La fête des Mères

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La Fête Des Mères - Shp
Date: 59-0510M | La durée est de: 1 heure et 2 minutes | La traduction: VGR
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1 …tabernacle, telle est ma prière. Je suis vraiment très heureux ce matin, de voir l’évolution spirituelle de ce tabernacle, et de voir que, comme on l’a affiché là-bas, on s’apprête à construire une nouvelle église. Je pense que c’est nécessaire. Et de veiller à ce qu’après…si le Seigneur Jésus tarde, après que nous serons partis, ils devront…nos enfants devront avoir un lieu où ils pourront aller à l’église. Et nous voulons “combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes”. Je trouve que c’est une bonne chose.

2 En arrivant tout à l’heure — j’ajoute ici aux nombreux témoignages qu’on a déjà donnés au sujet des guérisons qui se sont opérées au cours des dernières réunions ici, au Tabernacle. Ils se multiplient constamment : des témoignages de guérison, de merveilleuses guérisons miraculeuses.

3 Je venais de déposer ma femme et mes enfants devant la—la porte; et il y avait une sœur — elle est ici en ce moment — qui était si transportée de joie qu’elle en pleurait, à cause du grand miracle dont son petit-fils a été l’objet là-bas, à Chattanooga, je pense. Madame Nash, qui êtes ici, votre petit-fils était affligé par la maladie, et à la dernière réunion ici, je crois que le Seigneur Jésus l’a signalé, et a dit “qu’AINSI DIT LE SEIGNEUR, c’était disparu; et qu’il allait se rétablir”. Et le petit gars est en parfaite santé et bien portant, en pleine forme.

C’est—c’est vraiment réjouissant d’entendre ces témoignages.

4 Puis, un jeune homme, qui est présent lui aussi, avait demandé qu’on prie pour Mme Stotts, qui vient de subir une opération. Les gens montrent de l’intérêt; voyez, si personne ne désirait qu’on prie pour eux, eh bien…cela montre, tant qu’il y a cet effort, que les gens désirent qu’on prie pour eux, alors cela montre l’intérêt qu’ils y portent, vous voyez. Parfois, ça devient vraiment écrasant, au point que…pas écrasant, mais il y a tellement de cas qu’on est obligé de disparaître quelque part, de s’évader, et de rester caché pendant quelque temps, pour survivre. Par contre, je—je suis heureux qu’ils fassent cela. N’allez jamais croire que je n’aime pas voir les gens, parce que, s’ils…si personne ne désirait que je prie pour eux, où en serait mon ministère? Voyez? Voyez?

5 Mais, parfois, quand vous dites : “Frère Branham, je ne comprends pas, quand des gens font appel à vous, là—là, vous vous éclipsez quelque part.” Je suis obligé de le faire, pour pouvoir survivre, pour pouvoir prier pour les gens. Vous ne… Ce n’est pas—ce n’est pas juste ici, à cet endroit. C’est partout dans le monde. Vous voyez? Et—et ce n’est réellement pas facile. Je suis sûr que vous le comprenez.

6 Oh, qu’il fait bon être Chrétien! Je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans Christ, et donc…et de côtoyer des Chrétiens, là, un peuple qui a une Foi du même prix que la mienne, des gens qui croient en Dieu et qui Lui font confiance; et qui croient qu’un jour glorieux, toute cette bataille, pour nous ce sera terminé, nous aurons la victoire, et nous serons rachetés, à Sa ressemblance, là-bas, de l’autre côté.

7 J’aimerais maintenant faire une petite annonce, en effet, avec ce tabernacle qu’on s’apprête à construire, et tout, je…nous procédons à une restructuration de notre fondation, surtout la partie qui se rapporte à moi, à mes campagnes. Depuis le début de mes réunions, quand j’ai commencé à faire de l’évangélisation, il y a bien des années de cela, au lieu de créer une fondation avec un autre groupe de gens, j’ai simplement fait affaire avec ceux que je connaissais déjà; et de là…et j’ai mis sur pied une fondation, pour que toutes mes réunions se fassent sous le nom du Branham Tabernacle. Et c’est de cela qu’on s’est servi à l’Union National Bank, à New Albany, on peut verser—verser des fonds par ce moyen-là, pour qu’ils ne soient pas imposables. Autrement, j’aurais eu à payer des impôts pour toutes les sommes recueillies, si je n’avais pas utilisé le Branham Tabernacle comme fondation.

8 Bon nombre d’entre vous m’ont entendu faire cette annonce, maintes et maintes fois. Je suis obligé de le faire, et de…pour pouvoir procéder ainsi. Et maintenant—maintenant, nous allons mettre sur pied une nouvelle fondation. Et nous aimerions, comme beaucoup d’entre vous savent que je… Combien d’entre vous m’ont déjà entendu faire cette annonce, annoncer que toutes les rémunérations, je les fais passer par le Branham Tabernacle? Levez simplement la main, tous ceux… Bien sûr, tout le monde. C’est tout le monde.

9 Et donc, à la fin du culte, si vous le voulez bien, j’aurais là une petite attestation, que vous pourrez signer en sortant. Frère Roy Roberson aura ça avec lui, là-bas, au fond de la salle.

10 En effet, nous allons organiser une autre fondation, la même chose, seulement…mais une autre fondation, pour que tous nos fonds et tout ce qui est recueilli pendant les réunions, pour éviter qu’ils soient imposables, ils seront…ce sera placé, comme d’habitude, à l’Union National Bank, afin d’être géré par le Tabernacle, plutôt que d’avoir une—une fon-…une autre fondation. Parce que c’est déjà une fondation que nous avons là, au nom du Branham Tabernacle, vous voyez. Donc, une Branham ici et une Branham là, comme ça, plusieurs fondations, ça ne va pas, ça.

