Il Y A Maintenant Ici Plus Que Salomon
Il Y A Maintenant Ici Plus Que Salomon - Shp
1 Restons debout un instant, alors que nous lisons
la Parole du Seigneur. Vous qui aimeriez prendre le passage de
l'Écriture que nous allons lire ce soir, prenez Matthieu 12, en
commençant au verset 38.
Et là, alors quelques-uns des scribes et des
pharisiens prirent la parole, et dirent: Maître, nous voudrions te voir
faire un miracle.
Il leur répondit: Une génération méchante et
adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que
celui du prophète Jonas.
Car, de même que Jonas fut trois jours et trois
nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme
sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du
jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu'ils se
repentirent à la prédication de Jonas, et voici, il y a ici plus que
Jonas.
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement,
avec cette génération et la condamnera, parce qu'elle vint des
extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici,
il y a ici plus que Salomon.
2 Courbons la tête. Alors que nos têtes et nos cœurs
sont inclinés dans Sa Présence, est-ce qu'il y a une demande, ici ce
soir, à laquelle vous aimeriez qu'on pense en prière? Si oui, levez
donc la main pour dire: «Ô Dieu, écoute ma demande.» Maintenant,
pendant que nous prions, priez en silence.
3 Notre Père Céleste, nous considérons ceci comme un
des privilège les plus grandioses que nous ayons de ce côté-ci de la
Gloire, que de nous trouver dans l'assemblée des gens qui croient en
Toi, là où nous pouvons nous attendre à ce que Ta Présence soit là,
parce que c'est conforme à Ta promesse. Tu as dit: «Là où deux ou trois
sont assemblés en Mon Nom, Je suis là, au milieu d'eux. Et s'ils
peuvent s'accorder pour demander quoi que ce soit, ils le recevront.
Seigneur, la chose la plus glorieuse pour laquelle nous puissions nous
accorder, ce soir, c'est que Tu nous rencontres, pour que nous
puissions contempler Ta Présence, La ressentir dans notre esprit, et
savoir que Tu es ici. Et dans Ta Présence, nous sentons que nous
pouvons déverser nos cœurs, dans les supplications. Et, alors que nous
méditons sur Toi, puissions-nous avoir le glorieux sentiment d'avoir la
réponse à nos prières, comme nous le demandons maintenant au Nom de
Jésus-Christ. Amen.
Vous pouvez vous asseoir.
4 Je voudrais prendre comme sujet, si le Seigneur le
veut, avec quelques passages des Écritures que j'ai notés ici, pendant
quelques petits instants avant de prier pour les malades, traiter ce
sujet: Il y a maintenant ici plus que Salomon.
5 Nous voyons au début de notre lecture Biblique de
ce soir, d'où nous avons tiré notre sujet, que Jésus était en train de
discuter avec les pharisiens. Il les réprimandait parce qu'ils ne
L'avaient pas compris. Cet Homme, les théologiens, qui avaient reçu une
formation, attendaient le moment où II allait paraître, et puis, quand
Il est arrivé, ils L'ont mal compris et ils L'ont traité de «démon».
Ils ont dit que le ministère qu'Il avait était du diable, parce qu'Il
pouvait discerner les pensées qui étaient dans leurs cœurs, et à cause
de ça, ils pensaient qu'Il était un genre de–de sorcier ou quelque
chose comme un diseur de bonne aventure; et n'importe qui sait que ça,
ce sont des mauvais esprits. Et appeler l’œuvre de Dieu «un mauvais
esprit», c'était blasphémer.
6 Et Il leur avait dit qu'Il le leur pardonnerait,
parce que le Saint-Esprit n'était pas encore venu attendrir leurs cœurs
et–et les préparer à comprendre Dieu. Ils étaient, leurs cœurs étaient
éloignés de Dieu. Tout ce qu'ils connaissaient, c'était la théologie de
la loi, froide, et ils n'avaient pas encore reçu le Saint-Esprit. Mais
Il a dit: «Quand le Saint-Esprit sera venu et qu'Il fera la même chose,
de parler contre Cela, ce ne sera jamais pardonné, ni dans ce siècle,
ni dans le siècle à venir.»
7 Et je me suis dit, quand je lisais ceci, cet
après-midi, et que je méditais là-dessus, que–qu'ils, l'un d'eux, là,
était venu à Lui, et, d'une façon détournée, il Lui avait demandé:
«Maître, nous voudrions Te voir faire un miracle.» Autrement dit, les
Juifs avaient toujours appris à croire aux miracles. Les Juifs
recherchent les miracles, toujours; et les Grecs, la sagesse. Alors
nous voyons que ces Juifs s'appuyaient sur un miracle.
