la maladie
et l’affliction; je me suis vu, les mains derrière la tête, et j’ai
pensé: “Oh, est-ce qu’il va falloir que je retourne encore là-dedans?”
98 Et j’entendais toujours cette Voix: “Continue à
courir vers le but! Continue à courir vers le but!”
99 J’ai dit: “Seigneur, j’ai toujours cru à la
guérison Divine, je continuerai à y croire. Mais je m’empresserai de
gagner des âmes, je Te le certifie, j’en ferai entrer tellement là-bas,
je… Prête-moi vie, Seigneur, et j’en ferai entrer un autre million
là-bas, si seulement Tu veux me prêter vie.”
100 Leur couleur, leur credo, leur nationalité, ce
qu’ils sont, ça m’est égal, ils sont tous un quand ils arrivent là-bas,
et ces lignes de démarcation là, c’est du passé. Oh, je voyais ces
femmes, elles étaient si jolies; je n’avais jamais vu… ça descendait,
les longs cheveux qui leur descendaient jusque dans le bas du dos. De
très longues jupes. Elles étaient pieds nus. Je voyais les hommes, les
cheveux en broussailles sur la nuque, des cheveux roux, des cheveux
noirs, de différentes couleurs. Et ils me sautaient au cou. Je pouvais
les sentir. Je sentais leurs mains. Dieu est mon Juge, de même que ce
Livre sacré, qui est ouvert. Je pouvais les sentir, autant que je peux
sentir mes mains sur mon visage. Ils me sautaient au cou, et il n’y
avait aucune sensation avec les femmes, comme ce serait le cas
maintenant. Peu m’importe combien vous êtes saint, qui vous êtes, quel
genre de prédicateur vous êtes, que vous soyez prêtre, ou quoi que ce
soit, aucun homme ne peut laisser une femme lui sauter au cou, sans
qu’il y ait une sensation humaine. C’est l’exacte vérité. Mais, frère,
une fois que vous êtes traversé de l’autre côté, ce n’est pas comme ça
là-bas. Oh! la la! C’est tellement… Oh, il… C’est impossible. Il n’y a
que de l’amour. Chacun est vraiment un frère, chacune est vraiment une
sœur. Il n’y a pas de mort, pas de chagrin, pas de jalousie, ni rien,
rien ne peut entrer là-bas. Il n’y a que la perfection. C’est à cela
que je veux arriver. C’est à cette place-là que j’aspire.
101 J’ai dit: “Ô Seigneur, c’est pour ça que je suis
ici, à l’église, j’essaie de mettre l’église en ordre.” De vous dire,
frère et sœur, qu’il n’y a qu’une chose qui peut entrer là, c’est
l’amour parfait. Non pas parce que vous êtes fidèles au Branham
Tabernacle, à l’église méthodiste ou à l’église baptiste. C’est bien,
vous devez l’être. Mais, oh, mes amis, vous devez… Non pas parce que
vous avez parlé en langues, dansé dans l’Esprit, que vous avez chassé
des démons ou déplacé des montagnes par la foi. Tout ça, c’est bien, en
effet, c’est bien, mais n’empêche qu’à moins d’avoir ce véritable amour
parfait à l’intérieur. C’était là que…[espace non enregistré sur la
bande–N.D.É.]
…sommes aussi devenus héritiers (Nous héritons de
quoi? De la Vie Éternelle.), ayant été prédestinés…
102 Comment? Est-ce que tout le monde comprend ça?
Est-ce vous qui avez fait appel à Dieu? Non, c’est Dieu qui a fait
appel à vous. Aucun homme n’a jamais cherché Dieu. C’est Dieu qui
cherche l’homme. Jésus a dit: “Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne
l’attire premièrement.” Vous voyez, c’est dans la nature de l’homme de
fuir Dieu. Et, vous direz, là…
103 Mais c’est, c’est ça qui m’agace, c’est de vous
prêcher… ne continuez pas à rester dans le même état qu’avant, changez,
maintenant! Écoutez-moi, je le dis, AINSI DIT LE SEIGNEUR. Je ne me
suis jamais donné ce nom-là, je ne le suis pas, mais vous m’appelez
votre prophète, ou un prophète. Le monde croit ça, autour du monde, des
millions, des millions et des millions de gens. J’ai parlé directement
et indirectement à dix ou–dix ou douze millions de gens, ou plus, parlé
directement. J’ai eu des dizaines de milliers de visions, des signes et
des prodiges, et pas une seule fois ça n’a failli. Et c’est vrai. Il
m’a prédit des choses qui n’ont jamais manqué, elle sont arrivées
exactement telles quelles. Je serais prêt à faire passer n’importe quel
homme en jugement avec moi à ce sujet-là. C’est vrai. Je ne prétends
pas être prophète, mais écoutez-moi bien.
104 AINSI DIT LE SEIGNEUR, il vous faudra avoir
l’amour parfait pour entrer dans cet endroit-là, car c’est tout ce
qu’il y avait là-bas. Peu importe l’argent, le nombre de démonstrations
religieuses, la quantité de bonnes œuvres que vous avez pu faire, ou ce
que vous avez pu faire, ça, ça ne comptera absolument pas ce jour-là.
Il faudra avoir l’amour parfait. Alors, quoi que vous fassiez, mettez
tout le reste de côté, jusqu’à ce que vous soyez tellement rempli de
l’amour de Dieu, au point de pouvoir aimer ceux qui vous haïssent.
105 Je suis tout simplement, – comme je le disais ce
matin, – je suis fait, ma nature tout entière, c’est la grâce. Bien des
gens disent: “Gratte-moi le dos, et je te gratterai le dos. Oui, fais
quelque chose pour moi, et je ferai quelque chose pour toi.” Ça, ce
n’est pas la grâce. La grâce, c’est, si vous avez des démangeaisons
dans le dos, je vous gratterai le dos quand même, que vous me grattiez
le dos ou pas; giflez-moi, et dites: “J’ai besoin de me faire démanger…
de me faire gratter le dos”, je vous le gratterai. Voyez? C’est ça,
faites quelque chose. Je ne crois pas aux œuvres. Je crois que les
œuvres, c’est l’amour. Les œuvres, c’est–les œuvres, c’est la
manifestation, qui montre que la grâce a été appliquée. Je ne suis pas
fidèle à mon épouse parce que je crois qu’elle divorcerait d’avec moi
si je ne l’étais pas, je lui suis fidèle parce que je l’aime.
106 Je ne prêche pas l’Évangile parce que je pense
que j’irais en enfer si je ne le faisais pas, je prêche l’Évangile
parce que je L’aime. Certainement. Pensez-vous que je traverserais les
mers déchaînées, avec les avions qui piquent et qui remontent, comme
ça, et les éclairs qui brillent partout, et–et tout le reste, et, d’une
minute à l’autre… et tout le monde qui crie, et les “Je vous salue,
Marie” qui se font entendre partout dans l’avion, et tout? Les gens qui
sont ballottés dans leur ceinture de sécurité, et le pilote qui
annonce: “Il nous reste assez d’essence pour tenir encore quinze
minutes, et je ne sais pas où nous sommes.” Pensez-vous que je ferais
ça, rien que–rien que pour le plaisir? Hum! Pensez-vous que j’irais
là-bas, dans la jungle, où des soldats allemands devaient m’entourer de
leurs bras, comme ceci, tous les soirs, pour me faire entrer et sortir
de la réunion, jusqu’à ce que le Saint-Esprit se mette à accomplir des
miracles? Des communistes me guettaient avec des télescopes
d’observation de nuit, pour me tirer dessus à une distance d’un mille
[un kilomètre et demi–N.D.T.]. Pensez-vous que je ferais ça, rien que
pour le plaisir? C’est parce que quelque chose en moi aime; ce sont des
êtres humains pour lesquels Christ est mort. Paul a dit: “Je suis prêt,
non seulement à aller à Jérusalem, mais j’y vais pour y être crucifié.
J’y vais mourir. J’y vais mourir pour la cause du Seigneur.” C’est
quelque chose, c’est un amour qui vous contraint, qui vous pousse.
Voilà l’exacte vérité.
107 Si j’avais prêché l’Évangile pour l’argent, si
ç’avait été le cas, je ne serais pas endetté de vingt mille dollars ce
soir, je ne serais pas endetté comme ça. Non monsieur. Parce que
j’aurais gardé quelques-uns–quelques-uns des millions qui m’ont été
donnés. Un homme, un seul homme, m’a envoyé des agents du FBI avec une
traite d’un million cinq cents mille dollars. Et j’ai dit:
“Reprenez-la.” Ce n’est pas pour l’argent! Ce n’est pas l’argent. Je ne
prêche pas l’Évangile pour l’argent. Ce n’est pas pour ça!
108 C’est par amour. Ce que je veux, c’est, quand je
serai de l’autre côté du dernier souffle, là-bas, – ce pourrait être
dans cinq minutes, ce pourrait être dans deux heures, ce pourrait être
dans cinquante ans, je ne sais pas quand ce sera, – mais quand j’y
arriverai, que j’arriverai là-bas, je veux vous voir, dans la splendeur
de la jeunesse, accourir, crier: “Mon frère bien-aimé! Mon frère!”
Voilà ce qu’il y a dans mon cœur. C’est pour ça. Je ne cherche pas à
être en désaccord avec vous pour être–pour être différent, mais je
cherche à vous mettre sur le droit chemin. C’est par ce moyen-là qu’on
y entre. Pas par votre église, pas par votre dénomination, mais par
votre naissance en Christ. Oh! la la! Fiou!
En lui nous sommes… devenus héritiers, ayant été
prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses
d’après le conseil de sa volonté,
109 Écoutez. Nous allons terminer dans quelques
minutes. Écoutez attentivement, là, avant que nous terminions.
Afin que nous servions aux louanges de sa gloire,
nous qui d’avance avons espéré en Christ.
En lui vous aussi…
110 Regardez bien, là, soyez attentifs. Revêtez-vous
de votre manteau, le manteau de l’Évangile. Ouvrez bien vos oreilles,
écoutez attentivement. Je suis au verset 13.
En lui vous aussi, après avoir entendu…
“La foi vient de ce qu’on…” [L’assemblée dit:
“Entend.”–N.D.É.] “…entend la…” [“Parole.”] “…Parole de…” [“Dieu.”]
