L'Absolu
1 Je suis tellement heureux d'être ici ce matin, et
d'entendre cette exhortation comme je venais sur l'estrade. Je regrette
d'être en retard, mais il y avait des malades à l'arrière et des
voitures, une sorte d'ambulance, et j'ai dû m'occuper de ceux qui ne
pouvaient pas entrer, vous voyez, avant d'entrer moi-même.
2 Maintenant, je me demande si la sœur qui a le
petit enfant, si elle ne peut pas revenir cet après-midi. Je veux
prêcher aussi ce soir, si le Seigneur le veut. Si elle ne peut pas
revenir pour la présentation, alors (bien que je sois resté debout si
longtemps cette fois-ci), eh bien, dites-lui qu'elle peut amener le
bébé maintenant. Mais, si elle peut revenir ce soir, ce sera un petit
peu mieux pour nous. Mais faisons selon ses possibilités; peu importe.
Eh bien, si elle ne peut pas revenir, nous amènerons ce petit enfant
maintenant pour la présentation. Et maintenant, tous ces... Pendant que
je suis en train de parler, si elle veut s'avancer maintenant, ce
serait le bon moment.
3 Maintenant, ce soir, il y aura quelque chose de
très spécial. Je veux parler sur un sujet intitulé Monsieur, est-ce 1e
temps? Ce sera un message prophétique. Donc, si le Seigneur le veut, je
veux parler ce soir sur ce sujet: Est-ce l'heure, Monsieur?, ou
Monsieur, est-ce le temps? plutôt. Et alors, je veux saisir l'occasion,
en présence de l'Église... Il y a eu bien des choses qui sont arrivées
dans ces tout derniers jours, qui convergent vers un grand quelque
chose que je ne comprends pas. Mais nous sommes toujours... Les voies
de Dieu dépassent toute compréhension humaine; nous devons donc marcher
par la foi. Si quelqu'un pouvait expliquer Dieu, alors ce ne serait
plus nécessaire d'avoir la foi, parce que vous sauriez alors. Mais nous
marchons simplement par la foi.
4 Et, ce matin, j'ai pensé que j'essaierais d'avoir
simplement un service habituel d'évangélisation, parce que... Et j'ai
ensuite changé d'idée, après que je sois venu ici, et que j'ai vu
tellement de personnes debout et qui ont attendu si longtemps. Et
alors, ce soir, peut-être qu'il y aura beaucoup moins de personnes ici,
et alors je pourrai aller de l'avant avec ceci, avec ce que je veux
dire.
5 Il y a une chose que j'aimerais annoncer, alors
que beaucoup d'entre vous sont rassemblés. (C'est quelque chose que je
n'ai pas annoncé ces dernières semaines.) C'est que vos prières ont été
exaucées concernant cette affaire d'impôt que j'ai eue avec le
gouvernement. C'est réglé. Nous sommes donc... C'est entièrement
terminé maintenant. Comme beaucoup d'entre vous le comprenez, ce qu'ils
avaient contre moi, c'étaient ces chèques qui avaient été destinés à la
campagne. Et pourtant, ils essayèrent de dire qu'ils étaient à moi, et
ils voulaient me faire payer trois cent cinquante mille dollars
environ, comme si ces choses étaient ma propriété personnelle. Et ce
n'était pas le cas; c'était pour la campagne. Et l'Église est au
courant de cela; vous tous, vous êtes au courant de cela.
6 Et, finalement, ils en sont arrivés au point où...
(Je vous donnerai simplement un petit aperçu de ce qui est arrivé.) Ils
avaient passé près de trois à cinq ans... près de cinq ans, je crois,
sur cette affaire, y revenant plusieurs fois, regardant le caractère,
et tout le reste. Je suis reconnaissant qu'ils n'ont pas pu trouver
quelque chose contre moi, ils n'ont donc pas pu m'accuser pour cela. Il
n'y avait donc aucune base d'accusation, si ce n'est, ont-ils dit, mon
ignorance, je pense – ne sachant pas grand-chose de la loi. On
m'apportait les chèques; et je les signais, j'y mettais mon nom, et je
les plaçais dans la campagne. Mais alors, dès l'instant où je mettais
mon nom sur eux, ils étaient à moi, vous voyez? Peu importe... On m'a
dit: «C'est très bien pour vous, comme cela, mais ils vous
appartenaient, et ensuite vous les avez remis à l'Église. Mais, dès que
vous avez mis votre nom sur cela, c'était à vous; peu importe à quoi
ils étaient désignés, ils étaient libellés à votre nom.» Ainsi, s'ils
avaient été mis... si quelqu'un avait marqué là-dessus don personnel,
cela aurait été en règle, mais ils ont simplement écrit William
Branham, voyez-vous, et alors, quand j'ai apposé mon nom là-dessus, ça
y était, tout était là. Ils étaient donc...Et alors, finalement, par la
prière...
7 Et alors, il n'y a pas longtemps, vous savez...
J'ai eu la vision qu'un homme de grande stature, foncé, noirci par la
fumée, noir de suie, couvert d'écailles comme un alligator, s'avançait
vers moi avec des doigts de fer. J'avais juste un petit couteau comme
cela, et il était marqué sur lui Gouvernement des Etats-Unis. Et je ne
pouvais rien faire, j'étais impuissant; et alors le Seigneur entra en
scène, et il fut vaincu. Vous vous rappelez lorsque je vous en ai
parlé, il y a longtemps.
8 Et ils ont offert un compromis l'autre jour. Et
mon avocat, Monsieur Orbison à New Albany, et Ice & Miller à
Indianapolis, s'occupant de cette affaire d'impôt, m'ont téléphoné pour
me dire de venir les trouver. J'y suis donc allé. Il y avait frère
Roberson, et moi, et mon épouse, et les administrateurs de l'Église
ici, et nous tous; et nous sommes allés. Et ils nous ont dit que le
gouvernement était prêt à faire un compromis.
9 Et j'ai dit: «Si je dois quelque chose à
quelqu'un, je le paierai. Et je ferai de mon mieux. Mais, cela, je ne
le dois pas.» J'ai donc dit: «C'est... Honnêtement, Dieu le sait. Et
alors, pourquoi ne présentent-ils pas d'accusation contre moi, si je
suis coupable? Cela fait cinq ans qu'ils essaient de faire cela, mais
ils n'ont pu rien trouver pour le faire.» J'ai donc dit: «Non, je
refuse, je ne le paierai pas tant qu'ils n'ont pas prouvé que je le
dois.»
10 Et alors, l'avocat m'a fait entrer et m'a parlé,
et m'a dit: «Eh bien, on peut faire passer cette affaire en tribunal.
Le gouvernement le fera. Et, à ce moment-là, la seule chose qu'ils
peuvent trouver contre vous, c'était que vous…» – la manière dont je
l'ai fait.
11 Je n'ai pas... Je ne sais pas du tout tenir une
comptabilité; j'ai dû donc faire cela de la manière que je pensais être
honnête. Cela n'a jamais été déposé en banque à mon nom, cela a
toujours été déposé en banque au nom de l'Église, de la campagne, etc.
Voyez-vous? II n'y avait donc rien que je puisse faire à ce sujet.
12 Il m'a dit: «Eh bien, ils sont prêts à faire un
compromis pour quinze mille dollars, avec dix mille dollars d'amende»;
et les frais d'avocat s'élevaient à quinze mille dollars. Ce qui fait
quarante mille. Et alors, ils en veulent encore cinq de plus, je crois,
maintenant. Je suis donc allé... J'ai dit: «Mais où au monde
pourrais-je trouver quarante mille dollars?» J'ai dit: «Vous connaissez
mon compte en banque ici, il est dit qu'il y a environ cent dollars, ou
peut-être moins.» J'ai dit: «Mais, où trouverais-je quarante et
quelques mille dollars?» Et j'ai dit: «Je n'ai rien à mettre en
nantissement; je n'ai pas du tout cela. C'est tout.»
13 Et il m'a dit: «Monsieur Branham, voici ce qui se
passe: Si nous faisons passer cette affaire en tribunal, sans aucun
doute nous pouvons gagner la partie.» Il a dit: «Mais, voici... Nous
pouvons gagner la partie, parce que voici ce que je ferai. Ils vont
prétendre que tout cela vous appartient, parce que vous y avez apposé
votre nom. Et ils vont prétendre que cela vous appartient, bien que
cela ait été déposé en banque au nom de la campagne, de l'Église – de
la campagne Branham, et ensuite d'une Église.
14 Et pas une seule fois n'ont-ils pu trouver un
centime que j'aie dépensé pour moi-même. C'est la vérité; Dieu le sait.
Il y a des hommes ici, maintenant, qui ont été avec moi pendant tout ce
temps. Il n'y a pas eu un centime que j'aie jamais dépensé pour
moi-même. Tout cela était pour le Royaume de Dieu, partout, chaque
chèque, et tout le reste.
15 Mais, vous voyez cela? Ainsi, peu importe,
c'était censé être à moi premièrement, et ensuite c'était à l'Église ou
à la campagne. Et ils ont une façon de faire cela, vous savez, toutes
sortes de moyens de s'en sortir. J'ai alors dit: «Eh bien, je ne ferai
pas cela.»
16 Et il a dit: «Eh bien, si nous gagnons le procès
ainsi, parce que je les déclarerai comme des dons personnels
(voyez-vous?)... Je déclarerai cela auprès du gouvernement comme des
dons personnels. Et, a-t-il dit, alors, quand j'aurai fait cela, tout
ce qui dépassera dix mille dollars sera considéré un héritage; et alors
vous vous retrouverez là-dedans, et ils vont vous retenir encore cinq
ans pour vérifier tout cela.»Voyez-vous, quand vous écrivez un chèque,
cela passe par la chambre de compensation; ils photocopient ce chèque.
Bien sûr, j'avais aussi tous les chèques qui avaient passé par là.
17 Ils ont donc dit: «C'est là où ils vous attrapent
de nouveau.» Et il m'a dit: «Une autre chose, Monsieur Branham, s'il
arrive ainsi que vous fassiez l'objet d'une telle enquête
gouvernementale, comme cela, peu importe ce que vous ferez, aux yeux du
public, vous êtes un escroc.» Voyez-vous? C'est tout.
18 Regardez ce petit prédicateur baptiste, là-bas au
Mississippi. Cet homme... Une femme a dit qu'il était entré, et qu'il
l'avait insultée. Et cet homme a amené la preuve, venant de partout
dans le pays, qu'il n'était même pas en ville plusieurs jours avant ou
après le jour en question. À tel point que le juge voulait qu'il se
retourne contre cette femme, et la poursuive pour diffamation. Et il a
dit: «Laissez-la aller.»
19 Et, quand ils ont fait un sondage dans le pays,
vous savez ce qui est arrivé? Soixante-quinze pour cent des Américains
ont dit: «Il n'y a pas de fumée sans feu.» Et ce pauvre homme (tout ce
qu'il y a de plus innocent, comme moi ou n'importe qui d'autre) devra
porter cela le reste de ses jours, alors qu'il n'avait absolument rien
à faire avec cela.
20 Cela m'a fait de la peine pendant un certain
temps de penser que j'avais consacré ma vie au Royaume de Dieu, pour
essayer de faire en sorte que les gens paient leurs impôts et fassent
tout ce qui est juste, et faire que des escrocs deviennent des hommes
honnêtes – et ensuite être considéré moi-même comme un escroc.
21 J'ai pensé: «Mais, au monde, qu'ai-je fait?» Et
alors, cela m'est venu à la pensée (et j'ai regardé dans la Bible):
Chaque homme dans la Bible, sans exception, qui a eu une fonction
spirituelle, si Satan ne pouvait pas les avoir avec la moralité ou
quelque chose ainsi, c'est le gouvernement qui les attrapait. Revenez
et regardez n'importe quel cas que vous voulez, jusqu'à Moïse, Daniel,
les enfants hébreux, Jean-Baptiste, Jésus-Christ (que le gouvernement a
fait mourir – peine capitale), Paul, Pierre, Jacques le Grand, Jacques
le Mineur, chacun d'entre eux, c'est le gouvernement qui les a fait
mourir. Parce que chaque gouvernement est le siège de Satan. Jésus l'a
dit, la Bible le dit. Voyez-vous?
22 Chaque gouvernement est contrôlé par le diable.
Il y a un gouvernement qui sera contrôlé par Christ, mais cela sera
dans le millénium. Mais ces gouvernements actuels, peu importe combien
nous pensons qu'ils sont bien, pourtant, par-derrière, ils sont dominés
par Satan. «Ces royaumes, a-t-il dit, m'appartiennent; je fais avec eux
comme je l'entends. Je Te les donnerai si Tu m'adores.»
23 Jésus a dit: «Arrière de moi, Satan! Tu adoreras
le Seigneur, et Lui seul tu serviras.»
24 Et alors, je me suis découragé. (Ma femme est en
train de m'écouter.) Je suis allé à la maison, et j'ai dit: «Alors, ça
non! Si je le dois, je le paierai. Je ne le dois pas, et je ne vais
donc pas le payer. Un point, c'est tout.» Et j'ai dit: «De toute
manière, comment puis-je le payer?»
25 Je suis donc allé à la maison, et j'ai dit:
«Meda, lave le visage des enfants, prépare leurs habits; je pars.» J'ai
dit: «Ils ne veulent même pas... Tout est sens dessus dessous.» J'ai
dit: «Qu'ai-je donc fait? Dis-le-moi!» J'ai dit: «Moi, devoir quarante
mille dollars? Fiou! Tu ne réalises pas ce que cela veut dire pour
moi!» Et elle est venue, comme une gentille petite épouse...Et j'ai
dit: «Je pars!»
26 Elle m'a dit: «Tu penses que ça va rimer à
quelque chose? As-tu déjà prié à ce sujet?»
27 J'ai pensé: «Eh bien, peut-être que je ferais
mieux de prier à nouveau.» Je suis donc retourné dans mon bureau, et il
me semblait comme s'Il me citait un passage de l'Écriture. Vous voulez
toujours observer l'Écriture, ce que Dieu a fait à ce sujet. Voyez-vous?
28 Et, un jour, on Lui a demandé, vous savez, alors
qu'on essayait de L'accuser par rapport au gouvernement. On Lui a dit:
«Est-ce bien juste pour nous, Juifs, qui sommes libres, de payer le
tribut, ou des impôts, à César?»
Il a dit: «Avez-vous un denier?» Et Il a dit: «De
qui est-ce l'inscription?»
On Lui a répondu: «De César.»
Il a dit: «Rendez donc à César ce qui appartient à
César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu.»
29 J'ai pensé à cela. J'ai ouvert la Bible, et j'ai
lu cela. J'ai pensé: «C'est vrai, Seigneur, c'est juste! Mais ceci
n'appartient pas à César; c'était à Toi, ce n'était pas à César. Si
cela avait été à moi, et que je devais payer davantage d'impôt, eh
bien, ç'aurait été différent; cela appartenait à César. Mais ceci est à
Toi, et, premièrement, cela n'a jamais appartenu à César.»
30 Vous savez, Il a toujours la réponse dans la
Parole. J'ai lu un petit peu plus loin, où Il a dit: «Dis donc, Simon,
n'as-tu pas un hameçon dans ta poche? Tu as toujours sur toi un petit
hameçon et une ficelle. Je viens de faire un dépôt ce matin dans une
banque gérée par des poissons, là-bas à la rivière, tu sais.» Il a dit:
«J'ai fait un dépôt, et le banquier va certainement redonner ce qu'il
a. Descends là-bas, et jette l'hameçon dans la rivière; et, quand tu
arriveras à la banque, ouvre sa bouche, et il te donnera la pièce. Ne
les scandalisons pas. Ne les offensons pas, vois-tu? Va payer cela,
Simon, ce sera pour Moi et pour toi.»
31 J'ai pensé: «C'est vrai, ô Dieu, Tu as des
banques gérées par des poissons, et tout le reste, à travers le pays.
Je ne sais pas comment ça va se faire.»
32 Mais nous sommes allés là-bas. J'ai pris les
frères ici, de l'Église, qui étaient derrière moi, et j'ai rempli un
avis de retrait. J'ai donc reçu quarante mille dollars, et j'ai pu
régler cela. Je suis rentré à la maison; et je voulais savoir comment
j'avais écrit ce chèque, s'ils allaient me faire des histoires à ce
sujet. Et j'ai dit: «C'est pour dire que je suis libéré de tout impôt.»
...?... Quiconque endossera celui-là sera certainement dans de beaux
draps!
33 J'ai téléphoné plusieurs fois à la banque, pour
voir s'ils le feraient, et, finalement, Bob m'a dit: «Billy, ils ont
accepté.»
34 Je suis ensuite allé dans la pièce où se trouvait
ma femme, je l'ai entourée de mes bras, et j'ai dit: «Chérie, je suis
libre!»
35 Quel bien cela fait de se sentir libre! Et ainsi,
je peux rembourser cela maintenant. Et ils ont vraiment rendu la chose
la plus facile pour moi: je peux le rembourser à raison de quatre mille
dollars par année. Mais maintenant, je ne peux plus me permettre de
flâner, mes amis; je dois sortir et aller travailler. Ça me prendra
donc dix ans pour le rembourser, si Jésus ne revient pas. Et, quand Il
reviendra, toutes les dettes seront réglées de toute façon, vous voyez.
Ainsi, j'espère que vous tous... Vos prières... (Et, ce soir, je
continuerai avec quelque chose un peu en rapport avec cela.) Mais vos
prières sont ce qui m'a aidé. Merci beaucoup. Que Dieu vous bénisse!
Peu importe où nous pouvons une fois nous trouver, je ne l'oublierai
jamais.
36 Ce soir, si le Seigneur le veut, je désire
exposer certains faits que je connais. Soyez donc sûrs de venir. Et
rappelez-vous, maintenant, Messieurs, quelle heure est-il?
37 Maintenant, nous allons... Je crois qu'ils ont un
horaire bien rempli pour le reste de cette semaine, et, lundi soir, il
y a... Il y a des services aujourd'hui, et ce soir, et lundi. Lundi
soir, il y a le service de longue veille. Et alors, cela vous donne
mardi, le Premier de l'An, si vous êtes de l'extérieur, pour vous
permettre de rentrer chez vous. Et nous aurons quelques bons serviteurs
ici pour cette réunion, un bon groupe de bons orateurs. Et chacun
parlera à tour de rôle, jusqu'à minuit; et parfois ils prennent la
communion. Je ne sais pas s'ils vont le faire cette fois-ci ou non.
Alors qu'ils feront la noce, crieront, tireront des coups de feu,
boiront et se conduiront mal, nous prendrons la communion (Amen!), nous
commencerons la nouvelle année de la bonne manière, avec la communion.
38 Eh bien, vous êtes tous invités, et j'espère que
vous... que le Dieu du ciel vous donnera l'occasion de rester jusque
là, si vous le pouvez.
39 Maintenant, avant d'aborder la Parole, j'aimerais
aussi dire ceci... que je remercie certainement cette Église, ses
membres, pour ce beau complet que vous m'avez acheté. Merci beaucoup.
Cela représente tellement pour moi. Toutes vos cartes, et autres,
reçues pendant la période de Noël, et les cadeaux que vous avez envoyés
à la famille, et... Oh, ils me semblaient innombrables. Et rien ne peut
autant toucher mon cœur que de savoir que cela vient de vous.
40 Et certains d'entre vous m'ont envoyé leur cadeau
de Noël en argent, et certains m'ont envoyé... comme ce certain frère
qui m'a envoyé un portefeuille qu'il avait fait faire avec mon nom
dessus; et une petite broche dans laquelle vous regardez, et il s'y
trouve la Prière du Seigneur; et, oh, des choses comme cela, auxquelles
nous attachons une grande valeur. Mon épouse et moi, et les enfants,
voulons vous dire merci beaucoup. C'est si peu. Mais je dirai ceci, et
c'est, je pense, la plus belle parole que l'on puisse dire à quelqu'un:
«Que Dieu vous bénisse!» Il ne peut rien y avoir de plus grand.
41 Et maintenant, en ce qui concerne ces frères, de
l'Église ici, qui m'ont acheté ce fusil... J'ai porté mon complet, mais
je ne pouvais pas amener le fusil à l'église. Mais c'était... (Ils
auraient vraiment eu quelque chose contre moi à ce moment-là, n'est-ce
pas?) Je vous remercie certainement, mes frères. J'allais lire leurs
noms sur un petit... Mais un des frères a passé me voir hier, et m'a
dit: «Oh, ne me remerciez pas, frère Branham, cela en enlèverait toute
la joie.» Voyez-vous?
42 J'ai donc pensé: «Peut-être que les autres
pensent la même chose.» Mais j'ai votre nom; ils l'ont tapé à la
machine. Je m'en rappellerai toujours. Et que le Seigneur vous bénisse
grandement!
43 Et vous savez ce que je fais pour me détendre: je
vais dans mon cabinet d'étude, je m'assois là, et je revis les
événements. Et, quand je suis si tendu que je ne peux pas aller plus
loin, alors je pense à quelque tournée de chasse que j'ai faite quelque
part, ou un endroit où je suis allé à la pêche. J'apprécie cela. Que
Dieu vous bénisse!
44 Maintenant, pouvons-nous incliner nos têtes un
instant, comme nous abordons la Parole. Je suis certain qu'il y a des
requêtes ici ce matin, qui sont trop nombreuses pour les énumérer
maintenant. Je me demande donc, alors que nos têtes sont inclinées:
Votre requête spéciale, si vous la gardiez dans votre cœur, en levant
votre main et disant: «Ô Dieu, Tu sais à quoi je pense maintenant.»
45 Seigneur Jésus, Tu vois chaque main, et Tu sais
ce qu'il y a là-derrière. Là au fond, derrière cette main, se trouve
une requête. Et nous venons maintenant, respectueusement, au Trône du
Dieu vivant, cette grande perle blanche qui s'étend à travers l'espace
du temps, là où Dieu Jéhovah est assis, et le Sang de Christ se trouve
sur l'autel. Et nous parlons par-dessus le Sang de Celui qui a dit:
«Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom sera accordé.» Ce
matin, ô Dieu, ne vas-Tu pas entendre et exaucer leurs requêtes? Je
dépose ma prière avec la leur aujourd'hui, afin que Tu accordes cela.
46 Voici, ici devant moi, des mouchoirs, Seigneur,
pour les malades et les affligés. Et on nous enseigne dans cette Bible
qu'on prenait des mouchoirs et des linges qui avaient touché saint
Paul; on les plaçait sur les malades, et des esprits impurs sortaient
d'eux, et les maladies les quittaient. Et, Père, nous le savons depuis
longtemps, nous le savons certainement, que nous ne sommes pas saint
Paul; mais, après tout, nous sentons que ce n'était pas saint Paul,
c'était le Christ qui était en lui. Et Tu es le même hier, aujourd'hui
et pour toujours, d'après l'Écriture.
47 Maintenant, ces gens, Seigneur, croient que si
nous demandons cela à Dieu, et que nous prenons ces mouchoirs et les
posons sur les malades, qu'ils seront guéris. Je Te prie qu'il en soit
ainsi, Seigneur, lorsque ces mouchoirs seront placés sur les malades.
Comme cela a été dit, une fois Israël s'est mis en route dans
l'exercice de ses fonctions, se rendant vers la terre promise, et la
mer Rouge lui coupait la route, alors qu'il remplissait son devoir.
Mais Dieu regarda, à travers cette Colonne de Feu, avec des yeux
courroucés; et cette mer eut peur, et elle fit reculer ses vagues, ses
eaux. Et Israël passa à pied sec, pour aller vers la terre promise.
48 Maintenant, Seigneur, aujourd'hui, regarde à
travers le Sang de Jésus. Et Tu vois cet acte de foi que nous
accomplissons ici ce matin; et puisse Satan avoir peur et s'en aller.
Et puisse chacun de ces pèlerins qui est présent, et chacun de ceux sur
qui ces mouchoirs seront posés... Que la route soit ouverte, que la
maladie s'en aille, et puissent-ils continuer leur voyage vers la terre
promise, étant conduits par le Saint-Esprit, la Colonne de Feu.
Accorde-le, Seigneur.
49 Maintenant, bénis les services, les paroles, le
contexte, la lecture. Et puisse le Saint-Esprit prendre la Parole ce
matin, et nous La répartir à chacun, avec douceur, Seigneur, alors que
nous approchons de quelque chose de grand, de formidable, que nous ne
connaissons pas encore. Nos cœurs sont étrangement remués, Seigneur. Et
nous Te prions maintenant, alors que nous nous approchons
respectueusement de Toi et de Ta Parole, d'interpréter cela et de nous
en donner la signification. Car nous Te le demandons au Nom de Jésus.
Amen.
50 Maintenant, ce soir, n'oubliez pas: L'Heure;
Quelle heure est-il?
51 Et maintenant, ce matin, j'aimerais vous faire
prendre dans les Écritures, vous qui avez vos Bibles ou qui désirez
l'inscrire... Le passage à partir duquel nous voulons parler pendant
quelques instants se trouve dans le Livre des Actes. Nous lirons
peut-être à deux ou trois endroits. Actes 26:15 premièrement; Actes,
chapitre 25 et verset 15, pour commencer. Puis nous voulons lire Actes
23:11. Et vous pouvez ajouter à ceci, si vous le désirez (je n'aurai
probablement pas le temps de le lire), Philippiens 1:20. Tout cela est
dans la même ligne et utilise les mêmes mots.
Eh bien, dans le Livre des Actes, 26:15, nous y
lisons ceci:
Je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur
dit: Je suis Jésus que tu persécutes.
Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds; car je te
suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues
et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai.
Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu
des païens, vers qui je t'envoie,
afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils
passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu,
pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et
l'héritage avec les sanctifiés.
En conséquence, roi Agrippa, je n'ai point résisté à
la vision céleste:
à ceux de Damas d'abord, puis à Jérusalem, dans
toute la Judée, et chez les païens, j'ai prêché la repentance et 1a
conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance.
Également, dans Actes 23, et le verset 11:
La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit
Prends courage; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans
Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome.
52 Puisse Dieu ajouter Ses saintes bénédictions à la
lecture de cette sainte Parole pleine de grâce que nous avons devant
nous.
53 J'ai entendu un homme parler, ou enseigner, il
n'y a pas longtemps, et il a utilisé le mot absolu. Et j'ai pensé:
«C'est un très bon mot; je l'ai entendu utilisé si souvent.» Absolument.
54 J'ai consulté le dictionnaire Webster. D'après
Webster, cela signifie «parfait en soi; illimité dans sa puissance;
principalement, un point de référence final». Et ce point de référence
final, c'est un «amen»; c'est tout. Un absolu, c'est «illimité en
puissance» – le mot absolu. C'est parfait en soi. Tout est là; cela
règle la question. Et j'ai pensé: «C'est une chose glorieuse; c'est un
mot merveilleux.»
55 Or, un mot, c'est une pensée exprimée.
Premièrement, ce doit être une pensée, puis cela devient un mot, parce
que vous ne prononcez pas de mot sans y avoir pensé.
56 Quand nous parlons en langues, nous n'avons
aucune pensée; c'est Dieu prenant les pensées; c'est la pensée de Dieu
utilisant nos lèvres. Nous ne pensons pas, ou vous ne savez pas ce que
vous dites quand vous parlez en langues, si c'est un parler inspiré.
Quand vous interprétez, vous ne savez pas ce que vous êtes en train de
dire; vous le dites simplement, c'est tout. Voyez-vous? C'est Dieu. Et,
lorsque vous prophétisez, vous n'utilisez pas vos propres pensées –
c'est Dieu. Parce que vous dites des choses que vous ne penseriez pas
dire ordinairement. Voyez-vous?
57 Mais le mot absolu indique quelque chose de
définitif; c'est pourquoi je pense que chacun devrait avoir un point de
référence final. Et, derrière toute grande réalisation, il y a eu un
absolu. Peu importe ce que c'était, il y avait un absolu derrière cela.
Et toute personne qui veut réaliser quelque chose doit avoir
premièrement l'absolu. Et c'est l'ultime retour au point de départ, en
passant par ceci, et cela, et encore cela, jusqu'à ce que vous arriviez
à cet absolu, ou l'amen, ou le point de référence final de ce que
vous... En d'autres termes, vous devez avoir quelque chose auquel vous
rattacher. C'est le poteau d'attache final de toute réalisation. Il se
trouve quelque part. Cela peut serpenter à travers bien des choses
différentes, jusqu'à ce que cela arrive à ce poteau d'attache; mais là
se trouve l'amen pour le tout. Il doit y avoir une telle chose. Vous ne
pouvez pas continuer à travers la vie sans en avoir un.
58 Lorsque vous vous êtes marié, vous avez dû faire
un retour en arrière dans votre pensée, jusqu'à ce que vous atteigniez
ce poteau d'attache. Et ce devait être l'amour pour votre femme ou
votre mari. Eh bien, peut-être qu'elle n'est pas aussi jolie que la
femme de John; ou elle... eh bien, elle ne... ceci ou cela... mais il y
a quelque chose en elle qui vous frappe. Vous dites: «Il se peut
qu'elle ne soit pas aussi jolie que l'autre», ou «Il se peut qu'il ne
soit pas aussi beau que l'autre», mais il doit y avoir un absolu là,
qui fait que cette personne est différente. Et c'est à cela que vous
vous accrochez. Et si cela n'est pas là, vous feriez mieux de ne pas
vous marier; s'il n'y a pas ce poteau d'attache, cet absolu.
59 Nous pouvons penser à beaucoup qui avaient des
absolus dans la Bible. Oh, nous pourrions parcourir cette Bible d'un
bout à l'autre, et être encore ici dans deux semaines, sans même en
avoir touché la surface, rien qu'en pensant aux absolus dans la Bible.
Par exemple, laissez-moi juste en citer un ou deux brièvement.
60 Regardez Job. Il avait un Absolu. Tout est allé
mal pour cet homme, qui était un homme juste. Nous n'oserions pas dire
qu'il n'était pas juste, parce que Dieu a dit qu'il l'était. Il n'y
avait sur la terre personne de semblable à Job. Il était parfait aux
yeux de Dieu, et il le savait; parce qu'il avait un point de référence
final, il avait un Absolu.
61 Quand tout semblait être contre lui, et que la
maladie s'est déclarée, ses amis ont peut-être dit: «Maintenant, ça y
est, Job, cela prouve que tu es en train de pécher; tu as tort.» Et
alors, les évêques sont venus – on les a appelés les consolateurs de
Job – et, plutôt que de le réconforter, ils n'ont rien vu d'autre que
le péché dans sa vie (parce que Dieu avait traité avec lui de cette
manière).
62 Et ses enfants furent tués, ses biens furent
brûlés... Tout est allé de travers, et même sa vie était en danger. Il
était assis sur la cendre, recouvert d'ulcères depuis le sommet de sa
tête jusqu'à la plante de ses pieds. Et même sa douce et charmante
compagne, la mère de ses enfants, lui a dit: «Tu devrais maudire Dieu,
et mourir.» Mais, en face de tout cela, Job avait un Absolu!
63 Oh, en période de maladie, si nous pouvions
seulement nous attacher à cet Absolu. Job savait qu'il avait exécuté
l'ordre de Jéhovah, et il avait foi en ce qu'il avait fait, parce que
Jéhovah l'avait exigé. Si nous pouvions simplement faire cela! Jéhovah
exigeait un holocauste pour son péché. Et Job, non seulement pour
lui-même mais aussi pour ses enfants, avait offert un holocauste, et
c'était tout ce que Dieu exigeait.
Oh, vous direz peut-être: «Je souhaiterais que ce
soit tout ce qu'Il exige aujourd'hui.»
64 C'est encore moins que ça: simplement la foi dans
Sa Parole. Et, vous, si vous faites de Sa Parole votre Absolu, vous
pouvez... toute promesse divine dans la Bible, vous pouvez y attacher
votre âme. Peu importe combien les vagues vous fouettent, vous restez
attaché. Votre Absolu.
65 Et il s'y est cramponné. Et, quand ses
consolateurs ont dit: «Tu as péché», il savait qu'il ne l'avait pas
fait. Il était juste, parce qu'il avait exécuté l'ordre de Jéhovah. Et
quand il... chaque... que l'homme est venu en disant: «Tes enfants sont
morts»... Un autre est entré en disant: «Tes chameaux sont entièrement
consumés; un feu est descendu du ciel.»
66 Regardez quel argument ses incommodeurs avaient:
«Tu vois? Le feu est descendu du ciel! Eh bien, Job, cela prouve...»
«Cela ne prouve rien!»
«Eh bien, Il n'aurait pas frappé tes enfants, Job;
tu es un homme juste.»
67 Mais Job a dit: «Je sais que j'ai fait ce qui est
juste.» I1 a continué à tenir bon; il avait quelque chose qu'il pouvait
enfoncer. C'est cela. Il avait accepté cela; il avait fait exactement
ce que Dieu lui avait dit de faire, et il en était absolument certain.
Très bien.
68 Et alors, quand il en est arrivé au point, où on
voit que cet Absolu a tenu... alors, finalement, il a commencé à sentir
la corde se tendre, alors qu'avant elle flottait librement. Mais elle a
commencé à se tendre. Et l'Esprit est venu sur lui. Il s'est levé,
étant prophète, et a dit: «Je sais que mon Rédempteur est vivant!»
Amen! Voyez-vous, il avait resserré ses liens avec son Absolu, il était
entré en contact. Il savait qu'il avait fait ce qui était juste, et, un
jour, il dut se tirer jusqu'à Lui. «Je sais que mon Rédempteur est
vivant, et que, dans les derniers jours, Il se tiendra sur cette terre.
