Voir Dieu
1 …nous étions assis ici à discuter, frère Thomas et
moi, et frère Rhodes aussi, que j’ai eu le privilège de rencontrer.
Vous connaissez notre sens de l’humour …?… ce sur quoi j’ai parlé ce
matin, mais je n’ai pas eu le temps de «laisser s’échapper la vapeur».
C’est donc le seul moyen que nous ayons de laisser s’échapper la
vapeur, en ayant le sens de l’humour. Et ce vieux frère pieux et saint,
qui vient tout juste d’aller dans la Gloire, frère F. F. Bosworth, que
la plupart d’entre nous connaissons bien, a toujours eu un grand sens
de l’humour. J’étais plutôt hésitant face à ça, j’observais et
j’écoutais, parce que je veux le «oui, oui» et le «non, non». Lorsque
j’ai vu ce vieil homme pieux et son sens de l’humour, et qu’ensuite
j’ai vu d’autres grands serviteurs, frère Vayle et ces autres frères,
et tous les autres, et quand ils se réunissaient, ils avaient ce sens
de l’humour, et je me disais: «Eh bien, peut-être que ce n’est qu’une
tradition en ces derniers jours parmi les ministres.» Puis j’ai lu dans
Le concile avant Nicée et Les pères de Nicée, et ces autres livres, sur
quelques-uns de ces serviteurs de Christ, dans les années passées, et
ils avaient le sens de l’humour. Et vous savez, je suis finalement
parvenu à découvrir que Dieu a un sens de l’humour.
2 En parlant de communion fraternelle, je pensais à
ce que frère Bosworth avait coutume de dire. Il me disait: «Frère
Branham, tu sais ce qu’est la communion fraternelle? [Fellowship, en
anglais. — NDT]
J’avais répondu: «Oui, je crois le savoir.»
Il avait dit: «Ce sont deux compagnons [fellow] dans
une même barque [ship].» Là, vous pouvez être très près l’un de
l’autre, vous savez; donc, c’est de la communion fraternelle. Et c’est
certainement une époque formidable de communion fraternelle. Comme je
prends de l’âge, je n’ai pas l’esprit aussi vif que lorsque j’étais un
jeune homme, comme frère Parker, ici. Il racontait dernièrement qu’il
disait toujours à sa femme qu’elle prenait de l’âge alors que lui
rajeunissait, et ainsi de suite. Et j’essaie cela chez moi, mais ça ne
marche pas très bien. Mais quand toutefois je lui ai dit qu’on n’avait
que dix ans de différence… Je lui ai dit: «Fais dix autres années, et
au lieu de pousser ta bible en avant comme cela, tu seras obligé de
regarder au travers de lunettes. C’est comme ça quand on prend de
l’âge.»
3 Et aussi, nous sommes très contents de cette
réunion et de ses résultats. Et j’avais un peu de temps… Frère Parker
ici m’expliquait certaines Écritures, et je suis au courant de
l’enseignement des Écritures que vous avez tous au tabernacle. Il les a
abordées d’une façon humble et conciliante, pour me parler de certaines
choses. Je lui ai demandé que dès qu’il les aurait sur manuscrit, de me
les faire parvenir, afin que je m’assoie et les étudie. Et j’aime sa
manière d’aborder quelqu’un, pas vous? Il n’essaie pas de vous le faire
avaler de force, mais c’est d’une façon humble et conciliante.
4 Il y a quelque temps, je parlais à un groupe de
frères d’une certaine dénomination. Ils me réprimandaient vertement.
Ils disaient: «C’est ridicule de prêcher la guérison divine.»
Oh là là! Ils connaissaient tout le Livre, vous savez, et ils
disaient: «Voyons, ces jours sont passés depuis longtemps.»
J’ai dit: «Eh bien, quelque part, c’est de nouveau
revenu, car je suis sûr que…»
Et ils me disaient que je n’aurais pas dû essayer de
prêcher sans avoir d’instruction, sans avoir fréquenté une école
biblique où j’aurais appris quelque chose. Et j’ai attendu qu’ils
finissent de parler avant de dire: «Vous savez, je vais vous dire:
Vous, les frères, devez en effet avoir un merveilleux temps.» J’ai dit:
«Vous savez, malgré toutes mes erreurs et mes fautes, Dieu m’aime à Sa
manière, et c’est difficile à porter quelquefois.» J’ai dit: «Ceux qui
sont dans la Vérité, je me demande bien alors comment ils peuvent
supporter cela, vous savez, ceux qui aiment la cause autant que cela.»
Voyez-vous, dans l’égarement où nous sommes supposés être, vous savez,
et si Dieu nous aime à ce point, que dire de ceux qui ont réellement la
Vérité? J’imagine qu’ils ont réellement un temps merveilleux, ne
pensez-vous pas? Ainsi nous restons comme nous sommes jusqu’à ce qu’Il
nous montre notre erreur. Puis nous avancerons vers ce qu’ils appellent
la Vérité, si Dieu dit que c’est la Vérité et que Sa Parole le déclare.
5 Mais dans un groupe comme celui-ci, c’est le lieu
le plus proche du Ciel qu’il y ait sur terre. Ce matin, comme nous
sommes assis ensemble, nous sommes déjà morts — cette affaire-là est
classée — et nous sommes ensevelis; puis nous sommes… non seulement
cela, mais nous sommes ressuscités. Nous sommes relevés et en Christ
dans Sa résurrection. Nous en sommes une partie. Et nous sommes
maintenant réunis dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Voyez-vous?
Nous sommes en Lui par le baptême, vous voyez. Par un seul Esprit, nous
sommes tous baptisés dans un seul Corps, et nous voici maintenant
réunis, le Corps du Seigneur Jésus.
6 Vos services commencent dans les quelque trente,
trente-cinq minutes. Et si j’essayais de prendre ce texte, Laisser
s’échapper la pression, nous en aurions jusqu’à midi, à en laisser
s’échapper, et je pense que ce serait une bonne façon de le faire. Mais
j’ai pensé apporter un petit témoignage, peut-être, et ainsi pouvoir
revenir à l’église. J’aimerais être là et m’asseoir à écouter
l’enseignement de ces grands serviteurs du Christ, frère Vayle, le
frère qui est là, et notre précieux frère Parker, et frère Iverson. Il
y a beaucoup d’autres frères ici que j’aimerais bien entendre. Il me
parlait de l’ordre des réunions, c’est-à-dire, «de laisser agir
l’Esprit». J’aime cela. Et le suivant se lève pour prêcher et continue
comme ça dans l’harmonie. C’est là le Saint-Esprit. C’est exact. Mais
lorsque vous constatez que quelqu’un entre en contradiction, alors ce
moment de communion fraternelle est brisé. Voyez-vous? Il y a quelque
chose de faux en cela.