8 Or, combien cela–cela témoignait vraiment contre
ce pharisien, lui qui était censé connaître les Écritures, que le signe
du Messie, Jésus l'avait déjà accompli, et ses yeux étaient tellement
aveuglés qu'il ne l'a pas reconnu. Jésus avait, Jésus lui avait donné
le vrai signe Biblique du Messie, qui avait été promis dans l'Écriture.
Mais lui cherchait un autre genre de signe.
9 Et combien cela reste vrai pour les enseignants
d'aujourd'hui, et pour les gens d'aujourd'hui. Ils peuvent voir quelque
chose d'absolument certain, qui se trouve dans l'Écriture, que Dieu a
promis, pour leur jour. Et ils peuvent voir Cela, et pourtant ils
s'attendent encore à quelque chose, ils veulent voir quelque chose
d'autre, et ils n'acceptent pas le signe de leur temps.
10 Il leur a dit, une fois, Il a dit: «Vous savez
discerner les cieux quand ils sont d'un rouge sombre. Vous dites, quand
ils sont sombres et rouges: ‘Demain, il y aura de l'orage’, et ainsi de
suite.» Mais Il a dit: «Vous savez discerner les signes dans les cieux,
mais vous ne pouvez comprendre les signes des temps.» En effet,
l'Écriture avait bien dit que ce Messie serait prophète.
11 « Nous savons que la manière de Dieu de faire les
choses, a toujours été d'envoyer un prophète pour confirmer Son
message. Ça n'a jamais manqué. Ça ne manquera jamais. Dieu ne peut pas
changer de manière de faire. Ce qu'Il a décidé en premier, ça doit
toujours rester ainsi. Ce qu'Il dit, c'est vrai.
12 Dieu n'a jamais traité avec des grands groupes.
Il traite toujours avec l'individu. C'est comme ça qu'Il a fait sortir
un peuple d'entre les nations pour Son Nom; juste un individu, un ici,
un là, pour Son Nom. Il traite avec l'individu, pas par groupes.
13 Et nous voyons que la raison pour laquelle ils
croyaient cela, c'est qu'un prophète doit être un témoin identifié par
Dieu. En effet, quand il disait quelque chose, et que cela
s'accomplissait; et qu'il disait encore, et que cela s'accomplissait;
et que tout ce qu'il disait, Dieu confirmait que c'était vrai, alors,
Il avait dit: «Écoutez-le, car Je suis avec lui.»
14 Or, nous voyons que Moïse, en qui ils disaient
croire, leur avait dit que «l'Éternel votre Dieu suscitera un Prophète
comme moi, et le peuple devra L'écouter. Et que tous ceux qui ne
croiraient pas ce Prophète seraient retranchés du peuple».
15 Nous voyons que c'est vrai. «Il est venu vers les
Siens; les Siens ne L'ont pas reçu. Mais à tous ceux qui L'ont reçu, Il
leur a donné le pouvoir, Il leur a donné le pouvoir de devenir fils de
Dieu.»
16 Comme nous voyons que ces pharisiens, ils avaient
directement devant leurs yeux, et ces sadducéens, exactement ce que la
promesse de Dieu avait dit qu'Il ferait. Et les voilà, à chercher
encore un signe, sans savoir que c'était là le vrai signe Messianique
qu'Il devait accomplir.
17 Philippe l'a compris, quand Il lui a dit où il
était la veille. Il a compris que c'était le Messie, il a dit: «Tu es
le Christ, et Tu es le Roi d'Israël.» Donc, il–il a reconnu cela, parce
que ça lui avait été donné. Il était...
18 Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père
ne l'attire. Et tous ceux que le Père M'a donnés viendront à Moi.» Peu
importe combien nous essayons d'entrer par un autre moyen, il faut que
ce soit Dieu. «Ce n'est ni celui qui veut, ni celui qui court, mais
c'est Dieu qui fait miséricorde.» C'est Dieu qui fait le choix. «Ce
n'est pas vous qui M'avez choisi,» a dit Jésus, «c'est Moi qui vous ai
choisis.»
19 Et maintenant, nous voyons que
l'anti-Christ, au dernier jour, «séduira tous les habitants de la
terre, ceux dont les noms n'ont pas été écrits dans le Livre de Vie de
l'Agneau dès la fondation du monde». Votre nom a été mis dans le Livre
de Dieu avant que l'Agneau ait été immolé. Quand Son programme tout
entier a été préparé, vous étiez reconnu dans ce programme, parce que
vous avez la Vie Éternelle. Le mot Éternel, ça n'a jamais commencé, et
ça ne peut pas non plus prendre fin, et vous êtes un attribut des
pensées de Dieu avant même que le monde ait été créé. C'est le seul
moyen pour vous d'avoir la Vie Éternelle. Et cette Vie, comme Il
pensait à vous, elle est en vous maintenant. Il n'y a pas moyen de la
séparer. Elle est là, et elle y restera.
