Des visions de William Branham
Les Visions de William Branham - Shp
1 Cette bande est enregistrée pour le Royaume de
Dieu, puisque je vais la remettre à Frère Lee Vayle pour qu’il en fasse
un manuscrit. Frère Vayle m’a demandé, ici, en présence de Frère
Mercier, de—de raconter quelques-unes de mes premières visions. Bien
sûr, les visions, ç’a été… je… la… L’une des premières choses dont je
peux me souvenir, ce sont les visions qui venaient. Les visions
viennent à tout moment. Mais c’est plutôt celles d’après ma conversion,
je pense, qui vous intéressaient, Frère Vayle.
2 Eh bien, je me rappelle, après avoir été ordonné
dans l’église, l’église baptiste, par le Dr Roy Davis, ici à
Jeffersonville, sur la rue Watt, où se trouvait l’église à l’époque. Je
me rappelle une vision remarquable; pas plus de quelques semaines après
mon… environ… je dirais, quelques jours après mon ordination. Je… j’ai
vu en vision un vieil homme étendu à l’hôpital, il avait été écrasé.
C’était un homme de couleur. Et il a été guéri instantanément, si bien
que ça a créé beaucoup de confusion. Et il est sorti du lit, et il est
parti.
3 Alors, deux jours… environ deux jours plus tard,
je coupais des services, des services à New Albany, là où les factures
d’eau, de gaz et—et d’électricité n’avaient pas été payées. Et… J’étais
tellement rempli de joie! Chaque fois que je voyais une vieille maison,
j’y entrais pour prier, vous savez, une maison qui n’était pas habitée.
4 Et je me rappelle que j’avais raconté ça à M.
Johnny Potts, qui est encore vivant aujourd’hui. Il a tout près, je
pense, de soixante-dix ou quatre-vingts ans. C’était un ancien releveur
de compteurs. On l’avait enlevé du service de relevés de compteurs, et
alors on l’avait placé au bureau, pour qu’il enregistre les plaintes et
autres, — c’était juste à l’entrée, — et les appels de service. Et je
lui racontais ce que le Seigneur m’avait montré. Et il allait, de temps
à autre, relever quelques compteurs isolés, là où l’employé habituel
n’avait pas été. Et, là, il—il racontait à un homme…
5 Et j’avais vu dans le journal, là, qu’il y avait
une vieille charrette… À l’époque, on faisait tirer ça par deux
chevaux, et on ramassait les déchets et les ordures dans la ruelle. Il
y avait un vieil homme de couleur, du nom de M. Edward J. Merrell. Il
habitait 1020, rue Clark, à New Albany. Et il avait été heurté par deux
blancs — une jeune fille blanche et un—et un jeune homme — qui
roulaient en voiture. Celui-ci avait perdu le contrôle de la voiture,
et il avait écrasé cet homme contre la roue de la charrette. Et ça
avait fracturé pratiquement tous les os de son corps, et surtout ceux
du thorax. Le choc lui avait déboîté le dos. On l’avait transporté à
l’hôpital, dans un état très grave.
6 Et M. Potts, qui passait par le—l’hôpital, là à
New Albany, il lui avait dit que le Seigneur était en contact avec moi.
Et il m’a envoyé chercher, pour que je vienne prier pour lui. Tout de
suite, je me suis dit: “C’est lui l’homme que j’ai vu dans cette
vision.”
7 Alors, je—j’avais un peu peur d’y aller, parce que
c’était l’une des premières fois, voyez-vous, où j’y allais comme ça.
Alors… Mais, toujours est-il que je suis allé chercher mon copain, qui
venait de se convertir, un jeune Français qui s’appelait Georges DeArk.
Je venais de conduire celui-ci à Christ. Alors nous y sommes allés. Et
je lui ai dit: “Bon, Frère Georges, je—je—je veux que tu te souviennes
de ceci. Les choses, là, qui m’arrivent, je ne comprends pas ce que
c’est. Mais, souviens-toi de ceci, cet homme va être guéri. Et, au
moment où il sera guéri, là… Je ne peux pas prier pour lui, tant que
les deux blancs ne viendront pas se tenir de l’autre côté du lit, parce
que je dois procéder de la façon dont ça m’a été montré.”
8 Alors je me suis rendu à—à l’hôpital, et j’ai
demandé où se trouvait M. Merrell. Je suis allé là, et sa femme m’a dit
qu’il était très gravement touché. Il ne pouvait pas bouger, parce que
les radiographies avaient montré que quelques-uns de ces os se
trouvaient juste à côté du poumon. Alors, s’il bougeait, eh bien, ça
allait, ça pourrait lui perforer les poumons, et lui faire faire une
hémorragie mortelle. Et il était dans un état très grave. Il y avait
effectivement un peu d’hémorragie dans la gorge, et tout, parce qu’il
saignait au niveau de la bouche. Ça faisait environ deux jours qu’il
était étendu là. Cet homme avait, à l’époque, à peu près soixante-cinq
ans, je suppose, soixante ou soixante-cinq. Un homme âgé: sa moustache,
qui était longue, était devenue blanche, et ses cheveux étaient gris.
9 Je suis entré, et j’ai quand même raconté à cet
homme la vision que le Seigneur m’avait montrée. Et les jeunes gens
sont arrivés, ceux qui l’avaient heurté. Alors je me suis mis à genoux
pour prier pour lui. Et, tout d’un coup, cet homme a poussé un cri, en
disant: “Je suis guéri!”, et il s’est levé d’un bond. Sa femme essayait
de le retenir au lit. L’un des internes est arrivé, pour essayer de le
maintenir au lit. Et il a sauté du lit, ce qui a causé beaucoup
d’agitation. Et quand je suis allé… j’ai dit à Frère Georges…
10 Et alors, l’une des religieuses — c’était un
hôpital catholique — est entrée, et elle m’a dit que j’allais être
obligé de sortir, que c’était à cause de moi que cet homme était si
agité. Parce qu’il faisait environ 104 degrés [40 °C—N.D.T.] de fièvre.
Mais, chose étrange, quand on l’a eu remis au lit; le—le prêtre,
là-bas, et quelques-uns des médecins l’avaient mis, l’avaient forcé à
se remettre au lit, parce qu’il était en train de mettre ses vêtements.
Et quand on a pris sa température, il ne faisait pas de température.
11 Or, il y a bien des gens qui sont encore vivants
aujourd’hui, qui ont vu la vision, l’ont vue s’accomplir, ou qui sont
au courant de ça.
