Humilie-toi
1 C’est toute une surprise. Je crois que je pourrais
faire une annonce, là: «Il y a certains dons: qu’il me vienne, à moi,
une idée comme celle-là.» [Frère Branham et l’assemblée rient.—N.D.É.]
2 Je prends vraiment plaisir à être ici, chaque
fois. Notre voyage tire maintenant à sa fin, notre séjour parmi vous.
En effet, nous avons une autre série de réunions, tout de suite après,
à Chicago, et il faut que je ramène ma—ma famille, très prochainement,
en Arizona. Et ils n’ont pas encore eu leurs vacances d’été, alors je
dois aller faire un petit tour avec eux quelque part, dans quelques
jours. Et alors je serai probablement absent un—un jour, un dimanche,
et la semaine d’après je commence à Chicago. Puis, je dois revenir
vite, le lundi, pour les amener en Arizona.
3 Or, ça me fait de la peine de venir le dimanche
matin, prendre ce temps où tout le monde est frais et dispos. Le
dimanche soir, vous êtes toujours fatigués, épuisés, le dimanche soir;
et alors de remettre le service du dimanche soir à notre pasteur,
ça—ça, ce n’est pas vraiment bien. Mais, ça me fait de la peine de
faire ça; par contre, le dimanche soir, ce que je ferais… le dimanche
soir, quand j’ai un service le dimanche soir, alors je retiens les gens
jusque tard. Beaucoup d’entre eux parcourent tout ce trajet, depuis le
sud et—et depuis le nord, et ils ont, oh, parfois ils roulent jour et
nuit, rien que pour arriver ici pour un seul service, puis s’en
retourner. C’est pour ça que j’essaie de prendre le dimanche matin,
quand je suis là; ça leur permet de s’en retourner.
4 Des pèlerins loyaux et fidèles; comme je les aime!
Ils roulent à travers la neige fondue, la pluie, et tout, pour arriver
ici, ils traversent le pays, ils font des centaines de milles, rien que
pour un seul petit service. Alors, ça m’amène à éprouver de la
reconnaissance envers Dieu, et envers ces gens-ci, pour leur grand—pour
leur grand soutien, de ce que j’essaie de dire aux gens, de cette
Vérité.
5 Or, je crois que ceci est la Vérité, je… de tout
mon cœur. S’il y avait quoi que ce soit d’autre, que je pensais être
mieux, certainement que je—j’irais d’abord… Je ne demanderai à personne
d’aller quelque part, sans que moi-même, j’y aille d’abord, pour savoir
si c’est ce qu’il faut ou pas. Je ne demanderais à personne de—de faire
un pas en Dieu, que je n’aie déjà fait moi-même, et dont je ne sache
que c’est la Vérité. D’abord, il faut que ce soit la Parole du
Seigneur, ensuite, je dois faire le pas pour voir si c’est bien ce
qu’il faut faire. Puis, si c’est bien ce qu’il faut faire, alors je
peux dire: «Montez par ici.» Voyez-vous, il s’agit d’ouvrir la voie.
6 Et, alors, je pense que n’importe quel ministre
devrait faire ça, il devrait d’abord y aller lui-même. Il est censé
être un conducteur, un conducteur des gens, il ne doit pas parler d’une
chose à laquelle il ne voudrait pas lui-même mettre la main. Nous
devrions y aller, nous les conducteurs des gens.
7 Ce matin, j’ai eu une expérience très étrange,
très bizarre, ici, à la chaire. Et c’est arrivé vers la dernière partie
du Message: je n’avais pas l’intention de dire ça de cette façon-là.
Voyez? Mais je suppose que c’est déjà dit, alors maintenant je ne peux
plus rien y faire. Mais après, je suis arrivé à la maison, je me suis
mis à étudier ça.
8 On a eu une petite réunion de famille aujourd’hui,
il n’y avait que mon frère et les autres. Maman n’est plus là. Nous
avions l’habitude de nous réunir chez elle, maintenant nous allons chez
Dolorès. Nous avons passé des moments agréables là-bas, cet après-midi,
à causer, et Teddy était là. Nous avons chanté quelques chants, il a
joué quelques cantiques et tout ça.
9 Maintenant, je pense que, peut-être dimanche matin
prochain, si le Seigneur le veut, si ça ne dérange pas Frère Neville,
là, je voudrais avoir un service de guérison, uniquement consacré à la
guérison. Et je—et je pense qu’avec le Message de ce matin, la façon
dont le Seigneur a semblé me conduire, pour L’apporter, pour Le
présenter, ça devrait, en quelque sorte, nous encourager un peu,
voyez-vous, à—à—à vraiment croire. Nous—nous pouvons nous amuser,
nous—nous pouvons dire différentes choses, et en parler. Mais, alors,
quand on en arrive à l’épreuve de force, là c’est différent. Comme le…
10 Quelqu’un racontait, je crois que c’est mon
frère, là au fond, qui racontait une—une petite histoire aujourd’hui,
au sujet d’un homme, d’un—d’un ministre et de son… de quelqu’un de,
d’une personne de son assemblée. Il disait qu’il pouvait marcher sur un
rondin.
Il a dit: «Bien sûr, pasteur, le Seigneur est avec
vous.»
Il a dit: «Je peux porter un rondin sur mon dos
pendant que je traverse.»
«Bien sûr, le Seigneur est avec vous.» Il est allé,
et il l’a fait.
11 Il a dit: «Je peux porter un rondin et pousser
une brouette en traversant, les deux à la fois.»
12 «Bien sûr, pasteur, le Seigneur est avec vous.
Votre foi peut tout faire.»
13 Il a dit: «Je peux te mettre dans la brouette et
porter le rondin.»
Il a dit: «Attendez une minute, là!» Voyez?
14 C’est différent quand vous y êtes impliqué,
vous-même. Voyez? Alors, c’est très bien pour nous de dire ici: «Amen.»
C’est très bien pour nous de dire: «Je crois que c’est vrai.» Mais
ensuite, passez à l’action. Vous devez passer à l’action.
15 Comme je l’ai déclaré ce matin, les gens qui
étaient couchés dans l’ombre de Pierre, ils ne demandaient même pas
qu’on prie pour eux.
16 Je suis entré dans beaucoup de maisons, et j’ai
observé ça. Je prie avant de partir, et j’y entre avec l’onction, tout
simplement; je ne prie même pas pour les gens, je repars, et ils sont
guéris. Voyez? Voyez? C’est vrai. J’ai vu ça se produire, tant de fois!
Voyez? Il faut que vous ayez un point d’appui pour votre foi, quelque
part. Voyez? Il faut que vous y croyiez. Et je crois que l’heure
approche, et elle est déjà là.
17 Je suis conscient que ce service n’en est pas un
où on enregistre. Il se pourrait qu’ils enregistrent une petite bande,
pour eux-mêmes, mais celle-là n’est pas destinée à faire le tour du
pays. Le…
18 Ce dont je parlais ce matin nous a amenés jusqu’à
un—jusqu’à un point culminant, et c’est pour ça que je vais consacrer
dimanche prochain à un—un—un service de guérison. En effet, depuis que
je suis rentré, je vous ai parlé des visions et de ce qui s’est
produit, et tout, et j’ai développé là-dessus, vous exposant pourquoi
j’ai fait toutes ces choses. Et puis, ce matin, j’ai continué à
développer, jusqu’à en venir maintenant à ce dernier Pull.
19 Maintenant, c’est le moment où je dois me
consacrer à Dieu, le moment où Dieu va me parler. Voyez-vous, je—je—je
dois vraiment avoir un petit changement dans ma propre vie. Ce n’est
pas que je sois mauvais, je ne pense pas ça, mais je—je veux me sentir
un peu plus près des gens. Voyez?
20 Ces gens à qui j’ai essayé d’annoncer cette
Vérité de l’Évangile, et qui Y tournent le dos, ils s’En éloignent, et
ils se moquent de Cela. Or, moi, je trouve que c’est une insulte.
Envers moi, ça, ça m’est égal; mais quant aux choses que je dis, qui
sont la Vérité, pour essayer de leur venir en aide. C’est comme de
pousser un bateau au large, et de dire: «Allez, le voici, traversez!
Allez, sortez de ce courant tumultueux, vous allez mourir! Vous—vous
allez périr là-bas!» Et ils se moquent de vous, simplement, et ils
s’éloignent. Eh bien, moi, s’ils s’éloignent, j’ai l’impression qu’il
n’y a plus rien que je puisse faire à ce sujet, voyez-vous, rien que je
puisse faire.
21 Mais maintenant je veux descendre en vitesse sur
la rive, et les persuader: «Revenez donc!» Voyez-vous, il faut que
j’aie ce sentiment-là, voyez-vous, parce que je sais qu’il y a
quelqu’un là-bas, qui n’est pas encore entré. Et je vais—je vais
pêcher, jusqu’à ce que... Il a dit, jusqu’à ce que le dernier poisson
ait été attrapé. C’est ça que je veux faire maintenant.
22 Et, pour ce faire, maintenant, je m’attends à ce
que quelque chose se produise dans une réunion de prière. Quelque
chose… Beaucoup d’entre vous se souviennent de la vision du—du dernier
Pull, de ce troisième Pull, plutôt. Vous vous souvenez, quelque chose
s’était produit juste avant: j’ai vu venir cette Lumière et Elle est
descendue dans cet endroit-là, et Il a dit: «Je te rencontrerai là.»
Maintenant je m’attends à ce que quelque chose se produise.
23 Il y a bien des années, ici, les services et le
discernement m’affaiblissaient tellement que j’en titubais. Beaucoup
d’entre vous se souviennent de ça. Je me retrouvais dans cet état-là,
il fallait que Frère Jack Moore me prenne par le bras, et que Frère
Brown me prenne par l’autre bras, et qu’ils me fassent marcher de long
en large dans la rue, pendant une heure, après le service. Et tout
simplement, je, ce qui m’arrivait, j’essayais de réfléchir, de voir
où—où j’étais et ce qui se passait. Ensuite, toute la nuit, je restais
étendu là, à repenser à tout ça, à sangloter, et tout, à me demander
pourquoi ils n’avaient pas accepté notre Seigneur Jésus.
