Sur ta parole
1 Bonsoir, amis chrétiens. C’est un grand privilège
d’être de nouveau ici ce soir pour débuter une nouvelle semaine de
service. Je pense que le frère vous a dit que nous pouvons occuper
l’endroit pour une semaine. Et nous en sommes reconnaissants. Nous
aimerions remercier ces hommes-ci, les pasteurs qui collaborent et ceux
qui se sont engagés pour obtenir–obtenir cela. Nous aimerions remercier
chacun de vous pour nous avoir invités à rester. Par-dessus tout, bien
entendu, nous remercions Dieu pour la promesse. Nous aimerions
remercier le maire de cette ville, et les autorités de la ville de nous
avoir permis d’avoir cet endroit. Puisse le Seigneur leur accorder
aussi Ses riches bénédictions.
Et nous essaierons avec l’aide de Dieu et au mieux
de notre connaissance d’assister les malades et les nécessiteux cette
semaine; ceux qui ont besoin du salut ainsi que ceux qui aussi ont des
besoins pour leurs corps, au mieux de notre connaissance, au Nom de
notre Seigneur.
2 C’est en quelque sorte une nouvelle tâche que nous
sommes maintenant en train d’essayer. Depuis un certain temps, j’essaye
de mon mieux de conduire moi-même les réunions et… je veux dire, sans
mon organisateur et les autres. Il n’y a personne ici, sinon mon petit
garçon et moi – un garçon de 17 ans. Ainsi, je dois prêcher et ainsi de
suite. Et je–j’ai toujours pensé que le Seigneur m’aiderait peut-être à
le faire un jour ou l’autre, et je suis–je suis en train d’essayer
cela. Ainsi, supportez-moi un peu.
Et d’habitude, je reste à la maison, je ne mange
pas, je viens aux réunions après avoir jeûné et prié; on me conduit
directement à l’estrade et de là, je commence aussitôt à prier pour les
malades; bien sûr que cela fait que la réunion soit meilleure, je le
sais, parce que vous êtes déjà sous l’onction. Mais maintenant, j’aime
venir et lire un texte, parler un moment sur la Parole, et ensuite
prier pour les malades. Ainsi, c’est ce que les organisateurs font
d’habitude.
Maintenant, que le Seigneur vous bénisse. Nous vous
remercions pour votre bonne collaboration partout.
3 Et maintenant… et hier soir, ou plutôt hier
après-midi, c’est plutôt hier soir, ici à la réunion, qu’on a prélevé
une offrande d’amour pour moi. J’aimerais vous remercier. Je ne mérite
pas que vous me la donniez. Je n’y avais pas pensé jusque hier soir
quand ils m’ont apporté le… et qu’ils ont dit: «Voici l’offrande
d’amour pour vous.» Eh bien, j’en étais vraiment heureux.
Et je voudrais vous assurer ceci, amis chrétiens,
que je sais quoi faire de chaque centime de cela, je le donnerai pour
la gloire de Dieu. Tout le monde sera le bienvenu, le bienvenu autant
que possible, pour vérifier ce que je fais de l’argent. Chaque sou que
je ne dois pas destiner à ma famille, et ce qu’il me faut pour mes
dépenses et autres, va tout droit dans l’œuvre missionnaire. Et j’amène
moi-même l’Évangile dans d’autres parties du monde; alors, je sais donc
ce qu’il en est.
4 Je n’ai jamais de ma vie prélevé une offrande. Je
n’ai jamais su le faire. Je me souviens une fois… Il y a des gens de
mon église qui sont assis ici. Et je me souviens qu’il n’y a pas
longtemps, j’en suis arrivé au point où on… Êtes-vous jamais arrivés au
point où vous ne parvenez pas à joindre les deux bouts? Je–j’ai prêché
là dans mon tabernacle pendant 12 ans sans un seul sou. J’étais aussi
garde-chasse de l’État dans ce comté-ci de l’État d’Indiana pendant
plusieurs années. Et je faisais la ronde des lignes de haute tension,
et tout; je travaillais, je gagnais ma vie. Je n’avais pas besoin
de–de… Je me disais toujours: «Si un homme…» Eh bien, j’étais jeune et
pouvais travailler, pourquoi ne pas travailler. Et puis en plus, je
prêchais.
5 Presque chaque soir, pendant la semaine, je
longeais les lignes de haute tension en uniforme. Et quand je trouvais
quelqu’un qui se repentait, je l’amenais au ruisseau, le baptisais et
continuais mon chemin avec des habits mouillés. C’est vrai. Les
fermiers et d’autres gens, là dans le champ, se mettaient à parler
du–du Seigneur, et ils pleuraient et donnaient leur cœur à Dieu; je les
prenais, ils enlevaient le chapeau de paille et nous descendions au
ruisseau, réglions cela sur-le-champ, et je poursuivais mon chemin en
me réjouissant. Je l’ai fait quand je devais briser la glace. J’entrais
carrément là-dedans; j’avais des habits qui gelaient, et jamais de ma
vie je n’ai attrapé un gros rhume à cause de cela.
Ainsi, je me souviens qu’une fois… Maintenant, ma
femme est aussi présente; ainsi, j’entendrai probablement parler de
ceci après le service. Ainsi, nous en étions arrivés au point où nous
n’arrivions pas à joindre les deux bouts, alors je lui ai dit: «Je vais
prélever une offrande.»
Elle a dit: «Je vais t’observer.» Ainsi, je suis
allé au tabernacle… J’ai dit: «Penses-tu que je ne puisse pas le faire?»