Même quand les vers auront détruit ce corps, de ma chair je verrai
Dieu.» Il sut alors; son Absolu fut ancré.
69 Abraham avait un Absolu. Il venait de Babylone,
de la tour; il était dans le pays de Schinear. C'est là qu'il
séjournait avec son père, et il était peut-être fermier. Mais un jour,
quelque part, tout au fond de la jungle, alors que peut-être il
ramassait des baies ou qu'il s'apprêtait à tuer un animal pour avoir de
la viande à manger... quelque part, par là-bas, Dieu lui a parlé, alors
qu'il avait soixante-quinze ans.
70 Il avait... Lui et sa femme Sara (elle en avait
soixante-cinq et n'avait pas d'enfants)... ils étaient sans enfants.
Alors, Dieu lui a dit: «Tu vas avoir un enfant par Sara, mais, pour
cela, tu devras te séparer.»
71 Les promesses de Dieu dépendent toujours de
conditions. Vous devez absolument... Peu importe combien vous êtes
fondamentaliste avec la promesse, il y a toujours des conditions. Comme
nous pourrions nous arrêter ici, et parcourir l'Écriture d'un bout à
l'autre pendant des heures; et nous verrions que la condition est ce
qui importe. Vous pouvez être aussi fondamentaliste que vous le voulez,
mais c'est sous condition, d'après la promesse, la prédestination, etc.
72 Remarquez! Eh bien, Abraham... il crut à Dieu, et
cela lui fut imputé à justice. Or, quelle chose horrible ce serait
d'affronter un monde civilisé, lui, un homme de soixante-quinze ans,
avec une femme de soixante-cinq (et ils avaient vécu ensemble depuis
qu'ils étaient jeunes, parce qu'elle était sa demi-sœur), et
maintenant, avoir par elle un bébé? Mais il avait un Absolu! Rien
n'allait l'ébranler.
73 Et, quand ce n'est pas arrivé le premier mois,
son Absolu a tenu, parce qu'il savait qu'il avait parlé à Dieu. Le
second mois, la seconde année, dix ans, et vingt-cinq ans plus tard
(quand il avait cent ans et Sara en avait quatre-vingt-dix), son Absolu
tenait toujours bon.
74 Et la Bible dit (quand sa notice biographique fut
écrite après sa mort): «Abraham ne douta point, par incrédulité, au
sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié, donnant gloire à
Dieu.» Pourquoi? Avez-vous déjà pensé: Pourquoi? Il était absolument
certain. Et la seule chose qu'il devait faire, c'était de se séparer de
son peuple. Et Dieu ne l'a jamais béni avant qu'il l'ait fait. Il a
pris son papa; et le papa est mort. Il a pris Lot; et, quand... après
que Lot se soit séparé d'Abraham, alors Dieu est venu vers lui, et lui
a dit: «Maintenant, marche à travers le pays.» L'obéissance, la
promesse sous certaines conditions, va toujours avec Dieu et sa Parole.
75 Maintenant, regardez. Prenons Moïse; Moïse, le
prophète serviteur fugitif, à qui Dieu avait donné l'éducation et
l'instruction au palais de Pharaon. Et Moïse est sorti avec sa
formation théologique, et il a tué le premier homme. C'est alors que,
devant son premier petit déboire, Moïse eut une peur bleue. Pourquoi?
Il n'avait point d'Absolu. Il n'avait que le témoignage de sa mère
concernant sa naissance. Il était un étrange enfant; il avait la parole
de sa mère à ce sujet.
76 Il avait les rouleaux où Dieu avait... peut-être
en papier quelque part qu'ils avaient écrits et transportés avec eux...
où Dieu allait visiter Ses enfants. Il savait que c'était le temps,
comme nous le savons maintenant. Nous savons que quelque chose est sur
le point d'arriver.
77 Eh bien, Moïse savait que c'était le temps, et il
savait qu'il était choisi pour cela; mais il n'avait pas d'Absolu.
Voyez-vous? Et, un jour, derrière le désert, quand il avait perdu la
vision, Dieu lui est apparu dans un buisson ardent, et lui a dit:
«Moïse, J'ai vu les afflictions de Mon peuple, J'ai entendu leurs
gémissements et les cris que leur font pousser ces inspecteurs
lorsqu'ils les punissent; et Je me suis souvenu de Ma promesse. Je suis
descendu pour les délivrer. Maintenant, pars en Égypte! Oh! là là!
78 Moïse s'est plaint, en disant: «Je ne parle pas
très bien. Mon élocution n'est pas très bonne. Ils ne me croiront pas!»
Il a dit: «Qu'y a-t-il dans ta main?»
Il a répondu: «Une verge.»
Il a dit: «Jette-la par terre! « Elle devint un
serpent. Il lui a dit: «Saisis-le par la queue!» Il redevint une verge.
Il lui donnait l'assurance, une confirmation. Quand Dieu donne un
Absolu, Il donne toujours une confirmation de cet Absolu.
79 Alors, Moïse, une fois qu'il s'est trouvé là-bas,
il a jeté par terre sa verge devant les magiciens et Pharaon; et les
magiciens sont venus et ont aussi jeté leur verge par terre. Moïse
n'est pas parti en courant, en disant: «Oh, eh bien, je me suis trompé;
ce n'était qu'un piètre tour de magicien, et peut-être que je me suis
trompé.» Mais il savait, il était certain qu'il avait rencontré Dieu;
et il s'est tenu tranquille. Disons qu'il avait fait exactement ce que
Dieu lui avait dit de faire, comme Job avait fait exactement ce que
Dieu lui avait dit de faire; Moïse avait suivi Ses commandements.
Alors, restez tranquille, et observez la gloire de Dieu!
80 Moïse était attaché à son Absolu, à sa
commission, et il est resté tranquille. Et, à ce moment-là, son serpent
a avalé tous les autres serpents. Voyez-vous, il était attaché à cet
Absolu. Dieu a dit: «Quand tu auras délivré ces enfants, vous
M'adorerez à nouveau sur cette montagne.»
81 Regardez comme l'ennemi essaiera par tous les
moyens possibles de vous éloigner de cet Absolu. Alors qu'ils
commençaient juste à sortir d'Égypte, ils se sont trouvés acculés dans
l'isthme de la mer Rouge, avec des montagnes de chaque côté. Ils
arrivèrent par une vallée et se retrouvèrent devant la mer Rouge. II
n'y avait pas moyen d'échapper en passant par-dessus les collines, ni
aucun moyen d'échapper en passant par ici; et l'armée de Pharaon
arrivait par ici. En voilà un endroit! Voyez-vous comment le diable
vous amène dans un endroit où vous ne savez pas ce qu'il faut faire?
Mais, rappelez-vous, si vous êtes attaché à cet Absolu, c'est bon!
Moïse savait que Dieu lui avait promis que «vous M'adorerez sur cette
montagne quand tu les auras fait sortir. Et Je suis descendu pour les
délivrer par ta main, et les placer dans cet autre pays». Il est resté
bien avec cela; et Dieu a envoyé un vent d'orient et a soufflé les eaux
qui recouvraient le fond de la mer, et ils traversèrent à pied sec. Un
Absolu!
82 Combien nous pourrions parcourir les Écritures:
Daniel – son Absolu; Schadrac, Méschac et Abed-Nego – leur Absolu;
David – son Absolu. Tous – un Absolu.
83 Paul en avait aussi un (celui que nous voyons
dans notre lecture). Il avait un appel centré sur Christ, et c'était
son Absolu. C'est la raison pour laquelle il n'avait pas peur de ce
qu'Agrippa dirait. Se tenant là (et Agrippa était Juif, comme nous le
savons), et ainsi, quand il se tenait devant ces rois et d'autres, Dieu
lui avait déjà dit qu'il s'y trouverait. Il avait donc un Absolu, et il
raconta exactement la vision céleste. Il a dit
84 «Je ne suis pas un... Je ne l'ai pas déshonorée.
Je ne l'ai pas sous-estimée; je ne me suis pas mal conduit.» Mais il y
est resté fidèle et n'y a pas désobéi; il a exécuté cela à la minute
près, car c'était un Absolu. Et toute vie centrée sur Christ... c'est
votre Absolu.
85 Eh bien, depuis qu'il L'avait rencontré face à
face sur le chemin de Damas, cela gardait une grande signification pour
Paul. Maintenant, rappelez-vous qu'il était un érudit auparavant, il
était un homme très fort dans les Écritures. Mais il n'avait pas de
poteau d'attache, si ce n'est le soutien du sanhédrin et un diplôme
venant d'un grand docteur. Il était éminent dans sa branche, mais il
était chancelant. Tout ce qu'il avait, c'est que son absolu serait
aussi fort que l'était son organisation; c'est là toute la force qu'il
pouvait avoir. Et, dans son travail, il était fidèle à cela: il prenait
des Chrétiens, les liait, et causait des ravages dans leurs rangs – il
a même lapidé Étienne.
86 Je pense que, plus tard dans sa vie, la raison
pour laquelle il est allé à Jérusalem, alors que le prophète lui avait
dit: «N'y va pas, Paul, car des chaînes et la prison t'attendent»...
87 Et Paul a dit: «Je le sais. Mais je ne vais pas
seulement à Jérusalem pour y servir de témoin, mais j'y vais en étant
prêt à mourir pour Jésus-Christ.» Car il savait ce qu'il avait fait, et
son ambition, c'était de sceller son témoignage avec son propre sang –
mourir en tant que martyr, parce qu'il avait tué l'un des martyrs de
Dieu.
88 Et maintenant, le voici en route pour Damas, avec
toute son instruction. Il avait appris aux pieds de Gamaliel, ce grand
docteur, et il avait été bien enseigné dans toute la religion juive.
Mais, malgré tout cela, il était peu solide, et il n'était pas apte à
faire certaines choses. Et, tout à coup, il y eut une Lumière et un
grondement, peut-être sous forme de tonnerre; il fut frappé et tomba
par terre. Et, quand il leva les yeux, il y avait une Lumière brillante
qui l'aveugla. Quelle étrange chose!
89 Personne d'autre n'a vu la Lumière, si ce n'est
Saul. C'était si réel pour lui que Cela l'a aveuglé; il ne pouvait pas
voir, il devint totalement aveugle, avec cette Colonne de Feu qui
resplendissait juste devant son visage. Et il entendit une Voix, lui
disant: «Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?»
Il dit: «Seigneur, Qui es-Tu?»
Il dit: «Je suis Jésus; et il t'est difficile de
regimber contre ces aiguillons. Lève-toi maintenant, et va à Damas. Et
là, on t'enverra quelqu'un.»
90 Et alors, quand il s'est relevé de là... Et il y
avait quelqu'un, un prophète, là-bas dans la ville, qui eut une vision,
alors qu'il était en prière; et il est venu. Ananias vint trouver Saul,
lui imposa les mains, et il fut guéri par la guérison divine. Il s'est
alors relevé, il fut baptisé, ses péchés furent lavés, et il invoqua le
Nom du Seigneur; et alors, il eut un Absolu. Il ne fut plus jamais le
même après cela. Il est allé directement d'église en église, de lieu en
lieu, pour essayer de bâtir ce qu'il avait essayé de démolir.
91 Combien la nation, combien le monde chrétien, ce
matin, a besoin de ce type d'Absolu. Ceux qui, au moyen de credo, de
traditions, ont essayé... et de doctrines humaines, ont essayé de
contester à la Parole de Dieu la faculté d'être la même hier,
aujourd'hui et pour toujours, ont besoin d'un Absolu, d'une expérience
sur un chemin de Damas, où ils rencontrent le Dieu vivant qui peut
guérir les malades, et ressusciter les morts, et chasser les démons –
un authentique Absolu.
92 Paul savait que quelque chose était arrivé;
personne ne pouvait le lui enlever. Plus rien d'autre n'avait
d'importance; il était attaché, et c'était réglé. Peu importe ce qui
allait arriver, il savait qu'il était attaché – une vie centrée sur
Christ! Oh, la vie qu'il avait vécue était une vie différente.
93 Maintenant, rappelez-vous, il avait été un homme
religieux. Et, pour certains de vous, ce matin... (Et je sais que vous
réalisez que cette bande, qui est en train de s'enregistrer, sera jouée
dans toutes les nations sous le ciel, pratiquement, dans le monde
entier.) Et certains de vous, qui êtes ici présents, et certains de
vous, là où les bandes seront jouées, dans les autres nations, par un
interprète (donnant cela aux tribus d'Afrique, là-bas chez les
Hottentots et tout autour), et vous, leaders religieux, qui avez
simplement reçu un enseignement de la Bible... (Vous l'avez reçu à
partir d'un point de vue historique, et vous êtes peut-être capables
d'expliquer toutes ces choses.) Mais, si vous n'avez pas un Absolu, si
vous n'avez pas une expérience (et si cette expérience, que vous
prétendez avoir, vous fait nier que chaque mot de Ceci est tout aussi
vrai pour l'Église aujourd'hui que jadis), et si vous vous confiez dans
votre diplôme en lettres, ou autre, ou... que vous pouvez avoir; si
vous vous confiez dans les pensées de votre organisation (qui pourrait
dire: «Le temps des miracles est passé; nous n'avons point de guérison
divine; et le baptême du Saint-Esprit, comme ils l'ont reçu le jour de
la Pentecôte, n'est pas pour les gens aujourd'hui»); si c'est tout ce
que vous avez, mon précieux frère, ma sœur, vous avez besoin d'une
expérience sur le chemin de Damas!
94 Vous avez besoin de rencontrer ce Dieu vivant, où
vous... pas seulement une pensée mythique dans votre esprit, pas un
frisson ou une sorte de sensation, mais être enseigné et avoir
l'expérience d'un absolument authentique... Le même Jésus qui marchait
en Galilée est vivant aujourd'hui, et vivant à jamais, et Il est le
même hier, aujourd'hui et pour toujours – un Absolu, qui fait que vous
n'avez pas besoin de prendre ce que quelqu'un d'autre a dit, vous le
savez vous-même, ce n'est pas une quelconque sensation.
95 Et, si la sensation que vous avez eue, et si
quelqu'un (c'était peut-être une vraie sensation biblique)... et que
quelqu'un d'autre essaie de vous convaincre du contraire, disant que
ces choses étaient pour un autre temps, faites attention! C'est vrai,
faites attention! Mais il y a un moyen de le savoir. Testez cela avec
la Parole: c'est le Plan!
96 Si la maison est construite contrairement au
plan, l'entrepreneur devra la démolir et la reconstruire. Elle doit
être conforme au plan.
97 Alors, peu importe votre expérience, si quelque
chose en vous vous dit que cette Bible n'est pas vraie, que cette
puissance de Dieu, les apôtres, les prophètes, les enseignants, les
pasteurs, et les dons de l'Esprit ne sont pas les mêmes que lorsqu'ils
coulaient à travers ces apôtres à la Pentecôte, il y a quelque chose
qui ne va pas avec votre absolu. Il doit être attaché à un credo
dénominationnel plutôt qu'à la Bible de Dieu; car Il a dit: «Les cieux
et la terre passeront, mais Ma Parole ne faillira jamais.»
98 Regardez bien ce qu'est votre absolu. Vous pouvez
être absolument certain que vous avez une bonne communion avec le
pasteur; et vous pouvez être absolument certain que vous avez une bonne
communion avec le surveillant de district; et c'est peut-être
absolument certain que vous avez une bonne communion avec l'évêque ou
quelque homme important de votre Église; mais si vous n'êtes pas... si
votre absolu n'est pas Jésus-Christ... «Car, sur cette pierre, Je
placerai Mon Absolu, et les portes de l'enfer ne prévaudront point
contre Lui» – une révélation spirituelle de Qui Il est, et Le
connaître, Lui. Très bien.
99 Oh, maintenant, quand vous devenez comme Paul, et
que vous avez le même Absolu que lui... Une vie centrée sur Christ est
une vie différente de celle que vous avez eue précédemment; et il se
peut que vous aviez une vie très religieuse.
100 Oh, j'ai entendu des gens dire: «Mais ils sont
très religieux.» Cela n'a rien à voir du tout! J'ai vu bien des
religions, des gens très fervents, beaucoup plus sincères que ce que
professent les Chrétiens d'aujourd'hui.
101 Quand une mère peut prendre son petit bébé noir,
tout grassouillet, à peu près grand comme ça, et le jeter dans la
gueule d'un crocodile, par amour pour son dieu, je me demande combien
sincère est le christianisme. Quand un homme peut se faire souffrir
pareillement, fixant un millier de crochets dans sa chair comme cela
(auxquels sont suspendues des boules remplies d'eau, le forçant à
rester par terre comme ceci), et marcher à travers une bande de feu,
depuis ici jusqu'au bout de ce Tabernacle (en passant plusieurs fois,
alors que c'est chauffé à blanc et attisé comme cela), en signe de
sacrifice pour son dieu (une idole là, avec des yeux en rubis, etc.),
je me demande où en est le christianisme. Ne voyez donc pas que la
sincérité! La sincérité n'est pas tout. La sincérité est bonne si elle
est placée sur la chose juste.
102 Comme un docteur qui vous donne un médicament;
il se peut qu'il vous donne de l'arsenic, sincèrement; il se peut qu'il
vous donne de l'acide sulfurique, sincèrement; il se peut que votre
ordonnance soit mal rédigée, et il se peut que vous preniez cela en
toute sincérité, mais cela ne vous sauvera pas la vie. Voyez-vous? Non
monsieur! Vous devez savoir ce que vous faites. Et tout ce qui est
contraire à la Parole de Dieu, peu m'importe ce que c'est et depuis
combien de temps cela existe, c'est quand même faux.
103 Pierre leur a donné une Prescription éternelle
le jour de la Pentecôte. Il a dit: «Repentez-vous, chacun de vous, et
soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés;
et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car cette Prescription est
pour vous, et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en
aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» C'est
juste! C'est une Prescription éternelle.
104 Eh bien, un pharmacien charlatan pourrait
s'emparer de cela et vous tuer. Voyez-vous? Certainement! Vous savez,
il y a une certaine quantité de poison dans une ordonnance pour
empoisonner le germe, et le docteur sait exactement quelle quantité
votre corps peut supporter. S'il met trop de poison, cela vous tuerait.
Si vous n'en avez pas suffisamment, alors quel bien cela ferait-il?
Cela ne vous servirait à rien de prendre le médicament. Il sait ce que
votre corps peut supporter.
105 Eh bien, c'est ainsi avec la Prescription de
Dieu. Peu importe que quelqu'un dise que ça doit être fait comme ceci
ou comme cela, ne le croyez surtout pas. Quand vous suivez la Parole
exactement à la lettre, c'est bon! C'est juste! Tenez-vous-en à Cela.
106 Maintenant, nous avons ceux qui disent que vous
devez être aspergé. On a ceux qui disent que vous devez utiliser les
titres de Père, Fils et Saint-Esprit; de telles choses n'existent pas
dans la Bible. Il n'y a pas un seul endroit dans la Bible où quelqu'un
ait été baptisé autrement que dans le Nom de Jésus-Christ. C'est un
dogme qui a été ajouté dans l'Église catholique romaine et qui a été
perpétué par des traditions. (Nous allons toucher cela ce soir.)
107 Mais, remarquez, parmi tout cela, la
Prescription reste valable. Voilà pourquoi nous avons tellement
d'enfants malades, c'est parce qu'ils n'écoutent pas ce que le Docteur
a dit. L'Absolu, quand vous vous êtes attaché à Cela, c'est bon! C'est
la Parole de Dieu, Elle ne peut pas faillir. Une vie centrée sur
Christ... Très religieuse, mais ce n'était pas centré sur Christ;
tellement parmi nous ont cela aujourd'hui.
108 Et, quand vous obtenez cette vie centrée sur
Christ, cela vous fait faire des choses que vous ne feriez pas
ordinairement. Cela vous fait agir différemment que vous ne le feriez
ordinairement. Je ne parle pas d'agir stupidement, je veux dire agir
dans l'Esprit, quelque chose qui est réel, quelque chose qui est
authentique. Et, quand vous voyez quelqu'un agir stupidement, vous
savez qu'il ne fait que se donner un air. Il ne fait qu'essayer
d'imiter la chose authentique.
109 Quand vous voyez un faux dollar, souvenez-vous
qu'il a été copié sur un vrai. Voyez-vous? Quand vous voyez un faux,
c'est absolument l'ombre secondaire de quelque chose qui est réel;
c'est quelque chose qui a été copié sur quelque chose d'authentique.
110 Remarquez, cela vous fait faire des choses que
vous ne feriez pas ordinairement. Oh, c'est quelque chose... Vous êtes
certain, vous êtes tout à fait certain de cela, quand vous obtenez cet
Absolu; vous en êtes tout à fait sûr. Vous ne prenez pas l'expérience
de quelqu'un d'autre. C'est la raison pour laquelle le christianisme
est devenu comme de petits enfants dans la Bible et pas...
excusez-moi... de petits enfants à l'école. Ils essaient de se copier
l'un l'autre, et, si ce gars se trompe, l'ensemble est faux.
Voyez-vous? Vous avez induit tout ce groupe en erreur. Oh! là là! Ne
copiez pas; rencontrez-Le vous-même!
111 Un de mes bons amis, qui se tient là au fond,
est le fils d'un de mes copains, un ami de toujours, le petit Jim
Poole. Eh bien, son papa et moi, nous avons grandi ensemble à l'école,
et, oh, quel brave garçon! Le petit Jim et moi, nous prions constamment
pour que le grand Jim devienne Chrétien, un vrai croyant. Le petit Jim
et moi, nous étions en train de parler hier, sur le fait que nous
avions trouvé Dieu dans les bois, et que nous L'avions vu dans la
nature. C'est là que vous Le trouvez, parce qu'Il est un Créateur, et
Il est dans Sa création.
112 Et je me rappelle que Jim et moi, nous
allions... nous voulions aller chasser. Et quand la nuit arrivait, eh
bien, nous prenions nos vélos et nous passions sur cette rue ici (nous
avions une peur bleue de passer près du cimetière une fois la nuit
tombée), et nous allions nous chercher une crème glacée.
113 Et Jim aimait jouer au billard. Eh bien, nous
étions des garçons de dix, douze, ou quatorze ans, à ce moment-là. Et
alors, Jim aimait s'asseoir et lire des histoires de chasse et de
chasse au piège. Et moi, je m'asseyais, et je rêvais de... (Et
maintenant, certains des garçons peuvent me voir.) Et je voyais une
toute petite cabane quelque part, et je pensais: «Dis donc, ça serait
bien d'avoir une cabane comme ça dans les montagnes.» Et j'ai toujours
rêvé qu'un jour j'aurais ma petite cabane dans les montagnes, une meute
de chiens et des fusils. J'ai toujours pensé: «Si je pouvais posséder
un 30-30 une fois...» J'ai pensé: «Comment au monde pourrais-je une
fois posséder un petit fusil 30-30?» (Et, l'autre jour, je me tenais là
et je regardais mon mur, et, en voyant certains des meilleurs fusils
qu'on peut se procurer, j'ai pensé: «Grâce étonnante!») J'ai pensé: «Je
vais m'entraîner au tir et tirer bien. Alors, peut-être qu'une fois je
pourrai faire un voyage dans les montagnes, et peut-être qu'un bon
chasseur me prendra avec lui, simplement pour lui servir de... parce
qu'il voudrait protéger sa vie, peut-être d'un ours en train de
charger... Un homme riche, qui ne se sente pas tout à fait sûr,
pourrait me prendre avec lui, simplement pour l'accompagner et lui
servir de garde du corps. Peut-être qu'un jour je pourrai chasser en
Afrique en tant que garde du corps. Si je pouvais simplement
m'entraîner, c'est la seule chose que je puisse faire, c'est
m'entraîner pour pouvoir toujours garantir mes tirs.»
114 Et je pensai: «Oh, Dieu, pense un peu, Tu m'as
laissé chasser dans le monde entier. Comme c'est merveilleux!»
Jim avait l'habitude de s'asseoir et de lire.
Et j'ai dit: «Jim,…»
Il a dit: «J'aime lire ces choses.»
115 J'ai dit: «Jim, c'est ce que quelqu'un d'autre a
fait. Je veux le faire moi-même; je veux en faire l'expérience.» Quand
je suis venu à Christ, je ne pouvais pas prendre l'expérience de
quelqu'un d'autre, je voulais la faire moi-même.
116 Je me rappelle lorsque j'ai lu le Lone Star
Ranger [c'est-à-dire le shériff solitaire – N.D.T.] de Zane Grey. J'ai
abîmé deux ou trois balais à maman, en galopant à travers la maison sur
cette sorte de cheval de bois. J'ai lu cette histoire du shériff
solitaire, et la manière dont il a rétabli l'ordre dans la région du
Big Bend.
117 J'ai ensuite lu le roman d'Edgar Rice Burroughs
de Tarzan et les Singes. Maman avait une vieille descente de lit en
fourrure; ce devait être une sorte de peau de phoque que Madame Wathen
lui avait donnée suite à l'incendie. Et elle était par terre dans sa
chambre. J'ai emmené ce tapis dehors. (Maman ne sait pas que le vent ne
l'a pas emporté.) Et je l'ai pris dehors, je l'ai découpé, et je m'en
suis fait un costume de Tarzan, et je me suis installé dans l'arbre. Je
vivais la moitié du temps dans un arbre, habillé en Tarzan, parce que
j'avais vu ce qu'il avait fait, et je voulais le faire aussi.
118 Mais un jour, par la grâce de Dieu, je me suis
emparé du véritable Livre, la Bible. Mon chant et mon histoire ont été:
«Être comme Jésus; sur terre je languis d'être comme Lui.» Je ne veux
pas être évêque ou quelqu'un d'important dans l'Église, un pape ou un
prêtre. Je veux être comme Jésus.
119 Un Absolu vous rend différent. Il y a quelque
chose à ce sujet, lorsque vous lisez Sa Parole... il y a quelque chose
dans votre cœur, qui fait que vous languissez d'être comme Lui.
120 Vous êtes certain... C'est comme... L'Absolu
pour le Christ... L'Absolu pour le Chrétien, c'est comme l'ancre du
bateau. Oui, vous devez avoir un absolu. Et, si Christ est votre
Absolu, c'est comme l'ancre, qui fait que lorsque vous... que la mer
est très agitée, et que le bateau est sur le point de sombrer, et
vous... votre unique espoir, c'est de jeter l'ancre. Et alors, si le
bateau est ballotté, voyez-vous, l'ancre le retiendra. Vous savez, nous
avons un chant (j'ai oublié le nom de l'auteur, maintenant, mais. . .),
c'est: Mon Ancre tient.
121 Comme ce petit garçon (comme nous y avons
souvent pensé) qui jouait avec son cerf-volant. Vous ne pouviez rien
voir, mais il tenait la ficelle. Et un homme a passé par là, et lui a
dit: «Qu'es-tu en train de faire, fiston?»
Il a répondu: «Je fais voler mon cerf-volant.»
Il lui a dit: «Qu'as-tu dans la main?»
Il a répondu: «La ficelle.»
Il a dit: «Où est le cerf-volant? Je ne le vois pas.
Eh bien, comment sais-tu que tu es en train de faire voler un
cerf-volant?»
122 Il a répondu: «Je peux le sentir; ça tire.»
Voyez-vous? Au bout de cette ficelle, il y avait un absolu. D'après sa
manière enfantine de voir les choses, ce cerf-volant était son absolu.
Il pouvait donc dire qu'il faisait voler un cerf-volant; bien qu'il ne
puisse pas le voir, mais il tenait quelque chose qui le tenait. Il en
est ainsi pour un homme qui est né de nouveau du Saint-Esprit; il s'est
emparé de quelque chose qui a une ancre là-bas, et les tempêtes ne
l'ébranlent pas. Il sait que tout va bien pour lui; il est ancré. Bon.
123 Maintenant, si nous sommes dans notre petite
barque, flottant sur l'océan solennel de la vie... Comme le grand poète
l'a dit La vie n'est pas un rêve vide!
Et l'âme qui dort est morte,
Et les choses ne sont pas ce qu'elles semblent.
La vie est réelle! Et la vie est ardente!
Et la tombe n'est pas son but;
«Car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière»,
Cela n'a pas été dit de l'âme.
Oh, je trouve cela si joli. Maintenant, Longfellow a
écrit ce Psaume de la Vie. Voyez-vous?
Naviguant sur l'océan solennel de la vie,
Un malheureux frère naufragé,
Voyant cela, reprendra courage. (Voyez-vous?)
124 Maintenant, nous avons embarqué sur le bateau
qui navigue sur l'océan solennel de la vie; Christ, pour le bateau pris
dans les tempêtes du temps... Quand les tempêtes deviennent fortes, et
que cela tangue, je suis content d'avoir une Ancre qui tient à
l'intérieur du voile là-bas, quelque part. La mort elle-même ne peut
pas vous en séparer; vous êtes attaché à votre Absolu.
Christ est notre Ancre. Qu'est-Il? Il est la Parole.
Au commencement était da Parole, et la Parole était
avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Et la Parole a été faite chair, et elle a habité
parmi nous...
125 Alors, quand nous savons que nos actions sont
exactement en accord avec la Parole, nous savons que notre enseignement
est parfaitement avec la Parole (n'ajoutant rien, ne retranchant rien,
simplement la Parole), et que nous voyons les mêmes résultats que
d'autres, qui étaient ancrés à la même Parole, ont eus, apparaissant
dans notre vie, alors votre Ancre tient. La Vie de Christ se
reproduisant à travers vous, presque d'une manière incarnée, comme Elle
était en Christ, parce que c'était Dieu en Christ, réconciliant le
monde avec Lui-même... Et vous voyez Dieu en vous, gardant le même
équilibre dans la Parole, exactement comme Jésus l'a fait, et vous
voyez Sa Vie...
126 «Les oeuvres que Je fais vous les ferez aussi.
Celui qui croit (pas celui qui fait semblant de croire, celui qui pense
qu'il croit, mais celui qui croit)... Celui qui croit en Moi, les
oeuvres que Je fais, il les fera aussi.» Pourquoi? II est ancré au même
Rocher. Qu'était le Rocher? La Parole, toujours! Vous êtes ancré là.
127 C'est votre Étoile Polaire, lorsque vous êtes
perdu en mer. Vous savez, nous avons beaucoup d'étoiles, mais il n'y a
qu'une seule étoile véritable, et elle ne bouge pas, – c'est l'étoile
Polaire, – parce qu'elle est centrée par rapport à la terre. Peu
importe que vous soyez derrière la terre, dessus, ou ailleurs, cette
étoile Polaire est toujours pareille. C'est votre étoile Polaire.
128 Maintenant, vous voyez, il y a beaucoup
d'étoiles qui se déplacent. Mais si vous êtes sur la mer, eh bien, tout
marin sait cela, ou tout chasseur qui parcourt les bois sait que votre
étoile Polaire est ce qui compte pour vous; c'est tout. Alors, c'est
comme votre boussole; votre boussole n'indiquera pas Mars, ou Jupiter,
ou ailleurs, elle indiquera l'étoile Polaire. Pourquoi? C'est votre
absolu.
129 Oh! là là! Remarquez, votre absolu. Oh! je vais
dire quelque chose; je sens que c'est en train de venir. Remarquez! (Je
me sens très religieux en ce moment-ci, parce que ça, c'est
l'assurance.) Remarquez! Votre boussole peut seulement indiquer
l'étoile Polaire. C'est le seul endroit qu'elle peut indiquer. Si c'est
une véritable boussole, elle tombera sur l'étoile Polaire chaque fois.
N'est-ce pas vrai? Alors, si vous avez le Saint-Esprit, Il peut
seulement indiquer la direction de la Parole! Il n'indiquera jamais une
dénomination; Il n'indiquera jamais un credo; Il n'indiquera jamais un
autre endroit; Il indiquera directement la Parole! (J'ai envie de
jubiler!)
130 Remarquez, c'est quelque chose à l'intérieur de
l'homme, qui palpite. Quand vous voyez votre Étoile, qui est placée
là-bas, Jésus-Christ, la Parole, et que vous voyez que l'Esprit qui est
en vous ne permet pas que ça aille à droite ou à gauche. C'est le Seul
qui puisse... Il est venu pour prendre les choses de Dieu et pour les
montrer, pour les manifester.
131 Et Jésus a dit: «Il fera exactement les choses
que Je dis. Il vous révélera les choses qui sont à venir (vous les
montrera à l'avance, avant qu'elles arrivent ici, voyez-vous). Il
prendra les choses qui sont à Moi, et vous les montrera. Et alors, Il
vous montrera les choses à venir (Jean 15).»
132 Nous voyons qu'Il montre les choses; et Il
prendra les choses qui sont à Dieu, et vous les montrera; et Il vous
révélera les choses que Jésus a dites. En d'autres termes, Il rendra la
chose claire. (Placez cela bien dans le coin ce soir, parce que nous
allons bientôt nous en servir.) S'assurant, rendant la chose certaine
(voyez-vous?), alors vous savez que, si votre Étoile Polaire, qui est
la Parole pour tout Chrétien... Tout ce qui est contraire à la Parole...
133 Regardez! Laissez-moi vous dire quelque chose.
Écoutez ceci attentivement. Ceci est la révélation divine complète de
Dieu, de Sa volonté, et de la venue de Christ; et tout se trouve ici,
dans ce Livre, achevé. Et, si quelque chose vous éloigne de Cela, jetez
cette boussole; parce que c'est seulement un credo, c'est seulement une
organi-... c'est seulement un papier que vous avez dans votre poche ou
qui est suspendu dans votre chambre, encadré, c'est un credo! Homme,
trouvez la Boussole qui vous amène vers la Parole! Amen!