24 Puis Il m’a dit, dans une vision: «À un moment
donné, tu rencontreras une dame, elle viendra vers toi vêtue d’un
tailleur brun, et elle portera un petit bébé dans une couverture; à
partir de ce moment-là, tu auras de la force, pour supporter avec plus
d’endurance.» Eh bien, je vous avais dit tout ça. C’est à Chicago que
ça s’est produit, le soir où la petite dame presbytérienne, son propre
pasteur l’avait envoyée là-bas avec le bébé.
25 Et je crois que son frère à lui, ou l’un de
siens, était un—un médecin. Il a dit: «Il n’y a plus d’espoir pour ce
bébé, à moins que le Dieu Tout-Puissant le touche.» Il est allé…
26 Elle est allée le dire à son pasteur. Le pasteur
a dit: «Je ne suis—je ne suis pas apte», il a dit, «à—à exploiter la
guérison Divine, parce que je ne… vraiment, je n’ai pas ça en moi, la
foi qu’il faut pour le faire.» Or, ça—ça, c’est être honnête à ce
sujet. Voyez? Il a dit: «Je n’ai pas vraiment ça en moi.» Il a dit:
«Par contre, j’ai été à l’une des réunions de Frère Branham, et je te
conseillerais d’amener ce bébé à Frère Branham.» Le médecin l’avait
condamné, et il se mourait.
27 Et cette petite dame est entrée là; à l’endroit
où je tenais une sorte de—de service, pour les petits enfants
catholiques qui avaient été brûlés vifs dans l’école là-bas, vous
savez. Vous vous rappelez quand ça s’était passé. Nous tenions ce
service, et la voilà qui arrive sur l’estrade, voilà cette petite dame
vêtue du tailleur brun. Ma femme et les autres étaient assis là, et
j’ai dit… je me suis retourné, et j’ai regardé, j’ai regardé tout
autour, pour voir s’ils étaient là. Et il s’était trouvé que juste
avant que j’arrive, je crois que Billy Paul et les autres s’étaient
entretenus, ou ma femme, ou quelques-uns d’entre eux, avec cette dame
qui portait le petit bébé. Et cette dame est montée sur l’estrade, et
le Saint-Esprit a tout révélé, et là Il a guéri ce bébé.
28 Je suis reparti, et depuis ce moment-là je ne me
fatigue plus. Voyez-vous, ça ne me dérange plus, et je—je continue
comme ça, sans arrêt.
29 Maintenant, je m’attends à ce que quelque chose
se produise, pour mettre le Troisième Pull en mouvement vers le but
visé. Voyez? Et il se pourrait que le service de guérison de dimanche
matin prochain, peut-être, produise ça. Je ne sais pas.
30 Je pense que ce que nous devrions faire, c’est:
dites-le aux vôtres, amenez les malades. Maintenant, pour un service de
guérison, nous devons nous consacrer aux malades. Amenez vos malades,
amenez-les ici de bonne heure dimanche matin prochain, disons vers huit
heures ou huit heures trente, et qu’on leur donne une carte de prière
au moment où ils entreront, à la porte, ou selon la façon de procéder.
Ensuite, nous ferons une ligne de prière, nous prierons pour les
malades, et nous verrons bien ce que le Saint-Esprit fera.
31 Je crois qu’Il fera des prodiges, si seulement
nous croyons en Lui, voyez-vous. Mais nous devons croire en Lui pour
ces choses, maintenant, de tout notre cœur. Et je crois que cette
grande heure est arrivée, alors que Dieu, comme nous l’avons dit ce
matin, nous a montré tant de choses, et Il nous a amenés jusqu’à un
certain… jusque-là, à un certain niveau. Tout ce qu’il nous faut faire,
c’est de faire l’effort, pour arriver de l’autre côté de la petite
colline, et puis, voilà, c’est parti! Voyez-vous, et ça—ça avance;
exactement comme ce qui s’était passé dans le domaine du discernement,
comme ce qui s’était passé dans le domaine prophétique, de voir ce
qu’il en est.
32 J’étais à Calgary… pardon, c’était dans la ville
reine, à Regina—Regina. Et Ern Baxter était là, nous étions là, tout un
groupe. Et le Seigneur m’avait dit, ici même, sur l’estrade: «Il
viendra un temps où tu connaîtras même le secret de leur cœur.» Et
c’est exact. Et je n’y pensais pas, de cette manière-là. Ce soir-là, je
suis monté sur l’estrade avec Ern, et je me suis mis à prier pour les
malades. Et là, un homme est arrivé, et j’ai simplement étalé toute sa
vie: c’était la toute première fois que ça se produisait, comme ça,
simplement, en un instant, en plein service de guérison. Ensuite j’ai
regardé par-dessus l’auditoire, et voilà que Ça s’est mis à descendre
sur l’auditoire, et tout ça. Oh, quand nous arriverons de l’autre côté!
La moitié de l’histoire n’a même pas encore été racontée: toutes ces
choses, quand on regarde et qu’on voit des choses dans la vie des gens.
Je n’en parle pas. Je laisse, tout simplement, voyez-vous, à moins que
je me sente vraiment poussé à dire quelque chose.
33 Et maintenant, cette prochaine étape, je
m’attends à ce que ça soit mis en mouvement de cette manière-là,
voyez-vous, à ce que Dieu, à Sa propre façon, en Son propre temps
souverain, mette la chose en mouvement. Et ce sera-ce sera une autre
chose, qui sera—sera de loin supérieure aux deux autres. Voyez? Et je
m’attends à ce que ça se produise.
34 Alors, je me suis dit que peut-être, si je
faisais un petit service de guérison, peut-être dimanche prochain.
Ensuite, le dimanche d’après, je serai probablement parti, avec les
enfants et les autres; en effet, ils vont devoir rentrer pour aller à
l’école. Et puis, le dimanche suivant, je, bien entendu, je serai à
Chicago, aux réunions là-bas. Et puis, je reviendrai le lundi d’après,
pour repartir le mardi pour—pour l’Arizona, pour que les enfants
rentrent à l’école.
35 Eh bien, qu’est-ce que tu as trouvé, pasteur?
[Frère Neville dit: «Eh bien, j’ai découvert quelque chose de très
étrange.»—N.D.É.] Bon, c’est très bien, ça, maintenant nous voulons
savoir ce que c’est.
36 Alors, maintenant, que le—que le Seigneur vous
bénisse tous, abondamment. Et je—j’espère vous revoir ici dimanche
prochain. Et mercredi soir…
37 Écoutez. N’oubliez pas ces petites églises, comme
celle de Frère Ruddell, de Frère Jackson, de Frère Parnell, et tous ces
petits frères qui mènent un dur combat, là-bas, voyez-vous. Et ils nous
considèrent comme leur—leur—leur église sœur, voyez-vous. Nous sommes
un peu comme une petite église mère pour eux. C’est d’ici qu’ils sont
nés, qu’ils sont sortis: des pasteurs et ainsi de suite.
38 Et ce jeune homme, ici derrière, le Frère — je
l’ai rencontré l’autre soir, là-bas — Allen, le jeune Frère Allen.
J’espère que Frère Collins, ici, fera connaissance avec Frère Allen,
s’il ne le connaît pas. Ils sont tous les deux ministres méthodistes,
et ils ont—ont vu la Vérité de la Parole.
39 Et, la—l’organisation de l’église méthodiste, il
y a un groupe de gens très bien dans l’église méthodiste. N’allez pas
penser qu’ils ne le sont pas. Ils le sont. Il y a un groupe de gens
très bien dans l’église catholique. Il y a un groupe de gens très bien
dans l’église presbytérienne. Et dans tous ces endroits-là, ce sont des
hommes et des femmes qui attendent de voir briller cette Lumière sur
leur sentier. Continuez seulement à faire briller la Lumière, dans
l’humilité, la douceur. Rapprochons-nous tous de Dieu, en nous
humiliant. Voyez?
40 N’oubliez pas ceci: ce tabernacle perdra sa
force. Souvenez-vous que cet endroit est la cible sur laquelle Satan a
braqué tous les fusils de l’enfer. Il poussera une personne à faire
quelque chose qui est contraire à ce que l’autre pense. C’est ça qu’il
fait. C’est ça qu’il mijote. C’est son affaire: s’il peut amener
quelqu’un à dire quelque chose, quelqu’un à parler de quelqu’un
d’autre, à dire: «Eh, écoute, est-ce que tu sais ce qu’un tel a fait?»
N’écoutez pas ça. N’écoutez pas ça du tout. C’est le diable.
Voyez-vous, c’est Satan. N’allez pas croire ça.
41 S’il y a quelque chose que quelqu’un a fait, qui
n’était pas bien, priez pour eux. Ne priez pas d’une manière égoïste,
en disant: «Je sais que c’est mon devoir, je dois prier pour ce frère.»
Prenez à cœur, vraiment à cœur, de prier pour cette sœur. Et parlez,
simplement, soyez très gentils, et à un moment donné, vous les verrez
vite revenir au culte. Voyez? Parce que, après tout, nous nous
dirigeons vers le coucher du soleil.
42 Le Seigneur Jésus va venir, un de ces jours. Et,
vous savez, je pense que ça se fera tellement soudainement et
tellement—tellement doucement, tellement, qu’il y aura cent pour… un
centième du cent pour cent du monde entier qui n’en saura rien, quand
l’Enlèvement aura lieu. Ça se fera tellement silencieusement que
personne n’en saura rien. Voyez?
43 Et il y aura, évidemment, les petits groupes qui
diront «Eh bien, alors, un tel?»
44 «Oh, on dit qu’il y a une bande de fanatiques
là-bas, on dit qu’un groupe a disparu de là-bas, et ils… Ce n’est pas
vrai. Ils sont seulement partis quelque part. Nous en avons déjà vu, de
ce genre de fanatisme, voyez-vous.»
45 «Eh bien, on dit que ce petit tabernacle, à un
endroit qui s’appelle Jeffersonville, il y a tant de membres parmi eux
qui ont disparu.»
46 Voyez-vous, ils rejettent ça. Ils diront: «Oh, il
n’y a rien de vrai là-dedans, voyez-vous», comme ça; et Ce sera du
passé, mais ils n’en sauront rien.
