Démonologie - Domaine physique
Démonologie – Domaine physique - VGR
1 …l’aide du Seigneur, nous pourrions prendre la
réunion en main d’un bout à l’autre, nous-mêmes. C’est pour cette
raison que je suis content de la voir se prolonger un peu, précisément
pour cette raison. Je crois que le Seigneur nous aidera à le faire.
[L’assemblée dit: «Amen.»-N.D.É.] Maintenant, vous savez, il y a…
J’aime beaucoup mes organisateurs. J’ai des frères
charmants, Bosworth, Baxter, Lindsay, Moore, tous, il y en a cinq, le
baron von Blomberg. Ce sont vraiment des hommes très bien. Mais ce
qu’il y a, c’est que quand un groupe d’hommes se réunissent, l’un va
arriver avec quelque chose, l’autre avec autre chose. Parfois c’est
contraire à ce que moi, je pense. Alors je-je-j’ai l’impression d’être
vraiment libre maintenant. Nous pouvons simplement nous en donner à
cœur joie, bien retrousser nos manches, foncer tête baissée, et manger.
Je pense à ça, retrousser ses manches et s’en donner à-à cœur joie.
La nature a été ma première Bible. C’est par la
nature que j’ai appris à connaître Dieu. Et j’aime pêcher. Comme j’aime
pêcher! Est-ce que tu aimes pêcher, fiston? Si tu aimes pêcher, et que
tu aimes ta mère, tu seras un brave garçon. Et même ma conversion n’a
pas sorti tout ça de moi. Alors, un jour, j’étais dans les montagnes,
absorbé dans ma pêche. Maintenant, je dis ceci pour ce petit garçon. Je
pêchais, là-haut dans les montagnes… Et pour les autres petits enfants,
bien sûr, assis un peu partout. Je pêchais la truite. Et, oh, c’est
merveilleux, au printemps. Je m’en allais, comme ça, il y avait
toujours une truite dans la fosse d’à côté, vous savez, comme ça. Et
j’étais là à louer le Seigneur et à m’en donner à cœur joie, je
poussais des cris. Parfois je laissais tomber ma ligne. Je crois à ça,
pousser des cris. Amen. Bien sûr que j’y crois. Parce que je sais que
quelque chose s’empare de moi. Et… [espace non enregistré sur la
bande-N.D.É.]
2 Il y a beaucoup d’ours dans cette région-là, dans
le New Hampshire. J’ai un petit campement là-bas, là où je pêche.
J’avais un genre de petite tente montée là, un genre de petite tente
individuelle où je m’étais installé. L’ours noir, il n’y a rien de plus
malfaisant. Alors, une vieille maman ours et deux petits oursons
étaient entrés dans ma tente, et quel saccage ils y avaient fait!
3 Maintenant, qu’est-ce que j’aurais dû faire à cet
ours, d’après toi, petite fille au fond là-bas, aux cheveux roux, au
fond là-bas? J’aurais vraiment dû m’en prendre à lui, n’est-ce pas?
4 Mais voici ce qu’elle avait fait. Elle était
entrée, elle avait démoli ma tente et elle avait tout éparpillé, elle
avait mangé toute la nourriture que j’avais là, elle se payait vraiment
du bon temps. Alors, quand je suis arrivé, elle a détalé. Et elle a
poussé des cris pour appeler son ourson, et un petit ourson est parti
avec elle, en courant. Et l’autre ne voulait pas courir; il restait
simplement assis là. Il me tournait le dos, comme ceci, et il faisait
quelque chose. Et tout ce que j’avais à la main, c’est un genre de
petite hache à main. J’avais coupé des sureaux autour, là-bas. Eh bien,
elle s’est enfuie à une distance d’à peu près, oh, je pense, d’ici au
poteau téléphonique qui est dehors, là, et elle s’est assise. Elle
poussait des cris pour appeler cet ourson, et il ne prêtait pas
attention à elle. Il restait assis là, simplement.
5 Je me disais: «Qu’est-ce qu’il fait, ce petit?» Je
me suis rapproché un peu. J’avais peur, je ne voulais pas trop
m’approcher, de peur qu’elle me donne un coup de griffe. Alors-alors,
je-je ne voyais pas d’arbre, et je savais qu’elle pouvait grimper
aussi. Alors, je ne voulais pas trop m’approcher d’elle, parce que je
connais la nature de l’ours. Alors, je me suis rapproché juste un petit
peu. Et savez-vous ce qui est arrivé?
6 Maintenant, moi j’aime les crêpes. Les garçons,
combien d’entre vous aiment les crêpes? Oh! la la! Oh, je… Les vieux
aussi. Je les ai vus lever la main. Nous aimons tous les crêpes, et moi
j’en raffole, et j’aime verser du miel dessus. Comme je suis baptiste,
vous savez, c’est ce qui nous garde alignés comme il faut, vous savez,
c’est le miel, vous savez. Alors, et, écoutez, je ne les asperge pas,
je les baptise vraiment. J’en verse vraiment dessus jusqu’à ce que ce
soit très épais. Je ne me contente pas d’en asperger un peu ici et là.
J’en verse vraiment dessus, qu’elles soient bien imbibées de miel.
7 Alors, vous savez, j’avais un seau de miel
là-haut, un seau d’un demi-gallon [2 litres-N.D.T.] de miel. Et les
ours sont très friands de miel. Alors ce petit ourson, il était entré
là-dedans, il avait ôté le couvercle de ce seau de miel, et il était
assis là, comme ceci, avec ce petit seau de miel sous le bras, comme
ceci. Il avait… Il ne savait pas comment manger ça, comme vous le
feriez, vous savez, alors il donnait des coups dedans avec sa petite
patte, et il la léchait comme ça, il la léchait. Et il s’est retourné
pour regarder vers moi, ses petits yeux tout collés, son petit ventre
lissé au possible, avec tout ce miel. Il était assis là, simplement, il
plongeait sa patte là-dedans et il léchait le miel, comme ça, il
léchait avec toute son énergie.
8 Oh! la la! ça m’a fait penser à une bonne réunion
du Saint-Esprit, de l’ancien temps, quand on ouvre le seau, qu’on
plonge la main dans le bocal et qu’on lèche tant qu’on peut. Sans
arrêt, vous savez, on lèche tant qu’on peut.
9 Mais savez-vous ce qui a été le plus drôle
là-dedans? Après avoir pris tout ce qu’il pouvait, ce petit ourson a
laissé tomber le seau et il est parti en courant, là-bas. Savez-vous ce
qui est arrivé? La maman ours et l’autre petit ours se sont mis à le
lécher, lui, alors, ils ôtaient le miel.
10 Alors, eh bien, peut-être que notre réunion sera
un peu dans ce genre-là, je l’espère, pour que nous puissions en parler
continuellement à d’autres, et que la gloire de Dieu descende sur nous.
Très bien.
11 Je suis content de vous voir ici, les petits
enfants. J’aime vous raconter ce genre de chose. Et peut-être que
demain après-midi, nous aurons plus de temps, et-et que nous pourrons
parler un peu plus. Nous allons parler à papa et maman, maintenant, de
quelque chose.
12 Nous allons parler de Démonologie. Dans le Psaume
103.1 à 3, nous lisons ces versets. La plupart des ministres et des
membres du clergé, ou de ceux qui lisent la Bible, les connaissent par
cœur.
Mon âme, bénis l’Éternel! Que tout ce qui est en moi
bénisse son saint nom!
Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses
bienfaits!
C’est lui qui pardonne toute ton iniquité, qui
guérit toutes tes maladies;
13 Je voudrais vous faire remarquer, là, que c’était
un «toutes». «Qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes
maladies.» Maintenant pouvons-nous courber la tête un petit instant.
14 Maintenant, Père Céleste, nous Te remercions, cet
après-midi, de ce que nous soyons ici. Nous Te remercions pour ces
petits enfants qui sont assis un peu partout, ce sont les hommes de
demain, et les femmes, s’il y a un demain, si Jésus tarde. Et
maintenant, Père, nous Te prions de-de nous bénir maintenant, alors que
nous parlons maintenant de Ta Parole, et du grand ennemi que nous
avons, Satan. Nous Te prions, ô Dieu, de nous permettre de faire front,
présentant un bloc mécanisé ici, de la puissance de Dieu, pour lui
résister, ce soir, sur chaque pouce de son terrain, Seigneur, et lui
montrer qu’il n’a pas de droits légaux du tout, que Christ l’a vaincu
pour nous là-bas, au Calvaire, quand Il est mort, et qu’Il a dépouillé
les dominations et retiré à Satan tous-tous les pouvoirs qu’il avait. Ô
Dieu, donne-nous maintenant la sagesse et l’intelligence qu’il faut
pour connaître et expliquer aux gens, qu’ils puissent ainsi savoir
comment être guéris et vaincre Satan. C’est au Nom de Jésus que nous
prions. Amen.
15 Maintenant, pendant quelques minutes nous allons
parler de Démonologie. On entend tellement parler de démons. Et demain
après-midi, là, probablement que nous terminerons ça. Je voulais
prendre deux jours de cette semaine, de toute façon, pour prêcher
là-dessus, simplement… ou, deux jours de réunions en après-midi, pour
en parler.