20 Remarquez, là, ces pharisiens, même s'ils étaient
des professeurs de religion, des théologiens émérites, et qu'ils
étudiaient le Livre jour et nuit, ils ont manqué de voir ce signe
Messianique, et ils étaient là, à essayer de Lui demander un signe.
21 Je veux aller plus loin, pour vous montrer que
Dieu donne toujours des signes. En effet, Il est surnaturel, Il traite
toujours avec les gens à travers des signes, des signes Bibliques.
22 Dans l'Ancien Testament, quand ils avaient
une–une question, que quelqu'un avait eu un songe, et qu'il n'y avait
pas là de–de prophète, on l'amenait au temple, là où il y avait ce
qu'on appelait l'Urim Thummim. Vous, les enseignants de la Bible, vous
comprenez ce que je veux dire. C'était le–le pectoral que portait
Aaron, avec les douze pierres qui représentaient les douze tribus
d'Israël. On le suspendait à un poteau; et là, quand ce prophète, ou ce
songeur, ou quoi que ce soit, racontait sa vision ou son songe, peu
importe combien ça semblait être vrai, si ces lumières surnaturelles ne
brillaient pas, pour faire l'Urim Thummim sur ce pectoral, c'était
rejeté. Dieu le refusait.
23 Il faut qu'il y ait un signe surnaturel qui vient
de Dieu, pour confirmer. Peu importe combien ça avait l'air vrai,
combien c'était d'une théologie profonde, combien ça avait l'air bon,
quand même, si le signe surnaturel de Dieu ne le confirmait pas, ce
n'était pas vrai, pour le Juif.
24 Or, l'Ancien Testament, le pectoral d'Aaron a été
aboli, avec l'Ancienne Alliance.
25 Mais dans la Nouvelle Alliance, Dieu a encore
l'Urim Thummim. C'est-à-dire que si un prophète, un songeur, un
théologien, ou quoi que ce soit, prononce quelque chose de contraire à
la Parole, et que Dieu n'y fait pas écho par la Parole, je le laisse de
côté, parce qu'Elle est l'Urim Thummim de Dieu. Et je le crois de tout
mon cœur, que c'est la Parole de Dieu.
26 Et Dieu est Sa propre Parole. «Au commencement
était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et
la Parole a été faite chair et Elle a habité parmi nous.» «Il est le
même hier, aujourd'hui et pour toujours.» Il est encore... Dieu n'a pas
besoin d'interprète.
27 Nous, nous interprétons, nous disons: «Ceci,
ceci, c'est cela, et ceci, c'est cela», et ainsi de suite.
28 Dieu n'a pas besoin d'interprète. Il est Son
propre interprète. Dieu n'a pas besoin de nous pour interpréter Sa
Parole. La Bible, Elle est écrite, et Elle dit qu'Elle ne se prête à
aucune interprétation particulière. Dieu a dit, au commencement: «Que
la lumière soit», et la lumière fut. En voilà l'interprétation. Dieu a
dit: «Une vierge concevra», et elle l'a fait. En voilà
l'interprétation. Elle n'a besoin de personne pour L'interpréter.
29 Dieu a dit qu'en ce jour-ci ces choses allaient
se produire, et elles se produisent. Elle n'a besoin d'aucune
interprétation. C'est Dieu qui fait l'interprétation par Lui-même. Ça
se produit. Peu importe combien on essaie de La déformer, et de dire:
«Ça ne veut pas dire Ceci, et ça ne veut pas dire Cela.» C'est
exactement ce qu'Elle veut dire, et Dieu est Son propre interprète. Il
confirme Sa Parole, et c'est comme ça qu'Il L'interprète, parce qu'Elle
s'accomplit.
30 Maintenant, nous voyons ces hommes, là, dans
Matthieu, chapitre 12, versets 38 à 40, qui Lui demandaient: «Maître,
nous voudrions Te voir faire un miracle.»
31 Et Il les réprimandait, parce qu'ils n'avaient
pas cru en Lui, et qu'ils avaient traité l'Esprit même qui était sur
Lui de «mauvais esprit», dans leur incrédulité, parce qu'ils ne
pouvaient pas L'identifier aux membres de leur–leur clergé. Ils ne
pouvaient pas identifier (Son) d'où Il venait. Ils ne savaient pas de
quelle école Il venait, s'Il était pharisien ou sadducéen; et Il
n'arrêtait pas d'essayer de démolir leurs instituts de–de théologie, et
de les appeler une bande de «serpents». Et, vraiment, ils n'arrivaient
pas à L'identifier, nulle part. Alors: «D'où cet Homme est-Il venu?
Nous ne savons pas d'où Il vient.» Et ils ne se rendaient pas compte
que le signe même, qui montrait qu'Il était le Messie, était là.
32 Comme cette petite femme au puits, là, dont nous
avons parlé avant-hier soir. Elle, elle a reconnu cela, et ça a fait
quelque chose pour elle. Et ceux qui ont reconnu cela–cela, ils étaient
la semence de Dieu qui devait être appelée en ce jour-là.
