L'État Présent De Mon Ministère
L'État Présent De Mon Ministère - Shp
1 ...un réveil, étant très fatigué et épuisé. Et nous
avons eu beaucoup de contacts fraternels le long de la route, des
réunions merveilleuses, où nous saluions les chrétiens de différents
endroits, de la côte est, et aussi sur la côte ouest jusqu’au Canada.
Et il y avait une excellente coopération parmi toutes les différentes
églises confessionnelles, les assemblées de Dieu, les pentecôtistes
unis, l’église de Dieu, les Foursquare, et beaucoup de ces autres
organisations qui ont coopéré, nous avons eu des réunions formidables.
C’était un grand succès, si on peut appeler cela un succès aujourd’hui,
et peut-être, peut-être que beaucoup l’appelleraient «formidable».
Mais, moi-même, je suis un – un – un prédicateur revivaliste. Et le
réveil, sur le plan national, est pratiquement terminé. Et nous
sommes... J’aime voir un réveil où des cœurs s’enflamment; pas ajouter
des membres, mais un réveil. Notre Seigneur a fait beaucoup de miracles
en guérissant les gens, et bien sûr, plusieurs ont été sauvés. Et
maintenant, je suis à la maison, je me repose un petit moment, puis je
reprendrai le service dans quelques semaines, Dieu voulant.
2 Et maintenant, ceci s’adresse aux nombreuses
personnes et amis que j’ai dans le monde entier. Je veux mentionner ce
soir, ici dans le Tabernacle – si vous, si l’un d’entre vous était
présent, et pouvait le voir – combien ils ont plutôt chaud dans le
Tabernacle ce soir. Les gens sont entassés à l’intérieur et aux
alentours, ils se tiennent dans les embrasures de portes, et dehors
dans les voitures et partout, et il fait très chaud, et ça sera
difficile pour les gens et aussi pour moi-même.
3 Mais j’en suis arrivé au point où je veux expliquer
dans quelle phase du temps nous vivons d’après le ministère que le
Seigneur me donne. Et je voulais l’enregistrer au Tabernacle. J’ai eu
ceci à cœur le printemps dernier, mais j’ai attendu jusqu’à ce que je
revienne ici pour que je puisse enregistrer cela, pour vous l’envoyer à
vous, tout autour du monde.
4 Cela fait à peu près trente–deux ans que le
Seigneur Jésus, à moins de cent cinquante mètres de l’endroit où je me
tiens maintenant, ici, à Jeffersonville, au croisement de la 8e Rue et
de la rue Penn, le matin où je posai la pierre d’angle de ce
Tabernacle, qui n’était à l’époque qu’un simple marécage... (Et
j’habitais juste en face ici à ma gauche. C’était avant que je me
marie. J’habitais chez mon père et ma mère.) Et le Seigneur Jésus m’a
réveillé le matin où la pierre d’angle devait être posée, assez tôt,
vers six heures. Et j’étais resté dans mon lit un moment, mon cœur
plein de joie, pensant à ce moment merveilleux où le Seigneur allait me
donner un Tabernacle pour prêcher. Je n’étais alors qu’un tout jeune
homme. Et ce jour-là, je... la jeune fille avec qui je sortais, qui
allait bientôt être ma femme l’année suivante, serait avec nous le jour
où nous poserions la pierre angulaire.
5 Et je me rappelle que ce matin-là, quand je m’étais
réveillé, et j’étais couché dans la chambre, à l’étage juste ici à la
7e rue. Quelque chose m’a dit: «Lève-toi.» Et je me suis levé. Et j’ai
vu comme un endroit, et c’était comme un – un – un endroit où il y
avait un fleuve qui passait dans la vallée. Et je suis descendu vers le
fleuve et je compris que c’était l’endroit où Jean-Baptiste avait
baptisé des gens, et ils l’avaient transformé en une porcherie. Et
j’étais très critique à ce sujet, disant que cela ne devrait pas être
ainsi.
6 Et tandis que j’étais là, il y avait une – une Voix
qui m’a parlé et qui m’a transporté, et j’apercevais le Tabernacle à
peu près dans les mêmes conditions que maintenant. Mais il y avait tant
de gens qu’ils étaient tous entassés à l’intérieur, dans le Tabernacle,
dans cette condition, à peu près comme il est maintenant. Et j’étais
heureux, je me tenais derrière la chaire, disant: «Ô Dieu! que Tu es
bon de me donner un Tabernacle.»
7 Et, à cet instant, l’Ange du Seigneur m’a parlé et
a dit: «Mais ceci n’est pas ton Tabernacle.» Et je dis: «Alors,
Seigneur, où est mon Tabernacle?»
8 Et Il m’a transporté de nouveau dans l’Esprit, et
Il m’a posé dans un bosquet. Et tout le long du bosquet, il y avait des
rangées d’arbres, tous de la même taille, hauts à peu près de six ou
neuf mètres. Et ils ressemblaient à des arbres fruitiers et ils étaient
dans de grands seaux verts.
9 Et alors j’ai remarqué à ma droite et à ma gauche
qu’il y avait un seau vide de chaque côté, et j’ai dit: «Qu’en est-il
de ceux-là?»
10 Et Il dit: «Tu dois planter là-dedans.» Donc, j’ai
arraché une branche de l’arbre à ma droite et je l’ai placée dans le
seau qui était à ma droite, et une branche à ma gauche, et je l’ai
placée dans le seau qui était à ma gauche. Ils poussaient très vite,
tout droit vers les cieux.
11 Et Il dit: «Étends tes mains et récolte le fruit.»
Et dans une de mes mains est tombée une grosse pomme jaune, juteuse et
mûre. Et dans l’autre main est tombée une grosse prune jaune, juteuse
et mûre. Et Il dit: «Manges-en le fruit, parce qu’il est agréable.» Et
je mangeai de l’un et de l’autre, c’était vraiment délicieux. Vous
connaissez la vision, c’est écrit dans un de ces livres, je pense,
L’Histoire de ma vie, ou Un Prophète visite l’Afrique.
12 Et à ce moment-là, j’avais les mains levées, et je
criais la gloire de Dieu. Et soudain, cette Colonne de Feu est
descendue sur les cimes de ces arbres, et il y avait des grondements,
et les éclairs jaillissaient, et le vent soufflait très fort, et les
feuilles commençaient à se détacher des arbres. Et je regardais en bas,
et là il y avait la forme de ce Tabernacle, comme il est bâti
maintenant. Et au fond, où devait être la chaire, il y avait trois
arbres, et ces trois arbres avaient pris la forme de trois croix. Et je
remarquais que les prunes et les pommes étaient rassemblées en tas
autour de la croix du milieu. Et j’ai couru très vite, criant aussi
fort que je pouvais, et je suis tombé par terre sur cette croix, ou
près de la croix, et j’ai jeté mes bras autour d’elle. Et les vents
commençaient à secouer les – les fruits de la croix et elles tombaient
sur moi. Et j’étais si heureux, je me réjouissais tout simplement. Et
Il dit: «Manges-en le fruit, parce qu’il est agréable.»
13 Et alors le Cercle de Feu criait, disant: «La
moisson est mûre, et il y a peu d’ouvriers.» Et Il dit: «Maintenant,
lorsque tu reviendras à toi-même, ou tu sortiras de ceci, lis 2
Timothée 4. 2 Timothée 4». Et alors je suis revenu à moi-même. Et
j’étais là en train de me frotter le visage et la main. Et juste à ce
moment-là, dans le coin de la pièce, le soleil était déjà haut, j’ai dû
être sous la vision pendant une heure ou plus, et la Voix m’avait dit:
«2 Timothée 4.» Et j’ai vite pris ma Bible, et j’ai lu 2 Timothée 4.
14 Maintenant, je désire lire cela maintenant. Et
aussi étrange que cela puisse paraître, alors que je lisais 2 Timothée
4, je me suis arrêté à un endroit et toutes les fois que j’ai prêché
là-dessus ici dans ce Tabernacle, il semble bizarre que je me sois
toujours arrêté là. Maintenant dans 2 Timothée 4, les cinq premiers
versets, cinq étant le chiffre de la grâce. Je les lis.
Je t’en conjure devant Dieu et devant le Seigneur
Jésus-Christ Qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de Son
apparition et de Son royaume,
Prêche la Parole, insiste en toute occasion,
favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en
instruisant.
Car il viendra un temps où les hommes ne
supporteront pas la saine doctrine; mais ayant la démangeaison
d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs
selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se
tourneront vers les fables.
Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les
souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère.
15 Avez-vous déjà remarqué – et je n’ai jamais
remarqué cela jusqu’au mois de mai dernier – que je ne lis jamais plus
loin qu’ici dans cette Écriture? C’est tout ce que j’en ai jamais lu,
car il semblait que cela – cela suffisait, parce que cela me disait de
prêcher la Parole et de supporter les souffrances, et d’être patient,
car le temps allait venir où les gens ne supporteraient pas la saine
doctrine, mais selon leurs propres convoitises, ils se donneraient une
foule de docteurs, ayant la démangeaison d’entendre, et ils seraient
détournés de la Vérité vers les fables. Mais, maintenant, Il ne m’a
jamais dit que j’étais un évangéliste. Il a dit: «Fais l’œuvre d’un
évangéliste», c’est ce que dit Paul à Timothée, voyez-vous. Avez-vous
fait attention comment cela est dit? Il n’a pas dit: «Maintenant, tu as
été appelé pour être un évangéliste.» Il est dit: «Fais l’œuvre d’un
évangéliste.» Voyez-vous? Maintenant donc, nous le remarquons là.
Maintenant, je le dis de tout mon cœur et au mieux de ma connaissance,
cela s’est accompli à la lettre. Exactement. Et il y a trente ans de
cela.
16 Et aussi loin que je sache, chaque vision qu’Il
m’a jamais donnée s’est accomplie sauf celle où mon ministère change,
dans le sens que je dois prier pour des gens dans un petit local comme
une petite pièce sous une tente, ou un grand auditoire, ou quelque
chose comme cela. Pour moi, cela ressemblait à une tente. Vous vous
rappelez cela, il y a deux ou trois ans? Presque tout s’est déjà
accompli. Je devais descendre au Mexique, et comment il pleuvrait cette
nuit-là, et ce qui se passerait là-bas. Et Il m’a parlé de mon
ministère du premier pull. Vous souvenez-vous qu’il s’agissait
d’attraper le tout petit poisson ou de le manquer? Le second était un
petit poisson. Mais alors, Il m’a dit: «Au troisième pull, n’échoue
pas! Voyez-vous? Et ne le dis à personne.» J’essaie toujours
d’expliquer ce que j’essaie de faire. Il m’a fait savoir qu’il ne
fallait dire à personne ce que je suis en train de faire. Je ne dois
faire que ce qu’Il me dit de faire et laisser la chose tranquille.
Voyez-vous?
17 Mais je suis ce genre de personne... je n’ai pas
de secret, alors je raconte tout ce que je sais. Donc cela, c’est
simplement héréditaire, je suppose. Mais cela, j’essaie... J’aime les
gens, et je veux tellement que les gens soient sauvés que j’essaie de
leur dire tout ce que je sais, sauf si c’est quelque chose qu’Il m’a
dit de ne pas dire, bien sûr, pour qu’ils ne le manquent pas.
Voyez-vous? Je veux qu’ils le voient tellement de près qu’il n’y aura
pas d’erreur là-dedans.
18 Maintenant, cela s’est passé comme dit.
Maintenant, rappelez-vous, la recommandation était, si nous étudions
cela pendant un moment: «Je t’en conjure devant Dieu et devant le
Seigneur Jésus-Christ, Qui doit juger les vivants et les morts à Sa
venue dans Son Royaume.» Voyez-vous? «Je te juge... Je t’en conjure
devant Dieu, et devant Christ, de – de prêcher la Parole.» Et alors
aide-moi. Jusqu’à ce soir, et au mieux de ma connaissance, je n’ai
jamais prêché autre chose que la Parole, voyez-vous, et je suis resté
juste avec Elle. Cela m’a valu beaucoup de difficultés, et je suis
passé par beaucoup de persécutions et beaucoup d’épreuves, et j’ai dû
me séparer de beaucoup d’amis précieux à cause de cette déclaration
même. «Prêche la Parole.» Et je – je l’ai fait.
19 Vous vous rappelez dans la vision, ou la petite
translation comme je l’appellerai, et que j’ai eue récemment et où j’ai
été transporté, et où j’ai vu ces gens. Et je regardais derrière et je
me voyais moi-même et tous ces millions là-bas. Et j’ai dit: «Je veux
voir Jésus.» Et Il a dit: «Il est plus haut.»
20 Bon, voyez-vous, lorsque les gens meurent, ils –
ils ne vont pas directement chez Dieu. Maintenant, vous, je suis sûr
que vous comprenez cela. Peut-être faudrait-il que je l’explique du
mieux possible. Êtes-vous pressés? Alors, prenons donc notre temps et –
et – et essayons de rendre cela aussi clair que possible.