47 Ils viendront d’un bout à l’autre du pays; ceux
qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement. L’Enlèvement aura
lieu, l’Église sera emmenée à la Maison. Ensuite, la Tribulation
commencera, et, oh! la la!, nous ne voulons pas être ici pendant cette
période-là. Je ne veux pas être ici pendant la Tribulation. Non. Que
Dieu nous en préserve, qu’aucun de nous ne soit ici pendant cette
période-là. Parce que «celui qui est souillé se souille encore; celui
qui est saint se sanctifie encore; le juste pratique encore la
justice». Il n’y a pas… L’Agneau s’était avancé avec Son Livre de n’y
la Rédemption, et l’Épouse a été enlevée. Ceux qui avaient rejeté Cela
doivent passer par une période de Tribulation, aussi bien les Juifs que
les gens des nations. Quel temps de Tribulation! Je ne veux pas ça.
48 «Seigneur, sanctifie-moi maintenant.» Voilà une
bonne doctrine nazaréenne, n’est-ce pas? [Frère Neville dit
«Amen.»—N.D.É.] Et c’est bien vrai. C’est vrai. C’est exact.
«Remplis-moi maintenant de Ton Saint-Esprit, Seigneur. Enlève de moi
tout ce qui est du monde, maintenant, Seigneur. Ne—ne permets pas que
nous…»
49 Comme le disait ce vieux frère de couleur:
«Monsieur, j’ai mon billet dans ma main. Il est déjà poinçonné. Quand
j’arriverai au fleuve, ce matin-là, je ne veux pas avoir d’ennuis.»
50 Donc, c’est à peu près ça: je—je ne veux pas
avoir d’ennuis. Tenez votre billet dans votre main, parce que nous
allons traverser. Pensez-y un peu: le grand moment de la rédemption est
proche.
51 Et maintenant, une autre chose. Le frère, il
s’appelle comment, déjà, celui d’Utica, là? Je pense que c’est Frère
Graham, et un autre frère qui est là, comme pasteur. Un certain Frère
Shanks, ou quelque chose comme ça, ou Sink? [Frère Neville dit: «Frère
Snelling.»—N.D.É.] C’est Frère Snelling qui est le pasteur, tout seul.
C’est Frère Snelling qui est le pasteur à Utica, maintenant. Je crois
que leur réunion de prière, c’est le… [«Jeudi soir.»] Jeudi soir.
Alors, vous savez, ce serait très gentil si nous allions là-bas jeudi
soir, passer un petit moment de communion fraternelle avec nos frères.
Voyez? Et puis, quand Frère Jackson, quand il a ses réunions, si nous
allions là-bas ensemble, un petit groupe d’entre nous.
52 Continuez seulement à prier, continuez à creuser!
Oui, n’arrêtez pas. Tout comme quand Élie leur avait parlé, qu’il avait
dit: «Creusez des fosses là-bas!»
Quand vous vous y mettez, et que vous rencontrez une
vieille boîte en fer-blanc, vous dites: «Je suis trop fatigué»? Jetez
ça hors du chemin et continuez à creuser. Voyez? Continuez seulement à
creuser, parce qu’il faut que nous creusions. Il faut absolument que
nous creusions, un point c’est tout. En effet, si vous—si vous comptez
éviter la Tribulation, vous feriez mieux de vous mettre à creuser.
53 Maintenant, pour ma part, là, je me prêche à
moi-même. Je vais me mettre à creuser plus en profondeur que jamais
auparavant. Parce que j’ai comme l’impression que, dans ce pays et dans
le monde entier, ce ministère-ci va de nouveau… alors qu’il est connu
maintenant à peu près partout dans le monde. Je—je dois repartir.
54 Ma femme m’a dit … L’autre matin, je disais: «Je
voudrais que tu m’accompagnes, quand je partirai. Je vais partir vers
le mois de janvier, si le Seigneur le veut. Je voudrais faire une
tournée mondiale, à travers le monde entier; revenir, et peut-être
faire des services aux États Unis dans le courant de l’été prochain.»
Et elle a dit: «Je suis trop vieille pour y aller.»
55 «Eh bien», j’ai dit, «moi, j’y suis allé quand
je… il y a environ, mon dernier voyage outre-mer, environ huit ans, et
j’estime que je suis en meilleure condition maintenant qu’il y a huit
ans, tu sais. Tu vois? Maintenant je m’y connais plus.»
56 Ensuite, nous avons abordé ce sujet-ci: «Si le
Seigneur disait: ‘Je vais t’allouer vingt-cinq ans. Tu ne vas pas
t’affaiblir. Tu vas pouvoir être actif. Je vais t’allouer vingt-cinq
ans sur la terre’, est-ce que tu prendrais de—de la naissance à
vingt-cinq ans, de vingt-cinq à cinquante ans, de cinquante à
soixante-quinze ans, ou bien de soixante-quinze à cent ans?»
57 Or, tout homme à qui il est alloué du temps sur
la terre, ferait certainement la chose la plus irréfléchie, s’il ne
passait pas ce temps-là au service de Dieu. Peu m’importe ce qu’il
fait.
58 Maintenant, si vous allez être un bourreau des
cœurs, et ainsi de suite, vous feriez mieux de prendre le jeune âge, le
premier vingt-cinq ans. Voyez?
59 Si vous allez être un menuisier, un mécanicien,
ou quelque chose comme ça, vous feriez mieux de prendre le deuxième
vingt-cinq ans. Voyez?
60 Alors, je me suis mis à réfléchir: «Et moi,
alors? Je vais prendre quoi?» Je prendrais de soixante-quinze à cent
ans. Je serais plus intelligent, plus sage. Je serais plus stable. Je
m’y connaîtrais plus, dans ce que je fais. Je suis de dix ans, de huit
ou dix ans, plus âgé que la dernière fois que je suis allé outremer. Je
ne vais pas me précipiter là-bas, comme si je tuais des serpents. Je
vais m’y connaître plus, voyez-vous. Je sais comment procéder.
61 C’est exactement comme un chien chasseur de
ratons laveurs qui se bat avec un raton laveur, voyez-vous. Vous savez
comment le maîtriser. Ne vous précipitez pas sur lui; il va vous
griffer. Voyez-vous, apprenez ses ruses, et observez ce qu’il fait. Et
nous en apprenons plus long sur l’ennemi. Donc, nous devons découvrir
toutes ses techniques, et comment il s’approche, et ce qu’il fait,
étudier ses coups de poing. Alors vous avez la formation qu’il faut
pour l’attaquer, voyez-vous.
62 «Alors, je crois que maintenant.» j’ai dit à ma
femme, «je crois que je suis en meilleure condition maintenant que
quand j’y suis allé quand j’avais quarante ans.» Voyez-vous, et j’ai
cinquante-quatre ans. Et je crois que, si je suis en vie et que je peux
encore me déplacer aussi bien que maintenant, quand j’aurai cent ans,
si je… si Jésus tardait jusque-là, à ce moment-là je serais en
meilleure condition que maintenant, pour y aller. Voyez? En effet, on
s’y connaît plus, on sait plus ce qu’il faut faire, et comment s’y
prendre, comment conduire l’affaire.
63 Prenons le cas de beaucoup de gens, là, quand ils
doivent se faire opérer. «On dit qu’il y a un nouveau médecin qui a
obtenu son diplôme l’autre jour, il vient de sortir de l’école de
médecine. Il n’a pas encore opéré jusqu’ici. Qu’il le fasse.»
64 «Oh non,» vous diriez, «rien à faire. Pas ce
gars-là. Non monsieur. Tout de même, jamais de la vie! Je ne veux pas
qu’il me touche avec son bistouri. Eh bien, j’aimerais mieux aller
là-bas auprès d’un tel. J’ai entendu dire qu’il a pratiqué beaucoup
d’opérations. Il sait s’y prendre.» C’est ça, voyez-vous. C’est ça
qu’il faut.
65 Ça, vous y pensez, mais alors, qu’en est-il de
l’âme? Je tiens à ce que ce soit quelqu’un qui sait où il se tient, et
qui connaît le chemin, qui l’a déjà parcouru. Oh oui!
66 Que le Seigneur vous bénisse. Très bien, Frère
Neville, viens, maintenant. Que Dieu bénisse Frère Neville. N’oubliez
pas, là, dimanche prochain.
[Frère Neville parle de Frère Branham et de Frère
Vayle pendant une minute, puis il dit: «Et je prends plaisir à
accueillir les ministres de Dieu, en particulier ceux qui collaborent
avec Ceci, et qui Y prennent part avec nous. Je prends plaisir à les
écouter.»—N.D.É.] Amen. [«Donc, j’avais demandé au docteur Lee Vayle,
j’avais dit: ‘Accepteriez-vous d’apporter la Parole, si Frère Branham
ne le fait pas?’ Et Frère Branham ne l’a pas fait. Peut-être qu’il
était au courant.»]
Non, je n’étais pas au courant. Je n’aurais pas
parlé aussi longtemps.
[Frère Neville dit: «Donc, j’avais demandé à Frère
Vayle, ce soir, s’il accepterait de nous apporter la Parole, dans le
cas où Frère Branham ne le ferait pas. C’est qu’il est en relations
avec lui, dans les réunions, et il connaît le Chemin, ce Chemin. Et
nous sommes contents d’accueillir Frère Vayle. J’ai beaucoup d’estime
pour lui et je le respecte autant que n’importe quel autre ministre,
comme je respecte tous les autres. Et alors, s’il veut bien venir ce
soir, nous parler, je serais enchanté qu’il le fasse.»] Amen. [«Que
Dieu le bénisse, et prions pour Frère Vayle. Certains d’entre vous ne
l’ont jamais entendu prêcher, et j’espère bien que vous allez prier
pour lui.»] Oui.
69 Je n’aurais pas dû prendre tout ce temps. Je
m’excuse auprès de l’auditoire. Assis là, je ne savais pas qu’il… que
c’était arrangé d’avance. Que Dieu vous bénisse, Frère Vayle.
[Frère Lee Vayle dit: «Ce n’était pas arrangé
d’avance. Il avait dit, si vous ‘ne parliez pas’, et vous êtes venu.»
