Humilie-toi
1 C’est toute une surprise. Je crois que je pourrais
faire une annonce, là: «Il y a certains dons: qu’il me vienne, à moi,
une idée comme celle-là.» [Frère Branham et l’assemblée rient.—N.D.É.]
2 Je prends vraiment plaisir à être ici, chaque
fois. Notre voyage tire maintenant à sa fin, notre séjour parmi vous.
En effet, nous avons une autre série de réunions, tout de suite après,
à Chicago, et il faut que je ramène ma—ma famille, très prochainement,
en Arizona. Et ils n’ont pas encore eu leurs vacances d’été, alors je
dois aller faire un petit tour avec eux quelque part, dans quelques
jours. Et alors je serai probablement absent un—un jour, un dimanche,
et la semaine d’après je commence à Chicago. Puis, je dois revenir
vite, le lundi, pour les amener en Arizona.
3 Or, ça me fait de la peine de venir le dimanche
matin, prendre ce temps où tout le monde est frais et dispos. Le
dimanche soir, vous êtes toujours fatigués, épuisés, le dimanche soir;
et alors de remettre le service du dimanche soir à notre pasteur,
ça—ça, ce n’est pas vraiment bien. Mais, ça me fait de la peine de
faire ça; par contre, le dimanche soir, ce que je ferais… le dimanche
soir, quand j’ai un service le dimanche soir, alors je retiens les gens
jusque tard. Beaucoup d’entre eux parcourent tout ce trajet, depuis le
sud et—et depuis le nord, et ils ont, oh, parfois ils roulent jour et
nuit, rien que pour arriver ici pour un seul service, puis s’en
retourner. C’est pour ça que j’essaie de prendre le dimanche matin,
quand je suis là; ça leur permet de s’en retourner.
4 Des pèlerins loyaux et fidèles; comme je les aime!
Ils roulent à travers la neige fondue, la pluie, et tout, pour arriver
ici, ils traversent le pays, ils font des centaines de milles, rien que
pour un seul petit service. Alors, ça m’amène à éprouver de la
reconnaissance envers Dieu, et envers ces gens-ci, pour leur grand—pour
leur grand soutien, de ce que j’essaie de dire aux gens, de cette
Vérité.
5 Or, je crois que ceci est la Vérité, je… de tout
mon cœur. S’il y avait quoi que ce soit d’autre, que je pensais être
mieux, certainement que je—j’irais d’abord… Je ne demanderai à personne
d’aller quelque part, sans que moi-même, j’y aille d’abord, pour savoir
si c’est ce qu’il faut ou pas. Je ne demanderais à personne de—de faire
un pas en Dieu, que je n’aie déjà fait moi-même, et dont je ne sache
que c’est la Vérité. D’abord, il faut que ce soit la Parole du
Seigneur, ensuite, je dois faire le pas pour voir si c’est bien ce
qu’il faut faire. Puis, si c’est bien ce qu’il faut faire, alors je
peux dire: «Montez par ici.» Voyez-vous, il s’agit d’ouvrir la voie.
6 Et, alors, je pense que n’importe quel ministre
devrait faire ça, il devrait d’abord y aller lui-même. Il est censé
être un conducteur, un conducteur des gens, il ne doit pas parler d’une
chose à laquelle il ne voudrait pas lui-même mettre la main. Nous
devrions y aller, nous les conducteurs des gens.
7 Ce matin, j’ai eu une expérience très étrange,
très bizarre, ici, à la chaire. Et c’est arrivé vers la dernière partie
du Message: je n’avais pas l’intention de dire ça de cette façon-là.
Voyez? Mais je suppose que c’est déjà dit, alors maintenant je ne peux
plus rien y faire. Mais après, je suis arrivé à la maison, je me suis
mis à étudier ça.
8 On a eu une petite réunion de famille aujourd’hui,
il n’y avait que mon frère et les autres. Maman n’est plus là. Nous
avions l’habitude de nous réunir chez elle, maintenant nous allons chez
Dolorès. Nous avons passé des moments agréables là-bas, cet après-midi,
à causer, et Teddy était là. Nous avons chanté quelques chants, il a
joué quelques cantiques et tout ça.
9 Maintenant, je pense que, peut-être dimanche matin
prochain, si le Seigneur le veut, si ça ne dérange pas Frère Neville,
là, je voudrais avoir un service de guérison, uniquement consacré à la
guérison. Et je—et je pense qu’avec le Message de ce matin, la façon
dont le Seigneur a semblé me conduire, pour L’apporter, pour Le
présenter, ça devrait, en quelque sorte, nous encourager un peu,
voyez-vous, à—à—à vraiment croire. Nous—nous pouvons nous amuser,
nous—nous pouvons dire différentes choses, et en parler. Mais, alors,
quand on en arrive à l’épreuve de force, là c’est différent. Comme le…
10 Quelqu’un racontait, je crois que c’est mon
frère, là au fond, qui racontait une—une petite histoire aujourd’hui,
au sujet d’un homme, d’un—d’un ministre et de son… de quelqu’un de,
d’une personne de son assemblée. Il disait qu’il pouvait marcher sur un
rondin.
Il a dit: «Bien sûr, pasteur, le Seigneur est avec
vous.»
Il a dit: «Je peux porter un rondin sur mon dos
pendant que je traverse.»
«Bien sûr, le Seigneur est avec vous.» Il est allé,
et il l’a fait.
11 Il a dit: «Je peux porter un rondin et pousser
une brouette en traversant, les deux à la fois.»
12 «Bien sûr, pasteur, le Seigneur est avec vous.
Votre foi peut tout faire.»
13 Il a dit: «Je peux te mettre dans la brouette et
porter le rondin.»
Il a dit: «Attendez une minute, là!» Voyez?
14 C’est différent quand vous y êtes impliqué,
vous-même. Voyez? Alors, c’est très bien pour nous de dire ici: «Amen.»
C’est très bien pour nous de dire: «Je crois que c’est vrai.» Mais
ensuite, passez à l’action. Vous devez passer à l’action.
15 Comme je l’ai déclaré ce matin, les gens qui
étaient couchés dans l’ombre de Pierre, ils ne demandaient même pas
qu’on prie pour eux.
16 Je suis entré dans beaucoup de maisons, et j’ai
observé ça. Je prie avant de partir, et j’y entre avec l’onction, tout
simplement; je ne prie même pas pour les gens, je repars, et ils sont
guéris. Voyez? Voyez? C’est vrai. J’ai vu ça se produire, tant de fois!
