Une fois encore
63-0804A
Une fois encore
1 Merci beaucoup. Prions.
Père Céleste, nous sommes de nouveau assemblés au Nom de Ton Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus, pour Lui exprimer de nouveau notre amour, par l’adoration. Nous prions que Son Esprit vienne parmi nous, et donne à chacun de nous une portion de cet Esprit qui nous accordera la grâce qui nous soutient pour achever le voyage et combattre le combat qui nous attend, le combat de la Foi. Accorde-le, Père. Et, romps pour nous, cet après-midi, le Pain de Vie, afin de nous fortifier; car il est écrit : “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.” Puissions-nous L’entendre, cet après-midi, au Nom de Jésus-Christ. Amen.
2 Vous pouvez vous asseoir. Je tiens à féliciter Frère Carlson, il vient de me laisser monter avec à peine dix minutes de retard. Il fait des progrès. Encore une semaine de réunions, nous allons simplement…je serai probablement ici à l’heure…?… Nous sommes très heureux de ce privilège.
3 Eh bien, ce soir, c’est notre dernier soir pour cette série de réunions, et je voudrais vous laisser partir à temps pour que vous puissiez prendre votre—votre souper. Je sais que beaucoup d’entre vous appellent ça votre dîner. Mais si, là, je dîne, quand est-ce que je souperais?
4 Bon, je parlais à un homme, il a dit : “Oh, Frère Branham, il—il s’agit d’un dîner.”
5 “Oh, vraiment?” J’ai dit : “Je veux vous prouver que vous faites fausse route.” J’ai dit : “Nous ne prenons pas le dîner du Seigneur; nous prenons Son souper.”
6 Alors, nous—nous aimons considérer cela comme celui du Seigneur, comme notre souper, le souper du Seigneur ce soir-là, pas le matin, ni l’après-midi. C’était Son souper, Il l’a pris le soir.
7 Alors, eh bien, nous voudrions revenir de bonne heure. Ainsi donc, nous ne serons pas en retard ce soir, Frère Carlson me laissera monter à l’heure exacte ce soir. “La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère.” Et, je ne sais pas, si je peux avoir un peu, assez de temps, j’essaierai peut-être de prêcher sur Le compte à rebours, ce soir, si le Seigneur le veut. En effet, c’est un petit Message scientifique que le Seigneur m’a donné pour les derniers jours. Et je pourrai probablement prêcher sur cela ce soir, si le Seigneur le veut.
8 Eh bien, nous avons passé des moments formidables hier soir. Je me suis avancé et j’ai dit : “Nous n’allons pas prier pour les malades”, et le Seigneur a quand même guéri les malades, vous voyez. Amen. Il peut nous arriver de dire quelque chose, mais le Seigneur peut changer cela quand Il le veut. Vous voyez, Il—Il est Dieu.
9 Maintenant je voudrais lire rapidement les Écritures, pour un petit sujet qui, à mon—mon avis, pourrait nous aider cet après-midi.
10 Et donc, s’il me laisse monter à l’heure, j’essaierai de terminer à l’heure, et ça serait vers seize heures trente, ce qui serait d’ici une cinquantaine de minutes.
11 Prenons maintenant le Livre des Juges, chapitre 16, et lisons les—les versets 27 et 28, alors que nous regardons à la Parole.
La maison était remplie d’hommes et de femmes; tous les princes des Philistins étaient là, et il y avait sur le toit environ trois mille personnes, hommes et femmes, …regardaient Samson jouer.
Alors Samson invoqua l’Éternel et dit : Seigneur…souviens-toi de moi, je te prie; ô Éternel, donne-moi de la force seulement cette fois, et que…je puisse tirer vengeance des Philistins pour mes deux yeux.
12 Prions encore. Seigneur Jésus, prends ce petit sujet, et abreuves-en l’Église, Seigneur. Nous prions et Te le confions, au Nom de Jésus. Amen.
13 Il y avait probablement trois mille Philistins qui regardaient du haut de la tribune de cette immense arène, quand ces deux personnes sont entrées dans l’arène cet après-midi-là. Il devait avoir fait chaud ce jour-là. Ces gens avaient été là toute la journée. Et là, dans cette grande foule, en haut de cette immense arène construite sous une forme semblable à celle d’un champignon à l’envers, son poteau central, au milieu, qui s’étendait un peu comme ceci, et ses deux poteaux, là, qui soutenaient le tout, tous les spectateurs; des chefs de guerre très raffinés étaient là ainsi que leurs femmes parées de leurs somptueux bijoux. Tous se penchaient en avant pour voir cet événement particulier, pour bien voir ce qui allait se dérouler.
14 Il y avait eu des préliminaires, tous les divertissements. Ils avaient peut-être eu des petits singes qui—qui avaient exécuté de petits tours. Et ils avaient eu toutes sortes de divertissements comme le combat, la lutte, et—et—et des duels peut-être jusqu’à ce que mort s’ensuive, et bien d’autres choses avec—avec lesquelles ils s’étaient divertis toute la journée; en effet, c’était un grand jour, mais là, l’événement principal était arrivé.
15 Vous savez comme l’on attend tous patiemment pendant que les préliminaires se déroulent. Et les gens attendent le—l’événement principal, et c’est là que tout le monde se redresse et prête attention. On le remarque durant nos services religieux, lorsqu’on—qu’on chante, et qu’on donne des témoignages, et qu’on prêche, et tout; mais l’événement principal, c’est de voir ce que le Seigneur va faire, voir le but pour lequel Il nous a rassemblés. Nous nous attendons tous à voir quelle sera réellement l’issue de tout cela, l’événement principal. Dans tous les cas, c’est la même chose. Nous sommes toujours dans l’attente de voir l’événement principal.
16 Et ils s’étaient tous levés pour regarder devant, pour voir ce qui se passait, parce qu’on leur présentait l’événement principal, et tout ce qu’ils ont vu, c’est un aveugle conduit par un jeune garçon.
17 Les couloirs avaient résonné tout l’après-midi, à cause de ces orgies de l’ivresse, alors qu’ils se passaient le whisky et leurs boissons fortes; leurs belles femmes peinturlurées et parées de bijoux, et ces puissants chefs de guerre, ces hauts dignitaires, et tout. C’était une grande fête. On célébrait la victoire. Oh, je n’aime vraiment pas dire ça! La victoire que Dagon, le dieu-poisson, avait remportée sur le serviteur de Dieu. Ça me coûte terriblement de dire cela, mais c’est la vérité. Ils célébraient de cette façon-là, une victoire sur le serviteur de Jéhovah. Quelle chose honteuse! Des beuveries, des orgies, des femmes peinturlurées et parées de bijoux, et de grands dignitaires, les feux brûlaient sous le dieu-poisson; quelle grande fête cela devait être!