12 Alors je suis sorti, j’étais là sur les marches,
et j’ai dit à Frère Georges: “Maintenant, regarde bien. Il va porter un
manteau brun et un chapeau en tuyau de poêle. Il va descendre ces
marches, dans quelques minutes.” Et c’est bien ce qu’il a fait. Voilà,
il est sorti et il a descendu les marches.
13 Et environ une—une—une nuit après ça, le Seigneur
m’est encore apparu, un matin, presque au lever du jour, et Il m’a
montré une infirme horriblement contrefaite, qui allait être guérie.
Alors j’ai dit: “Eh bien, je vais—je vais probablement découvrir où
elle se trouve.”
14 Et alors je suis allé, je coupais l’eau sur, je
crois que c’était vers la Huitième rue à New Albany. Et je… C’était une
maison à deux logements, et je craignais d’avoir coupé l’eau des deux
côtés. D’un côté, les gens avaient déménagé, et de l’autre côté, les
gens s’y trouvaient toujours. Alors je suis allé du côté où il y avait
les—les gens, celui qui était occupé. Et j’ai frappé à la porte.
C’étaient des—des—des gens vraiment pauvres. Et une jeune fille
ravissante est venue à la porte; assez pauvrement vêtue. Et elle—elle a
dit: “Que désirez-vous?”
J’ai dit: “Voudriez-vous ouvrir le robinet, pour
voir si l’eau est coupée?”
15 Elle a dit: “Oui, monsieur.” Et elle y est allée.
Elle a dit “Non. L’eau coule encore.”
J’ai dit: “Merci.”
16 Et sa mère, qui était alitée, s’appelait Mme
Marie Der Ohanian. Elle était Arménienne. Son fils était arrière, je
crois, dans l’équipe de base-… de football de New Albany. Et elle, sa
fille, allait à l’école secondaire. Elle s’appelait Dorothée. Et elle a
dit… Dorothée m’a dit: “N’est-ce pas vous l’homme de Dieu qui a opéré
cette guérison ici, à l’hôpital, l’autre jour? Ma mère désire vous
parler.” Et je suis entré.
17 Et elle m’a dit qu’elle était alitée, infirme.
Elle était infirme, alitée depuis dix sept ans, depuis la naissance de
cette jeune fille. Et donc la jeune fille avait dix-sept ans. Alors je
lui ai dit que… Elle a dit: “Est-ce vous l’homme de Dieu qui a guéri
cet homme-là?”
18 J’ai dit: “Non, madame. Je ne suis pas un
guérisseur. J’ai tout simplement—simplement prié pour ce—ce malade, ça
m’avait été montré par Quelque Chose qui m’avait dit ce qu’il en
était.” Je ne savais pas comment appeler ça: une vision, ou bien quoi.
Je ne savais pas encore ce que c’était. J’étais encore tout jeune,
célibataire, et tout. Et alors, il y avait… Cette—cette dame m’a
demandé de prier pour elle. Et je lui ai dit: “Je vais d’abord prier,
et puis si le Seigneur me le montre, je reviendrai.”
19 Et puis, quand je suis allé prier… Je suis allé
chercher Frère Georges. Je lui ai dit: “C’est elle la femme dont je—je
te parlais, au sujet de laquelle j’avais prié. Je sais que c’est la
même femme. Viens avec moi.”
20 Et nous sommes allés là-bas pour—pour prier.
Alors, cette jeune fille de dix-sept ans, — évidemment, moi je n’étais
qu’un jeune homme, — elle avait un frère d’environ six ou huit ans,
quelque chose comme ça. Il y avait un sapin de Noël dans la maison,
c’était juste après Noël. Et ils se sont placés derrière ce sapin de
Noël pour se moquer de moi. “Rétablir leur mère.” Je lui ai dit que le
Seigneur allait la guérir. Et je… Frère Georges et moi, nous nous
sommes mis à genoux pour prier.
21 Et quand je me suis mis à prier, eh bien, cet
Ange que je vois, Celui que vous voyez sur la photo, je L’ai vu
suspendu au-dessus du lit. Eh bien, j’ai étendu le bras, je lui ai pris
la main. J’ai dit: “Mme Ohanian.” Actuellement elle vit à New Albany,
là, elle et son mari, sa famille. Et j’ai dit: “Mme Ohanian, le
Seigneur Jésus m’a envoyé, et Il m’a dit, avant que je vienne, de prier
pour vous, et que vous alliez ‘être rétablie’. Levez-vous, et soyez
rétablie, au Nom de Jésus.” Elle avait les jambes atrophiées, repliées
sous elle. Avec sa Bible en arménien contre son cœur, elle a commencé à
avancer vers le côté du lit. Et à ce moment-là, elle…
22 Alors Satan m’a parlé, il a dit: “Si tu la
laisses toucher le sol, elle va se casser le cou, en descendant de ce
lit élevé.” J’ai eu peur pendant un instant.
23 Mais j’avais toujours su que ces visions, — je ne
savais pas ce que c’était à l’époque, — ce qu’elles m’avaient dit était
toujours juste. Alors, je suis allé de l’avant, je l’ai quand même
laissée descendre du lit. Et, Dieu m’en est témoin, à l’instant même où
elle allait sauter du lit, ses deux jambes se sont redressées. Sa fille
a poussé un cri, en se tirant les cheveux, elle est sortie dans la rue,
en courant, en criant de toutes ses forces. Des voisins sont venus de
partout. Et elle était là, pour la première fois depuis dix-sept ans,
elle allait et venait dans cette pièce, en louant Dieu. Je suis parti
tout de suite, pour m’éloigner de là.
24 Plus tard, j’ai fait connaissance avec cette
jeune fille, et je l’ai fréquentée. Évidemment, il n’est pas nécessaire
de faire mention de ceci, mais j’ai fréquenté cette jeune fille.
25 Peu après, quelques semaines plus tard, j’étais
chez ma mère, un soir. Ce jour-là j’avais été en prière, et c’était
comme si je—je n’arrivais tout simplement pas à me frayer un passage
jusqu’à la—jusqu’à la—la victoire, dans ma prière. Alors je me suis dit
que j’allais simplement rester… vous savez, aller me coucher. À
l’époque j’habitais à la maison. Alors, je suis entré dans la—la
chambre, pour—pour prier. Et je… C’était vers une heure du matin, je
pense. Et je—j’ai prié.
26 Et, tout à coup, j’ai regardé. Et maman, elle
avait l’habitude de prendre ses vêtements et de les empiler sur une
chaise, vous savez. Nous étions des gens très pauvres. J’ai regardé, il
y avait Quelque Chose de blanc qui venait vers moi, et j’ai pensé que
j’étais en train de regarder la chaise qui avait les vêtements dessus.