Frère Branham et l’assemblée rient.—N.D.É.] Tant mieux. C’est très bien.
71 Ça va me permettre de l’écouter, moi aussi. Frère
Vayle a parlé bien des fois, avant moi, dans les réunions, et—et ainsi
de suite. Il a été l’organisateur des réunions pendant longtemps, et
c’est un brave frère, il a fait un travail superbe. Et je suis sûr que
cet auditoire est toujours content d’entendre Frère Vayle quand il
parle. Que le Seigneur bénisse Frère Vayle.
[Frère Vayle parle pendant soixante-dix minutes sur
Marc 16.15-20 et sur d’autres passages de l’Écriture, ce qu’il a
intitulé: Pourquoi Marc 16 n’a-t-il pas marché? Et comment le faire
marcher selon les Écritures.—N.D.É.]
73 Il a dit tant de choses, que je—je—je ne pourrais
rien ajouter pour améliorer ça. Et je crois vraiment que c’est le
Seigneur qui a manœuvré ça, pour que Frère Vayle apporte ce message-là,
après celui de ce matin. En effet, voyez-vous, il faut que ça
fonctionne comme ça. Nous—nous acceptons ça comme venu de Dieu. Là, il
a dit tant de choses; je—je—j’ai déjà vingt prédications de notées ici,
en ce moment, ce qu’il a dit.
74 Il m’est venu à l’idée une petite illustration,
pour appuyer ce qu’il a dit. Nous regardons cette montre, là, pour voir
l’heure qu’il est. Si tous les instruments de cette montre n’œuvrent
pas en coordination l’un avec l’autre, nous ne saurons jamais quelle
est l’heure exacte. Pas vrai? [L’assemblée dit: «Amen.»—N.D.É.] De
même, il faut que nous tous, tous ensemble, si nous voulons voir le
Troisième Pull vraiment accomplir quelque chose pour Dieu, il faut
œuvrer tous ensemble, en coordination, nous humilier devant Dieu et
confesser nos fautes, et prier, et croire en Dieu pour ces choses.
75 Je crois vraiment que ce que Frère Vayle a dit
est la Vérité, que Dieu ne mettra jamais Son Esprit dans un temple
malsain, inique, désobéissant. Non. Il doit venir en nous par la—la
voie de la purification de nos cœurs, exempts de toute fraude et de
toute iniquité, pour que nous soyons purs devant Dieu, pour qu’Il
puisse faire agir à travers nous Son pur Saint-Esprit, pour accomplir
ces choses. Je—je pense que, quand vous rentrerez chez vous ce soir, si
vous lisez le petit Livre de Jude, vous y apprendrez beaucoup de choses
sur ce que Frère Vayle a dit. Et il a dit: «Je combats pour la Foi qui
a été transmise aux saints une fois pour toutes.» Ils s’En étaient
éloignés. Là des hommes corrompus d’entendement et tout, s’étaient
introduits et, par leur tromperie, ils les avaient éloignés des—des
vraies choses de Dieu.
76 Et Dieu ne peut agir que dans la mesure où nous
Le laissons agir. Et il y a tant de choses merveilleuses que je… dire …
77 Vous savez, les gens veulent avoir de la
puissance, mais en réalité ils ne savent pas ce qu’est la puissance.
Voyez-vous, ils—ils ne savent pas, en réalité, ce—ce—ce que ça
implique. La—la façon de monter, c’est de descendre, toujours. Si vous
voulez avoir de la puissance, voyez jusqu’où vous pouvez vous humilier.
Débarrassez-vous simplement de toutes vos pensées du monde et
humiliez-vous devant Dieu, et alors vous aurez plus de puissance que
l’homme qui court partout dans la salle et qui fait beaucoup de bruit;
voyez-vous, parce que vous aurez été capable d’avoir le dessus sur
vous-même, et de vous remettre entre les mains de Christ, vous voyez,
de vous humilier devant Lui. Voilà la véritable puissance.
78 Montrez-moi une église qui est humble, vraiment
humble, sans aucune—aucune arrogance; une église, une église vraiment
douce et humble, et moi je vous montrerai une église qui a la faveur et
la puissance de Dieu en elle. C’est vrai. C’est ça qu’il faut: l’hum-…
l’humilité, nous humilier devant Dieu, laisser simplement Dieu agir à
travers nous. On n’a pas besoin de faire beaucoup de bruit.
79 Quelquefois, comme ce que racontait le
cultivateur, qu’en s’en allant au champ avec son chariot, à chaque
cahot, ça faisait un bruit de ferraille et tout. Mais en revenant, il y
avait le même cahot, mais ça ne faisait pas de bruit du tout, parce que
c’était chargé de bonnes choses.
80 Donc, je pense que c’est à peu près ça,
voyez-vous: il s’agit d’être remplis des bonnes choses de Dieu, pour
qu’on puisse voir le fruit de l’Esprit à travers nous. De même, il
s’est beaucoup référé à I Corinthiens 13, là, où il est dit: «Quand je
livrerais même mon corps pour être brûlé, et que j’aurais toutes ces
choses, si je n’ai pas la charité, cela n’est rien, cela ne me sert de
rien.» Voyez-vous, c’est ça que nous voulons faire.
81 Par-dessus tout, c’est de notre âme à chacun de
nous que nous sommes responsables devant Dieu. Voyez-vous, c’est—c’est
vous qui allez au Ciel. La question n’est pas de savoir si moi j’y
vais, ou si lui y va. C’est vous qui y allez, voyez-vous, c’est d’abord
vous. Et vous devez rechercher ces choses, et être doux devant le
Seigneur.
82 Et je l’ai toujours constaté, l’homme qui
s’humilie, c’est cet homme-là que Dieu élève. Prenez une personne qui
bombe le torse et qui sait tout, à qui vous ne pouvez rien dire, et qui
est arrogante, et—et, eh bien, voilà—voilà la personne qui n’arrive
jamais à rien. Mais prenez cette personne qui s’humilie et qui marche
dans la douceur.
83 L’autre jour, je parlais à un homme qui est en
train d’organiser une église à… qui s’est retiré d’une organisation où
il avait été. Eh bien, il s’agit de Frère Boze, et cette église où ils
avaient été, ils avaient eu cette grande église-là pendant longtemps,
et le Seigneur bénissait. Et puis, les gens en sont venus à vouloir se
moderniser, comme les autres, et s’intégrer à une organisation. À ce
moment-là, ça a simplement… ces Chrétiens humbles, qui étaient là, ils
ne voulaient pas de ça. Toute leur vie, ils avaient reçu un
enseignement contraire à ça, alors, ils sont partis. Maintenant, ils
ont un groupe, et le Seigneur les a bénis, au point qu’ils vont
maintenant de nouveau s’installer dans un grand bâtiment, une église
qui peut accueillir environ quatre à cinq mille personnes, là, et ils
recommencent.
84 Et ils sont venus me voir, ils disaient: «Frère
Branham», nous étions assis là, dans le bureau, le bureau de l’église,
l’autre jour. Et il disait, l’un des conducteurs, Frère Carlson et les
autres, ils disaient: «Qu’est-ce que nous devons faire?»
85 J’ai dit: «Trouvez un berger, un homme qui n’est
réputé dans aucune dénomination, qui est simplement un très bon frère,
véritable, doux, humble, qui mène la vie qu’il faut. Dieu s’occupera du
reste, voyez-vous.» J’ai dit: «Un bon pasteur, qui va simplement
nourrir les brebis, et être humble et tout, Dieu fera le reste. Si
vous… Pas un gros je-sais-tout qui va venir là, qui va mettre ceci en
ordre, et ceci doit être comme ceci, et tout chambarder.» J’ai dit:
«Ça, ça ne marchera jamais. Vous venez d’en arriver là.»
86 C’est ça, toutes les pièces dans l’église doivent
œuvrer ensemble, et vous devez continuer à jouer votre rôle, pour qu’on
puisse voir à quelle heure nous vivons. Nous sommes peut-être plus
proches que nous le pensons.
87 Donc, nous aimons Frère Vayle. N’est-ce pas?
[L’assemblée dit: «Amen.»—N.D.É.] Que le Seigneur vous bénisse, Frère
Vayle. Merci. Et nous remercions le Seigneur, de nous avoir apporté ce
grand message ce soir.
88 Et j’ai reçu une note, il y a quelques minutes.
Une sœur, il y a quelque chose qu’elle voulait raconter, qu’elle a vu
en songe. Si vous voulez bien me l’écrire, sœur, je—je… Il lui a déjà
donné des songes qui ont été tout à fait vrais. Nous n’acceptons pas
tous les songes. Non, non. Mais quand ils sont de Dieu, nous voulons
savoir que c’est Dieu qui nous parle.
89 De même, nous ne croyons pas tous les parlers en
langues; mais quand une interprétation vient, et qu’elle nous annonce
quelque chose qui va arriver, et que nous le voyons arriver, alors nous
remercions le Seigneur pour ça. Voyez?
90 Nous voulons faire en sorte que les choses se
passent bien, en douceur et dans l’ordre du Seigneur. Donc,
souvenez-vous simplement que la pièce que vous, vous êtes, c’est
peut-être le ressort principal, ou c’est peut-être la petite… une
petite aiguille, ou une petite pièce, ou le remontoir, quoi que ce
soit, ou peut-être les aiguilles qui sont sur le cadran de l’horloge,
qui indiquent l’heure. Mais quoi que ce soit, il faut que tous, nous
œuvrions ensemble, en harmonie avec l’Évangile de Jésus-Christ, pour
accomplir ceci.
91 Pensez un peu à ceci! Si les dons, c’est quelque
chose de si glorieux, ce que nous, nous appelons la puissance; et Paul
a dit: «Quand j’aurais même la foi jusqu’à transporter une montagne, si
je n’ai pas la charité, je ne suis rien.» Pensez à ça.
92 Et quand, nous disons: «Eh bien, quand
je—j’aurais la science… je voudrais bien connaître la Bible.»
