Allez dire à mes disciples
1 …vous tous. C’est vraiment un privilège de venir,
très tôt ce matin, à la maison de Dieu pour adorer notre Seigneur,
notre Christ ressuscité. Oh! c’était… je suis entré il y a quelques
instants. Nous avons eu une merveilleuse réunion missionnaire hier
soir, un rassemblement où l’on a prêché sans arrêt jusque vers minuit,
et même jusque ce matin, pour adorer notre Seigneur Jésus-Christ. Comme
c’est merveilleux de se rassembler, de se réunir!
2 Comme frère Thom venait de le dire, aujourd’hui
c’est le jour où Il a prouvé ce qu’Il était. N’importe qui pouvait
mourir, mais il fallait être Dieu pour ressusciter. Dans Sa vie, Il
ressemblait à Dieu, Il a prêché comme Dieu; Il a guéri comme Dieu; Il
agissait comme Dieu. Il était Dieu. Et le matin de Pâques, Il a prouvé
qu’Il était Dieu. Il était plus qu’un homme. Il n’était pas un
prophète, bien qu’Il fût un Prophète. Il était un Homme bon, mais
pourtant Il était plus qu’un homme bon. Il était Dieu. Ainsi donc, ceci
est le jour commémoratif de Sa résurrection, où Il a prouvé cela.
3 Si nous effectuions un voyage ce matin le long du
fleuve Gange; là vous trouveriez des mères qui sacrifient leurs petits
enfants aux alligators et aux crocodiles, elles les jettent là-dedans.
Vous parlez de la sincérité? Ils prennent leurs petits enfants dodus,
et les jettent là pour que les crocodiles les broient. C’est une
profonde sincérité.
4 Si nous parcourions l’Inde aujourd’hui, vous
trouveriez le long des rues, beaucoup de gens qui, peut-être, sont
couchés sur des pointes de fer, marchent dans le feu, et se font des
supplices d’une manière ou d’une autre. Certains, bien sûr, font juste
le clown, car ils le font à l’intention des touristes. Mais dans ces
contrées, au fin fond de l’intérieur du pays, là on trouve l’homme
authentique, qui reste étendu là, se mortifiant, pensant pouvoir
trouver le repos et la paix, en prie–priant Mahomet.
5 On a vu quelque chose de pitoyable, l’autre jour,
en montant vers Golgotha, dans la ville de… hors de la ville de
Jérusalem, plutôt. À l’endroit même où la crucifixion a eu lieu, il y
avait un cimetière musulman, une femme était couchée là sous un petit
tas d’herbes qu’elle avait étalées là-bas, elle avait un morceau d’un
vieux pain noir. Elle était étendue là depuis plusieurs jours, pleurant
pour l’âme d’une de ses bien-aimées qui était décédée; juste à
l’endroit même où la croix se tenait. Ainsi donc, à voir le monde dans
son état de paganisme…
6 Il n’y a pas longtemps, je parlais à frère Gadus,
il est récemment revenu de la Chine. Il disait: «Frère Branham, c’était
un spectacle pitoyable à voir, ce qui se passe en Chine.» Il a dit: «Il
y a des gens qui peuvent rester là, avec leurs mains levées pendant
quarante ans de suite, au point que leurs ongles ont poussé jusqu’à
percer la paume de leurs mains pour ressortir au dos de celles-ci. Ils
disent: "Je ne baisserai point ma main que tu ne m’aies donné la paix à
mon âme, ô grand Bouddha."»
7 Et–et puis beaucoup de petits enfants, dans leur
bas âge, on leur casse les pieds au niveau de la voûte plantaire, comme
ceci, et ils ne portent que des chaussures numéro 2 deux ou 3 toute
leur vie durant; des tout petits pieds courts; en effet, on les offre
en sacrifice à un dieu païen.
8 J’ai visité la tombe de presque tous les fondateurs
des religions; la tombe de Mahomet, et j’ai aussi été à–à la tombe de
Bouddha, et de Confucius, et à celles de beaucoup de philosophes.
9 Mais aujourd’hui, par-dessus tout, nous les
chrétiens, nous pouvons rejeter la tête en arrière et chanter: «Il vit,
Il vit, Jésus-Christ vit aujourd’hui. Vous allez me demander comment je
sais qu’Il vit; Il vit dans mon cœur.» Et nous avons une tombe vide
aujourd’hui.
10 Il y a environ deux ans, je me suis rendu à la
tombe, très tôt, un certain matin, pour déposer une fleur sur la tombe
de la mère de mon petit garçon, qui est décédée, et de sa petite sœur
qui repose dans les bras de sa mère, ici au Cimetière Walnut Ridge… Et
en route, le petit ami a fait une rebuffade, à deux ou trois reprises,
pendant qu’il pleurait, portant un petit pot de fleurs. Nous nous
sommes agenouillés là; nous avons ôté nos chapeaux; et les avons
déposés sur la tombe, sur le rebord de la tombe. Et j’ai levé ma main,
et je l’ai entouré de mes bras.
11 J’ai dit: «Billy, là se trouvent ta mère et ta
petite sœur. Leurs corps se trouvent ici sous terre. Leurs âmes sont
dans la Présence de Dieu. Mais outre-mer, là de l’autre côté, il y a un
tombeau vide aujourd’hui, c’est un mémorial pour tous les Chrétiens. Il
vit.» Il vit. C’est cela le fondement fondamental de notre–de notre foi
chrétienne, à savoir que Jésus-Christ vit aujourd’hui.
12 Maintenant, comme c’était écrit dans le journal…
Bon, d’habitude, à notre service du lever du soleil de Pâques,
d’habitude nous avons une–une chanson, ou deux, et nous consacrons le
plus de temps ici au Tabernacle… Si par hasard des visiteurs sont au
milieu de nous, eh bien, ici la grande partie de notre temps est
consacrée à la Parole. Nous sommes un grand peuple du fait que nous
croyons la Parole de Dieu. Et fondamentalement, je pense, c’est la voie
et c’est la place juste. Et aujourd’hui j’ai quelques–quelques points
très vitaux dont je voudrais parler, concernant–concernant la
résurrection, des points fondamentaux. Et j’aimerais noter certaines de
ces choses, moi-même, au fur et à mesure que je vais évoluer.
13 D’abord, ouvrons les Saintes Écritures ici, dans
Matthieu au chapitre 24, ou plutôt, au chapitre 22, et commençons avec
le verset 41. J’aimerais donc lire un passage des Écritures, puis on
lira sur la résurrection. C’est là que se trouve mon thème pour le
service de ce matin. «Comme les pharisiens s’étaient assemblés…»
Pardon. Je me suis–je me suis trompé de passage, en lisant mon texte.
C’était -c’était Matthieu au–au chapitre 23, je crois… Juste une
minute. Je suis désolé car je suis rentré tard hier soir, et
jusque ce matin, je n’avais pas encore bien préparé mon texte, là où se
trouve le passage des Écritures que je dois lire. Oh, oui.
Allez dire à mes disciples que Je les rencontrerai
en Galilée…
14 Très bien. Maintenant, Jésus-Christ, le Fils de
Dieu, a donné une commission ici à ces pauvres femmes, après Sa
résurrection, comme quoi Il allait… ce qu’Il devait faire. Il a dû leur
dire qu’Il allait les rencontrer en Galilée, où Il leur avait promis
que–qu’Il allait–qu’Il leur apparaîtrait, et qu’Il serait avec eux pour
toujours.
15 Maintenant, au chapitre 28 de Matthieu, plutôt, et
commençons avec le verset 7, nous lisons:
Et allez promptement dire à Ses disciples qu’Il est
ressuscité des morts; et, voici, Il vous précède en Galilée; c’est là
que vous Le verrez. Voici, je vous l’ai dit.
16 C’était le message de l’Ange aux femmes, à Marie
et aux deux Marie. C’était le-le premier matin de Pâques; la glorieuse
nouvelle avait été annoncée.
17 Lorsqu’Il vivait ici sur terre, Il a marché comme
un homme; Il était semblable à un homme. Toute Son–Son apparence
extérieure était celle d’un homme; pourtant, à l’intérieur Il était
plus qu’un humain. Il était Emmanuel. Aujourd’hui, c’est la
commémoration du plus grand événement qui n’ait jamais eu lieu sur
toute la terre. Il n’y avait jamais eu un homme, en dehors de cet Homme
de Jésus-Christ, Qui ait dit: «J’ai le pouvoir de donner Ma vie, et
J’ai le pouvoir de la reprendre.»
18 Certes, Confucius, Mahomet, Bouddha ainsi que
beaucoup d’autres personnages, étaient de grands philosophes; mais à
leur mort, leur compte leur a été réglé. C’en était fini d’eux pour
toujours. On les a enterrés, et c’est–c’était la fin de leur histoire.
19 Mais cet Homme-ci avait le pouvoir de donner Sa
vie et de ressusciter. C’est l’unique Personne qui a pu faire cela;
l’Unique qui avait–qui ait jamais prouvé qu’Il pouvait faire cela.
20 Or, une chose qui avait toujours effrayé l’homme
tout au long des âges, c’était la mort. Tout homme qui venait au monde
avait toujours peur de la mort. Les grands… Nous avons eu des Napoléon,
nous avons eu des Hitler, et tout; mais quand l’heure de la mort vient,
chacun d’eux recule. J’ai entendu des hommes parler et se vanter de
grandes choses blasphématoires; mais quand la mort approche, eux tous
reculent.
21 C’est comme Bob Ingersoll, le grand et célèbre
infidèle, il a pris sa montre et il l’a présentée aux siens, et il a
dit: «Si Dieu existe, je vais mourir dans une minute, en nous référant
au tic-tac de cette montre.» Ensuite, après que la minute fut passée,
il n’était pas mort. Et il a poussé un grand «ah ah» et il a prononcé
une parole, disant: «Vous voyez, Dieu n’existe pas.» Mais lorsque…
22 Naturellement, ce n’était que pour accomplir
l’Écriture. L’Écriture dit qu’il viendrait des moqueurs dans les
derniers jours,» et nous les avons.
23 Il a donc dit: «Maintenant, voyez, Dieu n’existe
pas.» Mais dans la salle d’hôpital lorsqu’il était mourant, là beaucoup
de gens s’étaient rassemblés pour voir ce qui se passerait, il a poussé
un cri: «Ô Dieu, aie pitié de mon âme!»
24 Mon père était un ami très intime à un… ou plutôt
pas un ami intime, il était un ami à un célèbre infidèle. Et ce dernier
disait: «Dieu n’existe pas.» Il maudissait l’idée même de Dieu. Sa
femme attelait le buggy et allait à l’église, mais lui allait planter
son maïs le dimanche, et tout, juste pour montrer qu’il n’existe pas de
Dieu.
25 Un jour, il venait de rentrer son blé et l’avait
bien secoué; la foudre s’est abattue dessus et a tout brûlé. Il est
sorti là, et il a levé la main et a maudit l’idée même de Dieu. Et
lorsqu’il a fait cela, alors la foudre est tombée sur son écurie, où il
avait de bons chevaux de course, et elle les a tous décimés.
26 Et quelques semaines après cela, il a contracté
une fièvre typhoïde ambulatoire et il est mort pendant que mon père
l’aidait à se tenir dans le lit. Et Il a poussé des cris et a pleuré,
les démons, avec des chaînes qui l’avaient enroulé, étaient à sa
poursuite, et toutes sortes de choses. Et quand il était sur le point
de partir, il a rassemblé toute sa famille, tous ses petits enfants. Il
leur a dit: «Ne suivez pas le chemin qu’a suivi votre père. Suivez le
chemin que suit votre mère, car c’est l’unique chemin de la Vie.»
27 J’ai un livre à la maison, qui donne le témoignage
de plusieurs hommes illustres tel que le grand… une des grandes reines
de–d’Angleterre, et quelques autres hommes. Lorsqu’ils se mouraient,
ils ont poussé des cris et ont pleuré.
28 La reine Elisabeth d’Angleterre a dit: «Si
seulement je pouvais avoir… je donnerais mon royaume si j’avais encore
cinq minutes à vivre, de sorte que je puisse faire ma repentance et
mettre mon cœur en ordre avec Dieu.»
29 Un autre grand homme célèbre a dit: «J’entre dans
les ténèbres. Je ne sais pas où je vais. Je pourrais…»
30 Et un autre grand athée a parlé en ces termes: «Il
semble y avoir deux murs, et j’ai poussé un cri et, a-t-il dit, il n’y
a eu qu’un écho qui se répercutait d’un mur à l’autre.» C’est tout ce
qu’il pouvait entendre. Il avait renvoyé le jour du salut à plus tard
jusqu’à ce que ce fût trop tard.
31 Alors je pense aux grands hommes célèbres qui sont
morts, tout en croyant en notre Seigneur Jésus-Christ et en Sa
résurrection. Ici je pense au–au D.L. Moody, à sa mort, il a dit
quelque chose de grand: «Eh bien, c’est ça la mort?» Il a dit: «Ceci
est le jour de mon couronnement.» Et je pensais au moment où–au moment
où John Wesley, quand il mourait. Lorsque Abraham Lincoln fut fusillé
et qu’il saignait à mort, il était couché à un–à un endroit.
32 Je suis passé près d’un musée, là en Illinois, il
y a quelque temps, j’ai vu un homme de couleur âgé portant une petite
couronne de cheveux blancs autour de sa tête, il se promenait là et il
regardait. Quelque temps après, il s’est arrêté et les larmes ont coulé
sur ses joues. Il a reculé et a commencé à dire une prière. Je l’ai
observé pendant quelques minutes. Moi aussi, je me promenais là; alors
je me suis approché et je lui ai dit: «Oncle, qu’y a-t-il? Je vois que
tu pries.»
Il a dit: «Regarde ce qui est exposé là.»
33 Eh bien, j’ai regardé ce qui était là, et la seule
chose que je voyais, c’était une robe. Et il a dit… j’ai dit: «Tout ce
que je vois c’est une robe.»
34 «Mais, dit-il, regardez monsieur.» Il a dit: «Sous
mon veston ici, il y a une cicatrice que la ceinture d’esclave a
laissée.» Il a dit: «Et ça, c’est le sang d’Abraham Lincoln.» Il a dit:
«Il a fallu le sang d’Abraham Lincoln pour me libérer de cette ceinture
d’esclave.»
35 Je me suis dit: «Si cela a pu émouvoir un homme de
couleur, le fait que le sang d’Abraham Lincoln, le fait que cela l’a
libéré d’une ceinture d’esclave; que devrait représenter le Sang de
Jésus-Christ pour le croyant, lorsque nous regardons en arrière au
Calvaire et que nous voyons là qu’Il a affranchi nos cours de la
ceinture de l’esclavage du péché et qu’Il nous a libérés,» c’est de
cela que nous parlons, ces quelques dernières soirées. Combien Cela est
différent!
36 Abraham Lincoln, lorsqu’il se mourait, était dans
une alternative. Et quand il… Mais quand on avait tiré sur lui là, dans
cette grande cathédrale, et qu’il était mourant dans son lit, il a dit:
«Tournez ma face vers le coucher du soleil.» Le soleil se couchait au
temps du soir. Lincoln respirait, et le sang gargouillait dans ses
poumons. Il s’était toujours confié en Dieu. Il a dit: «Soulevez mes
mains.» Et il a levé sa main. Il a dit: «Notre Père qui es aux Cieux,
que Ton Nom soit sanctifié,» pendant qu’il baissait la tête et rendait
l’âme.