…après avoir entendu la parole de la vérité…
111 Qu’est-ce que la Vérité? La Parole de Dieu. Pas
vrai? Dans Jean 17:17, pour vous qui notez les versets, Jésus a dit:
“Sanctifie-les, Père, par la Vérité. Ta Parole est la Vérité.”
…après avoir entendu la… vérité, l’Évangile de votre
salut…
112 Quel était ce salut dont il essayait de leur
parler? Prédestinés avant la fondation de la terre (pas vrai?), à être
des fils d’adoption, prédestinés à la Vie Éternelle. Maintenant, après
que vous entrez dans la Vie Éternelle, après que vous avez été sauvés,
sanctifiés, remplis du Saint-Esprit, vous êtes des fils. Maintenant
Dieu veut vous placer dans votre position, oh, pour que vous puissiez
œuvrer pour Son Royaume et pour Sa gloire.
113 Voilà l’Évangile. C’est-à-dire, d’abord,
d’entendre la Parole: “Repentez-vous, et soyez baptisés au Nom de
Jésus-Christ pour la rémission des péchés.” D’être débarrassés de tous
vos péchés, d’invoquer le Nom du Seigneur Jésus-Christ, en vue du Pays
promis. La promesse est pour tous les voyageurs qui sont en route. Si,
ce soir, vous êtes parti de chez vous un pécheur, en vous disant: “Je
vais aller au Branham Tabernacle”, Dieu vous donne cette possibilité ce
soir. Il y a une seule chose qui vous sépare du Pays promis. Le Pays
promis, qu’est-ce que c’est? Le Saint-Esprit. Ce qui séparait Josué du
pays promis, c’était le Jourdain. Tout à fait exact.
114 Moïse, qui était un type de Christ, a conduit
les enfants jusqu’au pays promis, mais alors Moïse n’a pas fait entrer
les enfants dans le pays promis. C’est Josué qui les a fait entrer, et
qui a fait le partage du pays. Jésus a payé le prix, les a conduits
jusqu’au Saint-Esprit. Dieu a fait descendre le Saint-Esprit, et c’est
Lui qui a mis l’Église en ordre, en position, chaque homme, en le
remplissant de la Présence de Son Être. Vous voyez ce que je veux dire?
Tous en Jésus-Christ; Dieu, qui a prédestiné la chose, l’appel de cet
Évangile!
115 Paul, dans Galates 1:8, a dit: “Si un Ange
venait prêcher quoi que ce soit d’autre, qu’il soit anathème.” La
Vérité, l’Évangile. Maintenant, écoutez bien, alors que nous continuons
notre lecture, que nous terminons le verset.
…l’Évangile de votre salut, en lui… (écoutez
attentivement)… vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit
qui avait été promis,
116 Dans les derniers jours, la Bible dit,
maintenant regardez bien, dans les derniers jours, il y aura deux
catégories de gens. L’une d’elles aura le Sceau de Dieu, et l’autre la
marque de la bête. Pas vrai? Combien savent ça? Eh bien, si le Sceau de
Dieu est le Sceau du… Si le Sceau de Dieu est le Saint-Esprit, alors,
sans le Saint-Esprit, c’est la marque de la bête. Et la Bible dit que
les deux esprits seraient tellement proches, que ça séduirait même les
Élus, si c’était possible. Ce qui ne sera jamais le cas, puisqu’ils ont
été élus à la Vie Éternelle. Voyez?
117 L’église, comme on le sait, dix vierges sont
sorties à la rencontre du Seigneur, toutes sanctifiées, toutes saintes,
elles étaient toutes sanctifiées. Cinq d’entre elles ont laissé traîner
les choses, et elles ont laissé leurs lampes s’éteindre! Cinq d’entre
elles avaient de l’huile dans leurs lampes. “Voici l’Époux!” Et les
cinq qui avaient de l’huile dans leurs lampes sont entrées au Souper
des Noces. Et les autres ont été laissées dehors, où il y avait des
pleurs, des gémissements et des grincements de dents. Tenez-vous prêts,
car vous ne savez pas à quelle minute le Seigneur viendra. Que vos…
Qu’est-ce que l’huile représente, dans la Bible? Le Saint-Esprit.
118 Maintenant, je vous demande aujourd’hui, à vous,
les frères adventistes du septième jour, qui dites que le septième jour
est le Sceau de Dieu, de m’apporter un seul verset pour le prouver. La
Bible dit que le Sceau de Dieu est le Saint-Esprit. Regardez bien.
“Lequel…” Regardez, le verset 13, maintenant.
…vous avez cru et vous avez été scellés du–du
Saint-Esprit qui avait été promis.
119 Prenez Éphésiens 4:30, je crois que c’est ça.
Voyons si, en prenant 4:30, voyons si ce n’est pas la même chose.
Éphésiens, chapitre 4, verset 30. Oui, voilà, 4:30.
N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel
vous avez été scellés jusqu’au jour de la rédemption.
120 Combien de temps? Quand vous recevez vraiment,
vraiment le Saint-Esprit, Il est là pour combien de temps? Jusqu’aux
prochaines réunions de réveil, jusqu’à ce que grand-maman se mette en
travers de votre chemin, jusqu’à ce que le patron vous passe un savon?
Jusqu’au jour de votre rédemption! Alléluia!
121 Après que vous êtes mort, après que vous êtes
traversé dans ce Pays-là, quand vous êtes là-bas avec vos bien-aimés,
vous êtes toujours rempli du Saint-Esprit. L’Écriture! Vous êtes
exactement comme maintenant, sauf que vous avez… que vous êtes passé
dans un autre corps. Vous avez changé de maison, c’est tout. Celle-ci
était trop vieille, vous n’arriviez plus à clouer les bardeaux dessus,
les chevrons étaient pourris. C’est exact. Alors, vous vous êtes tout
simplement débarrassé de la vieille, vous l’avez laissée pourrir, et
vous avez déménagé dans une nouvelle maison. Pas vrai? “En effet, si
cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous en avons
une qui nous attend.”
122 Est-ce que vous vous souvenez, l’autre jour,
nous en avons parlé? Quand un petit bébé est en train de se former dans
le sein de la mère, et que ses petits muscles s’agitent, qu’ils ont des
soubresauts, et tout ça. Mais, aussitôt que la mère laisse sortir le
bébé, et que le bébé vient au monde, la première chose qui arrive, il y
a un corps spirituel qui est là pour recevoir ce petit corps naturel.
Peut-être que le médecin va lui donner une [Frère Branham tape une fois
dans ses mains.–N.D.É.], comme ça, ou quelque chose, ou qu’il va le
secouer, et “wââh!… wââh!… wââh!…” Immédiatement il ira au sein de la
mère, et “mmm, mmm, mmm”, il déplacera sa petite tête de haut en bas
sur le sein de sa mère, pour faire monter le lait dans les canaux
lactaires.
123 Un petit veau, aussitôt qu’il sort de sa mère,
il va se mettre sur ses petits genoux au bout de quelques minutes.
Qu’est-ce qu’il va faire? Il va tout de suite aller vers sa mère, il va
s’accrocher à elle et secouer sa petite tête de haut en bas, comme ça,
pour avoir son lait. Alléluia! Oui monsieur.
124 Quand ce corps naturel arrive, il y a un corps
spirituel qui l’attend.
125 Et quand ce corps naturel est mis en terre,
alléluia, il y en a un autre qui attend là-bas! Nous passons tout
simplement de l’un dans l’autre, nous changeons de demeure. Ce corps
mortel doit revêtir l’immortalité, ce corps spirituel; ce corps
corruptible doit revêtir l’incorruptibilité. Ce vieux corps ridé,
déformé, voûté, mais ça ne changera pas du tout son apparence, ce que
je veux dire, c’est qu’une fois arrivé là-bas, vous aurez toujours le
même esprit.
126 Je vais vous apporter un petit quelque chose qui
vous semble déboussolant, mais c’est la Bible. Et après, je vais vous
apporter autre chose qui va éclaircir tout ça pour vous. Regardez bien
ceci. Quand le vieux Saül, le–le roi, la fois où il y avait cette–cette
espèce de prédicateur dénominationnel là-bas, qui dépassait tout le
monde d’une tête, et qu’ils avaient peur, qu’ils ne connaissaient rien
du Surnaturel. Il a fallu que David vienne délivrer l’agneau de la
gueule du lion; il a tué Goliath. Observez-le. Il s’était tellement
éloigné de Dieu qu’il s’est mis à haïr ce prédicateur exalté. Et au
lieu de lui donner son appui, pour essayer de l’aider, il s’est
retourné contre lui. Voilà bien la description très exacte de ce qui se
passe, la description très exacte. Il s’est retourné contre lui!
127 Combien étaient ici, quand je partais pour mon
premier voyage et que j’avais prêché sur “David, qui avait tué
Goliath”, quand je partais? Beaucoup, certains, quelques-uns des
vétérans. Me voici maintenant sur le point de repartir. Vous vous
rappelez ce qui, vous avez vu ce qui vient d’arriver, dimanche passé?
Nous sommes en train d’entrer dans une autre étape. La deuxième
campagne de David, la deuxième étape de son ministère. C’est tout à
fait vrai. Et c’est alors qu’il est devenu roi d’Israël. Remarquez, en
ce moment le ministère est en train d’arriver à une étape plus
importante, il devient plus important. Il en a été de même pour David.
J’ai remarqué ceci, quand il en est arrivé là, David, oh, quand Dieu a
envoyé David là-bas, pour tuer le lion, remarquez, et pour tuer l’ours,
et ensuite pour tuer le Philistin. Or, à un certain moment, Dieu a
laissé un mauvais esprit s’emparer du vieux Saül. Et… Pour faire quoi?
Pour haïr David. Et je crois…
128 Bon, les bandes. Bon, écoutez, les frères, vous
qui écoutez la bande, si vous n’êtes pas d’accord avec moi,
pardonnez-moi. Voyez-vous, je vous aime. Je vais vous rencontrer là-bas
de toute façon, vous voyez, parce que si vous êtes un homme de Dieu, je
vais vous y rencontrer de toute façon. Mais je voudrais dire ceci, en
voici la raison: c’est simplement parce que Saül a vu que David avait
quelque chose que lui n’avait pas. Alors, qu’est-ce qui s’est passé?