Mais c’était cet Ange du Seigneur, cette—cette Nuée, vous savez. Et II
est venu jusque là où j’étais.
27 Et je—et je me suis retrouvé dans une pièce, une
petite maison, ce que nous appelons une “maison de fusil de chasse” [en
anglais: “shotgun house”—N.D.T.], une petite maison de deux pièces,
tout en longueur. Et il y avait des boiseries rouges, ici, sur le côté,
vous voyez. Il y avait un petit lit à colonnes en fer, à ma droite. Il
y avait une femme aux cheveux noirs, debout contre la… Cette pièce se
prolongeait jusque dans la cuisine. Cette femme était debout contre la
porte de la cuisine, elle pleurait. Il y avait un père debout devant
moi, il m’avait amené son petit, qui avait quelque chose sur sa petite
poitrine. Une de ses jambes, la gauche, était tellement recroquevillée
qu’elle était repliée contre son petit corps. Et la jambe droite était
recroquevillée dans l’autre sens. Les deux bras aussi étaient
recroquevillés, repliés contre son corps. Et son petit corps était
tordu, tout recroquevillé, jusqu’au cou, ici. Et je me suis demandé:
“Qu’est-ce que ça veut dire?” J’ai regardé, et à ma gauche une vieille
femme était assise, elle ôtait ses lunettes et en essuyait les larmes,
ou quelque chose qu’il y avait sur ses lunettes. À ma droite, assis sur
un canapé rouge assorti au fauteuil, il y avait un jeune homme aux
cheveux blonds frisés, qui regardait par la fenêtre.
28 J’ai regardé, et debout là, plus loin, à ma
droite, se tenait… l’Ange du Seigneur. Et Il m’a dit: “Ce petit
pourra-t-il vivre?”
Et j’ai dit: “Monsieur, je ne sais pas.”
Il a dit: “Pose tes mains sur lui. Il vivra.”
29 Et je—je l’ai fait. Le petit a bondi de… hors des
bras de son père, et sa petite jambe droite s’est redressée, et le côté
droit s’est redressé, le bras droit s’est redressé. Il a fait un autre
pas, et l’autre côté s’est redressé. Il a fait un autre pas, et l’autre
côté s’est redres-… le corps, la partie du milieu s’est redressée. Il a
placé ses petites mains dans les miennes, et il a dit: “Frère Branham,
je suis parfaitement guéri.” Le petit portait une combinaison, ou, une
salopette en velours côtelé bleu, une petite salopette à plastron. Il
avait les cheveux châtains, et une toute petite bouche.
30 Et puis l’Ange du Seigneur m’a dit qu’Il
m’emmenait ailleurs. Alors j’ai été transporté très loin. Il m’a déposé
à côté d’un vieux cimetière, et Il m’a montré les chiffres inscrits sur
une pierre tombale, près d’une église. Et Il a dit: “Ceci sera ton
point de repère.”
31 Il m’a transporté dans un autre lieu. Et il y
avait… c’était comme une petite ville, qui avait peut-être deux
magasins. Il y en avait un avec une devanture jaune, des planches de
bois jaune sur les murs. Je me suis approché, ou, je me suis tenu là.
Et un vieil homme en sortait, il portait une veste en velours côtelé
bleu, ou une veste en jean bleu et une combinaison bleue, et une
casquette en velours côtelé jaune. Il avait une grosse moustache
blanche.
Il a dit: “Il va t’indiquer le chemin.”
32 Ensuite, quand j’ai repris conscience, cette fois
j’ai vu que j’entrais dans une pièce, je suivais une jeune femme assez
corpulente. Et en entrant dans la pièce, les motifs du papier qui
tapissait les murs étaient rouges. Au-dessus de la porte, il y avait
une inscription: “Que Dieu bénisse notre foyer.” Il y avait, à ma
droite, un genre de grand lit à colonnes, en cuivre. Et à gauche, il y
avait un poêle à bois. Dans un coin de la pièce, une jeune fille d’une
quinzaine d’années était étendue. Elle avait eu la polio, ou quelque
chose du genre, et à cause de ça sa jambe droite était atrophiée. Et
son pied était tourné de travers, et il était replié. Et elle—et elle
avait l’air d’un garçon, sauf qu’elle avait des cheveux de fille, et
elle avait les lèvres en forme de—de cœur, comme une fille.
Et Il m’a dit: “Cette jeune fille pourra-t-elle
marcher?”
Et j’ai dit: “Monsieur, je ne sais pas.”
33 Il a dit: “Va poser les mains sur son ventre.”
Alors j’ai pensé qu’il s’agissait sûrement d’un garçon, puisqu’Il me
faisait poser les mains sur son ventre. J’ai fait ce qu’Il m’a dit.
34 Alors j’ai entendu quelqu’un dire: “Loué soit
l’Éternel.” Et j’ai levé les yeux. Et, quand j’ai regardé, cette jeune
fille se levait. Et quand elle s’est levée, le pyjama qu’elle portait,
la jambe de son pyjama s’est soulevée, laissant voir un genou qui était
rond, comme un genou de fille, et non pas noueux, vous savez, comme un
genou de garçon. J’ai su qu’il s’agissait d’une fille. Elle était en
pyjama. Et elle s’est avancée vers moi, en se peignant les cheveux.
Elle est blonde. Elle se peignait les cheveux.
35 Aujourd’hui, cette jeune fille habite à Salem;
elle est mariée et elle a trois ou quatre enfants. Et sa mère et son
père sont encore là, eux aussi.
36 Alors, je—je—j’ai repris conscience. Et
j’entendais quelqu’un qui disait: “Frère Branham!”, ou, “Frère Bill!
Oh, Frère Bill!” Et ma mère m’appelait. Et j’ai pensé… J’entendais une
voix, dans une direction. En sortant de cette vision, vous savez,
j’étais un peu sonné. Et j’ai dit: “Qu’est-ce que tu veux, maman?” Dans
la chambre voisine, où elle dormait.
Elle a dit: “Il y a quelqu’un qui frappe à ta porte.”
37 Et je l’ai entendu: “Frère Bill!” Et j’ai ouvert
la porte. Un homme est entré. Il s’appelait John Emil. Il habite
maintenant à Miami, en Floride. Et il a dit: “Frère Bill, vous ne vous
souvenez pas de moi.”
J’ai dit: “Non. Je ne crois pas.”