11 Frère Roberson s’en chargera, pour vous qui le voulez bien, quand nous sortirons. Nous en serons reconnaissants.

12 Maintenant, ce matin, avant que nous entrions dans le service, j’aimerais dire que, si le Seigneur le veut, j’essaierai de revenir ce soir. Je n’aime pas enlever à Frère Neville ses deux réunions, mais il m’a généreusement demandé de prêcher encore ce soir. Alors, si le Seigneur le veut, je voudrais parler ce soir sur un sujet d’évangélisation que j’intitulerai : Qui est Celui-ci? Voyez? Qui est Celui-ci?

13 Donc, ce matin, je voudrais…j’avais pensé—pensé prêcher ce matin sur un sujet de fête des Mères. Et je sais que tout cet après-midi et toute cette matinée, il y aura des programmes liés à la fête des Mères. Alors, je pensais un peu combiner quelque chose, parce que nous voulons prier pour les malades tout de suite après ce service, et comme d’habitude.

14 Nous croyons que Dieu est un guérisseur, et qu’Il guérit les malades et les affligés. Je sais qu’Il le fait. Ça, c’est au-delà de tout—tout doute, et nous savons cela grâce au grand nombre de témoignages qui s’accumulent.

15 Hier, je regardais dans un sac que Frère Gene et Frère Léo avaient gardé, qui contenait des témoignages qu’ils avaient recueillis. C’était un grand sac rempli de guérisons miraculeuses extraordinaires que le Seigneur a accomplies pour les gens.

16 Et je me suis dit, dans ce cas, qu’en serait-il si nous avions gardé une trace écrite de tout ce qui s’est produit? J’imagine que rien qu’à Porto Rico et en Jamaïque, on aurait au moins dix milles témoignages extraordinaires de guérisons que le Seigneur a accomplies.

Maintenant, avant d’ouvrir le Livre, parlons à l’Auteur.

17 Seigneur, nous sommes tellement reconnaissants envers Toi que, lorsque nous courbons la tête, nous balbutions, nous cherchons nos mots; en effet, je ne crois pas qu’il soit possible pour des lèvres humaines d’exprimer les sentiments du cœur d’un homme ou d’une femme, d’un garçon ou d’une fille qui a déjà été en contact avec Toi. D’exprimer notre adoration, combien nous T’adorons, et à quel point Tu comptes pour nous. C’est ce qui nous a séparés du péché, et c’est ce qui nous a séparés du monde. Et c’est ce qui nous a donné quelque chose qui est Éternel et béni. Nous ne pourrions trouver aucuns mots qui puissent convenir.

18 Comme un homme noble l’a dit, il y a quelques semaines, il disait qu’il savait parler couramment à peu près neuf langues, il occupe actuellement un poste de conseiller auprès de notre bien-aimé Président, Dwight Eisenhower. Il était pourtant capable de parler neuf langues couramment; mais il a dit que, lorsqu’il a reçu le Saint-Esprit, il les a essayées, toutes les neuf, et il n’a pu trouver aucuns mots, il n’a pu s’exprimer dans aucune d’elles, et alors, Tu lui as donné une nouvelle langue dans laquelle s’exprimer et Te remercier. Et c’est ce que nous ressentons, nous aussi, Seigneur : lorsque cette vie sera terminée, peut-être parlerons-nous une langue complètement différente, afin que nous puissions exprimer ce que nous pensons de Toi.

19 Maintenant, nous Te demandons, Seigneur, de bien vouloir bénir ce tabernacle, son pasteur, ses administrateurs, ses diacres, tous ses collaborateurs, les gens qui viennent en ce lieu, qui entrent et sortent par ses portes. Que ce lieu reflète toujours ce pour quoi il a été consacré : un havre de repos où ceux qui sont abattus pourront, en passant ses portes, trouver le repos et la paix de l’âme. Et où ceux qui sont malades pourront passer la porte, et ressortir guéris, à cause du Dieu Tout-Puissant qui habite sous son toit, dont la Présence reste toujours vivante.

20 Nous Te demandons, Seigneur, pour ce que nous prévoyons faire…ce qu’on est en train de mettre en place, de bien vouloir visiter le conseil, les visiter tous. Et si cela T’est agréable, qu’il y ait une commémoration continuelle de la prière qui a été formulée, un jour, sur ce petit étang et ce lopin de mauvaises herbes; qui est maintenant devenu un phare, un havre de repos pour ceux qui sont abattus, parce que cette prière a été exaucée.

21 Maintenant, pardonne-nous tout ce que nous avons fait, dit ou pensé, qui était contraire à Ta glorieuse volonté; et souviens-Toi, Seigneur, que ces choses ne provenaient pas de nos cœurs. Nous les avons peut-être seulement exprimées par nos actes ou par nos lèvres. Mais tout de suite, Tu nous as entendus — quand nous nous sommes rendu compte que nous avions tort, nous avons volontiers confessé ces choses. Nous ne voulons pas garder de l’iniquité dans notre cœur, car nous savons que Dieu n’exaucerait pas nos prières; mais, au contraire, nous confessons constamment nos fautes.

22 Nous Te demandons également, Seigneur, de bien vouloir répandre Ta bénédiction, ce matin, aux quatre coins du pays, comme nous célébrons ce jour commémoratif, la fête des Mères. Et que ce ne soit pas seulement un jour dédié aux—aux mères, mais que tous les jours le soient.

23 Ô Dieu, ce matin, accorde aux mères, aux femmes qui errent loin de Dieu, de revenir à leur bon sens, ce matin, et de peser le vrai sens du mot mère : “celle qui a donné la vie”. Qu’elle prenne conscience que les fruits de son union avec son mari sont de petits joyaux sacrés que Dieu a confiés à ses soins. Alors, Dieu la tiendra pour responsable, quant à l’éducation de ses enfants. Et, comme le dit l’Écriture : “La femme bonne, et la mère, c’est ce qu’elle est, ses enfants la diront heureuse.”

24 Ô Seigneur, quand nous voyons cette époque, où elles s’éloignent tellement des Écritures, et où elles se comportent presque comme des bêtes! Nous Te prions, ô Dieu, de nous donner un réveil à l’ancienne mode qui les ramènera là où elles doivent être.