93 «Quand j’aurais la science de tous les mystères
de Dieu, voyez-vous, encore là, quand bien même j’aurais tout ça, si je
n’ai pas la charité, je ne suis rien. Voyez-vous, je ne suis encore
arrivé à rien.» Voyez-vous, l’essentiel, c’est d’aimer Dieu, et avec
ça, de vous humilier.
94 Maintenant, certainement qu’après toutes ces
années passées sur le champ de travail et dans le monde entier, et
après avoir vu différents peuples, je devrais en savoir un petit peu au
sujet de la porte par laquelle entrer. Alors si vous voulez arriver
quelque part avec Dieu, ne laissez jamais un esprit arrogant venir
autour de vous. Ne laissez entrer aucune méchanceté en vous. Peu
importe ce que qui que ce soit peut faire — même si cette personne a
tort, ne développez jamais un complexe contre elle. Voyez? Soyez doux
et gentil. Souvenez-vous, Dieu vous a aimé alors que vous étiez dans le
péché. Et si l’Esprit de Dieu est en vous, vous aimez l’autre personne
alors qu’elle est dans l’erreur. Voyez-vous, priez simplement pour eux,
et aimez-vous les uns les autres.
95 Par-dessus tout, aimez Dieu, et aimez-vous les
uns les autres. Et soyez humbles envers Dieu, et les uns envers les
autres; et Dieu nous bénira — qui sait ce qu’Il fera! D’habitude quand
une église commence à grandir en nombre, et à devenir un peu plus
grande, ou quelque chose comme ça, alors on s’éloigne de ce qui est
authentique, de la chose authentique.
96 Savez-vous ce qui a accompli ces choses, quand
j’en étais à mes débuts, et que le Seigneur m’était apparu sur la
rivière et qu’Il m’avait dit ça? Et Frère Vayle a vu ça, je crois, dans
un journal au Canada, il y a bien des années, quand l’Ange du Seigneur
était apparu, là-bas sur la rivière, ç’avait été transmis par la Presse
Associée: «Une Lumière mystique apparaît au-dessus d’un ministre
pendant qu’il baptise.» Et—et savez-vous ce qui a produit ça? Quand
nous faisions des réunions sous la tente juste de l’autre côté de la
rue, sous une tente où pouvaient s’asseoir environ, oh, deux mille cinq
cents personnes, des ministres venaient de partout, et ils disaient:
«Frère, viens ici une minute.» J’étais encore tout jeune, oh, un petit
jeunot, quoi. Et ils disaient: «Comment fais-tu pour garder ces gens-là
d’un même accord? Ils s’aiment les uns les autres, au point que… je
n’ai jamais vu des gens qui s’aiment comme ça.»
97 C’est le Seigneur, ça. C’est ce sur quoi cette
église a été établie: de l’amour fraternel, saint, les uns pour les
autres. Je les ai même vus se serrer la main les uns les autres, au
moment de quitter un lieu, ils pleuraient comme des enfants, parce
qu’il fallait qu’ils se séparent. Ils s’aimaient tellement les uns les
autres. Je pouvais aller en visite chez eux, et parfois la Bible était
ouverte, tachée de larmes. J’arrivais là, le soir, et des pères et des
mères étaient rassemblés, avec leurs petits autour d’eux, par terre,
agenouillés là; des pères et des mères à genoux, à pleurer et à prier.
Je restais debout à la porte, et j’attendais, j’attendais, j’attendais.
Et s’ils n’arrêtaient pas de prier, je m’asseyais sur le perron, et je
me mettais à prier, moi aussi, pendant que je les attendais,
voyez-vous. Et c’était—c’était comme ça. Et ils s’aimaient les uns les
autres. Ils s’aimaient les uns les autres. Nous avions l’habitude de
nous lever et de chanter ce vieux cantique
Béni soit lé lien
Qui nous unit en Christ,
Le saint amour, l’amour Divin
Que verse en nous l’Esprit.
Si nous devons bientôt
Quitter ces lieux bénis,
Nous nous retrouverons là-haut,
Pour toujours réunis.
98 Je dis ceci avec une grande joie dans mon cœur,
pour Christ: Beaucoup d’entre eux dorment, aux alentours d’ici, dans
des tombes marquées, ce soir, ils attendent cette grande résurrection
où nous serons de nouveau réunis.
99 Que cet esprit ne quitte jamais ce lieu! Si, un
jour, cela arrive, alors, peu m’importe, votre pasteur aura beau être
très éloquent, il aura beau apporter très bien la Parole de Dieu,
l’Esprit de Dieu aura été attristé, Il s’en sera allé. Voyez? Quand
nous pourrons tout partager dans la communion fraternelle, avoir tout
en commun, et nous aimer les uns les autres, alors Dieu œuvrera avec
nous.
100 Alors nous indiquons l’heure, de sorte que les
gens qui viendront, ils diront: «Si vous voulez voir une église qui est
vraiment humble, une église qui aime vraiment Dieu, allez faire un tour
au tabernacle, là-bas, une fois, et observez. Voyez la sollicitude
qu’ils ont les uns pour les autres, le respect: pendant qu’on prêche
l’Évangile, comme ils sont respectueux; comme tout est en ordre.» Oui,
alors on pourra regarder et voir à quelle heure nous vivons. Vous
verrez l’Esprit de Dieu se mouvoir parmi nous: il se fera de grands
signes et de grands prodiges, et tout. Si toute la chose œuvre
ensemble, elle indique l’heure. Mais si elle n’œuvre pas comme ça,
alors le temps s’arrête, elle n’indiquera plus l’heure. Donc, si nous
voulons savoir à quelle heure nous vivons, que tout le monde se mette à
œuvrer ensemble dans l’Évangile, à s’aimer les uns les autres, à aimer
Dieu, alors les aiguilles, elles-mêmes, indiqueront l’heure où nous
vivons. Le croyez-vous? [L’assemblée dit: «Amen.»—N.D.É.] Bien sûr.
Amen. Que le Seigneur vous bénisse, abondamment.
101 N’oubliez pas, là, allez un peu partout cette
semaine. Et si vous connaissez des braves gens qui sont malades, qui
doivent venir, dites-leur, quand ils viendront, dites: «Bien-aimé, je
voudrais te demander quelque chose. Nous aurons de la prière pour les
malades, dimanche matin, au tabernacle. Et ça fait un certain temps que
tu es malade, maintenant je voudrais…
— Eh bien, je veux y aller. J’ai toujours voulu y
aller.
102 — Maintenant, j’ai entendu un message dimanche
soir, d’un frère, là, comme quoi nous devons confesser nos fautes les
uns aux autres, et prier les uns pour les autres, pour que nous soyons
guéris. Jacques 5.14, 13, 14, 15, vois-tu: nous devons confesser nos
fautes les uns aux autres avant même de venir chercher la guérison.
Oui. Confesser nos fautes les uns aux autres, et prier les uns pour les
autres.» Voyez? Voyez-vous, c’est exactement de ça qu’il parlait ce
soir; ça concilie les béatitudes avec Marc 16. Mettez ça ensemble, et
vous avez ce qu’il faut, alors les guérisons se produisent.
103 Regardez Jésus: rien d’autre qu’un paquet
d’amour. Voyez? Il était Dieu manifesté. Il… Dieu S’est exprimé à
travers Lui, ce n’est pas étonnant que des miracles se soient produits
et toutes sortes de choses. Sa vie humble, Sa vie consacrée; de Dieu
qu’Il était, Il est venu ici sur terre, pour être un homme, pour
exprimer Dieu à travers Lui-même. C’est ce qui faisait de Lui ce qu’Il
était. J’ai toujours dit: «Ce qui faisait que Jésus était Dieu, selon
moi, c’est la manière dont Il S’est humilié. Il était tellement grand,
et pourtant Il a pu être tellement petit.» Voyez? C’est vrai.
104 Que le Seigneur vous bénisse, beaucoup.
Maintenant levons-nous, pour terminer la réunion. Essayons donc
celui-là (il se peut que vous ne le connaissiez pas, sœur), ce chant
Béni soit le lien qui nous unit. Chantons-le une fois, le voulez-vous?
Donnez-nous la note.
Béni soit le lien
Qui nous unit en Christ,
Le saint amour, l’amour Divin
Que verse en nous l’Esprit.
105 Maintenant, pendant que nous chantons ce dernier
couplet, serrons-nous la main les uns les autres, «Si nous devons
bientôt nous quitter», et disons simplement: «Que Dieu vous bénisse,
mon frère, ma sœur. Je suis vraiment content d’être ici avec vous ce
soir.» Voyez-vous, quelque chose comme ça, et ensuite retournez-vous.
Maintenant, chantons-le.
Si nous devons… (Que Dieu te bénisse, Frère Neville. )
Quitter ces lieux bénis,
Nous nous retrouverons là-haut,
Pour toujours réunis.
106 Comme nous aimons le Seigneur Jésus! N’est-ce
pas? [L’assemblée dit: «Amen.»—N.D.É.] Comme…
Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Réunis aux pieds de Jésus; (jusqu’à ce que nous nous revoyions!)
Jusqu’à ce que nous nous revoyions!
Dieu soit avec vous, jusqu’à ce jour!
Fermons les yeux, et chantons-le dans l’Esprit
maintenant. Jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Réunis aux pieds de Jésus;
Jusqu’à ce que nous nous revoyions!
Dieu soit avec vous, jusqu’à ce jour!
107 Maintenant, pendant que nous avons la tête
inclinée. Nous sommes simplement des enfants, des enfants de Dieu.
Fredonnons-le. [Frère Branham et l’assemblée commencent à fredonner
Dieu soit avec vous.—N.D.É.] Oh, comme cela amène l’Esprit de Dieu sur
nous! Pouvez-vous vous imaginer, dans les premiers jours, quand ils
s’asseyaient sur des blocs de pierre?
Dieu soit avec vous, jusqu’à ce jour!
108 Alors que nous avons la tête inclinée, je vais
demander si Frère Allen, là au fond, un nouveau frère parmi nous, s’il
veut bien terminer la réunion par un mot de prière. Frère Allen.
1 [Brother
Neville introduces Brother Branham--Ed.]...?... Oh, Brother
Branham's taking his job...?... I believe I could make announcement
then; Let him be...?... here of me thinking up something like that. [Brother
Branham and congregation laugh.]