Voyez? Il faut que vous ayez un point d’appui pour votre foi, quelque
part. Voyez? Il faut que vous y croyiez. Et je crois que l’heure
approche, et elle est déjà là.
17 Je suis conscient que ce service n’en est pas un
où on enregistre. Il se pourrait qu’ils enregistrent une petite bande,
pour eux-mêmes, mais celle-là n’est pas destinée à faire le tour du
pays. Le…
18 Ce dont je parlais ce matin nous a amenés jusqu’à
un—jusqu’à un point culminant, et c’est pour ça que je vais consacrer
dimanche prochain à un—un—un service de guérison. En effet, depuis que
je suis rentré, je vous ai parlé des visions et de ce qui s’est
produit, et tout, et j’ai développé là-dessus, vous exposant pourquoi
j’ai fait toutes ces choses. Et puis, ce matin, j’ai continué à
développer, jusqu’à en venir maintenant à ce dernier Pull.
19 Maintenant, c’est le moment où je dois me
consacrer à Dieu, le moment où Dieu va me parler. Voyez-vous, je—je—je
dois vraiment avoir un petit changement dans ma propre vie. Ce n’est
pas que je sois mauvais, je ne pense pas ça, mais je—je veux me sentir
un peu plus près des gens. Voyez?
20 Ces gens à qui j’ai essayé d’annoncer cette
Vérité de l’Évangile, et qui Y tournent le dos, ils s’En éloignent, et
ils se moquent de Cela. Or, moi, je trouve que c’est une insulte.
Envers moi, ça, ça m’est égal; mais quant aux choses que je dis, qui
sont la Vérité, pour essayer de leur venir en aide. C’est comme de
pousser un bateau au large, et de dire: «Allez, le voici, traversez!
Allez, sortez de ce courant tumultueux, vous allez mourir! Vous—vous
allez périr là-bas!» Et ils se moquent de vous, simplement, et ils
s’éloignent. Eh bien, moi, s’ils s’éloignent, j’ai l’impression qu’il
n’y a plus rien que je puisse faire à ce sujet, voyez-vous, rien que je
puisse faire.
21 Mais maintenant je veux descendre en vitesse sur
la rive, et les persuader: «Revenez donc!» Voyez-vous, il faut que
j’aie ce sentiment-là, voyez-vous, parce que je sais qu’il y a
quelqu’un là-bas, qui n’est pas encore entré. Et je vais—je vais
pêcher, jusqu’à ce que... Il a dit, jusqu’à ce que le dernier poisson
ait été attrapé. C’est ça que je veux faire maintenant.
22 Et, pour ce faire, maintenant, je m’attends à ce
que quelque chose se produise dans une réunion de prière. Quelque
chose… Beaucoup d’entre vous se souviennent de la vision du—du dernier
Pull, de ce troisième Pull, plutôt. Vous vous souvenez, quelque chose
s’était produit juste avant: j’ai vu venir cette Lumière et Elle est
descendue dans cet endroit-là, et Il a dit: «Je te rencontrerai là.»
Maintenant je m’attends à ce que quelque chose se produise.
23 Il y a bien des années, ici, les services et le
discernement m’affaiblissaient tellement que j’en titubais. Beaucoup
d’entre vous se souviennent de ça. Je me retrouvais dans cet état-là,
il fallait que Frère Jack Moore me prenne par le bras, et que Frère
Brown me prenne par l’autre bras, et qu’ils me fassent marcher de long
en large dans la rue, pendant une heure, après le service. Et tout
simplement, je, ce qui m’arrivait, j’essayais de réfléchir, de voir
où—où j’étais et ce qui se passait. Ensuite, toute la nuit, je restais
étendu là, à repenser à tout ça, à sangloter, et tout, à me demander
pourquoi ils n’avaient pas accepté notre Seigneur Jésus.
24 Puis Il m’a dit, dans une vision: «À un moment
donné, tu rencontreras une dame, elle viendra vers toi vêtue d’un
tailleur brun, et elle portera un petit bébé dans une couverture; à
partir de ce moment-là, tu auras de la force, pour supporter avec plus
d’endurance.» Eh bien, je vous avais dit tout ça. C’est à Chicago que
ça s’est produit, le soir où la petite dame presbytérienne, son propre
pasteur l’avait envoyée là-bas avec le bébé.
25 Et je crois que son frère à lui, ou l’un de
siens, était un—un médecin. Il a dit: «Il n’y a plus d’espoir pour ce
bébé, à moins que le Dieu Tout-Puissant le touche.» Il est allé…
26 Elle est allée le dire à son pasteur. Le pasteur
a dit: «Je ne suis—je ne suis pas apte», il a dit, «à—à exploiter la
guérison Divine, parce que je ne… vraiment, je n’ai pas ça en moi, la
foi qu’il faut pour le faire.» Or, ça—ça, c’est être honnête à ce
sujet. Voyez? Il a dit: «Je n’ai pas vraiment ça en moi.» Il a dit:
«Par contre, j’ai été à l’une des réunions de Frère Branham, et je te
conseillerais d’amener ce bébé à Frère Branham.» Le médecin l’avait
condamné, et il se mourait.
27 Et cette petite dame est entrée là; à l’endroit
où je tenais une sorte de—de service, pour les petits enfants
catholiques qui avaient été brûlés vifs dans l’école là-bas, vous
savez. Vous vous rappelez quand ça s’était passé. Nous tenions ce
service, et la voilà qui arrive sur l’estrade, voilà cette petite dame
vêtue du tailleur brun. Ma femme et les autres étaient assis là, et
j’ai dit… je me suis retourné, et j’ai regardé, j’ai regardé tout
autour, pour voir s’ils étaient là. Et il s’était trouvé que juste
avant que j’arrive, je crois que Billy Paul et les autres s’étaient
entretenus, ou ma femme, ou quelques-uns d’entre eux, avec cette dame
qui portait le petit bébé. Et cette dame est montée sur l’estrade, et
le Saint-Esprit a tout révélé, et là Il a guéri ce bébé.
28 Je suis reparti, et depuis ce moment-là je ne me
fatigue plus. Voyez-vous, ça ne me dérange plus, et je—je continue
comme ça, sans arrêt.