25 Seigneur, nous ne voulons absolument pas oublier de Te remercier pour les vraies mères, car nous savons qu’il y en a encore aujourd’hui : de vraies, d’authentiques mères. Ô Dieu, bénis-les. Elles sont de magnifiques trésors à nos yeux, et nous Te prions de continuer à être avec elles, Seigneur, puissent-elles vivre heureuses et voir le fruit de leurs entrailles servir Dieu.

26 Et nous prions, ô Dieu, pour ceux qui portent une rose blanche ce matin, ou une fleur blanche, ce qui indique que leur mère est passée de l’autre côté, a quitté ce terrain d’activités : puissent-elles, Seigneur Dieu, reposer en paix, leurs travaux les suivent. Accorde-le, Seigneur.

27 À présent, prends Ta Parole, Seigneur, parle aux gens, donne-leur du réconfort, car c’est pour cela que nous nous sommes rassemblés ici : pour sentir Ta Présence, pour écouter Ta Parole, et pour être bénis; et pour repartir de cet endroit de meilleurs hommes et femmes, garçons et filles, que ce que nous étions en entrant. Nous demandons cela au Nom de Jésus, le Fils de Dieu. Amen.

28 J’aime la lecture de Sa Parole bénie. Donc, ce matin, nous allons prendre I Corinthiens, et lire un passage du chapitre 15, en commençant au verset 1.

Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,

Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez…que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.

Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures;

Qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures;

29 Peut-être direz-vous : “Frère Branham, c’est assez inhabituel comme texte pour un message de fête des Mères.” Bon, ça, c’est vrai. Mais, vous savez, Dieu est inhabituel, et Il fait les choses d’une manière inhabituelle.

30 Les idées qui me viennent, quand je pense à une mère. Et, par la grâce de Dieu, la mienne, ce matin, est encore de ce monde, avec nous. Et je suis reconnaissant pour ça, une mère. Mais, comme nous devions aussi avoir un service de guérison, et que je ne savais pas que je serais là encore ce soir, eh bien, je m’étais dit que nous pourrions peut-être peindre un tableau différent.

31 Une mère, c’est vraiment merveilleux. Vous savez, la première personne à vous accueillir dans ce monde, c’est votre mère. Personne ne peut vous atteindre, parce que vous avez été conçu, et qu’elle vous porte sous son cœur. Et elle est la première à vous connaître, et la première à, dans ce monde, à—à vous porter. Puis, quand vous naissez, elle est l’une des premières mains à vous toucher, et c’est elle qui essuie les larmes de vos yeux. Elle est la première à vous câliner, à vous aimer, et à gazouiller sur vous, dans ce monde, voilà, c’est votre mère. Et j’estime qu’on ne pourra jamais assez honorer une mère.

32 La mère est la première à être auprès de l’enfant, et elle est en grande partie responsable de ce que cet enfant sera, de la voie qu’il suivra, tout dépendra du chemin que cette mère, au départ, fera emprunter à cet enfant. Dieu a donné à la mère la responsabilité de mettre cet enfant sur le droit chemin. Et je pense que c’est pour ça que les mères ont une petite touche spéciale.

33 Il y a un garçon que je connais, dans cette ville. Je pense que sa mère est ici en ce moment. Il a presque le même âge que moi. Mais, je ne dis pas ceci pour faire de la peine à sa mère; en effet, elle a déjà son lot de souffrances, comme toutes les mères. Mais ce garçon boit, et c’est un grand buveur. Et quand il est complètement ivre, il rentre à la maison, il se jette sur le lit et entoure sa mère de ses bras. Et il a des petits-enfants. Mais la caresse d’une mère, c’est spécial, c’est quelque chose qui, semble-t-il, touche plus que—que n’importe quoi d’autre — j’entends, dans cette vie, d’un point de vue humain.

34 Vous savez, un homme comme Moïse, il… Si je peux reconnaître quelque mérite à son caractère, c’est grâce à sa mère, une mère envoyée de Dieu. Vous savez, c’est elle, Jokébed, qui avait prié et qui avait désiré ardemment ce bébé. Et quand il est né, c’est elle qui l’a fait gazouiller, qui l’a câliné, qui a construit une petite arche, et a déposé le bébé dans les joncs, alors que son pauvre cœur se brisait. Son petit bébé, le seul qu’elle avait, et c’était la petite frimousse la—la plus magnifique du monde. Et combien une mère aime tout bébé! Mais de voir ce petit être spécial.

35 Et, dans son cœur, elle savait qu’il était né dans un but, alors, de le prendre pour le déposer dans cette fosse aux crocodiles, là, dans le fleuve. Par la foi, c’est ce qu’elle a fait, car elle savait que Dieu était capable de prendre soin de lui; voilà qui résumait bien l’amour d’une mère, et l’action caractéristique de sa foi. En effet, la foi ne se fonde pas sur les sables mouvants de ce qu’elle peut voir; la foi se repose strictement sur le rocher immuable de la Parole Éternelle de Dieu. “Car c’est par la foi”, dit l’Écriture, “qu’elle l’a fait.”

36 Et la foi peut se tenir sur le rocher, alors que le déferlement des vagues en démolit les fondements mêmes, regarder la mort en face en sachant qu’elle sera bientôt là, mais la foi peut regarder de l’autre côté de la mer, à Celui qui a dit : “Je suis la résurrection et la Vie”, et ne pas même entendre le mugissement des vagues.

37 Voilà le genre de foi qu’avait la mère de Moïse. Elle l’a instruit et elle l’a élevé dans le palais de Pharaon, elle lui a appris qu’il était né dans un but, que Jéhovah avait exaucé sa prière. Et elle…il n’aurait pas pu avoir de meilleur professeur. C’est ce qui a contribué à façonner ce caractère en Moïse.

38 Je crois que c’est Abraham Lincoln qui, un jour, a fait la déclaration suivante…

39 Bon, je ne suis ni démocrate ni républicain, voilà, je… Je suis Chrétien. En effet, je pense qu’un parti n’a pas de quoi déblatérer contre l’autre : ils sont tous corrompus. Mais Abraham Lincoln a été, à mon avis, l’un des…il a été l’un des plus grands Présidents que les États-Unis aient jamais eus; Washington et tous les autres compris.