129 Une espèce de petit gringalet au “teint rosé”,
la Bible dit qu’il avait le “teint rosé”. Ce n’était pas un très bel
enfant; au “teint rosé”, ça veut dire qu’il était une espèce de petit
gringalet. Et il est allé là-bas, et Saül, eh bien, il a enfilé
l’armure de Saül, et je m’imagine que la cuirasse lui descendait jusque
sur les pieds. Et il a dit: “Débarrassez-moi de ça. Je–j’ai…” Peut-être
qu’il lui avait donné un doctorat, soit en philosophie, ou en droit, ou
quelque chose, vous savez. Et il a dit: “Je ne connais rien de ces
choses-là, parce que je n’y suis pas accoutumé. Laisse-moi prendre
ceci, je sais ce que je fais avec ceci.” Oui monsieur. Il a pris sa
fronde.
130 Et elles ont rendu David furieux, en effet, les
filles, les églises, les églises chantaient: “Saül a peut-être tué ses
milliers, mais David a tué ses dizaines de milliers.”
131 Alors il est devenu jaloux: “C’est cette affaire
du Nom de Jésus, Ça ne vaut rien, Ça.” C’est exact. Et qu’est-ce que
Dieu lui a fait? Dieu a envoyé un mauvais esprit sur lui, pour qu’il
haïsse David, et il a haï David sans raison.
132 David aurait pu lui tordre le cou à quelques
occasions. Il aurait pu, mais il a simplement laissé tomber. Il n’a
rien dit, c’est tout. Certainement qu’il aurait pu le faire. Il est
allé couper le pan de son manteau, une nuit, et il est revenu en
disant: “Regarde ça, tu vois!” Oui monsieur, il aurait pu le faire,
mais il l’a simplement laissé tranquille. Il aurait pu mettre la
division dans son assemblée, disperser les gens, et former sa propre
organisation, s’il l’avait voulu. Mais il ne l’a pas fait, il a
simplement laissé aller Saül. Laissez Dieu combattre. Oui monsieur.
133 Alors, comme il sortait, que la campagne tirait
à sa fin, il faisait son chemin, ce mauvais esprit, si bien que Saül
n’arrivait pas à recevoir de réponse de la part de Dieu. Au bout d’un
certain temps, il… L’Esprit du Seigneur s’était retiré de lui. Et le
vieux Samuel, celui qu’ils avaient rejeté, celui qui était réellement
la Voix de Dieu pour eux, celui qui leur avait dit, avant même qu’ils
aient voulu agir comme le monde…
134 Comment se fait-il que l’église veut agir comme
le monde? Pourquoi des pentecôtistes, des méthodistes, des baptistes et
des presbytériens, qui ont été baptisés et ont eu l’expérience du
Saint-Esprit, veulent-ils agir comme le monde? Pourquoi font-ils ça? Je
ne sais pas. Je–je ne peux tout simplement pas le comprendre. Vous
dites: “Eh bien, c’est tellement amusant de jouer au poker, juste un
peu, pour le plaisir, juste une petite partie de penny ante [jeu de
poker où on mise seulement quelques cents–N.D.T.], ou le nom qu’on
donne à ce jeu-là. C’est un péché. Vous ne devriez pas avoir ces
choses-là dans votre maison. “Voyons, il n’y a pas de mal à prendre
juste un tout petit verre de bière. Nous n’en avons pris que
quelques-uns. Moi et ma femme, on en prend quelques-uns l’après-midi.”
Et puis, avant longtemps, c’est vos enfants qui en prennent
quelques-uns. Assurément.
135 Et vous, les femmes, hum, le diable a fait…
C’est ce qu’il a fait au commencement, et il a certainement fait de
vous une cible, vous les sœurs. S’il fait ça, c’est simplement pour…
parce qu’il sait ce qu’il peut accomplir. Il peut séduire une femme
mille fois plus vite qu’un homme. Je sais que ça vous blesse, mais
c’est la Vérité. C’est tout à fait vrai. C’est ce qu’il a fait dans le
jardin d’Éden. Il peut faire… Bon, elle était honnête, elle était
sincère, mais elle a été séduite. “Adam n’a pas été séduit”, dit la
Bible. Il n’a pas été séduit, mais elle, elle a été séduite. Donc, il
peut la séduire. Et pourtant, les pasteurs ne se gênent pas pour
ordonner des femmes prédicateurs, les mettre à la tête d’assemblées,
comme ça, alors que cette Bible le condamne, de la Genèse à
l’Apocalypse. Vous dites: “Eh bien, c’est en ordre. C’est en ordre.
Elles ont… Elles peuvent prêcher autant que les autres.” Je le sais,
c’est vrai.
136 C’est comme une fois, quelqu’un s’est mis à
parler en langues, et moi, j’ai tout simplement continué à prêcher. Et
quand je suis sorti… Une femme avait dit à mon fils, elle avait dit:
“J’ai un message à donner demain soir,” elle disait, “quand ton papa
sera sur l’estrade.”
Il a dit: “Mais, Madame, qu’est-ce que vous entendez
par là?”
137 Et ce soir-là, quand le moment est venu, que
j’allais faire l’appel à l’autel, elle s’est arrangé les cheveux, elle
a remonté ses bas et tout, elle s’est préparée, et d’un bond elle s’est
retrouvée dans l’allée, elle s’est mise à sauter en l’air, elle parlait
en langues et elle prophétisait. J’ai tout simplement continué à
prêcher, à faire mon appel à l’autel. Alors je n’ai pas du tout
respecté ça, ce n’était pas en ordre. Et, donc, eh bien, la Bible dit
de ne pas, dit que “le–l’Esprit des prophètes est soumis au prophète”.
Dieu est sur… Dieu est en train de parler sur l’estrade, laissez-Le
parler. Paul a dit: “Si quelqu’un a une révélation, qu’il se taise,
jusqu’à ce que l’autre ait terminé.” C’est exact.
138 Et, donc, quand je suis sorti, ces gens ont dit,
il y avait tout un groupe de gens qui disaient: “Vous avez attristé le
Saint-Esprit ce soir.”
J’ai dit: “Comment ça? Qu’est-ce que j’ai fait?”
139 Ils disaient: “Eh bien, quand la sœur a donné
son message, alléluia, qu’elle a dit ça.”
“Mais,” j’ai dit, “j’étais en train de prêcher. Elle
n’a pas respecté l’ordre.”
140 “Oh,” ils ont dit, “ça, c’était tout frais, ça
venait directement du Trône. C’était plus frais que ce que vous étiez
en train de prêcher.” Hum!
141 Maintenant, ça, ça montre que… ça montre, soit
ceci, et je vous le dis avec respect, soit de la démence, ou bien un
manque de respect, ou qu’on a été enseigné par un illettré, quelqu’un
qui ne connaît pas plus Dieu qu’un lapin ne sait ce que c’est que des
raquettes à neige. Or là, je ne dis pas ça pour passer un–un
commentaire risible, parce qu’ici, ce n’est pas un endroit pour
plaisanter. Mais c’est–c’est l’exacte vérité. On devrait bien savoir
que Dieu n’est pas un Dieu de désordre. Il est un Dieu de paix. La
Bible, ils ne la connaissent pas. Tout ce qu’ils savent faire, c’est de
sauter en l’air, de parler en langues, et de dire: “J’ai le
Saint-Esprit. Alléluia!”
142 J’ai été en Afrique, et j’ai vu des sorciers et
tout, qui parlaient, cinq mille à la fois; ils sautaient en l’air, avec
du sang partout sur le visage, ils parlaient en langues, et buvaient du
sang dans un crâne humain; ils invoquaient le diable, et parlaient en
langues.
143 Et pourtant, le parler en langues, c’est un don
de Dieu, mais ce n’est pas la preuve infaillible qu’on a le
Saint-Esprit. Je vais vous le dire tout de suite. Oui, je crois que
tous les saints inspirés parlent en langues; je crois qu’un homme, à un
certain moment, on peut devenir tellement inspiré auprès de Dieu, qu’on
va parler en langues. J’y crois. Mais je ne crois pas que ce soit un
signe que vous avez le Saint-Esprit. Oui monsieur. Je crois qu’il y a
des fois, quand on a la foi, la personne, on peut s’avancer et aller
imposer les mains à un petit enfant qui a un cancer, alors que
cinquante prédicateurs avaient prié pour lui, et il sera guéri parce
que cette mère-là a la foi pour l’enfant. Dieu la lui a donnée, elle
est un membre du Corps de Christ. Oui monsieur. J’y crois. Je l’ai vu
arriver, et je sais que c’est vrai. Mais ce qu’il y a, c’est qu’il faut
mettre de l’ordre dans l’église, la mettre en ordre, pour que nous
puissions vraiment œuvrer.
144 Maintenant finissons le reste du verset, ici,
avant de partir.
…vous avez reçu et vous avez été scellés du
Saint-Esprit qui avait été promis.
145 “Scellés!” Le Sceau, qu’est-ce que c’est? Le
Sceau, qu’est-ce que c’est? Un sceau, c’est, d’abord, ce qu’il indique,
c’est une œuvre qui a été menée à terme, une œuvre terminée. Ensuite,
ce qu’il indique, c’est la propriété. Et ensuite, ce qu’il indique,
c’est la sécurité, qu’on est gardés.
146 Comme, par exemple, autrefois je travaillais
pour la compagnie de chemins de fer de Pennsylvanie. Je travaillais
avec mon père pour les chemins de fer. Nous chargions les wagons. Et on
mettait, à la conserverie, là, on mettait des boîtes de conserve
dedans, et on en plaçait ici en haut, et d’autres ici en bas, et
d’autres de ce côté-ci. Mais avant que ce wagon puisse être scellé, il
fallait que l’inspecteur passe; et il poussait ici, il donnait un coup
sur celle-ci, il secouait celle-là. “Ah! Condamnez-moi ça! Elles vont
toutes être abîmées avant d’arriver là-bas. Condamnez-moi ça!
Sortez-les. Recommencez.” L’inspecteur condamnait le wagon.