21 Maintenant, lorsque nous sommes venus, nous savons
que nous vivons ici dans trois dimensions. Et je ne sais pas si je peux
les nommer ou pas. L’une d’elles est le Lumière, et l’autre est la
matière. Tommy, est-ce que tu te rappelles ce qu’est la troisième,
hein? L’atome, le temps. D’accord. Donc, la lumière, la matière et le
temps. Et nos cinq sens contactent ces dimensions. Notre vue contacte
la lumière, notre toucher contacte la matière, etc...
22 Maintenant, mais nous avons en quelque sorte
contacté par la science la quatrième dimension, parce que, à travers ce
bâtiment passent des images, des voix de la radio, des images de la
télévision, que nos sens ne contactent pas, mais cependant il existe
une – une antenne ou un cristal qui capte ces ondes atmosphériques et
qui les manifeste. Donc, vous voyez, ici même dans ce bâtiment, il y a
maintenant des actions vivantes des gens dans l’air, il y a des voix
vivantes. Elles sont là. Nous le savons. C’est absolument la vérité. Et
la seule chose que vous faites, ils – ils le captent sur... Je ne
comprends pas la mécanique de – de ces choses que la science a
inventées, mais nous savons que cela nous prouve qu’il y a une
quatrième dimension.
23 Maintenant, la cinquième dimension, c’est là vers
où va le pécheur, l’incroyant qui meurt. La cinquième dimension est en
quelque sorte... eh bien, la dimension de l’effroi. Maintenant cet
homme...
Et lorsqu’un chrétien meurt, il va dans la sixième
dimension. Et Dieu est dans la septième dimension.
24 Donc maintenant, vous voyez, le chrétien,
lorsqu’il meurt, va sous l’autel de Dieu, directement dans la présence
de Dieu, sous l’autel. Et il est au repos.
25 Pour analyser la chose, lorsqu’un homme a un
cauchemar, il n’est pas tout à fait endormi, il n’est pas non plus
éveillé. Il est entre le sommeil et l’état éveillé, et c’est cela qui
lui donne ces tremblements et ces cris horribles, parce qu’il n’est ni
endormi, ni éveillé. Et ne prenant que cela, cela montre où un homme va
lorsqu’il meurt inconverti. Il a vécu son temps, il est mort sur la
terre, et il ne peut pas aller dans la Présence de Dieu, parce qu’il
n’est pas apte à y aller sans le Sang. Et il est coincé et ne peut pas
retourner sur la terre, parce que son temps est terminé ici sur la
terre. Il est coincé entre les deux, et il est dans un cauchemar.
Voyez-vous? Il ne peut pas aller dans la Présence de Dieu pour se
reposer. Et il ne peut revenir sur la terre, parce que son temps est
fini. Il est dans un cauchemar et il reste là jusqu’au jour du
jugement. C’est horrible d’être dans cette situation, voyez-vous?
26 Et maintenant, dans cette vision, je crois que
j’ai été enlevé dans cette sixième dimension regardant en arrière
ici-bas, et je pouvais regarder en arrière. Voyez-vous, la vue n’est
pas exactement avec les yeux qui sont terrestres. Mais la vue est une
chose plus grande que... La vue qu’ils ont là, leur contact dépasse de
loin n’importe quel contact que nos sens naturels contacteraient.
27 Ici, il y a quelque temps, j’étais en train de
l’expliquer. Je regardais un film à la télévision où ils faisaient
descendre un homme, je crois à deux ou trois kilomètres de profondeur
dans l’océan, et ils avaient des rayons lumineux qui étaient émis. Ils
montraient la vie de la mer. Et il y avait un poisson qui passait, ces
créatures d’aspect horrible. Là-bas, c’est noir comme à minuit, noir
comme de l’encre. Et ils avaient du phosphore sur leur nez et ils
n’avaient pas d’yeux. Maintenant, ils doivent être nourris, et il
semblait que pour trouver leur nourriture, ils étaient guidés par un
sens autre que la vue, parce qu’ils n’avaient pas d’yeux, ils ne
pouvaient pas les utiliser là-bas. Mais ils étaient guidés par un autre
sens pour pouvoir contacter leur nourriture. Et je pensais: «Si je
pouvais contrôler ce petit poisson avec ma vue, combien davantage je
pourrais lui procurer de la nourriture et le guider à des endroits,
combien ma vue serait supérieure à son radar par lequel il entre en
contact.» Voyez-vous? Et je pensais: «Si seulement je pouvais le
guider!»
28 Alors cette pensée m’est venue: «Si seulement je
pouvais m’abandonner à Dieu, combien plus grands sont la vue et les
sens de Dieu, Lui Qui pourrait nous guider bien mieux que les choses
que nous voyons, parce que la foi qu’Il nous accorde est l’évidence des
choses qui ne sont pas visibles à nos yeux.» Alors, ce petit poisson ne
pourra jamais venir à la surface de l’eau comme d’autres poissons,
parce qu’il est pressurisé. Si vous le faisiez monter, il exploserait.
Pas plus que nous pouvons monter plus haut sans exploser. Nous sommes
pressurisés pour le – l’endroit où nous vivons.
29 Mais maintenant, si jamais ce petit poisson
pouvait monter ici et être moi, est-ce qu’il voudrait être de nouveau
ce petit poisson au fond de cette obscurité de minuit? Il ne voudrait
plus du tout être un poisson, parce qu’il serait quelque chose de
supérieur à un poisson; il serait un homme; ses sens seraient plus
développés, son entendement plus grand, son intelligence plus grande.
Si vous multipliez cela par dix millions, alors vous obtenez ce que
c’est lorsque vous passez de ceci à la présence de Dieu là-bas, là où
l’être humain est tellement plus avancé que nous ne le sommes ici. Vous
ne voudriez plus jamais être un être humain comme ceci, dans cette
léproserie de maladies et de corruptions. C’est ce qui était dans mon
cœur, et j’ai essayé ces trente années de prêcher l’Évangile autour du
monde, pour dire aux gens qu’il y a un ciel à gagner et un enfer à
éviter, et qu’il y a un Dieu qui vous aime, et une – une puissance
rédemptrice qui attend là prête à vous prendre à l’instant où vous êtes
prêt à Le recevoir.
30 C’est comme un homme qui se noie alors qu’une
corde est suspendue là, il pense: «Eh bien, la corde, je pourrais m’en
tirer, mais je ne suis pas digne de prendre la corde.» La corde a été
mise là dans ce but même, pour que vous sortiez de là! C’est la raison
pour laquelle Jésus-Christ est mort, dans le but même de sauver des
pécheurs. Et Il a fait pendiller la corde de la Vie éternelle, qui, ce
soir même, va passer au-dessus de la tête de chaque pécheur ici
présent, avec, accroché dessus, un écriteau de bienvenue: «Viens, sors
de ceci.» Si – si tu – si tu veux le faire, tout est prêt.
31 Maintenant, lorsque j’ai vu cet endroit et la
condition dans laquelle ces gens étaient, et combien cela dépassait de
loin tout ce que le monde pourrait s’imaginer, c’était glorieux. Il ne
pouvait pas avoir de péché là-bas, la mort ni rien ne pouvait entrer
dans cet endroit. Et il n’y avait pas de différence entre les hommes et
les femmes; ce que les – les glandes sexuelles les avaient quittés. Et
il ne pouvait plus y avoir d’adultère ni rien du tout. Mais elle avait
toujours son apparence de femme, son apparence, et l’homme avait
toujours son apparence, et ils seront à jamais comme cela. Parce que
quand Dieu...
32 Maintenant, ceci pourrait être une bonne chose
pour certains d’entre vous, enfants qui allez au lycée et à qui cette
matière-ci sur l’évolution est enseignée. Maintenant, je crois en
l’évolution, mais pas dans le sens que l’homme aurait évolué à partir
de – à partir d’une espèce inférieure. Leur propre théorie se retourne
contre eux lorsqu’ils essayent d’hybrider quelque chose, cela ne se
reproduit pas après. Donc, vous voyez, cela – cela se retourne contre
eux.
33 Maintenant, je crois que lorsque Dieu a commencé à
arroser la terre, peut-être la première chose qu’Il a fait apparaître
était une méduse, et puis une grenouille, et en continuant à évoluer.
Mais, voyez-vous, cela s’est toujours rapproché de plus en plus de
l’image de l’homme, et l’homme était un reflet de Dieu. Et c’est la
raison pour laquelle l’herbe a évolué, peut-être il y avait d’abord
l’herbe, et de l’herbe sont venues des fleurs, et des fleurs sont venus
les arbustes, et des arbustes sont venus les arbres. Pourquoi? C’est
une image de l’Arbre de Vie qui se tient de l’autre côté. Et tout ce
qui est de ce côté-ci et qui est naturel est, de l’autre côté, une
ombre du surnaturel ou de l’éternité. C’est pourquoi, aussi longtemps
qu’il y a un chrétien né de nouveau sur la terre et que nous avons un
corps ici comme celui-ci, c’est le reflet même de celui qui nous attend
de l’autre côté, là où il n’y a ni mort ni tristesse. Et c’est ce qui
fait que nos cœurs désirent ardemment une telle chose. Voyez-vous, il y
a quelque chose en nous qui appelle. Seulement nous... Il y a quelque
chose qui nous dit que c’est là. Je crois, au cours de ces années... Je
fais mes excuses devant Dieu et devant les gens, pour avoir été stupide
et pour avoir été... avoir fait beaucoup de fautes. Mais au cours de
ces nombreuses années, j’ai eu le privilège de voir entrer plusieurs
millions de personnes dans le Royaume de Dieu, et j’ai été
reconnaissant au Seigneur de m’avoir laissé les Y conduire. Et je crois
qu’ils seront là ce jour-là.
34 Maintenant, la vision s’est accomplie. Et
qu’est-ce qui a fait que je me suis toujours arrêté, sans le savoir, à
ce 5ème verset... C’est tout ce que j’ai jamais lu. Mais il y a plus
dans ce chapitre, plusieurs autres versets. Maintenant, vous pourrez
dans votre chambre d’hôtel ou chez vous ce soir, aussitôt après la
réunion, lire le reste parce que j’ai inscrit plusieurs Écritures
ici auxquelles je veux me référer, et des notes auxquelles je veux me
référer. Et je veux que vous les lisiez en rentrant chez vous. Je les
citerai, cela sera sur la bande. Vous devriez en noter quelques-unes;
eh bien, ça serait très bien.
35 Maintenant, est-ce que vous croyez que les hommes
et les femmes (et je sais que vous le croyez) sont conduits par
l’Esprit de Dieu pour faire ces choses? Vous voyez? Et Jésus était
notre modèle. Si vous voulez bien y prêter attention, je veux prendre,
prenez avec moi St. Luc, le chapitre 4, juste une minute. Et je veux
vous montrer quelque chose de frappant. Et c’est seulement pour que
nous n’ayons pas trop de références, mais pour que vous soyez capables
de lire avec moi ici, pendant... ce passage des Écritures pendant juste
quelques instants, commençons dans St Luc, le chapitre 4 et le verset
14. Maintenant faites bien attention ici si vous voulez voir se passer
quelque chose en parallèle avec ceci. Remarquez maintenant.
Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna
en Galilée...
Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna
en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour.
Il enseignait dans les synagogues, et Il était
glorifié par tous. Il se rendit à Nazareth, où Il avait été élevé, et,
selon Sa coutume, Il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il Se
leva pour faire la lecture et on lui remit le livre du prophète Ésaïe.
L’ayant déroulé, Il trouva l’endroit où il est écrit: «L’Esprit du
Seigneur est sur moi, parce qu’Il M’a oint pour annoncer une bonne
nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur
brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le
recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier
une année de grâce du Seigneur.» Ensuite, il roula le Livre...
36 Maintenant, si vous voulez – si vous voulez une
référence pour cela, je l’ai ici, un instant, je la trouverai peut-être
dans les notes marginales ici. Si vous remarquez, vous le trouverez
aussi dans Marc et à d’autres endroits, mais en tout cas dans Ésaïe
61:1 et 2. Maintenant, n’est-il pas étrange qu’Il se soit arrêté
exactement là, et le verset suivant... Cela était ce qui s’appliquait à
Sa première Venue. Et le deuxième, le verset suivant s’applique à Sa
seconde Venue, au jugement. Il s’est arrêté et a roulé le Livre. Si
quelqu’un de vous lit dans une Bible Scofield, vous trouverez un renvoi
en bas de page. Voyez-vous? Regardez le renvoi n° 2, un renvoi,
voyez-vous, et vous y remarquerez une comparaison avec le – le message
cité dans Ésaïe 61:1 et 2. Un exemple de... où l’Écriture ici, Jésus,
prêchant, devait annoncer l’année de grâce du Seigneur; et le verset
suivant débute avec Sa venue et Son jugement. Voyez-vous? Et vous voyez
comment Il S’est arrêté exactement là?