40 En fait, pour Abraham Lincoln, c’était—c’était mal parti. Il était pauvre. Il n’avait aucun antécédent, pour ce qui est de l’instruction, ou—ou quelque chose d’imposant, de l’argent, quelque chose qui aurait pu l’aider, comme Washington. Washington avait fait de grandes études, et il—il s’y connaissait; c’était un homme intelligent, un grand homme, dès le début. Quant à Lincoln, il a grandi dans une petite cabane en rondins, au cœur des belles terres du Kentucky, et il n’y avait pas de plancher dans cette petite cabane, qui est devenue un monument historique ici, à Louisville, aujourd’hui. Mais le grand homme qu’il était a dû apprendre à écrire là, sur la terre qu’il avait labourée pour y planter du maïs.

41 Mais voici un petit message que je pourrais passer aux jeunes. Savez-vous que, de sa vie, Abraham Lincoln n’a jamais eu d’autre livre que la Bible et Le livre des martyrs de Foxe, jusqu’à ce qu’il ait plus de vingt et un ans? Voyez, ce que vous lisez façonne votre caractère, ce que vous êtes. Ce n’est pas étonnant qu’on ait une bande de névrosés aujourd’hui : c’est à cause de ces espèces de magazines de fiction, et des obscénités, et des absurdités qu’on place sur les étalages de nos kiosques à journaux. Lui, il avait sa Bible et Le livre des martyrs de Foxe. Et voyez ce que cela a fait de lui!

42 Mais, au regard de tout cela, un jour, il a fait la déclaration suivante. Il a dit : “S’il y a la moindre chose de bien en moi, c’est parce que j’ai eu une mère pieuse”, elle l’avait élevé pour qu’il serve le Seigneur.

43 Voyez-vous, un enfant écoute sa mère; il y a cette petite touche, propre à la mère, qui fait que son enfant l’écoute. Quand il se fait mal, il sera tout de suite porté à chercher du réconfort auprès de sa mère, plutôt qu’auprès de son père. En effet, vous savez, la première à avoir été auprès de lui, c’était elle. Et il y a un don que Dieu accorde à la mère, qui fait qu’elle a cette nature; je parle d’une vraie mère, bien sûr. Je crois, effectivement, que les mères sont des femmes pieuses et qu’elles méritent d’être honorées.

44 Mais je crois aussi que les fêtes, comme cette fête des Mères, ne sont qu’un procédé malhonnête : on se fait beaucoup d’argent avec la vente des fleurs et tout ça. Or, la fête des mères, ce devrait être tous les jours. Non pas de lui envoyer un bouquet de fleurs à la fête des Mères, mais de l’aimer et de prendre soin d’elle jour et nuit, trois cent soixante-cinq jours par année. Mais, bien sûr, dans ce genre de chose, le monde du commerce a une forte emprise, et ça—ça—ça dévalorise la mère.

“Oh, eh bien, l’an dernier à la fête des Mères, je lui ai envoyé un bouquet de fleurs.”

45 Voici ce qui lui ferait beaucoup plus plaisir : asseyez-vous donc et causez un peu avec elle, écrivez-lui quelques mots, tapotez-lui doucement l’épaule, donnez-lui un baiser sur la joue, dites-lui que vous l’aimez. Ça lui ira droit au cœur, bien plus que toutes les fleurs que vous pourriez acheter chez le fleuriste. C’est vrai.

46 Je pense que c’était dans Les Dix Commandements — un des chefs-d’œuvre du monde cinématographique, écrit et adapté au cinéma par le regretté Cecil DeMille. Et avant sa projection officielle, ou sa sortie, Cecil DeMille a fait venir Oral Roberts, Démos Shakarian et un groupe de prédicateurs du Plein Évangile, il les a emmenés dans ses studios privés et leur a fait visionner Les Dix Commandements, les quatre heures du film, puis il leur a demandé ce qu’ils en pensaient. Que Dieu ait son âme valeureuse!

47 Et quand j’ai vu ce film, que je l’ai visionné, il y a cette petite réplique qui m’est toujours restée à l’esprit. Pour tous ceux d’entre vous qui l’ont vu, c’était quand la fille de Pharaon…après que Moïse avait appris qu’il était Hébreu, il a pris la décision d’aller habiter avec les siens. Sa mère, dont la beauté d’antan avait disparu, était là, cheveux gris, visage ridé, assise dans un vieux fauteuil : le type même de la mère. Et la fille de Pharaon est entrée. Et lui, il a dit : “Mais enfin, de qui suis-je le fils?”

48 Ce moment où il a été démontré que Jokébed était sa vraie mère. Alors la fille de Pharaon, toute pomponnée, peinturlurée et tout ça, a dit : “Bon, écoute! Il est peut-être ton fils, mais”, elle a dit, “je lui ai donné richesse et splendeur. Toi, tu n’aurais pu lui donner rien d’autre que des fosses de bitume.”

49 Mais cette vieille mère aux cheveux gris a dit : “Mais je lui ai donné la vie.” C’est ce qui fait toute la différence. “Je lui ai donné la vie.” Dieu lui a donné la Vie Éternelle. Comme c’est vrai — une mère!

50 Les gens me disent parfois que je “prêche constamment sur la résurrection”, et ce, surtout lors de mes campagnes. Et j’ai lu, ce matin, un passage de l’Écriture dans I Corinthiens, chapitre 15, verset 4, qui portait sur la résurrection.

51 Or, voyez-vous, la manière dont on présente la mère aujourd’hui : un pot de fleurs, là, à côté d’une vieille dame âgée, qui n’arrive peut-être pas à se mettre debout, frêle, les cheveux gris, ridée, assise dans un fauteuil. Ce qui est passablement vrai. Mais je veux aborder mon thème en vous peignant un tout autre tableau de ce qu’est une mère.

