La mise au tombeau
1 Cher Père Céleste, alors que la—la Présence du Saint-Esprit est déjà ici, nous abordons Ta Sainte Parole. Et bien qu’avec la voix mal en point, essayant de me maîtriser et de parler aussi lentement et posément que possible, je demande Ta conduite Divine et que l’onction du Saint-Esprit agisse parmi nous ce soir. Et puisse Celui qui est omniprésent, puisse-t-Il prendre la Parole de Dieu et La donner à chaque cœur, selon le besoin que nous en avons. Puisse-t-Il nous nourrir ce soir, des bonnes choses de Dieu.
2 Et ce soir, alors que nous parlons de la Parole, puissent nos cœurs être plongés profondément dans le Calvaire, là où Jésus a payé le prix entièrement suffisant qui était exigé par les grands jugements de Dieu, depuis le jardin d’Éden. Et aujourd’hui, puissions-nous nous rendre compte que nous sommes gratuitement justifiés par Sa résurrection, et par Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection.
3 Et ce soir, nous ne sommes plus du monde, car nous avons été rachetés au prix du Sang précieux du Fils de Dieu. Et puissions-nous, avec des cœurs reconnaissants, nous tourner vers Toi ce soir, de toute notre pensée et de toute la force qu’il y a en nous, et Te servir avec un cœur pur et sans mélange.
4 Accorde, ce soir, Père, s’il y en avait certains ici qui ne Te connaissent pas par le pardon de leur péché, ce soir, puissent-ils humblement venir à la croix, et là, confesser leurs péchés à Dieu, qui est juste pour les pardonner. Et puisse cette soirée être merveilleuse pour nous tous. Nous le demandons au Nom de Ton Fils, le Seigneur Jésus. Amen.
5 Maintenant, nous sommes conscients qu’il n’y a personne, sur la terre, qui soit suffisamment capable de prendre la Parole de Dieu et de La révéler, parce que la Parole est écrite par inspiration. C’est le Saint-Esprit qui est l’Auteur de la Parole.
6 Et quand on a cherché quelqu’un, dans le Ciel, pour prendre le Livre et en rompre les Sceaux, personne dans le Ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, n’a été trouvé digne de rompre les Sceaux, ni même de regarder le Livre. Et il y a eu, là, un Agneau qui avait été immolé depuis la fondation du monde, c’est Lui qui est venu prendre le Livre de la main de Celui qui était assis sur le Trône, qui a rompu les Sceaux et qui a ouvert la Parole.
7 Et ce soir, nous croyons et nous avons confiance en Lui qu’Il ouvrira la Parole pour nous, tandis que je lis le chapitre 2 des Actes.
8 Comme je l’avais annoncé, le premier soir, c’était sur La Seconde Venue, et…du Seigneur Jésus, c’était mercredi. Et jeudi soir, c’était sur Le Sacrifice entièrement suffisant. Et vendredi soir, c’était sur L’Expiation entièrement suffisante : Ce qui est Parfait. L’avez-vous saisi hier soir? Ce qui est parfait — comme nous pouvons être tout à fait irréprochables et parfaits aux yeux de Dieu! Et ce soir, c’est sur La mise au tombeau. Et demain, sur La Résurrection. Au fur et à mesure que les jours se succèdent.
9 Or, ce soir, pour la lecture des Écritures, j’ai choisi un passage dans le Livre des Actes, au chapitre 2, les versets 25, 26 et 27 inclus. Et il Y est dit ceci, c’est Pierre qui parle :
David, car David a dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé.
Aussi mon cœur est dans la joie, et ma langue dans l’allégresse; et même ma chair reposera avec espérance;
Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption.
10 Quel beau passage pour ce soir, pour présenter le contexte : Celui qui était dans le tombeau.
11 La première chose que nous désirons voir…sur laquelle nous désirons attirer votre attention, c’est l’infaillibilité de la Parole de Dieu. Dieu tient Sa Parole, à la lettre. Et, ce soir, nous voulons fixer nos pensées là-dessus, que Dieu tient Sa Parole. Nous pouvons être certains que tout ce que Dieu a dit dans Sa Parole, c’est la Vérité. Et la foi ne repose pas sur les sables mouvants des conceptions humaines ou de la théologie humaine, mais elle a son lieu de repos définitif sur le Rocher immuable de la Parole Éternelle de Dieu.
12 La Parole! Si Dieu l’a dit, cela reste pour toujours la Vérité. Il ne peut jamais revenir là-dessus et dire : “Ce n’est pas ce que Je voulais dire.” Moi, je peux dire des choses, et vous, vous pouvez dire des choses, et puis, il nous arrive souvent de revenir là-dessus, parce que nous avons dit ça à la lumière de nos connaissances et de nos capacités. Mais, Dieu est tellement différent de nous. Il est infini, c’est pourquoi Il ne dit rien, à moins que ce ne soit absolument parfait. Il n’a jamais à revenir là-dessus, Il n’a jamais à s’excuser pour ce qu’Il a dit. Cela reste toujours la Vérité.
13 Même pour Jésus, en ces grands jours de fête où nous sommes, où Dieu a effectivement immolé Son Fils pour les péchés du monde, c’était peut-être des milliers d’années avant même que le fondement soit posé. Dieu avait prononcé la Parole, et C’est un produit fini au Ciel, dès que Dieu La prononce; c’est déjà fini. Oh, si seulement nous pouvions saisir ce que cela signifie, comme nous serions des gens différents! De voir, dans Ses Livres, les jugements qui y sont décrits pour celui qui désobéit, cela amènerait un homme à s’examiner heure après heure; et le juste à se réjouir heure après heure, en lisant les bénédictions que Dieu a promises à celui qui est fidèle. Et nous pouvons être certains que chaque Parole s’accomplira, ancrons simplement notre âme là-dessus. Ça a toujours été comme ça.
14 Quand Dieu a parlé à Noé, il y a longtemps, à l’époque du monde antédiluvien; peut-être même avant qu’une Bible ait été écrite, ou que cette Bible, du moins, ait été écrite; Dieu a dit à Noé qu’une tempête allait venir, et que les eaux allaient couvrir la terre. Et sans la moindre preuve que cela allait s’accomplir, tout présageant le contraire, Noé a agi avec crainte, et il a construit l’arche, il l’a préparée. C’était pour se sauver lui-même, ainsi que sa famille. Dieu ne l’a jamais abandonné, parce que c’était Sa Parole. Cela devait s’accomplir au moment où Dieu avait dit que cela s’accomplirait.
15 Or, Job, le plus vieux Livre de la Bible, écrit peut-être avant que la Genèse soit écrite, et cela a été inclus dans la Bible. Et c’est Moïse qui a écrit la Genèse. Job, dans son Livre, il s’est solennellement reposé sur la promesse que Dieu lui avait faite. Et il s’est tenu à son holocauste, sans aucune crainte dans son cœur; sachant que ce que Dieu avait dit, Dieu pouvait l’accomplir. Et quand tout semblait aller à l’encontre, Job est resté ferme parce que la promesse de Dieu était ferme. Dieu avait fait une promesse à Job, et Job s’est reposé sur cette promesse.
