Les Investissements
1 Merci beaucoup. J’aimerais exprimer un peu mon
appréciation. Comme l’a dit frère Palmer, je suis un bon auditeur. J’ai
vraiment apprécié ceci ce matin. Pour rien au monde je n’aurais voulu
manquer ceci, entendre ces différents frères, ainsi que ceux qui
donnent ces témoignages.
Le frère qui vient de chanter fréquentait notre
église là-bas, et j’ai fait connaissance avec sa mère et sa sœur il y a
de cela, oh, plusieurs années. Je n’ai même pas pu être au Tabernacle à
temps pour l’entendre chanter, et j’allais tout justement suggérer
cela. Et quelqu’un d’autre est venu et a dit qu’il allait chanter cela.
Ce frère a dit qu’il – qu’il allait aussi chanter cela. Aussi ai-je dit
que vous pourriez avoir votre tour ce soir. Donc nous serons heureux
d’entendre cela.
2 C’est toujours un – un si grand privilège d’être là
où la Présence du Seigneur... Et étant donné, comme l’a dit notre
frère, qu’il y a tellement du charnel dans nos différentes
dénominations qui nous éloignent les uns des autres, et... Mais il
existe un Corps, le Corps mystique de Christ. C’est le Corps dont nous
faisons tous partie par un seul Esprit, étant baptisés pour former ce
seul Corps. Et alors nous devenons citoyens du Royaume des Cieux.
3 Bon, je crois que nous devons sortir d’ici à 12...
Quoi? Oh, est-ce là tout ce qui m’est imparti comme temps, seulement
deux heures? Je suis un peu déçu. Vous savez, il me faut beaucoup de
temps pour exprimer ma pensée. Mais... Et je suis reconnaissant pour un
auditoire qui me supporte. Mais c’était juste pour parler. Juste
quelques mots à l’intention des hommes d’affaire et de tous ceux qui
sont ici.
Et je voudrais dire que c’était un moment glorieux.
Hier soir, mon cœur était en feu, même quand je suis retourné à la
maison (comme on le dit, John Wesley a dit à ce sujet «dans son sein»),
de voir que notre Dieu vit encore. Et nous ne devons pas faire des
suppositions à ce sujet. Il est – Il est réel. C’est simple comme
bonjour: il suffit d’accepter ce qu’Il a dit pour voir cela devenir une
réalité.
La – la Parole est une Semence. Et si cette Semence
est enfouie dans une terre appropriée, à une température appropriée,
elle poussera si Elle a le germe de vie. Et nous savons que cette
Parole a le germe de vie, car Elle est Dieu Lui-même. «Au commencement
était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était
Dieu.» Elle est toujours Dieu. Elle fut faite chair et demeura parmi
nous.
4 Je suis très reconnaissant d’entendre des
méthodistes, des baptistes, des presbytériens, des grecs orthodoxes
qui, tous ensemble se réunissent à un seul grand endroit. Et je crois
que c’est Jacob qui avait creusé un puits d’où l’ennemi l’avait chassé,
et il l’a appelé «malice». Il creusa un autre puits, mais ils le
chassèrent de là; il l’appela «querelle». Il creusa un autre puits, et
dit: «Il y a de la place pour nous tous.» Je pense donc que c’est un
peu pareil.
Luther en creusa un, Wesley en creusa un.
Aujourd’hui, nous en avons creusé un où il y a de la place pour chacun
de nous. Ainsi, levons-nous tous et buvons à ce seul puits. Que vous
voyagiez sur un chameau à une seule bosse, ou sur un chameau à deux
bosses, ou sur un chameau à trois bosses, vous pouvez toujours venir
boire. C’est tout. Nous sommes en voyage.
5 Je pense donc, après que nous ayons fait un peu
d’humour et le reste... car à mon avis c’est bon. Même Dieu Lui-même a
le sens de l’humour, vous savez. Je pense que nous devrions incliner la
tête un instant pour la prière avant d’aborder Sa Parole.
Notre Père, ô Grand et Puissant Dieu, Toi à Qui
notre chanteur vient d’exprimer tous nos sentiments: «Que Tu es grand»,
nous nous approchons de Toi au Nom de Ton Fils bien-aimé, le Seigneur
Jésus, notre Sacrifice. Et pendant que nous quittons ce bâtiment pour
entrer dans Ta Présence par la foi, nous regardons à Ton Trône à
travers notre Sacrifice, sachant qu’Il nous a promis que si nous Lui
demandons quelque chose en Son Nom, cela nous sera accordé.
Nous allons essayer de lire Ta Parole et d’En
parler. Maintenant, que le Saint-Esprit prenne la Parole et La plante
dans le cœur de chacun de nous. Circoncis les lèvres qui parlent ainsi
que les oreilles qui écoutent. Et puisse-t-Elle tomber dans une bonne
terre pour qu’Elle produise au centuple. Nous le demandons au Nom de
Jésus. Amen.
6 Si... D’habitude, beaucoup de gens aiment noter les
passages de l’Écriture que les prédicateurs lisent. J’aimerais attirer
votre attention sur l’Évangile de saint Marc, au chapitre 10, à partir
du verset 17, pour la lecture, afin d’en tirer un contexte.
Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut
auprès de lui, et, se jetant à genoux devant Lui:
Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je... pour
hériter la vie éternelle.
Jésus lui dit: Pourquoi m’appelles-tu bon? Il n’y a
de bon que Dieu seul.
Tu connais les commandements: Tu ne commettras point
d’adultère; tu ne tueras point; tu ne déroberas point; tu ne diras
point de faux témoignage; tu ne feras tort à personne; hon-... et...
honore ton père et ta mère.
Il lui répondit: Maître, j’ai observé toutes ces
choses dès ma jeunesse.
Jésus, l’ayant regardé, l’aima et lui dit: Il te
manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et
tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.
Mais affligé de cette parole, cet homme s’en alla
tout triste; car il avait de grands biens.
Je voudrais tirer de ceci un – un texte, dont le
sujet est: «Les Investissements». Et je me suis dit que ce serait
approprié de parler quelques minutes des investissements aux hommes
d’affaires de cette ville, car tout homme d’affaires, si c’est un bon
homme d’affaires, s’intéresse toujours aux bons investissements. Il
semble que c’est quelque chose qu’ils aiment bien faire, faire de – de
bons investissements, des investissements sûrs, parce que ces
derniers sont toujours rentables.
7 Et ce matin, j’aimerais vous parler, à vous les
hommes, même s’il y en a quelques-uns ici qui... du meilleur
investissement que je connaisse. Il y a quelque temps, un éminent
prédicateur de l’Église baptiste, d’où je viens, m’a posé une question.
Il a dit: «Frère Branham, j’apprends que vous côtoyez les Hommes
d’Affaires du Plein Évangile.»
J’ai dit: «Oui, monsieur. C’est vrai.»
Il a dit: «Qu’est-ce que vous avez à faire avec les
Hommes d’Affaires du Plein Évangile?»
J’ai répondu: «Je – je suis un homme d’affaires.»
Il a dit: «Un homme d’affaires?»
J’ai dit: «Oui, monsieur.»
Il a dit: «Quel genre d’affaires faites-vous?»
J’ai répondu: «L’assurance.»
Il a dit: «Quoi?»
Et j’ai dit: «L’assurance.»
Il a dit: «Quel type?»
J’ai répondu: «La Vie éternelle.» Si quelqu’un parmi
vous désire parler avec moi d’une police d’assurance après la réunion,
je serai heureux de vous rencontrer pour – pour en parler.
8 Il y a quelque temps, un ami avec qui j’allais à
l’école, et qui est devenu un agent d’assurances, un homme aimable...
J’ai un frère qui est un agent d’assurances, pourtant il se fait
justement que je n’ai jamais été assuré. Et ainsi je... Je n’ai rien
contre cela, mais je... Cet homme est venu un jour. Il s’appelle
Snyder. Son frère est un prédicateur baptiste. Wilmer m’a dit, il a
dit: «Billy, j’aimerais m’entretenir avec toi sur les assurances.»
Et j’ai dit: «Wilmer, merci.» J’ai dit: «Je – je
parlerai d’autre chose», et j’ai ajouté: «Je suis déjà assuré.»
Et il a dit: «Oh, pardon!» Il a dit: «Tu as quoi?»
J’ai dit: «Je suis assuré.»
Et il... Et ma femme m’a regardé comme pour me dire
que j’étais un menteur. Elle s’est arrêtée et m’a regardé de travers,
puisque je ne suis pas assuré.
Et il a dit: «Billy, quelle assurance as-tu?»
J’ai dit: «J’ai dit l’assurance: “Assurance bénie,
Jésus est à moi. Oh, quel avant-goût de la gloire divine. Je suis
héritier du salut, un racheté de Dieu, né de Son Esprit, lavé dans Son
Sang.’»
Il a dit: «C’est très bien, Billy. Mais ce n’est pas
cela qui va t’enterrer au cimetière.»
J’ai dit: «Cela m’en fera sortir. Je ne me souci pas
pour ce qui est d’y entrer; je veux sortir. Ainsi... Ce n’est pas le
fait d’entrer là-dedans qui me tracasse, c’est le fait d’en sortir.»
C’est donc de cela que je désire parler.
9 Un homme qui a de l’argent désire bien sûr le
placer dans un investissement rentable. Un homme qui possède un
montant, disons de l’ordre, de dix mille dollars voudra l’investir.
Vous ne le gardez pas en poche, car vous savez que les voleurs vous le
déroberont. Donc vous ne voulez pas faire cela.
Vous voudrez donc, si vous êtes un homme d’affaires
vraiment compétent, vous voudrez le placer dans quelque chose qui – qui
rapportera des bénéfices. Vous voudrez le placer dans quelque chose qui
rapporte un intérêt. Vous connaissez les talents dont il est parlé dans
la Bible. Vous devez donc l’utiliser de façon à en tirer des bénéfices
– une affaire vraiment rentable.
10 Et alors, ce faisant, vous ne voulez pas le placer
dans quelque chose d’incertain. Personne ne voudrait faire cela. Un
homme d’affaires bien avisé ne penserait pas à une telle chose. Vous,
hommes, ne feriez pas cela, le placer dans quelque chose qui – une de
ces histoires qu’on a ici: «Devenez riche du jour au lendemain», et on
ne sait pas d’où ça vient. Vous feriez mieux de prendre garde à cela.
Vous perdrez tout ce que vous avez, car il s’agit d’un jeu d’argent. Et
jouer à l’argent n’est pas une affaire vraiment sûre. C’est un... C’est
risqué. Et vous ne cherchez pas à courir ce genre de risques.
Vous chercherez plutôt à le placer dans quelque
chose, dans une entreprise vraiment sûre et qui rapporte d’importantes
dividendes, dans quelque chose de stable, de fiable, dans quelque chose
que vous savez être rentable, et dont la rentabilité a été prouvée.
Lorsque vous avez une affaire comme cela pour y
investir, eh bien, alors vous avez l’assurance d’être – de gagner
quelque chose. Quand vous y placez votre argent, vous pouvez être
assuré. Mais si l’affaire n’est pas très sûre, eh bien, vous ne
voudriez pas l’essayer. Un projet vraiment fiable, quelque chose qui
rapporterait beaucoup...
11 Et ce jeune homme riche, comme on l’appelle dans
la Bible, laissa passer une grande occasion. Il avait la possibilité
d’investir sa richesse de ce monde dans un projet sûr, mais il la
manqua. Il ne le fit pas. L’occasion lui était donnée pour qu’il puisse
en tirer un intérêt, pour faire un grand investissement. Mais il – il
manqua de saisir cette occasion – tant de... comme beaucoup d’entre
nous aujourd’hui. Et nous voyons que c’est bien dommage, et pourtant
c’est ce que nous faisons! Maintenant, bien que ce projet qui lui était
proposé fût parfaitement confirmé comme étant sûr...