37 Et comme je ne le remarquais jamais, comment je me
suis toujours arrêté à ce 5ème verset, «Car le temps viendra où ils ne
supporteront pas la saine doctrine, mais pour... ils se donneront une
foule de docteurs, ayant la démangeaison d’entendre des choses
agréables et ils se détourneront de la Vérité et se tourneront vers les
fables. Mais fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton
ministère.» ...Voyez-vous? Et avec l’aide et la grâce de Dieu, j’ai
essayé de le faire. Et je veux que mes amis d’ici et de loin dans les
contrées où iront les bandes sachent que, la raison pour laquelle j’ai
pris la position que j’ai prise pour la Parole, c’est celle-ci: «Prêche
la Parole.» C’est la raison pour laquelle je ne pouvais pas être
d’accord avec aucun credo, aucune dénomination, parce que j’ai été
commissionné par Dieu pour rester avec la Parole. Maintenant, si
quelqu’un d’autre veut agir différemment, ça le regarde.
38 Et si vous remarquez dans la vision que j’ai eue
au sujet du – de mon ministère, c’était... Je n’ai jamais métissé ces
arbres. Je n’ai jamais fait du prosélytisme. Je n’ai jamais dit: «Vous
tous, trinitaires, soyez unitaires», ou «vous tous unitaires, soyez
trinitaires.» J’ai planté dans leurs propres vases. Exactement. Je suis
allé vers les trinitaires, je suis allé vers les unitaires, je suis
allé vers tout le monde, je suis resté au milieu et je n’ai jamais
adhéré chez l’un des groupes, mais je suis resté au milieu, étant un
frère, exactement comme la vision a dit de faire. Et j’ai goûté du
fruit des deux côtés, le salut des deux côtés.
39 Et maintenant, avez-vous remarqué, il y a beaucoup
de trinitaires assis ici, il y a beaucoup d’unitaires, et il y en a
beaucoup d’obédience diverses. Mais combien mesquins seriez-vous de
faire des histoires à ce sujet, parce que si cette partie de la vision
était vraie, l’autre partie est vraie aussi. Ces deux fruits se
trouvaient dans la croix, voyez-vous. Tous les deux étaient dans la
croix, tout assemblés en un tas, et les deux, les prunes et les poires,
ou pêches, prunes et pommes pleuvaient là, sur moi. Tous les deux. Tous
se trouvaient dans la croix, parce qu’ils ont tous cru en Dieu et
sont remplis du Saint-Esprit et ils ont les oeuvres et les signes
chrétiens qui les suivent.
40 Maintenant, la dénomination n’aura rien à faire
avec cela. Ce seront les nés de nouveau qui seront concernés par cela.
Ce sera votre expérience avec Dieu qui aura à faire avec cela.
Maintenant, nous voyons tant de ces choses. J’ai plusieurs Écritures
ici auxquelles je – je voudrais me référer. Peut-être que je le ferai
un peu plus tard.
41 Mais maintenant, je veux que vous preniez à partir
du verset 5, en continuant jusqu’au verset 18. Et maintenant pour
gagner du temps, je – je ne le lirai pas. Mais maintenant, Paul, en
commençant ici dans Timothée, remarquez comment il commence à parler,
c’est pathétique. Bon, si vous remarquez, après le verset 5.
Car, pour moi, je sers déjà de libation, et le
moment de mon départ approche.
Il se prépare à quitter la scène. (Il est sur le
point de s’en aller, voyez-vous, «J’ai... euh, et le moment de mon
départ est proche.
J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course,
j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le
Seigneur, le juste Juge, me la donnera dans ce jour-là, et non
seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé Son avènement.
42 Et ensuite il continue en disant: «Fais tout...
fais ces choses-ci.» Quoi? Lui apporter le manteau. Bien, nous
commençons là, et puis il dit:
Démas m’a abandonné...
43 Un temps devait venir dans son ministère... Quand
il était un jeune évangéliste, un jeune prophète, tout le monde était
pour lui. Mais maintenant, vous remarquez ici, il est dit:
...tous les hommes m’ont abandonné... (pourquoi? A
cause de la Parole.)
44 Jésus, le jeune Prophète de Galilée, a eu un temps
où Il a été abandonné. Tous les hommes qui restent avec la Parole de
Dieu arrivent à ce moment où ils sont abandonnés par le monde et le
monde religieux. Jésus a nourri cinq mille personnes un jour, et ils
ont ramassé des corbeilles pleines de – de morceaux des cinq pains et
des deux poissons. Et je crois que c’était le lendemain même, Il a
commencé à présenter la Parole, et ils ont tous commencé à Le quitter.
Et Il a regardé Ses disciples et Il a dit: «Vous aussi, vous voulez
vous en aller?» Même soixante-dix de Ses ministres ordonnés Le
quittaient. Et Il a dit: «Vous aussi, vous voulez vous en aller?»
45 Mais alors Pierre a prononcé ces remarquables
paroles, disant: «Seigneur, où irions-nous? Toi seul as la Vie
Éternelle.»
46 Remarquez. Mais le moment vient où c’est le temps
d’être abandonné, et cela – cela doit venir. Il faut que cela vienne.
Et maintenant, il y a plusieurs prophètes et autres Livres ici auxquels
je puis me référer, pour vous prouver que ce temps vient. Et c’est
arrivé pour moi. Pas la peine d’essayer d’enlever cela, ça se trouve
là, et il faut l’accepter. Ils ne l’enlèvera pas, ils se tenaient là et
l’acceptaient, et ils n’avaient pas honte de l’Évangile.
47 Remarquez, Paul dit: «J’ai combattu le bon combat.
J’ai achevé la course. J’ai gardé la foi.» Oh! la la! Plus bas, il est
dit: «Je me suis battu avec des bêtes. Et je – j’ai été délivré de la
gueule du lion.» Et les choses par lesquelles il passait, Dieu était
bon pour lui. Mais le temps était venu où il devait partir.
48 Maintenant, nous nous demandons pourquoi un homme,
un prédicateur, associé comme Démas l’était avec Paul, devait quitter
Paul.
49 Vous connaissez frère Baxter, beaucoup d’entre
vous se souviennent de lui. Il lisait ceci au sujet de Démas. Il dit:
«Savez-vous ce que je vais faire, Frère Branham, lorsque j’irai au
ciel, la première chose que je ferai?»
Et je dis: «Quoi?»
50 Il dit: «J’irai là-haut et je chercherai tout de
suite où se trouve Démas, et je lui donnerai un coup aussi fort que je
le pourrai!» Et il dit: «Il se retournera et dira: Baxter, pourquoi
fais-tu cela?» Il dit: «Pourquoi as-tu quitté ce pauvre Paul quand tout
le monde l’avait abandonné?» Je ne souscris pas à cela, je ne crois pas
qu’ils auront des bagarres là-haut, mais je pensais juste à frère
Baxter qui disait cela parce qu’il avait tellement pitié de Paul.
51 Eh bien, qu’est-ce que Paul avait fait? Il avait
prêché aussi fidèlement qu’il pouvait, et le Saint-Esprit était sur
lui. Et lorsqu’il a écrit là au sujet de ces femmes prédicateurs et ces
choses, je m’imagine que cela a fait du bruit. Il dit: «Que les femmes
se taisent dans les églises, qu’on ne leur permette pas de parler.» Et
il était en prison à ce moment-là.
52 Est-ce que vous pouvez vous imaginer ce qu’ont dit
quelques-uns de ces évêques? «Ce gars là-bas en prison, de quoi se
mêle-t-il pour nous écrire? Voyez-vous? Et il a Timothée, un buveur de
vin avec lui. Et il est là-haut maintenant, lui qui nourrit de vin
Timothée et le voici en prison, et il écrit, il nous dit ce que le
Saint-Esprit devrait nous dire de faire.»
53 Mais il a dit ceci: «Quoi? Est-ce que la Parole de
Dieu est sortie de vous? Est-ce à vous seulement qu’elle est venue? Si
un homme pense qu’il est spirituel ou prophète, qu’il reconnaisse que
ce que j’écris sont les commandements du Seigneur.» Voyez-vous?
54 Vous voyez, le temps vient, mes amis. Et je veux
que les gens dans les endroits où vont les bandes se souviennent que le
temps de la séparation doit venir. Il le faut. Je ne sais pas à combien
je suis du temps de la fin, de la fin de ma route. Je l’ignore. Cela
appartient à Dieu. Je ne sais pas ce que sera demain, et qui...
J’ignore ce que demain renferme, mais je sais Qui le tient. Et c’est
donc sur cela que ma foi est bâtie, sur cela.
55 Maintenant, je m’imagine que Démas ne l’a pas
abandonné pour aller dans des boîtes de nuit. Je ne pense pas que Démas
ait fait cela, parce que Démas était un homme rempli de l’Esprit. Il
était un grand assistant. Si vous avez jamais lu l’histoire de Démas,
c’était un prédicateur remarquable, un homme très cultivé, très
brillant, instruit. Il était un homme intelligent. Mais pourquoi
avait-il abandonné Paul? C’est là le problème. Qu’est-ce qui l’a poussé
à faire ça, à abandonner Paul? Je ne crois pas qu’il voulait aller à
une boîte de nuit ou quoi que ce soit. Mais je crois que c’était Dieu
qui séparait Paul. Maintenant, je pense que Démas...
56 Prenons quelques-unes des idées de Démas. Lorsque
j’étais assis en bas de la colline l’autre jour en train de me poser
des questions, il faisait à peu près jour et je pensais: «Pourquoi
Démas voulait-il quitter ce pauvre gars? Pourquoi voulait-il quitter ce
pauvre petit prédicateur qui l’avait conduit au Seigneur, l’homme qui
avait été le fer de lance du réveil parmi les Gentils, en fait, un
prophète?» Personne ne pouvait dire autre chose si ce n’est qu’il était
prophète. Il était plus qu’un prophète, il était un apôtre, et un grand
et puissant apôtre pour les Gentils. Et Démas était associé avec Paul,
il communiait avec lui et il voyait l’Esprit de Dieu se mouvant sur cet
homme. Et pourquoi avait-il tourné le dos à une personne pareille, qui
avait été confirmée comme étant un serviteur de Christ? Avez-vous
remarqué les paroles de Paul ici, «par amour pour le siècle présent.»
Je ne pense pas que Démas avait rétrogradé. Je ne pense pas qu’il ait
rétrogradé. Mais je pense qu’il – il avait une fausse opinion de Paul.
57 Maintenant, Démas sortait d’une famille riche et
il était fortuné, et parfois l’argent signifie la religion pour
certains. Comme on dit en Californie, «Si vous ne possédez pas trois
Cadillac, vous n’êtes pas spirituel.» Donc cela veut dire que, si vous
n’avez pas de succès, si vous n’avez pas l’église la plus belle de la
ville, les gens ne viendront pas. C’est presque ainsi ici. Cela vous
prouve que vous – vous devez avoir la plus belle église du pays, sinon
on dira: «Vous, oh! vous voulez dire que vous vous êtes joint à un
petit groupe pareil?»
58 Saviez-vous que notre Seigneur n’avait pas
d’endroit pour reposer Sa tête? Saviez-vous qu’Il n’avait qu’un
seul manteau? Vous voyez? Et Il était harassé, Il était vraiment le
genre de personne qui était bousculée. Et Il n’avait pas d’endroit pour
reposer Sa tête. Mais ils auraient pu penser la même chose à Son sujet,
et ils le faisaient.
59 Et maintenant, je crois que Démas a apparemment vu
une faiblesse dans le ministère de Paul. Je crois qu’il pensait que le
pauvre était hors de combat devant Dieu. Maintenant, il pensait que les
gens qui se seraient arraché les yeux pour les donner à Paul...
60 Maintenant, le... Paul l’a dit; il a dit: «Vous
vous seriez, au moins, arraché les yeux pour me les donner.» Parce que,
nous le pensons, Paul avait mal aux yeux, car il a dit: «J’ai écrit en
de si grandes lettres.» Il a dit: «Une grande lettre», mais j’ai le –
le lexique qui dit: «Avec de grandes lettres.» Il était à Rome, en
prison là-bas. Quelque chose n’allait pas. Il dit que ses yeux lui
avaient causé des ennuis depuis la vision céleste. Donc, il...les gens
se seraient arraché les yeux en voyant Paul souffrir; ses yeux lui
causaient des ennuis, et il souffrait. Et il a demandé par trois fois
au Seigneur de le guérir. Et il dit: «Et pour que je ne sois pas enflé
d’orgueil à cause de l’excellence de la Révélation, il m’a été envoyé
un ange du diable pour qu’il me soufflette.» Tantôt ça allait assez
bien, et puis il le frappait de nouveau. Tantôt il allait mieux, puis
il le frappait de nouveau.