6 Maintenant, non pas qu’elles ne veuillent pas le
faire, ces chères personnes seraient–seraient disposées à se couper les
bras pour moi, mais je ne voulais tout simplement pas qu’elles le
fassent. Ainsi, je sais toujours que l’argent est une faiblesse qui,
d’habitude, éloigne les ministres de l’œuvre de Dieu. Ainsi, «l’amour
de l’argent est la racine de tous les maux». Ainsi nous sommes venus
ici. Tous les Branham sont des vagabonds et pauvres au possible. Je
désire être comme les autres Branham
Il n’y a pas longtemps, un homme allait me donner
une voiture Cadillac, là-bas en Californie. Sa femme avait été guérie
d’un cancer, et il m’a dit «Bien, Frère Branham, nous vous offrons une
Cadillac Avack.» Il a dit «Nous irons simplement là-bas vous en acheter
une.»
J’ai dit: «Merci, frère. Ma vieille camionnette
Chevrolet est encore en très bon état», ai-je dit. On m’a offert une
Pontiac, et chaque fois je n’ai cessé de la retourner, et ainsi on… Il
a dit: «Je… Nous voulons que vous ayez une Cadillac.»
7 J’ai dit: «Ne serais-je donc pas remarquable en
traversant l’Arkansas à bord d’une grosse Cadillac, alors que les miens
viendraient là vers moi, de pauvres vieilles femmes là-bas à moitié
mortes, souffrant de maux de dos et de troubles féminins, traînant un
sac de coton à travers le champ comme cela, traînant derrière elles
environ 50 livres [23 kg–N.D.T], 100 livres [45 kg] de coton –
peut-être qu’elles ont pris du lard gras et du pain de maïs comme
déjeuner et elles diraient: ‘Oh! Voilà Frère Branham qui passe en
Cadillac!’» Cela–cela ne me paraît pas juste.
Eh bien, si vous avez une Cadillac, c’est très bien,
comprenez-moi, vous voyez, mais je parle simplement de moi-même.
Je me rappelle que je m’étais rendu à une
convention, l’une des conventions de la Voix de la guérison. Je m’étais
arrêté. Voici qu’un homme se tenait là avec une très grosse Packard
fabriqué sur commande. Une autre personne avait là une Lincoln; et moi,
j’avais une vieille Chevrolet modèle 35. Je vous assure qu’au milieu de
ces grosses voitures, elle faisait tache. Néanmoins, elle m’a amené
là-bas, tout autant que les leurs. Je suis quand même arrivé là-bas.
Ainsi, je n’oublie pas le prélèvement de cette
offrande-là. Je me rendis là-bas et le vieux frère Wisehart – que son
âme soit bénie, il est ce soir dans la gloire – un vieux diacre, un
homme âgé, était là. J’ai dit: «Je vais prélever une offrande. Je veux
que vous le fassiez. J’ai quelque chose…»
8 Et tout le monde se mit à me regarder. Et le vieux
frère Wisehart… Beaucoup d’entre vous ici au Tabernacle se souviennent
de lui. Et ainsi, il alla… J’ai dit: «Prenez mon chapeau, je désire le
faire passer, c’est quelque chose…» Et, bien sûr, tout le monde se mit…
Une pauvre petite femme était assise là devant, ça fait des années,
c’étaient des temps difficiles. Elle plongea la main dans l’un de ces
petits portefeuilles qu’on porte sous un petit tablier, vous savez, et
le portefeuille est en-dessous du tablier. Ainsi, elle en fit sortir ce
petit portefeuille ayant un petit bouton-pression dessus. Elle l’ouvrit
et se mit à en sortir des pièces de cinq cents. Ma foi, je ne pouvais
pas prendre l’argent de cette pauvre vieille créature. J’ai commencé à
sentir cela peser sur mon cœur, et celui-ci à devenir gros comme ça,
j’ai dit: «Oh, je ne faisais que plaisanter, pour voir ce que vous en
diriez.» Ça par exemple! Je me tenais là comme cela. J’ai dit: «Je
plaisantais.»
9 Frère Ryan, un vieil homme, je pense qu’il est
assis ici quelque part. Vous le voyez d’habitude s’asseoir ici. Il
porte de longs cheveux et une longue barbe. Il vient de quelque part là
dans le Michigan. Il vint là sur une vieille bicyclette qu’il m’a
offerte par la suite. Il ne put plus la reprendre, il avait glissé
avec. Ainsi, je l’ai arrangée un peu et l’ai peinte. Je l’ai emmenée et
l’ai vendue à cinq dollars, et je n’étais plus obligé de prélever
l’offrande. Ainsi, je… Le Seigneur a de toute façon pourvu, n’est-ce
pas? Ainsi, Il pourvoira. Et je vous remercie beaucoup, les amis, avec
toute la sincérité de mon cœur. Et avec l’amour chrétien le plus
chaleureux, je–je vous remercie; et par la grâce de Dieu, quand nous
nous rencontrerons là-bas en ce jour glorieux, vous venez que j’ai fait
de mon mieux. Puisse le Seigneur vous bénir.
Maintenant, j’aimerais lire très rapidement un
passage des Écritures et parler un peu sur base de cette Parole de
Dieu. Et ensuite, nous allons commencer la ligne de prière.
Rappelez-vous, les services se poursuivent jusque dimanche soir, le
Seigneur voulant. Nous voulons donc prendre quelques soirées,
juste–juste quelques soirées peut-être, au courant de la semaine.
J’aimerais peut-être simplement voir si nous pouvons débuter la ligne
de prière, et prier pour tous ceux qui sont ici présents… [Espace vide
sur la bande–N.D.É.]
10 …simplement le manque de foi, croyez cela juste
là. Et juste du fait qu’on vous l’a dit, eh bien, ensuite vous… Si vous
continuez–si vous continuez à refuser de mettre cela en ordre,
d’abandonner votre méchanceté et ce que vous faites, cela ne vous fera
aucun bien. Voyez-vous? Ainsi, la guérison, c’est simplement votre foi
en Christ, toujours.