Quand Jésus vint sur terre, Il prouva qu’Il était ce
qu’Il disait être: qu’Il était Dieu manifesté dans la chair, car Il en
fit la – la démonstration et dit: «Si je ne fais pas les oeuvres de Mon
Père, alors ne Me croyez pas.»
12 Donc ce jeune homme est comparable à cet âge grand
et riche de Laodicée, dans lequel nous vivons. Les gens ont reçu une
grande occasion de – d’investir dans quelque chose, mais cela n’est pas
populaire. A Son époque, Jésus n’était pas un Homme populaire, sauf
parmi les pauvres et les illettrés. L’église de Son temps, la
dénomination de Son temps, ou les religions sectaires n’eurent rien à
faire avec Lui.
Mais il devait y avoir quelque chose en Jésus que ce
jeune homme riche avait remarqué chez Lui et pas chez les autres. Et il
devait avoir réellement du bon sens, pour venir demander ce qu’il
pouvait faire, car il avait vu en Jésus une qualité que son – qu’il
n’avait vu chez personne d’autre. Mais, vous voyez, il était très riche
en biens de ce monde.
13 Nous en avons une belle image dans Apocalypse 3,
dans l’âge de Laodicée: «Parce que tu dis que tu es riche et que tu
n’as besoin de rien; et ne sais-tu pas pourtant que tu es malheureux,
pauvre, aveugle, misérable, nu, et tu ne le sais pas?»
Que c’est affreux d’imaginer qu’une personne
pourrait être aveugle, ou serait nue dans la rue; c’est horrible. Mais
ce qu’il y a de pire dans cela, c’est que l’homme tout en étant dans
cette condition, ignore pourtant cela. Si cette personne savait qu’elle
est dans cette condition, elle essayerait de s’en sortir. Mais étant
donné qu’elle est dans cette condition, mais qu’elle l’ignore... Et
vous ne pouvez pas lui dire le contraire. C’est l’image que nous voyons
d’aujourd’hui, cette...
Beaucoup d’entre nous voient Dieu agir en ce dernier
jour. Nous voyons le Saint-Esprit venir parmi nous et confirmer les
promesses mêmes de la Bible dont Christ avait annoncé
l’accomplissement; et pourtant, à cause de nos différences
dénominationnelles, de nos credo et de notre position sociale comme ce
fut le cas pour ce jeune homme, nous rejetons cette occasion comme ce
dernier le fait, plutôt comme ce dernier l’avait fait.
On a peur de faire cet investissement. Il préféra
s’accrocher aux choses qu’il avait: la popularité, l’argent, la
convoitise, au lieu d’investir, quand il – l’occasion frappa à sa
porte, dans le Royaume de Dieu.
14 Je ne pense pas que quelqu’un qui – qui aime
Christ, pourrait assister à une réunion qui se tient en ce jour où a
lieu une véritable effusion de Pentecôte pleine de l’Esprit, voir la
Présence même de Jésus-Christ tomber sur les gens, accomplir et faire
les choses qu’Il avait promises pour ce jour... Et le seul moyen pour
vous de le faire, c’est de rejeter cette occasion que Dieu vous donne
pour en faire partie.
Quelle imprudence pour ce jeune homme de rejeter
cette occasion! Et quelle imprudence les dénominations commettent
aujourd’hui! Au lieu d’accepter et d’embrasser le Saint-Esprit et
d’oublier leurs différences, ils brisent la fraternité et essayent
d’emmener à leur suite de petits groupes.
15 Nous voyons dans Apocalypse 3, dans cet âge de
Laodicée où nous vivons maintenant, selon mon interprétation des
Écritures, quand le message de l’âge de Laodicée a été apporté (comme
c’était le cas pour chaque âge, et chaque âge a eu un messager), que
nous sommes apparus dans ce dernier jour, et nous voyons que cette
église était très riche. Et ils furent très désagréables avec Lui, ils
Le mirent hors de l’église, car c’est le seul âge de l’église où nous
voyons, même dans le...
Bien, nous pensons à l’âge de l’église d’Éphèse, à
Sardes, à tous les âges de l’église tels qu’ils sont, même jusque dans
l’âge de Philadelphie, l’âge de l’église wesleyenne, et ainsi de suite,
même dans tous ces âges, Il n’était pas chassé. Mais dans l’âge de
l’église de Laodicée, Il était dehors, mais Il continuait malgré tout à
frapper, essayant de rentrer dans Sa propre Église.
16 Avec Sa Présence divine, comme c’était le cas
lorsqu’Il était sur la terre, Dieu était dans une Personne. Dieu est
maintenant dans Son Église; Sa vie est partagée dans Son peuple; Dieu
vit parmi eux, essayant de les unir dans le Corps mystique de Christ,
lequel est appelé Son Épouse. Et quand Il essaie de faire cela... Et Il
le fera car, comme le prophète l’a dit... Il vient, le précurseur de Sa
Première Venue, il a dit: «De ces pierres-ci, Dieu est capable de
susciter des enfants.»
Et aujourd’hui quand les bénédictions sont tombées
sur les pentecôtistes il y a quelques années, ils se sont séparés,
n’ayant pas la foi apparemment. De ces méthodistes, orthodoxes et
autres, de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
Et avez-vous déjà pensé, mes frères, avez-vous déjà
remarqué dans les Écritures que le jour même où la vierge folle s’en
alla acheter de l’huile, fut le jour où Il vint? C’est quand vous voyez
les Grecs orthodoxes, les épiscopaliens, les méthodistes, les
baptistes, les presbytériens, venir, ayant faim de ceci; «Où
pouvons-nous obtenir cette huile?» Souvenez-vous que c’était à cette
heure-là que l’Époux vint. Examinons nos investissements, voyons s’ils
sont rentables.
17 Bien. Ils L’ont chassé de leurs dénominations. Ils
ne voulaient pas de Lui. Le jeune homme riche s’en est allé triste,
bien que vous voyiez là les Écritures déclarer: «Jésus le regarda et
l’aima.» Et Il a aimé ces gens qui sont dans ces organisations. Ils
sont le peuple de Dieu. Il les a aimés, et Il a donné – et Il a donné,
au cour des cinquante dernières années, l’occasion de faire un autre
investissement en Lui, non pas dans la construction d’une église, mais
dans la puissance et la résurrection de Christ, en recevant le baptême
du Saint-Esprit.
Cela n’est pas populaire. Certainement pas. Cela n’a
jamais été populaire. Tout ce que Dieu a fait sur la terre n’a jamais
été populaire et cela depuis le commencement. C’est très impopulaire;
il est prévu qu’il en soit ainsi. Jésus n’a-t-Il pas appelé les
pharisiens des murs blanchis? Il a dit: «Lequel de vos pères n’a pas
persécuté les prophètes? Vous blanchissez leurs tombeaux maintenant,
mais c’est vous qui les y avez mis.»
Ils l’ont bâti sur quelque chose de grand, les
méthodistes sur John Wesley, un grand homme; les luthériens, sur Martin
Luther, et ainsi de suite. Et maintenant, les pentecôtistes essaient de
construire une tombe pour quelque chose d’il y a cinquante ans, qui les
avait fait sortir de ce genre de chaos. Et maintenant, ils ramènent
cela encore dedans, polissant les – les tombeaux de ceux qu’ils ont
effectivement mis dedans. C’est vrai.
18 Bon, aujourd’hui je vous demande à tous d’investir
dans cette police d’assurance; regardons en arrière. Et tout devrait
être comme dans n’importe quelle autre affaire. Avant d’investir, nous
devrions nous renseigner sur la – sur la société, ou plutôt sur la
chose que nous cherchons à acheter. Et je crois que ça serait une bonne
chose ce matin, pendant ces quelques prochaines minutes, si nous
examinons certains des détenteurs de cette assurance pour voir ce qui
s’est passé. C’est la seule façon de procéder si vous voulez investir
dans une affaire.
D’habitude, vous allez demander à votre semblable:
«Avez... qu’en est-il de telle compagnie? Qu’en est-il de telle
affaire?»
«Bien, cela a fait ceci pour Untel. Cela a fait ceci
pour Untel. Cela a rapporté ceci. Et ce contrat, ces coupons de la
banque du gouvernement, ils rapportent vingt-cinq pour cent», et ainsi
de suite. Cela... C’est bien d’investir cela – d’examiner et d’étudier
cela avant de faire vos investissements.
19 Donc, ce n’est pas exactement comme un vendeur
d’assurance, mais je parle de quelqu’un. Retournons dans l’histoire et
cherchons pour voir certains de ceux qui détenaient cela, certains des
détenteurs que cela – qui on possédé la chose à laquelle je vous
demande de vous accrocher: C’est la Parole de Dieu, la Parole de Sa
promesse, sans tenir compte de la dénomination ni du credo. Les hommes
et les femmes qui ont pris Dieu au mot sans tenir compte de ce que
quelqu’un d’autre pensait de cela; nous voulons découvrir certains de
ses détenteurs et examiner cela.
20 Commençons avec un vieux détenteur d’il y a
quelques années, auquel je pense. Il s’appelait Noé. Il était un riche
fermier. Et nous trouvons qu’il avait de grandes possessions sur terre,
quand un jour Dieu lui parla. Et d’habitude quand Dieu parle, cela est
si contraire à la conception terrestre de la chose, c’est si différent
de la tendance moderne que la personne qui reçoit l’assurance... Les
autres qui n’ont pas cette police d’assurance, ou qui n’en savent rien,
qui n’en ont jamais parlé, pensent que cet homme est fou en acceptant
cela. Cela a toujours été ainsi.
Dieu parla à Noé en lui donnant cette promesse: «Je
vais détruire le monde, et je voudrais que tu construises une arche.
Prends les bois de ta ferme, et – et ne cherche plus à avoir de l’ombre
de ces arbres, mais je voudrais que tu construises une arche. C’est
pour sauver ta vie.
Et Noé obéit à ce... cela ne concordait pas avec les
pensées scientifiques modernes. Vous savez, on nous a appris qu’ils
avaient alors une civilisation plus brillante que celle qu’on a
maintenant. Jésus a dit: «Comme il en était aux jours de Noé, ainsi en
sera-t-il à la venue du Fils de l’homme», une civilisation moderne.
21 Et il nous est dit en Genèse que la pluie n’était
jamais tombée du ciel. Dieu arrosait par irrigation. Le globe était
droit. Il n’était pas incliné. Et il n’y avait pas de chute de pluie.
Et voici venir un homme, il vient sur la base d’une
police d’assurance que Dieu lui avait donné, et c’était le seul moyen
pour échapper au jugement qui venait, un phénomène appelé la pluie
arrivait. L’eau allait tomber du ciel. Peut être que quelques-uns de
leurs hommes de science moderne pouvaient placer là haut leurs
instruments et dire: «Nous pouvons atteindre la lune avec le radar, il
n’existe pas d’eau au ciel. Cet homme est totalement fou. Laissez-le
tranquille; il va s’attirer la honte.»
Si ceci n’est pas l’image du croyant moderne
aujourd’hui... Il est pris pour un parfait fou. Il est émotif. Il est
fou. Je remercie le frère qui est ici au bout pour son compliment:
«J’étais juste assez fou pour croire la Parole.» C’est très bien. Je –
j’aimerais rester fou.
Une fois, j’ai vu un petit panneau. On m’a parlé
d’un homme là en Californie qui portait une grande plaque ici devant
lui. Il y était écrit: «Je suis fou de Christ.» Et sur son dos, il y
avait un point d’interrogation. Il y était écrit: «De qui êtes-vous
fou?»