61 Vous voyez, Paul avait un ministère plus grand que
tout le reste des apôtres mis ensemble. Quelques-uns d’entre eux
auraient pu dire: «Eh bien, j’ai marché avec Jésus.» Bien, des hommes
dans la rue ont marché avec Lui quand Il était ici. Mais Paul l’a vu
dans la Colonne de Feu après qu’Il fut mort, enseveli, monté au Ciel.
Et Il est revenu et a appelé Paul, vous voyez, sur la route vers Damas.
Et il avait un plus grand ministère que Matthieu, Marc, Luc ou qui que
ce soit d’autres. Il les dépassait de loin. Et il dit: «Pour que je ne
sois pas enflé d’orgueil maintenant et que je ne dise pas: Maintenant,
vous les gars, vous n’y connaissez rien. J’ai vu le Seigneur après Sa
résurrection.»
62 Eh bien, ils ont dit: «Nous avons marché avec
Lui.» Eh bien, c’est ce qu’avaient fait tous ces gens là-bas à travers
la Galilée et à Nazareth et à travers le pays là-bas. Ils ont tous
marché avec Lui.
63 Mais, vous voyez, Paul avait parlé avec Lui et
L’avait vu sous la forme qu’Il avait avant qu’Il eût été fait chair.
Voyez-vous? Et Il a commissionné Paul dans cet état. Pendant qu’Il
était dans cette Lumière, Il a commissionné Paul. Et – et Paul L’a vu.
Et il a dit: «Pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, que je ne me
sente pas un peu plus que quelques-uns de vous, frères, il m’a été
envoyé un ange du diable» qui le gardait humilié. Et il dit: «J’ai prié
le Seigneur trois fois pour que cela me soit enlevé.» Et Il dit: «Saul,
ou Paul, Ma grâce te suffit!» Alors Paul a dit: «Je me glorifierai dans
mes infirmités, parce que quand je suis faible, c’est alors que je suis
fort. Vous voyez, je me glorifierai en cela.»
64 Maintenant, avez-vous remarqué maintenant, un
homme qui avait un ministère plus grand que quiconque parmi ceux qui
avaient été dans le champ missionnaire. Paul, le plus grand ministère
de tous ceux-là, lui qui avait vu Jésus dans une Colonne de Feu et
avait été commissionné par Lui pour faire ce qu’il a fait, et qui a été
confirmé par le même Dieu, la même Puissance, avec des signes et des
miracles au-delà de tout soupçon. Et il était si pauvre qu’il n’avait
qu’un seul manteau, prêchant à un groupe de gens qui se seraient
arraché les yeux, et quelques-uns étaient des millionnaires. Et
pourtant Paul n’avait qu’un seul manteau. Il dit: «Apporte ce manteau,
il commence à faire froid ici.» Il était dans un pays montagneux. Il
n’avait qu’un seul manteau.
65 Et pour Démas, un homme de position élevée, d’une
grande envergure, cultivé, instruit, et un homme riche qui avait
beaucoup d’habits de rechange, «Cet homme, quelque chose n’allait pas
chez lui. Il avait tant d’amis qui se seraient arraché les yeux pour
les lui donner, et pourtant il était si pauvre qu’il n’avait qu’un
manteau. Quelque chose n’allait pas chez Paul.»
66 Oh! vous savez, cet esprit ne quitte pas le monde,
ils ont encore la même chose. L’argent n’est pas Dieu. Il n’y a qu’un
seul Dieu, voyez-vous. Mais les gens pensent que parce que vous avez un
grand ministère, vous devriez posséder tout ceci et tout cela, et
toutes ces grandes choses, et de grandes écoles et de grands ceci et
cela. Dieu ne traite pas avec ces choses-là. Ou, du moins, c’est cela
mon opinion. Dieu traite avec un individu. Il ne nous a jamais ordonné
d’aller faire de telles choses.
67 Mais Paul, avec un manteau, et ici il dit à
Timothée de le lui apporter parce qu’il commençait à faire froid
là-haut. Oui, oui. Un homme qui avait un ministère et qui avait prêché
à des dizaines de milliers de personnes, c’est ce que Paul a fait, et
un ministère qui pouvait faire toutes sortes de miracles et il avait vu
Jésus dans une Colonne de Feu, d’où Il l’avait commissionné, et il ne
possédait pourtant qu’un seul manteau. Démas a dit: «Un type pareil!»;
et il s’est détourné de lui.
68 Maintenant, quand il était là-haut en train de
prêcher à Troas, nous voyons qu’il y eut un homme là-haut qui était
forgeron. Et c’était un coquin. Et il haïssait le christianisme. Et il
avait fait à Paul tout ce qu’il pouvait lui faire, il l’avait fait
jeter en prison. Et chaque... Même Paul a averti Timothée pour la même
chose. «Fais attention à ce gars.» Et voilà Démas! Ô Dieu! que les gens
l’entendent! Démas se tenait là aux côtés d’un homme qui avait frappé
un autre de cécité pour s’être disputé avec lui. Maintenant, vous
prédicateurs de l’Église de Christ, écoutez bien maintenant. Il y en
avait un qui m’a dit une fois: «Frappez-moi de cécité! Frappez-moi de
cécité. Vous avez le Saint-Esprit, frappez-moi de cécité.» Je dis:
«Vous êtes déjà aveugle.» Voyez-vous?
69 Maintenant, pourquoi Paul n’a-t-il pas frappé le
forgeron de cécité? Le même genre d’esprit qui est sur des gens qui
pensent cela, c’est la même chose qui était sur Démas. Un homme qui
pouvait frapper un homme de cécité pour s’être disputé avec lui, et qui
ensuite se retourne et laisse un forgeron gâcher son ministère dans la
ville. Sans doute que Démas a dit: «Lui, il est au bout du rouleau, il
a perdu tous ses dons! Il a – il a perdu son don de frapper de cécité.»
70 Ne voyez-vous pas comment cet esprit est toujours
vivant, disant: «Vous êtes au bout du rouleau, frère»? Oh! cela – cela
passe simplement au-dessus de la tête des gens. Ils ne saisissent
simplement pas cela, c’est tout ce qu’il en est. Vous voyez? Ils ne le
voient simplement pas. Voyez-vous? Ils ne comprennent pas.
71 Maintenant, Démas... Il n’a pas frappé cet homme
de cécité parce qu’il le voulait. Jésus n’a-t-il pas dit: «Je ne fais
rien avant que le Père ne Me le montre d’abord»? Est-ce que je ne vous
ai pas dit, il y a des années, lorsque ma propre mère, étant alitée et
en train de mourir, m’a dit: «Bill, qu’en sera-t-il de moi?» Je ne
pouvais rien dire avant que Dieu ne me le dise d’abord. Et c’est juste
ce qui s’est passé. L’homme ne peut pas, l’homme est un raté pour
commencer. Il est seulement un instrument par lequel Dieu travaille, et
Dieu accomplit Sa propre volonté. Mais lorsque vous voyez ces gens
formidables qui ont toujours ceci et cela, vous feriez mieux de rester
éloignés de cela. Voyez-vous? Jésus Lui-Même ne faisait pas cela. Il
dit: «Je travaille seulement quand le Père travaille. Il Me montre quoi
faire et alors Je vais le faire. Je ne peux autrement faire autre...
quoi que ce soit d’autre.»
72 Et voici Démas qui voyait Paul, un homme qui avait
un ministère pareil, et qui était pourtant si pauvre qu’il ne possédait
qu’un seul manteau, et qui voulait que Timothée le lui apporte. Un seul
manteau! Mais Paul, pareil à Christ, montrait l’exemple: il n’avait
qu’un seul manteau. Alors pourquoi la richesse et beaucoup d’argent et
des choses comme cela ont tant d’importance pour les gens aujourd’hui?
Attention, maintenant. Et il avait un tel pouvoir que lorsque quelqu’un
s’opposait à ce qu’il prêchait, il se retournait pour dire: «Tu seras
aveugle pour un temps.» Et l’homme devenait aveugle.
73 Et voilà un forgeron qui lui avait fait dix fois
plus que cet homme, et pourtant il s’en est tiré. Démas a dû penser:
«Eh bien, vous voyez, le pauvre est au bout du rouleau. Il a perdu son
ministère.» Non, non, il n’avait pas perdu son ministère, pas du tout.
Dieu ne fait pas des choses pareilles. Dieu n’est pas comme quelqu’un
qui reprend ses cadeaux. Oui. Attention maintenant.
74 Paul était quelqu’un du même ordre qu’Élie. Élie
le prophète est monté sur la montagne sur une commission de Dieu, et il
a commandé au feu de descendre du Ciel, et le feu est tombé. Et il a
commandé à l’eau, et c’est venu. Et ensuite, sur l’ordre du message de
Dieu, il a tué quatre cents prêtres, il leur a coupé la tête et les a
fait rouler au bas de la colline; et après il a fui devant les menaces
d’une – d’une femme, une petite femme hypocrite, ou plutôt une
infidèle. Jézabel, une seule petite femme qui donnait le ton à tout,
c’était elle qui en était la cause. Il semblait qu’il l’aurait eue
d’abord. Mais Dieu a des façons de faire les choses, et seuls ses
serviteurs peuvent agir conformément... s’ils travaillent conformément
à la volonté de Dieu.
75 Ne voyez-vous pas mes amis, vous devez avancer en
accord avec la façon d’avancer de Dieu. Combien de fois ne me suis-je
pas assis pour conseiller des frères, et combien j’aimerais aller vers
eux et leur serrer la main et dire: «Frères, cela ne change rien,
continuons simplement à rester des frères.» Comment pourrais-je faire
cela et garder ma commission. «Prêche la Parole»? Ils ne veulent
pas le faire.
76 Je me suis tenu parmi des ministres qui me
disaient: «Frère Branham, ma tante est là-bas. Je sais que vous êtes un
prophète envoyé de Dieu. Allez vers elle et donnez-lui la vue.» Si je
le pouvais, j’allais le faire. Je ne peux pas le faire avant qu’Il me
dise de le faire. Voyez-vous? Personne n’a pu le faire. Élie n’a pu le
faire, personne d’autre n’a pu le faire.
77 Maintenant nous découvrons que Paul... Démas, en
prêchant avec Paul, avait vu Paul regarder un boiteux allongé là et
dire: «Je vois que tu as la foi pour être guéri. Lève-toi! Jésus-Christ
te guérit.» Il l’avait vu guérir les malades, et pourtant il laisse son
ami Théophile malade.
78 «Paul a perdu son ministère.» C’est ce que Démas a
dû penser. «Pourquoi n’est-il pas, s’il avait un don de guérison,
pourquoi n’est-il pas allé là-bas pour guérir ce compagnon qui s’est
tenu à ses côtés si fidèlement? Il a dit: ‘Je l’ai laissé là-bas
malade. Et je n’ai pas de manteau, et je veux que tu m’apportes ce
manteau. Et fais attention à ce forgeron, il a tout simplement ruiné
cette réunion dans la ville. J’ai dû quitter la ville. Il m’a mis en
prison.’» Je pense que Démas a dit: «Quel genre de prédicateur est-il
devenu?» Voyez-vous?
79 Et, frère, il y a un tas de ces esprits de Démas
dans le monde aujourd’hui. Ils ne savent pas de quoi il s’agit,
voyez-vous. Cela ne sert à rien d’essayer de le leur expliquer, car ils
ne le saisiront pas de toute façon. Voyez-vous? Voyez-vous? Un
serviteur de Christ suit les empreintes des pas.
80 Un de nos diacres ici, je ne sais pas s’il est ici
ce soir ou pas, il s’agit de Tony Zabel. D’habitude, il est ici. Et il
est venu vers moi et il m’a dit ici, il n’y a pas longtemps avant qu’il
devint... Il est venu par ici... Il est venu vers moi et il m’a dit
ici, il n’y a pas longtemps avant qu’il devint... Il est venu par ici,
il a dit – il a dit: «Je – j’ai fait un rêve, un rêve bizarre.» Il a
dit: «Je – j’ai rêvé que j’essayais de trouver mon chemin vers le Ciel,
dit-il, j’ai vu venir un homme vêtu d’une toge noire et il était en
train de lire un livre, dit-il, je – je suis allé vers cet homme et lui
ai demandé: ‘Quel est le chemin pour aller au Ciel?’ Et il répondit:
‘Demande-le à cet homme devant moi’.» Et celui-ci était un – un pasteur
d’une église où il était allé.
81 Il est allé un peu plus loin et il a rencontré un
autre homme qui portait une toge noire et marchait en chantant des
cantiques. Et c’était un autre pasteur. Ces deux pasteurs sont mes amis
personnels. Et il dit... Et des hommes bien. Et il dit: «Quel chemin
dois-je prendre pour atteindre le sommet de cette montagne?» Il dit:
«Écoute, dit-il, tu vois là tout au sommet ce tout petit gars?» Je dis:
«Oui.» Il dit: «Il y avait là un gars en bleu de travail et avec un de
ces petits chapeaux de cow-boy.»