Maintenant, dans Saint Luc au chapitre 5, je lis ces
paroles:
Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth,
et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la Parole de
Dieu (J’aime cela).
Il vit au bord du lac deux barques, d’où les
pécheurs étaient descendus pour laver leurs filets.
Il monta dans l’une de ces barques, qui était à
Simon, et il le pria de s’éloigner un peu de terre. Puis il s’assit, et
de la barque il enseignait la foule.
Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon:
Avance en pleine eau, et jetez pour–jetez le filet pour pêcher.
Simon lui répondit: Maître, nous avons travaillé
toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le
filet.
L’ayant jeté, il attrapa une grande quantité de
poissons, et leurs filets se rompaient.
Ils firent alors signe à leurs compagnons qui
étaient avec eux dans la barque de venir les aider. Et ils vinrent, et
remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient.
Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de
Jésus, et dit: Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme
pécheur.
Car l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui
étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite;
Il en était de même de Jacques et Jean, fils de
Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon: Ne crains
point; désormais tu seras pêcheurs d’hommes.
Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent
tout, et le suivirent.
11 Maintenant, inclinons juste la tête un moment pour
un mot de prière.
Notre Père céleste, c’est le début d’une nouvelle
semaine, de nouvelles choses sont devant… Il y a une semaine dans
l’histoire, au cours de laquelle Tu as accompli beaucoup de signes et
de prodiges pour nous. Nous en sommes reconnaissants. Nous Te prions
maintenant, Père, de nous assister durant cette semaine qui vient. Et
puisse-t-elle être de loin plus glorieuse, pour la seule gloire de
Dieu. Accorde-le, Père. Que beaucoup de malades soient guéris, de
rétrogrades ramenés, que beaucoup de pécheurs naissent dans le Royaume
de Dieu. Seigneur, qu’il y ait un réveil à l’ancienne mode dans toute
cette contrée-ci, un réveil qui fera vraiment que des milliers d’âmes
viennent, que les nécessiteux viennent à Christ pour le salut de leurs
âmes et la guérison de leurs corps malades; car nous le demandons au
Nom de Ton Fils bien-aimé Jésus-Christ. Amen.
Maintenant, s’il faut que je prenne ce que
j’appellerais un sujet, pour un moment, ça serait: Sur Ta Parole.
J’aime lire la Parole. Elle inspire. La Bible dit: «La foi vient de ce
qu’on entend, ce qu’on entend de la Parole de Dieu.» C’est vrai. Quand
nous écoutons la Parole de Dieu, cela produit alors la foi.
12 Ce soir, j’aimerais considérer ceci, vu que j’ai
pris cela peut-être un lundi. Un lundi après que tout le monde avait
écouté un grand sermon le dimanche, peut-être, une prédication, et que
Lui S’en était allé; et Il n’avait point d’endroit qui Lui était
assigné; néanmoins Il tenait les réunions au bord de la mer.
D’habitude, Il se tenait loin des riches et des gens qui avaient
beaucoup de biens de ce monde; Il allait donc chez les pêcheurs, les
paysans, les gens de basse classe, considérés comme la classe
inférieure, les gens dépourvus de biens de ce monde, mais qui étaient
riches en foi. Je préférerais être comme ça.
C’est donc là qu’on Le trouvait, là où les gens
croyaient en Lui. Et c’est là que vous Le trouverez ce soir, là où les
gens croient en Lui. C’est là qu’il sera. Il est toujours là où Il est…
Et vous aussi, d’habitude, vous vous trouvez là où vous êtes le
bienvenu.
Eh bien, ensuite, nous le voyons pendant qu’ils
étaient réunis là-bas; je peux Le voir venir accompagner de quelques
hommes. Et Il s’est arrêté au bord du–du rivage. J’ai vu une photo de
l’endroit même où Il–Il avait prêché ce sermon, comme ça se présente de
nos jours. Il y a encore là un petit port, des barques où l’on fait
accoster des bateaux. Et j’espère y tenir un service de guérison dans
les quelques semaines qui viennent, le Seigneur voulant.
13 Maintenant, Il était… Il commença à parler, et je
peux voir les femmes descendant le flanc de la colline, et les hommes
là dans le champ, avec leurs bœufs, labourant et tout. Ils entendirent
dire que ce célèbre Prédicateur qui venait d’apparaître au monde était
là à la mer en train de prêcher. Je peux les voir abandonner leur
lessive et partir, arrêter les boeufs et les attacher, et descendre
pour écouter la Parole de Dieu. Oh! j’aurais certainement aimé
L’entendre prêcher, pas vous? Tout ce que j’aime, c’est écouter une
bonne prédication, écouter un homme prêcher. Je crois cependant que, de
toutes les prédications que j’aie jamais entendues de ma vie, j’aurais
vraiment aimé vivre pour L’entendre quand Il s’était tenu là et qu’il a
dit: «Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous
donnerai du repos.» N’auriez-vous pas aimé entendre cela? Je pense que
nous n’entendrons plus jamais cela. Mais voici une chose que nous
entendrons si nous sommes fidèles: «Vous qui êtes bénis, entrez dans la
joie du Seigneur qui a été préparée pour vous avant la fondation du
monde.» Vous avez été fidèles en peu de choses, Dieu nous confiera
beaucoup.
14 Quel temps merveilleux en pensant à ce soir-là,
lorsque toutes les batailles seront terminées, et que nous serons assis
autour de ce grand souper des noces, ne sera-ce pas merveilleux? Je
regarderai de l’autre côté de la table, et il arrivera que je verrai,
assis là de l’autre côté, Frère Willets. En regardant les autres
personnes ici …?… «Eh bien, ils étaient à la réunion de Connersville.»
