La Stature D'un Homme Parfait
La Stature D’Un Homme Parfait - Shp
1 Merci, frère Neville. Que le Seigneur te bénisse!
C'est agréable d'être de retour au Tabernacle ce matin. Un grand
bonjour à vous tous. Et j'ai confiance que ce sera un grand jour pour
nous tous dans la présence de notre Seigneur. Et maintenant, j'ai une
leçon ce matin; et je veux entrer directement dans cette leçon, parce
que c'est... je pense que c'est important, et afin d'empêcher le monde
d'être contrarié, vous savez, en devant rester longtemps, et beaucoup
sont debout. Je vais donc entrer directement dans la leçon.
2 Et maintenant, ce soir je veux parler sur le
sujet: Le Guide de ma vie. Et j'espère que beaucoup pourront... que
beaucoup, qui le peuvent, seront présents ce soir à ce moment-là.
Cependant, si vous avez votre propre église, nous sommes... bien sûr,
nous voulons que vous soyez à votre église. C'est votre devoir d'être à
votre poste, pour que votre lumière brille.
3 Maintenant, nous continuons à espérer que, chaque
fois que vous revenez, nous aurons un peu plus de place par ici. Mais
nous avons quelques difficultés à ce sujet. Oh, partout... ce conseil
d'administration a certainement tout essayé. Ils envoient cela quelque
part, et ils l'approuveront; puis ils l'envoient ailleurs, et là ils
mettront leur veto; et ils le renverront, et ils l'accepteront ici, et
ça reviendra, et... oh, quel... quel temps nous avons eu. Mais, vous
savez, Satan combat toujours ce qui est juste. Rappelez-vous, vous avez
toujours raison de...
4 Je me demandais où tu te trouvais, Anthony (je
n'ai pas vu... j'ai rencontré ton père), et j'ai regardé là, vers
l'auditoire; il m'a dit que tu étais assis là. Nous sommes heureux de
t'avoir, toi et ton père, ici avec nous. C'est frère Milano de New
York. J'espère, quand je partirai outre-mer cette fois-ci, que je
pourrai faire un autre grand saut depuis New York, par là quelque part,
si le Seigneur le veut.
5 Nous sommes donc très heureux pour chacun de vous.
C'est bien, très bien, que vous soyez ici. Et nous avons eu un temps
formidable hier soir; en tout cas moi! J'avais... Ésaïe dans le temple.
6 Et ce matin, nous voulons parler sur le sujet, ou
plutôt enseigner, si nous le pouvons: Construire le Tabernacle
vivant... Construire le Tabernacle vivant, du lieu d'habitation du Dieu
vivant: L'homme parfait – le Tabernacle vivant du Dieu vivant, là où Il
habite.
7 J'ai compris qu'ils avaient ici de bons chants, et
je n'ai pas l'occasion de les entendre. Et, ce soir, je vais essayer de
venir ici. Ma femme m'a parlé d'un frère Ungren (je crois que c'est
ainsi qu'il s'appelle) qui vient du Tennessee. Il était ici hier soir.
Je ne le vois pas ce matin, mais je suppose qu'il est ici quelque part.
Et j'aimerais l'entendre chanter ce soir, si c'est possible, soit Il
est descendu de Sa Gloire ou Comme Tu es grand! J'aimerais entendre
cela. Combien aimeraient entendre chanter frère Ungren? Oh, j'aime
quand c'est bien chanté. Et Meda m'a dit qu'il avait un peu une voix de
baryton, et cela me rappelle notre frère Baxter. C'est aussi un
chanteur, comme nous le savons tous. Donc: Il est descendu de Sa Gloire
ou Comme Tu es grand! Je crois l'avoir localisé maintenant...
Seriez-vous d'accord pour ce soir, frère Ungren? Si vous restez jusque
là. Allez-vous essayer de rester pour le service de ce soir? Eh bien,
laissez-moi vous dire: Qu'en est-il de ce... Je ne veux pas causer de
dérangement à quiconque, mais qu'en serait-il si nous le faisions
pendant le temps où nous prêcherons sur les Sept Sceaux? Si vous venez,
j'aimerais enregistrer cela, voyez-vous, pour l'avoir: Comme Tu es
grand!, et aussi Il est descendu de Sa Gloire, à ce moment-là.
8 Oh, n'est-ce pas merveilleux de servir le
Seigneur? Je ne sais pas ce que je ferais si je n'étais pas Chrétien.
C'est si bon d'être Chrétien; j'ai envie de sauter et de crier de
toutes mes forces. Être Chrétien – pensez-y. Ancré entièrement en
Christ.
9 Je sais que je mentionne mal le nom de cet homme
chaque fois; c'est soit S.T. ou T.S. (ou quelque chose comme cela)
Sumner – frère Sumner. Je veux le remercier, lui et sa précieuse petite
épouse. Je pense qu'elle a passé environ... je crois, environ six mois,
pour taper à la machine ces Sept Âges de l'Église, et maintenant nous
avons cela entièrement tapé, prêt pour la vérification, et le mettre
sous forme de livre – les Sept Âges de l'Église. Sœur Sumner, où que
vous soyez, certainement que vous nous laisserez vous payer pour cela.
Cela a nécessité beaucoup de travail. Oh! c'est épais comme ça! Il me
faudrait environ six mois pour le lire d'un bout à l'autre, sans parler
de le transcrire depuis les bandes, et ensuite d'en retirer les
répétitions et en faire un livre. Nous allons préparer cela et
l'envoyer immédiatement à l'impression, car nous pensons que c'est
quelque chose que les gens devraient posséder maintenant, et que vous
puissiez l'étudier. Et Billy m'a montré, alors que je suis entré il y a
quelques minutes, ici en arrière, que c'était prêt maintenant à partir
chez l'imprimeur. Donc, sœur, le Tabernacle vous paiera pour cela. Je
ne m'attends pas à ce que vous fassiez cela pour rien. Ou alors, si
nous avons le livre et que nous devons y mettre un prix, alors nous y
mettrons un prix, afin que vous receviez quelque chose lorsqu'on le
vendra. Parlez simplement au conseil, au conseil des administrateurs,
ou à quelqu'un qui s'y trouve, et ils s'en occuperont pour vous. Que le
Seigneur vous bénisse vraiment beaucoup!
10 Le vieux frère et la sœur Kidd, qui sont assis
là, qui ont juste un peu en dessous de cent ans... Je l'ai rencontrée
il y a quelques instants, et elle m'a dit: «Eh bien, ceci sera
probablement la dernière fois que j'aurai l'occasion de vous voir,
frère Billy, je me fais si vieille.»
11 J'ai dit: «Oh! là là! Je ne veux pas vous
entendre dire cela!» C'est comme une vieille mère et un vieux
papa. Nous aimons frère et sœur Kidd, chacun d'entre nous. Cela me fait
quelque chose quand je les vois entrer dans l'église, un petit couple
âgé comme cela; et, pensez-y simplement, ils prêchaient l'Évangile
avant ma naissance, et je suis un homme âgé. Oui, pensez un peu, ils
prêchaient avant ma naissance. Et me voici maintenant. Et je me mets à
penser: «Je me fais si vieux» , et je pense que je suis presque
sur le point d'abandonner; et alors je vois frère et sœur Kidd qui
entrent: «Gloire à Dieu!»
12 Je dis: «Non! Je me sens bien!» Oui, les voir, la
manière dont ils peuvent... oh, comme cela vous inspire vraiment. Et
alors, quand vous réalisez qu'ils ont presque deux fois mon âge, et ils
vont encore sur le terrain... Ils sont venus ce matin demander des
livres... pouvoir prendre des livres et les vendre; ils voulaient des
bandes, afin qu'ils puissent aller et gagner des âmes en jouant ces
bandes – à près de cent ans! Maintenant, où sont vos deux ailes dont
nous parlions hier soir? Oui! Et je commence à penser: «Où sont les
miennes?» Quel âge avez-vous, sœur Kidd? Quatre-vingt-un? Quel âge
avez-vous, frère Kidd? Quatre-vingt-deux? Quatre-vingt-un et
quatre-vingt-deux ans. Et utilisant toujours leurs ailes activement,
allant toujours.
13 S'il y a quelque chose qui ne va pas dans l'Ohio,
dont sœur Kidd a connaissance, le téléphone sonne à la maison. L'autre
jour, elle a téléphoné, et un petit bébé (une petite fille, je crois)
est né, et les intestins étaient à l'extérieur... la vésicule était à
l'extérieur du bébé. Et le docteur ne savait pas ce qu'il fallait faire
à ce sujet, et il avait peur d'entreprendre une opération. Nous avons
prié... [Sœur Kidd raconte les détails depuis l'auditoire. – N.D.É.]...
et il a remis les intestins à l'intérieur en faisant une opération, et
il a pensé qu'elle ne pouvait pas vivre. Mais elle a quand même vécu.
Il n'y avait alors pas de passage jusqu'au rectum, pour que la
nourriture puisse traverser; sœur Kidd a téléphoné de nouveau, nous
avons alors prié à nouveau, et, maintenant, il y a un passage normal!
La voici en tant que témoin, de même que le docteur. C'est un
témoignage que le Seigneur Jésus, le grand Créateur...Vous voyez ce que
Satan a essayé de faire? Ôter la vie de ce bébé. Et alors, voyez-vous,
je crois que cette dame est revenue, qu'elle est revenue au Seigneur.
Sœur Kidd l'a conduite à Christ, après que ce grand miracle soit arrivé
pour son bébé.
14 J'ai reçu un appel téléphonique hier, de
Californie; c'était un... un frère prédicateur qui s'y trouvait, avec
lequel je me trouvais lorsque je suis allé pour la première fois en
Californie, il y a des années de cela. Son petit-fils est né avec
quatre... trois valves de fermées dans son cœur. Et je lui ai raconté
ce cas. Et je lui ai dit: «Le Dieu qui peut créer cette autre chose, et
arranger cela, peut certainement guérir votre petit-fils. Dites
simplement à votre garçon de rester bien courageux.» Et ce garçon se
trouvait dans la réunion lorsque je suis allé en Californie la première
fois, il y a environ dix-huit ans... cela fait plutôt seize ans. Je me
trouvais en Californie, et la réunion a produit une si grande influence
sur ce garçon que, lorsqu'ils ont eu le bébé, qu'il est né, et qu'ils
ont vu qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas... Il était bleu,
et ils ont essayé de lui donner de l'oxygène, etc., et on aurait dit
qu'il n'allait pas survivre. Et les docteurs l'ont alors examiné, et
ont découvert que trois valves de son cœur étaient fermées. Il n'y
avait point d'ouverture du tout, voyez-vous, il n'y avait qu'une valve
qui pompait. Il a téléphoné à son papa, en lui disant: «Papa, appelle
immédiatement frère Branham. Dis-lui de simplement demander à Christ;
Il le fera.» C'est cela. Oh! là là! Cette influence – ce qu'ils voient.
Voyez-vous? Ce dont nous avons parlé hier soir: la chose juste à
l'heure juste.
15 Eh bien, si on continue à parler, on n'arrivera
jamais à la leçon, n'est-ce pas? C'est comme la mélasse un matin froid
elle est tout ce qu'il y a de plus épaisse, vous savez, et elle colle
bien ensemble. Nous sommes très heureux d'avoir une telle communion
fraternelle. Oui monsieur!
16 Maintenant, apaisons-nous, et attelons-nous à la
leçon. Et je vais... peut-être... Je ne sais pas si vous pouvez voir
cela ou non, sur le tableau noir. Peut-être que si je tournais cela
comme ceci dans quelques instants, eh bien, nous pourrions...
quelques-uns parmi vous... (Que dis-tu? Non, je ne le pense pas en ce
moment, Doc. Peut-être juste un peu plus tard. Eh bien, nous ferons
cela quand nous... As-tu une lampe ici? Très bien. Tournons cela vers
toi.) Pouvez-vous voir? Là, tout au fond, le pouvez-vous? Si vous le
pouvez, levez la main; si vous pouvez voir cela, ce tableau noir, et
lire ce qui s'y trouve. (Non! Alors, va chercher la lampe.)
17 Maintenant, alors qu'ils se préparent pour
cela... Je commence tard ce matin... Non! Non, j'ai environ quinze
minutes d'avance. Et alors, nous allons donc prendre notre temps
maintenant, parce que nous ne voulons pas nous presser. Lorsque vous
vous dépêchez, alors vous gâchez ce que vous alliez dire. J'écoutais
une bande l'autre jour, comme je vous l'ai dit, et j'ai eu tellement
honte de moi – pas de ce que je disais, mais de la manière dont je le
disais; c'était trop rapide. C'était sur un ton nerveux. J'ai envie
d'attendre...
18 J'ai vu l'autre jour, où ils allaient construire
un grand zoo, ici au milieu de Louisville, et Monsieur Brown, je crois,
là-bas, a offert un million de dollars pour ce zoo. Eh bien, si j'avais
cela, je donnerais pratiquement cela pour libérer ces animaux. Je ne
crois pas dans le fait de mettre quelque chose en cage, comme cela. Je
vais au zoo, et je vois ces pauvres animaux – des ours et des lions, et
d'autres animaux, qui marchent ainsi d'un bout à l'autre, emprisonnés
pour la vie, vous voyez. Cela vous fait de la peine. Après tout, ils
sont capturés par l'intelligence d'un homme qui est plus intelligent
qu'eux. Voyez-vous? Et ils les capturent et les mettent en captivité.
19 Et je pense au fait que le diable fait cela. Il
prend de précieuses personnes, qui devraient parcourir librement les
grands endroits de Dieu, les champs, et les choses comme cela, et il
les met dans la prison d'une certaine dénomination, ou de quelque credo
ou autre, et il lie la personne là-dedans; et comme c'est horrible!
20 Je n'aime pas les zoos. Mais je me sens comme
l'un de ces animaux – quand vous êtes en cage et vous essayez de vous
libérer, vous savez, pour sortir et aller faire quelque chose.
21 Maintenant, avant d'aborder la Parole,
approchons-nous de l'Auteur de la Parole, tandis que nous inclinons nos
têtes dans la prière maintenant.
22 Notre bienveillant Père céleste, nous nous sommes
assemblés ce matin à nouveau, dans le Nom du Seigneur Jésus, Ton
précieux Fils, Dieu incarné. Il est venu sur la terre pour servir
d'expiation pour nos péchés, et Il est mort, Lui, le Juste, afin que
nous, étant injustes, par Sa justice, nous puissions être rendus
parfaits en Lui. Nous venons en confessant que nous sommes indignes,
Seigneur. Il n'y a rien de bon en nous. Et nous sommes tous dans une
grande prison. Peu importe dans quel coin nous nous tenons, nous sommes
toujours tous en prison, l'un ne pouvant pas aider l'autre. Mais Dieu,
dans Son infinie miséricorde, est descendu et a ouvert les portes de la
prison, pour nous libérer. Nous ne sommes plus en cage maintenant. Nous
ne sommes pas dans le zoo du monde, mais, maintenant, nous sommes
libres; nous sommes à l'extérieur.
23 Oh! combien nous L'aimons, et comme nous
L'adorons! Comme nous pouvons marcher à travers les grands champs de Sa
promesse... et les voir manifestées devant nous et de nos propres yeux.
Voir le grand Dieu de l'éternité se dévoiler devant nous, et se rendre
réel, comme Il l'a fait pour les prophètes d'autrefois; sachant ceci:
qu'ils reposent avec l'assurance qu'un jour nous serons restaurés et
ramenés, une fois cette vie terminée, à la résurrection, pour une Vie
éternelle qui ne passera jamais. Nos corps ne vieilliront pas, et nous
ne mourrons jamais. Et nous n'aurons jamais faim, et nous ne serons
jamais dans le besoin. Mais nous marcherons avec Lui. Nous voulons
L'entendre dire: «Entrez dans les joies du Seigneur, qui ont été
préparées pour vous dès la fondation du monde.» Là-bas, avant que le
péché n'entre, Il avait déjà préparé cela, comme pour Adam et Ève, afin
qu'ils n'aient jamais besoin d'être malades ou d'avoir des difficultés.
Et maintenant, Il a préparé cela pour nous, et Il savait d'avance que
nous viendrions. Le péché faisait un grand blocage, mais maintenant, le
péché a été ôté par le Sang de Jésus. Maintenant, nous sommes destinés
à la Terre Promise par la promesse de Dieu, qui est éternelle.
24 Bénis-nous maintenant, Père, alors que nous
étudions Ta Parole. Nous voulons savoir quelle sorte de gens nous
devons être, afin de nous y trouver. Aide-nous aujourd'hui, dans cette
école, afin que nous puissions avoir le grand Maître Enseignant avec
nous, le Saint-Esprit – qu'Il puisse descendre, et se révéler à nous
par Sa Parole. Car nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen.
25 Maintenant, pour commencer, j'aimerais que vous
preniez avec moi, dans II Pierre, le chapitre premier; et j'aimerais
lire une portion de ce passage de l'Écriture: II Pierre, chapitre
premier. Et maintenant, pour vous qui avez vos crayons et votre
papier... Et je crois qu'on m'a dit ce matin que, parfois, lorsque je
tourne la tête, cela affaiblit la bande. Ce n'est pas vraiment mon
intention de faire cela; et je crois qu'un jour nous pourrions nous
procurer un micro omnidirectionnel, et le suspendre au plafond, ici.
Alors, peu importe l'endroit où vous vous trouveriez, ça irait bien; ça
irait bien tout autour. Juste un micro au plafond.
26 Et maintenant, alors que je suis en train de
parler, et si vous le désirez, après le service, vous pouvez relever ce
schéma ici, et aussi, j'ai tapé cela ici. Je prendrai une punaise, et
je l'afficherai ici devant, si vous voulez faire cela à un certain
moment, ou venir un peu plus tôt cet après-midi, pour que nous
puissions comprendre cela.
27 Maintenant, nous nous approchons des Sept Sceaux.
Nous venons de terminer les Sept Âges de l'Église. Et ceci est un
message d'enseignement, qui lie l'homme qui va être racheté à
l'intérieur, par le Sang du Seigneur Jésus, et qui va se trouver dans
cet Âge de l'Église – cet Âge de l'Église éternel, à la fin des Sceaux.
Maintenant, nous savons que nous avons Sept Trompettes, Sept Plaies,
Coupes, etc., que nous allons aborder alors que nous allons de l'avant,
mais nous attendons d'avoir davantage de place, pour que les gens
puissent s'asseoir.
28 Et j'ai pensé que ceci serait en rapport avec ce
que j'attendais... Je ne m'attendais pas à-dessiner ce schéma, mais,
l'autre jour, je me trouvais avec certains de mes précieux amis, les
Cox, là-bas au Kentucky. Je suis allé là-bas en pensant que peut-être
je pourrais avoir un jour de plus de chasse à l'écureuil, avant que la
saison se termine. Et je me trouvais dans les bois, avec mon ami
Charlie, qui se trouve ici, et Rodney, son frère. Et je n'ai même pas
vu un écureuil. Je pense que je les ai tous effrayés et qu'ils sont
tous partis, quand je me suis mis à jubiler, là-bas dans les bois. Ceci
est ce qui m'est venu, les frères, et sœur Nellie et Margie, lorsque je
vous ai dit que je vous dirais dimanche, quand j'aborderais cela. C'est
ce qui m'est venu concernant un message sur lequel j'allais parler, et
nous voyons que le reste cadrait tout à fait avec cela. Oh, comme
j'aime cela; j'ai eu vraiment un Esprit véritable, qui me poussait à
crier de joie, là-bas dans les bois.
29 Maintenant, lisons donc dans I Pierre, ou plutôt
II Pierre, au chapitre premier, une portion de cela.
Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à
ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la
justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ
J'aime la manière dont c'est dit, parce que tout mon
sujet ce matin s'appuie sur la foi, voyez-vous. Laissez-moi le lire
encore une fois; écoutez attentivement.
Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à
ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la
justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ
Remarquez, il dit: «J'ai reçu en partage cette foi,
et j'adresse ceci à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix.»
Je veux... Ce n'est pas pour le monde, à l'extérieur; c'est pour
l'Église, voyez-vous – ceux qui sont en Christ.
que la grâce et la paix vous soient multipliées par
la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur
Comme sa divine puissance nous a donné tout (Sa
divine puissance nous a donné tout) ce qui contribue à la vie et à la
piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa
propre gloire et par sa vertu,
lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes
et les plus précieuses promesses, afin que par elles (par ces
promesses) vous deveniez, ou nous devenions participants de la nature
divine...
Maintenant, laissez cela pénétrer très profondément.
Je ne prêche pas ce matin; nous ne faisons qu'enseigner cette leçon sur
la nature divine. Laissez-moi lire à nouveau ce quatrième verset
maintenant, afin que vous ne le manquiez pas:
lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes
et les plus précieuses promesses, afin que par elles (par ces
promesses) vous deveniez, ou nous devenions participants de la nature
divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la
convoitise.
30 Voyez-vous, le monde – nous avons fui cela,
maintenant. Il adresse ceci à l'Église. C'est pourquoi nous sommes ici
ce matin, c'est afin de découvrir ce qu'est le chemin, ce que sont les
exigences de Dieu. Il n'y a pas une seule personne ici, qui aime Dieu,
qui ne veuille devenir davantage comme Christ, – maintenant, c'est
exposé ici, – chaque Chrétien. Je suis un vieux vétéran. Regardez frère
et sœur Kidd ici; ce sont probablement les plus âgés dans ce bâtiment.
Mais, si je leur demandais: «Quel est le désir de votre cœur?», ce
serait: «Nous approcher davantage de Dieu.» Quand vous apprenez de
Christ, il y a quelque chose à Son sujet qui est si aimant, vous
essayez simplement d'entrer directement en Lui.
31 Excusez cette expression: J'ai dit à mon épouse,
il n'y a pas longtemps... Nous vieillissons tous les deux, et je lui ai
donc dit: «M'aimes-tu comme auparavant?»
Elle a répondu: «Certainement!»
32 Et j'ai dit: «Tu sais, je t'aime tellement que
j'aimerais te prendre et te tirer à l'intérieur de moi, afin que nous
soyons vraiment un.» Eh bien, multipliez cela par cent millions, et
alors vous découvrirez comment le croyant, qui tombe amoureux de
Christ, veut entrer en Lui, à cause de cet amour. Et, ici, Il va nous
montrer comment, à travers ces promesses, nous pouvons devenir
participants de la nature divine de Christ. Ces corps mortels – comment
nous pouvons devenir participants.
33 Je pourrais dire quelque chose ici. La raison
pour laquelle je crois... Quelqu'un m'a compris tout de travers ici, il
n'y a pas longtemps. J'ai reçu une lettre de l'Association Pastorale,
qui disait que je croyais que nous étions unis à l'âme sœur, et que
nous devons quitter notre compagnon si ce n'était pas une union d'âmes
sœurs, pour en épouser un autre avec lequel il y avait cette union
d'âme. Oh! là là! J'ai dit: «Je ne suis pas coupable d'une telle
hérésie!» J'ai toujours été contre cela. Je ne crois pas à cela.
Certainement pas! Je crois que Dieu nous donne un compagnon, c'est
vrai. Et alors, nous devenons une partie l'un de l'autre. C'est juste.
Et, avant qu'un homme se marie, il devrait réfléchir à ces choses,
étudier la question.
34 Un jeune homme m'a demandé l'autre jour: «Frère
Branham, pensez-vous que je devrais épouser telle et telle jeune fille?»
J'ai dit: «Quelle importance a-t-elle pour vous?»
Il a répondu: «Oh! là là! Qu'est-ce que je l'aime!»
35 J'ai dit: «Eh bien, si vous ne pouvez pas vivre
sans elle, alors vous feriez mieux de l'épouser. Mais, si vous pouvez
vivre sans elle, vous feriez mieux de ne pas le faire. Mais, si vous
risquez d'en mourir, vous feriez mieux d'aller de l'avant et de vous
marier.» Donc, ce que j'essayais de lui faire comprendre, c'était ceci:
c'est que, si vous l'aimez tellement... Eh bien, en ce moment, avant
d'être mariés, tout est bien, tout est beau, mais, une fois mariés, le
labeur et les épreuves de la vie commencent. C'est à ce moment-là que
vous devez être tellement amoureux que vous vous comprendrez l'un
l'autre. Quand elle vous décevra, ou que vous la décevrez, vous
continuerez à vous comprendre.