16 Maintenant, la première chose, ce qu’est un
démon. On entend tellement de gens en parler: un démon. Eh bien, là, un
«démon, diable», tout cela vient du même mot, et en anglais, on dit
«tormentor» [tourmenteur-N.D.T.]. Quelqu’un qui tourmente, c’est un
démon, un être mauvais. Il… dire… Maintenant, la Bible, aujourd’hui,
pour la plupart des gens, pour beaucoup de gens, c’est un livre ancien,
du passé, que grand-papa et grand-maman lisaient, ou quelque chose
comme ça. «Ça ne vaut pas grand-chose, c’est pour les vieux, et tout.»
Mais c’est faux. C’est pour tout le monde. Et les démons sont des
tourmenteurs, qui nous tourmentent.
17 Or, il y a des démons qui entrent dans l’âme de
l’homme, et c’est, selon la phraséologie, ce serait-ce serait, selon…
Mais ce que je dirais, c’est que le démon qui entre dans l’âme, c’est
quelque chose qui tourmente l’âme.
18 Souvent on peut voir, disons, une personne qui
souffre d’aliénation mentale. Or, il se pourrait que cette personne
soit quand même convertie, remplie du Saint-Esprit, mais qu’elle soit
quand même complètement aliénée. Voyez? C’est exact. Ça n’a rien à voir
avec l’âme. C’est un tourmenteur, voyez-vous, quelque chose qui les
tourmente.
19 Or, toute maladie, nous devons d’abord constater
que toute maladie est venue du diable. Dieu n’est pas l’auteur de la
maladie. Aucune maladie ne vient de Dieu. Parfois Dieu permet que Satan
vous inflige une maladie, comme un fouet pour vous ramener à la maison
de Dieu, quand vous avez désobéi. Mais la maladie, au départ, elle est
venue du diable. Pouvez-vous imaginer qu’une personne puisse croire que
Dieu, notre Père Céleste, soit l’auteur de quelque chose comme la
maladie et la mort? Eh bien, non, Il ne l’est pas, Il ne l’a jamais
été, Il ne le sera jamais. Dieu permet la mort, à cause de la
désobéissance. Dieu permet la mort. Comme un écrivain l’a dit: «La
mort, tout ce qu’elle peut faire, Dieu l’a attelée à une voiture, et
elle nous tire pour nous faire entrer dans la Présence de Dieu, un
croyant.» Mais le mot mort veut dire «séparation».
20 Jésus a dit: «Celui qui écoute Mes Paroles, et
qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Éternelle.» Et Il a dit: «Je
suis la résurrection, la Vie, celui qui croit en Moi vivra, quand même
il serait mort; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais.»
Nous portons les corps les uns des autres sur le terrain sans sainteté
de notre tombe. «Mais il ne mourra jamais.»
21 Maintenant, si vous regardez bien, quand Il a
parlé de Lazare, Il a dit: «Lazare dort.»
22 Les disciples, des hommes comme nous, ils ont
dit: «Oh, s’il dort, il va bien. Il voulait dire qu’il se repose»,
c’est ce qu’ils ont pensé.
23 Mais Il est venu et leur a parlé en utilisant
leur langage. Il a dit: «‘Il est mort’, c’est ce que vous croyez.
Mais», Il a dit, «Je vais le réveiller, le réveiller.» Voyez? Voyez?
Quand vous…
24 Mort veut dire «séparé». Maintenant, si l’un de
vous, si quelqu’un de votre famille mourait, ou quelque chose, il est,
s’ils sont convertis, ils ne sont pas morts. Au point de vue humain ils
sont morts. Mais ils sont seulement séparés de nous, mais ils sont dans
la Présence de Dieu. Ils ne sont pas morts, et ils ne peuvent pas
mourir, il est impossible qu’ils meurent. Jésus a dit: «Celui qui
écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie
Éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à
la Vie.» Donc, il ne peut pas mourir. Tout ce qui est immortel,
Éternel, ne peut pas périr. C’est une Vie impérissable. Il La possède
parce que Dieu La lui a donnée. Et pas-pas d’une façon méritoire;
c’est… C’est inconditionnel. Dieu La lui donne.
25 Dieu appelle. Nul ne peut venir à Dieu, si Dieu
ne l’a appelé. Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne
l’appelle, ne l’attire.» Pas vrai? Alors, c’est Dieu en toutes choses.
Peut-être que demain après-midi nous en parlerons un peu plus
longuement, parce que je veux bien vous faire saisir ce point-là, de la
maladie, pour que vous le voyiez.
26 À un moment donné, nous avons pris la forme de
germe, dans notre arrière-grand-père. Ça, vous le savez. Le docteur le
sait. Eh bien, vous aussi, vous le savez, vous qui lisez la Bible. Vous
savez que le germe de vie a commencé dans votre arrière-grand-père, à
prendre la forme de germe, et il s’est transmis par votre grand-père,
ensuite dans votre père, et ensuite à votre mère, et là où vous êtes
maintenant. C’est exact. Même l’Écriture l’enseigne. Je vous donne le
passage de l’Écriture, si vous voulez. Je crois qu’il est dit que Lévi
a payé la dîme quand il était dans les reins d’Abraham, qui était son
arrière-grand-père. Pas vrai? Alors, voyez-vous, le germe avait pris
forme déjà là.
27 Mais vos âmes ont été formées avant la fondation
du monde, quand Dieu a créé l’homme à Son image, - l’esprit de l’homme,
- non pas un homme à Son image, mais l’homme à Son image. Voyez? Et à
ce moment-là, Il les a faits mâle et femelle, avant même qu’Il forme
l’homme de la poussière de la terre. J’aurais aimé qu’on puisse prendre
notre temps, cet après-midi, et retourner voir ces choses. Simplement
voir comment Dieu… Or, c’est entre les lignes, mais, quand on le voit,
ça correspond tout à fait à ce qu’il y a sur la ligne. Voyez? Dieu,
là-bas au commencement, ce qu’Il a fait là, qu’Il s’est déplacé pour
descendre vers la terre, et qu’Il a fait l’homme à Son image; et
ensuite, voilà que Dieu a été fait à l’image de l’homme, pour racheter
l’homme.
28 Or, quand Dieu a fait l’homme à Son image,
c’était un homme esprit. Et à ce moment-là il n’y avait pas d’homme
pour cultiver le sol. Alors Il a créé l’homme de la poussière de la
terre. Or, les chronologistes, et tout, et ces gens qui font des
fouilles et qui trouvent des vieux ossements, et tout, et qui croient à
l’évolution… Je crois à l’évolution, la vraie. L’homme évolue de
lui-même, mais tout n’évolue pas de la même cellule. Non monsieur,
parce que le-l’oiseau a été un oiseau depuis le jour où Dieu l’a fait
oiseau, et le singe a été un singe, l’homme a été un homme. C’est exact.
29 Or, je parlais à un médecin, ici, il y a quelque
temps, à Louisville. Il disait: «Voyons, révérend Branham!» Je parlais
des indigènes de l’Afrique, de leur façon de manger, ils vont tout
simplement… Oh, les choses les plus affreuses à voir, et ils mangeaient
ça! Il va simplement ramasser des choses qui sont contaminées, avec des
vers dedans, secouer ça, simplement, le ver et tout. Ça lui est
parfaitement égal. Voyez? Ils ont dit… Boire n’importe quoi, peu
importe ce que c’est. Il disait: «Mais, révérend Branham, ces gens-là
ne sont pas humains.»
J’ai dit: «Oh oui, ils le sont. Certainement qu’ils
sont humains.»
30 J’ai dit: «Ce qu’il y a de plus proche de l’être
humain, dans la lignée animale, c’est le chimpanzé. Et vous avez essayé
pendant quatre mille ans de faire marmonner quelque chose à ce
chimpanzé, et il ne peut pas le faire,» j’ai dit, «parce qu’il ne peut
pas penser. Il n’a pas ce qu’il faut pour penser.» Oh, vous pouvez lui
apprendre des petites choses comme on le fait à un cheval, hue et dia,
ou mettre des lunettes, fumer un cigare, tenir en équilibre à
bicyclette, monter à cheval, ou quelque chose comme ça, mais c’est tout
comme hue et dia pour un cheval, ou un chien, ou quelque chose comme
ça.» J’ai dit: «C’est un animal.»
31 «Mais laissez-moi aller au fond de l’Afrique,
vers la tribu la plus sauvage qu’il y a là-bas, c’est la petite tribu
des Bochimans.» Et j’ai dit: «Son
arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père n’a probablement jamais vu
un homme blanc ni rien. Tout ce qu’il sait, il ne sait même pas
distinguer sa droite de sa gauche. Tout ce qu’il sait faire, c’est
manger, et il mange tout ce qu’il peut trouver, que ce soit de la chair
humaine ou n’importe quoi d’autre, ça lui est parfaitement égal, pourvu
qu’il mange. Mais laissez-moi le prendre en main à l’âge de cinq ans,
et à quinze ans il parlera un bon anglais et aura une bonne
instruction. Pourquoi? Il a une âme. Dieu a fait de lui un être humain,
et il a autant le droit d’entendre l’Évangile, au moins une fois, que
nous avons le droit de prêcher partout ici, d’un bout à l’autre de
l’Amérique, à des gens, maintes et maintes et maintes fois, et en
suppliant, et en insistant, et tout. Qu’il l’entende une fois, et
regardez-le hurler et se précipiter vers l’autel en vitesse.» Voyez?