82 Quelqu’un a dit, là-bas au Kentucky, il a dit en
parlant de moi, là-bas, il a dit: «Ce gars ressemble à tout sauf à un
prédicateur.» Il pourrait ressembler à un fermier ou quelque chose
comme ça, mais – mais, vous savez, ce ne sont pas les apparences qui
comptent.
83 Et il dit que c’était moi qui me tenais là-haut.
Et il – il grimpa jusqu’à ce qu’il arrive à moi, et il me dit que je
l’ai pris par le bras et que je l’ai conduit jusqu’au sommet de la
colline. Et il y avait un désert à traverser. Et j’ai dit: «Tony, je
dois te laisser ici et tu dois marcher un bout tout seul.» Il
dit: «Frère Branham, qu’est-ce que je peux faire à partir d’ici?»
84 Il dit que je lui dis: «Viens ici Tony, regarde là
en bas. Tu vois ces empreintes de pieds nus avec du Sang dedans?» Je
dis: «C’est ce que j’ai suivi tout le long. Tiens-toi à Cela.» C’est la
seule chose que je sache indiquer aux gens; non pas un credo ou une
sensation quelconque, mais ces Empreintes de pas sanglantes qui
conduisent à la Bible, le Sang de Jésus-Christ.
85 Maintenant, comment cet homme a dû se sentir, un
homme avec tant d’amis millionnaires, et un seul manteau. Un homme qui
était... qui avait le pouvoir de frapper un homme de cécité, et qui a
laissé un homme le chasser hors de la ville. Il n’a pas fait la moindre
chose contre cela, il s’est levé et est sorti. Il priait pour les
malades et il a laissé son ami malade. Et Démas l’a abandonné. Tous les
autres l’avaient abandonné. Tous l’ont abandonné. Paul dit: «Tous m’ont
abandonné.» Chacun d’entre eux l’avait abandonné.
86 Je dis ceci: «Lorsqu’un homme reste fidèle à la
Parole, pas seulement dans une réunion, mais dans chaque réunion,
lorsqu’un homme reste fidèle à la Parole, le temps viendra où ils le
quitteront. C’est vrai. Ils l’ont fait. Ils l’ont fait avec notre
Seigneur. Ils le quitteront s’il défend la Vérité. «Tout le monde m’a
abandonné.» Et maintenant, qu’est-ce que vous pensez que Démas et
quelques-uns de ces hommes pensaient, alors que nous le savons tous,
nous qui connaissons l’Écriture, que Luc était un médecin, et Paul,
partout où il allait, prenant ce docteur avec lui? Et il prêchait la
guérison divine et laissait son ami malade. Si pauvre qu’il n’avait
qu’un seul manteau. Et il a laissé un homme le chasser de la ville,
alors qu’il pouvait frapper un homme de cécité. Voyez-vous, ils
pensaient qu’il était au bout du rouleau. Mais il ne l’était pas. Il
était exactement dans les Empreintes de Pas ensanglantées. Il
continuait de les suivre. J’espère que vous comprenez. Il dit: «Tout le
monde m’a abandonné.»
87 Démas, lui, aimait ce siècle présent, la
popularité de l’homme. «Bonjour, Docteur Démas! Je sais que vous avez
votre diplôme de Docteur.»
88 Oh! certainement qu’ils aiment ça! Jésus a dit:
«Combien vous aimez vous tenir debout dans les synagogues et être
appelés «Rabbi» etc.» Il a dit: «Vous ne recevez que plus de
damnation.» Vous voyez?
89 Maintenant, nous savons que quand ils ont vu ce
médecin le suivre, ou l’accompagner, et Paul avait pris Luc... il dit,
il dit ici: «Luc est – Luc est le seul à ne pas m’avoir abandonné.» Et
Luc est – est envers lui... Mais Luc prospérait à cause de lui. Il a
besoin de Luc pour son ministère. Et ce docteur suivait cet homme
partout où il allait, et celui-ci prêchait la guérison divine. Et cet
homme qui prêchait que la guérison divine pouvait guérir les boiteux et
ressusciter les morts, et tout le reste, et qui avait des visions
puissantes et prédisait des choses qui allaient se passer, et il
laissait malade son propre compagnon de travail!... Et il aurait pu
avoir un million de dollars et construire des bâtiments valant des
dizaines de millions de dollars, et de grandes écoles et des choses
semblables, et il n’avait seulement qu’un manteau à se mettre sur le
dos!
90 Démas a dit: «Je ne m’associe pas à un gars
pareil. Il est simplement une – il est simplement une personne de basse
classe. Je continuerai avec les frères dénominationnels. J’irai là où
je serai quelqu’un.» Si c’était pour une chose pareille, j’aimerais
partir juste après que Baxter aura fini, voyez-vous, pour avoir laissé
ce pauvre petit gars dans cet état. Il aurait dû se tenir à ses côtés.
Paul était celui qui l’avait conduit à Christ. Mais, vous voyez,
c’était sans que ce dernier connaisse l’Esprit, connaisse quelle est la
volonté de Dieu et ensuite fasse la volonté de Dieu. Voyez-vous? Mais
maintenant, voilà qu’ils l’ont laissé dans cette condition. Ils l’ont
abandonné! Tous les hommes l’avaient abandonné.
91 Combien je pense à cela! Combien un serviteur qui
sera fidèle à la Parole, tôt ou tard, rappelez-vous simplement, les
gens vont l’abandonner. Maintenant, nous voulons insister là-dessus,
juste pendant quelques minutes, et je ne vous garderai pas trop
longtemps maintenant, parce que je veux que vous soyez ici demain
matin. A chaque fois, lorsque le serviteur de Dieu demeure fidèle à la
Parole, tous l’abandonnent. Et cela... Maintenant choisissez n’importe
quel exemple, à n’importe quelle époque dans la Bible ou dans
l’histoire, ou lorsqu’un homme restait fidèle, peu importe combien il
était populaire, lorsqu’il restait fidèle à la Parole, le temps venait
où le monde religieux l’abandonnait et le rejetaient. Maintenant, vous
pouvez le lire simplement dans la Bible, de la Genèse au Livre de
l’Apocalypse, et prenez le Concile pré-nicéen et aller jusqu’aux «Pères
Nicéens», et chaque homme, chaque saint, chaque prophète, chaque vrai
serviteur de Dieu qui restait avec la Parole était abandonné par
l’organisation ecclésiastique et était rejeté. Et Paul était l’un d’eux.
92 Et s’il y en avait aujourd’hui, ça serait pareil.
C’est exactement la vérité. Vous devez en venir là. Cela doit arriver.
Ils pensent qu’un homme qui aurait un ministère pareil devrait tenir le
monde entier sous sa domination. Il le devrait, mais ils ne veulent pas
être sous domination. Voyez-vous? Et un tel homme ne tiendra pas sous
sa domination un ministère, ni le monde; il abandonnera ça sous la
domination de Son Maître, parce qu’il n’est pas ici pour se représenter
lui-même, il représente Son Maître.
93 Vous savez, les hommes essayent de rechercher les
honneurs les uns des autres, et ils s’honorent les uns les autres, et
ils déshonorent Dieu en faisant ainsi. Voyez-vous? Nous essayons
d’avoir de grands hommes parmi nous, alors que nous ne sommes pas de
grandes gens et de petites gens; nous sommes tous de petites gens. Un
Seul est grand parmi nous, et c’est notre Seigneur. Voyez-vous? Et nous
rendons notre organisation tellement plus grande que Dieu: «La grande
église sainte de ceci et de cela, les grands saints évêques, etc.» Des
choses pareilles n’existent pas. Cela, c’est l’honneur de l’homme. Il
n’y a qu’Un seul qui soit Saint, et c’est Dieu. Et le Saint-Esprit, qui
est Dieu, est parmi nous. Ce n’est pas que nous sommes saints, c’est le
Saint-Esprit qui est en nous. Ce n’est pas... Lorsque nous voyons des
choses qui sont faites, ce n’est pas nous qui les faisons, c’est le
Saint-Esprit. Jésus a dit: «Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres,
c’est Mon Père. Il demeure en Moi, et c’est Lui qui fait les oeuvres.»
Et ce n’est pas l’homme qui – qui les fait. Très bien. Mais nous
trouvons de ces serviteurs fidèles tout le long des âges.
94 Maintenant, voici la chose à laquelle je veux
m’appliquer un peu pendant quelques instants. Maintenant, c’est
généralement dans un tel moment, lorsqu’un homme est resté fidèle à la
Parole et que tous l’ont abandonné, que Dieu intervient pour défendre
cette personne et couronner son ministère. C’est vrai. Quelle
consolation! Une consolation est bâtie sur la promesse de la Parole de
Dieu. Peu importe ce que le monde dit, ce que le monde fait, ça, ce ne
sont pas nos espoirs; ils ne reposent pas sur ce que le monde fait.
95 Je pense à un cantique vraiment joli. J’aimerais
pouvoir le chanter. J’ai toujours voulu chanter. Voyez-vous? «Ceux qui
s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force, ils s’élèveront avec
des ailes comme des aigles, ils courront mais ne se fatigueront pas,
ils marcheront mais ne se lasseront pas; apprends-moi, Seigneur, à
attendre. Apprends-moi, Seigneur, à attendre à genoux.» J’aime cela.
«Et au temps que tu trouves convenable, Tu répondras à ma supplication;
apprends-moi à ne pas m’appuyer sur ce que font les autres, mais à
simplement attendre en prière une réponse venant de Toi.» C’est cela,
voilà le serviteur fidèle qui attend le tour de son Maître, sachant
ceci que les Écritures ne peuvent faillir, indépendamment de ce qui se
passe. L’Écriture doit demeurer véridique. C’est généralement dans des
moments comme celui-ci, que Dieu intervient pour les aider.
96 Considérons Élie quand il avait été abandonné.
Pourquoi? Parce qu’il était resté fidèle à la Parole. Il a dit: «Tous
les hommes m’ont abandonné.» Et il était excommunié de la société, de
l’organisation, même de l’organisation nationale, ou de l’église
nationale d’Israël, le prêtre et tous l’avaient jeté dehors et il
n’avait même pas un manteau comme Paul, mais un petit bout de peau de
mouton, ou de cuir drapé autour de lui, et il était assis sur une
montagne et était nourri par les oiseaux. Oui, oui. Pourquoi? Pour
l’amour de la Parole de Dieu, parce qu’il était fidèle à l’AINSI DIT LE
SEIGNEUR. Maintenant, ils étaient tous devenus modernes. La «première
Dame» du pays, Jézabel, lançait toutes les modes et ces choses. Et les
prêtres avaient cédé à cela et à d’autres choses, et tous les
prédicateurs et autres, ils s’entendaient bien à ce sujet. Mais pas
Élie, il restait fidèle à cette Parole. Et pour cela, il était
abandonné à tel point qu’il s’écria: «Seigneur, je suis le seul qui
reste, et ils cherchent même à attenter à ma vie.»
97 Mais Dieu lui donna une consolation, disant: «J’en
ai encore sept mille là-bas!»
98 Voyez-vous, je ne crois pas qu’Élie se vantait
parce qu’il était seul, mais je pense qu’il était simplement si
abandonné. Chaque fois qu’il allait vers un prêtre pour tenir une
réunion, on le renvoyait. Il allait à tel endroit: «Va-t-en d’ici,
espèce de fanatique! Va-t’en d’ici! Va faire ceci!» On en a eu la
preuve quand Élisée est arrivé, son successeur. Eh bien, qu’est-ce
qu’ils ont fait? Ils ont même... Ce jeune homme était chauve et ils
envoyaient leurs petits enfants pour se moquer de vieux «charlatans».
Il est dit que tous les deux étaient considérés comme des charlatans;
et les enfants disaient: «Vieux chauve! Eh! le chauve, pourquoi n’es-tu
pas monté au ciel comme Élie?» Ils ne croyaient pas qu’il était monté.
Oui, oui. Voyez-vous? Ils pensaient simplement qu’ils étaient des
charlatans. Mais ils étaient fidèles à la Parole, avec un ministère
confirmé. Élie tenait ferme. Très bien.
99 Daniel a fidèlement pris position. Vous savez,
j’ai trouvé cela dans Daniel 12 ou Daniel 9 je crois. Lorsque vous ...
Daniel a fidèlement pris position pour la Parole. Qu’est-ce qui lui est
arrivé? Alors qu’il était le bras droit du roi, il a pourtant pris
position pour la Parole et fut excommunié et jeté dans une fosse aux
lions. Un homme de Dieu qui restait fidèle à la Parole!
100 Les enfants hébreux restaient fidèles à la Parole
sous la proclamation du roi que «quiconque ne s’inclinera pas devant
cette image quand le psaltérion retentira et qu’on sonnera des
trompettes, etc., quiconque ne s’inclinera pas devant notre image sera
jeté dans la fournaise ardente.» Et eux – eux, sans se soucier de ce
qu’ils deviendraient si impopulaires, sans ce soucier à quel point ils
seraient excommuniés de la société, ils sont restés fidèles à la
Parole. J’aime cela.