7 Maintenant, j’ai dit à frère Parker, puisqu’il m’a
si gracieusement invité à revenir, l’année prochaine peut-être, si le
Seigneur tarde, que j’aimerais passer une journée et simplement
m’asseoir avec les frères et parler de ma propre expérience, comment
j’ai rencontré l’Esprit, Lui-même. Vous ne pouvez parler ouvertement de
ces choses devant le monde. Quand vous parlez de quelque chose (je l’ai
observé), vous ne dites qu’un mot et l’un le prendra et l’interprétera
d’une façon; et l’autre le prendra et l’interprétera d’une autre façon.
Et la première chose que l’on constate, c’est
qu’on est complètement en dehors du sujet dont
on veut… Et puis cela se répand parmi les gens, et certains disent:
«Frère Branham dit ceci.» Eh bien, cela n’arrive pas qu’à moi, cela
arrive à tous les frères. Ainsi, ce serait dans le simple but de me
réunir avec des ministres, où vous avez le privilège de vous lever… Et
c’est ce qui vous rend pur, lorsque vous pouvez vous asseoir et
écouter, et partager vos opinions ensemble.
8 Maintenant, j’apprécie ces merveilleux moments. Je
sollicite vos prières, comme je continue dans… Je devrai me rendre à
Columbia en partant d’ici, et puis me presser de rentrer directement
chez moi. Je serai chez moi mercredi soir, et je quitterai jeudi matin.
J’arriverai chez moi mercredi soir vers 21 heures ou 22 heures, et je
quitterai vers les 4 heures jeudi matin, pour la Côte Ouest, pour
l’ouverture des services à Cow Palace. C’est là que se tient la
phénoménale Western Livestock Exhibit de Southgate, en Californie. De
là nous nous rendrons à Grass Valley, et c’est proche de… en direction
du Nevada. Et ensuite, dans l’État même où se tient cette année
l’Exposition internationale. Ce sera par la suite le Canada. Nous avons
tout un programme; d’ici en Californie, et de là en Alaska. Priez donc
pour moi.
9 Et j’apprécie frère Parker et son grand amour, de
m’inviter à venir à sa convention, et du privilège qu’il me donne de me
laisser libre de dire tout ce que Dieu mettra sur mon cœur. J’apprécie
un homme pieux. Et, frères, sœurs, j’ai pensé à vous parler ce matin du
fond du cœur. Il n’y a pas beaucoup de portes qui me sont ouvertes. Je
n’ai pas de rancune contre mes frères, pas du tout. Mais je crois qu’il
arrive que… C’est ce que je disais, les gens adoptent la mauvaise
attitude et penchent d’un côté et de l’autre avec ces choses, et cela
engendre de la confusion parmi les frères. Et je peux voir qu’il y a
des bergers qui peuvent comprendre ces choses. Bien entendu, c’est ce
que j’escomptais, et j’ai cru que cela serait compris. J’ai des
convictions qui me sont propres, comme en a tout ministre. Je n’ai pas
essayé de semer la discorde parmi les assemblées, parce que c’est là
une chose que Dieu hait, la discorde parmi les frères.
10 Mais lorsque je prêche en dehors de mon
assemblée, j’essaie de ne garder que les grands… j’appellerais cela, je
dirais les grands enseignements et doctrines évangéliques fondamentaux
de la Bible, l’apparition personnelle de Jésus, la mort physique,
l’ensevelissement, la résurrection, l’ascension et le retour, et ainsi
de suite. Je n’enseigne que sur la guérison divine et ainsi de suite,
laquelle… Nous tous du Plein Évangile sommes certainement d’accord
là-dessus. Et je veux que vous sachiez, frères, que les bandes que
j’enseigne à ma propre église parviennent à vos assemblées, et j’ai mes
propres convictions. Et, bien entendu, de me rétracter quant à mes
convictions, je ne le ferais pas, ce serait hypocrite de ma part.
Voyez-vous? Je serais un hypocrite si je le faisais. Je crois bel et
bien ce que j’enseigne sur les bandes. J’en crois chaque mot. Je ne
donnerais pas une mauvaise nourriture à mes gens. Et si je suis dans
l’erreur, je prie Dieu de bien vouloir me le pardonner, parce que c’est
au meilleur de ma compréhension.
11 Mais de m’avoir invité ici en présence de ce
groupe ministériel, ce beau groupe de ministres présent ici ce matin,
des hommes pieux… Un brave frère, dernièrement… et des sœurs,
excusez-moi… J’étais à Phœnix, dans une de ces glorieuses réunions,
avec un précieux frère que j’aime, et il m’a appelé dans son bureau. Il
était profondément sincère, et m’a dit: «Frère Branham, vous savez que
je vous aime.»
Et j’ai dit: «Merci, mon frère, moi de même.»
Et il a dit: «Vous savez, il nous semble que votre
ministère est en quelque sorte la crème de la moisson.»
Et j’ai dit: «Oh, ne dites pas cela.» J’ai dit:
«C’est… je ne… cela n’est pas exact.» J’ai dit: «J’ai simplement suivi
le Seigneur et vous avez fait de même. Nous sommes donc tous… Voyez
comme Il vous a bénis, au-delà de ce qu’Il n’a jamais fait pour moi. Et
les grandes choses qu’Il vous donne.» J’ai rajouté: «Il n’a jamais fait
ces choses pour moi. Il vous faut beaucoup d’argent. Pour moi ce n’est
pas le cas, parce que je pense qu’Il ne me ferait… vous savez, Il ne me
ferait pas confiance avec ces choses, peut-être, vous voyez. Autre
chose, ai-je dit, mon petit ministère… je ne pourrais pas aller dans
des petits villages tels… Récemment j’ai tenu une réunion où il n’y
avait que vingt personnes; mais c’est le Seigneur qui m’y avait
conduit. Et je veux aller là où Il me conduit. Je n’ai pas besoin
d’argent, voyez-vous. Et je veux simplement aller où je me sens conduit
à aller.»