Vous savez, je–je crois bien que nous aurons à pleurer juste un peu, ne
le pensez-vous pas? Quand je serai de l’autre côté de la table, et que
je verrai cela, tous ceux qui seront là, les vétérans portant des
cicatrices de la vieille bataille, inclinés par-dessus la table, se
tenant les mains les uns les autres, pleurant de joie. Ne sera-ce pas
merveilleux? Et je peux entendre une annonce claire, le retentissement
de trompettes, et le Roi sortira dans Sa beauté, revêtu de Ses robes
majestueuses. Il marchera le long de la table. De Ses propres mains, Il
essuiera les larmes de nos yeux et dira: «Maintenant, ne pleurez pas,
c’est fini.» Amen. Et je vis pour ce jour-là. C’est la raison pour
laquelle je me presse, j’implore, je plaide pour les âmes perdues, et
je fais tout ce que je peux pour les amener au Seigneur Jésus. Ensuite,
j’aimerais m’asseoir à Ses pieds et L’entendre comme firent ces gens-là.
Il se mit à prêcher. Et les gens commencèrent à
croire et des multitudes se mirent à descendre les collines. Ce nouveau
Personnage Qui accomplissait des miracles, Qui faisait des signes et
des prodiges, Qui semblait connaître les choses avant qu’elles ne se
produisent… Quel phénomène! Et tous ceux qui étaient venus L’écouter
commençaient à se presser vers Lui, à s’approcher de Lui.
15 Maintenant, tournons la caméra d’un autre côté
juste un moment dans notre pensée. Je vois assis là sur une souche, ou
un vieux et gros morceau de bois le long du rivage; je vois assis là,
Pierre ainsi que Jacques, Jean, les fils de Zébédée; ils étaient assis
là, découragés, après avoir péché toute la nuit. N’importe qui d’entre
vous, pécheurs, sait ce que c’est que pêcher toute la nuit sans rien
attraper. C’est vraiment décourageant.
Ainsi, ils avaient nettoyé leurs filets et les
avaient suspendus pour qu’ils sèchent; et ils étaient là assis sur une
souche. Puis l’un d’eux avait dit: «Eh bien, voici venir ce gars, ce
prédicateur; voyons ce qu’Il va dire.»
Je peux voir le vieil apôtre prendre le gros morceau
de bois et s’y asseoir. Après un instant, il s’est mis à écouter et a
dit: «Il y a quelque chose d’un peu différent dans cet homme.» Il
avance un peu plus près avec son gros morceau de bois. Après un moment,
le voilà debout juste en face de Lui. Il avait quelque chose qui
attirait les hommes à Lui. Il a toujours cette même puissance. «Quand
J’aurais été élevé, J’attirerai tous les hommes à Moi.»
16 Peu importe combien simple est l’Évangile, si
Christ Y est, Cela attirera les gens. Comme nous en avons parlé cet
après-midi, Il est le plus puissant aimant que le monde ait jamais
connu: «J’attirerai tous les hommes à Moi.»
Alors quand la foule s’est accrue, je Le vois
regarder autour – je crois qu’Il savait que cette barque était là.
Ainsi, Il monta dans la barque. Il dit «Pierre, mets-toi juste un peu
de côté; je voudrais prêcher un moment.» Et pendant qu’Il se tenait là,
Il se mit à prêcher aux gens; eh bien, ensuite, après qu’Il eut
terminé, Il avait emprunté la barque de Simon. Et Il n’emprunte jamais
quelque chose sans payer pour cela. Et Il dit: «Maintenant, Simon, Je
voudrais que tu lances, que tu avances en eau profonde.»
Oh! si je… J’aimerais parler de cela un moment:
Avancer. C’est ça le problème avec la foi des gens ce soir: vous avez
peur de la libérer. Il y en a beaucoup d’entre vous qui ont la foi,
cependant vous avez peur de la libérer. Sans les œuvres, votre foi est
morte, tout comme le corps sans esprit est mort. Voyez-vous? Si vous
avez la foi, montrez-moi votre foi par vos œuvres.
17 Eh bien, voyez-vous, Paul justifiait donc Abraham
par la foi. Jacques l’a justifié par les œuvres. Paul dit qu’Abraham
fut justifié par la foi, Romains 4. Et ensuite Jacques vient et dit
qu’il fut justifié par les œuvres. Maintenant, tous les deux, l’un a
confirmé l’autre. Or, Paul parlait de ce que Dieu avait vu: sa foi.
Jacques, lui, parlait de ce que l’homme avait vu: ses œuvres. Et si
vous dites: «J’ai la foi en Dieu», et que vous ayez peur de mettre
votre foi à l’œuvre, alors cela ne vous fera aucun bien. Vous devez
avancer.
Aujourd’hui, c’est ça le problème avec les gens de
ce monde. Beaucoup d’entre eux ont la foi, mais ils ont peur d’avancer
avec cela. Vous avez simplement peur de vous engager un petit peu, de
dire simplement: «Bien, je peux–je peux tout faire avec Christ Qui me
fortifie.» Amen.
Regardez à Lui qui a dit: «Avance en eau profonde et
jette [le filet] pour tirer.»
18 En d’autres termes, je peux entendre Pierre dire:
«Bon Seigneur, eh bien, nous sommes des pêcheurs. Eh bien, nous–nous
sommes nés et avons été élevés ici à côté de la mer. Eh bien, nous
savons quand la lune est dans une position favorable, et quand tous les
signes sont favorables; il n’y a même pas un seul poisson dans cette
eau. Eh bien, nous avons peiné toute la nuit. Et nous savons quand les
signes sont favorables; et nous n’avons même pas attrapé un seul
poisson. Nous n’avons rien attrapé. Et puis Toi, Tu viens ici me dire
de retourner aux mêmes eaux où j’ai pêché à la seine, de jeter mon
filet pour attraper des poissons à en remplir toute une barque! Eh
bien, ça c’est impossible.» S’il avait dit cela, il n’en aurait pas
alors attrapé.