134 Remarquez bien, lorsque Paul eut cette
expérience, il descendit en Égypte et en Arabie quelque part, et il a
étudié trois ans. Gloire! Fiou! Il devait être certain! Et, quand il a
vu, quand le Saint-Esprit l'a dirigé, mot après mot, il a pu écrire ce
Livre des Hébreux, pour montrer cela à ces Juifs. Certainement!
Pourquoi? Il était centré; cette Boussole du Saint-Esprit l'a placé
juste sur l'Étoile Polaire.
135 Maintenant, si vous avez quelque chose qui vous
En éloigne, vous feriez mieux de laisser ça de côté. Cela indiquera Sa
Parole, et seulement Sa Parole, parce que le Saint-Esprit est venu pour
manifester, ou pour confirmer la promesse de Dieu. Aucun credo ne le
fera, aucune organisation ne le fera, aucune puissance, ou rien ne peut
le faire – seulement le Saint-Esprit par la Parole; et Il est le Germe.
136 Maintenant, vous prenez un grain de blé, un joli
grain de blé, mais il ne peut rien faire. Il est mort jusqu'à ce que le
germe entre en lui, alors il produira de nombreux grains de blé. Et
Christ est cette Vie, cet Absolu. Si le blé n'a pas cet Absolu en lui,
il ne lèvera jamais. Si ce blé n'a pas cet Absolu, il est peut-être
tout ce qu'il y a de plus joli à l'extérieur, mais il ne peut pas
vivre, parce qu'il n'y a rien en lui pour le lui permettre. Mais, quand
il obtient cet Absolu, il peut regarder tous les critiques bien en
face, et dire: «Je ressusciterai.» Pourquoi? Parce qu'il a l'Absolu.
C'est en lui; il doit ressusciter.
137 Et quand il... «Si vous demeurez en Moi et que
Mes Paroles demeurent en vous, alors demandez ce que vous voudrez.»
C'est cet Absolu. Mais si vous avez des credo, et tout le reste, pris
là-dedans, vous ne pouvez pas mélanger de l'huile et de l'eau. Vous
pouvez prendre cela, et le fractionner comme vous voulez, cela ne se
mélangera jamais, parce qu'il s'agit de deux produits chimiques
différents. Et vous ne pouvez pas faire qu'un credo, contraire à la
Bible, et la Bible se mélangent entre eux. Vous ne pouvez pas faire
qu'une dénomination et une religion née libre... ou un salut né libre
se mélangent entre eux. Parce qu'aussi certainement que... Dieu traite
seulement... Je vais le dire quand même.
138 Dieu n'interrompt jamais Son programme. Il ne
peut pas l'interrompre, parce qu'Il est infini. Et je réalise, vous
savez, que cela atteint beaucoup de gens. Voyez-vous? Mais Dieu ne peut
pas interrompre Son programme. Il ne peut pas faire quelque chose un
jour, et le changer et faire autre chose, et dire qu'Il s'était trompé
ce jour-là.
139 Dieu ne traite pas avec des groupes d'hommes;
Dieu traite avec un individu, parce que l'homme a différentes idées, sa
nature est faite différemment. Et Dieu doit prendre cet homme, le
façonner, le faire sortir de lui-même, jusqu'à ce qu'Il l'amène à Sa
nature; et alors Dieu traite avec cette personne.
140 Regardez à travers tous les âges, – Noé et
Moïse, les prophètes, – jamais deux d'entre eux en même temps; toujours
un, à travers tous les âges. C'est pourquoi, si vous dites: «Le salut
est dans le grand nombre des conseillers»...
141 Regardez un peu (comme je l'ai prêché ici au
Tabernacle il n'y a pas longtemps): il y avait Achab, et il y avait
Josaphat. Et ils étaient en train de monter à Ramoth en Galaad pour
repousser... Fondamentalement, ils avaient raison: le pays leur
appartenait effectivement. Et l'ennemi... les Syriens là-bas
remplissaient le ventre de leurs enfants avec le blé que les Israélites
devaient manger, et qui était leur propriété donnée par Dieu. Donc,
fondamentalement, cela paraissait bien. «Viens avec moi, montons-y, et
nous les repousserons du pays.» Eh bien, cela paraît vraiment bien;
fondamentalement c'était juste; mais il y avait des conditions.
142 Josaphat, étant un brave homme, a dit: «Mais, ne
devrions-nous pas consulter l'Éternel?»
143 Bien sûr, Achab, ce rétrograde, a dit: «Eh bien,
certainement (un croyant frontalier, vous savez).» Il a dit: «Oh,
certainement, j'aurais dû y penser. J'ai quatre cents prophètes
hébreux, quatre cents, que je nourris et dont je m'occupe. Ce sont les
meilleurs du pays. Nous allons les faire venir.»
144 Et tous, d'un commun accord, ont dit: «Monte;
l'Éternel est avec toi.» Fondamentalement, ils avaient raison; mais ils
n'avaient pas saisi cet Absolu.
145 Alors, quand il a dit: «N'y en a-t-il pas encore
un?»...
146 Il a dit: «Oui, il y en a encore un, mais je le
déteste.» Il a dit «Il dit toujours du mal de moi; il dit toujours...»
147 Comment pouvait-il prophétiser du bien, alors
que la Parole entière... Élie, qui l'avait précédé, avait dit à Achab:
«Les chiens lécheront ton sang.» Maintenant, comment ce prophète
confirmé pouvait-il dire quelque chose qui n'était pas la volonté de
Dieu? Il avait aussi dit que les chiens mangeraient Jézabel, et que son
cadavre serait comme du fumier sur la face des champs, de sorte qu'on
ne pourrait dire: «C'est Jézabel.» Avec une malédiction comme celle-là
sur un homme, comment quelqu'un pouvait-il bénir?
148 C'est ainsi aujourd'hui. Comment un homme
peut-il bénir ces choses qui éloignent tout le temps les gens de Dieu?
Il n'y a qu'une chose à faire. Si vous devez rester seul, maudissez la
chose au Nom du Seigneur, et restez avec cela, quand vous êtes
absolument...
149 Vous me direz: «Mais, frère Branham, vous amenez
les gens à vous détester.»
150 Dieu m'aimera. C'est mon Absolu. Vous ne pouvez
vous appuyer sur un bras de la chair, vous devez vous appuyer sur la
Parole, ce que Dieu a dit.
151 Comment Michée savait-il qu'il avait raison? Il
a attendu; il eut une vision. Ils avaient aussi une vision, mais la
vision ne se comparait pas avec la Parole. Et, aujourd'hui, c'est
pareil. Michée a comparé sa vision à la Parole, et alors il a vu que
lui et la Parole étaient ensemble. Aujourd'hui, si votre vision est
contraire à la Parole, laissez-la tranquille, parce que c'est un faux
absolu. L'Absolu de Michée était exactement avec la Parole; il pouvait
donc se tenir là, et dire ce qu'il a dit, et croire cela. Quand ils le
frappèrent sur la bouche, en disant: «Par quel chemin l'Esprit de Dieu
est-Il parti?», Il a répondu: «Tu le verras quand tu iras de chambre en
chambre.» C'est juste.
152 Il a dit: «Quand je reviendrai en paix... Mettez
cet homme en prison et, quand je reviendrai en paix, dit Achab, je
m'occuperai de cet homme.»
153 «Oh, maintenant, Michée, que dis-tu de ça? Ta
tête sera tranchée quand il reviendra!»
154 Michée s'est tenu là, bien ferme, comme Étienne
(Amen!), aussi prêt que l'était mon Seigneur lorsqu'Il alla à la croix,
aussi à l'aise que l'était Daniel lorsqu'il entra dans la fosse aux
lions, ou que Schadrac, Méschac et Abed-Nego lorsqu'ils entrèrent dans
la fournaise. Absolument! Il s'est tenu là, et a dit: «Si jamais tu
reviens...» Pourquoi? Il était absolument sûr. «Si jamais tu reviens,
Dieu ne m'a pas parlé. Alors, coupe-moi la tête.»
155 Il avait un Absolu. Il savait que sa Boussole,
qui l'avait conduit vers cette vision, était alignée exactement sur
l'Étoile Polaire. Oui monsieur! Son Ancre a tenu bon. Oui, la Parole,
et Elle seule...
156 Si votre Absolu, si vous avez un Absolu dans
votre vie...
157 Il y avait une époque, vous savez, où
l'étiquette avait son absolu. Je ne peux pas penser au nom de cette
femme, mais la nation entière avait confiance dans ce que disait cette
femme. (J'ai oublié son nom. J'ai inscrit une note ici; je n'arrivais
pas à me rappeler le nom de cette femme – qui c'était.) Mais, tenez, il
y a quelques années, on devait... Cette femme, ce qu'elle disait... Si
elle disait de tenir le couteau à la main gauche, c'était ainsi;
c'était l'absolu. Elle était la réponse à toutes ces questions. Et si
vous teniez la fourchette à la main gauche, alors vous étiez absolument
dans l'erreur. Comment s'appelait-elle? [La congrégation répond: «Emily
Post.» – N.D.É.] Ah oui! C'est cela; certainement! Oui, c'est bien elle.
158 Maintenant, vous étiez... vous étiez
absolument... Elle était l'absolu de l'étiquette. Cela devait être
ainsi. Oh, nous trouvons bien des choses comme cela. Mais nous voyons
maintenant que cela a disparu. Mangez comme vous voulez! Oui. Très
bien! Mais c'était l'absolu de l'étiquette. Vous deviez le faire ainsi.
159 Il y avait une époque où Adolf Hitler était
l'absolu de l'Allemagne. Quoi qu'il dise... Quand il disait: «Sautez!»,
ils sautaient; quand il disait: «Tuez!», ils tuaient. Des millions de
Juifs... il faisait un signe de la tête. Vous voyez ce qui est arrivé à
cette sorte d'absolu. Cela ressemblait à de la puissance, mais c'était
contraire à la Parole.
160 «Comment savez-vous que c'était contraire à la
Parole?»
161 Dieu a dit... N'est-ce pas Balaam qui essaya de
mépriser Israël et chercha à le maudire, mais il a dit: «Je le vois
comme un buffle. Qu'elles sont belles, tes tentes! Maudit soit
quiconque te maudira, béni soit quiconque te bénira!»
162 Il semble qu'Hitler aurait pu voir cela. Il
semble que ces Chrétiens allemands auraient pu voir cela. Voyez-vous?
Cet absolu... absolument contraire à cette Parole. Vous savez, comme
cela a été dit: «Dieu a fait l'homme, mais l'homme a fait des esclaves»
– l'un essayant de dominer sur l'autre. Nous avons un Dirigeant, c'est
Dieu.
163 Mais Hitler était l'absolu de l'Allemagne.
Regardez cela aujourd'hui. Maintenant, vous voyez ce qui est arrivé?
C'était un mauvais absolu. Pourquoi? Il était contraire à la Parole! Et
maintenant, vous voyez à quoi tout cela a abouti? À une infamie.
164 Si votre absolu est dans une quelconque
organisation, ou une sensation, ou quelque chose d'autre que la
Personne de Jésus-Christ, vous aboutirez à la même part de honte,
seulement pire. Voyez-vous? Si votre absolu n'est pas Christ... c'est
le seul poteau central de la vie humaine. Et Christ est la Parole, pas
votre Église, votre parole – la Parole. Voyez-vous? «Sur cet Absolu Je
bâtirai Mon Église» – sur Christ, la Parole.
165 Il y avait une époque où Mussolini était
l'absolu de Rome. Je ne sais pas; il se peut que j'aie lu un article,
ou il se peut que j'aie lu cela dans un livre, ou quelqu'un me l'a dit.
Mais il s'agissait de quelqu'un qui était interviewé par Mussolini; il
voulait faire participer Rome à l'athlétisme. Et on avait érigé là-bas
une grande statue de lui, en rapport avec l'athlétisme. C'est très
bien! La Grèce en avait eu l'idée il y a de nombreuses années. Rome a
toujours essayé d'avoir cela. C'est bien d'avoir des athlètes, ou de
l'athlétisme, mais, rappelez-vous, cela ne prendra pas la place de
Christ. Peu importe combien vous êtes fort, cela n'a rien à voir avec
cela. Il est la Toute-Puissance.
166 Et vous voyez sur quoi il a essayé de construire
Rome? Et il a essayé de bâtir Rome sur une affaire d'absolu: qu'il
était, lui, cet absolu. On raconte qu'un jour son chauffeur est arrivé
une minute trop tôt, et il l'a abattu. Il a dit: «Je n'ai pas dit
d'être ici à neuf heures moins une, j'ai dit d'être ici à neuf heures!»
Vlan! Et il l'a abattu. Voyez-vous? «Je ne veux pas que vous soyez ici
une minute à l'avance; je veux que vous soyez ici à neuf heures!»
Voyez-vous? Regardez quelle sorte d'absolu il a essayé de se faire.
Mais vous voyez ce qui est arrivé?
167 Vous vous rappelez (beaucoup d'entre vous ici,
les anciens, Roy Slaughter peut-être, et encore plus en arrière)...
Vous vous rappelez lorsque, là-bas, je vous ai dit ceci par prophétie?
Un jour, là-bas, au bâtiment appelé Odd Fellow, avant même que nous ne
venions ici, j'ai dit: «Mussolini aura une fin honteuse.» J'ai dit:
«Pour sa première invasion, il ira en Éthiopie; et l'Éthiopie tombera à
ses pieds. Mais il arrivera à sa fin, et personne ne l'aidera; et il
sera enterré dans la honte.» Ce fut ainsi.
168 J'ai dit: «Il y a trois ismes qui sont apparus:
le nazisme, le fascisme et le communisme.» J'ai dit: «Ces ismes vont
évoluer et aboutir à un seul; ce sera le communisme. Observez: Le
communisme brûlera Rome.» Observez cela. C'est un instrument dans la
main de Dieu. Ils pensent qu'ils sont contre Dieu, alors qu'en fait ils
collaborent de plus en plus, sans le savoir. Dieu se sert d'eux comme
d'une marionnette, un instrument dans Sa main – comme Il l'a fait avec
Nebucadnetsar et beaucoup d'autres.
169 Maintenant, remarquez. Voyez-vous? Bon. Il y
avait une époque où Pharaon était l'absolu de l'Égypte, mais regardez
où il en est maintenant. Voyez-vous? Tout a failli. Oh, c'est une
mauvaise sorte, donc ils faillissent toujours. Ce sont des absolus de
fabrication humaine. Vous ne pouvez pas prendre un absolu de
fabrication humaine. Peu m'importe que ce soit un président, que ce
soit un dictateur, que ce soit un roi, que ce soit une Église, que ce
soit une organisation, que ce soit un credo, toutes ces choses vont
périr, comme tous les absolus de ce type-là à travers les âges.
170 Nous pouvons regarder en arrière. Regardez en
arrière! Regardez les hommes qui ont mis leur confiance dans les
empereurs; regardez les hommes qui ont mis leur confiance dans les
dictateurs; regardez les hommes qui ont fondé leurs espoirs sur ces
sortes d'absolus; et regardez où ils en sont aujourd'hui!
171 Maintenant, faisons demi-tour, et regardons les
hommes qui ont placé leurs espoirs sur la Bible, sur la Parole de Dieu,
et qui L'ont prise comme Absolu; regardez où ils en sont maintenant.
172 Paul vous donne un petit résumé de ce qu'ils ont
fait, dans Hébreux, au chapitre 11: il raconte comment ils vainquirent
des royaumes, exercèrent la justice, et ainsi de suite; ils allèrent çà
et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, eux dont le
monde n'était pas digne – attendant, dans la gloire, cette formidable
Résurrection. Voyez-vous? Très bien. Car ils... Certains d'entre eux
n'ont pas obtenu ces miracles, et ils ont donné malgré tout leur corps,
se réjouissant à l'avance de cette Résurrection. Ils ne s'inquiétaient
pas de la manière dont ils termineraient leur vie. Ils voulaient
continuer, et se sacrifier, afin qu'ils puissent obtenir cette
Résurrection; et c'est ce qu'ils ont fait.
173 Bien. Nous parlons donc d'absolus; un Absolu.
Vous savez, notre Cour suprême est un absolu. C'est un absolu; c'est la
fin de toute discussion dans ce pays. C'est juste. Leur décision – dans
notre Cour suprême – est un absolu. C'est juste. Oh, je sais que
parfois nous n'aimons pas cela, mais c'est malgré tout un absolu. Oui
monsieur! Qu'arriverait-il si nous n'avions pas cela? Mais c'est un
absolu. Certainement! Pourquoi? C'est... Notre nation est rattachée à
cela.
174 Quand cette Cour suprême prend sa décision
finale, ça y est; il n'y a pas... Où allez-vous aller après cela? Vous
allez suivre leur décision, c'est tout. Vous y êtes contraint. Ils sont
le dernier mot; ils sont l'amen.
175 Vous pouvez passer par des tribunaux locaux ou
municipaux, vous pouvez passer devant le juge, puis passer devant
toutes sortes de tribunaux, et aller jusqu'aux tribunaux fédéraux;
mais, quand nous arrivons à la Cour suprême, ça y est. Certainement.
Parfois nous n'aimons pas... nous disons: «Eh bien, je n'apprécie pas
leur décision», mais essayez une fois de vous y soustraire. C'est
l'absolu de la nation. Qu'arriverait-il si nous n'avions pas cela? Oui.
176 Nous devons avoir un absolu. Chacun doit en
avoir un. Vous en avez un. Mais, ce que j'essaie de vous dire: je fais
un tour d'horizon, pour vous montrer ce que sont des absolus.
177 Bon. La Cour suprême du pays est 1’absolu de la
nation. C’est la fin de toute dispute. Ils règlent cela. Ce qu'ils
disent, eh bien, c'est ça.
Il y a un absolu dans un jeu de ballon. C'est
l'arbitre. Oh oui! Parfois nous n'apprécions pas sa décision non plus,
mais c'est... c'est quand même ça. L'arbitre, sa décision est sans
appel. C'est vrai. Peu importe ce que d'autres disent, s'il dit que
c'est un «strike», un coup, c'est un coup. C'est vrai! Certainement!
Peu importe ce que d'autres disent, cela n'a rien à voir. Mais, pensons
simplement à cela... Si vous... (Je ne vais pas aux matchs de ballon,
mais j'ai juste noté cette idée.) Un arbitre est l'absolu du jeu de
ballon.
L'un d'entre eux dira: «C'était une balle!»
Un autre dira: «Tu es un menteur!»
Celui-ci dira: «Ce n'est pas comme cela; cela
devrait être comme ceci.»
L'arbitre dira: «‘Strike’!»
178 Vous voyez? Alors les autres regagnent leur
place et s'assoient. Certains d'entre eux vont ronchonner, mais... Je
m'imagine qu'ils le siffleront, et lui en voudront, là dans leur cœur,
mais c'est malgré tout un «strike». Pourquoi? Il est le dernier mot.
Le premier gardien de base dira: «Vous savez que...
que ça a passé!»
L'autre dira: «Tu sais que c'est faux!»
Il dira: «‘Strike’!» Un point, c'est tout. «Alors,
taisez-vous, et retournez à votre place.»
Qu'arriverait-il s'il n'y avait point d'arbitre à un
jeu de ballon? Oh! là là! Pourriez-vous imaginer quelle sorte de jeu ce
serait? L'un d'entre eux dirait: «C'était un ‘strike’!»
L'autre dirait ceci.
L'autre dirait cela.
Un autre dirait: «Tu es un menteur!»
179 Et ils se disputeraient et se battraient. Pour
avoir un jeu de ballon, vous devez avoir un absolu. Alors il s'avance
sur le terrain, et, peu importe que vous l'appréciiez ou non, il est
quand même l'absolu. Il est l'absolu; sa parole est sans appel. Peu
importe ce que vous en dites, c'est ainsi. Eh bien, s'ils n'avaient pas
ça, toute la partie deviendrait un chaos. N'est-ce pas vrai?
180 Qu'est-ce que la nation serait s'il n'y avait
point de tribunal fédéral? S'il n'y avait pas de Cour suprême dans ce
pays, où irait-il? La nation serait dans le chaos.
181 S’il n’y avait pas de… S’il n’y avait pas
d’arbitre à un jeu de ballon, cela finirait... vous n'auriez pas touché
le ballon, que quelqu'un ferait déjà des histoires. Quelqu'un se
tiendrait là, et peut-être que c'est allé effectivement sur la base,
mais l'autre gars dirait: «Oh non! Non, non; non, non! Il n'a pas fait
ainsi!» Et voilà, ça commence! Dès la première balle lancée, ils
argumenteraient. L'un d'entre eux dirait: «C'était un ‘strike’!» Les
autres diraient: «Ce n'était pas un ‘strike’!» Voyez-vous? Vous devez
avoir quelqu'un sur qui ce jeu repose; et c'est l'arbitre. Quand il
dit: «‘Strike’!», c'est ‘strike’. S'il dit: «Balle!», c'est balle. Quoi
qu'il dise, c'est bon, c'est ça. Et, si vous ne faisiez pas ainsi, vous
n'auriez point de jeu.
182 Laissez-moi vous montrer un autre absolu. C'est
le feu rouge; un feu rouge. Quand il dit: «Stop!», cela veut dire stop!
Si vous le passez, vous allez le payer. Mais, si cette ville n'avait
pas de feux, de feux rouges, quelle sorte de ville serait-ce? Elle doit
avoir un absolu. Peu importe ce que l'agent de police a dit, ou
n'importe qui se tenant là; ils passent en second.
183 Si quelqu'un peut prouver que vous avez passé
avec la lumière verte, peu m'importe ce que dit l'agent de police, ils
ont tort. Quand la lumière dit: «Départ!», cela veut dire départ. C'est
l'absolu. Vous pouvez prouver cela. La lumière a dit: «Départ!» L'agent
de police se tenait peut-être quelque part, ou le maire de la ville,
cela ne fait pas la moindre différence. Si vous avez la preuve que cela
disait «départ», et que vous êtes parti... et si quelqu'un vous touche,
c'est de sa faute. Vous pouvez le prouver. C'est juste. Nous pouvons
prouver ce que nous disons. C'est vrai.
184 Maintenant, qu'arriverait-il s'il n'y avait
point de feu rouge? Quelqu'un arriverait à toute vitesse dans le
carrefour, et... Regardez ce que cela serait. Quelqu'un dirait: «Hé!
enlevez-vous du chemin; je suis pressé. Je dois aller au travail; je
suis en retard maintenant. Je vais traverser maintenant.»
185 L'autre dirait: «N'y pensez pas, parce que c'est
moi qui vais traverser; parce que j'étais ici en premier.» Et je peux
voir une femme sortir de sa voiture et arranger ses cheveux.
186 Qu'arriverait-il si nous n'avions point de feu
rouge? N'y aurait-il pas un bel embouteillage!
187 C'est ce qui se passe avec les Églises.
Voyez-vous? Certainement! C'est la raison pour laquelle nous avons un
tel embouteillage dénominationnel. Exactement. Personne n'arrive à
quelque chose; ils restent là à se disputer.
188 Voici la Lumière de Dieu. Quand Elle dit:
«Départ!», allez-y. Quand Elle dit: «Stop! C'est suffisamment loin!»,
alors arrêtez. C'est juste. C'est là-dessus que nous nous fondons:
Cela, cette Parole; pas sur ce qu'un certain groupe d'hommes a dit, ou
ce qu'un autre a dit.
189 Jésus a dit: «Ces signes accompagneront ceux qui
auront cru.» Allons-y! «Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne
Nouvelle à toute la création.»
190 Vous savez, aussi bonne que soit l'instruction,
Jésus n'a jamais exigé cela. C'est vrai. Aussi bonnes que soient les
églises, les bâtiments, Il n'a jamais exigé cela. Aussi bons que soient
les hôpitaux... Nous... Les Églises ont construit des hôpitaux. C'est
bien. Nous apprécions cela, mais Il n'a jamais exigé cela.
191 Il a dit à l'Église: «Prêchez l'Évangile.» Et
l'Évangile n'est pas venu en paroles seulement, mais aussi en puissance
et en manifestation de la Parole. C'est ce que Paul a dit. Alors, allez
manifester l'Évangile. Oh! là là! Si c'était ainsi...
192 Oh, aujourd'hui, nous vivons dans un temps où
nous avons les meilleurs docteurs que nous n'avons jamais eus. Nous
avons les meilleurs médicaments à disposition; vous le savez. Et nous
tirons notre chapeau à ces hommes, nous prions pour eux. C'est ce que
je fais, et j'espère que vous le faites aussi. Ces hommes qui, avec
leur compréhension de ce qu'ils sentent... Ils ont deux sens pour les
guider dans leur travail: c'est la vue, et le toucher, et... et l'ouïe.
Ils travaillent d'après le bruit du cœur, ou une tumeur ou autre qu'ils
touchent, ou d'après la vue de quelque chose qu'ils peuvent voir, la
propagation d'une maladie, ou quelque chose qui recouvre le visage ou
le corps quelque part. Ils travaillent d'après ces choses, voyez-vous,
parce que c'est... Ils essaient de prendre des médicaments; et une
certaine quantité tuera cela, mais ne vous tuera pas, vous, etc. Ils...
C'est leur affaire de travailler sur cela. Et nous apprécions cela;
c'est très bien.
193 Mais nous avons les meilleurs docteurs, les
meilleurs médicaments, les meilleurs hôpitaux, et plus de maladie que
nous n'en avons jamais eu. Nous avons davantage d'incrédulité que
jamais. Oui monsieur! Exactement.
194 Les prédicateurs se sont organisés et ont de
grandes dénominations, acceptant n'importe quoi au milieu d'eux (et,
pour n'importe quel prétexte, faisant un membre d'Église); et ils sont
gagnés à quelque séminaire qui ressemble à un incubateur à poulets
(d'où ils éclosent en passant par un broyeur qui les fait sortir comme
cela), et, parfois, ils ne connaissent pas plus Dieu qu'un Hottentot ne
connaît un chevalier égyptien. Ils les en font sortir comme cela, et...
et vous y êtes. Voyez-vous?
195 Oh, ce dont nous avons besoin dans nos Églises,
c'est d'un homme qui a un Absolu! Ce dont nous avons besoin dans
l'Église méthodiste, dans l'Église baptiste, l'Église pentecôtiste,
l'Église presbytérienne, c'est d'un Absolu – un homme de Dieu qui
restera attaché à la Parole et à Christ, et qui amènera cette
congrégation dans cette condition où chaque membre marchera d'après
cette Parole, voyant cette Parole manifestée: «Ces signes
accompagneront ceux qui auront cru, partout dans le monde.»
Ils disent: «Ça a été aboli.»
Mais Jésus a dit: «Allez par tout le monde, et
prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création.»
196 Nous n'avons pas encore atteint le monde entier,
et bien loin d'avoir atteint chaque créature. Jusqu'où aller? Par tout
le monde. Vers qui? Chaque créature. Qu'arrivera-t-il? «Ces signes
accompagneront ceux qui auront cru: En Mon Nom, ils chasseront les
démons; ils parleront de nouvelles langues; s'ils saisissent des
serpents, ou s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera
point de mal; s'ils imposent les mains aux malades, ils seront guéris.»
197 C'est l'Absolu qui tient là, la Parole, cette
Étoile Polaire, cette Boussole qui reste exactement avec cela. C'est ce
dont nous avons besoin.
198 Mais nous sommes allés construire des
institutions, nous avons organisé les gens, recueilli des membres, et
nous nous sommes disputés avec les Baptistes (parce qu'ils ne croyaient
pas comme nous) et les Méthodistes (parce qu'ils ne croyaient pas comme
ceci); et nous avons monté un plus grand séminaire, et construit de
plus grandes églises, avec les bancs les plus luxueux et un plus gros
orgue, etc., et les gens les mieux habillés; ils ont amené le maire et
tous les gens dans l'église; et qu'avons nous obtenu? La mort –
attachés à un absolu dénominationnel! La mort! Oh, pourvu que non!
199 Si je meurs en pleine activité, mon Absolu est
Jésus-Christ; c'est à Cela que je crois. Si tout le monde s'en va...
Quelqu'un m'a dit... Le docteur Davis m'a dit: «Billy, si tu prêches
une telle chose, tu la prêcheras aux poteaux de l'église.»
200 J'ai dit: «Je prêcherai alors la Parole de Dieu
aux poteaux, parce que Dieu peut, de ces poteaux, susciter des enfants
à Abraham.» C'est vrai! La Parole de Dieu est vraie!
Il a dit: «Tu penses qu'ils te croiront?»
J'ai dit: «Ce n'est pas mon affaire. C'est mon
affaire de rester fidèle à cette Parole.» C'est vrai.
II a dit: «Tu penses que tu pourras aller au-devant
d'un monde instruit, comme ceci, avec une théologie de guérison divine?»
J'ai dit: «Ce n'est pas ma guérison divine, c'est Sa
promesse. C'est Lui qui a donné la commission.»
201 Oh, et je me rappelle quand Il est descendu
là-bas, dans cette grande Lumière, alors que je me tenais dans le
fleuve, en 1933, en juin, et qu'Il a dit: «Comme Jean-Baptiste a été
envoyé pour annoncer et préparer la première venue de Christ, Je
t'envoie avec un Message pour le monde, pour annoncer et préparer la
seconde venue de Christ.» Et il est allé dans le monde entier, et les
feux du réveil ont été allumés durant quinze ans, sur presque chaque
montagne. La guérison divine, à travers les nations, et la puissance,
et la restauration, et maintenant, je crois qu'il est prêt à atteindre
son point culminant final, là-bas, pour produire une foi qui enlèvera
l'Église dans la Gloire, et elle se trouve dans les messages! Nous
sommes vraiment au temps de la fin. Nous en avons parlé et tout le
reste. Mais la chose est arrivée sur nous maintenant. Écoutez-les! Oui
monsieur! En voici un! C'est juste.
202 Le feu rouge, comme je l'ai dit, règle
l'affaire. C'est tout. Le feu rouge vous dit qui part. Peu importe ce
que dit quelqu'un d'autre, c'est ce que le feu rouge dit. Vous pouvez
vraiment avoir un embouteillage si vous ne le faites pas, si vous ne
tenez pas compte du feu rouge. Il doit y avoir un absolu. Oui monsieur!
203 Comme pour l'Église, il doit y avoir un Absolu.
Pour les gens dans l'Église, vous devez avoir votre absolu. Mais
aujourd'hui, chaque Église a son propre absolu. Voyez-vous? Ils
n'essaient pas de prendre...
«Nous, Baptistes, nous croyons ceci!»
«Nous, Méthodistes, nous croyons ceci!»
«Nous, Presbytériens, nous croyons ceci!»
«Nous, Pentecôtistes, nous croyons ceci!»
C'est très bien, mais pourquoi ne prenez-vous pas le
reste de Cela? Qu'en est-il du reste de Cela?
«Nous, Baptistes, nous croyons à l'immersion.»
204 C'est bien. Mais maintenant, qu'en est-il du
baptême du Saint-Esprit? Qu'en est-il du parler en langues? Qu'en
est-il des dons de guérison? Qu'en est-il de la prophétie?
205 «Oh non! Nous n'y croyons pas; c'était pour un
autre âge.» Oh! là là!
206 Vous, Pentecôtistes, vous dites: «Eh bien, nous
croyons au parler en langues comme évidence.»
207 Certainement, le parler en langues est très
bien, mais ce n'est malgré tout pas l'évidence. Bien des gens parlent
en langues (certainement), et c'est aussi loin qu'ils iront jamais. Le
diable peut imiter n'importe quel don, n'importe quel don dans la Bible.
208 Paul a dit: «Quand je parlerais les langues des
hommes et des Anges; quand je livrerais mon corps pour être brûlé;
quand je vendrais tous mes biens pour nourrir les pauvres, et quand
j'aurais la foi jusqu'à transporter des montagnes; quand j'irais au
séminaire, et que j'apprenne tout ce qu'on peut bien apprendre, que
j'aie toute la connaissance, je suis encore rien.»
209 C'est la Personne de Christ. Christ! Recevez-Le.
Et vous ne pouvez pas Le recevoir, Lui, sans recevoir Sa Parole. La
Parole doit venir premièrement; puis la Vie entre dans cette Parole et
manifeste cette Parole.
210 Jésus n'a-t-Il pas dit: «Si Je ne fais pas les
oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas»? C'était la Parole de Dieu
étant manifestée. Dieu était en Christ, réconciliant, exprimant
Lui-même au monde ce qu'Il était. C'était l'Absolu. C'était là l'Absolu
éternel.
211 Vous me direz alors: «Est-ce éternel, frère
Branham?» Ça l'était! «Alors, qu'en est-il aujourd'hui?»
212 Jésus a dit: «Celui qui croit en Moi, les
oeuvres que Je fais, il les fera aussi» – le même Absolu.
213 Très bien. Chacun a son propre absolu. Oh! là
là! C'est comme c'était au temps des Juges: chaque homme faisait ce qui
était juste à ses propres yeux. Au temps des Juges, chaque homme avait
son propre absolu. Il faisait simplement ce qu'il voulait; et c'est
ainsi maintenant. Chaque homme faisait ce qui était juste à ses propres
yeux.
214 Maintenant, vous connaissez la raison pour
laquelle ils ont fait cela, dans les Juges? Cela vous choquera
peut-être un petit peu. Mais la raison pour laquelle ils ont fait cela,
dans les Juges, c'est qu'ils n'avaient point de prophète dans ce
temps-là, à qui la Parole de l'Éternel pouvait être adressée. Chaque
homme pouvait donc faire ce qui lui convenait. Et c'est exactement ce
qui est arrivé aujourd'hui.
