Ce jour-là sur le Calvaire
1 Merci, Frère Neville. [Frère Neville dit:
« Que Dieu te bénisse, frère! »—N.D.É.] Que Dieu te bénisse,
Frère Neville. Merci beaucoup.
2 Bonjour, mes amis. C’est un privilège d’être de
nouveau ici au tabernacle, ce matin, pour servir le Seigneur, en
prêchant la Parole et en priant pour les malades. Et je suis très
reconnaissant de ce jour-ci.
3 En arrivant, une surprise m’attendait. Un frère
s’est avancé vers moi, et il a dit: « Je ne voudrais pas être
comme le lépreux indigne qui avait été guéri. » C’est Frère
Wright. J’ai prié pour lui, et le Seigneur l’a complètement guéri. Et
il est venu en pleurant, me serrer la main et me dire que—qu’il voulait
remercier le Seigneur de—de sa guérison. Il voulait revenir rendre
grâces. Il n’y a plus rien. Il va—il va parfaitement bien maintenant.
Nous sommes reconnaissants de ces témoignages.
4 Et, Charlie, toi et Frère Jefferies, si vous
voulez, vous pouvez venir prendre un siège ici sur l’estrade. Vous êtes
plus que les bienvenus; comme ça vous n’aurez pas à rester debout.
L’autre frère, là, et Frère Woods, vous n’avez qu’à monter ici. Vous…
Il y a un peu, quelques places ici sur le banc; comme ça vous n’aurez
pas à rester debout. Je crois qu’il y a quelques places ici, et, oui,
vous seriez plus que les bienvenus, venez prendre ces sièges.
5 Nous sommes dans la joie, aussi. Je crois qu’il a
été dit, une fois: « Je suis dans la joie quand on me dit… »
Que Dieu vous bénisse, frère. [Un frère dit: « Nous aimons être
près du prédicateur. »—N.D.É.] Merci. Merci—merci. « Je suis
dans la joie quand on me dit: Allons à la maison de l’Éternel. »
C’est le privilège du Chrétien, et c’est une joie pour lui, d’aller à
la maison de l’Éternel.
6 En regardant un peu partout, et en voyant tant de
mes amis ici, ce matin, je suis vraiment ravi. Je suis content de voir
Frère et Sœur Dauch ici, de l’Ohio. Je vois Frère et Sœur Armstrong
là-bas, au fond, qui ont fait le trajet depuis l’Ohio. Que Dieu vous
bénisse aussi. Et, oh, en regardant un peu partout, on en voit tant
qu’il serait difficile de les nommer tous. Sœur Hoover, du Kentucky,
nous sommes contents de vous voir ici ce matin. Et Charlie et Nellie,
Frère Jefferies et sa famille, et tant d’autres, qui sont de
l’extérieur de la ville.
7 Alors, ce matin, nous nous attendons à passer des
moments merveilleux dans le Seigneur. Nous nous attendons à ce que Dieu
nous rencontre pour bénir nos âmes et nous donner les choses dont nous
avons besoin.
8 En promenant les regards sur l’auditoire, si je
nommais tous mes amis qui sont ici, j’en aurais pour la plus grande
partie de la matinée, à mentionner le nom de chacun. Ça me réjouit
d’être de retour à l’église, de voir tous les gens qui sont présents,
d’avoir l’occasion de rencontrer…
9 Qu’est-ce que ce sera quand nous arriverons au
Ciel, et que nous nous rencontrerons Là-bas, pour ce grand temps de
communion Éternelle sans fin, réunis autour du Trône de Dieu, à
partager les bénédictions mêmes qui nous étaient si chères à tous? Là,
nous serons faits à Sa ressemblance et à Son image, avec Son Esprit sur
nous, pour L’adorer et Le servir pour toute l’Éternité, sans jamais
nous lasser.
10 Réfléchissez, de tout ce que vous aimez faire, il
n’y a rien à quoi vous puissiez penser, dont il ne vous arrive pas, à
un moment donné, de vous lasser. Charlie, je pense que toi et moi nous
avons chassé l’écureuil, — de ce que nous aimons faire, c’est ce que
nous avons fait le plus, dans cette catégorie-là, — mais, tu sais, on
finit par s’en lasser.
11 Et je—j’aime faire des—des randonnées, aller dans
les montagnes faire des randonnées. Mais parfois, je m’en lasse. On a
envie de faire autre chose.
12 Et j’aime conduire. Parfois, je me sens fatigué,
épuisé, les nerfs à fleur de peau. Alors je saute dans ma voiture et je
prends la route; les mains sur le volant, je roule, en chantant
« Je suis si heureux de dire: Je suis l’un d’entre eux! », ou
quelque chose comme ça. Les mains attachées au volant, je chante, je
tape du pied, je pousse des cris. Eh bien, au bout d’un moment, je me
lasse de ça, et alors je rentre à la maison faire autre chose.
13 Mais quand nous nous mettrons à adorer Dieu dans
ce nouveau Royaume, il n’y aura pas un seul instant de fatigue, ce sera
simplement—simplement toujours une bénédiction, simplement sans fin.
Mais, naturellement, à ce moment-là nous serons changés. Nous ne serons
pas comme nous sommes maintenant. Nous serons différents, des créatures
différentes de ce que nous sommes en ce moment. Alors, nous sommes
heureux.
14 J’étais en train de penser. Je ne sais pas si
j’ai déjà enregistré ceci ou pas. Frère Charlie, il y a quelque temps,
j’étais avec lui dans le Kentucky, et il m’a dit: « Frère Branham,
est-ce que tu penses que, dans le Millénium, toi et moi, nous allons
chasser l’écureuil? »
J’ai dit: « Je ne le pense pas, Charlie. »
15 Il a dit: « Mais, nous aimions tellement
ça, » il a dit, « est-ce que tu—est-ce que tu penses que nous
le ferons, quand nous serons dans le Millénium? »
J’ai dit: « Non, dans le Millénium, rien ne
sera tué. »
Et il a dit: « Mais, nous aimions tellement
ça. »
16 J’ai dit: « Charlie, qu’est-ce qui se
passerait si j’arrivais à te convaincre qu’à un moment donné tu avais
été un porc, et que tu t’étais élevé jusqu’à devenir un être supérieur,
jusqu’à devenir un être humain. Est-ce qu’un jour tu retournerais, tu
voudrais retourner jouir des plaisirs d’un porc? »
Il a dit: « Non. »
17 J’ai dit: « Tu vois, tu serais tellement
supérieur au porc, maintenant que tu es un humain, tu ne voudrais plus
jamais redevenir un porc. » J’ai dit: « Maintenant, multiplie
ça par dix mille, et c’est ce que tu seras quand tu auras été
transformé, de ce que tu es ici à ce que tu seras. Tu ne voudras plus
jamais redevenir un humain. »
18 C’est vrai. Ce sera quelque chose de différent.
Je suis si heureux, rien que d’y penser: de savoir qu’un jour nous
monterons plus haut.
19 Bon, maintenant, si le Seigneur le veut, dimanche
prochain, c’est-à-dire vers le… Ensuite je vais partir pour le Wyoming,
avec un bon ami, ou, dans l’Idaho, avec un bon ami à moi, Frère Miner
Arganbright, Frère Clayt Sonmore, les Hommes d’Affaires Chrétiens.
20 La semaine prochaine, la suivante, c’est-à-dire
le sept, je dois être à—à Dallas, au Texas, à la convention de la Voix
de la Guérison. Et je dois prêcher le sept au soir. Et de là, je
repartirai pour aller dans l’Idaho, être avec Frère Arganbright et les
Hommes d’Affaires Chrétiens. J’aurai peut-être un soir à Minneapolis,
avant que nous repartions. Et puis un petit déjeuner des Hommes
d’Affaires Chrétiens.
21 Si le Seigneur le veut, dimanche matin prochain,
je veux être de retour ici au tabernacle, et si ça m’est permis, et que
ce soit la volonté du Seigneur, je voudrais parler sur le sujet du
Tourbillon dans le vent, si le Seigneur le veut. J’ai eu ça à cœur
toute la semaine, semble-t-il.
22 Et l’autre matin, très tôt, vers quatre heures du
matin, je me suis éveillé, et j’ai eu cette pensée: « Ce jour-là
sur le Calvaire. » Et je veux parler là-dessus, ce matin: Ce
jour-là sur le Calvaire.
23 Et maintenant, pour la lecture, prenons
maintenant dans nos Bibles, dans l’Écriture, l’Évangile de Matthieu, au
chapitre 27. Et, à partir du verset 27, nous lirons un bout de ce
passage de l’Écriture, pour avoir notre toile de fond, puis nous
commencerons tout de suite après. Et après le service de prédication,
alors nous prierons pour les malades.
24 Et, oh, depuis la dernière fois que j’étais ici,
où j’ai simplement rappelé les grandes lignes de mon nouveau genre de
ministère, j’ai reçu plus de témoignages au sujet de cette réunion-là
que je n’en ai reçu depuis longtemps.