Il dit plutôt: «Seigneur, j’ai peiné toute la nuit,
et je n’ai rien attrapé; mais néanmoins, sur Ta Parole je vais jeter le
filet.» Voilà! Voilà le secret: Prendre Dieu au Mot.
S’il n’y avait pas de poissons là, Dieu était
capable d’y mettre des poissons. C’est ce qu’Il fit effectivement.
C’était ce même filet qu’on avait jeté partout dans cette eau toute la
nuit et qui n’avait rien attrapé. Par contre, regardez quand Dieu a
dit: «Jette-le là.»
19 Bien, ce soir, il se peut que vous ayez pêché à la
seine dans tous les cabinets médicaux du pays. Peut-être que vous avez
été à des réunions de guérison et que vous avez été oint bien des fois.
Mais ce soir: «Sur Ta Parole, Seigneur, me voici.» Voilà comment il
faut s’y prendre. «Sur Ta Parole, Seigneur, je vais jeter le filet, car
Tu m’as dit que si je demandais quoi que ce soit en Ton Nom, Tu le
ferais. Et je crois que c’est la vérité, et maintenant même, sur Ton
ordre, je jette le filet.»
N’ayez pas peur; demandez beaucoup. Vous ne possédez
pas parce que vous ne demandez pas. Vous ne demandez pas parce que vous
ne croyez pas. C’est vrai. «Demandez et vous recevrez; cherchez, vous
trouverez; frappez, on vous ouvrira.» C’est ça la Parole de Dieu.
Maintenant, nous allons jeter le filet pour pêcher.
Je peux voir ce vieil apôtre plonger cette grande seine là dans l’eau,
il se préparait. Et lorsqu’il s’est mis à tirer le filet, il a tiré
deux ou trois fois, il n’y avait rien. Après un moment, quelque chose
commença à tirer, commença à s’accrocher. Jetez simplement une fois et
essayez. En vous efforçant un peu, vous pourriez ne pas sentir
grand-chose. En vous efforçant un peu une seconde fois, vous pourriez
ne pas sentir grand-chose. Vous pouvez effectuer plusieurs tentatives;
mais après un moment, vous sentirez une traction. Quelque chose s’est
accrochée. Il y a quelque chose à l’autre bout de la ligne.
20 C’est comme le petit garçon qui avait capté
l’électricité dans une bouteille; il s’écria: «Je l’ai eue, je l’ai
eue.» Il ne savait pas ce qu’il avait eu, cependant il avait quelque
chose. Croyez Dieu, prenez-Le au Mot. «Sur Ta Parole, Seigneur, je
jetterai le filet.» Et c’est ce qu’il fit, et il attrapa une grande
quantité de poissons.
L’incrédulité – la première chose, vous savez, ils
auraient attrapé cela quand Il a dit: «Jetez le filet pour pécher», là
où ils avaient péché de fond en comble. Combien c’est absurde pour
l’esprit charnel! «Bien, dirent-ils, il n’y a pas de poissons là.»
Mais Dieu y avait mis des poissons à cause de Sa
Parole, car Il avait déjà dit: «Jetez le filet pour pêcher», et si–s’il
n’y a rien là pour accomplir cela, Dieu y mettra quelque chose pour
l’accomplir, s’Il l’a dit. Si vous Le croyez, prenez-Le au Mot.
21 Et maintenant, de plus ils avaient eux-mêmes pêché
là à la seine toute la nuit et n’avaient rien attrapé. Mais une fois
qu’ils eurent cru Dieu sur paroles, ils attrapèrent tous les poissons,
et même [que] leurs barques commencèrent à enfoncer. Dieu entre en
scène quand l’homme est à bout. Quand vous avez fait tout ce que vous
pouviez, quand le médecin a fait tout son possible pour vous,
c’est–c’est à ce moment-là que Dieu peut se mettre à vous parler.
Cependant, quand vous avez quelque chose, sur quoi vous pouvez vous
appuyer, en dehors de Dieu vous le ferez. Mais quand on est au bout du
rouleau, alors–alors on peut parler à une personne concernant son âme.
Je connais un homme; il n’y a pas longtemps, je ne
pouvais pas du tout lui parler. Je dirais qu’il se moquait des
réunions. Il disait: «Oh! Billy est toqué.» Il continua à dire toutes
sortes de choses. Et il était aussi un médecin, un spécialiste en
médecine interne à l’hôpital.
22 Et l’autre nuit, il y a quelques semaines, j’étais
là-bas pour répondre à un appel urgent. Il m’appela là dans la chambre,
il dit: «Frère Branham…» C’était alors un petit peu différent, il dit:
«On va m’amputer le bras.»
Il dit: «J’ai cinq enfants, dit-il, que vais-je
faire?»
«Bien, dis-je, je ne sais pas.»
Il dit: «Frère Branham, je connais une de nos
infirmières ici qui avait des problèmes aux pieds, et que nous avons
soignée pendant trois ans environ.» Et il dit; «Maintenant, elle s’est
rendue une fois là-bas, on a prié pour elle et elle est normale et bien
portante.»
J’ai dit: «Je la connais, c’est Margie Morgan.»
Il a demandé: «Frère Branham, pensez-vous que Dieu
m’aidera?»
J’ai dit: «Si vous changez d’attitude et que vous
croyiez en Lui.»