Oui monsieur!
32 C’est ça que j’ai dans le cœur, frère,
aujourd’hui, quand je pense à l’Afrique, et ces pauvres petites mains
noires qui se lèvent, ils disent: «Frère Branham, encore une fois,
parlez-nous de Jésus!» Oh, miséricorde! Il y a quelque chose au plus
profond de mon être, qui s’émeut, qui brûle. Aussitôt que je peux
recueillir assez d’argent, aussi, je vais là-bas. C’est ce que je fais
avec chaque sou que je reçois, tout, Dieu le sait, à part ce qu’il me
faut pour manger. Et pour la plupart, ce sont les gens qui me donnent
mes vêtements. Je me limite au strict nécessaire pour moi-même, autant
que je peux, je remets ça tout de suite dans le fonds missionnaire,
dont il a été convenu avec le gouvernement que je ne paie même pas
d’impôts là-dessus. Dès que j’ai amassé trois, quatre ou cinq mille
dollars, je fais la traversée pour me rendre là-bas, et je prêche
l’Évangile à ces gens au sujet desquels je sais que ce jour-là j’aurai
des comptes à rendre. Et je saurai rendre ces comptes.
33 Autrefois, quand j’allais dans une ville, je
faisais une grande réunion, à l’époque où les gens avaient beaucoup
d’argent, et on faisait de grandes campagnes, et des milliers de
dollars, je remettais ça à la Croix Rouge, et ainsi de suite. Bon,
maintenant, ce n’est pas pour les critiquer, mais ils descendaient la
rue au volant d’une voiture de quatre mille dollars, avec des gros
boutons de col à diamant, en fumant le cigare, avec cinq cents dollars
par semaine, de l’argent des malad-… Non monsieur! Ça non! Et en plus,
dès que vous sortiez de la ville, ils vous traitaient d’«exaltés», et
tout le reste, comme ça, et ils se moquaient, et dénigraient la
religion que nous défendons. Non monsieur!
34 J’en dispose moi-même, et devant Dieu qui est mon
Juge, je l’utilise pour l’œuvre de l’Évangile, là-bas, comme ça je
saurai qu’en ce Jour où je… quand je devrai rendre compte de mon
administration, elle aura été effectuée correctement. C’est tout à fait
exact. En effet, je suis bien conscient que la façon dont je traite les
gens, c’est ainsi que je traite Dieu. Rien que mon attitude envers
vous, c’est mon attitude envers Christ. Et votre attitude envers moi,
c’est la même chose, c’est exact, c’est envers Christ.
35 Maintenant, de voir un peuple comme ça, et de
voir qu’un être humain, alors, qui a une âme immortelle maintenant, qui
ne peut pas mourir, qui ne peut pas périr, qui ne peut rien faire
d’autre qu’avoir la Vie Éternelle, que Dieu, souverainement, par Sa
propre volonté, vous l’ait donnée. Et maintenant, alors, maintenant je…
36 Permettez-moi de corriger un peu ceci, ou de dire
quelque chose. Quelqu’un va repartir en disant: «Frère Branham est un
calviniste.» Non, je n’en suis pas un. Je suis un calviniste, tant que
le calvinisme est dans la Bible. Mais quand le calvinisme s’écarte de
la Bible, alors je suis un arminien, voyez-vous. Je crois à la
sainteté, et je crois aussi au calvinisme. Mais tous les deux, l’un a
pris une branche latérale et est parti de ce côté-ci, et l’autre a pris
une branche latérale et est parti de ce côté-là. Sans l’Épître aux
Éphésiens, pour ramener tout ça et le remettre à la place que Dieu a
donnée à chacun, nous serions tous complètement déboussolés. Mais ils
ont tous les deux une doctrine, mais ils ne vont pas plus loin qu’elle,
dans les deux cas, c’est-à-dire les gens de la sainteté et les
calvinistes aussi, les arminiens. Or, les calvinistes ont une part de
vérité. Je crois que-que la doctrine calviniste…
37 Voici ce que je crois. Quant à la sécurité, je
crois que l’Église a la Sécurité Éternelle. Toute personne qui lit la
Bible le sait; en effet, Dieu a déjà annoncé qu’Elle paraîtrait là-bas,
sans défaut. Pas vrai? Alors, Elle y sera. Pas vrai? La Bi-… L’Église a
la Sécurité Éternelle. Maintenant, êtes-vous dans l’Église, c’est ça
qu’il faut voir ensuite. Si vous êtes dans l’Église, très bien, vous
êtes en sécurité, avec l’Église, mais vous avez intérêt à rester dans
l’Église. Et comment entrez-vous dans l’Église? Par une poignée de
main? Non. En mettant votre nom sur le registre? Non monsieur. «Nous
avons tous été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul
Corps.» Et ce Corps que Dieu a jugé au Calvaire, c’était le Corps de
Jésus-Christ, et nous sommes baptisés dans un seul Esprit pour former
ce Corps-là. Nous avons la Sécurité Éternelle, tant que nous sommes
dans le Corps de Christ, rien ne peut nous en séparer, on ne peut rien
contre nous. Si vous en sortez, vous en sortez par votre propre
volonté. Mais aussi sûr, - si vous êtes dans le Corps de Christ, -
aussi sûr que Jésus est ressuscité des morts, vous ressusciterez aussi.
Dieu a déjà accompli cela. Il…
38 Vous ne pouvez pas pécher. Oh, vous… Peut-être
qu’à vos yeux, je peux être un pécheur, mais si je suis en Christ, Dieu
ne le voit pas, parce que ses péchés font l’expiation… Son Sang fait
l’expiation de mes péchés, là-bas. Voyez? Je ne peux pas pécher. «Celui
qui est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce qu’il ne peut pas
pécher. La Semence de Dieu demeure en lui.» Voyez? Il-il est prêt, s’il
fait une erreur, certainement, il est tout de suite prêt à l’avouer. Si
c’est un vrai chrétien, il le fera. S’il le cache, il montre par là
qu’il n’y a rien en lui, au départ. C’est exact. Il n’y a rien en lui,
pour commencer. Mais si c’est un vrai chrétien …
39 Ici même, plantez un grain de blé dans la terre,
ce sera toujours un grain de blé. Il pourrait y avoir tout plein de
graterons autour, et tout le reste, mais ce sera un grain de blé tant
qu’il existera. Pas vrai? Et si un homme est vraiment né de l’Esprit de
Dieu, il n’est pas à l’endroit et à l’envers, en dedans et en dehors,
et là-bas dans le monde et puis ici. Non monsieur. Non, non. Vous
n’êtes pas un grateron un jour, et un grain de blé le lendemain. Dieu
n’a pas ce genre de chose dans le champ. Oui monsieur. Si vous êtes né
de l’Esprit de Dieu, vous êtes un chrétien depuis ce moment-là jusque…
jusqu’à ce que vous repartiez, et à ce moment-là vous êtes-vous êtes
immortel, avec Dieu. C’est exact, si vous êtes dans l’Église.
40 Bon, maintenant, parlons de la mort, considérons
cet aspect-là. Maintenant, comment une personne de ce rang-là, dans cet
état-là, pourrait-elle jamais être malade? C’est parce que votre corps
n’est pas encore racheté. Votre corps n’est pas racheté. Peu importe à
quel point, combien vous êtes bon, et combien sanctifié, et combien
saint, et combien de Saint-Esprit vous avez, ça, c’est seulement votre
âme. Et pour votre âme, ce n’est pas encore terminé non plus. Tout ce
qu’elle a, c’est la Bénédiction, la promesse de Dieu, ce qui est le
gage de notre salut. Mais maintenant, si nous n’avons aucun gage de
notre résurrection, aucune guérison Divine, alors je n’aurai aucune
assurance ni rien pour me prouver qu’il y a une résurrection.
41 Tout comme si Christ ne vit pas dans mon cœur, si
je dois accepter la chose en me fondant sur un genre de-de point de vue
psychologique, quelque chose là-bas que je dois croire, quelque part,
comme ça, eh bien, alors, je-je-je serais un peu sceptique. Et c’est
pour cette raison que, ceux là-bas en Afrique, quand ils venaient, les
missionnaires se sont présentés là, et ils ont fait entrer des milliers
de ces indigènes, alors qu’ils portaient des genres d’idoles en glaise
et tout le reste, parce que tout ce qu’ils avaient entendu, c’était le
côté psychique de la Bible. C’est exact. Dans ma propre église, il y a
des baptistes, des méthodistes, des presbytériens, il y en a de toutes
sortes, qui y sont entrés. Mais quand ils ont vu la démonstration de la
puissance de Dieu, la question était réglée, à ce moment-là ils ont su
que Dieu était Dieu.
