Le Parent Rédempteur

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Date: 60-1002 | La durée est de: 1 heure 59 minutes | La traduction: MS
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1     Charlie, sors de derrière cette colonne, et monte ici, et prends-toi une chaise; monte ici. Sœur, y a-t-il une chaise à l’arrière quelque part, que l’on pourrait insérer ici? Madame, voici une place juste ici. Monte ici Charlie. Viens ici, assieds-toi à côté de Banks, là; comme ça, tu n’auras pas à rester debout. À toutes les fois que ce garçon nous arrive du fin fond du Kentucky, il doit rester debout; mais comme ça, on va l’avoir directement sur l’estrade.

2     Il y a une autre place pour un autre, juste ici, au bout de la rangée. Il y a une dame debout à l’arrière, là-bas. Approchez-vous. Il y a une place juste ici, sœur, tout près; venez ici à l’avant. Et je suppose que là, quelqu’un est dans un fauteuil roulant. Oui, il y a une autre place juste là. Si quelqu’un à l’arrière voulait une place, il y en a une juste ici. Il y en a une autre là aussi, c’est comme vous voudrez.

3     Venez ici, prenez-vous un siège et sentez-vous bien… Nous voulons que vous soyez à l’aise le temps que l’on essaiera d’apporter la Parole du Seigneur.

4     Oh, c’est certainement bon d’être ici. Je n’ai pas vu Charlie sur l’estrade. Est-il là derrière? Eh bien, amenez-le-moi ici, sans quoi… J’ai passé ces derniers jours avec lui, et je ne peux jamais m’en tirer sans devoir passer chez lui et prendre un repas. C’est pour ça que je vais l’amener sur l’estrade ce matin. Chaque fois, quand il vient ici, il se tient le long du mur et donne sa place à quelqu’un. Comme j’ai vu qu’il se tenait encore debout ce matin, je me suis dit : «Je vais m’arranger pour qu’il vienne ici, et je dirai: Eh bien, ce matin, le frère Russell Cox prêchera pour nous.» [Frère Branham rit. – N.D.É.] Où est Nellie? Ça lui donnera une bonne distance. Oui, c’est cela.

5     Eh bien, je suis assurément content de voir autant de nos amis de l’extérieur. Dimanche dernier, après avoir quitté, je me suis condamné toute la semaine. Il y avait un bon ami à moi d’assis ici, venu de très loin dans le sud, frère West. J’avais parcouru l’auditoire, il se faisait tard, et je disais : «Je suis heureux de voir tel et tel, et tel et tel,» et j’ai regardé tout droit au-dessus de la tête du frère West, et je ne l’ai absolument pas remarqué, jusqu’à ce qu’il se lève pour sortir. Puis par après, toute la semaine, j’ai pensé que frère West allait croire que j’avais tout simplement voulu l’ignorer. Mais il est chrétien, c’est pourquoi il sait se comporter mieux que cela. Il sait que je suis un ami sincère. Et je sais qu’il sait que je ne ferais pas cela.

6     M’en venant ce matin, je pensais, étant donné que les gens viennent des différents endroits… frère West est de nouveau ici ce matin, ainsi que frère et sœur Kidd, de l’Ohio, et quelques-uns de mes… Je sais que frère Evans est présent. Je me suis rendu au motel hier après-midi pour le voir, mais je présume qu’il était sorti avec frère Fred et les autres. Ils ont fait tout le trajet depuis Macon, en Géorgie. Il vient tous les dimanches que je prêche. De Macon, en Géorgie, c’est un bon bout de chemin. C’est environ mille deux cents kilomètres, ou peut-être plus encore. Il parcourt tout ce trajet avec sa famille, chaque fois que je prêche. C’est d’être loyal, ça.

7     Donc, quand vous avez des amis de la sorte, qui veulent vous appuyer… Ces gens ne font pas tout ce chemin de la Géorgie ou de l’Ohio, ou des différentes parties des nations, pour venir m’entendre à ce petit tabernacle, ici. Ils y viennent parce qu’ils croient ce Message. C’est à cela qu’ils croient. Ils croient ce Message. Et puis, combien honnête et sincère je dois être envers ce Message. Parce que ce ne serait pas seulement moi que je conduirais dans l’erreur, mais quelqu’un d’autre aussi. Voyez. Et puis, parce que j’étais celui qui leur enseignait, Dieu me tiendrait responsable de leur erreur. Voyez?

8     Et je vous avoue, ceci vous fait réfléchir profondément quand vous en arrivez à penser en ces termes. J’apprécie aussi chacun d’entre vous. C’est si bon de savoir que vous conduiriez des centaines de kilomètres sur ces routes incertaines, et sur ces super-autoroutes où les accidents et tout… D’une façon ou d’une autre, votre foi en Dieu vous guide à travers, vous mène ici et vous ramène. Nous sommes si heureux d’avoir des amis de cette trempe. Et plaise à Dieu de faire pleuvoir sur vous Ses riches bénédictions.

9     Dimanche dernier, je disais : «Bon, après la prédication, j’appellerai une ligne de prière.» J’ai tenté de trouver une façon, tenté de découvrir une manière de faire qui me ferait prier pour plus de monde. Et si j’y arrive pour beaucoup plus, comme pour dimanche passé, eh bien, quelqu’un devra prier pour moi!… je suis sorti d’ici aux environs de deux heures. De plus, je n’ai pas distribué les cartes de prière.

10     Distribuer les cartes de prière est une tâche difficile. Je ne sais pas si vous le savez, mais les gens vous haïront. Et puis l’autre jour, alors qu’on était au Kentucky, le frère Banks Wood disait qu’il se ferait volontaire à distribuer les cartes de prière si Billy n’y allait pas. Aussi Billy, qui est mon propre fils, vous savez, eh bien, ils… J’ai reçu quelques lettres qui disaient : «Il m’a promis une carte de prière et il ne me l’a pas donnée, le petit rat!» Il ne peut en donner à tout le monde. Et nous ne pouvons pas trop en avoir dans la ligne. Voyez, il doit veiller sur moi.

11     Et quand nous sommes partis, ma belle-fille m’a dit : «Bill, tu devras rappeler Billy aux cartes de prière, sinon tu ne tiendras pas le coup longtemps.»

12     Mais là où j’ai commis l’erreur, c’était quand j’ai commencé le discernement. Après cela on revenait pour dire : «J’oubliais : Ma mère voulait que l’on prie pour elle!» Vous savez pour quelle raison ils reviennent; c’est pour ce discernement, vous voyez. Mais je ne les blâme pas. Je ferais la même chose. Voyez. Nous sommes humains, et nous voulons tous vivre, et nous voulons savoir quoi faire. Mais il y a des limites avec ces choses, … d’un don, et après que cela se produit une couple de fois, vous êtes simplement exténué.

13     Donc, frère Banks allait distribuer les cartes de prière ce matin, mais il est advenu que Billy y était hier soir. Je me disais que ce serait terrible qu’un homme avec une aussi bonne réputation que frère Wood distribue les cartes de prière. Faire que les gens lui tombent dessus. Je pense que Billy ne s’en occupe plus. On lui tombe dessus depuis si longtemps, qu’il ne s’en soucie plus.

14     La semaine prochaine je serai à Dallas, ce vendredi soir qui vient, pour la convention de La Voix de la Guérison. S’il y a des gens des environs, je serai là-bas ce seul soir; je prêcherai à leur convention. Et je veux parler sur L’approche de la fraternité, si le Seigneur le veut.

15     Et puis, peut-être que le dimanche qui va suivre, ce qui sera dimanche prochain, si le Seigneur le veut, je ne suis pas trop certain cependant, mais si le Seigneur le veut, je reviendrais prêcher ce sujet que j’étais censé prêcher aujourd’hui, Le vent dans la tornade. Je devais aussi prier pour les malades aujourd’hui. Et ce Message-là est en quelque sorte une réprimande sévère à l’église, à cause de ses péchés. Ce n’est pas vraiment un sujet approprié sur lequel prêcher quand vous prévoyez une ligne de prière. Vous devez élever la foi des gens à la prière, et à Dieu, à avoir la foi. C’est pourquoi j’ai dit à frère Neville d’annoncer que ce matin je parlerais sur un autre sujet, pour élever la foi des gens à Dieu. L’autre sujet aurait été de réprimander les gens de ne pas observer les commandements de Dieu. Mais comme ceci, cela amène les gens à obtenir la foi en Dieu, vous voyez.

16     Dans la salle de prière, ce matin, ou la salle d’enregistrement, à l’arrière, est présent un vieil ami à moi. C’est frère Kidd; il a quatre-vingts ans. Plusieurs se souviennent quand j’ai accouru vers lui ce matin-là, ça fait de cela un an environ, ou à peu près. Il était tout près de mourir, terriblement malade, et les médecins lui avaient donné une semaine à vivre; ou pas même une semaine, on ne lui donnait pas jusqu’au matin. Pour pouvoir l’amener ici, il aurait fallu trois jours. Il était descendu à 105, ou quelque chose comme cela. Il a dit tantôt qu’il était revenu à 132, et qu’il se sentait comme un jeune.

17     Frère Kidd, je me demande si vous ne vous lèveriez pas, pour que les gens voient qui est ce vieux prédicateur. Le voilà. Disons : Merci Seigneur! Un homme qui se mourait du cancer; et pas dans cette bonne condition physique que voici. Il a une tendre petite compagne; j’aimerais qu’elle se lève aussi. Sœur Kidd, comment vous sentez-vous de vous tenir là? — Avez-vous vu avec quelle agilité elle peut se lever? Je ne peux pas en faire autant. Que Dieu bénisse frère et sœur Kidd. Puissent les riches bénédictions de Dieu reposer sur eux. Merci, sœur.

18     Ils sont venus à bout de leurs peines des montagnes du Kentucky… De long en large des sentiers des bassins houillers, chassés, mis à la porte, un objet de risée, persécutés, vivant au petit bonheur… Ils moulaient le blé qu’ils ramassaient au hasard sur le chemin; ils vivaient pour le Royaume de Dieu. À quatre-vingts ans, prêchant toujours l’Évangile. Ils sont maintenant trop âgés pour voyager. Donc je prie sur des tissus de prière et je leur envoie. Et ils continuent de les faire parvenir aux hôpitaux, et en des endroits comme ceux-là. Les gens viennent les prendre. C’est de l’avoir du fond du cœur, n’est-ce pas? Si on ne peut plus aller les rencontrer, on peut leur envoyer des tissus de prière, comme cela, aux gens… dans la foi. C’est très bien.

19     Frère Rogers est aussi ici quelque part; le beau-père de frère Creech, un très bon ami à moi. Je vais chez lui comme si on allait chez Charlie et Nellie, et les autres là-bas, et au Kentucky. Quand j’allais là-bas, je chassais tout le temps avec lui. Et voici qu’il n’y a pas longtemps, il y a environ treize mois, le médecin l’a opéré d’un cancer; et il a dit : «Il est fini.»

20     Et j’ai pensé : «Mon cher vieil ami…» Un vétéran de la Première Guerre mondiale, un brave homme, lui et sa famille. Je l’avais baptisé il y a plusieurs années dans le Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés. Reconnaissant alors qu’il était placé dans le Corps de Christ et qu’il était prêt à aller rencontrer Dieu, j’ai pensé : «Mon précieux frère va maintenant passer…» C’était juste avant que cette vision du Ciel me vienne. J’étais allé le voir, et dans la chambre il était apparu un arc-en-ciel. Dieu a changé les choses. Cela fait treize mois et il est encore vivant aujourd’hui, mangeant.

21     Il a pris une sorte de comprimé de sulfure, et ça lui a brûlé la gorge, ici. Et il sera dans la ligne de prière, je crois, ce matin. Je l’avais annoncé après que Billy eut déjà donné… ou su qu’ils allaient lui donner une carte de prière. Donc, j’ai demandé à son gendre, mon bon ami frère Creech, de l’emmener. Et j’ai pensé que si je le manquais, eh bien, je l’attraperais et l’amènerais dans l’une de ces salles de prière, ici. Mais il a eu une carte de prière, et j’ai dit : «Busty, je te veux ici.» Son nom est Everett. On l’appelle simplement Busty, c’est son diminutif. Je lui ai dit : «Sors et mets-toi dans la ligne de prière. Je préférerais prier pour toi pendant que l’onction y est.» J’aime que l’onction y soit. Je sais que si on devait prier pour moi, je voudrais que la personne soit ointe, pendant qu’on prierait pour moi.

22     Maintenant, allons dans notre Bible, ce matin, ouvrons au livre de Ruth. Et je lirai l’Écriture du livre de Ruth. Et si je nommais mon texte, avant de l’aborder, il s’intitulerait Le Parent Rédempteur. Et j’aimerais aborder la rédemption de quatre différents points de vue.

23     Dimanche dernier, je prêchais sur comment Christ était venu nous racheter. Et puis aujourd’hui je veux parler sur : Qu’est-ce qu’un Rédempteur? et comment Il est devenu notre Rédempteur. Et rappelez-vous, quand un Rédempteur vous rachète, vous êtes complètement racheté; de vos péchés, de vos maladies, de tout ce qui est faux. Il est un Rédempteur.

24     Mais avant de l’aborder, courbons nos têtes, et parlons-Lui par la prière. Avec nos têtes inclinées, je me demande combien, ce matin, en Sa Présence, aimeraient être rappelés en prière, en levant vos mains, et disant : «Dieu, Tu connais ma requête»? Que Dieu vous bénisse, chacun de vous.

25     Notre Père Céleste, je suis si content aujourd’hui qu’il y ait une grande puissance céleste que nous pouvons approcher par Son Fils Jésus-Christ, et d’avoir une réponse à ce que nous demandons. Comme dans une réunion précédente, nous parlions de comment «les hommes allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, et étaient dénués de tout, cherchant une Cité, dont l’architecte et le constructeur était Dieu». Sachant que si jamais ils approchaient de Lui une fois, s’ils pouvaient trouver où Il était… Comme l’a dit Job autrefois : «Si je pouvais aller frapper à Sa porte…» Autrement dit. «Si je pouvais trouver où Il habite, je rentrerais à la Maison avec Lui, et je Lui parlerais face à face.» Mais il n’y avait pas de chemin d’accès pour l’homme, parce qu’il avait péché et qu’il s’était lui-même séparé, et qu’il était devenu un étranger pour Dieu.