16 Oh, si l’église pouvait jamais en arriver au point où elle pourrait solennellement se reposer sur la Parole Éternelle de Dieu comme étant la Vérité! Quelle différence il y aurait, quelle correction il y aurait, quel émondage il y aurait, quelle joie il y aurait, quelle puissance il y aurait, si les hommes et les femmes prenaient Dieu au mot, croyant que ce qu’Il a dit est la Vérité. Peu importe de quoi ont l’air les circonstances, ça n’a rien à y voir. Dieu l’a dit; cela règle la question!
17 Et Job, quand il est arrivé à l’heure de la plus grande épreuve de toute son expérience; alors que, dans la Présence de Dieu, il avait été trouvé juste. Dieu Lui-même avait dit qu’il était parfait. Il n’y avait personne comme lui sur la terre. Et il a été donné à Satan le privilège de le tenter, il a dit : “Je l’amènerai à Te maudire en face.”
18 Et il a presque ôté la vie de Job, et il l’aurait fait, mais Dieu avait posé une limite, en disant : “Tu peux lui faire n’importe quoi, mais ne lui ôte pas la vie.”
19 Alors, quand Job est arrivé au moment crucial de la tentation même, il a dit : “Je sais que mon Rédempteur est vivant, et aux derniers jours, Il se tiendra sur la terre. Quand les vers de ma peau détruiraient ce corps, de ma chair je verrai Dieu.” Peu importe combien cela paraissait sombre et combien cela paraissait invraisemblable, il y avait quelque chose sur lequel Job avait ancré son âme : la promesse Éternelle de Dieu. Oh, si seulement nous pouvions faire ça! Remarquez, il s’est reposé sur la promesse : “Je sais que mon Rédempteur est vivant.”
20 Et je veux vous faire remarquer — car je me propose de dire quelques mots là-dessus plus tard — que Job a précisé le lieu où il serait enterré. Et quand Job est mort, c’est là qu’il a été enterré.
21 Il y a eu un autre homme, du nom d’Abraham, qui a pris Dieu au Mot. Et il a cru Dieu. Et il a appelé les choses qui étaient contraires à la promesse que Dieu lui avait faite comme si elles n’étaient pas. Il a pris Dieu au Mot. Et quand les jours ont passé, les semaines et les mois, et même les années ont passé, cela n’a pas déconcerté Abraham du tout. La Bible dit : “Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu, mais il était fidèle, donnant gloire à Dieu.”
22 Alors que tout semblait, chaque jour, il semblait que cela devenait plus difficile chaque jour; plutôt que de devenir plus faible, Job devenait plus fort tous les jours. Oh, quelle assurance bénie nous avons! Quand il semble que des difficultés surviennent pour rendre impossible ce que Dieu a promis, — au lieu d’être effrayés, de retourner dans le monde, — nous devrions nous tenir plus fermes que nous ne l’avons jamais été, sur l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Ça devrait régler la question, quand Dieu dit quelque chose.
23 Et Abraham a appelé les choses qui étaient comme si elles n’étaient pas, parce qu’elles étaient contraires à la Parole. Et quand Abraham a perdu sa chérie, sa femme Sara, après de nombreuses années de vie commune, il a acheté une portion de terrain près de l’endroit où Job avait été enterré, et il y a enterré Sara. Vous vous demandez pourquoi? Ils étaient des prophètes! Ils avaient vu cela! Ils étaient en contact avec Dieu! Et alors, quand Abraham est mort, il a été enterré avec Sara.
24 Or, il n’a pas voulu que ces gens lui cèdent cette portion de terrain. Il l’a achetée devant témoins. Quel beau type du baptême. Il l’a achetée devant témoins, a déclaré que c’était sa possession. Oh, c’est de cette manière qu’un véritable croyant devrait venir, non pas se glisser dans un coin, mais se tenir en présence de témoins : “Je suis un témoin du Seigneur Jésus, et du Saint-Esprit, et de Ses grandes œuvres”, et cela d’autant plus que nous voyons s’approcher ce jour mauvais.
25 Ensuite, le fils d’Abraham, c’est-à-dire Isaac, la promesse devait lui être donnée. Et quand Isaac est mort, il a été enterré avec Abraham. Et Isaac a engendré Jacob.
26 Et quand Jacob était…est mort, loin en Égypte. Mais remarquez, avant de mourir, il avait dit à Joseph, son fils qui était prophète : “Viens ici, mon fils, et pose ta main sur ma hanche infirme.” En effet, souvenez-vous, il était devenu infirme, parce que l’Ange de l’Éternel avait touché sa hanche, et il s’était mis à boiter à partir de ce jour-là. Il a dit : “Pose ta main sur ma hanche, et jure-moi, par le Dieu de nos pères, que tu ne m’enterreras pas ici en Égypte.” Pourquoi? Oh, ils avaient la Parole, ils avaient la révélation!
27 Et puis-je m’arrêter là, pour dire que l’Église du Dieu vivant est bâtie sur la révélation Divine; pas sur la dénomination, l’organisation, ni sur des credos ou des doctrines, mais sur la Vérité spirituelle révélée du Dieu vivant.
28 Abel, dans le jardin d’Éden, avait cela quand l’église a commencé. Comment a-t-il su qu’il devait amener un agneau? Pourquoi n’a-t-il pas apporté des fruits comme Caïn? Parce que cela lui avait été révélé!
29 Jésus, en prenant la parole une fois, a dit : “Qui dit-on que Je suis, Moi, le Fils de l’homme?”
“Les uns disent que Tu es ‘Moïse’, et ‘Élie’, et ainsi de suite.”
Il a dit : “Mais vous, Qui dites-vous que Je suis?”
30 Vous voyez, cela ne dépend pas de ce que quelqu’un d’autre pense, il s’agit de ce que vous, vous savez être la Vérité. “Vous, que dites-vous?” Chacun de nous est confronté à cette question ce soir : “Vous, que dites-vous?”
31 Et rapidement, Pierre a pris la parole, sans aucune hésitation, il a dit : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.”
32 Comme Jésus qui connaissait les secrets de tous les cœurs, car Il n’était nul autre que Jéhovah manifesté dans la chair, Il a dit : “Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est Mon Père qui est dans le Ciel. Et sur cette pierre, Je bâtirai Mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre Elle.”
33 Et nous, quand nous en arrivons là, nous les luthériens, nous voulons marcher par la foi, nous les méthodistes, nous voulons crier pour L’obtenir, vous les pentecôtistes, vous voulez parler en langues pour L’obtenir, mais tout ça est à dix millions de kilomètres de Cela.