37 Paul Radar, un ami intime à moi, celui qui a écrit
mon chant principal: «Crois seulement»; lorsqu’il se mourait là-bas, il
a tout simplement penché son épaule, la tête contre l’épaule de mon
manager, monsieur Baxter. C’était un grand et vaillant homme qui avait
effectué des voyages par mer et outre-mer, et partout, et il s’était
brouillé là-bas, et s’était brouillé avec des fondamentalistes, et son
message l’avait vraiment tourmenté à mort. Et lorsqu’il était mourant,
il était couché dans la chambre, à l’article de la mort, se débattant
fortement.
38 Et voici la vraie victoire d’un homme. Il était
toujours un grand humoriste, c’est ce qu’était Paul, tel que beaucoup
d’entre vous l’ont connu. On avait fait venir le quatuor du petit
Institut Moody, là-bas. Et on avait tiré complètement les rideaux, aux
fenêtres, comme il se mourait. Il s’est relevé et a regardé. Il a
secoué sa tête, et a demandé: «Qui est en train de mourir, vous ou
moi?» Il a dit: «Tirez ces rideaux, et chantez-moi quelques bons et
chauds cantiques de l’Évangile sur la résurrection.»
39 Et lorsqu’ils ont commencé à chanter comme cela,
il a demandé: «Où est mon frère Luc?»
40 On a amené son frère. Luc l’accompagnait comme mon
fils le fait avec moi, ainsi de suite. Luc était dans la salle d’à
côté, en train de pleurer. Luc est entré; un grand, homme aux épaules
larges, vous le connaissez probablement. Lui et Maman Sunday, et eux
tous étaient là.
41 Lorsqu’il s’est retourné, il a tenu Luc par la
main et a dit: «Luc, nous avons fait un long chemin ensemble. Mais,
penses-y, dans quelques minutes, à partir de maintenant, je me tiendrai
dans la Présence du Seigneur Jésus-Christ, revêtu de Sa justice.»
La vie de tous les grands hommes nous rappelle,
Que nous pouvons rendre nos vies sublimes,
Et en partant, laisser derrière nous
Des empreintes de pas sur le sable du temps;
Des empreintes de pas que peut-être un autre,
Navigant sur l’océan sombre de la vie,
Un frère naufragé et triste,
Verra et reprendra courage.
42 Je pense au «Psaume de la vie», le grand poète
Anglais Longfellow, lorsqu’il l’a écrit. Je me suis tenu près de sa
tombe, il y a quelques mois. Je pensais à sa grande poésie et ce qu’il
a donné au monde, et je disais: «Ce Psaume de la vie était l’un de
mes favoris. La mort a toujours inspiré la peur. L’homme en a toujours
eu peur, depuis le commencement. Jadis, depuis le jardin d’Éden,
l’homme a toujours eu peur de la mort.
43 Je pense au grand prophète, Job, lorsqu’il s’est
tenu là cette fois-là et qu’il avait compris qu’il quittait ce monde.
Il avait parlé là du grand sermon que nous tirons de Job 14. Il avait
bien observé les fleurs; comment elles mouraient et comment elles
revenaient à la vie. Il avait bien observé les arbres; si l’arbre est
abattu et démoli, le vent le déracine. «Dans la mort, pourtant il
revit,» a-t-il dit. «Par quelques gouttes d’eau, oui, dit-il, il vit.»
Nous observons nos–nos–nos animaux, et autres, comme ils vivent et
meurent. Tout ce qui se meut, lorsque cela meurt, ça ne revient plus à
la vie.
44 Ainsi, Job se demandait comment Dieu pouvait-Il
prendre une fleur et la faire revivre, alors que lui, il ne pouvait pas
revivre. Il a dit: «Oui, un homme rend l’âme, il dépérit et où est-il?»
Il a dit: «Ses fils viennent lui rendre les derniers hommages, mais il
ne s’en aperçoit pas.» Ensuite il a dit: «Oh, si Tu voulais me cacher
dans le séjour des morts, me garder dans un lieu secret, jusqu’à ce que
Ta colère soit passée. Fixe-moi un terme et des limites que je ne peux
dépasser. Mais si seulement Tu voulais juste me garder dans ce lieu
secret jusqu’à ce que le jour de Ta colère…»
45 Juste au plus fort de sa détresse, juste à l’heure
la plus sombre, juste dans ce grand moment crucial, vint alors le jeune
Elihu et il s’est mis à lui parler, lui disant que la fleur n’avait pas
péché; que c’était lui qui avait péché, et qu’il y aurait une
résurrection. «Un jour, le Juste viendrait, qui serait rendu semblable
à ce monde, et étant dans la forme de l’image de Dieu, rendu semblable
aux hommes. Il revêtirait la forme de la chair du péché, autrement dit,
Il se tiendrait à la brèche entre un Dieu saint en colère et l’homme
pécheur, et qu’Il mettrait Ses mains sur les deux et établirait le
pont.»
46 Et lorsque Job vit cela, il comptait sur la
résurrection du Seigneur. Il l’avait vue. Maintenant, remarquez. En
d’autres termes, Job essayait de comprendre ceci, c’est-à-dire: «Je
sais que lorsqu’un homme retourne à la poussière de la terre, il
pourrit tout simplement et il disparaît. Je l’observe. Il ne ressuscite
plus jamais. Il reste tout simplement couché et rend l’âme, et le voilà
parti. Et où est-il? Personne ne sait où il est. Mais je remarque que
les autres créatures ressuscitent des morts, mais ce n’est pas le cas
pour lui.»
47 Alors lorsque ce prophète entra dans l’Esprit,
Dieu commença à lui montrer ce qui arriverait; qu’il y aurait quelqu’un
qui ôterait le péché du monde, et qui ressusciterait. Il vit la
résurrection du Seigneur. (J’aime donc cela, lorsque j’y pense.) Il a
dit qu’il s’est levé. Il s’est secoué.
48 Il était assis sur un tas de cendre. Oh! la la! Ce
que nous, nous appelons aujourd’hui la malchance avait frappé sa
maison. Tous ses enfants avaient été tués. Ses richesses étaient toutes
parties. Sa santé s’était détériorée. Il était assis, lui un chrétien,
ou un croyant, assis, abandonné. Les hommes, même son église, lui
avaient tourné le dos. Il était assis là, en train de gratter ses
ulcères.
49 Et alors, lorsque l’Esprit du Seigneur est venu
sur lui, et qu’il a vu la résurrection ce matin-là, vous savez, il
s’est levé et a dit: «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’aux
derniers jours, Il se tiendra sur la terre. Et même si les vers qui
sont en moi détruisent ce corps, néanmoins dans ma chair je verrai
Dieu; je Le verrai de mes …» Il savait qu’il Le verrait dans les
derniers jours, car il y aurait une résurrection, une résurrection
générale.
50 Je pense à David, lorsqu’il est devenu vieux. Vu
qu’il était un grand roi, de sa trempe, Dieu lui avait juré, qu’à
travers les fruits de ses reins, Il susciterait Christ pour que
Celui-ci S’assoie à Sa droite. Alors je vois David, devenu vieux,
arrivé à la fin de sa route, toute force physique étant presque partie,
qui dit: «Et, ma chair reposera avec espérance, parce qu’Il ne laissera
pas Son saint voir la corruption, et Il n’abandonnera pas Son âme dans
le séjour des morts.» Il a vu Jésus à l’avance, la résurrection de
Christ; et il savait que Son corps ne resterait pas dans la poussière
de la terre, mais qu’il ressusciterait.
51 Je pense à Abraham, jadis, lorsque Dieu l’avait
fait asseoir là, et Il lui avait dit: «Maintenant, Abraham, tu deviens
vieux, et toi et Saraï, vous avez dépassé l’âge. Et, vous avez dépassé
l’âge d’avoir des enfants; mais Moi, Je vais vous donner un fils de la
promesse.» Alors, Abraham entreprit son voyage et alla dans une terre
de promesse et attendit là le temps où ce [fils] béni viendrait, lequel
représenterait Jésus-Christ.
52 Et après vingt-cinq ans de foi dans cette
promesse, juste avant que la promesse soit accomplie, alors Dieu
apparut à Abraham, et lui montra que, par la mort, Il crucifierait Son
Fils; et que, par la résurrection, Il Le ressusciterait, et qu’Il Lui
donnerait tout, cela dissiperait les ténèbres, toutes les choses qui
hantaient l’esprit de l’homme, la mort, et la terreur que la mort
inspirait; cela serait dissipé, lorsqu’on verrait ceci.
53 Et il donna au vieil Abraham une avant première de
cela, et Il passa entre ces morceaux d’animaux qu’il avait coupés. Nous
avons vu cela il y a quelques semaines, ou plutôt la semaine dernière,
ou l’avant dernière semaine, dans nos réunions; comment Il a fait
passer cette petite Lumière blanche, laquelle était Dieu, entre ces
morceaux, confirmant ainsi le serment de l’alliance.
54 Et ensuite, Il s’est retourné et a béni Abraham;
et un vieil homme de cent ans et une femme de quatre-vingt-dix ans,
sont redevenus un jeune homme et une jeune femme, et ils ont donné
naissance à un–un fils, Isaac. En fait, de lui est sortie la Semence
d’Abraham. D’Abra-… De là, d’Isaac est sorti David. De David est sorti
Christ; de Christ est venu la résurrection d’entre les morts. Quelle
promesse glorieuse! Comme Dieu tout au travers des âges avait préfiguré
toutes ces choses.
55 Puis finalement, et comme nous l’avons vu pendant
ces quelques derniers jours, comme toile de fond, tout le monde, tous
les prophètes de l’Ancien Testament ont indiqué les lieux où ils
devraient être ensevelis.
56 Aujourd’hui, vous vous rendrez au cimetière,
beaucoup d’entre vous, pour poser les fleurs sur vos bien-aimés, ou
plutôt sur leurs tombes.
57 Maintenant suivez attentivement ceci. Tous les
prophètes d’antan n’avaient pas d’Écritures à suivre comme nous en
avons, une quelconque promesse divine de Dieu; c’était seulement par la
conduite du Saint-Esprit. «C’est poussés par le Saint-Esprit que les
hommes d’autrefois ont écrit la Parole de Dieu.» Chacun d’eux, à sa
mort, avait bien précisé qu’il voulait être enterré en Palestine. Ils
ne voulaient pas être… Ils sont morts en dehors de la Palestine,
beaucoup d’entre eux, mais ils voulaient être enterrés en Palestine,
parce que Dieu avait donné les prémices de la résurrection en Palestine.
58 Puis lorsque Jésus est venu, ils Lui ont fait ce
qui était dit qu’ils feraient. Lorsqu’Il était à Bethléem, Il entra par
la porte d’une étable et s’en alla par la peine capitale. Pendant qu’Il
était ici sur terre, Il n’avait jamais de Sa vie effectué un voyage de
50 miles[81 km–N.D.T.]. Il n’est jamais allé nulle part aux environs de
la Palestine, pourtant le Message de Son Évangile s’est répandu jusque
dans chaque coin et recoin du monde.
59 Il n’a jamais écrit de livre dans Sa vie; pourtant
le Livre, qui a été écrit à Son sujet, est vendu plus que tous les
livres dans tous les âges, la Bible. Et pourtant, là-dedans, Il n’a
jamais eu un… Il n’est jamais allé dans une université de Sa vie, et
pourtant il y a eu plus d’universités érigées en Son honneur que–qu’il
n’y a eu pour n’importe quelle chose qui a existé sur la surface de la
terre, ou n’importe quel autre nom, ou n’importe quel autre homme. Et
Il n’est jamais allé très loin. Il a mené une vie humble et simple. On
L’a ridiculisé, on L’a raillé, on s’est moqué de Lui.
60 Et Il avait déclaré qu’Il avait le pouvoir de
donner Sa vie, et le pouvoir de la ressusciter. N’importe quel homme
peut se vanter comme cela, n’importe qui le peut. Mais Lui a prouvé sa
déclaration lorsqu’Il est ressuscité le matin de Pâques.
61 Lorsqu’ils ont percé Ses mains, et Ses–et Ses
pieds, et Son côté, et qu’on Lui a mis une couronne d’épines sur la
tête… Et Il est mort, là-bas, implorant miséricorde, au Calvaire.
Lorsqu’Il était sur terre, Il a été comme un homme et Il agissait comme
un homme. Et quand Il est mort là sur le Calvaire, Il a imploré
miséricorde comme un homme.
62 Mais lorsqu’Il est ressuscité le matin de Pâques,
Il a prouvé qu’Il était plus qu’un homme. Il était Dieu. Il avait le
pouvoir de donner Sa vie.
63 Maintenant, la première chose, en ce matin-là, le
petit groupe des disciples avait le cœur tout brisé. Ils ne savaient
pas ce qui avait eu lieu. Certains d’entre eux voulaient retourner à
leurs filets de pêche.
64 Maintenant, comme petit aperçu de ce que la mort
était, et de la grande horreur de la mort qu’éprouvaient les fondateurs
tout au long de l’histoire de notre religion chrétienne, comment les
promesses ont été transmises au travers de ces patriarches que j’ai
mentionnés ce matin. Maintenant, venons-en directement au vif du sujet,
là où ça se trouve.
65 Ces petits disciples, après qu’ils… le petit
groupe qui était haï au commencement… Ils n’avaient pas beaucoup d’amis
de ce monde.
66 Et tout homme qui sert Jésus-Christ n’aura pas
beaucoup d’amis de ce monde. Vous devez vous tenir seul sur vos propres
convictions. Bien des fois, vous devez vous tenir seul, mais Il a
promis qu’Il se tiendrait à vos côtés. «J’irai avec vous jusqu’à la
fin.»
67 Et maintenant, pendant que je Le vois, examinons
cela. Il avait été emporté, ils s’attendaient à quelque chose, car Il
pouvait accomplir des miracles. Et Il avait déclaré qu’Il ne faisait
rien par Lui-même, mais seulement ce que le Père Lui montrait. Mais
Il–Il opérait des miracles. Et lorsqu’Il fut livré entre les mains de
Pilate, comment pouvaient-ils s’attendre à Le voir, Lui le Messie de
Dieu, être déshabillé et Se tenir là; être battu, meurtri, accablé,
écrasé, et couvert de crachats sans qu’Il ouvre même Sa bouche pour
dire une seule parole à ce sujet. Cela avait brisé leurs coeurs.
68 L’Homme même qui a pu étendre Sa main et dire:
«Tais-toi», et le vent et les vagues Lui ont obéi.
69 Celui qui a pu arrêter un cortège funèbre, et
poser Sa main sur le cercueil et dire: «Jeune homme, Je te dis,
lève-toi» et celui-ci se leva.