29 Maintenant, je m’attends à ce que quelque chose
se produise, pour mettre le Troisième Pull en mouvement vers le but
visé. Voyez? Et il se pourrait que le service de guérison de dimanche
matin prochain, peut-être, produise ça. Je ne sais pas.
30 Je pense que ce que nous devrions faire, c’est:
dites-le aux vôtres, amenez les malades. Maintenant, pour un service de
guérison, nous devons nous consacrer aux malades. Amenez vos malades,
amenez-les ici de bonne heure dimanche matin prochain, disons vers huit
heures ou huit heures trente, et qu’on leur donne une carte de prière
au moment où ils entreront, à la porte, ou selon la façon de procéder.
Ensuite, nous ferons une ligne de prière, nous prierons pour les
malades, et nous verrons bien ce que le Saint-Esprit fera.
31 Je crois qu’Il fera des prodiges, si seulement
nous croyons en Lui, voyez-vous. Mais nous devons croire en Lui pour
ces choses, maintenant, de tout notre cœur. Et je crois que cette
grande heure est arrivée, alors que Dieu, comme nous l’avons dit ce
matin, nous a montré tant de choses, et Il nous a amenés jusqu’à un
certain… jusque-là, à un certain niveau. Tout ce qu’il nous faut faire,
c’est de faire l’effort, pour arriver de l’autre côté de la petite
colline, et puis, voilà, c’est parti! Voyez-vous, et ça—ça avance;
exactement comme ce qui s’était passé dans le domaine du discernement,
comme ce qui s’était passé dans le domaine prophétique, de voir ce
qu’il en est.
32 J’étais à Calgary… pardon, c’était dans la ville
reine, à Regina—Regina. Et Ern Baxter était là, nous étions là, tout un
groupe. Et le Seigneur m’avait dit, ici même, sur l’estrade: «Il
viendra un temps où tu connaîtras même le secret de leur cœur.» Et
c’est exact. Et je n’y pensais pas, de cette manière-là. Ce soir-là, je
suis monté sur l’estrade avec Ern, et je me suis mis à prier pour les
malades. Et là, un homme est arrivé, et j’ai simplement étalé toute sa
vie: c’était la toute première fois que ça se produisait, comme ça,
simplement, en un instant, en plein service de guérison. Ensuite j’ai
regardé par-dessus l’auditoire, et voilà que Ça s’est mis à descendre
sur l’auditoire, et tout ça. Oh, quand nous arriverons de l’autre côté!
La moitié de l’histoire n’a même pas encore été racontée: toutes ces
choses, quand on regarde et qu’on voit des choses dans la vie des gens.
Je n’en parle pas. Je laisse, tout simplement, voyez-vous, à moins que
je me sente vraiment poussé à dire quelque chose.
33 Et maintenant, cette prochaine étape, je
m’attends à ce que ça soit mis en mouvement de cette manière-là,
voyez-vous, à ce que Dieu, à Sa propre façon, en Son propre temps
souverain, mette la chose en mouvement. Et ce sera-ce sera une autre
chose, qui sera—sera de loin supérieure aux deux autres. Voyez? Et je
m’attends à ce que ça se produise.
34 Alors, je me suis dit que peut-être, si je
faisais un petit service de guérison, peut-être dimanche prochain.
Ensuite, le dimanche d’après, je serai probablement parti, avec les
enfants et les autres; en effet, ils vont devoir rentrer pour aller à
l’école. Et puis, le dimanche suivant, je, bien entendu, je serai à
Chicago, aux réunions là-bas. Et puis, je reviendrai le lundi d’après,
pour repartir le mardi pour—pour l’Arizona, pour que les enfants
rentrent à l’école.
35 Eh bien, qu’est-ce que tu as trouvé, pasteur?
[Frère Neville dit: «Eh bien, j’ai découvert quelque chose de très
étrange.»—N.D.É.] Bon, c’est très bien, ça, maintenant nous voulons
savoir ce que c’est.
36 Alors, maintenant, que le—que le Seigneur vous
bénisse tous, abondamment. Et je—j’espère vous revoir ici dimanche
prochain. Et mercredi soir…
37 Écoutez. N’oubliez pas ces petites églises, comme
celle de Frère Ruddell, de Frère Jackson, de Frère Parnell, et tous ces
petits frères qui mènent un dur combat, là-bas, voyez-vous. Et ils nous
considèrent comme leur—leur—leur église sœur, voyez-vous. Nous sommes
un peu comme une petite église mère pour eux. C’est d’ici qu’ils sont
nés, qu’ils sont sortis: des pasteurs et ainsi de suite.
38 Et ce jeune homme, ici derrière, le Frère — je
l’ai rencontré l’autre soir, là-bas — Allen, le jeune Frère Allen.
J’espère que Frère Collins, ici, fera connaissance avec Frère Allen,
s’il ne le connaît pas. Ils sont tous les deux ministres méthodistes,
et ils ont—ont vu la Vérité de la Parole.
39 Et, la—l’organisation de l’église méthodiste, il
y a un groupe de gens très bien dans l’église méthodiste. N’allez pas
penser qu’ils ne le sont pas. Ils le sont. Il y a un groupe de gens
très bien dans l’église catholique. Il y a un groupe de gens très bien
dans l’église presbytérienne. Et dans tous ces endroits-là, ce sont des
hommes et des femmes qui attendent de voir briller cette Lumière sur
leur sentier. Continuez seulement à faire briller la Lumière, dans
l’humilité, la douceur. Rapprochons-nous tous de Dieu, en nous
humiliant. Voyez?
40 N’oubliez pas ceci: ce tabernacle perdra sa
force. Souvenez-vous que cet endroit est la cible sur laquelle Satan a
braqué tous les fusils de l’enfer. Il poussera une personne à faire
quelque chose qui est contraire à ce que l’autre pense. C’est ça qu’il
fait. C’est ça qu’il mijote. C’est son affaire: s’il peut amener
quelqu’un à dire quelque chose, quelqu’un à parler de quelqu’un
d’autre, à dire: «Eh, écoute, est-ce que tu sais ce qu’un tel a fait?»
N’écoutez pas ça. N’écoutez pas ça du tout. C’est le diable.
Voyez-vous, c’est Satan. N’allez pas croire ça.
41 S’il y a quelque chose que quelqu’un a fait, qui
n’était pas bien, priez pour eux. Ne priez pas d’une manière égoïste,
en disant: «Je sais que c’est mon devoir, je dois prier pour ce frère.»