101 Jacob, un autre cas. Il avait un... il avait
quitté sa maison depuis longtemps et il avait un appel pour retourner
chez lui voir les siens. Et il était en chemin, fidèle à son appel,
fidèle à son rendez-vous. Les choses allaient bien chez lui là-bas,
mais Dieu avait commencé à traiter avec lui pour qu’il rentre chez lui.
Et, sur le chemin du retour, il se trouva pris entre deux feux. Sa
femme et ses enfants de ce côté, et son frère détesté, Ésaü, arrivant
avec une armée à sa rencontre. Et il était près du petit ruisseau, le
ruisseau de Péniel, et il se tenait là. Et quelle situation! Ésaü, qui
le haïssait, venait à sa rencontre avec une armée et il y avait là sa
femme, ses deux femmes et ses enfants, tous de ce coté du ruisseau, et
il était coincé. Pourquoi? En effet, s’il était resté dans son propre
pays, cela aurait été très bien. Mais il avait un appel, la Parole de
Dieu l’avait appelé dans sa patrie. Alléluia! Dieu bénisse un tel
homme. Il a été changé aussi. Oui, monsieur!
102 Jésus demeura fidèle à la Parole du Père: «Je
fais seulement ce que le Père dit. Il est écrit: ‘L’homme ne vivra pas
de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de
Dieu.’» Pour Jésus, fidèle à jamais à cette Parole, Il vint un temps où
Il perdit tous les amis qu’Il avait. Chacun d’eux L’abandonnait et
partait. Tous. Et les gens qui voyaient qu’on se moquait de Lui et
qu’Il était l’objet de railleries, perdaient confiance en Lui. «Comment
un homme qui pouvait parler à un homme mort dans un tombeau et le
ressusciter, comment un homme qui pouvait prédire des événements jusque
dans les délais de leur accomplissement sans jamais avoir – jamais
faillir, pouvait-il ensuite se trouver dans les tribunaux, le visage en
sang à cause des poignées de barbe qu’on Lui avait arrachées, et les
crachats des soldats ivres coulant le long de Son visage, un chiffon
sur Sa tête, alors qu’on le frappait sur la tête avec un bâton, et
qu’on disait: «Prophétise et dis-nous qui T’a frappé, et nous le
croirons»? Eh bien, les disciples partaient simplement, disant: «Ah!»
103 Vous voyez, ils ont si vite oublié ce que Dieu
avait fait. Comme disait Moïse à la mer Rouge lorsqu’il était là, il a
dit: «Dieu a fait dix miracles extraordinaires, êtes-vous
toujours si rebelles que vous ne savez pas qu’Il est toujours Dieu?» Il
est allé là-bas et il a maudit les terres, il – il a jeté une
malédiction sur le pays. Il a fait venir des grenouilles, des puces,
des mouches, tout, et un – un grand coup qui tua tous les premiers-nés,
et l’ange de la mort passait dans le pays, et pourtant ces gens ne
voulaient pas le suivre à la mer Rouge. Quelle rapidité, dès que votre
popularité... Quand ils ont vu ces grandes lances brillantes de cent
mille hommes arrivant comme cela, ou peut-être, oui, peut-être un
million d’hommes qui venaient, avec le grondement des chars et la
poussière qui volait, ils ont simplement abandonné et ont reculé, et...
«Moïse, nous aurions dû mourir là-bas.» Voyez-vous. Et Dieu a dit qu’il
les a laissés mourir dans le désert à cause de l’incrédulité. «Moïse,
ton ministère est au bout du rouleau, c’est tout! Tu es un homme fini!»
Voyez-vous, ils ne comprennent pas. Ils ne saisissent pas cela.
104 Et maintenant c’était pareil quand Jésus, le
jeune Rabbi ou Docteur, ou Prophète de Galilée, était en train
d’accomplir tous ces miracles et ces choses. Comment pouvait-Il bien
supporter et tolérer une chose pareille? Comment pouvait-il se laisser
enchaîner par un homme, alors qu’Il pouvait briser le sceau d’une tombe
et ressusciter un homme mort, le ramenant de l’Éternité? Comment
pouvait-il faire cela, alors qu’il pouvait parler à un fils mort et
desséché et le faire revenir à la vie; et Lazare, mort et en
décomposition dans la tombe, et le faire sortir? Comment pouvait-Il se
tenir là, disant: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit
en Moi, même s’il était mort, il revivra. Quiconque vit et croit en Moi
ne mourra jamais.» Et rester là, lié avec des fers, et des crachats sur
le visage, et sans ouvrir la bouche? Les disciples disaient: «Il a
perdu son ministère!» Oui. Voilà comment les choses se passent. Dieu,
ce pauvre monde!
105 Même son Église, les douze auxquels Il avait pris
plaisir et à qui Il avait tout dit, et aucun d’entre eux... Ils Lui
tournaient le dos. Un seul se tenait avec lui, c’était Jean.
Précisément à l’heure où tout était fini, tous les espoirs étaient
partis, Il était là lié, on L’avait emmené là-haut, Il était l’objet de
moqueries et on crachait sur Lui, et Il avait le dos tourné vers le...
Ils ne savaient pas que cela accomplissait les Écritures.
106 Eh bien, ne savez-vous pas que les choses qui
arrivent aujourd’hui accomplissent les Écritures exactement à la
lettre? Pourquoi les gens laissent-ils... disent-ils ces choses?
Pourquoi ces dénominations sont-elles déchaînées? Pourquoi font-elles
cela? C’est écrit dans les Écritures qu’elles le feraient. Ils entrent
tout droit dans la chose et font la chose eux-mêmes, aveugles et
ignorant qu’ils font cela. Pensez-vous que Judas savait qu’il jouait le
rôle de Judas? Pensez-vous que Pharaon savait qu’il était en train de
jouer un rôle et que Dieu l’avait suscité dans ce but? Pensez-vous
qu’Ésaü aurait fait les choses qu’il avait faites? Sûrement pas. Il est
dit: «Ils ont des yeux et ils ne voient pas, des oreilles et ils
n’entendent pas.» Mais observez l’Écriture, Elle se révèle. Voyez-vous?
Nous sommes au temps de la fin, cela doit être ainsi.
107 Maintenant, Son Église L’a abandonné. Tous les
hommes et la nature L’ont abandonné. Vous parlez de quelqu’un qui est
abandonné! Paul ne connut pas d’abandon du tout comparé à ce que Lui a
connu. La création même qu’Il avait créée L’a abandonné, la lune, et
les étoiles, et le soleil, et tout, Dieu et tout. L’homme, Dieu, la
nature et tout L’ont abandonné, rien ne se tenait là, Il est mort seul.
A-t-il perdu Son ministère? Il était en train d’accomplir Son
ministère, non de le perdre. Cela en fait partie. C’est ce qui arrive.
Ça doit l’accompagner.
108 Maintenant, tout L’avait abandonné. Mais c’était
à ce moment-là que Dieu est entré en scène, parce que tout homme qui
connaît la Parole restera avec la Parole, sachant que la Parole est
Dieu. Voyez-vous? Et la Parole doit se révéler Elle-Même. La Parole
Infaillible doit se révéler Elle-Même. Elle doit le faire, pour...
parce que la Parole est Dieu. Et si Elle a agi sur d’autres tout au
travers les âges, Elle agira de la même façon maintenant, parce qu’Elle
est Dieu. N’oubliez jamais cela. Parce que Jésus savait que, étant la
plénitude de la Parole, Il n’était pas seulement un Prophète, Il était
Dieu Lui-Même. Il était la Parole. C’est pourquoi non seulement les
hommes L’ont abandonné, mais la nature aussi L’a abandonné. La création
toute entière L’a abandonné, tout, les étoiles, la lune, il n’y avait
pas la lumière quand Il mourut. Tout L’a abandonné, voyez-vous, parce
qu’Il est le Créateur de toutes choses. «Il était dans le monde, et le
monde a été fait par Lui, et le monde ne L’a point connu!» Voyez-vous?
Il était le Créateur de toutes choses. Toutes choses! Maintenant, la
seule chose est que nous... nous ne créons pas, mais nous essayons de
convertir, et ceux que nous essayons de convertir sont ceux qui
abandonnent et s’en vont, voyez-vous. Quand le temps vient pour la
Parole de faire Sa véritable démonstration, cela doit être ainsi.
Maintenant, rappelez-vous simplement, c’était à ce moment-là que Dieu
est entré en scène.
109 Et dans la vie de notre Seigneur Jésus, les
oeuvres puissantes qu’Il a faites durant la première année et demie de
Sa vie, oh! combien Il était un homme puissant! Il n’y a jamais eu
quelqu’un comme Lui sur la terre, il n’y en a jamais eu depuis, il n’y
en aura jamais après. Mais que s’est-il passé? Il a été l’objet de plus
de moqueries que personne, que tous les autres mis ensemble. La nature
se moquait de Lui, et la création se moquait de Lui, tout se moquait de
Lui, parce que tout était dans une condition pervertie. C’est la raison
pour laquelle les cœurs des hommes se sont moqué du vrai serviteur de
Dieu, parce qu’ils sont pervertis. La nature est pervertie, en voilà la
raison.
110 Si la nature, étant pervertie, est aussi belle
qu’elle l’est, qu’en sera-t-il quand elle sera transformée à la volonté
de Dieu? Si une terre peut produire des raisins tels qu’ils doivent
être portés par deux hommes sur leurs épaules, qu’en sera-t-il, étant
une terre pervertie, qu’en sera-t-il quand elle sera convertie à Dieu?
Quand Christ viendra, le désert fleurira comme une rose. Ce sera une
transformation. Et les lieux arides feront sortir de l’eau, et la terre
fleurira et s’épanouira. Oh! quel temps ça sera, quand les cœurs des
hommes seront convertis en hommes pieux, qui auront fait leur choix
maintenant et qui vivront dans cet endroit! Amen!
111 «Dans cette heure sombre, au milieu des rochers
qui se fendent et des cieux qui s’obscurcissent», dit le poète, «Mon
Sauveur pencha la tête et mourut; le voile qui s’est déchiré a révélé
le chemin vers les joies célestes et le jour sans fin.» Il a dû faire
cela pour ouvrir un chemin pour nous. C’est vrai. Mais qu’est-ce que
Dieu a fait? Il était fidèle à la Parole et Il a accepté volontiers la
Croix. Mais est-ce que c’était la fin de Son ministère? Est-ce que Son
ministère était au bout du rouleau? Dieu l’a couronné de la plus
glorieuse couronne dont on puisse jamais être couronné. Il l’a couronné
le matin de Pâques, le jour de la résurrection. Il a couronné le
ministère de notre Seigneur Jésus. Il est ressuscité des morts et Il
est vivant à jamais. Il n’était pas au bout du rouleau parce que tous
les hommes L’avaient abandonné, Il était couronné! Oui, monsieur. Oui,
monsieur. Il était couronné parce qu’Il était – Il a été abandonné et
Dieu devait le faire quand Il L’a ressuscité des morts.
112 C’était pareil avec Élie. Nous avons parlé de lui
il y a quelques instants. Élie, ce pauvre vieux prophète brisé, couché
là-bas dans le désert, qui devait être nourri par ce que les oiseaux
lui apportaient. Et son petit corps maigre, à la peau brune, se
redressa, une petite fiole d’huile pendant sur son côté, sa longue
barbe, et la tête probablement chauve, et basané, marchant en boitant
avec un bâton comme ceci, mais là-dessous, dans ce vieux petit cœur,
battait l’Esprit de Dieu. Quand Dieu a vu que son pauvre petit
serviteur fatigué allait vers la fin, quand tout le monde l’avait
abandonné, et tout le reste, est-ce qu’Il l’a laissé tomber? Il a
envoyé un char, Il a pris Son serviteur fatigué. «Tu ne devras même pas
marcher comme Énoch, Je te ramène simplement à la maison dans un char.»
C’est juste. Il a couronné son ministère en le faisant rentrer à la
maison en char. Ce n’est pas si mal, vous savez! Oui. Oui, il n’a pas
dû marcher pour rentrer à la maison, Dieu a simplement envoyé un char
et Il l’a emporté parce qu’il était fatigué. J’aime cela! Amen! Pauvre
vieux petit serviteur fatigué, Il l’a pris et Il l’a ramené à la Maison.