18 Mais le plus douloureux dans tout ça, c’est que des milliers d’années plus tard, nous devons nous souvenir d’un tel événement, alors que le grand Dieu du Ciel avait résolu en Son cœur qu’Il détruirait cette nation parce qu’ils étaient païens, et que Dieu avait envoyé un homme pour faire ce travail, et voici que le dieu-poisson, une idole, célébrait une victoire remportée sur le serviteur de Jéhovah. Ce n’était pas Jéhovah qui avait perdu; c’était le serviteur qu’Il avait envoyé pour faire ce travail qui avait perdu la victoire.
19 Quel spectacle, comme c’était honteux! Ce garçon a conduit cet homme aveugle qui longeait le—le couloir en tâtonnant, jusqu’à atteindre ces énormes poteaux centraux sur lesquels reposait cet immense champignon à l’envers ou bien cette sorte de parapluie, où les gens regardaient vers le bas, comme ceci, depuis ces sortes de grands piliers en long et en large, qui maintenaient la chose bien en place; ils étaient faits de pierres qu’on ne pourrait pas reproduire aujourd’hui. Plus personne ne peut les construire comme ça. Mais, quelle chose gigantesque c’était là! Et, il y avait des milliers de prêtres de renom, au torse bien bombé, qui avaient servi une idole, avec toutes leurs cérémonies et leurs rituels adressés à leur idole pour avoir vaincu Jéhovah. Quel grand jour c’était là, ils buvaient, s’adonnaient à des orgies et se conduisaient n’importe comment!
20 Et voici venir le serviteur de Jéhovah, aveugle, tâtonnant, conduit par un jeune garçon vers ce grand poteau, pour amuser la galerie. L’événement principal, c’était de se moquer du but établi par Jéhovah de détruire la nation. Et voilà que la nation avait capturé la chose même que Dieu avait placée pour les détruire et, là, ils l’avaient vaincue et se moquaient de lui : l’événement principal de leur célébration.
21 Ça vous arrache presque le cœur d’avoir à regarder cela, n’est-ce pas? De penser à ce qui a pu… Cette histoire n’aurait vraiment jamais dû être racontée. Mais elle a probablement été racontée pour—pour notre instruction à nous, écrite comme ça. Humilié, brisé, il se tenait là, vaincu, entre les deux poteaux qui soutenaient l’édifice.
22 Quel symbole c’est de l’église d’aujourd’hui! Quel symbole c’est d’une race déchue qui s’est livrée au monde et à la chose même que nous sommes censés vaincre. L’église qui a vendu sa—sa moralité, qui a vendu la Bible, qui a vendu sa force, qui a aussi livré son épée, et qui se tient là, humiliée, à l’heure où les signes annonciateurs de la Venue de Jésus-Christ sont proches; alors qu’elle devrait être lavée, sans tache ni ride, et se tenir debout pour accueillir son Époux.
23 Quel tableau nous avons sous les yeux, un symbole de la déchéance morale qu’il y a sur la nation, cette nation. Et j’essaierai de ne pas trop m’attarder sur mes références bibliques, pour pouvoir terminer rapidement. Mais je pourrais symboliser cela avec l’église, avec la nation, avec la politique, et avec tout ce sur quoi on peut mettre la main aujourd’hui, hormis la Bible de Dieu. Moralement déchue, la race humaine en soi, elle est dans un état lamentable!
24 Et là, sous les regards des athées et des incroyants qui se permettent de montrer l’église du doigt — elle qui devrait avoir le Message de ce jour — et de lui demander : “Qu’est-ce que tout cela signifie?” Là, elle n’a pas de réponse. Elle n’a pas de réponse. Pourquoi? Elle a agi comme Samson. Elle a capitulé.
25 En le voyant debout là, on aurait dit : “C’est donc lui, Samson?” Représentons-nous une image de cela, de ce grand et puissant guerrier. Représentons-le-nous, cet après-midi : il avait de larges épaules, une grande carrure. Et voilà ce grand gaillard qui se tient là, rendu aveugle, attaché avec de petites cordes, et conduit jusqu’au milieu de la cour, humilié, brisé, vaincu, et le grand Dieu du Ciel qui regardait cela d’en haut. Et ici-bas, ses critiqueurs, des soldats ivres, qui regardaient vers le bas.
26 J’imagine que beaucoup de Philistins, alors qu’ils se tenaient là, avaient même ressenti une grosse frayeur en entendant son nom. Autrefois, Samson était un nom puissant; c’était aussi le cas du Christianisme, de l’église. Et je vais faire un parallèle entre l’église et cette scène. Dès qu’on prononçait le nom de Samson, les gens s’évanouissaient, car ils n’avaient jamais vu un tel homme. Sa force surpassait tout ce qu’il y avait jamais eu dans le monde. Rien de ce qu’ils avaient ne pouvait l’égaler. Beaucoup se souvenaient de lui alors qu’ils le regardaient, se tenant là, dans cet état.
27 Beaucoup le regardaient depuis les tribunes et se souvenaient l’avoir vu dans une autre position. Un jour, comme il se tenait là, une mâchoire de mulet à la main, et mille Philistins gisant autour de lui, alors que les autres s’étaient enfuis vers les rochers, pour s’y abriter; il se tenait là, il leur faisait signe du doigt : “Allez, venez, si vous voulez goûter un peu à ça!” Mais, regardez-le maintenant.
28 Beaucoup de Philistins, alors qu’une prostituée, un soir, l’avait incité à entrer dans la—la ville de Gaza, ces derniers avaient pris les énormes portes, qui devaient bien peser des tonnes, ils l’ont enfermé à l’intérieur et l’ont eu, ils ont envoyé chercher des soldats et ont dit : “Maintenant nous l’avons eu. Nous l’avons cerné.” C’est ce que le diable cherche toujours à faire : vous cerner sur un point.
29 Mais souvenez-vous, quand Samson s’est réveillé le lendemain matin, ou cette nuit-là plutôt, quand il a constaté qu’il avait été cerné. Il pouvait toucher l’arrière de sa tête et savoir qu’il était toujours un fils de l’alliance de Dieu, et que rien ne pouvait le bloquer. Autrefois, l’église aussi était comme ça. Qu’est-ce qu’il a fait? Il s’est levé, a descendu la rue, a arraché ces portes de leurs cavités, les a placées sur ses épaules, est monté jusqu’au sommet de la colline et s’est assis.
30 Beaucoup de ceux qui étaient présents cet après-midi-là se souvenaient de cet événement. Mais, regardez-le maintenant, rendu aveugle, ridiculisé, un objet de moquerie pour l’ennemi. Toute la puissance qu’il avait autrefois pour sa protection, pour accomplir la mission que Dieu lui avait confiée, le but pour lequel il était né dans le monde, il en avait été dépouillé par une femme.
31 Je pense que la même chose pourrait s’appliquer aujourd’hui : une femme qui prétend être l’Épouse de Christ, et qui repose son enseignement sur “une coupe remplie des impuretés de ses abominations, de ses fornications”. Elle a versé de la coupe de ses fornications dans la bouche de l’église de Dieu, qui a été suscitée pour accomplir Ses signes et Ses prodiges, selon le dernier commandement de Jésus, dans Marc 16. Et nous voyons qu’elle a pris le petit groupe fidèle de Dieu, qu’elle les a organisés ensemble, exactement comme elle l’avait elle-même fait, et qu’elle les a dépouillés : ils renient ce qui en fait la Force, ils renient le Saint-Esprit, ils renient la puissance de parler en langues, ils renient la Puissance du—du Saint-Esprit, de ressusciter les morts, de guérir les malades et de chasser les démons. Et maintenant, les Philistins sont sur toi, que vas-tu faire maintenant que tu es dépouillée?