Prenez à cœur, vraiment à cœur, de prier pour cette sœur. Et parlez,
simplement, soyez très gentils, et à un moment donné, vous les verrez
vite revenir au culte. Voyez? Parce que, après tout, nous nous
dirigeons vers le coucher du soleil.
42 Le Seigneur Jésus va venir, un de ces jours. Et,
vous savez, je pense que ça se fera tellement soudainement et
tellement—tellement doucement, tellement, qu’il y aura cent pour… un
centième du cent pour cent du monde entier qui n’en saura rien, quand
l’Enlèvement aura lieu. Ça se fera tellement silencieusement que
personne n’en saura rien. Voyez?
43 Et il y aura, évidemment, les petits groupes qui
diront «Eh bien, alors, un tel?»
44 «Oh, on dit qu’il y a une bande de fanatiques
là-bas, on dit qu’un groupe a disparu de là-bas, et ils… Ce n’est pas
vrai. Ils sont seulement partis quelque part. Nous en avons déjà vu, de
ce genre de fanatisme, voyez-vous.»
45 «Eh bien, on dit que ce petit tabernacle, à un
endroit qui s’appelle Jeffersonville, il y a tant de membres parmi eux
qui ont disparu.»
46 Voyez-vous, ils rejettent ça. Ils diront: «Oh, il
n’y a rien de vrai là-dedans, voyez-vous», comme ça; et Ce sera du
passé, mais ils n’en sauront rien.
47 Ils viendront d’un bout à l’autre du pays; ceux
qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement. L’Enlèvement aura
lieu, l’Église sera emmenée à la Maison. Ensuite, la Tribulation
commencera, et, oh! la la!, nous ne voulons pas être ici pendant cette
période-là. Je ne veux pas être ici pendant la Tribulation. Non. Que
Dieu nous en préserve, qu’aucun de nous ne soit ici pendant cette
période-là. Parce que «celui qui est souillé se souille encore; celui
qui est saint se sanctifie encore; le juste pratique encore la
justice». Il n’y a pas… L’Agneau s’était avancé avec Son Livre de n’y
la Rédemption, et l’Épouse a été enlevée. Ceux qui avaient rejeté Cela
doivent passer par une période de Tribulation, aussi bien les Juifs que
les gens des nations. Quel temps de Tribulation! Je ne veux pas ça.
48 «Seigneur, sanctifie-moi maintenant.» Voilà une
bonne doctrine nazaréenne, n’est-ce pas? [Frère Neville dit
«Amen.»—N.D.É.] Et c’est bien vrai. C’est vrai. C’est exact.
«Remplis-moi maintenant de Ton Saint-Esprit, Seigneur. Enlève de moi
tout ce qui est du monde, maintenant, Seigneur. Ne—ne permets pas que
nous…»
49 Comme le disait ce vieux frère de couleur:
«Monsieur, j’ai mon billet dans ma main. Il est déjà poinçonné. Quand
j’arriverai au fleuve, ce matin-là, je ne veux pas avoir d’ennuis.»
50 Donc, c’est à peu près ça: je—je ne veux pas
avoir d’ennuis. Tenez votre billet dans votre main, parce que nous
allons traverser. Pensez-y un peu: le grand moment de la rédemption est
proche.
51 Et maintenant, une autre chose. Le frère, il
s’appelle comment, déjà, celui d’Utica, là? Je pense que c’est Frère
Graham, et un autre frère qui est là, comme pasteur. Un certain Frère
Shanks, ou quelque chose comme ça, ou Sink? [Frère Neville dit: «Frère
Snelling.»—N.D.É.] C’est Frère Snelling qui est le pasteur, tout seul.
C’est Frère Snelling qui est le pasteur à Utica, maintenant. Je crois
que leur réunion de prière, c’est le… [«Jeudi soir.»] Jeudi soir.
Alors, vous savez, ce serait très gentil si nous allions là-bas jeudi
soir, passer un petit moment de communion fraternelle avec nos frères.
Voyez? Et puis, quand Frère Jackson, quand il a ses réunions, si nous
allions là-bas ensemble, un petit groupe d’entre nous.
52 Continuez seulement à prier, continuez à creuser!
Oui, n’arrêtez pas. Tout comme quand Élie leur avait parlé, qu’il avait
dit: «Creusez des fosses là-bas!»
Quand vous vous y mettez, et que vous rencontrez une
vieille boîte en fer-blanc, vous dites: «Je suis trop fatigué»? Jetez
ça hors du chemin et continuez à creuser. Voyez? Continuez seulement à
creuser, parce qu’il faut que nous creusions. Il faut absolument que
nous creusions, un point c’est tout. En effet, si vous—si vous comptez
éviter la Tribulation, vous feriez mieux de vous mettre à creuser.
53 Maintenant, pour ma part, là, je me prêche à
moi-même. Je vais me mettre à creuser plus en profondeur que jamais
auparavant. Parce que j’ai comme l’impression que, dans ce pays et dans
le monde entier, ce ministère-ci va de nouveau… alors qu’il est connu
maintenant à peu près partout dans le monde. Je—je dois repartir.
54 Ma femme m’a dit … L’autre matin, je disais: «Je
voudrais que tu m’accompagnes, quand je partirai. Je vais partir vers
le mois de janvier, si le Seigneur le veut. Je voudrais faire une
tournée mondiale, à travers le monde entier; revenir, et peut-être
faire des services aux États Unis dans le courant de l’été prochain.»
Et elle a dit: «Je suis trop vieille pour y aller.»
55 «Eh bien», j’ai dit, «moi, j’y suis allé quand
je… il y a environ, mon dernier voyage outre-mer, environ huit ans, et
j’estime que je suis en meilleure condition maintenant qu’il y a huit
ans, tu sais. Tu vois? Maintenant je m’y connais plus.»
56 Ensuite, nous avons abordé ce sujet-ci: «Si le
Seigneur disait: ‘Je vais t’allouer vingt-cinq ans. Tu ne vas pas
t’affaiblir. Tu vas pouvoir être actif. Je vais t’allouer vingt-cinq
ans sur la terre’, est-ce que tu prendrais de—de la naissance à
vingt-cinq ans, de vingt-cinq à cinquante ans, de cinquante à
soixante-quinze ans, ou bien de soixante-quinze à cent ans?»