33 Dieu, toujours et à toutes les époques, Il a
toujours donné des dons spirituels à Son peuple. C'est comme ça qu'on
L'identifie et qu'on Le reconnaît, par des dons spirituels. Et quand
Dieu envoie un don spirituel à Son peuple, et que ce don spirituel est
rejeté, alors ce–ce peuple sombre dans les ténèbres d'un chaos. Chaque
fois, au cours des âges, quand Dieu envoie quelque chose au peuple, un
don, et qu'ils le refusent, ce peuple est rejeté par Dieu pour avoir
rejeté la miséricorde de Dieu.
34 Oh, quelle sécurité ce serait, ce soir, comme ce
serait meilleur que tous les abris anti-aériens, et–et que tous les
endroits auxquels on pourrait penser, si cette nation, qu'on appelle
une nation chrétienne, pouvait accepter le don de Dieu qui lui a été
donné, le glorieux Saint-Esprit déversé en ces derniers jours. Et
combien, si cette nation L'acceptait, il y aurait plus de sécurité que
dans n'importe quel endroit où ils pourraient aller. Mais ils L'ont
rejeté, alors il ne reste rien d'autre que le chaos et le jugement.
35 Dans tous les âges, Il a donné ces glorieux dons
spirituels. Et remarquez toujours la venue d'un don spirituel, d'un
véritable don; un soir, je voudrais parler de «la Voix du don», mais,
si le Seigneur le veut. Mais, généralement, ces dons sont toujours
annoncés par des prophètes. Et quand vous voyez un prophète entrer en
scène, ça montre que le jugement est proche. Or, c'est un signe, quand
vous voyez entrer en scène un prophète de Dieu identifié; à l'époque de
Jérémie, à l'époque de Daniel, à l'époque de–de Jean-Baptiste, à
l'époque du Seigneur Jésus, et tout le long. Quand un prophète entre en
scène, c'est le moment où Dieu va prononcer Sa Parole. Les nations La
rejettent, et alors, le chaos s'installe.
36 C'est ce qui est arrivé aux changements des âges
de l'église, chaque fois, quand le message a été rejeté. Et Dieu donne
ces dons et ces messages aux gens, et ils les rejettent, alors il ne
reste plus rien d'autre que le jugement.
37 Dieu est juste. Il n'envoie pas de jugement avant
d'avoir offert la miséricorde. Et la miséricorde est prédite, de même
que la manière dont elle doit venir, mais d'habitude, les gens sont
tellement confus et, dans leurs pensées, et il y a tant d'échafaudages
d'idées humaines, qu'ils ne Le reconnaissent pas. Et c'est toujours
comme ça que ça se passe.
38 Maintenant, nous voyons qu'Il leur a dit
qu’«une–une génération méchante et adultère demande des miracles».
Combien de fois l'incroyant a-t-il profité de cela, des signes
Bibliques, et il ne le croit pas!
39 Dieu parle toujours par des signes. Il l'a
toujours fait. Il le fera toujours. Tant qu'il y aura un monde, Il
continuera à parler par des signes spirituels. Il a prédit qu'ils
viendraient.
40 Maintenant, beaucoup d'incroyants prennent ça,
quand Il a dit qu’«une génération méchante et, ou une génération faible
et adultère demande des miracles».
41 Regardez bien, ici, Il parlait par une prophétie
composée. Il leur disait aussi qu'eux, ils étaient une génération
faible et adultère; et Il leur disait aussi que toute génération faible
et adultère, et une qui devait venir, recevrait un miracle. Remarquez,
Il a dit: «Une génération faible et adultère demande un miracle; il ne
lui sera donné d'autre miracle que celui de Jonas. Car, de même que
Jonas fut dans le ventre d'un grand poisson pendant trois jours et
trois nuits, de même le Fils de l'homme doit être dans le sein de la
terre pendant trois jours et trois nuits.»
42 Qu'est-ce qu'Il disait, ici? Il disait qu’«une
génération méchante et adultère recevrait le miracle de la
résurrection». Et à quel autre âge sommes-nous jamais arrivés, où ce
soit le cas plus que maintenant même, une génération méchante,
pervertie, adultère, qui rejette Christ? Et ils recevront un miracle,
le miracle de la résurrection, que Jésus-Christ est tout aussi vivant
ce soir, qu'Il l'a toujours été. Il est ressuscité des morts, ce qui
fait de Lui le même hier, aujourd'hui et pour toujours. «Une génération
faible et adultère demande un miracle, et ils le recevront, et ce
miracle, ce sera le miracle de la résurrection.» Or, bien sûr, Il leur
annonçait là qu'Il allait ressusciter des morts.