22 Ainsi, Noé était fou aux yeux du monde de ce
temps-là, à cause de Dieu et à cause de la Parole. Mais il avait une
police d’assurance qui allait rapporter des dividendes, qui allait lui
épargner la vie.
Comme je l’ai dit auparavant, cela pourrait ne pas
faire face à tout ce mouvement scientifique. Ils essaient peut être
aujourd’hui de dire que ceci est purement de l’émotion. Comme un frère
en a témoigné, je crois que c’était ici, il ne voulait pas de
l’émotion. Et c’est bien. Je crois qu’il y a beaucoup d’extrémismes qui
accompagnent un mouvement...
Je lisais la vie de Martin Luther, ou plutôt son
histoire. Et il y était dit que ce n’était pas tellement étonnant que
Luther ait pu protester contre l’Église catholique, et s’en tirer. Mais
ce qui était étonnant, c’était le fait que cet homme a pu garder la
tête au-dessus de tout le fanatisme qui a suivi son réveil.
C’est la même chose aujourd’hui. Ce n’est pas
tellement étonnant de voir les gens sortir des organisations et autres.
Mais un homme qui peut rester avec la Parole et garder la tête
au-dessus de tout fanatisme qui essaie de suivre un tel mouvement (les
sensations, et ainsi de suite), et qui base la foi sur ce qui est
absolument charnel, comme notre cher frère nous a lu au sujet des
Grecs... Vous voyez, ils en ressortent avec la même chose: la chair, la
dénomination et ainsi de suite.
Mais quelqu’un peut garder la tête au-dessus de cela
et rester avec le AINSI DIT LE SEIGNEUR... C’est vrai.
23 Nous voyons que Noé... qu’après avoir reçu cette
police d’assurance dont je parle ce matin, l’assurance, l’assurance du
salut, vous êtes sans cesse éprouvé. Et il y a toujours... Le Royaume
de Dieu ne vient pas par l’observation, et nous savons que vous êtes
éprouvé. Chaque fils qui vient à Dieu doit être un enfant formé.
Je crois que c’est ça le problème avec la bande de
nos petits Elvis et Ricky d’aujourd’hui. Ils n’ont pas reçu la
formation que doivent recevoir des enfants. Papa avait l’habitude de
m’amener à la remise à bois, et j’ai reçu une bonne éducation sur la
manière de me comporter. Il avait une branche de noyer au bout de
laquelle il y avait tous les dix commandements. Cela m’a certainement
discipliné.
C’est dommage que nous n’ayons plus de pères et de
mères, que nous n’en ayons plus davantage aujourd’hui qui feraient la
même chose, au lieu d’une voiture au moteur gonflée pour sortir toute
la nuit, et leurs filles dansent le twist dans un... Oh, vous savez ce
que je veux dire.
24 Bon. Mais vous êtes éprouvé, vous passez par le
test pour être éprouvé. Et Noé, après la période pendant laquelle il
avait apporté sa prédication, il se tint à l’arche de sa porte et lança
– ou plutôt à la – à la porte de son arche, et il lança le tout dernier
appel. Et Dieu lui dit: «J’en ai fini avec eux. Entre dans le lieu de
sécurité auquel il a été pourvu.»
Je crois que c’est là que nous nous tenons. Entrer
dans cette zone de sécurité. Le trafic du péché devient terrible, mais
Dieu nous a donné une zone de sécurité, comme je le disais hier soir,
l’inoculation. Restez là. N’allez pas errer sans but. Comme le frère le
disait, en dehors de cela vous pouvez trébucher. C’est mieux d’être
stable. Maintenant, n’allez pas errer sans but dans les ismes et les
dogmes. Restez avec la Parole. Restez avec Christ. Le connaître, c’est
la Vie. Non pas connaître Son credo, non pas connaître Son Livre, non
pas connaître quelque chose, mais Le connaître Lui, c’est la Vie.
25 Nous voyons que Noé... Illustrons cela par une
petite scène. Il se faisait tard et Noé leur dit: «C’est votre dernier
appel. J’ai ici la police d’assurance, l’assurance qu’il va pleuvoir.
Peu importe ce que disent vos lois scientifiques, vous ferez plutôt
mieux d’entrer.»
Ils se sont moqués de lui. Il y en avait, bien sûr,
qui se tenaient tout près et qui écoutaient. Et d’autres n’étaient même
pas du tout venus l’écouter.
Ainsi, Noé entra et la porte fut fermée après lui.
Noé n’avait pas fermé la porte. C’est Dieu qui a fermé la porte. Aussi
le fera-t-Il encore quand le dernier membre du Corps de Christ... Cela
n’En fera pas pour vous et pour moi un corps monstrueux . Nous ferions
mieux d’entrer pendant que l’occasion est encore là. Cela n’aura pas
six doigts sur une main; cela n’aura même pas deux ongles sur un doigt.
Ça sera un corps parfait, sans défaut. Quand ce dernier membre sera
ajouté à ce Corps, Dieu fermera la porte qui sépare le jugement de la
miséricorde, je devrais plutôt dire la miséricorde du jugement.
Remarquez.
26 Ensuite, après que la porte fut fermée, je peux
entendre Noé dire à sa femme, c’est comme si je l’entends (et l’un
d’eux, comme les frères parlaient de cette manière de parler en langues
comme un nerveux), je l’entends dire: «Maintenant, le matin, les nuages
vont se former, et il va – il va pleuvoir. Les tonnerres vont gronder;
les éclairs vont jaillir, et il y aura une grande pluie. J’ai fait de
mon mieux. Mais je suis à l’intérieur maintenant, et la porte est
fermée. Nous savons qu’il s’est passé quelque chose de surnaturel,
parce que nous n’avons pas fermé cette porte. Quelqu’un a fermé la
porte: C’était Dieu.»
27 Et vous savez qu’il y avait quelques-uns de ces
chrétiens frontaliers qui se tenaient tout près et écoutaient. Ils
croyaient cela à moitié, probablement comme le jeune homme riche. Mais
ils ont dit: «Nous ferons mieux de monter. Nous nous savons que c’était
un vieil homme gentil. Et si une telle chose pourrait venir, nous nous
tiendrons tout près, là où nous pouvons parvenir... Oh, nous pourrons
directement entrer; il va ouvrir la porte.» Mais rappelez-vous, Noé
n’avait aucun moyen pour ouvrir la porte.
Ne soyez pas frontalier avec Dieu. Ne soyez pas
simplement un homme bon ou une bonne femme. Soyez rempli du
Saint-Esprit, baptisé dans le Corps par le Saint-Esprit. Ne prenez pas
des ouï-dire, ni rien de cela. Restez là jusqu’à ce que vous mouriez,
que votre vie soit renouvelée en Christ, et que toute votre vie soit
changée. Ne prenez pas une émotion, une sensation, ou quelque... Ne
faites pas cela. Restez là jusqu’à ce que quelque chose se passe
réellement et vous change complètement.
28 Quand Noé est à entré, alors ces croyants
frontaliers ont fait une erreur et ont dit: «Peut-être qu’il va
pleuvoir, comme le vieil homme l’a dit. Quelque chose s’est passé,
quelque chose de spectaculaire.» Donc, le monde voit cela aujourd’hui,
que quelque chose s’est passé.
Et le premier matin, quand Noé s’est levé et qu’il
est allé regarder dehors par la fenêtre, le soleil s’est levé, aussi
brillant que jamais. Je peux m’imaginer Noé en train d’examiner , il
dit: «Attendez une minute. Voyons si je suis dans le bon.» Il a
réexamine la Parole, son appel, sa promesse. Tout était en ordre.
«Bien, Il – Il l’a simplement retardé. Ça sera probablement demain.»
Le jour suivant, le soleil s’est levé. Bien, le
croyant frontalier est devenu aussi un dictateur, il dit: «Vous voyez,
c’était faux.» Il a continué son chemin.
29 Mais alors, finalement, après que Dieu lui a donné
sa dernière épreuve, le septième jour, ce matin-là, les cieux étaient
sombres, les tonnerres grondaient, l’éclair jaillissait. Alors, de
grosses gouttes de pluie commencèrent à tomber et une – une foule de
gens en frénésie se mit à crier et à chercher cette arche. Mais c’était
trop tard; c’est comme pour les vierges folles qui ont frappé à la
porte. C’était trop tard. N’attendez pas jusqu’à ce moment-là. Venez
maintenant.
Remarquez. Et puis, après tout ceci, la pluie devint
plus abondante. Les rues commencèrent à se remplir. Les égouts se
remplirent. L’eau commença à monter. Certains d’entre eux dirent: «Nous
allons nous construire un bateau pour flotter. Nous allons nous
procurer un tronc de peuplier.»
30 C’est ce que font beaucoup de gens aujourd’hui,
ils essaient de flotter sur un tronc de peuplier. Mais, nous voyons que
cela coula.
Et ils se sont dit qu’ils pourraient se construire
un bateau, et que tout se passerait. Mais leurs bateaux sombrèrent.
C’est ce que vous pensez aujourd’hui: qu’on peut
bâtir une organisation, ou y instruire un groupe de gens; que ça ira de
l’avant de toute façon, que ce soit bâti par Dieu ou pas. Mais la seule
chose qui satisfera au test c’est une Église de Dieu bâtie au moyen de
la Parole, remplie du Saint-Esprit. Elle doit être instruite par Dieu,
inspirée par Dieu. L’homme n’a rien à faire là-dedans. C’est Dieu et
Lui seul.
31 Les eaux commencèrent à monter autour de l’arche.
Mme Noé et probablement ses belles filles s’inquiétaient. Noé dit:
«Restez tranquilles. Dieu a fait la promesse. C’est notre assurance,
cela nous a été absolument assuré.» Et il savait que sa construction
était conforme à l’instruction qu’il avait reçue.
Et je me demande, si aujourd’hui nous observons,
inspectons et voyons, si nos constructions sont conformes aux
instructions. Car Il a dit: «Si un homme croit en Moi, les oeuvres que
Je fais, il les fera aussi.» Je me demande si notre construction
correspond aux instructions que nous avons reçues.
32 Mais Noé examina. Tout, chaque coin avait été
travaillé. Il dit: «Maman, ça doit marcher. Dieu a promis que ce serait
ainsi.»
«Eh bien, répondit-elle, j’ai regardé dehors et j’ai
vu les Dupont,» ou je ne sais pas qui «leur bateau a coulé à pic. Et le
nôtre repose encore sur le sol.»
Il faut juste un peu plus de persécutions, un peu
plus de jugement de Dieu pour le faire monter. Finalement les eaux
s’élevèrent de plus en plus. Au bout de quelque temps, toute la famille
sentit quelque chose bouger. Elle fut soulevée du sol.
Je désire simplement être en Lui, un de ces jours...
Je commence à en avoir un peu assez de ce vieux lazaret. A 53 ans,
je... un de ces jours, je m’attends à sentir quelque chose bouger. Nous
désirons partir.
L’arche montait. Alors que d’autres coulaient,
l’arche montait. Dieu avait accompli Sa promesse selon Sa Parole. Satan
l’avait éprouvé. Satan avait essayé de le décourager. Il avait essayé
de le décourager à travers les gens de cette époque-là, par les
religions de cette époque-là, par la science de cette époque-là.
33 J’ai lu dans le journal, je crois que c’était
hier, avant-hier, que la science a découvert un moyen pour que l’homme
n’ait pas à mourir, qu’il ait la Vie éternelle. Eh bien, ils pensent
que c’est du nouveau. Nous, cela fait deux mille ans que nous l’avons.