12 Et l’autre jour, au milieu de tous ces ennuis,
j’ai jeté un coup d’œil sur nos livres, et au moins trois cents grandes
villes des États-Unis m’attendent, à part les champs missionnaires
étrangers. Ce frère a dit: «Eh bien, voici ce que je veux vous dire,
frère Branham, vous êtes… vous êtes trop radical.» J’ai dit: «Eh bien,
je suis Irlandais de naissance, par ma première naissance, et Juif par
ma seconde.» Et j’ai dit: «Alors, vous savez, mélangez ça ensemble et
c’est difficile de dire ce que vous aurez.» Et j’ai dit: «Peut-être. Je
suis en effet radical, je pense. C’est ma nature d’être comme cela. J’y
mets simplement tout mon cœur. Quand je crois qu’une chose est vraie,
je vends tout ce que j’ai pour l’acquérir. Vous voyez?» J’ai dit:
«C’était ainsi avec Christ, si je comprends bien. Et mes ancêtres
étaient des catholiques d’Irlande, ils étaient tous de Dublin. Puis
j’ai entendu l’histoire me concernant lorsque j’étais un petit garçon,
les choses qui se sont produites. Il y avait un appel dans ma vie.
13 «Et les catholiques ont alors dit: ‘C’est nous
l’Église’, ce qui laissait les autres dehors. Et j’ai été vers les
luthériens, qui disaient: ‘C’est nous l’Église’, ce qui laissait tous
les autres dehors. Il y a environ six à sept cents, peut-être neuf
cents différentes dénominations. Allez donc savoir ce qui est juste! Je
n’ai ainsi pris que la Bible et je suis resté avec ce que j’y lisais,
sans rien y changer.» Et il a dit: «Eh bien, voici une seule chose.
Vous vous attaquez toujours aux femmes.»
J’ai dit: «Je suis jaloux d’elles.»
Et il a dit: «Vous leur dites comment elles doivent
s’habiller et qu’elles sont trop sexy, et qu’elles ne devraient pas
porter ces vêtements et ces shorts, et de cesser de se couper les
cheveux. Et toutes ces autres choses que vous leur dites. Vous vous
attaquez à cela.
— Eh bien, ai-je dit, on trouve ça dans l’Écriture.»
Il a dit: «Oui, bien sûr.»
J’ai dit: «Vous ne croyez pas cela, vous, étant
ministre pentecôtiste?»
Il a dit: «Oui, frère Branham, mais les gens croient
que vous êtes un prophète.»
J’ai dit: «Non, je ne le suis pas.»
Il a dit: «Mais c’est ce qu’ils croient de vous. Et
vous devriez apprendre à ces femmes à recevoir les grands dons
spirituels, et des choses comme celles-là. C’est comme ça que l’Église
avancerait le mieux.»
J’ai dit: «Frère…»
Il a dit: «Si vous connaissez profondément Dieu,
enseignez-leur les choses profondes de Dieu.»
J’ai dit: «Comment vais-je pouvoir leur enseigner
l’algèbre si elles ne veulent même pas se soumettre à leur ABC?» Vous
voyez?
14 Il a dit: «Eh bien, frère Branham, puis-je faire
quelque chose pour vous?» Il a dit: «Je crois que si vous mettiez cela
de côté et n’alliez que prier pour les malades, et laissiez cela… Dieu
vous a appelé à prier pour les malades.»
J’ai dit: «C’est vrai.»
Il a dit: «Limitez-vous simplement à ça.»
Voyez-vous? «Oubliez ça et priez pour les malades.»
J’ai dit: «Et pour le reste?»
Il a dit: «Je n’y crois pas non plus. Mais,
a-t-il dit, vous savez quoi? Si je disais quelque chose du genre, on me
ferait ceci, cela…»
J’ai dit: «Vous y voilà. Voyez? Vous y voilà. Si
nous ne le soutenons pas, qui va le faire? Cette génération devra être
jugée. Alors il faut que cela vienne de quelque part.»
Il a dit: «Eh bien, je vous dirai ce que je ferai.
Voulez-vous me permettre de vous imposer les mains et de prier que Dieu
vous ouvre les yeux à la Vérité?»
J’ai dit: «Je le veux bien, mais à une condition:
que vous me permettiez de vous retourner le compliment!»
Il a dit: «Très bien.» Ainsi nous avons prié l’un
pour l’autre. J’espère que cela m’est d’une grande aide. Oui,
certainement, j’espère que sa prière m’aide, parce que je veux être une
aide. Je suis ici dans ce but.
15 Maintenant, votre service commencera dans
vingt-cinq minutes. Permettez-moi d’abord de lire une Parole de la
Bible et de donner un témoignage; ensuite nous nous en irons.
Matthieu 5.8, ou, voyons voir, je crois que j’en lirai un peu plus
que ça. Il y a autre chose que je veux lire. Cela me vient tout juste à
l’esprit, si je peux le trouver. Si je pense y parvenir, je n’en suis
pas trop sûr. Je veux lire un texte dans saint Jean, ici, oui, saint
Jean, chapitre 6. Commençons au verset 36 du chapitre 6.
Mais Je vous ai dit qu’aussi vous M’avez vu, et vous
ne croyez pas.
Tout ce que le Père Me donne viendra à Moi; et Je ne
mettrai point dehors celui qui vient à Moi;
car Je suis descendu du Ciel, non pour faire Ma
volonté, mais la volonté de Celui qui M’a envoyé.
Or c’est ici la volonté de Celui qui M’a envoyé: que
Je ne perde rien de tout ce qu’Il M’a donné, mais que Je le ressuscite
au dernier jour.
Car c’est ici la volonté de Mon Père: que quiconque
discerne le Fils et croit en Lui, ait la vie éternelle; et Moi, Je le
ressusciterai au dernier jour.
Les Juifs donc murmuraient contre Lui, parce qu’Il
avait dit: ‘Moi, Je suis le pain descendu du Ciel;
et ils disaient: N’est-ce pas ici Jésus, le fils de
Joseph, duquel nous connaissons le père et la mère? Comment donc
celui-ci dit-il: Je suis descendu du Ciel?
Jésus donc répondit et leur dit: Ne murmurez pas
entre vous.
Nul ne peut venir à Moi, à moins que le Père qui M’a
envoyé ne le tire; et Moi, Je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes: «Et ils seront tous
enseignés de Dieu». Quiconque a entendu le Père et a appris de Lui,
vient à Moi.
Non pas que quelqu’un ait vu le Père, sinon celui
qui est de Dieu; celui-là a vu le Père.
En vérité, en vérité, Je vous dis: Celui qui croit
en Moi, a la vie éternelle.