113 Et juste au moment où Daniel demeurait si fidèle
à Dieu, qu’il est entré dans... ils ont dit: «Cet homme, vous savez,
dans le temps, c’était un grand homme ici dans ce royaume. Il a dit
toutes sortes des choses. Et il a fait entrer les devins et leur a
appris des choses.» Ils ont parlé des Médo-Perses, et ce qu’il avait
fait. Mais sous le règne de Darius, c’était Daniel qui resta fidèle à
Dieu. C’était Daniel qui resta avec la Parole de Dieu et qui ne voulut
pas se joindre à quelque chose d’autre. Et on disait: «Eh bien, son
ministère est au bout du rouleau, parce que je l’ai vu dans le journal
local, il va être jeté dans la fosse aux lions dans quelques jours.» Il
devait aller à la prison fédérale ou quelques chose comme ça,
voyez-vous. «Et nous allons le jeter dans la fosse aux lions.» Mais
qu’est-ce que Dieu a fait? Dieu a scellé Son ministère par un
changement du cœur du roi, de manière que celui-ci publie en toute
langue, pour chaque peuple autour du monde, que chaque homme devait
craindre le Dieu de Daniel, parce qu’Il était un Dieu qui pouvait
délivrer. Amen!
114 Alors, vous voyez, c’est à l’heure où les gens
abandonnent un homme, le serviteur de Dieu qui reste fidèle à la
Parole, que Dieu scelle son ministère par une période de couronnement.
115 Oui, c’étaient les enfants hébreux qui, sous le
règne de Nébucadnetsar, avaient refusé de s’incliner devant la statue.
Ils étaient restés fidèles à Dieu, parce que la Parole de Dieu disait:
«Ne vous prosternez devant aucune statue pour l’adorer.» Ils restaient
fidèles à la Parole. Et c’était dans le journal local, dans les
nouvelles, tout était raconté à ce sujet, sous quelque forme que ce
soit à cette époque. Ils avaient des façons de répandre les nouvelles.
Pas dans le journal local, bien sûr je le dis seulement pour que vous
en ayez une idée. Mais il était ainsi publié qu’ils allaient les brûler
dans la fournaise ardente chauffée sept fois plus. Car des jours avant
cela, ils ont jeté dedans tous les matériaux pour que la fournaise soit
plus chaude, elle était sept fois plus chaude, sept fois chauffée. Eh
bien, cela vous consumerait à une distance de cent mètres. Mais eux
sont allés tout droit dans la fournaise ardente, et ils en sont sortis
directement sans même une simple odeur de brûlure sur eux. Et
Nébucadnetsar a dit: «Tout homme qui n’adore pas ce Dieu, que ses
enfants et lui-même soient tués, sa maison brûlée et changée en un tas
de fumier.» C’est vrai. Voyez-vous? Il... Ils avaient un réveil
universel parce qu’ils étaient fidèles à la Parole. C’est ce qui est
arrivé. Oui, monsieur. Restez fidèles à la Parole, oui, et vous y
gagnerez toujours merveilleusement.
116 Jacob, nous avons parlé de lui il y a un petit
moment. J’ai écrit son nom ici. Le voici, un petit lâche, mais il se
maintenait en place. Il avait peur d’Ésaü là-bas. Oh! la la! Oh! la la!
Et il savait qu’il était loin de Dieu. Il s’était éloigné de Dieu
pendant toutes ces années, mais il a toujours essayé de rester fidèle à
cette Parole. Et voici que Dieu l’appelait et lui disait de rentrer à
la maison. Le voici juste à son poste de devoir et voici Ésaü avec une
armée. Ce fut à ce moment que son nom a été changé de Jacob
«supplanteur, véreux», en Jacob... «un prince devant Dieu». Quand il
est sorti le lendemain matin, avec son ministère couronné, il est allé
directement à la rencontre d’Ésaü, et il ne voulait pas d’aide de sa
part. Amen! Fidèle à la Parole. C’est la façon de Dieu de faire les
choses, n’est-ce pas? Il – Il fait les choses à Sa façon à Lui. Très
bien.
117 Beaucoup de mes frères ont beaucoup de popularité
aujourd’hui parmi leurs frères confessionnels. Vous prononcez seulement
un nom, mon ami, et c’est comme un feu, partout, c’est vrai, lorsque
vous prononcez le nom de cette personne. Et, après tout, quand le
Seigneur m’a parlé là-bas près du fleuve ce jour-là, ça a été le fer de
lance de ce réveil autour du monde, c’est de là que vient chacun de ces
grands évangélistes.
118 Ils sont retournés tout droit auprès de leurs
frères, voyez-vous, ces dénominations d’où ils étaient sortis. Ils
viennent ici, tiennent une réunion, se mélangent aux dénominations, et
ils y retournent aussitôt à nouveau. Ils reçoivent beaucoup d’honneurs,
ils ont de grands noms à la radio, dans les journaux, et tout. Tous
disent du bien d’eux.
119 Mais tous les hommes m’ont abandonné parce que
j’ai pris la vraie Parole et que cette Parole... Je suis resté
exactement avec ce qu’Il m’a dit, j’ai prêché la Parole, pas une
philosophie confessionnelle. «Prêche la Parole!», c’était ça, ma
commission, «Reste avec la Parole.» Et, frères, vous qui écoutez ceci
sur les bandes, j’étais un grand homme quand je suis venu parmi vous,
guérissant simplement les malades, parlant des visions et montrant des
choses. Mais quand j’en suis arrivé à vous dire la vérité au sujet de
la Parole, pourquoi m’avez-vous tourné le dos? Est-ce que vous vous
rendez compte que cela accomplit exactement ce que l’Écriture a
dit? Oui, voilà ce que cela fait. Maintenant je peux à peine entrer
quelque part.
120 Des lettres arrivent tout le temps. Il y en a une
qui est arrivée l’autre jour, disant: «Frère Branham, j’avais une très
grande confiance en vous, mais je vous ai entendu dire qu’une certaine
dénomination à laquelle j’appartiens rétrogradait.» Elle disait: «Je
n’ai plus du tout confiance en vous à partir de maintenant, dit-elle.
Il y avait à peu près vingt-cinq frères de ma dénomination présents
dans une de vos réunions, dit-elle, nous nous sommes – sommes
simplement levés et nous sommes partis quand vous avez dit cela.»
121 Eh bien, tous les hommes m’ont abandonné, mais
il y a une chose, Il est resté avec moi...? ... Je ne suis pas, je n’ai
pas été désobéissant à la vision céleste qui est arrivée là-bas sur le
fleuve. J’y suis resté fidèle. Lui m’est resté fidèle. J’ai confiance
en Lui qu’un jour, je ne sais pas quand, mon ministère sera couronné.
Je resterai simplement aussi fidèle que possible. Je ne sais pas ce que
ça sera, je ne sais pas quand ça aura lieu. Et je... Mais quand Il sera
prêt, je le serai aussi. Maintenant, faites bien attention. J’espère
qu’Il couronnera mon ministère avec ceci: qu’Il me laisse prendre les
vêtements de la Parole pour vêtir Son épouse du vêtement de la Parole,
et cela pour Sa justice. J’espère qu’Il me couronnera et que je pourrai
dire en ce jour-là, me tenant là: «Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le
péché du monde.»
122 Il y a tant de collines à gravir. La tension...
Parfois cela devient difficile, mais Celui Qui indique le chemin sait
simplement ce qui est mieux. Il sait ce qui est mieux. «Les peines du
chemin ne sembleront rien du tout, lorsque nous arriverons au bout de
la route.» Allons à la recherche de cette empreinte de pas
sanglante. Rappelez-vous simplement mes amis que «les sables ont été
lavés dans l’empreinte de pas de cet Étranger sur la plage de Galilée;
et cette voix qui dompta les flots agités ne sera plus entendue en
Judée. Mais aujourd’hui, je suivrai avec tant de joie le sentier de ce
Galiléen solitaire; et les peines de la route ne sembleront rien quand
j’arriverai au bout du chemin.»
123 Cette première partie de l’Écriture que j’ai lue,
Il me L’a donné quand j’étais un jeune homme, juste un garçon, me
tenant là, les épaules bien droites, le torse bombé, une tignasse de
cheveux noirs, ondulés. Et maintenant, j’ai les épaules voûtées, je
suis chauve, grisonnant, un vieillard de cinquante-trois ans. Mais plus
les jours passent, plus Il devient doux. Et je n’ai pas eu honte de
vous annoncer l’Évangile complet de Jésus-Christ. Et le désir de mon
cœur est de rencontrer l’Église pour laquelle Il est mort, habillée de
la justice de Son Propre Sang, habillée de Sa Parole et de la justice
de Sa Parole, car Sa Parole ne peut jamais faillir. Et c’est pourquoi
je sais que, si je reste avec la Parole et si je suis fidèle à la
Parole, et si la Parole demeure en moi, et moi en Lui, ce jour-là je
serai heureux d’être resté fidèle.
124 Je ne sais ce que l’avenir réserve, mais vous
voyez où nous en sommes, n’est-ce pas? Vous voyez pourquoi tout le
monde dit, même certains de mes propres collègues ont dit: «Eh bien,
Frère Branham est au bout du rouleau.» Voyez-vous? Oui. «Au bout du
rouleau.» Voyez-vous? «Ah! nous n’entendons plus beaucoup de choses qui
se passent!» Voyez-vous? Eh bien, nous... Ils ne comprennent simplement
pas, c’est tout, ils ne comprennent simplement pas, ils ne voient pas
Cela.
125 Je pense que la plus grande chose que Paul
voulait, quand il a dit: «Mon temps est terminé maintenant», le plus
grand désir du cœur de Paul était d’être un martyr. Cela était le désir
du cœur de tous en ces jours-là. S’ils... Avez-vous jamais lu le Livre
des Martyrs de Foxe et aussi Le Concile de Nicée? Le plus grand honneur
qui puisse être, c’était que lorsque plusieurs (Polycarpe et les
autres) sont entrés dans la fosse aux lions, ils ont crié de joie. Ils
y descendaient sachant qu’ils allaient être un martyr. Quand ils
étaient brûlés sur le bûcher, ils avaient crié de joie, à cause de
l’honneur d’être un martyr. Quand Paul est allé vers ce billot pour se
faire couper la tête, il fut amené de cette prison, une vielle petite
habitation pleine de fumier, un trou dans le mur où ils le gardaient.
Je suis allé sur place, je l’ai vue. Il y a là un petit ruisseau dans
lequel ils ont jeté son corps. Et maintenant ils veulent faire de lui
un saint ou quelque chose ainsi. Le même groupe des gens! Il descendit
vers ce ruisseau, en disant: «Ô mort, où est ton aiguillon? Tombe, où
est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la
victoire par le Seigneur Jésus-Christ. J’ai combattu le bon combat.
J’ai achevé la course. J’ai gardé la Foi. Il m’est réservé une couronne
et non seulement pour moi, mais pour tous ceux qui aiment Son
avènement.»
126 Nous sommes arrivés au 6e verset maintenant... au
18e. Je ne sais pas ce que cela signifie pour moi, mais je cite
simplement ce que cela signifie pour les autres. Et je vais toujours
être fidèle à la Parole jusqu’à ce qu’Il ait terminé. C’est là qu’est
le ministère aujourd’hui. Je ne suis pas au bout du rouleau. J’espère
que je suis seulement dans le rouleau du Roi. C’est vrai. Inclinons la
tête maintenant pendant que nous prions...?...
127 Il y a une petite corde qui descend du Trône ce
soir, elle est appelée la Ligne de sauvetage, de salut. Pendant que je
prie, j’espère qu’elle glisse à côté de chaque personne inconvertie
ici. Ne voulez-vous pas étendre la main pour la saisir, ami pécheur?
Vous dites: «Frère Branham, vous disiez que vous vieillissez, et je
pense que c’est pour ça que vous...» Non, mon frère, ma sœur. Quand
j’étais encore un petit garçon, je croyais Ceci. J’ai donné ma vie pour
Ceci. Et je n’ai qu’un seul regret, celui de n’avoir qu’une seule vie à
donner. Si j’avais dix mille vies, j’aimerais les donner toutes à Lui
pour Ceci.
128 Ne voulez-vous pas saisir la Ligne alors qu’elle
passe à côté de vous ce soir? Vous dites: «Frère Branham, je ne suis
pas digne de La saisir.» Je sais que vous ne l’êtes pas, mon enfant.
Mais si vous pouvez faire quelque chose pour devenir digne, dites-moi
ce que vous avez fait, je veux le faire aussi. Il n’y a rien que vous
puissiez faire pour devenir digne. Vous êtes né indigne. Il n’y a
qu’une chose que vous pouvez faire, c’est simplement vous saisir du
moyen qui a été fait pour vous. Vous êtes en train de vous noyer, ne
vous noyez pas dans cela. Dieu a jeté la Ligne de sauvetage, étendons
la main pour La saisir ce soir.