25 Il y a quelque chose, là, qui fait qu’il faut
entrer en contact avec la personne, peu importe combien le surnaturel a
pu être montré. Mais, voyez-vous, la guérison doit reposer sur la foi
de l’individu. Maintenant, si l’individu a la foi…
26 Et si on voit, par exemple, le Saint-Esprit se
déplacer sur l’auditoire et dire: « Telle et telle choses sont
arrivées. Et vous vous appelez un tel. Et vous venez de tel endroit. Et
vous avez fait telle chose. Et ça se passera de telle manière. »
Et de voir tout ça arriver exactement de cette manière-là!
27 Pourtant, l’individu qui est là, il devrait lever
les yeux et dire: « Ça ne peut être que Dieu. J’accepte ma
guérison. »
28 Mais au lieu de ça, l’individu dit:
« Imposez-moi les mains, à moi, et priez pour moi, pour que moi,
je sois guéri. » Mais c’est ce qui nous est enseigné, ici en
Amérique, et alors, de croire ça. Et c’est conforme aux Écritures,
certainement.
29 Par contre, là, nous voyons qu’en Afrique et dans
différents endroits: que quelque chose comme ça se produise, et tout
l’auditoire va tendre les bras en même temps, et ils vont accepter leur
guérison, parce qu’eux, on ne leur a rien enseigné. Voyez? On ne leur a
même pas enseigné la guérison. Et alors, quand ils voient ça, ils
reconnaissent qu’il y a un Dieu vivant. « Et, s’Il est vivant,
Il—Il est suprême, et Il—Il guérit. » Et avec ça, ça y est, parce
que la base est déjà posée, les fondements, qu’Il est un guérisseur, et
qu’Il guérit les gens. Puis, quand ils voient Sa Présence œuvrer à
travers Son Église, alors ils disent: « Ça règle la question.
C’est tout ce qu’il nous faut. »
30 Mais nous, on nous a enseigné « l’imposition
des mains aux malades », et des choses comme ça. C’est pour ça que
ça ne marche pas aussi bien en Amérique.
31 Maintenant, souvenez-vous, dimanche matin
prochain, si le Seigneur le veut, — naturellement, Frère Neville en
fera l’annonce, — ce sera le Tourbillon dans le vent.
32 Maintenant je vous ai donné un peu de temps pour
prendre Matthieu 27, dans les Écritures. Commençons à lire au—au verset
27. de l’Évangile de Matthieu. Maintenant, écoutons attentivement la
lecture.
Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le
prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte.
Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un
manteau écarlate.
Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils
posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main…; puis,
s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des
Juifs.
Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau,
et frappaient sur sa tête.
Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le
manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de
Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus.
Montés, arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui
signifie lieu du crâne,
Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel;
…quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire.
Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses
vêtements, et tirèrent au sort, afin que s’accomplit ce qui avait été
annoncé par le prophète: Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont
tiré au sort ma tunique
…ils s’assirent, et le gardèrent.
Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on
écrivit au-dessus de sa tête: Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.
Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa
droite, et l’autre à sa gauche.
Les—les passants l’injuriaient, et secouaient la tête
En disant: Toi qui détruis le temple, et qui le
rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu,
descends de la croix!
Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et
les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient:
Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver
lui-même! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous
croirons en lui.
Il s’est confié en Dieu; que Dieu le délivre
maintenant, s’il veut le sauver. Car il a dit: Je suis Fils de Dieu.
Les brigands, crucifiés avec lui, s’insultaient,
l’insultaient de la même manière.
Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y
eut des ténèbres sur toute la terre.
Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix
forte: Éli, Éli, lama sabachthani? c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné?
Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant
entendu, dirent: Il appelle Élie.
Et aussitôt l’un… courut prendre une éponge, qu’il
remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à
boire.
Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Élie
viendra le sauver.
Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit
l’esprit.
Et voici, le voile du temple se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des
saints qui étaient morts ressuscitèrent.
Étant sortis du sépulcre, après la résurrection de
Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand
nombre de personnes.
Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour
garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait
d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent: Assurément,
cet homme était Fils de Dieu.
33 Courbons la tête un petit instant pour prier.
34 Seigneur, nous savons que Tu es Dieu. Et cela…
Après avoir lu cette Parole sainte et sacrée, nous pouvons encore voir
que Ta nature n’a pas changé. Tu es toujours Dieu. Et il semblait que
Jésus n’allait recevoir aucun secours, qu’Il était tombé aux mains des
impies, et on L’avait mis en pièces, on Lui avait craché dessus, on
s’était moqué de Lui, et Il était suspendu à la croix, ensanglanté,
mourant. Et il semblait qu’il n’y avait aucun secours, de nulle part,
au point qu’Il s’est même écrié: « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi
M’as-Tu abandonné? »
35 Mais Tu agis au moment où rien d’autre ne peut
agir. Nous avons appris, Seigneur, que si nous avons des rivières que
nous ne pouvons traverser, que si nous avons des montagnes
infranchissables, Dieu est spécialiste des choses que les autres ne
peuvent pas faire.
36 Tu es un spécialiste à l’œuvre; en effet, Tu
connaissais la raison d’être de ce jour-là au Calvaire. Toi, en étant
Dieu, Celui qui est infini, Tu savais que cette heure devait venir.
Mais une fois qu’elle a été accomplie, alors Tu as montré que Tu étais
Dieu. Tu as montré Qui était le Maître. Tu as ébranlé la terre, et les
saints qui dormaient dans le sol sont ressuscités. Tu as obscurci le
soleil, dans la nuit… comme dans les ténèbres de la nuit, pour montrer
que Tu étais Dieu. Mais Tu avais semblé être silencieux si longtemps.
37 Tirons-en donc cette conclusion: aussi longtemps
que nous marchons selon l’Esprit, conduits par la main de Dieu, peu
importe si ça semble aller mal, toutefois, nous faisons face au
Calvaire; Dieu parlera à l’heure voulue, au moment voulu.
38 Maintenant, Dieu notre Père, nous Te demandons de
bien vouloir pardonner nos péchés et nos offenses. Nous demandons la
conduite de Ton Esprit. Conduis-nous, comme la Colombe a conduit
l’Agneau. Permets que nous soyons obéissants face à tout ce qui peut
nous arriver, en sachant ceci, que Dieu fait concourir toutes choses au
bien, alors nous savons que tout ira bien.
39 Sois avec nous aujourd’hui, pendant ce service.
Nous Te prions de sauver ceux qui peuvent être sauvés, qui cherchent le
salut. Remplis de la Vie Éternelle ceux qui La cherchent. Nous Te
prions de guérir ceux qui sont malades et affligés, qui sont venus
chercher la guérison. Et nous Te louerons pour cela. Nous le demandons
au Nom de Ton Fils, notre Sauveur, Jésus-Christ. Amen.
40 Maintenant, dans la prédication de ce matin, nous
désirons attirer votre attention sur le texte que j’ai choisi de
commenter: Ce jour-là sur le Calvaire.
41 Ça peut paraître un peu hors de saison; ce
devrait être un vendredi saint. On devrait se souvenir du Calvaire
chaque jour! Nous avons entendu tant de choses sur lui, nous avons lu
tant de choses sur lui. Des prédicateurs ont prêché sur lui, depuis le
commencement du temps. Des chanteurs l’ont chanté tout au long des
âges. Des prophètes l’ont prédit, quatre mille ans avant qu’il arrive.
Et les prophètes d’aujourd’hui indiquent aux gens le moment où il s’est
déroulé. C’est un jour tellement important! De tous les jours que Dieu
a fait poindre sur la terre, c’est un des jours les plus importants.
42 Et s’il est à ce point important pour la race
humaine, le Calvaire, je pense qu’il est bon pour nous de retourner en
arrière, et de l’examiner, de voir ce qu’il signifie au juste, pour
nous. En effet, je suis certain qu’en cette heure tardive où nous
vivons, nous désirons connaître le plus de choses possibles sur
l’importance de Dieu. Tout ce que nous pouvons découvrir, nous sommes
ici pour apprendre ça, pour voir ce qui est pour nous, et ce que Dieu a
fait pour nous, et voir ce qu’Il a promis de faire pour nous. Et c’est
pour ça que nous venons à l’église. C’est pour ça que le prédicateur
prêche, c’est pour ça qu’il étudie et qu’il médite l’Écriture, et qu’il
cherche l’inspiration. C’est parce qu’il est un serviteur, au service
du peuple de Dieu. Et il essaie de trouver quelque chose qui… que Dieu
voudrait dire à Son peuple, quelque chose qui les aiderait. Il se
pourrait peut-être que ça les condamne dans leurs péchés, mais ça les
aiderait à se relever, afin qu’ils abandonnent leurs péchés, et qu’ils
se relèvent pour servir le Seigneur. Les ministres devraient rechercher
ces choses.
43 Si ce jour est tellement important, si c’est l’un
des plus grands jours, considérons en trois points différents ce que ce
jour a signifié pour nous. Nous pourrions en prendre des centaines.