43 Bien des fois, les Écritures ont leur sens
commun, ou plutôt composé. Comme dans Matthieu 3, il est dit: «Afin que
s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: ‘J'ai
appelé Mon Fils hors d'Égypte.’» Maintenant, si vous prenez la
référence, il s'agit d'Osée, et il avait prophétisé qu’«Il avait appelé
le fils de Dieu hors d'Égypte», il s'agissait là d'Israël. Jacob était
le fils de Dieu, et Il l'a appelé hors d'Égypte. C'est à ce passage
qu'on vous renvoie. Mais, aussi, Christ était Son Fils majeur, et Il
L'a appelé à sortir, alors qu'Israël était un type.
44 De même, comme ça, c'était un type du rejet de
Christ, pour cette génération-là; ici, c'est un type encore plus grand,
puisque cette génération-là, qui a rejeté la résurrection, a reçu le
pardon, mais cette génération-ci, qui se moque du Saint-Esprit, est
impardonnable. Nous sommes... Celui qui rejette le Saint-Esprit est
plus grand que celui qui a rejeté Jésus-Christ aux jours de Sa chair
sur la terre. Jésus l'a dit: «Si vous parlez contre le Fils de
l'homme», quand ils disaient qu'Il était un diseur de bonne aventure,
ou un mauvais esprit, Il a dit: «Si vous parlez contre le Fils de
l'homme, il vous sera pardonné. Mais quiconque prononce un mot contre
le Saint-Esprit, il ne leur sera jamais pardonné, dans ce siècle»,
c'est-à-dire d'appeler l’œuvre du Saint-Esprit une chose mauvaise,
impure, quand ils voient s'accomplir l’œuvre de Dieu.
45 Oui, Jonas a été un témoin de la résurrection,
car il a été dans le ventre du grand poisson pendant trois jours et
trois nuits. Beaucoup de gens essaient de condamner Jonas, et de dire
que «oh, lui, tout le monde, il était un Jonas». Jonas était prophète.
Il marchait exactement dans la volonté de Dieu. Quand il a pris ce
mauvais bateau pour s'en aller là-bas, il fallait que ça arrive, il
fallait qu'il en soit ainsi, pour montrer la résurrection de
Jésus-Christ. Il devait jouer ce rôle-là, tout comme Agar qui a été
chassée, pour que la femme libre n'hérite pas avec la servante. Ces
choses devaient arriver, elles étaient des ombres et des types des
choses à venir.
46 Maintenant, nous voyons qu'Il en arrive ensuite,
après avoir parlé de Jonas, alors Il en arrive à l'époque de Salomon.
Or, nous savons tous que l'époque de Salomon, c'était le Millénium,
presque, de l'Ancien Testament. C'était l'époque la plus glorieuse de
toutes celles qu'Israël avait eues, c'était sous le règne de Salomon;
pas de guerres à mentionner, et ça allait très bien pour eux. Dieu a
donné à Salomon, qui était fils de David, Il lui a donné un don de
discernement, et alors, il pouvait discerner les pensées dans le cœur
des gens.
47 Maintenant, combien cet Hébreu, qui se tenait là,
aurait dû reconnaître ça! Salomon avait un–un don de discernement et il
pouvait discerner les pensées de leur cœur, et ils s'étaient tous
rassemblés autour de Salomon, et voilà que se tenait là plus que
Salomon. Et Salomon était le fils de David, mais il était le fils
mineur de David, selon la chair; et Jésus était le Fils de David, par
la Semence de la promesse, la Semence royale. Aussi il s'en tenait Un
là qui était plus grand que Salomon, qui faisait la même chose que
Salomon avait fait, seulement Il était plus grand que Salomon, et ils
ont appelé cela «Béelzébul».
48 Vous voyez l'interprétation de l'Écriture? Ce
n'est pas étonnant qu'Il ait dit ce qu'Il a dit: «Une génération
méchante et adultère demandera un miracle; et ils le recevront, le
miracle de la résurrection.»
49 Et dans l'âge de Salomon, un grand réveil avait
lieu. Je vais l'apporter un peu comme une image, pour que les jeunes
puissent le comprendre. À l'époque de Salomon, un grand réveil avait
lieu. Dieu avait donné un don, et toute la nation s'était rassemblée
autour. Tout le monde y était venu. Ils y croyaient, de tout leur cœur.
50 Ce serait merveilleux, n'est-ce pas, si ça se
produisait parmi les gens ce soir, si toute l'Amérique, tous ceux qui
se disent chrétiens, se rassemblaient autour du don de Dieu en ces
derniers jours, l'effusion du Saint-Esprit sur les gens! C'est le don
de Dieu en ce dernier jour, c'est le Saint-Esprit. Christ, sous forme
d'Esprit, Il est ici avec nous maintenant. Ne serait-ce pas merveilleux
si toutes les églises qui professent le christianisme se rassemblaient
autour de ce glorieux don que Dieu nous a donné?