Oh, ce qui a dû traverser l’esprit de cet homme!
32 Nous avons vu ce qui avait dû traverser l’esprit des Philistins. Ils l’avaient connu. Eh bien, j’en entends un s’approcher peut-être de l’autre, et dire : “Je me souviens du temps où, dès qu’on disait ‘Samson’, tous les Philistins fuyaient, comme des rats vers un trou. J’ai entendu dire qu’autrefois, mille hommes marchaient dans le désert, et dès qu’on disait ‘Samson arrive’, ils jetaient leurs armes et ils couraient se mettre à l’abri aussi vite que possible.”
33 Mais, regardez-le maintenant. Il est dans un état lamentable, attaché, tout ça parce qu’il a fait des compromis avec une femme. Voilà pourquoi. Elle l’a dépouillé de sa puissance. Elle cherchait sans arrêt à savoir où résidait sa force. Elle savait qu’il était un homme costaud, mais eux aussi, ils avaient des hommes costauds. Mais cette Delila, c’était une—une vraie Jézabel. Elle savait comment le convaincre, comment l’envoûter et lui dire qu’elle l’aimait, lui. Mais elle cherchait constamment à découvrir où résidait sa force.
34 Et c’est exactement ce que cette Jézabel a fait à l’église, elle a cherché jusqu’à ce qu’elle trouve où résidait cette force. Et la force est dans la Parole. “La Parole est Dieu.” Et elle a fini par trouver où cette force résidait, alors, elle a emmené l’église à Nicée, à Rome, et a rasé ses tresses. Et maintenant, elle ôte de l’église ce qu’il en reste, et la ramène au Conseil mondial des Églises, et lui rase de nouveau les tresses. C’est un rasage continuel, elle lui ôte Ceci, et : “Ceci ne veut pas dire cela. Les jours des miracles sont passés. Il n’existe rien de ceci, cela ou autre chose.” Ils—ils ont trouvé où résidait sa force, en substituant les baptêmes, les poignées de main et toutes ces autres choses à la vraie Parole de Dieu qui est sans mélange.
35 Cette Parole est Dieu, Elle a été donnée à Son Église pour vaincre le monde, les démons, la maladie, et pour chasser les démons, et ce n’est en aucun cas une dénomination qui a été donnée à l’Église. C’est la Parole qui a été donnée à l’église. Voilà sa force. Mais eux, ils ont retranché Ceci, ils ont retranché Cela, et ont rasé cette tresse-Ci, et ont rasé cette tresse-Là, si bien qu’aujourd’hui, l’église est complètement rasée, comme une sœur catholique; on l’a tellement rasée qu’elle a accepté comme doctrine un tas de credos faits de main d’homme, et c’est exactement ce que le prophète avait dit qu’elle ferait. Et voilà qu’elle se tient là aujourd’hui, humiliée. Alors que le Dieu du Ciel a choisi des pêcheurs ignorants, et autres, et qu’Il est descendu en eux et a prouvé cela, qu’Il reste toujours Dieu, et elle, elle n’arrive pas à donner une réponse à son assemblée face à tout cela, parce que ça, ce n’est lié à aucune dénomination. Et l’église se tient là, humiliée, alors qu’elle aurait dû se tenir dans sa force.
36 Si seulement l’église aujourd’hui se tenait comme elle l’a fait au Jour de la Pentecôte, si seulement l’église aujourd’hui se tenait comme à l’époque d’Irénée, et à l’époque de saint Martin, ou à l’époque de Polycarpe, quand l’Église, plutôt que de défier la moindre Parole de Dieu, s’avançait droit vers la mort! Irénée, Martin, tous ces hommes-là, s’en sont tenus fermement à ce baptême d’eau au Nom de Jésus-Christ. Chacun d’eux s’en est tenu fermement à ce baptême du Saint-Esprit, aux prophètes, aux signes et aux prodiges.
37 Et elles s’en sont éloignées aujourd’hui. Qu’est-il arrivé? Delila a découvert où résidait cette force. Et, si jamais elle parvenait à éloigner ces séminaires de cette Parole pour les diriger vers une théologie faite de main d’homme, elle réussirait à les avoir, il serait alors facile de les lier pour les emmener dans le Conseil mondial des Églises, ce conseil œcuménique.
Vous dites : “Vous n’avez pas le droit.”
38 Je suis quand même citoyen américain. J’ai droit à la liberté d’expression. C’est vrai. Certainement que je le suis. Remarquez, c’est l’exacte Vérité.
39 Oh, ce qu’il a dû ressentir, ce qui a traversé l’esprit de cet homme, alors qu’il se tenait là, aveugle!
40 Or, Jézabel savait, ou plutôt, pas Jézabel, mais Delila, elle savait que si elle parvenait simplement à lui crever les yeux, ça réglerait l’affaire.
41 Et c’est exactement ce que la Delila de ce dernier jour a fait à l’église, elle lui a crevé les yeux à la promesse de Dieu, et elle vous a vendu une certaine dénomination intellectuelle de grande envergure. Tout le monde aime acheter…dire : “J’appartiens à la Première Église. J’appartiens à cela, ici. Je…” Voyez, tant que le diable peut crever vos yeux à la Parole de Dieu et à la promesse de Dieu! Peu importe combien cela a l’air insensé, c’est la promesse de Dieu.
42 Maintenant, je n’approuve pas les sectes, pas du tout, mais on reconnaît ces sectes à leurs œuvres. De même, on reconnaît l’Église de Dieu à Ses œuvres. Mais, j’essaie de dire ce que Delila a fait à Samson.
43 Maintenant, considérons les choses du côté de Samson, ce qui a dû traverser l’esprit de cet homme, alors qu’il se tenait là. Toutes les grandes victoires qu’il avait remportées autrefois ont dû lui traverser l’esprit. Maintenant, l’événement se déroule, le divertissement de l’après-midi est sur le point de commencer. Ceux qui doivent être divertis pensent à ce que cet homme était autrefois, et le voilà, se tenant là, pensant à ce qu’il avait été. Mais, à cause d’une femme qui l’avait attiré, le tableau avait changé comparativement à ce que ça aurait dû être. Dieu avait suscité Samson pour détruire cette nation, c’était ça le but même pour lequel il avait été suscité.
44 Si seulement Dieu peut trouver un seul homme, voilà tout ce dont Il a besoin, d’un seul homme qui peut s’abandonner entièrement à Lui. Il n’a pas besoin d’une armée; Il ne s’est jamais servi de ça. Il ne se sert que d’un homme.
45 Or, Samson avait donné sa force à Dieu, pour qu’Il l’utilise, mais il ne Lui avait pas donné son cœur. Il avait donné son cœur à Delila, et sa force à Dieu.