70 Celui qui était entré dans une maison où les gens
avaient le cœur brisé, où une fille venait de mourir; chez Jaïrus, un
jeune prêtre qui était resté avec Jésus, et qui était devenu un
croyant. Et Lui, Il est entré et a dit: «Tenez-vous tranquilles, car la
jeune fille n’est pas morte, elle dort.» Certainement qu’ils auraient
dû le savoir. Certainement qu’il y avait quelque chose là. Il est entré
et l’a prise par la main; Il l’a regardée et a dit: «Jeune fille, Je te
dis, lève-toi.» Et une fille qui était morte, et dont l’âme était déjà
partie, s’est mise debout et est revenue à la vie.
71 Comment, s’étant rendu à la tombe de Lazare, Il a
pleuré comme un homme, les larmes coulant sur Ses joues pendant qu’Il
pleurait et qu’Il se tenait là. Et un homme qui était mort depuis
quatre jours, et les vers qui sont dans le corps grouillaient, entrant
et sortant de son corps… Mais ils L’ont vu redresser Son petit corps
comme ceci et dire: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit
en Moi, il vivra quand bien même il serait mort. Quiconque vit et croit
en Moi ne mourra jamais.» Pensez-y. «Celui qui vit et croit en Moi ne
mourra jamais.»
72 Quelle espérance nous avons donc ce matin, lorsque
nous visitons nos tombes–la tombe d’un bien-aimé! Quelle espérance nous
avons dans cette chair mortelle aujourd’hui, comme le Saint-Esprit rend
témoignage: «Il vit! "Il ne mourra jamais; Il a la Vie éternelle."»
Bien que nous amenions à la tombe les corps des personnes les plus
saintes parmi nous, néanmoins ils sont vivants à l’intérieur. Ils
vivent quelque part.
73 Lorsqu’Il se tenait là, Il a dit: «Je suis la
résurrection et la Vie.» Et il y avait un homme qui gisait là. Il a
dit: «Ôtez la pierre.» Et son corps était putréfié, cette odeur d’un
corps humain, vous savez ce que c’est. Lorsqu’ils l’ont soulevé, il y
avait une odeur nauséabonde partout là-bas. Mais Il a parlé d’une voix
forte et Il a dit: «Lazare, sors!» Et un homme qui était mort depuis
quatre jours ressuscita et sortit de la tombe.
74 Comment pouvaient-ils concevoir qu’un Homme qui
avait ce genre de puissance, soit suspendu au Calvaire, sous d’intenses
moqueries, avec sur Lui et tombant de Sa barbe les crachats des soldats
qui Le raillaient; en même temps ils Lui arrachaient des poignets de
barbe à la figure, et ils Le frappaient à la tête, et disaient:
«Prophétise et dis qui T’a frappé!» Lorsqu’Ils ont vu les clous romains
être enfoncés dans Ses mains et dans Ses pieds, comment pouvaient-ils
concevoir qu’un Homme comme Celui-là puisse mourir? En effet, Dieu
exigeait le jugement, et Christ a pris notre jugement.
75 Comme ils étaient déçus! Ils s’en étaient
retournés à leurs filets de pêche. Pierre a dit: «Je vais pêcher.» Les
disciples ont dit: «Je vais simplement aller avec toi.» C’est ce qu’ils
ont fait. Ils étaient complètement déçus.
76 On fit descendre Son corps là, on L’a enveloppé
dans un linceul, et on L’a mis dans la tombe.
77 Et ils ont dit: «On en a fini avec ce
fanatique-là.» Comme le monde était contre Lui! Ils ont dit: «Il était
un saint exalté.» Il était fou. Il était–Il était un fanatique, et que
sais-je encore.»
78 Mais Il avait dit qu’Il était Dieu. Il était comme
Dieu. Il agissait comme Lui. Il a prouvé qu’Il était Dieu. C’est vrai.
79 Une femme a dit, il n’y a pas longtemps, comme je
l’ai dit bien des fois, elle a dit: «Il n’était pas Divin, Frère
Branham.» Une femme de la Science chrétienne, elle a dit: «Il n’était
qu’un homme.» Elle a dit: «Il était juste un homme.»
80 J’ai dit: «Il était plus qu’un homme. Il était
Dieu.» J’ai dit: «Soit Il était Dieu, soit Il était un séducteur.»
81 Elle a dit: «Eh bien, du fait qu’Il a pleuré à la
tombe de Lazare, Il a prouvé qu’Il n’était rien d’autre qu’un homme.»
82 J’ai dit: «Lorsqu’Il pleurait, Il a pleuré comme
un homme. Mais lorsqu’Il ressuscitait les morts, Il a prouvé qu’Il
était Dieu. C’est juste.» J’ai dit: «Lorsqu’Il avait faim, Il avait
faim comme un homme.»
83 Mais pouvez-vous vous imaginer un homme qui se
tenait près d’un figuier, essayant de trouver quelque chose à manger;
et quelques jours plus tard, Il a pris quelques petits gâteaux, environ
deux petits gâteaux, et deux ou trois morceaux de poissons et a nourri
cinq mille personnes avec du poisson cuit!
84 Pouvez-vous vous imaginer un homme là au Calvaire,
suspendu entre Ciel et terre, criant: «J’ai soif, J’ai soif»; Lui qui
avait même changé l’eau en vin! Le Créateur même de–de l’eau était là,
réclamant de l’eau!
85 Il devint péché pour nous, afin que nous, par Sa
pauvreté–pauvreté, nous puissions devenir riches. Il. Dans Sa mort, Il
est mort comme un pécheur; afin que nous, dans notre mort, nous
puissions mourir des fils et de filles de Dieu.
86 Je pense à la différence qu’il y a entre les
morts. Lorsque le vieux Daddy Hayes, mourait, il a fait venir ses
enfants au chevet. Et là, il avait été dans le coma depuis deux ou
trois jours. Il avait un adage, il disait: «Mon Dieu, bénis mon âme!»
Il était tout… Il a fait venir ses enfants au chevet. [Il avait] une
barbe longue, blanche et pendante; il a dit: «Mon Dieu, bénis mon âme!
Vous pensiez que Daddy Hayes était mort.» Il a dit: «Je ne mourrai
jamais. Parce que Jésus vit, je vis aussi.» Et là, il a béni chacun de
ses enfants.
87 Il a dit: «Soulevez mes mains.» Il ne pouvait pas
soulever ses mains. Et l’un de ses fils est passé d’un côté et a
soulevé la main de ce côté-là, et l’autre fils a soulevé l’autre main.
Il s’est mis à chanter. Comme ses yeux commençaient à regarder vers le
Ciel, il a dit: «Heureux jour, heureux jour, où Jésus lava mes péchés!
Il m’a enseigné à–à prier et à vivre joyeux chaque jour.» Et il a fermé
ses yeux et il est allé à la rencontre de Dieu. Je vous assure, c’est
ainsi que j’aimerais m’en aller, comme cela. Puissé-je mourir en
Jésus-Christ.
88 Alors quand Ses disciples ont vu cela, toutes les
déceptions et d’autres choses que–que–qu’Il a connues, apparemment Il
les avait déçus. Tous commencèrent à retourner à la pêche. L’un était
retourné à son travail, et l’autre était retourné dans telle autre
direction.
89 Eh bien, ce matin, nous aimerions commencer à la
tombe. Alors, après Sa résurrection, Marie, Marthe et Marie
la–Marie-Madeleine et Marie, la mère de Jésus… C’était très tôt, un
matin. Ils ont gardé Son corps dans la terre tout le sabbat, c’était
une coutume pour eux de ne rien faire le jour du sabbat. Ainsi, Il est
mort vendredi après-midi, à trois heures, et Il est ressuscité très tôt
le dimanche matin.
90 Maintenant, j’aimerais régler cette question,
pendant que vous êtes ici ce matin, dans ce service du lever du soleil.
Bien des gens disent: «Comment se fait-il donc qu’Il ait dit qu’Il
resterait… Il était dans la tombe trois jours et trois nuits?» Il
n’avait jamais dit qu’Il ferait cela.
91 Il a dit: «Dans l’intervalle de ces trois jours Je
ressusciterai Mon corps.» Voyez? Eh bien, la raison pour laquelle Il a
fait cela, c’est parce que David avait dit quelque part dans les
Écritures: «Je n’abandonnerai pas Son âme au séjour des morts, et Je ne
laisserai pas Mon saint voir la corruption.» Et Il savait que la
corruption s’installe dans le corps humain après soixante-douze heures,
trois jours et trois nuits. Et quelque part, dans l’espace de ces trois
jours et trois nuits, Dieu allait Le ressusciter. Ainsi, Il est mort
vendredi après-midi, à trois heures, et Il est ressuscité très tôt, le
dimanche matin.
92 Maintenant, présentons juste un petit drame juste
ici et arrêtons-nous un instant et suivons. Je vois, toute la
nuit durant, la pauvre petite Marie, la mère, avec le cœur brisé. La
prophétesse Anne lui avait dit qu’elle serait percée, pour révéler les
pensées de plusieurs. Comme Son corps était meurtri, et son propre
Enfant chéri était suspendu à la croix, et quel déshonneur Il avait
causé à l’église. Mais pourtant, dans son cœur, cet amour maternel
s’était élancé; il y avait… peu importe ce qu’Il avait fait, à quel
point c’était déshonorant. Il est mort de la peine capitale comme un–un
prisonnier aujourd’hui, qui irait là pour être pendu, ou électrocuté,
ou autre chose. C’est ainsi qu’Il est mort, dans la honte et le
déshonneur. Voyez-vous comment Dieu a puni le péché? Et alors, comme
elle avait pleuré, probablement toute la nuit! Et elle et…
93 Marie Madeleine, elle, connaissait Sa puissance.
Elle savait qu’Il avait quelque chose de différent, que personne
d’autre n’avait. C’était d’elle qu’avaient été chassés sept démons.
94 Tout celui qui a déjà été délivré du diable par la
puissance de Jésus-Christ sait où il se tient. Personne ne peut jamais
entrer dans Sa glorieuse Présence divine et rester toujours le même.
Vous êtes–vous êtes changé. Il y a quelque chose qui vous arrive. Oh,
vous pouvez vous tenir à l’écart, et dire: «C’est de la psychologie» et
imaginer ceci et accepter cela, telle autre chose, et des théories, ou
autre chose de ce genre. Mais nous, nous ne croyons pas dans la
théologie. Nous croyons dans la puissance de la résurrection de
Jésus-Christ. Et lorsque vous entrez dans Sa Présence, quelque chose se
passe dans votre vie, qui vous change. Et vous n’êtes plus jamais le
même, un homme qui est déjà entré dans la Présence de Christ.
95 Ainsi, on avait chassé d’elle sept démons:
l’orgueil et l’envie, et elle se disait qu’elle était très jolie et que
personne ne lui était comparable. Mais lorsque Jésus lui a parlé et lui
a dit: «Sois pure», tout cela l’avait quittée. Elle devint une nouvelle
personne. Elle n’était plus très jolie à ses propres yeux. Mais elle
s’est enveloppée dans la robe de la douceur et de la gentillesse, et a
suivi le Maître. Elle L’aimait.
Alors au matin de Pâques je peux la voir.
96 Ses disciples étaient sortis, ils tiraient les
bateaux de pêche; certains d’entre eux. D’autres étaient retournés chez
eux, et d’autres encore étaient allés à différents endroits, mais pour
reprendre leurs occupations.
97 Et alors, très tôt matin, je peux voir Marie, la
mère, et Marie Madeleine, gravir le flanc de la colline pour se rendre
à la tombe. Elles avaient des aromates et autres. Elles voulaient
oindre Son corps et Le conserver.
98 Et alors, comme elles gravissaient la colline, je
peux me représenter une autre scène. Regardons de ce côté-ci.
99 Je peux voir une troupe de soldats se tenant là.
Ils étaient là à jouer aux cartes, toute la nuit, ou à se lancer le dé,
ou ils jouaient au dé, le–le–le dé sur le sol. Et ils étaient là à
s’amuser. Certains d’entre eux disaient: «Dites donc, vous
souvenez-vous de ce séducteur-là? Il a dit que ‘dans trois jours’ Il
allait ressusciter. Ainsi, maintenant voyons voir. Montons à la tombe.»
100 Et je peux les voir monter là, et se taper sur la
poitrine, et sortir leur grande armure comme cela, et l’épée romaine,
en disant: «Nous allons voir de quoi il est capable!» En effet, la
tombe était scellée; un sceau romain; malheur à celui qui brisera ce
sceau. Et une pierre avait été posée là, pour laquelle il avait fallu
une «centurie» d’hommes, c’est-à-dire une centaine d’hommes avait roulé
cette pierre là, une très grosse pierre qu’ils avaient roulée et placée
contre la tombe. Ils disaient: «Il est là-dedans, rien à craindre!» Et
ils passaient de bons moments.
101 Mais dans l’entre-temps, il faisait presque jour,
pendant que Marie… pendant qu’elles gravissaient la colline. Et là, on
a deux petites femmes, sorties de grand matin, peut-être avec leurs
bras l’une autour de l’autre, elles continuaient leur chemin. Oh! Oh,
je peux presque voir cela, comment elles longeaient le flanc de la
colline. Et je peux entendre Marie la mère dire à Marie Madeleine:
«Dites donc, qui va ôter la pierre de la tombe? Qui le fera? Comment
allons-nous le faire?»
102 Eh bien, je peux entendre Marie lui répondre:
«Dieu s’en occupera.»
103 C’est cela l’essentiel. Peu importe… Les gens
disent: «Comment ferai- je faire ceci ou cela?» Dieu s’en occupera.
Continuez tout simplement, vous voyez? Dieu s’occupera de tout le reste.
104 Puis du coup, nous voyons toutes les étoiles
commencer à disparaître. Et la chose suivante, vous savez, il reste
seulement une étoile, c’est la grande et brillante étoile du matin qui
se tenait là.
105 Je vois comment tout, et les soldats riaient et
lançaient des moqueries, disant: «Maintenant vous voyez, il fait jour.
Rien n’est arrivé jusque là. Et ils continuaient ainsi, disant: «Voyez,
il n’était qu’un séducteur. Ce n’était qu’un homme comme beaucoup de
ces séducteurs qui se sont levés en ce temps-ci et à d’autres époques,
et qui ont fait ces choses, mais alors… ou qui ont eu ce genre de
prétentions.»
106 Mais alors, tout d’un coup, je peux m’imaginer
tous les petits oiseaux, les rouges-gorges cesser de chanter. Les
oiseaux ont arrêté de chanter. Le poète a dit: «Sa voix était si douce
que même les oiseaux ont arrêté leurs chants.» Quelque chose était sur
le point d’arriver.
107 Je vois la grande Étoile du matin suspendue là
dans Son orbite, Celle qui est suspendue là depuis le commencement du
temps, commencer à Se déplacer, je La vois décrire un cercle. Marie et
les autres L’observent. Qu’est-ce qu’Elle fait? C’est un Ange, et Il
cherche par-là la tombe où on L’avait mis. Les Écritures étaient sur le
point de s’accomplir.
108 Frère, sœur, chaque fois qu’une Écriture de Dieu
est sur le point de s’accomplir, ne vous en faites pas, Elle sera bien
là.