Ils croient avoir quelque chose de neuf... Comme l’a dit une fois David
duPlessis: «La Russie s’est vantée d’avoir envoyé un homme dans
l’espace. Nous, ça fait deux mille ans que nous en avons Un dans
l’espace. Nous sommes tellement en avance sur eux qu’ils ne savent même
pas où ils en sont.» Assurément. Un intercesseur entre nous et Dieu,
avec l’assurance: «Quand je verrai le Sang, Je passerai par-dessus
vous», quand les jugements seront venus.
Ne voulez-vous pas vous intéresser à une telle
police d’assurance? Vous le devriez car toutes les autres failliront.
C’est tout à fait vrai.
Finalement, quand l’arche eut enfin sa dernière et
forte secousse et monta en flèche en quittant le sol, la Parole fut
payante, et la police d’assurance rapporta des dividendes. Cela le
sauva, lui et sa famille. Je suis si reconnaissant pour cela. Nous
pourrions rester encore longtemps là-dessus, mais nous allons avancer
un peu.
34 Il y eut un autre homme que j’aimerais – un
détenteur d’une police d’assurance – vous présenter ce matin. Vous avez
sans doute entendu parler de lui. Il s’appelait Daniel. Il avait
souscrit à cette police d’assurance-vie, et il avait été déporté à
Babylone à son époque. Mais Daniel, comme il était un détenteur de
cette police d’assurance, avait résolu de ne pas souiller sa police
d’assurance. Il refusa de souiller son investissement.
Maintenant, je vais en venir à ce que vous avez dit.
Vous avez cette police d’assurance, mais ne la souillez pas. Si vous
avez compris, arrêtez d’hésiter devant le monde. Éloignez-vous-en.
Et Daniel résolut de ne pas souiller son héritage
avec les mets du roi.
35 Maintenant, certaines d’entre vous, femmes
laissent leurs cheveux commencer à pousser...?... Certains d’entre
vous, hommes se mettent à faire quelque chose. Honte à vous
prédicateurs qui avez honte de dénoncer cela! Que Dieu ait pitié de
vous. Vous avez peur d’être mis à la porte de votre organisation. Et
que dire alors d’être bouté hors de l’arche? Souvenez-vous,
frère, c’est la Parole de Dieu qui dit cela.
Ne souillez pas votre investissement. Si vous avez
fait cet investissement, alors tenez-vous-en à cela et gardez-le en
lieu sûr, dans votre cœur, dans votre âme. Accrochez-vous-y. Ne le
souillez pas avec les choses du monde.
Église, reviens à Dieu. Éloigne-toi de ces sales
petites choses que tu poursuis. Les unitaires t’ont boutée dehors, tu
t’es jointe aux – aux Assemblées. Les Assemblées t’ont boutée dehors,
tu es allée à l’Église de Dieu. Arrête de souiller ton – ton héritage.
Arrête de souiller ton investissement, devrais-je dire. Retourne.
Garde-le propre. Travaille pour Dieu.
36 Je pourrais m’arrêter pour vous apprendre que
Daniel, lui, cela lui sauva la vie. Ensuite, on le jeta dans la fosse
aux lions, et les lions ne purent le dévorer. Quelque chose ne marcha
pas; en effet, l’Ange du Seigneur fut envoyé pour le protéger. Et cela
lui sauva la vie. Et s’il y a quelque chose qui a de l’importance pour
tout mortel, c’est la vie. Qu’y a-t-il de plus important que la vie?
Lequel... Si un médecin se tient ici ce matin et
parle d’une capsule qu’il a inventée au moyen de la science pour vous
faire vivre cent ans ou mille ans, eh bien, vous vendrez – vous vendrez
tout ce que vous avez pour vous la procurer. Bien sûr que, vous le
ferez. La vie est précieuse. Et j’essaye de vous parler d’une police
d’assurance, d’une assurance pour que vous ne viviez pas cent ans,
mille ans, mais éternellement, car c’est une assurance pour la Vie
éternelle. Et c’est ce que nous désirons.
37 Les enfants hébreux, eux aussi, avaient la même
police d’assurance et la même assurance. Et ils n’allaient certainement
pas s’incliner devant quoi que ce soit de contraire à la Parole de
Dieu, quelques nombreuses que soient les choses qu’on a essayé de leur
présenter («Vous devez vous joindre à ceci sinon nous vous boutons
dehors.»), ils restèrent fidèles à la Parole. Ils ne s’inclinèrent
devant aucune idole. Et quand le jugement vint, ils eurent la vie sauve
parce qu’ils étaient détenteurs de la police d’assurance dont je parle.
38 Simon Pierre – nous pourrions parler de lui un
moment, car on l’a cité ce matin. Et il est le – l’un des apôtres,
celui qui avait les clés du Royaume, en d’autres termes la
connaissance, comment ouvrir les portes du Royaume, et nous avons parlé
de cela hier soir. Les clés ouvraient la porte et la fermaient, et nous
en avons entendu parler hier soir, la fondation originelle. Il n’est
pas possible de revenir, sinon de retourner exactement à votre
commencement.
Le frère a dit ce matin, parlant de Simon Pierre, de
ce qu’il a fait, de considérer où il a commencé. Il a commencé dans
Actes. C’est là que l’Église a commencé, et c’est là que l’Église doit
retourner; retourner à cette même prescription, à cette même Parole de
Dieu et L’observer jusqu’au bout. Si nous L’avons laissée, retournons-Y
donc. La seule manière de bien s’en sortir c’est de rentrer, c’est
d’être remis sur la bonne voie.
39 Je pratique la chasse, le tir de précision, et
j’ai gagné beaucoup de trophées. Et l’autre jour, le Seigneur qui
connaissait mon cœur, savait que j’avais besoin d’un petit repos, Il
m’a permis de faire un tir remarquable. Avec une Winchester 22 long
rifle, modèle 70 ordinaire, au champ de tir, j’ai tiré neuf balles dans
un même trou.
Deux personnes du groupe d’hommes qui étaient là
bouchèrent le trou et dirent: «C’est à croire que vous manquez la
cible.»
Que s’était-il passé? J’avais tripoté ce fusil, je
l’avais bricolé et tout, jusqu’à ce que chaque petite vibration se
produise comme il faut. Et s’il manquait la cible, il devrait y avoir
quelque chose qui clochait quelque part.
La société Winchester a dit: «Ce fusil ne peut
atteindre qu’une cible située à 25 yards.» [Environ 23 m –N.D.T.] Mais
moi, j’avais [logé] neuf balles dans le même trou, à 50 yards [Environ
46 m], en dépit de ce qu’ils avaient dit. Cela avait marché auparavant,
cela marchera encore.
40 C’est ce que je dis aujourd’hui. Ils disent: «Vous
ne pouvez pas recevoir de Pentecôte comme celle qu’ils reçurent à
l’époque. Les gens ne croiront pas à cette histoire. Vous ne le pouvez
pas. Nous devons avoir une église. Nous devons avoir une organisation.
Nous devons y injecter l’instruction», et ainsi de suite.
Si ç’avait marché à cette époque-là pour des
pécheurs illettrés qui pouvaient prendre Dieu au mot, si en ce temps-là
cela avait atteint la cible, si cela avait guéri les malades, si cela
avait ressuscité les morts, cela fera la même chose aujourd’hui. Si le
fusil vibre comme il faut, il visera juste. Sinon, retournez vérifier
votre fusil. Retournons donc prendre la souscription et voyons où est
notre erreur; c’est à ma connaissance, la seule manière de s’y prendre.
Mais ça marchera, car cela avait atteint la cible
auparavant. Cela l’atteindra encore. Si cela avait marché pour les
apôtres, sans dénomination, sans credo, sans qu’ils soient des
méthodistes, des baptistes, des presbytériens, ou que sais-je encore...
Cela avait marché pour eux sur base de la Parole de Dieu. Cela marchera
pour moi sur base de la Parole de Dieu. Cela marchera pour vous par la
Parole de Dieu.
Mais il vous faut découvrir là où vos boulons se
sont desserrés. Parfois vous avez (excusez-moi) – en avez beaucoup.
Certains sont même trop serrés. Vous devez les desserrer un peu (c’est
vrai) pour produire la vibration. Par exemple, un musicien qui a sa –
qui a sa guitare, qui essaye les cordes, il doit en connaître le
tintement. Un homme rempli de l’Esprit pourrait en distinguer le
tintement, si c’est complètement au-delà de la Bible, complètement en
dehors de la Bible. Cela doit être juste dans la Bible, doit être tout
à fait conforme au AINSI DIT LE SEIGNEUR, cela doit être bien braqué.
Alors cela sera ajusté. Alors cela atteindra le but.
41 Pierre était un pêcheur. Cela faisait un bon bout
de temps qu’il tirait sur la cible. Son père lui avait dit avant de
mourir: «Il se peut, mon fils... Je suis un vieil homme. J’attends le
Messie. Nous l’attendons depuis l’Eden. Il est probable qu’Il ne vienne
pas à mon époque, mais Il – peut-être à ton époque. Mais qu’on ne te
trompe pas, mon fils. Il y a beaucoup d’histoires qui viennent tout le
temps, où l’on prétend que c’est le Messie. Mais nous... Quand le
Messie viendra, souviens-toi, nous devrons rester avec cette Parole qui
dit ce que sera le Messie.»
Beaucoup de ces... Vous savez, des Jésus étaient
apparus avant Jésus-Christ. Des leaders étaient apparus et avaient
emmené des gens dans le désert par des sectes et des groupes
dénominationnels. Mais ce n’était pas la vraie chose. Ils périrent avec
cela, comme lors de la révolte de Koré qui avait dit: «Qui est saint?
Moïse pense être le seul galet sur la plage. Il y a d’autres hommes qui
sont saints.»
Mais Dieu avait Sa voie, et Il avait Son homme, et
Dieu avait Ses choses. Dieu a Sa Parole, et qui va La contredire?
Tenez-vous-en à Elle. Maintenant, regardez.
42 Il dit: «Simon, mon fils, quand le Messie viendra,
Moïse a dit dans la Parole qu’Il serait un prophète comme lui.»
Après qu’André eut été voir Jésus, il est revenu le
lui raconter.
J’imagine que Pierre secoua la tête, en disant: «Je
suis un pêcheur. J’ai investi dans les filets de mon père. Je vais
prendre du poisson. C’est ça mon travail. Et je suis un pharisien. Je
vais donc simplement laisser cela tel quel. Je fréquente
l’église. Je suis tout aussi bon que n’importe quel autre homme. C’est
tout. C’est bon. Je suis membre de l’église dont mon père était membre
– ou par tradition, je vais simplement m’en tenir à cela.»
Mais un jour, il entra dans la Présence de cette
Personne. Et aussitôt qu’il entra dans Sa présence, cette personne dit:
«Tu t’appelles Pierre, et tu es le fils de Jonas.» Non seulement Il le
connaissait et savait qui il était, mais Il connaissait aussi son vieux
père, un homme pieux qui l’avait formé. Et c’était un prophète,
conformément à la Parole. Pierre fit un investissement. Il abandonna
ses filets.
Il dit: «Venez, suivez-Moi. Je ferai de vous des
pêcheurs d’hommes.»
Quelle différent avec ce jeune homme riche qui, lui,
voulut garder sa richesse. Il abandonna plutôt tout ce qu’il avait pour
suivre Jésus.
43 C’était Nathanaël, ou plutôt Philippe qui était
allé en parler à Nathanaël. Peut-être qu’il avait une vaste oliveraie,
et était dehors en train de l’inspecter. Et quand Philippe lui a parlé
de ce qu’il avait trouvé, il était dans un premier temps un peu
critique. Mais il s’est fait qu’il est venue à l’une des réunions. Et
dès que ce dernier L’a vu... Étant un – un érudit des Écritures, il
savait ce que devrait être le Messie, et même s’il était question de
quitter carrément l’église dans laquelle il était – ces orthodoxes qui
rejetaient Jésus, qui rejetaient cette police d’assurance et qui
disaient qu’elle n’était bonne à rien, qu’on ne pouvait pas s’y fier...