Mais, ce matin, j’ai simplement choisi trois points différents, d’une
importance capitale, que nous voulons considérer pendant les quelques
instants qui vont suivre, et qui montrent ce que le Calvaire a signifié
pour nous. Et je prie que cela condamne chaque pécheur ici présent, que
cela amène chaque saint à tomber à genoux, que cela amène chaque malade
à élever sa foi vers Dieu et à repartir guéri, chaque pécheur à être
sauvé, chaque rétrograde à revenir et à avoir honte de lui, et chaque
saint à se réjouir et à retrouver une ardeur nouvelle, une espérance
nouvelle.
44 Le grand point important, ce que le Calvaire
signifie pour nous et pour le monde, c’est qu’il a réglé la question du
péché une fois pour toutes. L’homme avait été trouvé coupable de péché.
Et le péché était une peine qu’aucun homme ne pouvait expier, la peine
était tellement grande que personne ne pouvait expier cette peine. Je
crois vraiment que Dieu avait décrété qu’il en serait ainsi, — que la
peine serait tellement grande qu’aucun homme ne pourrait l’expier, —
pour qu’Il puisse le faire Lui-même. Or, la peine du péché, c’était la
mort. Et nous étions tous nés dans le péché, conçus dans l’iniquité,
venus au monde en disant des mensonges. Par conséquent, aucun d’entre
nous n’était digne, et on ne pouvait trouver personne sur terre qui
était digne.
45 Et le péché n’a pas commencé sur terre. Le péché
a commencé au Ciel. Lucifer était… Lucifer, le diable, était une
créature condamnée, à cause de sa désobéissance, avant même qu’il
arrive sur terre. Le péché a commencé au Ciel, où Dieu a établi les
Anges, et tout, sur la même base que les êtres humains. La
connaissance, l’arbre de la connaissance, l’arbre de la Vie et l’arbre
de la connaissance, de sorte que l’homme pouvait faire son choix. Et
quand il a été donné à Lucifer la prééminence, le privilège de faire
son choix, il a voulu quelque chose de mieux que ce que Dieu avait.
C’est là que les ennuis ont commencé.
46 Et le péché exigeait quelque chose. L’exigence,
c’était la mort. La mort était la peine. Et là, nous pourrions entrer
dans de nombreux détails là-dessus, parce que je ne crois pas qu’il n’y
a qu’une seule mort. Il y a une seule Vie. Je crois qu’un homme qui a
la Vie Éternelle ne peut jamais mourir. Je crois qu’il y a un
anéantissement complet de l’âme qui pèche: en effet, la Bible dit:
« L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra certainement. » Non
pas l’homme, mais « l’âme qui pèche ». Alors, Satan devra
certainement mourir, être complètement détruit. Je ne suis vraiment pas
d’accord avec les universalistes, qui disent que Satan sera sauvé. Il a
péché, et il est l’auteur du péché. Son âme a péché; et il était un
esprit. Cet esprit sera totalement anéanti, il n’en restera plus rien.
47 Et quand le péché est arrivé sur terre, là-bas au
commencement, comme un voile d’obscurité tombé des cieux, il a
littéralement paralysé la terre. Il a précipité dans l’esclavage toutes
les créatures de la terre et toute la création de Dieu. L’homme était
sous l’esclavage de la mort, de la maladie, des ennuis, du chagrin.
Avec lui toute la nature est tombée. Le péché était un anesthésique
qui, en fait, a paralysé la terre. Alors nous nous sommes retrouvés
ici, sans espérance, parce que toutes les créatures de la terre y
étaient assujetties. Et tous ceux qui naissaient sur terre y étaient
assujettis.
48 Alors, il fallait que ça vienne d’un Lieu où le
péché n’existait pas. Ça ne pouvait pas venir de la terre. L’un de nous
ne pouvait pas racheter l’autre. Il fallait que ça vienne de Quelqu’un
d’autre.
49 Donc, quand l’homme s’est rendu compte qu’il
était séparé de son Dieu, il est devenu un vagabond. Ils pleuraient.
Ils poussaient des cris. Ils peinaient. Ils erraient dans les montagnes
et les déserts, cherchant une Cité dont l’architecte et le constructeur
était Dieu. En effet, il savait que s’il revenait un jour dans la
Présence de Dieu, il pourrait en discuter avec Lui. Mais il n’y avait
pas de moyen de revenir. Il était perdu. Il ne savait pas de quel côté
se tourner, alors il est devenu errant, essayant de trouver un endroit
qui lui indiquerait un moyen de revenir à ce Lieu. Il y avait quelque
chose à l’intérieur de lui qui lui disait qu’il venait d’un—d’un Lieu
qui était parfait. Il n’y a pas une seule personne ici, parmi les
auditeurs visibles de ce matin, ou parmi les auditeurs de cette bande
magnétique, partout où elle ira, dans le monde entier, il n’y a
personne, ni ici ni ailleurs, qui ne cherche cette Perfection.
50 Vous payez vos factures, et vous vous dites:
« Ça va régler le problème. » Quand vous avez payé vos
factures, alors quelqu’un de votre famille tombe malade. Quand ça va
mieux du côté maladie, alors vous avez d’autres factures à payer. Tout
à coup, vos cheveux grisonnent, et alors vous voulez redevenir jeune.
Il y a toujours quelque chose, constamment, et c’est à cause de cette
vague du péché. Mais, dans votre cœur, le fait même que vous cherchez
cette Perfection, ça prouve qu’elle existe quelque part. Quelque part,
il y a quelque chose.
51 C’est pour ça qu’aujourd’hui, bien souvent, le
pécheur est toujours errant. Une belle jeune fille va couper sa
chevelure pour être populaire, se peindre le visage pour s’embellir,
mettre des vêtements pour montrer les formes de sa personne. C’est
parce que c’est tout ce qu’elle peut trouver, trouver quelque part, en
cherchant à trouver quelque chose qui lui revienne quand elle peut
inciter des hommes à la siffler, à lui faire signe, à flirter avec
elle. Le jeune homme va faire la même chose à l’égard de la femme. Il
va chercher à se rendre attirant pour elle. Des voisins vont construire
une maison et l’arranger d’une certaine façon, parce que, comme ça,
elle va paraître un peu mieux que la maison du voisin. Continuellement,
nous recherchons quelque chose, et il y a toujours quelque chose d’un
peu mieux. La jeune fille va trouver une autre jeune fille qui est plus
populaire qu’elle. Le voisin va trouver une maison qui a une plus belle
apparence que la sienne. La femme va trouver une autre femme habillée
d’une certaine façon, qui a une plus belle apparence qu’elle.
52 C’est quelque chose en nous, qui recherche
quelque chose, et ça montre que nous sommes perdus. Nous voulons
trouver ce quelque chose qui nous apportera la satisfaction, qui
comblera ce vide, cette faim qui est à l’intérieur, mais il semble que
nous n’arrivons pas à le trouver. Les êtres humains ont cherché à le
trouver, tout au long des âges. Pour ce faire, ils ont pleuré. Ils ont
poussé des cris. Ils ont fait tout ce qu’ils ont pu, mais ils ne l’ont
quand même pas trouvé, ils erraient dans le monde.
53 Enfin, un jour, — ce jour du Calvaire, —
Quelqu’un est descendu de la Gloire. Quelqu’un du Nom de Jésus-Christ,
le Fils de Dieu, est descendu de la Gloire, et le Calvaire a pris
forme. C’est ce jour-là que le prix a été payé, et que la question du
péché a été réglée pour toujours. Et c’est ce qui a ouvert le chemin
vers cette chose dont nous avons faim et soif. C’est ce qui nous a
amenés à un lieu de satisfaction. Aucun homme qui a déjà visité le
Calvaire, qui a vu ce qui s’est passé là-bas, ne pourra jamais plus
être le même. Tout ce à quoi il a jamais aspiré, tout ce qu’il a jamais
désiré, il le trouve, quand il atteint cet endroit.
54 C’était un jour tellement important et quelque
chose de tellement important, que le monde en a été secoué. Le monde en
a été secoué, secoué comme il ne l’avait jamais été auparavant. Quand
Jésus est mort au Calvaire, et qu’Il a réglé la question du péché, ce
monde de péché a été plongé dans l’obscurité. Le soleil s’est couché au
milieu du jour, il a eu un effondrement nerveux. Les rochers ont été
secoués, les montagnes se sont fendues, et d’un coup les cadavres sont
sortis de la tombe.
55 Qu’est-ce que cela a eu pour conséquence? Dieu
s’est dirigé droit sur le Calvaire. Il a blessé pour toujours cet
animal appelé Satan. Depuis lors, celui-ci est plus méchant, parce que
c’est ce qui a apporté la Lumière à la race humaine. Et tout le monde
sait qu’un animal qui est blessé, c’est là qu’il est le plus méchant;
il se traîne de lieu en lieu, le dos brisé. Or. Satan a reçu le coup
fatal, au Calvaire. La terre a prouvé que c’était bien le cas.
