Ordination
1 Il est Dieu, c’est tout. Il est omniprésent.
Voyez? Il est partout. Je me suis dit que j’allais laisser ça en
suspens, comme ça, pour voir quel effet ça ferait, vous savez. Il est
omniprésent. Il… C’est ce qui fait qu’Il est Dieu, parce que seul Dieu
peut être omniprésent. Alors, Il a dit: «Le Fils de l’homme qui est
maintenant dans le Ciel.» Voyez? «Personne n’est monté, si ce n’est
Celui qui est descendu du Ciel, le Fils de l’homme qui est dans le
Ciel.» Il était là, sur un toit, et pourtant dans le Ciel. Voyez? Il
est omniprésent, c’est ce qui fait qu’Il est Dieu. Le seul qui peut
être omniprésent, c’est Dieu.
2 Maintenant, ce soir, je n’ai entendu que la fin du
merveilleux message que Frère Neville a apporté à l’église. Que le
Seigneur le bénisse et y ajoute. Et, voyez-vous, il vous a laissés en
suspens, à méditer là-dessus. C’est bien, ça. Gardez ça dans votre
cœur, tout le temps.
3 Et maintenant, nous allons avoir la communion ce
soir. Et c’est le moment que nous apprécions tous, j’en suis sûr. Je
pense que c’est ce qui fait les délices du cœur d’un chrétien, c’est de
savoir qu’il vient pour observer un commandement que Jésus nous a
laissé. Il y a deux commandements que Jésus nous a laissés, deux choses
matérielles. L’un d’eux, c’est le service de communion, et l’autre,
c’est le baptême d’eau. À part ça, il n’est pas question de «toucher,
prendre», plus rien de tout ça, voyez-vous, pas question de pénitence,
de se traîner sur les genoux, et tout ce genre de choses. Il—il n’y a
que le baptême d’eau et la communion. Alors, ça nous fait toujours
plaisir de venir pour ceci.
4 Je crois que la Bible dit: «Heureux celui qui
observe Ses commandements, afin d’avoir droit d’entrer dans l’Arbre de
Vie, car, d’entrer dans la Ville, la Ville Sainte, car dehors les
chiens, les impudiques, et ainsi de suite, qui seront jetés dehors.»
5 Et puis, le service de communion est toujours un
service très strict, parce qu’il nous amène à une confrontation,
voyez-vous, comme nous le lirons tout à l’heure dans l’Écriture.
6 Nous avons un Frère Brown assis ici, ce soir;
Frère Dauch, Frère Brown et Frère McKinney. Je n’arrive pas à me
rappeler les noms des autres frères assis là. Mais nous sommes heureux
qu’ils soient avec nous, alors qu’ils sont venus de l’Ohio. Je vois
Frère Pat Tyler ici, et Frère Stricker là au fond, les ministres de
l’Évangile qui se trouvent derrière moi, Frère Collins, aussi, et Frère
Hickerson.
7 Au fait, Frère Stricker, comment va le doigt de
votre femme? Il va bien. Ah oui. Elle a eu un accident, et elle m’a
appelé l’autre soir. Quand je suis rentré, après être allé faire des
visites, c’était vers minuit, une heure du matin, alors je ne l’ai pas
appelée à cette heure-là; le lendemain matin. Elle était en train de
coudre, et d’une façon ou d’une autre, elle s’est enfoncé l’aiguille
dans les mains, et c’était bloqué contre l’os, ou quelque chose comme
ça. Et elle a essayé de la sortir comme ceci, de la machine à coudre,
une machine électrique. Et, en essayant de la sortir de là, elle l’a
cassée de cette manière. Et elle a essayé de la saisir avec ses dents,
cette petite dame, en essayant de l’arracher avec ça, elle l’a cassée à
un autre endroit, dans sa main.
8 Et elle a dit: «Vous n’avez qu’à prier, et tout
ira bien.» J’aime ça, une foi réelle: de s’en tenir à ça sans broncher.
J’aime ça. Sœur Stricker est une petite Chrétienne charmante, et je ne
la vois pas ici ce soir, alors je peux parler d’elle. Elle est là? Oh,
eh bien, je ferais mieux de rester tranquille. Elle est ici, elle
aussi. Bien. Eh bien, c’est ce que nous pensons de vous, de toute
manière, Sœur Stricker.
9 Maintenant, Frère McKinney a demandé, je crois, il
y a quelque temps, ici, que… Nous sommes désolés. Billy Paul vient de
me rappeler ça, il s’agit d’une ordination, ou, autrement dit, d’une
ordination Scripturaire reçue dans le tabernacle. C’est bien ça, Frère
McKinney? Est-ce que j’ai bien compris? Bon, pour ce qui est du permis
pour ça, il a été accordé, déjà.
10 Maintenant, ce matin, je ne savais pas que je
serais ici pour parler. Mais après mon arrivée, notre frère ici, plein
de grâce et d’amour, il m’a demandé de venir parler. Et nous avons
montré ce qu’était l’église, et ce qu’était le baptême du Saint-Esprit,
et qui L’a, et qui ne L’a pas, et comment le savoir, quand vous L’avez.
Voyez? Donc, si vous n’avez pas eu le Message, alors les frères, ils
ont là les bandes qui peuvent circuler dans notre église, parce que
c’est strictement de la Doctrine, du début à la fin.
11 Et alors j’ai fait cette déclaration, que des
dénominations de l’Église, ça n’existe pas. Ça n’existe pas. C’est une
dénomination de club. Dans l’Église, vous n’Y entrez que par une
Naissance. Et quand quelqu’un dit: «Je suis presbytérien», vous faites
partie du club presbytérien. Voyez? Parce que vous naissez… «Je suis
baptiste.» Vous faites partie du club baptiste, et non de l’église
baptiste. Ça n’existe pas. ça. Et nous nous sommes tout de suite
référés à la Bible, et nous avons vu que le fait même de dire une telle
chose, c’est un blasphème. C’est vrai. Nous l’avons lu directement dans
le manuscrit original, d’après l’Emphatic Diaglott, que la Bible dit
que la… que cette puissance, appelée l’église, «est pleine de noms
blasphématoires». Voyez? Ils se disent Chrétiens, ils se posent comme
Chrétiens, et ils mènent simplement n’importe quel genre de vie. Voyez?