Il était un homme qui Se faisait Dieu; Il était
Béelzébul; Il était un fou; Il n’avait pas de références; Il était
venue au monde d’une manière illégitime; Il n’avait pas étudié dans
leurs écoles; Il n’avait pas été formé dans leurs séminaires; Il était
contre leur doctrine; Il mettait en pièces leurs églises; et Sa
doctrine gênait les gens: c’est ce qu’on prétendait à Son sujet. On le
taxait de Béelzébul, on disait qu’Il séduisait les gens par Sa
doctrine. Eh bien, c’est ce qu’on lui avait inculqué.
44 Mais cet homme pieux, Nathanaël, dès qu’il entra
dans la Présence de Jésus, Celui-ci lui dit: «Voici un Israélite en
qu’il n’y a point de fraude.»
Il dit: «Rabbi, quand m’as-Tu connu?»
Il dit: «Avant que Philippe ne t’appelât, Je t’avais
vu.»
Il fit un investissement. Son sacrificateur et tous
les autres se tenaient là. Il n’eut pas honte. Il avait trouvé quelque
chose de réel. Il avait trouvé Dieu en action. Qu’a-t-il fait? Il dit –
courut se jeter à Ses pieds, et il dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu.
Tu es le Roi d’Israël.» Il fit un investissement. Son nom est immortel.
Il y en avait là qui s’en moquaient. Je ne sais pas
où ils sont aujourd’hui. Cela dépend de Dieu.
45 Parlons d’une femme. Il y avait une femme,
probablement membre d’une église quelque part, mais on la laissait
faire ce qu’elle voulait. Elle pouvait avoir des cheveux coupés et
ainsi de suite. Elle était vraiment à la mode. Mais un jour (dans notre
petit tableau avec des rideaux derrière) elle vint au puits où se
tenait un Étranger, un Juif. Et quand elle y est arrivée...
Et elle avait son gagne-pain, et elle avait
probablement le – à ce moment-là plusieurs pièces de deniers romains
dans sa poche, dans sa petite tirelire où elle les gardait. Et elle
s’est approchée de là pour puiser de l’eau. Elle avait passé toute la
nuit dehors. Peut-être qu’elle était arrivée là vers onze heures. Je ne
sais pas, mais, disons que c’était ainsi.
Et quand elle arriva là-bas, elle vit un Homme, un
Homme ordinaire, pas un sacrificateur; Il ne portait aucun indice
dénominationnel, mais Il était juste un Homme ordinaire. Et elle Le
regarda, et celui-ci dit: «Donne-moi à boire.»
Elle dit: «Bon, Toi étant un Juif, Tu sais que cela
n’est pas juste. Je suis Samaritaine.»
Il dit: «Mais si tu savais à Qui tu parles, tu
demanderais...» Vous voyez? Elle ne le savait pas à l’apparence
extérieure. Il n’était qu’un Homme, mais Il semblait être très sérieux
dans ce qu’Il disait. «Si tu savais à Qui tu parles...» J’aime cela.
C’est comme la petite femme qui persévérait, la petite femme grecque
qui vint à Jésus... [Espace non enregistré sur la bande. –N.D.É.]
Il dit... Il dit: «Va chercher ton mari et viens
ici.»
Cela l’a surprise. Elle a dit: «Eh bien, je n’ai
point de mari.» Vous voyez? Elle vivait dans une dénomination, qui
laissait les gens se marier et tout le reste, puis se remarier et...
Vous voyez? Elle dit: «Je n’ai point de mari.»
Il a dit: «Tu – tu as dit vrai. Tu en as eu cinq, et
tu vis avec un autre maintenant, il n’est donc pas tien, le premier
était légalement ton mari. (Vous voyez?) Tu – tu – tu vis comme cela.»
Elle dit: «Monsieur, je vois que Tu es un prophète.»
Quelle différence avec ces sacrificateurs qui étaient des érudits et
qui disaient qu’Il était Béelzébul, un diseur de bonne aventure, ou un
démon?
Elle dit: «Je vois que Tu es un prophète.
Maintenant, nous savons... On m’a appris (je suis grecque, ou plutôt
samaritaine), on m’a appris que quand le Messie viendra, Il fera ces
choses. Ceci sera Son signe.»
Il dit: «Je le suis, Moi qui te parle.» Rapidement,
elle a fait un investissement. Elle a investi. Puis elle est entrée en
courant dans la ville, elle ne pouvait rester tranquille. Elle avait
trouvé la perle de grand prix. Elle avait vendu tout le reste.
Connaissez-vous la tradition de ces jours-là? Ce
n’était pas juste qu’une femme aille dans la rue, une femme de cette
catégorie-là, pour parler aux hommes. Mais arrêtez-la! Essayez de
l’arrêtez. Elle avait trouvé quelque chose. C’était réel.
46 C’est comme Nathanaël. Il allait à l’encontre de
l’éthique de son église s’il suivait ce Galiléen qui se prétendait
prophète et qu’on taxait de Béelzébul. Ce n’était pas correct qu’il le
fasse. L’église s’opposait à cela. C’était contraire à la morale. Il
devait se soumettre à la discipline de l’église sur ce point. Mais
arrêtez-le. Il avait trouvé quelque chose de réel.
Cette femme avait trouvé quelque chose de réel. Ce
n’était pas correct qu’elle crie comme cela dans les rues. Elle était
une femme de mauvaise réputation. Elle était marquée, mais elle a été
pardonnée. Elle avait trouvé quelque chose de réel, et vous ne pouviez
pas l’arrêter. C’est comme éteindre un feu par un jour de grand vent.
Elle était en feu, à cause de la joie, de la paix et du pardon des
péchés. Elle n’avait plus besoin du puits de Jacob. Elle avait trouvé
une fontaine bouillonnant de Vie éternelle. Elle a laissé son seau là
et a dit: «Cette chose-ci, c’en est fini. Je veux investir dans
celle-là.» Quelle femme intelligente elle était! Certainement. Elle
avait trouvé quelque chose dans quoi investir.
47 Prenons un autre personnage. J’allais parler de la
petite femme grecque pendant un moment. Vous voyez, elle avait
rencontré tant d’opposition. Vous voyez, d’abord, elle – ça pourrait
être... Elle était Grecque. Elle n’était pas Juive. Sans doute
que les gens... «Bien sûr, bon, attendez une minute.
Rappelez-vous, votre dénomination ne parraine pas cela.»
Cela n’a rien changé pour elle. Elle avait eu des
nouvelles. Elle avait un besoin. Et lorsque vous avez un besoin et que
vous apprenez qu’il y a quelque chose pour vous aider, rien ne va vous
arrêter. Si Dieu appelle dans votre cœur, vous ne pouvez arrêter cela.
Personne ne le peut. Non, monsieur. Vous irez de toute façon.
Je m’imagine que toutes les sœurs de l’église ont
dit: «Bien, vous serez la honte des gens.» Cela ne l’a pas arrêtée.
Elle est allée de l’avant.
Un autre groupe la rencontra et dit: «Votre mari est
un homme d’affaires. Il va vous quitter si vous allez vers ces groupes
d’exaltés.» Cela ne l’a pas arrêtée. Elle a quand même continué. Elle a
persévéré.
48 Ça paie toujours de persévérer quand vous savez ce
que... Tout homme capable de réaliser quelque chose doit être
persévérant. Dans tous les âges, les hommes ont été persévérants si
jamais ils voulaient parvenir à quelque chose. Washington, dit le père
de notre nation, avait dû persévérer à Valley Forge, ne tenant aucun
compte du degré de gel du Delaware. Il pria toute la nuit. Il
savait qu’il devait traverser cette rivière, et il la traversa. Sans
tenir compte de ce qu’il y avait, il la traversa quand même. Il avait
persévéré.
49 Et après que cette femme fut allée vers Jésus,
écoutez ceci, voici ce qu’une véritable foi fait. Lorsque vous trouvez
un joyau, lorsque vous trouvez cette police d’assurance, peu m’importe
combien les gens essayent de vous décourager, qu’ils vous chassent de
l’église, qu’ils vous fassent tout ce qu’ils veulent, vous êtes
toujours persévérant. Vous cherchez une police d’assurance.
Jacob était comme cela. Ce qu’il devait faire pour
obtenir ce droit d’aînesse ne changeait rien, il le voulait. Et quand
nous nous trouvons dans cette condition, nous nous désespérons. Alors
nous persistons. «Eh bien, je vous assure. Je, ahhh... Maman était
pentecôtiste. J’ai déjà prié ce soir, mais je vois, oh, je suis si
fatigué.» Pff! Vous avez besoin de la toxine, ce qu’il vous faut...
quelque chose qui vous donne la persévérance.
50 Elle est entrée en courant. Elle tomba devant
Jésus et dit: «Toi, Fils de David...»
Il n’était pas le Fils de David pour elle. Elle
était une Grecque, une Gentille. Il n’a pas du tout fait attention à
elle. Et puis finalement, Il se tourna vers elle et dit: «Je ne suis
pas envoyé vers ta dénomination. Je suis seulement envoyé vers les
brebis perdues d’Israël. Je ne suis envoyé que vers elles.»
Elle dit: «Mais, Seigneur...»
Bon. Bon, elle avait un droit. Il n’était pas Fils
de David pour elle, mais Seigneur. «Seigneur...»
Il dit: «Et en plus, vous n’êtes qu’une bande de
chiens, et il n’est pas bien que je prenne le pain des enfants pour le
donner aux chiens.»
Oh, les pentecôtistes n’exploseraient-ils pas pour
cela? «Croyez-vous que je laisserai un baptiste me traiter comme cela
et s’en tirer? Non, monsieur, ou même un unitaire, un trinitaire, ou
que sais-je encore. Non, monsieur.» Vous prenez un air méprisant et
vous vous en aller. Mais pas elle. Elle devait faire un investissement.
Elle avait besoin d’un investissement. Amen. peu importe qu’elle...
51 La véritable et authentique foi admettra toujours
que la Parole de Dieu est vraie, peu importe les circonstances. Elle a
dit: «C’est vrai, Seigneur, que je ne suis qu’une chienne. Mais
permets-moi de Te dire ce que j’en pense. Je ne cherche pas les
bénédictions qu’ils ont. Je cherche les miettes.»
«Maintenant, Seigneur, si Tu peux me laisser être
raffiné et aller là, et que Tu m’établisses comme diacre dans l’église,
si Tu fais de moi un prêtre d’état, je prendrai pour ainsi dire cela en
considération.» Hypocrite! Vous n’y comprenez rien. Vous avez besoin de
venir pour les miettes. Vous avez besoin de venir et...
«Seigneur, si Tu peux me donner cela sans que je
parle en langues, ou si Tu pouvais me donner cela sans que je crie; si
Tu me donnes cela sans cette autre chose, laisse-moi simplement
recevoir cela... Verse progressivement cela en moi, Seigneur, d’une
manière bien polie.» Dieu ne fait pas cela selon votre façon. Il le
fait selon Sa propre façon. Vous voyez?
52 Il y a quelque temps, j’étais en train de prêcher
et une dame m’a dit... Ou, non, pas une dame. C’était une maîtresse de
l’école du dimanche de la Première Église baptiste. Elle a dit: «Billy,
je n’ai pas pu entrer dans l’église pour vous écouter, mais je me
tenais là dehors, dit-elle, j’appréciais ce que vous étiez en train de
dire, mais une femme s’est levée.» Puis elle a dit: «Elle a commencé à
crier. Et elle a couru d’un bout à l’autre de l’allée.» Elle dit: «Tous
ces bruits m’ont simplement donné des frissons dans le dos.»