109 Je vois cette Étoile commencer Son voyage, Se
déplacer. Je vois les romains là debout, une centaine, des gens forts,
munis de leurs épées dégainées, disant: «Maintenant, nous allons voir
ce qui va arriver.»
110 Et soudain, cette grande boule de Feu descend du
Ciel comme un éclair, et se tient près de la tombe. Et Elle est devenue
le puissant Ange de Dieu qui se tenait là. Les soldats se sont évanouis
et sont tombés par terre comme morts. Par un simple effleurement de Sa
main, Il a repoussé cela, la pierre qui était posée là; Il a brisé le
sceau romain.
111 Qu’est-ce que le sceau romain signifie pour Lui?
Pas plus que signifierait le sceau des États-Unis ou n’importe quoi
d’autre ou un sceau d’une certaine église, ou n’importe quoi d’autre.
Dieu doit vivre. Il doit sortir. Il ne peut pas vivre parmi les morts.
112 Ainsi, Il repousse la pierre, et celle-ci roula
en arrière. Et Il s’est tenu là. Maintenant qui a le contrôle de la
situation? Les soldats ont pris leurs boucliers et tout, et ont pris le
large à toutes jambes, descendant à travers le jardin, à travers la
colline; avec le cliquetis de leur matériel, leur fer qu’ils portaient
sur eux, leurs boucliers et tout.
Et Lui se tenait là, seul. Après quelque temps,
Marie a dit…
113 Il y avait eu un grand tremblement de terre
lorsque cela est arrivé, cela avait secoué la terre même là, ce
matin-là. Quelqu’un a dit: «Je me demande si quelque chose n’a pas
explosé quelque part. Il y avait un… Il doit y avoir eu une explosion
quelque part, d’une foudre, ou de quelque chose qui a frappé la terre.»
Mais, c’était Jésus qui était ressuscité des morts.
114 Ensuite, lorsqu’elles se sont approchées de la
tombe, Marie et Marthe, elles ont vu l’Ange se tenir là. Il leur a dit:
«Allez dire à Ses disciples qu’Il les précède là en Galilée, et qu’Il
les rencontrera là. Voici, je vous l’ai dit. Allez promptement
maintenant, et dites aux disciples qu’Il va les rencontrer juste comme
Il le leur avait dit.»
115 Oh, lorsque je pense à cela! «Celui qui entend
Mes Paroles et qui croit à Celui qui M’a envoyé a la Vie éternelle, et
Je le ressusciterai aux derniers jours.»
116 «Voici, Je vous l’ai dit.» Ses anges ont répandu
la chose partout dans le monde, comme quoi: «Tout homme qui aura le
courage de se renier, et de prendre sa croix pour Le suivre, Il te
rencontrera lors de la résurrection.» Qu’importe si nous répandons des
fleurs sur la tombe, si nous disons: «La cendre retourne à la cendre,
et la poussière à la poussière»? Ce corps doit ressusciter de la tombe
aussi sûre qu’il existe un Dieu au Ciel. «Voici, Je vous l’ai dit.»
117 Remarquons. Voici maintenant deux de Ses
disciples qui sont en déplacement. Ils sont en route.
118 Et certains parmi eux étaient allés à la pêche.
Et Jésus se tenait donc sur la rive, et regardait, et Il les a vus là.
Et Il leur dit: «Enfants, avez-vous du pain?»
119 La première chose qu’Il leur a dite, Il leur a
dit: «Jetez votre filet de l’autre côté.» Ils avaient pêché toute la
nuit, et ils n’avaient rien attrapé. C’est cela; vous êtes en train de
pêcher du mauvais côté du bateau. Ainsi, Jésus leur a dit: «Jetez votre
filet de l’autre côté.»
120 Et alors, lorsqu’ils ont jeté leur filet de
l’autre côté, et qu’ils ont tiré comme cela, oh! la la! Il y avait
tellement de poissons que même leurs filets étaient sur le point de se
rompre.
121 Et Pierre se mit à regarder tout autour, et il
dit: «Il n’y a qu’un seul qui peut faire cela. Et il a jeté un regard
en arrière sur la rive, et voici qu’Il se tenait là; il y avait du pain
et du poisson sur le feu, apprêtés pour eux. Pierre ne pouvait pas
attendre que le bateau accoste. Il s’est simplement jeté dans l’eau, et
est allé à Sa rencontre. Il a dû se dépêcher.
122 Oh, je souhaiterais que chaque pécheur au monde
fasse cela, aujourd’hui. Pierre L’avait renié là-bas. Il était sorti et
avait pleuré amèrement. Il avait bien prié. Il voulait rencontrer
Jésus. Il voulait se rendre là afin de se prosterner à Ses pieds.
123 Il y a eu deux hommes qui s’appelaient l’un
Cléopas et ainsi de suite. Ils étaient en route vers Émmaüs. Et ils
cheminaient, le cœur attristé et brisé, et chemin faisant, ils
s’entretenaient à ce sujet, oh, comme c’était déplorable! Et
brusquement, Quelqu’un est sorti du buisson, un homme ordinaire,
n’ayant pas un col retourné ni un habillement différent.
124 Il était habillé comme tous les autres hommes. Il
avait des cheveux et une barbe comme les autres. Il n’avait pas… Il
n’était pas différent. Il n’était pas très différent. Sa vie parlait de
Son identité – ce qu’Il était. Et c’est ce que Dieu veut que nous
soyons; Il veut que notre vie soit notre identification. C’est vrai.
125 Et Il S’est mis alors à marcher. Il leur demanda:
«Frères, pourquoi êtes-vous si tristes? Et pourquoi tenez-vous de tels
propos?» Oh, j’aime vraiment cela!
126 «Eh bien, dirent-ils, es-tu un étranger ici,
Monsieur? Eh bien, dit-il, tout le pays est dans la consternation. Et
nous voici ici, dit-il, nous sommes en route, nous rentrons chez nous.»
Il dit: «Eh bien, Jésus de Nazareth, le Prophète, nous pensions
certainement qu’Il allait – quand Il était venu, que c’est Lui qui
serait le Roi d’Israël. Et voici qu’Il est mort, et on L’a enterré. Et
on Lui a transpercé le cœur. Et ils L’ont tué.» Et il dit: «C’est même
le troisième jour depuis que tout cela est arrivé, depuis qu’on L’a mis
à mort.» Et il enchaîna: «Certaines femmes étaient à la tombe et–et ont
eu une vision des Anges, et elles sont revenues dire qu’Il était
vivant. Mais, dirent-ils, oh, nous ne pouvions pas croire cette
histoire. Nous, nous continuons notre chemin.»
127 Ainsi, pendant qu’ils étaient en route là, Il
leur dit: «Ô hommes sans intelligence et dont le cœur est lent, vous
voyez, à croire tout ce que les prophètes ont dit concernant Christ,
comment Il devait souffrir et ressusciter le troisième jour. Eh bien,
que vous êtes indolents!»
128 Voyez comme c’est magnifique! Oh! la la! Regardez
ceci, Christ parmi les gens tristes et au cœur brisé! C’est là qu’Il
va, auprès de ceux qui sont tristes et qui ont le cœur brisé.
129 Ils poursuivaient leur chemin, dans l’heure la
plus sombre qu’ils aient jamais connue. Toute leur espérance était
partie. Ils avaient été excommuniés de l’église, des synagogues, parce
qu’ils croyaient en Lui. Et maintenant Lui, Lui en qui ils avaient mis
leur confiance, était mort. Et certaines des femmes étaient venues là
avec une petite histoire concernant une certaine vision, comme quoi
elles auraient vu des Anges: «Dites à Ses disciples qu’Il les
rencontrerait en Galilée.» Mais, oh, simplement il… Ils ne pouvaient
pas croire cela. Ils avaient le cœur brisé et ils étaient tristes, ils
pleuraient. Et là le bienveillant Jésus apparut, parmi les gens au cœur
brisé.
130 Autre chose, c’était le premier matin de Pâques.
Jésus, la résurrection de toute vie, était vivant et cela, en plein
printemps, au milieu des chants d’oiseaux et en pleine éclosion de
nouvelles fleurs. Le ressuscité Jésus était aussi là, au printemps;
étant sorti dans la–la résurrection.
131 Il marchait là avec eux, et Il a commencé à
parler avec eux, leur disant les choses. Il leur a dit: «Eh bien,
maintenant, vous devriez croire ce qu’ont dit les prophètes. Vous
devriez croire tout ce qui a été écrit dans les Écritures concernant
Christ; comment Il devait souffrir et ressusciter le troisième jour et
ainsi de suite.» Eh bien, ils avaient le cœur très brisé.
132 Après quelque temps, après qu’Il eut commencé à
parler, il y avait quelque chose dans cet Homme qui parlait un peu
différemment des autres hommes. C’était un Homme hors du commun. Il y
avait en Lui quelque chose d’une sincérité profonde. Il y avait là
quelque chose de significatif, et Il se mit à expliquer les Écritures.
Il était un Enseignant des Écritures, montrant comment les prophètes
avaient annoncé que Christ mourrait et qu’Il ressusciterait le
troisième jour. Comme leurs coeurs ont commencé à brûler au-dedans
d’eux! Quelque chose était en train de se passer.
133 Et comme ils poursuivaient leur voyage, ils
avaient parlé pendant toute la journée. Ils étaient donc à environ
quelques stades (presque à un mile et demi de Jérusalem) de là où ils
allaient. Ils marchaient lentement, juste en compagnie de Jésus-Christ
ressuscité, mais ils ne le savaient pas.
134 Combien de fois Il s’est assis sur le siège à vos
côtés! Combien de fois Il s’est tenu à vos côtés dans les heures de vos
épreuves et des troubles, et vous ne L’avez pas reconnu! Combien de
fois Il était au volant lorsque vous avez failli être tué dans cet
accident, ou que vous avez de justesse évité cet accident ou autre
chose de ce genre, mais vous, vous n’avez pas reconnu que c’était Lui!
Comment Il était avec vous lorsque le pot était vide et que la cruche
était sèche et qu’il n’y avait rien pour les enfants; comment cet homme
est venu et a déposé ces articles d’épicerie là à la porte, peu importe
ce que c’était! C’était Christ. Il est vivant aujourd’hui. Il n’est pas
mort, mais Il vit.
135 Je me tenais tout près d’un médecin vraiment
athée, il y a quelques jours, à Louisville. Il était… J’étais là, à mon
retour d’Afrique. On me faisait des examens des amibes. Il a dit:
«Révérend Branham, a-t-il dit, et vous croyez cette folie…?» J’ai dit:
«Oui, monsieur.»
136 Et il a dit: «Vous voulez me dire que vous croyez
que cet Homme-là est ressuscité des morts?»
J’ai dit: «Oui monsieur, je le crois.»
137 Et il a dit: «Comment pouvez-vous prouver qu’Il
est ressuscité des morts?»
J’ai dit: «Je peux prouver qu’Il est le Christ
ressuscité.»
– Comment peut-Il l’être?
138 J’ai dit: «Il vit dans mon cœur. C’est de cette
façon que je sais qu’Il est ressuscité. Ici à l’intérieur, Il m’a
changé d’un pécheur en un chrétien. Il a changé ma nature. Il a changé
mon tempérament. Il a changé tout ce qui était en moi. Il a fait de moi
une nouvelle créature. Par conséquent, je sais personnellement qu’Il
est ressuscité des morts.»
Il a dit: «Je crois qu’Il est mort.»
139 Je–j’ai dit: «Je le crois, moi aussi. Mais, Il
est mort. Oui, et plus encore, Il est ressuscité des morts.»
140 Et aujourd’hui Il vit dans nos cours. Voilà
pourquoi nous sommes heureux et nous pouvons chanter. Voilà pourquoi
nous pouvons Le voir. Il n’y a pas longtemps, Jésus-Christ, le Fils de
Dieu, a accompli un grand miracle pour moi dans ma propre vie. Il a
accompli des miracles pour vous. Il marche avec vous quotidiennement.
Il marche avec chaque croyant. «Voici, Je suis toujours avec vous
jusqu’à la fin du monde.» Peu importe les circonstances, Christ vit
toujours et règne aujourd’hui dans le cœur humain.
141 Voilà le pourquoi, comme le disait une histoire;
on veille, chaque matin, nous nous levons maussades, puis nous sortons
et: «Eh bien, j’ai dormi presque à moitié,» ainsi de suite. Il n’y a
rien d’étonnant que nous ayons de l’hypertension, le diabète, et tout
le reste.
142 Observez un petit rouge-gorge. Il va se lever
chaque matin, la première chose, il lève sa petite face vers les cieux
et se met à chanter à tue-tête. On n’a jamais vu des rouges-gorges
souffrir de l’hypertension, marcher à l’aide des béquilles, souffrir du
diabète.
143 Il a dit, un petit rouge-gorge disait autrefois,
il disait: «Eh bien, je me demande ce qui ne va pas, disait-il, dans
ces gens, ces choses, et ces créatures qui s’appellent des êtres
humains!» Il disait: «Eh bien, ils doivent être si tristes. Peut-être
qu’ils n’ont pas un Père céleste comme nous, qui prend soin de nous.»
144 Un soir, ayant tenu une réunion ici dans l’église
baptiste de Milltown, lorsque j’étais le pasteur là, je revenais à la
maison avec un vieil ami à moi, pour y rester toute la nuit. Et je
remarquais, en passant par là, qu’il y avait un rossignol perché dans
un buisson de cèdre là. Toute la nuit durant, il a chanté à tue-tête,
aussi fort qu’il le pouvait. Je pouvais bien comprendre pourquoi les
oiseaux chantent à l’aube. Je m’imagine que la lumière du soleil qui se
répand sur eux, c’est ce qui les fait chanter. Mais qu’est-ce qui fait
chanter ce rossignol?
145 Ainsi, je me suis procuré un livre et je me suis
mis à le lire au sujet du rossignol. Je suis parvenu à découvrir que le
rossignol, ce qui le fait chanter, c’est qu’il contemple les cieux. Et
chaque fois qu’il peut regarder et voir les nuages commencer à se
dissiper, et qu’il voie une étoile, un rayon de lumière, il commence à
pousser des cris et à chanter à tue-tête. Pourquoi? Parce qu’il sait
que le soleil est en train de briller quelque part. Il renvoie à la
terre un message, comme quoi le soleil est en train de briller quelque
part.
146 Et, mon frère, ma sœur, aussi longtemps qu’au
fond de mon cœur, à travers les nuages sombres des tourments, des
épreuves et des troubles, si je peux sentir le Saint-Esprit se frayer
un chemin de temps en temps, et me donner une bénédiction, je suis
certain que la Puissance de Dieu vit toujours et règne quelque part.
C’est vrai.
147 Si je pouvais demander à cette étoile du matin:
«Qu’est-ce qui te fait briller là-haut? Pourquoi brilles-tu?»
148 Elle répondrait: «Ce n’est pas moi qui brille,
Frère Branham,» si l’étoile pouvait parler. C’est seulement le soleil
qui brille sur moi, qui me fait briller.»
149 Et c’est ce qu’il en est de chaque homme qui est
un croyant en Jésus-Christ et qui est caché en Lui. Ce n’est pas vous
qui brillez, c’est le Saint-Esprit qui brille sur vous, qui vous donne
cette espérance et cette joie de la résurrection.