42 Mais, maintenant, qu’est-ce qui déclenche cette
maladie? Bon, pour commencer, c’est un esprit avant de devenir une
maladie, tout comme vous, vous étiez un esprit avant de devenir un être
humain. Maintenant prenons, par exemple, Frère Willett, ici. Frère
Willett, je… À un moment donné, vous et moi, nous n’étions rien.
Ensuite, pour commencer, Dieu nous a donné une vie. Et prenons, disons,
si j’analysais votre corps cet après-midi, vous êtes composé d’un tas
de cellules, maintenues en cohésion par des atomes. Et maintenant, un
jour, ces atomes seront détruits, si Jésus tarde. Vous vous en
retournerez. Ils redeviendront tels qu’ils étaient au commencement,
retourneront dans l’air. Mais quand votre esprit reviendra, ces atomes
se réuniront de nouveau avec cet esprit, et ils produiront un autre
Frère Willett, identique à celui-là, sauf plus jeune, quand il était au
mieux de sa forme.
43 Quand un homme a dépassé l’âge d’environ
vingt-cinq ans, il se retrouve avec quelques rides sous les yeux, et
les cheveux qui commencent à grisonner. Forcément, parce que la mort
est à vos trousses. Et un de ces jours, elle vous emportera. Qui que
vous soyez, elle vous emportera. Mais graduellement elle… Vous vous
retrouverez coincé ici, et Dieu vous sortira de là, vous vous
retrouverez encore coincé, ici, la mort vous aura presque, et encore
ici, mais au bout d’un moment, elle vous emportera. Mais, alors, ce que
la mort peut faire, elle prend toute son ampleur, et alors… une fois
qu’elle a fait tout ce qu’elle peut faire… Quand Dieu vous a donné
cette vie, et que vous étiez au mieux de votre forme, vers l’âge de
vingt-trois ans, quand vous reviendrez, à la résurrection, vous serez
de nouveau exactement tel que vous étiez à l’âge de vingt-trois ans,
vingt-cinq ans, avant que la mort s’installe. La mort fera tout ce
qu’elle peut faire. Elle s’installera, mais vous reviendrez exactement
tel que vous étiez.
44 Maintenant, si chacune des-des cellules de votre
corps, analysons cela maintenant, vous avez été formé, cellule sur
cellule, cellule sur cellule, et si on décomposait cela ici sur
l’estrade, votre corps, une cellule après l’autre, vous en arriveriez à
un germe minuscule d’où vous avez commencé, invisible à l’œil nu. Il
faut le regarder sous un verre grossissant. J’ai vu le germe de vie, au
microscope. Ça ressemble à un fil minuscule. Et ce qui se forme en
premier, c’est la colonne vertébrale, c’est comme un petit nœud. C’est
la première petite cellule qui s’ajoute à une autre cellule.
45 Maintenant, si je devais prendre cette petite
cellule unique, dont vous êtes tous venus, une cellule minuscule, un
germe… Un germe, qu’est-ce que c’est? Un germe, c’est une cellule
minuscule, la plus petite de toutes. Eh bien, qu’est-ce qui vient
après? Or, je vous ai disséqué, de tous vos éléments, jusqu’à cette
petite cellule-là, et je ne vous ai pas encore trouvé. Tout ce que
j’ai, ce sont vos cellules étalées là. Eh bien, ensuite, les cellules
du sang, et les cellules de la chair, et tous les genres de cellules,
je les étale toutes là, mais je ne vous ai pas encore. Et maintenant,
j’en arrive à un germe. Eh bien, je vais disséquer cette petite
cellule-là. Maintenant, vous, vous êtes où? Votre vie. Et la vie forme
la première cellule, qui est un germe, et ensuite, tout selon sa
nature: le chien selon son espèce, l’oiseau selon son espèce, l’homme
selon son espèce. Les cellules se développent, cellule sur cellule,
cellule sur cellule, pour aboutir à ce que vous êtes, un être humain,
par ces cellules qui se développent. Or c’est Dieu qui a établi que ce
devait être ainsi.
46 Mais, maintenant, qu’en est-il d’un cancer?
Parlons un peu de lui. Or, Dieu vous a donné votre vie. Et, disons,
vous voici aujourd’hui, me voici, il-il n’y a rien sur ma main, mais à
un moment donné il pourrait y avoir un cancer sur ma main. Eh bien,
comment ce cancer est-il venu là? Voyons ce qu’est ce cancer,
maintenant disséquons-le, lui, prenons son cas à lui. Or, lui aussi,
c’est un tas de cellules. Le saviez-vous? Une tumeur, une cataracte,
toutes ces choses, ce sont des cellules. Elles n’ont pas de forme
définie. Certains s’étendent, et certains ressemblent à une araignée,
et certains ressemblent… sont disposés en stries, un cancer rouge,
c’est semblable à de longs fils rouges qui passent en travers. Et puis
il y a un cancer rose, qui s’installe habituellement sur le sein d’une
femme, ça ressemble à des crêpes superposées, et ensuite ça va
s’étendre. Et ils se développent partout.
47 Parfois les tumeurs sont de forme asymétrique,
comme ceci, allongées, oblongues, et tout. Elles n’ont pas de forme
définie, parce qu’elles procèdent d’un esprit qui n’a pas de forme.
Mais ce sont des cellules qui se développent. C’est un tas de cellules,
là, disons qu’en vous en ce moment, il y aurait une tumeur ou un
cancer, ce sont des cellules qui se développent, qui prennent de
l’extension, et prennent de l’extension, et prennent de l’extension.
Elles vous rongent, elles sont en train de vous saper votre vie. Elles
se nourrissent de votre sang. Les cataractes attaquent l’humeur de
l’œil et se développent dessus, vont les recouvrir complètement, vos
yeux ne pourront plus voir. Certaines vont venir sans jamais… comme la
tuberculose, qui se présente comme un tout petit germe. La grosseur n’a
rien à y voir. La même grosseur de germe qui forme un éléphant, forme
une-une chique. Voyez? La grosseur du germe n’a rien à y voir.
48 Certaines vont prendre une forme dans le corps,
d’autres n’en prendront jamais. Et d’autres ne se logeront jamais dans
les cellules. Certaines deviennent esprit, pour tourmenter l’âme. Nous
allons tâcher de voir cette partie-là, je vais réserver cette partie-là
à demain après-midi, si possible: d’où vient cet esprit de l’âme, et
comment il s’infiltre ici.
49 Or, mes amis, ces choses que je dis, je ne les ai
pas puisées dans une psychologie quelconque. Il y a des années que je
suis en contact avec des démons, et vous le savez. Si seulement vous
saviez ce qu’il en est, après les réunions, la nuit, ce qui arrive,
parfois. Vous ne savez pas. Souvenez-vous, quand vous affrontez un
esprit, vous avez intérêt à savoir de quoi vous parlez. Ne vous tenez
pas là à faire n’importe quoi, parce que ça ne servira à rien. Mais
quand un démon doit vraiment vous obéir, il le reconnaîtra. Ça ne
dépend pas de combien fort vous criez, ça ne dépend pas de la quantité
d’huile que vous versez. C’est ce qu’il y a ici derrière qu’il
reconnaîtra, la Vérité. Jésus lui a simplement dit: «Sors.»
50 Souvenez-vous, les disciples avaient fait
beaucoup de tapage, ils s’étaient démenés, à essayer de le chasser, et
tout. Ils ont dit: «Pourquoi n’avons-nous pu le chasser?»
Il a dit: «C’est à cause de votre incrédulité.»
51 Il a dit: «Sors de lui.» Le garçon est tombé et
il a eu la pire crise qu’il avait jamais eue. Voyez? Voyez? Ils
reconnaissent l’autorité.
52 Regardez ces gars-là, là-bas, les vagabonds qui
ont vu Paul chasser les démons. Ils ont dit: «Nous pouvons faire
pareil», les fils de l’un des sacrificateurs. Ils sont donc partis, en
disant «Nous pouvons chasser les démons.» Actes 19. Ils sont allés vers
un homme qui avait des crises d’épilepsie, et ils ont dit: «Nous te
conjurons par Jésus. Sors de lui!» Le démon a dit, bon, - «Au Nom de
Jésus que Paul prêche!» -
53 Le démon a dit: «Bon, je connais Jésus et je
connais Paul, mais vous, qui êtes-vous?» Vous êtes au courant de ce qui
est arrivé. Il s’est jeté sur ces hommes, a déchiré leurs vêtements, et
ils ont eu des crises eux-mêmes, et se sont enfuis dans la rue.