38 Il a dit: “Vous m’avez baptisé, moi et ma
famille. Mais”, il a dit, “j’ai pris une mauvaise voie.” Il a dit:
“J’ai tué un homme, ici, il y a quelque temps. Je lui ai donné un coup
de poing, au cours d’une bagarre, et je lui ai cassé le cou.” Et il a
dit: “J’ai perdu un de mes jeunes fils, l’aîné.” Et il a dit: “Le cadet
est couché à la maison, il est mourant en ce moment.” Et il a dit: “Le
médecin de la ville ici, vient de partir, et il a dit: ‘L’enfant fait
une pneumonie double.’ C’est à peine s’il arrive à respirer.” Et il a
dit: “Je—je—je—je… tout simplement… C’est vous qui m’êtes venu à
l’esprit. Je me demande si vous accepteriez de venir prier pour lui.”
Et il a dit: “Bon, comme vous le savez, je suis un cousin de Graham
Snelling.” En fait, Graham Snelling, qui est maintenant le révérend
Graham Snelling, n’était pas encore ministre à l’époque; c’était un
Chrétien, un jeune homme très bien. Il a dit: “C’est mon cousin. Je
m’en vais le chercher.” Il habitait à un demi-mille [800 m—N.D.T.] de
chez moi, au centre de la ville. Et il a dit: “Je m’en vais le
chercher. Est-ce que vous viendrez là-bas?” J’ai dit: “Oui, M. Emil,
aussitôt que je me serai habillé.” Alors, il a dit: “Je vais prendre ma
voiture, et je vais vous y amener.”
J’ai dit: “D’accord.”
39 Il a dit: “Aussitôt que j’aurai pris Graham… Et
je voudrais que vous priiez tous les deux pour le petit.”
J’ai dit: “D’accord.”
40 Et, donc, je me suis préparé. Et maman a dit:
“Qu’est-ce qu’il y avait?”
J’ai dit: “Il y a un petit qui va être guéri.”
Alors, elle a dit: “Guéri?”
J’ai dit: “Oui, maman.”
Et alors j’ai dit: “Je t’en dirai plus long à mon
retour.”
41 Alors, quelques instants après, il a frappé à la
porte, et Frère Graham était avec lui. Nous avons passé, par ici, à
côté de ce que nous connaissons aujourd’hui comme le chantier de
construction pour bateaux, ce qui était, à l’époque, le vieux chantier
naval Howard. J’ai dit: “M. Emil, est-ce que vous… Où est-ce que vous
habitez maintenant?”
Il a dit: “Au nord d’Utica.”
42 J’ai dit: “Vous habitez une petite maison, ce que
nous appelons une ‘maison de fusil de chasse’, une petite maison de
deux pièces.
— Oui, monsieur.
Elle est située sur une colline.
— Oui, monsieur”, il a dit.
43 J’ai dit: “Votre—votre plinthe, ici, est faite de
planches à rainure et languette, et elle est peinte en rouge.”
Il a dit: “C’est exact.”
44 J’ai dit: “Le petit est couché sur un lit à
colonnes en fer. Et il a, du moins il a ça à la maison, une salopette
en velours côtelé bleu.”
Il dit: “Il la porte en ce moment.”
45 Et j’ai dit: “Et c’est un enfant qui est tout
petit, il a environ trois ans. Et il a aussi une toute petite bouche,
des petites lèvres très minces. Et il a les cheveux châtain clair.”
Il a dit: “C’est la vérité.”
46 J’ai dit: “Mme Emil est une femme aux cheveux
noirs. Et dans cette pièce, vous avez un canapé rouge et un fauteuil
rouge.”
Il a dit: “Est-ce que vous y avez déjà été, Frère
Branham?”
J’ai dit: “Tout à l’heure.
— Tout à l’heure?”, il a dit.
J’ai dit: “Oui.”
“Mais,” il a dit, “je ne vous ai pas vu.”
47 J’ai dit: “Non. C’était en esprit.” J’ai dit: “M.
Emil, vous m’avez entendu parler — si c’est moi qui vous ai baptisé —
des choses qui m’arrivent. Il se peut que… Je vois des choses avant
qu’elles arrivent.”
48 Il a dit: “Oui. Est-ce qu’il vous est arrivé
quelque chose du genre, Frère Branham?”
49 J’ai dit: “Oui. Et, M. Emil, Celui qui m’a dit ce
qu’il en était, Il ne m’a jamais dit un mensonge. Votre petit va être
guéri quand j’arriverai là-bas.”
50 Il a arrêté la voiture, il s’est affalé sur le
volant, et il a dit “Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi.
Ramène-moi, ô Seigneur.” Voyez? “Et je Te promets de vivre pour Toi, le
reste de ma vie, si Tu épargnes la vie de mon petit.” Et là il a donné
son cœur à Christ. Nous sommes entrés dans la maison, tout excités à
cause de lui, une âme qui avait été ramenée à Christ.
51 Quand nous—quand nous sommes entrés dans la
maison, tout était là, exactement tel quel, sauf que la vieille femme
n’était pas là. Émotif, surexcité, j’ai dit: “Amenez-moi le petit.”
C’est à peine si le petit était encore en vie. Voyez? Ce
“recroquevillement”, ça voulait dire que la vie avait quitté le petit.
Il était tout recroquevillé, jusqu’à sa petite gorge, ici. Et j’ai dit:
“Amenez-moi le petit”, sans attendre que la vision s’accomplisse.
52 Frère Vayle, si ce bloc-notes était censé se
trouver ici, je ne peux pas prononcer une seule parole, tant que ce
bloc-notes n’aura pas été posé là. Voyez? Il faut que ce soit
exactement tel qu’Il me l’a montré.
53 Donc j’ai dit: “Amenez-moi le petit.” Et le papa
m’a amené son petit, et j’ai prié pour lui. Son état s’est aggravé.
Alors, je me suis dit: “Là, quelque chose…” Il était vraiment à bout de
souffle, et ils ont dû lutter, le secouer, et tout, pour le réanimer.
Je me suis dit: “Là, il y a quelque chose qui cloche.”
54 Tout à coup la pensée m’est venue: “Où se trouve
la vieille femme?” Ça, ça n’y était pas encore.
55 Alors, ils ont recouché leur petit. Ils lui
mettaient des trucs sous le nez, et tout, et ils pleuraient. Sa mère
criait comme une hystérique, et tout. Mais le petit, c’est à peine—à
peine s’il respirait.
56 J’ai pensé: “Eh bien, à cause de ma—ma stupidité,
j’ai fait mauvais usage de la vision de Dieu; en effet, je n’ai pas du
tout attendu qu’elle s’accomplisse, tellement j’étais surexcité.”