46 Mais vous devez abandonner votre âme, votre corps, votre esprit, votre force, tout ce que vous êtes, à la volonté de Dieu, et devenir Son prisonnier. Vous serez forcément prisonnier de quelqu’un. Vous ne vous appartenez pas. Vous êtes prisonnier de quelqu’un. Vous êtes soit prisonnier du diable, connaissant cette Vérité mais ne voulant pas vous Y abandonner, soit prisonnier du—du monde, et vous vous abandonnez à Dieu, c’est soit l’un, soit l’autre. Vous êtes soit prisonnier du diable, pour le péché, soit prisonnier de Dieu, pour la justice. Vous êtes soit l’un, soit l’autre.
47 Et là, Samson pense aux grandes victoires qu’il avait remportées. Il lui est sans doute venu à l’esprit que, lorsqu’il était un jeune garçon, Dieu l’avait confirmé et avait donné des instructions à sa mère; qu’il ne fallait pas qu’elle prenne de boissons fortes, ou—ou qu’elle devait surveiller son alimentation, elle allait enfanter un naziréen. Et sa mère lui peignait les cheveux en lui disant : “Mon fils, ces tresses sont une alliance avec Dieu, c’est là que résidera ta force. Ne divulgue jamais cela. Ne divulgue jamais ton secret. Ne le livre jamais. Quoi que tu fasses, garde-le.”
48 Jésus-Christ a dit à l’église : “Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne passera jamais. Et quiconque En retranchera une seule Parole, ou Y ajoutera une seule parole, sa part sera retranchée du Livre de Vie.” L’église devrait y réfléchir maintenant, alors que nous sommes dans ce chaos, en cette heure qui prie…qui précède la Venue du Seigneur Jésus, d’un moment à l’autre, pour un Enlèvement.
49 Ces grandes victoires auxquelles nous pouvons nous référer, celles d’autrefois, durant la réforme, à l’époque d’Irénée et de saint Martin, de Patrick, et de ceux qui ont protesté contre ces organisations.
50 Et quand Luther est sorti et qu’il a protesté contre cette première organisation, l’église catholique, le groupe qui l’avait suivi a fait marche arrière et s’est organisé après lui.
51 Quand John Wesley est sorti de l’anglicanisme, et, dès que Wesley est parti, ils se sont organisés juste après lui.
52 Et, des pentecôtistes du début sont sorties des dénominations. Ça, c’était pour vous un terme blasphématoire. Mais, “comme un chien qui retourne à ce qu’il a vomi, et une truie à son bourbier”, vous êtes retournés directement à la chose que vous êtes censés vaincre, vous êtes nés pour vaincre cela. Alléluia! Ça me brise d’autant plus le cœur d’avoir à penser à la victoire que Dagon avait remportée sur Samson, là-bas. Je vois celle que Jézabel a remportée sur l’église. Et c’est pour ça que de toutes mes forces et avec chaque fibre de mon corps, je m’efforce de protester contre cette chose et de rappeler cette église à son lieu de repentance. Vos mères, vos pères, ont été mis à la porte de ces organisations. Ils en sont sortis et ont protesté contre elles, et voici que leurs enfants ont fait demi-tour et sont retournés à la chose d’où ces derniers étaient sortis. Voilà bien le portrait de Samson, de ce que Delila a fait!
53 Nous devrions vraiment laisser les pensées de ces grandes victoires traverser notre esprit. Je n’ai pas le temps d’aborder tout ça, si je veux tenir ma parole envers vous.
54 Et Dieu l’avait suscité dans ce but, et le voilà qui se tient entre ces deux poteaux, rendu aveugle, vaincu, humilié. Il restait le même grand gaillard qu’il avait toujours été, mais sa force avait disparu.
55 L’église est tout, en termes d’adhésion, elle est plus forte que jamais. Mais où est la Parole, la force manifestée? Elle vous a été ôtée par vos organisations qui rasent la puissance.
56 Il avait manqué à ses engagements envers Dieu. Non seulement avait-il manqué à ses engagements envers Dieu, mais il avait manqué à ses engagements envers son propre peuple. Il était un fiasco complet. Dieu l’avait suscité pour qu’il détruise la nation même dont il était maintenant le prisonnier.
57 Et voici la dernière organisation de l’église, la pentecôte, cet après-midi, elle est tout aussi vaincue que l’était Samson. Peut-être ne le croirez-vous pas. Mais si vous voulez bien ouvrir votre esprit à la Parole, vous verrez que c’est la Vérité.
On lui faisait faire des tours, pour divertir.
58 Comme je l’ai dit une fois, il n’y a pas longtemps. Ces Hommes d’Affaires du Plein Évangile, que j’aime bien, dans leur magazine, ils ont écrit : “Révérend saint père Untel.” Pauvres pentecôtistes illusionnés et aveuglés! Qu’est-ce qui ne va pas chez vous? Ne savez-vous pas que notre Sauveur a dit : “N’appelez personne sur cette terre ‘Père’?” Vous ne vous rendez donc pas compte que le diable ne fait que prendre, ici, quelqu’un qui a été mis à la porte de l’une de ces organisations, pour vous réduire à n’être qu’un objet de risée? Elles ne vont pas entrer. Ne laissez personne vous dire qu’elles entreront.
59 Qu’est-ce qui ne va pas chez cette église illusionnée? Le monde lui a crevé les yeux. Ne savez-vous pas que Jésus a dit que cela arriverait? Et quand la vierge endormie est venue acheter de l’huile, elle ne l’a jamais obtenue. Voilà la vierge endormie : les luthériens, les méthodistes, les presbytériens. Ils ne l’obtiennent pas. Ils ont beau parler en langues et sauter, mais ça ne veut rien dire du tout. J’ai vu des païens faire la même chose, et des adorateurs du diable parler en langues, sauter, chanter et pousser des cris, boire du sang dans un crâne humain, invoquer le diable et parler en langues. N’allez pas vous appuyer sur des sensations. C’est la Parole de Dieu qui ne passe point.
60 La voici, vaincue, tout autant que Samson l’avait été, elle est en train de faire des tours à présent. Satan se lève et se moque d’eux, il dit : “Regardez, ils prétendent croire la Bible. Regardez!” Il dit à tous les Anges du Ciel : “Regardez, regardez, ils—ils—ils—ils, oui, ce sont des croyants de la Bible, chacun d’eux, regardez-les se rassembler. Je vais tous les jeter là, chacun d’eux, exactement.” Il va les amener jusqu’à ce point, c’est exactement ce que dit l’Écriture. Il faut qu’ils le fassent. Les voilà, vaincus. Delila; ils ont les yeux crevés, si bien qu’ils ne peuvent pas voir la Vérité.
61 Jésus a dit aux pharisiens : “Vous avez des yeux, et vous ne voyez pas. Vous avez des oreilles, et vous n’entendez pas.” Pourquoi? Il a dit : “En effet, Ésaïe a dit cela.” Il s’est reporté à la Parole, au prophète. Dieu Lui-même, Jésus-Christ, s’est reporté à la Parole de Son prophète.