57 Or, tout homme à qui il est alloué du temps sur
la terre, ferait certainement la chose la plus irréfléchie, s’il ne
passait pas ce temps-là au service de Dieu. Peu m’importe ce qu’il
fait.
58 Maintenant, si vous allez être un bourreau des
cœurs, et ainsi de suite, vous feriez mieux de prendre le jeune âge, le
premier vingt-cinq ans. Voyez?
59 Si vous allez être un menuisier, un mécanicien,
ou quelque chose comme ça, vous feriez mieux de prendre le deuxième
vingt-cinq ans. Voyez?
60 Alors, je me suis mis à réfléchir: «Et moi,
alors? Je vais prendre quoi?» Je prendrais de soixante-quinze à cent
ans. Je serais plus intelligent, plus sage. Je serais plus stable. Je
m’y connaîtrais plus, dans ce que je fais. Je suis de dix ans, de huit
ou dix ans, plus âgé que la dernière fois que je suis allé outremer. Je
ne vais pas me précipiter là-bas, comme si je tuais des serpents. Je
vais m’y connaître plus, voyez-vous. Je sais comment procéder.
61 C’est exactement comme un chien chasseur de
ratons laveurs qui se bat avec un raton laveur, voyez-vous. Vous savez
comment le maîtriser. Ne vous précipitez pas sur lui; il va vous
griffer. Voyez-vous, apprenez ses ruses, et observez ce qu’il fait. Et
nous en apprenons plus long sur l’ennemi. Donc, nous devons découvrir
toutes ses techniques, et comment il s’approche, et ce qu’il fait,
étudier ses coups de poing. Alors vous avez la formation qu’il faut
pour l’attaquer, voyez-vous.
62 «Alors, je crois que maintenant.» j’ai dit à ma
femme, «je crois que je suis en meilleure condition maintenant que
quand j’y suis allé quand j’avais quarante ans.» Voyez-vous, et j’ai
cinquante-quatre ans. Et je crois que, si je suis en vie et que je peux
encore me déplacer aussi bien que maintenant, quand j’aurai cent ans,
si je… si Jésus tardait jusque-là, à ce moment-là je serais en
meilleure condition que maintenant, pour y aller. Voyez? En effet, on
s’y connaît plus, on sait plus ce qu’il faut faire, et comment s’y
prendre, comment conduire l’affaire.
63 Prenons le cas de beaucoup de gens, là, quand ils
doivent se faire opérer. «On dit qu’il y a un nouveau médecin qui a
obtenu son diplôme l’autre jour, il vient de sortir de l’école de
médecine. Il n’a pas encore opéré jusqu’ici. Qu’il le fasse.»
64 «Oh non,» vous diriez, «rien à faire. Pas ce
gars-là. Non monsieur. Tout de même, jamais de la vie! Je ne veux pas
qu’il me touche avec son bistouri. Eh bien, j’aimerais mieux aller
là-bas auprès d’un tel. J’ai entendu dire qu’il a pratiqué beaucoup
d’opérations. Il sait s’y prendre.» C’est ça, voyez-vous. C’est ça
qu’il faut.
65 Ça, vous y pensez, mais alors, qu’en est-il de
l’âme? Je tiens à ce que ce soit quelqu’un qui sait où il se tient, et
qui connaît le chemin, qui l’a déjà parcouru. Oh oui!
66 Que le Seigneur vous bénisse. Très bien, Frère
Neville, viens, maintenant. Que Dieu bénisse Frère Neville. N’oubliez
pas, là, dimanche prochain.
[Frère Neville parle de Frère Branham et de Frère
Vayle pendant une minute, puis il dit: «Et je prends plaisir à
accueillir les ministres de Dieu, en particulier ceux qui collaborent
avec Ceci, et qui Y prennent part avec nous. Je prends plaisir à les
écouter.»—N.D.É.] Amen. [«Donc, j’avais demandé au docteur Lee Vayle,
j’avais dit: ‘Accepteriez-vous d’apporter la Parole, si Frère Branham
ne le fait pas?’ Et Frère Branham ne l’a pas fait. Peut-être qu’il
était au courant.»]
Non, je n’étais pas au courant. Je n’aurais pas
parlé aussi longtemps.
[Frère Neville dit: «Donc, j’avais demandé à Frère
Vayle, ce soir, s’il accepterait de nous apporter la Parole, dans le
cas où Frère Branham ne le ferait pas. C’est qu’il est en relations
avec lui, dans les réunions, et il connaît le Chemin, ce Chemin. Et
nous sommes contents d’accueillir Frère Vayle. J’ai beaucoup d’estime
pour lui et je le respecte autant que n’importe quel autre ministre,
comme je respecte tous les autres. Et alors, s’il veut bien venir ce
soir, nous parler, je serais enchanté qu’il le fasse.»] Amen. [«Que
Dieu le bénisse, et prions pour Frère Vayle. Certains d’entre vous ne
l’ont jamais entendu prêcher, et j’espère bien que vous allez prier
pour lui.»] Oui.
69 Je n’aurais pas dû prendre tout ce temps. Je
m’excuse auprès de l’auditoire. Assis là, je ne savais pas qu’il… que
c’était arrangé d’avance. Que Dieu vous bénisse, Frère Vayle.
[Frère Lee Vayle dit: «Ce n’était pas arrangé
d’avance. Il avait dit, si vous ‘ne parliez pas’, et vous êtes venu.»
Frère Branham et l’assemblée rient.—N.D.É.] Tant mieux. C’est très bien.
71 Ça va me permettre de l’écouter, moi aussi. Frère
Vayle a parlé bien des fois, avant moi, dans les réunions, et—et ainsi
de suite. Il a été l’organisateur des réunions pendant longtemps, et
c’est un brave frère, il a fait un travail superbe. Et je suis sûr que
cet auditoire est toujours content d’entendre Frère Vayle quand il
parle. Que le Seigneur bénisse Frère Vayle.
[Frère Vayle parle pendant soixante-dix minutes sur
Marc 16.15-20 et sur d’autres passages de l’Écriture, ce qu’il a
intitulé: Pourquoi Marc 16 n’a-t-il pas marché? Et comment le faire
marcher selon les Écritures.—N.D.É.]
73 Il a dit tant de choses, que je—je—je ne pourrais
rien ajouter pour améliorer ça. Et je crois vraiment que c’est le
Seigneur qui a manœuvré ça, pour que Frère Vayle apporte ce message-là,
après celui de ce matin. En effet, voyez-vous, il faut que ça
fonctionne comme ça. Nous—nous acceptons ça comme venu de Dieu. Là, il
a dit tant de choses; je—je—j’ai déjà vingt prédications de notées ici,
en ce moment, ce qu’il a dit.