26     Mais par cet Être précieux qui est venu, et qui a ouvert le chemin, et qui a pardonné nos péchés, et qui nous amène devant Dieu, non comme des étrangers, mais comme des enfants qui viennent à leur Père, reconnaissant qu’Il nous accordera toutes les requêtes que nous demandons. Une seule loi est imposée, c’est : «Si tu peux croire.» C’est l’entente. Satan prétend que nous n’allons pas croire, et Dieu dit que si. Désormais, la bataille est engagée, et la décision est entre nos mains. Et selon la décision que nous aurons prise, c’est de ce côté que ça ira. Et c’est écrit de façon si merveilleuse : «Tout est possible à ceux qui croient.» Et maintenant nous croyons.

27     Nous sommes venus en vue d’une faveur divine, pour Te demander d’avoir égard à nos requêtes. Tu connais ce qui se cache dans le cœur de chaque main qui s’est levée. Car il est écrit que Tu connais les intentions et les pensées du cœur, et que Tu discernes les esprits. Et nous prions, Dieu, que Tu nous répondras en proportion de Tes richesses et de Ta grâce, à chacune des requêtes qui ont été présentées.

28     Nous demanderions aussi, Seigneur, que Tu m’aides. Je suis celui de tout l’auditoire qui est peut-être dans le plus grand besoin, sachant que devant moi, ici, se trouvent les rachetés du Sang du Seigneur Jésus. Peut-être y a-t-il des pécheurs parmi nous qui sont si liés par le péché, qu’il leur serait difficile, voire impossible, d’accéder à un niveau qui leur permette d’accepter Christ, tant et aussi longtemps que Satan les tiendra liés comme ça par sa puissance. Mais sachant qu’il est écrit : «En Mon Nom, ils chasseront les démons…»

29     Et donne-nous le pouvoir, aujourd’hui, Seigneur, à travers la prédication de la Parole, de chasser tout démon de doute, et de superstition, et de peur, du cœur et de l’esprit des gens. Que ceux qui sont liés par les frustrations et les doutes soient amenés dans les bras de Christ. Et il est aussi écrit qu’ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Il y a ceux ici qui sont chrétiens et qui sont liés par des démons de maladie.

30     Seigneur, donne-moi aujourd’hui la puissance du Saint-Esprit pour délivrer tout malade et tout affligé qui est ici présent. Que le Grand Saint-Esprit ait la prééminence dans chaque cœur et chaque corps qui se trouvent en Présence divine. Parle-nous à travers Ta Parole. Ta Parole est la vérité. Ne sachant pas exactement quoi dire, mais attendant la conduite du Saint-Esprit, pour qu’Il nous guide et nous dirige dans toute la vérité. Accorde-le, Seigneur. Obtiens la gloire pour Toi-même. Et oins Ton serviteur. Ta Parole est déjà ointe. Nous Te donnerons la louange, comme Tu la porteras à chaque cœur selon son besoin. Au Nom du Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous le demandons. Amen.

31     Avant de lire, je voudrais réciter ce petit slogan que j’aime tant.
S’il y a des rivières que tu ne peux traverser,
Et des montagnes que tu ne peux franchir,
Rappelle-toi seulement
Que le Dieu du Ciel se spécialise
Dans les choses que les autres ne peuvent faire.
    Je lis du livre de Ruth le premier chapitre:
    Et il arriva, dans les jours où les juges jugeaient, qu’il y eut une famine dans le pays; et un homme s’en alla de Bethléhem de Juda, pour séjourner aux champs de Moab, lui et sa femme et ses deux fils.
    Et le nom de l’homme était Élimélec, et le nom de sa femme, Naomi; et les noms de ses deux fils, Makhlon et Kilion, Éphratiens, de Bethléhem de Juda; et ils vinrent aux champs de Moab, et ils demeurèrent là.
    Et Élimélec, mari de Naomi, mourut; et elle resta avec ses deux fils.
    Et ils prirent des femmes moabites : le nom de l’une était Orpa, et le nom de la seconde, Ruth; et ils habitèrent là environ dix ans.
    Et Makhlon et Kilion, eux deux aussi, moururent; et la femme resta, privée de ses deux enfants et de son mari.
    Et elle se leva, elle et ses belles-filles, et s’en revint des champs de Moab; car elle avait entendu dire, au pays de Moab, que l’Éternel avait visité Son peuple pour leur donner du pain.
    Et elle partit du lieu où elle était, et ses deux belles-filles avec elle; et elles se mirent en chemin pour retourner dans le pays de Juda.
    Et Naomi dit à ses deux belles-filles : Allez, retournez chacune dans la maison de sa mère. Que l’Éternel use de bonté envers vous, comme vous avez fait envers les morts et envers moi!
    L’Éternel vous donne de trouver du repos, chacune dans la maison de son mari! Et elle les baisa; et elles élevèrent leur voix et pleurèrent.
    Et elles lui dirent : Non, mais nous retournerons avec toi vers ton peuple.
    Et Naomi dit : Retournez, mes filles; pourquoi iriez-vous avec moi? Ai-je encore des fils dans mon sein, de sorte qu’ils soient vos maris?
    Retournez, mes filles, allez; car je suis trop vieille pour être à un mari; si je disais que j’en ai l’espérance, quand cette nuit même je serais à un mari, et que même j’enfanterais des fils :
    Attendriez-vous pour cela jusqu’à ce qu’ils fussent grand? Resteriez-vous pour cela sans être à un mari? Non, mes filles; car je suis dans une plus grande amertume que vous, car la main de l’Éternel s’est étendue contre moi.
    Et elles élevèrent leur voix, et pleurèrent encore; Et Orpa baisa sa belle-mère, mais Ruth s’attacha à elle.
    Et Naomi dit : Voici, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne-t’en après ta belle-sœur.
    Et Ruth dit : Ne me prie pas de te laisser, pour que je m’en retourne d’avec toi; car où tu iras, j’irai, et où tu demeureras, je demeurerai : ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu.
    Là où tu mourras, je mourrai et j’y serai enterrée. Ainsi me fasse l’Éternel, et ainsi Il y ajoute, si la mort seule ne me sépare de toi!

32     Je veux intituler le petit entretien de ce matin… je l’enseignerai de façon à vous amener à la foi de la rédemption, et ce que c’est, et comment la recevoir; je veux l’intituler : Le Parent Rédempteur.

33     Maintenant, racheter quelque chose, c’est le ramener. Quelque chose qui a été perdu, comme laissé à un bureau de prêteur sur gages, et c’est à prix d’argent que vous allez le racheter. Cela devient ensuite votre propriété personnelle, après que vous l’avez rachetée. Toutefois, la loi de la rédemption en Israël exigeait que ce soit un parent qui rachète une propriété ou quelque chose qui avait été perdu.

34     Notre récit commence du temps des gouverneurs en Israël, lesquels étaient les juges, après la mort de Josué. Et pour avoir un beau tableau de ceci, lisez les cinq ou six premiers chapitres de I Samuel, et vous saisirez l’histoire dans tout son sens.

35     Mais nous allons sauter par-dessus pour le moment, pour en arriver à son contexte principal. J’avais entrepris ce livre de Ruth il y a quelque temps, et j’avais passé trois à quatre semaines dessus. Une fois encore, j’avais entrepris le livre de l’Apocalypse, et il m’avait fallu toute l’année, presque, pour passer au travers. Chaque petite Écriture se lie l’une à l’autre, d’un bout à l’autre de la Bible. C’est merveilleux. Pour cette raison, nous savons que la Bible est inspirée. Car, mathématiquement, et en tous les sens… Il n’est pas de littérature écrite qui ne se contredira pas quelque part, à part celle-ci.

36     Ce livre a été écrit sur une période de presque quatre mille ans, les livres de la Bible. Et ils ont été écrit par… (je ne me souviens pas combien d’hommes les ont écrits; je m’en souvenais, mais… je suis désolé)… je dirais une soixantaine peut-être, mais je peux me tromper là-dessus. Quarante hommes ont écrit la Bible, sur une période de milliers d’années, qui ne s’étaient jamais connus l’un l’autre, ou vus l’un l’autre, ou, bien souvent, lus l’un de l’autre. Et pas un mot ne contredit l’autre. C’est inspiré.

37     De fait, plusieurs personnes lisent ce livre de Ruth. Comme ils disent : «C’est l’histoire d’amour de la Bible.» La Bible est une histoire d’amour. La Bible tout entière est une histoire d’amour.

38     Ce n’est pas seulement une histoire d’amour, mais de prophète. Pas seulement de prophète, mais c’est aussi une histoire. Pas seulement une histoire d’amour, une histoire, un prophète, mais c’est Dieu Lui-même. Car «au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu». Donc, la Parole est Dieu par écrit. Cela devrait régler la question, mes frères. Dieu, par écrit. Jéhovah imprimé dans un livre. Et on ne parle pas ici d’un conte de fiction, mais c’est toute la vérité absolue. Chaque phase de ce livre se saisit de votre âme. Là se trouve la vérité.

39     Et Dieu confirmera Sa Parole. Et cette histoire a été écrite, ainsi que tous les vieux manuscrits… Au temps où les saints hommes séparaient la Bible, quand ils essayaient de réunir cela ensemble, dans l’Ancien Testament, ce livre de Ruth a été l’un des livres remarquables qu’ils ont reconnu. Pourquoi donc? Si ce n’est qu’une histoire d’amour, pourquoi les scribes et les sages d’antan ont-ils reconnu ce livre comme étant inspiré? — C’est qu’à l’intérieur se cache une révélation. Et si vous recevez la véritable signification de cette révélation cachée, elle vous amènera vraiment près de Dieu.

40     Je prie de toute mon âme, ce matin, que Dieu tiendra chaque cœur tellement sous Son charme, que Lui-même se révélera, révélera exactement ce qu’Il est dans cette histoire, et ce qu’Il est pour vous, et comment Le recevoir. Et une fois que vous voyez cela, c’est si simple, que vous vous demandez comment il s’est fait que vous ayez passé à côté. Mais ce ne peut être révélé que par le Saint-Esprit.

41     Or, plusieurs lisent leur Bible, se mettent à lire une page après l’autre… Vous ne le saisirez jamais. Parce que c’est par énigmes. Et Jésus a remercié le Père que ce soit ainsi. Il a dit : Tu as caché ces choses aux yeux des sages et des intelligents, et Tu les révéleras aux enfants, qui veulent apprendre.»

42     Comme j’ai souvent dit… et madame Branham, qui est assise là-derrière, quand je suis outre-mer, elle m’écrira une lettre; elle dira : «Cher Bill, je suis assise ici, ce soir, avec les enfants… Je pense à toi…» Et elle continuerait d’écrire ce qu’elle est en train de vivre. Seulement, je l’aime et je la connais si bien que je peux lire entre les lignes. Je sais exactement de quoi elle parle, vous voyez, qu’elle l’écrive ou non. Voyez? Parce que je sais de quoi elle parle. Pourquoi est-ce ainsi? C’est un contact intime. Nous sommes un. Voyez? Et elle connaît ma nature, je connais la sienne.

43     Elle peut simplement être assise là et me regarder, et je peux vous dire ce qu’elle va dire. Voyez? Parce que je la connais tellement. Et elle peut en faire autant. Or, ce qui produit cela, c’est la confiance qu’on a l’un dans l’autre. L’amour!

44     Hier matin, on est resté au lit un peu tard; les enfants n’avaient pas d’école, et on s’est mis à parler sur différents sujets, tel : Qu’est-ce que la haine?

45     J’ai dit : «La haine a eu un commencement, donc elle doit avoir une fin. L’amour n’a pas eu de commencement, donc il n’a pas de fin. La haine est à jamais; l’amour est éternel. La haine a un commencement et la haine aura une fin. L’amour n’a jamais eu de commencement et il n’aura jamais de fin. Voyez. C’était éternel.

46     Et quand un homme aime une femme et la marie seulement parce qu’elle est belle, il y aura une fin à cela. Mais quand un homme trouve une femme qu’il aime, il ne sait pas pourquoi, mais il l’aime; et elle trouve l’homme qu’elle aime, quelle que soit son apparence. Il l’aime. Elle l’aime. C’est une compagne éternelle dans la Gloire. Ni la mort, ni rien d’autre ne pourra jamais les séparer, parce qu’ils sont de l’éternité. Ils sont sortis dans le temps, et ils retourneront dans l’éternité. L’éternité est tombée dans un corps appelé temps; ensuite cela reviendra tout droit dans l’éternité à nouveau. Cela ne peut périr.

47     Une belle femme, sa beauté flétrira aussi certainement que… Donnez-lui quelques années. Peut-être qu’aujourd’hui elle se dandine dans la rue… Une femme à demi vêtue enverra plus d’âmes en enfer que tous les bars du pays. Pourtant elle se dandine dans la rue, pensant être quelque chose qui… La Bible a dit : «Elles marchent le cou tendu, (…) parce qu’elles vont à petits pas», ce qui veut dire se dandiner, comme elles le font dans ces derniers jours, accomplissant les Écritures et ne le sachant pas. Elles sont dans leur cour, en vêtements immoraux, les hommes les regardent, et elles ne savent pas… Elle peut bien être tout aussi vertueuse envers son mari ou son ami qu’il est possible de l’être, mais au jour du Jugement, elle répondra d’adultère avec des centaines d’hommes. Il y a un esprit sur elles, et elles ne le savent pas. La Bible a dit : «Nu, aveugle, et ne le sait pas.» La partie pitoyable est : «… et ne le sait pas.»

48     Mais saviez-vous que ce beau petit visage que Dieu a donné à cette fille pourrait être en train de se décomposer dimanche prochain? Ce grand homme, au teint foncé, et élégant, ne pourrait être qu’un tas d’immondices d’ici dimanche. Tout cela périt. Mais ce qui est à l’intérieur, Dieu, l’amour, vit éternellement. Donc, veillez sur l’intérieur. Gardez vos yeux fixés sur le but.