62 Et, aujourd’hui, le Saint-Esprit réveille votre mémoire. “Emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu,” les femmes, maquillées, portant des shorts, se comportant comme le monde, se coupant les cheveux, et faisant tout cela, “ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la Force.” Eh bien, vos propres œuvres démontrent que vous ne croyez pas. Le Saint-Esprit, dans la Parole, se reporte de nouveau à la Parole.
63 “Oh,” vous dites, “je L’ai reçu.” Quand vous prenez un médicament pour une maladie, s’il ne fait pas effet, vous feriez mieux de changer votre médicament, vous mourrez dans vos péchés.
64 La nation, le but même, la chose même pour laquelle ils ont été suscités, celle qu’ils devaient détruire, Samson en est maintenant victime.
65 C’est pareil avec l’église! Elle avait été suscitée pour faire honte au système des dénominations et à la mondanité dans les dénominations, et vous, vous êtes entrés directement dans la dénomination. Et en faisant cela, vous ne pouvez pas suivre les Écritures, chacune d’elles a une conception différente, vous avez alors perdu votre force. Ce démon d’aveuglement!
66 Il a laissé les charmes d’une femme le détourner de la—la Parole de Dieu. Maintenant vous dites : “Frère Branham, il ne s’agissait pas de cela.” Oui, il s’agissait bien de la Parole de Dieu. Delila a détourné Samson de la Parole de la promesse.
67 De même, la Jézabel d’aujourd’hui a détourné l’église, elle l’a attirée pour l’éloigner de la Parole de la promesse, la Sainte Bible de Dieu. Oh, c’est la même chose, c’est exactement la même chose! Qu’ont-ils fait? Ils ont donné accès à Jézabel, c’est ce qui est dit dans Apocalypse 17, Apocalypse, chapitre 17, l’église catholique est représentée là. Et elle vous confirme qu’il s’agit bien d’elle. Ils ne… Leur propre livre le dit. Ils ne se gênent pas. Combien parmi vous ont déjà lu leurs propres écrits? Vous savez que c’est vrai. [L’assemblée dit : “C’est vrai.”—N.D.É.] Ils disent que l’église catholique est représentée là. C’est vrai. Et souvenez-vous : “Elle était la mère des prostituées. Elle était une prostituée, et la mère des prostituées.” Voyez, ce devait être des églises; pas des garçons, c’était des filles, des églises protestantes, “une mère de prostituées”. Dès qu’elles se sont organisées, elles ont fait la même chose que cette dernière avait faite là, elles se sont dépouillées de la Parole, et elles doivent suivre les instructions d’une certaine organisation.
68 Je sais que ceci n’est pas populaire, mais c’est la Vérité. Je n’ai pas le soutien de grandes émissions de radio et de grandes émissions de télévision. Que Dieu m’aide à ne jamais l’avoir. Je ne désire qu’une seule chose, et c’est le soutien de Jésus-Christ, par Sa Parole. Qu’Il confirme que je dis la Vérité, par Sa Parole; que ce ne soit pas quelque chose de faux, quelque chose d’artificiel, des choses sans scrupules; mais que ce soit le véritable Saint-Esprit, Lui-même, qui prenne la promesse de ce jour et montre que c’est la Vérité. C’est tout ce que je désire ardemment voir. Comme Jésus l’a dit : “Si Je ne fais pas les œuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas.”
69 Maintenant, aveugles! Oh, vous dites : “Nous ne sommes pas aveugles.” Vous êtes aveugles! La Bible dit que vous l’êtes. Tout lecteur de l’Écriture sait que ceci, c’est l’Âge de l’Église de Laodicée. Combien croient cela? [L’assemblée dit : “Amen.”—N.D.É.] Alors, la Bible dit que “l’église de Laodicée est aveugle, nue, et qu’elle ne le sait pas”. C’est ce qui est grave, elle ne le sait même pas. Elle est pire que tous les autres âges de l’église réunis.
70 “Le bœuf connaît la crèche de son maître, ou l’étable, et la mule connaît sa crèche, et,” Il a dit, “Mon peuple ne connaît rien.”
71 Aveugles, spirituellement aveugles! Aveugles à quoi? À la Parole de Dieu. Tout aussi aveugles qu’ils peuvent l’être, et ils ne veulent pas voir Cela. Et si vous leur dites ces choses, ils répondent : “Oh, oui, je—je compte bien le faire”, mais pas un seul d’entre eux ne le fait. Ils ne peuvent pas le faire et garder leur association dans une organisation; automatiquement, ils se feront virer.
72 La voilà, Delila lui a rasé les tresses. Maintenant il a—il a les cheveux coupés; comme les femmes qui sont là-dedans, c’est la même chose. Maintenant regardez-les, vaincues, tout comme elles l’étaient autrefois.
73 Les ministres, les messagers pentecôtistes du début, on n’aurait jamais fait croire à ces hommes-là que leurs propres enfants organiseraient des séminaires qu’eux-mêmes avaient critiqués par la Parole de Dieu, et d’où ils étaient sortis. C’est vrai. Qu’avons-nous obtenu par ces séminaires? Ils ont introduit le monde dans l’église. Un vieux ministre chantait autrefois :
On a levé les barrières, on a fait des compromis avec le péché.
On a levé les barrières, les brebis sont sorties, mais comment les boucs sont-ils entrés?
74 Vous avez levé les barrières, vous vous êtes éloignés de la Parole. Quand Ève a levé les barrières aux raisonnements intellectuels de Satan, la mort est entrée; et les barrières avec lesquelles Dieu l’avait barricadée, c’était Sa Parole de la promesse. Et nous avons substitué autre chose, un credo, à la place de la Parole. Amen. Vous savez que c’est la Vérité.
75 Qu’est-ce que nous avons, nous les pentecôtistes, aujourd’hui? Trop de Ricky. Ce terme Elvis, et Ricky, ça ne s’était jamais entendu à d’autres époques. C’est un terme, c’est le nom associé à cette époque. Il cadre avec ceci. Il signifie quelque chose.
76 Vous dites : “Un nom, ça ne signifie rien.” Dans ce cas, pourquoi a-t-Il changé le nom d’Abram en Abraham? Pourquoi a-t-Il changé le nom de Saul en Paul? Le nom de Simon en Pierre? Pourquoi a-t-Il changé Son propre Nom?
77 Pourquoi a-t-Il changé celui de Jacob en Israël? Mais pas avant qu’il ait lutté avec l’Éternel, pas avant qu’il ait vaincu. Et Jésus, quand Il a eu vaincu la mort, le séjour des morts et la tombe, la Bible dit “qu’Il a eu un Nom nouveau”. Jacob aussi, quand il a eu vaincu.
78 Et si l’Église arrive à vaincre, alors elle ne dira plus : “Je suis méthodiste, baptiste, presbytérienne.” Quand elle arrivera à vaincre ses credos et le monde qui l’a entraînée dans tout cela, elle reviendra, l’Épouse de Jésus-Christ : Mme Jésus-Christ. Amen.