36 C'est ainsi avec Christ. Voyez-vous? Nous devons
être tellement amoureux de Lui que, lorsque nous demandons quelque
chose et qu'Il ne nous le donne pas, cela ne nous ébranle pas du tout.
Vous voyez pourquoi? Et la seule manière pour vous de faire ceci, c'est
de devenir participants de Sa nature divine, alors vous comprendrez la
raison pour laquelle Il ne peut pas vous le donner. Participants de Sa
nature divine. Alors regardez ici: «En fuyant la corruption qui existe
dans le monde par la convoitise» – nous avons fui cela. Vous voyez à
qui cela s'adresse? C'est pour l'Église. Ceux qui sont en Christ ont
été élevés au-dessus de ces choses. Pas celui qui s'est élevé lui-même,
mais Christ l'a fait monter.
37 Pour mes frères et sœurs de couleur qui sont
présents ce matin... Je ne dis pas ceci pour faire du mal. Mais nous
nous trouvions dans une réunion il y a un certain temps... et je ne
sais pas si j'ai déjà raconté cela au Tabernacle; je l'ai dit dans bien
des endroits. Il y avait une sœur de couleur, qui a dit: «Puis-je avoir
un témoignage... ou témoigner?»
«Certainement, sœur, allez-y.»
Elle a dit: «Je veux donner ce témoignage pour la
gloire de Dieu.»
Elle a dit: «Vous savez, je ne suis pas ce que je
devrais être»; et elle a dit: «Je ne suis pas ce que je voudrais être;
mais», a-t-elle dit, «une chose est certaine, je ne suis plus ce que
j'étais.»
38 Voyez-vous, elle était venue de quelque part;
elle avait été élevée. C'est ainsi que nous savons que nous sommes
passés de la mort à la Vie. Nous regardons en arrière, en direction du
trou d'où nous sommes sortis. Voyez-vous? Nous ne sommes pas ce que
nous voudrions être; et nous ne sommes même pas ce que nous devrions
être; mais nous sommes reconnaissants d'une chose: nous ne sommes plus
ce que nous étions. Nous sommes en route, et «ayant fui la corruption
qui est dans le monde»; ayant fui cela – la convoitise et la corruption
qui sont dans le monde. Vous êtes au-dessus de cela.
39 Eh bien, c'est à ce type de personne qu'Il parle:
la personne qui a fui ces choses, voyez-vous – la corruption qui est
dans le monde.
– à cause de cela même, faites tous vos efforts [ou
mettez de l'empressement (Darby) – N.D.T.] pour joindre à votre foi la
vertu, à la vertu 1a science,
à la science la tempérance, à la tempérance 1a
patience, à la patience la piété,
à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel 1a
charité.
40 Maintenant, Il nous a donné ici un aperçu de ce
qu'il faut faire, et savoir comment le faire. Maintenant, comme je l'ai
dit, nous essayons tous de nous approcher de Dieu. C'est pourquoi j'ai
choisi ce message ce matin pour l'Église, sachant que les gens voyagent
sur... Hier soir, j'ai dit: «Combien sont ici et viennent de
l'extérieur?» Environ quatre-vingt-dix-huit pour cent des gens venaient
de l'extérieur. «Combien ici viennent de cent cinquante kilomètres?» Eh
bien, je pense que cela dépassait les quatre-vingts pour cent. «Combien
ici viennent de plus de sept cent cinquante kilomètres?» Et près du
tiers des gens étaient ici venant de sept cent cinquante kilomètres.
Pensez-y. Ces gens qui voyagent. Eh bien, ces gens ne viennent pas à
l'église comme cela, simplement pour être vus. Il n'y a pas... ce que
le monde extérieur pourrait voir comme beauté dans cet endroit. Ce sont
tous des gens ordinaires, pauvres, habillés simplement. Il n'y a pas de
grands hymnes chantés par une soi-disant chorale angélique, d'orgues à
tuyaux et de vitraux. Il vous est difficile de trouver un siège sur un
banc, et même de vous tenir debout le long des parois. Ils ne viennent
pas pour une telle chose, mais ils viennent, parce qu'à l'intérieur
d'eux, il y a quelque chose qui voit une beauté que l’œil naturel ne
voit pas. C'est un œil spirituel qui saisit la beauté de Christ. Voilà
pourquoi ils viennent.
41 Donc, plusieurs jours avant que nous ayons le
service, je reste en prière, je vais dans les bois, je prends dans ma
poche... Je dis à mon épouse: «Je vais à la chasse à l'écureuil ce
matin.» Et je mets un crayon et un calepin dans ma poche. Aussitôt
qu'il fait suffisamment jour pour voir, je suis assis contre un arbre
quelque part, mes mains en l'air, disant: «Seigneur, que puis-je faire
aujourd'hui? Que vas-Tu me donner pour Tes enfants?» Alors, quand je
tombe sur quelque chose qui semble s'enflammer... Cela se passe un peu
comme ceci, lorsque Sa présence approche; je commence à entendre
quelque chose comme dans le lointain, quelque chose comme:
Deux........fois........deux........font........quatre; (plus
proche:)
Deux......fois......deux......font......quatre;
Deux....fois....deux....font....quatre;
Deux fois deux font quatre;
[Frère Branham prononce ces mots de plus en plus
vite. – N.D.É.]... et ainsi de suite comme cela. C'est Sa présence qui
arrive.
42 Vous vous abandonnez, et, après un moment, vous
vous détachez de vous-même. Alors la vision apparaît: «Va à tel
endroit, et fais telle et telle chose.» Vous voyez, cela commence avec
la méditation, votre pensée sur Dieu – hors du monde, loin du monde,
seul dans un endroit désert avec vous-même. Et cela commence à venir:
«Un... Un...» Je dis... N'importe quel chiffre, n'importe quoi, cela
commence, cela vient graduellement, faiblement. Puis cela vient de plus
en plus vite. Vous êtes assis là, et vous levez les mains; vous ne
dites pas un mot, vous gardez simplement les mains en l'air. Tout à
coup, vous savez, votre être entier est transporté. Alors, vous voyez
des choses qu'Il veut que vous sachiez, Il vous montre les choses qui
doivent arriver. Parfois cela arrive à un certain point, à un certain
point, puis cela s'arrête; cela ne se transforme pas en vision. Alors
les passages de l'Écriture commencent à affluer. Je saisis mon crayon,
afin de ne pas l'oublier, et je l'écris. Je l'écris, puis, quand je
rentre à la maison, je feuillette cela, et je l'étudie. Et, parfois,
cela me semble dénué de sens quand je regarde cela à nouveau, puis,
après un moment, ça y est: cela me frappe à nouveau, et ça se met en
route! Alors, je prends un petit carnet comme ceci, et je commence à
relever cela aussi vite que possible, ce qu'Il me dit. Et j'ai pensé:
«Seigneur, je vais au Tabernacle, et je leur dirai: ‘Venez donc’, car
j'ai quelque chose pour eux.» Eh bien, c'est ainsi que cela vient.
Exactement. Tant que Lui ne me l'a pas donné premièrement, je ne peux
pas l'apporter.
43 C'est pourquoi vous me voyez jeter un coup d’œil
sur ces petits croquis. Quand j'ai commencé avec ceci, je n'avais pas
cette partie; je ne l'ai reçue que... il y a un ou deux jours en
arrière, dans les bois.
44 Maintenant, ces gens sont... Pierre dit ici de
quelle manière nous devons être participants de Sa nature divine. Or,
chacun de nous ici, nous essayons de grandir dans la stature de Dieu.
45 Après que nous aurons terminé avec les Sept
Sceaux, alors, au temps où les Sept Sceaux se font entendre, ou sont
brisés... Bien sûr, nous savons ce qu'est un Sceau; c'est pour délier
un ministère – briser Sept Sceaux. Et nous verrons cela sur le
graphique. Cela délie un message, quelque chose qui est scellé.
46 Dimanche soir dernier, j'ai prêché sur La Clé. Et
la clé, c'est la foi. La foi tient la clé, et la clé, c'est l'Écriture,
et Christ est la Porte. Donc, la foi prend les petites charnières de
l'Écriture, et révèle les splendeurs et les bontés de Dieu à Son
peuple. Voyez-vous? Donc, la foi tient la clé qui ouvre Christ aux
gens. Cela ouvre; cela révèle cela.
47 Donc, aujourd'hui, nous allons essayer de prendre
cette même clé, pour révéler le chemin qui permet de devenir un
Chrétien vertueux, à la stature de Dieu, et être un Tabernacle vivant
pour que le Dieu vivant y habite. Rappelez-vous, Dieu se révèle de
trois manières. Pour commencer, Il s'est révélé dans une Colonne de
Feu. Cela fut appelé la Paternité. Puis ce même Dieu s'est manifesté en
Jésus-Christ. Il a formé un corps, Il a fait ce corps. Troisièmement, à
travers la mort de ce corps, Il a sanctifié une Église dans laquelle Il
peut habiter. C'était Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, Dieu en
nous – le même Dieu.
48 C'est la raison pour laquelle cela a été appelé
Père, Fils, Saint-Esprit. Pas trois dieux; trois fonctions d'un même
Dieu. S'ils avaient seulement pensé à cela au Concile de Nicée, nous ne
serions pas tout embrouillés, n'est-ce pas? C'est juste. Pas trois
dieux.
49 Les gens ne pouvaient pas comprendre comment
Jésus pouvait parler au Père, alors que Lui et le Père sont Un. Eh
bien, c'est là où tout se trouve. Certainement. Cela se dévoile;
certainement. Voyez-vous, il ne s'agit pas de trois dieux, mais de
trois fonctions. Qu'est-ce? Dieu, condescendant vers Sa création. Dieu
veut être adoré. Le mot Dieu signifie objet d'adoration. C'est Dieu,
essayant de conditionner Son peuple; afin qu'Il puisse obtenir d'eux ce
pour quoi Il les a créés.
50 Il ne vous a jamais fait pour être autre chose
qu'un fils ou une fille de Dieu. Si vous avez manqué cela (c'est-à-dire
être fils et fille de Dieu), vous avez manqué le but. Et manquer... Le
mot pécher signifie manquer le but. Manquer le but. Alors, si je tire
sur une cible pour faire mouche à cinquante mètres, si je prends mon
fusil, et que je tire, et que je manque le centre d'une dizaine de
centimètres, qu'est-il arrivé? Mon fusil a besoin d'un réglage. Il y a
quelque chose qui ne va pas. Et, si je manque d'avoir foi en Dieu, si
je manque d'être Chrétien...
51 Dieu vous place ici pour être un Chrétien, et, si
vous filez d'un côté, revenez et passez par un réglage. Et il n'y a
qu'une chose qui peut vous régler, c'est l'Écriture. Le Saint-Esprit
dans l'Écriture vous règle, Il vous ramène directement sur la cible.
C'est juste.
52 Maintenant, nous allons étudier Sa Parole.
53 Étienne a dit, dans Actes 7, et aussi dans...
Lisons donc cela. Nous parlons de... Eh bien, nous parlons d'un
Tabernacle de Dieu. Étienne a dit, étant donné que cela va être un
Tabernacle vivant du Dieu vivant... Étienne a dit, dans Actes, au
chapitre 7, et je crois, dans Actes, chapitre 7, en commençant au
verset 44:
Nos pères avaient au désert 1e tabernacle du
témoignage, comme l'avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire
d'après 1e modèle qu'il avait vu.
Et nos pères, l'ayant reçu, l'introduisirent, sous
1a conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations
que Dieu chassa devant eux, et i1 y resta jusqu'aux jours de David.
David trouva grâce devant Dieu, et demanda d'élever
une demeure pour 1e Dieu de Jacob;
et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison.
Mais 1e Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait
de main d'homme, comme dit le prophète:
Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied.
Quelle maison me bâtirez-vous, dit 1e Seigneur, ou quel sera le lieu de
mon repos?
54 Maintenant, dans... le tabernacle, bien sûr,
c'est un endroit où nous allons nous reposer, pour y trouver de la
fraîcheur, etc., comme le repos que nous procure le sommeil. Et
maintenant, dans Hébreux 10, au verset 5, Paul introduit cela.
C'est pourquoi Christ, entrant dans 1e monde, dit:
Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m'as formé un corps;
55 Qu'est-ce que le tabernacle, maintenant? Un
corps. Dieu, tabernaclant dans un corps.
56 Dieu veut... Tout là-haut, quand Il est descendu
sur la montagne, même si un taureau ou une vache touchait la montagne,
il devait être tué. Dieu est saint.
57 Hier soir, quand ces Anges se couvraient la face
– de saints Séraphins ayant de saintes faces, ne sachant même pas ce
que signifie le péché, et ils doivent se couvrir la face en présence de
Dieu, et couvrir leurs pieds dans l'humilité.
58 Eh bien, un Dieu saint ne pouvait pas fermer les
yeux sur le péché. Ainsi, rien ne pouvait toucher la montagne où Dieu
se trouvait. Alors, Dieu est devenu chair et a habité parmi nous, sous
la forme de Jésus-Christ, Son Fils, Sa création. Alors ce Fils a donné
Sa vie, et la cellule sanguine de Dieu fut brisée, afin que la Vie
puisse sortir du sang, pour venir à nous. À travers ce Sang nous sommes
purifiés, et maintenant, notre sang, notre vie (qui est venue suite à
un désir sexuel – cela a amené notre vie dans le monde)... le Sang de
Jésus-Christ nous purifie, Il change notre nature en envoyant sur nous
le Saint-Esprit. Alors, nous entrons dans la nature divine de Dieu;
alors, nous devenons un lieu d'habitation pour Dieu.
59 Jésus a dit: «En ce jour-là, vous saurez que Je
suis dans le Père, et que le Père est en Moi; que Je suis en vous, et
que vous êtes en Moi.» Vous voyez, vous saurez de quelle manière Dieu
est dans Son Église.
60 L'Église est maintenant censée prendre la place
de Christ, et continuer Son ministère. «Celui qui croit en Moi fera
aussi les œuvres que Je fais. Encore un peu de temps, et le monde ne Me
verra plus; cependant vous Me verrez, car Je serai avec vous, et même
en vous, jusqu'à la fin du monde.» C'est cela – continuant Son œuvre.
61 Eh bien, Dieu... La Bible dit ici qu'Étienne a
parlé de Salomon, qui construisit un temple; et le Très-Haut n'habite
pas dans des temples faits de main d'homme. Car «le ciel est Mon trône,
et la terre est Mon marchepied. Et où se trouve le lieu de Mon repos?
Mais Tu M'as formé un corps.» Amen! Vous y êtes! «Tu M'as formé un
corps.»
62 Dieu habite dans la stature d'un homme; se
reflétant dans cet être – une adoration parfaite. Dieu en nous, étant
Son Tabernacle; Dieu se manifestant. Oh, comme nous pourrions rester
là-dessus, jusqu'à ce que vous suffoquiez presque de chaud ici dedans.
63 Remarquez que Dieu s'est toujours, en tout temps,
reflété dans l'homme. C'était Dieu en Moïse; regardez-le. Il est né un
leader – Christ. Au temps de sa naissance, il y a eu une persécution
des enfants, essayant de le retrouver – ce fut pareil avec Christ. Et
il a été délivré à ce moment-là – de même que Christ. Il était un
législateur – comme Christ. Moïse est monté pendant quarante jours, a
reçu les Commandements, puis il est redescendu – Christ est allé dans
le désert quarante jours, et Il est revenu en disant: «Vous avez
entendu qu'il a été dit aux anciens: Tu ne commettras pas adultère.
Mais Moi, Je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter
a déjà commis adultère avec elle.» Toutes ces choses différentes, où
Dieu s'est reflété.
64 Regardez Joseph, qui était un garçon spirituel
dès sa naissance, parmi ses frères. C'étaient tous de braves hommes,
ces patriarches, mais, lorsque Joseph est venu, il était différent. Il
avait des visions, et pouvait interpréter des songes; et il fut haï par
ses frères à cause de cela. À cause de l’œuvre même pour laquelle Dieu
l'avait placé sur la terre, ses frères l'ont haï pour cela, voyez-vous,
et tout cela montrait la direction de la croix. Et, regardez, il fut
vendu pour presque trente pièces d'argent par ses frères; jeté dans un
fossé et laissé pour mort par ses frères, il fut retiré de cette fosse
et est allé s'asseoir à la droite de Pharaon. Et personne ne pouvait
s'approcher de Pharaon (qui dirigeait le monde en ce temps-là),
personne ne pouvait venir vers Pharaon sans passer par Joseph. Aucun
homme ne peut venir à Dieu sans passer par Christ. Et quand Joseph
quittait le palais, avant qu'il parte, une trompette sonnait, et des
coureurs le précédaient, en criant: «Fléchissez le genou, Joseph
arrive.» Peu importe où vous étiez, ou ce que vous étiez en train de
faire, ou combien votre travail était important, vous deviez tomber sur
vos genoux jusqu'à ce que Joseph arrive là. Et, quand la trompette
sonnera, un de ces jours, tous les genoux fléchiront et toutes les
langues confesseront! Quand Christ, notre Joseph, quittera la Gloire et
viendra, votre travail ne sera plus important à ce moment-là. Chaque
genou fléchira et chaque bouche confessera qu'Il est le Fils de Dieu.
C'est juste.
65 Oh, comme nous Le voyons en David. De quelle
manière David, un roi rejeté, renversé de son trône par ses frères, son
propre fils, s'est assis sur la montagne des Oliviers, alors qu'il
montait sur la montagne des Oliviers, et il a regardé en arrière, vers
Jérusalem, et il a pleuré; car, là, son propre peuple qu'il avait
servi, et auquel il avait parlé de Dieu... et son propre peuple l'a
fait taire et lui a jeté des choses, a craché sur lui et s'est moqué.
Quand il a commencé à gravir la colline, il était rejeté. Oh, comme
cela représente parfaitement le Fils de Dieu, huit cents ans plus tard
– un Roi rejeté parmi Son propre peuple, s'asseyant sur la montagne et
pleurant sur Jérusalem, en tant que Roi rejeté. Qu'était-ce? Dieu, se
reflétant. Dans ces prophètes, reflétant Christ.
66 Alors, il y en a Un qui est venu, qui était la
perfection de Dieu. C'était Dieu parmi nous. Et, depuis ce moment-là,
Il s'est reflété dans Son Église de ce côté-ci du Calvaire. Donc, vous
voyez, nous essayons tous d'arriver à ce lieu d'habitation, ce
Tabernacle du Dieu vivant.
67 Maintenant, il y a des gens, comme nous le
remarquons ici... Il a dit que, premièrement, nous avons la foi, la
vertu, la science, la tempérance, la patience, la bonté ou la piété, et
l'amour fraternel. Très bien. L'affection fraternelle, puis ajoutez
l'amour. Laissez-moi lire ceci à nouveau, afin que vous soyez certains
de bien le saisir. Nous allons commencer au verset 5.
à cause de cela même, faites tous vos efforts pour
joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,
à la science la tempérance, à la tempérance la
patience, à la patience la piété,
à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la
charité (ce qui est l'amour).
Car si ces choses sont en vous, et y sont avec
abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la
connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
Eh bien, Pierre dessine ici quelque chose pour nous,
pour nous montrer comment y arriver.
68 Maintenant, j'aimerais dire ceci: Il y a des gens
qui ont une portion de cette vertu, de cette science, de cette sagesse,
de cette patience, etc., qui ne déclarent même pas être Chrétiens.
(Maintenant, nous... nous enseignons l'école du dimanche.) Et c'est
vrai. Il y a des gens qui ont une portion de ceci, sans même prétendre
être Chrétiens. Mais cela ne... cela ne suffira pas. C'est pareil à un
merle qui essaie de mettre des plumes de paon dans ses ailes, pour se
transformer en paon. Il ne fait que se déshonorer. Ce serait mieux
qu'il reste un merle. Voyez-vous? Quand il essaie de manifester ces
choses sans être Chrétien; il est simplement complètement en dehors de
sa place. C'est comme si un sycomore essayait de fabriquer des pommes.
Il ne le peut pas, bien qu'il soit un arbre; mais il ne peut pas
fabriquer de pommes.
69 C'est comme un mulet qui essaie de fabriquer de
la laine, qui essaie d'être un mouton, alors qu'il est un mulet. Vous
voyez, il ne peut pas fabriquer de laine. Il ne le peut pas. La laine
est un don accordé au mouton, pas au mulet. Il peut essayer d'agir
comme un mouton, mais il est toujours un mulet. Vous direz donc: «Je
peux manger comme une brebis; je peux faire ceci comme une brebis»,
mais, peu importe ce que vous pouvez faire, vous devez être une brebis,
afin d'avoir de la laine.
70 Et laissez-moi m'arrêter ici une minute. La
brebis ne fabrique pas de laine. Elle a de la laine, parce qu'elle est
une brebis. Bien des gens essaient de dire: «Eh bien, j'essaierai de
devenir bon. J'essaierai de faire ceci.» Ne fabriquez rien. Non, vous
ne le pouvez pas. Un mouton ne... on ne lui demande pas, ou on ne
s'attend pas à ce qu'il fabrique de la laine – il porte de la laine. Et
il le fait, parce que c'est un mouton. Et quand vous êtes un Chrétien,
vous portez simplement le fruit de l'Esprit. Vous ne... vous ne le
fabriquez pas. Vous n'essayez pas de l'inventer. Vous ne cherchez pas à
être quelque chose que vous n'êtes pas. Vous devenez simplement ce que
vous êtes censé être, et alors, cela s'arrange tout seul.
71 Avez-vous entendu des gens dire: «Eh bien,
laissez-moi vous dire: J'ai adhéré à l'Église; je devrais vraiment
cesser de mentir comme ceci»? Vous essayez de nouveau de fabriquer
quelque chose maintenant. Vous ne le pouvez pas. Cela ne sert donc rien
d'essayer – pas plus qu'un mulet ne peut avoir de laine. Il ne le peut
pas.
72 Ou un vautour qui essaie de manger avec la
colombe – un vautour qui essaie d'être une colombe. Pourriez-vous
imaginer une buse, là, qui dit: «Vous savez, je suis une colombe»; qui
met quelques plumes sur elle, et dit: «Voyez-vous, maintenant je
ressemble...» Voyez-vous? Elle serait bien mal en point. C'est un homme
qui professe être quelque chose, alors qu'il ne l'est pas. Voyez-vous,
vous ne le pouvez pas.
73 Vous ne pouvez pas dire: «Eh bien, regardez, je
suis censé avoir de la vertu, j'aurai donc de la vertu. Je suis censé
avoir de la piété, ainsi je vais donc l'avoir.» Eh bien, vous essayez
simplement de placer des plumes, bien qu'elles soient à votre portée,
mais vous ne pouvez pas mettre les plumes sur le mauvais oiseau. Cela
ne marchera pas. Cela montre simplement l'hypocrisie de cet oiseau.
74 Pourriez-vous imaginer une vieille buse qui
essaie d'avoir deux ou trois plumes de colombe, et qui dit: «Regardez
un peu, voyez-vous, je suis une colombe.» Voyez-vous? Eh bien, nous
savons tous que c'est une buse. Voyez-vous? C'est tout. Nous pouvons
reconnaître que c'est une buse.
75 Eh bien, c'est ainsi lorsqu'on essaie de
fabriquer le christianisme. Vous ne le pouvez pas. La première chose
que vous devez faire, c'est naître de nouveau. Vous devez être changé!
Et, quand vous êtes changé, vous devenez une nouvelle création.
Maintenant, vous commencez bien. Alors, vous n'avez pas besoin de vous
inquiéter pour les plumes; cela s'arrangera tout seul. Quand vous
naissez de nouveau. Oui monsieur.
76 Comme je l'ai toujours dit: Vous prenez un porc,
vous le frottez bien, vous lui mettez un smoking, et vous le relâchez;
il retournera immédiatement se vautrer dans la boue. Parce que, vous
voyez, cela ne lui fera aucun bien. C'est un porc – c'est sa nature. Se
vautrer, c'est sa nature. Vous devez changer sa nature, et le reste
s'arrangera tout seul.