49     Et cette histoire commence quelque chose de cette manière. Comme une aimable et douce femme, son nom était Naomi. Naomi signifie «plaisante». Son mari, Élimélec, signifie «adoration». Sa famille était une adoration plaisante. Il avait un fils, Makhlon, qui signifie «maladie». Et Kilion, l’autre fils, signifiait «inquiétude, tristesse, mélancolie». C’était là la famille.

50     Et il y eut une famine dans le pays d’Israël. Et la première erreur que ne fera jamais un Juif sera de quitter son pays. Dieu leur a donné ce pays. Quand il fut donné à Abraham, Dieu lui dit de ne pas en sortir. Et quand il descendit à Guérar, il fit là une erreur; les troubles ont commencé. Un Juif ne doit jamais quitter la Palestine. C’est le lieu qui lui est alloué. Mais ils ont été dispersés dans le monde entier, et maintenant ils sont en train d’y revenir.

51     Oh, c’est une si belle histoire que nous avons ici, ce matin. Ils sont en train d’y revenir.

52     Naomi a dû s’en aller à cause d’une famine, Naomi et Élimélec, et ils s’en sont allés au pays de Moab.

53     Maintenant, je vais vous donner le contexte de l’histoire pour que, comme vous écoutez, vous soyez capables de saisir ce que c’est. Les Moabites prennent leur origine d’un enfant illégitime, lequel était le fils de la fille de Lot. Après avoir échappé par la grâce de Dieu au feu de Sodome, les filles enivrèrent leur père et couchèrent avec lui, comme une épouse le ferait. Elles donnèrent naissance à un enfant, et l’un d’entre eux a été à l’origine de la nation de Moab. Ils étaient censés être des chrétiens, mais ils s’étaient mêlés au paganisme. Et, voyez, de laisser la terre promise, même si ça allait des plus mal, pour s’établir dans un autre pays, n’a suscité que des ennuis.

54     Et à chaque fois qu’un croyant sort du territoire que Dieu lui a donné… Souvent en politique (les élections qui s’en viennent), ce brave homme peut être des plus loyal, mais il ne le restera pas. Tout comme un ministre que je connais, qui se présenta pour être maire de la ville. Et quand il se fut, il sortit de ses territoires ministériels, et Satan s’est abattu sur lui.

55     Quand un chrétien sort de ces territoires-là… «Je vais aller passer un bout de temps au billard avec les gars. Je ne vois aucun mal à ne prendre qu’un tout petit verre.» — Vous êtes en dehors de vos territoires. Revenez! Vous ne vous attirez que des ennuis.

56     «Oh, toutes les filles fument; je n’en fumerai qu’une.» — Vous êtes en dehors de vos territoires. Ne faites pas cela. Restez dans votre patrie. «Tout le monde ici m’appelle “le vieux jeu”, “la vieille mode”.» — Restez là de toute façon, c’est votre place. Restez en Christ.

57     Naomi, à cause de la famine, déserta le pays et s’en alla au champ de Moab pour y trouver du pain. Elle n’avait pas à le faire, puisque les autres restèrent en Judée, à Bethléhem. Bethléhem signifie «Béthel, la maison de Dieu; la maison des louanges». Et ils y demeurèrent.

58     Et elle déserta avec son mari. Ses deux fils marièrent des filles moabites. Mais si Dieu a déterminé qu’une chose soit faite, cela arrivera malgré tout. C’est pourquoi je crois assurément à la prédestination, à la pré-connaissance de Dieu concernant les choses.

59     Ensuite nous voyons que la mort frappa la famille et qu’elles prirent le chemin du retour. Les deux garçons moururent, ainsi que le père. Et Ruth se mit en route, accompagnée d’Orpa et de Naomi.

60     Là, j’aimerais comparer Naomi, la plus âgée, à l’Église orthodoxe, l’Église orthodoxe juive. Ruth, la Moabite, une femme des nations, à l’Église chrétienne, l’Église nouvelle.

61     Je veux aussi l’aborder en quatre différentes phases. Ruth… (j’ai cela d’écrit ici)… Ruth se décide (prend sa décision); Ruth sert; Ruth se repose; Ruth est récompensée. Pour récapituler : Ruth prend sa décision; Ruth, après avoir pris sa décision, se met alors à servir; ensuite, Ruth se repose; et puis Ruth obtient la récompense.

62     S’en revenant, il arriva, étant donné qu’elle est le type de l’Église, ou du chrétien, tout comme chaque individu représente la nation chrétienne entière… Saviez-vous cela? Vous, par votre comportement, par votre manière d’agir et de faire, vous représentez le Corps entier de Christ. Vous dites : «Mais je ne suis qu’un membre laïque.» C’est sans importance. Quand vous prenez le nom de chrétien, vous représentez Christ et Son Église. Vous devriez vivre comme tel. Vous devriez vous comporter comme des gentlemen, comme des dames. Ne faites jamais les choses du monde, parce que tous les yeux du Ciel et de la terre sont braqués sur vous, pour représenter cette unique chose. Si faible que vous soyez, ou si petit que vous soyez, tenez votre tête bien droite, car vous êtes un chrétien.

63     Aussi, Ruth était, tout comme Orpa, une païenne qui servait des idoles. Et elles faisaient route ensemble, revenant avec leur belle-mère, parce qu’elle avait entendu dire qu’à Bethléhem de Juda, Dieu avait retiré le fléau et que les gens avaient du pain. Elle était restée là-bas pendant environ dix ans, selon l’historien Edersheim. Environ dix ans.

64     S’en revenant avec ses deux belles-filles, triste (son mari étant mort, ses enfants étant morts), elle dut se tourner vers elles et leur dire : «Pourquoi viendriez-vous avec moi? Vous n’aurez rien que des ennuis.» Elle dit : «Je suis désolée que la main de Dieu se soit étendue contre moi.»

65     Combien de fois Israël a-t-il pensé cela, ne reconnaissant pas que tout était dans le programme de Dieu? Que le mur des Lamentations est juste à l’extérieur de Jérusalem, et y est encore. Ils ont ramassé les vieilles pierres du temple et ils ont élevé un mur. Ces pierres sont toutes usées par les mains des Juifs, à force de larmes et de supplications, pleurant, et suppliant Jéhovah : «Jéhovah!…» Ils ne réalisent pas que leur heure est près d’arriver, maintenant. Le mur des Lamentations. Ces pierres-là ont jadis abrité l’Arche de l’alliance. Le roi David a regardé en direction de ces pierres : «Ô Jéhovah, où es-Tu?» Vous voyez, ne sachant pas que bientôt son Roi va revenir, son Rédempteur. Ils durent être rejetés, un bout de temps.

66     Naomi s’est demandée : «Pourquoi la main du Seigneur a-t-elle été si cruelle envers moi, mes belles-filles? Dieu m’a chassée. Je suis une bannie. Je ne sais ce que j’ai pu faire, mais je suis une bannie.»

67     Voyez, Dieu était en train de réaliser Son programme. Car «toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu», quelles que soient les choses.

68     Elle dit : «Retournez chacune à la maison de sa mère, et trouvez-y du repos. Vos maris sont morts; et vous êtes de belles et jeunes femmes. Retournez. Retournez d’où vous êtes, et trouvez-y du repos. Que Dieu use de bonté envers vous, comme vous l’avez fait envers ceux qui sont morts. Vous êtes demeurées vertueuses depuis que vos maris sont morts. Vous avez usé de bonté envers moi, une vieille veuve sans mari, et vous vous êtes attachées à moi. Retournez, et que Dieu vous donne du repos dans votre maison.» Elles pleurèrent.

69     Elle dit : «Je suis vieille, et je ne peux porter d’autres fils. Et même si j’avais un mari et que j’enfantais un fils, quel bien cela ferait-il? Vous n’attendriez jamais que vienne cet enfant.» C’était en fait la loi en ces jours-là, que si un frère mourait et que son autre frère était célibataire, il devait prendre la femme de son frère pour relever le nom du défunt. Mais elle dit : «Vous n’attendriez pas ces fils-là. Pour cela, retournez, et trouvez du repos dans la maison de vos maris. Retournez chez votre mère.»

70     Et Orpa, un type de l’église tiède qui a une fois commencé, un type de l’église qui ne fera pas tout le trajet, dit : «C’est raisonnable.» Alors elle baisa sa belle-mère et elle retourna. C’est un type du croyant tiède, qui croira que Jésus est le Christ, et qui fera ensuite demi-tour pour retourner à ce qu’il était autrefois. C’est l’homme qui se rangera avec les quelques méprisés du Seigneur, et qui tournera les talons pour retourner en arrière, comme «un chien à sa vomissure et une truie à son bourbier», comme la Bible le dit.

71     Elle est donc retournée à ses dieux. On revient souvent aux dieux de notre commencement. On avait peut-être les yeux qui convoitaient de mauvaises choses. Nous retournerons convoiter de nouveau. On avait peut-être comme idoles la boisson, la fumée, le mensonge, le vol, toutes sortes d’idoles; et puis faire profession, être baptisé, et ensuite y retourner. Comme c’est triste. Vous vous souvenez, son nom n’a plus jamais été mentionné. Elle s’était excommuniée par sa propre décision.

72     L’église tiède, le croyant tiède… Comme tout croyant représente l’église, tout Américain représente l’Amérique, tout Allemand représente l’Allemagne, tout chrétien représente Christ.

73     Écoutez ceci. Elle tourna le dos, pour retourner aux choses desquelles elle était sortie. Et des hommes suivront le Seigneur, quelquefois même des prédicateurs, et quand vous leur parlerez du baptême du Saint-Esprit : «Idiotie, détournez-vous de cela.»  Ça c’est Orpa.

74     Parlez-leur du Nom de Jésus-Christ, «qu’il n’y a pas d’autre Nom sous le ciel parmi les hommes par lequel vous puissiez être sauvé.» «Tout ce que vous faites, en parole ou en action, faites-le au Nom de Jésus-Christ.» S’il n’est pas d’autre Nom sous le ciel par lequel vous puissiez être sauvé!… Pierre a dit, le jour de la Pentecôte : «Si vous voulez être sauvé, repentez-vous et soyez baptisé dans le Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péché.» C’est ainsi qu’ils sont pardonnés. Et par popularité, cet homme ne restera pas sur la Bible à ce sujet. Mais à cause de la popularité, il dira adieu à l’Église, au Message, à Christ, et retournera au bourbier d’où il avait été tiré.
    Orpa, tiède, excommuniée.

75     Mais, oh, comme j’aime cette petite Ruth. Elle devait prendre une décision. Je devais prendre une décision. Vous devez prendre une décision. Vous ne passerez pas ces portes-ci, ce matin, sans avoir pris une décision quelconque. Vous ne passerez pas cette porte, aujourd’hui, sans être un meilleur homme ou une meilleure femme, ou un plus mauvais homme ou une plus mauvaise femme. Votre situation s’aggravera, si vous rejetez cela. Cela vous deviendra plus difficile d’y parvenir la fois suivante. Ou vous sortirez meilleur.

76     Là vint l’épreuve de force de sa vie. Là vient l’épreuve de force dans la vie de chacun. Et Ruth dut prendre une décision. Aussi la Bible dit que sa belle-mère lui a dit : «Retourne à tes dieux comme ta sœur l’a fait. Retourne comme les tièdes l’ont fait. Pourquoi ne retournes-tu pas?»

77     Le prédicateur de l’Évangile : «Si tu veux t’en aller, vas-t’en!» Le prédicateur fidèle et véridique qui amènera cela devant une classe de gens : «Prenez votre décision. Soyez résolu.» Le tiède, celui qui ne sait pas où il se tient, l’indécis, ne dira pas cela. Mais un vrai serviteur de Dieu vous mettra face aux faits : «Prenez votre décision.»

78     Ruth dit : «Où tu iras j’irai; ton peuple sera mon peuple; ton Dieu sera mon Dieu; où tu demeureras je demeurerai; où tu mourras je mourrai; et où tu seras enterrée je serai enterrée.» Voilà la vraie décision.

79     «Seigneur, je Te prendrai comme mon Sauveur. Si la Bible dit de me repentir, et d’être baptisé dans le Nom de Jésus-Christ, je le ferai. Si la Bible dit que je dois recevoir le Saint-Esprit, je Le recevrai. Si la Bible me dit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour toujours, je le croirai. Je prendrai la Bible et Dieu, pour ce qu’Il a écrit et ce qu’Il est, quoi que l’on dise.» Voilà la vraie Ruth.

80     Elle a pris sa décision. Elle devait aller soit de l’avant, soit de l’arrière. Nous nous tenons en même situation ce matin — aller soit de l’avant ou soit de l’arrière. Mais n’allez jamais de l’arrière. Allez de l’avant. Elles entrèrent dans la terre promise, dans le pays d’un peuple étranger.

81     Ruth, un type du croyant. Qu’est donc le croyant? Quand il ou elle sort du monde (la personne) elle entre parmi des croyants chrétiens. Les femmes qui avaient l’habitude de fumer, de boire, de jouer aux cartes en société, et ainsi de suite, et qui portaient toutes sortes d’habits fantaisistes, comme une sorte d’oiseau rare, mais maintenant elle est changée, elle a choisi d’aller avec Dieu. Elle se retrouve maintenant parmi un peuple qui ne croit pas en ces manières d’être. Elle est une étrangère. Elle doit marcher comme une foraine. Elle ne connaît pas leurs coutumes, elles lui sont toutes étrangères. Elle ne sait pas comment agir. C’est ce que Ruth devait envisager. C’est ce que vous devez envisager. C’est ce que je dois envisager.

82     Quand j’ai accepté Christ, j’ai été rejeté de chez moi. Quand j’ai accepté Christ, mes copains, mes copines, tous m’ont laissé tomber. Je m’en suis allé avec un groupe de braves gens qui avaient le Saint-Esprit, qui croyaient en Dieu et Le servaient. Les filles qui se trouvaient dans cette église étaient différentes des filles avec lesquelles je me tenais auparavant. Leurs apparences étaient différentes. Elles agissaient différemment. Ils étaient étranges et je les craignais. C’étaient des gens différents.