150 J’avais l’habitude de dire–de parler là d’une
vieille source à laquelle je buvais. Elle bouillonnait et jaillissait
continuellement là près de Milltown. Je me demandais pourquoi cette
source jaillissait, ainsi un jour je me suis assis là et je lui ai
parlé. Imaginez-vous un homme en train de parler à une source? Mais
j’étais en train de parler à la Nature qui a créé cette source. Et je
me demandais: «Qu’est-ce qui te rend si pleine d’entrain, si bouillant?
Est-ce parce que–parce que les enfants viennent ici boire de ton eau,
ou parce que moi, je bois de ton eau ou il y a autre chose?»
151 Si la source pouvait parler et me répondre, elle
m’aurait dit: «Non, Billy, ce n’est pas parce que toi, tu bois de cette
eau. Ce n’est pas parce que quelqu’un boit de mon eau. C’est quelque
chose ici tout au fond de moi, qui me pousse et qui me fait bouillonner
et jaillir, et me comporter comme ceci.»
152 Et il en est ainsi de tout homme ou toute femme
qui est né de l’Esprit de Dieu. Ce n’est pas vous. Ce n’est pas une
émotion humaine. C’est parce que la résurrection ou la Puissance de
Dieu est dans cette vie humaine, et est en train de faire une poussée
vers la Vie éternelle, se mouvant dans la Vie éternelle. Quelque chose
ici à l’intérieur! Vous ne pouvez pas vous tenir tranquilles s’il vous
fallait le faire. Il y a quelque chose au-dedans de vous.
153 Lorsque Jésus est venu, et qu’Il a fait Son
entrée à Jérusalem, et que les gens ont coupé des rameaux et qu’ils ont
commencé à pousser des cris et à crier et à se comporter comme cela,
certains de ces pharisiens empesés ont dit: «Dites-leur de se taire. Eh
bien, ils nous donnent des frissons. Oh, comme ces gens sont en train
de pousser des cris et de faire des scènes!»
154 Il a dit: «S’ils se taisent, les pierres vont
immédiatement crier.» Quelque chose doit venir. Lorsque la Vie vient au
milieu de la mort, il y a une résurrection; obligatoirement.
155 Et lorsque la Vie qui est en Jésus-Christ
arrivera à la tombe où nos bien-aimés sont endormis, il y aura une
résurrection. La Vie et la mort ne peuvent pas cohabiter, pas plus que
les ténèbres et la lumière ne le peuvent. Aussitôt que les ténèbres…
156 Aussitôt que la lumière du jour vient, elle fait
pression sur les ténèbres et les chasses. La lumière du jour doit
briller. Peu importe ce qui arrive, lorsque cette terre tourne là en
face de ce soleil, la lumière du jour doit apparaître. C’est
obligatoire.
157 Et aussi sûr que l’Éternité, lorsque Ça
s’approchera du temps de la venue du Fils de Dieu, il y aura une
résurrection sur cette terre. Et tous ceux qui dorment en Dieu, Christ
les ramènera avec Lui dans Sa résurrection. Cela devra se faire. C’est
inévitable. Vous devez avoir cela. Et comment pouvez-vous avoir cela si
cela n’est pas ici à l’intérieur?
158 Il y a quelque temps, je me tenais là, je me
tenais à Gary, dans l’Indiana, où on m’avait amené dans la grande
aciérie de Gary. Et j’étais très vigilant, lorsque j’étais en train
d’observer. Le directeur m’a amené là au- dessus et il m’a fait visiter
toutes les installations. Et il a dit… J’étais en train d’observer les
hommes. Un petit sifflet a retenti cinq minutes avant l’heure du
départ. Et j’ai remarqué que chaque homme ôtait son tablier et le
déposait sur sa machine. Et partout là, autour de ses tours et autres,
chacun balayait du couloir un tas de copeaux qui avaient été rassemblés
à partir des matières sur lesquelles il avait travaillé. Et il balayait
tous ces copeaux du couloir. Et il a dit: «Je vais vous montrer quelque
chose ici, Révérend Branham.»
J’ai dit: «Ça va.»
159 Alors, il est retourné dans un petit réduit.
Après que le coup de sifflet principal a retenti, tous les hommes sont
sortis. Tout le monde avait quitté le bâtiment; nous étions restés
seuls. Alors il a appuyé sur un bouton. Et là tout au fond, derrière,
j’ai entendu quelque chose tonner, produire un grand bruit et ronfler,
pendant que ça descendait. Je me suis demandé: «Qu’est-ce?»
160 Quelque temps après, il a dit: «Maintenant,
tenez-vous d’un côté.» Je me suis tenu à l’écart.
161 J’ai vu des rails descendre par-là. Et alors, un
grand aimant descendit par-là. Et pendant que cet aimant parcourait
cette ligne, je commençais à remarquer que ces copeaux s’élevaient pour
rejoindre cela, comme cela, ces copeaux de métal. J’ai remarqué que
d’autres ne montaient pas. Et j’ai remarqué que plusieurs morceaux de
fer ne montaient pas. Et cet aimant a continué sa course et est
retourné jusque dans la coupole et fon-… a déversé toutes ces choses
dans la coupole et cela était fondu et retravaillé.
162 Et j’ai demandé: «Eh bien, pourquoi tout n’est-il
pas monté?» J’ai dit: «Je vois des copeaux.»
163 Il a dit: «Révérend Branham; nous fabriquons
des pièces en aluminium ici. Il a dit: «Et ces morceaux
d’aluminium ne sont pas magnétisés pour être attirés par cet aimant.»
J’ai dit: «Gloire à Dieu!» Et–et j’ai dit…
Il a dit: «Qu’est-ce qui vous prend?»
164 J’ai dit: «J’étais juste en train de réfléchir.»
Ainsi j’ai dit: «Pourquoi–pourquoi ces autres morceaux de fer ne
sont-ils pas montés?»
165 Il a dit: «Si vous avez remarqué, ils sont
bloqués au sol. Ils ne peuvent pas monter.» J’ai dit: «Gloire à Dieu!
Alléluia!»
Il a dit: «Qu’est-ce qu’il y a, Frère Branham?»
J’ai dit: «J’étais juste en train de réfléchir.»
Il a dit: «Certainement que vous étiez en train de
réfléchir.»
166 J’ai dit: «Frère, là quelque part, dans l’au-delà
dans l’Éternité (alléluia), il y a un grand Aimant. Le Fils de Dieu
sera lâché un de ces matins. Il est en train de descendre
majestueusement sur cette terre comme un aimant. Et chaque âme qui est
attiré vers Lui montera à Sa rencontre dans les airs, et sera dans la
résurrection pour vivre avec Lui, pour être amenée dans l’au-delà. Et
ces vieux corps dans lesquels nous vivons maintenant, ou même ces corps
que nous avons maintenant, qui deviennent vieux, qui sont …?… et qui
tombent; ils seront déposés là dans la coupole de la poussière, et
seront modelés, et rendus semblables à Son propre corps glorieux dans
la résurrection finale, lorsqu’Il reviendra.»
167 Et j’ai dit: «Eh bien, maintenant écoutez ceci,
il y a beaucoup de gens qui ne sont pas magnétisés. Il y a beaucoup de
gens qui sont bloqués au sol par des circonstances, ils disent: ‘Je ne
peux pas faire cela. Je ne saurais vraiment pas le faire. C’est trop.’»
168 Frère, à moins que ce cœur soit changé et que
cette âme se tienne là-bas, magnétisés avec Dieu par le Saint-Esprit,
lorsque Jésus reviendra, vous serez laissé seul ici sur la terre.
Rappelez-vous, il y aura une résurrection un de ces quatre matins,
seulement pour ceux-là qui sont morts en Christ, ce sont eux que Dieu
amènera avec Lui.
169 «Il marchait au milieu des disciples, Se faisant
connaître», disons, «Se faisant connaître.»
170 J’ai des hommes partout à travers le pays qui des
fois me critiquent au sujet de la guérison divine. Eh bien, mon frère,
comment pourrais-je m’empêcher de croire dans la guérison divine, alors
que c’est la nature même du Saint-Esprit. Tout homme qui est né de
l’Esprit de Dieu devra croire dans le surnaturel, parce qu’il est une
partie de Dieu, il est un rejeton de Dieu.
171 Je dis: «Vous ressemblez à votre père.» Je dis:
«Vous avez un nez comme…» On me dit que j’ai un nez comme celui de
papa, j’ai une bouche comme celle de papa. Pourquoi? Il est mon père,
j’ai le droit de lui ressembler.
172 Alléluia! Alors, si Dieu est mon Père, j’ai le
droit de croire dans le surnaturel, parce que je suis né de l’Esprit
surnaturel. Cela fait de moi un être surnaturel. À l’intérieur, à
l’extérieur, je suis–je suis un homme fait d’argile; vous êtes un homme
fait d’argile. Mais là à l’intérieur, lorsque vous êtes né de l’Esprit
de Dieu, vous devenez un être surnaturel là à l’intérieur, et cet être
surnaturel a faim et soif de sa demeure céleste, dans l’au-delà. C’est
vrai. Amen. Remarquez cela.
173 Ils étaient là. Le voici en train de marcher
maintenant. Il est ressuscité des morts. La joie commence à venir. Les
disciples commencent juste à avoir un petit peu d’entrain dans leur
marche. Quelque chose était arrivée; Il était ressuscité des morts.
174 C’est ainsi avec tout homme ou toute femme,
lorsqu’il est né de l’Esprit de Dieu et qu’il voit la véritable
résurrection. Personne ne sait que Jésus-Christ est ressuscité des
morts à moins qu’il ne soit mort lui-même en Christ Jésus, et qu’il ne
soit né de nouveau du Saint-Esprit. Tout homme croit simplement de
façon théologique, il croit simplement de façon matérielle, il voit
simplement cela sur du papier, jusqu’à ce que le Saint-Esprit rende
témoignage de la résurrection de Jésus-Christ. Vous… des choses mortes
de la vie, à une espérance nouvelle et vivante en Christ Jésus. Tout
homme ou toute femme sans cela est perdu, ce matin. C’est vrai.
175 Oh! mon frère, ma sœur, mettez-vous en ordre avec
Dieu. Purifiez ce cœur jusqu’à ce que les cloches de joie du Ciel
sonnent, et il y aura une résurrection; Jésus vit et règne dans le cœur.
176 Remarquez qu’ils commencent à longer la route. Je
pense que c’était une chose vraiment merveilleuse là. Je. Et la Bible
dit qu’ils continuaient leur chemin, longeant la route et
s’entretenant. Et lorsqu’ils sont arrivés à la fin, juste là où ils
devaient passer toute la nuit, ils n’ont pas voulu Le laisser partir.
177 Il y a vraiment en Lui quelque chose tel que si
jamais vous faites connaissance avec Lui, vous n’avez pas envie de Le
laisser partir. C’est vrai. Maintenant Il…
Ils ont dit: «Entre et reste avec nous.»
178 J’aime cela: «Entre et reste.» Tout homme qui
n’est jamais entré en contact avec Jésus-Christ veut qu’Il reste.
«Reste avec nous.» Le monde est mort. Christ est ressuscité. Le voici,
vivant avec nous. Très bien.
179 «Entre et reste avec nous. L’heure est avancée…»
Et, Jésus, maintenant rappelez-vous, ils L’ont invité à entrer.
180 Et tout homme qui entre donc en Christ, vous
devrez inviter Christ à entrer dans votre petite maison où vous
habitez. Il ne vient que sur invitation. Il ne vous fait pas pression.
Vous dites: «Je ne voudrais rien de cette affaire des fanatiques.» Très
bien, ne vous en faites pas, ce ne sera pas là. Mais si vous éprouvez
le désir et que vous êtes prêt à vendre ces choses du monde.
181 C’est comme ce que je disais hier soir aux
missionnaires. J’ai dit: «Oui, vous allez ici à l’école et vous
apprenez votre théologie, et vous sortez là, avec la lecture,
l’écriture et l’arithmétique; et vous vous rendez en Afrique, vous
rendez l’indigène deux fois fils de la géhenne qu’avant.»
182 Mais j’ai dit: «Jésus, lorsqu’Il a donné la
commission à Ses disciples d’aller pour être des missionnaires, Il a
dit: ‘Voici J’enverrai sur vous ce que le Père a promis, mais vous,
restez d’abord dans la ville de Jérusalem,’ pas dans un séminaire, pas
dans une école d’éthique. Il a dit: "Restez dans la ville de Jérusalem
jusqu’à ce que vous serez revêtus de la Puissance d’En-haut. Voici,
J’enverrai sur vous ce que le Père a promis; mais vous, restez dans la
ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous serez revêtus de la Puissance
d’En-haut. Après que le Saint-Esprit sera venu sur vous, alors vous
serez des missionnaires ou mes témoins à Jérusalem, en Judée, en
Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. "»
183 Et avant qu’un homme ne soit équipé par le
Saint-Esprit; pas par l’instruction, pas par la théologie, pas par le
fait d’être membre d’une église! Amen. [Espace vide sur la
bande–N.D.É.] …été à Jérusalem et rempli du baptême du Saint-Esprit, il
n’est pas qualifié pour la chaire, c’est vrai, en tant que missionnaire
ou n’importe quoi d’autre.
184 Et lorsque Philippe s’est rendu là, le tout
premier missionnaire qui a effectué une sortie, il s’est rendu en
Samarie. Et lorsqu’il est arrivé là-bas, il a prêché l’Évangile, il a
guéri les malades, il a ouvert les yeux des aveugles et a débouché les
oreilles des sourds. Il y avait une grande joie dans la ville.
185 Et partout où un véritable et authentique
missionnaire de Dieu ou un prédicateur va, il y a des cloches de joie
de la résurrection de Christ qui retentissent. Vous ne pouvez pas
maintenir la mort et la Vie ensemble; ils se sépareront. Amen. Ainsi,
lorsque Christ entre dans le cœur de l’homme, Il vous sépare d’avec les
choses mortes du monde, pour vous amener à une espérance vivante,
devenant une nouvelle créature en Christ Jésus, et il devient un homme
nouveau. Je vous le dis, mes frères, si le monde a besoin de quelque
chose aujourd’hui, c’est qu’on leur prêche la véritable et authentique
résurrection de Christ.
186 Ils ont dit: «Viens rester avec nous. C’est le
soir, le jour est fortement avancé. Eh bien, nous avons entendu ces
femmes, ce qu’elles ont dit, on se demande si tout cela est bien vrai»
Ils poursuivaient leur route, ils pensaient plutôt à autre chose. Mais
on Lui a dit: «Fais donc un crochet par ici juste un instant.» Ils ont
dit: «Eh bien, entre donc et reste avec nous.» Il a fait comme s’Il
allait continuer. Bien des fois, c’est ce qu’Il fait, juste pour voir
ce que vous ferez. C’est vrai. Ainsi, après, après quelque temps, ils
L’ont supplié. Ils ont dit: «Viens entrer.»
187 Ils sont entrés, probablement qu’en prenant le
menu, ils ont dit: «Eh bien, que voulez-vous prendre pour le dîner?»