56 Le plus grand prix qui ait jamais été payé, le
Seul qui pouvait le payer est venu le payer, au Calvaire. C’est là que
le grand prix a été payé. Voilà un des points. Dieu avait exigé ça.
Aucun homme n’en était digne. Aucun homme n’en était capable. Aucun
homme ne pouvait le faire. Alors Dieu est venu, Lui-même, Il s’est fait
homme, Il a vécu une vie humaine, sujette aux désirs humains, et Il a
été crucifié au Calvaire. Et là, alors que Satan pensait qu’Il ne le
ferait pas, qu’Il n’irait pas jusqu’au bout, Il a supporté Gethsémané
et toutes les tentations que n’importe quel homme a jamais supportées.
Il a supporté tout ça, exactement comme tous les hommes, mais Il a payé
le prix.
57 Et c’est ce qui a plongé la terre dans
l’obscurité. C’était comme une anesthésie, pour une opération. Quand un
médecin anesthésie un homme… avant de l’opérer, il l’assomme d’abord.
Et quand Dieu a pratiqué la—l’opération, pour l’Église, le monde a reçu
une anesthésie, la nature a eu une convulsion. Ça n’a rien d’étonnant!
Dieu, dans une chair humaine, mourait. C’était l’heure que le monde
avait attendue, et pourtant beaucoup d’entre eux ne le savaient pas.
58 C’est pareil aujourd’hui: beaucoup ont attendu
ces choses, et pourtant, ils ne les reconnaissent pas. Ils ne sont pas
conscients du moyen de s’en sortir. Ils sont encore en quête des
plaisirs et des choses du monde, ils essaient de trouver le moyen de
s’en sortir.
59 Il y avait eu beaucoup de poteaux indicateurs qui
avaient annoncé ce jour-là, beaucoup de grandes préfigurations. C’est
ce qui avait été préfiguré par l’agneau, par le boeuf, par la
tourterelle et toutes ces choses. Et pourtant, elles n’avaient pas pu
briser ça. Elles n’avaient pas pu briser l’emprise de la mort, sous
laquelle Satan tenait la terre.
60 Les pierres mêmes sur lesquelles il avait une
fois marché, en se promenant sur la terre: du soufre brûlant! Lucifer
était le fils de l’aurore, et il avait marché sur la terre quand elle
était un volcan brûlant. Ces mêmes pierres, qui s’étaient refroidies,
quand Jésus est mort, au Calvaire, elles ont été vomies hors de la
terre.
61 Le prix avait été payé, l’esclavage de Satan
avait été brisé. Dieu a remis entre les mains de l’homme un moyen de
revenir vers ce qu’il cherchait. Il n’avait plus à pleurer. Ce coup,
quand Il a cassé les reins de Satan, là-bas au Calvaire, les reins du
péché, de la maladie! Et c’est ce qui ramène chaque être mortel de la
terre dans la Présence de Dieu, avec ses péchés pardonnés. Alléluia!
Nos péchés sont pardonnés. Satan ne peut plus nous garder dans
l’obscurité, éloignés de Dieu.
62 Une grande route est tracée. Un téléphone y a été
installé. Il y a une ligne pour communiquer avec la Gloire, chaque
personne a alors accès à cette ligne. Si un homme est rempli de péché:
cela l’a relié au standard, il peut être pardonné de ce péché. Non
seulement ça, mais le prix de ce péché-là a été payé. Oh! Vous n’avez
pas à dire: « Je ne suis pas digne. » Bien sûr que vous ne
l’êtes pas, vous ne pourriez jamais l’être. Mais Quelqu’un qui était
digne a pris votre place. Vous êtes libre. Vous n’avez plus à errer.
Vous n’avez pas à être un homme en quête de plaisirs ici sur terre.
Car il y a une Source remplie du Sang
Des veines d’Emmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot,
Est lavé de tout péché.
63 Vous n’avez pas à être perdu. Il y a une grande
route, et un Chemin, et il est appelé le Chemin de la sainteté. L’impur
n’y passe pas. En effet, il passe d’abord par la source, après quoi il
s’engage sur la grande route.
64 Il a brisé les pouvoirs de Satan. Il a ouvert les
portes de la prison du séjour des morts, à chaque homme qui était
enfermé sur cette terre, dans les prisons, qui craignait le moment de
sa mort, ce que la mort lui réservait. Sur le Calvaire, Il a ouvert les
portes des cellules, et Il a mis en liberté tous les captifs. Vous
n’avez plus à être ravagé par le péché. Vous n’avez plus à livrer vos
membres au péché: de boire, de fumer, de jouer à des jeux d’argent, de
dire des mensonges. Vous pouvez être honnête, juste et droit. Et Satan
ne peut rien y faire, parce que vous avez saisi une corde, une corde de
Sécurité, qui est ancrée dans le Rocher des Âges. Aucune secousse ne
peut vous En détacher. Aucun vent ne peut vous En détacher. Rien du
tout, pas même la mort elle-même, ne peut nous séparer de l’amour de
Dieu qui est en Jésus-Christ. Voilà ce que le Calvaire a signifié.
65 Les hommes qui étaient dans l’esclavage ont été
libérés. Les hommes, qui autrefois vivaient dans la crainte de la mort,
peuvent ne plus craindre la mort. Un homme qui désire ardemment une
Cité dont l’architecte et le constructeur est Dieu, peut s’engager sur
la grande route et tourner sa face vers le Ciel, parce qu’il est libre.
Alléluia! Il est racheté. Il n’a plus besoin d’errer. En effet, il y a
un moyen de savoir si on est dans le vrai ou pas. Dieu nous donne la
Vie. Nos péchés ont disparu. Ce jour-là au Calvaire a payé le prix.
Quand nous voyons tout ça, ce n’est pas étonnant que le poète ait écrit:
Alors que les rochers se fendaient et que les cieux s’assombrissaient,
Mon Sauveur courba la tête et mourut.
Le voile déchiré révéla le Chemin
Vers les joies du Ciel et le jour sans fin.
66 Abraham n’a plus à errer partout dans le pays, à
la recherche d’une Cité. Le pécheur n’a plus à se demander s’il peut
être sauvé ou non. Le malade n’a plus à se demander s’il peut être
guéri ou non. Le voile déchiré, ce jour-là au Calvaire, a révélé le
Chemin vers la victoire totale. Dieu nous a donné les puissances de Son
Esprit, pour mener une vie triomphante, surmonter toutes ces choses;
tout ce qu’Il nous demande, c’est d’y croire. C’est ce qui est arrivé,
ce jour-là au Calvaire. Jamais il n’y a eu un jour comme celui-là.
Jamais plus il n’y en aura un comme celui-là. Ce n’est plus nécessaire.
Le prix est payé, et nous sommes rachetés. Grâces soient rendues à
Dieu! Nous sommes rachetés. Il n’y a plus lieu de se demander ce qu’il
en est. On n’en est plus aux hypothèses. Tout cela a été effacé. Le
voile a tiré le rideau, et nous sommes engagés sur une grande route,
non plus pour nous demander ce qu’il en est, mais pour croire et
continuer à marcher, tout simplement. Nous marchons tout droit dans la
Présence même de Dieu.
67 Abraham savait, et d’autres savaient, là, pendant
qu’ils cherchaient une Cité. Ils savaient qu’ils venaient de Quelque
Part. Quelque chose était arrivé. Ils vivaient sur une terre paralysée.
Il y avait des tremblements de terre. Il y avait des tempêtes. Des
guerres et des massacres! Le loup et l’agneau se nourrissaient l’un de
l’autre, ou, le loup se nourrissait de l’agneau, et le lion mange le
boeuf. On dirait qu’il y a quelque chose qui cloche. Il y a quelque
chose qui ne va pas. Il savait qu’il y avait quelque chose qui n’allait
pas. L’homme, le frère, tue son frère; le père tue son fils, le fils
tue son père. Il y a quelque chose qui ne va pas. Il prend de l’âge. Il
se meurt. Il dépérit. Il est miné par la maladie. Il est dans
l’esclavage. Les arbres poussent, mais ne sont pas immortels. Ils
meurent. Les montagnes changent. Les mers se dessèchent. Les eaux
tarissent. Il y a quelque chose qui ne va pas. Et il cherchait un
endroit, une Cité où ça n’arrivait plus. Il savait que si jamais il
pouvait revenir dans la Présence de Celui qui avait fait toutes choses
bien, il pourrait en discuter avec Lui.
68 Oh, pécheur, quel privilège, ce matin, de savoir
que vous êtes en possession du Chemin maintenant. Ce jour-là au
Calvaire a créé une ouverture sur le Chemin. En effet, tout ce que les
patriarches cherchaient, tout ce qu’ils recherchaient, le Calvaire vous
l’a donné, gratuitement. Comment pourriez-vous rejeter ça? Comment
pourriez-vous rejeter ça pour adhérer à une dénomination? Comment
pourriez-vous rejeter ça pour y substituer autre chose, les plaisirs du
monde? Pourquoi ne pas l’accepter? Le voile déchiré ramène un homme
directement dans la Présence de Dieu, sans aucune espèce de péché sur
lui. Et il met devant lui une route, qui mène vers ce qu’il cherche le
Ciel, la gloire, la paix, la Vie Éternelle, tout est droit devant lui.