52 Quelqu’un m’a dit : “Vous prêchez trop sur la résurrection. Dans presque tous vos Messages, il est question de la résurrection.”

53 Mais, bien sûr. C’est le—c’est le lieu de repos principal de l’Évangile. Quoi qu’Il ait pu accomplir, s’Il n’était pas ressuscité des morts, tout cela aurait été en vain. À mon avis, c’est ce qui a prouvé qu’Il était Dieu. C’est ce qui a prouvé chaque déclaration qu’Il a faite : la résurrection! C’est aussi le lieu de repos de l’âme. C’est le point de départ. C’est le couronnement de notre consolation.

54 Alors, quand nous voyons qu’Il est ressuscité des morts, cela nous place sur le front de bataille, revêtus de l’armure de l’Évangile, en position de combat. Car nous savons qu’Il a dit : “Celui qui perdra sa vie à cause de Moi la retrouvera.”

55 Et je crois que c’est le grand couronnement du Plein Évangile : la résurrection et les promesses Divines qui s’y rattachent, et la consolation qu’elles procurent à ceux qui se confient en elles. Car c’est la promesse de la glorieuse union, de notre réunion ensemble de nouveau. C’est la promesse de la—la disparition de tout péché. C’est la promesse de la disparition de toutes les difformités, de toutes les souffrances que nous avons eues ici, que nous avons dû endurer ici, dans cette vie. C’est la promesse de l’anéantissement de tout cela. C’est la promesse que même la mort perdra son emprise et qu’en ressuscitant, nous serons à la ressemblance de Jésus. Donc, à mon avis, la résurrection est la plus importante promesse de toutes les promesses de l’Écriture. C’est ce qui a scellé le tout.

56 Au moment de Pâques, l’an dernier, j’ai prêché sur ces cinq choses :

En vivant, Il m’a aimé. En mourant, Il m’a sauvé.

Enseveli, Il a emporté mes péchés au loin.

Mais ressuscitant, Il m’a justifié gratuitement pour toujours.

57 Voilà le grand Jour pour moi, le plus grand Jour de tous les jours! Et de voir ce que cela représentera, pour nous tous, cette résurrection, alors que nous sommes à l’œuvre et dans l’attente de ce Jour béni, le plus grand Jour de tous!

58 C’est ce qui nous promet qu’un jour, ces vieilles mères affaiblies, frêles, aux cheveux gris, à la santé défaillante, seront changées. Et cette mère ne sera pas assise toute seule, mais toute sa famille sera avec elle.

59 Et quel beau jour ce sera! Quel temps béni ce sera, quand nous regarderons les visages de ceux que nous avons tant aimés! Quelle différence, ce matin-là, quand nous verrons nos bien-aimés, et—et de voir ce qu’ils seront devenus! Toutes les afflictions ôtées. Toutes les marques de souffrance effacées. Plus de joues pâlies par la mort. Plus de larmes dans les yeux. La résurrection nous promet tout cela. Il n’y aura plus de funérailles. On ne caressera plus une joue de bébé qui est comme un morceau de pierre, que l’entrepreneur de pompes funèbres aura embaumée, regonflée, maquillée et tout, pour lui donner un air naturel. Ce ne sera plus jamais nécessaire là-bas.

60 Et je pense au moment où nous les verrons là-bas : nos bien-aimés, nos mères, nos familles, tous nos amis; et de les voir dans leur corps immortel, leur corps céleste; d’observer leur caractère, de voir leur comportement empreint de douceur et de calme, plus de nervosité ou de frustrations. De les voir là, à l’image du Seigneur Jésus, ce sera un jour merveilleux.

61 Et chacun de nous, dans notre esprit, nous attendons et soupirons après cette heure de consolation, où nous les reverrons. Chacun ici pense à un être cher, peut-être est-ce votre mère qui est décédée. Quel beau jour ce sera, quand vous la reverrez! Pour votre père, votre frère, et pour les…tous ceux qui vous sont chers, quel beau jour ce sera!

62 J’y songe, moi aussi, en ce moment. Je pense à ma famille et, pour moi, ce que cela représentera, ce Jour-là.

63 J’imagine qu’au matin de la résurrection, peut-être que la première à venir à ma rencontre sera ma petite Sharon. Non, elle ne tremblera plus. Ce démon ne peut pas entrer dans ce lieu. Aucune méningite ne pourra jamais atteindre ce Pays. Ma petite ne me fera plus au revoir de la main. Ses petits yeux bleus pétilleront de joie, comme elle tendra les bras en criant : “Papa!” Je serai heureux de la revoir, sachant qu’elle ne mourra plus jamais, sachant que tout ça, c’est fini; voilà pourquoi je prêche aussi énergiquement sur la résurrection.

64 Puis, je verrai sa mère, la mère de mon garçon Billy. Et j’ai là beaucoup de souvenirs qui restent gravés dans ma mémoire. Je me rappelle le moment où je l’ai emmenée, pas loin d’ici, où M. Combs, plutôt, l’a emmenée, pour son dernier voyage, et je la suivais en voiture. Nous avons descendu la Septième rue, juste là; Billy avait dix-huit mois.

65 On le faisait sortir et on l’amenait dans la rue, pour qu’elle puisse le voir. Et étendue là, elle pleurait, et regardait son bébé, mais elle ne pouvait pas s’approcher de lui.

66 Comme nous nous rendions là-bas, l’entrepreneur de pompes funèbres, qui était venu, a descendu la—la—la Septième rue. À l’époque, maman, qui est ici, prenait soin de lui. Et il était là, dans la cour, portant un petit short, et sur la tête, une petite casquette rouge tournée sur le côté. Et là, cette mère, étendue sur la civière, à l’arrière de cette ambulance, me regardait et, quand elle a vu son bébé qui était là, dans la cour, consciente qu’elle faisait son tout dernier voyage, elle s’est redressée, sur cette civière, s’est mise à crier, et a tendu ses mains osseuses, pour prendre dans ses bras son bébé qui était dans la cour. Mais elle ne pouvait pas le tenir.