34 C’est une révélation Divine du Seigneur Jésus-Christ, la Personne de Son Être manifestée dans le cœur : “Sur cette pierre Je bâtirai Mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.” Ça va de pair avec Matthieu… .24, 5.24, ou Jean 5.24 : “Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie éternelle; et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.” Ce n’est pas à cause d’un mouvement, d’une émotion que vous avez eue; mais c’est parce que vous avez eu le privilège que Christ vous soit révélé du Ciel : “Sur cette pierre Je bâtirai Mon Église.”
35 Et alors, quand Jacob est mort, son fils a fait emporter son corps, et il a été enterré avec Abraham, Isaac, Sara et Job, dans la Terre Sainte, en Palestine.
36 Ensuite, Joseph, qui était prophète, il avait prospéré en Égypte. Il connaissait Dieu. Dieu S’était révélé à lui. Et au moment de mourir, il a dit : “N’enterrez surtout pas mes os ici, mais mettez…quand… Un jour, Dieu vous visitera certainement!” Pourquoi? Il s’est solennellement reposé sur la Parole que Dieu avait dite à Moïse : “Ils serviront cette nation pendant quatre cents ans, mais Je les ferai sortir.” Il s’est reposé solennellement sur la Parole.
37 Et quelle belle illustration ici, si vous remarquez. Chaque Hébreu qui passait par là, avec le dos massacré par les surveillants d’esclaves. Et quand cet Hébreu posait son regard sur les os de son prophète, Joseph, il savait qu’un jour ils allaient sortir. En effet, ces os avaient été laissés là pour servir de mémorial, comme quoi un jour ils sortiraient.
38 Il y a environ quinze ou dix-huit ans, quand Billy Paul était un petit garçon d’à peine cinq ans… Nous apportions une petite fleur pour la déposer sur la tombe de sa maman, un matin à l’aube, le jour de Pâques, juste quand le soleil se levait, et qu’il commençait à percer; ou, c’était juste avant l’aube, avant de se rendre au culte. Et en marchant vers la tombe, le petit garçon a enlevé son chapeau, alors qu’on s’approchait de l’endroit où sa petite sœur et sa mère avaient été enterrées. Et il s’est mis à sangloter et à pleurer, et il a dit : “Papa, est-ce que maman est là, dans ce trou?”
39 J’ai dit : “Non, mon garçon. Elle n’est pas là, dans ce trou. Elle se porte un million de fois mieux que toi et moi.”
Il a dit : “Est-ce que je reverrai maman?”
40 J’ai dit : “Par la grâce de Dieu, si tu le désires, tu pourras la revoir.”
Il a dit : “Est-ce que son corps sortira un jour de cette tombe?”
41 J’ai dit : “Mon petit trésor, ferme les yeux, et je vais te raconter une petite histoire. Il y a plusieurs centaines d’années, ce matin, un tombeau a été laissé vide.” J’ai dit : “C’est un mémorial. ‘Ceux qui dorment en Dieu, Christ les ramènera avec Lui quand Il viendra.’” Sans l’ombre d’un doute, je me repose solennellement sur la promesse Éternelle de Dieu!
42 Comme Job autrefois, quand nous entendons “les cendres retournent aux cendres, et la poussière à la poussière”, ça me rappelle Longfellow, qui a dit :
Ne me dites pas, en rythme mélancolique,
Que la vie n’est qu’un rêve creux!
Et que l’âme qui sommeille est morte,
Et que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être.
Il a dit :
Oui, la vie est réelle! La vie est sérieuse!
Et la tombe n’est pas sa fin;
Car poussière tu es, à la poussière tu retournes,
N’a pas été prononcé pour l’âme.
43 Ils appellent ça une théophanie, ce qui signifie que lorsque nous partons d’ici, nous allons quelque part ailleurs. Peu importe ce que c’est, je prends la Parole de l’apôtre, quand il a dit : “Si cette tente ou cette demeure où nous habitons sur la terre est détruite, nous en avons déjà une autre qui attend, pour passer de celle-ci à Celle-là.”
44 Abraham, Isaac, Jacob, Job, tous les prophètes, ils avaient bon espoir et croyaient qu’il y aurait une résurrection, que le Rédempteur allait venir. Ils avaient prophétisé à Son sujet. Énoch avait prophétisé à Son sujet; il s’est solennellement reposé, il a scellé son témoignage avec cela. Isaac, Jacob, Daniel, Jérémie, Ézéchiel, ils se sont solennellement reposés sur le fait que le Messie viendrait un jour.
45 Ils sont morts et leurs âmes sont allées au Paradis. Ils ne pouvaient pas aller dans la Présence de Dieu, parce que (nous avons vu ça hier soir) le sang des taureaux et des boucs ne pouvait pas pardonner les péchés; il ne faisait que couvrir les péchés, ce qui annonçait le jour de la venue du Sacrifice parfait; en effet, le sang de l’animal ne pouvait pas revenir sur l’adorateur, car, dans ce cas, il n’aurait pas cessé d’offrir ce genre de sacrifice.
46 Mais quand le Fils de Dieu est mort, la Vie qui était en Lui, C’était nul autre que Dieu, qui était revenu pour nous adopter dans la famille de Dieu. Et maintenant, nous sommes des enfants de Dieu, la Vie qui vient de Son Sang.
47 Maintenant remarquez, rapidement, alors que nous poursuivons. En effet, dans l’Ancien Testament, ceux qui croyaient et adoraient, ils mouraient dans la Foi, en attendant ce moment-là. La raison pour laquelle ces prophètes ont fait ça, et qu’ils voulaient qu’on les enterre en Palestine, c’est qu’ils savaient que la résurrection n’allait pas se produire en Égypte. Cela allait se produire uniquement en Palestine.
48 C’est pourquoi je dis ce soir : on me traite de tous les noms; peu m’importe les noms que les gens me donnent, pour moi, ça n’a aucune importance. La seule chose que je désire faire, c’est de savoir ceci : que je suis mort, et que ma vie est cachée en Christ, par Dieu, et scellée par le Saint-Esprit; alors, quand Il m’appellera d’entre les morts, je répondrai ce jour-là. Ensevelissez-moi en Christ, car ceux qui sont en Christ, Dieu les ramènera avec Lui ce jour-là.
49 Comment entrons-nous en Christ? I Corinthiens 12.13 : “Dans un seul Esprit, nous avons tous été baptisés pour former un seul Corps, et nous sommes devenus concitoyens du Royaume de Dieu.” Nous confessons que nous sommes voyageurs et étrangers sur cette terre, nous ne recherchons plus les choses de ce monde, mais nous attendons la venue du Roi béni qui prendra le contrôle du domaine, de l’océan jusqu’à l’océan sans fin, quand Il viendra dans Sa gloire. Certainement, nous attendons Sa Venue.
50 Alors, il n’y a aucun doute dans mon esprit : ce que Jésus avait dans Son esprit quand Il était ici sur terre, c’était l’infaillibilité de la Parole Éternelle de Dieu. Car nous savons qu’en Lui habitait la plénitude du Corps de la Divinité. La Divinité entière était en Lui. Il était à la fois Père, Fils et Saint-Esprit, mais Il a habité dans une forme humaine; la théophanie de Dieu, la grande image de Dieu selon laquelle Il avait créé l’homme, qu’Il avait ensuite placé sur la terre. Il avait un corps. Dieu n’est pas sans corps. Dieu a un corps, et il a une apparence humaine. Moïse l’a vu, les autres l’ont vu — il a une apparence humaine.