83     C’est ce que Ruth a été obligée de faire. Elle dut passer des siens à un autre peuple. Elle était convertie. Elle a pris une décision. Et vous prenez une décision. Et vous devez faire votre choix. Voulez-vous retourner aux choses du monde, ou voulez-vous continuer avec Dieu?

84     Voulez-vous agir comme le monde et le reste d’entre eux? Alors faites vos adieux à Christ, et retournez. Mais si vous voulez vous ranger avec les quelques méprisés du Seigneur, accrochez-vous à la main immuable de Dieu. Quoi que le reste du monde dise, tenez-vous juste là. Dieu l’a dit, c’est vrai, je le crois. Même si je ne peux le voir manifesté dans ma vie, Dieu l’a dit, j’y crois. Je ne m’en tiendra qu’à cela.»

85     C’est ainsi qu’elle a agi envers Naomi. «Je ne te quitterai pas. J’irai où tu iras. Ton peuple sera mon peuple. J’agirai comme ils agissent. Je ferai ce qu’ils font. Je mangerai ce qu’ils mangent. Où tu mourras je mourrai. Où tu seras enterrée je serai enterrée. Et que le Seigneur me traite dans toute Sa rigueur si je ne tiens pas parole.» C’est là une décision claire et nette. Dieu veut de Son Église qu’elle prenne des décisions claires et nettes.

86     «Eh bien, Seigneur, si Tu me bénis et fais ceci pour moi, je ferai ceci et cela.» — Ce n’est pas une décision.

87     «Ô Dieu, peu importe ce que Tu feras de moi; j’irai de toute façon. Si je meurs, très bien. Vivant ou mort, ou quoi qu’il advienne. S’ils se rient de moi, se moquent de moi, ça m’est égal, j’irai quand même.» — C’est une décision claire et nette, comme Rebecca le fit avant même d’avoir vu Isaac.

88     Ses parents dirent : «Consultons la fille. La fille, elle est en âge, laissons-la répondre.»

89     Elle dit : «J’irai.» Une décision claire et nette, rapidement prise. Elle s’y attacha. C’est ce que Ruth a fait; Orpa s’en retourna.

90     Elles séjournèrent. Ruth, dans son cœur, ne savait pas où elle s’en allait. Mais elle est un type de l’Église. Nous séjournons, tout comme Abraham, voyageurs dans un pays étranger, parmi un peuple étranger. Elle entreprit le voyage et elle arriva finalement à la chambre et à la ville où l’emmenait Naomi. Et que trouva-t-elle là? Tous et chacun lui souhaitant la bienvenue et lui disant : «Ruth, nous sommes contents de t’avoir parmi nous…» ? Non! Elle trouva la discorde, elle trouva la malveillance, elle trouva les problèmes.

91     Et les prédicateurs qui vous diront que la vie chrétienne est un lit de rose! C’est soit qu’il est en train de vous séduire, soit qu’il n’a jamais accepté cette expérience lui-même. Le monde vous hait. Et les gens vous haïront. Vous devez prendre le chemin des quelques méprisés du Seigneur, et être raillés et ridiculisés, ou n’importe quoi d’autre. Vous vous devez d’être différent, vous êtes né d’une autre nation.

92     (On va y revenir; c’est si bon d’en parler.) Ma femme m’a demandé : «Pourquoi les chrétiennes ne portent-elles pas ces vêtements que portent les autres femmes? On est toutes des Américaines, non?»
    J’ai dit : «Non monsieur !
    — Alors, qu’est-ce qu’on est?»
    J’ai dit : «On est ni Allemands, ni Français, ni Belges, ni Suisses, ni Africains, ni Américains; pas un d’entre eux.
    — Mais, qu’est-ce qu’on est?»
    J’ai dit : «On est des chrétiens.» L’Américain agit comme un Américain et l’Allemand agit comme un Allemand, à cause de leur esprit national. Et nous on a un Esprit national, c’est le Saint-Esprit, venu de Dieu, du Ciel, et nous agissons comme tel. Ça vous fait vous conduire comme ils le font là-haut. Parce que vous êtes d’un autre monde.

93     Nous vivons en Amérique, il est vrai; c’est la partie corporelle. Mais l’âme qui nous conduit, notre caractère, est d’en haut. Nous vivons d’en haut parce que nous sommes nés d’en haut. Tous les chrétiens viennent d’en haut. Jésus a dit : «Je ne suis pas d’ici, Je viens du Ciel. Si J’étais d’ici-bas, Mes sujets combattraient pour Moi; mais Mon Royaume est d’en haut.» Et ainsi est tout homme né du Royaume de Dieu. Il est d’en haut.

94     Maintenant, surveillez, comme nous continuons. Nous les voyons entrer dans le désappointement. N’est-ce pas là où vous vous retrouvez quand vous recevez le Saint-Esprit? Certainement. Moi si. On se moque… et tout.

95     Ensuite, remarquez. Elle n’avait pas la vie facile. Et après être devenu chrétien, c’est difficile, parce que, d’une vie de gaieté et de plaisirs mondains, vous devez vous adapter à une vie de consécration à Dieu. Vous devez vous réadapter, passer d’un côté à l’autre.

96     Et Ruth a dû passer d’un pays d’abondance, et où tout était respecté, a un peuple qui se moquait, qui se riait d’elle. Dans ce pays, elle a glané au champ pour pouvoir manger. Elle en mettait dans son châle et en rapportait à la maison, le battait et s’en faisait du pain, pour se nourrir, elle et sa belle-mère.

97     Tandis qu’elle était là à glaner, ils vinrent à découvrir… ou qu’elle s’en allait glaner… Elle prit sa décision; c’est elle qui décida.

98     Maintenant, l’étape qui lui revenait ensuite, c’était de servir.

99     Et c’est ce que l’Église doit faire. L’Église, après avoir pris sa décision, se doit de servir. Servez Dieu conformément à Son diagramme, conformément à Son plan. Vous devez servir Dieu.

100     Ruth prenant sa décision. Maintenant, Ruth servant conformément à sa décision. Surveillez juste un moment. Elle part maintenant glaner au champ.

101     Or, sa mère lui dit, — laquelle représente l’Ancien Testament qui dit au Nouveau, vous savez, — sa mère lui dit : «Nous avons un parent, et son nom est Boaz. Il est riche, et il a droit de rachat. Tu iras à son champ, et peut-être… Ne va pas ailleurs, va dans son champ.»

102     Comment le Saint-Esprit nous dit de ne pas aller puiser dans une sorte de livre d’église, une sorte de catéchisme, mais d’aller au champ de Dieu, l’Ancien Testament, la Bible. Ne dites pas : «Bon, nous dirons ceci. Et nous réciterons ceci comme prière. Nous aurons ceci.» Restez directement dans le champ. Continuez en cela, car Il a droit de rachat.

103     La Parole de Dieu… l’Ancien Testament est le proche parent pour le Nouveau. L’Ancienne Église est une mère pour la Nouvelle Église (voyez), le chrétien, un croyant. «Ne va pas dans un autre champ. Reste dans son champ. Un jour peut-être trouveras-tu grâce à ses yeux.»

104     Et un jour, alors qu’elle était au champ, ce jeune homme riche, du nom de Boaz, un gouverneur, un homme riche, passa, et il l’a vit. Oh, quand il la vit, il devint amoureux d’elle. Il pensa d’elle beaucoup de bien. Il aima son caractère. Vous vous souvenez qu’il a dit : «Je sais, et les gens aussi, que tu es une femme vertueuse.» Elle avait pris une décision claire et nette. Elle s’en venait vivre exactement ce qu’elle avait dit qu’elle ferait.

105     D’une autre façon, aujourd’hui, ils disent : «Nous savons que tu es un chrétien. Nous savons que tu es un homme de Dieu, car aucun homme ne peut faire ces miracles, si Dieu n’est avec lui.»

106     C’est ce que Nicodème a dit à Jésus après L’avoir vu discerner les pensées de leur cœur. Il a dit : «Rabbi, nous savons que Tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire les choses que Tu fais, si Dieu n’est avec lui.»

107     Une femme toucha Son vêtement. Il se retourna, et dit : «Qui M’a touché?» Tous le nièrent. Il regarda l’auditoire, et dit : «Vous, là, avec une perte de sang, votre foi vous a guérie.»

108     Il dit : «Personne ne peut faire cela, si Dieu n’est avec lui. Nous savons que Tu viens de Dieu. Nous ne pouvons T’accepter, parce que nous serons chassés de l’église.» Voyez. (Ce cep greffé, frère West, comme nous en parlions hier soir.) Ils vont vous chasser. «Mais au fond, nous savons que vous venez du Cep originel.» Et Christ est le Cep, nous sommes les sarments. «Nous savons, parce que nous voyons la même Vie qui est en Dieu être en Toi.»

109     C’est ce que Boaz avait vu en Ruth, cette ferme décision, cette vertu de femme qui se tenait là. Et il tomba amoureux d’elle.

110     Or, j’aimerais que vous remarquiez que Naomi, l’Église ancienne, commence à expliquer à Ruth toutes les lois de sa religion — comme l’Ancien Testament est une ombre du Nouveau. Et, je voudrais que vous saisissiez cette histoire, juste ici.

111     Je veux vous montrer les ombres. Quand vous le lirez, vous verrez que l’Ancien Testament explique le Nouveau; car c’est une ombre avant-première du Nouveau. Si je me dirigeais vers ce mur et que je ne m’aurais jamais vu, et que je voyais mon ombre, je saurais, j’aurais une conception quelconque de ce à quoi je ressemble. Si vous savez ce qu’est le Nouveau Testament, lisez l’Ancien, et vous en verrez l’ombre. Voyez? Et puis, quand le Nouveau Testament s’ouvrira, vous direz : «Pour sûr, c’est cela.» Le livre des Hébreux y revient, comme Paul l’explique.

112     Remarquez bien maintenant. Quand Naomi a dit à Ruth : «Il nous est proche parent. Et si tu trouves grâce à ses yeux, tu trouveras du repos.» Oh là là! «Si tu trouves grâce, tu trouveras du repos.» Boaz représentait Christ, l’Homme riche, l’Héritier de toutes choses, le Seigneur de la moisson. Oh là là! Comme Boaz passait en voiture, faisant la ronde des champs, ses yeux tombèrent sur Ruth. Il était le maître. Il était le seigneur de la moisson. Et elle trouva grâce à ses yeux.

113     C’est ce que l’Église fait aujourd’hui. Pendant que le Seigneur de la moisson passe, Il ne regarde pas aux grandes constructions, aux grands clochers, aux chœurs bien entraînés. Il cherche des individus, des hommes et des femmes qui sont consacrés et qui ont pris une ferme décision pour Christ, qui se sont consacrés eux-mêmes à Son service : «Dieu, je crois cela, chaque mot de cela. Quand Ta Parole parle, je reste directement avec cela. C’est Ta Parole. Je la crois, chaque mot.» C’est cela qu’Il cherche, le Seigneur de la moisson. C’est ce qu’Il veut, pour donner le Saint-Esprit à ceux qui ont faim et soif. «Heureux êtes-vous d’avoir faim et soif, car vous serez rassasiés!» Il est à la recherche de cette Église, aujourd’hui.

114     Ensuite, il a été demandé à Ruth de faire quelque chose de disgracieux. Elle accepta toutefois, parce que sa décision avait été prise. Quel type du croyant! Quel type parfait!

115     Naomi, l’Église ancienne, dit : «Descends donc ce soir; c’est la saison des orges.» Oh, quelle belle réflexion! On pourrait passer du temps là-dessus.

116     Naomi et Ruth arrivèrent juste à la saison des orges. La saison des orges était la saison du pain, la saison où le pain frais était servi. Et l’Église, dans ce dernier jour, à travers les deux mille ans d’enseignement païen et tout, est arrivée à la saison des orges, à la fraîcheur de la Vie, au Pain nouveau, au Miel venu du Ciel. (Russell, tu parles d’un pain croûté au miel!) C’est cela, le Pain du Ciel. «Je suis le Pain de vie. Vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts. Mais Je suis le Pain de vie qui vient de Dieu, du Ciel. Quiconque mangera de ce Pain ne mourra jamais.» Et l’Église, en ces derniers jours, ici, est recueillie, maintenant même, à la saison des orges.

117     Ruth, une femme des nations, excommuniée, fugitive, a été recueillie pour être prise comme épouse. Christ entre juste à la saison des orges.

118     Il a dit : «Mets tes habits.» Il n’est pas dit : «Enlève tes habits.» Comme c’est différent d’aujourd’hui. «Quand tu iras le rencontrer, revêts tes habits. Il sera en train de vanner cette nuit les orges. Descends, et mets tes habits. Couvre-toi pour le rencontrer.»

119     De nos jours, elles veulent se dévêtir. Couvrez-vous! «Descends, car il vanne l’orge. Et puis observe le lieu où il se couche.» L’avez-vous fait? À Golgotha. Il y a plusieurs années, j’ai gravé en mon cœur le lieu où Il donna Sa vie, afin de pouvoir me prendre. «Observe le lieu où il se couche.» Observez où Il s’est couché. C’est ce que tout croyant devrait faire. Considérez ce qu’Il avait fait pour vous. C’était le Message de dimanche passé, sur La visite au Calvaire. Observez ce qu’Il a fait pour vous.

120     Elle dit : «Observe où il se couche. Et quand il se couchera pour dormir, pour se reposer, va te coucher à ses pieds.» Pas à sa tête; à ses pieds, indigne. «Et prends la couverture avec laquelle il était couvert, et étends-la sur toi.» Voyez-vous cela? Oh! là là! Je sais que vous… Ils pensent que je suis un fanatique. Mais cet Esprit de Dieu me convient très bien. Observez où Il s’est tenu au Calvaire; où Il s’est couché au tombeau; à Gethsémané. Observe, et rampe jusqu’à Ses pieds, et couche-toi là, et meurs à toi-même. Voyez? Voilà! Couvre-toi de Son aile. Elle dit : «L’aile…», c’est ainsi qu’elle a appelé cela.
    Et Ruth dit : «Je ferai ce que tu me diras.»