54 Ces mêmes démons sont vivants aujourd’hui. Alors,
il y a beaucoup de fanatisme. Ici, c’est l’église, ce soir. Il y a
beaucoup de fanatisme dans le pays aujourd’hui, auquel on donne le nom
de guérison Divine, qu’on devrait faire taire. C’est ce qui jette
l’opprobre sur la vraie Cause. C’est pour ça que vous avez tant de
difficultés. Il y a beaucoup de choses auxquelles on donne le nom de
religion aujourd’hui, qu’on devrait faire taire; ce ne sont que des
sectes! Si la véritable Église de Dieu a tant de difficultés dans ce
domaine, c’est à cause de ça. Mais nous sommes l’Amérique, voyez-vous,
c’est comme ça que ça doit se passer. Dieu dit que le blé, les plantes
rampantes et les ronces allaient pousser ensemble. N’essayez pas de les
arracher. Laissez-les pousser ensemble, mais c’est à leurs fruits que
vous les reconnaissez. Il n’y a pas de fruits, eh bien alors, il n’y a
pas de Vie, il n’y a rien.
55 Maintenant, observez cette cellule. Disons, par
exemple, comme, assez souvent, le cancer rouge, la plupart du temps il
va se loger dans l’utérus de la femme, dans des meurtrissures
gynécologiques, et tout. Maintenant, cet être-là, décortiquons-le,
maintenant, sa cellule à lui, ce-ce cancer. Or un cancer…
56 Tout, dans le naturel, est un type du spirituel.
Êtes-vous conscients de ça? Tout, dans le naturel, est un type du
spirituel, peu importe ce que c’est.
57 Par exemple, comme ceci, quand-quand nous
naissons dans le Corps de Christ, il faut trois éléments pour produire
notre Naissance. Et ce sont les trois éléments qui sont sortis de la
vie de Christ, à Sa mort. Ce qui est sorti de Son corps, c’est de
l’eau, du Sang, l’Esprit. Est-ce exact? [L’assemblée dit
«Exact.»-N.D.É.] Trois éléments, nous passons par ces trois éléments
quand nous naissons de nouveau: la justification, la sanctification, le
baptême du Saint-Esprit. Or, tout ça peut s’accomplir dans le même
acte. Mais il faut… Mais vous pouvez être dans un état de justification
sans être sanctifié. Vous pouvez croire au Seigneur Jésus-Christ, tout
en ayant encore votre souillure en vous. Mais vous pouvez vivre à la
fois une vie justifiée et une vie propre et sainte, absolument, tout en
n’ayant pas le Saint-Esprit. Voyez-vous, la Bible, I Jean 5.7, dit «Il
y en a trois qui rendent témoignage dans le Ciel, le Père, le Fils et
le Saint-Esprit, et… le Père, la Parole et le Saint-Esprit,» qui était
le Fils, «et ces trois sont un. Il y en a aussi trois qui rendent
témoignage sur la terre, l’eau, le Sang et l’Esprit, et ils sont
d’accord.» Ils ne sont pas un, mais ils sont d’accord. Vous ne pouvez
pas avoir le Père sans avoir le Fils; vous ne pouvez pas avoir le Fils
sans avoir le Saint-Esprit, car ils sont inséparables, un. La trinité
se trouve dans un seul.
58 Je n’en entends pas parler ici, mais on entend
beaucoup ça un peu partout dans le pays, dans les groupes
pentecôtistes, c’est un des points qui entraînent le plus de confusion,
ce simple point-là. Et j’ai même réuni leurs chefs, et je leur ai
prouvé qu’ils croient tous les deux la même chose. C’est le diable qui
s’est mis entre les deux, c’est tout. Si cette grande église
pentecôtiste s’u-… se débarrassait de toutes ces petites traditions, et
que tous s’unissaient pour former une Église de Dieu bénie,
l’Enlèvement viendrait. Mais tant que Satan peut les garder divisés, ça
va. C’est sa façon de faire les choses. Et ils croient exactement la
même chose.
L’un dit: «Eh bien, ceci, c’est Cela.»
59 J’ai dit: «Eh bien, si ceci, c’est Cela, alors
Cela, c’est ceci.» Alors, voilà. Alors, c’est tout pareil. Mais, voilà
ce qu’il en est de cette trinité de Dieu, en trois. Maintenant,
maintenant, Dieu, dans Son unité. Dieu le Père, le Fils et le
Saint-Esprit. Or nous ne disons pas «nos dieux», comme les païens.
C’est «notre Dieu». Voyez? C’est l’Être triple de Dieu.
60 Maintenant remarquez, maintenant, Satan aussi est
formé d’une trinité. Et ses pouvoirs sont dans une trinité.
61 Mais maintenant, remarquez, donc, alors que
l’eau, le Sang et l’Esprit produisent la nouvelle Naissance. Pas vrai?
Maintenant regardez bien. C’est ce qui représente la nouvelle
Naissance. Qu’est-ce qui représente la naissance naturelle, avant que
la nouvelle Naissance se produise? Quand… Vous, les mères, à la
naissance d’un bébé, qu’est-ce qu’il y a en premier? De l’eau. Ensuite,
du sang. Ensuite, voyez-vous, c’est ce qui produit la vie, voyez-vous,
ce qui produit la personne. L’eau, le sang, l’esprit.
62 Maintenant, un cancer, parlons de lui pendant les
prochaines… Il nous reste à peu près cinq minutes, je pense. Pendant
peut-être les cinq prochaines minutes, parlons du cancer. Qu’est-ce
qu’il est, lui? Qu’est-ce qu’il représente? Il est un charognard. Il
représente le vautour, il mange des choses mortes. Et la plupart du
temps, un cancer provient d’une meurtrissure, une cellule qui aurait
reçu un coup et qui se-se dissocie. Il y a une petite cellule, là, qui
rétrograde. Oh, c’est un gros mot, pour un baptiste, ça, n’est-ce pas?
Très bien, mais elle rétrograde, cette cellule-là. Je suis un baptiste
qui croit à ça, rétrograder.
63 Quelqu’un disait, ici à une réunion en Arkansas,
l’autre jour, il disait: «Frère Branham,» il disait… C’était un
nazaréen. Il avait été guéri. Il avait ses… Il parcourait la ville à
pied, avec ses béquilles sur l’épaule. Il disait: «Savez-vous quoi?» Il
disait: «D’abord, quand je suis arrivé ici,» il disait, «je-je pensais
que vous… je vous ai entendu prêcher, je pensais que vous étiez
nazaréen.» Il disait: «Après, j’ai vu que la plupart des gens étaient
pentecôtistes, et quelqu’un m’a dit que vous étiez pentecôtiste. Et
maintenant vous dites que vous êtes baptiste.» Il disait: «Je ne saisis
pas.»
64 J’ai dit: «Oh, c’est facile.» J’ai dit: «Je suis
un baptiste nazaréen pentecôtiste.» Alors, c’est-c’est ça. Très bien.
Non, nous sommes un en Jésus-Christ, par le Saint-Esprit, c’est par Lui
que nous sommes un. C’est exact.
65 Maintenant, remarquez, cette petite cellule
rétrograde, après avoir été meurtrie. Ça commence petit à petit.
D’autres petits germes vont tout de suite se présenter là et y laisser
leur vie. Et le pus qui se forme dans la plaie, c’est ça. Ce sont des
soldats minuscules qui luttent pour votre vie. Ils vont là en vitesse
et-et ils s’attaquent à ce poison, ces puissances démoniaques qui
cherchent-cherchent à s’amasser là, et ils y laissent leur vie. C’est
ce qui forme… C’est… C’est une bande de petits soldats morts, ce pus
qui se trouve dans votre sang… qui se trouve dans la-dans la plaie, ils
ont donné leur vie pour sauver la vôtre.
66 Maintenant, dès qu’il y a un rejet là, d’une
petite cellule, et que ce démon se met en branle, il se met à se
développer, il se met à multiplier les cellules. Il est en train de
construire un corps, tout comme vos bébés ont commencé dans votre sein,
et comme vous avez commencé dans votre mère. Cellule sur cellule,
cellule sur cellule, cellule, n’importe comment, n’importe où; tout
simplement, ils n’ont pas de forme définie, comme l’être humain, qui se
forme selon sa nature. Lui, il procède tout simplement d’un esprit. Il
va tout simplement pousser n’importe comment, et il va se mettre à
ajouter cellule sur cellule, cellule sur cellule.
67 Et là, avant longtemps, vous allez commencer à
vous affaiblir et à vous sentir malade. Vous consulterez le médecin et
il vous examinera. Peut-être qu’il ne pourra pas le trouver. S’il le
trouve, peut-être qu’il l’enlèvera en le coupant. S’il peut faire une
coupure nette, très bien, c’est réglé pour vous. Mais s’il ne peut pas
faire une coupure nette, alors, si c’est dans la gorge ou bien quelque
part où on ne peut pas faire une coupure nette, une toute petite
parcelle continuera à vivre. Voyez-vous, parce que ce n’est pas comme
si on vous coupait la main et que ça règle le problème, ou n’importe
quoi, ou qu’on coupait… Ce que je veux dire, si vous coupiez la partie
principale du corps, et que vous laissiez votre main là, eh bien, elle
ne pourrait pas vivre. Mais-mais, voyez-vous, ça, ça n’a pas la même
forme de vie que vous. C’est une puissance démoniaque en mouvement.