57 Vous pouvez voir par là, Frère Vayle, pourquoi
j’attends. Peu m’importe qui me dit quoi. Je vous aime en tant que mon
frère. Frère, n’essayez jamais de me dire ce que je dois faire, alors
que je—alors que j’estime que je—j’ai déjà la volonté du Seigneur.
Voyez? Peu importe combien l’autre voie peut sembler être la bonne, je
vais L’attendre, Lui. Voyez? Et—et alors, je—j’ai tiré une leçon de ça,
il y a bien, bien, bien des années: il faut faire exactement ce qu’Il
dit, et ne pas le faire avant qu’Il ait dit que c’est le moment de le
faire.
58 Le petit luttait pour reprendre son souffle. Or
je ne pouvais pas leur dire ce que j’avais fait, je devais simplement
attendre. Je me suis dit: “Peut-être que la grâce ne tiendra pas compte
de ça, et qu’Il va me pardonner.” Eh bien, je suis allé m’asseoir.
59 Jusqu’à l’aube, ils ont lutté pour que le petit
reste en vie. Quand le jour a commencé à se lever, ils pensaient que le
petit allait partir d’un moment à l’autre. Eh bien, je suis resté assis
là. Et ils ne cessaient de me demander: “Frère Branham, qu’est-ce que
nous devons faire?”, ou, “Frère Bill,” c’est comme ça qu’ils
m’appelaient, “qu’est ce que je dois faire?”
60 Je disais: “Je ne sais pas.” Voyez? Je restais
assis là, la tête basse, je disais: “Seigneur, pardonne-moi, je T’en
prie.”
61 Eh bien, alors le jour s’est levé. Il fallait que
Frère Graham Snelling aille travailler. Comme M. Emil devait le
ramener, je savais que j’allais devoir quitter cette maison.
62 Et pourtant, Frère Graham était censé être assis
là; en effet, il a les cheveux blonds frisés, comme vous le savez. Il
était censé être assis sur ce canapé. Alors, moi j’étais assis là où
Frère Graham était censé être assis, mais la vieille femme n’était pas
là. Et il n’y avait pas de vieille femme dans la maison. Alors, je suis
resté assis là. Et donc, M. Emil a mis son pardessus.
63 Et puis je savais que, si Frère Graham partait, à
quel moment il allait bien pouvoir revenir, c’était difficile à dire.
Voyez? Et puis je savais que, même si cette femme arrivait, alors Frère
Graham ne serait plus là. Alors, vous voyez dans quelle situation je me
trouvais.
64 Et alors, M. Emil a dit: “Frère Branham, est-ce
que vous voulez partir?”, ou, “Frère Bill, vous voulez rentrer à la
maison? Vous voulez que je vous ramène à la maison?”
65 J’ai dit: “Non, monsieur. Je vais attendre, si ça
ne vous dérange pas.” Ça me coûtait de rester dans la maison, seul avec
le petit et sa mère, parce que c’était des jeunes gens. Ils… lui, il
avait environ vingt-cinq ans, je suppose. Et j’avais à peu près le même
âge. J’ai dit: “Non. Je vais—je vais attendre, si ça ne vous dérange
pas.”
Il a dit: “C’est en ordre, Frère—Frère Bill.”
66 Et alors, la mère qui faisait les cent pas, comme
une hystérique, et qui essayait de… qui pleurait, et tout, vous savez.
Et l’état du petit qui s’aggravait toujours. Voyez? On aurait dit que
d’un moment à l’autre… c’était comme si la respiration lui manquait,
comme ça, il faisait… [Frère Branham imite une respiration très faible
entrecoupée de deux hoquets légers.—N.D.É.] C’est tout ce qu’il y avait
comme souffle en lui. Et rien… On n’avait pas de pénicilline et tout
ça, à l’époque, voyez-vous. Alors, on leur mettait seulement—seulement
des cataplasmes et des choses comme ça. Mais le petit, il y avait déjà
plusieurs jours qu’il souffrait de ça. Et il s’en était allé,
voyez-vous, ou il s’en allait.
67 Et alors je—je me suis assis là. J’ai pensé: “Oh,
si Graham part…” Graham a mis son manteau, et il allait franchir la
porte pour sortir.
68 Et il a dit à sa femme, il a dit: “Eh bien, nous
serons de retour dans un petit instant.”
69 Je me suis dit: “Ô Dieu, alors il va falloir que
je passe toute la journée ici, et peut-être encore toute la nuit, Tu
vois, à attendre cette vision. Qu’est-ce que je peux faire?”
70 Et j’ai regardé par la fenêtre. Et voici, la
grand-mère du petit arrivait sur le côté de la maison. Je l’ai appris
plus tard, là, que c’était sa grand-mère. Et elle portait des lunettes.
Je me suis dit: “Ça y est, Seigneur, pourvu que—que Graham ne sorte
pas.” Alors elle arrivait toujours par la porte de devant, mais, pour
une raison ou pour une autre, qu’on ignore même jusqu’à ce jour, elle
est passée par la porte de derrière, elle est entrée par la cuisine. Et
elle est entrée dans la cuisine de la petite maison. Quand elle est
arrivée dans l’embrasure de la porte, sa fille y a accouru, et elle l’a
embrassée, — parce qu’il s’agissait de la mère de la fille, vous savez.
— et elle l’a embrassée. Et Frère Graham…
Et puis elle a dit: “Est-ce que le petit va mieux?”
71 Elle a dit: “Maman, il est mourant.” Et elle
s’est mise à crier comme ça, et sa mère pleurait.
72 Alors je me suis dit: “Pourvu que ça marche, là,
que Graham ne sorte pas.”
73 Et je me suis levé. Mais je ne pouvais rien dire,
voyez-vous, je ne pouvais qu’attendre. Et Frère Graham a fait quelques
pas. Je m’étais levé pour qu’il puisse s’asseoir. Et il… Et c’étaient
des membres de sa famille, voyez-vous, alors il s’est mis à pleurer,
lui aussi, et il s’est assis sur le canapé, là où il était censé être
assis.
74 Je me suis dit: “Maintenant, pourvu que cette
vieille dame vienne s’asseoir dans ce fauteuil rouge!” Et je m’étais
reculé vers la porte où se tenait M. Emil, il portait son pardessus, et
il était prêt à partir. C’était par un temps très froid, un froid de
blizzard. Et je me suis dis… Et la vieille dame s’est assise dans le
fauteuil.