188 Et ils ont commencé, ils ont dit: «Reste avec
nous. Nous T’aimons vraiment. Eh bien, nous aimerions T’avoir pour
pasteur. Tu as quelque chose qu’on ne trouve pas chez tous les autres
hommes. Tu as quelque chose; Tu expliques les Écritures un peu
différemment des autres hommes. Nous aimerions vraiment que Tu–que Tu
nous accompagnes. Nous aimerions que Tu rencontres notre ami Pierre,
Jacques, Jean et les autres. Nous avons des amis qui étaient aussi des
disciples de Jésus, et nous aimerions que Tu entres. Il semble bien que
Tu connais tant de choses à Son sujet.» Et c’était bien Lui, en
personne. C’était bien Lui. Il s’assied bien des fois à tes côtés.
189 Voici qu’Il se tenait là, et Il a commencé à leur
parler. Ainsi donc, la première chose, vous savez, lorsqu’Il a pris le
pain… Il a pris le pain. Eh bien, leurs yeux étaient aveuglés. Et Il a
brisé le pain. Lorsqu’Il a levé les yeux vers le Ciel et qu’Il a béni
cela et l’a brisé, alors leurs yeux s’ouvrirent. J’aime cela. Leurs
yeux s’ouvrirent. S’il y a jamais eu un temps où l’église de Christ a
besoin que ses yeux s’ouvrent, c’est bien aujourd’hui; qu’on brise
encore du pain. Leurs yeux s’ouvrirent et ils reconnurent que c’était
Lui.
190 Oh, ami, vous a-t-Il jamais ouvert les yeux de
cette façon-là? Vous a-t-Il jamais béni de cette façon? Vous a-t-Il
jamais séparé des choses du monde par le brisement, en vous séparant,
un brisement et un temps d’ouverture. C’est ce dont l’église a besoin
aujourd’hui, d’un brisement et d’un temps d’ouverture. Et ses yeux
s’ouvrirent, leurs yeux s’ouvrirent, plutôt, et ils Le reconnurent.
C’est juste par la manière dont Il a procédé avec ce pain, qu’ils L’ont
reconnu. Oh! la la! Combien de fois…
191 Il n’y a pas longtemps, ici, une dame était là au
coin. Elle avait la tuberculose. Je pense qu’elle est assise dans
l’église ce matin. Je ne me rappelle plus le nom de cette dame. Elle
habite de l’autre côté de la… Reese. Merci, sœur. C’est vrai. Madame
Reese, elle était couchée là, elle avait trois ou quatre petits
enfants, et je suis allé prier pour elle. Elle avait été renvoyée du
sanatorium là, pour mourir. Et, je suis donc allé prier pour elle.
192 Et il y avait un infidèle qui habitait dans la
maison à côté de la mienne, et il travaillait ici au gouvernement, M.
Andrews. Ainsi, je passais l’angle, sur ma vieille bicyclette. Et–et
j’avais prié pour cette femme un soir, quelques soirs avant cela.
J’étais rentré chez moi. Pendant que je me tenais dans la véranda, le
Seigneur me montra une vision qui disait que la femme vivrait.
193 Ainsi, je me suis rendu là. J’ai dit: «J’ai
l’AINSI DIT LE SEIGNEUR pour vous. Vous allez vivre.»
Et elle a dit: «Oh, grâces soient rendues à Dieu,»
la petite pauvre créature.
194 J’ai dit: «Voudriez-vous vous lever et vous faire
baptiser au Nom de Jésus-Christ, L’invoquer, et vous purifier de votre
péché?»
195 Elle a dit: «Je ferai tout ce que Dieu me
demandera de faire. Venez simplement et conduisez-moi, et donnez-moi
les instructions, et je vais–je vais le faire.»
J’ai dit: «Très bien.»
196 Et quelques matins après cela, j’ai rencontré
un–un homme qui descendait la rue là-bas, et c’était M. Andrews. Il a
dit: «Dites donc, attendez un instant là, prédicateur.» Ça fait
longtemps, vers cette heure-ci de la matinée, je pense. Et il a dit:
«Attendez un instant là, prédicateur.» Il a dit: «Où est-ce que vous–où
allez-vous?»
J’ai dit: «À l’épicerie.»
Il a dit: «N’avez-vous pas honte de vous-même?»
J’ai dit: «Quoi?»
197 Il a dit: «Vous disiez à cette pauvre petite mère
mourante, là-bas, qu’elle allait vivre.»
J’ai dit: «Eh bien, elle va vivre.»
Il a dit: «Comment savez-vous qu’elle va vivre?»
J’ai dit: «C’est Jésus qui l’a dit. Voilà pourquoi
je le sais.»
Il a dit: «Comment le savez-vous?»
198 J’ai dit: «Il m’a montré une vision sur elle.»
C’est juste par la manière qu’Il l’a fait que j’ai su qu’il allait en
être ainsi. C’est vrai.
199 Il a dit: «Moi, j’aurais honte de moi-même.» Il a
dit: «Vous allez partout et vous trompez les gens comme cela.» Il a
ajouté: «Vous devriez avoir honte. Bon, je sais que c’est un peu dur
pour moi, d’abord, de me tenir en face de vous et de vous parler de la
sorte.»
200 J’ai dit: «C’est très bien. Vous avez vos propres
idées, et moi, j’ai les miennes.» Je suis monté sur ma bicyclette et
j’ai continué ma course.
201 Deux jours plus tard, sa femme, qui est une
chrétienne, est tombée malade. Je suis allé là et je lui ai dit:
«Monsieur Andrews, puis-je faire quelque chose pour vous?»
202 Il a répondu: «Eh bien, voyez-moi ça.» Il a dit:
«Nous avons un bon médecin.» Il a dit: «Nous n’avons pas besoin d’une
aide quelconque de votre part.»
203 Et je lui ai dit: «Merci.» J’ai dit: «Je sais que
vous avez un bon médecin.» Et il a cité son nom; et ce–c’est un
excellent médecin de cette ville-ci, un ami à moi. J’ai dit: «C’est un
bon médecin.»
204 Elle a dit: «Elle souffre de l’appendicite. Nous
ferons enlever cela et c’est tout.» Il a dit: «Nous n’avons pas besoin
de prière ici.»
205 J’ai dit: «En fait, Monsieur Andrews, je n’ai pas
demandé cela.» J’ai dit: «Je voulais tout simplement vous dire que
je–je pourrais couper votre bois. Je pourrais faire n’importe quoi que
je peux pour vous, faire entrer votre bois d’allumage, votre charbon,
tout ce que je pourrais faire.»
206 Ainsi, oh, il était très cassant là-dessus. Il ne
voulait pas–rien à voir avec la prière. J’ai dit: «Ça va.» Ainsi, je
suis retourné à la maison.
Et après que j’étais retourné, eh bien, elle a été
amenée à l’hôpital.
207 Et le lendemain matin, j’ai commencé à faire la
patrouille, j’étais–j’étais garde-chasse, vous le savez. Et j’ai mis en
bandoulière mon vieux petit fusil et je me suis mis en route. Je
longeais la route, en montant par là.
208 Et bien vite, vous savez, là, Quelque chose m’a
dit: «Fais demi-tour et rentre.» C’est ce Jésus ressuscité: «Fais
demi-tour et rentre.»
Je me suis dit: «Oh, eh bien, cela, peut-être que
j’ai senti…
Quelque chose a dit: «Retourne.»
209 J’ai juste fait demi-tour et je suis rentré. J’ai
téléphoné au Public Service Company. Je faisais aussi la patrouille sur
les lignes à haute tension; ainsi j’ai téléphoné et je leur ai dit que
je ne serais pas au travail ce jour-là. Il pleuvinait un peu, même si
cela ne suffisait pas pour m’empêcher d’aller au travail, mais je suis
simplement retourné. Je ne savais pas pourquoi.
210 Je me suis assis et j’ai démonté mon vieux petit
fusil, j’étais debout là en train de l’astiquer. Je… Meda m’a dit (ma
femme), elle m’a dit: «Qu’est-ce que tu es retourné faire?»
211 J’ai dit: «Je ne sais pas. Il m’a tout simplement
dit de rentrer. ‘L’obéissance vaut plus que le sacrifice, et la
soumission vaut mieux que la graisse des béliers.’» Je suis revenu tout
simplement. J’étais assis là et j’étais en train d’astiquer mon vieux
petit fusil.
212 Et la chose suivante, vous savez, j’ai vu
quelqu’un s’approcher de la maison, et le voilà venir, avec son chapeau
mis de travers, vous savez, et la morve lui coulait des narines, et il
est arrivé. Il a dit… [Frère Branham frappe trois fois sur le
pupitre–N.D.É.] Il a appelé: «Madame Branham?»
Elle a répondu: «Oui.»
«Le prédicateur est-il là?»
Elle a répondu: «Oui.» Elle a dit: «Entrez, Monsieur
Andrews.»
Il a dit: «Salut, prédicateur.»
Et j’ai dit: «Bonjour, Monsieur Andrews. Veuillez
vous asseoir.»
213 Il a dit: [Frère Branham éternue–N.D.É.]
«Avez-vous eu les nouvelles concernant madame Andrews?»
J’ai dit: «Non.»
Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, elle va mourir,
pasteur.»
214 J’ai dit: «Oh c’est vraiment déplorable.» J’ai
dit: «Ça me fait horreur d’entendre cela.» J’ai dit: «Pourtant, je sais
que vous avez un bon médecin.»
Et il dit: «Oui.»
Il a dit: «Mais ce–ce–ce n’était pas l’appendicite.»
Et j’ai dit: «Vraiment? Non?»
215 Il a dit: «Non, nous avons là présentement un
spécialiste de Louisville.» Il a dit: «C’est un caillot de sang. Cela
va atteindre son cœur dans quelques heures presque, a-t-il dit, ça se
dirige vers son cœur.» Il a dit: «Elle va mourir.»
216 J’ai dit: «Oh! la la! C’est vraiment déplorable.
Ça ma fait horreur d’entendre cela.» J’ai tout simplement continué à
astiquer mon fusil.
217 Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, eh bien, euh,
elle est, euh elle est en très mauvais état.»
218 Et j’ai dit: «Oui, monsieur.» J’ai dit: «C’est…»
Je l’ai laissé transpirer pendant quelque temps; ainsi j’ai donc
continué tout simplement et j’ai continué à m’occuper de mon fusil.
219 Il a dit: «Eh bien, euh, euh, il a dit:
«Pensez-vous que vous pourriez l’aider?»
220 J’ai dit: «Moi?» J’ai dit: «Je ne suis pas un
médecin. Je ne sais que faire, Monsieur.» J’ai dit: «Je ne suis pas
médecin.»
221 Il a dit: «Eh bien, euh euh vous savez, dit-il,
euh, je-je-je pensais peut-être–peut-être que vous pouviez, euh,
l’aider un peu.»
Et j’ai dit: «Que voulez-vous dire?»
222 Il a dit: «Eh bien, euh, vous savez, c’est comme
la femme là à la.»
223 J’ai dit: «Je vois.» J’ai dit: «Ça, ce n’était
pas moi. C’était le Seigneur Jésus.»
Et il a dit: «Eh bien…»
J’ai dit: «Je pensais que vous ne croyiez pas en
Lui?»
224 Il m’avait raconté une petite histoire, une fois.
Sa–sa grand-mère avait, je crois que c’était plutôt sa–sa tante, elle
avait fait une promesse, comme quoi elle paierait, à la fin de l’année,
5 dollars à un vieux prédicateur itinérant. Elle avait lavé les
vêtements, mais elle n’avait pas eu l’argent pour le payer. Puis est
venu le jour de lessive, et alors le prédicateur allait être là, mais
elle n’avait pas d’argent. Et elle avait une pièce de dix cents, ou une
pièce de cinq cents, ou tout ce que coûtait un gros pain de savon, et
elle l’a envoyé au magasin. Il est revenu, et dit-il, elle a pris le–le
pain de savon, et le… et elle était en larmes. Il a dit: «Elle s’est
penchée, a pris son vieux tablier ample et a essuyé ses larmes.»
225 Et elle était penchée sur la vieille bouilloire,
comme vos mères avaient l’habitude de le faire. Et, naturellement,
vous, vous appuyez simplement sur un bouton maintenant. C’est parti,
vous voyez.
226 Mais elle a mis le savon sur la planche à laver
comme ceci. Et en le mettant dessus, elle a entendu quelque chose
produire un tintement. Et il lui est arrivé de baisser les yeux pour
voir; une pièce en or de cinq dollars était plantée là dans le pain de
savon, et c’était ce qu’elle avait promis au vieux prédicateur
itinérant.» Elle a dit…
J’ai dit: «Comment cela était-il arrivé là?»
Il a dit: «Eh bien, je me le demande bien.»
227 J’ai dit: «C’est Jésus, le ressuscité, qui a fait
cela. Il avait fait la promesse en toute bonne foi. Elle se disait
qu’elle pouvait le faire, et Dieu a frayé un chemin pour elle.» C’est
juste par la manière dont Il fait les choses que vous Le reconnaissez.
Juste par ce qu’Il fait, les choses qu’Il fait, la manière dont Il fait
cela. Elle a dit…
228 Il a dit: «Eh bien, je–je me suis toujours
demandé.» Il a dit: «Cela a toujours été sur mon cœur, je me demande
s’il y avait… «
J’ai dit: «S’il y avait?» J’ai dit: «Il y a,
Monsieur Andrews.»
229 Il a dit: «Eh bien, Frère Branham, vous pensez
qu’elle… Il–Il–Il pourrait aider ma femme?»
J’ai dit: «Assurément. Je sais qu’Il le peut bien.»
J’ai dit: «Voudriez-vous…?»
Il a dit: «Voudriez-vous prier pour elle?»
230 J’ai dit: «Non. Vous, priez pour elle.» Je lui ai
dit: «C’est vous qui devez prier.»
Il a dit: «Eh bien, je ne sais pas comment dire une
prière.»
231 J’ai dit: «Cela ne ferait aucun bien, de toute
façon, si vous disiez une prière.» J’ai dit: «Agenouillez-vous et
parlez-Lui.»
Il a dit: «Eh bien, comment vais-je le faire?»
232 J’ai dit: «Repoussez tout simplement votre chaise
vers l’arrière, et mettez-vous là… agenouillez-vous tout simplement là,
près de la table et mettez-vous à prier.»
233 Il s’est donc agenouillé là, et il a commencé à
prier. Et il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, Monsieur, je ne sais pas
comment Te parler.» Il a dit: «Mais si seulement Tu voudrais bien aider
ma femme!»
234 Il s’est relevé et a dit: «Dites donc,
prédicateur, allons maintenant à l’hôpital et parlons-Lui.» Il a dit:
«Peut-être, si nous pouvions nous rendre là où elle est à l’hôpital. «
J’ai dit: «Ça va.» Ma femme s’est apprêtée. Nous
nous y sommes rendus.
235 Et là madame Andrews, on ne pouvait plus même
voir ses yeux, le–le sang s’était séparé, vous savez. Le caillot avait
fait que le sang… l’eau. Et on ne pouvait pas voir ses yeux. Je l’ai
regardée. Oh! la la! Ma femme a commencé à pleurer.