147 Le Saint-Esprit est l’Inspecteur. Il vous secoue
un peu, et vous faites un bruit de ferraille. Crois-tu toute la Parole
de Dieu? “Je ne crois pas à cette affaire-là, du Nom de Jésus.”
Condamnez-moi ça. Vous faites un bruit de ferraille, voyez-vous. “Je ne
crois pas à la guérison Divine, ni à rien de semblable.” Ils faisaient
encore un bruit de ferraille. Sortez-les. Crois-tu que Jésus-Christ est
le même hier…“Eh bien, dans un certain sens.” Vous faites un bruit de
ferraille. Flanquez-moi ça dehors, voyez-vous, ce n’est pas encore
prêt. Oui monsieur.
148 Frère, quand on est prêt à dire: “Amen!” As-tu
reçu le Saint-Esprit? “Amen!” Est-ce que tout a été mené à terme?
“Amen.” Alors, qu’est-ce que l’Inspecteur fait? Tout est chargé comme
il faut, solidement, c’est rempli de l’Évangile. Oh, chaque Parole de
Dieu est bonne. Tout est parfait. “Je crois chaque Parole. Amen! Amen!
Amen!” Crois-tu que Dieu guérit encore? “Amen.” Crois-tu que Jésus est
le même hier, aujourd’hui et pour toujours? “Amen.” Crois-tu que le
Saint-Esprit est aussi réel qu’Il l’a toujours été? “Amen.” Crois-tu
que le même Esprit qui est descendu sur Paul descend sur nous? “Amen.”
Crois-tu qu’Il a sur nous les mêmes effets qu’Il a eus sur eux? “Amen.”
Oh, oh, ça commence à être solide, là. Vous voyez, ça commence à être
solide, là, on est prêt à fermer la porte. Bien.
149 Ensuite, l’inspecteur ferme la porte. Qu’est-ce
qu’il fait? Il met un sceau dessus. Alors il va prendre ces espèces de
pinces, là, et l’espèce de bidule qu’il y a là, il va mettre son sceau
là-dessus. Vous avez intérêt à ne pas briser ça. Si ces… si ce wagon,
sa destination, c’est Boston, il ne peut pas être brisé, ce serait un
délit puni d’emprisonnement que de briser ce sceau, avant qu’il arrive
à Boston. Un homme qui en a l’autorité peut ouvrir ce sceau-là, et
personne d’autre que lui. C’est exact. C’est la propriété de telle et
telle compagnie de chemins de fer. C’est leur sceau. C’est leur
garantie que ce wagon-là a été chargé, que ce wagon-là est prêt. Il
leur appartient. Ils ne pourraient pas mettre le sceau de la B & Ô
sur le wagon de la Pennsylvanie. Vous devez être scellés, et quand
c’est scellé…
150 Et quand le chrétien est chargé de l’Évangile,
rempli de la bonté de Dieu, que toutes les bonnes choses de Dieu
reposent en lui, qu’avec un cœur ouvert, il est prêt à œuvrer, disposé
à être placé dans sa position, à faire tout ce que le Saint-Esprit lui
dira de faire, qu’il est passé de la mort à la Vie, sanctifié de toutes
les choses du monde, qu’il marche dans la Lumière à mesure que la
Lumière lui est présentée, qu’il continue à avancer, il est prêt. Alors
Dieu ferme la porte du monde derrière lui, Il fait claquer les deux
battants, comme ça, et Il le scelle du Saint-Esprit qui a été promis.
Alléluia! Pour combien de temps? Jusqu’à la destination. Si vous l’avez
mis sur la voie ferrée, n’allez pas l’ouvrir pour regarder encore si
tout va bien. Ça va bien, vous n’avez qu’à le laisser tranquille.
L’Inspecteur a déjà fait Son inspection. Vous êtes scellés pour combien
de temps? Jusqu’au jour de votre rédemption. Voilà pour combien de
temps vous êtes scellés.
151 “Eh bien, quand vous mourez, alors, Frère
Branham, qu’est-ce qui arrive après que vous êtes mort, vous avez dit
que vous L’aviez encore?” Vous L’avez pour toujours. La Vie commence
où? À l’autel. À ce moment-là, vous voyez une toute petite ombre. Ça,
c’est l’ombre, le Sceau du Saint-Esprit. Ensuite, c’est une ombre des
ombres des ombres, comme je le disais l’autre jour, mais, quand vous
mourez, vous traversez ces ombres, sans arrêt, jusqu’à ce que vous
arriviez à de l’humidité. De l’humidité, vous passez à une petite
source qui coule faiblement, d’une source à un ruisseau, d’un ruisseau
à une rivière, d’une rivière à un océan de l’amour de Dieu, voyez-vous.
Vous êtes toujours la même personne.
152 Regardez bien. Le vieux Saül, ce vieux
rétrograde, il n’arrivait pas à faire le contact avec Dieu, et
pourtant, il n’était pas perdu. Certainement pas. Il était prophète,
mais c’est tout simplement qu’il s’était éloigné de Dieu. C’est pour
cette raison-là, frères, que j’ai dit que “vous n’êtes pas perdus”. Et,
donc, souvenez-vous, c’est tout simplement qu’il est sorti de la
volonté de Dieu, et, donc, bientôt il–il a été en désaccord. Bon, je
n’aurais peut-être pas dû dire ça. En tout cas, bon, je mets de la joie
dans mon auditoire ce soir. Et, donc, vous savez, tout de suite, oh! la
la! alors… Il est allé consulter l’Urim Thummim.
153 Vous savez ce que c’était que l’Urim et le
Thummim, c’était le pectoral, l’éphod que–qu’Aaron portait. Et cela a
toujours été, Dieu a toujours été un Dieu surnaturel qui répond par des
moyens surnaturels. Et quand un prophète prophétisait, si les lumières
mystiques ne brillaient pas sur l’Urim Thummim, il était dans l’erreur.
Quand un songeur racontait un songe, si les lumières ne brillaient pas
sur cet Urim Thummim, peu importe que le songe ait l’air bien beau, il
était faux. C’est exact.
154 Et peu m’importe combien de doctorats au juste
vous pouvez avoir, et combien grande peut être votre organisation,
quand vous prophétisez ou que vous prêchez, et que ça ne concorde pas
avec cette Parole, vous êtes dans l’erreur, frère. Vous êtes… C’est
ceci l’Urim Thummim de Dieu. Quand vous dites que vous n’avez pas été
prédestiné avant la fondation du monde, la lumière ne brillera pas,
parce que la Bible dit que vous l’avez été. Quand vous dites que vous
devez être baptisé au nom de “Père, Fils, Saint-Esprit”, la lumière ne
brille pas, parce qu’il n’y a personne qui ait jamais été baptisé comme
ça dans la Bible; seulement au Nom du Seigneur Jésus. La lumière ne
brillera pas, alors il y a quelque chose qui cloche quelque part.
155 Donc, l’Urim Thummim ne voulait pas donner de
réponse au vieux Saül, et il n’arrivait même pas à avoir un songe. Il
s’était tellement éloigné qu’il n’arrivait même pas à avoir un songe.
Alors, savez-vous ce qu’il a fait? Il est allé chez la magicienne et,
chez cette vieille magicienne, cette espèce de sorcière, là-bas, la
sorcière, et il a dit: “Peux-tu pratiquer la divination?”
156 Elle a dit: “Oui, mais Saül a dit qu’il mettrait
à mort tous ceux qui pratiquent la divination.”
157 Il a dit: “Je te protégerai”, il s’était habillé
en fantassin. Il a dit: “Pratique la divination pour moi, et fais-moi
monter du royaume de ceux qui sont morts, qui sont de l’autre côté…”
Écoutez bien ceci. “Fais-moi monter l’esprit de Samuel le prophète.”
158 Et elle s’est mise à–à pratiquer la divination.
Et, à ce moment-là, elle est tombée la face contre terre, elle a dit:
“Je vois des dieux qui montent.” Vous voyez, c’était une païenne, “des
dieux”, deux ou trois, comme Père, Fils, Saint-Esprit, ou quelque chose
comme ça, vous savez. Elle a dit, elle a dit: “Je vois des dieux qui
montent.”
159 Il a dit: “Décris-le. De quoi a-t-il l’air? À
quoi ressemble-t-il?”
160 Elle a dit: “Il est maigre, et il a un manteau
sur les épaules.” Il n’avait pas changé du tout.
161 Il a dit: “C’est Samuel. Fais-le venir dans
cette pièce, fais-le venir ici, devant moi.”
162 Et, regardez bien, quand Samuel est arrivé
devant Saül, il a dit: “Pourquoi m’as-tu fait venir, puisque tu es
devenu un ennemi de Dieu?” Et regardez bien. Non seulement était-il
toujours Samuel, mais il avait toujours l’esprit de prophétie. Osez
dire que c’est faux, que quelqu’un ose dire que c’est faux. C’est la
Vérité! Il était toujours prophète. En effet, il a dit, il a
prophétisé, il a dit: “Demain, le combat tournera mal pour toi, demain,
toi et tes fils vous mourrez au combat, et demain soir, à cette heure,
vous serez avec moi.” Pas vrai? Il était toujours prophète!
Bon, vous dites: “Oh, mais là, c’est une magicienne
qui a fait ça.”
163 Très bien, je vais vous citer un cas où ce
n’était pas une magicienne. Une fois, Jésus a pris avec Lui Pierre,
Jacques et Jean, et Il est monté sur la montagne de la Transfiguration,
Il était là, au sommet de la montagne. Et, Jésus, Dieu était en train
de placer Son Fils; comme j’essaie de… ce dont je parlais l’autre soir,
le placement d’un fils. Et, à ce moment-là, ils ont regardé, et ils ont
vu que Moïse et Élie étaient là. Ils parlaient, ils conversaient. Ce
n’étaient pas des petits drapeaux blancs qui flottaient dans l’air, ou
plutôt des petits nuages blancs qui flottaient dans l’air, mais
c’étaient des hommes, qui parlaient. Moïse avait été enseveli dans une
tombe non marquée huit cents ans auparavant. Et Élie était rentré à la
Maison en char cinq cents ans auparavant. Mais ils étaient là tous les
deux, toujours vivants, aussi vivants que toujours, ils étaient là, en
train de parler avec Lui avant qu’Il aille au Calvaire. Alléluia!