68 Et maintenant, remarquez, vous appelez ça, le
docteur l’appelle un «cancer». Dieu l’appelle un «démon». Considérez
aujourd’hui. Ils se contentent de… D’où vient le mot cancer? Il vient
du…d’un mot latin qu’on emploie dans les termes médicaux, et qui veut
dire «crabe», un crabe comme on en voit au bord de la mer, avec plein
de pattes. C’est comme ça que-qu’il fait, il s’étend, il s’étale. Le
mot pour cancer, c’est crabe. Et il s’infiltre, et continuellement il
gagne du terrain, et chemin faisant il aspire votre sang, comme une
pieuvre ou quelque chose comme ça. Eh bien, une tumeur, une cataracte,
et les autres maladies, elles proviennent toutes d’un germe, et ce
germe-là, il faut qu’il soit un corps. Et avant de pouvoir être un
corps, il doit être une vie. Avant de pouvoir créer ou-ou proliférer et
produire d’autres cellules, il doit être une vie. Est-ce juste?
[L’assemblée dit: «Amen.»-N.D.É.] Or, d’où est venu ce cancer? Qui,
d’où est-ce venu? Vous ne l’aviez pas, là, il y a quelque temps, mais
maintenant peut-être que vous l’avez. D’où est-il venu? C’est une autre
vie, différente de votre vie, qui vit en vous. Et elle tourmente, elle
mine votre vie. C’est pour cette raison que Jésus l’a appelé «un démon».
69 Épilepsie, c’est comme ça qu’ils appellent ça
aujourd’hui, ils disent «épilepsie». Mais, l’épilepsie, dans la Bible,
Jésus a appelé ça «un démon». Quand cet homme s’est présenté là, avec
le garçon qui tombait par terre, et qui avait l’écume aux lèvres, et
tout, il a dit: «Il a un démon, et souvent il le jette dans le feu,
dans l’eau.»
70 Maintenant ils lui ont donné un nom raffiné, et
l’ont appelé épilepsie, mais c’est un démon. Et Jésus a dit: «Démon,
sors de cet enfant!» Exactement. Or, généralement, l’épilepsie est
provoquée par un problème rénal. On pourra peut-être voir ça un peu
plus tard. Voyez? C’est ce qui provoque l’épilepsie, par suite d’une
urémie.
71 Maintenant, remarquez ceci, alors, cette cellule
reste là, c’est un démon. Il est en train de construire une vie; il
prend de l’extension, se développe de plus en plus. Il a un devoir à
remplir, c’est de vous ôter la vie. C’est pour ça que le diable l’a
envoyé, pour abréger vos jours, à moins de soixante-dix ans.
72 Bon, je tire mon chapeau à tous les médecins. Oui
monsieur. Tous ceux de la médecine, que Dieu les bénisse, pour l’aide
qu’ils ont apportée aux gens. C’est tout à fait juste. Qu’est-ce que
vous feriez sans elle, dans le monde d’aujourd’hui? Je remercie Dieu
pour la médecine. Je remercie Dieu pour mon automobile. Si Dieu n’avait
pas permis que la science produise une automobile pour moi, j’aurais eu
beaucoup de mal à marcher jusqu’ici. Pour la lumière électrique, et
pour le savon que j’utilise pour me laver les mains, et pour le
dentifrice que j’utilise pour me brosser les dents, certainement. Je Le
remercie pour tout, parce que toutes les bonnes choses viennent de Dieu.
73 Mais je vais vous dire, il n’y a pas le moindre
médicament qui ait jamais guéri aucune maladie. Et pas un seul médecin,
à moins que ce soit un charlatan, mais un vrai médecin vous dira qu’ils
ne prétendent pas être des guérisseurs. Chez les Frères Mayo, là,
beaucoup d’entre vous… On m’a fait venir pour des entretiens, là-bas,
deux ou trois fois. Au sujet de patients qui étaient sortis de là, des
incurables… Vous avez lu le Reader’s Digest, le numéro de novembre?
Combien ont lu le numéro de novembre, l’article à mon sujet, là, dans
le Reader’s Digest? Voyez? Et ils m’ont fait venir pour un entretien,
là-bas, au sujet de ce bébé qu’ils avaient condamné. Ils disaient que
«la chose n’était pas faisable». Mais le Saint-Esprit m’avait parlé et
m’avait dit comment la chose se ferait, et elle s’est faite. Très bien.
Alors, ils m’ont fait venir là-bas. Et juste au-dessus de la porte, où
Jimmy et les autres Mayo étaient autrefois, il y a une grande affiche
qui dit: «Nous ne prétendons pas être des guérisseurs. Nous prétendons
seulement aider la nature. Il n’y a qu’un Guérisseur, c’est Dieu.» Ce
sont les meilleurs du monde. Bon, on a quelques charlatans, oui. C’est
exact. On a des prédicateurs charlatans, aussi. Très bien. Alors, on a
ça des deux côtés.
74 Remarquez, mais tout homme qui déclare qu’il est
un guérisseur, il raconte des salades, parce qu’il ne peut pas guérir.
En effet, la Bible dit: «Je suis l’Éternel, qui pardonne tous tes
péchés et qui guérit toutes tes maladies.»
75 Je suis allé dans des cabinets de travail. Et
dans mon bureau, les… quelques-uns des meilleurs médecins y sont venus,
de différents pays. Vous ne connaissez pas la face cachée d’une vie,
mon ami, savoir ce qui a été, et des choses que je ne dis pas en
public. Des hommes viennent en cachette. N’allez pas penser qu’il n’y a
plus beaucoup de Nicodème dans le monde; bien sûr qu’il y en a, des
milliers. Ils regardent ça, et viennent à la réunion. Ils s’assoient
là, un tee-shirt sur le dos, ou quelque chose du genre, des noms de la
haute distinction, vous seriez surpris, assis là, à la réunion.
Quelques jours plus tard, ils vont venir en douce, et vous faire venir
en cachette, envoyer quelqu’un pour demander un entretien. Et dire,
tout de suite, dire: «Frère Branham, je crois que C’est la Vérité.» Ce
sont des êtres humains comme nous. Certainement. Et tout homme aspire à
regarder de l’autre côté de ce voile sombre, là-bas, qu’il devra
traverser un jour.
76 Mais ces cancers et autres, ce sont des démons,
absolument, qui prennent forme dans un corps de chair, qui font leur
chemin, ils vous ôtent la vie.
77 Maintenant, si je faisais comme le médecin, si je
pouvais enlever ça en le coupant, le déposer par terre… Ou, comme,
disons, par exemple, si vous-même, vous étiez un cancer, sur cette
terre. Or, ici, il y a la guérison Divine. Si je voulais me débarrasser
de vous, de la façon dont un médecin le ferait, tout ce que j’aurais à
faire, c’est de continuellement… il faudrait que je gratte votre corps,
ou quelque chose comme ça, jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement de
la terre. Il n’en resterait plus rien, tout comme quand le médecin vous
enlève la tumeur. Mais dans le cadre de la guérison Divine, si vous
étiez un cancer, tout ce que je ferais, j’ordonnerais à votre vie de
sortir de votre corps, et vous continueriez comme ça. Votre vie vous
quitterait, mais votre corps resterait ici, tel quel.
78 Maintenant, c’est pour ça que la vue et le temps
sont les pires ennemis de Dieu, quant à la guérison Divine. Je ne sais
pas s’il arrive à Frère Baxter de parler de ces choses, à la réunion.
Je me suis assis, je leur ai expliqué ça, à lui et à Frère Bosworth,
maintes et maintes fois. Mais ce qui s’est passé, c’est ceci. Je doute
que bien des gens l’aient compris; en effet, au bout de quelque temps,
on voit les gens qui reviennent, en disant: «J’ai eu ma guérison, Frère
Branham, pendant deux ou trois jours, mais, Dieu soit béni, je-je l’ai
perdue.» Et je constate, je pense qu’ils n’organisent pas la réunion
comme il faut. Les gens ne comprennent pas. J’ai vu des hommes monter
sur l’estrade, complètement aveugles, des cancers, ou, des cataractes
sur leurs yeux, et lire cette Bible après qu’on ait prié pour eux,
repartir; trois ou quatre jours plus tard, être tout aussi aveugles
qu’ils l’étaient au départ. Qu’est-ce qui s’est passé? Tout le monde
sait que lorsque la vie a quitté une chair, celle-ci rapetisse pendant
quelque temps. Pas vrai?
79 Est-ce que quelqu’un ici a déjà tué un cerf, ou
une vache, ou quelque chose comme ça? Bien sûr. Très bien. Pesez-le ce
soir, vous les chasseurs, ici, de mes amis. Tuez le cerf et mettez-le
sur la balance, dites aux autres combien il pèse. Attention! Le
lendemain matin, il pèsera plusieurs livres de moins. Quand un être
humain meurt, l’entrepreneur des pompes funèbres, la première chose, il
va enlever les fausses dents, ou l’oeil, ce qu’il y a là, il va enlever
ça; parce qu’en rapetissant, ces choses vont être délogées, vu que le
corps humain rapetisse. Toute autre chair rapetisse. Quand la vie a
quitté la cellule, celle-ci se met à diminuer, rapetisser. C’est ce qui
va se produire, pendant environ soixante-douze heures. Et ensuite, elle
va se mettre à enfler. Si un petit chien se fait écraser, ici sur la
route. S’il reste là, au soleil, pendant environ trois jours, observez
ce qui se sera passé. C’est un chien plus gros qu’il ne l’a jamais été.