I certainly enjoy being here every time. Our journey is getting close
to the end now, of us staying with you. 'Cause we got another meeting
coming up right away in Chicago, and I've got to have the--the family
back in Arizona pretty soon. And they've never had their summer's
vacation yet, and I'm supposed to take them for a little ride somewhere
in a few days. And then I'll probably be away one, one day, one of the
Sundays, and then the following week I begin in Chicago. Then I got to
come right straight back on a Monday and take them to Arizona.
3 And now, I just hate to
come in of a Sunday morning, take that time where everybody's
refreshed. Sunday night, you're always tired and wore out on Sunday
night, and then turn the Sunday night service over to our pastor,
that's--that's kind of bad. But I hate to do that, and yet on Sunday
night I would, Sunday night, to have a service Sunday night, then I
hold the people so late. Many of them come in here from way down in the
south and--and way north, and they have, oh, sometimes they drive day
and night, just to get here for one service, then go back. And that's
the reason that I try to make it on Sunday morning, when I come, gives
them a chance to go back.
Loyal, faithful pilgrims, how I appreciate them. They drive through
sleet, rain, and everything else to get here, across the country,
hundreds of miles, just for one little service. So it makes me feel
grateful to God, and to these people for their great--for their great
support, and what I'm trying to tell to the people to be the truth.
5 Now, I believe this is the
Truth, I--with all my heart. If there was anything different, that I
thought was better, I--I'd certainly first go... I won't ask anybody to
go anywhere that I don't go first to find out whether it's right or
not. I wouldn't ask any person to--to make a step in God, that I hadn't
already made and know that it's the truth. First, it must be the Word
of the Lord, then I must step and see if it's right. And then if it's
right, then I can say, "Come on up this way." See, its making the way.
And now, I think any minister ought to do that, ought to first go
himself. He's supposed to be a leader, a leader of people, not speak
something that he wouldn't put his hand on himself. We should go and be
leaders of the people.
7 This morning, I had a very
odd, peculiar experience here in the pulpit. And that was, about the
last part of the Message, I wasn't aiming to say it that way. See? But
I guess it's already said, and there's nothing I can do about it now.
But then I got home, got to studying about it.
And had a little family reunion today, of just my brother and them.
Mama's gone. And we used to meet at her house, and now we go up to
Delores. We had a nice time up there this afternoon in talking, and
Teddy was along and we sang some songs, played some hymns and things.
9 Now, I think, maybe next Sunday morning, if the Lord is willing, if Brother Neville don't care, now I'd like to have a healing service just dedicated only to healing. And I--and I think, with the Message this morning, the way the Lord seemed to lead me to bring it, bring it out, ought to kinda encourage us a little (You see?) to--to--to really believe. We're--we play around, and we--we say different things and talk about them. But then when it comes to a showdown, that's something different. As the--the...
10 Someone was telling me, I
believe it was my brother back there, was telling a--a little story
today about a man, a--a minister and his--some of, one of his
congregations. And he said he could walk a log.
He said, "Pastor, sure, the Lord's with you."
He said, "I can pack a log across my back, when I go across."
"Sure, the Lord's with you." And he went and done it.
He said, "I can pack a log, and wheel a wheelbarrow across, at the same
time."
"Sure, pastor, the Lord's with you. Your faith can do anything."
He said, "I can put you in the wheelbarrow and pack the log."
He said, "Now, wait a minute." See?
It's different when you're included in it yourself. See? Now, that,
it's mighty good for us to say here, "Amen." It's mighty good for us to
say, "I believe that's true." But then put it in action...?... that put
it in action.
15 As I brought that statement
this morning, the people was laying in the shadow of Peter, they never
even asked for prayer.
I've went into many homes, watching this. Pray before I go, and just go
in there with the anointing, and don't even pray for the people, and
walk out and they're healed. See, see? That's right. I've--now, I've
seen it done so many times. See? You've got to have somewhere to place
your faith. See? You've got to believe it. And I believe that the hour
is approaching, and now is that...
And I realize that this is not a tape service. They might make a little
one for themself, but this is not a tape that goes out across the
country. The...
18 This what I was speaking of
this morning has brought us right up to a--to a climax, and that's the
reason that I'm going to take next Sunday for a--a--a healing service.
Because that since I've been home, I've told you about the visions and
what happened, and everything, and brought it right up, why I've done
all these things. And then this morning, bringing it right up now to
that last Pull.
Now, it's my time for consecration to God, God's time to speak to me.
See, I... And I--and I must just have a little change in my own life
that... Not as I think that I'm wicked, but I--I want to feel a little
more closer to people. See?
20 The people that I have
tried to tell the--this Gospel truth to, and they turn their back on
it, and walk away and laugh at It... Now, to me, that seems like it's
an insult. I don't care, to me; but to the things that I've been saying
It's the truth trying to help them... Like shoving out a boat, and say,
"Here, here it is, cross over. Here, get out of that swelling stream;
you're going to die. You, you're going to perish there." And they just
laugh at you, and walk away. Well, to me it feels like if they walk
away, there's nothing more I can do about it (See?), that I can do.
But I want to run down the bank now and persuade them, "Come on back."
See, I've got to have that feeling (See?), 'cause I know there's
somebody out there that hasn't come in yet. And I'm--I'm going to fish
till... He said...?... the last fish is caught. And I--I want to do
that.
Now. And now, in order to do this, I'm expecting something to happen in
a prayer meeting, something... And many of you remember the vision of
the--of the last Pull, that Third Pull, rather. You remember, there was
something happened just before that: I seen that Light come and go down
into that place, and said, "I'll meet you there." Now, I--I'm looking
for something to happen.
23 Here years ago it used to
be that the services and that discernment would make me so weak I'd
stagger. Many of you remember that. Just get to a spot that I'd stand
and I had Jack Moore on one arm and Brother Brown on the other one, and
walk me up-and-down the street for an hour after service. And I just,
happened, was trying to think of where--where I was at and what was
taking place. Then, all night lay there and think of it, and sob and
everything else, and wonder why they didn't accept our Lord Jesus.
Then He told me a vision, "One time you'll meet a lady that will come
to you, wearing a brown suit, and she'll be packing a little baby in a
blanket, and from that time on, you'll have strength to endure
stronger." Well, I told you all that. And in Chicago it happened that
night when the little Presbyterian lady, when her own pastor sent her
down there with the baby.
25 And I believe it was his
brother, or one of them, was a--a doctor. He said, "There's not a hope
for the baby unless Almighty God touches him." He went...
She went and told her pastor. Her pastor said, "I--I am--I am not
qualified," he said, "to--to act upon this Divine healing, because I
don't--just don't have it within me, the faith that it takes to do it."
Now, that--now, that--that's being honest about it. See? He said, "I
don't just have it in me." He said, "But I was at one of Brother
Branham's meetings, and I'd advise you take the baby to--to Brother
Branham." And the doctor had give it up, and it was going to die.
27 And the little lady walked
in there where I was having a--some sort of a--a service for them
little Catholic children that had got burnt up in that school up there,
you know. You remember when it was. We was having that service, and
coming right down the platform comes that little lady with the brown
suit on. My wife and them was setting there, and I said--turned and
looked, and looked all around, and see if they was standing there. And
happened to be, that just before I come up, I believe Billy Paul and
them had been talking, or the wife or some of them to the lady with the
little baby. And the lady walked up to the platform; the Holy Spirit
revealed the whole thing, and healed the baby there.
I walked away, and since then I just don't get tired. See, it don't
bother me, and now, I just go right on and on.
29 Now, I'm looking for
something to happen, to start that Third Pull into march (See?), and
may be the next Sunday morning healing service maybe produce that. I
don't know.
I think, for us to do, would be tell your people, get the sick people.
Now, for a healing service, we got to consecrate on sick people. Get
your sick people, and get them here early next Sunday morning, say
about eight or eight-thirty, and we'll let them give them a prayer card
as they come in the door, however they do it. And then we'll have a
prayer line and pray for the sick, and just see what the Holy Spirit
will do.
I believe He'll do wonders if we'll just believe Him. See? But we got
to believe Him for that now, with all of our heart. And I think that
the great hour has arrived that when God, in so much as we was speaking
this morning, has showed us so much, and brought us to a certain--just
up to a spot. Just to push over that little hill, and that's all you
need then, then away it goes (See?) a--a going just like it was, the
same thing, with the discernment, same thing by the prophetic, to
watch...
32 I was standing at
Calgary... I beg your pardon; it was the queen city, down in Regina,
Regina. And Ern Baxter was standing there, and a bunch of us. And the
Lord had told me right here in the platform, "It'll come to pass,
you'll know the very secret of their heart." And that's right. And I
never thought of that in that manner. I walked up to the platform that
night with Ern and just started praying for the sick. And here come a
man along, just laid out his entire life; first time it ever happened
just like that in a moment, in a healing service. And then I looked out
over the audience, and here It begin to come down over the audience and
things. Oh, when we reach the other side... The half has never yet been
told, of the things, to watch out and see things in people's life. I
don't say nothing about it, just let it alone (See?), unless I'm really
compelled to say something.
And now, I look for this next to start like that (See?), God, in His
own way, His own sovereign time to begin it. And it'll--it'll be
another thing that'll be--be a way beyond any of these other people.
See? And I'm--I'm looking for that to happen.
34 And maybe, oh, I thought,
if I had a little healing service maybe next Sunday and then the
following Sunday I'll probably be away with the kids and them, 'cause
they got to go back and go to school. And then the next Sunday, I,
'course, I'm up in Chicago, at the meeting up there. And then come back
the following Monday to leave on Tuesday for--for Arizona, for the kids
to get back in school.
Well, what did you find, pastor? [Brother
Neville says, "Well, I've discovered something very strange."--Ed.] Good, that's very fine, now
we want to hear about it.
So now, the--the Lord bless you all, real, real good. And I--I hope to
see you here next Sunday. And Wednesday night...
37 And listen. Don't forget
these little churches, like Brother Ruddell's, Brother Jackson's,
Brother Parnell, and all those little brethren who are struggling hard
out there. See? And they feel like that we are their--their--their
sister church here. You see? We're kind of like a little mother group
to them. That's where they were born out of here, pastors and so forth.