“Scellés jusqu’au jour de notre rédemption!”
164 Je vais me dépêcher, et ensuite nous allons
terminer, parce qu’il est tard, et nous allons prier pour les malades.
Encore peut-être cinq minutes. Le verset 14, lire, je vais lire le
verset 13 de nouveau, pour qu’on ait le contexte.
En lui vous… après avoir entendu la parole de la
vérité, l’Évangile de votre salut…
165 Maintenant, souvenez-vous, quel salut
avaient-ils? Eux, c’étaient–c’étaient les chrétiens d’Éphèse. Ils…
regardez bien, là, avez-vous remarqué les Corinthiens? À eux, il
fallait toujours qu’il leur dise: “Quand je viens au milieu de vous,
l’un a un parler en langues, l’autre a un parler en langues, l’autre a
un psaume, l’autre a une prophétie, l’autre a…” Vous voyez, il ne
pouvait rien leur enseigner, parce qu’ils aspiraient toujours à ceci,
cela ou autre chose. Ces gens-là aussi, ils avaient ces choses, mais
chez eux, il y avait de l’ordre. Il n’a jamais enseigné rien de
semblable aux Corinthiens, il ne pouvait pas, l’église n’était pas en
ordre, il ne pouvait pas enseigner ça. Mais à ces gens-là, il pouvait
leur enseigner ce qu’il en était réellement.
…lequel, votre salut, en lui vous avez cru et vous
avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,
Lequel est un gage…(Oh, je ne peux pas laisser
passer ça.) …un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que
Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. Fiou!
166 Qu’est-ce que le Saint-Esprit? Bon, et ensuite,
le reste, je vais le lire très rapidement, si vous voulez être patients
avec moi jusque-là. Où en étions-nous l’autre soir, Frère Mike? Là-bas,
où ils étaient tous heureux, oh, où il n’y avait que la paix; ça,
c’était l’amour parfait. Or, à chaque pas dans cette direction-ci, vous
en perdez un peu, vous en perdez. À chaque pas que vous faites, ça se
rétrécit de quelques pouces. Et alors, sur la terre, ce qu’on a, c’est
une ombre de l’ombre de l’ombre des ombres. Or, ça, c’est la quantité
de Saint-Esprit que vous avez en vous, ça, c’est l’amour. Mais, oh,
vous avez soif de quelque chose.
167 Oh, n’est-ce pas que les gens, par exemple les
vieillards, les gens âgés… Comme j’aimerais retrouver mes quinze ans,
mes vingt ans! Oh, je donnerais n’importe quoi. Ça m’avancerait à quoi?
Je pourrais avoir quinze ans, et encore mourir ce soir. C’est
incertain. Disons que vous ayez quinze ans ce soir, qu’est-ce qui vous
dit que votre mère sera vivante quand vous arriverez à la maison?
Qu’est-ce qui vous dit que vous arriverez à la maison? Qu’est-ce qui
vous dit que vous serez en vie demain, même si vous avez douze ans et
que vous êtes en parfaite santé? Vous pourriez vous faire tuer dans un
accident, mourir subitement, il pourrait vous arriver n’importe quoi.
C’est incertain, voyez-vous. Il n’y a rien ici qui soit certain. Mais
vous soupirez tant après cela. Qu’est-ce que c’est? C’est Ce qu’il y a
Là-haut qui vous pousse à soupirer après cela.
168 Donc, vous entrez dans Ceci, et alors vous avez
la Vie Éternelle. Alors, qu’est-ce qui se passe? C’est le “gage”.
169 Un gage, un acompte donné pour quelque chose,
qu’est-ce que c’est? Si je viens vous voir pour acheter une voiture, et
que je dis: “Combien coûte cette voiture?”
170 Vous dites: “Cette voiture, Frère Branham, elle
vous coûtera trois mille dollars.
– Il faut verser un acompte de combien?
– Eh bien, donnez-moi cinq cents dollars, et elle
est à vous.
171 – Très bien, voici les cinq cents dollars. Je–je
vous apporterai le reste dans quelque temps, dès que possible.
Gardez-moi la voiture.” Je vous donne cinq cents dollars, c’est le
gage. Pas vrai?
172 Maintenant, retenez bien ça, c’est le “gage”,
c’est l’“acompte”.
…après que vous avez été scellés de l’Esprit qui
avait été promis, l’Esprit qui avait été promis… après que vous avez
été scellés…
Lequel est…(Le Sceau qui a été promis, le
Saint-Esprit qui a été promis, qu’est-ce, qu’est-ce que c’est?) …Lequel
est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu
s’est acquis…
173 Qu’est-ce que c’est? C’est l’acompte. Et, frère,
oh, oh, oh, oh, oh, prédicateurs! Si ceci, c’est l’acompte, qu’est-ce
que ça va être quand on va tous arriver là-bas? Qu’est-ce que ça va
être? Si ceci, c’est… Si ce qui nous procure tant de joie en ce moment,
qui nous rend tellement heureux que… J’ai vu des hommes de
quatre-vingt-dix ans arriver…
174 J’ai vu un vieux prédicateur se lever un soir.
Il est arrivé, il a dit… Comme ceci, il venait sur l’estrade. Et j’ai
dit: “Ce vieillard-là va prêcher?”
175 Il a dit: “Eh bien, le Seigneur soit béni.” Un
homme de couleur, un vieillard, il portait une espèce de grande
redingote de prédicateur.
176 J’ai dit: “Pourquoi n’ont-ils pas laissé
quelques-uns des jeunes prédicateurs prêcher? Ce vieillard-là, comment
va-t-il faire pour prêcher?”
177 Il a dit: “Eh bien,” il a dit, “les frères,” il
a dit, “aujourd’hui, j’ai entendu les frères prêcher toute la journée”,
il a dit, “sur ce que Jésus a fait sur la terre. Moi, je vais vous
raconter ce qu’Il a fait au Ciel.” Il a dit: “Je prends mon sujet de ce
soir dans Job 7:27,” il a dit, “quand, il y a très longtemps, avant la
fondation du monde,” il a dit, “quand Il a dit que les étoiles du matin
chantaient ensemble et que les fils de Dieu poussaient des cris de
joie.” Il a commencé comme ça. Il a dit: “Vous savez, là, il s’est
passé quelque chose là-bas.” Il a dit: “Vous savez…” Et il s’est mis à
décrire ce qui s’était passé au Ciel. Il l’a décrit, en descendant
l’arc-en-ciel horizontal, jusqu’à la seconde Venue. À peu près au même
moment, le Saint-Esprit est descendu sur lui. Or, il avait fallu qu’on
l’aide à venir sur l’estrade, ce vieillard, il avait peut-être
quatre-vingt-quinze ans. Il était comme ceci, tout courbé, avec juste
une petite couronne de cheveux, vous savez, comme ceci. Il est arrivé
là, et il s’est mis à prêcher, il a dit: “Youpi! Alléluia! Gloire!” Il
s’est mis à sauter en l’air, comme ça. Il a dit: “Oh, je n’ai vraiment
pas assez de place ici pour prêcher.” Il est parti en courant, comme
ça, de toutes ses forces. Et ça, ce n’est que le gage. Oh!
178 Qu’est-ce que le Saint-Esprit fait? Oh, voici un
bon passage, je vais lire le premier verset du chapitre suivant. Je
peux? Est-ce que vous êtes d’accord? Dites: “Amen.” [L’assemblée dit:
“Amen!”–N.D.É.] Très bien, le premier verset du chapitre 2, rapidement.
Écoutez.
Vous étiez… vous étiez morts par vos offenses et par
vos péchés…
179 “Il vous a vivifiés.” “Vivifiés”, qu’est-ce que
ça veut dire? “Rendus à la vie.” Vous étiez presque morts, mais Il vous
a vivifiés, simplement par le gage, l’acompte. Qu’est-ce que ça va être
quand vous–quand vous recevrez réellement tous les dividendes? Oh! Ce
n’est pas étonnant que Paul, quand il a été ravi au troisième Ciel, ait
dit: “Ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a
point entendues, et qui ne sont point montées, montées au cœur de
l’homme, que Dieu réserve à ceux qui L’aiment.” Qu’est-ce que ça va
être! Vous parlez d’une joie ineffable et glorieuse! Fiou! Hmm! Vous
qui étiez morts par vos péchés et par vos offenses, Il vous a vivifiés
ensemble, par l’ombre de l’ombre des ombres. Qu’est-ce que ça va être
quand vous passerez de l’ombre des ombres à l’ombre, et ensuite de
l’ombre au ruisseau, du ruisseau à la rivière, de la rivière à l’océan?
180 Et puis, qu’est-ce que ce sera, quand vous serez
très, très loin, dans la rédemption, avec un corps tout neuf, que vous
serez redevenu un jeune homme de nouveau, ou une jeune femme, et que
vous n’allez plus jamais mourir? Et vous regardez en bas, sur la terre,
et vous pensez: “J’aurais du plaisir à manger des raisins et à boire de
la bonne eau fraîche, mais, vous savez, ici, je n’en ai pas besoin.
Mais un jour, Jésus viendra, et ce corps angélique, cette théophanie où
j’habite…” Il ne sortira plus du sein d’une femme, il ne sera plus le
produit d’un désir sexuel. Mais, parce que Lui, Il est né sans qu’il y
ait eu désir sexuel, je ressusciterai sans cela. Alors, un jour, Il
parlera, et les morts en Christ ressusciteront, et ce corps où j’ai
habité un jour, il ressuscitera, ce sera un corps glorifié. Et je
marcherai, et je parlerai, et je vivrai, et je me réjouirai
(alléluia!), je vivrai tout au long des âges Éternels à venir, par
Jésus-Christ notre Seigneur. Fiou! Voilà, frère, c’est ça l’Évangile!
181 “C’est pourquoi moi aussi”, Paul est en train de
leur dire, là, ce qu’il est. Je vais lire le reste, et ensuite, nous
allons prier pour les malades. “Jusqu’à la possession; ceci, c’est un
gage, jusqu’à la possession, à la louange de Sa gloire.”