121     Oh! quelle ferme décision pour une croyante. «Je ferai ce que dit la Bible. Si elle dit de me repentir et d’être baptisé dans le Nom de Jésus-Christ, je le ferai. Si elle dit d’aller par tout le monde et de prêcher l’Évangile, je le ferai. Si elle dit… tout ce qu’elle dit, que Jésus-Christ est le même hier, et pour toujours, ce qu’elle me dira de faire, je le ferai.» Voyez? L’Église qui prend ses ordres de la Parole. — Elle se coucha.

122     Souvenez-vous que c’était une honte, pour une jeune veuve, d’être couchée à son côté, aux pieds de cet homme. Une honte aux yeux du monde extérieur. Oh, pouvez-vous le supporter?

123     Regardez, regardez, c’est cela. L’Église, la jeune femme, le jeune homme, l’âgé ou le jeune, il lui est demandé de se séparer du monde et de venir dans un lieu, un Royaume du Saint-Esprit, qui est déshonorant pour le monde. Dans leur cœur ils savent de quoi il s’agit. Mais pour le monde, ils sont vus comme des fanatiques, ils sont vus comme des saints qui se roulent par terre, ou quelque chose du genre, un nom disgracieux. Mais il est demandé à l’Église de le faire. Êtes-vous prêt à prendre note du lieu et à vous coucher? Laissez le monde dire de vous ce qu’ils veulent.
    Le vieux chant disait ainsi :
Avec Jésus seul j’ai entrepris ma route (voyez?)
Comme Jacob, j’ai pour oreiller une pierre
Et je prendrai le chemin
Des quelques méprisés du Seigneur
J’ai commencé avec Jésus
Et j’irai jusqu’au bout.

124     C’est cela. Je paierai le prix, quoi que les autres fassent. Si cela veut dire déshonneur, si cela veut dire perdre son foyer, perdre sa famille, tous vos associés, vos copines, vos copains, tout ce que cela pourra me coûter, je continuerai. Je prendrai le chemin. Si les voisins me prennent pour un exalté, ou un pentecôtiste, ou un fanatique, je me soucie peu de ce qu’ils disent. Ça ne change rien du tout pour moi. J’ai pris le départ, j’ai rendu claire ma décision, et j’irai jusqu’au bout.

125     Maintenant, il était le seul à pouvoir lui donner du repos de ces durs champs de glanage. Et, oh, c’est si beau, quand Boaz, quand il l’aperçut dans le champ…. (il ne faut pas que je manque ceci)… Boaz l’aperçut dans le champ… Il dit : «Qui es-tu?» Elle répondit: «Mon nom est Ruth.»
    Oh! la Moabite qui est venue s’établir parmi nous?
    Oui.

126     —J’ai entendu parler de toi. Reste dans ce champ-ci.» Qui est-ce? «Ne va pas d’une mission à l’autre. Reste ici-même dans mon champ. Reste avec le mien.» Il l’aimait. «Reste ici. Reste avec moi. Ne va pas courir d’un champ à l’autre. Reste ici.»

127     Si tu crois le Message, accroche-toi à lui. Voyez? Quel que soit le prix, restez exactement avec cela. Continuez. «Si c’est pour me sacrifier ceci, cela, ou autre chose, et que je doive cesser de boire, que je doive cesser de voler, de mentir, je vais rester juste avec cela.» Voyez?

128     Et il est dit encore… Il dit : «Ils ne vont pas te toucher, parce que j’ai ordonné à mes jeunes hommes de ne pas t’inquiéter.» Amen. J’aime cela, Sa protection. Qui a dit cela? Le Seigneur de la moisson.

129     «Prenez bien garde. Ne touchez pas à Mes oints. Ne faites pas de mal à Mes prophètes.» N’est-ce pas vrai? «Car en vérité Je vous le dis, il vaudrait mieux pour vous qu’on suspendît à votre cou une meule de moulin, et qu’on vous jetât au fond de la mer, que de même scandaliser le plus petit d’entre eux.» N’est-ce pas vrai? Ne les scandalisez pas. «Je leur ai défendu de te toucher.» Oh, observez ce monde, c’est un persécuteur. Leur heure s’en vient.

130     Ensuite il alla vers les jeunes hommes, les autres… Il dit : «Elle glane pour sa survie. Je veux que vous les moissonneurs, vous les anges… (c’est ce qu’ils sont en d’autres termes) …vous les anges, vous les moissonneurs, je veux que de temps en temps vous en laissiez tomber une poignée, expressément. Adoucissez-lui la tâche. Mais de temps en temps, laissez-lui entendre un bon Message. Qu’une bonne puissance du Saint-Esprit l’a couvre de temps à autre, pour lui rappeler que Je suis encore là. Accomplis en elle une guérison quelconque. Démontre un signe ou un miracle quelconque, afin qu’elle sache que Je suis au milieu d’elle.» C’est cela.

131     N’aimez-vous pas trouver ces poignées? J’espère que nous en trouvons, ce matin, euh? Une poignée d’orge frais. Le Seigneur fait quelque chose qu’Il a l’habitude de faire, quelque chose que nous savons Lui voir faire. Il est le Seigneur de la moisson. Il est le seul qui peut laisser tomber une poignée. «J’ai ordonné aux anges de descendre à la réunion de ce matin. Je désire qu’ils fassent telle, telle chose. Je leur ai donné l’ordre, et ils le feront.» Oh! là là!

132     Ici elle devait prendre sur elle la partie déshonorante, celle de se coucher, d’être appelée de tout… Il l’aurait peut-être prise pour une prostituée, vous savez. Il l’aurait peut-être prise pour une malfamée, bien qu’elle n’en était pas une. Mais elle suivait exactement les règles qui lui étaient dictées. C’est ainsi qu’elle descendit et se couvrit de la couverture dont il se couvrait. Où est-elle descendue? — Au tombeau. Où est-elle allée? — Là où il se reposait.
    C’est là où j’ai trouvé cela:
À la croix où mourut mon Sauveur
J’ai imploré le pardon de mes péchés
Là Son Sang purifia mon cœur.
Il y a une fontaine remplie de Sang
Tiré des veines d’Emmanuel
Où les pécheurs, plongés dans ce Sang,
Perdent toute leur culpabilité.

133     Observe le lieu où Il s’est couché, et couche-toi là avec Lui. Êtes-vous prêt à aller au Calvaire, ce matin, comme je l’ai dit dimanche dernier? Avez-vous remarqué ce lieu dans votre vie? Vous êtes-vous approché de ce lieu où Jésus a été crucifié?

134     «Oh, on l’apprécie!» Mais qu’en est-il de votre crucifixion? Êtes-vous prêt à prendre le chemin avec ce nom déshonorant, à être considéré un exalté, ou un fanatique religieux, ou quel que soit le nom, quel que soit le prix?

135     Avez-vous remarqué le lieu, pour vous y rendre et vous coucher avec Lui, et dire : «Seigneur, me voici»? «Et puis ensuite?» Tirez sur vous la couverture qu’Il avait sur Lui.

136     Une femme a un jour dit à notre Seigneur : «Seigneur, ordonne que mes deux fils soient assis, dans le Royaume, l’un à Ta droite et l’autre à Ta gauche.»

137     Il dit : «Pouvez-vous boire la coupe que Je dois boire?» Cela c’est l’âpre persécution.
    «Oui.

138     —Et pouvez-vous être baptisés du même baptême que celui dont Je suis baptisé?» Elle s’est couchée, a tiré la même couverture sur elle.

139     Élie a été enlevé. Et Élie a jeté le même manteau qu’il avait, pour couvrir Élisée d’une double portion de son Esprit. La même chose. C’est une double portion. La même puissance, pas plus grande, juste une double portion de cela.

140     Comme Moïse, quand il était fatigué, son beau-père lui a dit, il a dit : «Tu es en train de t’épuiser. Demande à Dieu de prendre ton Esprit et de Le mettre sur d’autres.» Il pria.

141     Il prit l’Esprit et Le plaça sur soixante-dix autres, et les soixante-dix se mirent à prophétiser. Ils n’avaient pas reçu plus de puissance; ils avaient plus de mécaniques, c’est tout. Ils avaient juste plus de mécaniques.

142     C’est comme ça aujourd’hui. Un seul homme ne peut pas le faire. Dieu a Ses mécaniques qui travaillent un peu partout, mais c’est la même puissance. Même puissance, même Saint-Esprit, même Jésus.

143     Elle a pris la couverture, le Saint-Esprit. Quand elle est morte à elle-même, quand elle eut observé le lieu où il dormait et où il se couchait pour se reposer, elle s’est ensuite couchée, a pris la couverture qui était sur lui, et l’a tirée sur elle. L’homme se réveilla.
    Il dit : «Qui est là?»
    Elle répondit : «Je suis Ruth, la Moabite, ta servante.»

144     Il se leva et dit : «Je vois et je sais que tu es une femme vertueuse.» Amen. Cela ne fait-il pas frissonner votre âme? «Tu es une femme vertueuse.»

145     Et qu’a-t-elle répondu? «Tu as droit de rachat.» Amen. «Tu as droit de rachat. Ce que tu peux faire pour moi, tu peux m’amener au repos. Je suis venue ici et m’y suis couchée, pas pour être immorale; je me suis étendue ici, pas pour me donner en spectacle (pour montrer aux gens que je peux parler en langues; ou leur montrer que je peux danser dans l’Esprit; ou leur montrer que je peux crier), mais je suis venue ici parce que tu as sur moi droit de rachat. Pas pour montrer que je peux faire quelque chose de grand, mais tu peux me racheter. Je suis venue parce que tu as droit de rachat, et que tu es le seul à pouvoir me racheter.»

146     Voyez l’attitude du converti à Christ, à l’Église! Voyez? Voyez? «Tu as droit de rachat.»

147     Il dit : «Tu es une femme vertueuse. Et j’ai droit de rachat. Maintenant, couvre-toi, et couche-toi jusqu’à demain. Couvre-toi simplement de cette couverture; je peux te racheter. Reste couchée jusqu’au matin, repose-toi.» Amen, amen. «J’ai droit de rachat. Repose-toi!» Amen.

148     Au petit matin, bien avant l’aube, elle rassembla une bonne mesure d’orge (je crois qu’il y avait six mesures) en versa dans son petit châle, et s’en alla à la maison. Et Naomi dit : «Ma fille…»

149     Après s’être relevée de l’autel et être revenue : «Maintenant, que va-t-il arriver, maman? Que va-t-il se passer maintenant?

150     —Repose-toi!» Amen. «Repose-toi, Ruth, car l’homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait accompli le plein prix du rachat.» Amen, amen. C’est juste là où je me tiens. Amen. Il n’aura pas de repos qu’Il n’ait accompli le plein prix de la rédemption pour vous racheter, tout ce que vous avez jamais perdu, tout ce que vous étiez.

151     Souvenez-vous que la loi de la rédemption, comme nous approchons la fin du service, que toute la loi de la rédemption va comme suit : Avant qu’un homme puisse racheter une propriété perdue, il devait être le plus proche parent. La condition suivante était qu’il devait, pour pouvoir l’acquérir, être un homme intègre, un homme juste. Et puis, il devait être suffisamment riche pour l’acquérir. Ensuite, il devait témoigner publiquement qu’il l’avait rachetée. Et à partir de ce moment, elle devenait sa propriété. Donc, regardez maintenant.

152     Boaz représentait Christ. Ruth représentait l’Église — vous, le croyant. Maintenant, Dieu, dans l’Ancien Testament, la seule manière qu’Il pouvait venir racheter ce qui avait été perdu, Dieu devait devenir un parent de l’homme. Et la seule manière que Dieu avait de devenir un parent de l’homme, était d’être l’un d’entre eux. Amen.

153     Je diffère d’avec Billy Graham sur les trois personnes individuelles dans la Divinité, ou d’avec tout autre enseignant trinitaire. Bien sûr, je crois en une trinité, mais pas de cette façon-là, d’être trois personnes. Ils sont un. Cette histoire à elle seule le prouverait, si nous n’en avions pas d’autre que celle-là.

154     Dieu s’est fait homme! Il devait devenir un parent. Et Il ne pourrait être Dieu, et nous des pécheurs, créations de Sa création, des êtres créés de Sa création, car Il ne pourrait être un parent tout en étant là. Dieu s’est fait homme, pour que l’homme puisse devenir Dieu — devenir Dieu. Amen.

155     Nous, étant des hommes, des pécheurs… Dieu s’est fait pécheur, a pris sur Lui nos péchés. N’ayant pas de péché, cependant Il s’est fait pécheur quand nos péchés ont été placé sur Lui. Il devint moi, pour que je devienne Lui. Voyez? Il s’est fait pécheur, pour que je devienne fils de Dieu. Il s’est fait pécheur, pour que vous deveniez fils de Dieu. Et nous sommes maintenant fils et filles de Dieu. Car Dieu est devenu un parent quand Il a revêti la forme de notre chair et qu’Il est né d’une femme. Dieu! Pas une autre personne; Dieu Lui-même!

156     I Timothée 3.16 :
    Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand, (…) car Dieu a été manifesté en chair…
    Dieu!
    Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. (…) Et la Parole a été faite chair…

157     La Parole, devenue un être humain, devint un parent. Il s’est fait homme. Oh! Il mourut, pour qu’à travers Sa mort, je devienne la Vie. Il devint un pécheur, pour qu’à travers Sa justice, j’aie la Vie. Il devint pauvre, pour qu’à travers Sa pauvreté, je devienne riche. Il devint ce que j’étais, pour qu’à travers Sa grâce, je devienne ce qu’Il est. Oh! là là! Ensuite, parlez-moi des puissances de Dieu. Or, c’est tout à fait l’Écriture. C’est ce que dit l’Écriture.