Quel triste spectacle, alors que nous voyons Samson se tenant là!
79 Les femmes aux cheveux courts, qui portent des shorts, aux visages maquillés; des pentecôtistes qui se disent Chrétiennes, elles chantent dans la chorale.
80 Il n’y a pas longtemps, j’étais dans l’Assemblée de Pentecôte, dans une grande ville où habite un grand homme célèbre. Et les réunions avaient pris une telle ampleur que j’avais dû les déplacer vers un grand endroit, et ils avaient la chorale pentecôtiste sélectionnée. Et ils étaient bien loin de se douter que j’étais là, derrière les rideaux, en train de prier. Et là, chacune des filles qui étaient dans ce rang, environ trente-cinq filles, et trente-cinq garçons, à chanter Le Messie, étaient maquillées et avaient les cheveux coupés. Et quand David duPlessis recueillait une offrande pour les missions, ils mimaient l’aveugle Bartimée, ils couraient en faisant passer le bol. Voilà les petits-enfants pentecôtistes. Ça, ce n’est pas un serviteur de Dieu pentecôtiste qui a le baptême du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit ne ridiculise pas Sa propre Parole. Il ne peut pas le faire et demeurer le Saint-Esprit. Mais c’est là que vous vous êtes retrouvés. Oh, Samson a commencé à réfléchir un peu!
81 Souvenez-vous, ces bandes sont enregistrées et envoyées dans le monde entier. Je ne m’adresse pas seulement à ce groupe ici présent.
82 Samson s’est mis à réfléchir à ses erreurs. Oh! Et il s’est mis à penser à ce qu’il était autrefois.
83 Vous, pentecôtistes, pensez à ce que vous étiez il y a mille neuf cents ans. Vous, l’église, les catholiques, les protestants, pensez à ce que vous étiez il y a mille neuf cents ans, et regardez ce que vous êtes aujourd’hui. Examinez cela un instant.
Il ne me reste qu’environ huit minutes, pour tenir parole.
84 Remarquez, mais alors qu’il se tenait là, il a pleuré, il s’est mis à réfléchir à ses erreurs, lorsqu’il s’est mis à penser à ce qui lui était arrivé. Il était aveugle, donc, il ne pouvait plus voir. Lui, il avait accepté autre chose. L’amour pour cette femme, c’est ce qui a eu raison de lui; par la suite, elle lui a tourné le dos.
85 Oh, quel piège dont je pourrais parler ici, que Satan a tendu à l’église. Il suffit d’aveugler vos yeux à la Vérité, et là, voilà, on vous a eus. Et si seulement vous le saviez! Un de ces jours, Dieu va vous prouver cela, ce qu’est la marque de la bête. Ah oui. Remarquez, mais une fois aveuglée, elle se tient là.
86 Et il se tenait là. Et il a commencé à se souvenir de ces choses, de ses erreurs, là où il s’était détourné du chemin étroit et resserré, là où il s’était éloigné de la promesse de Dieu. Et il s’est écrié : “Seigneur, tire vengeance pour mes yeux!” Pourquoi a-t-il fait cela? Il savait qu’il y avait une possibilité.
Maintenant c’est là que je veux que vous écoutiez.
87 Samson a dû penser à toutes les fois où il s’était écarté du sentier. C’est là qu’il a pris conscience de cela, mais c’était trop tard. Il a pris conscience de cela, les fois où il s’était écarté du sentier, et il s’est dit : “Il doit y avoir une possibilité que Dieu réponde.” Il savait que s’il pouvait se repentir et amener Dieu à voir qu’il regrettait son erreur, il y avait une possibilité que Dieu accomplisse quand même Sa promesse.
88 Dieu le fera. Il va le faire. C’est pareil maintenant, Dieu aura cette Église! Ne vous en faites pas, Elle sera là. Le Saint-Esprit agira tellement dans l’Église, que l’Église et Christ seront le même Esprit. Luther s’est tenu aux pieds, avec la justification; Wesley s’est tenu aux pulsations de l’amour, avec la sanctification; mais ceci s’est élevé jusqu’à la tête maintenant; vous voyez, c’est au-delà de tout ça. Elle en a fait une dénomination, et le vigneron est venu émonder la vigne; ils sont morts, ils ne sont plus jamais revenus. Ils ne reviendront plus jamais. Mais là, il y a toujours une semence de Vie qui avance.
89 Mais, remarquez, Samson s’était dit qu’il devait y avoir une—une possibilité. Il avait saisi.
90 Mais ce qui est triste, aujourd’hui, c’est que l’église ne saisit pas cela. Les gens ne se rendent pas compte qu’un réveil est possible. Ils ne se rendent pas compte de cette possibilité. Ils n’ont pas encore saisi la vision. Ils restent simplement immobiles.
91 “Oh,” ils disent, “eh bien, Frère Branham, que faites-vous?”
92 Oh, je sais que vous tapez des mains, que vous avez de très grands rassemblements, et que le clinquant du monde vous fait briller de mille feux. Il vous faut fréquenter les endroits les plus grands. Il vous faut absolument avoir les meilleurs divertissements. Il vous faut faire ceci, cela ou autre chose. Il faut que votre pasteur soit un érudit de séminaire avec un doctorat. Sinon, vous ne pouvez pas dire à vos voisins, là, que votre pasteur est un petit gars sauvé sorti d’un champ de maïs, là-bas. Il est, “notre pasteur est le docteur en droit Untel.” Pour moi, ça veut simplement dire qu’il est plus éloigné de Dieu. C’est tout : plus éloigné, car l’intellect l’éloigne toujours. Oh, vous brillez par votre savoir.
93 Et, une autre chose, au sujet d’une bonne partie de cette évangélisation moderne d’aujourd’hui, tout le mouvement pentecôtiste et les autres, et tout ça, c’est tout un spectacle hollywoodien. Oui, certainement que vous en brillez, comme les clinquants de l’arène de Dagon, le dieu-poisson. Mais ce clinquant, ce savoir et cette mise en scène intellectuelle qui brillent de mille feux, permettent au public de voir n’importe quelle défaite, et ainsi de suite. Toutes ces choses-là, ces conceptions intellectuelles de l’Évangile, et tout ça, n’amènent pas la Puissance de Dieu, qui fait que les femmes cessent d’avoir les cheveux coupés et que les hommes se comportent comme ils le devraient, qu’ils prennent leur place dans le foyer et qu’ils élèvent leurs enfants comme ils devraient le faire. Ces choses n’amènent pas l’Esprit de Dieu.
Samson se tenait là, tout aussi costaud que jamais.
94 Et l’église est plus importante, en termes de membres, qu’elle ne l’était il y a quarante ans, mais où est l’Esprit de Dieu? Oh! la la! Où est l’Esprit de Dieu dans tout ça? Je vois l’esprit de Hollywood. Je vois l’esprit du monde. Je vois l’esprit de tape-à-l’œil. Ça entre par une oreille et ça sort par l’autre, je prêche contre ces choses depuis quinze ans, mais ça se dégrade toujours plus. Je le vois bien, et je vois l’esprit qui est là. Mais où est l’Esprit de Dieu qui peut saisir Dieu, qui peut reconnaître la Parole Elle-même quand Elle est manifestée, qui peut reconnaître la Vérité? Seul l’Esprit de Dieu peut faire cela. C’est vrai. Vous pouvez bien accepter l’éclat, le raffinement, les mises en scène.