51 Ce n’est qu’un reflet, celui-ci, de ce que Celui-là est. Et tout ce qu’il y a sur terre, la beauté, la douceur, la beauté de la terre, ce n’est absolument rien d’autre qu’un reflet de quelque chose de bien meilleur que cela, qui nous attend, lorsque nous quitterons ce monde. En effet, tout ce qu’il y a sur terre n’est qu’un modèle de ce qu’il y a au Ciel. Tout ce qui est bon, tout ce qui est juste, tout ce qui est beau, les arbres, les oiseaux, tout n’est qu’un modèle de ce qu’il y a au Ciel.
52 Notre propre vie n’est qu’un modèle. Ce n’est qu’une ombre, ce n’est pas la vraie chose. C’est le côté du négatif. Il faut la mort pour développer la photo, pour nous ramener dans la théophanie d’où nous sommes venus. Ensuite, à la résurrection, nous revenons, semblables à Lui, dans un corps ressuscité. Que c’est beau — pas seulement beau, mais c’est la Vérité vraie et solennelle de la Parole Éternelle de Dieu : nous serons semblables à Lui.
53 Remarquez : or, Jésus était investi de tous les pouvoirs de Dieu, mais, quand Il a rencontré Satan, Il n’a jamais utilisé aucun de Ses pouvoirs. Il s’est reporté uniquement à la Parole! Effectivement. Il a dit : “Il est écrit : ‘L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.’”
54 Alors, comment pouvez-vous prétendre pouvoir rester chez vous et être un aussi bon Chrétien que si vous veniez à l’église? Vous ne le pouvez pas. Lisez la Parole! Le Saint-Esprit se nourrit de la Parole. La Bible est le régime alimentaire spirituel prescrit par Dieu pour Son Église. Et le Saint-Esprit est Celui qui vous apporte Cela et Le place dans votre cœur — et vous arrosez Cela avec des actions de grâces. Et chaque promesse Divine produira exactement ce que Dieu a dit qu’elle ferait. Il le faut. C’est Sa Parole, et Elle est la Vie.
55 Là, j’avais oublié que j’étais censé prendre une demi-heure. Il me faut beaucoup de temps pour en arriver à ce que je veux dire.
56 Mais remarquez Jésus au cours de la dernière heure, ou des deux dernières heures de Sa vie : beaucoup, beaucoup de prophéties se sont accomplies.
57 Quelqu’un m’a dit : “Frère Branham, il faut que ceci arrive, et que cela arrive.”
J’ai dit : “Ça pourrait arriver en une heure.”
58 Si vous lisez le Psaume 22, et que vous observez l’heure de Sa mort à la croix, j’oublie maintenant le nombre de prophéties remarquables qui se sont accomplies pendant les deux ou trois dernières heures de Sa vie! Certainement : “Ils ont percé Mes pieds et Mes mains. Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?”, et ainsi de suite, comme David s’était écrié.
59 Ensuite, une autre chose que je veux que vous remarquiez : la Vérité, la partie infaillible de la Parole de Dieu. La Bible dit : “Il garde tous Ses os, aucun d’entre eux n’est brisé.” En effet, en type, l’agneau pascal en était un type. L’agneau devait être sans défaut, et il ne devait y avoir aucun os brisé dans cet agneau. Et à l’heure de Sa…Il était mort, ils se sont approchés pour briser Ses jambes avec un marteau. Et juste avant… Considérez ce moment crucial! L’homme qui tenait le marteau s’apprêtait à frapper Ses jambes, mais la Parole de Dieu avait dit : “Il n’y aura pas un seul os brisé dans Son corps.”
“Comment est-ce que ça va se passer?” Nous, nous sommes pressés.
60 La Parole de Dieu est Éternelle! Si la Parole de Dieu est si parfaite, ceux qui sont en Christ sont tout aussi sûrs de ressusciter qu’il existe une résurrection. Dieu est tenu d’exécuter Sa Parole, autant pour vous guérir que pour vous sauver. Car, Lui, c’est Sa Parole qui l’a promis. C’est la Parole de Dieu, et nous n’avons aucun droit d’En retrancher quelque chose. Mais dites simplement : “C’est la Vérité.” Croyez-La! Peu importe ce qui arrive, croyez-La quand même. C’est de cette façon-là que les autres ont dû La croire, et nous n’en sommes pas exclus. C’est Dieu qui avait donné la Palestine à Israël, mais ils ont dû se battre pour chaque pouce de terrain qu’ils ont obtenu. La promesse est pour vous, mais vous devez vous battre pour chaque pouce que vous revendiquez; le diable verra à ce qu’il en soit ainsi, certainement.
61 Mais remarquez, quand ils s’apprêtaient à briser les jambes de notre Seigneur Jésus, si ce marteau avait frappé sa jambe et l’avait rompue, Dieu aurait été dans l’erreur. Mais il n’y avait pas assez de démons dans tous ces lieux sombres de tourments pour permettre que ce marteau frappe ce précieux corps. En effet, David, huit cents ans auparavant, avait dit : “Aucun os de Son corps ne sera brisé.” La Parole de Dieu doit rester la Vérité.
62 Mais qu’ont-ils fait alors? Ils ont pris une lance et l’ont enfoncée dans Son côté, et du Sang et de l’eau sont sortis, pour accomplir ce que la Bible avait dit : “Ils ont percé Mes mains et Mon côté.” La Parole s’était accomplie.
63 Alors, pendant qu’Il se mourait, oh, quelle heure redoutable! Je pense à ce chant, et, sans exagérer, ça me fait très mal, quand je pense à ce chant que le poète a écrit, il y a bien des années.
Alors que les rochers se fendaient et que les cieux s’assombrissaient,
Mon Sauveur courba la tête et mourut;
Le voile déchiré révéla le chemin
Vers les joies du Ciel et le jour sans fin.
64 Et lorsqu’Il était suspendu là, Il saignait et se mourait, quand Il a courbé la tête, le soleil a eu tellement honte de lui-même, de poser le regard sur les créatures mortelles que Dieu avait créées à Son image, qu’Il ait dû payer un prix comme celui-là pour les racheter, le soleil a refusé de poser le regard sur la terre, en cette heure-là. La lune était si embarrassée qu’elle s’est retirée de sa place. Et les étoiles ont tourné le dos à la terre. Voilà à quel point le péché est une chose horrible! Voilà comment Dieu a dû traiter cela!
65 Et de voir ces sacrificateurs qui se moquaient, alors que des crachats coulaient sur Son visage. Un homme L’a frappé à la tête, avec un roseau, et lui a dit : “Si Tu es un Prophète, dis-nous qui T’a frappé.” L’un d’eux Lui a arraché la barbe du visage, et il L’a frappé au visage, et il voulait qu’Il se défende.