77 Maintenant, remarquez, vous devez naître de
nouveau, c'est-à-dire changer; il doit y avoir une transformation. Vous
me direz: «Eh bien, frère Branham, je connais cette certaine femme, par
ici. Eh bien, elle n'a jamais rien fait de mal; c'est une brave femme.
Ou tel et tel homme, c'est un brave homme; il ne fait jamais rien, il
ne fait de mal à personne.» Cela ne veut rien dire du tout. Peut-être
est-il un bon voisin, mais il n'est pas un Chrétien avant qu'il naisse
de nouveau.
78 Jésus a dit: «Si un homme ne naît de nouveau
(Jean 3), il ne peut même pas voir le Royaume.» Or, cela signifie...
voir signifie comprendre. Vous regardez quelque chose, et vous dites:
«Je ne vois pas cela.» Vous voulez dire que vous ne le comprenez pas.
79 Un homme ne peut pas comprendre pourquoi les gens
jubilent. Un homme ne peut pas comprendre pourquoi la langue d'un être
humain peut changer, et qu'il peut se mettre à parler en langues.
L'homme naturel ne peut pas voir comment la gloire de Dieu peut venir
sur les yeux d'un homme, et il aura une vision et dira à quelqu'un
certaines choses, et ce qu'il doit faire, – lui disant des choses qui
vont arriver, – comme le Seigneur l'a fait pour nous, même hier soir.
80 Voyez-vous? Voyez-vous, l'esprit naturel essaie
de se le figurer: «Eh bien, qu'a-t-il fait? Quelle sorte de supercherie
pratique-t-il? Quel truc a-t-il?»
81 Voir un homme parler en langues, et quelqu'un
interpréter, et dire exactement à un certain membre du Corps ce qu'il a
fait et ce qu'il ne devrait pas faire. Voyez-vous, ils pensent que
c'est une sorte de supercherie. «Il y a quelque chose d'arrangé entre
eux.» Ils ne peuvent pas comprendre cela, tant qu'ils ne sont pas nés
de nouveau. Mais, quand cet homme naît de nouveau, il est prêt pour la
communion, parce qu'il est une nouvelle création. Ce vieux personnage
méfiant et incrédule qu'il était est mort; maintenant il est une
nouvelle création. Vous voyez donc qu'il n'a pas besoin d'ajouter quoi
que ce soit à son... maintenant, parce que cela s'ajoutera
automatiquement.
82 Remarquez, vous devez naître de nouveau. Et,
quand vous naissez de nouveau... vous ne pouvez pas naître de nouveau
sans avoir la foi. C'est juste. Donc, vous voyez, sur mon croquis ici,
j'ai comme fondement... La foi est le fondement de tout cela. «Car,
sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu; car celui qui
vient à Dieu doit croire que Dieu existe, et qu'Il est le rémunérateur
de ceux qui Le cherchent.» Voyez-vous? Il doit l'être. Et, quand vous
êtes un sceptique de la Bible, quand vous êtes sceptique de la véracité
de la Parole, vous feriez tout aussi bien de rester en arrière, jusqu'à
ce que vous le croyiez premièrement.
83 Qu'est-ce que le péché? L'incrédulité. Il n'y a
que deux éléments qui contrôlent l'être humain. C'est le doute ou la
foi; l'un ou l'autre. Vous êtes possédé par celui qui domine votre vie.
C'est de la quantité de foi que vous avez que dépendra la hauteur que
vous pourrez atteindre. Mais, premièrement, il doit y avoir la foi.
Laissez-moi m'arrêter sur ce fondement un instant.
84 Eh bien, la foi, c'est ce que vous devez croire.
La foi est ce que...» La foi est une ferme assurance, ou la substance,
des choses que l'on espère.» Vous l'avez déjà, lorsque vous avez la
foi, parce que c'est révélé dans la foi. «La foi est une ferme
assurance, ou la substance, des choses que l'on espère (Hébreux 11),
une démonstration, ou l'évidence...» Quelle sorte d'évidence? Une
sainte évidence.
85 C'est pourquoi, lorsque vous dites: «Frère
Branham, je crois que Dieu est un Guérisseur»... Eh bien, si vous
croyez cela, et que vous L'acceptez, Lui, comme votre Guérisseur, – et
sans mentir, mais que vous croyez effectivement que par Ses
meurtrissures vous êtes guéri, – rien ne pourra vous en éloigner. C'est
une affaire réglée. Or, vous pouvez avoir l'espérance, juste sauter sur
ceci et sauter sur cela, mais lorsque vous avez la foi, vous le savez,
parce que c'est l'évidence – vous le possédez déjà.
86 Combien ont entendu Oral Roberts ce matin,
lorsqu'il prêchait ce matin – Oral Roberts? Je l'ai entendu parler
qu'il y avait une foi pour la délivrance – prier la prière de la foi
pour la délivrance. Il a dit: «Établissez le contact en touchant la
radio, établissez le contact en touchant quelque chose, afin...» Cet
homme faisait cela, afin que cela donne aux gens quelque chose de
tangible, quelque chose leur permettant de dire: «Je l'ai reçu
maintenant, parce qu'il m'a dit de toucher ma radio. Je le possède.»
Voyez-vous? Eh bien, c'est très bien. Mais une foi véritable et
authentique n'a pas besoin de toucher une de ces choses. Or, je ne
condamne pas frère Oral, pas du tout. Il fait un grand travail, et
c'est un homme pieux; et j'ai beaucoup d'estime pour Oral Roberts.
C'est dommage que nous n'en ayons pas davantage comme lui. Mais ce que
j'essaie de dire, c'est que la foi n'a besoin de rien. Voyez-vous? La
foi croit la Parole de Dieu! Car la foi vient en touchant – non! «La
foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la Parole de
Dieu.» Cela ancre cela. C'est là. Et la foi, comme je l'ai dit, ne
connaît pas la distance. La foi est immédiate. La foi est ici.
87 Comme, par exemple, si quelqu'un... Comme ce
petit bébé l'autre jour. Cette mère, dont sœur Kidd et les autres ont
parlé, dont le petit bébé avait les intestins à l'extérieur, avec
aucune ouverture au rectum pour permettre à la nourriture de passer...
Eh bien, cette dame, entendant sœur Kidd et les autres témoigner, a cru
que, si elle pouvait entrer en contact, et que je prie pour ce bébé...
Maintenant, voyez-vous, Dieu nous donne des gens... Certains d'entre
nous ont fait des expériences avec Dieu, si réelles que Dieu devient
comme... si vous alliez parler ici à frère Neville, ou à quelqu'un que
vous connaissez. Et, parfois, nous demandons à ces personnes de prier
pour nous. C'est ce que nous sommes censés faire. Alors, si nous avons
la foi que cet homme, ou cette femme, la personne qui prie pour nous,
est en train de parler à Dieu, alors notre foi est accrochée, elle est
fixée solidement, elle est affermie.
88 Tenez, ce Romain qui est allé à la rencontre de
Jésus, et lui a dit: «Je ne suis pas digne que Tu viennes sous mon
toit. Je ne suis pas digne, et je n'ai pas... je ne m'estime pas
digne»; mais il a dit: «Mon fils est très malade; prononce simplement
la Parole, et mon fils vivra»... Qu'était-ce? La distance ne changeait
rien, voyez-vous, parce que Dieu est omniprésent. Dieu est omnipotent.
Et partout où Dieu se trouve, l'omnipotence s'y trouve. Et, Dieu étant
omniprésent, cela fait que Dieu est partout – partout! Voyez-vous, Dieu
est tout aussi grand en Allemagne, en Suisse, et en bas en Afrique, à
cette minute précise, qu'Il l'est ici. Vous y êtes!
89 Il a donc dit: «Je ne suis pas digne que Tu
viennes sous mon toit; prononce simplement la Parole.» Qu'était-ce?
C'était la foi de ce Romain. Il a cru cela.
Et Jésus a dit: «Rentre chez toi, ton fils vit.»
90 Et il est parti (un voyage de deux jours), et le
lendemain, avant d'arriver à la maison, il a rencontré quelques-uns de
ses serviteurs qui venaient. Et ils lui ont dit: «Ton fils vit.»
Et le Romain était si réjoui qu'il a dit: «À quelle
heure de la journée a-t-il commencé à aller mieux? Dans quelle partie
de la journée?»
Il a dit: «C'est vers la onzième heure que son état
a commencé à changer.»
Et le Romain a su que c'était à cette heure précise
que Jésus avait dit: «Ton fils vit», et qu'il avait cru. Amen.
91 Omnipotent, omniprésent, omniscient, infini –
voilà Dieu! Donc, lorsqu'ils font un téléphone, et qu'ils disent:
«Priez!», cela établit un contact, et votre foi amène Dieu! C'est la
chose qui amène la prière et Dieu ensemble sur la scène. La prière, la
foi se déplace d'ici jusque là! Elle réunit cela!
92 «Prononce la Parole. Tout ce que je veux que Tu
fasses, c'est que Tu dises la Parole, et tout ira bien.» Il n'avait pas
besoin de s'y trouver. «Dis simplement la Parole.» Pourquoi? Dieu est
omniprésent. Il est tout-puissant. Il est tout aussi puissant à l'une
des extrémités de la terre qu'à l'autre, ou d'un côté ou d'un autre.
«Il est Dieu, et la seule chose que Tu as à faire, c'est simplement
prononcer la Parole», a-t-il dit.
93 Et alors, la foi s'occupe du reste; la foi s'en
occupe. Vous devez donc avoir la foi comme fondement. Tout le
christianisme, tout ce que vous êtes, tout ce que vous serez un jour,
est fondé sur la foi dans la Parole.
94 C'est la raison pour laquelle je crois la Parole,
voyez-vous. Je ne peux placer ma foi sur rien d'autre. Si je devais la
placer sur l'Église, sur quelle Église la placerais-je? L'Église
catholique, luthérienne, méthodiste, baptiste, pentecôtiste? Sur quoi
la placerais-je? Je ne sais pas. Ils sont tout embrouillés, et tout le
reste – leurs lignes sont tout emmêlées. Mais, quand je place ma foi
dans Sa Parole, elle est ancrée. Personne ne l'interprète, c'est ici:
AINSI DIT LE SEIGNEUR. Alors je crois cela. Voilà une base.
95 Un bon petit docteur, ici en ville, un de mes
bons amis, le docteur Sam Adair... Nous étions des garçons ensemble.
Vous connaissez tous Sam. Et il m'a dit: «Bill...» C'était après que
cette vision soit venue. Il lui fut dit où il construirait son
bâtiment, comment il serait (maintenant, allez le trouver et
demandez-lui une fois si ce n'est pas vrai), deux ou trois ans avant
que cela arrive. Il lui a été dit où cela se trouverait; je lui ai dit:
«Tu prendras presque tout ce pâté de maisons.» Et il ne reste plus
qu'une chose entre lui et cela, et c'est ce centre de réadaptation. Le
docteur Adair en possède le reste avec l'apothicaire. C'est tout.
96 Le docteur Adair a accompli exactement cette
vision. À une certaine occasion, il m'a dit: «On ne peut même pas y
toucher pendant vingt-cinq ans, sur ordre du tribunal.»
Je lui ai dit: «Docteur, le Seigneur te le donne, à
cause de ton humilité.»
Il a dit: «Je ne vaux rien.»
Je lui ai dit: «Tu es comme une tortue. Tu as une
carapace à l'extérieur, une croûte à partir de laquelle tu regardes tes
amis, mais, à l'intérieur, tu es un type formidable. Sors de cette
carapace!» J'ai dit: «Dieu te le donne.»
Il a dit: «Je n'ai jamais douté de toi, Billy, mais
je devrai douter de cela.»
J'ai dit: «Va à ton cabinet.» Il est donc parti.
Le lendemain matin, il m'a téléphoné, en me disant:
«Je meurs de froid.»
J'ai dit: «Que se passe-t-il?» (C'était vers le mois
de juillet.) Je lui ai dit: «Doc, que se passe-t-il?»
Il m'a répondu: «Billy, je viens d'acheter cet
endroit. Ils ont eu une réunion hier soir à Boston, et, ce matin, j'ai
déjà acheté cet endroit.»
Je lui ai dit: «Je t'avais bien dit.»
97 Je m'y trouvais l'autre jour, et j'étais en train
de parler avec lui. (C'était lorsque ce fusil m'a sauté au visage.) Il
m'a dit: «Je m'imagine que j'ai bien raconté cela à mille personnes qui
sont entrées ici (comme cela).» Qu'est-ce que cela signifie? Lorsque
Dieu dit quelque chose, cela doit arriver!
98 Hier soir, quelques amis sont venus me trouver.
Ils avaient entendu parler de cette vision du caribou qui avait des
bois de quarante-deux pouces de long [soit environ un mètre cinq –
N.D.T.], et de cet ours grizzli argenté. Je ne sais combien de
personnes ont passé à la maison pour voir cela. J'ai dit: «Voici le
mètre à ruban; posez-le sur les bois.» Cela vous a été dit avant que
cela arrive. Voyez-vous? Pourquoi? Quand Dieu dit quelque chose, cela
doit arriver; en voilà la raison. C'est fondé!
99 Maintenant, voici le plan du salut. Et alors, si
Ses visions arrivent parfaitement, exactement comme annoncées (et cette
Église ici sait que c'est juste), alors qu'en est-il de Sa Parole?
Voyez-vous? C'est encore plus sûr que la vision! Si la vision ne parle
pas conformément à la Parole, alors la vision est fausse. Mais c'est la
Parole en premier, parce que la Parole est Dieu. Il est donc
omniprésent. Il l'a dit ici, et l'a fait s'accomplir au Canada. Amen.
Voyez-vous, Il est omniprésent.
100 Très bien. Premièrement, vous devez naître de
nouveau. Et alors, quand vous naissez de nouveau, vous avez la foi,
vous croyez la Parole. Tant que vous n'êtes pas né de nouveau, vous
argumentez avec Elle. Si vous avez simplement une prédisposition
religieuse, et que vous avez un... un petit peu de connaissance
humaine, vous disant de bien agir, vous ne pourrez jamais tomber
d'accord sur la Parole de Dieu. Vous ne le pourrez jamais. Vous devez
naître de nouveau; et, en naissant de nouveau, cela produit la foi.
101 Très bien. Après que vous ayez obtenu la foi,
ceci ici: f-o-i, la foi, alors vous êtes juste dans une position
permettant la croissance.
102 Eh bien, beaucoup de personnes s'avancent à
l'autel, prient et disent: «Seigneur, pardonne-moi», et une grande
expérience de sanctification leur arrive. Alors ils ont un temps
glorieux. Ils se lèvent, à l'autel, en jubilant. Vous retournez à votre
place, en disant: «Dieu soit béni, je L'ai reçu.» Non, vous vous êtes
juste mis en position de croissance! Vous n'avez encore rien fait.
Voyez-vous, tout ce que vous avez fait, c'est de simplement poser le
fondement.
103 Lorsque vous construisez une maison, et que vous
coulez les fondations, vous dites: «Oh, mon gars, je l'ai!» Voyez-vous,
vous avez les fondations sur lesquelles vous pouvez construire votre
maison. Maintenant vous devez construire une maison.
104 Or, c'est là que se présente la chose dont nous
allons parler ce matin. Très bien, une maison; cette fondation vient en
premier. Quel est le fondement du christianisme? La foi dans la Parole
de Dieu. Voilà votre fondement. Alors vous commencez à croître. Vous
vous mettez en route. Vous commencez à ajouter à ce fondement.
105 Lorsque vous construisez une maison, vous mettez
vos montants et tout le reste. Frère Wood et certains de ces
charpentiers et entrepreneurs, qui sont ici, pourraient nous dire
comment on bâtit sa maison, voyez-vous, mais je vais vous dire comment
construire votre maison spirituelle, l'endroit où Dieu peut habiter. Il
veut habiter en vous. Il veut vous faire devenir comme Lui. Il veut que
vous reflétiez Son être.
106 Vous savez, autrefois, quand ils préparaient
l'or (avant qu'ils aient des fonderies pour le purifier), ils le
martelaient pour le débarrasser de toutes les impuretés, du fer, du
cuivre et des autres choses; ils le battaient, et le retournaient, et
le battaient encore. Les Indiens font cela maintenant: la batte de
l'or. Ils le battent. Vous savez comment ils savaient que tout le fer
en était sorti, que toute la terre et les impuretés en étaient sortis?
C'est lorsque celui qui battait y voyait son reflet comme dans un
miroir. Il était propre et suffisamment pur pour refléter le batteur.
107 C'est ainsi que Dieu fait. Il prend l'or qu'Il a
découvert dans la terre, et Il le bat par le Saint-Esprit, le retourne
plusieurs fois de suite, et Il le bat jusqu'à ce qu'Il puisse voir Son
reflet. Et c'est ce que nous sommes censés faire: refléter le Fils de
Dieu. Et, maintenant, nous sommes censés accomplir Son œuvre. Il a dit:
«Celui qui croit en Moi (Jean 14:7)... Celui qui croit en Moi fera
aussi les œuvres que Je fais.»
108 Vous commencez à refléter les œuvres de Christ.
Mais tellement parmi nous essaient de faire les œuvres de Christ, avant
que le reflet de Christ soit en nous. Voilà le problème. Nous
découvrons que ces choses arrivent. Vous le savez; et moi aussi. Nous
voyons, le long de la route, ceux qui ont trébuché. Nous retrouvons, le
long de la route, ces amoncellements de prédicateurs, de Chrétiens, qui
ont été mis au rancart. C'est parce qu'ils ne s'y sont pas pris
correctement.
109 Voilà pourquoi je suis ici ce matin: c'est afin
d'essayer d'enseigner à cette petite Église, et à moi-même, la manière
de devenir le lieu d'habitation du Dieu vivant. Combien aimeraient être
cela? Le lieu d'habitation du Dieu vivant.
110 Maintenant, voici ce que nous faisons. Quelle
est la première chose? Avoir la foi et naître de nouveau – c'est poser
les fondations. Puis, après avoir posé les fondations, deuxièmement,
vous ajoutez à vos fondations. «Joignez à votre foi», a dit Pierre ici.
Joignez à votre... Premièrement, vous avez la foi, puis vous joignez la
vertu à votre foi. Ceci, c'est la colonne suivante. Premièrement,
coulez vos fondations – la foi. Alors, à votre foi, joignez la vertu.
111 Eh bien, c'est là que beaucoup de nous sont
jetés à terre. Oui monsieur. Oui, joignez la vertu à votre foi. Cela ne
signifie pas simplement rester vierge, vous savez, comme une femme ou
un homme. Cela n'a rien à voir avec cela. La Bible dit... Nous lisons
ici, dans le Livre de Luc, qu'il est dit: «Une vertu est sortie de
Lui.» Est-ce juste? Si nous devons être comme Lui, nous devons alors
avoir de la vertu. Nous devons l'avoir pour être comme Lui.
112 Le premier chant que j'ai aimé parmi les
cantiques (c'est l'un des plus beaux) était Être comme Jésus. Eh bien,
si je m'attends à être comme Jésus, je dois avoir de la vertu, et un
passage qui fait que cela peut passer de moi aux gens; parce que de la
vertu est sortie de Lui pour atteindre les gens – la vertu. Et, avant
que vous puissiez la laisser sortir, vous devez premièrement l'avoir.
Si vous ne l'avez pas, elle ne sortira pas. Elle ne peut sortir de rien.
113 Qu'arriverait-il si quelqu'un essayait de faire
sortir de la vertu de nous – le chèque reviendrait avec la mention
«sans provision». Non, il n'y en a point là qu'on peut venir chercher.
Le chèque est refusé. Quelqu'un vous considère comme un Chrétien, et,
demain, il vous voit quelque part vous conduire mal, comme un pécheur;
on ne peut pas venir y chercher beaucoup de vertu. Voyez-vous? C'est
juste.
114 La vertu doit être en nous, et, avant de
l'avoir... Alors, quand nous obtenons cette véritable vertu, nous
pouvons la joindre à notre foi. C'est le mur de fondement suivant.
115 Donc, premièrement, vous devez avoir la foi. La
foi seule ne suffira pas. Vous avez... Pierre a dit: «Alors joignez la
vertu à votre foi.» Vous devez avoir la vertu, afin de l'ajouter à
votre foi. Il se peut que la raison, pour laquelle vous n'en avez pas,
c'est parce que beaucoup d'Églises aujourd'hui enseignent qu'il n'est
pas nécessaire que vous l'ayez, ou que le temps pour cela est passé.
«Il n'est pas nécessaire que vous l'ayez: la seule chose que vous devez
faire, c'est de vous joindre à l'Église. Oui, ces jours sont passés.»
La vertu – n'importe qui sait ce que signifie le mot vertu; et nous
devons l'avoir.
116 Si la vertu est sortie de Lui pour guérir la
femme qui était malade, Il s'attend à avoir la même vertu dans Son
Église, parce qu'Il était notre exemple. Et, s'Il avait de la vertu à
donner aux gens, Il s'attend à ce que nous ayons de la vertu à donner
aux gens. Et qu'est-ce que la vertu? La vertu, c'est de la force, de la
puissance. Certains d'entre eux ne croient même pas à la puissance de
Dieu. Ils disent: «C'est passé. Tout ce que vous devez faire, c'est
d'inscrire votre nom dans le livre. Soyez aspergés, inondés ou
baptisés, ou autre chose encore, et c'est tout ce que vous avez à
faire.» Mais Pierre a dit ici: «Joignez la vertu.»
117 Or, Pierre est en train de parler de la
construction d'une Maison de Dieu. Voyez-vous, le Temple de Dieu –
préparer cet endroit. Et, après que vous avez de la vertu, vous devez
avoir... après que vous avez la foi, vous devez avoir la vertu avec
cela. C'est juste. Ayez la vertu pour le monde entier.
118 J'ai prêché un sermon, il y a, me semble-t-il,
une vingtaine d'années, sur Monsieur le révérend Lis, pasteur. J'ai
pris cela dans ce texte de la Parole, où Jésus a dit: «Considérez les
lis: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que
Salomon, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.»
119 Regardez le lis d'eau [nénuphar – N.D.T.]. Il
vient de tout en bas, dans la boue. Et, à chaque minute du jour, il
doit puiser dans la terre. Voyez-vous? Et que fait-il avec cette vertu
qu'il tire? Il la distribue. Il présente un spectacle magnifique pour
l'admirateur. Il s'ouvre et s'offre pour le miel... pour que l'abeille
vienne prendre sa part. Il ne se plaint pas; ce qu'il a est là pour
être distribué. Qu'arriverait-il si une abeille entrait là-dedans, et
que ce soit marqué «sans provision» – point de miel. Cette petite
abeille se gratterait la tête, en disant: «Quel genre de lis est-ce là?»
120 Si un homme qui recherche le salut va dans une
église qui croit que le temps des miracles est passé... À ce propos,
Jack Coe raconte qu'une fois il est entré dans un restaurant qui avait
une carte de menu bien fournie. II a commencé à lire; il était marqué:
«T-bone steaks» [biftecks d'aloyau – N.D.T.] et ainsi de suite. Il a
dit: «Je prendrai un ‘T-bone’ [bifteck d'aloyau].»
«Eh bien, c'était pour une autre époque. Nous ne
l'avons plus.» Vous feriez tout aussi bien de poser la carte de menu et
de sortir. C'est juste. Parce que, de toute manière, ils n'ont rien à
manger. Vous feriez donc tout aussi bien d'aller dans un restaurant qui
a quelque chose à manger.
121 Et un homme spirituel en croissance a besoin de
quelque chose à manger. C'est la Parole de Dieu. J'En crois chaque
parole.
Dieu a préparé une table
Pour nourrir les saints de Dieu,
Il invite Ses élus; «Venez manger.»
De Sa manne Il nous nourrit,
Subvient à tous nos besoins;
Oh, qu'il est bon de souper avec Jésus tout le temps!
122 C'est juste. Oui monsieur. Il l'a; oui, l'Église
l'a. L'Église du Dieu vivant s'édifie dans cet homme parfait, par la
connaissance de Christ.