74 Il m’est venu à l’idée une petite illustration,
pour appuyer ce qu’il a dit. Nous regardons cette montre, là, pour voir
l’heure qu’il est. Si tous les instruments de cette montre n’œuvrent
pas en coordination l’un avec l’autre, nous ne saurons jamais quelle
est l’heure exacte. Pas vrai? [L’assemblée dit: «Amen.»—N.D.É.] De
même, il faut que nous tous, tous ensemble, si nous voulons voir le
Troisième Pull vraiment accomplir quelque chose pour Dieu, il faut
œuvrer tous ensemble, en coordination, nous humilier devant Dieu et
confesser nos fautes, et prier, et croire en Dieu pour ces choses.
75 Je crois vraiment que ce que Frère Vayle a dit
est la Vérité, que Dieu ne mettra jamais Son Esprit dans un temple
malsain, inique, désobéissant. Non. Il doit venir en nous par la—la
voie de la purification de nos cœurs, exempts de toute fraude et de
toute iniquité, pour que nous soyons purs devant Dieu, pour qu’Il
puisse faire agir à travers nous Son pur Saint-Esprit, pour accomplir
ces choses. Je—je pense que, quand vous rentrerez chez vous ce soir, si
vous lisez le petit Livre de Jude, vous y apprendrez beaucoup de choses
sur ce que Frère Vayle a dit. Et il a dit: «Je combats pour la Foi qui
a été transmise aux saints une fois pour toutes.» Ils s’En étaient
éloignés. Là des hommes corrompus d’entendement et tout, s’étaient
introduits et, par leur tromperie, ils les avaient éloignés des—des
vraies choses de Dieu.
76 Et Dieu ne peut agir que dans la mesure où nous
Le laissons agir. Et il y a tant de choses merveilleuses que je… dire …
77 Vous savez, les gens veulent avoir de la
puissance, mais en réalité ils ne savent pas ce qu’est la puissance.
Voyez-vous, ils—ils ne savent pas, en réalité, ce—ce—ce que ça
implique. La—la façon de monter, c’est de descendre, toujours. Si vous
voulez avoir de la puissance, voyez jusqu’où vous pouvez vous humilier.
Débarrassez-vous simplement de toutes vos pensées du monde et
humiliez-vous devant Dieu, et alors vous aurez plus de puissance que
l’homme qui court partout dans la salle et qui fait beaucoup de bruit;
voyez-vous, parce que vous aurez été capable d’avoir le dessus sur
vous-même, et de vous remettre entre les mains de Christ, vous voyez,
de vous humilier devant Lui. Voilà la véritable puissance.
78 Montrez-moi une église qui est humble, vraiment
humble, sans aucune—aucune arrogance; une église, une église vraiment
douce et humble, et moi je vous montrerai une église qui a la faveur et
la puissance de Dieu en elle. C’est vrai. C’est ça qu’il faut: l’hum-…
l’humilité, nous humilier devant Dieu, laisser simplement Dieu agir à
travers nous. On n’a pas besoin de faire beaucoup de bruit.
79 Quelquefois, comme ce que racontait le
cultivateur, qu’en s’en allant au champ avec son chariot, à chaque
cahot, ça faisait un bruit de ferraille et tout. Mais en revenant, il y
avait le même cahot, mais ça ne faisait pas de bruit du tout, parce que
c’était chargé de bonnes choses.
80 Donc, je pense que c’est à peu près ça,
voyez-vous: il s’agit d’être remplis des bonnes choses de Dieu, pour
qu’on puisse voir le fruit de l’Esprit à travers nous. De même, il
s’est beaucoup référé à I Corinthiens 13, là, où il est dit: «Quand je
livrerais même mon corps pour être brûlé, et que j’aurais toutes ces
choses, si je n’ai pas la charité, cela n’est rien, cela ne me sert de
rien.» Voyez-vous, c’est ça que nous voulons faire.
81 Par-dessus tout, c’est de notre âme à chacun de
nous que nous sommes responsables devant Dieu. Voyez-vous, c’est—c’est
vous qui allez au Ciel. La question n’est pas de savoir si moi j’y
vais, ou si lui y va. C’est vous qui y allez, voyez-vous, c’est d’abord
vous. Et vous devez rechercher ces choses, et être doux devant le
Seigneur.
82 Et je l’ai toujours constaté, l’homme qui
s’humilie, c’est cet homme-là que Dieu élève. Prenez une personne qui
bombe le torse et qui sait tout, à qui vous ne pouvez rien dire, et qui
est arrogante, et—et, eh bien, voilà—voilà la personne qui n’arrive
jamais à rien. Mais prenez cette personne qui s’humilie et qui marche
dans la douceur.
83 L’autre jour, je parlais à un homme qui est en
train d’organiser une église à… qui s’est retiré d’une organisation où
il avait été. Eh bien, il s’agit de Frère Boze, et cette église où ils
avaient été, ils avaient eu cette grande église-là pendant longtemps,
et le Seigneur bénissait. Et puis, les gens en sont venus à vouloir se
moderniser, comme les autres, et s’intégrer à une organisation. À ce
moment-là, ça a simplement… ces Chrétiens humbles, qui étaient là, ils
ne voulaient pas de ça. Toute leur vie, ils avaient reçu un
enseignement contraire à ça, alors, ils sont partis. Maintenant, ils
ont un groupe, et le Seigneur les a bénis, au point qu’ils vont
maintenant de nouveau s’installer dans un grand bâtiment, une église
qui peut accueillir environ quatre à cinq mille personnes, là, et ils
recommencent.
84 Et ils sont venus me voir, ils disaient: «Frère
Branham», nous étions assis là, dans le bureau, le bureau de l’église,
l’autre jour. Et il disait, l’un des conducteurs, Frère Carlson et les
autres, ils disaient: «Qu’est-ce que nous devons faire?»