And this little fellow back here, Brother, I met him the other night
over there, Allen, little Brother Allen. I hope Brother Collins here
will get with Brother Allen, if he doesn't know him. They're both
Methodist ministers and has--has seen truth of Word.
39 Which, the--the organization of the Methodist church, which is a fine bunch of people in that Methodist church... Don't you never think they're not. They are. They're a fine bunch of people in that Catholic church. They're a fine bunch in the Presbyterian church. And all those places there, it's men and women that are waiting to see that Light flash over their path. You just keep flashing the Light in humility, sweetness. Let's all grow closer to God by humbling ourself. See?
40 Don't forget, this
Tabernacle will lose its strength. Remember that this is the target
where Satan's got every gun in hell trained on it. He'll cause one
person to do something that's contrary to what the other one thinks.
He's doing that. He's up to it. That's his business, if he can get
somebody to say something, somebody to talk about another, say, "Well,
listen, did you know so-and-so did?" Don't you listen to it. Don't you
listen to it at all. That's the devil. See, it's Satan. Don't you
believe it.
If there's anything that somebody's done wrong, pray for them. And
don't pray in a selfish way, say, "I--I know it's my duty, I've got to
pray for that brother." You take it to your heart, really down for that
sister. And just talk and be real sweet, and the first thing you know,
you find them right back in the service again. See? 'Cause after all,
we're headed towards the setting of the sun.
42 The Lord Jesus will be
coming one of these days. And, you know, it--I think it'll be so sudden
and so--so sweet, until there'll be one hundred per--one hundredth of
one hundred percent of the whole world will never know when that
rapture takes place. It'll just go so quietly that nobody would know
nothing about it. See?
And there'll be, 'course the little groups will say, "Well, now,
So-and-so?"
"Oh, they say there's a fanatic bunch over there, said a group left
from over there, and they... That's not so. They've just gone out
somewhere. We've had that fanaticism. See?"
"Well, well, they say that little Tabernacle in a place called
Jeffersonville, there was so-many of them members that's missing."
See, they just play that out. They'll say, "Oh, there's nothing to that
(You see?)," like that, and it'll be past and they won't know it.
47 Across the nation will
come, those who are dead in Christ will rise first. The rapture will
take place; the Church will be taken home. And then the tribulation
will set in, and, oh, my, we don't want to be here during that time. I
don't want to be here in the tribulation. No. God forbid that any of us
would ever be here during that time. Because "He that's filthy is
filthy still; he that's holy is holy still; he that's righteous is
righteous still." There's no... The Lamb had come forth with His Book
of Redemption, and the Bride has been taken out; those who turned it
down has to go through a tribulation period, both Jew and Gentile. What
a time of tribulation! I don't want that.
"Lord, sanctify me now." That's good Nazarene doctrine, ain't it? And
it's truth too. It's true. That's right. "Fill me now with Your Holy
Spirit, Lord. Take all the world out of me now, Lord. Don't...?..."
As--as the old colored brother said, "Sir, I got my ticket in my hand.
It's already punched. And when I come down to the river that morning, I
don't want no trouble."
So that's about right. I--I don't want no trouble. Hold your ticket in
your hand, 'cause we're going over. Just think of it, the great time of
redemption is at hand.
51 And now another thing. Brother, what's his name, up here at Utica? I think Brother Graham and another brother there that's pastoring there, a Brother Shanks, or something like that, or Sink? [Brother Neville says, "Brother Snelling."--Ed.] Brother Snelling's the pastor all together. Brother Snelling's the pastor up at Utica now. I think their prayer meeting is on... ["Thursday night."] Thursday night. Now, you know, it'll be real nice if we would slip up there on Thursday night and show those fellows a little fellowship. See? And then when Brother Jackson, the times that he has his, if we'd just get a little group of us together and go...
52 Just keep praying, keep
digging. Yeah, don't stop. Just like when Elijah told them, said, "Dig
ditches out there." When you get down and hear an old tin can say, I'm
too tired," throw it out of the way and keep digging. See? Just keep
digging, 'cause we've got to dig. We've just got to dig; that's all.
'Cause if you--if you expect to miss the tribulation, you better start
digging.
And now, for myself, I'm preaching to myself there. I'm going to start
digging deeper than I ever dug. Because I feel like, that in the nation
and around the world, that this ministry will again, as it's known now
about everywhere over the world. I--I must go again.
54 Wife said to me... Other
morning, I said, "I want you to go with me when I leave. I'm going to
leave around January, the Lord willing. I want to take a complete world
tour, all the way around; come back and maybe have services in the
United States, something next summer."
And she said, "I'm too old to go."
"Well," I said, "I've went when I... About my last trip overseas was
about eight years ago, and I feel like I'm in better shape now than I
was eight years ago to go. See? I know more about it now."
56 And then we got on the
subject, "If the Lord said, 'I'm going to allot you twenty-five years.
You're not going to get feeble. You'll be able to go, and I'm going to
allot you twenty-five years on earth,' would you take from--from birth
to twenty-five, or from twenty-five to fifty, fifty to seventy-five, or
seventy-five to a hundred?"
Now, any man that's allotted any time on earth, would certainly do a
most rashal thing if he don't spend that time in service of God. I
don't care what he does.
Now, if you're going to be a heartbreak for the women, or so forth, you
better take that young age, that first twenty-five. See? If you're
going to be a carpenter, a mechanic, or something, you better take the
second twenty-five. See?
60 Then I was thinking about,
"What about me, where would I take?" I'd take the seventy-five to a
hundred. I'd be smarter, wiser. I'd be more settled. I'd know more
about what I'm doing. I'm ten, eight or ten years older than the last
time I was overseas. I don't jump in like I'm killing snakes. I know
more about it. See? I know how.
It's just like a coon dog fighting a coon (See?); you know about how to
take ahold of him. Don't jump in there; he scratch you up. See? Know
his tricks and watch him what he does. And we learn more about the
enemy. So we've got to find out all of his techniques, and how he
approaches, and what he does, learn his punches, then you're trained to
go in on him. You see?
"So I believe now," I told the wife, "I believe I'm in better shape now
than I was when I was forty years old and went over." See? And I'm
fifty-four. And I believe, if I live and can still get around as good
as I can now, when I'm a hundred, if I... If Jesus would tarry that
long, I'd be in better shape then than I am now to go. See? Because you
know more about it; you know more about what to do, and how to handle
it, how to handle the situation.
63 Take a lot of people now,
if they're going to get operated on... "They say a new doctor just
graduated the other day, and just come out of medical school. He's
never had an operation yet. Let him do it."
"Oh, no" you'd say, "nothing doing, not that guy. No, sir. Yet, no,
indeedy. I don't want him putting no knife on me. Well, I'd rather go
down here and get So-and-so. I hear he's had a lot of operations. He
knows how to do it." That's it. See? That's the idea.
You think about this, but what about that soul? I want somebody who
knows where they're at and knows the road, who's traveled it. Yes,
indeed.
66 The Lord bless you. All
right, Brother Neville, get up here now. And God bless Brother Neville.
Don't forget now, next Sunday.
[Brother
Neville speaks about Brother Branham and Brother Vayle for one minute,
then says, "And I delight to welcome the ministers of God, especially
who are cooperating together with This, and in It together with us. I
delight to hear from them."--Ed.] Amen. ["So
I asked Doctor Lee Vayle; I said, 'Would you minister if Brother
Branham doesn't?' And Brother Branham didn't. He might've known this."] No, I didn't, or I wouldn't
even have talked that long.
[Brother
Neville says, "So I asked Brother Vayle tonight, if he would minister
for us in case that Brother Branham didn't. Because he associated with
him in the meetings, and he knows about the Way, this Way. And we're
glad to have Brother Vayle. I appreciate him and respect him as well as
I do any of the other ministers, and like I do all the others. And so
if he will come tonight and speak for us, I'd be delighted to have him
to do it."--Ed.] Amen. ["God
bless, and let's pray for Brother Vayle. Some of you have never heard
him, and I trust that you'll pray for him."] Yes. I shouldn't have took
all his time. I apologize to the audience. I didn't know, setting
there, that he--this was fixed up. God bless you, Brother Vayle.
70 [Brother
Lee Vayle says, "It wasn't fixed up. He said, if you didn't talk. And
you came." Brother Branham and congregation laugh--Ed.] Good. That's fine. I get to
hear him, myself. Brother Vayle has spoke a many time ahead of me in
the meetings, and--and so forth. He had managed the meetings for a long
time, and a fine brother, done a swell job. And I'm sure this audience
is always glad to hear Brother Vayle when he speaks. The Lord bless
Brother Vayle.
[Brother
Vayle speaks for seventy minutes on Mark 16:15-20 and other Scriptures,
entitled: Why Has Mark 16 Not Worked? And How, According To The
Scripture, To Make It Work--Ed.]
73 So much was said till
I--I--I couldn't say nothing to make it any better. And I truly believe
that it was the Lord that worked this out for Brother Vayle to bring
this message, after this morning. 'Cause, you see, it has to work that
way. We--we accept that from God. What... There's so many things that
he was saying; I--I--I had twenty sermons wrote down here right off of
what he said.
I was thinking here of one little illustration to back up what he said.
Now, we look at this watch to find out what time it is. Unless that
every instrument in that watch is coordinating one with the other,
we'll never know the correct time. Is that right? And that takes all of
us, all together, if we want to see the Third Pull really do something
for God, and coordination with every one of us together to humble
ourselves before God and confess our wrong, and pray, and believe God
for these things.
75 I truly believe that what
Brother Vayle said is the truth, that God will never put His Spirit in
an unholy, unrighteous, disobedient temple. No, It's got to come in
the--the way of the cleansing of our hearts from all guile and
iniquity, that we might be pure before God, that He might work His pure
Holy Spirit through us to bring these things to pass. I--I think that,
when you go home tonight, if you would read that little Book of Jude,
you'd just learn a whole lot now of what Brother Vayle has said. And he
said that, "I earnestly contend for the faith that was once delivered
to the saints." They'd got away from it. How men of corrupt mind, and
so forth, had come in and beguiled them away from the--from the real
things of God.