66 Il a dit : “Si Mon Royaume était de ce monde, J’appellerais immédiatement Mon Père, Il M’enverrait douze légions d’Anges.”
67 La scène aurait pu changer, mais comment aurait-Il pu le faire? Il ne pouvait tout simplement pas le faire, car c’était Ses propres enfants qui réclamaient Son Sang à grands cris. Pourriez-vous vous imaginer un papa, un père, dont les propres enfants (dans les ténèbres) réclament le sang, le sang de leur propre père? Voilà pourquoi Il n’a pas pu faire autrement que de mourir. S’Il n’avait pas fait cela, Ses enfants auraient été condamnés, toutes les créatures auraient été condamnées. Mais Il a dû mourir, pour sauver Son peuple.
68 Et quand Il l’a fait, quand Il a courbé la tête, cette vieille terre a eu un frisson dans le dos. Elle a dû avoir un effondrement nerveux; en effet, la Bible dit que “sur toute la terre, de la sixième à la neuvième heure, il y eut des ténèbres, sur toute la surface de la terre.” Et la terre a tremblé, et les rochers se sont fendus. Et le voile du temple s’est déchiré depuis le haut jusqu’en bas; les billots qui servaient aux sacrifices se sont renversés. Le Fils du Dieu vivant était mort. Il était tellement mort que le soleil l’a reconnu. Il était tellement mort que la lune l’a reconnu. Il était tellement mort que les étoiles l’ont reconnu. Il était tellement mort que la terre l’a reconnu. Il était tellement mort que les éléments l’ont reconnu, les atmosphères l’ont reconnu. Tout devait prendre connaissance que c’était le Fils de Dieu! En effet, la Parole de Dieu ne pouvait pas faillir, Il avait été promis depuis le jardin d’Éden : “la Postérité qui allait écraser la tête du serpent”.
69 Et là, qu’est-ce qui Lui est arrivé? Où est-ce qu’Il est allé quand Il a quitté la croix et qu’Il a été placé dans le tombeau de Joseph d’Arimathée?
70 Il était si pauvre qu’Il n’avait pas un lieu où Il puisse reposer Sa tête. Il était venu au monde dans une crèche, Il avait une mauvaise réputation, d’être “un enfant illégitime”. On L’a ridiculisé, on s’est moqué de Lui, on L’a méprisé, sur la terre. On s’est moqué de Lui, et on L’a rejeté. Et quand Il est mort, Il a été condamné à mourir de la peine capitale, entre deux brigands. Et il n’y avait même pas un endroit où L’ensevelir, et Il a été enseveli dans le tombeau de quelqu’un d’autre. Le Dieu même du Ciel qui était venu sur la terre! Et nous, parce que nous devons supporter quelques légères souffrances, nous croyons être quelqu’un? Tout ce qu’Il a fait pour nous! Pensez-y, mon ami, examinez ça.
71 Le soldat romain a dit : “Vraiment, c’est le Fils de Dieu.” Le pécheur a dû le reconnaître. Judas a dit : “J’ai trahi le Sang innocent.” Il a dû le reconnaître. Toute la terre l’a reconnu.
72 Ensuite, où est-Il allé? Quand un homme meurt, est-ce la fin? Non monsieur. Il a dû mourir de cette façon-là parce que la Bible de Dieu avait dit qu’Il mourrait de cette façon. Et Il avait confiance en la Parole de Dieu. C’est pour ça que, de Son vivant, Il avait pu dire : “Détruisez ce temple, et en trois jours Je le relèverai.”
73 En effet, David avait dit dans un passage, toujours dans la Bible, par inspiration, quand David, l’homme de Dieu, le prophète qui avait été oint par la Parole, avait dit : “Je ne permettrai pas que Mon Saint voie la corruption, et Je n’abandonnerai pas Son âme dans le séjour des morts.”
74 Jésus a dit : “Détruisez ce corps, et en trois jours Je le relèverai.” Il savait que la Parole de Dieu ne pouvait pas faillir. Oh! la la!
75 S’Il a pu se reposer solennellement là-dessus, en croyant que la Parole de Dieu ne pouvait pas faillir, à combien plus forte raison pouvons-nous nous reposer tout aussi solennellement sur le fait que nous sommes nés de nouveau du Saint-Esprit, qui rend témoignage dans notre cœur maintenant même, qui nous fait savoir que notre Rédempteur est vivant et qu’Il reviendra un jour. Soyez assurés que ceux qui sont en Christ, Dieu les ramènera avec Lui! Maintenant, remarquez.
76 Il était là. Il savait que pas une seule cellule de ce corps ne serait corrompue. Au bout de soixante-douze heures, la corruption s’installe. C’est pour ça qu’Il n’y est pas resté les trois jours. Il est mort le vendredi après-midi, Il est ressuscité le dimanche matin. Mais, c’était dans cet intervalle de trois jours. Dans cet intervalle de trois jours, Il devait ressusciter, parce qu’Il avait confiance en la Parole de Dieu.
77 Le voilà parti! Où est-Il allé quand Il est parti? La Bible dit : “Il est monté. Il est allé prêcher aux âmes qui étaient en prison, qui ne s’étaient pas repenties lorsque la patience se prolongeait, aux jours de Noé.” Son âme, Son Esprit, Sa théophanie de Son Propre être, est descendue. Suivons-Le. Ce soir, aimeriez-vous Le suivre pendant quelques minutes? Voyons où Il est allé.
78 Juste en dessous des régions des êtres mortels se trouve la dimension de la puissance démoniaque; en dessous de cela…juste au-dessus de cela se trouvent les âmes des injustes; en dessous de cela se trouve le domaine même de Satan : l’enfer. Puis, juste au-dessus de nous se trouve le Saint-Esprit; puis, sous l’Autel, se trouvent les âmes des justes; ensuite, c’est Dieu Lui-même. L’un va vers le bas, l’autre va vers le haut; les deux esprits sont ici sur la terre, ils influencent les gens de cette terre.
79 Et quand Jésus est mort, Il est sorti et Il est descendu là-bas. Je peux Le voir ce vendredi après-midi, après Sa mort, [Frère Branham frappe.—N.D.É.] Il frappe à la porte des régions des perdus. Suivons-Le un instant. La porte s’ouvre. Il y avait des femmes, il y avait des hommes, il y avait des jeunes filles, il y avait des vieux, ils étaient tous ensemble dans ce lieu affreux qu’on appelle la prison des âmes perdues.
80 Si j’avais du temps, j’aimerais vous en parler. Et il se peut que ce soit juste une vision. Mais une fois, j’ai visité ce lieu, et j’ai imploré la miséricorde à grands cris, alors que j’étais un pécheur qui allait subir une opération. Quand j’en suis sorti, je me tenais à l’Ouest, les mains levées vers le Ciel, et une croix brillait sur moi.