Moi, Je suis le pain de vie…
16 Pendant que j’étais assis à table, je pensais à
ce petit contexte d’un texte que j’avais noté, Laisser s’échapper la
vapeur… Je pensais, ce matin, à ce qui poussait les gens à conduire…
J’ai un ami ici qui est venu du Texas. Et à travers le pays… J’ai des
amis ici du Canada. Et nous avons des amis venus de partout, dans ce
petit groupe de gens, ce matin. Certains d’entre nous sont ministres,
d’autres sont journaliers, femmes au foyer, et ainsi de suite. Et quel
est le but de notre rassemblement?
Vous êtes plusieurs à venir chaque année entendre
notre précieux frère et son enseignement. Et vous êtes plusieurs à lire
ses articles. Je les ai lus et je pense qu’ils sont soutenus. Billy,
qui est le secrétaire de notre campagne, met toujours de côté pour moi
le Cri de minuit, parce que j’aime lire les articles du frère Parker,
ainsi que son approche des Écritures. Et on les lit et les médite. Et
puis lorsque le temps des réunions arrive, nous nous réunissons. C’est
parce qu’il y a quelque chose au-dedans de nous qui désire ardemment en
entendre davantage, pour saisir quelque chose. C’est la vie. Il n’y a
pas de mot plus grand auquel nous pourrions penser, ce matin, que la
vie. «Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie.»
17 Combien doit être aveugle celui qui ne peut voir
la vie! Et pensez que bien des gens ne voient pas la vie. Or nous
pourrions la voir, mais le mot voir ne signifie pas «regarder»; le mot
voir signifie «comprendre». Jésus a dit à Nicodème: «À moins qu’un
homme ne naisse de nouveau, il ne peut voir le Royaume.» Autrement dit,
quand vous regardez quelque chose et que vous dites: «Je ne vois pas»,
par cela vous dites que vous ne comprenez pas. Voir, ce que nous
appelons voir, c’est regarder. Mais dans la terminologie biblique, voir
c’est «comprendre ce que nous regardons, comme étant révélé». Et nous
nous assemblons comme ceci afin que Christ soit révélé au milieu de
nous. C’est la raison des conventions. Et une aussi grande chose que la
vie…
18 Je pensais à un témoignage, que je pourrais
immédiatement donner, qui ne prendrait que dix à quinze minutes. J’ai
prêché une fois, c’est peut-être ici, j’ai prêché sur ce sujet à
plusieurs endroits, sur Montre-nous le Père, et cela nous suffit, pour
voir Dieu tout autour de nous.
Un vieil homme vivait près d’une rivière. Il n’est
plus maintenant. C’était un vieux pêcheur. Un jeune garçon allait
souvent pêcher avec lui sur la rivière. Le jeune garçon, un jour qu’il
descendait la rivière, il… Il avait plu, ce qui avait nettoyé le ciel
de la poussière et fait tomber les feuilles des arbres. Et un
arc-en-ciel était apparu dans l’est. Ils allaient vers l’ouest sur la
rivière Ohio. Et ce vieux pêcheur s’est mis à pleurer, de grosses
larmes ont commencé à couler sur ses joues, tandis qu’il observait
l’arc-en-ciel. Et le jeune garçon a été si emballé par ce spectacle,
qu’il s’est mis debout dans l’embarcation, et a dit: «Monsieur, je veux
vous poser une question.» Il a dit: «Mon pasteur ne peut pas y
répondre, ni ma mère, ni mon moniteur d’école du dimanche.» Il a dit:
«Si Dieu est si grand, pourquoi ne peut-on pas Le voir?»
Et le vieillard, vaincu par l’expression du petit
gars, a mis ses bras autour de lui. Il a dit: «Béni soit ton cœur, mon
chéri. C’est tout ce que je vois depuis cinquante ans, Dieu.»
Voyez-vous? Il pouvait voir Dieu, voir la vie. Dieu est la vie. La vie,
c’est Dieu.
19 Il y a deux ans, mon bon ami, qui est présent ici
quelque part, et moi étions à la chasse à l’écureuil dans le Kentucky,
question de faire s’échapper la vapeur accumulée des réunions. Nous
avions campé et j’étais sale. Et c’est très grossier de déclarer une
chose pareille devant les frères… je n’avais pas pris de bain depuis
deux semaines. Et vous comprenez que… eh bien, j’avais vraiment besoin
d’un bain. Mais frère Wood et moi… Il en avait autant besoin que moi,
donc on n’en faisait pas de cas. Les bois étaient terriblement secs.
Nous n’étions pas rasés, et nous sommes donc allés au…
Les écureuils vous entendent quand vous écrasez les
broussailles en marchant. Et, oh, l’artiste du camouflage, Houdini,
n’aurait pas pu se dissimuler d’eux. Et en saison de chasse, où on leur
tire dessus, ils deviennent farouches. Ils s’enfuient. J’ai dit: «Frère
Wood, il nous faudrait trouver un endroit où il y a une dénivelée …» Je
me demande si ces frères, vous savez… Combien savent ce qu’est une
dénivelée? Eh bien, très bien. C’est un fossé qui passe à travers les
bois, et ordinairement l’eau l’irrigue et y coule. Et cela garde les
feuilles humides.
20 J’ai dit: «Si nous trouvions une…» Nous chassions
dans un vaste bois à terrain plat. Et j’ai dit: «Si nous pouvions
trouver un endroit avec une dénivelée importante, où les ruisseaux
gardent les feuilles humides, ce serait plus facile de trouver des
écureuils.»
Il m’a répondu: «Oh, je sais où il y en a une.»
J’ai dit: «Eh bien, allons-y.» Et nous sommes montés
dans la voiture et avons quitté notre camp. Et chemin faisant, il a
dit: «Frère Branham, je vous préviens, vous feriez mieux de me laisser
parler.»
J’ai dit: «Très bien, y a pas de problème.»
Et il a dit: «Cet homme est un infidèle. Et, oh,
c’est le personnage le plus grossier de la région.»
J’ai dit: «Très bien. Vous lui parlerez alors.»
Il a rajouté: «Je pense qu’il va pouvoir me
reconnaître.» Monsieur Wood était de la région.
21 Nous nous sommes donc dirigés
vers l’endroit. Et nous avons roulé à travers les champs, à
travers les trouées, tout en montant les collines. Je n’avais jamais
été dans cette région. Et lorsque nous sommes arrivés à l’endroit, nous
nous sommes arrêtés derrière une grande maison. Deux vieillards étaient
assis dehors, pas mal avancés en âge. Je dirais qu’ils avaient dans les
soixante-dix ans. Ils étaient assis à l’ombre d’un pommier. Nous avons
amené la voiture jusque là. M. Wood est sorti. Et je l’ai entendu lui
dire ce qu’on dit au Kentucky: «Amène-toi.»