123 Alors, vous devez avoir la vertu. J'ai dit: La
première chose qu'il y a, c'est que quelqu'un aime en sentir le parfum.
Il n'est pas égoïste, il a un parfum. Avant qu'il puisse répandre son
parfum, il doit en avoir. Avant qu'il puisse distribuer du miel, il
doit l'avoir. Avant qu'il puisse montrer sa beauté, il doit l'avoir.
Avant que vous puissiez distribuer la vertu, vous devez l'avoir.
Joignez donc à votre foi la vertu. Amen! Est-ce que vous comprenez?
Nous pourrions rester longtemps là-dessus, mais notre temps
s'écoulerait rapidement. Joignant la vertu à votre foi.
124 Premièrement, c'est la foi, puis la vertu, et
alors, troisièmement, vous joignez la science, ou la connaissance. La
connaissance – eh bien, il ne s'agit pas là d'une connaissance
mondaine, parce que c'est une folie pour Dieu, mais d'une connaissance
pour juger. Juger quoi? Le juste du faux.
125 Alors, comment jugez-vous de cela, si vous avez
la connaissance chrétienne? Avec votre vertu et votre foi, vous jugez
si la Parole est juste ou fausse. Si vous pouvez mettre de côté tous
vos credo et toute votre incrédulité, – et tout ce que vous prétendez
avoir fait, – alors vous avez la connaissance, pour croire que Dieu ne
peut pas mentir. «Que toute parole d'homme soit tenue pour mensongère,
mais la Mienne pour véridique.» Voyez-vous, maintenant vous obtenez la
connaissance. C'est la connaissance suprême. Vous n'avez pas besoin
d'avoir quatre diplômes universitaires, ou quelque chose comme cela,
pour l'avoir, parce que toutes ces vertus vous sont données par Dieu,
pour les placer sur le fondement de votre foi, afin que vous puissiez
atteindre la pleine stature d'un véritable homme de Dieu vivant. Oui
monsieur.
126 Joignez la connaissance, parce que... la
connaissance de Sa Parole. Vous devez le croire de cette manière: vous
devriez croire aujourd'hui, et accepter, que le temps des miracles
n'est pas passé. La connaissance pour savoir que ce que Dieu dit, Dieu
peut aussi l'accomplir.
127 Abraham croyait cela et, quand il avait cent
ans, il ne douta pas par incrédulité de la promesse de Dieu. Regardez
combien cette Parole paraissait ridicule.
128 Voici un homme de cent ans qui s'attend à ce
qu'un bébé naisse dans son foyer, d'une femme de quatre-vingt-dix ans.
Voyez-vous, près de cinquante ans après... alors qu'elle était stérile.
Il avait vécu avec elle depuis qu'elle était jeune fille, ou une
adolescente, et le voici maintenant: son courant de vie est mort, et le
sein de Sara est mort, et tout espoir a disparu (en ce qui concerne
l'espoir). Mais, espérant contre toute espérance, il crut, parce qu'il
avait la connaissance pour savoir que Dieu pouvait encore tenir tout ce
qu'Il avait promis.
129 Mais, quand vous l'avez comme cela, alors
ajoutez cela à votre foi. Quand vous avez la vertu véritable,
ajoutez-la à votre foi. Quand vous pouvez marcher ici dans la rue, en
vivant comme un Chrétien, agissant comme un Chrétien, étant un
Chrétien, alors ajoutez cela à votre foi. Quand vous avez la
connaissance... Vous direz: «Eh bien, je ne sais pas, maintenant, si ce
passage de l'Écriture est tout à fait juste. Maintenant, voici Actes
2:38 – je ne sais pas comment le faire concorder avec cela; Actes
28:19...» Très bien, n'ajoutez rien. Parce que vous ne l'avez pas
encore. Qu'allez-vous faire? Parce que vous n'avez pas encore
suffisamment la connaissance pour savoir, de la part de Dieu, que la
Bible ne se contredit pas. Laissez ça tranquille. Ne dites plus rien à
ce sujet. Voyez-vous? Laissez cela tranquille. Mais, quand vous pouvez
voir que l'Écriture n'est pas contradictoire, que vous pouvez dire
que... et pouvez voir, par la révélation de Dieu, que la Parole entière
est écrite en mystères, et seule la connaissance de Dieu peut La
révéler. Alors, quand vous obtenez cela, et que vous pouvez ponctuer
chaque parole de Dieu par un «Amen», alors ajoutez cela à votre foi.
130 Oh, vous commencez à être maintenant quelqu'un
d'assez bien, vous voyez. Vous êtes en train de monter, voyez-vous.
Avec quoi? Avec la foi, puis avec la vertu, et ensuite la connaissance.
Vous voyez comment cela construit cet homme? Vous pouvez voir qu'il n'y
a pas moyen d'échapper à cela. C'est le moyen d'arriver à la pleine
stature de Christ. Oui monsieur.
131 Pour juger – juger correctement; juger si c'est
juste ou faux de croire la Parole de Dieu. Juger si c'est juste ou faux
pour moi de servir un credo, ou de servir Dieu. Juger si c'est juste ou
faux pour moi de naître de nouveau, ou de me joindre à une Église.
Alors vous commencez... Juger correctement. Quand le prédicateur dit:
«Le temps des miracles est passé»... La Bible déclare: «Jésus-Christ,
le même hier, aujourd'hui et pour toujours.» Maintenant, lequel
allez-vous croire? Quand vous dites: «Je prendrai Dieu»... Maintenant,
vous ne dites pas cela, simplement pour dire: «Eh bien, je le prendrai
comme venant de votre cœur», mais quelque chose en vous – votre foi se
fraye un passage. Voilà! Votre foi dit: «Je sais qu'Il est le même.
(Amen.) J'en suis témoin, qu'Il est le même.» Rien ne peut vous
l'enlever. «Je sais qu'Il est réel.» Amen. Alors, ajoutez cela à votre
foi. Posez cela sur le fondement.
132 Vous êtes en train de monter maintenant. Vous
vous avancez vers le Royaume. Vous êtes arrivé à cet endroit
maintenant. Très bien.
133 Maintenant, la chose suivante que le prédicateur
vous dira, comme beaucoup d'autres: «Ces choses, que vous lisez dans la
Bible, étaient pour un autre temps. Maintenant, je vais vous dire
pourquoi. C'est parce que nous n'avons plus besoin de ces choses
aujourd'hui. Nous n'en avons pas besoin. Voyez-vous, nous n'avons pas
besoin de pratiquer ces choses: la guérison divine; nous ne pratiquons
pas le parler en langues dans l'Église (pour garder notre Église
d'aplomb); nous ne faisons pas ceci.» Nous allons y venir; j'ai inscrit
un passage de l'Écriture, où il est dit si nous devrions encore le
faire ou non.
134 Mais, il dit: «Je ne sais pas; nous ne devrions
pas faire cela aujourd'hui. La seule chose que je pense que nous
devrions faire, c'est que nous devrions apprendre à parler correctement
devant les gens. Nous devrions aller chez le psychiatre, pour qu'il
teste notre intelligence, et voir si nous pouvons nous présenter, si
notre quotient intellectuel est suffisamment élevé pour faire cela. Je
pense que nous avons les plus grandes congrégations; nous construisons
notre organisation.»
135 Nous ne construisons pas une organisation! Je ne
suis pas ici, ce matin, pour construire une organisation! Christ ne m'a
jamais envoyé pour construire une organisation! Christ m'a envoyé pour
construire des individus, et les amener à la stature de Jésus-Christ,
afin qu'ils soient le lieu d'habitation de Son Esprit et les
distributeurs de Sa puissance, par Sa Parole – par Sa Parole.
Voyez-vous? Édifier l'individu et l'amener à cette position. Pas
construire une organisation pour en faire une plus grande dénomination,
mais construire les individus pour en faire des fils et des filles de
Dieu. Voilà l'idée.
136 Voyez-vous, joignez à votre foi la vertu; à
votre vertu, joignez la connaissance. Eh bien, maintenant, vous arrivez
quelque part.
137 Maintenant, quand ils commencent à dire: «Eh
bien, nous n'avons pas à accepter cela aujourd'hui.» Que si! Vous devez
l'accepter! Cela doit être. Les Écritures ne peuvent pas mentir, et:
«Elles ne peuvent être l'objet d'interprétation particulière», a dit la
Bible. Vous le croyez simplement tel que c'est écrit ici. Voyez-vous,
vous devez avoir ces choses. Et la seule façon vous permettant de les
avoir, c'est d'avoir la connaissance d'origine céleste. Et la
connaissance d'origine céleste confirmera la Parole.
138 Voyez-vous, vous devez croire, pas faire
semblant de croire cela. Aucune de ces choses n'est un trompe-l’œil.
Voyez-vous, si vous essayez de dire: «Je le possède»... Ne soyez pas un
merle mettant sur vous des plumes de paon, parce qu'elles vont tout de
suite tomber. Elles n'ont pas poussé là naturellement; elles ont été
juste enfilées par la suite.
139 Je pense à ce que David a dit, là, dans le
Psaume 1er: «Il sera comme un arbre planté près d'un courant d'eau.»
Vous savez, il y a une différence entre être planté et être posé...
juste enfilé.
140 Comme le vieux chêne; il a été planté, il est
enraciné profondément, et il tient bien. Ce petit bout de bois qui est
posé là, vous ne savez pas ce qui va lui arriver. Il n'a point de
racines, point de fondement. Voyez-vous? C'est comme certaines
personnes qui sortent d'un séminaire ou d'ailleurs, vous voyez. Ils
n'ont pas ce...» Eh bien, le docteur Tel et Tel m'a ordonné au
ministère.» Peu importe ce que c'était. Christ vous a fait naître
là-dedans, par votre foi. Voyez-vous, vous êtes régénéré, et vous y
naissez. Alors, après que vous y soyez né, voici les choses qu'Il
s'attend à ce que vous ajoutiez. Continuez simplement à les ajouter.
Maintenant, nous allons en suivant.
141 Maintenant, il y a une autre chose que nous
pourrions dire sur cette connaissance, sur cette connaissance selon
Dieu. La Bible, en ce jour-ci, a-t-elle perdu de son sens? Voyez-vous,
bien des gens vous disent que la Bible ne veut pas vraiment dire ce
qu'elle dit. Si Dieu veille sur moi et me corrige dans mon péché... Et,
si je suis un fils de Dieu, Il fait cela. Il le fait ainsi pour vous.
Si vous faites quelque chose de faux, Il vous corrige. Alors, si Dieu
est si attentif à votre sujet, qu'Il veille sur vous et vous corrige, à
combien plus forte raison l'a-t-I1 fait pour Sa Parole; ce qui est
votre exemple; ce qui est Lui-même:
Au commencement était la Parole, et la Parole était
avec Dieu, et la Parole était Dieu .
...et elle a été faite chair, et elle a habité parmi
nous.
142 La Parole est la révélation de Jésus-Christ; la
Bible le dit. Christ, étant révélé dans Sa Parole. Et, s'Il a veillé
sur vous, quand vous transgressiez Ses lois, – Il vous condamne pour
cela, – à combien plus forte raison veille-t-Il sur Sa loi, qui vous
condamne? Amen!
143 Allons, mon gars, ne me raconte pas ces
histoires! Je crois dans une connaissance authentique par le
Saint-Esprit. La connaissance par le Saint-Esprit ponctuera toujours la
Parole par un «Amen». Quand vous trouvez ces choses qui semblent se
contredire dans la Bible, vous vous asseyez et vous étudiez cela dans
la prière, comme cela, et, tout à coup, le Saint-Esprit commence à se
manifester. Après quelques instants, vous voyez que cela se rejoint. Et
là, vous l'avez! C'est la connaissance, voyez-vous.
144 Certains disent: «Eh bien, la Bible déclare
qu'Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours.» Et l'Église dit:
«Dans un certain sens, Il est le même.» (Aha...) Vous venez d'ouvrir la
brèche, juste là. Oui monsieur. Non! Il est le même. Certainement.
Jésus-Christ, le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Il n'y a
aucune différence en Lui du tout. Il vit dans Son Église, faisant la
même chose.
145 «Encore un peu de temps (comme je l'ai cité tout
à l'heure)... Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus,
mais vous, vous Me verrez. Car, a-t-Il dit, Je serai avec vous, même en
vous, jusqu'à la fin du monde.» Encore une fois, Il a dit: «Les œuvres
que Je fais, vous les ferez aussi.» Il a aussi dit: «Je serai le Cep;
vous serez les sarments.» Et le sarment vit seulement par la vie du
cep. Ce qu'il y a dans le cep sort à travers le sarment. Gloire! Alors
Christ est le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Cela produit la
Vie du Seigneur Jésus-Christ. Amen!
146 La connaissance mondaine raisonne. N'importe
quelle sorte de connaissance mondaine raisonne. Voyez-vous? Mais la foi
n'a aucun raisonnement. Si Dieu vous révèle qu'une certaine chose va
arriver, tous les hommes de science au monde pourraient dire le
contraire, dire que cela ne peut pas arriver, vous le croyez malgré
tout.
147 Oui monsieur. Cela ne raisonne pas. La Bible dit
que nous renversons les raisonnements. Vous ne raisonnez pas avec la
foi. La foi n'a aucun raisonnement; la foi sait où elle se trouve. La
foi agit! La foi tient bon! Elle ne peut pas bouger. Rien ne peut
l'ébranler. Peu m'importe si quelqu'un dit ceci, cela ou autre chose,
elle ne bouge pas du tout. Elle reste là. S'il faut attendre, attendre,
attendre, attendre, cela ne fait aucune différence, elle reste là.
148 Dieu a dit à Noé que ces choses allaient
arriver; il l'a cru. Voyez-vous? Dieu a dit à Moïse que ces choses
allaient arriver; il l'a cru. Dieu a dit aux disciples que certaines
choses allaient arriver, d'aller là-bas à la Pentecôte et d'attendre;
ils y sont restés. Oui.
149 Très bien maintenant. La connaissance;
cependant, pas la connaissance mondaine. Mais il s'agit de la
connaissance céleste. Et la connaissance céleste... alors que Dieu est
la source de toute connaissance, et Dieu est la Parole, et alors, si
vous avez la connaissance céleste, vous croyez la Parole, et vous
raisonnez de tout par la Parole.
150 Cette affaire d'impôt dans laquelle l'Église
s'est trouvée, ou dans laquelle je me suis trouvé... Un des hommes, une
fois, au cours d'une petite audition, m'a dit... Ils ne pouvaient rien
trouver de mal. Ils commencèrent alors... J'ai dit: «Eh bien, s'il n'y
a rien de mal, pourquoi ne me laissez-vous pas tranquille?»
151 Il s'est mis à me citer quelques passages des
Écritures. Il a dit (c'était un grand, gros gaillard avec une cigarette
à la main) «Monsieur Branham, j'étudie la Bible.»
J'ai dit: «Je suis content de l'entendre.»
Il a dit: «Je voudrais savoir ce qui en est de cette
superstition. Vous faites payer pour ces mouchoirs que vous envoyez.
Cette petite superstition, où vous priez sur des mouchoirs et les
envoyez; ces tissus oints, comme vous les appelez, ces tissus.» Il a
dit: «Vous les faites payer.»
J'ai dit: «Non, Monsieur, c'est gratuit.»
Et il a dit: «Eh bien, à propos de cette
superstition...»
Et j'ai dit: «Vous appelez ça une superstition,
Monsieur? Vous m'avez dit, il y a quelques minutes, que vous étudiez la
Bible.»
II a dit: «Certainement.»
Je lui ai dit: «Citez-moi Actes 19:11.» La
connaissance – il s'est pris lui-même au piège. Il a essayé de changer
de sujet. J'ai dit: «Alors, citez-moi Jean 5:14.» Il ne pouvait pas le
faire. J'ai dit: «Alors, Jacques 5:14.» Il ne pouvait pas le faire.
J'ai dit: «Alors, connaissez-vous... Jean 3:16?» La connaissance,
intelligent selon le monde, mais...
Il a dit: «Mais, Monsieur Branham, vous essayez de
juger cette affaire par la Bible. Nous la jugeons d'après les lois du
pays.»
J'ai dit: «Monsieur, les lois du pays ne sont-elles
pas fondées sur la Bible? Alors, c'est justice!» Amen!
152 Certainement. La connaissance – pas mondaine, la
connaissance spirituelle... de la Parole. Sachant ce que Dieu a dit.
Faisant ce que Dieu a dit. C'est juste. Alors, si vous avez cela, et
que vous pouvez croire toutes ces choses, qu'Il est le même dans toutes
ces choses, – ce que la Parole dit est vrai, – et vous ponctuez chacune
d'entre elles par un «Amen», alors, c'est bien; joignez cela à votre
foi. C'est très bien.
153 Oui. Si quelqu'un essaie de vous dire que la
Bible a perdu sa puissance, que le baptême du Saint-Esprit n'existe
pas, n'ajoutez pas cela. Cela ne marchera pas. Cela va se détacher.
C'est comme mettre de l'argile sur un rocher – cela ne restera pas
debout, cela s'effritera.
154 Alors, les gens vous disent: «On ne peut faire
confiance à la Bible aujourd'hui. Faites bien attention maintenant. Ne
commencez pas à croire...Vous ne pouvez pas...» Vous avez entendu cela
tout le temps, ce petit dicton: «On ne peut pas faire confiance à la
Bible.» Eh bien, si vous avez cela dans votre pensée, n'essayez pas de
l'ajouter, parce que cela ne marchera pas. Tout le bâtiment va
immédiatement s'écrouler. Il doit être cimenté par le Saint-Esprit – je
veux dire collé ensemble, le mortier qui scelle cela; et la même chose
qui scelle cela... Vous savez qu'une chambre à air vulcanisée dure
toujours plus longtemps qu'une vieille rustine qu'on a collée.
Lorsqu'une vieille rustine sur un pneu reçoit un peu de chaleur, que ce
pneu devient un petit peu chaud pour avoir roulé un peu vite, elle va
fondre et se décoller.
155 Oui monsieur. Voyez-vous? C'est ce qui se passe
avec beaucoup de gens aujourd'hui: ils essaient de coller leur
connaissance sur de la connaissance mondaine, avec un petit peu de
colle terrestre, et, lorsque les épreuves viennent: «Eh bien, peut-être
que je me suis trompé.» Vous voyez, alors l'air s'en va, et vous vous
dégonflez en quelques minutes. Tous vos cris de joie et vos bonds ne
vous ont servi à rien. Les gens vous voient de nouveau dans le même
pétrin. Voyez-vous? C'est juste. Mais si vous restez là, avec
suffisamment de la chaleur du Saint-Esprit, jusqu'à ce que cela fait
que vous et la chambre à air deveniez un! Ça y est! Vous et la chambre
à air devenez un! Quand vous restez là, jusqu'à ce que vous et chaque
promesse de Dieu deveniez un, alors ajoutez cela à votre foi. Si ce
n'est pas le cas, alors ne l'ajoutez pas du tout.
156 Vous dites: «On ne peut pas faire confiance à la
Parole.» N'essayez pas d'ajouter cela. Si vous dites: «Les promesses
qui sont ici, du baptême du Saint-Esprit, étaient seulement destinées
aux douze apôtres», comme le disent certaines Églises aujourd'hui,
n'essayez pas d'ajouter cela. C'est là où leur fondation s'effrite
totalement.
157 C'est comme avec Ozias hier soir, lorsque Ésaïe
a vu la fondation de cet homme, dans lequel il s'était confié, qui
s'effritait, alors qu'il était frappé de lèpre – cela ne valait rien.
«Juste pour les douze apôtres, seulement les douze apôtres.»
158 Je me trouvais chez frère Wright (je pense qu'il
est là-derrière quelque part) un soir, et il y avait un prédicateur qui
s'y trouvait. J'étais en train de parler; il y avait quatre ou cinq
prédicateurs réunis. Ce prédicateur s'est levé, et a dit: «Maintenant,
je veux vous dire quelque chose, chers amis. Oh, je pense que vous êtes
de braves gens.»
159 J'ai dit à quelqu'un: «En voilà un, assis juste
là; observez.» Junie Jackson, là-derrière, venait juste de terminer de
parler, et il a dit... (Il a parlé de la grâce de Dieu.) Oh! là là! II
bouillonnait en attendant son tour. Il s'est levé, et il a essayé de
dire quelque chose. «Maintenant, je veux vous dire que Monsieur
Branham, qui est ici, c'est un antichrist.» Et il a commencé ainsi.
160 Certains des prédicateurs ont voulu... J'ai dit:
«Attendez une minute, ne dites rien, frères. Lui est seul de son côté,
et nous, nous sommes plusieurs.» J'ai dit: «Laissez-le tranquille à
présent. Il s'en est pris à moi.» Je voulais tellement m'en occuper
moi-même que je ne savais plus que faire, voyez-vous.
161 Il a dit: «Monsieur Branham est un antichrist»,
et il s'est mis à dire toutes sortes de choses, vous savez, à propos
de... Il a dit: «Concernant le baptême du Saint-Esprit... La Bible dit
qu'il n'y en a eu que douze qui ont reçu le baptême du Saint-Esprit. À
propos de la guérison divine, seuls les douze apôtres avaient la
guérison divine.» Il a dit: «Nous parlons lorsque la Bible parle; nous
nous taisons lorsque la Bible se tait.»
162 J'ai attendu environ une demi-heure qu'il ait
terminé de débiter son affaire, et j'ai dit: «Attendez juste une
minute. J'ai écrit tellement de choses ici, donnez-moi une chance de
répondre à quelques points.» Et, quand je me suis levé, j'ai dit: «Ce
monsieur déclare qu'il parlait où la Bible parlait (c'est ce que son
Église faisait), et qu'il se taisait lorsqu'elle se taisait – vous en
êtes tous témoins.» «Oui.» J'ai dit: «Eh bien, il a déclaré qu'il n'y
en avait que douze qui ont reçu le Saint-Esprit. Ma Bible déclare ici
qu'il y en a eu cent vingt le premier coup.»
163 Amen! Jetez dehors cette sorte de connaissance,
vous voyez, qu'il essayait de...
164 J'ai dit: «Alors, je pense que Paul n'a pas reçu
le Saint-Esprit, quand il a dit qu'il L'avait reçu.» J'ai dit: «Lorsque
Philippe est allé prêcher aux Samaritains, ils avaient été uniquement
baptisés au Nom de Jésus; le Saint-Esprit n'était pas venu sur eux. Et
ils envoyèrent chercher Pierre et Jean, qui sont venus, leur ont imposé
les mains, et le Saint-Esprit est venu sur eux. Je suppose qu'il n'y
avait que les douze.» J'ai dit: «Dans Actes 10:49, lorsque Pierre était
sur le toit de la maison et qu'il a reçu par vision d'aller chez
Corneille: alors que Pierre prononçait encore ces paroles, le
Saint-Esprit est descendu sur ceux qui entendaient la Parole.» J'ai
dit: «La Bible parle encore – où se trouve votre Église?» Elle se
retrouve dans les «soi-disant». C'est juste. Voyez-vous?
165 J'ai dit: «À propos de la guérison divine – vous
avez dit que seuls les douze apôtres avaient la guérison divine. La
Bible déclare qu'Étienne est descendu en Samarie, et il a chassé les
démons et guéri les malades, et il y eut une grande joie dans la ville
– et lui n'était pas l'un des douze. Il n'était pas un apôtre, il était
un diacre.» Amen!
166 J'ai dit: «Et Paul n'était pas l'un des douze
qui se trouvaient dans la chambre haute, et il avait le don de
guérison.» J'ai dit: «Regardez simplement aux dons de guérison; et,
encore trente ans plus tard, dans les Corinthiens, il plaçait toujours
le don de guérison dans le Corps.»
167 Eh bien, cette sorte de connaissance, que vous
apprenez dans un livre, vous feriez mieux de la jeter à la poubelle.
Venez à cette connaissance-ci, celle où Dieu dit qu'Il est le même
hier, aujourd'hui et pour toujours; et dites: «Amen!» Oui monsieur. Oui
monsieur. Pas pour les douze, c'est pour tous. Quand vous obtenez cette
sorte de foi, quand votre foi ponctue cela, chaque partie de cela, par
un «Amen»... alors vous dites: «Très bien»; ajoutez cela.