215 Nous n'avons pas eu de prophète dans ce temps
des dénominations, mais Dieu nous en a promis un. Voyez-vous?
Certainement. Dans les derniers jours, Il susciterait et enverrait à
nouveau Élie sur la scène, et il ramènerait le cœur des enfants à la
foi des pères – un retour à la Pentecôte originale. Vous savez qu'Il
l'a dit!
216 Et je sais que vous vous référerez, comme Lui, à
Jean (là, dans Matthieu, au chapitre 11, et le verset 6, je crois que
ça se trouve là), quand ils ont dit: «Qui penses-Tu était cet homme, ce
Jean?»
217 Il a dit: «Si vous pouvez le recevoir, c'est
celui dont il est parlé: ‘Voici, J'enverrai Mon messager devant Ma
face.»’ C'est Malachie 3, pas Malachie 4. Mais, rappelez-vous, si
c'était celui de Malachie 4, alors la Parole a manqué, parce qu'Il a
dit que, juste à ce moment-là, le monde entier serait brûlé, et que les
justes marcheraient sur les cendres des méchants. Non! Ne mélangez pas
cela, frères; faites-Lui dire exactement ce qu'Elle dit. C'est juste.
Il a promis cela dans les derniers jours, et cela sera ainsi, au beau
milieu.
218 Rappelez-vous, dans les Juges, chaque homme
faisait comme il voulait. Il n'y avait aucun homme, aucun homme qui
puisse faire vivre cette Parole. Il n'y avait aucun prophète. La Parole
du Seigneur vient toujours au prophète (c'est juste); et il est
toujours détesté. Il n'y a qu'un petit groupe qui l'aime, et...
Voyez-vous? Mais je veux dire qu'il y a toujours eu cela.
219 Dieu ne change pas Sa politique; Il ne le peut
pas, et rester Dieu. Si Dieu dit une fois quelque chose ou fait quelque
chose, Il doit le faire la prochaine fois. Quand cette crise arrive,
s'Il n'agit pas la seconde fois comme Il l'a fait la première fois,
c'est qu'Il a mal agi la première fois. Et qui accusera Dieu de mal
agir? Qui êtes-vous pour accuser Dieu de péché? C'est ce que Jésus a dit
«Qui d'entre vous Me convaincra de péché?»
Qu'est-ce que le péché? L'incrédulité. «Celui qui ne
croit pas est déjà condamné.»
220 «Lequel d'entre vous peut Me montrer que Je n'ai
pas accompli tout ce que le Messie devait faire?» Voyez-vous? Personne
n'a dit un mot. Il l'avait fait; le Messie était un Prophète, et Il
avait démontré qu'Il était cela. Ils n'avaient pas eu de prophète
pendant des centaines d'années, depuis Malachie, et en voici Un qui
apparaît sur la scène. Il était un mystique pour les gens, et une
pierre d'achoppement pour leur Église, parce qu'Il a dit: «Voici, Je
mets en Sion une Pierre Angulaire, précieuse, éprouvée, oh, une pierre
d'achoppement. (Oui.) Mais quiconque croit en Lui ne sera point
confus.» C'est juste. Le voilà. Et ils... Accomplissant exactement
l'Écriture. Mais ceux qui croyaient en Lui avaient un Absolu.
221 La petite Marthe, quand elle a vu Lazare sortir
du tombeau, elle a su Qui c'était. Avant même que cela n'arrive, elle
avait l'Absolu, où elle savait: «Je crois que Tu es le Fils de Dieu,
qui devait venir dans le monde. Même maintenant, bien que mon frère
soit mort, dis simplement la Parole; Dieu le fera.» Amen! Elle était
absolument certaine. C'est juste.
Quand Il a dit cela... Et c'est vraiment venu de son
cœur... Il a dit: «Où l'avez-vous enseveli?»
Elle a dit: «Viens et vois.»
Il s'est tenu là avec une vision, parce qu'Il a dit:
«Je ne fais rien, avant que le Père Me le montre (Jean 5:19).»
222 Il L'a envoyé loin de la maison de Lazare. Ils
L'ont envoyé chercher pour qu'Il vienne prier. Il savait que Lazare
allait mourir. Après un certain temps, Il a dit: «Notre ami Lazare
dort.»
Ils ont dit: «Il fait bien.»
223 Il a dit: «Il est mort; et, à cause de vous, Je
me réjouis de ce que Je n'étais pas là.» (On Lui avait demandé de prier
pour lui.) Il est alors revenu et a dit: «Mais Je vais le réveiller.»
Oh! là là! (Pas: «Je vais aller voir ce que Je peux faire.») «Je vais
le réveiller!» Pourquoi? «Le Père M'a déjà montré ce qu'il faut faire.»
224 Il est allé au tombeau. Là se tenait un Homme;
là se tenait Dieu dans la chair, qui aurait pu dire à la pierre:
«Dissous-toi!», et elle se serait dissoute; mais Il a dit à ces femmes,
à ces pauvres petites femmes, ces petites jeunes femmes: «Ôtez la
pierre!»
225 Vous avez aussi quelque chose à faire,
voyez-vous? Et elles roulèrent la pierre; cela les a rendues malades,
il sentait si mauvais. Il s'est tenu là. Oh! là là! Je peux Le voir
redresser Son frêle petit corps (parce que la Bible a dit que Son
aspect n'avait rien pour nous plaire; Il n'était pas grand-chose à
voir, voyez-vous).
226 Tout comme David. Il fut choisi comme roi, alors
qu'il n'était qu'un petit garçon au teint coloré. Voyez-vous? Tous ces
grands, gros gaillards ont dit: «Ne serait-il pas joli avec une
couronne sur la tête?»
«Prends ce fils aîné», a dit Isaïe
Samuel a dit: «Dieu l'a rejeté.» Il a fait venir
tous ses fils.
Et il a dit: «N'en as-tu pas encore un autre?»
«Nous en avons un, mais il n'aurait pas l'air d'un
roi. C'est un tout petit gars aux épaules arrondies et au teint coloré.»
227 «Va le chercher!» Et, aussitôt qu'il est arrivé
devant ce prophète, l'Esprit est tombé sur lui. Il a couru avec cette
huile et l'a versée sur sa tête, et a dit: «Voici votre roi.» C'est
cela! Oui monsieur!
228 Et Jésus s'est tenu là, les épaules arrondies
peut-être, commençant à grisonner, alors qu'Il n'avait pas encore plus
de trente ans. (La Bible dit qu'Il en paraissait peut-être quarante.)
Les Juifs ont dit: «Tu n'as pas encore cinquante ans, et Tu dis que Tu
as vu Abraham?»
229 Il a dit: «Avant qu'Abraham fût, Je suis.» Oh!
Oh! là là! (Jean 6.)
230 Nous Le retrouvons donc, debout près du tombeau.
Il savait que cette vision devait se confirmer, Il savait que cela
devait arriver. «Ôtez la pierre!» Il sentait mauvais, enveloppé dans
des habits mortuaires, mort depuis quatre jours; son nez s'était déjà
affaissé dans ce laps de temps.
231 Il s'est tenu là, a redressé Son petit corps:
«Je suis la Résurrection et la Vie! Celui qui croit en Moi vivra, quand
même il serait mort.» Citez-moi un homme qui puisse faire une telle
déclaration! «Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais! Crois-tu
cela?»
232 Elle a répondu: «Oui, Seigneur!» Bien qu'Il ait
manqué à son égard, semblait-il; quand elle L'a fait appeler, Il n'est
pas venu; elle L'a fait appeler de nouveau, Il n'est pas venu. Mais
ici, elle dit: «Je sais que Tu es le Christ, qui devait venir dans le
monde.»
233 Il a dit: «Lazare, sors!» Et un homme qui était
mort depuis quatre jours... Pourquoi? Quoi? Christ avait l'Absolu. Il
avait eu la vision; elle ne pouvait pas faillir. C'est juste. Elle ne
pouvait pas faillir! Il en était absolument certain!
234 Et Marthe était absolument certaine! Si elle
pouvait L'amener à reconnaître qu'Il était ce qu'elle croyait, elle
obtiendrait ce qu'elle demandait. C'est juste! Les voilà: l'Absolu;
c'était relié à la Parole; et c'était cela.
235 Chacun, aujourd'hui, fait ce qui est bon à ses
yeux, parce qu'il n'y a point de prophète.
236 Regardez au temps des Juges. Regardez donc! Au
temps de... (Je crois qu'il s'agissait d'Élie ou d'Élisée, l'un des
deux. Oui.)... où il y avait le bébé mort. Et la femme sunamite, elle
a...
237 Élie était l'homme de Dieu de ce moment-là, pas
juste un bon enseignant intelligent. C'était un vieil homme, qui allait
de-ci de-là; s'il était venu à votre porte, vous l'auriez probablement
chassé. La nation entière le détestait. Jézabel et tous les autres le
haïssaient, parce qu'elle se trouvait à la Maison Blanche, et elle
faisait que toutes les femmes fassent comme elle – toutes l'imitaient.
Et Achab était sous son emprise. Nous n'en sommes pas trop éloignés
aujourd'hui, c'est presque pareil; eh bien, voilà. Ils avaient tout axé
sur la popularité, et ils étaient tous pris par cela.
238 Mais cette petite Sunamite (non pas Sunamite,
mais... oui, je crois que c'était une Sunamite), quand elle est venue,
et qu'elle a vu que cette puissance était en Élie, elle a dit: «Je vois
que c'est un saint homme.» Et, quand ce bébé était couché là, mort,
elle a dit: «Scelle ce mulet, et ne t'arrête surtout pas!» Elle s'est
rendue là-bas... Elle savait... Et j'aime cela; la manière dont elle
est venue. Elle est arrivée vers son absolu, son poteau d'attache.
239 Élie a dit: «Voici cette Sunamite qui
s'approche. Elle a du chagrin, mais je ne sais pas ce qui ne va pas.»
(Voyez-vous, Dieu ne montre pas tout à Ses serviteurs, simplement ce
qu'Il veut qu'ils sachent.) Il a donc dit: «Son cœur est chagriné, mais
je ne sais pas.» Il a dit: «Cours, Guéhazi, et va t'enquérir de ce qui
ne va pas.»
240 Il a dit: «Te portes-tu bien? Ton mari se
porte-t-il bien? Ton fils se porte-t-il bien?»
241 Regardez-la. Oh! là là! C'est cela! Elle a
répondu: «Tout va bien.» Pourquoi? Elle était arrivée vers son absolu.
«Tout va bien!» Et elle s'est agenouillée. Premièrement elle est tombée
à ses pieds, et Guéhazi l'a relevée. Ce n'était pas juste, devant son
maître; il l'a relevée. Et elle a commencé à lui raconter.
242 À ce moment-là, il n'avait pas d'absolu. Il
savait qu'il avait le pouvoir, par la vision, de lui donner l'enfant;
mais, maintenant, que pouvait-il faire? Il a pris son bâton, est entré
dans la chambre, a fermé toutes les portes, et a fait sortir tout le
monde. Il a marché de long en large dans la chambre. Il avait un
Absolu, s'il pouvait seulement Le contacter. Il faisait les cent pas
dans la chambre. Oh! là là! Tout à coup, il a senti quelque chose le
frapper; il s'est couché sur le bébé, puis s'est relevé, s'en est
éloigné. Le bébé a un peu bougé, il s'est réchauffé. Il s'est relevé
plusieurs fois; il n'avait pas eu un bon contact avec l'Absolu.
«Qu'était-ce, Seigneur? Que m'as-Tu dit de faire?»
243 Sans doute, quand il s'est retourné, il a eu une
vision: ce petit garçon qui partait jouer en courant, qui sautait à la
corde, ou quelque chose comme cela – qui jouait. Il s'est jeté sur le
bébé; il a collé son nez sur son nez, ses lèvres sur ses lèvres; et la
puissance de Dieu a ramené le bébé à la vie. Qu'était-ce? L'absolu de
la femme, c'était un prophète; et l'Absolu du prophète, c'était Dieu.
Et, ensemble, avec la Parole: «Je suis la Résurrection et la Vie, la
puissance de Dieu, le Créateur»... ramena le bébé à la vie.
244 Certainement! La raison pour laquelle chacun
agissait à sa manière, c'est qu'ils n'avaient pas de prophète, à qui la
Parole de l'Éternel pouvait être adressée. La Parole et les prophètes
manquaient en ce temps-là.
245 Oh, j'ai vu ceci à ma conversion, à propos du
temps dans lequel nous vivions. Je suis si content que Dieu se soit
emparé de moi avant que l'Église l'ait fait. J'aurais probablement été
un infidèle (oui monsieur!), avec toute cette pagaille, et chacun qui
dit: «Mais, venez donc chez nous, et rattachez-vous à la nôtre. Et, si
vous ne le faites pas, alors vous pouvez prendre votre lettre, et aller
vous rattacher à l'autre.» Oh!
«N'allez-vous pas amener votre lettre dans notre
communauté?»
Je crois qu'il y a une lettre; c'est lorsque Christ
inscrit votre nom sur le Livre de Vie de l'Agneau. C'est uniquement sur
cela que cela se trouve.
246 Quand j'ai vu toutes les dénominations... Nous
sommes de souche irlandaise, qui était catholique pour commencer, et
j'ai vu que c'était corrompu et pourri. Je suis allé à une certaine
église dénominationnelle, ici en ville; ils m'ont dit: «Oh, nous sommes
le chemin, la vérité, la lumière; nous possédons tout.»
Je suis allé à une autre, à New Albany. «Oh! là là!
Ces gens là-bas ne savent pas de quoi ils parlent.»
Les Catholiques ont dit: «Vous êtes tous dans
l'erreur.»
J'ai pensé: «Oh! là là!»
Je jouais avec un petit garçon luthérien, et j'ai
pensé – un petit garçon luthérien allemand; je suis allé le trouver, et
je lui ai dit: «Où vas-tu à l'église?»
Il a répondu: «Je vais à cette église-là.»
247 Je suis donc allé, et j'ai découvert qu'ils
disaient qu'eux étaient le chemin. Et je suis allé chez le frère Dale,
à l'église baptiste Emmanuel, ou la Première Église baptiste; et ils
ont dit: «Ceci est le chemin.»
Et alors je suis allé à l'église irlandaise, et ils
ont dit: «Mais ceci est le chemin.»
248 «Oh! là là! Je suis tellement troublé; je ne
sais pas ce qu'il faut faire. Mais je veux me mettre en règle!» Je ne
savais que faire, et je ne savais pas comment me repentir. J'ai écrit
une lettre. J'ai pensé: «Je L'ai vu dans les bois.» Je Lui ai écrit une
lettre; je Lui ai dit
Cher Monsieur, je sais que Vous passez par ce
sentier, parce que je me suis arrêté ici en chassant l'écureuil. Je
sais que Vous passez par ici, et je sais que Vous êtes ici. Je désire
que Vous... Je veux Vous dire quelque chose...
249 J'ai pensé: «Maintenant, attends une minute. Je
n'ai jamais vu quelqu'un auquel je ne. .. Je veux leur parler; je veux
parler avec eux. Et je veux Lui parler.» J'ai pensé: «Eh bien,
maintenant, je ne sais pas comment m'y prendre.»
250 Et je suis allé dans la remise, je me suis
agenouillé; il y avait là de l'eau, c'était mouillé, et il y avait là
une vieille voiture accidentée. Et j'ai dit: «Je crois que j'ai vu une
image... Je crois qu'ils mettaient leurs mains comme ceci»; et je me
suis agenouillé. Et j'ai dit: «Maintenant, que vais-je dire?» J'ai dit:
«On doit le faire d'une certaine façon, et je ne la connais pas. Je
sais qu'il y a une façon d'aborder tout, et je ne...»
251 J'ai dit... (J'ai mis mes mains comme ceci.)
J'ai dit: «Cher Monsieur, je souhaiterais que Vous veniez et que Vous
parliez avec moi juste un instant. Je veux Vous dire combien je suis
mauvais.» (J'ai tenu ma main comme ceci.) J'ai écouté. Des gens ont
dit: «Dieu m'a parlé.» Et je savais qu'Il parlait effectivement, parce
qu'enfant, je L'avais entendu me dire de ne pas boire, et ainsi de
suite. Il ne m'a pas répondu.
252 J'ai dit: «Peut-être que je suis censé mettre
mes mains comme ceci.» J'ai donc dit: «Cher Monsieur, je ne sais pas
exactement comment m'y prendre, mais j'espère que Vous... Êtes-Vous
prêt à m'aider?»
253 Et chaque prédicateur me disant de venir me
rattacher à la leur, et disant qu'ils avaient pris Jésus-Christ, et
qu'ils croyaient que Jésus était le Fils de Dieu. Les démons croient la
même chose. J'ai donc pensé: «Je dois avoir quelque chose de meilleur
que cela.» J'étais donc assis comme ceci.
254 J'ai lu l'endroit où Pierre et Jean ont passé
par la porte appelée la Belle, et là se trouvait un homme estropié dès
le sein de sa mère. Il a dit: «Je n'ai ni argent ni or, mais ce que
j'ai...» Oh, je savais que je n'avais pas cela.
255 J'essayais donc de découvrir comment m'y
prendre; je ne savais pas comment prier. J'ai pris mes mains, et je me
suis mis comme ceci. Bien sûr, Satan est alors entré en scène, et m'a
dit: «Tu vois? Tu as attendu trop longtemps. Tu as déjà vingt ans; cela
ne vaut plus la peine d'essayer maintenant. Tu as déjà... »
256 Alors j'ai complètement craqué, et je me suis
mis à pleurer. Et, une fois vraiment brisé, j'ai dit: «Je vais parler.
Si Vous ne me parlez pas, je vais quand même Vous parler.» J'ai donc
dit: «Je ne vaux rien; j'ai honte de moi! Monsieur Dieu, je sais que
Vous allez m'entendre quelque part. Vous m'entendrez. Et j'ai honte de
moi; j'ai honte de Vous avoir négligé!»
257 À peu près à ce moment-là, j'ai levé les yeux,
et un sentiment étrange m'a envahi. Une Lumière est alors apparue et,
en se déplaçant dans la chambre, elle forma une croix comme cela; et
une Voix que je n'avais jamais entendue de ma vie a parlé. Je L'ai
regardée, j'étais transi de froid, paralysé de peur. Je ne pouvais pas
bouger. Je me suis tenu là, regardant Cela; puis Cela a disparu.
258 J'ai dit: «Monsieur, je ne comprends pas Votre
langage.» J'ai dit: «Si Vous ne pouvez pas parler le mien, et que moi,
je ne comprends pas le Vôtre... Et, si Vous m'avez pardonné, je sais
que je suis censé me retrouver quelque part dans cette croix, mes
péchés devraient s'y trouver. Et si Vous êtes prêt à me pardonner,
revenez simplement me parler dans Votre propre langage. Je comprendrai,
d'après cela, si Vous ne pouvez pas parler mon langage.» J'ai dit:
«Laissez simplement Cela revenir.»
259 Et La voilà de nouveau! Oh, miséricorde! Là j'ai
reçu un Absolu. Amen! Oui monsieur! J'ai senti comme si un poids de
quarante tonnes quittait mes épaules; j'ai marché sur ce passage en
bois sans même toucher terre.
260 Ma mère m'a dit: «Billy, tu es agité.»
J'ai dit: «Non, maman; je ne sais pas ce qui est
arrivé.»
261 Il y avait une voie de chemin de fer près de là;
j'ai suivi cette voie de chemin de fer, en sautant aussi haut que je le
pouvais. Je ne savais pas comment extérioriser mes sentiments. Oh! si
j'avais su pousser des cris de joie! Je jubilais, mais à ma manière,
vous voyez.
262 Qu'était-ce? J'avais ancré mon âme dans un Havre
de Repos. Ça réglait la question; c'était mon Absolu. Là j'avais
découvert quelque chose; pas un mythe, pas une idée. J'avais parlé avec
cet Homme. J'avais parlé avec cet Homme, qui m'avait dit de ne jamais
boire, ni fumer, ni souiller mon corps d'aucune manière avec des
femmes, etc.; que, lorsque je serais plus âgé, j'aurais un travail à
faire. Je L'avais contacté, Lui; non pas l'Église, je L'avais contacté,
Lui – Lui! Oui monsieur! Il s'agissait de Lui.
263 C'est comme cet homme qui parlait ici, chez les
Kiwanis, il n'y a pas... Juste après la Première Guerre mondiale...
(Frère Funk, qui se trouve là, est lui-même soldat.) II a dit qu'il
était... (Cela a un peu l'air d'être une plaisanterie, et ce n'est pas
un endroit pour plaisanter. Mais voici ce qu'il a dit. Il se trouvait
ici à New Albany.) Il a dit: «Le capitaine nous a fait sortir et nous a
dit: ‘Ce pays entier est cerné par les Japonais. Demain, mes garçons,
nous attaquons; nous devons les prendre.’ Il a dit: ‘appelez-vous, mes
garçons, il y en a beaucoup d'entre nous, qui sommes ici aujourd'hui,
qui ne seront plus là demain. Ils ne seront plus ici demain; nous
attaquons demain à l'aube.’ l a dit ‘Maintenant, que chacun de
vous contacte sa propre religion.’»
264 Et ce gars a dit: «Mais, moi, je n'avais pas de
religion.» Il a dit: «J'ai dit... Je me suis tenu là, et tous les
autres...» Il a dit: «Un aumônier est arrivé, et ils sont partis dans
cette direction; les Protestants sont partis dans cette direction; et
les Juifs sont partis dans cette direction; et les Catholiques sont
partis dans cette autre direction avec leur aumônier. Et moi, je suis
resté là.
265 Et il a dit: «Le commandant m'a dit: ‘Eh bien,
mon garçon, tu ferais mieux de contacter ta religion.’»
Il a dit: «Mais je n'en ai point.»
Il a dit: «Tu ferais mieux d'en trouver une, parce
que tu vas en avoir besoin sous peu, j'en suis sûr.»
266 I1 a raconté qu'à ce moment-là, il a vu un
groupe de Catholiques passer. Il s'est avancé et a dit à ce prêtre
«Pourriez-vous me donner un peu de religion?»
Il lui a dit: «Viens avec nous!»
267 I1 a dit: «Je suis allé là, et il a fait de moi
un Catholique.» (Et là, à New Albany, se trouvaient John Howard et un
groupe de Catholiques très fidèles, vous savez, quand cet homme
racontait ceci.) Et il raconte... Le lendemain au combat... Il
racontait comment c'était, et il a dit... (C'est un grand gaillard,
vous savez.) Et il a dit qu'ils en sont arrivés au corps à corps. Ils
se donnaient des coups de couteau, et ils criaient, et coupaient,
entaillaient. Les lignes se sont mélangées, et ils se sont retrouvés
l'un derrière l'autre. Les Japonais les ont laissés tomber directement
là-dedans comme cela. Et ces grosses mitrailleuses qui crépitaient de
chaque côté – un combat corps à corps.
268 Il a dit: «Je me suis arrêté immédiatement,
comme ceci... Comme ça criait de partout, on ne pouvait plus
s'entendre.» Il a dit: «Tiens, du sang.» Et il ajouta: «J'ai regardé,
et c'était mon sang!» II a dit: «J'ai regardé ici, et il y avait un
trou dans mon flanc! Et c'était mon sang.» Et il a dit: «Je... Vous
savez, je... je... je...»
269 Et un véritable... Et, ami catholique, je dis
juste ceci maintenant, en plaisantant. Mais un bon Catholique lui a
dit: «As-tu dit ton ‘Je vous salue, Marie’?»
270 Il a dit: «Non monsieur! C'était mon sang. Je ne
voulais pas parler à une secrétaire. Je voulais à parler à l'Homme
principal. C'était mon sang.»
271 Et je pense que c'est à peu près ainsi. Oui
monsieur! C'est comme ça. Nous devons avoir un poteau d'attache, un
Absolu.
272 «Je n'avais pas de temps pour Sa secrétaire,
a-t-il dit, je voulais Lui parler, à Lui.»
273 C'est cela, frère. Quand un homme vient à
Christ, vous ne voulez pas prendre la parole de quelque prédicateur, ou
la parole de quelque secrétaire, ou d'autre chose. Vous, Protestants,
ne prenez pas ceci, cela ou autre chose; allez vers cet Absolu, jusqu'à
ce que vous soyez ancrés là par la nouvelle naissance, étant nés de
nouveau et remplis du Saint-Esprit, et que vous puissiez voir la Bible,
étant manifestée dans l'humilité et l'amour à travers votre vie. Oh,
alors, c'est votre Absolu. Oui monsieur!
274 J'ai lu, dans la Parole, où il est dit qu'Il est
la Parole. Quand l'Église allemande a dit: «C'est ce chemin-ci»; et
l'Église méthodiste, l'Église baptiste et l'Église catholique... Mais
j'ai lu, dans la Parole, où Il a dit: «Sur cette pierre Je bâtirai Mon
Église, et les portes de l'enfer ne pourront prévaloir contre Elle.»
275 Écoutez maintenant, alors que je termine.
Maintenant, les Protestants disent... ou les Catholiques disent qu'Il
l'a bâtie sur Pierre: «Tu es Pierre, et sur cette pierre...» Non,
jamais! Si c'était le cas, elle aurait tout de suite rétrogradé; ils
l'auraient bâtie sur un homme. Qu'a-t-Il fait?
276 Les Protestants disent qu'Il l'a bâtie sur
Lui-même. Non! Il ne l'a pas fait! Il ne l'a pas bâtie sur Lui-même.
Qu'a-t-Il fait?
«Qui dit-on que Je suis, Moi, le Fils de l'Homme?»
Certains ont dit: «Tu es Élie; et Moïse.»
Et Il a dit: «Mais, vous, que dites-vous?»
Pierre a dit: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu
vivant.»
277 Observez les mots maintenant. «Tu es heureux,
Simon, fils de Jonas; la chair et le sang ne t'ont pas révélé ceci (tu
ne l'as jamais appris de quelque prêtre; tu ne l'as jamais appris de
quelque séminaire) mais Mon Père, qui est dans le ciel, te l'a révélé.
Et sur cette pierre – la révélation spirituelle de la Parole – Je
bâtirai Mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point
contre Elle.»
278 J'ai pensé: «Seigneur, c'est cela.» J'ai lu,
dans le Livre de l'Apocalypse, au chapitre 22, où Il a dit:
Quiconque... (Ceci est la chose complète.) Quiconque Y injectera
quelque chose; quiconque En retranchera quelque chose (niera que c'est
bien ainsi), ou quiconque essaiera de L'améliorer un petit peu, Le
polira pour l'époque; quiconque ajoutera ou retranchera, sa part sera
retranchée du Livre de Vie.»
279 J'ai dit: «Alors, c'est ce dont j'ai besoin,
Seigneur, croire Ceci. Et dans Ceci, cette croix là-bas, le Christ est
venu.» C'est parfait, jusqu'au bout, chaque parole qu'Il a dite. Prenez
le Livre dans cette main, l'histoire dans cette main, et cela se
confirme parfaitement, tout du long. Et j'ai dit: «Alors, Seigneur,
reçois-moi!» Et, quand j'ai fait cela, j'ai reçu Christ, le
Saint-Esprit, dans mon cœur, mon Absolu. Cela n'a pas été moi.
280 J'étais malade une fois, quand j'ai perdu mon
épouse; j'ai perdu mon bébé; oh, perdu mon père, et perdu mon frère, et
perdu ma belle-sœur. Et Billy se mourait, et moi, j'étais presque
mort... Je remontais la route en pleurant, me rendant sur sa tombe (et
elle et le bébé... et le bébé sur ses bras), me rendant jusqu'à la
tombe. J'étais en train de marcher; et Monsieur Isler... (Il avait
l'habitude de venir jouer ici, vous savez, le sénateur de l'État de
l'Indiana.) Il venait sur la route. Et il s'est arrêté, il a couru vers
moi, il m'a entouré de ses bras (c'était après l'inondation de 37) et
m'a dit: «Billy, où allez-vous? Là-haut?»
J'ai répondu: «Oui.»
Il a dit: «Qu'allez-vous faire là-haut?»
J'ai dit: «Je vais écouter une vieille colombe.»
J'ai dit: «Je m'assieds là, près de la tombe du bébé et la sienne. Une
vieille colombe descend et me parle.»
«Oh, a-t-il dit, Billy!»
J'ai dit: «Oui! J'entends le bruissement des
feuilles quand elles jouent cela. Cela joue de la musique pour moi,
Monsieur Isler.»
Il a dit: «Quelle sorte de musique est-ce que cela
joue?»
J'ai dit:
Il y a un pays au-delà de la rivière
Qu'on appelle le doux au-delà,
Et nous n'atteignons ce rivage que par le décret de la foi;
Un par un, nous atteignons le portail,
Pour demeurer là, avec les immortels.
Quand, un jour, ils feront sonner les cloches d'or pour vous et pour
moi.
281 Il a dit: «Billy, je veux vous demander quelque
chose.» II a dit: «Que représente Christ pour vous maintenant? Que
signifie Christ pour vous?»
282 J'ai dit: «Il est ma Vie, mon Tout. Il est tout
ce que j'ai, Monsieur Isler. Il est mon point de référence final; il
n'y a qu'à Lui que je puisse m'accrocher.»
Pourquoi? C'est que quelque chose est arrivé.
Sur cette pierre...
283 Il a dit: «Je vous ai vu debout, ici au coin de
la rue; et prêcher jusqu'à ce que vous sembliez prêt à tomber mort. Je
vous ai vu, à toutes les heures de la nuit, parcourant les rues pour
visiter les malades. Et, après qu'Il ait repris votre épouse et votre
bébé, vous Le servez encore?»
J'ai dit: «Même s'Il me tue, je Lui ferai confiance.»
284 Pourquoi? Mon Ancre tient à l'intérieur du
voile; j'avais un Absolu. Je m'étais accroché à Sa Parole, et Sa Parole
tenait. Il est mon Absolu. J'ai découvert que toutes ces autres choses
peuvent faillir, mais Christ ne peut jamais faillir.
285 L'Église catholique a le pape comme absolu; les
Protestants ont leurs évêques et leurs credo, et leurs surveillants
généraux; mais moi, comme Paul,...
286 Vous avez votre crayon? Inscrivez quelque chose.
Paul a dit, dans Actes, chapitre 20 et verset 24: «Aucune de ces choses
ne m'ébranle.» [C'est dans la Bible anglaise, version du Roi Jacques. –
N.D.T.]
287 Oh, ils peuvent avoir leurs credo; vous pouvez
avoir ce que vous voulez, mais ces choses ne m'ébranlent pas!
J'ai ancré mon âme dans un havre de repos,
Pour ne plus parcourir les mers déchaînées (je ne sais pas où vous
êtes, par ici, par là);
La tempête peut balayer l'océan démonté (tout peut être sens dessus
dessous);
Mais en Jésus je suis en sécurité pour toujours.
Oui! Aucune de ces choses ne m'ébranle, car je suis
attaché à une Ancre.
288 «Oh, depuis que je L'ai rencontré, a dit Paul,
sur ce chemin, j'ai été attaché à une Ancre. Il m'a fait faire
demi-tour; Il m'a redonné un bon départ.» Vous vous rappelez, Paul
appartenait aussi à une organisation (la plus grande dans le pays),
mais il s'est attaché à l'Absolu.
289 Écoutez! Je veux vous dire quelque chose. Il
avait un but en me sauvant; Il avait un but en vous sauvant. Et je suis
déterminé, par Sa volonté, à faire cela; sans Y ajouter, ou sans En
retrancher (Apocalypse 22:19, si vous voulez l'inscrire). Très bien!
Quiconque retranchera... Je suis déterminé... (Je me prépare à quitter
l'Église, vous le savez.) Et je suis donc déterminé à rester avec cet
Évangile aussi longtemps que je vivrai, avec l'aide de Dieu.
290 Rappelez-vous! Voici la grâce! Il y en avait des
millions en train de mourir dans le péché, quand Il m'a sauvé. Qui
étais-je, pour qu'Il me sauve? Il avait un dessein en me sauvant, et je
suis déterminé à accomplir ce dessein. Peu m'importe; il se peut que ma
fin soit maintenant pour bientôt. Mais, quoi que ce soit, je reste
ancré. Je ne l'ai jamais changé.
291 Monsieur Isler m'a dit ce jour-là, tout en
marchant sur la route: «Billy, dans toutes ces difficultés, avez-vous
gardé votre religion?»
292 J'ai dit: «Non, Monsieur, c'est elle qui m'a
gardé.» Voyez-vous? Mon Ancre a tenu bon. C'est juste. Je ne l'ai pas
gardée, c'est elle qui m'a gardé. Je ne peux pas y arriver par
moi-même, mais c'est elle qui m'a gardé. C'est cela.
293 Il avait un but en me sauvant. Il y en avait des
millions qui se trouvaient dans le péché, quand je suis venu à Christ,
mais Il m'a sauvé, moi. II avait un but en le faisant. La mort de
Christ était un Absolu par rapport à la crainte qu'elle engendrait.
294 La mort de Christ a réglé la question. Quand
cette abeille de la mort L'a piqué et a ancré son aiguillon...Vous
savez, une abeille, un insecte qui a un aiguillon, si jamais elle ancre
cet aiguillon suffisamment profondément, quand elle veut le retirer,
elle le perd. La mort a toujours eu un aiguillon.