23 Et quelques jours avant que je ne vienne ici, on
m’a appris que le médecin avait dit: «Il n’est même plus nécessaire
d’opérer le bras de cet homme.» Dieu l’avait guéri. Dieu en est
capable, et Il tiendra Sa Parole si on Le prend au Mot. Voici le
secret: prenez-Le au Mot, si vous croyez cela. Tous ceux qui sont
parvenus à faire quelque chose étaient des gens qui ont pris Dieu au
Mot. Croyez-vous cela?
Moïse, là autrefois, comment avait-il pu donc
descendre pour faire une invasion en Égypte? Il se tenait là dans le
désert, et il dit: «Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole
facile.» Il avait un défaut d’élocution. Il dit: «Je ne sais pas
parler.» Il se mit à présenter toutes sortes d’excuses. Mais après que
Dieu eut terminé de lui parler et de lui montrer Sa gloire, sur la
Parole de Dieu, il se mit en route pour l’Égypte.
24 Pourriez-vous vous imaginer… n’était-ce pas un
spectacle bien drôle à voir en ce jour-là? Un homme prenant Dieu au
Mot, un vieil homme de 80 ans… Maintenant, voici quelque chose pour les
sceptiques. Cet homme était âgé de 80 ans, il avait une longue barbe
blanche qui pendait, une longue chevelure blanche qui lui tombait dans
le dos, un vieux petit corps maigre; c’était un homme de 80 ans. Et le
voici traversant le désert, tenant dans sa main un bâton crochu, avec
une femme assise à califourchon sur une vieille petite mule, un enfant
sur chaque hanche.
«Où vas-tu, Moïse?»
«En Égypte, pour conquérir.»
Une invasion par un seul homme, se rendant…
Pourquoi? Il avait pris Dieu au Mot. C’est vrai.
«Comment sais-tu, Moïse, que tu vas conquérir?»
«Dieu me l’a effectivement dit, et je m’en vais pour
conquérir.»
25 Eh bien, ces troupes motorisées qu’on avait là-bas
en Égypte… C’était à cette époque-là la plus grande ville au monde ou
la plus grande nation; ils avaient asservi le monde, ils avaient des
chars et des cavaliers. Mais, voilà qu’un vieil homme s’y rendait, il
portait une longue barbe blanche et tenait un bâton dans sa main, il
conduisait un mulet, accompagné de sa femme et ses deux enfants; il
descendait pour tout conquérir. Et il le fit. Amen! Quand Dieu dit
quelque chose, Il ne plaisante pas. «Comment sais-tu que tu y
parviendras, Moïse?» «Dieu l’a dit; cela règle la question.» Amen!
J’aime cela, des hommes qui accepteront la Parole de Dieu.
26 Une fois, il y avait un petit garçon qui avait un
sandwich en main et un petit tas de poissons. Il y avait au total
environ cinq mille personnes qui se tenaient là. Assis sur un roc,
Jésus s’adressait au peuple. Peut-être que le petit garçon avait fait
l’école buissonnière, à ce que je sache, dans l’Indiana, nous appelons
cela «faire l’école buissonnière», «sécher les cours», peu importe
comment vous voudriez l’appeler. Peut-être qu’il était allé pêcher, et
il a vu cet Homme; il y avait quelque chose en Lui; il avait aimé
L’entendre parler. C’est un tout petit garçon qui était allé là avec
son petit déjeuner sous le bras. Eh bien, les gens étaient si affamés
qu’ils allaient s’évanouir. Il demanda: «Avez-vous quelque chose à
manger?»
Ils répondirent: «Il y a ici un petit garçon qui a
cinq petits sandwiches.»
Il dit: «Amenez-le ici»
27 Oh! la la! je peux me représenter cela, peindre
cela dans mon esprit sous forme d’une scène. Je peux voir le petit
garçon… Eh bien, tout ce qu’avait ce petit garçon–ce qu’il avait
n’était pas grand-chose, c’est à peine s’il pouvait s’en rassasier
lui-même. Mais une fois qu’il a donné à Jésus ce qu’il avait, Jésus
nourrit cinq mille personnes.
Vous pouvez ne pas avoir grand-chose, mais donnez
une fois cela, donnez-Lui ce que vous avez. Si vous avez une telle foi,
placez-la en Lui. Déployez-la et voyez ce qu’elle fera. Tant que cela
était dans sa main, ce n’était pas grand-chose; mais dès que c’était
tombé là dans la main de Jésus, ça valait quelque chose. Ça n’aurait
nourri que lui, là, et ça aurait à peine suffi. Mais cela a nourri cinq
mille personnes; après, on emporta des paniers pleins. Alléluia! Oh! la
la! quand j’y pense, mon âme frémit et tremble. Dieu, sur Sa Parole.
Il a dit: «Faites-les tous asseoir.»
Je peux Le voir baisser le regard sur le petit
garçon et dire: «Crois-tu que je puisse le faire?»
Il a dit: «Oui, Jésus, je Te soutiens. Je crois que
Tu peux le faire.»
28 C’est ce qu’Il essaye de trouver ce soir:
quelqu’un ayant la foi comme celle d’un enfant, qui prendra position et
dira: «Jésus, je crois que Tu peux le faire.» S’il peut trouver
quelqu’un pour faire cela, Il le fera. Mais si vous battez en retraite
et que vous dites: «Je ne sais pas, j’ai simplement peur; je sais que
je Te crois, mais je–je ne…» Oh! Il ne peut pas vous utiliser. S’il y a
quelque chose d’impuissant, c’est bien quelqu’un qui est dépourvu de
caractère, qui prétend être chrétien et qui a peur de se tenir sur ses
convictions. Dieu n’a pas besoin de poltrons comme cela; Il ne peut pas
les utiliser.