Vous savez, c’est le nom que l’on donne aux
habitants d’Indiana, les «Hoosiers». [Who is here? — N.D.T] Vous voyez.
Ils se sont fait appeler de ce nom au début de la colonisation. Dans le
sud du Kentucky, quand on arrive chez quelqu’un qui habite le Sud, on
dit: «Allô!», et on vous répond: «Amène-toi.» Peu importe qui vous
êtes, pourvu que vous marchiez, en souliers ou sans souliers, vous
entrez; vous êtes le bienvenu. Mais aussitôt traversée la frontière de
l’Indiana, ils étaient un peu méfiants. Vous disiez: «Allô!», ils vous
répondaient: «Qui va là?» Ils veulent d’abord savoir. Je suis content
d’être du Sud. J’aime bien cette façon. Et ainsi il a dit: «Amène-toi.»
Et M. Wood s’est avancé. Il a appelé l’homme par son nom. Il a
dit: «Vous êtes celui-là?»
Il a répondu: «Je suis ce vaurien.»
22 J’ai vu qu’il était plutôt rigide. Et j’ai dit…
j’étais assis dans la voiture. Et M. Wood a dit: «J’aimerais vous
demander… Je veux d’abord me présenter: Je m’appelle Wood, Banks Wood.
J’étais à la chasse à l’écureuil, et je suis allé à un endroit, pas
loin, et c’est plutôt plat comme bois, et c’est pas mal sec. Nous
savions que vous possédez une portion de terre ici avec des ruisseaux,
et je pensais que peut-être je pourrais venir et vous demander
l’autorisation de chasser.» Le vieillard a craché sa grosse chique de
tabac et a dit: «Êtes-vous le fils de Jim Wood?»
Il a répondu: «Oui.»
Il a dit: «Jim Wood?»
Maintenant, ils étaient Témoins de Jéhovah, vous
savez. (Je pense qu’ils sont venus ce matin. Ils vendent des livres à
la réunion.) David avait une jambe repliée sous lui. Et M. Wood,
étant Témoin de Jéhovah, était venu à l’une des réunions. Et avant de
quitter le bâtiment, le Saint-Esprit m’avait dit qu’il y aurait là un
garçon; Il m’avait dit: « Le nom de son père sera Wood, et ils sont du
sud du Kentucky.» Et Il a dit: «Il a la polio.» Et Il a dit: «Prononce
la Parole, il marchera.» Et j’ai regardé tout autour pour voir la
vision. Je n’ai pas pu voir le garçon. J’ai continué. Je l’ai repéré à
l’arrière après un instant, et j’ai appelé son nom. Et voilà que sa
jambe s’est redressée, voyez-vous. Il a cessé d’être Témoin de Jéhovah
à compter de ce moment. Par la grâce de Dieu, j’ai conduit toute sa
famille (son père, un leader chez les Témoins de Jéhovah). Ils sont
tous venus à Christ et au baptême du Saint-Esprit, et je les ai tous
rebaptisés. Ainsi, le Seigneur donne par des visions des choses qui
vont arriver.
23 Ainsi il a dit: «Tous ceux qui connaissent le
fils de Jim Wood peuvent chasser où ils veulent.» Il a dit:
«Servez-vous.» Il a dit: «J’ai ici cinq cents hectares de forêt toute
vierge. Servez-vous.»
Il a dit: «J’ai avec moi mon pasteur. Ça ne vous
ennuierait pas qu’il m’accompagne?»
Il a dit: «Wood, tu ne veux tout de même pas me dire
que t’es devenu vulnérable à ce point, de devoir traîner un prédicateur
partout où tu vas!»
Et il a dit: «Eh bien …»
Et j’ai pensé qu’il était temps pour moi de sortir,
vous savez. Je suis ainsi sorti de la voiture et me suis approché, et
j’ai dit: «Bonjour?» Et M. Wood allait me présenter, mais avant
qu’il ait eu le temps de le faire… Et, oh, j’avais une barbe de quinze
jours, du sang d’écureuil, et je sentais la mouffette. Je me suis
avancé comme ça et j’ai dit: «Bonjour, monsieur.»
Il a dit: «Et vous êtes un prédicateur?»
J’ai dit: «Eh bien, j’aimerais bien l’être. Je…»
Et il a dit: «Eh bien, moi … vous savez, je suis
censé être un infidèle.»
J’ai dit: «Ce n’est pas une chose dont vous devez
tellement vous vanter, n’est-ce pas, monsieur?»
Et il a dit: «Non, j’estime que non.» Il a dit: «Y a
rien qu’une chose que j’ai contre vous, les gars.»
Et j’ai dit: «Oui, monsieur. S’il n’y a qu’une seule
chose, c’est… vous vous portez très bien. J’en ai connu qui… Je
connais bien des gens qui sont supposés être des chrétiens, qui ont
plus de choses que cela contre moi. J’ai dit: Eh bien, ça ira.»
Il a dit: «Ce que j’ai contre vous, les gars, c’est
ceci: Vous criez toujours au sujet de quelque chose dont vous ne savez
rien.»
J’ai dit: «Quoi par exemple, monsieur?»
Et il a dit: «Vous parlez de Dieu, et ça n’existe
pas.»
«Oh, ai-je dit, c’est là ce que vous croyez?»
Il a dit: «Oui, c’est bien cela.»
Je me suis dit: «Seigneur, aide-moi.»
24 Maintenant, il n’y a que deux façons d’aborder
une chose, mes frères; il y a la bonne façon et la mauvaise. Puis-je
m’arrêter ici un instant dans mon récit, et dire que c’est cela qui ne
va pas avec moi et beaucoup d’entre nous, les frères. Nous avons un
produit important ici, mais nous abordons mal le public avec cela, ce
qui fait de nous des isolationnistes, voyez-vous. Cela se vendra tout
seul. Vivez-le simplement, voyez-vous. «Vous êtes le sel de la terre.»
Et le sel… Aussi longtemps que la saveur est dans le sel, il goûtera au
contact. Mais s’il perd sa saveur, peu importe combien nous poussons
des cris ici-bas, et combien nous sautons de haut en bas, il faut qu’il
y ait une vie extérieure qui en témoigne.