C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de
votre foi (J’ai entendu dire que vous croyiez ces choses, j’ai entendu
dire que vous croyiez vraiment à la prédestination, à la Vie Éternelle,
au salut, et tout.) au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les
saints,
Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant
mention de vous dans mes prières,
Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le
Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation…
sa connaissance, qu’Il continue simplement à Se révéler à vous
constamment, que vous croissiez, de grâce en grâce, de puissance en
puissance, de gloire en gloire. Pas à reculons, et, mais de gloire en
gloire, en avançant constamment. Je ne cesserai de prier pour vous.
Et qu’il illumine l’œil, les yeux de votre cœur…
182 Hmm! Vous savez, dans la Bible, il est dit que
vous étiez aveugles et que vous ne le saviez pas. Mais ici, Paul dit:
“Je vais prier, afin que les yeux de votre cœur…” Vous comprenez avec
votre cœur. Voilà de quoi il parle. Vous regardez avec votre œil, mais
vous voyez avec votre cœur. Vous savez ça. Bien. “Afin que le Dieu de
Gloire…” Voyons un peu, le–le verset 18.
Et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que
vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à l’appel, quelle est
la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints,
Et quelle est envers nous qui croyons l’infinie
grandeur de sa puissance… (Fiou! Ils disent que la puissance est
partie? La puissance n’est même pas encore arrivée.) …se manifestant
avec efficacité par la vertu de sa force.
Vous qui avez cru à Sa puissance, se manifestant
avec efficacité par la vertu de Sa force, ma prière, c’est que Dieu
déverse Sa puissance sur vous. Voyez?
Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant–le
ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les
lieux célestes,
Au-dessus des dominations, des autorités, de toute
puissance, de toute dignité, et afin que tout nom qui se peut nommer…
183 Oh, oh, oh! Ou-… Non, vaut mieux pas. Nous
pourrions passer le reste de la soirée là-dessus, c’est sûr.
…tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le
siècle présent, mais… dans le siècle à venir.
184 Qu’est-ce que tout–qu’est-ce que tout nom? Tout
nom, toute personne portera quel Nom? [L’assemblée dit:
“Jésus.”–N.D.É.] Le Ciel tout entier se nomme Jésus. L’Église tout
entière se nomme Jésus. Tout se nomme Jésus, car c’est le seul Nom que
Dieu ait jamais eu. Il s’appelle Jéhovah; Jéhovah-Jiré, le Sacrifice
pourvu par l’Éternel; Jéhovah-Rapha, l’Éternel qui te guérit; Jéhovah,
la bannière de l’Éternel, Manassé; et Jéhovah, plusieurs Jéhovah. Il
s’appelle l’Étoile du Matin. Il s’appelle Père, Il s’appelle Fils, Il
s’appelle Saint-Esprit. Il s’appelle l’Alpha, Il s’appelle l’Oméga. Il
s’appelle le Commencement, Il s’appelle la Fin. Il s’appelle le Germe.
Oh, Il s’appelle… Il s’appelle de toutes sortes de titres, mais Il
possédait un seul Nom.
185 Voilà de quoi il était question dans Matthieu,
quand Il a dit: “Allez, faites de toutes les nations des disciples, les
baptisant dans le Nom,” pas dans les noms, “dans le Nom du Père, du
Fils et du Saint-Esprit.” Père, ce n’est pas un nom; Fils, ce n’est pas
un nom; Saint-Esprit, ce n’est pas un nom. C’est un titre qui se
rapporte à un nom. C’est le nom de trois attributs qui appartiennent à
un seul Dieu. Son Nom, qu’est-ce que c’était? L’ange a dit: “Tu lui
donneras le Nom de” [L’assemblée dit: “Jésus.”–N.D.É.], “car c’est Lui
qui sauvera Son peuple de son péché.” C’est pour cette raison-là que
tout le monde baptisait de cette manière-là, dans la Bible. C’est de
cette manière-là que saint Augustin a baptisé le roi d’Angleterre,
environ–environ cent cinquante, deux cents ans après la mort de Christ,
au Nom de Jésus-Christ. Bien.
Au-dessus des dominations, des autorités, de toute
puissance, de toute dignité, afin que–afin que tout nom qui se peut
nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le
siècle à venir.
Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour
chef suprême à l’Église,
Qui est son corps…
186 Or, si mon corps a autorité sur toutes choses,
alors ce qu’est mon corps, c’est ça que je suis. Pas vrai? C’est ça que
je suis, c’est comme ça que vous me connaissez. Pas vrai? Eh bien,
alors, tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Jésus, car Il était la
plénitude de la Divinité corporellement. Pas vrai? Et tout ce que Jésus
était, Il l’a déversé dans l’Église. “Ces choses que Je fais, vous les
ferez toutes, aussi. Vous en ferez même de plus grandes, parce que Je
m’en vais au Père.”
Qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit
tout en tous.
187 Oh, j’aime vraiment ça! J’aime vraiment ça!
L’autre jour, je lisais un livre dans lequel on décrivait mon voyage en
Afrique, quand j’y suis allé pour exercer–exercer mon ministère. Je ne
l’avais encore jamais lu. Combien ont déjà lu ce livre, Un prophète
visite l’Afrique? J’y regardais un petit Indien. Combien ont vu la
photo?
188 J’ai entendu un certain évangéliste, qui prie
pour les malades depuis une quinzaine d’années ou plus, dire: “De toute
ma vie, je n’ai jamais vu un miracle s’accomplir.” Il disait: “J’ai vu
des gens qui disaient souffrir de maux de tête être guéris. J’ai vu des
gens qui disaient avoir mal au ventre être guéris, et ainsi de suite.
Mais un miracle, quelque chose qui aurait créé et produit quelque
chose…”
189 Je me suis dit que ce jeune homme aurait dû être
là-bas pour voir ça. La jambe de ce petit Indien-là était à peu près
grosse comme ça, une de ses jambes. L’autre jambe était normale, une
jambe normale d’être humain. Et, si vous remarquez, son appareil
orthopédique, sa chaussure, là, elle était soulevée d’à peu près
quatorze ou quinze pouces [35 ou 37 cm–N.D.T.], comme ceci. Il y avait
une plaque de métal en dessous. Sa chaussure était montée sur deux
longs supports. Il a marché jusqu’à l’endroit où je me trouvais, on
l’avait fait monter sur l’estrade. Il avait deux béquilles. Sa grosse
chaussure de fer, il la laissait retomber lourdement, comme ça. J’ai
regardé sa jambe, elle était à peu près grosse comme ça.
190 Or, ces gens-là, ils sont musulmans, musulmans.
Vous vous souvenez, dimanche passé, je vous ai lu ce que les journaux
avaient écrit? J’ai même l’article ici, de l’Afrique, on me l’a envoyé
par un missionnaire qui revenait de là-bas, notre Frère Stricker. Voici
l’article sur Billy Graham, quand il a fait marche arrière, là.
Exactement. Ils laissent les musulmans les forcer à reprendre la mer.
Qu’est-ce qui se passe? Les missionnaires quittent le champ de travail.
À quoi bon rester plus longtemps, ils ont affaire à plus forts qu’eux,
c’est tout.
191 J’aime Billy Graham, et je trouve que c’est un
homme de Dieu formidable. Mais ce que Billy Graham aurait dû lui
riposter, lui dire: “Un instant, là!…”, si certains de ces baptistes
formalistes l’avaient laissé faire, je crois qu’il l’aurait fait. Je
crois que Billy Graham est un homme de Dieu. Mais s’il avait dit: “Un
instant, là! Je suis ministre de l’Évangile. Vous croyez à l’Ancien
Testament, et vous avez dit que Jésus n’était qu’un homme, rien de
plus. Je vous défie de m’affronter en débat.” Je ne crois pas qu’on
doive relever les défis du diable, non monsieur, mais je l’aurais défié
à mon tour, j’aurais dit: “Vous et moi, ayons une rencontre. Je suis
docteur en théologie”, Billy Graham est docteur en théologie. “Je vous
défie de m’affronter sur ce sujet, et je vais vous prouver que Jésus
était le Christ. Seulement, pour ce qui est de la guérison Divine, je
ne possède pas ces dons-là, mais il y a des frères chez nous qui les
possèdent. Maintenant, si vous voulez réunir les gens là-bas, je vais
appeler l’un d’entre eux, Oral Roberts ou quelqu’un, quelqu’un qui a un
grand ministère, qui serait vraiment efficace.” Et là-bas, alors on
aurait vu ce qui se serait passé, ensuite il aurait dit: “Le
christianisme, ce n’est pas ce que vous pensez.”
192 Mais maintenant tout le monde est déçu, parce
qu’il l’a planté là et il est parti. Évidemment, bon, je ne crois pas
qu’on doive laisser le diable vous lancer un défi. Moi aussi, je lui ai
déjà craché au visage, comme ça, et je l’ai planté là. C’est vrai. Mais
quand c’en arrive au point où… Billy aurait pu–aurait pu faire que ce
musulman se sente comme un minus, pas plus grand que ça. Il aurait pu
prendre la Bible, prendre Ésaïe 9:6, et dire: “De qui parlait-il: ‘Un
Enfant nous est né, un Fils nous est donné’? Cet Homme-là, c’était qui?
Qui était Celui dont il parlait? Ce Prophète-là, c’était qui? Ce Messie
qui devait venir, c’était qui? Montrez-moi où Il S’est manifesté dans
Mahomet. ‘Il était blessé pour nos péchés, brisé pour notre iniquité,
le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, c’est par Ses
meurtrissures que nous avons été guéris.’ Montrez-moi ça dans Mahomet.
Quand s’est-Il écrié: ‘Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?
Ils ont percé Mes mains et Mes pieds’, et tout? Montrez-le-moi par
votre parole à vous, par votre testament à vous.” Voyons donc, il
aurait donné une telle raclée à ce musulman qu’il n’aurait plus su où
il en était. C’est exact.
193 Mais quand il a fallu que le journal fasse
volte-face, c’est ça qui a fait mal, qui m’a donné un coup au cœur. Ça
disait, là: “Malgré que Billy ait dû faire marche arrière, qu’il ait
fait marche arrière, comment les musulmans peuvent-ils déclarer que
c’est faux,” ça disait, “alors que le révérend William Branham, quand
il était à Durban, en Afrique du Sud, des miracles incontestés, l’un
après l’autre, se sont produits, par la puissance Divine, et qu’à un
moment donné, dix mille musulmans sont tombés la face contre terre et
ont donné leur vie à Jésus-Christ.” Absolument! Ils sont au courant.