81 Mais dans ce lieu lugubre là-bas, Jésus s’est approché de la porte. Tout devait témoigner qu’Il était le Fils de Dieu, parce qu’on leur avait prêché, lorsque la patience se prolongeait, aux jours de Noé. Il frappe à la porte, Il a dit : “Je suis Celui dont Énoch a parlé. Je suis la Postérité de la femme, qui devait écraser la tête du serpent. Toute la Parole de Dieu s’est accomplie; Je viens juste de mourir là-bas au Calvaire, et J’ai racheté Mon Église. Et Celui dont Énoch a parlé, C’est Moi.” Et ils étaient sans miséricorde, sans espérance, parce qu’ils avaient péché. Et la porte était fermée pour eux.
82 Il a continué à descendre jusque dans les régions des démons! Il a continué à descendre jusqu’aux portes mêmes du séjour des morts! Il a frappé à la porte. [Frère Branham frappe.—N.D.É.]
83 Ceci se déroule pendant qu’Il était dans le tombeau, Son corps attendant la résurrection. Il a visité les lieux où vont les justes et les injustes; là où vous irez un de ces jours, vers l’un ou l’autre de ces lieux.
84 Et Il frappe [Frère Branham frappe.—N.D.É] à la porte de l’enfer. Et, quand Il l’a fait, le diable est sorti. Et je peux tout simplement l’entendre dire : “Oh, alors finalement, Tu es arrivé. Je pensais bien T’avoir eu quand j’ai tué Abel.”
85 Vous voyez, depuis que cette Postérité avait été promise dans le jardin d’Éden, le diable a constamment cherché à détruire cette Postérité. Et la mort d’Abel, et la venue de Seth, c’était simplement la mort, l’ensevelissement et la résurrection du Christ. Cette Postérité devait continuer. Et il a essayé de La détruire.
86 Il a dit : “Je pensais T’avoir eu quand j’ai tué Abel. Je pensais T’avoir eu quand j’ai tué les prophètes. J’étais sûr de T’avoir eu quand j’ai décapité Jean. Mais maintenant, enfin, Tu es arrivé. Je T’ai maintenant.” Oh! la la!
87 Je peux L’entendre dire : “Satan, viens ici!” C’est Lui le Chef maintenant. Il lui arrache la clé de la mort et du séjour des morts, qui était accrochée à sa ceinture, pour l’accrocher à Sa propre ceinture. “Je veux te coller une mise en demeure. Tu as été un bluffeur assez longtemps. Je suis le Fils du Dieu vivant né d’une vierge. Mon Sang est encore humide sur la croix, et toute la dette est payée! Tu n’as plus aucun droit. Tu es dépouillé. Donne-Moi ces clés!” C’est vrai. Il se retourne et lui donne un bon coup de pied, et du coup, Il claque la porte en disant : “Reste là-dedans! C’est Moi le Chef à partir de maintenant.”
88 Or, ce n’est pas Lui qui avait les clés du Royaume, parce qu’Il les avait remises à Pierre; nous verrons cela demain matin, pendant le baptême d’eau. Mais Il avait les clés de la mort et du séjour des morts, et Il les a prises; c’est après Sa résurrection qu’Il a dit : “J’ai les clés de la mort et du séjour des morts.” C’est Pierre qui avait les clés du Royaume. Satan avait les clés de la mort et du séjour des morts; mais maintenant, c’est Jésus qui les a, c’est Lui le Chef.
89 Le voilà qui remonte. Ce sera bientôt Pâques; le temps passe vite. Mais il y a un autre groupe. Où est Job? Où est Abraham? Où se trouvent-ils? Où sont ces hommes qui avaient mis leur confiance dans la Parole de Dieu? Les avait-Il oubliés? La mort les avait-elle anéantis? Était-ce la fin? Absolument pas, absolument pas; Dieu doit tenir Sa Parole.
90 Je peux Le voir. Jetons un petit coup d’œil au Paradis, et regardons là-bas. Et je vois Sara et Abraham qui se promènent là, et après un moment [Frère Branham frappe.—N.D.É], on frappe à la porte. Abraham va ouvrir la porte, il a dit : “Chérie, viens ici. Regarde là! Regarde là, c’est exactement Celui qui était avec moi sous le chêne ce jour-là.” Il est le Dieu d’Abraham.
91 Juste à ce moment-là, je peux voir Daniel regarder par-dessus son épaule, et dire : “Voilà la Pierre qui s’était détachée de la montagne, aussi certain que je suis ici.”
92 Je vois Job se lever, il a dit : “Voilà mon Rédempteur dont j’avais dit que je sais qu’Il est vivant, et qu’un jour Il se tiendrait sur la terre. Il se peut que mon corps ne soit plus qu’une petite cuillerée de cendres, mais d’ici quinze minutes, je serai de nouveau là-dedans. C’est Lui.”
93 Ézéchiel regarde par-dessus, et il a dit : “J’avais vu cette même Personne comme une Roue au milieu de la Roue, qui tournait, là-haut dans les airs.” Oh! la la!
94 Puis Énoch s’est approché. Énoch a dit : “Je L’avais vu venir avec dix milliers de Ses saints, pour exercer le jugement.”
95 Il y avait les saints de l’Ancien Testament qui attendaient, bien sûr, sous l’expiation du sang. Ils ne pouvaient pas entrer dans la Présence du Dieu, du Dieu du Ciel, parce que le sang des boucs et des brebis ne pouvait pas ôter le péché.
96 Mais Il a dit : “Mes frères, Je suis Celui que vous croyez que Je suis. Je suis la Postérité de la femme. Je suis le Fils de David. Je suis le Fils de Dieu. Je suis Celui qui est né d’une vierge. Mon Sang a fait l’expiation pour cela. Vous avez attendu sous le sang des brebis et des boucs, mais maintenant c’est Mon Sang qui fait l’expiation, et vous êtes libres. Montons, c’est presque Pâques.” Et pensez un peu, ce soir, cela fait environ mille neuf cents et quelques années.
97 Je peux entendre Abraham dire : “Seigneur, quand nous monterons et que nous serons de nouveau dans notre corps, — Sara et moi, nous aimions tellement ça, — aurais-Tu objection à ce que nous fassions une petite visite éclair là-bas, pendant que Tu seras en route?”
98 Eh bien, je peux L’entendre dire : “Eh bien, non, certainement pas. Je vais rester avec Mes disciples pendant environ quarante jours. Regardez autour de vous et voyez comment les choses se présentent!”
99 En ce glorieux matin de Pâques (c’est ça que nous examinerons, demain matin, si le Seigneur le veut), quand Il est ressuscité d’entre les morts, la Bible dit, selon Matthieu 27 : “Plusieurs saints qui dormaient dans la poussière de la terre, ressuscitèrent et sortirent des tombes.” De qui s’agissait-il? Abraham, Isaac, Jacob, Job, ceux qui, par la révélation spirituelle révélée, savaient que le Rédempteur se tiendrait sur la terre, un jour. Ce sont eux les prémices de ceux qui dormaient. Ils se sont promenés là dans la ville. Je peux voir Sara et Abraham, jeunes, et pleins de…et beaux, et—et pleins de vie, pour ne plus jamais vieillir, pour ne plus jamais tomber malades, pour ne plus jamais avoir faim, ils se promenaient dans leur corps.