67 Oh, ce sera une joie de la revoir ce jour-là. Non, elle n’aura plus les mains osseuses, et ses joues ne seront plus creuses. Mais elle se tiendra là, dans la beauté céleste d’une reine du Ciel, et d’une mère. Ses yeux noirs, noirs comme du jais, pétilleront de joie. Elle ne sera plus toute courbée; car ce démon de tuberculose n’entrera jamais dans ce Pays. Mais elle se tiendra là, immortelle, à Sa ressemblance.

68 Je pense qu’alors, la personne suivante qui viendra à ma rencontre, ce sera Édouard, à qui nous, on donnait le petit nom de “Humpy”. Il a été le premier de la grande chaîne à neufs maillons, — la chaîne de la famille Branham, — il a été le premier maillon à céder; mon cadet. Je verrai Édouard accourir vers moi. Quand il est mort, ce n’était qu’un jeune homme de dix-neuf ans. Et quand je le prendrai par la main, sûrement que nous aurons beaucoup de choses à nous raconter sur notre enfance, parce qu’on était très copains. Nous étions inséparables. Il me laissait porter ses habits, et—et—et tout, comme le font de vrais frères. Ce sera un plaisir de le revoir.

69 Et je l’entendrai dire quelque chose comme ceci : “Avais-tu reçu mon message, Bill? Tu travaillais dans un ranch, au moment où j’ai quitté cette terre. Mais, à l’hôpital, je t’avais fait parvenir un message : ‘Dites à Bill que tout va bien.’”

Je serai heureux de dire : “Oui, j’ai reçu ton message, là-bas, dans la prairie.”

70 Puis, je pense qu’ensuite viendra mon père. Il a été le maillon suivant à partir, et… Non.

71 Je crois que le maillon suivant, c’était Charles, un de mes petits frères. Il a eu un accident d’automobile, quand il n’était qu’un jeune garçon. En marchant, il traînait toujours sa jambe droite. Mais, vous savez, quand je le verrai, il ne traînera plus sa jambe. Tout cela aura disparu, il se tiendra là, dans la splendeur d’un jeune homme.

72 Et, tout sourire, il me dira quelque chose comme ceci. Il dira : “Oui, Bill, il n’y a pas d’accidents ici. Et je me rappelle que, le soir qui a précédé mon décès dans cet accident d’automobile, tu m’avais parlé, debout, sous le porche de notre modeste petite maison”, et je la vois d’ici, en ce moment. “Tu m’avais parlé du Seigneur, quelques heures seulement avant mon départ. Et tu étais en chaire, en train de prêcher, quand je suis parti.”

73 Puis viendra papa. Oh, je peux le voir. Bien qu’il m’ait donné beaucoup de solides corrections, elles étaient toutes bien méritées, mais, ce jour-là, je verrai cette tignasse noire ondulée, plus brillante que jamais. Il me regardera et dira : “Mon garçon, tu sais, ici, papa ne se lèvera plus jamais de table, affamé, pour que ses enfants aient quelque chose à manger, parce qu’ici, c’est l’abondance. On ne manque jamais de rien ici.”

74 De le voir, lui qui travaillait pour cinquante ou soixante-quinze cents par jour, il se levait de table pour que ses enfants puissent manger, et il retournait au travail. Et il travaillait si dur que le soleil lui brûlait le dos, et maman devait lui découper la chemise avec des ciseaux pour la lui enlever.

75 Je l’entendrai dire quelque chose comme ceci : “Bill, tu te rappelles le soir où toi et Frère Georges êtes venus prier pour moi, comme je m’en allais? Tu sais, j’ai dit à maman qu’il y avait deux Anges blancs qui se tenaient près du lit, et un ange rouge au pied du lit. Et l’ange rouge cherchait à me prendre, mais l’Ange blanc s’est interposé. Finalement, Ils m’ont emporté à la Maison.”

76 Alors — le maillon suivant à partir, ou qui est parti — viendra Howard. Je verrai Howard; nous avons parcouru tout le pays ensemble, nous étions très copains; il était appelé au ministère; belle personnalité, mais les gens qu’il fréquentait ont été un obstacle. Quand on s’est parlé pour la dernière fois, il a dit : “Quand je partirai, Bill…”

77 Dans une vision, je—je l’ai vu partir, environ quatre ans avant son décès. Je lui ai dit que j’avais vu papa faire une marque sur sa tombe et dire que c’était lui le suivant.

78 Et il a dit : “Il y a une chose que je voudrais que tu fasses pour moi.” Il a dit : “J’ai gâché ma vie. J’ai été marié et tout. Je—je ne sais pas ce qui s’est passé.”

J’ai dit : “Crois-tu en Lui, Howard?”

79 Il a dit : “De tout mon être, je crois en Lui.” Environ deux ou trois jours avant son décès, il s’est réconcilié avec Dieu, en présence de Frère Neville et de ceux qui étaient là. Donc, il a dit : “Il y a une chose que je voudrais que tu fasses. Quand je serai parti, Bill, demande-leur de chanter pour moi : ‘Il comprendra, et dira : “C’est bien.”’”

80 Je crois qu’avant de serrer la main de Howard, je l’entendrai, il s’arrêtera, regardera vers moi et dira : “Bill, Il a compris.”

81 Après cela viendront Frère Seward, Frère Frank Broy, Frère Georges DeArk. Oh, la résurrection représente beaucoup pour moi. J’attends impatiemment cette merveilleuse heure, l’heure du couronnement. Alors que, progressivement, la Lumière commencera à se répandre, “nous connaîtrons comme nous avons été connus”. Nous comprendrons, et—et nous nous souviendrons de ceux que nous avons connus, des—des gens qui sont là.

82 Et—et beaucoup, il y aura beaucoup de gens là-bas, dont nous n’aurions jamais soupçonné la présence. Car, vous savez, c’est là, je crois, que “le pain que nous aurons jeté sur la face troublée de ces eaux humaines nous reviendra, ce Jour-là”. Quand nous constaterons les effets qu’aura produits notre témoignage sur des gens dont nous n’avions pas compris la réaction; probablement qu’ils y seront. Quel beau Jour ce sera!