Et ça s’accordait certainement avec un songe qu’une sœur de l’église
ici a eu, que nous avons expliqué ce matin. Bon, donc, aux temps de la
Bible, la façon d’ordonner un ministre, c’était de reconnaître un don
de Dieu dans ce ministre, ce ministère.
12 C’est là, je pense, que nos Saints des Derniers
Jours, — ou, pas les Saints des Derniers Jours, je vous demande pardon,
que les frères de la Dernière Pluie ont vraiment fait une terrible
erreur, en imposant les mains, et en disant: «Nous vous donnons le don
de la guérison. Nous vous donnons le don de prophétie.» Ça n’existe
pas, ça.
13 «Les dons et les appels sont sans repentir.»
C’est Dieu qui donne. «Dieu a établi dans l’Église des apôtres, des
prophètes», et ainsi de suite. Voyez? Un homme qui donne un don à un
autre, ça n’existe pas, ça. Les dons viennent de Dieu, et de Dieu seul.
14 Et pour entrer dans l’Église, il faut que vous Y
naissiez. Il n’y a pas d’autre moyen d’Y entrer. Et alors vous êtes un
membre de la famille, et, de Dieu, en étant un fils et une fille de
Dieu. Pas une organisation, mais un—un membre de la famille.
15 Or, aux temps de la Bible, comme il dit, ils
prennent l’Écriture, le passage où Paul a dit à Timothée que le don lui
avait été conféré.
16 «Eh bien,» il a dit, «c’est venu de sa grand-mère
Loïs. Voyez? Ce don qui est venu de sa grand-mère Loïs lui a été
transmis.»
17 Ils avaient également remarqué en lui, ce
Chrétien fervent, un don de parole. Et ils lui ont imposé les mains,
c’était signe qu’ils avaient reconnu cela. Les anciens de l’église lui
ont imposé les mains, reconnaissant cet homme, et plaçant le ministère
apostolique, l’imposition des mains sur lui, afin qu’il aille prêcher
l’Évangile. Il était envoyé, par un témoignage de ces frères, comme
quoi ils croyaient que le don de Dieu était à l’œuvre en lui. C’est
comme ça qu’ils procédaient aussi pour les ministres, en leur imposant
les mains et en leur donnant la main d’association: ce, afin de
travailler ensemble, comme un accord devant Dieu, montrant qu’ils
avaient vu le don à l’œuvre dans ce frère, qu’il avait été appelé à
quelque chose. «Et nous l’avons cru.» Et ils lui imposaient les mains,
afin que Dieu veuille bien le bénir. Et c’était une approbation.
18 Tout comme je ne pourrais pas être… Quelqu’un m’a
toujours accusé d’être un «Jésus seul». Jésus seul, dans le baptême,
utiliser le Nom de «Jésus-Christ», ça, je suis certainement d’accord
avec ça. Mais quand vous êtes baptisé «pour la régénération», je ne
peux pas croire ça, que l’eau pardonne les péchés. Non. Je crois que le
Sang de Jésus-Christ expie les péchés. Donc, pas le baptême pour la
régénération, mais le baptême pour la confession. Votre baptême, c’est
votre confession, comme quoi vous croyez que cette œuvre de la grâce a
été accomplie à l’intérieur.
19 Par conséquent, je suis d’accord avec les
baptistes, quand ils disent qu’en entrant dans l’église baptiste, vous
faites votre confession, vous êtes baptisé dans la… dans leur église.
Ça, ce serait en ordre, pour ce qui est d’être baptisé dans cette
église, cette foi baptiste.
Mais alors, pour entrer en Christ, vous êtes baptisé
par le Saint-Esprit, vous naissez de nouveau.
20 Alors quand vous venez à l’église, la seule chose
que le baptême fait, c’est seulement un… c’est un témoignage, comme
quoi vous croyez que—que Christ est mort et qu’Il est ressuscité le
troisième jour. Et vous L’avez accepté comme votre Sauveur personnel,
et vous êtes mort à tout jamais aux choses du monde. Vous montrez au
monde que vous êtes mort avec Lui, et que vous êtes ressuscité avec Lui
dans la résurrection. C’est une expression extérieure, qui indique
qu’une œuvre de la grâce a été accomplie à l’intérieur. Pour ce qui est
de vous donner le salut, ça n’a rien à voir, parce que le Sang de
Jésus-Christ… La seule chose que vous auriez à faire, c’est simplement,
disons, d’aller de l’avant et de vous faire baptiser, et Jésus n’aurait
pas eu besoin de mourir. Il faut la mort pour produire la Vie, toujours.
21 En effet, nous ne vivons que par la mort. Toute
chose ne peut vivre que par la mort. C’est de substance morte que nous
vivons, quand nous mangeons. Tous les jours où vous mangez, quelque
chose doit mourir pour que vous puissiez vivre physiquement. «Eh bien,»
direz-vous, «je ne mange pas de viande.» Eh bien, peu m’importe ce que
vous mangez, vous… quelque chose est mort. C’est vrai. Vous mangez une
pomme de terre, elle est morte. Vous mangez du chou frisé, il est mort.
Vous mangez du pain, le blé est mort, le maïs est mort, quoi que ce
soit. Une forme de vie meurt, parce que vous ne vivez que de substance
morte.
22 Et alors, si vous devez vivre, sur le plan
naturel, de substance morte, à combien plus forte raison a-t-il fallu
que quelque chose meure pour que vous viviez Éternellement? Christ est
mort, pour que l’homme puisse vivre à nouveau. Et c’est uniquement là
que se trouve la Vie: en Christ.
23 Bon, donc, ces expressions extérieures. Et nous
voyons Frère McKinney, qui est un ministre ordonné chez les
méthodistes, qui a vu la Lumière du Plein Évangile. Nous croyons en
lui, c’est un frère aimable, avec une famille charmante. Et il est venu
vers nous. Et il essaie de maintenir un petit groupe ensemble, là
dans—dans l’Ohio, avec Frère et Sœur Dauch, et les autres frères de
là-bas. Et ici nous l’aimons. Et nous croyons qu’il est un homme appelé
de Dieu. Alors, comme nous l’avons fait pour Frère Jim Sink, pour Frère
Graham Snelling, pour Frère Junior Jackson, pour Frère Willard Crase,
tous ceux que nous envoyons à partir d’ici, nous les amenons devant
cette assemblée, en donnant ce témoignage, nous procédons comme vous
l’avez entendu. Nous leur imposons les mains, comme quoi nous croyons
qu’ils sont appelés de Dieu, et nous donnons notre approbation à cela
et demandons que les bénédictions de Dieu les accompagnent.