J’ai dit: «Vous savez quoi? Si vous pensez que ça
c’est du bruit; vous vivez dans le monde le plus calme où vous ne
vivrez jamais. Vous serez glacée à mort si jamais vous allez au Ciel,
car si vous allez au Ciel, il y aura des cris perçants, des cris et des
louanges à Dieu jour et nuit. Les Anges autour du Trône criant: “Saint,
saint, saint est l”Éternel, Dieu Tout-Puissant.’ Si vous êtes en enfer,
il y aura des pleurs, des gémissements et des grincements de dents.
Vous vivez à un endroit très très calme.» Certainement.
53 Bon, mais la petite femme grecque était
persévérante. Elle a dit: «Oui, Seigneur. Je reconnais que ce que Tu
dis est la vérité. Et je ne cherche peut-être pas à être comme les
autres, mais je...»
Et souvenez-vous, elle n’avait jamais vu un miracle.
Elle n’avait jamais vu aucune de ces choses. Mais il y avait la foi
là-dedans, la foi qui croyait que ça, c’était la chose dont elle avait
besoin pour sa fille. Et quand Jésus... Pour le premier miracle
accompli là sur cette femme des gentils, Il dit: «Ta foi est grande.»
Vous voyez, voyant qu’elle était vraiment sincère, Il a été touché.
L’ennui avec nous les gens aujourd’hui, c’est que
nous ne sommes pas vraiment sincères dans ces choses. Nous faisons
correspondre nos paroles... Nous craignons de dire quelque chose qui
serait contraire à la bienséance. Dieu a promis de vous donner les mots
qu’il faut; livrez-vous à Lui. «Ne pensez pas à ce que vous allez
dire.» Mais nous y allons avec trop de normes. Si je dis quelque chose
conformément à... «Ma dénomination ne croira pas cela.» Ils seront
boutés dehors: un meurtre prémédité, oui, il y a une sanction pour
cela, vous savez.
54 Il y avait un homme appelé Nicodème. Il avait vu
quelque chose de vrai en Jésus. C’était un vieil homme, un grand homme
dans son organisation. Vous savez, il voulait faire un investissement,
car il désirait la Vie éternelle. Et il vint vers Jésus le soir. Il
semblait que les banques étaient fermées. Mais Sa banque à Lui était
toujours ouverte, le jour comme la nuit; elle est ouverte en ce moment.
Il trouva la banque ouverte, et Jésus lui donna la prescription, il
désirait la Vie éternelle. Et c’est là qu’il fit son investissement,
dans la Vie éternelle. Nous voyons tous ces groupes. Et il se fait
tard. Donnons-en la conclusion.
55 Nous voyons dans Luc 24.49 que Jésus dit à ces
gens qui avaient sacrifié tout ce qu’ils avaient, et qui s’étaient
engagés pour cette police d’assurance de la Vie éternelle (Luc 24.49),
Il leur a dit qu’Il allait leur donner les dividendes sur cela. Il a
dit: «Bon, pour avoir vos dividendes, débarrassez-vous de toutes vos
différences: cesser de faire des histoires du fait que vous êtes Grecs
orthodoxes, ou du fait que vous êtes baptistes, presbytériens (comme le
frère l’a dit ce matin), noir ou blanc, jaune, brun. Allez là dans la
ville de Jérusalem, et attendez jusqu’à ce que Je L’envoie.»
Et il y en avait cent vingt là haut à prendre
l’engagement. Et ils s’étaient engagés et sont allés là pour prendre
leurs intérêts sur leur investissement. Soudain, un bruit semblable à
un vent impétueux vint du ciel, leurs intérêts furent payés. Ça
rapporte toujours.
Le jour de la Pentecôte, environ 3000 âmes
désirèrent se procurer une de ces polices d’assurance, et Pierre leur
en donna le libellé. Il dit: Repentez-vous, chacun de vous, et soyez
baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés. Et alors
Dieu vous donnera immédiatement un intérêt sur cela; vous toucherez des
dividendes. Amen.
La police d’assurance vous intéresse-t-elle? Eh
bien, c’est pour quiconque le veut (c’est vrai), quiconque le veut.
56 Peu après, il y eut un jeune homme riche, du nom
de Paul. Et il circulait, ravageant ces gens, et il était en route pour
Damas. Il savait qu’il existe un Dieu, mais il pensait qu’ils étaient
une bande d’exaltés. Pourquoi? Il n’avait jamais fait de recherches sur
les détenteurs de cette police d’assurance. Il les arrêtait et les
persécutait, il riait – riait d’eux. Beaucoup d’entre nous ont fait la
même chose quand nous avons vu cela: il les arrêtait, se moquait d’eux,
et disait: «Bande d’exaltés!»
Mais un jour, alors qu’il était en route pour Damas,
il fut jeté à terre. Et il leva les yeux et vit cette Colonne de Feu
qui avait conduit son père, Moïse, ainsi que ses pères dans le désert.
Et Il dit: «Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?»
Il dit: «Qui es-Tu, Seigneur?»
Il répondit: «Je suis Jésus.»
Il découvrit et fut convaincu que Dieu avait été
fait chair et avait demeuré parmi nous. Il comprit par la Bible, il
comprenait en effet la Parole, que c’était vraiment le Messie. Et il en
avait vu la confirmation. Et aussitôt qu’Il en avait vu la
confirmation, il était alors prêt à en tirer profit, et il est allé se
procurer une police d’assurance. Il s’est rendu à Damas, et Ananias est
venu, lui a imposé les mains et l’a baptisé, et il reçut le
Saint-Esprit. Quelle chose glorieuse! Oui.
57 Quand il vit cette Colonne de Feu, et quand il
comprit que c’était le Seigneur qui avait été fait chair... Ils surent
que c’était vraiment le Messie, car Il avait dit: «Je suis sorti de
Dieu et Je suis retourné à Dieu.» Il est sorti de la Colonne de Feu. Il
a dit dans Son enseignement: «Avant que Moïse – avant qu’Abraham fût,
JE SUIS.» Et le JE SUIS, c’était Celui qui était dans le buisson
ardent. Et voici qu’Il était fait chair et avait habité parmi eux, ce
qui correspondait parfaitement au Messie. Et Il y était retourné.
Cela laissa Paul quelque peu perplexe. Et si nous
comprenons bien, il est allé dans une autre nation approfondir la chose
pendant trois ans avant de revenir. Et il comprit qu’Il était la Parole
faite chair. Quand il comprit cela, il était prêt, oh, à investir toute
sa vie et tout ce qu’Il avait, toute sa popularité, toute son
instruction.
Il dit: «J’ai oublié toute ma connaissance pour
connaître Christ.» Il était prêt à abandonner le grand enseignement
qu’il avait reçu de Gamaliel. Il était prêt à se faire rembourser ses
documents de l’organisation. Il était prêt car, après tout, ils
allaient le bouter dehors. Mais il avait découvert quelque chose. Amen.
Il avait trouvé une entreprise fiable, car Christ
était mort et était ressuscité; et voici qu’Il est de nouveau dans
cette même Colonne de Feu. Alléluia! (N’ayez pas peur. Cela signifie:
«Louez notre Dieu.») Il voulut faire un investissement. Il était un
grand homme d’affaires; il avait le bon sens, il fit donc cet
investissement et devint un esclave lié par l’amour pour Christ. Oh!
quel grand investissement il fit! C’est ce qu’il nous faut faire, nous
tous. C’est l’exacte vérité.
58 Quelle décision irréfléchie (maintenant en
conclusion) pour ce jeune homme! Quelle imprudence de sa part! Quel
acte contraire à la déontologie, pour un homme d’affaires! Alors que
cet homme d’affaires qui était prospère recevait l’opportunité
d’obtenir une police d’assurance confirmée, un homme en qui lui-même
avait vu opérer la Puissance du Dieu Tout-Puissant, et il savait
qu’aucun homme ne pouvait faire ces choses à moins que Dieu soit avec
Lui... Et il reçut l’opportunité de Le recevoir, mais il la rejeta
délibérément.
Il a préféré la popularité que donne les richesses
du monde. Il a préféré le prestige dans lequel il vivait. Puis-je dire
ceci avec amour et révérence? Voilà le problème qu’ont nos églises.
59 Un rabbin juif... Quand John Rhyn fut guéri (vous
avez entendu l’histoire de sa guérison – un mendiant dans la rue), on
m’avait amené à une synagogue où un rabbin est venu me parler. Et il a
dit: «Monsieur Branham...» John était avec moi. Et il a dit: «Par
quelle autorité avez-vous rendu la vue à cet homme?»
J’ai répondu: «Je ne lui ai point rendu la vue.»
Il a dit: «Eh bien, plusieurs fois je lui ai fait
l’aumône dans la rue.» Il a dit...
J’ai dit: «Il voit.»
– Oui.
J’ai dit: «Jésus-Christ, le Fils de Dieu, lui a
rendu la vue.»
Il a dit: «Loin de Dieu l’idée qu’Il ait un Fils. Un
esprit avoir un fils, dit-il, loin de là!» Il a dit: «Loin de là,
pareille chose.»
J’ai dit: «Rabbin, avez-vous du mal à croire les
Écritures?»
– Certainement pas. Je suis un enseignant des
Écritures.
– Croyez-vous les prophètes?
Il a répondu: «Oui.»
– Dans Ésaïe 9.6 [Dans la version anglaise de la
Bible, 9.5 dans la version française – N.D.T.], de qui parlait le
prophète?
Il a répondu: «Du Messie.»
J’ai dit: «Que... le Messie... Quel lien y aura-t-il
entre Dieu et le Messie?»
Il a dit: «Le Messie sera Dieu.»
J’ai dit: «Maintenant, vous y êtes.»
Il a dit: «Vous, les Gentils, vous ne pouvez pas
couper Dieu en trois morceaux puis nous Le donner.»
J’ai dit: «Ça, ce sont les catholiques. Ce n’est pas
moi. Il existe un seul Dieu faisant trois offices: la dispensation du
Père, la dispensation du Fils et celle du Saint-Esprit.» Pas trois
dieux; cela fait de vous un païen. Et vous ne pourriez faire avaler
cela à un Juif; à moi non plus.
60 Souvenez-vous, c’est la Parole qui corrige cela.
Cela a été établi au Concile de Nicée. Ils sont passés dans l’autre
camp. Les anciens prophètes retournèrent chez eux avec la Vérité. Vous
ne la tuerez jamais. Elle est en marche. C’est vrai.
On voit les hommes se gratter la tête et se poser
des questions. Venez simplement à Dieu. Si un homme manque de sagesse,
qu’il la demande à Dieu. Dieu révèle tout et réconcilie les Écritures.
Remarquez.
Maintenant, quand ce rabbin – il a dit: «Loin de
Dieu l’idée d’avoir un Fils.»
Et j’ai dit: «Très bien.»
Et il a dit: «Ce sera...»
J’ai dit: «Montrez-moi un seul passage où Il a
failli de prouver qu’Il était Dieu.»
Il a dit: «Dieu ne pourrait pas être un voleur.»
J’ai dit: «Il – Il n’était pas un voleur.»
Il a dit: «Un jour de sabbat, Il est entré dans les
champs de blé et a arraché du blé.»
J’ai dit: «Votre propre loi lévitique vous dit qu’un
homme peut aller dans le champ et manger comme il veut, mais qu’il ne
doit pas en emporter dans un sac.» Sa propre loi... Il le savait, et il
s’est tourné et m’a regardé. J’ai dit: «John voit, n’est-ce pas?»
Il a dit: «Oui.» Il a dit: «Monsieur Branham,
j’admettrai qu’Il était un homme bon.»
J’ai dit: «L’admettrez-vous, Rabbin?»