Ces fondamentalistes, ils sont au courant. Ne venez pas me dire le
contraire.
194 Une fois, l’un d’eux est venu vers Jésus, il a
dit: “Rabbi!” Vous savez, c’était un pharisien. Il a dit: “Nous savons
que Tu es un docteur venu de Dieu. Nous le savons. Nous le savons,
parce que personne ne peut faire les choses que Tu fais si Dieu n’est
avec lui. Nous comprenons. Nous le savons. Mais nous ne pouvons pas le
confesser, Tu vois, parce que si nous le confessons, eh bien, on nous
mettra à la porte de notre église. Tu vois, nous perdrons notre
prestige.” Et alors, Jésus a dit, Il s’est mis à lui dire qu’il devait
naître de nouveau.
195 Pour en revenir à ce garçon musulman, quand il
était là, voilà sa photo. L’appareil-photo ne prendra pas un mensonge.
Il était là, une jambe qui mesurait tant de moins (environ quatorze
pouces [35 cm–N.D.T.]) que l’autre, debout avec sa chaussure de fer. Je
lui ai dit, j’ai dit: “Parles-tu anglais?
196 – Non, monsieur.” Il ne parlait pas anglais.
L’interprète a dit: “Il ne parle pas anglais.”
“Depuis quand es-tu dans cet état-là?” L’interprète
lui a posé la question.
“Depuis ma naissance.
– Tu ne peux pas bouger ta jambe du tout?
– Non, monsieur.
– Crois-tu en Jésus-Christ?”
Il a dit: “Je suis musulman.”
J’ai dit: “Es-tu prêt à accepter Jésus-Christ, s’Il
te guérit?
197 – J’accepterai Jésus-Christ comme mon Sauveur,
s’Il me guérit.
198 – S’Il la guérit, que ta jambe devient comme
l’autre, tu L’accepteras?
– Oui.”
199 “Ô Dieu, qu’est-ce que Tu vas faire, alors?”
C’est ça qu’il faut voir, après; toutes les réponses ont été données.
Frère Mike, c’est toute une sensation. J’ai attendu une minute pour
voir ce qu’Il allait dire. J’ai regardé, et là, j’ai vu le garçon qui
marchait, qui longeait comme les murs, comme ça. J’ai dit: “Combien
d’entre vous, les musulmans, sont prêts à l’accepter? Voici un garçon
musulman, regardez-le. Qu’on le place debout, là.” J’ai dit: “Vous, les
médecins, voulez-vous l’examiner? Il est là.” Oh, vous savez où vous en
êtes, à ce moment-là. Voyez-vous, vous savez à quoi vous en tenir.
Personne… Il était là.
200 J’ai dit: “Marche jusqu’ici, fiston.” Ils l’ont
pris, et il est venu. (“Ba-doum, ba-doum.”) J’ai dit: “On dirait
qu’elle mesure de douze à quatorze pouces [30 à 35 cm–N.D.T.] de moins.
À peu près ça.
– Oui.”
201 J’ai dit: “Mais Jésus-Christ, le Fils de Dieu,
peut le guérir. Est-ce que vous, les musulmans, vous allez y croire, et
L’accepter comme votre Sauveur personnel?”
202 Des milliers de mains noires se sont levées, un
peu partout, comme ça. “Eh bien, Seigneur, c’est maintenant l’heure.”
J’ai dit: “Père Céleste, c’est maintenant le moment ou jamais de
m’exaucer; ceci, c’est pour Ta Gloire, c’est pour Toi. Je Te prie de
guérir ce garçon.” J’ai prié pour lui, simplement, comme ça.
203 J’ai dit: “Enlève ta chaussure.” Il m’a regardé
très drôlement, l’interprète. J’ai dit: “Enlève ta chaussure.” Il l’a
délacée. C’est que j’avais déjà vu en vision ce qui allait arriver. Il
a enlevé ça. Quand il l’a ramenée, qu’il a marché jusqu’à moi, là, ses
deux jambes étaient tout à fait normales, il marchait comme s’il avait
deux jambes neuves. J’ai dit: “Veux-tu marcher ici, de long en large?”
204 Il s’est mis à pleurer, comme ça, il marchait de
long en large, il ne savait pas quoi faire. Il marchait comme ça, et il
disait: “Ô Allah! Allah!”
J’ai dit: “Jésus! Jésus!”
Oh, oh, oh! “Ô Yesu! Yesu!”, alors. “Yesu! Yesu!”,
comme ça.
J’ai dit: “Est-ce qu’il y a des questions? Des
questions?”
205 Julius Stadsklev, combien le connaissent? Frère
Stadsklev, qui est venu à l’église, ici? Il vient–il vient d’aller en
Allemagne. Il a dit: “Un instant, Frère Branham, un instant.” Pour
faire venir un photographe en vitesse. “Est-ce que je peux prendre sa
photo?”
J’ai dit: “Allez-y.”
206 “Marche jusqu’ici, place-toi ici avec ta
chaussure.” Il s’est placé comme ça, on a pris la photo du garçon, là,
ses deux jambes aussi normales et droites que possible. Il y avait sa
vieille chaussure et son vieil appareil orthopédique, comme ça, comme
ça.
207 J’ai dit: “Combien d’entre vous, les musulmans,
vont maintenant rejeter Mahomet comme prophète, et croire que Jésus est
le Fils de Dieu et L’accepter comme votre Sauveur personnel?” Dix mille
mains se sont levées. Alléluia! Ils ne veulent pas…
208 Ils essaient de taire la chose, parce que nous
sommes des “exaltés”, comme ils nous appellent, vous voyez. Mais Dieu
agit quand même. Il est en train de placer Son Église. Il fait
infiniment au-delà de tout ce que nous pourrions même faire ou penser.
Il est Dieu ce soir, autant qu’Il l’a toujours été.
209 Alors, mes petits amis, permettez-moi de vous
dire quelque chose tout de suite. Mes chers, mes précieux amis, vous
qui êtes ici dans ce pays, de même que les autres qui sont dans les
pays où on écoute la bande, outre-mer et où que vous soyez: N’ayez pas
peur. Tout va bien. Dieu, notre Père, Il savait, avant la fondation du
monde, tout ce qui allait arriver. Tout fonctionne tel que prévu.
L’aimez-vous? Gardez votre cœur droit.
210 Et, souvenez-vous, quand ce souffle passera de
cette vie-ci dans l’autre, vous, les gens âgés, ou vous, les jeunes, et
vous, les mères, quand vous verrez vos petits bébés, cette petite fille
qui est morte avant d’avoir huit jours ou cinq jours, elle sera une
ravissante jeune femme quand vous la verrez. Ce vieux grand-papa qui
était tout courbé, qui avait peine à voir où il allait, quand vous le
verrez, grand-mère, il sera beau, un beau jeune homme qui aura autour
de vingt ans, il sera jeune, dans la splendeur de la jeunesse. Et il
sera comme ça pour toujours. Vous pourrez lui toucher la main, vous
pourrez lui serrer la main. Vous lui sauterez au cou, mais ce ne sera
pas “mon petit mari”, ce sera “mon frère”. Oh! la la! Il sera tellement
plus qu’un “petit mari”. Vous pensez que vous l’aimiez? C’est sûr que
vous l’aimiez. Mais ça, c’était le phileo; attendez un peu d’avoir
l’agapao. Attendez un peu que ce vrai amour Divin s’installe, et là
vous verrez ce qu’il en est. Ici, c’est comme un vieux dépotoir fumant,
il n’y a rien de bon, ça ne vaut rien. La seule chose que je vous
conseille de faire maintenant, c’est ceci, mes–mes–mes amis…
211 Un peu plus tard, je vais… Un de ces jours,
est-ce que vous aimeriez que je continue, pour voir les deux autres
chapitres? Le Seigneur… Je–je dois me reposer un petit peu avant
Chatauqua. Or, je ne peux pas prêcher ces choses-là dans les réunions,
là-bas. Il y a trop d’in-… trop de croyances différentes. Voyez? Ici,
c’est seulement l’église. Voyez? Je ne peux pas… Ici, j’ai le droit de
prêcher tout ce que je veux. Ici, c’est mon tabernacle, voyez-vous,
c’est à vous que je parle. Bon, je crois que ces gens-là sont sauvés.
Oui monsieur, je le crois réellement. Mais, oh, c’est tellement mieux
de marcher quand on sait où on marche. C’est tellement mieux, savoir,
de savoir ce qu’on fait, vous voyez, au lieu d’avancer à tâtons, en
pataugeant. Tenons-nous donc debout, dans la Lumière, et marchons dans
la Lumière, en sachant dans quelle direction on s’en va. C’est vrai.
Que le Seigneur soit avec vous.
212 Et si chacun de vous qui êtes ici en ce moment,
vous n’avez pas été placés dans votre position… Il se peut que vous
soyez seulement une ménagère. Eh bien, vous dites: “Frère Branham, je
n’ai jamais rien fait de ma vie. Je ne suis pas prédicateur.” Eh bien,
peut-être que Dieu vous a fait naître ici pour que vous éleviez une
famille, et peut-être que de cette famille sortira une autre famille,
et qu’un enfant de cette famille-là sera un prédicateur qui enverra un
million d’âmes à Christ. Il fallait que vous soyez là. Vous êtes ici
dans un but. Saviez-vous ça?
213 Eh bien, vous dites: “Je n’ai jamais rien fait
d’autre que passer la herse dans ces vieilles mottes de terre. Et je
repartais tous les soirs, je ne savais pas comment faire pour suffire
aux besoins de mes enfants. Je regardais ces pauvres petits, qui
n’avaient pas de chaussures. Je restais assis là, à pleurer. J’ai
réussi à m’avoir un vieux boghei, et maman et moi, on allait à
l’église.” Ne vous faites pas de souci, frère. Continuez simplement à
L’aimer, Il a un but pour vous. Restez exactement comme vous êtes,
continuez simplement comme vous faites. Voyez? Vous ne prêcherez
peut-être jamais une seule prédication, mais vous serez peut-être
l’arrière-grand-père de quelqu’un qui le fera.