295 La mort a toujours eu un aiguillon. Et, un jour,
quand ce... montant au Calvaire, et le cahotement sur ces pierres, le
sang produisant des éclaboussures sur les pierres... Lorsqu'il a touché
la terre au Calvaire, allant à Golgotha, le dos de cette croix creusait
un sillage sur les empreintes de pas ensanglantées de ce frêle petit
corps, qui avançait par là (alors qu'on Lui donnait des coups de fouet
et qu'on Le meurtrissait, tandis qu'Il gravissait la colline); mais Il
avait un Absolu. Il connaissait Sa position, parce que la Parole de
Dieu avait dit, par David: «Je ne laisserai pas Mon Saint voir la
corruption, ni ne laisserai Son âme au séjour des morts.»
296 Il savait que la corruption s'installe en
soixante-douze heures; Il a dit: «Détruisez ce temple, et Je le
relèverai en trois jours.» Il avait un Absolu!
297 Le voilà qui gravit la colline, couvert des
crachats moqueurs de soldats ivres, qui avaient entouré Son visage d'un
chiffon, puis Lui avaient frappé la tête en disant: «Tu es prophète,
dis-nous qui T'a frappé!» Le voilà, en train de gravir la colline,
couvert de honte et de déshonneur, pour être dépouillé de Ses
vêtements, méprisant l'ignominie, étant pendu sur la croix, devant les
gens, nu; mourant d'une manière honteuse, subissant la peine capitale
infligée par le gouvernement romain; Lui, un Homme qui n'avait rien
fait.
298 Une petite histoire raconte qu'une fois, Marie
Madeleine est sortie en courant, et a dit: «Qu'a-t-Il fait? Il a guéri
vos malades, ressuscité les morts, et amené la délivrance à ceux qui
étaient en captivité. Qu'a-t-Il fait?»
299 Et un prêtre la frappa sur la bouche, si bien
que le sang gicla, et dit: «Qui préférez-vous écouter? Elle, ou votre
grand-prêtre?» Oh, ce monde dénominationnel, c'est une malédiction pour
tout cela. C'est cela. Voilà.
300 Et ils L'emmenèrent. Mais, alors qu'Il
gravissait la colline, traînant... Le diable avait toujours douté de ce
qu'Il était. II avait dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, change ces
pierres en pain. Tu prétends pouvoir faire des miracles. Si Tu es le
Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent du pain.»
301 Ce même démon vit aujourd'hui. C'est vrai. «Si
tu pratiques la guérison divine, voici le vieux Jean Tel et Tel, qui
est assis là, au coin de la rue. «Je sais qu'il est estropié;
guéris-le!» Ne savez-vous pas que c'est ce même vieux démon?
302 Jésus a dit: «Je fais seulement...» Regardez! Il
a passé par la piscine de Béthesda, où se trouvaient des milliers
d'estropiés, d'aveugles, de boiteux et de paralytiques, et Il s'est
approché d'un homme qui pouvait marcher. Il pouvait se déplacer; il
souffrait peut-être de la prostate. Quoi qu'il en soit, cela durait
depuis longtemps (depuis trente-huit ans). II a dit: «Quand j'entre
dans la piscine, quelqu'un y descend avant moi.» (Il pouvait marcher.)
Il a laissé tous les autres couchés là, et Il s'est approché de
celui-là, et l'a guéri. Pourquoi?
303 Il a dit qu'Il savait qu'il s'était trouvé dans
cet état-là. Et ils Lui ont dit... Ils Lui ont posé la question
lorsqu'ils L'ont trouvé (dans Jean 5). Il a répondu: «En vérité, en
vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce
qu'Il voit faire au Père...» Voilà Son Absolu. C'est toujours l'Absolu.
304 Me tenant là-bas en Finlande, ce jour-là, et ce
petit garçon qui était étendu là; et j'ai marché tout autour de lui,
alors qu'il était étendu là, mort. (Mort depuis une demi-heure. Vous
l'avez lu dans le livre.) J'ai commencé à m'éloigner; quelqu'un posa
ses mains sur moi. Je me suis retourné; j'ai pensé: «Qu'est-ce que
c'était?» J'ai regardé à nouveau. Et j'ai pensé: «Attends une minute!»
J'ai regardé, là sur la page de garde de la Bible; et il était dit: «Et
il arrivera qu'un petit garçon, d'environ neuf ans, sera tué par une
automobile. Il y aura une longue bande de conifères parsemée de
rochers; la voiture sera en travers de la route, démolie. Il portera de
petites chaussettes montantes, ses cheveux seront coupés courts, et ses
petits yeux seront révulsés; les os de son corps seront brisés.»
J'ai regardé; et j'ai pensé: «Oh, Dieu!»
305 J'ai dit: «Restez tranquilles, vous tous!» (Le
maire de la ville se tenait là.) J'ai dit: «Si ce garçon n'est pas sur
ses pieds dans les deux prochaines minutes, je suis un faux prophète.
Expulsez-moi alors de Finlande.» Certainement! «Mais, s'il l'est, vous
devez vos vies à Christ.» C'est juste. Ils restèrent tranquilles.
306 J'ai dit: «Père céleste, là-bas, de l'autre côté
de la mer, il y a deux ans, Tu as dit que ce petit garçon serait couché
là...»
307 Il y avait frère Moore et frère Lindsay, et les
autres qui regardaient. Et, partout, ils avaient écrit cela dans leurs
Bibles; et des milliers de Bibles à travers le pays portaient cette
annotation. Qu'était-ce? Un Absolu.
308 Le Père avait montré ce qui arriverait. Il n'y
avait aucune crainte à avoir, en se tenant là – il y avait un Absolu.
Certainement qu'il ressusciterait.
309 Là, en Finlande, où des milliers de personnes
venaient chaque soir... (Il fallait même les faire sortir, et
s'asseoir; les faire aller dehors, et faire entrer quelqu'un d'autre.)
Il s'est tenu là avec... Tous les gens m'aimaient; et ils avaient vu
des guérisons se produire, mais voici un garçon étendu là, mort.
Qu'était l'Absolu? La vision. «Je fais ce que le Père me dit de faire.
Celui qui croit en Moi, les oeuvres que Je fais, il les fera aussi.»
Voilà votre Absolu.
310 J'ai dit: «Mort, tu ne peux plus le retenir;
Dieu a parlé! Reviens; rends-le!» Et le petit garçon ressuscita et
regarda autour de lui, comme cela; les gens commencèrent à s'évanouir,
et tout le reste.
311 Le voilà, écrit là et signé par le maire de la
ville, par un notaire. C'est juste! Qu'est-ce? Un Absolu. Jésus-Christ
est le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Si ce n'est pas le même
Dieu qui arrêta la femme venant de Naïn avec... qui arrêta ceux qui la
portaient avec son fils.
312 Quand quelqu'un mourait, en ce temps-là, ils les
ensevelissaient immédiatement, ils ne les laissaient pas attendre; ils
les mettaient dans la tombe. Voilà ce même Jésus-Christ hier,
aujourd'hui et pour toujours. Oui!
313 Regardez, là-bas au Mexique, quand ce petit
bébé... (Certains d'entre vous s'y trouvaient.) Et ce bébé... (Le
médecin avait signé une déclaration; c'est écrit dans le journal des
Hommes d'Affaires Chrétiens.) Ce bébé était mort ce matin-là, à neuf
heures, et c'était dix heures du soir. Et cette petite femme ne voulait
pas être consolée. Billy se tenait là, mon fils, essayant de la
retenir, et il avait... Eh bien, je pense qu'ils avaient deux cents
huissiers qui se trouvaient là; et elle a passé par-dessus eux. Le soir
précédent, cet homme aveugle avait recouvré la vue; et elle savait
cela. (Elle était Catholique.) Mais, finalement, j'ai dit: «Vas-y,
frère Moore, et prie pour elle, parce que ce bébé... «Il pleuvait
à verse, là-bas, ils s'étaient tenus là depuis tôt ce matin-là, là-bas
dans cette grande arène. Et j'ai dit... On me descendait avec des
cordes par-derrière, pour me faire entrer; j'étais juste là trois
soirs. Je me suis tenu là, et j'ai dit: «Comme je le disais...» (Je
prêchais.) Et j'ai regardé. J'ai vu un petit bébé, juste là devant moi,
un petit bébé mexicain qui n'avait pas de dents, qui était juste là, et
qui riait – juste devant moi. J'ai dit: «Attends une minute, frère
Moore, amène-la ici.» Oh, un Absolu!
314 Les huissiers se reculèrent; et la voici qui
arrive. Elle est tombée à genoux, en disant: «Padre! Padre!»
J'ai dit: «Levez-vous.»
Et frère Espinoza lui a dit: «Levez-vous.» Il le lui
a dit en espagnol. Elle s'est levée.
J'ai dit: «Père céleste, je suis ici debout, dans
cette pluie...»
315 C'était une jolie petite femme, d'environ
vingt-trois ans, quelque chose comme cela. Ses cheveux pendaient, son
petit visage regardait comme cela; le regard de ses yeux montrait ce
qu'elle attendait. Elle avait vu cet homme, totalement aveugle pendant
environ quarante ans, et ses yeux se sont ouverts sur l'estrade. Elle
savait que, si Dieu pouvait ouvrir des yeux aveugles, Il pouvait guérir
son bébé. Et il se trouvait là, son petit corps tout raide, enveloppé
d'une couverture complètement trempée. Elle était restée debout, là,
tout le matin et aussi toute l'après-midi. Et c'était vers les onze
heures ou dix heures du soir, quelque chose comme cela; tenant ce bébé
devant elle. (Vous avez vu l'article dans le journal des Hommes
d'Affaires Chrétiens.) Tenant ce bébé comme cela.
316 J'ai dit: «Père céleste, je ne sais pas ce que
cela signifie. Je suis simplement Ton serviteur, mais j'ai vu ce bébé,
se tenant là; il était vivant.» J'ai posé mes mains sur lui dans le Nom
du Seigneur Jésus.
317 Et il a fait: «Waa!» Et il a commencé à pleurer.
La mère a saisi le bébé et a commencé à crier, et les gens ont commencé
à crier par là, et des femmes se sont évanouies, etc. J'ai dit: «Ne
dites surtout rien à ce sujet. Envoyez un coursier avec ce bébé, avec
cette mère, et allez chez ce docteur; et faites-lui signer une
déclaration que ce bébé est mort. Il est mort de pneumonie le matin
précédent, ou ce matin-là à neuf heures.» Et nous avons une déclaration
signée par le docteur; le bébé fut déclaré mort dans le cabinet du
médecin ce matin-là, et la mère l'a transporté avec elle pendant toute
la journée. Qu'était-ce? Un Absolu!
318 Qu'était-ce? Elle crut que, si Dieu pouvait
ouvrir des yeux aveugles, eh bien, Dieu pouvait ressusciter les morts,
car Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours! Je n'étais pas
certain; je ne savais pas, tant que je ne l'avais pas vu. Et, quand
j'ai vu le bébé, c'était un Absolu. Absolument juste! Ça y était. La
mort devait rendre sa victime.
319 Là se trouvait le Fils de Dieu; cette abeille de
la mort a commencé à bourdonner autour de Lui. «Ah, comment pourrait-Il
être prophète! Comment pourrait-Il se tenir là, et les laisser Lui
cracher au visage? Comment peut-Il se tenir là, et les laisser se
moquer de Lui, et ne rien faire à ce sujet? Ce n'est pas Emmanuel!
C'est simplement un homme ordinaire. Regardez cette bave venant de ces
soldats ivres. Regardez Son visage qui saigne!»
320 Le diable s'est dit: «Je L'aurai! Je L'aurai!»
Le voici qui vient, comme une abeille; l'aiguillon de la mort
bourdonnant autour de Lui. Mais, frère, lorsque cette abeille a ancré
son aiguillon dans cet Emmanuel, lorsqu'elle a voulu le retirer, elle
l'a perdu, jusqu'à la mort elle-même.
321 Ce n'est pas étonnant que Paul, plus tard,
puisse la regarder en face, et dire: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô
tombe, où est ta victoire? Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne
la victoire.» La mort de Christ était l'Absolu pour tous ceux qui la
craignaient.
322 Mon cœur dit «Amen» à chaque parole dans Son
Livre. (Je termine, maintenant c'est sûr. Je dois abréger. Voyez-vous?)
323 C'est pourquoi je sais que le Saint-Esprit est
ma Boussole qui me guide. Il est Celui qui me fait savoir que cette
Parole est vraie. Il est mon Absolu; Il est mon Rayon de Soleil; Il est
ma Vie; Il est mon Ancre! Quand les difficultés sont là, Il est mon
Étoile Polaire. Quand je suis perdu, le Saint-Esprit est ma Boussole,
qui me ramène au bon endroit.
324 Les dénominations sont comme les autres étoiles;
elles se déplacent avec la terre. Les autres étoiles se déplacent en
même temps que la terre; mais pas l'étoile Polaire. La terre peut se
déplacer où elle veut, mais cela reste en place. Oh, frère! L'étoile
Polaire est ancrée. Les autres se déplacent; vous pouvez les voir, ici
et là, et partout ailleurs. C'est ainsi avec les Églises
dénominationnelles. Mais Christ est l'Absolu. Il est Celui dans lequel
vous pouvez placer votre confiance. Quand les dénominations vous ont
tout embrouillés, regardez simplement vers l'Étoile Polaire. Le
Saint-Esprit est votre Boussole.
325 Il reste toujours fidèle à Sa Parole. Quand on
m'a dit que ces choses ne pouvaient pas arriver dans un temps moderne
comme celui-ci, je savais... Si... s'il n'y a point de Dieu, alors vis,
mange, bois, et réjouis-toi. S'il y a un Dieu, servons-Le. Et j'ai vécu
pour voir le jour où Il a tout accompli, allant jusqu'à ressusciter les
morts, comme lorsqu'Il était ici sur terre. Et nous savons, sur la base
de déclarations formelles, que c'est la vérité. Oui monsieur! Il est
mon Absolu.
326 Maintenant, faites de Lui votre Absolu.
Considérez mes moments de difficultés... Il est toujours un Absolu.
Maintenant, observez, par la grâce de Dieu...(Maintenant, je ferais
mieux de terminer. Il se fait tard. Eh bien, regardez un peu, je
pensais que c'était onze heures, et c'est douze heures trente.)
327 Mes amis, un jour entier, une nuit entière, une
année entière, et toute l'éternité ne suffiraient pas pour en parler.
N'essayez pas de vous le figurer. Vous ne le pouvez pas. Il n'y a pas
moyen de se le figurer. Vous me direz: «Frère Branham, si vous...»
328 Je ne sais pas; je crois simplement. Je cesse
d'essayer de faire quoi que ce soit à ce sujet; je le crois simplement.
C'est tout. Voyez-vous? «Cela ne dépend pas de celui qui court, ou de
celui qui veut, mais de Dieu qui fait miséricorde.» Voyez-vous? Ce
n'est pas par les oeuvres, c'est par grâce. Voyez-vous? Je le crois
simplement. Dieu est... C'est Son affaire de s'occuper du reste. Croyez
cela simplement. Agissez d'après cela.
Ce chant fameux, je les ai entendus le jouer, le
chanter, ici ou ailleurs:
Oh, amour de Dieu, comme tu es riche et pur!
Comme tu es insondable et fort!
Il demeurera à jamais,
C'est le chant des saints et des anges.
329 Si un mathématicien essayait d'analyser cela, ou
essayait de montrer cela par son instruction, il deviendrait fou. Vous
ne pouvez pas le faire. N'essayez pas de le faire. N'essayez pas de
chercher à comprendre cela; Dieu dépasse toute compréhension. On ne se
figure pas Dieu, on croit simplement en Lui. C'est le secret. Ne
cherchez pas à le comprendre, croyez-le simplement. Je ne peux pas vous
dire ce que cela signifie; je ne peux pas vous dire comment faire cela.
Je sais simplement que je crois cela; c'est tout.
330 C'est comme lorsque vous promettez quelque chose
à un petit enfant, il le croit! Vous devriez tenir parole. Vous êtes un
enfant de Dieu. Il tient Sa Parole; croyez-La simplement. Ne soyez pas
ébranlé; restez bien à votre place. Si Dieu l'a fait une fois, Il doit
le faire à nouveau. S'Il ne le fait pas, Il vous dira pourquoi Il ne
peut pas le faire. Et c'est juste. Maintenant, restez bien avec cela.
331 Vous savez, ce certain verset...Je crois que
notre précieux frère, qui est là et qui a été baptisé hier soir, chante
ce cantique Oh, Amour de Dieu. Je me suis laissé dire que ce verset,
cette partie du chant, a été retrouvé épinglé au mur d'un asile, cet
endroit qui dit:
Si nous remplissions l'océan d'encre,
Ou si les cieux étaient faits de parchemin;
Et que tout brin de paille sur terre soit une plume,
Et tout homme un scribe de son état.
Écrire à propos de l'amour de Dieu
Assécherait l'océan,
Et le rouleau, bien que déroulé d'un ciel à l'autre,
Ne pourrait pas tout contenir.
332 Pensez-y, quand environ les trois-quarts de la
terre sont de l'eau. Et regardez l'hydrogène et l'oxygène qu'il y a
dans l'air, l'humidité et le reste. Voyez-vous? Si toute l'humidité
était de l'encre, et pensez aux milliards, et aux billions, et aux
billions de pailles qui seraient des plumes. Et pensez aux milliards
d'hommes qui ont été sur la terre, et que chacun d'entre eux soit
scribe de son état. Tremper ces plumes dans l'océan, et essayer de
comprendre l'amour de Dieu, assécherait l'océan; ou le rouleau, bien
que déroulé d'un bout à l'autre de l'éternité, ne pourrait pas tout
contenir.
333 N'essayez pas de vous l'imaginer; vous ne le
pouvez pas. Vous perdez l'esprit en cherchant à comprendre; croyez-le
simplement. Faites de Lui votre Absolu. Restez là, une douce paix et
une expérience que vous n'oublierez jamais; ancrez-vous à cela, et
votre Ancre tiendra à l'intérieur du voile. Inclinons nos têtes.
334 Comme Tu es grand! Comme Tu es grand! Combien
ici ce matin, avec vos têtes inclinées... On s'approche maintenant de
l'an nouveau; et vous avez été très religieux. (Et c'est bien, je
l'apprécie; chacun de vous. Je suis sûr que Dieu l'apprécie.) Mais vous
n'avez pas vraiment fait cette expérience de l'Absolu, ce quelque chose
que vous n'avez pas simplement fait semblant de croire, ou imaginé,
mais quelque chose qui vous a répondu. Et alors, vous avez vu votre vie
changer depuis ce moment-là, et chaque parole de Dieu, chaque promesse
est ponctuée par un «Amen». Alors vous vous tenez à l'Absolu. Parce
que... vous vous rappelez qu'Il a dit: «Les cieux et la terre
passeront, mais Ma Parole ne faillira pas.» Si vous n'en êtes pas
encore arrivé au point où vous pouvez dire «Amen» à chaque parole –
même quand celle-ci s'oppose à votre credo, ou à votre dénomination –
et que vous vouliez faire comme Moïse et les autres (qui ne pouvaient
pas faire cela avant d'avoir obtenu cet Absolu)... Si vous voulez cela
dans votre vie ce matin, voudriez-vous le faire savoir, en levant vos
mains vers Dieu? Que Dieu vous bénisse! Très bien. Partout dans le
bâtiment.
335 Père bienveillant, je sais qu'un jour nous
devons nous séparer. Il doit donc y avoir un temps où nous allons
quitter ce monde. Nous ne savons pas quand ce temps viendra – et cela
ne change pas grand-chose. Si notre temps est terminé, alors nous
voulons venir. Notre objectif, en restant ici, c'est de Te servir.
336 Et depuis que nous nous sommes trouvés un jour
sur le chemin qui conduit à la destruction, comme Paul sur le chemin de
Damas pour aller faire des ravages dans l'Église, et qui fut aveuglé
par une Lumière... Et, oh, Dieu, cette Lumière l'a suivi, car c'était
Christ. Et il s'est ancré là à un Absolu, si bien qu'ensuite il pouvait
même rire en face de la mort, et dire: «Grâces soient rendues à Dieu,
qui nous donne la victoire par Jésus-Christ.»
337 Tu es devenu un Absolu total pour cet apôtre. Il
était... Tu étais, pour lui, l'Amen à chaque phrase. Tu étais l'Étoile
de sa vie, le poteau indicateur. Tu étais la Boussole qui le guidait à
travers la tempête. Tu étais la Révélation; Tu étais la Vision; Tu
étais ses Espoirs, son Salut. Et, même à l'heure de la mort, quand il
savait qu'il allait passer par là, Tu étais toujours son Absolu.
338 Tu étais l'Absolu de Daniel. Tu étais l'Absolu
de tous les prophètes. Au milieu des différences dénominationnelles, et
des difficultés de leur temps, et des Pharisiens et des Sadducéens, il
y avait néanmoins des hommes qui T'ont pris comme Absolu.
339 Et, aujourd'hui, Seigneur, il y a des hommes et
des femmes qui ont de la compassion, de l'amour, et des cœurs qui
saignent, Seigneur, dans l'attente d'une véritable expérience, les
amenant à connaître Dieu et à avoir l'assurance d'un Absolu. Peut-être,
Seigneur, que tout ce que les gens ont connu jusqu'à maintenant,
c'était de devenir membres de l'Église. Et nous réalisons, comme j'ai
essayé de le leur dire sincèrement (pas pour être différent; Tu connais
mon cœur) que l'on ne peut pas se joindre à l'Église, on peut devenir
membre d'une loge, de la loge méthodiste, baptiste, catholique et
pentecôtiste. Mais vous naissez dans l'Église, le Corps mystique de
Christ, et vous devenez membres de Son Corps, avec les dons de
l'Esprit, pour faire que Son grand Corps passe à l'action avec
puissance.
340 Ô Dieu, c'est ce que ces mains signifiaient ce
matin, quand elles se sont levées. «Place-moi, ô Seigneur, prends-moi,
façonne-moi, forme-moi; fais que ma position dans la vie soit un tel
Absolu, attaché à Christ, que je ne penserai à rien d'autre qu'à cet
Absolu.» Accorde-le, Seigneur. Bénis-les. Guéris les malades et les
affligés. Sauve les perdus.
341 Maintenant, Seigneur, nous savons que c'est une
habitude d'appeler les gens à l'autel, mais c'est devenu une tradition
pour nous. Et, ce matin, avec l'autel rempli, et les petits enfants, et
tous... Mais, Seigneur, d'une manière ou d'une autre, Tu leur as parlé;
ils ont levé la main. Ils ont pris, en quelque sorte, une décision. Ils
le veulent; ils veulent quelque chose de réel. Et j'offre ma prière en
leur faveur. Accorde-le à chacun, Seigneur.
342 Sois avec nous maintenant, pardonnant notre
péché, guérissant nos maladies, et nous donnant la délivrance dont nous
avons besoin.
343 Et, Seigneur, par-dessus tout, puissions-nous ne
jamais oublier aujourd'hui que nous sommes attachés à l'Absolu, notre
Étoile Polaire, au Calvaire, à Christ; et le Saint-Esprit prend les
paroles de Dieu et les manifeste littéralement pour nous, en guérissant
les malades, en nous donnant des visions, en ressuscitant les morts, et
en faisant exactement ce qu'Il a promis de faire.
344 Et puisse cette Église et ces gens, faisant
partie de la portion du Corps de Christ qui est assemblée ici ce matin,
puissent-ils vivre comme Jésus l'a dit: «Vous êtes le sel de la terre.»
Et puissent-ils devenir si salés que les gens de leur commune seront
assoiffés. Le sel engendre la soif, et le sel conserve, pour autant
qu'il soit en contact. Et je Te prie, ô Dieu, d'accorder ceci aux gens,
afin qu'ils puissent être aussi des gagneurs d'âmes.
345 Bénis notre pasteur, frère Neville, cet humble
serviteur, se tenant bien respectueusement à son poste, en tant que
membre du Corps de Christ, essayant de son mieux de suivre tout ce que
Tu lui dis de faire.
346 Bénis les administrateurs, ces hommes qui se
sont tenus à mes côtés avec tellement de bienveillance, dans ce temps
sombre mais important que j'ai traversé. Reste avec l'Église, qui a
prié avec moi et s'est tenue à mes côtés dans les temps difficiles.
Seigneur, je les aime, et j'offre ma prière afin qu'ils puissent
regarder vers Toi, Seigneur. Puissent-ils détourner les regards de
l'argile formant ce serviteur mortel; puissent-ils regarder vers Lui,
Qui est l'Omnipotent, Qui est... Et nous savons, Seigneur, que nous
sommes limités. Peu importe qui nous sommes, nous sommes toujours des
mortels. Mais il ne s'agit pas du messager, mais du Message.
Accorde-le, Seigneur. C'est sur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, que nous
voulons attirer l'attention. Accorde qu'Il soit si réel pour chacun
ici, même pour les petits enfants, qu'Il deviendra l'Absolu de la
congrégation entière. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Je L'aime, je L'aime,
Parce qu'Il m'a aimé le premier,
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.
347 Maintenant, tandis que nous le chantons de
nouveau, serrez la main avec quelqu'un devant vous, derrière vous, à
côté de vous; serrez-vous tous la main maintenant. Restez simplement
assis; mais retournez-vous, et serrez la main de quelqu'un si vous le
pouvez. Voyez-vous?
Je L'aime, je L'aime,
Parce qu'Il m'a aimé le premier,
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.
348 Ils viennent d'annoncer la communion, pour lundi
soir à minuit. Levons maintenant nos mains, et chantons pour Lui.
Combien sentent qu'Il est votre Absolu? La Parole – Il est la Parole.
Le croyez-vous? Il est la Parole. Et le Saint-Esprit a fécondé cette
Parole, pour faire que cette Lumière de la Parole vive en vous: la
confirmation de la Parole. Placez la Parole dans votre cœur; laissez le
Saint-Esprit entrer, et observez la Parole agir. Croyez, soyez humble.
Ne désirez pas être quelqu'un de grand; soyez un rien du tout, que Dieu
puisse faire de vous un quelqu'un. Voyez-vous? Très bien. Faites cela
maintenant.
349 Que tous ceux qui L'aiment disent «Amen!» [La
congrégation répond: «Amen!» – N.D.É.] Vous savez ce que signifie le
mot amen? «Ainsi soit-il.» Amen! C'est juste.
350 Disons «Alléluia!»[La congrégation
répond:«Alléluia!» – N.D.E.] Vous savez ce que cela signifie? «Louez
notre Dieu!»
351 Quand j'étais en Allemagne, il n'y a pas
longtemps, je me suis tenu devant trente ou quarante mille personnes ce
jour-là, et j'ai dit: «C'est étrange que vous, les Allemands, vous ne
puissiez pas comprendre.» J'ai dit: «Comme j'étais en route pour venir
ici aujourd'hui, un chien a aboyé après moi en anglais. C'est juste.»
J'ai dit: «Cela ne lui était pas du tout difficile. Et là se trouvait
un oiseau, et il a chanté pour moi en anglais. J'ai suivi la rue et, en
arrivant ici par l'arrière, il y avait une maman qui tenait son petit
bébé dans les bras.» Et j'ai dit: «Ce bébé pleurait en anglais. Que se
passe-t-il donc avec vous?» C'est juste. Oh, si vous regardiez
simplement autour de vous, II est partout, n'est-ce pas? Certainement.
352 Maintenant, levons simplement nos mains, fermons
les yeux et chantons, tandis que nous demandons au pasteur de s'avancer
pour terminer la réunion. Levons-nous premièrement. Chacun debout sur
ses pieds, chacun. L'aimez-vous? Dites de nouveau «Amen!» [La
congrégation répond: «Amen!» – N.D.É..] Et, savez-vous que le mot
Alléluia est le même dans tous les dialectes? Allez dans les jungles
des Hottentots en Afrique, Alléluia est le même mot. Alléluia! Cela
devrait être presque une manière chrétienne de se saluer, ne le
pensez-vous pas? Alléluia! Le mot signifie «louez notre Dieu». Et Il en
est digne, n'est-ce pas? Il est absolument mon Sauveur; Il est
absolument, pour moi, Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Il est absolument,
pour moi, le même hier, aujourd'hui et pour toujours. L'est-Il pour
vous?
Je L'aime, je L'aime,
Parce qu'Il m'a aimé le premier,
Et a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.
1-1 So happy to be here this morning and to hear this exhortation, just as coming to the--the platform. Sorry to be late, but the sick in the back out there, and cars, ambulance like, and--and I had to catch those that couldn't get in (You see?), before I could get in.
1-2 Now, I wonder if the sister that's got the--the little fellow, if she can't come back this afternoon. I want to preach this evening also, if the Lord willing. If she can't come back for the dedication then (while I've been standing so long this time), well, tell her to--she can bring the baby on now. But if she can come back the--this--tonight, it'll be a little better for us. But let... Whatever she can do; whatever it means. Why, if she can't come back, we'll bring the little fellow now for the dedication. And now, all these... While I'm speaking, if she wants to come now and--this would be the time...
1-3 Now, tonight there is a
very special; I--I want to speak on the subject tonight, a prophetic
message of "Sir, Is This the Time?" So if the Lord willing, I want to
speak on that subject tonight: "Is This the Time, Sir?" or "Sir, Is
This the Time?" rather. And then, I want to take this opportunity in
the presence of the church, which... There's been many things happened
in the last few days that points up to a great something that I do not
understand. But we are--we're always... God's ways are past finding out
by man, so we just have to walk by faith. If anyone could explain God,
then it would no more be necessary to have faith, because you--you know
then. But we just walk by faith.
And this morning I thought I would try to just have a regular
evangelistic service, because... Kind of changed my thought after I got
down here and seen so many standing and been waiting so long. And then,
tonight, maybe be less here, and then I can go ahead with this, what I
want to say.
1-5 One thing I'd like to announce, while many of them are together--many of you together; it's something that I've... I'll refrain from announcing for the last couple weeks; that is, your prayers has been answered concerning the tax case that I had with the government. It's settled. And so we are... It's--it's all over now. As many of you understand, what they had against me was those checks that had been made out for the campaign. And yet, they tried to say they were mine out there, and wanted to charge me three-hundred and fifty something thousand dollars for being my personal property. And it wasn't; it was the campaign's. And the church knows about that; all of you know about it.
2-1 And finally, they've come to the place that... I'll just give you a little outline of what happened. They been almost three to five years about--nearly five years, I guess, in the case; and back and forth, and character, and everything. But I'm so grateful that they couldn't find anything against me, so they couldn't indict me for it. So they wasn't nothing to be indicted, only they said, just my--my ignorance myself, I guess. But not knowing much about law, they'd bring me the checks; and I'd sign them--put my name on them, place them in the campaign. But then, as long as I put my name on them, they were mine. You see? No matter... Said, "That's very nice for you to..." like that, "but they were yours, and then you give them to the church. But as soon as you put your name on it, it was yours; no matter what they was designated for, they were wrote to you." So, and if they'd been put on... Somebody had put across there "personal gift," it would've been all right; but they just wrote William Branham (See?); and when I put my name on it, it--that done it; it was all of it. So they was... And then finally with prayer...
2-2 And then not long ago, you
know, they... I had the vision that a great, dark, smoky, sooty,
scaly--like an alligator--man come moving towards me with iron fingers.
I had one little knife, like that, and he had on him United States
Government. And I couldn't help nothing; I was helpless; and then the
Lord came on the scene, and it was conquered. And you remember me
telling you that long ago.
And they offered a compromise the other day. And my attorney, Mr.
Orbison in New Albany, and, Ice and Miller in Indianapolis, on the tax
case called me and told me, "Come down." And I went down, Brother
Roberson, and I, and my wife, and the trustees of the church here, and
all of us; we went down, and they told us that they were--the
government was willing to compromise.
3-1 And I said, "I, if I owe
anybody anything, I'll pay them. But I--I do my best." But I said, "I
don't owe that." And so I said, "I--I... it's... Honestly, God knows.
And why don't they indict me then if I'm guilty?" I said, "They've had
five years to try to do it, but they couldn't find nothing to do it
with." So I said, "No, I--I just won't pay it until it's proved that I
owe it."
And then, the attorney took me in, and talked to me, and said, "Now, we
can try the case. Government will try it." And said, "When they do, the
only thing they can find against you was that you..."
3-3 What I--what... The way I
done it; I didn't just... I don't know nothing about keeping books, so
I just had to do it the way I thought was honest. And it was--it was
never banked in my name; it was always banked in the name of the
church--campaign, and so forth. See? So it wasn't nothing that I could
do about it.
And I... He said, "Well, they are willing to compromise for fifteen
thousand dollars, with ten thousand dollars penalty"; and the
attorney's fees was fifteen thousand. That made me forty thousand. And
so then, they want five more, I think it is now. So I went... I said,
"Where in the world would I ever get forty thousand dollars?" And I
said, "You know my bank account here; it says about a hundred dollars,
and maybe less." I said, "Where would I get forty something thousand
dollars?" And I said, "I have nothing for collateral; I just haven't
got it. That's all."
3-5 And he said, "Mr. Branham,"
he said, "here's what it is: If we try the case," he said, "there's no
doubt but what we can beat the case." He said, "But here's by... the...
We can beat it, because here's what I'll do. They're going to claim all
that's yours, because you signed your name to it. And they're going to
claim it's yours, though it was banked in the name of the
campaign--church--Branham Campaign, and then a church..."
And not one time could they find one cent that I ever spent on myself.