Il a dit: «Oui, monsieur.» Il a dit: «Plus que cela;
j’admettrai qu’Il était un prophète. Et si les sacrificateurs du temple
L’avaient écouté, nous serions dans de meilleures conditions
aujourd’hui.»
J’ai dit: «Rabbin, croyez-vous qu’Il était le Fils
de Dieu?»
Il a dit: «Non, non, non, non.»
J’ai dit: «Attendez une minute. Vous avez dit qu’Il
était un Homme bon, vous pouvez Lui faire confiance. S’Il est un
prophète, Il ne mentira pas. Et Il a dit qu’Il était le Fils de Dieu.
Eh bien, qu’en dites-vous?»
«Oui.» Il a dit: «Si je prêchais que...» Nous étions
à Benton Harbor. Il a dit: «Vous voyez là-bas? Je serais dans la rue,
mendiant mon pain.»
J’ai dit: «Pour vous, c’est un Juif.» C’est vrai.
J’ai dit: «Je préférerais être couché à plat ventre, boire de l’eau
plate et manger du pain sec, et prêcher la Vérité de Dieu, plutôt que
d’avoir, comme vous, mon nom gravé en lettres d’or sur ce bâtiment, et
manger du poulet grillé trois fois par jour. Oui, monsieur. La vérité.»
Des larmes coulèrent sur ses joues, il dit: «Je vous
reverrai plus tard.»
J’ai dit: «Pas... Parlons de Lui maintenant.» Mais
il s’en est allé. Alors, quand il franchit la porte, il se retourna et
me regarda, et dit: «De ces pierres-ci, Dieu est capable de susciter
des enfants à Abraham.» Il croyait cela. Quoi? Il avait peur, comme ce
jeune homme riche, de faire un investissement. C’est vrai.
61 Non seulement les rabbins, mais les ministres et
les laïcs aussi, ils ont peur de faire cet investissement. Quelle
imprudence pour cet homme, de prendre une telle décision! Les églises
aujourd’hui, cette popularité, on ne peut rester populaire et être avec
Christ. Si vous aimez Dieu, vous serez haï du monde. C’est l’exacte
vérité. Populaire, oui, monsieur... les éloges des hommes plutôt que
ceux de Dieu... Ils ont besoin d’un peu de toxine. Oh!
62 Mais ce jeune homme riche... voici donc quelque
chose pour vous, hommes d’affaires, puis je vais terminer. Remarquez,
maintenant, ainsi laissez ceci pénétrer profondément dans vos cœurs.
Ses biens n’ont pas cessé d’augmenter parce qu’il avait rejeté Jésus.
Il progressa. Suivons-le un moment, dans la Bible. Le flux de ses
marchandises s’accrut. Et ne pensez jamais que parce que le volume de
vos affaires augmente un tout petit peu, qu’il s’agit toujours des
bénédictions de Dieu. Les méchants prospèrent, vous savez. Cet homme,
il prospéra. Et il devint si prospère que tous ses greniers furent
presque pleins à craquer. Il dut en construire des nouveaux.
Eh bien, il pensait avoir fait la chose correcte, en
rejetant Jésus et en refusant d’investir en Lui. Il pensait qu’il était
– qu’il avait fait la chose correcte parce qu’en biens du monde... (Je
vais dire quelque chose, maintenant.) Il pensait que comme il avait
prospéré en biens du monde, il avait fait la chose correcte. Et c’est
ce que nos dénominations pensent. Comme elles s’organisent et que leurs
groupes comptent des millions, des milliards, ils croient qu’ils sont
dans le vrai.
63 La Bible n’a-t-elle pas dit: «Tu es riche et tu
t’es enrichi (à cet âge-ci), mais tu ne sais pas que tu es nu,
misérable, pauvre, malheureux, aveugle, et tu ne le sais même pas»?
Quelle condition déplorable! Hommes, frères, ne faites pas
d’investissement dans une telle affaire. Cela doit périr. Pourquoi ne
pas faire un investissement dans quelque chose qui est prouvé dans
toute la Bible? Et vous savez, avec les – les textes que j’ai notés
ici, nous pourrions rester ici ce soir, toujours sur ces textes à
montrer par cette Bible ceux qui ont fait cela et ceux qui ont rejeté
cela.
Je vous montre un véritable investissement à faire.
Placez votre vie, votre temps, votre argent, votre talent, placez tout
ce que vous avez en Christ. Dieu nous a garanti cela en Le
ressuscitant. Nous ressusciterons dans les derniers jours. Il l’a
promis. A quoi d’autre vous attendriez-vous? Dites-moi un
investissement que vous pourriez faire et qui rapporterait autant que
cela?
Dites-moi dans quoi vous pourriez investir ce matin
et gagner dix millions de dollars, mais pour être un cadavre demain?
Quel bien cela vous fera-t-il? A quoi servirait-il à un homme de gagner
le monde entier mais de perdre son âme? A quoi bon être populaire, être
appelé ceci, cela, diacre, docteur membre du conseil presbytéral,
évêque, ancien, pape, ou peu importe le titre qu’on puisse vous donner?
Ce sont des éloges des hommes.
Je préfère être traité d’exalté par les gens, et
être un fils de Dieu dans mon cœur, étant né de nouveau, et ayant
Esprit de Dieu en moi, et Lui prouvant cela en confirmant Sa Parole et
en me faisant vivre. «Je ne vis plus comme autrefois», a dit Paul. Et
pourtant c’était un enseignant et un érudit. Mais sa vie changea quand
il rencontra Christ, et il fit son investissement en Christ. Il devint
dès lors un autre homme.
64 Oh, il s’enrichit! Certainement, cet homme s’était
enrichi. Vous savez quoi? Si vous remarquez ici, Jésus lui a parlé,
disant: «Va, vends tout ce que tu as, et donne-le aux pauvres. Et
viens, suis-Moi. Prends ta croix et suis-Moi, et tu auras des richesses
dans le Ciel.» Voyez-vous? Quel investissement à faire! Mais il a
choisi de ne pas le faire.
Eh bien, de même l’âge de l’église de Laodicée a
choisi la même chose: ne pas le faire. Et souvenez-vous, quand il
devint extrêmement riche (comme l’est devenue l’église aujourd’hui), le
pauvre se couchait à sa porte, et n’obtenait que les miettes qu’on
balayait et qui étaient jetées aux chiens: Lazare, le pauvre en esprit!
Jésus a dit dans Matthieu 5: «Heureux les pauvres en
esprit, car le Royaume des cieux est à eux.» Nous ne voulons pas
occuper cette position, cette position difficile, cette position de
pauvre en esprit. Nous ne voulons pas de cela. Nous voulons que
quelqu’un nous fasse des éloges, que l’on soit quelqu’un d’important.
Comme l’a dit un frère il y a un moment, c’était
bien conclu, lorsqu’il a dit: «Comment pouvez-vous avoir la foi, du
moment que vous faites acception les uns des autres ou désirez les –
les éloges les uns des autres?» Ne faites pas cas de ce que dit
quelqu’un. Cherchez les éloges de Dieu, que Dieu vous estime. Il ne
vous estimera que si vous gardez Sa Parole. Très bien.
65 Bon. Et nous voyons que cet homme pauvre en
esprit, était couché à sa porte et se précipitait pour avoir les
miettes. Oh, peut-être que si ç’avait été l’Armée du Salut, il leur
aurait donné une pièce de dix cents en passant, ou quelque chose comme
ça, pour faire bonne figure. Mais j’imagine qu’Il avait énormément
investi dans sa propre église, dans son organisation qui le tenait pour
quelqu’un de très important.
Mais, en fin de compte, la récompense vint. Elle
finit par venir: on tint un grand service funèbre pour lui. J’imagine
qu’un vieux licencié s’est amené, vêtu d’une large robe et a dit:
«Notre cher frère est maintenant au ciel. Oh, il a fait ceci et cela.
Il est membre de notre congrégation. Il est maintenant au ciel. Oh,
combien nous sommes reconnaissants pour notre cher frère.» Combien
c’était contraire à la Parole de Dieu.
Sa récompense, dit Jésus, c’était qu’il se retrouva
en enfer. Il avait fait un mauvais investissement. Et alors qu’il était
en enfer, il leva les yeux et vit le pauvre en esprit qui avait fait
son investissement et qui en jouissait dans le sein d’Abraham. Et il
devint alors un mendiant.
Écoutez. Il était un soi-disant croyant. «Père
Abraham, envoie ce mendiant ici.» Cela s’était retourné. Il avait
investi là où il ne fallait pas, dans les biens du monde et les éloges
des hommes.
Mais ce mendiant qui était couché là affamé, s’était
retrouvé dans le sein d’Abraham. «Envoie Lazare. Il se trouve là où il
peut avoir de l’eau quand il veut. Il peut apprécier là les
bénédictions de Dieu. Envoie-le avec une petite goutte d’eau sur ses
doigts afin qu’il puisse toucher mes lèvres desséchées, car ce feu me
tourmente.» Voilà la récompense. Pourquoi? Le refus de faire un bon
investissement.
Vous les hommes, ne faites pas cela. Vous les hommes
d’affaires, ne faites pas cela. Je – j’ai plus confiance en vous qu’en
cela. Si vous êtes un homme d’affaires, vendez toutes les perles que
vous avez et achetez Celle de grand prix. Faites votre investissement
en Christ, dans Sa Vie qui est en vous.
66 Maintenant, nous nous rendons compte que tout ce
qui a un commencement a une fin. Et il n’y a qu’une seule chose qui n’a
jamais eu de commencement, et c’est Dieu. Et quand la Bible parle là
(Je ne pense pas que je cite cela mal, devant un érudit du grec, et un
Grec.), le mot «Zoé» signifie «la Vie même de Dieu». Alors si nous
avons la Vie éternelle, le mot grec «Zoé» signifie que nous avons une
partie de la Vie de Dieu, parce que nous sommes une partie de Lui. Nous
sommes Ses fils et Ses filles. Donc, nous avons la Vie éternelle, et
Elle ne meurt pas. Vous avez la Vie éternelle.
Il n’y a qu’une forme de Vie éternelle, et c’est
Dieu. Dieu est éternel. Il n’a jamais eu de commencement, Il ne pourra
jamais avoir de fin. Et le seul moyen pour que nous soyons éternels
avec Lui, c’est d’être une partie de Lui. La seule façon pour moi
d’être un Branham, c’était d’être une partie d’un Branham. La seule
façon pour moi d’être de la race humaine, c’est d’en faire partie. Et
la seule façon pour moi d’être un fils de Dieu, c’est d’être une partie
de Dieu. Il me faut alors naître de Son Esprit. Amen. C’est ça. Vendez
tous vos credo dénominationnels et faites un investissement dans la Vie
éternelle.
67 Hommes d’affaires, femmes d’affaires, vous voyez
dans les Écritures (beaucoup d’autres vous viennent à l’esprit), comme
vous le savez, j’ai un moyen pour connaître cela, ces autres choses.
Vendez tous vos credo et toutes vos dénominations et venez chercher la
vie. Vous êtes invités ce matin...?... venir. Ne vous détournez pas
comme lui l’avait fait. Il était un homme d’affaires totalement
insensé. Ne suivez donc pas son exemple.
Suivez l’exemple de Paul. Vendez toute votre
popularité. Il a dit: «Je ne suis pas venu vers vous avec des discours
enflés de mon instruction, car – parce que si je le faisais...» Alors
vous auriez foi en son habilité, en son instruction. «Mais je suis venu
vers vous dans la puissance et la manifestation du Saint-Esprit, afin
que votre foi soit fondée sur Christ.»