95 Le physique de Samson était toujours aussi imposant, mais sa force lui avait été enlevée.
96 L’église, la pentecôte d’aujourd’hui, se tient là. Il y a trois ans, je crois, le journal de l’église catholique, le Visiteur du dimanche a déclaré qu’ils faisaient “un million de conversions à la religion catholique en une année, mais que l’église pentecôtiste en faisait plus que ça : un million cinq cent mille.” Eh bien, qu’avez-vous obtenu en faisant cela? J’aimerais mieux en faire cinq qui pourraient abandonner leur vie à Christ. Il peut accomplir plus de choses avec cinq hommes, ou un seul homme qui s’abandonne, qu’Il ne le pourrait avec quarante millions là, qui sont dehors. Que signifie “membres”? Ça veut tout simplement dire autre chose : que vous êtes aveuglés, et que vous donnez encore plus de force à la prostituée. C’est vrai.
Remarquez, l’église, aujourd’hui, n’est pas disposée à payer le prix.
97 Samson a fait le genre de prière qu’il fallait : “Seigneur, que je meure avec cet ennemi.” Oh! la la!
98 Voilà. Vous ne voulez pas mourir à votre orgueil. Vous ne voulez pas mourir aux choses du monde.
99 Maintenant, souvenez-vous, en disant ceci, je m’adresse littéralement à des milliers de personnes dans le monde entier. Voyez? Je ne m’adresse pas seulement à vous ici, à Chicago. Je m’adresse au monde entier.
100 Vous ne voulez pas mourir, mais c’est le seul moyen pour qu’un réveil soit possible. Vous, Samson aveuglés, ne voyez-vous pas que cette Delila vous a aveuglé les yeux? Et le seul moyen pour vous de ramener la force à l’église, c’est de mourir à l’ennemi qui vous a fait entrer dans cette mondanité.
Samson a dit : “Que je meure avec cet ennemi.”
101 Il y a un prix fort à payer. Vous devez mourir à la chose qui vous a entraînés dans cette chose-là. Vous devez mourir à la chose qui vous a entraînés, vous, les pentecôtistes, là où vous êtes cet après-midi. Vous devez mourir à cela.
102 Samson était disposé à payer ce prix pour retrouver la puissance de Dieu dans sa vie.
103 Je me demande si, cet après-midi, l’église est disposée à payer le prix et à mourir avec l’ennemi, la chose en question, toute votre popularité, et tout votre ceci, cela, ou autre chose, pour simplement voir la puissance de Dieu revenir sur vous, et que vous soyez disposé à devenir prisonnier de Jésus-Christ?
104 Oh, j’entends certains de vous dire : “Oh, oui, nous, on a des réveils.” Mais ce sont des réveils dénominationnels. Les unitaires veulent faire de tous les trinitaires des unitaires. Les trinitaires veulent faire de tous les unitaires des—des trinitaires. L’église de Dieu veut contrôler l’église de Dieu de la Prophétie. L’une veut contrôler l’autre, pour faire une grande dénom-…Vous ne vous rendez pas compte que vous êtes seulement en train de satisfaire les hommes?
105 Nous sommes frères. Aucune dénomination ne peut séparer l’amour de Dieu. Nous sommes frères. “À ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.”
Vous dites : “Dans ce cas, pourquoi criez-vous contre eux?”
106 L’amour est correctif. Si l’amour ne corrige pas, alors, ce n’est pas de l’amour. Si vous voyez votre enfant, là, dans la rue, et que vous ne lui donnez pas une petite stimulation du protoplasme postérieur, vous—vous n’êtes pas un bon papa. Mais une vraie mère ou un vrai papa lui donnera une fessée, lui fera savoir qu’il doit quitter la rue, ou périr. Ça, c’est le véritable amour. Mais dire : “Junior, mon chéri, je ne sais pas. Toi, peut-être que tu ne devrais pas être là-bas à cette heure de la journée, le temps de la fin, alors que les voitures roulent assez vite.” Oh, non-sens, espèce de prédicateur efféminé, qui n’as pas l’audace de prendre la Parole de Dieu pour appeler les choses par leur nom — noir, c’est “noir”, et blanc, c’est “blanc”, le bien, c’est “le bien” et le mal, c’est “le mal”. Pourtant, c’est ce qu’ils font.
107 Oui, on a des réveils, d’accord, mais regardez la moralité que vous avez après ces réveils. Ça ne les change pas du tout; chaque fois ils s’éloignent encore plus de Dieu, pour se diriger vers le monde. Remarquez.
108 Samson savait ce qui allait se passer si sa prière était exaucée.
109 Mais nous, nous n’avons pas encore calculé ce qu’il nous en coûtera. Que se passera-t-il si Dieu exauce votre prière de devenir un vrai, un authentique enfant de Dieu? Vous savez que votre dénomination, pour vous, ce sera terminé. Et ces femmes avec lesquelles vous jouez au bridge, et tout ça? Oh, non! Pour vous, tout ça, ce sera terminé. Vous feriez mieux de calculer ce qu’il vous en coûtera, pour commencer.
110 Mais Samson a dit : “Que je meure.” Il était disposé à payer le prix. Et il savait…
111 Maintenant, écoutez bien cette observation. Il savait que sa condition rétrograde actuelle n’aurait jamais pu répondre au défi de cette heure-là. Pourtant, quant à ses muscles, il était un homme, tout autant qu’il l’était autrefois. Sa carrure était tout aussi imposante que jamais. Ses muscles étaient tout aussi gros qu’ils l’étaient autrefois; à n’importe quel moment, il pouvait gonfler les muscles de ses bras, ils étaient probablement plus gros qu’avant parce qu’il avait broyé le…fait de plus durs labeurs.
112 On a de meilleures églises, de meilleurs bâtiments et tout ça, mais où est notre force, d’un point de vue spirituel? Oh, on pourrait faire un vote dans la nation. Bien sûr, on pourrait faire ces choses, mais ce—ce n’est pas de ça que je parle. Je parle de la Présence de Dieu reconnue parmi nous. Voilà ce qui devrait être notre raison de vivre.