24 Trouvez-moi donc quelque chose de différent de ça
dans, en dehors de la Bible; si vous le faites, ce sera en dehors de la
Bible. C’est exactement de cette manière qu’ils procédaient du temps de
la Bible, c’était de leur imposer les mains, dans l’ordination. Ils
imposaient les mains aux diacres, pour les placer dans l’église. Tout
se faisait par l’imposition des mains, et non en signant un tas de
papiers et en adhérant à un certain credo, ou quelque chose comme ça.
Ils lui imposaient les mains, et ils lui donnaient la liberté dans le
Saint-Esprit, ils le laissaient partir. Amen. Que Dieu le conduise
comme Il le veut. C’est tout. Voilà—voilà comment nous croyons qu’il
faut procéder.
25 Frère McKinney, nous sommes heureux ce soir, de
vous voir suivre cette voie que vous avez suivie. Et la chose que vous
essayez de faire, pour accomplir quelque chose pour Christ.
26 Et nous ne coupons pas la communion avec aucune
église, avec aucun membre d’aucune église, méthodiste, baptiste,
presbytérienne, catholique, quelle qu’elle soit. Nous croyons que
l’Esprit de Dieu traite avec l’individu. Et dans chaque église il y a
des Chrétiens, partout dans le monde des églises, comme on l’appelle
aujourd’hui. Je crois qu’il y a des méthodistes, des baptistes, des
presbytériens, des luthériens, qui aiment Dieu. Et tout ce qu’ils
savent de Lui, ils vivent le plus près possible de ça, aussi près que
possible selon ce qu’ils savent, ou selon ce qui leur est enseigné. Il
y a des gens qui pensent que tout ce qu’ils ont à faire, c’est
simplement de mettre leur nom sur le registre, et d’adhérer à l’église,
que c’est tout ce qu’il leur faut faire. Maman faisait partie de telle
église. Papa faisait partie de telle église. Eh bien, ça, voyez-vous,
c’est tout ce qu’ils savent faire.
27 Mais Jésus a dit à ce chef des Juifs, ce matin:
«Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut même pas voir le Royaume de
Dieu», quelle que soit l’église dont vous faites partie. Et Il a dit…
Il parlait de la nouvelle Naissance.
28 Il a dit: «Moi, un vieil homme, rentrer dans les
entrailles de ma mère, et ainsi de suite, renaître?»
Il a dit: «Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais
pas ces choses?»
29 Voyez-vous comme le monde des églises organise et
embrouille toute la chose, au point que ce n’est qu’un tas de credos?
Ce sont des théories faites de main d’homme, introduites dans des
choses spirituelles. Et les choses spirituelles vont se séparer de ça,
chaque fois. Vous, — selon le vieux dicton, — vous ne pouvez pas
mélanger de l’huile avec de l’eau. Ça ne se mélangera tout simplement
pas. C’est tout. Il—il n’y a pas là d’ingrédients qui puissent se
mélanger.
30 Et c’est pareil maintenant. Nous croyons que
c’est le Saint-Esprit qui appelle des hommes. C’est le Saint-Esprit qui
ordonne des hommes. Peu importe, nous pourrions imposer les mains à
Frère McKinney, ou à n’importe quel autre ministre, pendant des heures
et des heures, toute la journée, et lui donner de longues feuilles de
papier qu’il pourrait signer, de vœux d’obéissance à des credos, ça ne
produira jamais aucun effet sur lui. Mais que le Saint-Esprit descende
sur lui, une fois. Voilà. Avec ça, ça y est. Personne n’a besoin de lui
dire autre chose. Il est parti. Voyez? C’est tout. Et alors, la seule
chose que nous, nous pouvons faire, c’est d’être en communion avec lui,
reconnaissant que notre frère tient cette place-là.
31 Que Dieu vous bénisse, Frère McKinney. Si vous
voulez bien vous avancer, un petit instant.
32 Frère Neville, Frère Collins, les ministres, si
vous voulez venir vous mettre ici, nous serions heureux que vous vous
avanciez, juste une minute.
33 Si vous voulez bien venir de ce côté et vous
tourner vers l’auditoire, Frère McKinney, juste comme ceci.
34 Combien connaissent Frère McKinney, ont fait
connaissance avec lui ici? Combien croient qu’il est un homme rempli de
piété? Levez la main. Certainement.
35 Nous sommes heureux, ce soir, Frère McKinney,
alors que nous nous tenons aux côtés de vous ici, à vos côtés, avec
cette assemblée, de savoir que vous avez accepté la—la communion de la
prédication du plein Évangile, que vous êtes décidé, par la grâce de
Dieu, à tenir bien haut l’étendard de la Bible. Quoi qu’on puisse En
dire, vous prenez position pour la ParoleÉternelle de Dieu. Et alors,
peu importe quelle organisation essaie de L’écarter sans ménagement,
vous vous Y tenez, exactement telle qu’Elle est écrite. Vous vous en
tenez strictement à Elle. C’est comme ça. C’est comme ça que nous
croyons ici. N’est-ce pas? [L’assemblée dit: «Amen.» —N.D.É.] Tous La
croient comme ça. Que la grâce de Dieu soit toujours avec vous.
36 Maintenant, faites chacun une prière personnelle,
de sorte que Dieu prenne possession de notre frère.
37 En effet, les Lumières du soir brillent, et le
soleil se couche rapidement. La Venue de Christ est proche. Ma prière
sincère, c’est que Dieu sonne le réveil dans l’âme de ce garçon, par un
tel baptême de l’Esprit et une telle onction, qu’il ira là-bas sauver
des dizaines de milliers d’âmes avant la Venue du Seigneur. Dieu sait
que nous avons besoin de lui dans le ministère.