236 Je me suis agenouillé et j’ai commencé à prier.
J’ai dit: «Dieu bien-aimé, je Te prie maintenant de bien vouloir aider
cette femme.» J’ai dit: «Nous voyons que nous sommes tous sans
espérance et impuissants. Le docteur a fait tout son possible, et elle
est pourtant couchée là mourante.» J’ai dit: «Ô Dieu, que pouvons-nous
faire? Comment pouvons-nous faire quelque chose maintenant? Nous
T’invoquons. Nous savons que Tu es ressuscité des morts et que Tu es
vivant parmi nous. Et Tu es tout aussi tangible que la lumière l’est
sur mes mains. Tu es ici. Et Tu détiens tous les pouvoirs, et Tu peux
faire cela. Maintenant, Seigneur, si nous avons trouvé grâce à Tes
Yeux, nous venons humblement solliciter Ta miséricorde pour cette
femme.»
237 Pendant que je priais, les choses ont commencé à
bouger comme cela. J’ai regardé et je l’ai vue venir vers ma maison,
avec une tarte aux pommes dans la main, et me la donner. Et je me suis
assis sous la véranda de devant et j’ai commencé à mordre cette tarte
aux pommes à belles dents, et je l’ai mangée. Je me suis alors levé,
après qu’Il m’eut montré la vision.
238 Qu’était-ce? Le Seigneur ressuscité. Comment
était-ce possible? Il est parmi les hommes. «Les choses que Je fais…»
Il a révélé à la femme ses péchés, là au puits. Il a dit à Philippe où
il était, lorsqu’il était sous le figuier, en train de prier. Il savait
où se trouvait un poisson qui avait une pièce d’argent dans sa bouche.
Il a dit: «C’est le Père qui Me montre les oeuvres et Moi, J’agis
jusqu’à présent. Et les choses que Je fais, vous les ferez aussi.»
Qu’est-ce? C’est la résurrection. Il est ressuscité des morts. Il n’est
pas mort. Il est juste ici parmi nous en ce moment. Il est tout aussi
réel dans cette salle que la lumière. Il est tout aussi réel.
239 Eh bien, il y a quelques années, l’homme ne
savait pas ce qu’était l’électricité, mais il avait dans son cœur une
faim de découvrir ce que c’était. Il croyait qu’il pouvait transformer
cela en lumière. Thomas Edison, et il a essayé dix milles fils, mais il
a quand même trouvé quelque chose et il a donné au monde l’électricité.
240 L’homme croyait dans la télévision, et–et dans
toutes ces autres choses. Dieu a placé tout cela ici.
241 Et il y a la puissance du Christ ressuscité ce
matin, juste ici dans ce bâtiment pour sauver chaque pécheur, pour
remplir du Saint-Esprit, et pour guérir chaque maladie qu’il y a au
monde, si seulement vous connaissez le fil approprié qui conduit vers
cela. C’est l’amour et la foi; c’est cela le fil approprié. Entrez-y et
parcourez une fois cela, et voyez s’Il n’apporte pas la révélation.
242 Vous savez, lorsque Franklin avait obtenu
l’éclairage, il ne savait pas ce qu’il avait obtenu. Il a dit: «Je
l’ai. Je l’ai. Je l’ai. Je l’ai.» Il savait qu’il y avait eu une
résurrection. [Frère Branham frappe six fois sur la chaire–N.D.É.] Il
avait bel et bien obtenu quelque chose; il ne savait pas ce que c’était.
243 Peut-être, parfois le Saint-Esprit vous parle;
vous, vous ne savez pas juste ce que C’est; mais vous savez que la
Chose est là. C’est ainsi qu’Il fait cela. C’est juste par la façon
dont Dieu procède pour faire les choses qu’on reconnaît Cela.
244 Ce M. Andrews, alors, lorsque je suis sorti et
que je le lui ai dit… Et le troisième jour, environ deux… Eh bien,
environ deux heures à partir de là, nous sommes rentrés à la maison. Et
il est venu…
245 Ici, c’était le commun du peuple, à ce moment-
là. Il est venu, il s’est approché. On l’avait appelé et on lui avait
dit: «Ta femme est mourante.» On lui a dit: «Elle a le râle de la mort
dans la gorge. Vous feriez mieux de venir.»
246 Et il est revenu là, tout déçu. Il a dit: «Frère
Branham, a-t-il dit, le médecin a dit qu’elle va mourir.» Il a dit: «Il
est juste là maintenant. Il a dit: ‘Elle va mourir.’»
J’ai dit: «Mais le Seigneur Jésus a dit qu’elle
va vivre.»
Il a dit: «Eh bien, comment peut… si elle meurt,
peut-elle vivre?»
J’ai dit: «Elle est déjà vivante.»
247 Alléluia! Ne soyez pas excité à cause d’un
alléluia. Cela veut dire «Gloire à notre Dieu!» S’il y a jamais eu un
matin où les gens devraient faire retentir des ‘alléluias’, c’est ce
matin-ci. C’est vrai. Que notre Dieu soit loué, car chaque ombre de la
mort est ôtée. Il vit.
248 Remarquez. Et il a dit: «Eh bien, maintenant.» Il
a dit: «Comment va-t-elle y arriver?»
249 J’ai dit: «Je… ce n’est pas mon problème de
m’imaginer cela. Moi, je n’ai qu’à croire ce que Dieu a dit qu’Il va
faire.»
250 Ainsi donc, Il était terriblement triste. Et
quelque temps après, il est sorti pour se rendre à l’hôpital.
251 Le voici revenir, s’approcher de la maison, on
entendait les bruits de ses pas pendant qu’il venait, faisant
clip-clop! clip-clop! clip-clop! [Frère Branham imite le bruit des
sabots d’un cheval–N.D.É.] Il est entré en courant et a dit: «Pasteur,
vous savez ce qui est arrivé?»
252 Et j’ai demandé: «Quoi, Monsieur Andrews?»
J’étais toujours assis là, en train de faire l’astiquage, vous savez.
Il a dit: «Vous savez ce qui est arrivé.»
Et j’ai demandé: «Qu’est-ce qui est arrivé, Monsieur
Andrews?»
253 Il a dit: «Elle s’est relevée. Elle a évacué
toute cette eau qu’elle avait. Elle a dit: ‘Je meurs de faim.’» Il a
dit: «On est allé lui chercher du bouillon. Elle a dit: «Je ne veux pas
du bouillon. Je veux des saucisses de Frankfort et de la choucroute.’»
Elle avait faim.
254 Qu’était-ce? Qu’était-ce? C’est parce qu’Il est
ressuscité des morts. [Frère Branham frappe cinq fois sur la
chaire–N.D.É.] Cette femme est sortie de l’hôpital en parfaite santé.
Il vit, Il vit, pour donner le salut!
Vous me demandez comment je sais qu’Il vit?
Il vit dans mon cœur.
255 C’est vrai. Il est venu par-là. Et après trois
jours, j’avais mon pied appuyé contre la véranda de devant, et je
mangeais, je dirais, la meilleure tarte aux pommes que je n’aie jamais
mangée. Pourquoi? Il vit. Il est ressuscité des morts.
256 Cette petite femme, là, lorsqu’elle s’est
relevée, guérie de cette tuberculose…et l’hôpital avait déclaré qu’elle
allait mourir. Elle s’est avancée ici, ensuite elle a refusé. Elle
pensait que c’était du fanatisme que de venir se faire baptiser.
257 Et assise là, dans sa maison, une certaine
soirée, avec une forte fièvre, elle m’entendait prêcher là-bas, depuis
sa maison. Je prêchais sur le baptême d’eau. Elle s’est levée et elle
est venue en chancelant jusque dans l’église. Et elle s’est assise
juste là au fond. Et elle a dit: «Je dois être baptisée.» Une grosseur
avait fait un grand gonflement sur son épaule. Madame Weber que voici,
est allée lui chercher une robe, puis elle est venue l’en revêtir. Elle
est entrée dans le baptistère avec une fièvre de 40°C [104°F–N.D.T.],
et elle s’est fait baptiser là comme elle l’avait promis à Dieu. Et
aujourd’hui… Ça fait des années. Et aujourd’hui, la voilà assise là,
vivante, ce matin; c’est parce que Dieu vit et règne, et Il est
ressuscité des morts.
258 Il y a quelques semaines, elle et sa fille
étaient à Louisville, elles descendaient la rue, et une pauvre et
vieille mendiante était assise là. Et elle mendiait. Elle a dit:
«Madame, aidez-moi s’il vous plaît. Je suis dans le besoin.» Elle a
regardé dans sa poche et elle avait juste assez d’argent, 15 cents, je
crois que c’était cela, pour qu’elles puissent traverser le pont.
259 Elle était en train de marcher. Elle a commencé à
descendre la route. Le Seigneur lui a dit, Il lui a dit: «Eh bien,
lorsque toi, tu étais sans appui, Moi, Je t’ai secourue et, cette femme
est sans appui, et tu ne veux pas l’aider.»
260 Elle a continué sa marche un peu plus loin et
elle a dit: «Seigneur, mais je n’ai que ces 15 cents. Comment ma fille
et moi, allons-nous rentrer chez nous? Comment le pourrions-nous?
Il a dit: «Que t’importe? Toi, suis-moi.»
261 Elle fit demi-tour et revint. Elle a dit:
«Madame, excusez-moi.» Elle a dit: «Je n’ai que 15 cents, c’est tout ce
que j’avais pour nous payer la traversée du pont.» Elle a dit: «Je te
donne cela. C’est tout ce que j’ai. Je suis désolée de ne pas avoir
plus.»
Elle lui dit: «Que le Seigneur te bénisse, ma fille.»
262 Elle s’est retournée et s’est remise en marche.
Sa fille a dit: «Eh bien, maman, qu’allons-nous faire maintenant?» Elle
a dit: «Avec toute cette circulation, ce serait dangereux de traverser
ce pont à pieds.» Elle a dit: «Nous ne saurons pas traverser le pont
maintenant.»
263 Elle a dit: «Je ne sais pas. C’est Lui qui m’a
dit d’aller donner cela, et c’est tout ce que j’avais.»
264 Elles marchaient dans la rue, et juste à ce
moment-là, par bonheur, elle a regardé. Sa fille a dit: «Oh maman,
regarde! Voici une pièce de cinq cents par terre.» Et par bonheur elle
a regardé, et elle a dit: «Et voici une pièce de dix cents par terre.»
265 Qu’est-ce? C’est juste par Sa façon de faire les
choses, qu’Il nous fait connaître qu’Il est ici.
266 Ici, l’été passé, j’étais sorti pour les
réunions. Ma femme est arrivée et a dit: «Billy, il me faut un chèque.
Il faut que j’aille me procurer de l’épicerie.»
267 Un pauvre vieux prédicateur est passé par ici,
disant: «Frère Branham, je n’ai plus d’argent.» Il a dit: «Je–je suis
fauché. Il me faut aller au Texas.» Il a dit: «Je–je vous rembourserai
un jour lorsque j’en aurai la possibilité.» Il a dit: «Voudriez-vous
m’aider? Aidez-moi.» Il a dit: «J’ai besoin de cinquante dollars.»
268 Je suis allé à la banque pour voir si j’en avais.
Eh bien, j’avais à peine–à peine cent dollars environ, ainsi je suis
allé là et j’ai retiré sur ce montant-là cinquante dollars et je les
lui ai donnés. Il a pris cela et il a poursuivi sa route.
269 Ces petites choses arrivent, vous savez comment
ça se passe. Ma femme a dit: «Billy, ce matin, il me faut un chèque
d’environ vingt dollars, il faut que j’aille me procurer de
l’épicerie.» Nous sommes allés là et nous nous sommes procuré de
l’épicerie. On est revenu. Elle avait oublié les oeufs. Nous n’en
avions pas. Ainsi, je me suis dit: «Oh! la la! Eh bien, me suis-je dit,
peut-être que quelqu’un fera quelque chose.»
270 Ainsi, j’ai fait un saut par-là, et j’aidais M.
May, j’étais en quelque sorte… Il n’y avait encore personne
à la maison, et j’étais en train de ramasser les ordures à la pelle par
là. Et il m’est arrivé de regarder, et j’ai vu une vieille voiture
entrer, elle est allée vers la bordure, et s’est arrêtée. Un vieux
prédicateur en est sorti, un peu estropié; et il s’est approché, s’est
assis sur la véranda, et s’est penché en arrière. J’ai pensé: «Ce
pauvre vieux prédicateur extenué; je–je dois aller le voir.»
Je suis allé. Je lui ai dit: «Bonjour.»
271 Il a dit: «Bonjour, Frère Branham.» Il a dit: «Je
ne pense pas que vous me connaissez.» Alors il m’a dit qui il était. Il
a dit: «Je suis l’un de ces pauvres prédicateurs.» Il a dit: «J’étais à
Cleveland, on m’a donné assez d’essence pour arriver jusqu’ici.» Et il
a dit: «Ma vieille voiture est là presque à sec. Il a dit: «Quelque
chose m’a dit de passer par ici.» Il a dit: «Peut-être que vous, vous
pourriez m’aider un peu.»
272 Je l’ai regardé. Je me suis dit: «Oh! la
la! heu!» Vous savez. Je me suis dit: «Le pauvre vieil homme.»
J’ai dit: «Prions.»
Il a dit: «J’aimerais que vous priiez. J’ai mal à la
hanche.»
Et j’ai dit: «Ça va.» Nous nous sommes agenouillés
et nous avons commencé à prier.
273 Lorsque j’ai commencé à prier, le Seigneur m’a
dit: «Donne-lui cinq dollars.»
274 J’ai dit: «Eh bien, Seigneur, naturellement, Tu
connais tout à ce sujet. Toi, Tu sais s’il y en a, ou pas.»
Et j’ai dit: «Le Seigneur m’a dit de vous donner
cinq dollars.»
Il a dit: «C’est trop, Frère Branham.»
275 J’ai dit: «Mais Il m’a dit de vous donner cinq
dollars.» Et j’ai établi le chèque. J’ai dit: «Amenez cela chez
Stropher, ils vont payer cela.» Je pensai: «Quoi donc?» Il est
sorti et a continué sa route. Il a démarré et s’en est allé.
276 Et aussitôt parti, un homme qui effectuait des
travaux sur une maison là-bas, est venu accompagné de M. Luther. Il a
dit: «Dites donc, pasteur!»
Et j’ai dit: «Oui.»
277 Il a dit: «Vous savez, a-t-il dit, j’ai cent
poules à la maison.» Et il a dit: «Ces vieilles poules, a-t-il dit,
je–je leur donne tous les pains au levain et bien d’autres choses, et
toutes sortes de nourritures, et, a-t-il dit, je n’arrive pas à les
faire pondre.» Il a dit: «Il y a environ une semaine, je me suis
agenouillé et j’ai dit: ‘Seigneur, si seulement Tu–si seulement Tu
permets que ces poules pondent, je ferai un don de la moitié des œufs’»
Il a dit: «Vous savez, elles ont commencé à pondre.» Il a dit: «Le jour
suivant, j’ai eu quatre-vingt-dix oeufs.» Il a dit: «Je–j’ai une caisse
d’oeufs ici, je voudrais vous la donner.» Cinq dollars, très exactement.