85 J’ai dit: «Trouvez un berger, un homme qui n’est
réputé dans aucune dénomination, qui est simplement un très bon frère,
véritable, doux, humble, qui mène la vie qu’il faut. Dieu s’occupera du
reste, voyez-vous.» J’ai dit: «Un bon pasteur, qui va simplement
nourrir les brebis, et être humble et tout, Dieu fera le reste. Si
vous… Pas un gros je-sais-tout qui va venir là, qui va mettre ceci en
ordre, et ceci doit être comme ceci, et tout chambarder.» J’ai dit:
«Ça, ça ne marchera jamais. Vous venez d’en arriver là.»
86 C’est ça, toutes les pièces dans l’église doivent
œuvrer ensemble, et vous devez continuer à jouer votre rôle, pour qu’on
puisse voir à quelle heure nous vivons. Nous sommes peut-être plus
proches que nous le pensons.
87 Donc, nous aimons Frère Vayle. N’est-ce pas?
[L’assemblée dit: «Amen.»—N.D.É.] Que le Seigneur vous bénisse, Frère
Vayle. Merci. Et nous remercions le Seigneur, de nous avoir apporté ce
grand message ce soir.
88 Et j’ai reçu une note, il y a quelques minutes.
Une sœur, il y a quelque chose qu’elle voulait raconter, qu’elle a vu
en songe. Si vous voulez bien me l’écrire, sœur, je—je… Il lui a déjà
donné des songes qui ont été tout à fait vrais. Nous n’acceptons pas
tous les songes. Non, non. Mais quand ils sont de Dieu, nous voulons
savoir que c’est Dieu qui nous parle.
89 De même, nous ne croyons pas tous les parlers en
langues; mais quand une interprétation vient, et qu’elle nous annonce
quelque chose qui va arriver, et que nous le voyons arriver, alors nous
remercions le Seigneur pour ça. Voyez?
90 Nous voulons faire en sorte que les choses se
passent bien, en douceur et dans l’ordre du Seigneur. Donc,
souvenez-vous simplement que la pièce que vous, vous êtes, c’est
peut-être le ressort principal, ou c’est peut-être la petite… une
petite aiguille, ou une petite pièce, ou le remontoir, quoi que ce
soit, ou peut-être les aiguilles qui sont sur le cadran de l’horloge,
qui indiquent l’heure. Mais quoi que ce soit, il faut que tous, nous
œuvrions ensemble, en harmonie avec l’Évangile de Jésus-Christ, pour
accomplir ceci.
91 Pensez un peu à ceci! Si les dons, c’est quelque
chose de si glorieux, ce que nous, nous appelons la puissance; et Paul
a dit: «Quand j’aurais même la foi jusqu’à transporter une montagne, si
je n’ai pas la charité, je ne suis rien.» Pensez à ça.
92 Et quand, nous disons: «Eh bien, quand
je—j’aurais la science… je voudrais bien connaître la Bible.»
93 «Quand j’aurais la science de tous les mystères
de Dieu, voyez-vous, encore là, quand bien même j’aurais tout ça, si je
n’ai pas la charité, je ne suis rien. Voyez-vous, je ne suis encore
arrivé à rien.» Voyez-vous, l’essentiel, c’est d’aimer Dieu, et avec
ça, de vous humilier.
94 Maintenant, certainement qu’après toutes ces
années passées sur le champ de travail et dans le monde entier, et
après avoir vu différents peuples, je devrais en savoir un petit peu au
sujet de la porte par laquelle entrer. Alors si vous voulez arriver
quelque part avec Dieu, ne laissez jamais un esprit arrogant venir
autour de vous. Ne laissez entrer aucune méchanceté en vous. Peu
importe ce que qui que ce soit peut faire — même si cette personne a
tort, ne développez jamais un complexe contre elle. Voyez? Soyez doux
et gentil. Souvenez-vous, Dieu vous a aimé alors que vous étiez dans le
péché. Et si l’Esprit de Dieu est en vous, vous aimez l’autre personne
alors qu’elle est dans l’erreur. Voyez-vous, priez simplement pour eux,
et aimez-vous les uns les autres.
95 Par-dessus tout, aimez Dieu, et aimez-vous les
uns les autres. Et soyez humbles envers Dieu, et les uns envers les
autres; et Dieu nous bénira — qui sait ce qu’Il fera! D’habitude quand
une église commence à grandir en nombre, et à devenir un peu plus
grande, ou quelque chose comme ça, alors on s’éloigne de ce qui est
authentique, de la chose authentique.
96 Savez-vous ce qui a accompli ces choses, quand
j’en étais à mes débuts, et que le Seigneur m’était apparu sur la
rivière et qu’Il m’avait dit ça? Et Frère Vayle a vu ça, je crois, dans
un journal au Canada, il y a bien des années, quand l’Ange du Seigneur
était apparu, là-bas sur la rivière, ç’avait été transmis par la Presse
Associée: «Une Lumière mystique apparaît au-dessus d’un ministre
pendant qu’il baptise.» Et—et savez-vous ce qui a produit ça? Quand
nous faisions des réunions sous la tente juste de l’autre côté de la
rue, sous une tente où pouvaient s’asseoir environ, oh, deux mille cinq
cents personnes, des ministres venaient de partout, et ils disaient:
«Frère, viens ici une minute.» J’étais encore tout jeune, oh, un petit
jeunot, quoi. Et ils disaient: «Comment fais-tu pour garder ces gens-là
d’un même accord? Ils s’aiment les uns les autres, au point que… je
n’ai jamais vu des gens qui s’aiment comme ça.»
97 C’est le Seigneur, ça. C’est ce sur quoi cette
église a été établie: de l’amour fraternel, saint, les uns pour les
autres. Je les ai même vus se serrer la main les uns les autres, au
moment de quitter un lieu, ils pleuraient comme des enfants, parce
qu’il fallait qu’ils se séparent. Ils s’aimaient tellement les uns les
autres. Je pouvais aller en visite chez eux, et parfois la Bible était
ouverte, tachée de larmes. J’arrivais là, le soir, et des pères et des
mères étaient rassemblés, avec leurs petits autour d’eux, par terre,
agenouillés là; des pères et des mères à genoux, à pleurer et à prier.
Je restais debout à la porte, et j’attendais, j’attendais, j’attendais.
Et s’ils n’arrêtaient pas de prier, je m’asseyais sur le perron, et je
me mettais à prier, moi aussi, pendant que je les attendais,
voyez-vous. Et c’était—c’était comme ça. Et ils s’aimaient les uns les
autres. Ils s’aimaient les uns les autres. Nous avions l’habitude de
nous lever et de chanter ce vieux cantique
Béni soit lé lien
Qui nous unit en Christ,
Le saint amour, l’amour Divin
Que verse en nous l’Esprit.