75 Puis Graham s’est assis, et il a baissé la tête.
Et la mère du petit a posé sa main contre la porte, et elle s’est mise
à pleurer. Exactement la vision! Et la vieille dame s’est assise. Mais,
au lieu que ce soit juste des larmes sur ses lunettes; vu qu’il faisait
froid, quand elle est entrée, celles-ci s’étaient embuées. Alors elle a
plongé la main dans sa petite serviette, et elle en a sorti un petit
mouchoir, et — ou, dans sa petite sacoche — et elle a commencé à
essuyer ses lunettes. [Frère Branham fait claquer ses doigts une
fois.—N.D.É.] Frère, avec ça, ça y était.
76 J’ai dit à M. Emil, j’ai dit: “M. Emil, est-ce
que vous avez toujours confiance en moi, en tant que serviteur de
Christ?”
Il a dit: “Certainement, Frère Branham.”
77 ’ai dit: “Maintenant je peux vous le dire. Quand
j’avais parlé tout à l’heure, j’avais devancé la vision, voilà pourquoi
ça ne s’est pas produit. Si vous avez toujours confiance en moi, allez,
amenez-moi votre petit.” Oh! la la! J’ai vu, à ce moment-là, que
c’était juste, voyez-vous. “Allez, amenez-moi votre petit.”
78 Il a dit: “Je vais faire tout ce que vous me
demandez de faire, Frère Bill. Je n’aurais pas peur de le prendre dans
mes bras.” En effet, quand ils le prenaient dans leurs bras, il s’en
allait, il perdait le souffle. Il m’a amené le petit. Il a étendu les
bras pour prendre celui-ci, il me l’a amené, et il s’est tenu là.
79 J’ai posé ma main sur lui, j’ai dit: “Seigneur,
pardonne la stupidité de Ton serviteur. Voyez? Quand j’avais parlé,
j’avais devancé Ta vision. Mais maintenant, que l’on sache que Tu es le
Dieu des cieux et de la terre.”
80 À peine avais-je dit ça, le petit entoure son
papa de ses deux bras, et il se met à crier et à pleurer, en disant:
“Papa, je me sens bien maintenant.” Voyez?
81 J’ai dit: “M. Emil, laissez le petit tranquille.
Il faudra trois jours pour que ça le quitte, parce qu’il avait fait
trois pas, en se déroulant.
82 Je suis rentré chez moi. J’ai raconté ça à mon
église. J’ai dit: “Je vais y retourner.” C’était un lundi. J’ai dit:
“Mercredi soir, avant le culte, j’irai là-bas.” C’étaient des gens
pauvres, alors nous leur avons préparé un panier de provisions, pour le
leur apporter. Alors, j’ai dit: “Je veux que vous y alliez tous, quand
j’irai là-bas. Et vous vous placerez autour de la maison. Et quand
j’arriverai là-bas, à cette maison-là, regardez bien et vous verrez si
ce petit ne va pas traverser le plancher, avec une petite moustache
dessinée ici, du fait qu’il a bu du chocolat au lait ou quelque chose
comme ça. Voyez? Et il va placer ses mains dans les miennes, et
prononcer les paroles suivantes ‘Frère Bill, je suis parfaitement
guéri.’ Ce petit, âgé de trois ans. Regardez bien, et vous verrez si ça
ne va pas se produire.”
83 Mon épouse actuelle, Méda, — c’était bien avant
que nous soyons mariés, là, — elle faisait partie du groupe. Et tout un
camion plein de gens était allé là-bas, et ils s’étaient placés autour
de cette maison, voyez-vous, pour me voir, quand j’allais arriver dans
le vieux camion de la Compagnie des Services Publics, que j’avais chez
moi ce soir-là. Je n’avais pas de voiture personnelle. L’arrière était
plein de goudron, et de choses, vous savez, que j’avais transportées ce
jour-là, pour faire des réparations. Je suis arrivé devant la maison,
je me suis arrêté. Je suis monté sur le perron, j’ai frappé à la porte.
Il n’y avait pas de tapis sur le vieux plancher. La mère a traversé la
pièce, elle a dit: “Tiens, mais c’est Frère Bill!”, comme ça. Et les
gens regardaient à l’intérieur, par les fenêtres, à ce moment-là, pour
voir ce qui allait se produire.
84 Et dans le coin, le petit garçon était en train
de jouer c’était le troisième jour. Je me suis arrêté, je n’ai pas dit
un seul mot. Tout doucement, il a traversé la pièce, il est venu, et il
a placé ses petites mains dans les miennes. Avec… Il avait bu du
chocolat au lait, il avait comme une petite moustache, partout là, due
au chocolat au lait. Il a placé ses mains dans les miennes, et il a
dit: “Frère Bill, je suis parfaitement guéri.” Ah!
85 Ce soir-là, à l’église, j’ai raconté ça. J’ai
dit: “Il y a une jeune fille infirme quelque part, qui est dans le
besoin.” J’ai dit: “Église, je ne sais pas ce que ces choses-là veulent
dire. Je ne peux pas vous le dire.”
86 Et—et alors, je travaillais pour les services
publics. Et je me rappelle, un jour, environ une semaine après ça,
j’allais sortir de la bâtisse, je sortais. M. Herb Scott, qui habite
actuellement ici, en ville, c’était mon patron. Et il a dit… J’allais
descendre. Il a dit: “Billy?”
J’ai dit: “Oui.”
Il a dit: “Avant que tu partes, j’ai une lettre ici
pour toi.”
J’ai dit: “D’accord, Herbie. Je viens la chercher
dans un instant.”
87 Et—et alors, je suis allé faire le reste de mon
travail, je procédais à des vérifications. Alors je suis allé faire le
reste de mon travail. Et quand je—j’ai eu fait ça, je me suis rappelé
la lettre. Je suis allé la prendre, je l’ai ouverte. Elle disait: “Cher
M. Branham,” voyez-vous, elle disait, “je m’appelle Nail. Je suis Mme
Harold Nail. Nous habitons un endroit qui s’appelle South Boston.” Et
elle disait: “Nous sommes de confession méthodiste. J’ai eu l’occasion
de lire une petite brochure que vous avez écrite, intitulée
Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement, un petit
traité. Nous faisions une réunion de prière dans notre maison, l’autre
soir. Et nous avons appris que vous avez du succès à prier pour les
malades.” Et elle disait: “J’ai une fille de quinze ans qui est
affligée,” elle disait, “qui est couchée sur un lit d’affliction. Et je
ne sais pas pourquoi, mais je n’arrive pas à me défaire de la pensée
que je dois vous inviter à venir prier pour ma fille. Voudriez-vous,
s’il vous plaît, venir prier pour elle? Bien à vous, Mme Harold Nail.