38 Nous voulons que vous sachiez, Frère McKinney, de
même que cette église et ce groupe de gens ici. Une église, c’est un
groupe de gens qui sont rassemblés, sans organisation. Ça ne fait
d’aucune personne qui est ici, ce n’est pas parce que vous venez ici,
ou dans toute autre église, que ça ferait de vous un membre. Il n’y a
qu’un seul moyen d’être un membre du Corps de Christ, et ça, c’est d’Y
naître, par le Saint-Esprit. Et nous croyons que notre frère est né
dans ce Corps, qu’il a reçu un appel dans sa vie pour prêcher
l’Évangile. Nous sommes témoins de ceci, ce soir, alors que nous sommes
derrière vous, avec notre prière. Que Dieu vous guide, mon frère.
Courbons la tête.
39 Notre Père Céleste, ça fortifie vraiment mon âme,
quand je vois un—un ministre s’avancer, en reconnaissant le plein
Évangile. Ce que Christ a dit, que les cieux et la terre passeront,
mais que Sa Parole ne faillira jamais. Puis nous voyons, Tu as aussi
dit, quand Tu as eu fini d’écrire le Livre: «Quiconque ajoutera une
seule parole à ce Livre, ou En retranchera quoi que ce soit, celui-là
sera retranché (sa part) du Livre de Vie.»
40 Notre Frère McKinney a vu Ceci. Et dans le groupe
des frères, là où il communiait, il a apporté une Vérité qu’il avait
vue dans l’Écriture. Personne n’a pu s’Y opposer, mais pourtant
l’organisation n’a pas pu tolérer Cela. Alors, il a à faire son choix,
de suivre soit ce que l’homme a dit, ou ce que Dieu a dit. Ô Dieu,
je—je Te remercie de lui avoir donné le courage de prendre ce que Dieu
a dit. En effet, la Bible dit: «Que toute parole d’homme soit un
mensonge, et que celle de Dieu soit la Vérité.» Et il est décidé à
soutenir Cela.
41 Et pour montrer que nous sommes en communion avec
lui, ou pour être avec lui dans son épreuve, pour nous réjouir avec lui
dans sa victoire, nous sommes ici, ensemble, comme des soldats. Le
pasteur de ce tabernacle et moi-même, nous lui imposons les mains, dans
le Nom de Jésus-Christ, afin que Tu bénisses notre frère. Rends-le
vivant dans l’Esprit. Remplis-le de puissance pour prêcher l’Évangile.
Accorde-lui que des signes et des prodiges accompagnent son ministère.
Et puisse-t-il être un instrument dans Ta main, consacré à Toi, dans
ces derniers jours, afin de sauver des milliers d’âmes perdues qui
s’égarent dans les ténèbres aujourd’hui. Accorde-le, Seigneur. C’est
notre prière, et notre foi dans notre frère, et notre confiance et
notre foi en Toi, que Tu voudras bien exaucer notre prière, pour cette
heure de grand besoin dans le ministère de notre frère. C’est au Nom de
Jésus que nous l’envoyons. Amen.
42 Que Dieu vous bénisse, Frère McKinney. Et que la
grâce de Dieu demeure toujours avec vous, et vous accorde le désir
sincère de votre cœur. Que Dieu soit avec vous.
43 Voilà l’ordination que je connais, selon la
Bible: la main d’association. Tous ceux qui donnent à Frère McKinney la
main d’association, dans cette église, levez la main. Nos prières,
notre soutien, pour vous aider à vous en tenir à ce qui est la Parole
Éternelle de Dieu.
44 En effet, «tous les cieux et la terre passeront,
mais Elle, Elle subsistera encore». Parce que: «Au commencement était
la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la
Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.»
45 La Parole a dit: «Je suis le Cep, vous êtes les
sarments.» Et la même Vie qui était dans le sarment, dans le Cep, monte
dans le Cep par pulsations, et produit la même Vie, avec les mêmes
fruits, avec les mêmes œuvres, avec la même chose. Je sais que c’est la
Vérité, parce que j’ai vu Cela s’accomplir. Amen et amen. J’aime cette
voie du bon vieil Évangile. Oui monsieur.
46 Bon, il se fait peut-être un peu tard, il est
près de neuf heures et demie, mais maintenant nous allons avoir le
service de la communion.
47 Or, nous, nous appelons ça la «communion», mais
une communion, ce n’est pas ça. Une communion, c’est de parler, de
communier. Communier, c’est quand nous nous arrêtons et que nous
parlons au Seigneur, que nous communiquons. Mais, maintenant, ceci,
c’est ce qui s’appelle «le souper du Seigneur». Je me demande comment
certains de ces modernistes, qui ne disent plus «souper», et qui
appellent ça «dîner», comment vont-ils réussir à contourner ça? Voyez?
Ah-ha. Voyez? Oui monsieur. C’est le souper du Seigneur. Nous croyons
ce que dit la Bible, tel quel.
48 Et nous voulons que vous le sachiez, — que vous
soyez méthodiste, baptiste, presbytérien, luthérien, quoi que ce soit,
— que vous êtes invité, et en tant que frère parmi nous, si vous êtes
né de l’Esprit de Dieu, à vous avancer ici, pour prendre la communion
avec nous.
49 Nous croyons que ceci représente le corps brisé
de Jésus-Christ. Et nous croyons qu’il est du devoir d’un Chrétien de
la prendre. Nous croyons qu’un homme qui ne mène pas une vie droite,
qui vient et qui la prend sans mener une vie droite, mange et boit un
jugement contre lui-même, ne discernant pas le Corps du Seigneur. C’est
pour ça que ces églises qui se disent chrétiennes ont été trouvées,
dans la Bible, «pleines de noms blasphématoires». Vous voyez? C’est
parce qu’en prenant la communion, et en ressortant pour mener n’importe
quel genre de vie, cela cause une plus grosse pierre d’achoppement que
tous les débits d’alcool qu’il y a partout dans le pays.