That's the truth; God knows. There's men setting right here now, been
right with me all along. There wasn't one cent that I ever spent for
myself. It was all for the Kingdom of God, everywhere, every check,
everything else.
4-1 But see that? But that
don't matter. It was... I... It was supposed to be mine first and then
the church's--the campaign's. And they have a way of doing it, you
know, all kind of escapes they can make. So then I said, "Well, I'm--I
just won't do it."
And he said, "Well, if we beat the case that way, because I'll--I'll
declare them personal gifts. See? I'll declare it, by the government,
personal gifts." And said, "Then when I do that, all over ten thousand
dollars will be inheritance; and then you'll be right back in it again;
and they'll hold you another five years checking all them."
4-3 See, when you write a
check, it goes through the clearing house; they photostat, copy of that
check. 'Course I had all the checks too, that'd went through.
So they said, "That's where they get you right back again." And he
said, "Another thing, Mr. Branham, if you ever are called in to the
government like that, under an investigation, no matter what you ever
do, in the eyes of the public you're a crook." See? But that's all.
4-5 Look at this little Baptist
minister down here in Mississippi. That little fellow... A woman said
that he come in and insulted her. And that man brought evidence from
across the country and everywhere. He wasn't even around the city for
days before the day, or day after, insomuch that the judge wanted to
turn back and have him to sue the woman for scandal. He said, "Let her
go."
And when that was put on a monitor test across the country, you know
what happened? Seventy-five per cent of the American people said,
"Where there is smoke, there's fire." And that poor little fellow, just
as innocent as I'd be, or anybody else, will labor under that the rest
of his days, when he had nothing at all to do with it.
4-7 I felt very bad for a
while, to think that I put my life to the Kingdom of God to try to make
peop--people pay your taxes, and do things, and do what's right, and
make crooks become right men; and have to be put up like I was a crook
myself.
I thought, "What in the world have I did?" And then it came to me, and
I looked in the Bible. Every man in the Bible, no exceptions, that ever
had a spiritual office; if Satan couldn't get them on morals or
something, the government caught them. Go right back to anywhere you
want to, all the way down... Moses, Daniel, Hebrew children, John the
Baptist, Jesus Christ died by the government, capital punishment, Paul,
Peter, James the Great, James the Less. Every one of them died under
the government, because it is... Every government is the sait--seat of
Satan. Jesus said so; the Bible says it. See?
5-1 Every government is
controlled by the devil. There's coming a government who will be
controlled by Christ; but that's in the millennium. But this--these
governments now, no matter how well we think they are, yet the back of
them they're--they're dominated by Satan. "These kingdoms," he said,
"are mine; I do with them whatever I wish to. I'll give them to You, if
You'll worship me."
Jesus said, "Get thee hence, Satan. Thou shalt worship the Lord, and
Him only shalt thou serve."
5-3 And then I got discouraged
(My wife's listening to me.); I went home and I said, "No, sir. I... If
I owed it, I'd pay it. I do not owe it, and I'm just not going to pay
it. That's all." I said, "How can I pay it anyhow?"
So I went home and I said, "Meda, wash the kid's face, get their
clothes ready; I'm leaving." I said, "They won't even... Everything,
it's just upside-down." I said, "What have I done? Tell me." And I
said, "Yet, me forty thousand dollars? Whew. You don't realize what
that means to me." And she come in as a nice little wife would, I said,
"I'm leaving."
She said, "You think that would do any good? Prayed over it yet?"
5-5 I thought, "Well, maybe I
better pray again." I goes back in, and seemed like He said to me a
Scripture. Always we want to watch the Scripture, what God did about
it. You see?
And one day it was asked to Him, you know, trying to--trying to accuse
Him to the government; they said, "Is it right for us free Jews to give
tribute or taxes to Caesar?"
He said, "You got a penny?" Said, "Whose inscription's on it?"
Said, "Caesar's."
Said, "Then you give Caesar's the things that's Caesar's, and to God's
the things that's God's."
6-1 And I thought of that; I've
turned over in the Bible and read it. I thought, "Truly, Lord, that's
right. But this don't belong to Caesar; this was Yours; it--it wasn't
Caesar's. If it'd been mine, and I'd been--had to pay more taxes or
something, well that'd been different. That... It belonged to Caesar,
but this--this is Yours. (See?) And it--it didn't belong to Caesar in
the first place."
You know, He's always got the answer in the Word. I just read a little
farther, and He said, "Say, Simon, haven't--haven't you got a fishhook
in your pocket?" See? "You always carry a little fishhook and a string.
And I just made a deposit this morning in a fish bank down there at
the--at the river, you know." Said, "He... I made a deposit. And the
banker will certainly give up what he's got. Just go down there and
throw the hook in the river; and when you get up to the bank, open his
mouth (You see?), and he'll--he'll give out the coin. Let's not offend
them. Don't bring offense to them. (See?) Go pay it, Simon; that'll be
for Me and you."
I thought, "True, God, You've got fish banks and everything else across
the country. I don't know how it'd be done."
6-4 But we went down; I got the
brothers right here in the church, that's stood on my note. And I put a
note in, and got the forty thousand dollars, and paid it off. I went
home. I wanted to know the way I wrote that check if they'd ever come
back on me again. I said, "This is to say that I'm free from all
taxes." Whoever endorse that one, they sure going to be in a mess after
that.
I kept calling back the bank to see if they'd do it, and finally Bob
told me; he said, "Billy they did it."
And I went in and put my arm around the wife; I said, "Honey, I'm free."
What a feeling to be free. And so I can pay it back now, they made it
real easy on me. I can pay it back at four thousand dollars a year.
Now, I--I can't loaf anymore, folks; I got to get out and go to work.
So I--I got... It take me ten years to pay it back and if--if
the--Jesus doesn't come. And when that--when He does, all the debts are
settled then anyhow. You see? And so then a... So I hope that you all,
I... Your prayers... And tonight, I'll continue on with something just
a little to that. But your prayers is what helped me. Thank you so
much. God bless you. No matter where we ever at, I'll never forget that.
7-1 Tonight, if the Lord
willing, I wish to state some of the facts that I know. And be sure to
come. Now remember, "Sirs, What Time Is It?"
Now, we're going to... I believe they got a full schedule for the rest
of the--this week. And Monday night is the--services today, and
tonight, and Monday. Monday night is the watch service. And--and then,
that gives you Tuesday, New Year's day, if you're out of town, can go
back home. And we'll have some fine ministers here now for that
meeting... we... A great group of fine speakers. And everybody will be
speaking at intervals down on till midnight; and sometimes they take
Communion, if it's in line. I don't know whether they are this time or
not. Right as... Where they're whooping and hollering, and shooting,
and drinking, and going on, we take the Communion (Amen.), start the
New Year's right with a Communion.
7-3 Now, you're all invited.
And I hope that you... God of the heavens will give you an opportunity
to stay over if you can.
Now, before we approach the Word, I want to say this too, that I
certainly thank this church, its members, for this fine suit of clothes
that you bought me. Thank you very much. That's so much to me: all your
cards and things through the--the--the Christmas seasons, and gifts
that you sent to the family; and oh, I... They were innumerable to me,
and little spots that cannot touch the spot in my heart. Nothing could
do it like that, to know that it come from you.
And so, some of them sent me some of their Christmas gifts in money,
and some of them sent... Such as, one brother sent me a pocketbook and
a--that he'd had made with my name on it; and a little pin that you
look through, and it's got the Lord's Prayer in it; and oh, things like
that. It just... We just treasure. Wife and I, and the children want to
tell you thanks so much.
It's so little, but I'll say this; this is the greatest word I think
that anyone could say: "God bless you." There's nothing could be any
greater.
7-6 Now, and to these brethren
here at the church who bought me that rifle; I--I wore my suit, but
I--I couldn't bring the rifle to church. But it was... They really
would have something against me then, wouldn't they? So I--I--I
certainly thank you, my brethren. And I was going to read their names
on a little... But one of the brethren was up yesterday; said, "Oh,
don't... don't--don't thank me, Brother Branham; it would just take all
the joy out of it." See?
So I thought, "Maybe the rest of them might think the same thing." But
I got your name; they typed it out. I'll always remember it, and the
Lord bless you greatly.
And you know what I relax at, and just go in that den room, and set
there, and live all over. When I get so wound up I can't go no farther,
then think about some hunting trip I took somewhere, or somewhere went
fishing. I appreciate that. God bless you.
8-3 Now, can we bow our heads just a moment as we approach the Word... I'm sure there's requests in here this morning too numerable to numerate just now, so I wonder, while we have our heads bowed, your special request, if you'd just keep it on your heart, and just raise up your hands, and say, "God, you know what I'm thinking of now."
8-4 Lord Jesus, You see every
hand; and You know what's behind that. Down beneath that hand lays a
request. And we are coming now, reverently up to the throne of the
living God, that great white pearl that stretches across the space of
time, where Jehovah God sets in there, and the Blood of Christ laying
upon the altar. And we speak across that Blood by Him that said, "Ask
the Father anything in My Name; it'll be granted." Won't You hear, God,
this morning and answer their requests? I lay my prayer with theirs
today that You'll grant it.
Here are handkerchiefs laying here, Lord, that sick and afflicted...
And we're taught in the Bible that they took from St. Paul
handkerchiefs and aprons; and they were placed upon the sick, and
unclean spirits went out of them, and diseases departed. And Father, as
we have known for a long time, and we surely know, that we're not St.
Paul; but after all, we feel that it wasn't St. Paul; it was the Christ
that was in him. And You are the same yesterday, today, and forever
according to the Scriptures.
8-6 Now, these people, Lord,
believe that if we ask God, and take these handkerchiefs, and lay them
upon their sick, that they shall recover. I pray that it'll be so,
Lord. When these handkerchiefs are placed upon the sick... As it is
said, one time Israel was starting in the line of duty, going to the
promised land, and the Red Sea cut them off right in the path of duty;
but God looked down through that Pillar of Fire with angry eyes; and
that sea got scared, and it rolled back its waves--its waters; and
Israel went through on dry land to the promised land.
Now, Lord, today look through the Blood of Jesus. And You see this act
of faith that we're performing here this morning; and may Satan get
scared and move away. And may each one of these pilgrims that's
present, and each one that these handkerchiefs will lay upon, may
they--the road be opened up and sickness moved away; and may they
journey on towards the promised land, being led by the Holy Spirit--the
Pillar of Fire. Grant it, Lord.
Now, bless the services, the words, the context, the reading; and may
the Holy Spirit take the Word this morning and sweetly divide It to
each one of us, Lord, as we're growing close to some great, tremendous
something, that we know not what. Our hearts are moved strangely, Lord,
and we pray now as we reverently approach Thee and Thy Word that You'll
interpret to us the meaning thereof. For we ask it in Jesus' Name. Amen.
9-3 Now, tonight, don't forget the--the "Time, What Time Is It?" And now, this morning I wish to turn you to (that have your Bibles or mark it, if you care to) in the Scriptures, where we want to speak from for a few moments, found in the Book of Acts. We might read two or three places: Acts 26:15 first, Acts the 25th chapter and the 15th verse, to begin. Then we want to read Acts 23:11; and you might add with this if you wish to, I probably won't have time to read it, Philippians 1:20. It's all about the same course, the same words.
9-5 Now, in the Book of Acts
26:15, we--reads like this:
And I said, Who art
thou, Lord? And he said, I'm Jesus whom thou persecutest.
Arise, and stand
upon thy feet: for I have appeared unto thee for this purpose, to make
thee a minister and a witness both of these things which thou hast
seen, and of those things in the which I will appear unto thee;
Delivering thee from
the people, and from the Gentiles, whom now I send thee,
To open their eyes,
and to turn them from darkness to light, and from the power of Satan
unto God, that they may receive forgiveness of sins, and inheritance
among them which are sanctified by faith that is in me.
Whereupon, O
Agrippa, I was not disobedient to the heavenly vision:
But shewed first
unto them at Damascus, and at Jerusalem, and throughout all the coast
of Judaea, and them... then to the Gentiles, that they should repent
and turn to God, and do works meet for repentance.
In Acts 23 and the 11th verse again:
And the night
following the Lord stood by him, and said, Be of a good cheer, Paul:
for thou hast testified of me in Jerusalem, so must thou bear witness
also at Rome.
May God add His holy blessings to the reading of this most gracious,
Holy Word that we have before us.
10-2 Now, I was hearing a man
speak--or taught not long ago, and he used the word "absolute." And I
thought, "That's a very fine word; I hear it used so many times:
Absolutely." That's...
I looked up in the dictionary--Webster's. According to Webster's, it's
"perfect in itself; unlimited in its power; primarily, an ultimate."
And an ultimate is the "amen"; that's all. A "absolute," it is--it's
"the unlimited in power," the word "absolute." It's--it's perfect in
itself. That's all of it; that settles it. And I thought, "That's a
glorious thing; that's a wonderful word."
And now, a "word" is "a thought expressed." First, it must be a
thought, and then it becomes a word; because you do not speak your
words without thought.
10-5 When we speak in tongues, we have no thought; it's God taking the thoughts; it's God's thought using our lips. We don't think or know what you're saying when you're speaking in tongues, if it's inspired speaking. When you interpret, you do not know what you're saying; you just say it; that's all. See? That's God. And prophesying, you're not using your own thoughts; it's God, 'cause you say things that you ordinarily wouldn't think about saying. See?
11-1 But the word "absolute" is an ultimate; and therefore, I think that everybody should have an ultimate. And every great achievement that's ever been achieved, there has been an absolute behind it. No matter what it was, it's had an absolute behind it. And every person in order to achieve something has to first have the absolute. And that's the final wind back through this, that, back through the other, till you come to that absolute, or the "amen," or the ultimate of what you're... You got something you have to tie to, in other words. It's the final tying post to every achievement. It's somewhere; it might wind through many different things till it gets to that tie post; but there is the "amen" to all of it. There must be such a thing. You cannot go on through life without having one.
11-2 You... When you got married, there had to wind back through your mind something, till you hit that tie post. And it should have been love for your wife or your husband. Well, maybe she isn't as pretty as John's wife; or she, well... She's not the--this, that, but there's something about her that you--it strikes you. You--you--you say, "She might not be as pretty as the other," or, "he might not be as handsome as the other"; but there has to be a absolute there that that person's different. And there's where you hold on to. And if that isn't there, you better not get married: that tie post, that absolute.
11-3 We can think of many who
had absolutes in the Bible. Oh, how we could take down through the
stream of that Bible, and just be here two weeks from now, and never
even touch the surface, if we'd think of the absolutes in the Bible.
For instance, let me just call one or two, just brief them.
Look at Job. Now, he had an absolute. Everything went wrong for that
man--a just man. Now, we would be daresn't to say that he wasn't just,
because God said he was. There was no one on earth like Job. He was
perfect in the sight of God; and he knew it, because he had an
ultimate; he had an absolute.
12-1 When everything seemed to
be contrary, sickness broke out, his friends might've said, "Now, there
you are, Job, that proves that you are sinning; you're wrong." And
then, the bishops come down. They called them Job's comforters. And
instead of comforting him, they seen nothing but sin in his life;
because God had dealt with him the way He had.
And his children was killed; his--his property was burned; his--his...
Everything went wrong. And even his own life in jeopardy, setting on a
ash heap, broke out from the crown of his head to the soles of his feet
with boils. And even his lovely, sweet companion, the mother of those
children, said, "You should curse God and die the death." But in the
face of all that Job had an absolute.
12-3 Oh, in time of sickness if
we could only tie ourself to that absolute. Job knowed that he had done
Jehovah's bidding, and he had faith in what he'd done, because Jehovah
required it. If we can just do that... Jehovah required a burnt
offering for his sin. And Job, not only for himself, but for his
children, had made a burnt offering, and that's all God required.
Oh, you might say, "I wish that's all He required today."
It's less than that: just faith in His Word. And you--if you make His
Word your Absolute, you can... Any Divine promise in the Bible, you can
tie your soul to it. No matter how much the waves whip you around,
you're still tied: your Absolute.
12-6 And he held on to It. And
when his comforters said, "You've sinned," he knowed he had not. He was
just, because he'd done Jehovah's bidding. And when he's... every...
The man come in and said, "Your children's dead"; another one come in
and said, "Your camels are all burned up, and there come fire down from
heaven."
Look what an argument his discomforters had, "You see? The fire came
from heaven. Now, Job, that proves..."
"It proves nothing."
"Now, He wouldn't have struck your children, Job; you're a just man."
But Job said, "I know that I've done what's right." He still held on;
he had something that he could drive down. That's it. He had accepted
it; he'd had done exactly what God told him to do; and he was
absolutely sure. All right.
13-1 Then when he come to the spot when that absolute held, then finally he begin to feel the string tighten up that'd been running loose, bouncing around. But it begin to tighten up, and the Spirit come on him; and he stood up, being a prophet, and he said, "I know my Redeemer liveth." Amen. See? He'd tightened up to his absolute; he'd come in contact. He'd knowed that he'd done what was right, and someday he had to pull to It. "I know my Redeemer liveth, and at the last days He stands upon this earth. Though after the skin worms destroys this body, yet in my flesh shall I see God." He knew then; then his absolute anchored.
13-2 Abraham, an absolute,
coming down from Babylon, from the tower and the--out into the Shinar,
and out in there where he was sojourning with his father, and perhaps
was a farmer. But one day, way back in the jungles somewhere maybe
picking berries, or--or going to kill a beast for his meat, and
somewhere back in there, God spoke to him when he was seventy-five
years old.
And he was--he and his wife, Sarah, her being sixty-five was
childish--childless. They didn't have any children. Then God told him,
"You're going to have a child by Sarah. But in order to do this, you've
got to separate yourself."
13-4 God's promises are always on condition. You must absolutely... No matter how fundamental you are with the promise, it's under conditions always. How we could stop here and wave through that Scripture back and forth for hours (See?), that the condition is what means something. You can be just as fundamental as you want to, but it's under conditions by the promise, predestination, and so forth.
13-5 Notice. Now Abraham, he
believed God, and it was imputed unto him for righteousness. Now, what
a horrible thing it would be to meet a civilized world, a man
seventy-five years old with a woman sixty-five, and had lived together
since they were young couples, 'cause she was his half sister. And now,
going to have a baby by her. But he had an Absolute. There was nothing
going to move him.
And when the first month, it didn't happen, his Absolute held, because
he knowed he had talked to God. The second month, second year, ten
year; and at twenty-five years later, when he was a hundred and Sarah
was ninety, his Absolute still held.
14-1 And the Bible said, when his obituary was written, he said, "Abraham staggered not at the promise of God through unbelief, but was strong, giving praise to God." Why? Did you ever think why? He was absolute, positive, and the only thing he had to do was separate himself from his people. And God never did bless him until he did it. He took his daddy; the daddy died. He took Lot; and when... After Lot separated from Abraham, then God come to him, said, "Now, walk through the land." Obedience, promise under conditions, always goes with God and His Word.
14-2 Now, look at... Let's take
Moses. Moses, the--the runaway servant-prophet that God had raised him
up and educated him in Pharaoh's palace, and--and Moses went out with
his theological training and was... The first man, he slew. Then the
first little defect come along, then Moses was scared to death. Why? He
had no absolute; he only had his--his mother's testimony of his birth.
He was a strange child; he had his mother's word about it. He had the
scrolls that God had (perhaps in paper somewhere they had written,
packed along with them), that God was going to visit His children. He
knowed that that was the time, like we do now. We know something's
fixing to happen.
14-4 Now, Moses knowed that was
the time, and he knowed that he was chosen for it; but he didn't have
an absolute. See? And one day on the back side of the desert, when he'd
lost the vision, God appeared to him in a burning bush and said,
"Moses, I have seen the afflictions of My people; I've heard their
groans and crying of those taskmasters punishing them; and I have
remembered My promise. I've come down to deliver them; now, go down to
Egypt." Oh, my.
Said... Moses complaining, said, "I don't speak very well; my--my
deliverance is not very well; they won't believe me."
He said, "What's in your hand?"
He said, "A stick."
He said, "Throw it down." It turned to a serpent. Said, "Pick it up by
the tail." It turned back again to a stick. He was giving him the
assurance, a vindication. When God gives an absolute, He gives a
vindication to that absolute always.
14-7 Then Moses, when he was
down there, and he threw down his stick before the magicians and
Pharaoh, and the magicians come and threw down their stick too, Moses
never run and said, "Oh well, I was wrong, I... Was just a cheap
magician trick and maybe I was wrong." But he knowed; he was positive
that he met God; and he stood still. Let's say he'd done exactly what
God told him to do; so had Job done exactly what God told him to do;
Moses had followed His commandments. Then stand still and watch the
glory of God.
Moses was tied to his absolute, his commission, and he stood still. And
when he did, his serpent swallowed up the rest of the serpents. See? He
was tied to that absolute. God said, "When you deliver them children,
you'll worship Me again on this mountain."
15-2 And how the enemy in every way that he can will try to get you away from that absolute. Right as they started out of Egypt, they got cornered right in the neck of the--of the Red Sea: mountains on either side. Come up through a valley and there's the Red Sea. No way to escape over the hills, no way to escape this way, and Pharaoh's army coming this way. What a place to stand. See how the devil gets you in a place where you don't know what to do? But remember, if you're tied to that absolute, that's got it. Moses knowed that God promised him that "You'll worship on this mountain when you bring them out. And I'll come down by your hand to deliver them and place them over in that other land." He stayed right with it. And God sent a east wind and blowed out the waters out of the bottom of the sea, and they walked across on dry land: an absolute.
15-3 How we could go through the
Scriptures: Daniel, his absolute; Shadrach, Meshach, and Abednego,
their absolute; David, his absolute. All absolute...
Paul had one too, the one we are reading about. He had a
Christ-centered call, and that was his absolute. That's the reason he
wasn't afraid of what Agrippa would say. Standing there... And Agrippa
was a Jew, as we know. And so when--when he's standing before these
kings and things, God had already told him he'd stand there. So he had
an absolute. So he told exactly the heavenly vision. He said, "I'm not
a--I wasn't dishonorable to it. I was--did not misjudge it; I didn't
misbehave myself." But he held to, and was not disobedient; he carried
it out to the minute, for it was an absolute. And any Christ-centered
life, that's your absolute.
16-1 Now, since meeting Him face to face on the road to Damascus, that was--meant so much to Paul. Now remember, he was a scholar beforehand; he was a mighty man in the Scriptures, but he didn't have any tie post but the Sanhedrin that would back him up, and a--and a diploma from a great teacher. He was a great man in his field, but he was waving. Only thing he had, his absolute would only be as strong as his organization was; that's all the stronger it could be. And he was working faithful to that, and was taking Christians, and binding them, and making havoc of them, and even stoned Stephen.
16-2 I think later in his life,
the reason he went to Jerusalem, when the prophet told him, "Don't go
up there, Paul, for chains and prison waits for you."...
And Paul said, "I know it; but I'm not only going to Jerusalem as a
witness, but I'm going there; I'm ready to die for Jesus Christ," for
he knew what he had done, and his ambition was to seal his testimony
with his own blood, die a martyr, because he killed one of God's
martyrs.
And now, he was on his road down to Damascus with all of his education:
set under that great teacher, Gamaliel, and how that he had been taught
in all the Jewish religion. And yet with all that, he was flimsy, and
he--he did not have the ability to do certain things. And all of a
sudden, there was a Light and a roar maybe in a thunder, and he was
smitten and fell to the ground. And he--when he looked up, there was a
Light shining that blinded his eyes. And what a strange thing that was.
16-5 No one else saw the Light,
just Saul. It was so promised--so real to him, until It blinded his
eyes; he couldn't see, totally blind with that Pillar of Fire blaze him
right in the face. And he heard a Voice saying, "Saul, Saul, why
persecutest thou Me?"
He said, "Lord, Who are You?"
He said, "I'm Jesus; and it's hard for you to kick against these
pricks. Rise now, and go into Damascus; and there one will be sent to
you."
Then when he raised up from there... And there was one, a prophet, down
in the city who saw in a vision, while he was praying, and he came.
Ananias came and come in to Saul, laid his hands upon him, and he was
healed by Divine healing. He rose then, was baptized, washing away his
sins, calling upon the Name of the Lord; and then he had a absolute. He
was never the same after that. He went straight from church to church,
from place to place, trying to build up that which he had tried to tear
down.
17-1 How the nation... How the
Christian world this morning needs that type of absolute. Those who
treat creeds and traditions has tried to--with doctrine of men to
disqualify God's Word to being the same yesterday, today, and forever.
They need an absolute, an experience of meeting on a Damascus road, the
living God Who can heal the sick, and raise the dead, and cast out
devils: a genuine absolute.
Paul knew that something happened; there was no one could take it away
from him. Nothing else mattered; he was tied, and that was it. No
matter what come, he knowed he was tied. Christ-centered life... Oh,
the life that he had lived was a different life.
17-3 Now remember, he'd been a
religious man. And to some of you peoples this morning... And I know
you realize that this tape is being made, will play in every nation
under the heavens, about, around the world. And some of you peoples
who's here, present; and some of you out where the tapes will be played
in the other nations by an interpreter giving it to the tribes of
Africa, back in the Hottentots, and--and in--all around; and to you
religious leaders who just got an education of the Bible, you've got it
from a historical standpoint and may be able to explain all these
things; but if you haven't got an absolute, haven't got an experience,
and if that experience that--that you claim you have makes you deny
that every word of this isn't just as true to the church today as it
ever was, and you are trusting upon your Bachelor of Art degree, or
whatever you might have; if you're trusting upon the thoughts of your
organization that would say, "The days of miracles is past; and we have
no Divine healing; and the baptism of the Holy Spirit like they
received on the day of Pentecost is not for the people today"; if
that's all you've got, my precious brother, sister, you need a Damascus
road experience.
You need to meet this living God where you--not only just a mythical
thought in your mind, not some shiver, or some kind of a sensation, but
a taught and experience of a real genuine...
17-4 The same Jesus that walked
in Galilee is a-living today, and alive forevermore; and He's the same
yesterday, today, and forever, an absolute, that you don't have to take
what anyone said, you know for yourself, not some sensation.
And if the sensation that you've had--and if somebody... It might've
been a real Bible sensation. And somebody tried to explain it away from
you, saying those things were in some other day, be careful. It is
true. Be careful. But there is a way to know. Test it with the Word;
That's the Blueprint.
If the house goes up contrary to the blueprint, the contractor will
tear it down and rebuild it. But it's got to go to the blueprint.
18-3 No matter what your
experience is then; if something in you tells you that that Bible isn't
true, that power of God, apostles, prophets, and teachers, and pastors,
and the gifts of the Spirit just isn't the same as It was when It
flowed through them apostles at Pentecost, there's something wrong with
your absolute; it has to tie to a denominational creed, instead to
God's Bible, when He said, "Both heavens and earth will pass away, but
My Word shall never fail."
Watch what your absolute is. You might be absolutely sure that you're
in good fellowship with the pastor; and might be absolutely sure that
you're in fellowship with the district presbyter; you might be
absolutely sure that you're in fellowship with the bishop, or some
other great man in your church; but if you're not--your absolute isn't
Jesus Christ... "For upon this rock I'll put My absolute, and the gates
of hell shall not prevail against it," spiritual revelation of Who He
is and knowing. All right.
18-5 Oh, now, when you become
like Paul, have the same absolute that he had... A Christ-centered life
is a different life than what you once had; and it might be a very
religious life that you live.
Oh, I've heard people say, "Now, they're very religious." That don't
have one thing to do with it. I've just seen many religions, very
devout, many times more sincere than the Christian people of today
profess.
18-7 When a mother can take her little fat, black baby about that long, and throw it into the mouth of a crocodile for the love of her god, I wonder how sincere Christianity is. When a man can afflict himself in such a way, would put in a thousand hooks through his flesh, like that, hanging with balls of water, holding him down like this, and walk through a streak of fire, from here to the end of that tabernacle, back and forth, and it white hot, fanned like that, for the sacrifice of his god, an idol there with ruby eyes in it and so forth, I wonder where Christianity is. Uh-huh. Uh-huh. So don't think sincerity; sincerity is not it. Sincerity's all right if it's placed on the right thing.
19-1 Like a doctor giving medicine, he might give you arsenic, sincerely; and he might give you sulfuric acid, sincerely; you might have your prescription filled wrong, and you might take it in sincerity, but that don't save your life. See? No, sir. You've got to know what you're doing. And anything contrary to God's Word, I don't care what it is, and how long it's been in existence, it's still wrong.
19-2 Peter give them an eternal
prescription on the day of Pentecost. He said, "Repent every one of
you, and be baptized in the Name of Jesus Christ for the remission of
your sins, and you shall receive the gift of the Holy Ghost; for this
prescription is to you, and to your children, and to them that's far
off, even as many as the Lord our God shall call." That's right. It's
an eternal prescription.
Now, some quack druggist could get ahold of that and kill you. See?
Certainly. You know, there's so much poison in a prescription to poison
the germ; and the--the doctor knows just how much can--your body can
stand. If he over-poisoned, it would kill you. And if you haven't got
enough of it, then what would it do? Would do you no good to take the
medicine. He knows what your body can stand.
Now, and that's the way these prescription of God is. No matter how
much somebody else says it must be done this way or that way, don't you
believe it. When you follow the Word exactly to the letter, that's it.
That's right. Hold on to It.
19-5 Now, we've got the--those who say you must be sprinkled. They got those say you must use the titles of Father, Son, and Holy Ghost; there's no such things in the Bible, no such place anybody was ever baptized in the Bible any other way besides the Name of Jesus Christ. That's a dogma that was added in the Roman Catholic Church and has carried down through traditions. We'll hit that tonight.
20-1 But notice, then amidst of
all that, the prescription remains. That's why we got so many sick
children, because they're not listening to what the Doctor said. The
absolute--when you've tied to That, that's it; That's God's Word; It
cannot fail. Christ-centered life, very religious, but it wasn't
Christ-centered; so many of us have that today.
And when you get this Christ-centered life, it makes you do things you
ordinarily wouldn't do. It makes you act different than ordinarily you
would act. I don't mean act silly; I mean act in the Spirit, something
that's real, something that's genuine. And when you see somebody acting
silly, you know they're only putting on something. They're only trying
to impersonate where that genuine thing is.
When you see a bogus dollar, remember there's a good dollar it was made
off of. See? When you see a bogus, it's absolutely a off-shadow of
something that's real; it's something that--that is genuine it's copied
off of.
20-4 Notice, it makes you do things ordinarily you wouldn't do. Oh, it--it is something... You are certain, you are very certain of it when you get this absolute; you're positive of it. You don't take what--somebody else's experience. That's the reason Christianity has become like little kids in the Bible or--and not (Excuse me.)--little kids in school. They try to copy one off the other; and if that guy's wrong, the whole thing's wrong. See? You got the whole bunch of them wrong. Oh, my, don't copy; meet Him yourself.
20-5 A good friend of mine,
standing back here, is an old--is a son of a buddy of mine, a lifelong
friend, little Jim Poole. Well, his daddy and I were--growed up
together in school. And, oh, what a fine fellow. Little Jim and I pray
constantly that big Jim will become a Christian, a real believer. And
little Jim and I were talking yesterday about where we found God in the
woods and seen Him in nature. There's where you find Him, because He's
a Creator, and He's in His creation.
And I remember, Jim and I used to go--go--want to go hunting. And when
night come, well, we used to go down, take our bicycles, and ride right
down this street here (scared to death to pass the graveyard after it
got dark), and go down, and get us an ice cream cone.
21-1 And Jim liked to shoot
pool. Now, we was just boys, ten, twelve, fourteen years old. And then,
Jim liked to set around and read storybooks of hunting and trapping.
And I would set around and daydream (See?) about... And now, some of
the boys can see me. And I'd see a little bitty shack somewhere, and I
used to say, "Boy, that would be a good shack to have in the
mountains." And I always dreamed that someday I'd have me a shack in
the mountains, a big bunch of hounds, and--and some guns. I always
thought, "If I could own a .30-30 some of my time..." Thought, "How in
the world would I ever own a little .30-30 rifle?" And the other day,
standing, looking on my wall, and seeing there some of the best rifles
that can be gotten, I thought, "Amazing Grace." I thought, "I'll train
myself to shoot and shoot good. And then, maybe sometime to get--take a
trip into the mountains, some good hunter will take me along just to be
kind of a ('cause he'd want to protect his life maybe from a charging
bear; he wasn't too sure, some rich man)--would take me along, just to
go along with him, kind of a bodyguard. Maybe someday I'd get to hunt
in Africa as a bodyguard. If I could just train. That's the only thing
I can do is train to be a good, steady shot. "Oh," and I thought, "God,
think of it, You let me hunt over the world. What a wonderful thing."
And Jim used to set and read the book.
I said, "Jim..."
He said, "I--I--I like to read about it."
I said, "Jim, that's what somebody else done; I want to do it myself; I
want the experience." When I come to Christ, I couldn't take somebody
else's experience; I wanted it myself.
21-2 I remember when I read Zane
Gray's "Lone Star Ranger." I tore up two or three brooms for mama,
riding around the house a-galloping, when I was on this hobbyhorse
broom. I--I read that story of--of the lone star ranger, and how he
brought the justice to the Big Bend.
Then I read Edgar Rice Burroughs' fiction story of "Tarzan and the
Apes." Mother had an old fur rug, a sealskin rug or something that Mrs.
Wathen had give her from the fire. And it laid on her room. And I--I--I
took that rug out... Mama done knowed the wind didn't blow it out. And
I took it out, and cut it up, and made me a Tarzan suit; and set up in
the tree. I--I lived half my time in a tree out in this Tarzan suit,
because I had seen what he done; I wanted to do it too.