South Boston, Indiana.”
J’ai dit: “Vous savez, c’est cette jeune fille-là.
C’est elle.”
88 Je suis rentré à la maison, j’ai raconté ça à ma
mère, je leur ai raconté ça. J’ai dit: “C’est—c’est cette jeune
fille-là.” Et puis ce soir-là, à l’église, j’ai dit à l’église, j’ai
dit: “Voici, c’est à cet—cet—cet—cet endroit.” J’ai dit: “Est-ce que
quelqu’un sait où se trouve South Boston?”
89 Et Frère George Wright, vous le connaissez tous,
il a dit “Frère Branham, c’est… je pense que c’est au sud.”
90 Alors le lendemain, deux de mes amis, et mon
épouse actuelle, ainsi qu’un homme et sa femme, du Texas. Eux, ils
s’appelaient Brace, Ad Brace; il habite maintenant par ici, au sud de
Milltown, c’est un fermier. C’était un propriétaire de ranch là-bas,
dans l’ouest. Et il était venu s’installer ici, pour être près de
l’église. J’avais prié pour sa femme, et elle avait été guérie de la
tuberculose. Et alors, il voulait voir la chose se produire. J’ai dit:
“Venez avec moi, et vous verrez si ça ne va pas se produire exactement
comme ça.” Alors, cette dame n’avait jamais vu une vision, Mme—Mme
Brace. Alors, ma femme m’a accompagné. Frère Jim Wisehart, l’ancien
âgé, vous vous souvenez, à l’église, là, le diacre âgé, lui aussi
voulait voir ça. Je n’avais à l’époque qu’un vieux roadster, et je les
ai tous entassés là-dedans.
91 Nous sommes descendus au sud de New Albany. Là
j’ai vu un panneau, et j’ai constaté qu’il ne s’agissait pas de South
Boston. Il s’agissait de New Boston. Alors, à ce moment-là, je ne
savais plus où aller. Alors, je suis remonté à Jeffersonville, et je me
suis renseigné auprès de quelqu’un. Quelqu’un est allé au bureau de
poste, où on a dit: “South Boston, c’est au nord, au-dessus de
Henryville.”
92 Alors, je—je suis monté à Henryville, et je me
suis renseigné là-bas. Et ils ont dit: “Prenez cette route-ci. C’est à
une quinzaine de milles [24 Km—N.D.T.], passé les petites montagnes,
ici, vous verrez une petite ville. Faites attention, sinon vous allez
la manquer,” ils ont dit, “parce qu’il n’y a qu’un seul petit magasin.
Et il y a le bureau de poste, et tout le reste, dans ce magasin. South
Boston, c’est par là, où il y a ces petites montagnes.” De ces petites
montagnes, il y en a sur une superficie de dix-sept mille acres,
là-bas, voyez-vous. Et c’est de l’autre côté, dans les collines, là-bas.
93 Alors, nous avons continué à rouler. Et tout à
coup, j’ai eu une sensation très étrange. Après avoir fait cinq ou six
milles [8 ou 10 Km—N.D.T.] en voiture, j’ai eu une sensation très
étrange. J’ai dit: “Je ne sais pas.”
Ils ont dit: “Qu’est-ce qu’il y a?”
94 J’ai dit: “Je crois que—que Celui qui me parle,
veut me parler, alors je vais devoir quitter la voiture.”
95 Alors, je suis descendu de la voiture. Les femmes
étaient assises sur les genoux l’une de l’autre, vous savez, et tout,
dans ce vieux roadster. Je suis descendu de la voiture, et je suis allé
derrière la voiture. Et j’ai courbé la tête, j’ai posé mon pied sur le
pare-chocs, à l’arrière de la voiture. Et j’ai dit: “Père Céleste, que
veux-Tu faire savoir à Ton serviteur?” Et j’ai prié. Il ne s’est rien
passé. J’ai attendu quelques minutes. Et je me suis dit: “Eh bien, Il…”
D’habitude, là où il y a beaucoup de monde, comme ça, il faut que je
m’isole. Et alors, j’ai attendu quelques minutes.
96 J’ai été comme attiré à regarder là-bas, la
pensée m’est venue: “Eh bien, dis donc, il y a cette vieille église,
qui se trouve par ici.” Et si jamais vous y… C’est l’Église de Bunker
Hill. Et j’ai regardé à côté, l’Église Chrétienne de Bunker Hill, et il
y avait là les pierres tombales du cimetière, juste devant l’église.
97 Et je suis allé là-bas. J’ai dit: “Maintenant,
vous avez tous noté ces lettres.” Je n’avais jamais été dans cette
région-là de ma vie. Je n’avais jamais été nulle part par là de ma vie.
Et j’ai dit: “Venez ici, avec ces noms et ces chiffres, et voyez si ce
ne sont pas les mêmes que sur cette pierre tombale.” Et voilà, c’était
exactement ça. J’ai dit: “Ça y est. Maintenant nous sommes sur la bonne
route.” J’ai dit: “C’était l’Ange du Seigneur.” Voyez-vous, j’étais
passé juste à côté, sans le savoir. Alors, oh, Il est parfait.
98 Et alors nous avons continué à rouler, et à
rouler. Un moment après, j’ai rencontré un homme, et je lui ai dit
“Monsieur, pouvez-vous m’indiquer où se trouve South Boston?”
99 Il a dit: “Allez en cahotant à droite, et puis à
gauche”, vous savez, et ainsi de suite, comme ça. Et nous avons donc
continué à rouler.
100 Alors, au bout d’un moment, nous sommes arrivés,
j’ai remarqué que j’arrivais dans un petit endroit, où il y avait comme
un petit village. Et je—j’ai regardé. J’ai dit: “C’est ça. C’est ça,
c’est en plein là.” J’ai dit: “Voilà la… Voilà—voilà la devanture jaune
du magasin.” J’ai dit: “Maintenant, regardez bien. Un homme va sortir
de là, il portera une combinaison bleue, une casquette en velours
côtelé blanc… ou, en velours côtelé jaune, il aura une moustache
blanche, et il va m’indiquer le chemin. Si ça n’arrive pas, je suis un
gros menteur.”
101 Et alors, ils étaient tous dans l’attente. Et—et
je suis arrivé en voiture devant cet endroit; et juste au moment où
j’arrivais là devant, l’homme est sorti, il portait cette combinaison
bleue, et cette casquette en velours côtelé jaune, et il avait une
moustache blanche. Et Mme Brace s’est évanouie dans la voiture, en
voyant la chose s’accomplir, comme ça.