100 Caïphe se tenait là, et il a dit : “Vous savez quoi? Quelque chose s’est passé l’autre jour, regardez donc le fouillis dans lequel se trouve ce temple! Il y a… Il va falloir trouver quelqu’un pour recoudre ce rideau. Regardez ça, cette caisse à sacrifice renversée. Qu’est-ce qui s’est passé? Ce Gars, était-Il un astrologue? Était-Il un sorcier? Ou, qu’est-ce qui s’est passé? Dites donc! Venez ici, Josèphe, qui est ce jeune couple qui se tient là?”
Abraham a dit : “Sara, on nous a reconnus. On ferait mieux de sortir.”
101 “Ils apparurent à un grand nombre de personnes!” Ce n’est pas tout. Pour conclure, remarquez. Un jour, après qu’Il a eu…qu’ils ont eu visité; Abraham, Isaac, Jacob, et tous les autres avaient visité leur patrie. Quand Jésus est monté…
102 Vous dites : “Frère Branham, est-ce un mythe?” Non monsieur! Je vous montrerai les passages des Écritures, dans un instant.
103 Quand Il a commencé à monter, ils n’ont vu que Lui, mais les saints de l’Ancien Testament L’ont accompagné; en effet, la Bible dit “qu’Il a emmené des captifs, et Il a fait des dons aux hommes”. Et je peux Le voir alors qu’Il monte, se joignant à Son Église.
104 Deux Anges de l’orchestre qui jouait de la musique se sont déplacés là-bas, et ils ont dit : “Hommes galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Car ce même Jésus, qui a été enlevé, va revenir.” Certainement! Ils sont vite retournés se joindre au défilé.
105 Et Jésus et les saints de l’Ancien Testament ont traversé les cieux. Ils ont dépassé la lune, ils ont dépassé le soleil, ils ont dépassé les étoiles. Et quand ils ont vu ces grands et beaux Cieux blancs, les saints de l’Ancien Testament se sont écriés, ils ont cité l’Écriture : “Élevez-vous, portes éternelles, élevez vos linteaux! Élevez-vous, portes éternelles, élevez vos linteaux! Que le Roi de Gloire fasse Son entrée!”
106 Tous les Anges se sont rassemblés au-dessus des rampes du Ciel, et ils ont dit : “Qui est ce Roi de Gloire?”
107 Les saints de l’Ancien Testament ont dit : “L’Éternel des armées, puissant dans les combats! Il a été Vainqueur!”
108 L’Ange a appuyé sur le gros bouton, et les portes de perle se sont ouvertes.
109 Le grand et puissant Vainqueur a traversé la ville de Jérusalem, amenant avec Lui les saints de l’Ancien Testament. Les orchestres Angéliques jouaient, alors que les Anges poussaient des cris. C’était Lui, le puissant Vainqueur! Il avait les clés de la mort et du séjour des morts, accrochées à Sa ceinture, Il a continué Sa route, dépassé les palais de la Gloire, jusqu’à ce qu’Il arrive au Trône. Et Il a dit : “Père, les voici. Ils ont cru, par la foi en Ta Parole, que J’allais venir un jour. J’ai vaincu à la fois la mort et le séjour des morts.” De quoi s’agissait-il, mon frère? Il avait des cicatrices à la main, pour montrer qu’Il avait été dans la bataille. Gloire à Dieu au plus haut des Cieux! C’est Lui ce puissant Vainqueur! “Les voici, Père : Abraham, Isaac et Jacob.”
110 Je peux L’entendre dire : “Mon Fils, monte ici à côté de Moi, et assieds-Toi, jusqu’à ce que Je fasse de chaque ennemi Ton marchepied.” Mon frère, un jour Il reviendra, et quel jour ce sera!
111 Quand Il était dans le tombeau, Il n’était pas inactif. On s’imagine qu’Il était simplement étendu là, mort. Mais Il était en bas, toujours en train de conquérir, Il est descendu et Il a ôté les clés à Satan, et ce soir, Il a les clés de la mort et du séjour des morts. Il a dit : “Parce que Moi Je vis, vous vivrez aussi.”
112 Ce soir, je me demande, mon cher frère, ma sœur, si vous y avez réfléchi sincèrement? Vous rendez-vous compte que vous vivez seulement parce qu’Il vit? Avez-vous suffisamment apprécié tout cela pour vous abandonner, et dire : “Ô Dieu, me voici, un pécheur, aie pitié de moi”? Avez-vous jamais accepté ce Sacrifice entièrement suffisant? Lui avez-vous déjà dit que vous L’aimiez? Est-ce que ça vous blesse quand vous agissez mal? Maintenant, si vous n’êtes jamais arrivé à cette expérience, à cette mise au tombeau! Là, notre temps s’écoule rapidement. Je me sens vraiment bien! Mais, je me demande, si vous n’avez jamais reçu Christ comme votre Sauveur personnel, je me demande si vous voudriez le faire, alors que nous courbons la tête pendant un instant, pour un mot de prière.
113 Joue ce cantique, Alors que les rochers se fendaient, s’il te plaît, Sœur Gertie, si tu l’as. Très bien, ce que tu voudras.
114 Alors que vous avez la tête inclinée, je vais vous poser une question très sincère. Souvenez-vous, mes amis, pécheur ou saint, que votre existence ne s’arrête pas quand on vous enterre. Votre âme est quelque part. Or, Jésus a visité les deux endroits, selon les Écritures. Où vous trouverait-Il si vous partiez ce soir? La porte de la miséricorde se fermerait-elle pour vous, parce que vous avez rejeté cela? Souvenez-vous, non seulement Il est Sauveur, Il est aussi Juge. C’est vous le juge maintenant, comment Le jugez-vous? Laissez-Le être votre Sauveur maintenant.
115 Une petite histoire me vient à l’esprit. Il y a quelque temps, un petit garçon était à bord d’un—un chariot. Un coup de feu avait été tiré plus loin dans la rue, et les chevaux s’étaient emballés et ils se dirigeaient vers une falaise. Un jeune cow-boy a couru et il a arrêté les chevaux, juste avant que le chariot ne tombe du haut de cette falaise, parce qu’il y avait un bébé à bord. Il a sauvé la vie du petit.
116 Des années plus tard, il comparaissait au palais de justice. Ce même garçon avait commis un crime, il avait pris le mauvais chemin, il avait été reconnu coupable. Il s’était mis à boire, à jouer à des jeux d’argent, il avait tiré sur un homme; et il avait été reconnu coupable, il avait été déclaré coupable. Et le juge s’est levé et il a dit : “Je vous condamne à être pendu jusqu’à ce que mort s’ensuive.”