69 Ce jour-là a porté le—le coup mortel au pouvoir
de Satan. Il a mis fin à tout.
70 Et je peux Le voir là-bas; c’était Lui l’agneau
de l’Éden, dès la toute première ombre qui en est apparue.
71 Quand Abel, par la foi, a offert à Dieu un
sacrifice plus excellent que celui de Caïn. Il a dû attacher une—une
liane autour du cou de l’agneau. Il l’a tiré jusqu’au rocher. Il a pris
une—une pierre dans sa main, pour lui servir de lance, et il a renversé
sa petite tête; et il l’a martelé, l’a mis en pièces, jusqu’à ce qu’il
meure. Et sa laine était imbibée de son propre sang. Il baignait dans
son sang. C’était une ombre.
72 Mais, ce jour-là au Calvaire, là ce n’était pas
un agneau de cette terre, mais c’était l’Agneau de Dieu qui mourait,
qui baignait dans Son propre Sang. Le monde L’a mis en pièces, L’a
martelé, L’a battu, Lui a craché dessus, L’a frappé brutalement, L’a
giflé, et tout; et le Sang tombait goutte à goutte de Ses cheveux.
73 Quand l’agneau d’Abel est mort, il est mort en
parlant dans une langue qu’Abel ne pouvait pas comprendre. Il bêlait.
74 Et quand l’Agneau de Dieu est mort, ce jour-là au
Calvaire, Il a parlé dans une langue, personne ne L’a compris:
« Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné? » C’était
l’Agneau de Dieu, mis en pièces, martelé.
75 C’était Lui l’Agneau même auquel pensait Abel,
quand il a vu la Semence promise de la femme. C’était Lui l’Agneau que
Daniel a vu, qui s’était détaché de la montagne sans le secours
d’aucune main. C’était Lui la Roue au milieu de la roue, pour le
prophète. Tout ce qu’ils avaient vu d’avance s’est réalisé ce jour-là,
ce jour-là au Calvaire. C’est ce qui a amené cette grande chose. C’est
ce qui a cassé les reins de Satan.
76 Premièrement, nous devrions chercher ce que ce
jour-là a signifié. Deuxièmement, nous devrions voir ce que ce jour-là
a fait pour nous, alors, ce qu’il a fait pour nous. Alors,
troisièmement, regardons ce que nous devrions faire pour ce jour-là.
Nous, qu’est-ce que nous devrions faire?
77 D’abord, nous devrions l’examiner, car c’est un
grand jour, le plus grand de tous les jours. Le prix du péché a été
réglé. Le pouvoir de Satan a été brisé.
78 Et maintenant, nous voulons voir ce que nous
devrions faire en retour, maintenant, en retour. Quand Jésus est mort
au Calvaire, sur le Calvaire, ce jour-là, non seulement Il a payé le
prix de nos péchés, mais Il a aussi payé le prix et Il a pourvu d’un
moyen, pour que nous puissions Le suivre. En effet, nous, les Adam
déchus, qui avons été rachetés, comme l’Esprit conduisait Adam (le
premier Adam), par l’Esprit, qui avait autorité sur toute la nature,
ainsi, nous (le deuxième Adam), ou les hommes de la terre, nous avons
été rachetés par Christ, depuis le jour du Calvaire, nous pouvons Le
suivre. Alors, quand Il est mort au Calvaire, Il a pourvu d’un moyen.
Il a rendu l’Esprit, le Saint-Esprit, c’est ainsi qu’Il a été renvoyé
sur terre, pour que vous et moi, nous En vivions. C’est ce que le
Calvaire signifie pour nous: de Le suivre, Lui.
79 D’abord, l’examiner, voir ce qu’il a fait pour
nous. Et maintenant, qu’est-ce que nous devons faire pour lui? Vous et
moi, qu’est-ce que nous devons faire?
80 Bon, nous disons: « Eh bien, je—j’apprécie
ça. C’est vraiment formidable. » Mais nous devons l’accepter. Et
l’accepter, c’est accepter Sa Personne, Christ, dans notre cœur.
81 Alors nous sommes libérés du péché; par
conséquent, nous ne sommes retenus dans aucune des chaînes du péché,
aucune. Dieu, — c’est tout comme si nous n’avions jamais péché, — le
Sacrifice parfait nous a rendus parfaits. En effet, Jésus a dit
« Soyez donc parfaits, comme votre Père Céleste est
parfait. » Donc, il n’y a rien d’autre à faire, mais nous sommes
rendus parfaits dans la Présence de Dieu.
82 Or, c’est là que nous perdons notre position. Si
nous ne sommes pas vigilants, nous chercherons à regarder en arrière, à
ce que nous étions. Et tant que nous regardons en arrière, à ce que
nous étions, le Sacrifice ne signifie rien pour nous. Oh, vous le
voyez, n’est-ce pas, église? [L’assemblée dit:
« Amen. »—N.D.É.] Je ne voudrais… Je ne voudrais même pas
essayer de faire ce travail. Je ne peux pas, ni vous non plus. Inutile
d’essayer. Vous êtes perdu dès le départ, tant que vous regardez à ce
que vous avez fait. Mais ne regardez pas à ce que vous avez fait.
83 Regardez ce que ce jour-là sur le Calvaire a fait
pour vous. Il a payé le prix pour vous. Il a réglé la question.
« Si vos péchés sont comme le cramoisi: ils sont blancs comme la
neige; rouges comme la pourpre: blancs comme la laine. » Alors,
vous n’avez pas de péché. Vous êtes parfaitement sans péché. Peu
importe ce que vous avez fait, ou ce que vous faites, vous êtes quand
même sans péché. Pourvu que vous ayez accepté Jésus-Christ comme votre
Sauveur, vos péchés sont pardonnés. Tout ce qui est pardonné est
« remis et oublié ».
84 Alors, qu’est ce que cela a pour conséquence?
Cela vous donne, après avoir rempli cette condition, Son Esprit, pour
pouvoir Le suivre, et faire comme Lui a fait, pour les autres qui vont
suivre. Il n’était qu’un seul Homme, l’Homme parfait. Il a donné Sa vie
à Lui. Il vous a donné un exemple. Maintenant, qu’est-ce que nous
devons faire?
85 Bon, la première chose que je veux dire, c’est
que Jésus n’a jamais vécu pour Lui-même. Sa vie a été consacrée aux
autres. C’est parfaitement ça la Vie Éternelle. Quand vous dites que
vous allez à l’église, et que vous faites des bonnes actions, c’est
bien. Mais quand vous vivez votre vie pour vous-même, vous n’avez pas
la Vie Éternelle. La Vie Éternelle, c’est de vivre pour les autres.
C’est ce qu’Elle a prouvé, quand Elle est venue dans l’Agneau de Dieu.
Il vivait, et Il avait la Vie Éternelle, parce qu’Il ne vivait pas pour
Lui-même. Il vivait pour les autres. Et vous recevez la Vie Éternelle,
en recevant ce jour-là, alors vous ne vivez plus pour vous-même. Vous
vivez pour les autres.
86 Quelqu’un disait: « Comment pouvez-vous
laisser des gens vous traiter de tous les noms, comme ça? » Vous
ne vivez pas pour vous-même. Vous vivez pour les autres, pour pouvoir
racheter cet homme-là. Vous devenez des fils. Et le problème, c’est que
l’église l’a oublié, qu’ils sont des fils. Vous êtes un fils. Vous
prenez la place de Christ. Vous êtes un fils, alors ne vivez pas pour
vous-même, vivez pour les autres.
87 « Eh bien, Frère Branham, je peux vivre pour
ce frère-ci, parce que c’est un homme vraiment sympathique. » Ce
n’est pas ça.
88 Vivez pour l’homme qui vous hait. Vivez pour la
personne qui vous tuerait si elle le pouvait. C’est ce qu’ils Lui ont
fait. Ils L’ont tué, et Il est mort, pour pouvoir les sauver. C’est ça
la Vie Éternelle. Nous… C’est ça que vous avez dans votre cœur, alors
vous vous dirigez vers le Ciel. Mais vous sacrifiez les choses qui vous
appartiennent, vous les abandonnez, comme le mouton donne sa laine.
Vous regardez plus loin, en direction du Calvaire.
89 J’espère que ceci vous aide à vous positionner.
C’est ça que le tabernacle, c’est ça que tous les gens doivent faire:
il faut trouver ce que vous êtes, et quel est le but. L’église, il ne
s’agit pas d’aller à l’église, rien que pour jouer de la musique et
chanter des cantiques. L’église est un lieu de correction. « Le
jugement commence par la maison de Dieu. »
90 « Nous devons nous regarder comme morts, et
comme vivants pour Christ. » Alors, Il a pourvu du moyen, pour que
nous puissions nous sacrifier nous-mêmes, pour Son service, pour Le
suivre. Si nous Le suivons, nous vivons la Vie que Lui a vécue. C’est
merveilleux, ça.