168 Quatrièmement... (Nous devrons nous dépêcher,
parce que je... Cela fait tellement de bien de se tenir ici, et de
parler de cela.) Quatrièmement (merci!), ajoutez la tempérance. Oh! là
là! Nous arrivons à la tempérance. Maintenant, vous avez eu la foi
premièrement. Vous deviez avoir cela pour commencer. Puis vous joignez
la vertu à votre foi (si c'est la sorte correcte de vertu). Alors vous
joignez la connaissance (si c'est la sorte correcte de connaissance).
Maintenant vous allez joindre la tempérance.
169 La tempérance ne signifie pas non plus qu'il
faut arrêter de boire de l'alcool. Non, non. La tempérance ne parle pas
d'un traitement pour alcoolique. (Pas dans ce cas. Ceci, c'est la
tempérance de la Bible, la tempérance du Saint-Esprit.) C'est juste
l'une des convoitises de la chair. Mais nous sommes en train de parler
de la tempérance du Saint-Esprit. Cela signifie comment contrôler votre
langue – ne pas être une commère; comment contrôler votre tempérament,
et ne pas vous emporter chaque fois que quelqu'un vous parle avec
colère. Oh! là là! Seigneur, beaucoup d'entre nous vont tomber avant
même de commencer, n'est-ce pas? Alors, nous nous demandons pourquoi
Dieu n'est pas dans Son Église, accomplissant des miracles et autres,
comme auparavant.
170 Oui monsieur. Voyez-vous? Ajoutez ces choses.
Ajoutez-y la tempérance. Oh! la tempérance! Comment répondre gentiment,
lorsqu'on vous parle avec colère. Si quelqu'un dit: «Vous, espèces
d'exaltés, là-bas», ne bondissez pas en retroussant vos manches,
maintenant. Voyez-vous, pas cela; mais parlez avec de l'amour divin. La
tempérance – la gentillesse. Est-ce ainsi que vous voulez être?
171 Quand on vous injurie, n'injuriez pas à votre
tour. Laissez-Le, Lui, être votre exemple. Quand on Lui a dit: «Si Tu
es le Fils de Dieu, change ces pierres en pain», Il aurait pu le faire,
et montrer qu'Il était Dieu, mais Il avait la tempérance. Quand on L'a
appelé Béelzébul, Il a dit: «Je vous pardonne pour cela.» N'est-ce pas
vrai? Ils Lui arrachèrent la barbe par poignées, et Lui ont craché au
visage, et Lui dirent: «Descends de la croix.»
Il a dit: «Père, pardonne-leur, ils ne savent même
pas ce qu'ils font.»
172 Quand Il avait le don – Il connaissait toutes
choses, car en Lui se trouvait la plénitude de la divinité
corporellement. Ils L'avaient vu accomplir des miracles, en disant aux
gens ce qui n'allait pas avec eux, etc., comme cela. Ils mirent un
chiffon autour de Sa tête, comme cela, sur Ses yeux, et Le frappèrent
sur la tête avec une baguette, en disant: «Prophétise! Dis-nous qui T'a
frappé; nous Te croirons.» Voyez-vous? Il avait la tempérance.
173 Maintenant, si vous l'avez comme cela,
joignez-la à votre foi. Si vous explosez encore, que vous répondez avec
insolence, que vous faites des histoires, du remue-ménage, que vous
faites une scène, vous n'avez pas de... Vous ne pouvez pas ajouter
cela, parce que cela ne s'ajoutera pas.
174 Voyez-vous? Cela ne vulcanisera pas. Vous ne
pourriez pas prendre un morceau de caoutchouc, vous savez, et le
vulcaniser avec un morceau de fer. Cela ne marchera simplement pas;
non. Ce doit être souple comme le caoutchouc, voyez-vous. Et, quand
votre foi... et votre tempérance devient la même sorte de tempérance du
Saint-Esprit qu'Il avait, alors elle vulcanisera avec Lui. Vous y êtes
joint.
175 Lorsque votre vertu est comme Sa vertu, alors
cela s'ajoutera. Quand votre connaissance est comme Sa connaissance –
«Je viens pour faire Ta volonté, ô Dieu.» Avec la Parole du Père, Il a
vaincu chaque démon. Les cieux et la terre passeront, mais la Parole ne
passera pas. Voyez-vous, lorsque vous avez cette sorte de connaissance,
elle vulcanisera avec votre foi. Quand vous avez la sorte juste de
tempérance, comme Lui, elle vulcanisera. Si vous ne l'avez pas, si vous
n'avez qu'une demi-croyance ou tempérance frelatée, de fabrication
humaine: «Oh, je devrais le tabasser, mais... mais peut-être que je
ferais mieux pas, parce qu'on pourrait mettre mon nom dans le journal à
ce sujet.» Ce n'est pas de cette sorte de tempérance qu'Il parle.
N'essayez pas d'ajouter cela; cela ne marchera pas. Mais, quand vous
pouvez vraiment, avec la douceur de votre cœur, pardonner à chacun, et
rester tranquille, oublier la chose, voyez-vous... alors, cela
vulcanisera. Vous pouvez joindre cela à votre foi.
176 (Fiou!) Ce n'est pas étonnant qu'il y ait un tel
manque dans l'Église. N'est-ce pas vrai? Ce n'est pas étonnant.
177 Si, lorsque je dis: «Repentez-vous, et soyez
baptisés (comme le dit la Bible) au Nom de Jésus-Christ», un rigide
Trinitaire, qui ne croit pas cela, dit: «Ce vieil antichrist! C'en est
un du Nom de Jésus. C'est un Jésus Seul.» Fais attention, mon gars! Je
me demande où en est ta tempérance en ce moment!
178 Pourquoi ne venez-vous pas me dire: «Discutons
ensemble de ceci, frère Branham. J'aimerais entendre une explication à
ce sujet.» Alors, venez et écoutez cela; et alors, c'est placé devant
vous, et ensuite, vous vous en allez... Nous allons prendre cela dans
quelques minutes, par rapport à la piété, voyez-vous.
179 Mais, lorsque vous... lorsque vous vous
emportez, et que vous voulez tirer des conclusions trop hâtives, ce
n'est pas cela, voyez-vous. Vous n'avez pas encore la tempérance de la
Bible, lorsque vous faites cela... sur la manière de répondre. Alors,
si vous avez tout ceci, vous pouvez l'ajouter à votre foi.
180 Alors, après cela, quatrièmement, vous voulez
joindre de la patience à votre foi. «Si vous avez la foi, elle produit
la patience», dit la Bible. Voyez-vous? Ainsi, ceci, c'est la patience.
Maintenant, c'est la chose suivante qui va construire cette stature.
Vous savez, Dieu a des matériaux véritables dans Son bâtiment. Vous
voyez ce qui nous manque, frères et sœurs, voyez-vous? Vous voyez où
nous en sommes? Voyez-vous, nous avons la gloire, nous avons des cris
de joie, et différentes choses, parce que nous avons la foi; mais,
lorsque nous arrivons à ces choses, ici, Dieu ne peut pas nous
construire, pour former cette stature. Il ne peut pas nous amener à
cette sorte d'endroit. Nous tombons et nous glissons avec toutes ces
autres choses. Voyez-vous, Il ne peut pas construire Son Église.
181 De la patience avec quoi? Quelle sorte de
patience? Premièrement, il faut avoir de la patience avec Dieu. Si vous
avez une foi véritable et authentique, vous aurez une patience
authentique, parce que la foi produit la patience. Quand Dieu dit
quelque chose, vous le croyez. C'est tout. Vous avez alors de la
patience. «Eh bien, je Lui ai demandé hier soir de me guérir. Et, ce
matin, je suis tout aussi malade.» Oh! là là! Quelle patience! Dieu a
dit quelque chose à Abraham, et, vingt-cinq ans plus tard, il n'y avait
même pas un signe de cela; il a continué à le croire. Il fut patient
avec Dieu. Placez-Le, Lui, toujours devant vous. Laissez-Le être le
prochain croisement. Vous ne pouvez pas Le dépasser, gardez-Le donc
simplement devant vous. Il l'a dit, cela va arriver. Gardez-Le devant
vous. C'est juste.
182 Noé avait de la patience. Oui. Noé avait une
véritable patience selon Dieu. Dieu a dit: «Je vais détruire ce monde
par la pluie», et Noé a prêché pendant cent vingt ans. Beaucoup de
patience – même pas de la rosée est tombée du ciel. Il n'y avait rien.
C'était aussi poussiéreux que jamais, pendant cent vingt ans, mais il
était patient.
183 Alors Dieu éprouve votre patience. C'est vrai.
Dieu les éprouve. Après qu'Il ait dit à Noé: «Noé, Je veux que tu
ailles de l'avant, et que tu entres dans l'arche. Je vais y faire
entrer les animaux. Je veux que tu entres, et que tu grimpes tout en
haut, afin que tu puisses regarder par la fenêtre supérieure.
Maintenant, Je veux que tu entres là-dedans. Je veux que tu dises cela
à ces gens: `Demain, ce que j'ai prêché pendant cent vingt ans va se
produire.' Très bien, va là-bas le leur dire.»
184 Quel fut le premier signe? Noé est entré dans
l'arche. Il n'y avait point de pluie.
185 Noé s'est préparé, il a revêtu son imperméable,
afin qu'il puisse regarder dehors une fois de temps en temps. Il s'est
préparé, mais, le jour suivant, il a peut-être dit à sa famille, et à
ses belles-filles, et à tous: «Oh! là là! Demain, vous allez voir
quelque chose que vous n'avez jamais vu, parce que le ciel sera tout
noir, il y aura du tonnerre et des éclairs. La grande épée de Dieu va
tracer un sillon dans le ciel. Il va condamner cette bande de pécheurs
qui nous a rejetés pendant ces cent vingt ans. Attendez, et vous
verrez.» Vous voyez, certains de ces demi-croyants qui traînent là
autour, sans ne jamais entrer, vous savez; nous en avons encore, vous
savez.
186 Ils sont donc venus, et ont dit: «Eh bien, il se
peut que ce vieil homme ait eu raison; nous allons donc venir là, et
attendre quelques jours, ou attendre quelques heures demain matin et
voir.» Le lendemain, plutôt qu'un nuage noir, voici le soleil qui se
lève, comme il l'a toujours fait. Noé a regardé dehors, et a dit: «Eh,
il n'y a point de nuages!»
187 Ce gars s'est avancé en disant: «Ahhhhh! Je
savais que tu étais l'un d'entre eux. Je te vois là-haut en train
d'attendre!»
«Eh bien, pardonnez-moi, Monsieur. Euh! peut-être
que, vous savez... juste de l'enthousiasme. Euh!...»
188 Mais Noé avait de la patience. Il a dit: «Si
cela ne vient pas aujourd'hui, cela sera ici demain.» C'est juste.
Pourquoi? Dieu l'a dit!
«Quand te l'a-t-Il dit, Noé?»
«Il y a cent vingt ans de cela! Je suis arrivé
jusqu'ici, je vais donc simplement attendre ici maintenant.» Vous
voyez, nous découvrons aussi que Dieu est arrivé jusqu'ici, et qu'Il
attend l'Église. Mais elle sera là, ne vous inquiétez pas. Il l'a
promis.
189 On a attendu tout ce temps une résurrection. Il
y en aura une, ne vous inquiétez pas. Dieu l'a promis. Attendez
simplement patiemment. Vous allez vous endormir; vous allez peut-être
faire un petit somme avant que cela arrive. Mais vous vous réveillerez
à ce moment-là. Il l'a promis, vous voyez. Ce que nous appelons le
petit somme de la mort, vous savez; ce que nous appelons la mort, juste
un petit somme, ou dormir en Christ. Mourir, en Christ, n'existe pas.
La Vie et la mort n'existent pas ensemble. Nous faisons juste un petit
somme. Un petit somme duquel nos amis ne peuvent pas nous faire sortir
en nous appelant. Il est le Seul qui puisse nous appeler. «Il
appellera, et je Lui répondrai», a dit Job. Job dort maintenant depuis
quatre mille ans. Ne vous inquiétez pas; il se réveillera, ne vous
inquiétez pas. Il attend toujours.
190 Noé a attendu; le quatrième jour a passé – point
de pluie. C'est bien, cela va arriver. Je peux entendre Madame Noé
s'approcher, et dire: «Papa, es-tu certain?»
191 «Ne parle pas comme cela.» Il avait de la
patience, parce qu'il avait la foi. Oui monsieur. Il avait la vertu. Il
avait la connaissance, pour savoir que Dieu avait raison. Il avait de
la tempérance. Il ne s'est pas emporté, en disant: «Eh bien, je ne sais
pas ce qui est en train d'arriver! J'ai perdu toute ma popularité
là-bas!» Non, non. «Les gens ne se soucient plus de moi! Je vais aller
là-bas et tout recommencer à zéro.» Non, non. Il avait de la patience.
Dieu avait promis; Dieu le fera. Dieu le fera, parce que Dieu l'a dit.
192 Je peux voir son fils s'avancer, et dire: «Papa,
tu sais...» Caressant ses longs cheveux gris, vous savez (et il avait
des centaines d'années; il était assis là), il a dit: «Je sais que tu
es un vieux patriarche. Je t'aime, papa. Mais, serait-il possible que
tu te sois légèrement trompé?»
«Oh, non.»
«Pourquoi?»
«Dieu l'a dit!»
193 «Eh bien, papa, cela fait six jours que nous
nous trouvons ici. Assis dans cette grosse arche sèche, assis ici. Elle
est enduite de poix en dedans et en dehors. Et nous avons passé toutes
ces années à la construire. Et toi, tu t'es tenu là, et tu as prêché
jusqu'à ce que tes cheveux deviennent tout gris et que tu deviennes
chauve. Et te voici maintenant, essayant de dire telle et telle chose.
Et les gens sont en train de rire, et de jeter des tomates pourries, et
différentes choses, contre son flanc. Regarde un peu ce que tu es en
train de faire. Eh bien, tu sais...»
«Sois patient, mon fils.»
«Es-tu certain?»
«Il pleuvra!»
Sa belle-fille a dit: «Père, tu sais, je...
«Il pleuvra!»
194 «Mais nous avons attendu depuis toutes ces
années; nous nous sommes préparés. Et tu nous as dit qu'il allait
pleuvoir, il y a une semaine de cela. Et nous sommes ici dedans, et
toutes les portes sont fermées; et nous voici en train de faire les
cent pas ici dedans, et le soleil est toujours autant de plomb.»
«Mais il pleuvra!»
«Comment le sais-tu?»
«Dieu l'a dit.»
195 Maintenant, quand vous devenez ainsi, ajoutez
cela. Mais, si vous ne l'avez pas ainsi, n'essayez pas de l'ajouter;
cela ne marchera pas. Cela ne marchera pas pour la guérison, cela ne
marchera pas pour autre chose. Voyez-vous? Cela doit s'allier avec la
même matière que celle avec laquelle il est vulcanisé. C'est juste.
Vous devez ajouter cela. La patience avec la promesse de Dieu. Oui
monsieur. Noé a cru cela, et il a eu de la patience avec Dieu pendant
cent vingt ans.
196 Moïse – il avait de la patience avec Dieu. Oui
monsieur. «Moïse, J'ai entendu le cri de Mon peuple. J'ai vu leurs
afflictions. Je suis descendu pour les délivrer. Je vais t'envoyer
là-bas.» Et le petit contraste là, entre lui et Dieu, et Dieu lui a
montré Sa gloire. Il a dit: «J'y vais.» Dès qu'il eut vu la gloire de
Dieu, vous voyez, il eut la foi.
Il lui a dit: «Qu'y a-t-il dans ta main, Moïse?»
Il a répondu: «Une verge.»
Il a dit: «Jette-la par terre.»
Elle devint un serpent. Il a dit: «Oh! là là!»
Il a dit: «Saisis-le, Moïse. Si Je suis capable de
la transformer en serpent, Je peux aussi la ramener à sa condition
première.» Amen! Si Dieu peut me donner une vie naturelle, Il peut me
donner une Vie spirituelle! Si Dieu peut me donner la première
naissance, Il peut me donner la seconde Naissance! Amen! Si Dieu peut
guérir ceci par la guérison divine, Il peut le ressusciter, à Sa
gloire, dans les derniers jours!
197 «Je peux jeter cette verge par terre; elle
deviendra un serpent. Je peux le faire redevenir une verge.»
«Saisis-le par la queue!» Moïse a étendu la main et
l'a attrapé – et c'était une verge. Alors, il a commencé à ajouter la
connaissance.
«Qu'est-ce qui se passe avec ta main, Moïse?»
«Rien.»
«Mets-la dans ton sein.»
«Très bien; et alors?» – blanche de lèpre.
«Oh! Seigneur, regarde ma main!»
«Remets-la dans ton sein, Moïse.» Il l'a remise;
elle est redevenue comme...
198 Il a commencé alors à les ajouter comme ceci.
Oui monsieur!
199 Il est arrivé là-bas, et le premier contraste...
quand il est arrivé là-bas. Il est arrivé là et a dit: «Le Seigneur
Dieu a dit ‘Laisse aller mon peuple.’ Pharaon, je veux que tu saches
ceci: Je viens en tant que représentant de Dieu. Tu dois m'obéir.»
Pharaon a dit: «Obéir? Sais-tu qui je suis? Je suis
Pharaon. T'obéir, à toi, un esclave?»
Il a dit: «Tu devras m'obéir, ou périr. Tu peux
choisir.» Pourquoi? Il savait de quoi il parlait. Il avait une
commission. Il était là-bas, et il avait parlé à Dieu. Il avait la foi.
Il savait où il se trouvait.
«Tu veux que moi, je t'obéisse? File d'ici!»
«Je te montrerai!»
«Montre-moi un signe!» Il a jeté une verge par
terre; elle s'est transformée en serpent.
«Oh, a-t-il dit, ce n'est qu'un tour facile de
magicien! Viens ici une minute. Venez ici, Jannès et Jambrès; jetez vos
verges par terre!» Ils les jetèrent par terre, et elles devinrent des
serpents. Il a dit: «Maintenant, toi, piètre personnage, tu viens ici
vers moi, un Égyptien, un pharaon de l'Égypte. Et tu viens ici avec
quelques-uns de tes tours faciles de magicien?» (Ta supercherie, vous
savez; comme la lecture de pensée. Vous savez ce que je veux dire.
J'espère que vous comprenez. La télépathie ou quelque chose ainsi, vous
voyez.) «Tu viens ici avec des choses comme ça.» Il a dit: «Eh bien,
nous pouvons faire la même chose que toi!»
200 Qu'est-ce que Moïse a fait? Il n'a pas dit: «Oh,
Monsieur Pharaon, je regrette. Je serai votre esclave.» Non. Il est
resté tranquille! Amen. Il est resté à sa place! Dieu a dit... (Il n'y
avait point de doute dans son cœur.) «Reste tranquille, Je te montrerai
quelque chose.»
201 Quand vous avez fait exactement ce qu'Il a dit
de faire, et qu'il vous semble que cela a mal tourné, restez
tranquille. Soyez patient. Moïse a dit: «Tu sais, lorsque j'ai été
placé sur ce fondement, il y avait de la patience qui avait été placée
là. Je vais donc attendre, et voir ce que Dieu fera.»
202 Là, ces vieux serpents, rampant de partout,
soufflant et se sifflant – tout à coup, vous savez, le serpent de Moïse
a fait: «Gob, gob, gob», et il les a tous avalés. Il avait de la
patience.
Ceux qui s'attendent au Seigneur
Renouvelleront leur force.
Ils s'élèveront avec des ailes comme un aigle. (Est-ce juste?)
Ils courront, et ne se lasseront point,
Marcheront, et ne se fatigueront point.
Voyez-vous? Attendez-vous simplement au Seigneur.
Ayez de la patience.
203 Oui monsieur. Alors Israël allait sortir. Le
grand contraste est arrivé, et Moïse a attendu. Puis il est arrivé dans
le désert. Cela ne fait qu'un voyage de trois ou quatre jours (c'est
seulement une soixantaine de kilomètres, depuis l'endroit où il a
traversé, là, jusqu'à l'endroit où ils ont traversé de nouveau), mais
Moïse, dans le désert, a attendu quarante ans! La patience. C'est
juste. Il a attendu quarante ans. Oh, oui monsieur.
204 Et nous devrions aussi avoir de la patience les
uns avec les autres. Voyez-vous? Parfois nous devenons tellement
impatients les uns avec les autres. Nous pensons que nous devons être
comme Moïse. Moïse avait de la patience avec les gens. Regardez, c'est
ce qui a fait qu'ils n'ont pas pu traverser. Voyez-vous, si vous
essayez de faire quelque chose; comme j'ai essayé de faire comprendre
ce Message au Tabernacle, pour voir que chaque membre du Tabernacle
devienne ceci. C'est difficile à faire. J'ai essayé d'avoir de la
patience – cela fait trente-trois ans. Avoir de la patience. Les femmes
continuent à se couper les cheveux (c'est pareil). Mais ayez simplement
de la patience – simplement avoir de la patience, attendre. Vous devez
le faire. Si vous ne l'avez pas, n'essayez pas de construire sur ceci.
Ayez de la patience.
205 Même, une fois, cette bande de rebelles furent
tellement impatients qu'ils amenèrent Moïse à faire quelque chose de
faux. Mais cependant, lorsque c'en est arrivé à une confrontation, Dieu
en a eu assez. Il a dit: «Sépare-toi, Moïse. Je vais tuer toute cette
bande, et recommencer à zéro.»
206 Il s'est jeté dans la brèche, en disant: «Ô
Dieu, ne le fais pas.» Pourquoi? Il avait de la patience pour les gens
qui se rebellaient contre lui.
207 Je me demande si nous pourrions faire cela. Si
vous ne le pouvez pas, n'essayez pas de construire là-dessus. Parce que
cela ne change pas. C'est ainsi que le premier est vulcanisé dans ceci;
c'est ainsi que chacun d'entre eux doit être vulcanisé. Si vous ne le
faites pas, vous n'arrivez pas à cette stature, du lieu d'habitation du
Dieu vivant. Vous n'avez pas la patience. La patience les uns avec les
autres.
208 Très bien. Les enfants hébreux avaient de la
patience. Certainement. Dieu leur avait promis... leur avait dit: «Ne
vous prosternez devant aucune image.» Mais ils avaient de la patience.
Ils ont dit: «Notre Dieu peut... Mais, néanmoins, nous n'allons pas
nous prosterner devant votre image.» La patience – sachant ceci: que
Dieu le ressuscitera dans les derniers jours. Cette vie n'a pas
tellement d'importance après tout, voyez-vous, Dieu la ressuscitera
dans les derniers jours. Mais, quand il s'agit de se prosterner devant
une image, nous ne le ferons pas.
209 «Eh bien, nous donnerons à César ce qui est à
César, mais, quand César interfère avec Dieu, Dieu passe en premier.
Dieu a dit: ‘Ne vous prosternez pas devant cette image’; alors, je ne
le ferai pas. Notre Dieu peut nous délivrer, mais, s'Il ne le fait pas,
je ne me prosternerai pas devant l'image.»
Il a dit: «Très bien, voici la fournaise.»
«Eh bien, a-t-il dit, je pense qu'il va pleuvoir
très fort cette nuit et tout éteindre.» Mais ça n'est pas arrivé.
Toujours de la patience.
210 Le lendemain matin, lorsque le cas fut présenté
à la cour, Nebucadnetsar était assis là, et il a dit: «Bon, les gars,
êtes-vous prêts à me reconnaître en tant que votre roi?»
«Certainement, vis éternellement, ô roi!»
«Maintenant, prosternez-vous devant mon image.»
«Oh non!»
«Eh bien, vous allez être consumés. Vous êtes des
hommes sages, vous êtes intelligents. Vous nous avez été d'une grande
aide. Vous avez été une bénédiction pour notre royaume. Ne pouvez-vous
pas comprendre que je ne veux pas faire ceci, mais j'ai fait une
proclamation ici, et on doit lui obéir. Je ne veux pas vous jeter
là-dedans. Oh, hommes, qu'est-ce qui se passe avec vous?»