J’aimerais ses paroles, non pas répéter cela, plutôt
le dire de cette manière-ci: Je ne suis pas venu au nom d’une
organisation. Je ne suis pas venu comme un érudit. Mes mots sont
hachés. Beaucoup parmi vous braves gens qui êtes instruits pourriez ne
même pas comprendre, c’est si haché. Mais je viens à vous dans la
puissance de l’Esprit, dans la démonstration du Saint-Esprit, par
Lequel Dieu confirme Sa Parole, afin que votre foi ne se fonde pas sur
ce que l’homme fait, mais sur ce que Dieu a promis. Inclinons la tête.
68 Seigneur, nous nous tenons solennellement sur le
seuil, là où une décision doit être prise, ce glorieux moment de – de
jubilé que nous célébrons, ici au Life Tabernacle, à l’occasion de Ton
invitation à Ton peuple il y a 50 ans. Et nous avons tout terminé, au
mieux de notre – de ma connaissance; et ça dépend de Dieu Qui connaît
le cœur de l’homme, de révéler cela comme il faut; que les hommes
puissent comprendre et revenir, et la seule façon de le faire, c’est de
venir à la vérité de la Parole. Je Te prie, Père céleste, qu’aucun de
nous ne soit assez insensé pour refuser un tel investissement.
Puissions-nous investir notre temps, notre talent,
et tout ce que nous avons pour la gloire de Dieu, sachant ceci, que peu
importe que le – que nous gagnions le monde entier, si nous perdons nos
âmes, à quoi cela nous servira-t-il? A quoi sert la gloire d’un homme,
alors que le feu atomique va brûler la terre? Quel bien cela fera-t-il
aujourd’hui? Peut-être quand nos tombes seront recouvertes de sable,
quand les vents mugissant... quand cette terre sera balayée là sous le
soleil, et déplacée comme ce fut le cas avant la destruction du monde
antédiluvien; rejeter... au lieu d’être jeté loin du soleil, il sera
jeté dans le soleil. Il n’y aura plus d’eau, mais le feu cette fois...
Le sable mugira sur la terre avant le grand millénium, et nos tombes
deviendront visibles: «Dr Untel, frère Untel ou Évêque Untel.» Quel
bien cela nous fera-t-il si nos âmes sont quelque part là dans
l’éternité?
69 Et ça doit être ainsi. Les vivants savent qu’ils
doivent mourir. Et en tant qu’hommes et femmes, garçons et filles ce
matin, Seigneur, nous savons tous que nous sommes – nous ne sommes pas
ici pour être vus ou pour être entendus des hommes. Nous sommes ici
dans la – l’agonie du Calvaire. Nous sommes ici, le Saint-Esprit
pleurant dans nos cœurs, comme Il l’a fait dans notre Seigneur quand Il
fut rejeté à Jérusalem. Et ce matin, nos esprits pleurent sur un monde
perdu.
Donne-nous la sagesse pour savoir comment les
approcher, Seigneur. Nous ne voulons pas qu’ils soient perdus. L’Esprit
même qui est en nous condamnerait notre désir de les voir être perdus.
Mais puisse le Saint-Esprit crier constamment, balayer jusqu’à ce que
nous mettions en marche tous les efforts ainsi que notre talent, notre
temps, notre argent, tout ce que nous avons; peu importe combien c’est
minime, nous Te l’offrons. Aide-nous, Seigneur, à apporter ce glorieux
Message à un monde qui se meurt.
Je n’ai pas grand-chose à offrir, Seigneur; je n’ai
aucune habilité, aucun renom, rien. Mais je n’ai que mon âme Seigneur,
ma voix. Et tout cela T’appartient. Et je suis sûr que je parle à toute
cette audience. Utilise-les, Seigneur. Si j’ai de l’argent, il est à
Toi, le temps que j’ai T’appartient. Tout, mon tout en tout...
Aide-moi, Seigneur, et aide chacun de nous. Nous voulons faire un
investissement ce matin dans le Royaume de Dieu.
70 Pardonne notre paresse. Comme c’est affreux de
notre part que nous ayons trouvé ce grand trésor... Et combien le
Saint-Esprit en nous devrait avoir le même intérêt que celui qu’Il eut
quand Il était en Christ, faisant toujours la volonté du Père et ce
qu’Il dit. Et Il est venu sauver les perdus. Donne-nous le même désir,
Seigneur. Que ce feu ne quitte pas notre cœur, comme Ton grand
serviteur John Wesley l’a dit. Que cela ne quitte jamais. Que ça
augmente toujours davantage, au point que cela nous amènera à genoux
pour supplier et persuader. Que ça puisse nous amener sur nos genoux
pour aller par tous les chemins, et aux coins et dans les affaires, et
partout, dans les églises, où que nous allions, et présenter cette Vie
éternelle aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui. Et quand tout sera
fini, que nous soyons rassemblés dans Ta maison.
Comme nous sommes assis ici ce matin, regardant de
l’autre côté de cette table, je vois frère Herholzer, ce vieux saint
pieux; j’ai appris qu’il conduisait cette charrue; et je pense à
moi-même, quand j’étais un petit garçon aux pieds nus, ayant une paire
de cordes rangées sur mes épaules, derrière une vieille charrue. Ce
grand saint qui T’appartient venant de la Californie était sur la Rue
Azusa. J’ai vu ces hommes dont les épaules étaient voûtées à cause des
durs travaux des champs. J’étais avec eux au déjeuner. Je préférerais
être assis ici avec ce groupe de saints, qu’être en compagnie du
président.
71 Nos yeux... alors que nous les jeunes, nous
regardons et voyons nos papas et mamans, comment ils ont combattu pour
gagner le prix et navigué sur les mers de sang. Aide-nous, Seigneur, à
prendre la relève à partir de là où ils se sont arrêtés. Accorde-le,
Seigneur.
Et un jour, quand la vie sera complètement finie, et
nous n’allons peut-être plus nous asseoir à un déjeuner comme celui-ci,
mais nous nous assiérons à un souper qui sera servi un jour au Ciel. Et
alors, le Roi dans toute Sa gloire, vêtu d’une robe ample, S’avancera,
et nous tendrons la main en travers de la table pour nous serrer la
main les uns les autres. «Je suis si content de te voir, frère.» Les
larmes de joie coulant sur nos joues.
Mais le Roi dira: «La bataille est finie. Vous avez
vraiment fait de votre mieux.» Alors avec Ses mains, Il essuiera toutes
les larmes de nos yeux et dira: «Entrez dans la joie du Seigneur qui a
été préparée pour vous depuis la fondation du monde», quand nos noms
ont été mis dans le Livre de Vie de l’Agneau.
Seigneur, aide-nous à être reconnaissants envers
Toi. Que nous puissions Te servir, au Nom de Jésus-Christ. Amen.
72 Pendant que nos têtes sont inclinées, pour une
minute, combien sont dans la Présence de Son auguste Personne ce matin,
pendant ce moment solennel où le Saint-Esprit sonde nos cœurs? Si vous
n’avez pas encore réellement reçu la Vie éternelle, permettez au
Seigneur et à moi de voir votre main se lever, pendant que les autres
gardent la tête inclinée. Voudriez-vous le faire?
Levez la main, dites... Que Dieu vous bénisse. Que
Dieu vous bénisse, vous, partout dans le bâtiment. Levez la main,
dites... Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. «Je veux la Vie
éternelle.» Que Dieu vous bénisse, jeunes et vieux. C’est vrai. «Je
veux investir tout ce que j’ai. Je veux investir mon âme. Je veux
investir mon temps. Je veux investir tout ce que j’ai pour hériter la
Vie éternelle. Je sens que Christ m’appelle à faire cela, et je vais le
faire aujourd’hui.»
Que Dieu vous bénisse. Et, que Dieu vous bénisse.
Que Dieu vous bénisse, oui. Silencieusement. Que Dieu vous bénisse, mon
frère. Que Dieu vous bénisse, ma sœur. C’est vrai.
«Ô Dieu, je veux faire un investissement ce matin.
Je ne lève pas ma main pour être vu du prédicateur; je lève ma main
pour que Toi, Tu me voies. Tu connais mon cœur. Je veux y arriver. Je
veux vendre tout ce que j’ai. Je veux vendre toute ma popularité, tout
ce que je possède comme conception du monde.»
73 Maintenant, je ne veux pas vous dire d’offrir vos
biens. Je ne veux pas vous dire cela. Je veux dire les choses
auxquelles vous tenez et qui vous empêchent de faire votre
investissement. Vous les hommes d’affaires, je ne veux pas dire que
vous abandonniez vos affaires. C’est là que Dieu vous a placés; restez
avec cela. Mais d’une manière quelconque, placez vos rémunérations dans
Son oeuvre. «Je vais faire mon investissement, Frère Branham.»
Y aurait-il quelqu’un d’autre? Il y en a une
douzaine ou plus. Y aurait-il quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse,
monsieur. Quelqu’un d’autre avant que nous ne prions? Que Dieu vous
bénisse, jeune dame. C’est une décision importante. Que Dieu vous
bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, mon frère là-bas.
Y aurait-il des prédicateurs ici? Que Dieu vous
bénisse. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. «Je suis prêt, Frère
Branham. Peu m’importe, je vais quand même m’en tenir à la Parole de
Dieu. Je ne vois... Je sais que c’est impopulaire, mais je vais m’en
tenir à Cela, alors, aide-moi, ô Dieu. Je vais faire mon investissement
ce matin. Je serai l’homme d’affaires de Dieu. Je vais consacrer le
talent que j’ai à Sa gloire, et à Son Royaume, et je vais cesser de le
vendre pour les richesses du monde.» Que Dieu vous bénisse, mon frère
chrétien. Que Dieu vous bénisse, mon frère prédicateur. Que Dieu vous
bénisse, mon frère prédicateur. C’est bien. «Je vais le faire.» Que
Dieu vous bénisse, mon frère prédicateur. «Je vais le faire.»
74 Que Dieu vous bénisse, ma sœur. Que Dieu vous
bénisse, ma sœur. «Je vais tout vendre. Je vais rester avec la Parole.»
Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, ma sœur là derrière. Que
Dieu vous bénisse, mon frère. Que Dieu vous bénisse, ma sœur. C’est
comme ça. Il voit cela. Que Dieu vous bénisse, mes frères, tous les
deux qui êtes là. Que Dieu vous bénisse ici, et vous là-bas. Que Dieu
vous bénisse, mon frère, et vous ma sœur. C’est bien. Vous, mon frère.
Souvenez-vous, alors que vous êtes dans la prière,
que vous défiez chaque loi de la science quand vous levez la main. Vous
dites: «Frère Branham, cela ne fait aucun bien.» Ça le fait si vous
êtes sincère. Ça dépend de ce que vous voulez exprimer. Jésus a dit:
«Celui qui écoute Mes Paroles et qui croit en Celui qui M’a envoyé a la
Vie éternelle», non pas le soi-disant croyant mais celui qui croit
réellement, et qui est sincère.
La Science dit... Selon la science, la pesanteur de
la terre garde vos bras baissés. Mais vous avez un esprit en vous qui
vous fait prendre une décision; en effet, il y avait un autre Esprit
près de vous, l’Esprit de Dieu, qui disait: «Lève tes mains», et vous
défiez la loi de la science, et vous levez les mains vers votre
Créateur. Si vous êtes sincère, Il va mettre votre nom sur cet
investissement, ce matin.
75 Maintenant, Père céleste, ils sont Tiens. Ils sont
les trophées du Message, les trophées de la Parole, les trophées de
Jésus-Christ. Tu as dit: «Personne ne peut les ôter de la main de mon
Père. Il me les a donnés.» Aucun homme n’est assez grand pour le faire.
Garde-les, Père. Envoie-les comme des tisons arrachés du feu, et fait
d’eux des lumières ardentes pour Ton Royaume. Je Te les confie au Nom
de Jésus-Christ. Amen.