Il enfle. Pas vrai? [L’assemblée dit: «Amen.»-N.D.É.]
80 Eh bien, il se produit la même chose quand un-un
démon a été chassé d’un malade. Les quelques jours qui suivent: «Oh, je
me sens merveilleusement bien.» Ensuite, il va se mettre à dire «Je
suis-je suis plus malade que je-que je ne l’ai jamais été. J’ai perdu
ma guérison.» Aussi sûr que la foi vous en a débarrassé, l’incrédulité
va tout de suite le ramener. Autant la foi le tue, autant l’incrédulité
le ressuscite. Jésus a dit «Lorsque l’esprit impur est sorti d’un
homme, il va dans des lieux arides, puis il retourne là-bas, avec sept
autres démons.» Et si l’homme bon de la maison ne se tient pas là, pour
protéger la porte, il va tout de suite entrer. Et l’homme bon de votre
maison, c’est votre foi. Dites: «Tiens-toi loin!» C’est ça.
81 Mais maintenant, observez un patient qui a été
guéri, généralement, à moins qu’il ne s’agisse d’un miracle
exceptionnel. D’ailleurs, la guérison Divine et un miracle, ce sont
deux choses différentes. La guérison Divine, c’est une chose; un
miracle, c’est autre chose. Mais dans un cas général de guérison
Divine, quand l’esprit impur a été chassé, un démon de cancer, quand il
quitte la personne: «Oh!» Bon, ou disons, nous allons prendre un autre
exemple, pour que vous voyiez mieux, je vais dire, la cataracte.
Qu’est-ce qui s’est passé, quand cet homme… Si vous remarquez, une
personne qui est aveugle. Je ne sais pas si j’en ai déjà eu ici, ou
pas, des yeux cataractés. Je demande aux gens d’attendre pendant
quelques minutes. Pourquoi? Pour que ça commence à rapetisser. Je leur
dis de revenir nous donner leur témoignage. «Oh! la la!» Ils voient à
merveille. «Oh! la la! C’est tout simplement, je peux voir les choses!
Oui! Je… « Qu’est-ce qu’il y a? La vie est partie; le corps de la
cataracte rapetisse. Eh bien, c’est ce qui va se produire pendant
quelques jours. Vous dites: «Oh, je me porte de mieux en mieux.»
82 Au bout de quelque temps, ils se mettent à avoir
mal à la tête, ils ne se sentent plus aussi bien. Ils vont se lever, le
lendemain matin: «Je suis en train de perdre la vue de nouveau.»
83 Quelques-uns disent: «Ah-ha, tu t’étais emballé,
c’est tout. Tu t’es emballé à cause de cette bande d’exaltés.» N’allez
pas croire ça! C’est un mensonge du diable. Si vous croyez ça, vous
redeviendrez tout de suite aveugle.
Mais si vous tenez ferme, que vous dites: «Non.
Seigneur, je crois.»
84 Alors qu’est-ce qui va se passer? Ce corps-là va
enfler pendant un certain temps. Il va vous voiler la vue de nouveau.
Ce cancer qui est dans le corps va enfler. Vous recommencerez à
souffrir et à avoir mal. Ensuite, vous serez horriblement malade,
terriblement malade. Pourquoi? Cette grosse tumeur de chair morte est
là, en vous, morte.
85 Vous retournerez voir le médecin, et il dira:
«Oh, ça ne tient pas debout. Le cancer, le voilà, il est là. Je le
vois.» Bien sûr qu’il est là, mais il est mort. Alléluia!
86 Maintenant, le sang doit purifier le corps. À
chaque battement, le cœur va envoyer du sang partout dans le corps, et
il va ramasser cette infection. Bien sûr que ça va vous rendre malade.
Qu’est-ce qui se passerait si vous aviez un gros morceau de viande
quelque part à l’intérieur de vous, ou de la longueur d’un serpent, ou
quelque chose, de la grosseur de votre doigt, et ce serait là, et mort,
cette quantité-là de viande morte en vous, et en train de pourrir? Eh
bien, naturellement, votre sang, en circulant dans votre organisme, il
doit le garder pur. Mais il y a un corps qui est mort, cette chose qui
est encore là, parce que la vie en est sortie. La puissance de Dieu,
par le moyen de la foi, l’a chassé. C’est un démon; il doit partir.
87 Mais c’est parce que les gens ne sont pas
renseignés. Ils repartent, et démissionnent. Et ce même démon, il se
tient là, pour prendre de nouveau le contrôle. Quand Dieu vous dit
quelque chose, ici sur l’estrade, par Son Esprit, sous Son inspiration,
n’en doutez surtout pas, sinon il vous arrivera quelque chose de pire,
c’est ce qu’Il a dit. En effet, Jésus a dit que «la dernière condition
de cet homme était sept fois pire que la première». Pas vrai? Lorsque
l’esprit impur est sorti d’un homme, il est allé dans des lieux arides,
il est revenu avec sept autres démons. Alors, ne soyez surtout pas
incrédules. Tenez-vous en strictement à Cela. Que cela vienne de votre
cœur. Dites: «Non monsieur! Je ne broncherai pas! Peu importe combien
je suis malade, ça n’a rien à y voir.» Et avant longtemps, vous
recommencerez à bien vous porter. Tout ira bien, alors. Voyez-vous,
elle est morte. La-l’opération par laquelle le médecin vous l’aurait
enlevée, cette même tumeur est là, en vous, mais il n’y a aucune vie en
elle.
88 Vous dites: «De vie en elle, Frère Branham,
est-ce qu’elle va m’ôter la vie?» Non monsieur. Cette vie-là est une
vie distincte de la vôtre. Je viens de vous montrer que vous êtes une
vie, et que vous êtes devenu un être, et elle, elle est une vie, et
elle devient un être; vous, vous êtes de Dieu, et elle, elle est du
diable. Vous voyez ce que je veux dire? La démonologie. Or, vous
devriez voir à quoi elle ressemble, cette chose, quand on est là à la
regarder.
89 Oh! la la! je suis désolé, il est presque trois
heures et demie. Je suis désolé. Regardez, mes amis. Oh, ce dont ce
monde a besoin!
90 Il y a environ sept ans que je parcours
l’Amérique, à enseigner, à faire ces services de guérison. J’ai bien
envie de repartir dans le pays, en enseignant la Bible, et la
démonologie, pour que les gens puissent comprendre ce qu’il faut faire.
Et c’est pour cette raison, ils vont aller à ces réunions, souvent, et
un individu… Si on ne comprend pas, ces gens vont se présenter là et,
souvent…
Maintenant, vous vous souvenez de cet individu qui
est venu et qui disait qu’il avait un don de guérison Divine? Le don de
guérison Divine était en vous, si vous avez été guéri. Il s’agit de
vous. Tout don entre en action par la foi. Et quel que soit le don de
guérison Divine que j’ai, j’y crois de tout mon cœur, moi, mais vous
auriez beau vous tenir ici, et si vous n’avez pas la même foi, il ne
vous servira à rien. J’aurais beau prier pour vous, pendant des heures,
des semaines et des mois. Ce ne sont pas les prédicateurs qui ont la
guérison Divine. C’est vous qui avez le don de la guérison Divine, qui
croyez à votre guérison, parce que c’est par la foi. Par la foi! Toute
action de Dieu s’effectue par la foi.
91 L’armure complète de Dieu, c’est par la foi. Nous
n’avons pas une seule chose naturelle, de ce monde. Tout ce qui
appartient à-à l’église chrétienne, c’est par un acte de foi.
Considérez l’armure de Dieu, l’amour, la joie, la paix, la longanimité,
la bonté, la douceur, la bienveillance, la patience. Pas vrai? Tout est
surnaturel, rien n’est naturel. Alors nous ne regardons pas aux choses
naturelles, parce que notre activité se situe au niveau surnaturel. Et
la seule chose sur laquelle nous pouvons nous fonder, c’est sur la foi,
sur ce que Dieu a déclaré être la Vérité, et nous regardons à
l’Invisible. Et nous appelons les choses qui ne sont pas comme si elles
étaient; c’est ce qu’Abraham a fait, et il les a reçues. Amen! Abraham
a appelé les choses qui n’étaient pas - c’est ce que Dieu avait fait -
comme si elles étaient. À l’âge de cent ans, il ne douta pas, par
incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu.
92 Je peux vraiment m’imaginer ça, pas vous? Voir
Sara qui se lève, un matin. Dieu avait dit: «Abraham!» Il avait dit
«Abraham, tu vas avoir ce bébé.»
93 Sara s’est levée. Il a dit: «Comment te sens-tu,
Sara?» Ici, c’est une foule mélangée, mais écoutez.
«Pas de changement.