25 J’ai regardé le vieil homme, et je me suis dit:
«Seigneur, ce pauvre vieux, il a pioché sur ces vieilles mottes de
terre ici. Si mon papa vivait encore, il aurait son âge. Il y a juste
un petit quelque chose ici que Tu pourrais m’aider à dire, j’en suis
sûr, qui aiderait l’homme à voir.» Et j’en ai vu beaucoup qui se disent
infidèles, et j’ai été à côté de quelques-uns lorsqu’ils allaient
mourir. Ils ne sont pas des infidèles. Ils ne sont que grincheux.
Voyez-vous? C’est une expression de la rue, mais de cette façon vous
comprendrez. Grincheux et laissant s’échapper la vapeur.
Et j’ai dit: «Bon, c’est… c’est une opinion, bien
entendu.»
Et nous nous sommes tenus là un instant. Nous étions
assis sous un pommier. Il a dit: «J’ai été à ces réunions, et ils ne
font que donner de fausses alertes.» Il a dit: «J’avais un chien comme
ça, et je l’ai abattu.» Il a dit: «J’allais après lui chaque
soir. Je le sortais et il se mettait à aboyer, et j’y allais… Et dire
qu’il est supposé être un chien de chasse. Le raton laveur était dans
l’arbre. Et la première chose que vous saviez, il aboyait après
l’arbre, comme cela, et je m’approchais et éclairais dans l’arbre avec
une lampe de poche. Le raton avait eu le temps de monter jusqu’au
faîte.»
26 J’ai dit: «Mais, monsieur, après tout, le raton y
était. Ce n’est qu’un chien.» Voyez-vous? J’espère qu’il a compris ce
que j’ai voulu dire, et je suis sûr que vous comprenez. Il a dit: «Je
l’ai abattu.» Et il a rajouté: «Je n’aime rien de ce qui peut tromper.
Et je pense que quand un homme parle, il devrait savoir de quoi il
parle.»
J’ai dit: «Je suis certainement d’accord avec vous.»
Il a dit: «Il y en a un que j’ai entendu, et si
jamais je parvenais à voir cet homme-là…» Il a dit: «Je ne l’ai jamais
entendu, mais j’en ai entendu parler. Si jamais je le vois, je vais
l’écouter.»
Et j’ai dit: «C’est sage, tout ça.»
Il a dit: «Il était venu à Acton, une petite ville
des alentours. C’est un camp méthodiste.» Et frère Wood m’a regardé, et
j’ai hoché la tête. Il a dit: «La vieille sœur Une telle, ici sur la
colline…» J’oublie son… Il ne l’a jamais appelée sœur, mais Mlle Une
telle. Elle a environ soixante-cinq ans. Il a dit: «Elle se faisait
suivre par des docteurs de Louisville, ici. Ils avaient là-bas une
belle ferme, ils pouvaient se le permettre. On l’a transportée à
Louisville pour être opérée. Cela n’a servi à rien. On l’a ouverte, on
l’a recousue. Le cancer s’était propagé partout.»
27 Il a dit: «Elle a graduellement dépéri chez elle
durant plusieurs mois.» Il a dit: «Elle a finalement atteint le point
où elle allait si mal… (excusez-moi, mon frère, ma sœur, je veux le
dire comme il me l’a dit) …qu’elle ne pouvait même pas se soulever pour
uriner dans le bassin hygiénique. Ils n’ont jamais pu en placer un sous
elle, ils n’ont jamais pu la soulever à cette hauteur. Ils devaient
utiliser une alaise… une toile en caoutchouc, et puis une alaise.» Il a
dit: «Ma femme et moi allions chez elle tous les matins. Et ma femme
changeait les draps du lit. Je l’aidais à retirer les draps de dessous
elle, et ainsi de suite.» Et il a rajouté: «Elle était simplement… Le
docteur avait dit de lui donner un peu de morphine ou quelque chose,
pour la calmer autant que possible jusqu’à sa mort. Elle n’avait plus
que deux semaines à vivre.»
28 Et il a dit: «Un prédicateur d’Indiana est venu
ici au camp méthodiste.» Il a dit: «Il y avait plusieurs centaines de
personnes qui s’y étaient rassemblées pour l’entendre prêcher. Et ce
soir-là, a-t-il dit, pendant qu’il prêchait, sa sœur était assise à
l’arrière, laquelle était Mme Une telle, qui habite près d’ici, sur
l’autre colline. Ce prédicateur était censé avoir quelque chose qui le
différenciait, qui faisait qu’il pouvait dire aux gens les choses
qu’ils avaient faites et la raison pour laquelle ils étaient malades,
et tout.» Et il a dit: «J’en avais entendu parler, mais, bien sûr, je
ne croyais pas à une chose aussi exagérée que celle-là.»
Et il a dit: «Mais, pourtant, cette femme était
assise dans la réunion, ce soir-là, et pendant que le ministre parlait,
il s’est tourné vers la femme — elle qui était assise au fond du
bâtiment, — et il lui a dit: ‘Avant de partir de chez vous, ce soir,
Mme Une telle, vous avez pris avec vous d’un chiffonnier un petit
mouchoir avec un motif bleu en son coin, et vous l’avez mis dans votre
bourse. Vous étiez en train de prier là derrière pour votre sœur aînée
qui se meurt, qui s’appelle Une telle, qui habite sur la colline. Le
Seigneur a entendu vos prières. Maintenant, prenez ce petit mouchoir,
et posez-le sur votre sœur, et le cancer la quittera.’»
29 «Eh bien, a-t-il dit, vers minuit cette nuit-là,
je pensais que l’Armée du Salut venait de débarquer, à entendre tous
ces cris et ces braillements.» Je ne veux embarrasser personne, mais
c’était Ben, qui est ici, frère Ben. Vous connaissez cette rafale
familière du «Amen» qu’il fait entendre chaque soir de réunion; cela
ébranle l’endroit. Frère Ben avait ramené la femme depuis la réunion
chez sa sœur, et elle avait posé sur elle le mouchoir. Et Ben croyait
en cela. Il s’était mis à pousser des cris avant que ça n’arrive. Il
avait simplement précédé les événements. Et l’homme a rajouté: «Je
pensais que la femme était morte. Il était presque minuit. Ce qui fait
qu’au matin, ma femme et moi y sommes allés. Vous savez quoi? Cette
femme était levée, en train de préparer son petit déjeuner, en mangeant
de la tarte aux pommes frites!»