129 Notre Père céleste, je me souviens ici même, à
cette même chaire, cet endroit même d’où j’ai parlé ce matin-là,
lorsque j’ai consacré l’église ici même à cet endroit-ci. Et cette
pierre angulaire se trouve là-bas, contenant toujours une feuille de la
Bible où j’ai écrit ces mots. J’ai dit: «Seigneur Jésus, par Ta grâce,
je resterai fidèle à la Parole.» Et maintenant, je vois que cela a
produit exactement la même chose qu’en d’autres temps. Et me voici de
retour dans ce Tabernacle ce soir, après avoir parcouru le monde, et la
petite pierre angulaire est toujours là et la feuille de papier est à
l’intérieur. Sonde-moi, Seigneur. J’ai – j’ai commis beaucoup
d’erreurs. Je – j’ai tort, Seigneur. Souvent, j’ai manqué à mon devoir
envers Toi, comme je viens de témoigner il y a un moment d’un
manquement. Ô Dieu! je – je... aussi vite que je l’ai fait, je – je –
je veux être pardonné. Je T’aime dans mon cœur. Et je – je sais que Tu
m’as montré dernièrement l’endroit où nous allons. Et maintenant,
j’ignore quand Tu en auras fini avec moi, Seigneur. Je – je suis ici ce
soir par Ta grâce, et je – je ne sais pas quand Tu en auras fini, mais
je sais que cela doit en venir à ceci. Mais quand ce temps viendra, je
– je ne veux pas être un lâche. Je veux me tenir comme les autres se
sont tenus. Et, Dieu, si – si – si je dois sceller mon témoignage par
ma propre vie, ou quoi que ce soit qui doit être fait, Seigneur,
couronne-la en ce moment-là. Ne me couronne pas, moi; couronne le
ministère que j’ai prêché, Seigneur, c’est Ta Parole. Et je sais que
cette Parole est plus que capable de me ressusciter à la résurrection.
Et je n’ai pas honte de la Parole que j’ai prêchée, parce qu’Elle est
la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit.
130 Je Te remercie pour la petite église qui se tient
toujours là aujourd’hui. Lorsque j’ai pris position pour la Parole, les
prophètes prophétisaient et disaient: «Dans six mois, cela sera
transformé en un garage.» Trente années ont passé, elle est plus
fervente aujourd’hui qu’elle ne l’a été depuis des années; «sur ce roc,
je bâtirai Mon Église.» Nous Te remercions pour notre pasteur. Nous Te
remercions pour les diacres, les administrateurs. Nous avons tous un
petit rôle à tenir, Seigneur; et nous voulons le tenir loyalement, nous
voulons le tenir comme il faut.
131 Il y en a peut-être ici qui aimeraient se joindre
à nous ce soir, Seigneur. Et leur manière de se joindre, c’est
simplement en saisissant cette petite Ligne de sauvetage et en
commençant à tirer, en La roulant autour de leur poignet, en
l’attachant autour de leur cœur, et en disant: «Maintenant, Seigneur,
tire, élève-moi», et ils sortiront, brillant comme de l’or. Accorde-le,
Seigneur. Nous attendons ce moment.
132 Nous croyons que la fin est proche. Nous voyons
que comme nous l’avons prêché ici, l’âge de l’Église de Laodicée est en
court maintenant, nous voyons qu’il ne peut pas arriver autre chose que
la Venue du Seigneur. Et Seigneur, ne serait-ce pas une grande couronne
pour la Parole de voir venir la Couronne Elle-Même? J’aimerais me tenir
ici et dire: «Le voici, c’est l’Agneau.» Comme Jean a dit: «Voici
l’Agneau que nous avons attendu, c’est Lui.» Le Seigneur viendra vite
vers Son temple, prendra les Siens dans l’Enlèvement.
133 Prépare-nous, Père. Lave nos cœurs dans Ton Sang.
Rends-nous purs et propres, afin que Ta Parole puisse demeurer en nous.
Et puissions-nous nous rappeler que nous devons agir selon la Parole,
pour qu’Elle puisse nous saisir et avoir de l’effet. Accorde la
repentance à chaque pécheur. Bénis tous ceux qui se trouvent ici, les
saints, ces quelques vieux combattants précieux, Seigneur, qui ont
combattu dans les rangs pendant des années, de qui on se moque, de qui
on parle et qu’on ridiculise. Ils continuent toujours parce qu’ils ont
la Vie. Ils savent en Qui ils ont cru, et ils sont persuadés qu’Il est
capable de garder les choses qu’ils Lui ont confiées. Nous Te
remercions pour cela. Nous prions que Tu guérisses les malades qui sont
au milieu de nous. Enlève tous nos péchés et nos maladies. Et Père
divin, reçois-en la gloire.
134 J’ai tant d’amis précieux, Seigneur. Je les aime,
et je sais que d’autres hommes aussi l’ont fait au cours des âges. Des
amis précieux, des amis bienveillants, jeunes et vieux, et nous les
aimons de tout notre cœur. Maintenant rends-nous fidèles, Seigneur,
simplement si fidèles à la Parole que nous puissions les rencontrer
dans un pays meilleur un jour, là où il n’y aura plus ni tristesse ni
chagrin. Nous attendons la Venue du Seigneur pour bientôt. Nous croyons
qu’Il viendra.
135 Maintenant, bénis l’incroyant ici ce soir,
Seigneur; puisse-t-il devenir un croyant et T’accepter comme son
Sauveur ce soir.
136 Et pendant que nous avons la tête inclinée, s’il
y a peut-être quelqu’un ici qui a la tête inclinée et qui aimerait
dire: «Frère Branham, là au fond de mon cœur, je – je veux arriver à la
fin de la route, combattant un bon combat. Je veux être un chrétien. Je
vais lever la main.» Que Dieu vous bénisse, et que Dieu vous bénisse.
C’est bien. Que Dieu vous bénisse, vous. «Je veux arriver à la fin de
ma route, ayant un bon combat derrière moi. J’accepte Christ à
l’instant même. Je veux qu’Il soit mon aide.» Très bien. Le Seigneur
vous bénisse. Dieu vous bénisse, la dame au fond. C’est bien. Il – Il
vous connaît. J’ai appris assez à Son sujet pendant toutes ces années,
à peu près trente-deux années derrière la chaire maintenant, j’en ai
appris assez à Son sujet pour savoir qu’Il connaît chaque geste que
vous faites. Il voit le moineau, les cheveux de votre tête sont
comptés. Voyez-vous, Il est au courant de tout cela. Levez simplement
la main et soyez sincères, c’est tout ce que vous devez faire. Et l’eau
est prête.
137 Souvenez-vous, qu’est-ce que vous devez faire?
Repentez-vous, croyez à l’Évangile, et alors faites-vous baptiser.
Comment? Au Nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés. C’est
le témoignage de ce que vous êtes. Vos péchés s’en vont, quand vous
vous faites baptiser; vous les avez confessés et vous croyez. Ne
voulez-vous pas attraper la Ligne de sauvetage maintenant pendant
qu’Elle attire votre cœur en disant: «Viens par ici, pèlerin. Voyage
avec Moi, prends Ma croix sur toi. Apprends de Moi. Je suis doux et
humble de cœur, et Mes fardeaux sont légers.»? Étendez simplement la
main et attrapez Cela.
138 Combien de chrétiens ici présents sont dans
la voie chrétienne ce soir et sont heureux d’avoir commencé il y a
longtemps? Vous avez pris votre départ et avez continué tout au long du
chemin, continuant à vous approcher de la fin. Je prie pour que Dieu
couronne votre ministère, quel qu’il soit. Ça peut être une ménagère.
Je prie pour que Dieu couronne votre ministère. Ça peut être un
prédicateur. Ça peut être un diacre. Ça peut être un membre laïque. Ça
peut être un agriculteur. Je ne sais pas ce que vous êtes. Quoi que
vous soyez, puisse Dieu couronner votre vie de la gloire de Sa Parole,
et dans Sa seconde Venue vous enlever et vous emporter dans un autre
Pays où vous vous sentirez comme ce petit poisson dont j’ai parlé, dans
cette obscurité là-bas. Voyez-vous, vous ne pourriez pas monter là-haut
avec ce genre de corps. Vous ne pourriez pas non plus monter comme ces
astronautes, voyez-vous, vous devez être dans une cuve pressurisée.
Vous n’avez pas été pressurisé pour cela. Mais lorsque Dieu vous
change, alors vous êtes pressurisé, alors vous allez dans l’Enlèvement,
quand vous aurez perdu ces vieux sens terrestres, et que vous serez
partis dans ce chemin glorieux de la croix, rentrant à la Maison avec
Jésus.
139 Maintenant, Père divin, nous Te remercions pour
ceux qui ont levé la main pour devenir des chrétiens. Je crois qu’ils
étaient sincères dans leurs cœurs. Je prie pour eux, afin qu’ils ne
faillissent jamais. Et s’ils faillissent, qu’ils puissent vite avoir
cet avocat auprès du Père. Ce que j’ai appris être une si grande chose,
Père, c’est que lorsque je fais toutes mes fautes, je m’aperçois alors
maintenant que j’ai un avocat auprès du Père, par Jésus-Christ. Et je
suis de nouveau ramené dans la grâce. La main bienveillante du Seigneur
efface; il y a un Sacrifice sanglant posé là que je confesse être mon
Sauveur.
140 Tous ceux qui sont malades et dans le besoin, je
prie que Tu subviennes à leurs besoins et que Tu guérisses toutes leurs
maladies, Seigneur. Fais de même avec ceux qui sont assis ici
maintenant, sous cette onction glorieuse du Saint-Esprit, alors que
nous la sentons se déverser avec tant de douceur sur nos âmes.
141 Père divin, Tu sais ce que je pensais l’autre
jour en venant du Canada. Je pensais: «Oh! combien j’aimerais me
retrouver dans un réveil à l’ancienne mode, voir les – les saints de
Dieu chanter et la puissance de Dieu tomber.» Oh! combien mon cœur
soupire après cela, Seigneur! Qu’il puisse éclater un tel réveil dans
ce Tabernacle, oh! que la puissance de Dieu se déversera simplement en
rivières de grâce, entrant dans chaque cœur.
142 Je Te remercie pour ce petit endroit, Seigneur.
Nous n’étions pas capables de le garder ainsi, c’est Ta grâce qui l’a
maintenu dans son état spirituel. Et maintenant, je crois, Seigneur,
que le lieu le plus spirituel dans la nation que je connaisse, c’est
ici-même au croisement de la 8e Rue et de la rue Penn. Combien je Te
remercie de ceci, Seigneur! Quand je pense au contraste avec les
églises que j’ai vues, si froides et indifférentes, avec les femmes si
impudentes qu’elles ne savent même plus rougir, sans aucun «amen» ni de
larmes sur les joues, ni rien, et pas de salut, rien du tout, mais
juste le fait de se joindre à l’église et de réciter son credo. Et, ô
Dieu! quand je viens ensuite dans un humble endroit aimable et chaud où
les feux sont allumés sur chaque autel des cœurs, quel réconfort est
ce, Père! Quel réconfort! Merci, Père, et puisse cela rester toujours
jusqu’à la Venue du Seigneur Jésus. Bénis-nous ensemble maintenant.
143 Et demain, c’est le sabbat. Et Seigneur, aide-moi
le matin s’il m’échoit de prêcher sur le «Compte à rebours». Ô Dieu,
que je sois capable de l’apporter d’une telle façon que les gens
puissent le voir, Seigneur. Et maintenant, qu’ils puissent voir l’état
de mon ministère, à quel point il se trouve, et ce que nous attendons,
et pourquoi tout se passe de cette façon. Qu’ils lisent à partir du
verset 5, et alors qu’ils comprennent à quel endroit nous nous tenons.
144 Et maintenant, Père, je prie que Tu nous bénisses
et nous donnes un bon repos dans nos corps et puis que Tu nous ramènes
demain. Bénis tous ces gens debout le long des murs, et s’appuyant
tantôt sur un pied, tantôt sur l’autre. Des femmes, des hommes qui sont
debout dehors sous la pluie, et le long des fenêtres, et assis dans
leurs voitures. Et, oh! je prie que Tu les bénisses, Seigneur. Qu’ils
puisent rentrer chez eux avec la grâce de Dieu dans leur cœur. Je Te
prie au Nom de Jésus. Amen.
145 Est-ce que vous comprenez maintenant? Lisez à
partir de... d’abord 2 Timothée 2:4, 2 Timothée 4 à partir du verset 5,
et en descendant, avant d’aller au lit ce soir, si vous le pouvez, et
vous verrez où nous en sommes. Pourquoi ces hommes l’ont-ils abandonné?
Pourquoi a-t-il pris... Et maintenant, comparez simplement ce ministère
avec ce que nous vivons aujourd’hui. Comparez l’enseignement de saint
Paul. Rappelez-vous, dans la petite vision céleste que j’ai eue, j’ai
dit: «Eh bien, est-ce que Paul devra se tenir avec les siens?» Ils ont
dit: «Oui.»
146 J’ai dit : «J’ai prêché la même Parole que lui,
je suis resté exactement avec le même Évangile.»
147 Et des millions ont jeté leurs mains en l’air en
disant: «Nous nous reposons sur Cela.»
148 Que le Seigneur vous bénisse. Est-ce que vous
L’aimez? Chantons
Au revoir! Au revoir!