91 Jésus a dit, Il en a parlé. Je vais vous donner
quelques citations là-dessus. Écoutez bien. Ne manquez pas ceci. Jésus
a dit que ce Jour-là Il séparerait les gens, comme les brebis d’avec
les boucs, et qu’Il dirait aux boucs: « Mettez-vous à
gauche », et aux brebis: « Mettez-vous à droite. »
92 Et Il a dit aux boucs: « Retirez-vous de
Moi. Car J’ai eu faim, et vous ne M’avez pas donné à manger. J’étais en
prison. et vous ne M’avez pas visité. J’étais nu, et vous ne M’avez pas
vêtu. J’ai eu soif, et vous ne M’avez pas donné à boire. J’étais
malade, et vous ne M’avez pas visité. Alors, retirez-vous de Moi. »
93 Et aux brebis Il a dit: ‘J’ai eu faim, et vous
M’avez donné à manger. J’étais nu, et vous M’avez donné des vêtements.
J’étais malade, et vous M’avez assisté. »
94 Et, remarquez, ne manquez pas de saisir ceci,
église. Gardez ceci dans votre cœur pour toujours. C’était fait de
façon tellement inconsciente! Les gens ne le font pas par devoir. Un
homme qui vous donne quelque chose, parce que c’est ce qu’il doit
faire, un homme qui vous donne à manger, parce que c’est ce qu’il doit
faire, il a une conception égoïste. Ça devrait être votre vie même,
votre initiative même.
95 Ces brebis-là, ça les a tellement étonnées
qu’elles ont dit « Seigneur, quand as-Tu eu faim? Et que nous
n’ayons pas voulu Te donner à manger… Quand as-Tu eu faim, et
T’avons-nous donné à manger? Quand étais-Tu nu, et T’avons-nous donné
des vêtements? Quand as-Tu eu soif, et T’avons-nous donné à boire?
Quand étais-Tu malade, et T’avons-nous assisté? »
96 C’était fait tellement automatiquement, par
amour, c’était tout simplement Ta Vie qui vivait en eux. Ô Dieu,
permets que les gens voient ce que le Calvaire a fait pour nous.
Tellement automatiquement.
« Quand ça, Seigneur? Nous ne l’avions jamais
su. »
97 Regardez ça. Jésus s’est retourné et a dit:
« Toutes les fois que vous avez fait ces choses à ceux-ci, c’est à
Moi que vous les avez faites. »
98 Une vie dépourvue d’égoïsme. Non pas après
réflexion, non pas d’y réfléchir, mais vous êtes tellement mort aux
choses de ce monde, et tellement vivant en Christ, tellement engagé sur
la grande route, que ces choses-là sont tout simplement automatiques.
Vous les faites, tout simplement. Non pas de dire: « Bon, eh bien,
Seigneur; Seigneur, Tu veux que je fasse ça. » Ce n’est pas ça.
Vous êtes simplement une partie de Lui. Son Esprit est en vous, et vous
agissez comme Lui agissait! Ah! Saisissez-le bien.
99 « Telle voie paraît droite à un homme, mais
son issue, c’est la voie de la mort. »
100 « Ceux qui Me disent: ‘Seigneur, Seigneur!’
n’entreront pas tous, mais ceux-là seuls qui font la volonté de Mon
Père », simplement du fond du cœur, volontiers.
101 Or, ce jour-là au Calvaire a payé ce prix, pour
que nous puissions être comme ça.
102 Non pas de dire: « Vous savez, une fois, la
veuve Jones… Elle n’avait plus de charbon, et je suis allé lui en
acheter. Je vous le dis, j’ai vu un frère qui avait besoin d’un
complet, et je suis allé lui acheter un complet. Dieu soit béni! Je
suis un Chrétien. » Oh! la la! Pauvre égoïste misérable. Tu es un
hypocrite.
103 « Que ta main droite ne sache pas ce que
fait ta gauche, et que ta gauche ne sache pas ce que fait ta
droite. » Tellement automatiquement mort en Christ, que vous le
faites, de toute façon. C’est votre nature. C’est votre caractère. Vous
le faites, de toute façon. C’est simplement ça la Vie qui vit en vous.
Vous êtes complètement soumis à cet Esprit, et c’est Lui qui vit Sa Vie
en vous. Oh, vous sentez cet Esprit béni, cette Vie. « Ce n’est
pas moi qui vis, » a dit Paul, « mais c’est Christ qui vit en
moi », c’est tellement automatique.
104 « Eh bien, je vous le dis, Frère Branham,
nous, nous sommes Chrétiens. Nous aidons ces gens-ci. Nous aidons ces
gens-là. » Oh! la la! Honte à vous. Le christianisme, ce n’est pas
ça.
105 Le christianisme — c’est tout simplement
automatique, ces choses-là sont à faire. C’est ce qu’il faut faire.
Vous oubliez tout ça, vraiment, vous ne pensez même pas que « moi,
non ». Allez, faites-le.
106 Christ a complètement abandonné Sa vie à Dieu.
Il S’est donné Lui-même, comme un serviteur, au service du peuple. Il a
donné Sa vie librement. Il n’était pas obligé de le faire. Il ne l’a
pas fait à contrecœur. Il n’a pas dit: « Frères, vous devriez
avoir beaucoup d’estime pour Moi, là, parce que Je suis venu mourir
pour vous. » Il n’en a pas soufflé mot. Il est mort, de toute
façon, parce que c’était Dieu en Lui.
107 C’est Dieu en vous, c’est Dieu en moi, qui fait
que nous considérons les autres. Les brebis d’un côté.
108 L’un d’eux dira: « Eh bien, Seigneur, j’ai
fait ceci. Et, Seigneur, j’ai fait cela. »
109 Il a dit: « Retirez-vous de Moi, vous,
ouvriers d’iniquité. Je ne vous ai même jamais connus. »
110 Si l’église pouvait en arriver à saisir ces
réalités fondamentales, que ce n’est pas quelque chose que vous essayez
de faire, que vous vous forcez à faire. C’est quelque chose qui est né
en vous.
111 Pardonne-moi, mon ami pentecôtiste. Je suis
pentecôtiste. Mais mes amis pentecôtistes en sont au point où il faut
qu’il y ait beaucoup—beaucoup de musique très rythmée, le battement des
orchestres, ou de taper des mains, ou des tambourins, pour faire
pousser des cris aux gens. Ça, ce n’est que de l’émotion. Les fanfares
jouent avant la bataille. On fait ressentir l’émotion de la bataille
aux gens. La musique, je crois à ça. Taper des mains, je crois à ça.
Mais, je crois à ces choses. C’est tout à fait vrai. Nous devrions
avoir ces choses.
112 Mais vous avez négligé les grandes choses; c’est
cette vie de sacrifice de soi, que Dieu vit en vous: de faire
automatiquement ce qui est bien, parce que c’est bien. De continuer à
avancer, tout simplement, de trouver ça tout naturel. De mener cette
vie-là, tout simplement. Alors vous regardez, vous voyez ce qui se
passe. Simplement, vous… vous ne… Vous êtes sur la grande route, —
c’est ça que le Calvaire a signifié pour vous, — sur la grande route,
qui a été ouverte ce jour-là pour vous.
113 Maintenant, maintenant, souvenez-vous, vous ne
pouvez pas être moitié bouc, moitié brebis. Ils ne sont pas
compatibles.
114 Bon, il y a beaucoup de gens qui disent:
« Oui, vous savez quoi? Nous avons une organisation dans notre
groupe. Nous nous aidons les pauvres. Nous faisons ceci. » Il n’y
a pas de mal à ça, mais vous chantez vos propres louanges. Ne faites
pas ça.
115 « Faites vos aumônes en secret », a
dit Jésus. C’est tout simplement automatique, c’est quelque chose en
vous, ça ne vous demande pas plus que d’aller chercher un peu d’eau.
Vous avez soif. Si votre voisin a soif, vous pensez à lui aussi. Le
besoin du voisin — vous pensez à lui, autant que s’il s’agissait de
votre besoin à vous. Et vous n’y faites même pas attention, vous
continuez à mener votre vie, tout simplement.
Or, vous ne pouvez pas être moitié brebis, moitié
bouc.
116 Donc, si vous dites: « Eh bien, notre
église a une organisation. Nous donnons aux pauvres, et nous faisons
ceci, et nous faisons cela, et nous faisons telle autre chose. »
117 Si vous avez cette partie-là sans avoir l’autre,
la Vie de Christ en vous, vous le faites absolument en vain. Jésus…
Paul a dit, dans I Corinthiens 13: « Quand je donnerais tous mes
biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps
pour être brûlé comme sacrifice, cela ne me sert de rien. »
118 C’est dur à entendre, ça, mais c’est la Vérité.
Vous devez en arriver à saisir cette réalité, reconnaître ce que le
Calvaire a fait pour vous. Nous le regardons, et nous disons: « Oh
oui, c’est bien. » Ce n’est pas ça. Si ce Fils de Dieu là, il Lui
a fallu aller au Calvaire, pour y être crucifié, chaque fils qui vient
doit aller à un Calvaire. Il doit, lui aussi, avoir un Calvaire. Vous
devez avoir votre jour au Calvaire. Je dois avoir mon jour au Calvaire.