51 Mais pourquoi? Ils placent ça dans toutes sortes
d'ismes, de credo et de dogmes, et on ne sait plus où on en est. C'est
exactement comme ça qu'ils ont toujours fait. Mais Dieu a promis que ce
serait redressé, du moins pour la Semence, au temps de la fin.
52 Maintenant, remarquez, là, nous voyons qu'ils se
sont tous rassemblés autour de ce glorieux don, et qu'Israël a prospéré
comme jamais auparavant. Toutes les nations craignaient Israël; ils
avaient peur d'aller là-bas, parce qu'ils savaient que Dieu était avec
eux.
53 Et je vous dis, vous parlez d'arrêter le
communisme, et tout; que l'Amérique revienne simplement à Dieu, qu'elle
revienne à son don, qu'elle revienne au Saint-Esprit, et les gens
devront arrêter de crier après le communisme. Il est tellement rongé
par les vers que les communistes eux-mêmes installent des dispositifs
anticommunistes, pour pouvoir les dépister. Il faut que ça se passe
comme ça. Mais qu'ils reviennent!
54 Ici, il n'y a pas longtemps, en Finlande, Frère
Lindsay, je crois qu'il–il était ici hier soir, il était avec moi quand
c'est arrivé. Un petit garçon, que j'avais vu dans une vision ici, a
été ressuscité des morts, là-bas. Beaucoup d'entre vous, je pense que
ça doit être encore écrit dans vos Bibles, comme j'ai traversé le pays,
en disant à quoi il allait ressembler, où il serait, et ainsi de suite.
Et il est ressuscité des morts, conformément à la Parole du Seigneur.
Il avait été tué dans un accident de voiture. Beaucoup d'entre vous se
souviennent de cette affaire, j'étais là quand il a été ressuscité des
morts.
55 Ce soir-là, nous étions en route vers le
Messuhalli. Frère Lindsay et moi, et Frère Moore, et plusieurs hommes,
on essayait de se rendre au Messuhalli; là où ils en laissaient entrer
tant de milliers, pour que je leur parle, ensuite ils les faisaient
sortir pour que je parle à d'autres. En route pour s'y rendre, quatre
ou cinq pâtés de maisons avaient été complètement bloqués. Les gens
étaient dans les–dans les rues, pour nous voir entrer et sortir. Et
là-bas, il y avait eu une petite fille en béquilles, avec une jambe
plus courte que l'autre, qui avait été guérie, et beaucoup de choses
avaient été accomplies.
56 Et puis ce petit garçon qui était ressuscité,
c'est passé aux informations. Il n'y a pas de rock and roll, et tout,
en Finlande, ou il n'y en avait pas à l'époque. Il n'y avait que des
informations et des choses utiles, qui passaient à la radio. Et c'était
allé jusqu'en Russie. Si vous vivez en Russie, et que vous êtes à
quarante milles de chez vous, de votre lieu de naissance, il vous faut
un visa pour montrer ce que vous venez faire. Et le–le Rideau de Fer
était tout... on s'était approchés tout près, là où il y avait des
mitraillettes dans les rues, tout près de Kuopio. Et, ce soir-là, comme
la nouvelle s'était transmise jusque-là, il y avait des milliers et des
milliers de Russes dans les rues.
57 Il y avait là ces soldats communistes, ces
soldats russes, avec leurs petits calots ronds sur la tête; et six
jeunes Finlandais, pas longtemps après la guerre, ils n'avaient même
pas encore l'âge de se raser, ils étaient imberbes; ils portaient des
grosses bottes, des grands manteaux longs, ils marchaient dans la rue,
avec des sabres, et tout, ils m'escortaient à travers la foule, pour
que je puisse entrer. Et il y avait ces Russes qui se tenaient là.
Quand je m'approchais, ils se mettaient au garde-à-vous, ils se
tenaient comme ça, et les larmes leur coulaient sur les joues. Et quand
je suis passé devant eux, ils ont empoigné ces soldats finlandais pour
leur donner l'accolade, et pour les embrasser. Quelque chose qui
pourrait faire qu'un Russe donne l'accolade à un Finlandais, ça
désamorcerait les guerres. Ils disaient: «Ça, nous l'accepterons, un
Dieu qui peut ressusciter les morts.»
58 Voilà le problème ce soir, mon ami, exactement.
Ce qui les a rendus communistes, c'est que le clergé a abandonné la
Parole de Dieu. Ils ont pris tout l'argent, et ils n'ont rien à donner
en échange, rien de plus qu'un club ou quoi que ce soit d'autre. Voilà
ce qui ne va pas dans le monde.
59 Alors, nous voyons qu'aux jours de Salomon, ils
se sont tous rassemblés autour de ce glorieux don que Salomon avait
reçu du Seigneur. Et les gens venaient et repartaient. Toutes les
nations craignaient Israël. Au lieu d'essayer de leur faire la guerre,
ils apportaient des offrandes de paix. Ce n'était pas tant de leurs
hommes qu'ils avaient peur, c'était du Dieu avec lequel ils étaient
tous unis qu'ils avaient peur.