And God can only operate as we let Him operate. And there's so many
wonderful things about saying the...
77 You know, people are--want
power, and really they don't know what power is. See? They--they don't
really know what--what--what goes with it. The--the way up is down
always. If you want power, see how humble you can get. Just get away
from all your worldly thinking, and humble yourself before God, and
then you've got more power than the man that runs all over the building
and makes a big lot of noise (See?); because you have been able to
conquer yourself and commit yourself to Christ (You see?) to humble
yourself before Him. That's really power.
You show me a church that's humble, real humble, not a--a arrogant
church, just a sweet, humble church, I'll show you a church that has
the favor and power of God in it. That's right. That's the thing it
takes, humility, humbling ourselves before God, and letting God just
work through us. Don't have to make a lot of noise. You...
79 Sometimes, as the farmer
said, he went out to the field with his wagon, and every time it hit a
bump, it just rattled and went on. But when he come back, he hit the
same bump and didn't make no noise at all, because it was loaded with
good things.
So I think that's just about right (See?), that we get filled up with
the good things of God, that the fruit of the Spirit might be known
through us. As he referred so much to I Corinthians 13 there, and how,
that, "Though I give my body to be burnt, and have all these things,
and have not charity; it's nothing, profits me nothing." You see? We
want to do that.
81 Above all things, it's our
individual souls that we're responsible before God. See, it--it's you
going to heaven. It isn't whether I go, or he goes. It's you going
(See?), and you first. And you've got to look this out and come sweet
before the Lord.
And I've always found out that the man that humbles himself is the man
that God exalts. When you take a person with his chest out, knows
everything, and you can't tell him nothing, and he is arrogant,
and--and, well, that--that's the person that never gets anywhere. But
you take that person that humbles themselves and walks sweetly.
83 I was talking to a man the other day, that's they just organizing a church up at the... Pulled out of an organization that there'd been a... And, well, it's Brother Boze, and them church where they'd--they'd had that great church there for so long, and the Lord was blessing. Then the people got to a place that they want to polish up like the rest of them, and wanted to throw it into an organization. And when they did, it just--those humble Christians in there did not want that. All their life, they'd had been taught against it, so they walked away from it. Now they've got a group, and the Lord has blessed them until they're coming in, up into a big place now again for a church now that puts up about four or five thousand people, and they're starting over.
84 And they come to me and
said, "Brother Branham," setting right there in the office, the church
office, the other day. And he said, one of the leaders, Brother Carlson
and them, said, "What must we do?"
I said, "Find a man to be the shepherd that has no reputation in all
denomination, that's just a real good, genuine, sweet, humble brother
that lives the life. God will take care of the rest of it. See?" I
said, "A good pastor that'll just feed the sheep, and be humble and
things, God will do the rest. If you'll... Not some big know-it-all's
coming in, going to put this in order, and this has to be this way, and
cutting things around." I said, "It'll never work. You've just got
to..."
That's it, every piece in the church must work together, and you must
keep up your part of it. So we see what time we're living in. We may be
closer than we think we are.
87 Now, we appreciate Brother
Vayle. Don't we? [Congregation
says, "Amen."--Ed.] The
Lord bless you, Brother Vayle. Thank you. And we thank the Lord for
bringing this great message to us tonight.
And this--I got a note a few minutes ago. One of the sisters has had
something she wanted to tell in a dream. If you'll just write it out to
me, sister, I'll--I'm... He's give her some dreams that has been
absolutely true. We don't accept all dreams. No, no. But when they're
of God, we want to know that it's God talking to us.
Like everything speaks in tongues, we don't believe it; but when
there's an interpretation comes that tells us something that's going to
happen, we see it happen, then we thank the Lord for it. See?
90 We want to keep it running
smoothly, sweetly, and in order of the Lord. So just remember, that
your part may be the mainspring, or it may be the little--some little
hand, or some little part, or the winding stem, whatever it may be, or
it may be the hands on the face of the clock that tells the time. But
whatever it is, it takes us all working together in harmony with the
Gospel of Jesus Christ to bring this to pass.
Just think. If gifts is so great, what we call power; and Paul said,
"Though I have faith that I could move a mountain, and have not
charity, I am nothing."... Think of that.
And though you say, "Well, though I--I understand... I wished I knowed
the Bible."
"Though I understand all the mysteries of God (See?), and still though
I could do it and have not charity, I--I'm nothing. See, I ain't got
nowhere yet." See? The main thing is, love God and humble yourself with
it.
94 Now, surely, after all
these years on the field and around the world, and seeing different
people, I ought to know a little bit about the gate to enter in at. And
if you want to get somewhere with God, never let an arrogant spirit
ever come around you. Don't let no malice come in. No matter what
anybody's done, if they are wrong, don't you never build up a complex
against that person. See? You be sweet and kind. Remember, God loved
you when you were in sin. And if the Spirit of God's in you, you love
the other person when he's in wrong. See? Just pray for them and love
one another.
Above everything, love God and love one another. And be humble with God
and around one another, and God will bless it, and it's hard telling
what He will do. Usually when a church begins to get in numbers and get
to getting a little bigger, or something like that, then they get away
from that real thing, the real thing.
96 You know what brought these things to pass, when I first started and the Lord appeared to me down on the river and told me that? And Brother Vayle saw that, I believe, in a paper in Canada, many years ago, where that Angel of the Lord appeared on the river down there, it was on Associated Press, "Mystic Light over local minister, while baptizing." And--and you know what did that? When we had the tent meeting just across the street, a tent that seated about, oh, twenty-five hundred people, ministers come from everywhere, and said, "Brother, come here a minute." I was just a boy, like, oh, just a kid. And they said, "How do you keep those people in one accord? They love one another till they... I haven't seen people love one another."
97 That's the Lord. That's
what this church was established upon, that godly, brotherly love for
one another. I can't even shake hands with one another, leaving a
place, and cry like babies to leave one another. They love one another
that well. And I could go to their house to visit, and times the Bible
was laying open and stained with tears. Come in, at nighttime, where
fathers and mothers was gathered together, and their little children
around on the floor, kneeling around; and fathers and mothers on their
knees, crying and praying. And I'd stand at the door and wait and wait
and wait. And they didn't stop praying, I'll just set down on the steps
and start praying myself, waiting for them. See? And that--that was.
And they loved one another. They loved one another. We used to stand
and sing that old song:
Blest
be the tie that binds
Our
hearts in Christian love;
The
fellowship of kindred mind
Is
like to that above.
When
we asunder part,
It
give us inward pain;
But we
shall still be joined in heart,
And
hope to meet again.
98 I say this with great joy
in my heart to Christ; many of them are sleeping around in these graves
marked tonight, waiting for that great resurrection where we'll meet
together again.
Let not that Spirit ever depart from this place. If it ever does, then
I don't care how eloquent your pastor might be, how well he might bring
the Word of God, the Spirit of God is grieved away. See? When we can
have all things in fellowship, in common, and love one another, then
God will work with us.
And we're keeping time, that the people will come by and say, "If you
want to see a church that's really humble, a church that really loves
God, drop in up there at that Tabernacle one time and watch it. Look at
the care they have for one another, the respects; and the Gospel's
being preached, how reverent, how everything just in order." That's...
Then they can look and see what time we're living. You'll see the
Spirit of God moving among you; great signs and wonders and things will
be taking place. If the thing's working together, it's telling the
time. But if it isn't working, then time is stopped; it won't tell the
time no more. So if we want to know what time we're living, just start
everybody working together in the Gospel, loving one another, loving
God, and the hands itself will tell the time what we're living in. You
believe that? Surely. Amen. The Lord bless you, real richly.
101 Don't forget now; get
around this week. And if you know any of the sick people that's coming
in, tell them, when they come, say, "Dear, I want to ask you. We're
having prayer for the sick Sunday morning over at the Tabernacle. And
you been sick for a while, now I want..."
"Well, I want to go. I've always wanted to go."
"Now, I just heard a message Sunday night from a brother there, that
how we must confess our faults one to another, and pray one for
another, that we might be healed: James 5:14, 13, 14, 15 (See?), that
we must confess our faults one to another before we even come for
healing. Yeah. Confess our faults one to another, and pray one for the
other." See? See, that's just exactly what he was talking about
tonight, brings back the beatitudes in with Mark 16. Bring that
together, you've got it, then healings take place.
103 Look at Jesus, nothing but
one bundle of love. See? He was God manifested. He, God, expressed
Himself through Him, no wonder miracles and things happened. His humble
life and consecrated life to come from--to--from being God to be a man
here on earth to express God through Himself, that's what made Him what
He was. I've always said, "What made Jesus God to me, was the way He
humbled Himself. He was so great and yet could be so small." See?
That's right.
The Lord bless you real good. Now, let's stand up, and--and for the
dismissing. Let's just try that (You might not know it, sister.), that,
"Blest Be The Tie That Binds." Let's sing that one time, will you? Give
us the chord.
Blest
be the tie that binds
Our
hearts in Christian love;
The
fellowship of kindred minds
Is
like to that above.
105 Now, while we sing this
last verse, let's take ahold of one another's hands, "when we asunder
part," and just say, "God bless you, brother, sister. I'm so glad to be
here with you tonight." See, something like that, then turn back around
then. Now, let's sing it.
When
we asunder... (God
bless you, Brother Neville.)
It
gives us inward pain;
But we
shall still be joined in heart,
And
hope to meet again.
How we love the Lord Jesus. Don't we? How...
Till
we meet!
Till
we meet at Jesus' feet (till
we meet!);
Till
we meet! till we meet!
God be
with you till we meet again!
Let's close our eyes and just sing that in the Spirit now.
Till
we meet! till we meet!
Till
we meet at Jesus' feet;
Till
we meet! till we meet!
God be
with you till we meet again!
107 Now, let us with our heads
bowed... We're just children, God's children. Let's hum it. [Brother
Branham and congregation begin humming, "God Be With You."--Ed.] Oh, how that brings the
Spirit of God to us. Could you imagine the early days when they set on
slabs of rock?
God be
with you till we meet again!
With our heads bowed, I'm going to ask if Brother Allen back there, a
new brother among us, if he'll dismiss us in a word of prayer. Brother
Allen...