158     Pour que nous soyons… Quel amour le Père nous a entourés… nous a aimés, pour que nous pécheurs, étrangers, éloignés de Dieu, puissions être approchés de Dieu, à ce point que nous devenions des fils et des filles de Dieu, et non des serviteurs. L’Église des nations n’a jamais été une servante. Non monsieur. L’Église des nations est fils et fille. Vous êtes fils et filles de Dieu, qui avez reçu le Saint-Esprit. Maintenant, si vous êtes Orpa …?… et retournez… Mais si vous persévérez jusqu’au Saint-Esprit, vous devenez fils et filles.

159     Fils et filles! Qui a le plus de pouvoir devant Dieu? Qu’est-ce qu’un ange? Un ange est un serviteur, pas vrai? Ils sont Ses serviteurs. Qu’êtes-vous? Son fils et Sa fille. Qui a le plus de pouvoir dans le Ciel alors? Un pécheur qui a été sauvé par grâce, ou un archange qui se tient à Sa droite? — Le pécheur qui a été sauvé par grâce a plus d’autorité dans le Ciel qu’un archange qui se tient à Son côté et qui est sans péché. Parce qu’il est un fils. Un fils a plus d’autorité qu’un serviteur, bien sûr. Oh, nous oublions ce que nous sommes. Nous oublions trop souvent ce qui a fait de nous ce que nous sommes. Après être devenus ce que nous sommes, nous oublions ensuite comment nous y sommes parvenus. Quand Dieu Lui-même…
Oh, quel amour précieux le Père
A donné à la race déchue d’Adam!
Il a donné Son Fils unique pour souffrir
Et nous racheter par Sa grâce.
    Oh, comment saurons-nous jamais?
Au milieu des tremblements de terre et des cieux assombris
Mon Sauveur pencha la tête et mourut.
Le voile se fendit et montra le chemin
De la joie céleste et des jours sans fin.
Sur Christ, le solide Roc, je me tiens
Tout le reste n’est que sable mouvant
Quand je songe à la croix merveilleuse
Où mourut le Prince de gloire
Je considère tous mes péchés comme effacés…
    Quelqu’un a dit :
En vivant, Il m’a aimé; en mourant, Il m’a sauvé
Enseveli, Il a emporté mes péchés au loin
En ressuscitant, Il a justifié gratuitement pour toujours
Un jour Il reviendra, ô jour glorieux!

160     Cela a été le thème de l’Église. Cela a été son attitude. Cela a été son cœur. Cette terre est baignée dans le Sang de ce Parent Rédempteur, pour racheter la race déchue d’Adam.

161     Remarquez: Le voici, Il est un Parent Rédempteur. Maintenant, la première des choses : Il devait être un homme digne. Qui était plus digne que Christ, que Jésus? La chose suivante : Il devait avoir le pouvoir d’achat. Il devait être capable de le faire. Il possédait les cieux. Il a prouvé qu’Il les possédait. Il a pu prendre cinq pains et deux poissons, et en nourrir cinq mille, puis en récupérer cinq paniers pleins. Il a pu puiser de l’eau d’un puits et le changer en vin. Il a pu prendre un poisson de l’océan et tirer de sa gueule un écu d’or. Amen.

162     Il n’était pas un… Mais Il s’est fait pauvre, n’ayant pas d’endroit où reposer Sa tête. Il devint un parent. Pas un parent pour le riche, un parent pour l’humanité. Il prit la place d’un rédempteur.

163     Ensuite, qu’a-t-Il dû faire? Il dut ensuite rendre un témoignage public. Le matin suivant, Naomi a dit : «Repose-toi, Ruth, tout ira bien désormais, parce que tu as trouvé grâce à ses yeux.»

164     Ô Dieu, laisse-moi y parvenir. Laisse-moi trouver grâce à Ses yeux. Ensuite, quand le jour se lèvera :
Quand la trompette de Dieu sonnera
Et qu’il n’y aura plus de temps
Et que le matin éclatera, éternel, clair et radieux
Quand les sauvés de la terre
Se rassembleront à l’autre rive
Quand la liste sera appelée là-bas, j’y serai.
    (Se reposant en ce moment, en attendant la pleine rédemption.)

165     Remarquez : À l’heure actuelle j’en possède le gage. «J’ai ramené un châle plein d’orge à la maison.» Il lui en donna, en a mesuré six mesures. Six signifiait «les six mille années d’existence du monde». Le jour de l’homme est six. L’homme a été créé le sixième jour. Cela fera six mille ans que le monde a été créé. Le septième millénaire, Dieu se reposa. L’Église combattra contre le péché pendant six mille ans, avec la puissance de Dieu, soutenue de ces pains d’orge, et s’en ira ensuite dans le repos éternel. C’est vrai. «Repose-toi. Attends.» Il y mit six mesures d’orge frais, pour la supporter jusqu’au temps de son plein rachat. Je suis si content de pouvoir m’en réjouir.

166     Pour faire vite, maintenant, arrivons-en à la fin de l’histoire. Nous voyons ensuite que le lendemain, lorsqu’elle se réveilla, elle était dans une heureuse expectative. Et l’homme se présenta… il descendit à… Un autre avait le droit de rachat avant lui, qui avait vraiment l’option sur la femme le premier. (Ai-je le temps d’entrer dans cela? Encore un moment, et nous en aurons une partie, de toute façon.)

167     Cet autre, dans la parabole, qui avait l’option sur vous, était le diable, car vous aviez péché. Vous lui avez premièrement appartenu, car il… Vous êtes sa propriété, car «vous êtes né dans le péché, conçu dans l’iniquité, venu dans le monde disant des mensonges». Et il ne pourrait pas la racheter. Donc, il ne pourrait pas la racheter. Alors Christ est venu et s’est fait homme, pour prendre nos péchés, pour nous racheter. Le voyez-vous? Et quant à l’autre homme, il ne le pourrait pas. Le diable ne pourrait pas mourir pour les péchés, parce qu’il était le pervers qui était à l’origine du péché. Voyez? Il ne le pourrait pas; il ruinerait son héritage, cet autre type. Et Satan ruinerait le sien, parce qu’il est un diable. Il ne pourrait devenir un autre diable pour éliminer le diable, le premier diable. Il ne pourrait devenir le péché, parce que déjà il était le péché. Mais Christ, qui était sans péché, s’est fait pécheur. Il a pu nous racheter. Alléluia! Nous sommes rachetés! Nous sommes rachetés! Cela signifie «être ramenés». Nous sommes rachetés!

168     Donc, le lendemain, ils durent rendre un témoignage public. Il descendit et rencontra cet homme à la porte, devant les anciens, et ce devait être dans une place publique. Il le regarda en face, et il lui dit : «Peux-tu la racheter?» Maintenant, s’il devait premièrement racheter Naomi pour avoir Ruth… Et Christ devait d’abord racheter l’Église juive pour avoir l’Épouse des nations. Elle entra avec Naomi, comme une étrangère venue d’un autre pays, une Moabite, une païenne. C’est ce que nous étions, les Gentils, les païens. Et, rappelez-vous, il devait avoir Naomi. Et quand il obtint Naomi, il obtint tout ce qu’elle avait.

169     Rappelez-vous, quand Christ est venu, Il n’a jamais parlé de l’Église des nations. Il est allé vers les Siens, c’était cela. «Il est venu vers les Siens, et les Siens ne L’ont point reçu.» Il est toujours resté avec les Siens. «N’allez pas vers les Gentils. N’allez pas en Samarie, mais allez plutôt vers les brebis perdues d’Israël. Et, chemin faisant, prêchez l’Évangile, guérissez les malades, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez aussi gratuitement.» N’est-ce pas cela? Ils sont partis deux par deux. «Allez premièrement…» Il devait racheter cette Église-là. Et quand Il racheta cette Église, Il acquit l’Épouse des nations. Amen. C’était inclus. Voyez. Il a acquis l’Épouse quand Il a racheté l’Église.

170     Bon, Boaz devait annoncer publiquement… Il dit : «Tu ne peux donc pas la racheter?» Il répondit: «Non.»

171     Ensuite, il devait témoigner publiquement. Il enleva son soulier et lui donna, et il dit : «Voilà. Que tout Israël sache que j’ai racheté Naomi, et j’acquiers aussi Ruth.» Amen. «Je prends pour épouse Ruth.» Qui était-ce? Le seigneur de la moisson. Amen. C’est là où elle est. «Je rachète Naomi, et j’acquiers Ruth. Et Ruth sera mon épouse.»

172     Qu’ont-ils dit : «Qu’elle soit comme Léa et Rachel, et les autres, et qu’elle suscite des milliers… (c’est ce qu’elle a fait, c’est vrai)… à Israël. Puisse-t-elle être ainsi.» Et voyez, il a témoigné publiquement.

173     Qu’a fait Jésus pour faire cela? Il a témoigné publiquement. Quand… Satan ne pourrait mourir pour les péchés, car il était le pécheur. Il est le père du péché. Mais Jésus, Celui qui était innocent, le Dieu du Ciel, qui n’avait pas à mourir, descendit et témoigna publiquement en mourant, élevé entre ciel et terre. Un témoignage public. On L’a dépouillé de Ses vêtements et on L’a suspendu entre ciel et terre, dans la honte. Il mourut d’une mort ignominieuse, pécheresse, pour nous racheter. Un témoignage public.

174     Amen. Qu’a-t-Il fait? Il délaissa Sa propre justice, délaissa Sa gloire, délaissa… «J’ai le pouvoir. Je pourrais faire appel à Mon Père qui M’enverrait directement vingt légions d’anges.» Ils auraient pu changer le cours des choses. Un seul ange aurait pu le faire. Il aurait pu faire appel à vingt légions, c’est-à-dire quarante mille anges environ. Qu’auraient-ils pu faire? Il dit : «Je pourrais parler à Mon Père, et, directement… (c’est tout de suite, ça)… Il M’enverrait vingt légions d’anges, qui seraient venus prendre possession.» Et qu’est-ce qu’un seul pourrait faire? Un seul pourrait détruire la terre en une seconde. Voyez? Des milliers auraient pu venir à Lui. Voyez? Mais Il s’en défendit bien. Il laissa cela de côté. Il laissa toute Sa dignité, toute chose de côté, et se fit pécheur, et mourut pour vous et moi.

175     On pourrait dire ceci pour terminer. C’est ce qu’Il a fait. Ensuite il prit Ruth, et il la maria. Et elle mit au monde un fils, du nom d’Obed. Obed a été le père d’Isaï. Isaï a été le père de David, qui a été un père du Christ (amen!) père du Seigneur Jésus.

176     Ne voyez-vous pas? Grâce à cette vertu, grâce à cette décision claire et nette, Il devint notre Parent Rédempteur. Dieu devint un parent pour nous, en venant sur terre et en étant comme nous, un être humain, souffrant de la faim, souffrant de la soif. «J’ai soif, donnez-Moi à boire.» Et ils mirent du vinaigre dans Sa bouche, du fiel.

177     Il a eu soif comme nous. Il aurait pu faire autrement. Il a été malade comme nous. Il a dit : «Ne me diront-ils pas ce vieux proverbe : ‘Médecin, guéris-toi toi-même’?» Mais Son grand pouvoir n’était pas pour Lui-même. Il avait le pouvoir de le faire, mais Il ne se permettait pas de l’utiliser pour Lui-même.

178     Quelqu’un me disait l’autre jour : «Frère Branham, avant que quelque chose arrive, vous le savez. Que vous arrivera-t-il?»

179     J’ai dit : «Le don n’est pas pour moi. Je ne peux l’utiliser pour moi-même.» C’est pour vous. Vous êtes ceux qui en obtiennent les bénéfices, pas moi. Je ne suis qu’un serviteur public de Dieu, pour vous.

180     Le prédicateur est un serviteur public. Il se tient simplement là. Comme pour un lys des champs, le bourdon y vient et obtient sa part; l’abeille y vient et obtient la sienne; le passant obtient la sienne, et tout le reste. Il peine jour et nuit pour conserver sa splendeur. Et le ministre de l’Évangile fait la même chose. Il marche selon Dieu. Il garde un témoignage vivant, pour que le monde puisse en bénéficier, voyez. Monsieur le pasteur Lys. C’est une brave personne. Jésus a dit : «Considérez-le. Salomon même n’est pas comme lui.» C’est vrai. Docteur Lys! Je pense que vous le connaissez tous. Voyez.

181     «Considérez les lys des champs, comme ils travaillent, et ne… Cependant, Je dis que Salomon, dans toute sa gloire…» Un lys doit lutter jour et nuit pour obtenir le rayonnement qui garde son vêtement, pour garder son parfum, et tout ce qui va… Il s’ouvre simplement lui-même et ils viennent chercher cela de lui. L’abeille et la mouche, et tout ce qui passe, bon ou mauvais, prend de lui.

182     C’est ainsi qu’est le serviteur du Christ, le serviteur chrétien. Il s’offre lui-même : «Enlève de moi le monde.» Rien pour lui-même, c’est pour les autres. C’est ce que Christ a fait de Lui-même quand Il est devenu pour nous un parent. Il s’est fait homme, afin que le monde soit participant de Sa justice (voyez) et soit rendu fils de Dieu.

183     Maintenant, qu’ont-ils fait? Ils se sont mariés, et à travers leur union s’est accomplie cette grande chose. Ensuite Ruth a été récompensée en acquérant Boaz comme mari. L’Église, de même, sera récompensée, quand viendra le Seigneur, en ce matin clair et sans nuage. Nous nous reposons, nous attendons pour le moment. Cela viendra, parce que c’est racheté.

184     Une citation de plus avant de terminer et de passer à la ligne de prière; une dernière citation. Ce matin, j’ai vérifié le mot racheté. Et excusez-moi, mes frères arméniens, mais je dois juste inclure ceci, pas pour blesser, mais comme matière à réflexion. Voyez. Vérifiez ce que le mot rédemption signifie. De fait, le mot rédemption consiste, dans la langue grec, à prendre un esclave du marché. Je ne peux pas épeler le mot en ce moment, mais il signifie, «retirer un esclave du marché» — racheter.