94 - Eh bien, gloire à Dieu, nous allons l’avoir! Va
chercher les couches, et les épingles, et tout. Prépare-toi.»
Très bien, un autre mois a passé. «Sara, comment te
sens-tu?
- Pas de changement.»
Une année a passé. «Et alors, Sara? - Pas de
changement.»
Dix ans ont passé. «Pas de changement.»
Vingt-cinq ans ont passé. «Pas de changement.»
95 Abraham, au lieu de s’affaiblir, il s’est
fortifié de plus en plus. Il savait que, plus le temps passait, plus le
miracle serait grand; en effet, il crut à Dieu, et il ne douta pas, par
incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu. Il disait: «Nous allons
l’avoir!» Et un matin, le sein de Sara a commencé à grossir, et le
petit Isaac est né, parce qu’Abraham a cru à Dieu. Et il regardait les
choses, il considérait ces choses qui n’étaient pas comme si elles
étaient.
96 Pas par les sentiments, pas par la vue. Vous ne
marchez pas par les sentiments, ni par la vue. C’est par la foi. Et une
fois que Dieu a déclaré quoi que ce soit, Il a dit: «Tout ce que vous
demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu», ensuite
tenez-vous-y. Dieu l’a dit, il faut qu’il en soit ainsi! Amen. Des
démons!
La foi dans le Père, la foi dans le Fils,
La foi dans le Saint-Esprit, les trois sont Un;
Les démons trembleront, et les pécheurs se réveilleront;
La foi en Jéhovah secouera tout.
C’est exact. Oh! la la! Assurément. Ayez foi en Dieu. Regardez à Lui.
Ne bronchez surtout pas. Ne bougez pas de là. Dieu l’a dit!
97 Et, les démons, qu’est-ce qu’ils sont? Ils sont
des êtres spirituels. Maintenant, le-le médecin dit: «Vous avez un
cancer. Vous avez la tuberculose. Vous avez une cataracte. Vous avez
une pleurésie. Vous avez ceci.» C’est un démon. C’est une vie, et
derrière cette vie, il y a un esprit. Combien savent, et reconnaissent
que dans un cancer, une cataracte, il y a-il y a… C’est un esprit, il y
a-il y a une vie dedans. Eh bien, il ne peut pas y avoir de vie dans
quoi que ce soit, sans qu’il y ait un esprit, vous voyez, alors, il
doit y avoir une vie pour mettre cette chose-là en action, quelque part.
98 Même l’arbre qui est là, il y a de la vie dedans.
Toute la science du monde ne pourrait pas arriver à fabriquer un brin
d’herbe. Le saviez-vous? Ils vont fabriquer quelque chose de
ressemblant, mais ils n’arrivent pas à trouver la formule de la vie.
C’est Dieu. Voyez? Jésus a dit à l’arbre: «Maudit sois-tu. Tu n’as pas
de fruits, et tu n’en auras jamais.» Ils sont repassés par là. Ça,
c’était vers huit heures, ce matin-là. Ils sont repassés vers onze
heures, en allant déjeuner. Pierre a dit «Regarde cet arbre, il est
mort, jusqu’aux racines.» Pourquoi? Jésus a menacé la vie qui était
dans cet arbre, qui était dans les racines, et l’arbre au complet est
mort. Alléluia!
99 Ce même Christ peut menacer un cancer, jusqu’aux
racines, et il mourra complètement. Cet arbre était là, exactement tel
qu’il était des heures auparavant, mais on a constaté que les feuilles
se sont mises à tomber, et puis l’écorce s’est mise à se détacher. Et…
Il s’est mis à dépérir, jour après jour, et semaine après semaine, et
après quelque temps, il ne restait même plus la moindre trace de cet
arbre. Alléluia! Le cancer, la tumeur, la cataracte, ou quoi encore,
ils devront partir, quand Christ parlera. Il chassait les démons. Et Il
a dit: «En Mon Nom, ils chasseront les démons, ils parleront de
nouvelles langues, s’ils saisissent des serpents ou boivent quelque
breuvage mortel, cela ne leur fera pas de mal. S’ils imposent les mains
aux malades, les malades seront guéris.»
100 L’aimez-vous? Je suis désolé de vous avoir
gardés assis ici, pendant une heure, cet après-midi. Vous aimez le
Seigneur? [L’assemblée dit: «Amen.»-N.D.É.] Qu’est-ce qui va arriver,
maintenant? Si vous acceptez Christ comme votre guérisseur, et que vous
croyez, dans votre cœur, qu’il vous est arrivé quelque chose, et que
vous croyez que vous êtes guéris… Allez-vous croire que vous êtes
guéris? Ne laissez pas le diable vous coller autre chose. Continuez
simplement à avancer.
«Docteur,» dites-dites, «docteur, qu’est-ce que ça a
l’air?»
Il dira: «Voyons, c’est encore là.»
101 Dans votre cœur, vous savez, vous savez ce qui
est arrivé. Ah! À un moment donné, il dira: «Tiens! qu’est-ce qui a
bien pu arriver à cette chose-là?»
102 Alors, dites: «Écoutez, docteur, je vais vous le
dire. Voici ce qui est arrivé: Jésus-Christ m’a guéri. C’est exact.
Jésus-Christ m’a guéri.»
103 Très bien, courbons la tête un petit instant.
Frère Willett, voudriez-vous venir une minute, frère?
104 Alors, Père Céleste, nous sommes reconnaissants
pour le Sang de Christ. Et peut-être que, parfois, Ton serviteur,
Seigneur, manque de sagesse, en parlant aussi longtemps. Mais je me
sens peut-être comme Paul qui, une nuit, a prêché toute la nuit. Un
jeune homme est tombé par la fenêtre, et il est mort. Et cet apôtre,
qui avait la Parole de Dieu dans sa vie, est allé poser son corps sur
le garçon, la vie est entrée en lui, il a repris vie.
105 Dieu bien-aimé, je me rends compte que c’est le
coucher du soleil pour cette grande civilisation, elle est maintenant à
son déclin, l’heure est très avancée, le milieu du jour est passé, les
ombres du soir tombent. Une grande Lumière jaillit, du Royaume de Dieu,
elle prend sa position, alors qu’une obscurité profonde s’installe sur
la terre. Ô Dieu, je me rends compte que, chaque jour, je prends de
l’âge. Laisse-moi aller de l’avant, Seigneur. Donne-moi la force.
Aide-moi à annoncer cette grande Vérité partout. Aide-nous, demain
après-midi, pour que nous en comprenions plus long.
106 Et, Dieu bien-aimé, bénis ce petit auditoire,
cet après-midi. Ce soir, quand ils se réuniront ici pour le service de
guérison, puissent tous les hommes et toutes les femmes converser les
uns avec les autres, parler ensemble, en disant: «Bon, voici… ne-ne
doute plus du tout. Maintenant nous comprenons d’où ça vient. Nous
savons que c’est un démon. Et nous savons que, quand il part, il faut
qu’il se plie à l’ordre de Dieu. Il le faut. Dieu l’a dit. Il faut
qu’il parte.» Ensuite, puissent-ils s’en aller heureux, dans la joie,
en revendiquant leur guérison. Rien, ne plus rien laisser leur faire
obstacle; repartir, simplement, en croyant.
107 Et, ô Dieu, cette petite église, ici, et ces
autres églises qui ont collaboré, qu’elles aient un réveil après cette
réunion, Seigneur, tel qu’elles feront salle comble, et que plusieurs
centaines d’âmes entreront dans le Royaume de Dieu. Accorde-le, Père.
Que les hommes et les femmes qui sont ici, de différents pays et
d’autres endroits, qu’ils rapportent le Message à leurs églises, et
qu’elles aient, elles aussi, un réveil à l’ancienne mode. Accorde-le,
Seigneur. Pardonne-nous nos péchés maintenant. Aide-nous à être Tes
serviteurs. Au Nom de Jésus-Christ. Amen.
108 Je me demande, pendant que vous êtes assis ici,
est-ce qu’il y aurait un pécheur dans le bâtiment aujourd’hui, qui
voudrait dire: «Frère Branham, pensez à moi en prière»? Voulez-vous,
voulez-vous lever la main? Est-ce qu’il y aurait un pécheur? Je ne… Que
Dieu vous bénisse, madame. Est-ce qu’il y en aurait? Que Dieu vous
bénisse, monsieur. Vous, et vous, et vous, que Dieu vous bénisse. Je me
demande si vous… Maintenant, ceci s’adresse à vous.
109 Voyez-vous, je ne crois pas qu’on doive aller
dans l’auditoire. Je ne critique pas les autres qui le font. Je ne
crois pas qu’on doive aller dans l’auditoire, et faire venir quelqu’un
en faisant pression sur lui. Voyez? «Nul ne peut venir, sans que ce
soit le Père qui l’ait attiré.» Voyez? C’est exact. Ce serait de le
faire venir là contre sa volonté. Voyez? Mais si Dieu frappe à la porte
de votre cœur, vous êtes la personne la plus privilégiée du monde. Si
vous saviez à combien de personnes j’ai parlé.