50 Vous voyez une prostituée dans la rue, vous savez
ce qu’elle est. Regardez la façon dont elle agit et dont elle
s’habille, vous la reconnaissez. Mais une Chrétienne ne devrait pas
faire ça—ça. Si vous voyez un—un—un—un endroit par ici, et ça dit
«Magasin de vins et spiritueux! Des vins, du whisky», et tout. Vous
savez ce que c’est. C’est—c’est cet endroit-là. Ça, ça va. La danse, le
bal, et tout, vous savez ce que c’est. Mais, vous vous attendez à ce
que les gens qui sont là-dedans boivent, jouent à des jeux d’argent,
mentent, volent, et tout le reste. C’est le—c’est le repaire des
esprits impurs.
51 Mais quand vous voyez un endroit où l’on fait
profession d’être des fils et des filles de Dieu. Vous entrez
là-dedans, et tout à coup vous les voyez nier l’Écriture même, pour que
ça cadre avec… parce qu’Elle ne cadre pas avec leur credo. Vous les
voyez se présenter là et parler de l’œuvre de Dieu qui accomplit
quelque chose, et rire de ça. Voilà où il est, l’hypocrite. Oui. C’est
ça la chose qui est néfaste. Et de voir ces gens-là venir prendre la
communion, et aussitôt après, repartir dans la rue et mener exactement
la même vie que le reste du monde, c’est ça la plus grosse pierre
d’achoppement, là.
52 J’ai prêché ici, il n’y a pas longtemps, «Les
désillusions au Jugement». Le contrebandier d’alcool, là, il ne sera
pas déçu quand il entendra sa sentence, qu’il doit aller en enfer. Lui
ne sera pas déçu, ni le menteur, ni le voleur. Mais celui qui sera
déçu, c’est celui qui pensait être dans le vrai. C’est celui-là. C’est
sûr qu’il y en aura beaucoup, de ceux-là. Ça, nous le savons.
53 Et que Dieu ait pitié de nos âmes. Ceci, c’est
quelque chose qu’on ne peut pas prendre à la légère. Il y a quelques
semaines, quelqu’un était assis ici parmi nous, encore en vie, un très
bon frère. Frère Taylor. Ce soir, il est dans la Gloire, il est parti
en très peu de temps. Or, nous savons qu’un jour, nous aussi, nous
partirons, alors c’est maintenant le moment de mener une vie droite.
C’est maintenant le moment.
54 Et vous vous souvenez de la leçon de ce matin?
Ces vertus doivent se trouver à l’intérieur, avant même que la Pierre
de faîte puisse se poser dessus. Oh. vous pouvez pousser des cris. Vous
pouvez chanter. Vous pouvez parler en langues, et danser. Ça n’a
absolument aucun rapport. Jusqu’à ce que ces choses-ci aient été
prouvées de façon Scripturaire et scellées en vous, que le Saint-Esprit
vous ait scellé comme un individu, alors vous êtes un fils et une fille.
55 Nous avons entendu des gens parler en langues,
qui n’avaient pas le Saint-Esprit. Vous savez ça.
56 J’ai entendu des sorcières parler en langues. Des
sorciers guérisseurs parler en langues, et boire du sang dans un crâne
humain, et invoquer le diable. Oui monsieur. Alors, vous, ce n’est pas…
J’ai vu des sorcières, des magiciens, j’ai vu la fois où un crayon
avait été posé là, et il montait et descendait sur le tuyau de poêle en
jouant ce «Rasage et coupe de cheveux» [titre d’une chanson américaine—
N.D.T.], et il a écrit dans des langues inconnues. Et un individu qui
se tenait là, il griffonnait dans tous les sens, il écrivait, et il a
dit exactement ce qui était dit. Or, ça, vous savez que ce n’est pas
Dieu. Et vous savez toutes ces choses.
57 Donc, de parler en langues, ça ne veut pas dire
que vous êtes—que vous êtes de Dieu. D’opérer des miracles, ça ne
prouve pas que vous êtes de Dieu.
58 C’est cette chose, les fruits de l’Esprit, qui
prouvent que vous êtes en Dieu, quand vous voyez cette Vie scellée et
mise à part par le Saint-Esprit.
Ô Dieu, qu’il en soit ainsi. Que ce soit notre cas.
Si nous avons péché, puisse le glorieux Père Céleste nous le pardonner.
59 Je vais lire un passage de l’Écriture, ce que
Jésus nous a dit à travers l’Esprit. Donc, je vais lire dans I
Corinthiens, au chapitre 11. Et je vais commencer au verset 23. «Car
j’ai reçu du Seigneur…» Je parle maintenant comme parle Paul.
…j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi
enseigné; c’est que le Seigneur Jésus… la nuit où il fut livré, prit du
pain,
Et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit:
Prenez, et mangez. Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites
ceci en mémoire de moi.
De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et
dit: Ceci est la coupe de la nouvelle alliance en mon sang;
faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que
vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce
qu’il vienne.
C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la
coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang
du Seigneur.
Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il
mange le pain et boive… la coupe;
Car celui qui mange et boit sans discerner le corps
du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup
d’infirmes et de malades… qu’un grand nombre sont morts.
Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas
jugés.
Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés
par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour
le repas, attendez-vous les uns les autres.
Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que
vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je
réglerai les autres choses quand je serai arrivé.
60 J’aimerais dire ceci au sujet de la communion.
Or, c’est ça leur grand point de désaccord, c’est là-dessus qu’ils
butent, la raison pour laquelle, aujourd’hui, l’église catholique et
l’église protestante ne peuvent pas se rejoindre, — c’est précisément
sur ce sujet-là. Le catholique la prend, pour lui c’est une messe. Et
il espère que, par quelque mérite, quelque pratique légaliste qu’il
aurait exécutée, et en observant cette ordonnance, qu’il sera pardonné
de ses péchés. Le protestant la prend, avec action de grâces, de ce que
ses péchés sont pardonnés, parce qu’il a obéi à un commandement.
61 Bon, le pain, le catholique dit que c’est le
corps littéral. Et c’est ce passage-ci de l’Écriture qu’ils utilisent,
dans Corinthiens ici, I Corinthiens 11.
Ils disent: «Jésus a dit: ‘Prenez et mangez: ceci
est Mon corps.’»
Le protestant dit: «Ça représente le corps.»
62 Le catholique dit: «C’est le corps. Et, là, le—le
prêtre a reçu de Dieu le pouvoir de transformer l’hostie en corps
littéral de Christ.»