113 Il savait que son état de rétrograde ne pouvait pas répondre au défi de cette heure-là.
114 L’église aussi est consciente de cela, maintenant. On ne peut pas y arriver dans cette condition. Vous ne pouvez pas y arriver. La dénomination ne peut pas confirmer la Parole; elle nie la Parole. La dénomination, en soi, nie la Parole dès lors qu’elle devient une dénomination. C’est cette chose-là, elle-même, qui, dès le départ, vous fait complètement passer de l’autre côté. Elle nie la Parole. Tout le temps…
115 Il ne me reste qu’une ou deux petites minutes. Mais remarquez, alors que je me dépêche maintenant pour tenir parole.
116 Pendant tout le temps où ils se tenaient tous là, ces pensées traversaient leur esprit; et j’espère qu’elles traversent le vôtre. Ils n’ont jamais remarqué le moment où ces pensées ont traversé l’esprit de Samson. Peut-être qu’ils se sont fait passer la bouteille, qu’ils ont encore bu un coup. Leurs belles femmes hollywoodiennes étaient là, cigarette au bec, s’il existait quelque chose de semblable à cette époque-là; je ne pense pas qu’ils étaient descendus si bas à cette époque-là. Mais, elles s’étaient relevé les cheveux et avaient bu un autre coup, et criaient : “Salut, Joseph, ou Jean, ou vous là-haut, là-bas! On a joué aux cartes ensemble hier soir, on a participé à une grande fête.” [espace non enregistré sur la bande—N.D.É.]
117 “Il y a une possibilité que Dieu veuille m’exaucer. Il y a une possibilité.” Et comme il y pensait, les Philistins n’avaient pas fait attention à lui, alors que ce jeune garçon avait détaché ses mains, et avait reculé. Il avait dit : “Place mes mains sur le poteau.” “Il y a une possibilité.” Oh! la la!
118 J’aimerais que l’église voie ça. Un véritable réveil est possible.
119 Qu’a-t-il fait? Il a levé ses orbites (il n’avait plus d’yeux) vers Dieu. Ils n’ont jamais remarqué le mouvement de ses lèvres, alors qu’il se confessait sincèrement.
120 Nous n’avons pas simplement besoin d’un faible : “Seigneur, pardonne-moi ainsi que Jim, Joe et chacun de nous. Amen.” Nous avons besoin d’un nettoyage sincère, de la chaire au concierge.
121 Ils n’ont jamais remarqué les larmes qui coulaient de ces orbites, où se trouvaient ses yeux autrefois. Ils n’ont jamais remarqué le mouvement de ses lèvres. Ses yeux, les larmes salées qui coulaient de ces orbites. Il voulait que Dieu confirme une fois encore Sa Parole, pour prouver, comme je le dis à cette Delila d’aujourd’hui, ou plutôt, à ce Samson : “Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement!”
122 “Une fois encore,” pensait-il, “ça arrivera. Pas une nouvelle dénomination, pas une nouvelle branche sectaire, mais une Parole confirmée de Toi, ô Dieu! Tu es toujours Dieu, je le sais. Je suis aveugle. Je me suis écarté du droit chemin. Je ne suis pas digne de vivre. Que je meure avec cet ennemi. Tu m’as suscité pour que je le détruise, et j’ai manqué à mon devoir envers Toi, Seigneur, mais Tu peux encore m’exaucer, c’est possible. Une fois encore, Seigneur, une fois encore!” Il a prié très sérieusement. Il savait ce qui allait arriver. “Seigneur, seulement cette fois encore! Une fois encore, que je voie Jésus-Christ tel qu’Il était hier!” Quand il faisait cette prière, les larmes coulaient sur ses joues, c’était une confession en toute sincérité!
123 C’est ce dont l’église a besoin. Confessez que vous êtes dans l’erreur. Ne vous souciez pas de ce que le docteur Jones dit, ni de ce que n’importe qui d’autre dit. Si vous êtes en dehors de la Parole de Dieu, confessez-le, confessez que vous êtes dans l’erreur. Criez : “Une fois encore, Seigneur, une fois encore! Une fois encore, Seigneur, une fois encore! Tire vengeance de ces dénominations pour mon aveuglement! Et donne-moi la force, Seigneur, de secouer ce monde dénominationnel, avec Ta confirmation. Donne-moi la force, Seigneur. Démontre-le une fois encore!”
124 Il savait ce qui allait se passer si sa prière était exaucée. Il le savait, et très sérieusement, il a crié : “Une fois encore, Seigneur!” Et comme il priait, et qu’il faisait son honnête confession, chaque fibre de son corps a commencé à vibrer.
125 Ô Dieu, si seulement le Corps de Jésus-Christ pouvait être uni, et que chaque fibre et chaque membre se mettent à vibrer de nouveau par le véritable baptême du Saint-Esprit; pas par de nouveaux membres, ni par une poignée de main, ni par un quelconque credo.
126 Alors que la force commençait à se propager dans ces gros muscles, chaque fibre a commencé à se contracter. Il a commencé à se sentir revivre, et il a pivoté. Et, à ce moment-là, le grand mur est tombé.
127 Tout ce que nous devons faire aujourd’hui pour voir ces murs dénominationnels tomber, c’est de devenir profondément sincères devant Dieu pour guérir ces yeux aveuglés, qui ont été rendus aveugles à la Parole de Dieu.
128 Ce fut la plus grande victoire que Samson ait jamais remportée sur chaque ennemi qu’il avait été suscité pour détruire, parce qu’il était disposé à confesser premièrement.
129 Oh, vous, de la pentecôte, tenez-vous-en à votre poste cet après-midi, à votre poste du devoir envers la Parole de Dieu. Repentez-vous, et criez d’une voix forte : “Seigneur Dieu, une fois encore!” Je vais vous dire quelque chose. Vous feriez mieux de détruire votre ennemi avant que votre ennemi ne vous détruise. C’est vrai. Ramenez les réunions de prière à l’ancienne mode, la vraie repentance remplie de piété, le service à l’autel qui dure une nuit entière. Oh, vous, de la pentecôte, écoutez-moi! Quittez, oh, quittez cette corruption que Jézabel a produite parmi vous. Quittez-la, quittez-la vite, et revenez à la Parole du Seigneur, loin de ce spectacle hollywoodien. De tout votre cœur, revenez à la Parole de Dieu. Revenez à la Puissance du Saint-Esprit. Vous, les femmes, habillez-vous comme des femmes, vous, les hommes, comportez-vous comme des hommes, comme des fils et des filles de Dieu. Détournez-vous, oh, détournez-vous de ce système de Jézabel qui vous oppresse et vous aveugle. Que Dieu nous aide à avoir une vraie repentance; pas tiède, vous n’allez pas y arriver.
130 Je me dis qu’aujourd’hui, en ce moment même, alors que mon temps est écoulé, nous devrions nous lever, et crier, avec nos mains levées : “Seigneur, une fois encore! Une fois encore, ô Seigneur, une fois encore!”
131 Levons-nous, tous ceux qui sont disposés à le faire, à voir un réveil; tous ceux qui sont disposés à mourir à ce spectacle hollywoodien; tous ceux qui sont disposés à mourir, à voir “la Puissance de Dieu venir à Sion avec joie, sur toutes Ses montagnes saintes il ne se fera ni tort ni dommage”.
132 Levons les mains, et crions : “Une fois encore, Seigneur!” Une fois encore, Seigneur! Une fois encore, Seigneur! Une fois encore, Seigneur, envoie le Saint-Esprit, avec un Vent impétueux comme Tu l’as fait au jour de la Pentecôte. Amen. [L’assemblée continue dans la prière et la louange à Dieu.—N.D.É.]