278 Qu’est-ce? Juste la manière dont Il accomplit les
choses. Qu’est-ce que j’essaie de dire ce matin? J’essaie de dire ceci,
que Jésus-Christ vit et qu’Il règne. Il est ressuscité des morts. Il a
rompu le pain. Leurs yeux se sont ouverts. Ils ont reconnu que c’était
Lui, juste par la façon dont Il a accompli toute chose. Faites
attention et vous verrez; juste par la façon dont Il fait les choses,
Il vit et règne toujours.
Il vit, Il vit pour donner le salut!
On me demande comment je sais qu’Il vit.
Il vit dans mon cœur.
279 Son message était: «Allez dire à Mes disciples
que Je les rencontrerai en Galilée.»
280 Et Son message aujourd’hui, c’est qu’Il vous
rencontrera. «Je vous rencontrerai»; partout où vous Le rencontrerez.
«Venez à moi, vous tous qui êtes chargés et fatigués.»
281 Mais, mes amis, c’est comme ces gens qui étaient
surpris lorsqu’ils ont entendu cet Homme sur le rivage leur dire:
«Jetez votre filet.» Ils ne le savaient pas. Et ces hommes sur le
chemin d’Emmaüs, pendant qu’ils marchaient et qu’ils parlaient avec
Lui, et qu’ils ne savaient pas que cela…
282 Et beaucoup parmi nous, mes amis, ont manqué le
but de la vocation céleste en Christ, pour avoir manqué de reconnaître.
Dans bien des cas, à la barre du Jugement, il y aura une déception,
lorsque vous vous rendrez compte que cette religion de Jésus-Christ, ça
apporte le salut, le bonheur et la joie. C’est ce qui est appelé, comme
Paul l’a dit autrefois: «Selon la voie qui est appelée une secte.» [En
anglais «Heresy»: une hérésie–N.D.T.] Secte signifie «folie», vous
savez. «Selon la voie qui est appelée secte, c’est ainsi que j’adore le
Seigneur Dieu de nos pères; par la voie qu’on appelle secte.»
283 Bien des fois, on voit les gens être heureux, se
réjouir et être remplis de l’Esprit de Dieu, là où la guérison divine,
les puissances et les prodiges et les miracles s’opèrent. Les gens
disent: «C’est de l’hypnotisme.» Ils disent: «C’est ceci ou cela.»
Mais, si seulement vous lisez la Bible, c’est le Seigneur Jésus-Christ.
Vous ne Le reconnaissez tout simplement pas. Vous ne vous rendez tout
simplement pas compte Qui c’est.
284 J’espère qu’avant que ce jour ne passe, avant que
ce jour ne passe, Il fera quelque chose dans votre vie, qui vous
amènera à Le reconnaître, et la résurrection se produira dans votre
cœur, si cela n’est pas encore arrivé. Et puisse… Et vous vous
apercevrez que les oiseaux chantent différemment. L’aimable Jésus
ressuscité, ce matin, est ressuscité des morts; par conséquent, toutes
les craintes de la mort ne sont plus. Alléluia! Ils sont scellés à
l’écart dans la Mer de l’oubli.
285 Lorsque le vieux saint Paul est arrivé au bout du
chemin, et qu’il était assis là avec des chaînes aux pieds et aux
mains, on était en train d’ériger un pilori où on allait lui trancher
la tête. Quand ils lui ont dit: «Paul, qu’en penses-tu maintenant?»
286 Il a dit: «J’ai combattu le bon combat, j’ai
achevé la course, j’ai gardé la Foi, et désormais il y a pour moi une
couronne de justice, … le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce
Jour-là; pas seulement à moi, mais à tous ceux qui aiment Son
apparition.»
287 Lorsqu’ils l’ont conduit là sur cette
construction en bois, Il a baissé son col et a tendu son cou là, la
mort le regardait droit en face. Elle a dit: «Je t’ai eu, maintenant,.
Maintenant, tu as peur.»
Il a dit: «Ô, mort où est ton aiguillon.»
288 Il a regardé là et il les a vus creuser la fosse
pour qu’on l’y ensevelisse. La vieille tombe boueuse a dit: «Je vais
t’attraper. Je vais te réduire complètement en poussière. Je ferai
pourrir ton corps. Les vers du corps vont grouiller, entrant et sortant
de toi. Je…»
Il a dit: «Tombe, où est ta victoire?»
289 Mais Il a tourné sa tête en arrière vers
Jérusalem, oh! la la! : «Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous
donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!» Oh! la la!
290 Je dois arriver au bout du chemin. L’un de ces
jours, mes labeurs seront finis. Certains parmi vous les jeunes gens
qui êtes assis ici, avec qui nous avons joué ensemble, fait la boxe
ensemble, joué aux billes ensemble et tout. Nous étions des petits
garçons à l’époque. Mais maintenant, je commence à remarquer… Demain,
c’est mon anniversaire. J’aurai 44 ans, demain. Mes épaules commencent
à s’affaisser, et les rides commencent à apparaître en dessous de mes
yeux, les cheveux qui me restent grisonnent. Qu’est-ce? La mort
s’installe; elle essaye de m’écraser.
291 Mais, mon frère, alors que la mort est en train
de m’écraser d’un côté, la Vie est en train de se renouveler de l’autre
côté. C’est vrai. Et l’un de ces jours, vous vous tiendrez tous ici au
cimetière, où on aura arrangé cela. Et si je meurs avant que Jésus
vienne, ils vont chanter «Crois seulement, toutes choses sont
possibles, crois seulement.»
292 Lorsque vous entendrez les gens dire: «Il est
mort,» et qu’ils vont ensuite répandre les mottes de terre sur le
cercueil; je ne suis pas mort. Je vis encore, parce qu’Il vit. Non.
293 L’un de ces glorieux matins du printemps, après
que tout sera terminé; et que les bombes atomiques auront fait sauter
le monde et l’auront projeté de l’autre côté, et que le monde aura
tourné pendant des années, et qu’il aura été purifié, restauré; les
palmiers repousseront alors sur la terre, une résurrection de toute la
nature comme Dieu l’a fait au commencement. Il n’y aura pas de
pollution sur la terre. Il n’y aura pas de pollution dans l’air. Et les
palmiers, il n’y aura plus de germes ni de maladies qui vont encore les
abattre. Les pommiers ne vieilliront jamais. Alléluia! Elle va
ressusciter. Et un de ces glorieux et magnifiques matins, lorsque les
grands oiseaux voleront d’un arbre à un autre, Jésus apparaîtra encore
ici sur la terre. Et lorsqu’Il apparaîtra, ceux qui sont morts en
Christ, Dieu les ramènera avec Lui.
294 Nous nous lèverons un matin de Pâques, aussi,
nous rencontrerons nos bien-aimés et nous les saluerons. Ne sera-ce pas
un temps merveilleux? [L’assemblée répond: «Amen.»–N.D.É.]
295 Et je peux me tenir là-bas… Et je vois ma vieille
mère assise là tout au fond de la salle, ce matin, elle prend de l’âge
et devient chancelante, accablée par la paralysie agitante, et elle
commence à prendre de l’âge. Lorsque je la verrai là, je dirai: «Maman,
voici ton garçon.» Et j’arriverai là et je verrai mes bien-aimés, et
mes chers amis qui sont ici à l’église, le petit et vieux Frère George
DeArk, tous ceux qui se sont endormis en Christ Jésus. Tous mes chers
amis, lorsqu’ils vont ressusciter, je pourrai les rencontrer.
296 Et puis je ferai un saut par là et je dirai: «Qui
est celui-là qui vient là-bas?»
297 «C’est Paul. Voici venir Silas. Voici Daniel.
Voici, voici Ézéchiel. Voici tous les autres.» Et nous pourrons nous
promener dans ce Paradis de Dieu.
298 Il y aura une réelle résurrection, l’un de ces
quatre matins, mon ami. Nous vous rencontrerons.
299 Cette jeune enfant qui est morte, à peu près
comme ceci, elle sera une jeune dame. Et elle entourera sa mère de ses
bras, elle pleurera là, elle criera et louera Dieu pour Sa glorieuse
résurrection, celle de Son Fils, Jésus-Christ. Un glorieux jour, ça
arrivera.
300 Nous vivons maintenant parce que nous avons les
arrhes de notre salut, le Saint-Esprit ici, rendant témoignage qu’il y
a une résurrection. Comment est-ce possible?
301 Autrefois j’étais un pécheur. Autrefois je ne me
tenais jamais derrière cette chaire. Autrefois vous ne pouviez jamais
m’entendre élever la voix pour dire «amen». J’en avais honte. Il y
avait un temps où je ne pouvais pas avoir une goutte de larme dans les
yeux; j’en aurais eu honte. J’étais «grand Bill, le méchant.»
302 Mais, un jour, Jésus-Christ m’a rencontré dans la
puissance de Sa résurrection. Il a brisé ce cœur de pierre et l’a ôté
de moi. Il a mis à la place un nouvel esprit. Il a placé une nouvelle
nature. Il a placé une nouvelle Personne ici à l’intérieur. Et
aujourd’hui, parce qu’Il vit, je vis aussi.
303 Et l’un de ces jours, mes amis, lorsque
j’arriverai au bout du chemin, juste comme ce sera le cas pour vous et
les autres d’entre nous, et nos armes seront bel et bien amochées, à la
suite de la bataille! Oh! la la! Regardez le vieux bouclier, voyez
combien des traits enflammés il a parés pour me protéger. Je suis là et
je sens les vagues déferler sur mon âme, je sais que je suis alors au
bout du chemin. Juste comme ma mère là, et comme tous les Branham,
lorsqu’ils deviennent très vieux, ils commencent à trembloter de
paralysie agitante.
304 J’aimerais me tenir là (alléluia), penché sur la
canne, au bout du chemin. J’aimerais ôter mon casque et le poser près
du rivage; m’agenouiller sur le rivage, remettre la vieille Épée dans
le fourreau de l’Éternité, lever mes mains et pousser des cris. Et je
sais que quand je traverserai la vallée de l’ombre de la mort, l’Étoile
du matin apparaîtra pour illuminer le chemin. Le Saint-Esprit étendra
ses ailes brillantes d’un bout à l’autre de ce Jourdain terrible et
boueux, et amènera nos âmes fatiguées vers un pays meilleur. Oui oui.
305 Ne craignez pas. «Je ne craindrai aucun mal, car
Tu es avec moi.» «La mort est complètement engloutie dans la victoire.»
Il y a… La mort ne peut rien faire. Un écrivain a dit ceci:
«L’unique chose que Dieu a faite de la mort, c’est qu’Il l’a attachée à
un buggy et l’a attelé, et a placé cela dans les brancards du buggy. Et
l’unique chose que la mort peut faire, c’est de tirer un croyant dans
la Présence de son Créateur.» C’est l’unique chose que la mort puisse
faire. L’un de ces jours, la mort va broyer cette partie mortelle.
306 Mais alors même que j’étais un bébé, il y avait
un Être surnaturel qui attendait auprès de ma mère, pour me donner la
vie, à ma naissance. «Ainsi donc, si cette tente terrestre est
détruite, il y en a déjà une qui m’attend là-bas dans la Gloire», elle
est prête, là où il n’y a ni maladie ni souffrance. Et dès que j’ai été
engendré de l’Esprit ici, l’Esprit de Dieu s’est écrié : «Abba
Père»; pas seulement moi, mais chaque personne au monde qui est née de
nouveau, pendant que ce–pendant que ce corps spirituel, pendant que
nous croissons dans la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, un jour,
nous traverserons les frontières là et nous serons dans ce nouveau
corps, où il n’y aura plus jamais un seul cheveu gris, des épaules
affaissées, ni rien de semblable. Là nous serons éternellement jeunes,
parce que Jésus-Christ est ressuscité le troisième jour après Sa
résurrection – après Sa mort, et qu’Il est ressuscité.
307 Il vit. Il règne. Maintenant, allez dire à Ses
disciples. «Allez dire à Ses disciples qu’Il a dit: ‘Je vous
rencontrerai là en Galilée’.» L’un de ces jours, dans la Galilée de
Dieu, là quelque part, j’espère Le rencontrer en paix, parce qu’Il vit
dans mon cœur aujourd’hui. J’espère qu’Il est le même pour chacun de
vous. Et pendant que nous…
308 Je regrette d’avoir pris trop de votre temps ici,
presque quelques heures maintenant, avant que ne commence le service de
l’école du dimanche. Pourrions-nous incliner la tête.
309 Ô Dieu miséricordieux, Créateur des Cieux et de
la terre, auteur de la Vie éternelle, donateur de tout don excellent,
nous Te remercions ce matin pour la résurrection de Jésus-Christ. Il y
a de cela quelques mille neuf cents ans, ce matin, que ce grand
événement a eu lieu. Avant cela, les hommes avaient toujours craint la
mort; mais, après qu’Il fut venu, Il a alors ôté toute la crainte de la
mort.
310 Et aujourd’hui, Il vit et règne dans nos cours.
Il a dit, après qu’Il fut ressuscité des morts, Il a dit: «Je serai
avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» Mille neuf cents ans
et quelques se sont écoulés, depuis cet événement, mais ce matin, Il
vit de nouveau dans nos cours.
311 Nous nous sommes rassemblés ici, ce matin,
Seigneur, pour L’adorer, pour enseigner Sa Parole, pour sentir Son
Esprit, pour nous serrer la main les uns aux autres; et pour dire:
«Gloire à Dieu!» l’un à l’autre, car nous croyons qu’Il est mort et
qu’Il est ressuscité.
312 Nous croyons qu’en nous, ce matin, Seigneur, par
la grâce de Dieu, la Vie immortelle règne dans nos êtres physiques.
Nous croyons que là à l’intérieur, il y a l’Esprit de Dieu qui ne peut
mourir, et Cela ne mourra jamais. Et Il a… Il a dit: «Je leur donnerai
la Vie éternelle. Ils ne mourront jamais, et Je les ressusciterai au
dernier jour.» Nous croyons cela, Seigneur, car nous sommes les témoins
de Sa résurrection.
313 Maintenant, Père, bénis-nous en ce jour. Bénis
les étrangers qui sont dans nos murs. Et puisse ce jour être un heureux
jour.
314 Et s’il y a ici, ce matin, Seigneur, des gens qui
ne sont jamais nés de nouveau, qui ne connaissent pas l’expérience de
vivre avec Jésus dans la Vie ressuscitée, dans la nouvelle Vie, où l’on
est libéré de vieilles chaînes et de tous les désirs des choses du
monde, et qui ne savent pas ce que c’est que d’être une nouvelle
créature en Jésus-Christ, ô Saint-Esprit, viens Te mouvoir sur eux,
aujourd’hui. Souffle en eux la Vie immortelle. Et puissent les cloches
de joie du Ciel carillonner, en cette Pâques, des nouvelles de Noël
aujourd’hui, et puissent-ils s’en aller et devenir des nouvelles
créatures en Toi.
315 Écoute la prière de Ton serviteur, Seigneur, car
je demande cette bénédiction au Nom de Jésus-Christ. Amen.
Très bien, nous pouvons nous lever. Très bien, Frère
Neville.