60 Oh comme ce serait grandiose pour cette nation,
ce soir, si tous, nous avions la crainte de Dieu, si tous, nous
respections Dieu, et que nous recevions Son don du Saint-Esprit et que
nous nous rassemblions autour, que chaque église rompe ses credo et
qu'elle les jette au dehors, et qu'on se prosterne à l'autel et qu'on y
reste jusqu'à ce que le Saint-Esprit vienne identifier Sa Parole au
dernier jour!
61 Certains d'entre eux essaient de dire: «Mais, il
n'y a que les Juifs qui doivent Le recevoir. Ça s'est arrêté là.»
62 Le Jour de la Pentecôte, Pierre a dit:
«Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de
Jésus-Christ pour la rémission des péchés; et vous recevrez le don du
Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, et pour vos enfants, pour
ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu
les appellera.» Tant qu'il y a une Semence en terre, qui attend d'être
appelée, il y a un Saint-Esprit pour l'appeler à Lui. C'est vrai. C'est
toujours la même chose.
63 Mais, nous voyons que, quand Il vient, Il est
rejeté. Voilà pourquoi la nation se retrouve condamnée. Voilà pourquoi
les choses vont comme elles vont ce soir.
64 Et nous voyons qu'à l'époque de Salomon, ce
n'était pas comme ça. Ils se sont tous rassemblés autour du don de
discernement qu'avait Salomon. Et toutes les nations craignaient Dieu.
Et, partout, on répandait la nouvelle: «Oh, il faut que vous veniez en
Israël, leur Dieu a suscité parmi eux un don, et ils l'ont fait roi. Et
sa sagesse, son discernement, dépassent l'entendement humain. Ça
dépasse. ‘C'est là-bas, dans le domaine des dieux’, diraient les
païens. Et nous ne comprenons pas comment ça se passe, mais Dieu, leur
Dieu, S'est représenté dans un de leurs croyants. Et il... ils l'ont
élevé sur un trône, et tous l'écoutent.» Vous savez, à l'époque, les
nouvelles ne se répandaient pas par la télévision, le téléphone, et
tout ça, mais de bouche à oreille.
65 Finalement, la nouvelle est parvenue
jusqu'au-delà du désert du Sahara, tout là-bas, dans un petit pays qui
s'appelait Séba. Il y avait... C'était une contrée païenne. Il y avait
là-bas une petite reine, qui était sans doute une–une brave petite
dame. Et elle a reçu la nouvelle que «Dieu donnait un glorieux réveil
là-bas, au pays d'Israël, et que des choses glorieuses se produisaient.
Et que là-bas, il y avait un homme oint de l'Esprit de leur Dieu, au
point que sa sagesse dépassait même tout ce que l'homme pourrait
imaginer».
66 Vous savez, «la foi vient de ce qu'on entend, de
ce qu'on entend la Parole de Dieu».
67 Ça a touché son cœur. Elle s'est mise à y
réfléchir. Et là, chaque fois qu'une caravane passait, sans doute que
la petite reine envoyait ses soldats, pour dire: «J'aimerais parler à
cette personne en privé, si elle vient d'Israël.»
68 «Oui, madame la reine, nous avons été en Israël,
et, oh, c'est merveilleux, vous devriez voir. Il n'y a rien de
comparable à ça. Ça dépasse l'entendement humain. Vous savez, ils sont
tous d'un même accord, ils sont tous là, autour de ce don que leur Dieu
leur a donné, et ils le croient tous d'un même accord. Oh, c'est tout
ce qu'il y a de plus grandiose, et rien n'est caché. Dieu révèle tout.
Si une nation se mettait en marche contre eux, là-bas, eh bien, leur
Dieu leur révélerait par où ils arrivent, et–et ils leur dresseraient
une embuscade avant qu'ils arrivent. Oh, c'était vraiment un glorieux
réveil qui avait lieu.»
69 Alors, vous savez, la petite reine s'est mise à
avoir soif de le voir, par elle-même.
70 Vous savez, il y a quelque chose, là, l'homme
sait qu'il vient de quelque part; et voilà qu'il est ici, et il ne sait
pas pourquoi il est ici; et il s'en va quelque part, et il ne sait pas
où il s'en va. Et il n'y a qu'un seul Livre au monde qui nous dit qui
vous êtes, d'où vous venez, ce que vous êtes, et où vous allez, et
c'est la Bible. C'est le seul qui vous le dit, et c'est le Livre de
Dieu. C'est Dieu Lui-même manifesté sous forme de parole, qu'on appelle
une Semence. Cette Semence, dans la bonne sorte de terre, produira
chaque promesse qu'Il a faite, parce que c'est Dieu Lui-même. Mais elle
doit être arrosée par la foi, pour la faire s'accomplir, comme toute
autre semence. Le germe est en elle. Su! Remarquez, maintenant.