C’est ce qui règle la question du péché. Ce n’est pas de serrer la main
du prédicateur; ce n’est pas d’entrer dans l’église en se faisant
secouer, ni d’y entrer par une lettre, ni d’y entrer par une
profession. Mais d’y entrer par une Naissance. Il n’a jamais donné une
lettre. Il n’a jamais donné une profession. Il a donné une Naissance.
C’est comme ça que nous Y entrons. Alors, à partir de là, nous vivons
automatiquement des vies chrétiennes.
119 Maintenant, une autre remarque. Moitié bouc,
moitié brebis, ça n’existe pas, ça. Vous n’êtes pas moitié bouc, moitié
brebis. Vous êtes soit bouc soit brebis.
120 Or, si vous faites simplement des bonnes
actions, et que vous pensez pouvoir Y entrer à cause d’elles, dans ce
cas-là le jour du Calvaire n’aurait pas été nécessaire. Avec la loi, on
avait déjà ça. Mais, puisqu’il a fallu un jour du Calvaire, c’était
afin d’introduire ça, pour que nous ne soyons pas seulement des membres
d’église, mais que nous soyons des fils et des filles de Dieu. C’est ça
qu’a été le jour du Calvaire. C’est ça qu’il a signifié pour vous: que
vous puissiez faire, suivre et agir comme Jésus.
121 Or, la rivière ne coule pas en même temps en
amont et en aval. La rivière ne coule que dans un sens. De même,
l’Esprit de Dieu ne coule que dans un sens. Il ne Se mélange avec rien
d’autre. Il coule toujours dans le même sens.
122 Regardez bien Jésus, pour conclure; Jésus a dit:
« Les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi, et vous en ferez
de plus grandes, parce que Je m’en vais à Mon Père. »
123 Ce n’est pas tant à l’église d’ici que je dis
ces choses, — vous, vous comprenez, — mais ces Messages sont
enregistrés. Des dizaines de milliers de personnes les écoutent, dans
le monde entier.
124 Je vais répondre tout de suite à cette question,
pour le critiqueur. On m’a souvent dit… rapporté. Ils disent:
« Mais, vous croyez la Bible? Jésus a dit: ‘Ces œuvres que Je
fais, vous les ferez aussi, et vous en ferez de plus grandes, parce que
Je m’en vais à Mon Père.’ »
125 Comment pouvez-vous être si moche, monsieur?
Comment pouvez-vous manquer de discernement à ce point-là, égaré dans
vos théologies intellectuelles, dans votre conception mentale des
choses? Mon cher ami perdu, ne pouvez-vous pas comprendre que cette
Bible s’interprète spirituellement?
126 Jésus a rendu grâces au Père d’avoir caché Cela
aux érudits, aux astucieux, aux sages et aux intelligents, et d’avoir
voulu Le révéler aux enfants, qui seraient disposés à venir au Calvaire.
127 Maintenant, regardez bien. Jésus a dit, regardez
bien comment Il a exprimé ça. « Les œuvres que Je fais, » Il
les fait maintenant même, « les œuvres que Je fais maintenant, de
guérir les malades, de ressusciter les morts, d’ouvrir les yeux des
aveugles, ces œuvres, vous les ferez aussi. Vous les ferez, si vous
croyez en Moi. Vous ferez ces œuvres. Et ensuite vous en ferez une plus
grande, parce que Je m’en vais à Mon Père.
128 « Encore un peu de temps, et le monde ne Me
verra plus: mais vous, vous Me verrez. Je serai avec vous, et même en
vous, jusqu’à la fin du monde. Je ne vous laisserai pas orphelins. Je
prierai le Père: Il vous enverra un autre Consolateur, le Saint-Esprit,
que le monde ne peut recevoir; mais vous, vous pouvez Le
recevoir. »
129 Maintenant, remarquez. Les œuvres « plus
grandes », c’était d’avoir la Puissance dans l’Église, non
seulement de guérir les malades par la prière, de chasser les démons
par la prière, mais de transmettre la Vie Éternelle aux croyants. Le
Saint-Esprit allait venir, et serait remis dans les mains de l’Église,
pour transmettre la Vie. Oh! C’est ça que le Calvaire a signifié. Il a
pris possession d’hommes et de femmes avilis, dégradés, et les a élevés
jusqu’à cette position, d’être des fils et des filles de Dieu, de
guérir les malades et de transmettre la Vie Éternelle; en donnant le
Saint-Esprit à des croyants obéissants, des hommes qui étaient
autrefois des incroyants deviennent des croyants, et transmettent la
Vie spirituelle Éternelle. Combien plus grand est-ce, de dire…
130 Cette femme malade couchée ici, je peux faire
une prière de la foi, et elle sera guérie. C’est une grande chose.
C’est ça qu’Il faisait à l’époque.
131 « Mais », Il a dit, « vous en
ferez de plus grandes. Je vais vous donner la Puissance, non seulement
de le ressusciter pour un temps, mais de lui donner la Vie Éternelle,
celle qui sera Éternelle, pour toujours. » Pauvres misérables
aveugles, comment faites-vous pour manquer ça? Vous ne voyez donc pas
ce qu’est la chose « plus grande »? C’est la plus grande
chose qui ait jamais pu arriver, c’était de transmettre la Vie
Éternelle à des gens. La Vie Éternelle, qu’est-ce que c’est? La Vie
qu’Il a vécue, la Vie qui était en Lui. De La transmettre à d’autres.
Est-ce qu’un homme peut faire ça? Un fils de Dieu le peut.
132 Jésus a dit: « Ceux à qui vous remettrez
les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils
leur seront retenus. »
133 Or, c’est là que l’église catholique et beaucoup
d’autres ont fait leur grande erreur. Ils se présentent là et disent:
« Je pardonne vos péchés. » Ce n’était pas ça.
134 Comment les péchés leur étaient-ils pardonnés,
dans la Bible? Pierre a répondu à cette question, le Jour de la
Pentecôte. Ils ont dit: « Que pouvons-nous faire pour être sauvés?
Comment pouvons-nous recevoir Ce que vous, vous avez? » Il a
rédigé l’ordonnance. Il leur a dit ce qu’il fallait faire.
135 Il a dit: « Repentez-vous, chacun de vous,
envers Dieu, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ. » Pour
quoi? La rémission de votre péché. Les voilà, les œuvres « plus
grandes ».
136 Combien d’entre vous, les prédicateurs, ce
matin, combien d’entre vous, qui écoutez ma Parole sur la bande
magnétique, sont prêts à aller au Calvaire ce matin? Et à considérer ce
que Dieu a fait là-bas pour vous. À abandonner vos credos
dénominationnels et à prêcher l’Évangile. Alléluia! C’est entre vos
mains maintenant. Qu’est-ce que vous allez En faire?
137 « Car la repentance et la rémission du
péché doivent être prêchées en Son Nom, dans le monde entier, à
commencer par Jérusalem. » Alléluia! Gloire! Voilà.
138 Qu’est-ce que le Calvaire signifie pour vous?
Qu’est-ce que ce jour-là a fait pour vous? Est-ce qu’il vous a bourré
de théologie? Est-ce qu’il a fait de vous un collet monté? Ou bien
est-ce qu’il a fait de vous un Chrétien, qui s’est livré entièrement?
Alléluia!
139 Le péché remis! « Vous ferez des œuvres
plus grandes que celles-ci. » Vous voyez qui sont les
« vous », n’est-ce pas? « Des œuvres plus grandes que
celles-ci », de remettre les péchés, au Nom de Jésus-Christ.
140 Mais c’est à cause des credos et des
dénominations, et tout ça, que vous êtes liés à un point tel que vous
servez encore le monde. Dites-moi quel homme, dites-moi quelle femme,
peut venir au Calvaire, et chercher ensuite à faire l’important parce
que quelqu’un a dit quelque chose. Dites-moi comment vous pouvez
regarder le Calvaire en face, sous son vrai jour, ce jour-là, au
Calvaire… Comment pouvez-vous avoir votre jour au Calvaire et en
ressortir un collet monté? Comment pouvez-vous en ressortir le pantin
d’une organisation, et prêcher des doctrines d’homme? Pourquoi est-ce
que ça ne vous rend pas humble à l’égard de la Parole de Dieu? Si
jamais vous allez là-bas, vous en ressortirez humble. Comment
pouvez-vous désirer être quelqu’un d’important dans votre organisation,
recevoir des honneurs, alors que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, S’est
humilié Lui-même, au point que Son corps a été mis en pièces, Son
visage a été couvert de crachats, jusqu’à la honte et au déshonneur? Et
ils L’ont dépouillé de Ses vêtements et L’ont crucifié devant le monde.