30 Combien d’entre vous, rebelles, savez ce qu’est
une tarte aux pommes frites? Oh là là! Est-ce que je les
aime! Je les aime à en mettre de la mélasse dessus. Voyez-vous? Et
puis, je ne suis pas méthodiste, je suis baptiste, j’aime les baptiser
de mélasse, vous savez, en en versant plein dessus, et puis vous les
mangez avec du beurre chaud, et mmm! Elle était donc en train de manger
cette tarte aux pommes frites. Et il a dit: «On en était renversé, ma
femme et moi.» Et il a dit: «Si vous ne croyez pas cela (en me pointant
du doigt), je vais vous y amener sur-le-champ et vous présenter la
femme. Elle est…» Et l’autre vieillard qui était avec lui a dit: «C’est
exact.»
Je leur ai dit: «Oh, je vous crois.»
Il a dit: «On me dit qu’il revient à Campbellsville,
au stade. Je vais aller l’entendre. Et je vais lui parler.»
J’ai dit: «Oui monsieur.»
Il a dit: «Et je vais lui demander ce qui a bien pu
lui parler de cette femme pour savoir qu’elle allait se rétablir.» Il a
dit: «Pour le moment, je ne comprends pas.»
31 «Oh, ai-je dit, c’est vraiment phénoménal. Oui,
certainement.» Et je me disais: «Seigneur, assiste-moi maintenant, quoi
dire après cela.» Mais je me rappelle que ma vieille mère avait coutume
de dire: «Donne à la vache suffisamment de corde, et elle va se pendre
elle-même», vous savez. C’est là une expression du Sud qui est vraie.
Je me suis dit que j’allais voir jusqu’à quel point il s’en souciait
réellement. Je vais changer de sujet. Je lui ai demandé: «Cela ne vous
fait rien si je prends une pomme?»
Il a dit: «Les jaquettes jaunes en mangent bien. Je
pense que vous pouvez aussi vous servir.»
Savez-vous ce qu’est une jaquette jaune? — Ça butine
d’une pomme à l’autre. C’était vers le milieu du mois d’août. J’en ai
pris une et je l’ai frottée sur mon vieux pantalon taché de sang et
sale, et j’en ai pris une bouchée. J’ai dit: «Oh oui, elle est très
bonne.»
Il a dit: En effet, elles sont très bonnes.»
J’ai dit: «Depuis quand… quel âge a cet arbre?»
Il a dit: Eh bien … c’est moi qui l’ai planté.»
J’ai dit: «Oh!»
32 Il a dit: «Il a à peu près quarante-huit ans.
Voyez-vous la cheminée qui pointe sur la colline?» Il a dit: «C’est là
que je suis né.» Il a dit: «Et quand mon père est mort…» Il a dit:
«Nous avions construit cette maison, là-bas.» Et il a dit: «Et puis,
après je suis venu ici, et tous mes enfants sont nés ici. J’y ai vécu
tout ce temps. Et j’ai planté là cet arbre, un tout petit plant. On a
grandi ensemble.»
«Oui monsieur, ai-je dit, je vois.» J’ai dit: «Je
vois qu’il y a pas mal de pommes à terre.»
Il a dit: «Ouais, ouais.»
J’ai dit: «Y a pas mal de feuilles aussi.
— Oui monsieur.»
J’ai dit: «C’est étrange, non?»
Il a dit: «Que voulez-vous dire?»
J’ai dit: «Vous savez, on n’a pas eu de gel, et
pourtant les feuilles tombent.» Et j’ai dit: «C’est la raison pour
laquelle nous venions chasser ici dans la dénivelée. Les feuilles des
arbres tombent.» Et j’ai dit: «Je me demande pourquoi elles tombent
avant la gelée?
— Oh, il a dit, elles tombent avant la gelée!
— Et j’ai dit: «Oui, monsieur, qu’est-ce qui les
fait tomber?»
Il a dit: «Eh bien, la sève les a quittées.»
J’ai dit: «Je vois. Et où elle est allée?»
Il a dit: «Elle est descendue dans l’arbre, dans les
racines de l’arbre.
— Oh, ai-je dit, je vois. Autrement, si cette
feuille restait… si la sève restait, elle maintiendrait la feuille dans
l’arbre.
— Bien sûr.»
Et j’ai dit: «Ensuite la feuille tombe de l’arbre,
elle retourne se cacher dans la racine.
— Ouais.»
J’ai dit: «Elle fait ça pour quelle raison?
— Eh bien, a-t-il dit, si elle restait là, l’hiver
tuerait l’arbre. La sève est obligée de descendre dans la racine, dans
la chaleur de la terre, pour se garder en vie et ramener une autre
feuille le printemps prochain.
— Oh, ai-je dit, je vois. Et chaque fois qu’elle
remonte, elle vous redonne un tas de pommes et tout?
— Ouais, c’est cela.»
33 J’ai dit: «Eh bien, monsieur, j’aimerais vous
poser une question.»
Il a dit: «D’accord.»
J’ai dit: «Je vous prie, dites-moi quelle est
l’intelligence qui dit à cette sève: ‘Vas-t’en et descends dans les
racines, parce que si tu ne descends pas, tu vas mourir’?» Plus tard,
au printemps, il redonne une autre feuille. J’ai dit: «Maintenant,
qu’est-ce qui la fait descendre dans les racines de l’arbre?
— Oh, a-t-il dit, c’est de la nature de l’eau de
descendre.»
J’ai dit: «Très bien. En ce cas, je placerai un seau
d’eau sur un poteau, et vers la mi-août elle descendra en bas du poteau
et reviendra le printemps prochain.
— Non, elle ne descendra pas.»
J’ai dit: «Pourquoi pas?
— Eh bien, dit-il, c’est pas là sa nature.»
J’ai dit: «Qu’est-ce que la nature? Qui gouverne la
nature? Pourquoi ne le fait-elle pas pour le pin alors? Elle reste dans
l’arbre. Qu’est-ce qui les différencie?»
34 Le vieillard a pris un temps de réflexion. J’ai
dit: «Voyez-vous, monsieur, il doit y avoir une intelligence, parce que
l’arbre n’a pas d’intelligence. Ça doit se faire par quelque moyen. Ce
n’est pas un appareil mécanique. C’est une intelligence qui envoie la
vie dans les racines de l’arbre, comme la mort, l’ensevelissement et la
résurrection.» Il avait vécu toutes ces années sans pouvoir voir la
vie. Je suis missionnaire, et j’ai entendu… (je vous dis ces choses à
vous) j’ai entendu toutes les différentes pensées: le bouddhisme,
l’hindouisme, et les différentes théories, mais elles sont toutes
fausses. Le christianisme est basé sur l’ensevelissement et la
résurrection, pas sur la reproduction; la résurrection. Ça ne fait pas
renaître des choses comme celles-là; la chose même qui est tombée en
terre renaît, le même Jésus!