«Je sais que cela paraît bien, mais notre Dieu peut
nous délivrer; sinon: avoir de la patience.» Ils ont donc commencé à
gravir la rampe, se regardant l'un l'autre: «Ça va?» «Tout va bien.
Nous avons de la patience.» Ils ont fait un pas – Dieu n'était pas là.
Deux pas – Il n'était pas là. Trois pas, quatre pas, cinq pas; ils ont
continué à avancer – et Il n'était toujours pas là. Et ils sont entrés
directement dans la fournaise ardente. Ils avaient de la patience –
mais Il était là. Voyez-vous? Juste suffisamment de feu les a atteints,
pour brûler les liens qu'ils avaient aux mains et aux pieds; et alors,
lorsqu'ils atterrirent au fond du trou, Il s'y trouvait. Ils eurent de
la patience.
211 Pour Daniel, ce fut pareil. Daniel avait de la
patience. Certainement. Il n'allait pas abandonner. Non monsieur.
Qu'a-t-il fait? Il a ouvert ces fenêtres et a quand même prié – c'était
une exigence de Dieu. Il avait de la patience. Il s'est attendu à Dieu,
sachant que Dieu pouvait tenir Sa parole. Ils l'ont jeté dans la fosse
aux lions, en disant: «Nous laisserons les lions te dévorer.»
212 Il a dit: «C'est bien.» Il avait de la patience.
Pourquoi? «Eh bien, je me suis attendu pendant tout ce temps à Dieu. Si
je dois attendre encore quelques milliers d'années, je ressusciterai
dans les derniers jours. J'ai donc de la patience; j'attendrai
simplement.»
213 Paul avait de la patience. Certainement.
Regardez ce que Paul a dû faire.
214 Parlez-moi de patience. Qu'en est-il des
Pentecôtistes? Aussi longtemps qu'ils ont la commission: «Attendez
jusqu'à ce que... attendez jusqu'à ce que vous soyez revêtus de
puissance.»
«Jusqu'à quand?»
«Le temps d'attente n'entre pas en ligne de compte»
– ils ont reçu la réponse. Attendez jusqu'à ce que. Ils sont donc
montés là-haut, et ils ont dit: «Très bien, les gars, peut-être que
dans l'espace de quinze minutes, le Saint-Esprit sera venu sur nous, et
nous allons avoir notre ministère.» Quinze minutes ont passé –
personne. Un jour a passé – personne. Deux, trois, quatre, cinq, six,
sept. Peut-être que certains d'entre eux ont dit: «Hé! Ne penses-tu pas
que nous l'avons déjà reçu?»
«Non, non; non, non.»
«Vous feriez mieux de sortir d'ici, les gars.»
Le diable a dit: «Vous savez, vous avez déjà reçu ce
que vous vouliez. Allez-y, et commencez votre ministère.»
215 «Non, non; nous ne l'avons pas encore reçu,
parce qu'Il a dit: ‘Il y aura un (ce qui arrivera dans les derniers
jours)... Par des lèvres balbutiantes et d'autres langues, Je parlerai
à ce peuple, et voici le repos dont J'ai parlé’. Voyez-vous? (Ésaïe
28:19) Il l'a dit, c'est cela. Vous le recevrez quand... Vous saurez
quand cela viendra. Nous saurons quand cela viendra. Nous le saurons –
le Père l'a promis.» Ils ont attendu neuf jours, et alors, le dixième
jour – maintenant, vous y êtes. Ils ont eu de la patience pour attendre.
216 Maintenant, si vous avez cette sorte de
patience, après que Dieu vous ait donné une promesse, et que vous
l'ayez vue dans la Bible: «C'est à moi»; alors, attendez. Alors, si
vous avez cette sorte de patience, joignez-la à votre foi. Vous voyez à
quelle hauteur vous arrivez maintenant? Vous arrivez ici, tout en haut,
maintenant! Très bien. (Les aiguilles de la pendule tournent bien
aussi.)
217 Très bien, joignant ceci à votre foi, Le
plaçant, Lui, toujours devant vous, vous rappelant que c'est Lui qui
l'a promis. Ce n'est pas moi qui l'ai promis; ce n'est pas le pasteur
qui l'a promis (notre frère Neville); ce n'est pas un autre serviteur
qui l'a promis; ce n'est pas un prêtre ou un pape; ce n'est pas un
homme de la terre; c'est Dieu qui a fait la promesse. Et Dieu peut
tenir tout ce qu'Il a promis.
218 Très bien. Si vous avez cette sorte de foi, et
que vous savez que Dieu l'a promis...Vous direz: «Frère Branham, je
suis malade. J'ai terriblement besoin de guérison.» Acceptez-la. C'est
un don qui vous est fait. Certainement. «Si tu peux croire.» «Eh bien,
direz-vous, je le crois effectivement.» Alors, oubliez ça. C'est tout.
C'est entièrement terminé. Voyez-vous, ayez de la patience.
219 Si vous avez de la patience... Si vous n'en avez
pas, cela va s'effriter, et vous allez tomber de cet édifice, vous
voyez. Cela fera crouler tout le reste, cette unique chose. Vous devez
avoir cela. Ne l'ajoutez pas, parce que cela va démolir votre bâtiment.
Si vous n'avez pas de la patience... Si vous n'avez pas de la vertu à
ajouter à votre foi (comme vous dites en avoir), si vous n'avez pas de
foi, et que vous essayez de poser la vertu sur cela, cela va démolir
votre foi. Vous direz alors: «Eh bien, attendez une minute. Peut-être
qu'après tout, tout ceci n'est qu'une erreur. Peut-être que Dieu n'est
pas Dieu. Peut-être qu'il n'y a point de Dieu.» Voyez-vous, vous
casserez la chose en deux.
220 Voyez-vous? Mais si vous avez la foi
authentique, alors posez sur elle la vertu authentique, puis la
connaissance authentique, puis la tempérance authentique, puis la
patience authentique. Vous voyez, vous gravissez les échelons.
221 Très bien. Cinquièmement, ajoutez la piété. Oh!
là là! La piété doit être ajoutée. Que signifie piété? J'ai regardé
dans quatre ou cinq dictionnaires, et je n'ai même pas pu trouver ce
que cela signifiait. Finalement, je me trouvais chez le frère
Jefferies, et nous avons trouvé cela dans un dictionnaire. Piété
signifie être comme Dieu.
222 Oh! là là! Après que vous avez la foi, la vertu,
la connaissance, la tempérance, la patience, alors: être comme Dieu.
Vous dites: «Je ne le peux pas, frère Branham.» Oh si, vous le pouvez!
Laissez-moi simplement vous lire quelques passages de l'Écriture une
minute. Matthieu 5:48. Nous prendrons celui-ci, et nous verrons ce que
cela donne – Matthieu 5:48 – et nous verrons si vous êtes censés
223 être comme Dieu. Vous savez que la Bible
déclare: «Vous êtes des dieux.» Jésus l'a dit. Pourquoi? Toutes les
ver-... Toutes les choses qui sont en Dieu sont en vous. Matthieu 5:48
«Soyez... (C'est Jésus qui parle dans les béatitudes.) Soyez donc
(p-a-r-f-a-i-t-s: qu'est-ce que c'est?) parfaits, comme votre Père
céleste est parfait.» Vous êtes arrivés ici, en haut, avant que vous
deviez faire cela. Toutes ces choses doivent être ajoutées
premièrement. Alors, quand nous arrivons ici, en haut, Il vous demande
maintenant d'être parfaits, – la piété, – des fils et des filles de
Dieu. C'est juste. Combien de choses pourrais-je dire dans la même
ligne.
224 Prenons, Éphésiens 4, et regardons ici ce que...
dans le Livre des Éphésiens, ce qu'il est dit à propos de cette chose
également, sur la manière de procéder. Éphésiens, chapitre 4, et depuis
le verset 12. Éphésiens 4, et nous commencerons avec le verset 12. Très
bien. Commençons ici au verset 11.
Et il a donné les uns comme apôtres, les autres
comme prophètes (rappelez-vous d'hier soir; n'essayez pas de remplir la
fonction de l'autre homme), les autres comme évangélistes, les autres
comme pasteurs et docteurs,
pour le perfectionnement de Dieu (Y lit-on cela? Le
perfectionnement des quoi? Des saints. Qui sont les saints? Ceux qui
sont sanctifiés. Amen. Ceux qui ont commencé ici, en bas.)
...1e perfectionnement des saints en vue de l’œuvre
du ministère (le ministère de Jésus-Christ) et de l'édification du
corps de Christ (l'édification, la construction, l'édification),
jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité
de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait
[ou parfait] (jusqu'à l'assurance, oh! là là!), à la mesure de ta
stature parfaite de Christ.
225 Pour être parfaits, il faut de la piété. Vous
devez joindre à votre foi, de la piété. Voyez-vous, vous commencez ici,
en bas, avec la vertu. Puis vous passez à la connaissance, puis vous
passez à la tempérance, puis vous passez à la patience, et maintenant,
vous êtes sur la piété – la piété. Oh! là là! Notre temps s'écoule
rapidement. Mais vous savez ce que signifie piété. Vous chantez le
chant:
Être comme Jésus,
Être comme Jésus;
Sur terre je languis d'être comme Lui.
Pendant tout mon voyage
De la terre à la Gloire,
Je ne demande qu'à Lui ressembler.
226 C'est la piété. Lorsqu'Il fut frappé sur un côté
du visage, Il a tourné l'autre. Quand on Lui a parlé crûment, Il n'a
pas parlé; Il n'a pas injurié à Son tour. Voyez-vous, pieux. Cherchant
toujours une chose: «Je fais toujours ce qui est agréable au Père.» Oui
monsieur. Toujours. C'est la piété.
227 Vous voyez, après que vous avez passé de là, à
là, à là, à là, à là, à là, vous arrivez maintenant à la pleine stature
d'un fils de Dieu. Mais vous devez avoir ceci, plus tout ceci; et vous
ne pouvez même pas commencer avant d'avoir ceci.
228 Maintenant, rappelez-vous le merle avec des
plumes de paon. Ne l'oubliez pas, voyez-vous. N'essayez pas d'ajouter
cela, tant que vous n'êtes pas effectivement né de nouveau, parce que
cela ne marchera pas. Vous ne pouvez pas le faire marcher. Cela
arrivera à ceci, ou ceci ici, et cela s'effritera quelque part. Mais,
quand vous obtenez, là, une authentique colombe née de nouveau, alors
vous n'ajoutez rien. Cela s'ajoute à vous; cela va en montant.
229 Très bien. Nous arrivons à la perfection
maintenant. Très bien. Alors, sixièmement, joignant... La Bible dit
ici: joindre ou ajouter l'amour fraternel, l'affection fraternelle. Eh
bien, ça, c'est bon. Juste ici, le sixième ou... septième. Très bien.
Joindre l'affection fraternelle. Très bien. Quand nous arrivons à cela,
l'affection fraternelle, mettez-vous à Sa place dans cette affaire.
Maintenant, vous direz: «Mon frère a péché contre moi», comme l'a dit
Pierre. «Faut-il lui pardonner?» Il a dit: «Sept fois par jour?»
Il a répondu: «Soixante-dix fois sept.»
230 Voyez-vous, l'affection fraternelle. Maintenant,
voyez-vous, si un frère détonne complètement, ne soyez pas impatient
avec lui. Non. Soyez aimable avec lui. Allez-y quand même.
231 Quelqu'un m'a dit, il n'y a pas longtemps:
«Comment pouvez-vous croire les choses comme vous le faites, et
continuer à aller chez les Assemblées de Dieu, et les Unitaires, et
partout ailleurs?» Voyez-vous, l'affection fraternelle – espérant qu'un
jour... Voyez-vous, la patience avec lui, la tempérance – le
supportant; la connaissance, pour comprendre ce qu'il croit, et se
rappeler que c'est dans son cœur, c'est cela; de la vertu en vous-même
pour la laisser sortir avec gentillesse, douceur vis-à-vis de lui;
ayant la foi qu'un jour, Dieu le fera entrer. L'affection fraternelle –
la septième chose. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept.
Voyez-vous? Sept choses.
232 Alors, maintenant, vous arrivez. Ensuite,
ajoutez la charité, ce qui est l'amour. C'est la pierre de faîte. Un de
ces jours, dans l'église...
233 Maintenant, s'il vous plaît, que sur bande l'on
sache, partout, que je n'enseigne pas ceci comme une doctrine – ce que
je vais dire maintenant. Mais je veux simplement vous montrer, avec
l'aide de Dieu, ce que c'est vraiment, et que la première Bible que
Dieu a écrite, c'était le zodiaque dans le ciel. Cela commence par une
vierge. Cela se termine par Leo, le lion. Et, quand j'arriverai à ce
Sixième, et Septième Sceau, vous verrez ce qu'il en est. Quand cet
autre Sceau fut ouvert, le signe du zodiaque de cet endroit, c'était le
cancer, les poissons qui se croisent. C'est l'âge du cancer dans lequel
nous vivons maintenant. Révélé. Et la chose suivante que le Sceau, une
fois rompu, a révélé, c'est Leo, le lion – la seconde venue de Christ.
Il vient la première fois à la vierge; il vient ensuite comme Leo, le
lion. J'amènerai ceci à travers ces... Maintenant, je ne sais pas si je
vais avoir le temps ce matin... Je vais faire de mon mieux pour vous
montrer que ces marches sont dans la pyramide; exactement, la seconde
Bible que Dieu a écrite. Énoch les a écrites et les a placées dans la
pyramide.
234 Et la troisième (Dieu est toujours rendu parfait
en trois), alors Il s'est fait Lui-même, Sa Parole. Maintenant,
rappelez-vous, dans la pyramide... (Je pense que beaucoup d'entre vous,
soldats, et autres, vous étiez en Égypte.) La pyramide n'a pas de
coiffe sur elle. Elle n'en a jamais eu. Ils ont la pierre de Scone et
tout le reste, mais pourtant...
235 Si vous avez un billet d'un dollar dans votre
poche, regardez ce billet, et vous verrez que, du côté droit, il y a un
aigle avec le drapeau américain. Et il est dit: «Le Sceau des
États-Unis.» Et, de l'autre côté, il y a la pyramide, avec une grosse
pierre de faîte et l’œil d'un homme. Et il est dit de ce côté-ci: «Le
Grand Sceau.» Eh bien, si ceci est une grande nation, pourquoi ce grand
sceau ne serait-il pas son propre sceau, celui de la nation? Dieu les
fait rendre témoignage, peu importe où ils vont.
236 Je parlais une fois à un docteur, et il était en
train de me faire toutes sortes de remarques virulentes à propos de la
guérison divine. Nous étions debout, dans la rue. Il m'a dit: «Monsieur
Branham, vous ne faites que troubler les gens. Il n'y a pas de
guérison, si ce n'est au travers de la médecine.»
237 Comme je me retournais, je regardai son insigne
sur la voiture – il portait ce serpent sur le poteau. J'ai dit: «Vous
feriez mieux alors de retirer cet insigne de votre voiture, parce que
votre propre insigne témoigne que Dieu est un guérisseur.» Un véritable
docteur croit cela. Ça, c'est ces charlatans. Oui monsieur. Le serpent
sur le poteau – Moïse a élevé le serpent sur le poteau; et Il a dit:
«Je suis l'Éternel, qui guérit toutes tes maladies.» Et ils ont regardé
ce serpent pour recevoir la guérison divine. Et ils témoignent contre
cela, mais pourtant, leur propre insigne témoigne contre eux!
238 Voici notre nation, qui dit toutes ces choses et
qui se moque de ces choses, et son propre argent (sa monnaie) témoigne
que le Sceau de l'univers entier, c'est Dieu. Vous voyez cet oeil qui
se trouve au-dessus de cela, sur ce billet d'un dollar? C'est le Grand
Sceau.
239 Elle n'a jamais été placée au sommet de la
pyramide. Ils ne pouvaient pas comprendre. Pourquoi? La pierre de faîte
fut rejetée, la tête – Christ. Mais elle viendra un jour.
240 Maintenant, en bâtissant la vertu. En bâtissant
ce monument. En bâtissant cette stature. Vous voyez, cela commence par
le fondement, qui est la foi – puis la vertu, la connaissance, la
tempérance, la patience, la piété, l'affection fraternelle. Maintenant,
qu'est-ce que cela fait? Alors, ils attendent la pierre de faîte, qui
est l'amour. Car Dieu est amour, et II contrôle, et Il est la force de
chacune de ces choses. Oui monsieur. Juste ici. Juste ici. Vous voyez,
je l'ai entre toutes ces œuvres ici, et j'ai fait passer ici ces
petites vagues. Qu'est-ce que c'est? Le Saint-Esprit, descendant à
travers Christ, vous voyez, le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est
au-dessus de tout ceci, soudant ceci ensemble. Construisant quoi? Une
Église parfaite, pour que la pierre de faîte vienne la coiffer!
Qu'est-ce que cela a aussi fait, tout du long? Cela s'est manifesté à
travers sept âges de l'Église et sept messagers à l'Église.
241 Cela a débuté ici, en arrière... Où l'Église
a-t-elle été fondée, au tout début? Où l'Église pentecôtiste a-t-elle
été fondée, au début? Par saint Paul, à Éphèse; l'Étoile de l'âge de
l'Église d'Éphèse – Éphèse. Le second âge de l'Église, c'était Smyrne –
la vertu. Irénée, cet homme remarquable qui a soutenu l'Évangile de
Paul. L'âge de l'Église suivant, c'était Pergame, et Martin était
l'homme remarquable qui est resté... Paul, Irénée, Martin; puis, avec
Thyatire, est venu Colomban. Rappelez-vous, voici, c'est dessiné juste
là. Colomban. Après Colomban (les âges sombres sont venus dans cette
période) est venu Sardes, ce qui signifie mort – Luther. Alléluia! Quoi
ensuite? Qu'est-ce qui est venu ensuite? Après Sardes (Luther); puis
est venu Philadelphie – la piété. Wesley – la sainteté. «Le juste vivra
par la foi», a dit Luther. La sanctification à travers Wesley. Puis est
venue l'affection fraternelle, à travers Laodicée. Et nous croyons que
le grand Message de la seconde apparition d'Élie, dans les derniers
jours, va balayer le pays.
242 Voilà – sept âges de l'Église, sept marches.
Dieu bâtit Son Église comme une personne, un individu, en Lui-même. La
gloire, la puissance de Dieu descendant à travers ceci, nous soudant
ensemble. C'est pourquoi les Pentecôtistes ont mis dehors les
Luthériens, ont mis dehors les Wesleyens et les autres – ils ne savent
pas de quoi ils parlent. Vous voyez, ils ont vécu dans cette partie-ci
du temple. Voilà pourquoi certains peuvent monter jusqu'à cette
hauteur, puis retomber. Mais il y a une partie véritable de cela qui
continue à former ce bâtiment. Allons-y: «Je restaurerai», a dit le
Seigneur.
243 Vous vous rappelez de L'Arbre-Épouse? Vous vous
rappelez du sermon sur l'Arbre-Épouse? Ils l'ont dévoré jusqu'à sa
base, mais Il l'a émondé. II avait des branches dénominationnelles; Il
les a émondées. Ils ont commencé une autre Église, des branches
dénominationnelles; Il les a émondées. Mais le cœur de cet arbre a
continué à grandir. «Au temps du soir, la lumière paraîtra.»
Voyez-vous? C'est alors que vient Christ, le Saint-Esprit. Jésus
descend et s'installe à la tête de l'Église, et alors, Il ressuscitera
cette Église, qui est Son propre Corps. Là-dedans se trouve le Corps,
et la manière dont Dieu s'attend à ce que nous croissions, en tant
qu'individus, c'est la manière dont Il a fait entrer Son Église, pour
qu'elle croisse. Avec chaque âge de l'Église – et cela forme ensuite
une grande Église.
244 Vous voyez, il n'était pas exigé de ces gens la
même chose que de ces autres. Il n'était pas exigé de celui-ci la même
chose que de celui-là. Voyez-vous? Mais Il a construit Son Église de la
même manière... Il a construit Son Église de la même manière qu'Il
construit Son peuple. Alors, Pierre, ici, dit premièrement (sept
choses): La foi, la vertu (vous voyez, ça monte), la connaissance, la
tempérance, la patience, la piété, l'amour fraternel, l'affection
fraternelle, et ensuite l'amour de Dieu; le Saint-Esprit. Christ, dans
la Personne du Saint-Esprit, vient sur vous dans le vrai baptême du
Saint-Esprit. Et vous avez toutes ces vertus scellées en vous; alors
Dieu vit dans un tabernacle, appelé l'édifice – le Tabernacle vivant,
du lieu d'habitation du Dieu vivant.
245 Quand un homme possède ces sortes de choses,
alors le Saint-Esprit vient sur lui. Peu importe, il se peut que vous
parliez en langues, il se peut que vous imitiez tous les dons que Dieu
possède. Il se peut que vous fassiez cela; mais, tant que ces vertus,
ici, ne sont pas entrées en vous, vous êtes encore à côté du fondement
véritable de la foi. Mais, quand ces vertus grandissent là-dedans, et
que vous ajoutez cela à cela, alors vous êtes un monument vivant. Vous
êtes une idole vivante en mouvement.
246 Vous savez, les païens se prosternent devant une
idole, un dieu imaginaire, et, d'une façon imaginaire, ils croient que
ce dieu imaginaire leur répond. C'est du paganisme.
247 C'est du romanisme. Ils se prosternent devant
toutes sortes de saints, et tout le reste. Ils ont sainte Cécile, dieu
domestique, et tellement d'autres choses comme cela. Ils se prosternent
là-devant, et croient effectivement cela d'une manière imaginaire. Quel
type c'est, du véritable Dieu vivant!
248 Mais, quand nous, non pas d'une manière
imaginaire, mais que nous nous prosternons devant un Dieu vivant, une
vertu vivante, une connaissance vivante, une patience vivante, une
piété vivante, une puissance vivante, venant par le Dieu vivant, cela
fait d'un homme vivant une image vivante – la stature de Dieu!
249 Qu'est-il en train de faire? Les mêmes choses
que Jésus a faites. Marchant de la même manière que Lui. Faisant les
mêmes choses que Lui, parce que ce n'est pas quelque chose
d'imaginaire! Il y a une réalité qui le démontre!
250 Vous voyez ce que je veux dire? Vous voyez de
quelle manière ces vertus, ces matériaux de construction, s'associent
avec les messagers de l'Église, et avec les âges de l'Église?
251 Eh bien, un de ces jours, nous allons prendre
chacun de ces mots, et les étudier à fond, et montrer que cela démontre
ceci. Tout cela va ensemble. Assurément. Voyez-vous? Oh! là là! Comme
c'est merveilleux de voir ce que cela fait!
252 Bon. C'est la maison dans laquelle Dieu habite.
Non pas un bâtiment avec une grosse cloche au sommet et un haut
clocher, vous voyez, mais «Tu M'as formé un corps». Un corps dans
lequel Dieu peut habiter, Dieu peut marcher, Dieu peut voir, Dieu peut
parler, Dieu peut agir. Amen! Un agent vivant de Dieu. Dieu marchant
sur deux pieds, en vous. Gloire! «Les pas du juste sont dirigés par
Dieu.» Dieu marchant en vous, car «vous êtes des lettres écrites, lues
de tous les hommes». Et, si la Vie qui est en Christ est en vous, vous
manifesterez la Vie que Christ a manifestée.
253 Comme je l'ai toujours dit: Retirez la sève d'un
pêcher, et, si vous pouviez la transférer par une transfusion dans un
pommier, le pommier porterait des pêches. Assurément. Certainement. Peu
importe l'apparence des branches, il y a en lui de la sève de pommier,
vous voyez, ou d'un autre arbre. Si vous retirez la vie d'un pommier,
que vous retirez cela complètement, et que vous lui donnez une
transfusion de sève, et vous la faites passer du pêcher dans le
pommier, que va-t-il arriver? Il ne produira plus de pêches.
Voyez-vous? Non monsieur. Il ne... Si la vie du pêcher entre dans le
pommier plutôt, il ne produira plus de pommes. Il produira des pêches,
parce que c'est cette vie qui est en lui.