83 Aussi, les semences que nous avions semées sans même songer à ce qu’elles produiraient, voilà, elles seront là. Elles auront porté de précieux fruits, et nous les verrons ce Jour-là : les êtres chers et les membres de nos familles, qui étaient rebelles.

84 Et je pense aux milliers de gens que j’ai vus se convertir — oui, il y en a maintenant des millions, et ça continue — et ce qu’a été leur ministère à eux. Oh, il faudra plus qu’une résurrection. Il faudra une Éternité pour faire le tour, serrer les mains et découvrir des choses dont je ne sais rien en ce moment.

85 Il y aura ces vieilles mères aux cheveux gris, en l’honneur desquelles vous portez ces fleurs blanches aujourd’hui, elles vous reverront, et elles seront ravissantes. Elles ne seront pas représentées par un pot de fleurs, ou par la photo d’une personne âgée aux cheveux gris, mais, reflétant l’image et la beauté de la résurrection, elles se tiendront là, à la ressemblance de Christ, dans leur corps céleste, jeunes et ravissantes à jamais. Certainement, le voilà, le repos. La voilà, la fête des Mères que j’attends. Le voilà, le couronnement. Pas un œillet à la boutonnière, mais le couronnement de l’âme, car Dieu l’aura transformée!

86 Je pense à ma propre mère, vieille et frêle, et qui a la tremblote. Elle ne tremblera plus ce Jour-là. À ce moment-là, ce sera différent. Alors que nous promènerons les regards, cette grande Lumière se répandra progressivement, ce grand cercle deviendra de plus en plus grand. Tout cela n’étant que le reflet indiquant l’approche imminente de Jésus. “Après un moment,” comme le dit le chant, “enfin, je verrai Jésus.”

Il m’attendra,

Jésus, si bon, si fidèle,

Sur Son Trône magnifique, à la Maison Il m’accueillera,

Après ce jour terminé.

87 Là, quand nous Le verrons, nous ne serons plus comme nous sommes maintenant. Nous—nous saurons L’aimer davantage. Nous ne resterons pas en arrière, un peu craintifs; car nous serons semblables à Lui. Il sera alors pour nous un proche parent, bien plus qu’Il ne l’est maintenant. Nous Le comprendrons mieux. C’est que, dans ces corps mortels, nous sommes si éloignés; là, nous aurons un corps semblable à Son corps glorieux. Nous saurons L’adorer. Et quand nous verrons l’effet qu’aura eu sur nous la Présence de Son Être : elle nous aura transformés, les vieux seront redevenus jeunes, tous ceux qui étaient déformés seront redressés. Oh! Nous comprendrons alors pourquoi Sa puissance nous avait guéris.

88 Les questions qui occupent notre esprit : “Comment pourra-t-Il le faire? Et ça, qu’en sera-t-il?” De façon mystérieuse, on ne sait trop comment, tout cela disparaîtra. Ces nœuds qui s’étaient formés dans un coin de notre tête : “Est-ce que ce sera cela? Comment est-ce possible?” Des doigts majestueux dénoueront, on ne sait trop comment, déferont ces nœuds, et tout se fondra dans cette grande couronne, la couronne de l’amour.

89 Là, nous Le verrons. Là, nous serons semblables à Lui. Là, nous L’adorerons. Là, nous verrons notre mère comme Dieu veut qu’elle soit.

Notre mère ne serait pas complète si, Là-bas, elle n’avait pas sa famille avec elle.

90 Et pour cause, le meilleur moment de sa vie, c’est quand elle voit ses enfants autour de la table, tous en bonne santé et heureux; et—et—et de la voir verser le café, ou s’affairer, préparer le repas, et s’asseoir avec papa. Eh bien, voilà le moment le plus heureux de la vie de notre mère : de voir tous ses enfants à la maison.

91 Maintenant, ne manquez pas, ne manquez pas ce Jour-là. Que tous les maillons de la grande chaîne de votre famille soient accrochés les uns aux autres. Que la roue ait tous ses rayons. Et là, quand nous nous assiérons avec nos familles, et nos groupes, sous les voûtes de l’Éternité, quel beau Jour ce sera! Là, nous comprendrons.

92 Il est Celui qui a fait cette promesse, dans Apocalypse 1, là il est dit “qu’une épée aiguë à deux tranchants sortait de Sa bouche”. “Son Nom était la Parole de Dieu.” Et, de ces mêmes lèvres, Il a dit : “Je suis Celui qui est vivant, qui était mort; et Je suis vivant aux siècles des siècles.” De ces mêmes lèvres, dans Jean 6, trente-…Il a dit ceci : “Je n’en perdrai aucun, mais Je les ressusciterai aux derniers jours.” Il est Celui qui a fait cette promesse, de ces mêmes lèvres précieuses. Il est Celui qui nous sauve, qui nous guérit, qui nous a rachetés, et qui nous ressuscitera au dernier jour.

93 Si vous êtes ce petit maillon faible, disjoint, en retrait de cette grande réunion de famille qui aura lieu ce Jour-là, puisse le Dieu du Ciel, de quelque façon mystérieuse, ce matin, défaire ces petits nœuds qui se sont formés dans votre esprit, et vous révéler l’amour qu’Il vous porte, et puissiez-vous vous approcher de Lui avec douceur, pour Le servir.

Pendant que nous pensons à ces choses, prions.

94 Juste avant de prier, pendant que vous avez la tête inclinée, je vais vous poser une question. Voulez-vous, en cette fête des Mères, Lui consacrer de nouveau votre vie, alors que nous sommes dans l’attente de cette résurrection? Voulez-vous lever la main vers Lui? Pendant que tout le monde… Que Dieu vous bénisse.