185     Après qu’un homme eût mal agi, son maître le vendait en esclavage, à vrai dire jusqu’à sa mort. Il se trouve donc au marché. Il est esclave. Mais un homme vient, un dignitaire qui est capable de le faire, aperçoit cet homme, et il trouve grâce à ses yeux. Il le rachète. Cela le retire du marché aux esclaves, et il le prend pour lui-même. Remarquez: Et cet esclave, une fois racheté, ne peut plus jamais être revendu au marché. Amen. Il ne peut plus jamais être revendu, il est marqué. Et si on a suffisamment pensé de lui une fois pour être racheté, jamais plus on ne pourra le revendre comme esclave.

186     Oh, Dieu, merci, que lorsqu’un homme vient une fois à Christ et est racheté par Son précieux Sang, le diable ne peut plus jamais faire de vous un esclave à nouveau. Vous êtes en sûreté dans le Sang de Jésus-Christ, jusqu’au jour de votre rédemption. Vérifiez cela dans l’Exode, et voyez si ce n’est pas la loi lévitique… je veux dire, dans Lévitique, voyez si ce n’est pas la loi. L’esclave, une fois racheté, ne peut plus jamais être revendu comme esclave. C’est vrai.

187     Oh, je suis si content, je suis si heureux de savoir que notre Parent Rédempteur, que le Dieu du Ciel, qui est Esprit, soit venu sur la terre et se soit fait chair (se soit fait comme je suis, comme vous êtes) et qu’Il ait revêtu la chair du péché, ne connaissant pas le péché, pour que nos péchés reposent sur Lui, et qu’Il soit devenu un parent pour nous, et qu’Il ait donné un témoignage public en mourant, en payant le plein prix.

188     Et l’Esprit de Dieu en rendit ensuite témoignage. Le voile du temple se fendit de haut en bas, pas de bas en haut, mais de haut en bas, démontrant que c’est Dieu Lui-même qui l’a déchiré, depuis le Ciel, l’a déchiré de haut en bas, et en a donné l’accès. Et l’autel des sacrifices s’est renversé, et les éclairs ont jailli par delà un ciel sombre et ténébreux. Le soleil s’est caché au milieu du jour, les étoiles ont refusé de briller, et tout a rendu témoignage. Nous sommes rachetés. Alléluia!

189     Prions. [Un homme dans la congrégation donne un message. – N.D.É.] Avec vos têtes inclinées, et comme la pianiste… C’était là une parole prophétique, appelant l’église à suivre le Message.

190     Maintenant, s’il y en a ici qui ne Le connaît pas, si vos vies ne sont pas en règle, vous êtes invités à vous tenir ici, en présence de cet auditoire, la face de Dieu, pour L’accepter comme votre Sauveur. L’eau du baptistère est prête pour les baptêmes. Il y a quelqu’un déjà qui attend pour commencer le service baptismal.

191     Tandis que nous avons nos têtes inclinées, nous allons profiter de ce moment pour chanter J’irai Jusqu’au Bout. Avec vos têtes inclinées maintenant :
J’irai jusqu’au bout, oui, j’irai jusqu’au bout
Je paierai le prix, quoi que les autres fassent
Je prendrai le chemin des quelques méprisés du Seigneur
J’ai commencé avec Jésus, et j’irai jusqu’au bout.
    Est-ce bien ce que vous voulez dire, maintenant? Si c’est le cas, venez vous tenir ici.
…quoi que les autres fassent
Je prendrai le chemin…
J’ai commencé avec Jésus, et j’irai jusqu’au bout.
    Êtes-vous prêt à rester fidèle, comme la Naomi d’autrefois?
De la crèche de Bethléhem est venu un étranger
Sur la terre, je désire être comme Lui
À travers le voyage de la vie, de la terre à la Gloire
Je ne demande qu’à être comme Lui
    Voulez-vous être comme Jésus?
…être comme Jésus
Sur la terre, je désire être comme Lui
À travers le voyage de la vie, de la terre à la Gloire
Je ne demande qu’à être comme Lui.
Brille sur moi, Seigneur, brille sur moi
Laisse la lumière du Phare briller sur moi
Brille sur moi, Seigneur, brille sur moi
Laisse la lumière du Phare briller sur moi.
    Y aurait-il quelqu’un d’autre à qui vous aimeriez ressembler à part Lui? Quelqu’un viendrait-il s’agenouiller ici, en compagnie de cette jeune femme, comme elle s’agenouille? Comme la Ruth d’autrefois, elle prend position, ce matin.
Être comme Jésus, être comme Jésus
À travers le voyage de la vie
De la terre à la Gloire
Je ne demande qu’à être comme Lui.
    Quelqu’un d’autre viendrait-il maintenant, descendre ici et vous agenouiller, comme cette dame l’a fait? Avez-vous commencé? Mettrez-vous vos mains dans les Siennes?
Être comme Jésus, être comme Jésus
À travers le voyage de la vie
De la terre à la Gloire
Je ne demande qu’à être comme Lui.

192     Notre Père Céleste, pendant que l’église fredonne ce chant, Être comme Jésus, cette femme, ce matin, a pris position comme Ruth l’avait fait. Ina-Belle, qui vient comme Ruth l’avait fait autrefois. En dépit du prix, elle est venue le payer. Ne se souciant plus des rires et des moqueries que l’on portera sur elle, elle s’amène à l’instant, se tenant ici, confessant ses péchés, s’agenouillant, remarquant le lieu où le grand Seigneur de la moisson s’est couché à la croix. Et là, pour recevoir Son Esprit, Sa grâce, qui lui parla pendant que la Parole était prononcée, comme Naomi jadis, qui était dirigée. Et cela a frappé la bonne personne au bon endroit. Elle s’avance maintenant pour prendre la place d’une croyante. Agenouillée à la croix, où elle confesse ses péchés, met de côté toutes les choses anciennes de la vie, et devient une nouvelle créature en Jésus-Christ.

193     Nous prions, Père, que pour tout étranger qui se trouve dans cette salle, ce matin, tout homme, femme, garçon ou fille, qui ne Te connaît pas, que Tu ne laisseras pas ces paroles passer sans effet, Seigneur. Nous ne savons tout simplement pas à quelle heure viendra pour nous le jugement. Ce pourrait être aujourd’hui toutefois que beaucoup d’entre nous auront à partir. Ce pourrait être avant d’arriver à la maison qu’un accident arrivera. Une crise cardiaque pourrait nous saisir. Nous ne savons pas. Ô Dieu, puissions-nous être prêts en cette heure. Tandis que l’Esprit est ici, tandis que nous avons le témoignage qu’Il est ici, tandis que le Dieu du Ciel, dans toute Sa miséricorde infinie, est ici pour nous faire entrer.

194     Accorde-nous Ta grâce, Seigneur. Envoie-en d’autres à l’autel, ce matin, accepter Christ comme leur Sauveur, comme cette femme le fait maintenant. Accorde-le, Seigneur. Sois-lui miséricordieux, sachant que les siens… son frère est assis sur l’estrade avec moi, sa sœur Wood est assise derrière, là-bas, et son père et sa mère sont ici. Seigneur Dieu, j’implore Ta miséricorde. Accorde-le, Seigneur. Tu sais ce que je pense en moi-même. Je demande que Ton Sang vienne se répandre dans Ta miséricorde, à cette heure, et l’accorder, Seigneur. Accorde-le, tandis que nous attendons que d’autres… qu’il y en ait d’autres qui viennent aussi, Père, et qui soient réconciliés à Dieu, à travers Christ.

195     Et tandis que nous sommes à attendre et à réfléchir, nous allons chanter de nouveau : Brille sur moi, Seigneur, brille sur moi. Y en aurait-il un autre qui viendrait?
Brille sur moi, Seigneur, brille sur moi
Laisse la lumière du Phare briller sur moi (Très bien)
Brille sur moi, Seigneur, brille sur moi
Laisse la lumière du Phare briller sur moi
    Qu’est-ce que cela fera de moi?
Être comme Jésus, être comme Jésus
Sur la terre, je désire être comme Lui
À travers le voyage de la vie
De la terre à la Gloire
Je ne demande qu’à être comme Lui.

196     Père et Dieu, c’est vraiment notre témoignage. Seigneur, nous voulons être comme Lui, doux et humble, modeste, doux, qui pardonnait toujours à ceux qui Le maltraitaient et Le malmenaient. Nous voulons être ainsi. Nous Te remercions pour cette femme qui est venue ce matin. Comment savons-nous ce que cette vie deviendra après un bout de temps. Peut-être qu’à travers toutes ses erreurs et les choses de la vie, comme nous en avons tous fait, les voyant ensevelies sous l’eau, ce matin, je prie, ô Dieu, que cette femme vivra une vie consacrée, et qu’elle conduira tous ses collègues à cette expérience. Qu’elle ne s’arrête pas ici mais continue jusqu’à la terre promise, observant le lieu et s’y couchant, recevant là le Saint-Esprit. Accorde-le, Seigneur.

197     S’il y en avait d’autres ici, Père, qui auraient dû venir et qui ne sont pas venus, puisse Ton Esprit les poursuivre. Et qu’ils n’aient pas de repos, ni le jour ni la nuit, jusqu’à ce qu’ils soient aussi venus et qu’ils aient aussi pris cette décision. Ce n’est pas pour être méchant, Seigneur, mais, ô Dieu, reconnaissant ce qu’ils sont en train de manquer, oh, de savoir ce que cela sera en ce jour-là, de L’entendre dire : «Retirez-vous de Moi, vous, ouvriers d’iniquité. Ce certain matin, au coin de la 8e et de la rue Penn, Je vous ai appelés et vous n’êtes pas venus.» Ô Dieu, quelle heure terrible se sera pour nous, quand nous serons pesés dans la balance et que nous aurons été trouvés légers. Plaise au Père que cela n’arrive jamais à quiconque est dans Ta divine Présence. Puissent-ils tous être sauvés. Nous le demandons dans le Nom de Jésus. Amen.

198     Nous voulons remercier le Seigneur, ce matin, pour Sa bonté et Sa bienveillance. Je vous remercie tous pour votre patience, d’attendre avec moi si longuement. Sœur Ina-Belle… Sœur Wood, c’est ta sœur, frère Charlie! L’objet de leurs prières et de nos prières depuis si longtemps. Sœur Ina-Belle, vous lèveriez-vous un instant? C’est la belle-sœur de notre administrateur, ici, à l’église, qui a accepté Jésus comme son Sauveur personnel ce matin. Et combien de prières ont été… Que Dieu vous bénisse, sœur Ina-Belle. Je pense bien dire votre nom. Est-ce ainsi? Que Dieu vous bénisse à jamais, chère sœur. Et si vous n’avez jamais été baptisée dans le Nom de Jésus-Christ, je vous encourage à le faire, et à recevoir le Saint-Esprit.

199     Que Dieu soit à jamais avec vous, et qu’Il bénisse votre précieux mari qui est là. Je l’ai rencontré il y a quelques jours. Si je ne me trompe pas, son nom est Stanley. Est-ce bien cela? Stanley. Que Dieu vous bénisse, Stanley. Il fait bon d’être à la maison, mais je crois qu’il fera bon d’y être comme jamais ça ne l’a été. Que Dieu soit à jamais avec vous, et qu’Il vous accorde Sa grâce et Sa miséricorde tous les jours de votre vie. Et persévérez dans le Seigneur. Ina-Belle, soyez comme Ruth à présent, restez attachée à Lui. Continuez simplement à marcher. Parfois ça deviendra difficile, et les sentiers seront étroits; mais rappelez-vous: regardez simplement vers le sol, puis regardez vers le ciel. Vous trouverez une trace de pas qui va tout le long, jusque là-haut. Il montrera le chemin.

200     Il est déjà midi, douze heures. Êtes-vous encore disposés pour la ligne de prière?

201     Billy, dis-moi, as-tu distribué les cartes de prière? Je crois qu’il m’a dit qu’il les a… Qu’est-ce que c’était? Quelqu’un vient de me dire quels étaient la lettre et les chiffres. Quoi? B? B 1 à 100?… 50 à 100? Très bien. B, numéro 1.

202     Bon, nous avons une foule, aussi nous les ferons tous se lever, et ils passeront tout simplement par la ligne, en priant pour eux.

203     Combien n’ont jamais vu de lignes de prière? Laissez-moi voir vos mains, ceux qui n’ont jamais été dans l’une de mes réunions lors d’une ligne de prière. Oh! là là! regardez-moi ça.

204     Bon, on peut simplement prier pour les gens; on peut avoir le discernement, ou ne pas avoir de ligne de prière du tout et simplement les appeler directement de l’auditoire. Ça importe peu. Le Saint-Esprit est ici. Oui monsieur. Mais ayons la ligne de prière.

205     …très bien. Tandis qu’ils s’amènent dans la ligne, j’aimerais demander quelque chose à l’assemblée. Combien y a-t-il d’étrangers ici qui n’ont jamais été dans mes réunions auparavant? Combien savent qu’il n’y a personne qui peut en guérir une autre? Pas même un médecin. Non monsieur. Un médecin n’est pas un guérisseur. Il n’apporte que son soutien à la nature. Dieu est le guérisseur. Voyez? Un médecin peut replacer un bras, mais il ne peut pas le guérir. Un chirurgien peut enlever l’appendice, Dieu guérit la partie qu’il a coupé. Un dentiste peut extraire une dent, mais ne peut pas arrêter le sang et guérir cela. Dieu doit le faire.

206     Très bien. Combien savent que quand Jésus était ici sur terre, qu’Il n’a pas prétendu être un guérisseur? Il était un homme. Il a dit : «Ce n’est pas Moi qui fait les œuvres, mais c’est Mon Père qui habite en Moi; c’est Lui qui fait les œuvres.» N’est-ce pas vrai? Combien savent que lorsqu’Il était ici… Quelle sorte de ministère avait-Il quand Il était ici? Il faisait ce que le Père Lui montrait de faire. Vrai? Combien savent cela? Dans Saint Jean 5.19, Il dit : «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais que ce qu’Il voit faire au Père;… (est-ce cela?) … le Fils aussi le fait pareillement.»