117 Ce jeune homme a dit : “Monsieur le juge!” Et il a interrompu le déroulement du procès, alors qu’il a sauté par-dessus la barrière et qu’il s’est jeté aux pieds du juge, pour implorer sa miséricorde. Il a dit : “Monsieur le juge, regardez mon visage! Ne me reconnaissez-vous pas?”
Il a dit : “Non, fiston, je ne te reconnais pas.”
118 Il a dit : “Vous souvenez-vous d’avoir sauvé la vie d’un certain petit garçon, il y a bien des années, quand un cheval s’était emballé?”
Il a dit : “Oui, je m’en souviens.”
119 Il a dit : “Ce garçon-là, c’est moi.” Il a dit : “Monsieur le juge, vous m’avez sauvé à ce moment-là. Sauvez-moi maintenant!”
120 Le juge a baissé les regards vers lui, et il a dit : “Fiston, ce jour-là, j’étais ton sauveur. Aujourd’hui, je suis ton juge.”
121 Aujourd’hui, Il est votre Sauveur. Pécheur, demain, Il pourrait être votre Juge. Réfléchissons bien là-dessus maintenant, alors que la musique joue. Et que tout le monde prie, ceux qui sont fervents en prière devant Dieu.
122 Ce soir, je me demande maintenant, rapidement, que ceux qui voudraient accepter Christ comme leur Sauveur personnel disent : “Ô Dieu, aie pitié de moi, un pécheur. Je veux venir par le Sang versé. J’en ai assez de me joindre à des églises, et de courir d’un lieu à l’autre. Je veux naître de nouveau. Je veux une expérience dans mon cœur, afin de savoir que Christ S’est révélé à moi, par la révélation spirituelle dont vous venez de parler, Frère Branham. Je veux la révélation spirituelle, le Saint-Esprit dans mon cœur, qui me rende vivant, qui fasse que Christ soit plus réel pour moi que je ne le suis pour moi-même. Je désire cette expérience, Frère Branham. Voulez-vous prier pour moi alors que je lève ma main?” Voulez-vous lever la main maintenant, celui qui désire qu’on se souvienne de lui. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse là-bas au fond, madame. C’est bon. Que Dieu vous bénisse, monsieur. C’est bon. Levez la main, bon, continuez à lever la main.
123 Pourquoi avoir honte? Pouvez-vous rejeter une telle Chose, mon ami? Souvenez-vous.
124 “Oh,” vous dites, “Frère Branham, les prédicateurs ont prêché pendant des années.” Je sais, mais un de ces jours, ils vont cesser de prêcher. Et au train où vont les choses, ça pourrait arriver sous peu. Vous allez entendre votre dernière prédication. Franchement, celle-ci pourrait être votre dernière.
125 “Oh,” vous dites, “je suis jeune.” Cela n’a pas d’importance. La mort ne fait acception de personne, quel que soit son âge, ou sa capacité.
126 Voulez-vous L’accepter maintenant comme votre Sauveur personnel, en levant la main, en disant : “Ô Dieu, aie pitié de moi”? Levez la main avec les autres, et dites : “Maintenant je veux accepter Christ.” Voulez-vous lever la main?
127 Que celui qui est rétrograde dise : “Ô Dieu, aie pitié de moi. Je veux revenir à Christ ce soir, pour que demain puisse être une résurrection, de nouveau, pour moi.” Voulez-vous lever la main? Levez la main, dites : “Aie pitié de moi. Je veux maintenant venir.” Allez-vous le faire? Levez la main, dites : “J’ai été rétrograde, mais ce soir…” Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse. C’est bon. “J’accepterai Christ comme mon Sauveur personnel. Je L’accepterai ce soir. J’ai erré, bien des années loin de Dieu, mais maintenant, je rentre à la maison.” Voulez-vous L’accepter ce soir, pour que ceci puisse être une nouvelle résurrection pour vous, que votre vieille vie se termine?
128 Cette dame s’avance vers l’autel, pour faire sa confession, pour prendre position. Y en a-t-il d’autres qui voudraient venir se placer ici, s’avancer ici avec elle, pour leur confession? Voulez-vous vous lever, et vous avancer aussi vers l’autel. L’autel est ouvert. Certainement. Continuez à vous avancer, maintenant. Si vous voulez vous tenir ici et prier, alors ce sera très bien. Voulez-vous venir? Sur la base de la confession de votre foi, sur la base de votre foi dans le Fils de Dieu, voulez-vous maintenant venir? Très bien.
129 Cela dépend de vous, n’oubliez pas. C’est de vous qu’il s’agit. Êtes-vous pécheur? Êtes-vous rétrograde? Êtes-vous froid et éloigné de Christ? Voulez-vous ressusciter de nouveau avec Lui maintenant, recommencer une nouvelle vie? Qu’en est-il de vous, mari et femme qui êtes—êtes en désaccord depuis longtemps, qui vous querellez chez vous? Ne voulez-vous pas venir et régler cette chose avec Dieu, et l’un avec l’autre, maintenant? Faites de Pâques une véritable Pâque pour vous, commencez un nouveau foyer.
130 Qu’en est-il de vous qui n’avez jamais été, qui n’avez jamais prié chez vous, vous ne faites que rentrer de l’église et vous essayez de vivre le mieux possible, vous ne réunissez jamais la famille pour prier? Voilà pourquoi nous avons de la délinquance juvénile et les choses que nous avons. Voilà pourquoi les foyers américains sont brisés. Ne voulez-vous pas venir, recommencer ce soir? Voulez-vous le faire? Vous êtes invité. Souvenez-vous, je suis votre ministre maintenant; je serai un témoin, ce jour-là.
Alors que nous avons la tête inclinée, maintenant, pour la prière.
131 Notre cher Père Céleste, ce soir nous Te présentons cet auditoire, dans l’atmosphère solennelle la plus sacrée et la plus solennelle que nous connaissons. Nous nous approchons humblement de Ton Trône. Et après le Message de ce soir, après cette grande mise au tombeau, Il n’est jamais resté silencieux, Son âme est allée directement dans ces régions pour achever l’œuvre de Dieu, ce qu’Il était destiné à faire. Et demain matin, nous verrons où Il est allé en traversant les lieux très hauts, en triomphant de tout, à Sa résurrection. Mais Il est sorti le matin de Pâques pour notre justification. Et nous voyons qu’Il a renvoyé le Saint-Esprit, pour convaincre les hommes du péché.
132 Et nous prions ce soir, Seigneur, que Tu te souviennes de ceux qui ont levé la main devant Toi. Puisse leur décision venir de leur cœur ce soir, qu’ils T’ont reçu et qu’ils Te croient, et puissent-ils être scellés et mis à part par le Sceau de la promesse, ce soir, le Saint-Esprit. Accorde-le, Père. Car nous Te les confions, avec le Message de ce soir. Puissent ceux qui L’ont entendu en retirer une bénédiction, Seigneur, ceux qui L’emporteront chez eux, fais qu’Il pénètre profondément dans leur cœur. Puissent-ils vivre de la Parole de Dieu. Accorde-le, Père, car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.