254 Quand vous nous prenez, nous, qui ne sommes que
des gourdes, des andouilles, et il n'y a rien de bon en nous, car nous
sommes tous morts par notre péché et nos offenses. Nous sommes tous
dans de telles conditions, et alors, quand nous, personnellement, nous
pouvons nous prosterner, et nous consacrer, Dieu prend Son tuyau de
transfusion – le Nom de Jésus-Christ (parce qu'il n'y a point d'autre
nom sous le ciel, par lequel l'homme puisse être sauvé) – et transfère
la Vie de Christ en nous, alors nous avons cette sorte de foi, la foi
que Christ avait. Et la foi de Christ n'était pas fondée sur ces
Pharisiens ou Sadducéens, ou sur le lavage des cruches, des bouilloires
ou des marmites. Elle était fondée sur la Parole de Dieu. Amen! À tel
point que Christ était la Parole. La Parole a été faite chair. Et
alors, lorsque nous sommes tellement transfusés par Sa puissance que
nous mourons à notre propre façon de penser, et que notre foi devient
une foi authentique (Alléluia!), alors la Vie de Christ est transfusée
en nous. Et nous devenons des créatures vivantes de Dieu, une
habitation où le Saint-Esprit peut envoyer Ses bénédictions rayonnantes
à travers cela, et nous sommes à la stature de Christ.
255 Jésus a dit: «N'est-il pas écrit... Vous Me
condamnez, parce que Je dis que Je suis le Fils de Dieu. N'est-il pas
écrit que vous êtes des dieux? Votre propre loi ne dit-elle pas cela?»
Comme Moïse, comme Élie, comme ces prophètes, qui ont vécu si près de
Dieu que Dieu s'est simplement transféré en eux, et ils ont parlé, mais
ce n'était pas eux, c'était Dieu. «Ne vous inquiétez pas de ce que vous
direz, parce que ce n'est pas vous qui parlerez; c'est le Père qui
habite en vous qui parlera.» Ses paroles ne sont pas ses propres
paroles, parce que sa vie... il est mort.
256 Lorsque quelqu'un meurt, vous retirez son sang.
Vous l'embaumez. Le problème, c'est que beaucoup d'entre eux n'ont
jamais été embaumés. Si vous retirez le sang d'un homme, il est fini.
Alors, tout ce que vous pouvez faire, c'est de mettre un autre sang en
lui, s'il doit vivre de nouveau, car vous avez retiré son sang. Et,
maintenant, nous plaçons le Sang de Jésus-Christ à l'intérieur.
Voyez-vous? Et cela amène la foi de Jésus-Christ, la vertu de
Jésus-Christ, la connaissance de Jésus-Christ, la tempérance de
Jésus-Christ, la patience de Jésus-Christ, la piété de Jésus-Christ,
l'affection fraternelle de Jésus-Christ, et l'amour de Dieu, qui est
Jésus-Christ! Il est la tête qui vous contrôle! Et vos pieds sont le
fondement, la foi. Amen! Contrôlés par la tête. Prenez le ...?...Voilà,
vous y êtes.
257 Voilà le parfait homme de Dieu – quand il
possède ces vertus.
258 Alors, Dieu, représentant Son Élise comme une
Épouse, une femme... Dieu représente Son Église comme une Épouse, et la
manière dont Il amène chaque individu à être Son fils, pour entrer dans
cette Épouse, Il a aussi amené l'Épouse à travers ces âges, jusqu'à
amener cette Église complète dans ceci.
259 Mes pieds bougent. Pourquoi? Parce que ma tête
le dit. Or, ils ne peuvent pas bouger comme mes mains, parce que ce
sont mes pieds. Luther ne peut pas faire les choses que nous avons
faites; et les Méthodistes non plus, parce qu'ils étaient quelque chose
d'autre. Vous voyez, les pieds bougent, parce que la tête le dit. Et la
tête ne dit jamais: «Maintenant, pieds, vous devenez des mains.
Oreilles, vous devenez des yeux.» Vous voyez? Mais, dans chaque âge,
Dieu a placé ces choses dans Son Église. Et Il a présenté un modèle, en
montrant que chaque individu a ces... possède ces qualités. Et cet
«être», quand il est terminé, c'est l'Église de Dieu qui va dans
l'enlèvement! Et cet «être», quand il est terminé, c'est un serviteur
de Dieu, dans l'Église de Dieu, qui va dans l'enlèvement! Gloire! Vous
voyez ce que je veux dire? Vous y êtes! Voilà la chose complète.
260 Voici, un homme est venu, Paul, qui a posé le
fondement. Irénée a commencé à déverser ceci là-dessus, et le suivant a
déversé ceci, et le suivant a déversé ceci, et le suivant cela, et
cela, et cela, et ainsi de suite, jusqu'à ce que cela arrive au dernier
âge. Mais qu'est-ce que c'est? Le même Esprit. Le même esprit, qui
habite en moi, dit: «Mains, saisissez cette caisse.» Le même esprit
dit: «Pieds, faites un pas.» Vous voyez ce que je veux dire?
261 Alors l'entière stature de votre être est
gouvernée et contrôlée par ces choses, mais elle ne peut pas être
complètement contrôlée, tant qu'elle ne possède pas complètement ces
qualités.
262 Avez-vous déjà entendu ceci? Maintenant,
laissez-moi vous dire ceci, et restez vraiment... soyez bien à
l'écoute. Vous voyez? La solidité d'une chaîne se mesure à son maillon
le plus faible. Est-ce bien juste? Elle n'est pas plus solide que son
maillon le plus faible. Peu importe avec quelle solidité ceux-ci sont
construits, ceci est construit, s'il y a un maillon faible, c'est là où
elle se casse. Et elle n'est pas plus solide que son maillon le plus
faible. Eh bien, si vous possédez... vous dites que vous avez ceci,
ceci, ceci; mais que vous n'avez pas ceci, eh bien, c'est là qu'elle se
brisera. Si vous avez ceci et n'avez pas cela, elle se brisera
précisément là. Si vous avez ceci et n'avez pas cela, elle se brisera;
ceci, et que vous n'avez pas ceci, elle se brisera; ceci, et n'avez pas
ceci, elle se brisera. Vous voyez? Et vous ne pouvez pas avoir ceci,
sans avoir ceci. Ainsi, lorsque vous livrez votre être entier, alors le
Saint-Esprit se déverse à travers ces vertus. Alors vous êtes un
Tabernacle vivant.
263 Alors les gens regardent, et disent: «Voilà un
homme rempli de vertu, de connaissance, – il croit la Parole, – de
tempérance, de patience, de piété, d'affection fraternelle, rempli de
l'amour du Saint-Esprit, qui est en train de se promener.» Qu'est-ce?
Une stature, que les incroyants peuvent voir, et dire: «Voilà un
Chrétien. Voilà un homme, ou une femme, qui sait de quoi il parle. Vous
n'avez jamais vu de personne plus aimable, plus douce, plus pieuse
qu'elle.»
264 Vous êtes scellé. Un sceau apparaît des deux
côtés. Que vous partiez ou que vous veniez, ils voient chaque fois le
sceau. Vous y êtes, vous voyez. Quand un homme ou une femme possède
ceci, alors la pierre de faîte descend et le scelle dans le Royaume de
Dieu, ce qui est le Saint-Esprit.
265 Alors, la Parole, venant d'ici, se manifeste à
travers chacun de ces êtres, et fait, de cet Être complet, un
Tabernacle du Dieu vivant, un vivant exemple ambulant de christianisme.
266 Ce que Christ était, ces gens le sont, parce que
Sa Vie est à l'intérieur. Ils sont en Christ, et leur vie est morte, et
cachée en Christ à travers Dieu, et scellée là-dedans par le
Saint-Esprit – I Corinthiens 12. C'est juste. Voyez-vous, vous vous
reconnaissez comme mort. Alors, vous naissez de la foi, puis de la
vertu et ces autres choses vous sont ajoutées, jusqu'à ce que vous
soyez une Image de Dieu, vivante et parfaite.
267 N'est-ce pas merveilleux? Et alors Dieu, à
travers cela, a amené aussi sept âges de l'Église, pour montrer les
sept marches qu'Il a construites, pour amener Son individu à Son image.
Il a construit une Église complète à Son image, et, à la résurrection,
ce Corps complet ressuscitera, pour vivre avec Lui pour toujours, parce
que c'est une Épouse. Cela intervient donc dans chaque âge; chaque âge
qui arrive.
268 Et davantage est exigé, rappelez-vous.
Rappelez-vous ce que Paul a dit, ici dans Hébreux 11. Laissez-moi juste
vous lire quelque chose avant que nous terminions ici, juste une
minute. Et alors, vous... Cela donne toujours un sentiment assez
étrange quand on lit ceci. Je vais prendre Hébreux 11, et commencer au
verset 32.
Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait
pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de
Samuel, et des prophètes,
qui, par la foi, vainquirent des royaumes,
exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des
lions,
éteignirent la puissance du feu, échappèrent au
tranchant de l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la
guerre, mirent en fuite des armées étrangères.
Des femmes recouvrèrent leurs morts par la
résurrection; d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent
point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection; (Ici,
bien plus tard, vous voyez. Très bien.)
d'autres subirent les moqueries et le fouet, les
chaînes et la prison;
ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent
tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de
peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités,
eux dont le monde n'était pas digne, – (vous voyez,
c'est entre parenthèses [ou entre tirets] dans votre Bible) errants
dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de
la terre.
Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu
témoignage (ici à la foi desquels il a été rendu témoignage), n'ont pas
obtenu ce qui leur était promis (voyez-vous),
Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour
nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.
269 Avez-vous saisi? Ces gens, qui sont morts, ici,
comptent sur nous et attendent après nous. Cette Église doit donc
arriver à la perfection, pour provoquer la résurrection, et il y a des
âmes sous l'autel, qui attendent que cette Église arrive à sa
perfection. Mais, lorsque Christ vient effectivement... et cette
Église, vous voyez, devient toujours plus petite – c'est une minorité.
(En fait, c'est beaucoup plus pointu que cela, mais c'est simplement
pour me donner suffisamment de place pour écrire, voyez-vous Cela
arrive à une pointe d'aiguille, et, finalement, cette Église
minoritaire doit arriver à avoir le même genre de ministère que ceci a
laissé. Parce que, lorsque cette pierre de faîte revient – il y a une
sorte de poche, ici, dans laquelle elle va venir s'installer, comme sur
une pyramide ordinaire. Ce n'est pas juste un chapeau qui vient
recouvrir le sommet; il y a un petit rebord. Et cela doit venir se
poser là-dessus, parce que cela fait rejaillir l'eau. Et, quand elle
vient, cette Église doit être polie. Toutes les autres pierres dans la
pyramide sont placées si parfaitement que vous ne pouvez pas glisser
une lame de rasoir entre elles. Et elles pèsent des tonnes. Comment ils
les ont montées, on ne sait pas, mais ils ont réussi à les construire.
Et ici, en haut, quand la pierre de faîte de la pyramide vient
effectivement, la pyramide elle-même, le Corps de Christ, devra être
polie, – il ne faudra pas seulement un credo, une doctrine, ou quelque
chose que nous avons traversé, – cela devra être si parfaitement comme
Christ que, lorsqu'Il viendra, Lui et ce ministère vont plaquer
parfaitement l'un sur l'autre. Alors viendra l'enlèvement et le départ
pour la maison.
270 Regardez maintenant où nous vivons: dans
Laodicée, ou l'Église qui était le pire âge de l'Église qu'on ait
jamais eu. Dans la Bible, nous découvrons que c'était le seul âge de
l'Église où Dieu se trouvait à l'extérieur de l'Église, en train de
frapper pour essayer de revenir dans Son propre bâtiment. Les credo et
les dénominations L'avaient même exclu de Sa propre Église. «Voici, Je
me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu'un a soif et qu'il ouvre
la porte, J'entrerai chez lui, et Je souperai avec lui.»
271 Le voici, dans cet âge de l'Église, où ils L'ont
graduellement poussé vers l'extérieur, jusqu'à Le mettre définitivement
à la porte. Ils ne veulent rien avoir à faire avec cela.
272 Maintenant vous voyez, aujourd'hui, où nous
allons. Même qu'à la fin de cet âge, l'Église de Laodicée est devenue
si formaliste qu'elle et le catholicisme (qui l'a dispersée juste ici)
se mettent ensemble et s'unissent en une seule grande Église; avec une
fédération d'Églises. C'est pareil au catholicisme.
273 Il n'y a qu'une différence, s'ils arrivent
simplement à la surmonter: c'est prendre la communion. C'est la seule
chose dans le diocèse, qui empêche le catholicisme et le protestantisme
de s'unir: c'est le sens donné à la communion. L'Église catholique dit:
«C'est le corps.» Et l'Église protestante dit: «Cela représente le
corps.»
274 Les Catholiques en font une messe. Une messe
signifie qu'ils prennent la communion, espérant être pardonnés. Les
Protestants la prennent par la foi, remerciant Dieu, dans la communion,
qu'ils sont pardonnés. Les Protestants disent: «Nous sommes pardonnés.»
Les Catholiques disent: «Nous espérons que nous sommes pardonnés.» La
messe et la communion.
275 Ils l'appellent une messe; nous l'appelons une
communion. Une messe, c'est espérer qu'il en est ainsi. Une communion,
c'est savoir qu'il en est ainsi, et Le remercier pour cela. Voyez-vous?
Voilà la seule chose sur laquelle ils ne peuvent s'accorder. Ils le
feront.
276 Oh, cela paraît très joli. Ils s'uniront pour...
Cela conduira... Eh bien, la Bible déclare: «Et ces bêtes donnèrent
leur puissance à la prostituée.» Voyez-vous, ils se sont unis.
277 Vous voyez, exactement ce que la Bible a dit
qu'ils feraient, ils sont en train de le faire maintenant; c'est
justement en train de se faire cette semaine. Ce n'est pas que j'aie
quelque chose contre les Catholiques, pas plus que contre les
Protestants. Vous, Méthodistes, et Baptistes, et beaucoup de vous,
Pentecôtistes, quand vos Églises sont entrées dans cette fédération des
Églises; quand ils ont construit cette grande morgue, là-bas à New
York, de cette fédération d'Églises – c'est la même chose que les
Nations Unies et les autres choses; ils essaient de réunir tout le
protestantisme.
278 Maintenant, les Catholiques sont clairvoyants à
ce sujet, et ils vont amener ce pape Jean 23, ou 22 (que sais-je?) – il
essaie d'une manière très humble et effacée d'amener toute la foi
protestante et la foi catholique à une seule foi. C'est exactement ce
que la Bible a dit qu'ils feraient. Vous y êtes. Et les Protestants s'y
laissent prendre, et avalent l'hameçon, la ligne et le plomb. Pourquoi?
Pourquoi? Parce qu'ils ne possèdent pas ces choses. La connaissance –
la Parole est juste; la patience – «Ceux qui s'attendent au
Seigneur...» Vous voyez ce que je veux dire?
279 Comme l'a dit cet évêque méthodiste l'autre
jour, quand ils ont passé cela, – et n'importe qui sait ce qui a
inspiré cela, – ils essaient de faire en sorte qu'une certaine prière
soit dite à l'église... ou à l'école, et ils voulaient... Je pense
qu'il s'agissait d'un livre de prières presbytérien ou quelque chose
ainsi. Et les parents ont intenté un procès à l'école, parce qu'ils
n'acceptaient pas que cette prière soit dite à l'école. Cet évêque
méthodiste était un vieil homme sage. Il s'est levé et a dit: «C'est
faux.» Il a dit: «C'est anticonstitutionnel.» Il a senti le vent venir.
Il a dit: «C'est comme dans notre Église méthodiste...» Il a dit: «Dans
notre Église méthodiste... bien des gens parmi nous parlent sans arrêt
du scandale d'Hollywood, et quatre-vingt-quinze pour cent d'entre eux
vont quand même le voir.» Que se passe-t-il? Ils ont laissé ceci.
Exactement. Ils ont laissé cela.
280 L'autre jour, ici même, je parlais à un
représentant officiel de l'une des plus grandes Églises méthodistes de
Falls City – l'une des Églises méthodistes les plus spirituelles qu'il
y a à Falls City... Pour montrer que l'âge méthodiste vient juste à
côté de notre âge, là, de l'âge pentecôtiste. Il a dit: «À St-Louis,
dans le Missouri, ils ont fait une analyse, il y a environ trois ou
quatre mois, et ils ont découvert...» Il se peut que cet homme soit
assis ici ce matin. Eh bien, c'est un entrepreneur qui construit ce...
qui répare le bâtiment pour nous. Il appartient à l'Église méthodiste
de la rue Principale, où frère Lum est pasteur. Nous découvrons donc
que, là-dedans, il y avait, je crois, environ soixante-dix pour cent
des Méthodistes qui... Cette analyse, cette enquête, montrait qu'à
St-Louis, soixante-dix et quelques pour cent des Méthodistes fumaient,
et que soixante-huit pour cent d'entre eux buvaient des boissons
alcooliques – c'est un Méthodiste qui l'a dit! Et la chose étrange
était que, lorsqu'on a donné l'analyse et estimé la proportion d'hommes
et de femmes, il y avait soixante-dix et quelques pour cent de femmes
contre environ cinquante pour cent d'hommes. Plus de femmes qui
fumaient et buvaient que d'hommes! Soixante-dix pour cent –
soixante-dix et quelques pour cent de femmes, plus de femmes que
d'hommes.
281 Maintenant, qu'arriverait-il si nous prenions la
doctrine biblique du port des shorts, des cheveux coupés et des choses
comme cela? Eh bien, c'est de l'impiété, – des femmes qui professent la
piété et la sainteté, – des parties de cartes, et tout le reste, des
commères, des bavardes, ne réussissant pas à tenir leur langue, parlant
et cancanant, et allant çà et là. Et qu'en est-il des hommes? Les
parties de cartes, le golf – là-bas, à moitié habillés, portant de
petits habits d'apparence douteuse, avec toutes ces femmes là autour.
282 Ce n'est pas étonnant! Vous voyez ce sale coup
qu'ils ont fait à ce prédicateur, ce prédicateur dans les prisons, ce
matin? Oui monsieur. Je ne crois pas que cet homme soit coupable de
cela. Qu'est-ce que cela a fait? Comme frère... Je ne peux pas me
souvenir de son nom. Oui, Dan Gilbert, un prédicateur dans les prisons.
Quand cet homme est entré en courant, et a assassiné Dan, il y a
quelques mois en arrière, et maintenant, sa femme va avoir un bébé.
Bien sûr, Dan est mort; ils ne peuvent pas faire une transfusion
sanguine au bébé maintenant. Elle a dit que Dan l'avait violée, et que
c'est le bébé de Dan. Je ne crois pas plus ça que je ne crois qu'un
corbeau a des plumes de pigeon. Non monsieur. Je crois que c'est un
mensonge. Je crois que Dan Gilbert était un homme de Dieu. Je crois que
c'est un coup du diable.
283 C'est comme cette chose qu'ils ont essayé de
faire passer à propos de ces prières. Ce vieil évêque méthodiste était
assez intelligent pour saisir cela. Si cela avait passé – c'était
seulement inspiré par quelque chose d'autre. C'est juste.
284 C'est comme le problème de ségrégation dans le
Sud – c'est pareil. Je crois que l'homme devrait être libre. Je crois
que cette nation défend la liberté. Je ne blâme pas Monsieur Kennedy
pour avoir envoyé là-bas la troupe, bien qu'en politique je ne sois pas
un «New Dealer», et je ne suis pas un démocrate, je ne suis pas un
républicain; je suis un Chrétien. Mais je ne crois pas à cela. Je ne
crois pas non plus que les gens de couleur devraient vendre leur droit
d'aînesse pour de telles affaires. Il y avait... Le parti
républicain... Le sang d'Abraham Lincoln a libéré ces gens, parce qu'il
était un homme pieux. Je pense que vous devriez au moins rester
attachés au parti, si vous décidez de voter. Mais je vais vous dire une
chose: Ce garçon n'était pas là-bas simplement à cause des écoles, ce
garçon est un citoyen. C'est un Américain. C'est la liberté pour tous.
La couleur d'un homme ne devrait rien changer. Nous sommes tous... Dieu
a dit qu'Il a fait d'un seul homme, d'un seul sang, toutes les nations.
Nous sommes tous un.
285 Mais ce garçon, il était un soldat; c'était un
vétéran. Il a combattu pour ce qui est juste. Il avait le droit d'aller
à l'école; c'est juste. Mais il y avait une quantité d'écoles où il
pouvait aller. Ça dépend de quoi il s'agit. Si vous soutenez cela,
c'est ce truc dénominationnel, qu'on a là-bas à présent, qui inspire
cela. Pourquoi? Ils font passer les votes de ces gens de couleur, des
républicains aux démocrates, et, en faisant cela, ils vendent leur
droit d'aînesse. C'est l'exacte vérité. Le Saint-Esprit n'est pas ici.
«Que celui qui a de la sagesse, que celui qui a de la connaissance»;
exactement.
286 C'est comme cette Église, cet âge présent, en
train de se faire acheter. Ne pouvez-vous pas voir ce qui va arriver?
Peu m'importe si c'est enregistré, le voici! Qu'est-ce qui se passe? Ma
mère avait coutume de dire: «Il faut faire la part du diable.» Il y a
un homme qui a fait quelque chose de sensé, c'était Castro, là-bas en
bas. Oui monsieur. Il est allé là-bas; et les capitalistes avaient
toute la canne et tout le reste – cela repose sur l'étalon-or comme les
États-Unis. Qu'est-ce qu'il a fait? Il a acheté tous ces titres. Il
s'est procuré de l'argent par tous les moyens possibles. Et qu'a-t-il
fait? Il a contrefait la monnaie, et l'a changée, et a remis cela en
circulation. C'est la seule chose que cette nation peut faire.
287 Avez-vous entendu Life Line l'autre matin? Eh
bien, vous savez, c'est comme lorsque vous vendez des titres sur l'or.
Les titres sont déjà ramassés, et ce gouvernement actuel dépense
maintenant l'argent de quoi? Des impôts qu'ils percevront dans quarante
ans. Elle est finie. C'était sur Life Line, sortant directement de
Washington D.C., et diffusé dans tout le pays. Ils dépensent l'argent
des impôts, et ils essaient d'acheter des devises étrangères... Oh, de
toute manière, ils distribuent de l'argent partout. Ne voyez-vous pas:
c'est exactement ce qu'ils vont faire? Voyez-vous? Qu'est-ce que c'est?
Maintenant, si cette nation fait faillite... Tout ce qu'elle peut
faire, c'est faire faillite. La seule chose qu'elle puisse faire, c'est
de faire faillite. La seule chose sensée que l'on peut faire, c'est
changer la monnaie. Mais ils ne le feront pas. Sous l'administration
actuelle, l'Église catholique romaine possède l'or du monde; et ce
qu'ils feront, ce sera liquider tout. Ces hommes riches, et les autres,
de la terre, comme le dit la Bible, que feront-ils avant de perdre
le...? La compagnie de tabac Brown et Williamson (la plupart d'entre
eux sont Catholiques de toute manière), et toutes ces autres choses,
que feront-ils? Ils accepteront cela, et ils prendront l'argent venant
de Rome! Et alors, elle a vendu son droit d'aînesse! Rome l'épaule. Oui
monsieur.
288 Elle l'épaulera. Et ils font maintenant
suffisamment d'arrangements politiques – ils s'en entourent
suffisamment. Amenant cela dans son cabinet. Regardez ce que Monsieur
Kennedy demande.
289 Et quand vous voyez ce que vous avez vu l'autre
jour – ça ne sert plus à rien de voter. À quoi ça sert de voter?
Lorsqu'ils ont mis ça dans le journal, et qu'ils l'ont démontré devant
le public, et qu'ils ont refusé de faire quoi que ce soit à ce sujet,
quand il a été prouvé que les machines, à travers le pays, étaient
préprogrammées, et qu'ils ont élu Monsieur Kennedy par un vote faussé.
La Bible ne dit-elle pas qu'il entrerait par la tromperie? Un mensonge.
290 Or, je ne suis pas contre le parti démocrate,
pas plus que le parti républicain, mais j'expose simplement des faits
tirés de la Bible. À quoi cela sert-il de voter? Ils savent qui va se
trouver là.