But one day, by the grace of God, I got ahold of the real Book, the
Bible. My song and story has been: "To be like Jesus; on earth I long
to be like Him." I don't want to be a bishop, or a--or some great
fellow in the church, some pope, or some priest, I want to be like
Jesus.
22-2 An absolute, it makes you
different. There's something about it to read His Word and... Something
in your heart you long to be like Him. You're certain... It's like...
The absolute to the Christ... The absolute to the Christian is like
the--it's--it's like the anchor in the ship. Yes, you--you got to have
a absolute. And if Christ is your Absolute, it's like the anchor that
when you... The sea is very rough, and the ship is about ready to sink,
and you--only one hope you have is cast anchor. And then, if the ship
is tossing (See?) if... The anchor will hold the ship. You know, we got
a song (I forget the author's name now, but...) "My Anchor Holds."
22-4 Like the little boy, we've
many times thought, flying the kite. You couldn't see nothing, but he
had the string. And a man passed by and said, "What are you doing,
Sonny?"
He said, "I'm flying my kite."
He said, "What you got in your hand?"
He said, "The string."
Said, "Where's the kite?" Said, "I don't see it. Well, how do you know
you're flying a kite?"
He said, "I can feel it; it's a-tugging." See? At the end of that
string there was an absolute. To his little way, that kite was his
absolute, so he could say he was flying a kite; though he couldn't see
it, but he had ahold something that had ahold of it. That's the way a
man, when he's borned again of the Holy Spirit, he's got ahold of
Something that's got an anchor out yonder; and the storms doesn't shake
him. He knows he's all right; he's anchored. All right.
22-6 Now, if we are in our
little bark, floating across life's solemn main... As the great poet
said that:
Life
is not an empty dream!
And
the soul is dead that slumbers,
And
things are not what they seem.
Life
is real! And life is earnest!
And
its grave is not its goal;
"For
dust thou art, to dust returnest,"
Was
not spoken of the soul.
Oh, I think that's so pretty. Now, Longfellow wrote that "Psalm Of
Life." See?
While
sailing over life's solemn main,
For
forlorn and shipwrecked brother,
In
seeing, shall take heart again. (See?)
23-2 Now, we're embarked,
sailing life's solemn main; and Christ, to the ship upon the storms of
time... When the storms get heavy and they're pitching about, I'm glad
I got a Anchor that holds within the veil yonder, somewhere; even death
itself cannot pluck you away from it. You are tied to your Absolute.
Christ is our Anchor. What is He? He is the Word.
In the beginning was
the Word, and the Word was with God, and the Word was God.
And the Word was
made flesh, and dwelt among us...
23-4 Then when we know that our
actions is exactly with the Word, we know our teaching is perfect with
the Word, adding nothing or taking nothing, just the Word; and we see
the same results that others who anchored to the same Word living up in
our life, then your anchor holds. The Life of Christ being reproduced
in almost an incarnate way through you as it was in Christ, because it
was God in Christ reconciling the world to Himself. And you see God in
yourself holding that same keel on the Word, just exactly the way Jesus
did, and you see His Life...
"The works that I do shall you do also. He that believeth... (Not him
that maketh believe, he that thinks he believes, but he that believeth)
He that believeth on Me, the works that I do shall he also." Why? He's
anchored to the same Rock. What was the Rock? The Word, always. You're
anchored there.
23-6 It's your North Star when
you're lost at sea. You know, we got a lot of stars, but there's only
one true star, and it don't move; that's the North Star, 'cause it sets
in the center of the earth. No matter whether you're on the backside,
upside, or wherever you're at, that North Star is just the same. It's
your North Star.
Now, you see, there's a lot of stars that shift from place to place.
But if you're in a--on the sea, why, any seaman knows; or any hunter
that roams the woods, knows that your North Star is your--is your
place; that's all. Then it's like your--your--your compass. Your
compass won't point to Mars, or Jupiter, or somewhere; it'll point to
the North Star. Why? That's your absolute.
24-2 Oh, my. Notice, your
absolute. Oh, I'm going to say something; I just feel it coming on.
Notice. I feel very religious at this time, because this is the
assurance. Notice. Your compass can only point to the North Star.
That's the only place it can point. If it's a true compass it'll strike
the North Star every time. Is that right? Then if you have the Holy
Spirit, It can only point to the Word. It'll never point to a
denomination; It'll never point to a creed; It'll never point away
somewhere; It'll point straight to the Word. I feel like shouting.
Notice, it's--it's something inside of man, pulsating. When you see
your Star standing out yonder, Jesus Christ, the Word, and you see the
Spirit that's in you won't let It move right or left, that's the only
One that can... He come to take the things of God and to show them and
manifest them.
And Jesus said, "He'll do just exactly the things that I say. He'll
reveal to you things that is to come--show you ahead of time, before it
gets here." See? "He'll take the things that are Mine and will show
them to you. And then He'll show you things that is to come." John 15.
24-5 We see that He shows the
things; and He takes the things that are God's and will show them to
you; and He will reveal to you the things that Jesus said. In other
words, He'll make plain the thing. (Place that way over in the corner
tonight, 'cause that's what we're going to use in a little while.)
Making sure, making that positive (See?) then you know if you--your
North Star, which is the Word to any Christian... Anything contrary to
the Word...
Look. Let me tell you something. Listen to this closely. This is the
complete Divine revelation of God, His will, and the coming of Christ;
and everything lays right in this Book completed. And if anything draws
you off of That, throw that compass away, 'cause it's only a creed;
it's only an organi--it's only a paper that you're packing in your
pocket, got hanging in your room, framed; it's a creed. Then find the
Compass that sets you to the Word. Amen.
25-1 You notice, when this
experience hit Paul, he went down in Egypt and Arabia somewhere and
studied three years. Glory. Whew. He had to be positive. And when he
seen... When the Holy Spirit directed him Word by Word, he could write
that Book of Hebrews and show those Jews. Certainly. Why? He was
centered; that Compass of the Holy Spirit put him right on the North
Star.
Now, if you got something pulling you off of It, you better leave it
alone. That's right. It'll point to His Word and only to His Word,
because the Holy Spirit came to manifest or vindicate God's promise.
There's no creed will do that; no organization will do it; no powers or
nothing can do it, only the Holy Spirit by the Word; and He is the Germ.
25-3 Now, you take a grain of wheat, a pretty grain of wheat, but it can no--do nothing; it's dead until the germ comes into it, then it produces many grains of wheat. And Christ is that Life, that Absolute. If the wheat doesn't have that absolute in it, it'll never rise. If that wheat don't have that absolute, may be ever so pretty on the outside, but it cannot live, because there's nothing in it to live by. But when it gets that absolute, it can look in the face of all critics and say, "I'll rise again." Why? Because it's got the absolute; It's in it; it's got to rise again.
25-4 And when it... "If ye abide
in Me, and My words abide in you, then ask what ye will." That's that
absolute. But if you got creeds and everything else tied up into it...
You can't mix oil and water. You can just take and break it any way you
want to; it'll never mix, because it's two different chemicals. And you
can't make creed and the Bible, contrary to the Bible, mix. You can't
make denomination and free-born religion--or free-born salvation mix
together, 'cause as sure, God only deals... I'm going to say it anyhow.
God never breaks His program. He cannot break, because He's infinite.
And I realize, you know, I--I--it goes before lots of people. See? But
God cannot break His program. He cannot do something one day, and
change it over and do something, and say He's wrong that day.
26-1 God doesn't deal with
groups of men; God deals with an individual, because man has different
ideas; he's built up different in nature. And God has to take that man,
and mess him around, and pull him around out of his own self, till He
gets him in His nature; and then God deals with that person.
Look all down through the ages, Noah, and Moses, the prophets, never
two of them at the same time: one, constantly all the way down through
the ages. Therefore, if you say, "In the multitude of counsel there's
safety." Look at.
26-3 As I preached here not long
ago at the tabernacle, there was Ahab and there was Jehoshaphat. And
they were going up to Ramoth-Gilead to push back... Fundamentally they
were right; the land did belong to them. And the--the enemy, the
Syrians up there was filling their children's belly with the wheat that
the Israelites should be: God-given property. So fundamentally it
seemed good. "Go with me, and go up there, and we'll push them off the
land." Well, that sound awful good; fundamentally it was right, but
it's conditions.
Jehoshaphat, being a good man, said, "But shouldn't we consult the
Lord?"
Of course, Ahab, that backslider, said, "Well, sure," borderline
believer, you know. Said, "Oh certainly, I should've thought of that.
I've got four hundred Hebrew prophets--four hundred of them I feed,
take care of them. They're the best there is in the country. We'll
bring them up."
And all of them together with one accord said, "Go on up; the Lord is
with you." Fundamentally they were right, but they hadn't caught that
absolute.
Then when he said, "Isn't there one more?"
Said, "Yes, there's another one, but I hate him." He said, "He's always
telling evil about me (See?), always saying..."
26-7 How could he prophesy good,
when the whole Word... Elijah, who had been before him, said to Ahab,
"The dogs will lick your blood." Now, how could that a-vindicated
prophet say anything that wasn't the will of God? And how that the dogs
would eat Jezebel, and the dung would be upon the fields, so they could
not say, "Here lays Jezebel." With a curse like that on a man, how
could anybody else bless?
That's the way it is today. How can a man bless these things that's
taking people further from God all the time? There's only one thing to
do. If you have to stand by yourself, curse the thing in the Name of
the Lord and stay with it, when you're absolute...
And you say, "Well, Brother Branham, you make people hate you."
God will love me. That's my absolute. Can't rest on an arm of flesh;
you got to rest on the Word, what God said do.
27-4 How did Micaiah know he was
right? He waited; he had a vision. They had a vision too, but the
vision didn't compare with the Word. And today the same thing...
Micaiah compared his vision with the Word, and then he seen he and the
Word was together. Today if your vision's contrary to the Word, leave
it alone, 'cause it's a wrong absolute. Micaiah's absolute was exactly
with the Word, so he could stand and say, "He..." what he said,
and--and believe it. When they smacked him in the mouth and said,
"Which way did the Spirit of God go?" he said, "You'll find out when
you set in the inner chamber." Right.
He said, "When I return in peace... You put this man in inner prison,
and when I return in peace," said Ahab, "I'll deal with this fellow."
"Oh now, Micaiah, what about it? Your head will be chopped off when he
comes back."
27-6 Micaiah stood there just as
stern as Stephen did (Amen.), just as willing as my Lord walked to the
cross; just as easy as Daniel went into the lions' den; or Shadrach,
Meshach, and Abednego went to the furnace. Absolutely. He stood there
and said, "If you return at all..." Why? He was absolute. "If you
return at all, God never spoke to me. Chop my head off then."
He had an absolute. He knowed that his Compass, that had guided him to
this vision, was exactly with the North Star. Yes, sir. His anchor
held. Yes, the Word and It only...
If your absolute... If you have an absolute in your life...
28-1 There was a time when, you
know, etiquettes had an absolute. I can't think of that woman's name,
but the whole nation trusted in what that woman said. (I forget her
name. I was writing a note here; I couldn't think of that woman's
name--who--what it was.) But here a few years ago they had to be...
This woman, what she said... If she said use the knife in the left
hand, that was--that was it; that was the absolute. She was the--the
answer to all of it. And if you put the fork in the left hand, then you
were absolutely wrong. What was her name? [Congregation
answers, "Emily Post"--Ed.] Oh,
that's it, sure. Yeah, that's who.
Now, you were--you were absolute--and she was--she was etiquette's
absolute. It must be that way. Like, oh, many things we find like that.
But we find out now it's gone. Eat the way you want to. Yes, sir. All
right. But that was etiquette's absolute. You had to do it that way.
28-3 There was a time when Adolf
Hitler was Germany's absolute. Whatever he said... When he said,
"Jump," they jumped; when he said, "Kill," they kill. Millions of Jews,
he dodded his head. You see what happened to that kind of an absolute?
It looked like power, but it was contrary to the Word.
"How do you know it was contrary to the Word?"
God said when Balaam tried to look down upon Israel to curse it, he
said, "I see him as a unicorn. How righteous are thy tents. Whoever
curses you will be cursed; whoever blesses you will be blessed."
Look like Hitler could have saw that. Look like them German Christians
could have saw that. See? That absolute... Absolutely contrary to that
Word... You know, as it's been said, "Man... God made man, but man made
slaves"--one trying to rule over the other one. We got one Ruler,
that's God.
But Hitler was Germany's absolute. Look at it today. Now, see what
happened? It was a wrong absolute. Why? It was contrary to the Word.
And now, you see where it all went to? Disgrace.
28-8 And if your absolute is in some organization, or some sensation, or something else besides the Person of Jesus Christ, you'll come to the same portion of shame, only worse. See? If your absolute is not Christ, that's the only Center-post of the human life; and Christ is the Word, not your church, your word--the Word. See? "Upon this absolute I'll build My Church," upon Christ, the Word.
29-1 There was a time when Mussolini was the absolute of Rome. I don't know, I might've read an article, or it could've been that I read it in a book, or somebody told me; but when someone was being interviewed by Mussolini he was--he was--wanted to bring Rome into athlete--athletics. And there's a big statue used to stand there of him about athletics. That's all right. Greece had that idea many years ago. Rome's always tried to have it. Athletes is all right, but--but--athletics, but--but remember, that won't take the place of Christ. No matter how strong you are, that has nothing to do with it. He's the all power.
29-2 And you see what he tried to build Rome upon? And he tried to build Rome upon the thing of an absolute; that he was that absolute. And they said that one day that his--his cab--his driver was one minute early, and he shot him. Said, "I didn't say be here at one minute before nine; I said be here by nine." Plowy, and shot him. See? "I don't want you here one minute before; I want you here at nine." See? Look what an absolute he tried to make hisself. But you see what happened?
29-3 You remember, many of you
here, the old-timers, Roy Slaughter maybe, and farther back than that
remembers down yonder when I told you about prophecy? One day down
there at the Odd Fellow's building, before we ever come to here, I
said, "Mussolini will come to a shameful end." I said, "His first
invasion, he will go to Ethiopia; and Ethiopia will fall at his step,
but he'll come to his end, and nobody will help him; and disgrace will
he be buried." There he is.
I said, "There's three isms has rose up: Nazism, fascism, and
communism." I said, "Them isms will revolve and come around into one;
it'll he communism. Watch. Communism will burn Rome." See? You watch
it. Uh-huh. It's a tool in God's hands. They think they're against God;
they're working right into it all the time, don't know it. He's just
using them as a puppet, some tool in His hand like He did
Nebuchadnezzar and many of the others.
29-5 Now notice. See? Now, there
was a time when Pharaoh was a absolute of Egypt, but look where it's at
now. See? It all fail. Oh, it's a wrong kind, so they always fail.
They're a manmade absolute. You can't take a manmade absolute, I don't
care if it's a--a president, if it's a dictator, if it's a king, if
it's a church, if it's a organization, if it's a creed, any of those
things are going to perish, just like all the absolutes of that kind
through the ages.
We can look back... Look back. Look at men who trusted the emperors;
look at men who trusted the dictators; look at men who built their
hopes upon them kind of absolutes; and look where they are today.
30-2 Now, let's turn ourselves
around and look at the men who put their hopes upon the Bible, upon
God's Word and held It for an Absolute; look where they are now.
Paul gives you a little brief of them in Hebrews the 11th chapter: what
they did, how they subdued kingdoms, wrought righteousness, and so
forth; and they wandered about in sheepskins and goatskins, of who the
world's not worthy of, waiting in glory for that grand resurrection.
See? All right. For they... Some of them didn't--didn't obtain to these
miracles, and they give their bodies anyhow, looking forward to that
resurrection. To finish out their lives, they didn't care for it; they
wanted to go on and sacrifice themselves so they could obtain that
resurrection; and that's what they did.
30-4 Now, absolutes... We're
talking... absolute... You know, our Supreme Court is an absolute. It's
a absolute; it's the--it's the final end of all arguments in this
nation. That's right. Their decision is an absolute in our Supreme
Court. That's right. Oh, I know sometimes we don't like it, but
it's--it's an absolute anyhow. Yes, sir. What if we didn't have that,
then what? But that's an absolute. Certainly is. Why? That's--our
nation is tied to that.
When that Supreme Court finally makes their final decision, that's it;
there's no... Where you going to after that? You're going to follow
their decision; that's all; you've got to. They are the last word;
they're the "amen."
You can try it in local city courts; you can try it magistrate, and
then go to federal--to all kinds of courts, and to federal courts; but
when we've come to the Supreme Court, that's it. That's right.
Sometimes we don't like to--say, "Well, I don't like their decision,"
but you try to get away from it once. That's the nation's absolute. And
what if we didn't have it? Yes.
We have to have an absolute. Everybody has to have one. You've got one.
But what I'm trying to tell you, background there and show you what
absolutes are.
Now, the nation's Supreme Court is the nation's absolute. That's the
last thing in any kind of a fuss. They settle it. What they say, that's
it.
31-3 There's an absolute at a
ball game. That's the umpire. Oh, yeah. Sometimes we don't like his
decision either, but it's--it's--it's that anyhow. The umpire, his
decision is the final word. That's right. No matter what others say; if
he says it's a strike, it's a strike. That's right. Certainly. No
matter what others say, that don't have nothing to do with it. And
let's just think of it. If you's... (I don't go to ball games, but I
just happened to jot that down.) An umpire, he's the absolute at the
ball game.
One of them say, "That was a ball."
Another say, "You're a liar."
This say, "This isn't that way; he ought to be this way."
The umpire said, "Strike."
See? The rest of them take their seat and set down. They gripe, some of
them, but... I imagine they'd "boo" at him down in their heart and
things, but it's a strike anyhow. Why? He's the final word.
First baseman said, "You know that, that passed."
The other say, "You know that's wrong."
He'd say, "Strike." That's all of it. "Shut up then, go on back to your
place."
31-5 What if there wasn't an
umpire at the ball game? My, could you imagine what kind of a game that
would be? One of them said, "It was a strike." Another said this;
another said that.
Another said, "You're a liar."
They'd be fuss and a fight. To have a ball game, you got to have an
absolute. And he walks out there, and no matter if you don't like him
or what, he--he's the absolute anyhow. He is the absolute; his word is
final. No matter what you say about it, it's that way. Now, if they
didn't, the whole game would go into chaos. Is that right?
32-2 What would the nation be if
there wasn't a federal court? There wasn't Supreme Court in this
nation, what would it go--where would it go to? The nation would be in
a chaos.
If there wasn't a--if there wasn't a umpire at a ball game, it would
wind up--you wouldn't make the first throw till somebody'd be fussing.
Somebody stand there and maybe the--really went right on the plate, and
the other guy'd say, "Oh, no. No, no, no. It didn't do that." And then,
there you go. First ball was throwed, they'd argue about it. One of
them said, "That was a strike."
They'd say, "It wasn't a strike."
See? You've got to have somebody that game's tied to, and that's the
umpire. When he says, "Strike," it's strike. If he says, "Ball," it's
ball. Whatever he says, it goes. That's it. And if you didn't, you
wouldn't have no game.
32-5 Let me show you another
absolute. It's a red light, a red light. When it says, "Stop," it means
stop. If you run it, you're going to pay for it. But if this city
didn't have any lights out here, stop lights, what kind of a city would
it be? It's got to have an absolute. I don't care what the policeman
said or anybody else standing there; they're secondarily.
If somebody can prove that you went through on a green light, I don't
care what the policeman said, they're wrong. When the light said, "Go,"
that means go. That's the absolute. You can prove that; the light said,
"Go." The policeman might have been standing somewhere, the mayor of
the city might somewhere. That don't make a bit of difference. If
you've got proof that it was "go," you go; and if somebody hits you,
it's their fault. You can prove it. That's right. We can prove what
we're talking about. That's right.
Now, what if there wasn't no red light? One run up to a crossing, it...
Look what it would be. One say, "Hey, get out of the way; I'm in a
hurry. I got to go to work; I'm late now. I'm going through now."
Other one said, "You just think you are, because I am the one that's
going through, because I was here first." And I can see a woman get out
and fix her hair.
What if we didn't have a red light? Wouldn't there be a traffic jam.
33-3 That's what's the matter
with the churches. See? That's right. That's the reason they got such a
denominational jam. That's exactly right. Nobody's getting anywhere.
They're standing, fussing.
Here is God's Light. When It says, "Go," go. When It says, "Stop; this
is far enough," then stop. That's right. That's where we are based
upon: That, that Word, not what some bunch of men said or some other
bunch of men said.
Jesus said, "These signs shall follow them that believe." Let's go. "Go
ye into all the world, preach the Gospel to every creature."
33-6 You know, as good as
education is, but Jesus never required that. That's right. As good as
churches are--buildings, He never required that. As good as hospitals
was... We... The churches build hospitals. That's all right; we
appreciate that, but He never required it.
He said to the Church, "Preach the Gospel." And the Gospel came not in
Word only, but through power and manifestation of the Word. Paul said
so. Then go manifest the Gospel. Oh, my. If it was that way...
33-8 Oh, we are today living in
a time when we got the best doctors we ever had. We got the best drugs
we ever practiced with. You know that. And we salute those men; we pray
for them. I do, and I hope you do. Those men, who with their
understanding of feeling... They got two senses to work by, that's
seeing, and feeling; and they... and hearing. They work by a sound of a
heart, or a--a feeling of a tumor or something, or--or the sight of
something they can see, a spread of disease, or--or something on the
face that's covering the face or the body somewhere. They--they work
upon those things (See?) because that's... They try to take medicines,
and so much that'll kill it, and then won't kill you, and--and so
forth. They won't... That's their business to work on that. And we
appreciate that; that's very fine.
But we've got the best doctors, the best medicine, the best hospitals,
and more sickness than we ever had. We got more unbelief than we ever
had. Yes, sir. That's exactly.
34-2 Ministers has organized
themselves, and got great denominations, and taking in anything, and so
forth, and just for anything making a church member; and they're went
over to some seminary like a incubator chicken, and hatch them out by
a--a grinder that brings them out like that; and some time know no more
about God than a Hottentot does about an Egyptian night. Bring them
through like that, and the... There you are. See?
Oh, what we need in our churches is a man that's got a absolute. What
we need in a Methodist church, the Baptist church, the Pentecostal
church, the Presbyterian church is an absolute, a man of God that'll
stand tied to the Word and to Christ, and bring that congregation under
that condition of where each member walks in condition of this Word,
seeing that Word manifested, following, "These signs shall follow them
that believe into all the world."
They said, "That was done away with."
Jesus said, "Go ye into all the world; preach the Gospel to every
creature."
We haven't reached all the world yet, and a long ways from every
creature. How long? All the world. Who to? Every creature. What will
happen? "These signs shall follow them that believe: In My Name they
shall cast out devils; they shall speak with new tongues; if they
should take up a serpent or drink the deadly thing, it would not harm
them; if they lay their hands on the sick, they shall recover."
That's the absolute holding there, the Word, that North Star, that
compass that stays right with It. That's what we need.
34-6 But we went out and built institutions, organized the people, took in members, and fussed with the Baptists because they didn't believe the way we did, and the Methodists because they didn't this way; and--and we hatched out a bigger seminary, and built a bigger churches, the better plushed pews, and a bigger organ, and so forth, and a better dressed crowd; they got the mayor and everybody in the church; and what have we got? A bunch of death tied to a denominational absolute. Death. Oh, forbid...
35-1 If I die in my tracks, my
absolute is Jesus Christ; upon That I believe. If everybody walks
out... Someone said... Doctor Davis said to me, "Billy, you preach such
a thing as that, you'll preach it to the posts of the church."
I said, "I'll be preaching God's Word to the posts then, 'cause God's
able of these posts to rise children unto Abraham." Right. God's Word
is true.
He said, "You think they'll believe you?"
I said, "It does... That's not my business. It's my business to stay
true to that Word." That's right.
Said, "You think you could meet an educated world like this with a
theology of--of Divine healing?"
I said, "It's not my Divine healing; it's His promise. He was the One
give the commission."
35-3 Oh, and I remember when He swept down there in that big Light, standing yonder at the bottom of the river, 1933, in June, when He said, "As--as John the Baptist was sent forth and forerun the first coming of Christ, I send you with a Message to the world to forerun the second coming of Christ." And around the world she's went, when revival fires had been built for fifteen years on nearly every mountain...?... Divine healing across the nations, and the power, and restoration... And now, I believe she's ready to strike that final climax yonder to bring forth a faith that'll rapture the Church into glory (It's the truth.), and She's laying in the Messages. We're really at the end time. We've talked about it and everything, but the thing has moved upon us now. Hear them. Yes, sir. Here's one. That's right.
35-4 The--the--the red light, as
I've said, it settles the case. That's all. The red light tells you who
goes. Now, no matter what anybody else says; it's what the red light
says. You can really have a traffic jam if you don't--if you don't mind
the red light. There must be an absolute. Yes, sir.
Just like to the Church, there's got to be an absolute. To the people
in the church, you've got to have your absolute. But today, each church
has its own absolute. See? And don't try to take...
"We Baptists believe this."
"We Methodists believe this."
"We Presbyterian believe this."
"We Pentecostals believe this."
That's all right, but why don't you take the rest of It? What's the
matter with the rest of It?
"We Baptists believe in immersing."
That's good. What about the Baptism of the Holy Ghost now? What about
speaking with tongues? What about gifts of healing? What about prophecy?
"Oh, no. We don't; that--that was for another age." Oh, boy.
36-4 Pentecostals, you say,
"Well, we believe in speaking in tongues for the evidence."
Sure, speaking in tongues is all right, but that's still not the
evidence. Many people speak in tongues (That's true.), and that's as
far as they ever go. The devil can impersonate any gift it's got, any
gift that's in the Bible.
Paul said, "Though I speak with tongue of men and angels; though I give
my body to be burnt as a sacrifice; though I sell all my goods to feed
the poor, and though I have faith to move mountains; though I went to
the seminary and learned all the knowledge there is to be learned, I'm
still nothing."
36-6 It's the Person of Christ:
Christ. Receive Him. And you can't receive Him without receiving His
Word. The Word has to come first; then the Life comes into that Word
and manifests that Word.
Didn't Jesus say, "If I do not the works of My Father, then don't
believe Me?" It was the Word of God being manifested. God was in
Christ, reconciling, expressing Himself to the world what He was. That
was--that was the absolute. That was the eternal absolute there.
Then you say, "Is that the eternal, Brother Branham?" That was. "Then
what about today?"
Jesus said, "He that believeth on Me, the works that I do shall he
also" The same absolute... All right.
37-1 Each one has their own
absolute. Oh, my. It's just like it was in the days of the Judges:
every man done what was right in his own sight. In the days of Judges
every man had his own--his own absolute. He did just what he wanted to
do, and that's the way it is now. Every man done right in his own sight.
Now, you know the reason they did that in Judges? This might shock just
a little bit. But the reason they did it in Judges, because they had no
prophet in them days for the Word of the Lord to come to, so every man
could do what he wanted to in his own sight.
And that's exactly what's happened today. We don't have the prophet in
these days of denominations, but God promised us one. See, see? He did.
In the last days He would rise up and send Elijah back on the scene
again, and he would turn the hearts of the children back to the faith
of the fathers--back to the original Pentecost. You know He said that.
37-4 Now, I know you'll refer,
as He did there to John (over in--in Matthew 11th chapter and the 6th
verse, I believe it is), when they said, "Who do you think this man
was--this John?"
He said, "If you can receive it, this is he that was spoken of, 'Behold
I send My messenger before My face.'" That's Malachi 3, not Malachi 4.
But remember, if that was the Malachi 4, then the Word failed, because
He said--but just at this time the whole world would be burnt, and the
righteous would walk out upon the ashes of the wicked. No. Don't mix it
up, brethren; make It say just exactly what It says. That's right. He
promised it in the last days, and it'll be right in the midst.
37-6 Remember, when Judges,
every man done the way he wanted. There was no man--no man could make
that Word live. There was no prophet. The Word of the Lord always comes
to the prophet. That's right. And he's always hated. Only a little
group that love him. And... See? But I mean, there was always that.
God doesn't change His policy; He cannot and be God. If God ever says
anything or does anything, He must do the next time. When that crisis
arrives, if He don't act the second time the way He did the first time,
He acted wrong the first time. And who'll accuse God of acting wrong?
Who are you can lay sin to God? That's what Jesus said: "Which one of
you can accuse Me of sin?"
What is sin? Unbelief. "He that believeth not is condemned already."
"Which one of you can show Me that I haven't fulfilled everything
Messiah should do?" See? Nobody spoke a word. He had... The Messiah was
a Prophet, and He'd proved that He was that. They hadn't had a prophet
for hundreds of years, since Malachi, and here He rose on the scene. He
was a mystic to the people and a stumbling Block to their church,
'cause He said, "Behold I lay in Zion, a Cornerstone, a precious One,
tried, oh, a stumbling Stone. (Yeah.) But whosoever believeth on Him
shall not be ashamed." That's right. There He was. And they... Just
exactly fulfilled Scripture. But those who believed Him had an absolute.
38-3 Little Martha, when she
seen Lazarus come from the grave, she knew Who that was. Even before It
done it, she had the absolute of knowing, "I believe that Thou art the
Son of God that was to come into the world. Even now, though my brother
be dead, just say the word; God will do it." Amen. She was absolutely
positive. That's right.
When he said that, and she meant it from her heart, He said, "Where
have you buried him?"
Said, "Come and see."
There He stood there with a vision, 'cause He said, "I do nothing until
the Father shows Me first," St. John 5:19.
Sent Him away from--went away from Lazarus' house. They sent after Him
to come pray. He knew Lazarus was going to die; and after the amount of
time, He said, "Our friend Lazarus sleepeth."
They said, "He does well."
He said, "He's dead; and for your sake I'm glad I wasn't there."
(They'd of been asking Him to pray for him.) Then He comes back, said,
"But I go wake him." Oh, my. Not, "I'll go and see what I can do."
"I'll go wake him." Why? "The Father's already showed Me just what to
do."
38-8 Went down to the grave.
There stood a Man; there stood God in flesh, that could've said to the
stone, "Dissolve." and it would've dissolved; but He said to them
women, them poor little women, little young women, said, "Take away the
stone."
You got something to do too. See? And they rolled away the stone; and
it made them sick, he was so stinky. There He stood there. Oh, my. I
can see Him straighten that little frail frame up because the Bible
said there's no beauty we should desire Him; He wasn't very much to
look at. See?
39-2 Just like David. He was
chosen king when he was just a little ruddy thing. See? All them great
big fellows said, "Wouldn't he look pretty with a crown on his head?"
"Take this older son," Jesse said.
Samuel said, "God refused him." Brought all of his sons up.
Said, "Haven't you got any?"
"Yeah, we got one, but he wouldn't look like a king. Why, he's a little
bitty, stoop-shouldered, ruddy-looking fellow."
"Go get him." And as soon as he come walking before that prophet, the
Spirit fell on him. He run with that oil and poured it on his head,
said, "This is your king." That's it. Yes, sir.
39-4 And Jesus stood there a
stoop-shouldered, perhaps, turning gray when He was yet not over thirty
years old. The Bible said He might've look like forty. Jews said,
"You're a man not over--over fifty years old, and you say you seen
Abraham?"
He said, "Before Abraham was, I AM." My, oh, my. St. John 6.
Then we come to find out, here He stood by the grave. He knowed that
vision had to strike; He knowed it had to be, "Take away the stone." He
was stinking, wrapped in grave clothes, been dead for four days; his
nose had already fell in, that much time.
39-6 There He stood there;
straightened up His little body, "I am the Resurrection and the Life.
He that believeth on Me; though he were dead, yet shall he live." Tell
me a man could ever make a statement like that. "Whosoever liveth and
believeth in Me shall never die. Believest thou this?"
She said, "Yea, Lord." Though He'd failed her, seemingly. When she
called, He didn't go; she called again; He didn't go. But here she
says, "I know that Thou art the Christ that was to come into the world."
He said, "Lazarus, come forth." And a man that'd been dead four days...
Why? What? Christ had the absolute. He'd saw the vision; it couldn't
fail. That's right. It couldn't fail. He was absolutely sure.
And Martha was absolutely sure. If she could get Him to recognize what
she believed in Him to be, she'd get what she asked for. Right. There
they was, the absolute; it tied in with the Word, and that was it.
40-4 Every man today does in his
own sight what he seems good, because there is no prophet.
Look in the days of the Judges. Look at in the days when (I believe it
was Elijah or Elisha, one. Yeah.), that the dead baby... The--the
Shunammite woman, she made...
Elijah was God's man of the day, not just some good intelligent
teacher. Why, he was an old guy that walked along and. Was you... Just
come to--come to your door today you'd probably run him away. A whole
nation hated him. Jezebel and all the rest of them hated him, because
her--she set in the White House and made all the women do the way she
did; and all of them had pattern after her; and--and Ahab was
turned--his head was turned by her power. We haven't missed it too far
today, just about the same; and there--there you are. They was all
popularity and all... they was all snowed up.
40-7 But that little old
Shunammite (not Shunammite woman but little... Yes, I believe she was a
Shunammite), when she come and seen that that power was in Elijah, she
said, "I perceive that he's a holy man." And when that baby was laying
dead, she said, "Saddle that mule and don't you stop." She went up
there... She knowed... And I like that, the way she come; she got to
her absolute, her tie post.
Elijah said, "Here comes that Shunammite. She's grieving, but I don't
know what's wrong." See, God don't show His servants everything, just
what He wants them to know. So he said, "Her heart is grieved, but I
don't know." He said, "Run, find out, Gehazi, and see what's wrong."