63 Or, si vous remarquez, le corps de Jésus n’avait
pas encore été offert, quand Il a dit: «Ceci est Mon corps.» Il a rompu
le pain et Il a dit: «Prenez et mangez: ceci est Mon corps.» Son corps,
n’avait pas encore été brisé. Alors, le—le passage même de l’Écriture,
la chose même qu’ils utilisent, condamne leur propre doctrine. Voyez?
Jésus a pris le pain. Il l’a rompu, et Il le leur a donné. en disant:
«Ceci est Mon corps. Prenez et mangez.» Et Il était là, Il se tenait là
dans Son corps. Celui-ci n’avait pas encore été brisé. Hum! De toute
façon, les Écritures ne mentiront pas. Elles resteront claires, en tout
temps. Donc, nous croyons ça.
64 Et nous croyons que, quand nous nous réunissons,
Il a dit: «Attendez-vous les uns les autres.» Autrement dit: «Patientez
l’un pour l’autre.» Le mot attendre signifie «patienter». «Patientez
l’un pour l’autre.»
65 Alors, nous, ce que nous avons coutume de faire,
nous appliquons ce passage de l’Écriture comme ceci. C’est-à-dire que,
quand nous faisons ceci, nous courbons simplement la tête, et
l’assemblée prie pour nous, les pasteurs. Nous, les pasteurs, nous
prions pour notre assemblée. C’est comme ça que nous «patientons l’un
pour l’autre», en nous servant les uns les autres, par la prière.
66 Vous priez: «Ô Dieu, pardonne à mon pasteur. S’il
y a quelque chose dans sa vie, qu’ils—qu’ils ont fait, pardonne-leur
ça. Pardonne-leur. Ils ne voulaient pas faire ça.»
67 Et, de notre côté, nous les pasteurs, nous prions
pour notre assemblée: «Ô Dieu, voilà le petit troupeau dont Tu nous as
confié la garde. S’il y a quelque chose de mauvais dans leur vie,
enlève-le, Père. Ils… Pour que nous puissions nous tenir là tous
ensemble, communier tout autour, en sachant que nous venons ici, que
nous observons une ordonnance de Dieu et prenons la communion.» Je
pense que c’est un doux moment de communion fraternelle.
68 Maintenant prions, alors que nous courbons la
tête. Silencieusement, vous priez pour nous, nous prions pour vous.
[Frère Branham et l’assemblée prient silencieusement pendant quarante
secondes. — N.D.É.]
69 Père, alors que nous prenons cette communion, —
comme nous l’appelons, la communion, — c’est en mémoire de Toi. Et
quand ce petit morceau de pain battu touchera notre langue et ira dans
notre bouche, puissions-nous reconnaître qu’Il a été brisé et écrasé,
déchiré, pour nos péchés. Et il y avait ce voile qui nous Le cachait,
mais maintenant Il est en nous, le Saint-Esprit.
70 Et quand nous recevrons le vin, puissions-nous
prendre conscience que c’est par Ses meurtrissures que nous sommes
guéris, par Son Sang que nous sommes sauvés, la Vie qui était dans le
Sang.
71 Maintenant, Père, rassemble-nous tous pour cette
occasion solennelle, en pardonnant nos péchés. C’est au Nom de Jésus
que nous le demandons. Amen.
72 Maintenant je crois que les anciens, l’un deux va
s’avancer ici. Ça, je crois que c’était habituellement aussi la tâche
de Frère Taylor (n’est-ce pas?), de s’avancer, d’appeler pour la
communion. Je me demande qui voudrait prendre cette place? Frère Tony,
voulez-vous faire ça? Frère Zabel, ici, s’avancera et dirigera, rangée
par rangée, alors que nous nous avancerons, prendre la communion,
retourner à nos places.
73 Savez-vous qu’il y a la guérison Divine dans la
communion? Quand les Israélites, en type, ont eu pris la communion, ils
ont marché pendant quarante ans. Et quand ils sont sortis du désert, il
n’y en avait pas un seul d’entre eux qui était faible, sur deux
millions et demi de personnes. Il y a la puissance de guérison dans la
communion.
Tout le monde est le bienvenu maintenant.
74 Et notre sœur, si elle veut bien venir au piano,
qu’elle joue ce chant.
Il y a une Source remplie du Sang
Des veines d’Emmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot
Est lavé de tout péché.
75 Que vos péchés soient pardonnés, mes enfants. Que
la grâce de Dieu soit toujours avec vous, pendant que nous sommes dans
ce voyage. Que nous nous retrouvions tous de l’autre côté, heureux et
jeunes à nouveau. Amen.
[La pianiste commence à jouer Il y a une Source
remplie du Sang, et Frère Branham et l’assemblée restent silencieux
pendant une minute, pendant que les premières personnes s’avancent pour
recevoir le pain et le vin de la communion. La pianiste arrête de
jouer. — N.D.É.]
77 Ce que je tiens, ce soir, dans ce petit
récipient-ci, c’est le pain, qui représente la chair de notre Seigneur,
du pain kascher qui a été préparé par des mains chrétiennes. Et
maintenant il nous est présenté, comme un signe du corps brisé de notre
Seigneur.
Courbons la tête.
78 Père Céleste, cette précieuse expiation, ce
sacrifice que Tu as fait pour nous; nous voyons dans ce pain les
souffrances et les déchirures de Ton corps. Oh, cela fait saigner nos
cœurs, Seigneur, jusqu’aux larmes, dans l’humilité, quand nous pensons
que Dieu a été fait chair, afin de Se mettre Lui-même en pièces, pour
faire l’expiation, pour accomplir la justice requise. Et alors, par la
grâce, sans rien du tout, nous sommes invités à venir. Combien nous Te
remercions, Père! Sanctifie ce pain, maintenant, pour le but et la
cause qui lui sont attachés. Et ceux qui en prendront, puissent-ils
avoir la Vie Éternelle demeurant en eux. Puissent-ils ne jamais périr,
mais qu’ils vivent Éternellement avec Dieu. Donne-leur la santé et la
force pour le voyage. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
79 La Bible dit: «De même, après avoir soupé, Il
prit la coupe, et dit: ‘Ceci est le Sang de la Nouvelle Alliances.’