Si nous devons bientôt
Quitter ces lieux bénis,
Nous nous retrouverons là-haut,
Pour toujours réunis.
98 Je dis ceci avec une grande joie dans mon cœur,
pour Christ: Beaucoup d’entre eux dorment, aux alentours d’ici, dans
des tombes marquées, ce soir, ils attendent cette grande résurrection
où nous serons de nouveau réunis.
99 Que cet esprit ne quitte jamais ce lieu! Si, un
jour, cela arrive, alors, peu m’importe, votre pasteur aura beau être
très éloquent, il aura beau apporter très bien la Parole de Dieu,
l’Esprit de Dieu aura été attristé, Il s’en sera allé. Voyez? Quand
nous pourrons tout partager dans la communion fraternelle, avoir tout
en commun, et nous aimer les uns les autres, alors Dieu œuvrera avec
nous.
100 Alors nous indiquons l’heure, de sorte que les
gens qui viendront, ils diront: «Si vous voulez voir une église qui est
vraiment humble, une église qui aime vraiment Dieu, allez faire un tour
au tabernacle, là-bas, une fois, et observez. Voyez la sollicitude
qu’ils ont les uns pour les autres, le respect: pendant qu’on prêche
l’Évangile, comme ils sont respectueux; comme tout est en ordre.» Oui,
alors on pourra regarder et voir à quelle heure nous vivons. Vous
verrez l’Esprit de Dieu se mouvoir parmi nous: il se fera de grands
signes et de grands prodiges, et tout. Si toute la chose œuvre
ensemble, elle indique l’heure. Mais si elle n’œuvre pas comme ça,
alors le temps s’arrête, elle n’indiquera plus l’heure. Donc, si nous
voulons savoir à quelle heure nous vivons, que tout le monde se mette à
œuvrer ensemble dans l’Évangile, à s’aimer les uns les autres, à aimer
Dieu, alors les aiguilles, elles-mêmes, indiqueront l’heure où nous
vivons. Le croyez-vous? [L’assemblée dit: «Amen.»—N.D.É.] Bien sûr.
Amen. Que le Seigneur vous bénisse, abondamment.
101 N’oubliez pas, là, allez un peu partout cette
semaine. Et si vous connaissez des braves gens qui sont malades, qui
doivent venir, dites-leur, quand ils viendront, dites: «Bien-aimé, je
voudrais te demander quelque chose. Nous aurons de la prière pour les
malades, dimanche matin, au tabernacle. Et ça fait un certain temps que
tu es malade, maintenant je voudrais…
— Eh bien, je veux y aller. J’ai toujours voulu y
aller.
102 — Maintenant, j’ai entendu un message dimanche
soir, d’un frère, là, comme quoi nous devons confesser nos fautes les
uns aux autres, et prier les uns pour les autres, pour que nous soyons
guéris. Jacques 5.14, 13, 14, 15, vois-tu: nous devons confesser nos
fautes les uns aux autres avant même de venir chercher la guérison.
Oui. Confesser nos fautes les uns aux autres, et prier les uns pour les
autres.» Voyez? Voyez-vous, c’est exactement de ça qu’il parlait ce
soir; ça concilie les béatitudes avec Marc 16. Mettez ça ensemble, et
vous avez ce qu’il faut, alors les guérisons se produisent.
103 Regardez Jésus: rien d’autre qu’un paquet
d’amour. Voyez? Il était Dieu manifesté. Il… Dieu S’est exprimé à
travers Lui, ce n’est pas étonnant que des miracles se soient produits
et toutes sortes de choses. Sa vie humble, Sa vie consacrée; de Dieu
qu’Il était, Il est venu ici sur terre, pour être un homme, pour
exprimer Dieu à travers Lui-même. C’est ce qui faisait de Lui ce qu’Il
était. J’ai toujours dit: «Ce qui faisait que Jésus était Dieu, selon
moi, c’est la manière dont Il S’est humilié. Il était tellement grand,
et pourtant Il a pu être tellement petit.» Voyez? C’est vrai.
104 Que le Seigneur vous bénisse, beaucoup.
Maintenant levons-nous, pour terminer la réunion. Essayons donc
celui-là (il se peut que vous ne le connaissiez pas, sœur), ce chant
Béni soit le lien qui nous unit. Chantons-le une fois, le voulez-vous?
Donnez-nous la note.
Béni soit le lien
Qui nous unit en Christ,
Le saint amour, l’amour Divin
Que verse en nous l’Esprit.
105 Maintenant, pendant que nous chantons ce dernier
couplet, serrons-nous la main les uns les autres, «Si nous devons
bientôt nous quitter», et disons simplement: «Que Dieu vous bénisse,
mon frère, ma sœur. Je suis vraiment content d’être ici avec vous ce
soir.» Voyez-vous, quelque chose comme ça, et ensuite retournez-vous.
Maintenant, chantons-le.
Si nous devons… (Que Dieu te bénisse, Frère Neville. )
Quitter ces lieux bénis,
Nous nous retrouverons là-haut,
Pour toujours réunis.
106 Comme nous aimons le Seigneur Jésus! N’est-ce
pas? [L’assemblée dit: «Amen.»—N.D.É.] Comme…
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Réunis aux pieds de Jésus; (jusqu’à ce que nous nous revoyions!)
Jusqu’à ce que nous nous revoyions!
Dieu soit avec vous, jusqu’à ce jour!
Fermons les yeux, et chantons-le dans l’Esprit
maintenant. Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Réunis aux pieds de Jésus;
Jusqu’à ce que nous nous revoyions!
Dieu soit avec vous, jusqu’à ce jour!
107 Maintenant, pendant que nous avons la tête
inclinée. Nous sommes simplement des enfants, des enfants de Dieu.
Fredonnons-le. [Frère Branham et l’assemblée commencent à fredonner
Dieu soit avec vous.—N.D.É.] Oh, comme cela amène l’Esprit de Dieu sur
nous! Pouvez-vous vous imaginer, dans les premiers jours, quand ils
s’asseyaient sur des blocs de pierre?
Dieu soit avec vous, jusqu’à ce jour!
108 Alors que nous avons la tête inclinée, je vais
demander si Frère Allen, là au fond, un nouveau frère parmi nous, s’il
veut bien terminer la réunion par un mot de prière. Frère Allen.