He said, "Is all well with thee? Is all well with thy husband? Is all
well with thy son?"
Look at her. Oh, my. This is it. She said, "All is well." Why? She'd
come to her absolute. "All is well." And she knelt down. Fell first at
his feet, and Gehazi raised her up. That's not right before his--his
master, raised her up; and she begin to tell him.
41-3 Now, he didn't have no
absolute now. He knowed he had power by the vision to give her the
child, but now what could he do? He took his staff and went down in the
room, put--shut all the doors, taken everybody else out. He walked up
and down the room. He had an absolute if he could only contact it. Back
and forth, up and down the room... Oh, my. Directly he felt something
strike him; he laid hisself on the baby, got back up again, went away.
The--the baby kinda moved, got warm. He raised back and forth; he
didn't get a good contact with the absolute. "What was it, Lord? What'd
You say do?"
No doubt when he turned, he saw a vision: that little boy run playing,
jumping in the rope, something or other like that--playing. He throwed
hisself upon the baby; he stuck his nose upon its nose, his lips upon
its lips; and the power of God raised up the baby to life. What was it?
The woman's absolute was the prophet; the prophet's Absolute was God.
And together with the Word, "I am the Resurrection and the Life," the
power of God, that Creator...?... She raised up again, the baby.
41-5 Sure. The reason every man
done in his own way, because they had no prophet for the Word of the
Lord to come to. The Word and the prophets was missing in that day.
Oh, I seen this at my conversion, of the day that we lived in. I'm so
glad that God got ahold of me before the church did. I'd probably been
an infidel. Yes, sir. I... All this conglomeration of mess and
everybody. "Well, come over and join ours. And if you don't, well, you
can pick up your letter and go join the other one." Oh.
"Won't you bring your letter into our fellowship?"
I believe there's one letter; that's when Christ writes your name on
the Lamb's Book of Life. That's the only one it's on.
42-1 When I seen all the
denominations... Our background is Irish, which was formerly Catholic,
and I seen that was corrupt and rotten. I went down to a certain
denominational church here in the city; they said, "Oh, we're the way,
the truth, the light; we got all of it."
I went to another one in New Albany. "Oh, my. Them guys up there don't
know what they're talking about."
Catholics said, "You're all wrong."
I thought, "Oh, my."
I played with a little Lutheran boy, and I thought--a little German
Lutheran; I went over and I said, "Where do you go to church at?"
"I go to that church."
I went down, and I found out they said they were the way. And I went
down to Brother Dale, in Emmanuel Baptist, or the First Baptist; they
said, "This is the way."
And I went over to the Irish church, they said, "But this is the way."
I thought, "Oh, my. I'm so confused; I don't know what to do. But I
want to get right."
42-6 I didn't know what to do,
and I didn't know how to repent. I wrote a letter. I thought, "I seen
Him in the woods." I wrote Him a letter; I said, "Dear Sir, I know You
pass down this path here, 'cause I set here squirrel hunting. I know
You come by, and I know You're here. I want You... I want to tell You
something."
I thought, "Now, wait a minute. I--I never seen anybody I didn't... I
want to talk to them; I--I want to speak with them. I--I want to talk
to Him." I thought, "Well now, I don't know how to do it."
42-8 And I went out in the shed
and knelt down, water, wet and little old car setting there wrecked up.
And I said, "I believe I seen a picture... I believe they put their
hands like this," and I got down. And I said, "Now, what I'm going to
say?" I said, "There's some way you have to do this, and I don't know.
I know there's a way to approach everything, and I don't..."
I said... I put my hands like this. I said, "Dear Sir, I wish that You
would come and speak with me just a moment. I want to tell You how bad
I am." Held my hand like this. I listened. People said... God talked to
me, and I knowed He did talk, 'cause I'd heard It when I was a kid,
telling me not to drink and things. He didn't answer me.
I said, "Maybe I was supposed to put my hands like this." So I said,
"Dear Sir, I--I don't know just exactly how to do this, but I--I trust
that You'll... Will You help me?"
43-3 And each preacher telling
me come join theirs, and stand up and say they took Jesus Christ, and
they believe Jesus to be the Son of God. Devils believe the same thing,
so I thought, "I--I got to have something better than that." So I was
setting like this.
I read where Peter and John passed through the gate called Beautiful,
and there was a man crippled from his mother's womb. Said, "Silver and
gold have I none, but such as I have..." Don't know... I knowed I
didn't have that.
So I was trying to--to find out how to do it; I didn't know how to
pray. I made my hands; then I laid down like this. Of course, Satan
come on the scene then, said, "You see? You waited too long. You're
already twenty years old; there's no need of trying it now. You done..."
43-6 Then I got all broke up and
started crying. And then, when I really got broke up, I said, "I'm
going to talk. If You don't talk to me, I'm going to talk to You
anyhow." So I--I said, "I'm no good; I'm ashamed of myself. Mr. God, I
know You'll hear me somewhere. You'll hear me. I'm ashamed of myself;
I'm ashamed that I have neglected You."
About that time I looked up, and a funny feeling swept over me. Here
come a Light moving through the room and made a cross, like that; and a
Voice that I never heard in my life, talked. I looked at It, just cold
all over, numb; I'm scared. I couldn't move. Stood, looked at It; and
It went away.
43-8 I said, "Sir, I--I don't
understand Your language." I said, "If You can't talk mine, and I--and
I don't understand Yours... And if You have forgive me, I know that I'm
supposed to be reckoned in that cross there, somewhere that--my sins
are supposed to lay in there. And if--and if You will forgive me, just
come back and talk in Your own language. I'll understand by that, if
You can't talk my language." I said, "You just let It come back again."
There It was again. Oh, my goodness. There I got an absolute. Amen.
Yes, sir. Felt like a--a load of forty tons lifted off my shoulders. I
walked down through that boardwalk, couldn't even touch the ground.
44-2 Mother said, "Billy, you're
nervous."
I said, "No, mom, I don't know what happened."
There was a railroad track back there; I run down that railroad track
jumping up in the air just as hard as I could. I didn't know how to
give vent to my feelings. Oh, if I'd have knowed how to shout. I was
shouting, but in my own way. You see?
What was it? I had anchored my soul in a Haven of Rest. That settled
it; that was my absolute. There I'd found something, not some mythical,
some idea. I'd talked with the Man. I'd talked with that Man that told
me never to drink, or smoke, or do anything that would defile myself
with women's and so forth, that when I got older there'd be a work for
me to do. I had contacted Him, not the church; I'd contacted Him--Him.
Yes, sir. He was the One.
44-4 Like a fellow down here at
the Kiwanis, or the--was speaking not long... Right after the First
World War. (Brother Funk standing there, being a soldier.) He said that
he was... (It's a little--kind of sounds jokey. It's no place for a
joke, but here's what he said. He was here in New Albany.) He said,
"The captain taken us out, said, 'That whole country there is infested
with Japs. Tomorrow, boys, we go in; we got to take them.' He said,
'Remember, boys, there's many of us standing here today that won't be
there tomorrow. They won't be here tomorrow; we're going in in the
morning at daylight.' Said, 'Now, each one get to his own religion.'"
This guy said, "And I didn't have any religion." And said, "I said..."
Said, "I stood there, and all the rest of them..." Said, "Here come a
chaplain, went this way; a Protestant went this way, and the Jewish
went this way, and a Catholic went that way with their chaplain." Said,
"I stood there."
44-6 And said, "The--the
commanding officer said to me, said, 'Boy, you better get to your
religion.'"
He said, "I ain't got any."
He said, "You better be getting some, 'cause you're going to need some
right away; I'm sure."
And said about that time, he seen a bunch going by and was Catholic.
Said he walked over and said to this priest, "Could you give me some
religion?"
And he said, "Come on."
Said, "He went in and made a Catholic out of me." (And there in New
Albany there was John Howard and a bunch of them real royal Catholics
setting there, you know, when this guy was telling this.) And he
said--he said, "In the next day in the combat..." He was talking about,
oh, how it was and said (He's a great big fellow, you know)--and said
they got hand to hand. And they was just stabbing with knives, and
screaming, and cutting, and slashing. Said the lines got twisted up,
and they got right around one another. Japs let them walk right into
it, like that, and them big old machine guns a-bellowing from every
side--and hand to hand combat.
45-3 Said, "Directly, I stopped
long like this..." And said, "Everything, screams and carrying on, you
couldn't hear yourself." Said, "There's blood." He said, "I looked, and
it was my blood." Said, "I looked here. There was a hole in my side."
He said, "That was my blood." Said, "I... You know, I--I--I..."
And a real... And, Catholic friend, I'm just saying this for--for fun
now. But a real, royal Catholic said--said, "Did you say a 'Hail Mary?'"
He said, "No, sir." Said, "That was my blood. I didn't want any
secretaries. I said, 'I want to talk to the main Man.'" Said, "That
was--that was my blood."
And I think that's about the way it is. Yes, sir. That's the way it
goes. We've got to have a tie post, an absolute.
"I had no time for His secretary," he said, "I wanted to talk to Him."
And that's it, brother. When a man comes to Christ, you don't want to
take some preacher's word, some secretary's word, some something else.
You Protestants, don't take this, that, or the other; go to that
absolute until you're anchored there by the new birth, being borned
again, and filled with the Holy Ghost, and you see the Bible being
manifested in humility and love through your life. Oh, then that's your
absolute. Yes, sir.
46-1 I read in the Word where He
is the Word. When the German church said, "It's this way," and the
Methodists, and the Baptists, and the Catholic... But I read in the
Word, where He said, "Upon this rock I'll build My Church, and the
gates of hell can't prevail against It."
Listen now, in closing. Now, the Protestant says... Now, the Catholic
says He built it upon Peter. "Thou art Peter, and upon this rock..."
No, never. If it was, it backslid right away. They built it upon a man.
What did He do?
The Protestants said He built it upon Himself. No. He did not. He
didn't build it upon Himself. What did He do?
"What does... Who does men say, I, the Son of man am?"
And some said, "Thou art Elias, and Moses."
He said, "But what do you say?"
Peter said, "Thou art the Christ, the Son of the living God."
46-4 Watch the words now.
"Blessed are thou, Simon, son of Jonas; flesh and blood has not
revealed this to you (You never learned it by some priest; you never
learned it by some seminary.), but My Father which is in heaven has
revealed it to you. And upon this rock (spiritual revelation of the
Word), I'll build My Church, and the gates of hell cannot prevail
against It."
I thought, "Lord, that's it." I read over here in the Book of
Revelations, 21st chap--22nd chapter, where He said, "Whosoever (This
is the complete thing.)--whosoever shall inject something to It;
whosoever shall take something away from It (deny It's so), or
whosoever shall try to make It a little better, and polish It up for
the day; whosoever shall add to or take away, the same will be taken,
his part, out of the Book of Life."
I said, "Then that's all I need, Lord, is to believe This. And in This,
that cross yonder, the Christ came." It's perfect all the way, every
word that He ever said. Take the Book in this hand, the history in this
hand, and just vindicates right straight down, just perfect. And I
said, "Then, Lord, receive me." And when I did, I received Christ the
Holy Spirit in my heart, my Absolute. It hasn't been me.
47-1 I was sick one time when
my... I lost my wife; I lost my baby; and--oh, lost my father, and lost
my brother, and lost my sister-in-law. And Billy was laying, dying,
and--and I was just about gone... I was going up the road crying, going
to her grave (and her and the baby, and the baby on her arms)--going to
the grave. I was walking up; Mr. Isler (used to come here and play, you
know, the state Senator of Indiana), he was coming up the road. He
stopped, and he run out there and put his arms around me (It was after
the '37 flood.); he said, "Where you going, Billy? Up there?"
And I said, "Yep."
He said, "What are you going to do up there?"
I said, "I will listen to an old dove." I said, "I set there by the
baby's grave and hers. An old dove comes down there, and he speaks to
me."
"Oh," he said, "Billy."
I said, "Yeah. And I hear the whispering of the leaves when they play
it. It plays music for me."
Mr. Isler said, "What kind of music does it play?"
I said,
There's
a land beyond the river
That
they call that sweet forever,
And we
only reach that shore by faith's degree;
One by
one we gain the portal,
There
to dwell with the immortals.
When
someday they'll ring them golden bells for you and me."
47-3 He said, "Billy, I want to
ask you something." He said, "What does Christ mean to you now? What
does Christ mean to you?"
I said, "He's my Life, my All. He's all that I have, Mr. Isler. He's
my--my Ultimate; He's all that I can to hold to." Why? There would've
been something happened.
"Upon this rock..."
Said, "I've seen you stand here on the corner and preach till you
looked like you was going to drop dead. I seen you all hours of the
night, up and down the streets making sick calls. And after He took
your own wife and your own baby, you still serve Him?"
I said, "If He slays me, yet I trust Him."
Why? My Anchor holds within the veil; I had a Absolute. I'd tied myself
to His Word, and His Word was holding. He is my Absolute. I found out
that all these other things may fail, but Christ can never fail.
48-3 The Catholic church has the
pope for an absolute; the Protestant has their bishops, and their
creeds, and their general overseers. But I, like Paul...
Got your pencil? Set down something. In... Paul said in Acts the 20th
chapter and the 24th verse, "None of these things move me."
Oh, they can have the creeds; you can have whatever you want to, but
them things don't move me.
I've
anchored my soul in a haven of rest,
To
sail the wild seas (I
don't know where you're at, this way, that way.) no more;
The
tempest may sweep over the wild stormy deep, (All may turn down.)
But in
Jesus I'm safe evermore.
Yeah. None of these things move me, for I'm tied to an Anchor.
"Oh, since I met Him," Paul said, "on that road, I been tied to an
Anchor. He turned me around; He started me back right." You remember,
Paul belonged to an organization too, the biggest in the land, but he
got tied to the absolute.
48-7 Listen. I want to tell you
something. He had a purpose in saving me; He had a purpose in saving
you. And I am determined by His will to do it; not to add to It or take
away from It (Revelations 22:19, if you want to put that down). All
right. "Whosoever take away..." I'm determined... I'm fixing to leave
the church, and you know that. And so, I'm determined just to remain
with this Gospel as long as I live, by the help of God.
Remember. Here's grace. There were millions dying in sin when He saved
me. Who was I that He should save? He had a purpose in saving me, and
I'm determined to carry out that purpose. I don't care; it may be my
end may be pretty soon now. But whatever it is, I'm still anchored,
never changed it.
49-2 Mr. Isler said to me that
day, going up the road; he said, "Billy, in all this trouble did you
keep your religion?"
I said, "No, sir, it kept me." See, see? My Anchor held. That's right.
I never kept it; it kept me. I can't keep it; there's no way for me to
do it, but it keeps me. Yes, sir.
He had a purpose in saving me. There were millions in sin when I come
to Him, but He saved me. He had a purpose in doing so. Christ's death
was an absolute to the fear of it.
49-5 Christ's death settled the
question. When that bee of death stung Him and anchored that stinger...
You know, a bee--a insect that has a stinger, if it ever anchors that
stinger into--deep enough, when it pulls away, it pulls the stinger out
of it. Death always had a stinger.
Death always had a stinger. And one day when that--going up Calvary,
and the bumping of them rocks, the Blood splashing upon the rocks...
When it hit the dirt on Calvary, going to Golgotha, the back of that
cross was dragging out the Bloody footprints of that little, frail body
going, marching along there, them whipping and mashing Him as He went
up the hill; but He had a absolute. He knew where He stood, because the
Word of God said through David, "I'll not leave My holy One to see
corruption; neither will I leave His soul in hell."
He knew corruption set in seventy-two hours. He said, "Destroy this
temple, and I'll raise it up again in three days." He had an absolute.
There He went up the hill with gobs of mockery spit of drunken
soldiers, that put a rag around His face, and hit Him on the head, and
said, "If you're a prophet, tell us who hit you." There He was going up
the hill in shame and disgrace to be--His clothes stripped from Him,
despising the shame, hanging on the cross before the people naked;
dying in Roman disgrace under government capital punishment, a Man that
had done nothing.
50-1 A little story one time
said Mary Magdalene run out and said, "What has He done? Healed your
sick, raised the dead, and brought deliverance to those that would--in
captive. What has He done?"
And a priest smacked her in the mouth till the blood flew out, and
said, "Would you listen to her or your high priest?" Oh, that
denominational world, it's a curse of all of it. That's it. There it is.
50-3 And they took Him on. But
as He went up the hill dragging... The devil had always doubted it, Him
being what He was. Said, "If thou be the Son of God, turn these stones
into bread. You claim you can do miracles. If you are the Son of God,
command these stones to be turned to bread."
That same old devil lives today. That's right, "If you are a Divine
healer, here's old John So-and-so setting here on the corner; I know
he's crippled; heal him." Don't you know it's that same old devil?
Jesus said, "I only do..." Look. He went through the pool of Bethesda
where thousands laid there, lame, blind, halt, and withered, and went
to a man that could walk. He could get around; he might've had prostate
trouble. Whatever it was, it was retarded. He had it thirty-eight
years. He said, "When I'm coming to the pool, someone steps ahead of
me." He could walk. Left all them laying there, and went to that very
one, and healed him. Why?
He said He knew he'd been in that shape. Then they said to
Him--questioned Him when they found Him (St. John 5); He said, "Verily,
verily I say unto you, the Son can do nothing in Himself, but what He
sees the Father doing." There's His absolute. That's still the absolute.
50-7 Standing yonder in Finland
that day, and that little boy laying there, and I walked around, him
laying there dead, been dead for a half hour. You read in the book. I
started to walk away; something put their hands on; I turned around; I
thought, "What was that?" And I looked again. I thought, "Wait a
minute." Looked back here on the flyleaf of the Bible, "And it shall
come to pass, a little boy about nine years old... He'll be killed by
an automobile. There'll be a long strip of evergreen, rocks lapped in
there; the car will be laying across the road, wrecked. He'll have on
little stockings like--up high, a crock haircut; and his little eyes
will be turned back; the bones in his body will be broken."
I looked; I thought, "Oh, God."
I said, "Stand still all of you." The mayor of the city there... I
said, "If that boy isn't on his feet in two minutes from now, I'm a
false prophet. Ride and run me out of Finland." Certainly. "But if he
is, you owe your lives to Christ." That's right. They stood still.
I said, "Heavenly Father, across the sea yonder, two years ago, You
said this little boy would lay here."
51-3 There was Brother Moore,
and Brother Lindsay, and them looking at that. And everywhere, and
they'd wrote it in the Bible; and thousands of Bibles across the land
had it wrote in it. What was it? A absolute.
The Father had showed what would take place. There's no fear at all
standing there absolute. Sure, he'll rise.
Right there in Finland, where thousands of people coming in nightly,
and have to even move some out and let them be--seat them; move them
out and put somebody else in. There he stood with... All that--the
people loved me. And they'd seen healings done, but here was a boy
laying there dead. What was the absolute? The vision. "I do what the
Father says do. He that believeth in Me, the works that I do shall he
also." There's your absolute.
I said, "Death, you can't hold him any longer; God has spoken. Come
back; give him up." And the little boy raised up and looked around like
that; the people got to fainting and everything.
51-7 There it is, wrote right
there and signed by the mayor of the city, by a notary public. That's
right. What is it? An absolute. Jesus Christ is the same yesterday,
today, and forever. If that ain't the same God that stopped the woman
from Nain with the--bearing her with her son.
When anyone died in them days, they immediately put them in the grave;
they didn't let them lay over; they put them in the grave. There's that
same Jesus Christ yesterday, today, and forever. Yes.
51-9 Look down there in Mexico
when that little baby (some of you laying here--setting here), and that
baby... The doctor signed a statement; it's wrote in the Christian
Business Men. That baby died that morning at nine o'clock, and this was
ten o'clock that night. And that little woman would not be comforted.
Billy standing there, my son, trying to put her back, and he had...
Well, they... I guess, they had two hundred ushers standing there; and
she climbing over them. The night before, that blind man received his
sight; and she knew. She was Catholic. But finally, I said, "Go,
Brother Moore, and pray for her, because that baby..." It was raining,
pouring down. They'd been standing there since early that morning out
in that big bull ring. And I said... Let me down on ropes behind to get
into the place; just there for three nights. I stood there, and I said,
"As I was saying..." preaching, and looked; I seen a little baby out
here in front of me, a little Mexican baby, no teeth, just setting
there, laughing at me, right here in front of me. I said, "Wait a
minute, Brother Moore, bring her here." Oh, an absolute...
The ushers cleared back; here she come. She fell down and said, "Padre,
Padre."
I said, "Stand up."
And Brother Espinosa said, "Stand up," and he told her in Spanish. She
stood up there.
I said, "Heavenly Father, I'm standing here in this rain..."
52-2 A pretty little woman about
twenty-three years old, something like that, her hair hanging down, her
little face looking up like that, the look in her eyes, expectation;
she'd seen that man that'd been totally blind for about forty years,
his eyes come open on the platform. She knew if God could open blinded
eyes, He could heal her baby. There she lay there, a little stiff thing
laying under a blanket like that, just soaking wet. She'd been standing
there all morning and that afternoon too. There it was about eleven
o'clock--ten o'clock that night, something like that, holding that baby
out. You seen the article in Christian Business Men's. There holding
that baby like that...
I said, "Heavenly Father, I do not know what this means. I'm just Your
servant, but I seen that baby standing there; it was alive. I lay my
hands upon it in the Name of the Lord Jesus.
Said, "Waa." It begin to cry. The mother grabbed the baby and started
screaming, and the people started screaming out through here, and women
fainting, and things.
I said, "Don't you say nothing about that. Send a runner with that
baby--with that mother, and go to that doctor, and let him sign a
statement that that baby died. It died of pneumonia the morning before
that and--or that morning at nine o'clock." And we got the signed
statement by the doctor; the baby was pronounced dead in the doctor's
office that morning, and the mother packed it around all day. What was
it? An absolute.
What was it? She believed if God could open blinded eyes, why, God
could raise the dead, for He's the same yesterday, today, and forever.
I wasn't sure; I didn't know till I seen. And when I saw the baby, it
was an absolute. Absolutely right. There it was. Death has to give up
its victim.
53-2 Here went the Son of God;
that bee of death begin to buzz around Him. "Aw, how could He be a
prophet. How could He stand there and let--spit in his face? How could
he stand there and let them make fun of him and not do something about
it. That isn't Emmanuel. That's just an ordinary man. Look at the
drunken slobbers from them drunken soldiers. Look at his face bleeding."
The devil said, "I'll get him. I'll get him." Here he come like a bee,
the sting of death, buzzing around Him. But, brother, when that bee
ever anchored its stinger in that Emmanuel, when he come out, he lost
his stinger.
Even death itself... No wonder Paul later could look in the face of it
and say, "Oh, death, where is your stinger; grave, where is your
victory? Thanks be to God, Who giveth us the victory." Christ's death
was the absolute to every man that feared it.
My heart says "amen" to every word in His Book. I'm closing, sure
enough now. I just got to cut this off. See?
53-6 That's why I know the Holy
Spirit is my Compass that guides me. He is the One that makes me know
this Word is true; He is my Absolute; He is my Sunshine; He's my Life;
He's my Anchor. When troubles are on, He's my North Star. When I'm
lost, the Holy Spirit is my Compass that guides me back to the place.
Denominations are like other stars; they shift with the world. Other
stars shift as the world shifts, but not the North Star. The world can
shift where it wants to, but it stays put. Oh, brother. The North Star
is anchored. The others shift around; you can see them here and there,
and everywhere else. That's the way with the denominational churches.
But Christ is the absolute. He's the One you can put confidence in.
When the denominations got you all twisted up, just look at the North
Star. The Holy Spirit is your Compass.
54-1 He ever remains true to His
Word. When they told me that them things couldn't happen in a modern
day like this, I knowed if--if there--if there is no God, then live,
eat, drink, and be merry. If there is a God, let's serve Him. And I've
lived to see the day that He has performed everything, even to raising
the dead when He was here on earth. And we know that by documented
statements that it is the truth. Yes, sir. He is my Absolute.
Now, make Him your Absolute. Take in the--the time of my trouble; He's
always a Absolute. Now watch, by the grace of God... (Now, I just
better close. It's getting late. Well look here, I thought it was
eleven o'clock, and it's 12:30.)
54-3 Friends, all day, all
night, all year, and all through eternity, could never speak of it.
Don't try to figure it out. You can't. There's no way of figuring it
out. You say, "Brother Branham, if--if you..."
I don't know; I just believe; I quit trying to do anything about it; I
just believe it. That's all. See? Not him that runneth, or him that
willeth, it's God shows mercy. See, not by works, it's by grace. See? I
just believe it. God, it's up to Him to do the rest of it. Just believe
it. Act upon it.
This famous song, I heard them play it--sing it here or somewhere.
Oh,
love of God, how rich and pure!
How
fathomless and strong!
It
shall forevermore endure,
Saints'
and angels' song.
54-6 When a man in mathematics
tried to break down, or tried to show by his education, it'll run you
crazy. You can't do it. Don't try to do it. Don't try to figure it out;
God's past figuring out. You don't figure God out; you just believe
God. That's a--that's the secret. Don't figure it out; just believe it.
I can't tell you what it means; I can't tell you how to do it. I just
know, I just believe it; that's all.
Just like, you promise something to a little kid, he believes it. You
should keep your word. You're God's child. He keeps His Word; just
simply believe It. Don't be shook up; just stay right there. God did it
one time; He has to do it again. If He don't, He will tell you why He
can't do it. And that's right. Now, just stay right with it.
55-2 You know, that one verse
there... I believe our precious brother there (was baptized last night)
sings that song, "Oh, Love of God." They tell me that that verse, this
part of it, was found penned on a insane institution's wall, when it
said:
If we
with ink the ocean fill,
Or
were the skies of parchment made;
And
every stalk on earth a quill,
And
every man a scribe by trade.
To
write the love of God above
Would
drain the ocean dry,
Or
could the scroll retain the whole,
Though
stretched from sky to sky.
55-3 Think of it, when about
three-fourths of the earth is water. And look at the hydrogen and
oxygen in the air, the humidity and stuff. See, if every moisture was
ink; and think of the billions, and trillions, and trillions of straws
which would be quills. And think of the billions of men that's been on
earth, and every one of them a scribe by trade. To dip them pens into
the ocean and try to figure out the love of God would drain the ocean
dry; or could the scroll contain the whole, though stretched from
eternity to eternity.
Don't figure it out; you can't. You lose your mind trying to figure it
out; just believe it. Make Him your Absolute. Stay there; the sweet
peace and an experience that you'll never forget; anchor to that, and
your anchor will hold within the veil. Let's bow our heads.
55-5 How great Thou art, how
great Thou art. How many in here with your heads bowed this morning...
It's approaching New Year's now; and you've been very religious; and
that's good; I appreciate it, every one of you. I'm sure God does. But
you really haven't had that absolute experience, that something that
you just didn't make believe, you just didn't imagine, but something
spoke back to you. And then you seen your life change from that time,
and every Word of God, every promise is punctuated with a "Amen."
Then you're holding to the absolute, 'cause you remember, He said,
"Heavens and earth will pass away, but My Word shall not fail." If you
haven't come to that place yet to where you could say "Amen" to every
Word, if it was against your creed, if it was against your
denomination; but you want to come to that place like Moses, like the
rest of them. They could not do that till they caught that absolute.
And you want it in your life this morning, would you just signify the
same by just lifting your hands to God. God bless you. All right, sir.
All over the building...
56-2 Gracious Father, I know
that sometime we must part. There's got to be a time then when we're
going to leave this world. We don't know what time that is, and it
doesn't make too much difference. If our time is finished, then we want
to come. Our objective of staying here is to serve You.
And since on the road to destructions one day, as Paul was on the road
to Damascus to make havoc of the Church, a Light blinded him. And, O
God, that Light followed him, for It was Christ. And he anchored there
to an absolute that even death itself, he could laugh in the face of
it, and say, "Thanks be to God, Who gives us the victory through Jesus
Christ."
You become a complete absolute to that Apostle. He was the--You were
the "Amen" to him in every sentence. You were the Star of his life, the
Guide Post. You were the Compass that guided him through the storm. You
were the Revelation; You were the Vision; You were his Hopes, his
Salvation. And even at the hour of death, when he knowed he was going
to it, You were still his Absolute.
56-5 You were Daniel's Absolute.
You were all the prophets' Absolute. In the midst of the denominational
difference, and the troubles of their days, and the Pharisees and
Sadducees, still there was men who took You for their Absolute.
And today, Lord, men and women with compassion, with love, and--and
hearts that are bleeding, Lord, for a real experience of knowing God,
and to have a--an assurance of an Absolute... Maybe all the people ever
knowed before, Lord, was to join the church. And we realize, as I have
tried to sincerely, not to be different (You know my heart), but tell
them you cannot join the Church; you join the lodge, the Methodists,
and Baptists, and Catholic, and Pentecostal lodges; but you're borned
into the Church, the mystical Body of Christ, and become members of His
Body, with the gifts of the Spirit to make His great Body move in
action and power.
57-1 God, that's what these
hands meant this morning when they went up. "Place me, O Lord. Take me,
mold me, make me; just make my position in life such an absolute, tied
to Christ, that I'll think of nothing else but that absolute." Grant
it, Lord. And bless them. Heal the sick and the afflicted. Save the
lost.
Now, Lord, we know it's customary to call to the altar the people, but
that has become a tradition to us. And this morning with the altars
filled and the--the little children and--and all... But, Lord, somehow
You spoke to them; they raised up their hands. They made--they made, as
it was, a decision. They want to... They--they--they want something
real; and I'm offering my prayer in their behalf. Grant it to each one,
Lord.
Be with us now, forgiving our sin, healing our sickness, and giving us
the deliverance that we need.
57-4 And, Lord, above all
things, may we never forget today that we are tied to the Absolute, our
North Star, to Calvary, to Christ, and the Holy Spirit is taking the
Words of God and making Them manifest literally to us by healing the
sick, showing us visions, raising the dead, and doing just exactly what
He promised to do.
And may this church and these people, or the portion of the Body of
Christ that's assembled here this morning, live like Jesus said to
live: "Ye are the salt of the earth." And may they become so salty till
their community will be thirsty. Salt creates a thirst, and salt can
only save as it contacts. And I pray, God, that You'll grant this to
the people, that they might be soul winners also.
57-6 Bless our pastor, Brother
Neville, this humble servant, Lord, standing at his post of duty just
as reverent, as a member of the Body of Christ, trying his very best to
follow everything that You'd tell him to do.
Bless the trustees, them men who stood with me so gracious in this
great dark time that I've been through. Stand with the Church, who
prayed with me and stood by me in times of trouble. Lord, I love them,
and I offer my prayer that they will look to You, Lord. May they look
away from this mortal clay of a servant; may they look to Him, Who is
the Omnipotent, Who is... And we know, Lord, that we are finite. No
matter who we are, we're still mortals. But not the messenger, but the
Message... Grant it, Lord. That's where we point to Jesus Christ, the
Son of God. Grant that He'll be so real to everyone here today, even to
the little children, that He'll become the Absolute of the entire
congregation. We ask in Jesus' Name. Amen.
58-1 I love
Him, I love Him,
Because
He first loved me,
And
purchased my salvation
On
Calvary's tree.
Now, while we sing it again, shake hands with somebody in front of you,
back of you, side of you; just everybody shake hands now. Just remain
seated; just turn around and shake hands if you can. See?
I love
Him, I love Him,
Because
He first loved me,
And
purchased my salvation
On
Calvary's tree.
58-2 They just announced
Communion Monday night at midnight. Let's raise our hands now and sing
to Him. How many--how many feels you've--He is your Absolute? The Word
is... He is the Word. Do you believe that? He is the Word, and the Holy
Spirit germitized that Word to make that Light live in you of the Word,
the vindication of the Word. Put the Word in your heart; let the Holy
Spirit come in and watch the Word move. Believe, be humble; don't
desire to be a great somebody; be a nobody, that God can make you a
somebody. See? All right. Do that now.
Everybody love Him say, "Amen." [Congregation
answers, "Amen."--Ed.] You
know what the word "Amen" means? "So be it." Amen. That's right.
Let's say, "Hallelujah." [Congregation
answers, "Hallelujah."--Ed.] You
know what that means? "Praise our God."
58-5 When I was in Germany not long ago, I got up before about thirty or forty thousand people out there that day, and I said, "It's a strange thing that you German people can't understand." I said, "On my road down here today, a dog barked at me in English. That's right." I said, "He had no trouble at all. And there set a bird, and he sang for me in English. I come down the street, and a mother had a little baby on her arm, when I come in back there at the back." And I said, "That baby was crying in English. What's the matter with you people?" That's right. Oh, if you just look around, He's everywhere, isn't He? Sure He is.
59-1 Now, let's just raise our
hands, and close our eyes, and sing, while we ask the pastor to come up
for dismissing. Let's stand up first. Everybody on your own feet.
Everybody, do you love Him, again now? Say, "Amen." And did you know,
the word "Hallelujah" is the same in every dialect? Go in the Hottentot
jungles of Africa; "Hallelujah" is the same word. Hallelujah. It ought
to almost be a Christian salutation, oughtn't it? Hallelujah. The word
means "praise our God." And He's worthy of it, isn't He? He's
absolutely my Saviour; He's absolutely Jesus Christ, the Son of God, to
me. He's absolutely the same yesterday, today, and forever to me. Is He
that way to you?
I love
Him, I love Him,
Because
He first loved me,
And
purchased (God
bless you, brother.)
On
Calvary's tree.