Toutes les fois que vous en buvez, vous annoncez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’Il vienne.» Je tiens dans ma main le—le fruit de la
vigne. Il représente le Sang du Seigneur Jésus.
80 Il a été dit par beaucoup de gens qu’ils ne
voulaient pas prendre de vin, du vin ordinaire, parce que c’était
alcoolisé, que c’était une boisson, et qu’ils ne devaient pas prendre
le vin. Ils prennent du jus de raisin.
81 La raison pour laquelle nous prenons du vin,
c’est parce que la Bible dit: «Du vin.» Toutes les traductions le
rendent par «du vin». Une autre raison: plus le vin vieillit, meilleur
et plus fort il devient. Le jus de raisin devient aigre en quelques
heures. Le Sang de Jésus-Christ devient toujours plus doux et toujours
meilleur au fil des années. Il ne devient jamais aigre et ne se
contamine jamais.
82 Notre Père Céleste, je tiens dans ce récipient,
ce soir, le sang des raisins, ce qui représente le Sang de
Jésus-Christ. Et maintenant, par ceci, Ses meurtrissures, nous avons
été guéris. Par Son Sang, nous avons été sauvés. Et le poète a dit:
Depuis que par la foi j’ai vu ce flot
Que Tes blessures ouvertes alimentent,
L’amour rédempteur a été mon thème,
Et le sera jusqu’à ma mort.
83 Dieu notre Père, c’est notre thème ce soir,
l’amour de Dieu qui est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit.
Sanctifie ce vin, Seigneur, pour le but qui lui est attaché. Et alors
que nous le boirons, souvenons-nous, il représente ces souffrances,
là-bas au Calvaire, quand des épines, cruelles et moqueuses, se sont
enfoncées dans Son sourcil, jusqu’à ce qu’elles percent la peau et que
le Sang sorte. Quand un fouet, un chat à neuf queues avec des pointes
de plomb à l’extrémité des lanières de cuir, quand ces coups ont cinglé
Son dos, jusqu’à ce que Ses côtes apparaissent. Les clous romains ont
été enfoncés dans Ses pieds et Ses mains. Et la lance a transpercé Son
cœur. C’était l’amour, pour nous qui sommes indignes.
84 Seigneur, c’est avec honte que nous nous
inclinons, de ce que cela ait coûté un tel prix au Fils de Dieu pour
nous racheter. Et alors, combien, dans nos esprits, nous élevons notre
adoration vers Toi, de ce que Tu nous aies donné Ta grâce, pour que
nous puissions nous approcher, et cette assurance. Tu as dit: «Celui
qui mange Ma chair et qui boit Mon Sang a la Vie éternelle; et Je le
ressusciterai au dernier jour.» Comment cela peut-il faillir, une fois
sorti de ces lèvres-là! Nous ressusciterons.
85 Ainsi, Père, ce soir, pendant nous nous tenons
ici en bonne santé, pour autant que nous le sachions, et que par Ta
grâce nous sommes robustes et en bonne santé, et avec tout notre bon
sens. Nous venons pour prendre ceci, pour Te montrer que nous croyons à
la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection de notre Seigneur.
Nous L’acceptons comme notre Sauveur. Nous croyons en Lui, comme étant
notre Dieu et notre Roi.
86 Sanctifie ce vin maintenant, pour le but qui lui
est attaché. Et toutes les personnes qui en prendront, puissent-elles
recevoir la grâce Divine, le Saint-Esprit, une bonne santé et de la
force, pour servir Dieu pendant toute la durée de leur vie. Par le Nom
de Jésus-Christ. Amen.
[La pianiste commence à jouer Il y a une Source
remplie du Sang. Espace non enregistré sur la bande. Frère Branham et
l’assemblée partagent le pain et le vin de la communion. —N.D.É.]
Toi, Agneau du Calvaire,
Sauveur Divin;
Écoute ma prière,
Efface mon péché,
Que je sois dès ce jour
Entier à Toi!
88 Dans le passage de l’Écriture, dans le Livre de
Jean, au chapitre 13, nous lisons, à partir du verset 2 du chapitre 13.
…après le souper, lorsque le diable avait déjà
inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le
livrer,
Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes
choses entre ses mains, qu’il était venu de Dieu, et qu’il s’en allait
à Dieu,
Se leva de table, ôta ses vêtements… prit un linge,
dont il se ceignit.
Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se
mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge
dont il était ceint.
Il vint donc à Simon Pierre; et Pierre lui dit: Toi,
Seigneur, tu me laves les pieds!
Jésus lui répondit: Ce que je fais maintenant, tu ne
le comprends pas… mais tu le comprendras bientôt.
Pierre lui dit: Non, jamais tu ne me laveras les
pieds. Jésus lui répondit: Si je ne te lave, tu n’auras point de part
avec moi.
Simon Pierre lui dit: Seigneur, non seulement les
pieds, mais enc-… mais encore les mains et la tête.
Jésus lui dit: Celui qui est lavé… a besoin que de
laver ses pieds mais tu es entièrement pur; …vous êtes purs, mais non
pas tous.
Car il connaissait celui qui le livrait; c’est
pourquoi il dit: Vous n’êtes pas tous purs.
Après qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut
pris son vêtement, il se remit à table, et leur dit
Comprenez-vous ce que je vous ai fait?
Vous m’appelez Maître et Seigneur; et vous dites
bien, car je le suis.
Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur
et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres;
Car je vous ai donné un exemple, afin que vous
fassiez comme je vous ai fait.
89 Je trouve que c’est l’un des plus beaux versets.
«Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme Je vous ai
fait.» C’est ce que nous devons faire les uns aux autres, en
commémoration. Ç’a été une pratique de l’église, de ce groupe-ci de
gens, aux réunions, depuis que nous avons commencé. Et avant même que
ce tabernacle soit construit, quand nous faisions encore les réunions
de prière dans des foyers, nous pratiquions le lavement des pieds. Nos
sœurs vont dans la pièce au fond. Nos frères vont dans la pièce sur la
droite. Et nous observons le lavement des pieds. Les nouveaux venus, si
vous êtes parmi nous, ce soir, nous ne demandons pas mieux que d’avoir
votre communion fraternelle avec nous, dans ces ordonnances de Dieu.