35 Si vous remarquez bien, Dieu témoigne chaque jour
de notre vie. Le soleil naît au matin. Il est dans son adolescence vers
les dix heures. Il est dans sa pleine force à midi, et il se couche le
soir venu. Est-ce sa fin? Non, il se relèvera à nouveau: c’est
constamment la naissance, la vie, la mort, la résurrection. Dieu se
servant de la nature pour témoigner. La sève de l’arbre retourne aux
racines dans le but de ramener de nouveau la vie l’année d’après. Vous
et moi sommes suspendus à l’Arbre de Vie. Nous sommes les fruits de cet
Arbre.
Le vieillard, après y avoir songé, a dit: «Je n’y
avais jamais pensé.»
J’ai dit: «Vous n’avez pas répondu à ma question.
Dites-moi quelle intelligence contrôle la vie de cet arbre qui descend
dans les racines? Cette intelligence peut parler à la vie, et non à
l’arbre (la Vie qui est en vous, voyez-vous?). Elle contrôle cette vie
et la fait descendre et se cacher. Comme l’a dit Job: ‘Cache-moi dans
la tombe. Garde-moi dans un lieu secret’, et ramène-la au printemps.»
Et il n’a pu me répondre.
36 J’ai dit: «L’intelligence qui parle à la vie de
l’arbre, disant: ‘Cache-toi, si tu espères vivre,’ est la même
intelligence qui m’a dit quoi dire à cette femme, pour qu’elle vive et
croie.»
Il a dit: «Vous n’êtes pas ce prédicateur?»
J’ai dit: «Oui, monsieur, c’est moi.»
Là même, ce jour-là, à l’aide d’une simple petite
histoire… Je sais qu’il se fait tard et que nous devrions être sortis.
L’histoire ne se termine pas là. Mais ce jour-là, en lui faisant voir
la vie par un simple petit exemple, je l’ai conduit à Christ. J’y suis
retourné l’année passée. Sa veuve était assise sous le porche lorsque
je suis arrivé. Elle est venue à ma rencontre. Ses mains serrées dans
les miennes, elle m’a dit: «Frère Branham, il est mort dans la foi du
Seigneur Jésus. Il s’en est allé.»
37 «Celui qui croit au Fils… peut voir la Vie.» Il
n’est pas difficile pour nous alors de voir qu’il y a quelque chose qui
contrôle notre vie. C’est ce que nous venons chercher ici, la Vie, et
la Vie en abondance. Et je prie Dieu que ce matin, à ce petit déjeuner,
Il nous donne la Vie en abondance. Et Celui qui peut parler à l’arbre
par Son intelligence, et l’arbre obéit aussitôt à l’appel du Maître de
se mettre à l’abri, s’il compte vivre… Et je connais un autre grand
abri qui préserve la Vie. Cachons-nous là, ce matin, pas dans un abri
nucléaire, mais cachons-nous sous Ses ailes.
38 Prions. Notre Père céleste, oh, nous savons
qu’aujourd’hui, qu’en ce moment même, nous sommes enveloppés par la
Vie. Nous le sentons. Nous voyons le soleil se lever, se coucher. Nous
observons les fleurs lorsqu’elles fleurissent. Ensuite la gelée les
frappe, et le cortège funèbre s’amène, l’automne vient avec ses pluies,
pleure à chaudes larmes et les enterre. Elles se couchent dans la tombe
et pourrissent. Mais ce n’est pas là leur fin. Tu as préservé leur vie.
Et puis, dès que le soleil (s-u-n) se met à poindre, même si la semence
avait été enterrée par une grosse pierre ou par un tapis de béton
durant l’hiver, quand ce chaud soleil, qui contrôle la vie botanique,
commence à réchauffer la terre, cette semence prend vie. Nous trouvons
le gazon le plus dru le long des trottoirs. C’est la semence qui y
était ensevelie. Cela ne peut empêcher la vie de se manifester. La vie
doit émerger. Nous pouvons l’enterrer au fond d’un pot, suspendre ce
pot à un arbre. Mais la petite vie lèvera à la louange de Dieu.
39 Ô Dieu, puissions-nous ne pas être à court
d’esprit, si étroits d’esprit, pour ne pas voir que Tu es partout
autour de nous. Et combien plus pouvons-nous Le voir, ce matin, dans
Ses enfants bien-aimés, comme nous communions ensemble ici en
Jésus-Christ, qui est la Vie. Que chaque pèlerin, Seigneur… Nous ne
sommes pas de ce monde; nous sommes pèlerins et étrangers; nous sommes
de passage. Et puisque nous séjournons depuis la Géorgie, le Canada, le
Texas, de partout dans les alentours, pour nous rencontrer ici dans ces
petits lieux, pour échanger nos idées et pour donner nos témoignages de
Sa gloire, puissions-nous retourner de cette réunion avec une abondance
de Vie éternelle, de sorte que nous puissions enseigner aux autres la
façon de la trouver. Nous le demandons dans le Nom de Jésus. Amen.
40 On m’a pris pour un isolationniste, mais je ne le
suis pas. Voyez-vous? J’aime la communion fraternelle. Et je vais tout
de suite tenir une réunion là-bas. Vous avez tous la Vie éternelle,
croyez-le. Mais voici, c’est un simple petit sujet dont ils vont me
parler. Vous voyez? Quand quelque chose ne va pas, cela vous dérange.
On s’en aperçoit. Et quand vous pensez à ces choses qui vous tracasse,
c’est là que ça me met en pièces pour la soirée. Voyez-vous? Et je suis
sûr que les chrétiens comprennent cela.
Ce n’est pas que je ne vous aime pas.
Oh là là! Si ce n’était de vous, que serait mon ministère? Et
que dire de ceux du dehors? Quelle que soit l’importance du ministère,
il ne peut pas être grand sans vous. Je ne peux pas le faire moi-même.
Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons y parvenir. Voyez-vous? Par
moi-même, rien; par vous-même, rien. Mais ensemble, le Seigneur
accomplit Son ministère. Si vous ne le croyez pas, cela ne se produira
pas. Vous devez y croire. C’est ce qui fait que ça se produit, quand
vous y croyez. Que Dieu vous bénisse.