95 Y aurait-il un pécheur ici présent, quelqu’un qui peut dire : “Ô Dieu, je ne me suis pas encore rattaché à ce maillon. Je suis celui qui manquera, qui ne sera pas là quand maman cherchera partout dans la Gloire. Je n’y serai pas, parce que je ne me suis pas encore réconcilié avec Dieu. Je n’ai pas en moi l’espérance de la Vie Éternelle. Mais aujourd’hui je—je désire le faire”? Voulez-vous lever la main, pour dire : “Priez pour moi, Frère Branham, en ce moment. Je veux qu’on ait une pensée pour moi dans la prière, car j’ai des bien-aimés de l’autre côté de la mer, de la mer de la Vie, et je désire les revoir”? Levez la main.

96 Ou bien quelqu’un qui est rétrograde, et qui désire revenir aujourd’hui, dire : “Seigneur, je me consacre de nouveau à Toi; je viens renouveler mon alliance avec Toi”, voulez-vous lever la main?

97 Notre Père Céleste, à l’approche de ce jour-là, nous sommes aujourd’hui un jour plus près qu’hier de ce grand événement. Chaque année, nous sommes contraints d’en voir une pâle copie.

98 Comme les gens avaient coutume de monter à Jérusalem pour le jour de la Pentecôte, pour la purification du tabernacle et du sanctuaire, et—et pour l’offrande du sacrifice d’expiation; chaque année, quand cet agneau mourait là-bas, cela leur rappelait qu’un jour, l’Agneau de Dieu allait mourir, pour ôter le péché. Chaque fois que cette petite créature bêlait, et que son sang giclait sur leurs mains, cela leur rappelait qu’un jour, l’Agneau de Dieu s’écrierait : “Eli, lama…? Eli, lama…?” — à la croix.

Je prie, ô Dieu, alors que nous regardons, aujourd’hui, et que nous constatons que…

99 Il y a quelques semaines, avant que je parte en Californie pour Te servir là-bas, l’Indiana, ici, était dénudé et mort, et il n’y avait pas de vie, semblait-il. Les fleurs étaient mortes l’automne dernier. Les feuilles étaient tombées des arbres. Et la sève qui était dans les arbres était descendue dans les racines : tout était mort.

100 Mais il y a eu une saison où le soleil s’est mis à briller de façon différente. C’était le même soleil qui avait brillé durant l’hiver, mais les éléments avaient changé, et il brillait différemment. Avec le concours de ces éléments, le soleil a brillé, et grâce à lui, la vie a rejailli, partout. Les feuilles sont revenues dans les arbres. La feuille… La vie avait quitté la feuille, alors la feuille était tombée, mais la vie s’était enfouie dans la terre; puis, dans la splendeur de la jeunesse, elle est revenue, sa beauté s’est renouvelée. La fleur qui avait renoncé à son—son parfum, qui avait renoncé à sa beauté radieuse et qui était tombée en terre, elle renaît, rejaillit, dans toute sa jeunesse, avec un nouveau parfum.

Qu’est-ce que cela nous rappelle, Seigneur, en ces heures où nous vivons?

101 D’un désert morne, blafard, le monde s’est transformé en un paradis de beauté, les abeilles et les oiseaux chantent, il y a de la joie partout, les arbres dansent au gré du vent chaud du printemps. La chaleur et la joie sont revenues sur la terre, grâce au soleil, s-u-n.

102 Mais un jour, quand le S-o-n, le Fils, viendra avec la guérison sous Ses ailes, ces petites vies qui s’étaient enfouies, — comme la sève de l’arbre dans la terre, comme la—la vie dans la semence de la fleur, — c’est ce qui produira en elles ce renouveau, et elles ne s’éteindront plus jamais. Oh, combien nous Te remercions pour cela!

103 Beaucoup, beaucoup de mains se sont levées ce matin; en effet, ces gens savent que là, de l’autre côté du voile, il y a quelque chose. Ils brûlent d’envie de revoir leur mère. Ils brûlent d’envie de voir leurs bien-aimés et ceux qu’ils ont connus, et de saisir tous ces mystères, comment ils se sont retrouvés là, au fil du temps. Tout cela se trouve derrière le voile caché. Et, un jour, Tu viendras. Ces gens ont levé la main, ils—ils—ils—ils veulent être sûrs, Seigneur. Ils renouvellent leur être, et c’est ce que je fais aussi. À présent, aide-nous, Seigneur. Renouvelle en nous la foi et la force.

104 Alors que nous sentons que le Seigneur est proche. Et ces quarante dernières années ont vu une nouvelle pentecôte éclater sur la terre. L’Esprit a commencé à révéler des choses. Nous en sommes maintenant au dernier signe, juste avant la Venue. Nous savons que le Seigneur est bientôt proche. Et nous voyons les malades guérir de leur maladie, ce qui a été un mystère aux yeux du monde, pendant deux mille ans, depuis le temps des apôtres. Mais voici que ces choses font de nouveau leur apparition : des prophètes paraissent, des Anges apparaissent, il y a des signes et des prodiges. Qu’est-ce? La résurrection qui approche. Le S-o-n, le Fils, arrive.

105 Fais que nous soyons prêts, Seigneur. Fais que nous nous attachions à chaque promesse Divine; que nous ne nous préoccupions pas de ces petits nœuds accumulés par la science, et tout ça, qui déclare que ça ne peut pas arriver. Qu’ils commencent à se défaire, ce matin, grâce à l’immortel… [espace non enregistré sur la bande—N.D.É.] …alors qu’Il fait vibrer toutes ces Paroles de la Bible de Dieu, comme un instrument bien accordé, chantant au rythme de : “Je suis Celui qui était mort, et qui est vivant aux siècles des siècles.” “Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez.” “Car Je serai avec vous, et même en vous, jusqu’à la fin du monde.” “Et dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai Mon Esprit sur toute chair; il y aura des signes et des prodiges; les vieillards auront des songes, et les jeunes gens auront des visions”, le signe de la pluie de l’arrière-saison et du temps de la fin. Fais que nous en ressentions les effets parmi nous, ce matin, Seigneur, et que notre foi soit fermement ancrée. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. 

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