C’est comme le vieux Buddy Roberson. J’aimais… je
lisais son livre; c’était vraiment un homme. Il a dit: «Seigneur,
donne-moi la fermeté d’une scie à rondins et accorde-moi beaucoup de
sagesse au tréfonds de mon âme, et laisse-moi combattre le diable aussi
longtemps que j’aurai une dent dans la bouche, ensuite je le
mastiquerai avec les gencives jusqu’à ce que je meure»
C’est le genre de foi et de détermination qu’il nous
faut: quelqu’un qui fera quelque chose. «Sur Ta Parole, Seigneur.» Oui,
monsieur. Sur Ta Parole. Il a dit: «Sur Ta Parole, Seigneur.» «Tout ce
que vous demanderez en Mon Nom, Je le ferai.»
Alors «sur Ta Parole, Seigneur, me voici, je viens.»
29 Ensuite, je puis voir qu’un jour, comme nous le
disions hier, un homme était mort; il était en train de pourrir dans la
tombe. C’était Lazare; mort depuis quatre jours. Je vois Marthe et
Marie se tenant là, plutôt Marthe, qui dit: «Mon frère est mort, il est
même en train de puer en ce moment. Mais sur Ta Parole, Seigneur,
demande-le simplement. Dis-le et il en sera ainsi.»
C’est ce qu’il faut: prendre Dieu au Mot. Tout ce
que Dieu dit, Dieu est capable de l’accomplir. Dieu, au cours des âges…
Je peux voir les enfants hébreux cette nuit-là quand ils sont arrivés à
la fournaise ardente. Ils étaient là-bas à Babylone. Quelle condition,
quel temps, là à Babylone! Ces garçons étaient déterminés à ne pas se
laisser vaincre. Ils allaient prendre Dieu au Mot. Ce soir, nous avons
encore besoin de gens comme Schadrac, Méschac et Abed-Nego.
30 Le roi fit une annonce, une déclaration, et dit:
«Quiconque ne se prosternera pas devant cette statue sera jeté dans la
fournaise ardente.»
Ils dirent: «Notre Dieu est capable de nous délivrer
de cette fournaise ardente, et néanmoins, s’Il ne le fait pas, nous ne
nous prosternerons pas devant toi.» J’aime cela, une telle
détermination.
Le roi dit: «Je vais alors brûler certains adeptes
de cette religion d’exaltés.»
Ainsi, ils chauffèrent la vieille fournaise sept
fois plus que jamais auparavant. Je les vois leur lier les mains au
dos. Ils avaient tenu une réunion de prière toute cette nuit-là. Le
jour suivant, la marche de la mort allait commencer; ils marchèrent sur
une planche, une route, quoi que ce fût, une route de pierres qui
menait à la fournaise, et on les précipita dans la fournaise. Je peux
voir des hommes très forts, le roi se lever et dire: «Eh bien, nous
verrons ce que vaut cette religion, si vraiment Il tiendra Sa Parole ou
pas.»
31 Mais Dieu leur avait recommandé de ne pas se
prosterner devant des statues. Prenez Dieu au Mot. Je peux les voir
commencer la marche de la mort; les cieux étaient rouges de feu. Il
leur demanda: «Voulez-vous retirer ce que vous avez dit?»
Ils répondirent: «Non, monsieur, notre Dieu est
capable de nous délivrer de ceci. Toutefois, nous ne nous prosternerons
pas devant ta statue.»
Ils poursuivirent ainsi leur marche. Comme ils
s’approchaient… Ne vous en faites pas, prenez Dieu au Mot; et le diable
fera pression sur vous. Ne pensez pas qu’il ne le fera pas.
Ils poursuivirent leur marche. Il faisait de plus en
plus chaud au fur et à mesure qu’ils s’avançaient. Je peux entendre
Schadrac demander à Méschac: «Es-tu sûr d’avoir bien prié?»
«Oui, tout est en ordre.»
«Allons-y alors!»
32 Ils continuèrent, continuèrent, et ils
commencèrent à chanceler à cause de l’intense chaleur qui en provenait,
alors qu’ils s’approchaient. Un pas de plus, et ils étaient dedans. Ça
semble être un tableau sombre pour un croyant, n’est-ce pas?
Tournons notre caméra. Chaque fois qu’il y a quelque
chose qui se passe ici-bas, il y a aussi quelque chose qui se passe
là-haut. Regardons là-haut et voyons ce qui se passe. Je peux Le voir
assis dans Ses grandes robes sacerdotales pendant autour de Lui,
regardant là de l’autre côté. Je peux voir ce grand Archange Gabriel
s’avancer, dégainer son épée, sortir son épée du fourreau, se tenir là
et dire: «Maître, as-Tu regardé là à Babylone? Eh bien, il y a là-bas
des hommes, trois personnes, qui ont accepté Ta Parole et qui s’Y
tiennent. Et ce matin, on est sur le point de les brûler.»
Je peux L’entendre répondre: «Oui, Gabriel, Je
veille sur eux.»
Je peux l’entendre dire: «Regarde, je me tiens à Tes
côtés; laisse-moi descendre là; je changerai la scène ce matin.» Je
crois qu’il aurait pu le faire.
Je L’entends dire: «Gabriel, tu es un bon ange;
depuis que Je t’ai créé, tu fais exactement ce que Je t’ai toujours
demandé. Mais, rengaine cette épée-là.»
33 Gabriel la remit dans le fourreau, puis prit place
à Ses côtés. Voici venir un autre ange, surgissant comme un éclair; son
nom est Absinthe; c’est lui qui a l’autorité sur les eaux. Je peux
l’entendre dire: «Maître, regarde là à Babylone. As-tu vu ce qui se
passe à Babylone? Eh bien, dit-il, laisse-moi descendre là-bas. Lors de
la destruction du monde antédiluvien, Tu m’avais donné le pouvoir sur
les eaux. J’avais ouvert les sources et fait baisser l’atmosphère.