« Ayant méprisé la honte. » Comment pouvez-vous aller au
Calvaire, et revenir de là différent de ce que Lui a été: un
déshonneur, une honte?
« Oh, » vous dites, « ils vont me
chasser à coups de pied. » Qu’ils vous chassent!
141 Ayez votre jour au Calvaire, et Dieu fera Sa
volonté avec vous. Je vais citer ça de nouveau. Ayez votre jour au
Calvaire, et Dieu fera Sa volonté avec vous.
Prions.
142 Seigneur, ô Dieu, emmène-nous tous au Calvaire
maintenant même. Donne-nous de nous débarrasser de nous-mêmes,
Seigneur, de la crainte des hommes, de la crainte de ce que quelqu’un
d’autre pourrait dire. Mais, le monde entier L’a tourné en dérision,
s’est moqué de Lui. Mais Il a été obéissant, jusqu’à la mort. Il a été
obéissant, jusqu’au déshonneur. Il a été obéissant, même sous le joug
du gouvernement fédéral.
143 Et nous sommes conscients que, quand Satan a
frappé cette terre, il est devenu le chef et celui qui dirige sur cette
terre. Il en a témoigné devant notre Seigneur, il a dit: « Ces
royaumes m’appartiennent. J’en ferai ce que je veux. » Et nous
sommes conscients qu’à partir de ce jour-là, jusqu’à aujourd’hui, ce
monde, sous la malédiction, a été gouverné par celui qui l’a maudit.
Mais, Dieu, ô Dieu, nous servons un Royaume qui n’a
pas été maudit.
144 Dieu notre Père, c’est vraiment formidable, ces
grandes choses que Tu as faites dans le—dans le monde du cinéma
aujourd’hui. De permettre que de grands films, comme les « Dix
Commandements », et ainsi de suite, soient réalisés, pour faire
voir à des hommes et à des femmes, qui ne mettraient même pas les pieds
dans une église, mais leur faire voir ce qu’il en est. Le chemin de
Dieu est un chemin rejeté par le monde. Parce que nous sommes comme…
Nous pénétrons en Russie qui est sous le système communiste.
145 Nous sommes dans ce monde, mais nous ne sommes
pas de ce monde. Nous sommes allés au Calvaire. Nous nous sommes
crucifiés, pour le Royaume de Dieu, pour être l’un des Siens. Sans
tenir compte de ce que le monde peut dire, nous prenons le chemin avec
le petit nombre des méprisés qui appartiennent au Seigneur. Nous
continuons à avancer vers la résurrection, et nous croyons que le
moment est proche, Seigneur, où nous serons ressuscités, pour entrer
dans un Royaume qui prendra possession de ce monde. Comme Daniel l’a vu
d’avance, le monde entier avait été mis en pièces, comme des brins de
balle emportés par le vent sur l’aire de battage en été. Mais la
montagne, la Pierre a grandi pour devenir une grande montagne qui a
recouvert la terre. Cette Pierre viendra. Ô Dieu, nous voulons être une
partie de ça. Que nous renoncions à nous-mêmes, que nous nous chargions
chaque jour de notre croix, que nous vivions pour Christ, que nous
vivions pour les autres. Accorde-le, Seigneur.
146 S’il y en a ici ce matin, qui ne Le connaissent
pas comme leur Sauveur, et qui aimeraient qu’on pense à eux dans la
prière finale, vous aimeriez que ce jour-ci soit votre jour au
Calvaire, voulez-vous lever la main, pour dire: « Priez pour moi,
Frère Branham. Je veux Le connaître comme mon Sauveur. » Que Dieu
te bénisse, jeune homme. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, mon
frère, là-bas, au fond.
147 Y aurait-il quelqu’un d’autre, qui dirait:
« Je veux Le connaître. Je veux que ce soit un jour au Calvaire
pour moi. J’en ai assez. Ça m’avance à quoi de prendre à la légère la
chose même pour laquelle je suis né, ce que je dois faire? Je suis né,
né pour être un fils de Dieu, et je suis là à m’accrocher aux choses du
monde. Ô Dieu, que je sois crucifié aujourd’hui. Que je me crucifie,
aujourd’hui, moi-même et mes idées, pour que je puisse vivre avec
Christ, et vivre pour les autres. Quel que soit leur comportement à mon
égard, qu’ils se moquent de moi, qu’ils me persécutent, qu’ils disent
de moi toute sorte de mal, et tout, que je continue simplement à
marcher humblement, doux comme un agneau, comme Lui l’a fait. Et, un
jour, Il a promis de me ressusciter, au dernier Jour. J’attends ce
Jour-là. » Est-ce qu’il y en aurait d’autres qui voudraient lever
la main? Que Dieu vous bénisse, là-bas, au fond; et vous. Très bien.
Encore d’autres, simplement… Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous
bénisse. Encore d’autres, là, avant que nous priions.
148 Notre Père Céleste, il a été dit, quand Pierre a
prêché, le Jour de la Pentecôte: « Tous ceux qui crurent furent
ajoutés à l’Église. » Ils avaient vraiment cru de tout leur cœur.
Ces gens qui viennent de lever la main, je crois qu’eux ont cru de tout
leur cœur. Et si c’est le cas, il y a un bassin d’eau qui est prêt ici.
Ils veulent que leurs péchés soient pardonnés. Il y a quelqu’un ici qui
peut les baptiser dans ce Nom, le seul Nom sous le Ciel qui ait été
donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés.
149 En effet, comme j’ai cité il y a quelques
instants ce passage de l’Écriture, que « la repentance et la
rémission des péchés doivent être prêchées en Son Nom, dans le monde
entier, à commencer par Jérusalem ». Et, à Jérusalem, quand la
repentance et la rémission des péchés ont été prêchées, l’apôtre leur a
parlé des Écritures, et il a dit qu’« ils devaient d’abord se
repentir, et puis être baptisés au Nom de Jésus-Christ ». Ça,
c’était le rôle du prédicateur. Eux, ils devaient se repentir, et lui,
il devait les baptiser, pour la rémission de leur péché. « Ceux à
qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous
les retiendrez, ils leur seront retenus. »
150 Père, comment le monde a-t-il pu s’embarquer
dans une galère pareille? Pourquoi ne pas croire le simple Évangile? Et
ils introduisent même des substituts à ça: de faux noms, un faux
baptême, de faux baptêmes du Saint-Esprit, de serrer la main des
ministres, d’employer les titres de Père, Fils, Saint-Esprit, ce qui ne
se trouve nulle part dans les Écritures. C’est un document fait par des
Romains: ce n’est pas un enseignement chrétien, nulle part dans la
Bible. La rémission des péchés, la rémission ne peut pas se faire au
moyen d’un titre, mais au moyen du Nom de Jésus-Christ.
151 Or, Père, nous savons que c’est très
impopulaire. Tes voies ont toujours été comme ça. Mais permets, ce
matin, que des hommes et des femmes en viennent à ce jour-là, à ce jour
du Calvaire. Alors que Jésus, ayant méprisé ce jour, cette honte-là,
d’être dépouillé de Ses vêtements, d’être mis en pièces, de recevoir
des crachats, et d’être la risée du monde entier, de l’église, des gens
qui auraient dû L’aimer. Et pourtant, malgré tout ça, Il n’a pas ouvert
la bouche, et Il est allé mourir pour ces gens qui se moquaient de Lui.
152 Ô Dieu, emmène-nous au Calvaire, ce matin. Et
s’ils disent que nous sommes fous, s’ils disent que nous avons mal
compris les Écritures, qu’ils disent tout ce qu’ils voudront, ô Dieu,
ils ne peuvent pas se tenir dans la Présence de Dieu et dire que C’est
faux. Ils ne peuvent pas couvrir leur péché par la Bible. La Bible
découvre leur péché, leur incrédulité; d’être populaires, de faire
comme tout le monde. Qu’ils viennent au Calvaire, ce matin.
153 « Et à commencer par Jérusalem, la
repentance et la rémission des péchés doivent être prêchées en Son Nom,
à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. » Qu’ils fassent
eux aussi ce pas-là, celui du crucifiement: d’être mis en pièces,
d’être couverts de crachats, d’être un objet de risée, d’être traités
de tous les noms possibles et imaginables, de renégats religieux, de
démolisseurs d’églises, traités de tous les noms qu’ils voudront.
Puissions-nous, ce matin, Seigneur, prendre le chemin, avec le petit
nombre des méprisés qui appartiennent au Seigneur. Puissions-nous
marcher comme les apôtres, sans nous en détourner, ni à droite ni à
gauche, et servir Dieu de bon cœur. Accorde-le, Père.
154 Maintenant, guéris les malades et les affligés
qui vont venir dans la ligne de prière. Ceux qui ont levé la main,
puissent-ils se repentir du fond du cœur, maintenant même. Ceux qui,
pendant si longtemps, sont restés en arrière, puissent-ils s’avancer
rapidement vers l’eau, et recevoir la rémission de leurs péchés, par le
Nom du Sacrifice, Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Amen.
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