207     Donc, est-ce que Jésus est le même hier, aujourd’hui, et pour toujours? Croyez-vous cela de tout votre cœur, qu’Il est le même hier, aujourd’hui, et pour toujours? Si Jésus-Christ est le même hier et pour toujours, croyez-vous que ça signifie qu’Il est encore le même?

208     Très bien. Comment est-Il le même? Le même dans chaque principe, n’est-ce pas? Il est le même Dieu, le même guérisseur, le même Sauveur. Il est le même, la même attitude. Tout cela reste pareil. N’est-ce pas vrai? Le même! Très bien. Donc, s’Il était le même, et qu’Il est le même, Il fera et agira de la même manière, pas vrai? Maintenant, combien croient cela comme étant la vérité?

209     Je ne vais prendre qu’un moment, ici. J’attends encore. Il ne me semble pas que les cinquante soient debout ici. Non. Quelques-uns d’entre eux sont probablement rentrés à la maison plus tôt. J’ai vu des gens quitter, derrière. Très bien. Que cette petite ligne de peu de gens… Combien aimeraient n’avoir que… Combien y a-t-il d’étrangers pour moi dans cette ligne? Levez votre main, vous savez que je ne sais rien de vous? Levez la main.

210     Combien d’étrangers dans l’auditoire savent que je ne sais rien de vous? Levez votre main, afin que l’on voit. Très bien. Combien voudraient voir la ligne de discernement, pour pouvoir dire : «Il était ici»? Voyez. Mais cela importe peu. Je peux prier pour eux alors qu’ils traversent la ligne, ou ils peuvent rester assis, retourner s’asseoir. Cela n’a pas d’importance. Le Saint-Esprit peut le révéler quand même. Croyez-vous cela?

211     Donc, s’il en est ainsi, alors restez tranquilles encore un moment. Il se fait un peu tard. Aussi restez tranquilles juste un moment. Je veux vous demander quelque chose maintenant.

212     (Je suis peut-être sur le mauvais microphone. Est-ce correct? Ils sont tous les deux branchés? Très bien. Et ceci aussi?)

213     Très bien. Maintenant, qu’il ne se fasse pas de bruit pour un moment. Je vais voir si je ne connaîtrais pas quelqu’un dans cette ligne.

214     Je connais ce type qui se tient là. Je connais Earl. Earl, je te connais; Earl Collins. Oh, oui …?… l’homme qui est là. Est-ce bien l’homme qui chassait avec nous, là-bas au Colorado? Oh! là! pensez donc! Je crois que Earl m’a dit que vous étiez très malade. Si vous ne pouvez pas rester debout longtemps, que quelqu’un lui apporte une chaise. Ou, regardez, que quelqu’un vienne, qu’il se lève et lui donne un siège, tout près de frère Collins, parce que l’homme est très très malade. Et il a déjà perdu une quarantaine de kilos, ou plus. Il est des plus malade. Faites qu’il s’assoit là, jusqu’à ce que j’en arrive à la ligne de prière.

215     Bon, laissez-moi regarder. Il y a Earl et cet homme-ci avec lui. Cet homme, qui est assis tout droit derrière, et qui me regarde, habite aux alentours de La Grange, Kentucky. Vous, je ne vous connais pas. Vous, je vous connais. Là, c’est frère et sœur Kidd; je les connais. Et cette dame, est-ce sœur Rook? C’est elle. Très bien. Oui, il y a cette femme ici, de Sellersburg, je crois que c’est cela. Est-ce exact?

216     Très bien. Je crois que c’est à peu près tous ceux que je connais dans la ligne pour le moment. Oh oui, il y a mon bon ami Busty Rogers, d’ici, de Milltown. Et, de la ligne, je crois que le reste d’entre eux me sont inconnus. Maintenant, c’est devant Dieu, autant que je sache, ils me sont inconnus.

217     Dans l’auditoire maintenant, vous qui m’êtes inconnus, et qui sont malades, levez la main. Et vous savez que ça se reflétera sur votre cœur. Levez votre main, gardez-la en l’air. Et qui savez… très bien. O.K. Tout autour, à peu près partout.

218     Cela ne vous fera pas de mal si vous patientez une minute ou deux de plus. J’ai une importante question à vous poser. (Je ferais mieux de me mettre derrière, ici, pour qu’on m’entende.) Je veux seulement vous demander quelque chose. Ces Messages que je prêche, croyez-vous qu’ils sont la vérité? [L’assemblée dit: «Amen» – N.D.É.] Vous ne viendriez pas ici si ce n’était pas le cas.

219     Dieu ferait-Il quelque chose comme cela, sans m’avoir donner la conception de ce que je fais? Il ne l’aurait certainement pas fait. Non. Or, s’Il a fait cela…

220     Je déclare que Jésus-Christ n’a pas changé. Sa mort ne L’a pas changé. Cela L’a glorifié. Le troisième jour Il est ressuscité et Il est monté au Ciel. Et Il a envoyé le Saint-Esprit, qui est le Saint-Esprit qui était sur Lui. Croyez-vous tous cela? [L’assemblée dit: «Amen» – N.D.É.] Et quand Il était ici sur terre, Jésus a dit : «Les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus… (c’est l’ordre du monde, vous savez, juste l’église qui ne croit pas, et tout) … ils ne Me verront plus, mais vous, vous Me verrez… (vous, c’est l’Église, le croyant) …car Je… (Je est un pronom personnel) …Je serai avec vous, et même en vous, jusqu’à la fin du monde.» Et nous croyons que consommation veut dire «la fin du monde». «Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde. Et les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi.»
    N’est-ce pas la vérité?

221     On a donc les baptistes, les méthodistes, les protestants, et les catholiques; et même des juifs sont assis ici ce matin. Et on a l’Église de Dieu, les Nazaréens, les Pèlerins de la sainteté, les Témoins de Jéhovah, toutes ces dénominations différentes. Cet après-midi, ici, je suis en train de regarder; il y a des méthodistes, des luthériens, des pentecôtistes, toutes ces dénominations différentes, comme je regarde autour et que je remarque les gens que je connais. Ils nous visitent tous, et ils sont d’en dehors. Le Tabernacle Branham est un tout petit endroit ici dans la ville, mais il rassemble des gens du monde entier.

222     Prenons simplement ceci, et réfléchissons-y vraiment de près, pensons-y fermement, et soyons respectueux, et répondons à cette question. S’Il n’est pas mort, alors Son attitude envers vous et envers les malades serait tout simplement la même aujourd’hui qu’elle l’était autrefois. En ce cas, quelle a été Son attitude par le passé? — Celle-ci : «Je peux, si tu crois.» Pas vrai? «Si tu crois.»

223     L’homme a dit : «Seigneur, aie pitié de nous.» Il dit : «Mon fils est tourmenté de diverses façons par un démon. Je l’ai amené à Tes disciples, et ils se sont mis à crier et à se plaindre, et tout.»

224     Il a dit : «Je peux, si vous croyez. Si vous croyez, Je peux.»

225     Maintenant, remarquez. Comment Jésus a-t-Il fait? Qu’était-Il dans le passé? Comment a-t-Il rempli Son ministère? Là, c’est pour les étrangers, c’est à eux que je m’adresse. Voyons ce qu’Il était autrefois. (Je prendrai environ trois minutes, vraiment rapidement, pour toucher ces endroits.)

226     Au tout début de Son ministère, il n’y avait que cet homme du nom d’André, un pêcheur, qui était converti (qui croyait en Lui). Il alla chercher son frère Simon. Vous vous souvenez de cela? Il l’amena à Jésus. C’était un pêcheur illettré, qui ne pouvait même pas signer son propre nom. Et il monta vers Jésus, et Jésus le regarda et dit : «Ton nom est Simon. Tu es le fils de Jonas.»

227     Combien reconnaissent l’Écriture? Ils savaient que c’était le Messie, car Il fit… Moïse avait promis que lorsque le Messie viendrait, qu’Il serait un prophète. Vrai? Le Prophète-Messie. Il regarda, et Il dit : «Ton nom est Simon.» Et Il ajouta : «Ton père se nomme Jonas.» Et il reconnut que c’était le Messie.

228     La femme au puits, c’est un autre peuple. Maintenant, seul les Juifs et les Samaritains Le reçurent. (Nous devions en venir aussi à ce groupe que sont les Gentils.) Or, la femme au puits, qui était Samaritaine, vint chercher de l’eau. Jésus lui dit : «Donne-Moi à boire», tout comme je parlerais à quelqu’un de l’auditoire. Il lui dit : «Donne-Moi à boire.» Ils ne s’étaient jamais rencontrés auparavant.

229     Et elle dit : «Ça ne se fait pas de coutume, il y a ségrégation ici.» Comme on avait dans le Sud, avec nos amis de couleur, et tout. Mais c’est terminé maintenant. Que Dieu en soit loué. Elle dit donc : «Nous avons la ségrégation ici. Ce n’est pas dans les habitudes que toi, qui es Juif…» Jésus était Juif; elle était Samaritaine. Elle dit : «Ce n’est pas dans les habitudes que tu me demandes à moi, une Samaritaine, une telle chose.»

230     Il dit : «Mais, femme, si tu connaissais Celui à qui tu parles, tu M’aurais toi-même demandé à boire.»

231     Cela arrêta cette belle femme. Elle leva les yeux, et dit : «Tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond.»

232     Il dit : «L’eau que Je donne est la Vie éternelle?»

233     Et finalement Il découvrit ce qui n’allait pas chez elle. Combien savent, vous les étrangers, ce qui n’allait pas avec elle? — Elle avait cinq maris! Donc, que lui a-t-Il dit?
    Il dit : «Va chercher ton mari, et reviens ici.»

234     Elle Le regarda, elle dit : «Je n’ai pas de mari.»

235     Il dit : «Tu as bien répondu, car tu as eu cinq maris, et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari.»

236     Elle dit : «Seigneur, je vois que tu es prophète. Nous savons que quand le Messie viendra (c’est Jésus), quand le Messie viendra, Il nous annoncera ces choses, car nous savons qu’Il sera ce prophète-là. Nous savons que quand le Messie viendra, Il fera ceci. Mais qui es-tu?»
    Il dit : «Je Le suis.»

237     Là-dessus, elle courut à la ville, et dit : «Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-ce pas le Messie?»

238     Si c’était le signe du Messie hier, et qu’Il est le même aujourd’hui, c’est donc pareil de nos jours. Maintenant, vous les étrangers, croyez-vous cela? C’est pour vous dans la ligne, ici.

239     Pour les autres, juste une Écriture, pour que vous ayez de quoi vous appuyer. Combien croient qu’Il est encore le Souverain Sacrificateur qui peut sympathiser à nos infirmités? […]

240     …c’est ce qui l’ennuie; cela cause beaucoup d’accablement, se lever la nuit, et ainsi de suite. Vous êtes de l’Ohio. Et vous allez à l’église du frère Sullivan. C’est là où vous allez. Je vois le frère Sullivan debout, là. Vous êtes venu avec les Kidd, c’est bien cela? Vrai? Très bien, à l’heure qu’il est, vous vous sentez déjà mieux. Ça vous a quitté. Rentrez à la maison, votre foi vous a guéri. Que Dieu vous bénisse. […]

241     Maintenant, même si je vous connais, le Dieu du Ciel sait que je ne sais rien de vous. J’ignore ce qui ne va pas avec vous. Je n’aurais aucun moyen de savoir ce qui vous ennuie. Vous êtes un simple homme, debout ici. Et vous aviez une carte de prière, et un numéro dessus. Les garçons vous ont donné cette carte, et vous avez tout bonnement été appelé dans cette ligne de prière.

242     Bon, rectifions cela. Vous voyez, c’était cette unique fois. C’est plus difficile; ça m’a demandé plus d’énergie, rien que cette fois-là, que tout le temps que j’ai prêché ce matin. Quelque chose est en train de sortir …?… Voyez. Quelque chose est sorti.

243     Jeune homme, à vrai dire, vous n’êtes pas ici pour vous-même. Vous êtes ici pour quelqu’un d’autre, et c’est un enfant. L’enfant n’est pas ici, il habite une plaine, le Kansas. Il a une sorte de… c’est l’épilepsie. Les ténèbres recouvrent l’enfant.

244     Vous avez un lien avec… ou vous êtes un… c’est Strickers. N’avez-vous pas tous marié des sœurs, ou quelque chose comme cela? C’est exact. Croyez-vous? Alors il n’aura plus de crise. Si vous croyez de tout votre cœur. Ce que vous avez cru, qu’il en soit fait à l’enfant. […]

245     …qui prie pour sa tante; elle a le cancer.

246     Croyez-vous de tout votre cœur, là-derrière? Je ne vous connais pas. Je ne vous ai jamais vue de ma vie. Mais quand vous m’avez entendu dire à cet homme qu’il était en train de penser à quelqu’un qu’il connaît, cela est venu à vous. Maintenant, croyez-vous de tout votre cœur? Qu’a-t-elle touché? Je veux que certains d’entre vous me disent ce que cette femme a touché. […]

247     Cette tumeur est-elle encore… Vous en avez déjà eu trois? [Deux.] Deux! Très bien.

248     Très bien. La dame est recouverte de l’ombre de la mort. Il y a une ombre sombre sur elle, ce qui est le cancer. C’est correct. Le médecin vous a dit que c’était le cancer de la glande lymphatique, pas vrai? Levez la main. Vous demeurez au dehors, en Iowa. Croyez-vous? Vous avez un… c’est un petit-fils. Il a un trouble visuel, et vous priez pour lui. Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? Madame King, retournez à la maison, et guérie …?… […]

249     …la Lumière que vous voyez sur la photo se tient au-dessus de la femme qui est assise au fond, là-bas. Vous croyez que je suis Son prophète, sœur? Vous priez pour votre mari, qui est mourant, à l’Hôpital des vétérans. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR! Croyez de tout votre cœur maintenant, et il se rétablira. Qu’a-t-elle touché? …

250     …vous venez du nord. Vous habitez près de Bedford, en Indiana. C’est vrai. Est-ce vrai? Alors, pouvez-vous croire que votre cou se rétablira? Qu’il vous en soit fait selon votre foi. Retournez à la maison et donnez gloire à Dieu.

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