214 Saviez-vous que Dieu a attribué à (voyons un
peu, là, comment s’appelait-il?) Lévi d’avoir payé la dîme alors qu’il
était dans les reins d’Abraham, quand Melchisédek est allé au-devant de
celui-ci. Combien savent ça? Et, voyons un peu. Abraham engendra Isaac,
Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Lévi; c’est-à-dire, père,
grand-père, arrière-grand-père; quand il était dans les reins, dans la
semence, de son arrière-grand-père, la Bible lui a attribué d’avoir
payé la dîme à Melchisédek. Oh! la la! la la! la la! Frère! Oh! Je suis…
215 Un jeune–un jeune Anglais qui s’était converti
là-bas, un soir, en Angleterre, il disait: “Je suis si conton! Je suis
si conton!”
216 Oui, si content de savoir que c’est la vérité!
Et, un jour glorieux, je ne sais pas quand ce jour-là sera, mais si
c’était une vision, je ne peux pas dire que j’étais ici… Souvenez-vous,
n’oubliez jamais ceci, et que ceux qui ont les bandes fassent la même
chose. Si j’ai eu une vision, ou si j’ai été ravi en Esprit, je ne sais
pas. Mais c’était aussi réel que je tiens mon Frère Neville comme ça,
aussi réel que ça. Et je pouvais regarder et parler à ces gens. Et il y
avait là ma première épouse, elle ne s’est pas écriée: “Mon mari”, elle
a dit: “Mon frère bien-aimé.”
Il y avait là une jeune fille avec laquelle je
sortais autrefois, il y a bien des années.
217 Peut-être qu’il y a des gens de sa parenté assis
ici, Alice Lewis d’Utica; une jeune fille vraiment très bien, très
distinguée, une chrétienne. Elle s’est mariée un peu sur le tard, et
elle est morte en accouchant de son premier bébé. Alice Lewis, je suis
allé la voir au salon mortuaire. Je venais de rentrer à la maison, et
j’ai appris qu’elle était morte. Je suis allé là-bas, il n’y avait
personne dans la pièce, j’ai dit: “Y a-t-il une dame ici, Mme…” Son nom
était Emmerke. Elle avait épousé un brave chrétien, et elle-même était
une brave chrétienne. Je suis allé partout avec cette fille-là, à
toutes sortes d’endroits, et tout, et on n’était que des enfants, de
dix-huit, dix-neuf ans, partout. Une brave chrétienne, je n’ai jamais
rien connu d’elle que du vrai christianisme. Et moi, j’étais un
pécheur. Mais je sortais avec elle. Je suis entré… Et son mari, un
chrétien né de nouveau, un homme, un vrai. Et je ne savais pas; je
savais qu’elle était morte, je l’avais vu dans le journal. Je suis allé
là-bas, ils m’ont dit… Je suis allé là-bas, chez Coots, et j’ai dit:
“Avez-vous une Mme Emmerke?”
Il a dit: “Billy, elle est juste là, dans cette
pièce.”
218 Je suis entré, et je suis allé me placer près du
cercueil. J’ai pensé: “Alice, je suis allé dans le donjon le plus noir,
je suis allé sur des routes sombres. Toi et moi, on a marché ensemble
sur les routes et le long de la rivière; autrefois, quand il y avait
les vieux bateaux-théâtres, on s’asseyait là, à écouter l’orgue à
vapeur. On se promenait dans les rues, tu étais vraiment une dame!
Combien je remercie Dieu pour ta vie. Repose-toi, ma chère sœur,
repose-toi dans la paix de Dieu.”
219 Et l’autre nuit, dans la vision, elle est venue
vers moi en courant. Elle a dit: “Mon frère béni”, et elle m’a sauté au
cou. Oh, oh, frère et sœur, ça m’a changé. Je ne pourrai plus jamais
être le même. C’est tellement réel! C’est aussi–c’est aussi réel que je
vous regarde, aussi réel que ça. Alors, il n’y a aucune crainte. Je
pourrais mourir avant la fin de la nuit.
220 Je veux élever mon petit garçon, au fond là-bas,
Joseph. Je veux le voir derrière la chaire, quand je pourrai prendre
cette Bible… quand j’arriverai au jour où je verrai Joseph derrière la
chaire, en train de prêcher, un–un jeune homme rempli du Saint-Esprit,
oint, avec l’Esprit de Dieu sur lui. Et je crois qu’il sera prophète.
Le jour où je–où je–où je l’ai vu, six ans avant sa naissance, vous
vous rappelez, je vous ai dit qu’il allait venir. Vous vous rappelez
comment je l’ai appelé, là, près de l’autel, sans savoir ce que je
disais, je consacrais des bébés, j’ai dit: “Joseph, tu es prophète.”
221 L’autre jour, il était dans la cour, et il est
entré me dire: “Papa, est-ce que Jésus a une main comme la tienne?”
Et j’ai dit: “Eh bien, oui, fiston. Pourquoi?”
222 Il a dit: “J’étais assis sur ma bicyclette,
j’attendais que Sarah” (c’est sa petite sœur) “arrive de l’école.” Il
était assis là. Je ne lui permets pas d’aller sur la route, il était
assis, comme ceci. Et il a dit: “J’ai regardé en haut et,” il a dit,
“quand j’ai regardé, il y avait une main comme la tienne, avec une
manche blanche, qui était là, au-dessus de moi.” Et il a dit: “Ensuite,
elle est montée.” Il a dit: “Est-ce que c’est la main de Jésus qui est
montée?” J’ai regardé sa mère, sa mère m’a regardé. Nous sommes allés
chez Mme Wood. Elle est assise ici, quelque part. Nous l’avons
interrogé, question après question, de toutes les manières possibles.
C’était une vision. Il l’a vue. Quand je verrai le jour où le petit
Joseph se tiendra… J’espère vivre assez longtemps pour le voir marié,
si Jésus tarde.
223 Je suis un vieil homme, j’ai des poils gris
autour du cou, ici. J’ai envoyé… Je veux envoyer encore deux ou trois
millions d’âmes à Christ, si je le peux. Je suis déterminé à prêcher
l’Évangile à chaque coin de la terre. Oui monsieur. Avec l’aide de
Dieu, je le ferai. Alors, quand je verrai ce moment-là arriver, Frère
Mike.
224 Je peux voir le moment… Maman, Meda, c’est comme
ça que je l’appelle, ma chérie, vous voyez, elle… nous prenons de
l’âge, je vois ses cheveux qui grisonnent, et je nous vois baisser,
décliner.
225 Rebekah, je suis si reconnaissant pour Rebekah.
Son professeur de musique me disait l’autre soir, disait: “Oh! si elle
continue comme ça, Frère Branham, elle pourrait aller très loin.” Vous
voyez, elle développe son talent pour la musique. Je la veux, et je
veux… Je veux Sarah à l’orgue, Becky au piano, je veux Joseph en chaire.
226 Quand je verrai cela arriver, et que moi et
Maman nous entrerons en titubant; appuyé sur ma vieille canne, un soir,
je viendrai sur la route. En regardant dans la salle, je verrai mon
fils se tenir là, oint du Saint-Esprit, en train de prêcher ce même
Évangile. Je veux prendre ce vieux Livre et dire: “Fiston, le voici, il
est à toi. Tiens-t’en à Cela, ne fais pas de compromis sur une seule
Parole. Restes-Y fidèle, trésor. Ne, peu importe qui est contre toi,
qui est contre, Dieu, Lui, Il sera pour toi. Prêche chaque Parole
exactement comme Elle est écrite Là-dedans, et papa te reverra de
l’autre côté du fleuve.” J’aimerais passer mon bras autour d’elle, mon
épouse, et traverser le Jourdain.
227 En attendant, ô Dieu, permets-moi de rester sur
le champ de travail, fidèlement! Permets-le-moi! Quel qu’en soit le
prix, ça m’est égal, ou combien, ce que je fais, ou ceci, cela ou autre
chose. Permets-moi de rester loyal et fidèle à la Parole du Dieu
vivant, afin que lorsque ce jour-là viendra, et que je traverserai de
l’autre côté, je puisse regarder là-bas et dire: “Vous voilà. Oh, mon
précieux ami, mon précieux frère, ma précieuse sœur.”
228 Jeune prédicateur, sortez sur le champ de
travail, attelez-vous à la tâche. Vous, tous les jeunes prédicateurs,
et tout, ne restez pas assis, ne restez pas assis à ne rien faire.
Sortez, allez gagner une âme. Faites quelque chose! Allez, mettez-vous
à l’œuvre. Ne t’arrête pas, jeune prédicateur, là-bas. Que Dieu te
bénisse.
229 En le regardant, je me revois quand j’avais à
peu près cet âge-là, je pense, ou peut-être que j’étais un peu plus
jeune que lui. J’avais seulement vingt ans et quelques quand j’ai posé
la pierre angulaire, là. Je me souviens, à l’époque, je portais un
veston bleu et un pantalon blanc, et là, j’ai posé cette pierre
angulaire, il y a environ trente et un ans de ça. Vous voyez quel âge
j’avais, je n’étais qu’un enfant. Je me suis tenu là, j’ai posé la
pierre angulaire. Je n’ai pas fait de compromis sur une seule Parole.
J’Y suis resté fidèle, exactement comme quand j’ai posé cette pierre
angulaire. Mon témoignage est là, à l’intérieur, je l’avais écrit sur
la page de garde de la Bible; j’ai détaché cela, et je l’ai mis dans la
pierre angulaire, et il y est toujours. Puisse-t-il être écrit au Ciel,
sur les pages de la Parole Éternelle de Dieu. Que je reste fidèle
jusqu’à la fin.
Maintenant courbons la tête un instant pour prier.
230 Alors que se termine cette soirée, que se
terminent ces… ce chapitre, il n’est pas juste qu’il en soit ainsi; il
faudrait vous apporter le suivant, où il place l’Église dans sa
position. Je vais vous montrer cela un de ces jours, Dieu voulant. Je
dois prendre un peu de repos maintenant, avant d’entreprendre celle de
Chatauqua, là-bas, une autre grande série de réunions, et ensuite je
dois partir de là pour me rendre dans l’Oklahoma.