J’ai dit: “Monsieur, vous êtes censé me dire où se
trouve Harold Nail.”
Il a dit: “Oui, monsieur.” Il a dit: “Est-ce que
vous venez du sud?”
J’ai dit: “Oui, monsieur.”
102 Il a dit: “Vous l’avez dépassé. À environ un
demi-mille [0,8 Km—N.D.T.] plus bas sur la route, prenez la première
route à gauche. Plus haut sur cette route, vous allez voir une grande
étable rouge, tournez du côté de cette étable rouge.” Il a dit “C’est
la deuxième maison à votre droite, quand vous arrivez sur cette petite
route semblable à un sentier.”
J’ai dit: “Oui, monsieur.”
Il a dit: “Pourquoi?”
J’ai dit: “Il a une fille affligée. N’est-ce pas?”
Il a dit: “Oui, monsieur. C’est exact.”
103 J’ai dit: “Le Seigneur va la guérir.” Et le
vieil homme s’est mis à pleurer. Voyez? Il ne savait pas du tout, — et
alors il était inclus dans la vision, — il ne savait pas ce qui se
passait.
104 J’ai fait demi-tour. Nous avons réussi à ranimer
un peu Mme Nail. Et nous sommes allés là-bas, nous sommes entrés à pied
dans la cour; nous sommes descendus de la voiture, nous sommes allés
là. Nous sommes allés là où… vous savez. là où ça se trouvait. Et une
jeune femme corpulente s’est présentée à la porte. J’ai dit: “La
voilà.” Voyez?
Et alors, elle a dit: “Bonjour.”
Et j’ai dit: “Bonjour.” J’ai dit: “Je suis—je suis
Frère Bill.”
105 “Oh,” elle a dit, “je—je—je pensais bien que
c’était vous.” Elle a dit: “Vous avez reçu ma lettre?”
J’ai dit: “Oui, madame, je l’ai reçue.”
Elle a dit: “Je suis Mme Harold Nail.”
106 J’ai dit: “Eh bien, je suis content de faire
votre connaissance, Mme Nail. Et voici le petit groupe de gens qui sont
venus avec moi, pour prier pour votre fille.”
Elle a dit: “Oui.”
J’ai dit: “Elle est sur le point d’être guérie.”
107 Elle a dit: “Quoi?” Et ses lèvres se sont mises
à trembler. Elle s’est mise à pleurer.
108 J’ai dit: “Oui, madame.” Et je—je ne sais pas,
mais je ne suis pas resté là avec cette femme.
109 Je suis allé tout droit dans le hall, et mon
groupe me suivait. Quand j’ai ouvert la porte qu’il y avait à droite du
hall de cette grande maison rustique, quand j’ai ouvert la porte, il v
avait les papiers jaunes… ou le papier peint jaune sur le mur avec les
motifs rouges; l’inscription: “Que Dieu bénisse notre foyer”; le vieux
lit à colonnes en cuivre; le poêle à bois à ma gauche. Et il y avait un
tout petit lit de camp qui se trouvait là, dans lequel cette fille qui
avait l’air d’un garçon était couchée.
110 Là il s’est passé quelque chose. J’étais là dans
le coin de la pièce, et j’observais mon corps s’avancer vers ce lit. Et
j’ai posé mes mains là, sur son ventre, exactement comme le Seigneur
l’avait dit. Et quand j’ai fait ça, quand Mme Nail est entrée dans la
pièce et qu’elle a vu ça, elle s’est écroulée sur le parquet, de
nouveau, elle s’est évanouie. C’est une personne assez fragile, alors
elle est tombée évanouie sur le parquet, de nouveau. Et Frère Nail
essayait de la ranimer. Et le vieux Frère Jim, debout là, il disait:
“Le Seigneur soit béni!”, en se tenant les mains ensemble, si vous
savez un peu comment il agissait. Et donc, j’ai regardé ça, et j’ai vu
ça.
111 J’ai posé mes mains sur elle, ou, sur son
ventre, comme ceci. J’ai dit: “Seigneur, je fais ceci suivant ce que je
considère comme l’ordre que Dieu m’a donné, de le faire.” Et à peu près
au même moment, elle s’est mise à pleurer, et, d’un bond, elle s’est
mise debout.
112 On venait de relever Mme Nail. Elle s’était
réveillée de son évanouissement.
113 Et quand la jeune fille a bondi hors du lit,
alors, voilà, la jambe de son pyjama s’est soulevée, sur la jambe
droite, exactement comme la vision l’avait montré: c’était un genou
rond de fille, et non celui d’un garçon.
114 Et Mme Nail s’est écroulée de nouveau. Voyez?
Elle s’est évanouie. Ça faisait trois fois qu’elle s’évanouissait.
115 Et cette jeune fille est sortie de là, de cette
pièce-là. Et elle est allée dans sa chambre, en pleurant, elle a mis
son kimono, et elle est revenue en se peignant les cheveux, à l’aide de
sa… à l’aide de la main infir-… Elle—elle était aussi paralysée d’une
main, de la main droite. Et elle se peignait les cheveux à l’aide de
cette main infirme.
116 Elle est mariée, elle a une tripotée d’enfants.
Son nom, je ne sais pas quel nom elle porte maintenant. Mais Nail, —
n’importe qui pourra vous le dire, — Harold Nail.
117 Et ces visions sont vraies. [espace non
enregistré sur la bande—N.D.É.] Je pourrais retracer de ces choses, et
vous conduire auprès de gens, on pourrait produire une quantité de
livres, rapportant des choses comme celles-là, qui se sont produites.
Or, c’est vrai, ça, Frère Vayle.
118 Moi, je vais faillir; je suis un homme. Je suis
voué à l’échec, pour commencer, et je suis un piètre substitut, comme
serviteur de Christ.
[espace non enregistré sur la bande—N.D.É.]
[Frère Vayle dit: “Épelez Merrell?”] M-e-r-r-e, deux
1.[“Je pensais bien que c’était ça, là. Oui.”] C’est tout ce qu’il y a,
ceux-là? [“Nail, c’était N-e-i-1?”] N-a-i-1. [“Brace, B-r-a-c-e?”]
B-r-a-c-e, Ad, Ad Brace. [“Maintenant je pense que je les ai tous
notés. Un petit instant. Et Graham Shelling?”] Graham, G-r-a-h-a-m.
[“C’est un ‘n’, là.”] S-n-e, deux 1, i-n-g. [“Oh, Snelling. Maintenant,
c’est compris.”]