291 Combien d'entre vous se rappellent l'émission de
télévision présentant deux femmes, l'une qui disait: «Je vais voter
pour...» Une femme protestante disait: «Je vais voter pour Monsieur
Kennedy.»
Ils lui ont dit: «Pourquoi?»
Elle a répondu: «Parce que je pense qu'il est plus
intelligent que Monsieur Nixon. Il ferait un meilleur Président.»
Puis, ils ont dit: «Cette femme est Catholique. –
Pour qui allez-vous voter?»
Elle a dit: «Je suis Catholique, Catholique romaine,
une fidèle Catholique. Mais je vais voter pour Monsieur Nixon.»
«Pourquoi?»
Elle a répondu: «Parce que je pense que Monsieur
Nixon ferait un meilleur Président, parce qu'il a plus l'habitude des
choses. Il connaît mieux le communisme.» Cette femme a dit un mensonge.
292 J'ai ce qu'ils appellent The Facts of our Faith
[Les Réalités de notre Foi – N.D.T.], qui est le livre catholique le
plus avancé que l'on puisse acheter. II est dit là-dedans: «S'il y a un
Catholique, sur une liste électorale, qui se présente en même temps
qu'un Protestant, et qu'un Catholique vote pour un Protestant, il est
excommunié de l'Église catholique.» C'est juste! Et, s'il y a deux
Catholiques qui se présentent pour le même poste, ils choisiront le
Catholique qui est le plus fidèle à l' «Église mère», et ils voteront
pour lui.
293 Vous voyez cette tromperie, ce qu'ils essaient
de faire? Ils distribuent de l'argent, pour acheter quoi? Ils essaient
de le ruiner! Et ils sont en train de le faire, et il est ruiné.
294 De quoi s'agit-il? Il utilise l'étalon-or, et
l'Église catholique, la hiérarchie, possède l'or du monde – cent
soixante-huit milliards de dollars. Alors, voilà!
295 On le ramène directement sur l'étalon-or, et
vous pouvez garder vos maisons et vos autres choses – mais vous
appartenez à l'Église catholique. La nation appartient à l'Église
catholique. On s'empare de tout, comme cela, au travers de leur monnaie.
296 La Bible n'en parle-t-elle pas? Est-ce l'image
que la Bible nous présente? Ce que j'essaie de dire, frères,
aujourd'hui... Ils disent: «Cela fera, avec ça, une bonne Église. Cela
unira le protestantisme.» Cela semble beau à l’œil naturel, mais la
connaissance de ce monde est de la folie pour Dieu. Et il a plu à Dieu,
à travers la folie de la prédication, de sauver ceux qui sont perdus;
par une fonction divine qu'Il a établie dans Son Église, pour
construire l'Église sur ces qualités spirituelles, et pas sur quelque
chose qui a rapport à la terre.
297 Pierre a dit: «Et, parce que vous avez fui la
corruption qui existe dans le monde par la convoitise de l'argent, et
la convoitise des amusements, du plaisir, manger, boire, et la
convoitise que nous avons, vous avez fui cela; et maintenant, vous êtes
édifiés, pour vous donner des moyens d'existence.» «J'adresse cela à
l'Église», a-t-il dit. Voilà, ça y est! L'avez-vous lu? L'avez-vous
saisi? L'avez-vous entendu, quand nous l'avons lu auparavant? Dans II
Pierre, écoutez simplement ce qu'il dit ici; c'est si beau comme c'est
écrit, et la manière dont il le présente. Très bien. Écoutez-le
maintenant parler. Très bien:
Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à
ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la
justice de notre Dieu et du sauveur Jésus-Christ
que la grâce et la paix vous soient multipliées par
1a connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur
Comme sa divine puissance nous a donné tout (Qui va
hériter la terre et toutes choses? Oui, certainement, ce qui
contribue... Oui, très bien.) ce qui contribue à la vie et à la piété,
au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre
gloire et par sa vertu,
lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes
et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez
participants de la nature divine, en fuyant la corruption (écoutez
cela) qui existe dans le monde par la convoitise,
298 La convoitise de l'argent. La convoitise des
grandes choses. La convoitise de la popularité. Ces choses sont mortes
pour le croyant! Peu nous importe – une tente ou une petite maison!
Pourquoi m'en faire? Que je vive ou que je meure; quoi qu'il advienne,
voici la chose qui m'intéresse: le Royaume de Dieu!
299 Que je conserve ma maison, que je conserve ma
famille, que je conserve n'importe quoi, laissez-moi conserver Christ,
l'espérance de la gloire!
300 Fais-moi grandir dans ceci, ô Seigneur. Que
Christ soit ma Tête! Que cela agisse à travers moi, sur le fondement de
ma foi qui est en Lui. Que la vertu, la connaissance, la tempérance, la
patience, la piété, et l'affection fraternelle agissent en moi, ô
Seigneur, c'est ma prière. Peu m'importe que je vive ou que je meure,
quoi qu'il advienne, dénomination ou pas de dénomination, ami ou pas
d'ami, que cela agisse en moi. Que la vertu de Christ, Sa connaissance,
s'écoulent, afin que je puisse enseigner ceux-là. Car Dieu a placé dans
l'Église des apôtres, des prophètes, des docteurs, des pasteurs et des
évangélistes; tous, pour le perfectionnement et l'introduction en elle
de toutes ces vertus – pour arriver à cette perfection de la venue du
Fils de Dieu.
301 Chacune de ces pierres est tirée de celle-là.
Cette matière est tirée de celle-ci. Chacune de ces vertus se trouve en
Lui; et elles coulent de Lui et descendent à travers tout ceci. Amen!
302 C'est midi. Où le temps a-t-il passé? Amen.
303 L'aimez-vous? Croyez-vous cela? Écoutez, petits
enfants...
304 Sœur Kidd a dit ce matin: «Frère Bill, je ne
sais pas si j'aurai l'occasion de vous voir de nouveau.» Cela m'a
presque donné le coup de grâce. Elle pense qu'elle devient âgée; et
c'est le cas. Je prie que Dieu prête vie à elle et à frère Kidd,
pendant encore longtemps. Laissez-moi vous dire: Nous ne savons pas
jusqu'à quand nous nous aurons les uns les autres. Je ne sais pas
jusqu'à quand je serai avec vous. Dieu va peut-être me retirer du
monde. Il se peut qu'Il m'appelle à un autre champ de travail. Il se
peut qu'Il vous appelle quelque part. Nous ne savons pas. Mais obtenons
ceci. Ne le laissons pas passer par-dessus nous. Prenons cela. Le
voici, dans la Bible. Cela sert ici de modèle pour tout le reste, et,
si j'avais seulement le temps de le faire, – vous ne pouvez pas le
faire en un jour, vous le savez, – je pourrais tout relier cela.
Regardez, lorsque nous avons terminé avec ce message, là, vous voyez ce
que le Saint-Esprit a fait, là sur le mur, n'est-ce pas? Combien
étaient présents à ce moment-là? Voyez-vous, certainement. Il est
descendu et a dessiné la même chose. L'Ange du Seigneur.
305 Vous voyez, c'est la Vérité. Ne laissez pas cela
vous échapper. Enfants, accrochez-vous à cela! Accrochez-vous à cela!
Rappelez-vous, construisez sur votre foi: la vertu, la connaissance, la
patience...
306 Tenez, je pense que j'avais un morceau de papier
ici, si je ne l'ai pas laissé tomber quelque part pendant que je
prêchais. Eh bien, le voici. (Merci, frère. Merci beaucoup.) Si vous
voulez regarder là-dessus, et voir s'il y a quelque chose ici que vous
pouvez peut-être... Peut-être que c'est un modèle un petit peu meilleur
que celui-là. Vous pouvez peut-être recopier certaines de ces choses.
Je vais simplement le fixer ici avec une punaise, et vous pourrez bien
le regarder, et le retaper.
307 Maintenant, je désire que vous preniez cela, que
vous l'étudiiez, le compariez, et ensuite, que vous agissiez d'après
cela. Ne l'étudiez pas simplement, ou le comparer, mais agissez d'après
cela, quand vous le ferez. Prenez-le sincèrement, pour vous.
308 Ne dites pas: «Eh bien, j'ai eu du plaisir à
écouter cela.» Moi aussi. Mais l'écouter, et ensuite le recevoir, sont
deux choses différentes. Voyez-vous, c'est différent. Il y a sept
qualifications pour faire la stature de Dieu. Il y a sept âges de
l'Église, que Dieu a utilisés pour amener l'Église à ces
qualifications. Et Il a eu sept messagers pour le faire. Cela fait
sept, sept, sept. Sept, c'est le chiffre de Dieu de l'achèvement. Et
trois, c'est le chiffre parfait de Dieu. Donc, il y a trois, et sept
trois. Donc, mathématiquement, spirituellement, par la Parole, par le
témoignage du Saint-Esprit, tout cela a fini la chose.
309 Étudions cela. Joignons à notre foi ces choses,
afin que nous puissions entrer dans la pleine stature de Christ – étant
unis par un amour divin, la crainte de Dieu, le respect dans notre cœur
les uns pour les autres, un profond respect envers chacun, de
l'affection fraternelle de la part des frères et des sœurs, jamais de
vulgarité. Rien, si ce n'est la pureté d'une vie selon le Saint-Esprit;
vivre ensemble, être un Chrétien; marcher avec foi; laisser la vertu de
Dieu couler à travers vous; laisser la connaissance de Dieu, quand il
s'agit de différencier le juste du faux... Quand le diable vous
présente quelque chose qui n'est pas exactement l'Écriture,
éloignez-vous-en. Exactement.
310 Je peux imaginer que ces apôtres n'ont jamais
agi comme nous. Ils sont allés de lieu en lieu – probablement qu'ils
parlaient peu, jusqu'à ce qu'ils arrivent à la chaire. Ils sont entrés,
ils ont fait ce qu'ils étaient censés faire, et ils sont sortis. Oui
monsieur. Ils avaient la puissance, ils avaient la vertu. Ils n'avaient
point de disputes avec d'autres; ils connaissaient leur position. C'est
tout. Ils savaient en Qui ils avaient cru. Ils continuèrent à marcher
dans l'Esprit, faisant seulement... Comme je l'ai dit l'autre soir:
«Juste un petit signe de tête, c'est tout ce que Dieu devait faire.» Et
alors, rien ne les arrêtait. Ils n'ont pas mis en doute, étudié,
bredouillé, et ne se sont pas fait du souci comme nous, pour savoir
s'ils devaient faire ceci ou cela. Ils sont allés de l'avant et l'ont
fait malgré tout. Juste un petit signe de tête de la part de Dieu.
C'était réglé. Juste voir cela. Pourquoi? Comment pouvaient-ils savoir
que c'était un signe de tête venant de Dieu? Ils avaient toutes ces
vertus, là à l'intérieur, toutes ces qualifications. Et le premier
petit signe de tête de la part de Dieu se comparait avec tout ceci, et
avec la Parole; et ils savaient que c'était la Parole de Dieu, et ils
sont partis. Ils ne devaient pas s'inquiéter pour autre chose. Quand
Dieu parlait, ils partaient.
311 Nous parlons... Dieu nous parle, et nous disons:
«Eh bien, nous allons commencer. Nous verrons si nous pouvons vivre
cette Vie.» Tout à coup, quelqu'un vous dérange. Eh bien, assurément,
c'est le diable!
312 Vous auriez dû le voir essayer de me retenir
loin de cette réunion, ce matin. Vous devriez avoir cela une fois. Oh,
miséricorde, je dois me battre chaque fois que je mentionne une
réunion. Si je vais prier pour les malades, et que quelqu'un est en
train de mourir sans être sauvé, il y aura trente appels téléphoniques
dans l'espace de dix minutes (s'ils peuvent arriver aussi vite que
cela) pour me retenir loin de cela. «Oh, frère Branham, vous devez
faire ceci», mais il y a une âme en jeu!
313 L'autre soir, on m'a demandé d'aller quelque
part. Un jeune homme... Je lui avais parlé ici au (comment
l'appelez-vous) supermarché il y a quelques années. Il est devenu
alcoolique. Je connaissais ce garçon, c'était un brave garçon; mais il
était un pécheur. Et sa mère a téléphoné. Je pense qu'elle a téléphoné
à Doc deux ou trois fois. Et elle a appelé Billy, et finalement, j'ai
reçu le message. Et, quand j'ai reçu le message, franchement, je n'ai
jamais eu autant à lutter de ma vie, pour arriver à ce garçon. Et,
quand j'y suis arrivé, le pauvre garçon ne pouvait plus me reconnaître.
Il était étendu là, inconscient. Et il était agité. Son père essayait
de lui donner des petites tapes, en disant: «Mon chéri...» Et cet homme
a environ cinquante et un ans. Et il disait: «Mon chéri, ceci», et:
«Reste tranquille.» Il essayait de se lever, ses petits bras étaient à
peu près gros comme ça. Le garçon avait un cancer si généralisé qu'il
n'y avait finalement plus que ça. Tous les organes de son corps avaient
le cancer. Même sa circulation sanguine était cancéreuse. Tout. Et il
était là, cherchant à se lever, et faisant toutes sortes d'histoires.
314 Je l'ai pris par la main, et j'ai dit: «Woodrow,
Woodrow, c'est frère Branham.»
315 Son papa lui a dit: «Ne le reconnais-tu pas?
C'est frère Bill, Woodrow; c'est frère Bill.»
316 Il faisait: «Aaah...aaah», comme cela.
317 Et son papa a regardé et a dit: «Billy, tu viens
un peu tard.»
318 J'ai dit: «Jamais trop tard. Il est ici. J'ai eu
un combat.» Et alors, les autres garçons, quelques autres garçons (des
pécheurs) se tenaient là, des membres de sa parenté. J'ai dit: «Vous
voyez, mes garçons, préparez-vous, parce que vous en arriverez là. Vous
devez arriver à cette situation. Peut-être pas à travers un cancer; il
se peut que vous y veniez par quelque chose d'autre, là-bas sur la
route, en train de vous saigner, ou autre. Vous devez en arriver là.»
Nous leur avons parlé. J'attendais, pour voir ce que l'Esprit me dirait
de faire. J'attendais.
319 Tout à coup, j'ai senti ce petit signe
d'approbation. «Impose-lui les mains.» J'ai fait le tour, et j'ai dit:
«Inclinez tous la tête.» Ils ont tous incliné la tête. (Il y avait là
deux ou trois jeunes hommes.) J'ai posé mes mains sur lui, et j'ai dit:
«Seigneur Dieu, permets à ce garçon de réaliser ce qu'il doit faire,
avant de se retrouver devant cette chose. Il se meurt. Ce démon l'a
entortillé, et il s'en va. C'est la boisson qui l'a tué. Le voici dans
cette condition. Je Te prie d'être miséricordieux envers lui.» Et,
après avoir prié pour lui, le lendemain matin il était assis dans son
lit, parlant à son papa.
320 Busty Rodgers... quand ils m'ont appelé, à
l'hôpital ici, il n'y a pas longtemps. Je me trouvais là-bas, le jour
après avoir prêché à Middletown, où la petite Georgie Carter fut guérie
– vous vous rappelez tous de cela. Il y avait le frère Smith, un
prédicateur méthodiste, qui a dit: «Si jamais quelqu'un s'est fait
baptiser au Nom de Jésus-Christ, qu'il quitte ma tente!» Il l'a dit
ainsi, alors qu'il tenait cette réunion à Tottensford. Oh, il m'a
condamné, pour tout ce que vous pouvez penser. Je n'ai pas dit un mot.
J'ai continué. J'avais une commission. Le Seigneur m'a montré en vision
un agneau là-bas, pris quelque part dans un lieu désert. Vous vous
rappelez tous de la vision; vous tous. Je pense que c'est le cas.
N'est-ce pas?
321 Très bien. J'étais donc parti dans ce lieu
désert, à sa recherche. Je suis allé à Tottensford. Frère Wright, qui
est là, sait que nous y sommes allés; je ne savais pas que faire. J'ai
acheté une petite caisse à savon pour dix cents. J'allais me rendre là,
et me tenir là, et prêcher sur cette sorte d'escabeau. Il a dit qu'il
allait monter sur la colline pour y faire quelques affaires. Je suis
allé avec lui. Il y avait une ancienne grande église baptiste, qui se
trouvait là, vide. Le Seigneur m'a dit: «Arrête-toi là.»
322 J'ai dit: «Laissez-moi sortir ici même, frère
Wright», et je me suis arrêté. Il a continué et il est revenu. Je suis
allé là, et je ne pouvais pas ouvrir la porte. J'ai dit: «Seigneur, si
Tu es dans ceci, et que Tu veux que j'entre dans l'église, ouvre la
porte pour moi.»
323 Je me suis assis là, et je réfléchissais. J'ai
entendu quelqu'un qui s'approchait. Il m'a dit: «Bonjour.» Il a ajouté:
«Vouliez-vous entrer dans cette église?»
J'ai dit: «Oui, Monsieur.»
Il a dit: «J'ai ici la clé.» J'ai commencé une série
de réunions. La première semaine, pratiquement rien. Le premier soir,
j'ai eu une congrégation: frère Wright et sa famille. Mais, à la fin de
la semaine, il n'y avait presque plus assez de place pour rester debout
dans la cour. Cependant, cet agneau ne s'était pas encore montré. Frère
Hall a été sauvé pendant ce temps-là; il est maintenant pasteur là-bas.
Je ne pouvais pas trouver où se trouvait cet agneau. Après un certain
temps, faisant partie de l'Église de Christ, en bas de la colline, il y
avait cette petite fille, qui n'avait pas bougé de son lit pendant neuf
ans et huit mois – elle était là. Vous connaissez tous l'histoire.
324 Oui, cet après-midi là, quand Busty Rodgers (un
vétéran grand et costaud) se tenait là, je me suis avancé, et là se
trouvait la congrégation de frère Smith, pour rire de moi, se moquer de
moi, parce que je baptisais au Nom de Jésus. Je me suis avancé dans ces
eaux boueuses de Tottensford, où il y avait un petit ruisseau qui
grondait tout ce qu'il pouvait. Deux ou trois diacres se sont avancés
avec moi. Et j'ai dit: «Je me tiens ici, cet après-midi, en tant que
représentant des Saintes Écritures de Dieu.» J'ai dit: «Je lis, ici
dans la Bible, que Pierre a dit: ‘Repentez-vous, chacun de vous, soyez
baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission des péchés’.» Je me
suis retourné, j'ai tendu le livre à l'un des diacres, je me suis
avancé là, et j'ai dit: «Quiconque le désire, et se repent de ses
péchés, peut venir.» Je me suis avancé là, dans l'eau, et j'ai dit: «Il
me semble qu'il y a des Anges assis sur chaque branche, qui sont en
train de nous regarder.»
325 Oh! là là! Après que j'ai baptisé deux ou trois
personnes, sa congrégation entière – ces femmes portant de jolies robes
en soie – est entrée dans l'eau, en criant de toutes ses forces. J'ai
baptisé toute sa congrégation dans le Nom de Jésus-Christ! Vous le
savez! J'en ai une photo.
326 Voilà. Qu'était-ce? Joignant à votre vertu,
voyez-vous. Laissez cela tranquille. Dieu sait comment s'y prendre.
Dieu sait comment faire pour que ces choses arrivent. Laissez-les dire
ce qu'ils veulent. Cela ne change rien. Continuez à avancer.
327 Busty Rodgers, qui se tenait là, quand il a vu
cela, il a dit: «Alors, je crois cela de tout mon cœur», et il est
entré dans l'eau avec ses beaux habits, et fut baptisé au Nom de
Jésus-Christ.
328 Il y a environ trois ou quatre ans, ils m'ont
demandé de venir ici à l'hôpital, à New Albany. Il se mourait du
cancer; le cancer l'avait dévoré. Les docteurs ne lui donnaient que
jusqu'au lendemain matin à vivre. Il a dit: «Il se meurt, venez
immédiatement.»
329 Je suis entré dans la chambre. Alors que je me
tenais là, en train de prier, il a dit: «Billy, il y a un arc-en-ciel,
là dans le coin.»
330 Je me suis retourné pour regarder. J'ai dit:
«Busty, c'est une alliance. Vous n'allez pas mourir. L'alliance du sang
vous sauve.» J'ai posé mes mains sur lui, en disant: «Seigneur Dieu,
cette vision là-bas prouve que Tu es ici, Ton alliance est ici: par Ses
meurtrissures nous sommes guéris.» Je lui ai imposé les mains, et il
s'est rétabli. On l'a renvoyé à la maison.
331 Pendant quatre ou cinq ans – environ quatre ans
– il a fait de la pêche le long de la rivière, et tout suivait son
cours. Et, à l'endroit (vers l’œsophage et l'estomac) où le cancer
s'était trouvé, le tissu s'était durci et formait un gros nœud dur. Les
docteurs, les vétérans de l'hôpital, lui ont dit qu'ils avaient un
traitement au cobalt, qui pouvait étirer cela, pour permettre à
davantage de nourriture de descendre à la fois. (Ça lui était difficile
de prendre beaucoup de nourriture; il devait manger si lentement.) Il y
est donc allé, pour faire cela. Je ne savais pas qu'il s'y trouvait.
332 Et alors, quand ils l'ont opéré, cela lui a
donné des convulsions, et il a eu une attaque. Cela a paralysé tout son
côté. Et la seule chose qu'il pouvait faire, c'était de pleurer à
moitié. Et il a pris un crayon, comme cela, et il faisait:
«Aaa...aaa...», et il a essayé d'écrire, en tremblant comme cela, avec
sa main valide. Son côté gauche était atteint. Et, avec sa main...»
Jésus a sauvé en mil neuf cent et quelques», et il n'y arrivait pas.
333 Sa femme m'a dit: «Frère Branham, je ne sais pas
ce qu'il veut dire par là.»
334 J'ai dit: «Madame Rodgers, ce qu'il veut dire,
c'est qu'en mil neuf cent et quelques, il a été sauvé et baptisé au Nom
de Jésus, là-bas en bas. Cela porte maintenant ses fruits. Il n'a pas
peur de mourir.» J'ai dit: «Seigneur Dieu, épargne sa vie! Je Te prie,
au Nom de Jésus, d'épargner sa vie.» Je lui ai imposé les mains.
L'attaque l'a quitté, les convulsions se sont arrêtées, et il s'est
levé de son lit. Et il est debout maintenant, apportant son témoignage.
335 Joignez à votre foi, la vertu; joignez à votre
vertu, la connaissance; à votre connaissance, la tempérance; à votre
tempérance, la patience; à votre patience, la piété; à votre piété,
l'amour fraternel; à votre amour fraternel, le Saint-Esprit; et Christ
viendra. Parce que, juste au-dessous de Lui, le Saint-Esprit, se trouve
l'Esprit de Jésus-Christ dans l'Église, pour manifester ces vertus.
Oh! là là! C'est midi et quart.
Je L'aime, je L'aime,
Parce qu'Il m'a aimé le premier (tout là-bas, avant que vous soyez quoi
que ce soit),
Et a acquis (qu'a-t-Il fait?) mon salut
Sur le bois du Calvaire.
Comment suis-je ceci? C'est parce qu'Il m'a aimé le
premier.
Je L'aime, je L'aime,
Parce qu'Il m'a aimé le premier (en voilà la raison),
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.
336 Je Lui promets ce matin, de tout mon cœur,
qu'avec Son aide et Sa grâce, je prierai et chercherai journellement
sans m'arrêter, jusqu'à ce que je sente couler chacune de ces choses
dans cette vieille petite stature, pour que je puisse être une
manifestation du Christ vivant. Car Il est devenu péché comme moi, afin
que je puisse devenir justice de Dieu comme Lui. Il a pris ma place;
Seigneur, laisse-moi prendre la Sienne, maintenant, parce que c'est
dans ce but qu'Il est mort.
337 Combien voudraient promettre la même chose – par
la grâce de Dieu? Avec nos têtes inclinées maintenant, et nos mains
levées.
Je L'aime... (Je le promets, Seigneur. Cette Église le promet. La
pleine stature de Jésus-Christ.)
Parce qu'Il m'a aimé le premier,
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.