J’avais inondé la terre entière. Laisse-moi descendre là-bas ce matin.
J’effacerai Babylone de la surface de la terne.» Je crois qu’il aurait
pu le faire. C’est vrai. Il demanda: «Les as-Tu vus?»
Il répondit: «Oui, j’ai veillé sur eux toute la
nuit» Amen.
34 Il veille sur le passereau, et je sais qu’Il
veille sur moi. Je chante parce que je suis heureux. Il veille à chaque
heure. Il sait tout ce que vous faites. C’est vrai. Il répondit: «J’ai
veillé sur eux toute la nuit. Et vous les anges, vous êtes des braves
créatures et vous faites ce que Je vous demande de faire, mais ce
matin, Je ne peux pas vous laisser aller, car J’y vais Moi-même; c’est
une affaire d’homme.» Amen! Il a dit: «Regardez, il ne leur reste
qu’une marche. Ils vont du coup entrer.»
Des fois, Dieu se tient tranquille et laisse faire
la chose jusqu’à la dernière minute. C’est vous seuls qui êtes pressés,
pas Dieu. Il sait ce qu’il va faire. Vous, croyez-Le simplement; Il
a–Il a la réponse.
35 Je peux Le voir descendre. Je peux Le voir se
lever de Son trône, Ses vêtements sacerdotaux tombent comme ceci autour
de Lui, le grand et majestueux Roi. Comme tout Lui obéit, je peux voir
un énorme nuage orageux suspendu là au nord, je peux L’entendre dire:
«Vent d’est, vent du sud, du nord et de l’ouest, venez ici!» Tout Lui
obéit, tout sauf l’homme. L’homme en sait plus que Lui, ou plutôt pense
en savoir plus que Lui.
Je peux entendre dire: «Montez sur ce nuage
orageux-là et amenez-le vite ici; J’ai une mission à vous confier.» Les
vents et les vagues Lui obéissent. Tout le reste Lui obéit. Je peux
voir ce gros nuage orageux aller là en roulant, et Lui monter dessus
comme sur un char. Oh! la la! Il lève le bras et saisit un éclair
faisant des zigzags, le fait retentir dans les cieux pour leur faire
savoir qu’Il entend… Alléluia! «Je veille sur vous, Je sais où vous
êtes.» Faisant jaillir l’éclair…
36 Pendant qu’Il est en route, j’entends Schadrac
dire: «Tour ira bien. Ne vous inquiétez pas.»
Juste à ce moment-là, je peux Le voir passer près de
la Mer de la Vie et prendre une palme de la Mer de la Vie. Et au moment
où Schadrac, Méschac et Abed-Nego ont fait leur entrée dans la
fournaise ardente, Quelqu’un se tenait là à leur côté en train de
neutraliser le feu. Après des heures et des heures de réjouissances
là-bas, le roi a dit: «Ouvrez les portes et voyez s’ils sont là.» Il a
dit: «Je pensais que vous y aviez mis trois personnes; j’en vois
quatre, et l’une d’elles est comme un Fils de Dieu.» Pourquoi?
Quelqu’un avait pris Dieu au Mot.
Le jour de la Pentecôte, 120 personnes étaient
entrées dans une chambre haute, prends Dieu au Mot. «Eh bien, comment
cela va-t-il Se faire? Qu’est-ce que le Saint-Esprit? Que voulez-vous
dire par la promesse du Père?»
«Je ne sais pas comment Il viendra; je ne sais pas
ce qu’Il fera quand Il viendra; mais je prends Dieu au Mot.» Amen.
37 Les éloigner de Jérusalem? Vous n’auriez pas pu le
faire. Ils avaient reçu l’ordre de rester là jusqu’à ce que le
Saint-Esprit vienne. Alléluia! Ils avaient pris Dieu au Mot. «Comment
cela va-t-il se faire?»
«Ce n’est pas là la question. On est censé rester là
jusqu’à ce qu’Il vienne.» Amen.
«Jusque quand?»
«Jusqu’à ce qu’Il vienne, restez juste là.»
Et quand le Saint-Esprit vint comme un vent
impétueux, la Parole de Dieu fut confirmée, et ils s’en allèrent dans
les rues, partout.
Il est temps que le peuple de Dieu reçoive la Parole
de Dieu. Marc 16 dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui
auront cru.» Prenez Dieu au Mot. «Imposez les mains aux malades et les
malades seront guéris.» Que Dieu vous bénisse! Croyez-vous cela?
Inclinons la tête.
38 Seigneur Jésus, je pense aux hommes et aux femmes
qui T’ont pris au Mot. Oh! jamais Tu ne les laisseras ni ne les
abandonneras. Tu es toujours à l’heure. Viens ce soir, Seigneur Jésus,
manifeste-Toi ici ce soir; et peut-être qu’il y a ici beaucoup de
malades qui ont essayé – et les médecins ont fait de leur mieux pour
les aider, mais ils n’y arrivent pas. Peut-être qu’il y a quelque chose
là dans leur passé; et cette morsure de serpent ne peut pas être guérie
tant que cela n’est pas réparé.
Mais, puissent–puissent-ils ce soir mettre
simplement tout de côté et dire: «Ô Dieu, c’est Ta Parole; me voici
venir, je Te prends au Mot. J’ai vu des gens être guéris; j’en ai
entendu parler. J’en ai vus d’autres; j’en ai vus dans mon voisinage
qui étaient paralysés et qui marchent maintenant, qui étaient aveugles
et qui maintenant voient, qui étaient rongés par le cancer, abandonnés
par les médecins et qui maintenant sont en vie, bien portants et en
bonne santé. Et maintenant, Seigneur, sur Ta Parole, moi aussi je viens
ce soir.» Accorde-le, Seigneur. Et puisse Ton Esprit être ici pour
répondre. Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.