90 Je ferais peut-être bien d’expliquer, ce que je
disais il y a quelques instants, la chose que Dieu nous a laissée à
faire. Le baptême d’eau, un article; la communion. Et, souvenez-vous,
avec ça, ça ne fait que deux. Dieu est rendu parfait en trois. Le
lavement des pieds, c’est le troisième. Voyez? Et nous nous rappelons
que, des années plus tard, même dans la Bible…
91 Il y a des gens qui essaient de dire que ce n’est
pas nécessaire. Bien sûr, je ne veux pas dire que les pieds des gens
ont besoin d’être lavés. Ce n’est pas ça. Peut-être que les leurs non
plus n’en avaient pas besoin. Mais c’était un acte d’humilité. C’est
un—c’est un acte à—à accomplir, tout aussi essentiel que le baptême
d’eau. Parce qu’Il a dit, ici, que «Je vous ai donné un exemple, afin
que vous fassiez les uns aux autres comme Je vous ai fait.»
92 Et nous voyons qu’une veuve ne pouvait pas être
acceptée comme telle parmi eux, à moins d’avoir logé des étrangers et
lavé les pieds des saints — nous montrant humbles.
93 S’il y a quelque chose que nous voulons être,
c’est ça, humbles, parce que c’est le secret de la puissance, c’est
dans l’humilité. Et vous êtes toujours heureux, quand vous ressortez de
ces choses, de les avoir pratiquées; c’est une ordonnance bénie de
communion fraternelle, que nous observons ici à l’église.
94 Et maintenant, je voudrais annoncer, là, que
dimanche soir prochain il y aura culte ici. Au moment où j’arrivais, il
y a eu quelques appels, des gens qui vont venir pour qu’on prie pour
eux, de Toronto, là-haut au Canada, ils seront ici dimanche soir
prochain.
95 J’ai une dédicace, de l’église de Frère L. G.
Hoover. C’est sur le tableau—tableau d’affichage. Dimanche prochain, à
onze heures, à Elizabethtown, dans le Kentucky.
96 Ensuite, je reviendrai pour celui d’après,
dimanche soir prochain. Après ça, nous allons à Shreveport, à partir de
là.
97 Et nous sommes heureux de vous avoir tous parmi
nous, tout au long de cette journée. Et les fois où nous… où, si vous
êtes par ici, en ville, à proximité, venez donc. Nous voulons nous
réunir, nous rassembler. Nous voulons nous asseoir, et écouter
l’enseignement de notre frère ici, Frère Neville, et—et avoir part aux
choses de Dieu. À mesure qu’il reçoit ces choses de Dieu, il les
transmet. Et—et nous voulons apprendre de Dieu. «Et en voyant
s’approcher le Jour, nous devons nous assembler d’autant plus souvent.»
Nous devons aimer, dans notre cœur, venir à l’église. Si nous n’aimons
pas l’église, n’aimons pas Dieu… Nous réunir, ce que nous appelons
l’église, c’est nous réunir pour adorer. Voyez? Si nous aimons Christ,
nous adorons de nouveau.
98 Pouvez-vous imaginer un homme qui dit qu’il aime
sa femme; il ne l’aurait pas vue depuis longtemps, il passe par là sans
s’arrêter, et il dit: «Eh bien, je la verrai une autre fois»? Voyez? Ce
n’est pas ça. Ou une épouse qui dit qu’elle aime son mari, ou des
parents qui disent qu’ils aiment leur enfant, eh bien, ça—ça se voit,
ça. Voyez?
99 Et je pense que, pour nous exprimer, nous
devrions avoir constamment cet ardent désir d’être dans l’adoration,
n’importe où, pour adorer le Seigneur. Quand nous nous réunissons pour
L’adorer, que nous L’adorons à la maison, que nous L’adorons au volant
de notre voiture, où que nous soyons, que nous adorions le Seigneur,
tout simplement, en priant.
100 La Bible dit: «Que tout ce qui respire loue
l’Éternel!» Et ensuite il a dit: «Louez l’Éternel!» Même si vous n’avez
pas de souffle, louez l’Éternel quand même. Voyez? Louez! «Que tout ce
qui respire loue l’Éternel!» Et ensuite: «Louez l’Éternel!» Je pense.
Psaume 100, le Psaume 100.
101 Alors, que le Seigneur vous bénisse. Et
maintenant, alors que nous chantons, encore une fois. les frères iront
dans cette pièce-ci, et les sœurs dans cette pièce-là, pour le lavement
des pieds, alors que nous nous levons maintenant pour terminer la
réunion.
102 Et vous qui devez partir, eh bien, on vous—vous
laissera partir dans un instant. Par contre, nous vous invitons avec
plaisir à toutes nos réunions. Venez, et nous ferons tout ce que nous
pourrons pour vous, pour guider votre âme au pied de Jésus-Christ.
Revêts-toi du Nom de Jésus,
Ô toi, enfant de tristesse,
Il va te procurer la joie,
Prends-le partout où tu vas.
Préci-…
Maintenant tournez-vous et serrez-vous la main,
chacun.
…Nom si doux!
Espoir de la terre, joie…
[Frère Branham parle avec quelqu’un pour que Frère
McKinney prie. — N.D.É.]
…doux!
Espoir de la terre, joie du Ciel.
Maintenant, alors que nous courbons la tête, nous
chantons.
Revêts-toi du Nom de Jésus,
Comme d’un puissant bouclier;
Quand les tentations surviennent,
Murmure ce…
[Frère Branham parle à quelqu’un. —N.D.É.]
Préci-… Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre, joie du Ciel;
Précieux Nom, Nom si doux!
Espoir de la terre…
[Frère Branham dit à Frère McKinney: «Je vous
demanderais de terminer la réunion, si vous le voulez bien.» —N.D.É.]
…du Ciel.
105 Maintenant, alors que nous courbons humblement
la tête, nous allons demander à notre Frère McKinney ici, de terminer
la réunion par un mot de prière. Et tout de suite après, vous qui devez
partir, vous pourrez partir. Les autres se rassembleront dans les
pièces. Que Dieu vous bénisse.
Frère McKinney.