71 Nous voyons qu'en faisant cela, la petite reine
s'est mise à avoir faim et soif de Dieu. Oh, si–si seulement les dons
de Dieu pouvaient créer une soif dans le cœur des gens, un, soif de
Lui, comme cela a été le cas pour elle!
72 Alors, nous voyons; pour que les enfants, les
tout-petits, il y en a toute une rangée qui sont assis ici et à
différents endroits, pour qu'ils comprennent, nous allons le mettre en
scène pour eux, en quelque sorte, pour qu'ils comprennent.
73 Maintenant, rappelez-vous, elle était païenne.
Donc, pour faire cela, et comme elle était reine, il fallait qu'elle
ait l'autorisation de son prêtre païen, pour pouvoir y aller. Et je
peux m'imaginer la voir s'approcher et faire se courbettes devant lui,
et dire: «Grand saint père Untel, nous savons que les Israélites ont un
réveil là-bas, et que leur Dieu S'est représenté sous la forme d'un
homme, par un grand don, en ce qu'il connaît les secrets du cœur. Et on
me dit qu'Il est la Parole, et que la Parole juge les sentiments du
cœur, et on dit qu'Elle est à l’œuvre dans un homme. J'aimerais avoir
votre autorisation, très saint père, pour me rendre là-bas, et faire un
visite pour voir moi-même.»
74 Eh bien, j'imagine la réponse qu'elle a reçu:
«Nous ne collaborons pas à ce réveil», ou plutôt ça, c'en est 1a
version ’64. Mais toujours est-il qu'ils–ils disent: «Ils
n'appartiennent pas à notre dénomination. Ils ne sont pas des nôtres.
Nous n'avons rien à voir là-dedans, rien du tout. Vous n'irez pas. Et
ils ne sont qu'une bande de–de fêlés. On entend toutes sortes de
rumeurs à leur sujet, qu'ils auraient traversé une mer Rouge, et toutes
sortes de choses comme ça, mais il n'en est rien. Le voici, notre grand
dieu; vous le voyez là, près du mur? Eux ils ont été comme ceci et
comme cela, et ils ont si souvent fait ceci et cela.» La petite reine
est repartie dégoûtée.
75 Mais, vous savez, il y a quelque chose, là, si
Dieu commence à mettre une faim dans un cœur humain, il n'y a vraiment
rien qui pourra lui faire obstacle. Qu'il y ait collaboration ou non,
ou quoi que ce soit qu'il y ait, il faut qu'elle trouve Cela! C'est
comme pour la petite femme hier soir, quand je parlais de persister et
de persévérer. Vous voyez, Quelque Chose s'empare de vous, et vous vous
emparez de Quelque Chose. Comme Jacob, le fils de–de Dieu; Jacob, le
fils de Dieu, une nuit il s'est emparé de Quelque Chose, et Cela s'est
emparé de lui; et il ne L'a pas laissé partir avant d'avoir atteint son
but, d'avoir été béni par Cela. Ça, c'est la vraie chose. Et quand un
homme imite quelque chose, ça ne marchera jamais comme il faut. Mais si
vous pouvez vous emparer de ce Quelque Chose, et que ce Quelque Chose
s'empare de vous, cela va se produire.
76 Si vous êtes venu ici ce soir pour être guéri, et
que vous laissez le Saint-Esprit s'emparer de vous, et que vous vous
emparez de Lui, vous allez recevoir ce que vous demandez. Il n'y a
aucun moyen de vous empêcher de Le recevoir.
77 Si vous êtes venu en croyant que Jésus-Christ
sauve, et qu'une puissance de salut s'empare de vous, et que vous vous
En emparez, vous serez sauvé.
78 Si vous croyez au baptême du Saint-Esprit, et que
le Saint-Esprit s'empare de vous, et qu'Il vous baptise, et que vous
vous emparez de Lui; vous n'aurez pas à quitter votre place, Il vous
remplira de Sa Présence là où vous êtes. Exactement comme Il l'a fait:
«Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur
tous ceux qui L'écoutaient.» Quelque chose s'était emparé d'eux!
79 Quelque chose s'était emparé de cette petite
Syro-Phénicienne dont nous avons parlé hier soir. Peu importe combien
elle avait d'obstacles, elle y allait quand même. Quelque chose s'est
emparé de cette petite reine dont nous parlons ce soir, une païenne,
une idolâtre. C'était pareil pour cette petite Syro-Phénicienne, une
Grecque, une païenne, une idolâtre. Mais Quelque Chose s'est emparé
d'elles, et elles se sont emparées de Quelque Chose.
80 Il y a toujours des difficultés sur la route.
Satan barre le chemin avec tout ce qu'il peut, quand il voit que Dieu
commence vraiment à agir. Il va le faire pour vous. Il mettra tout,
tous les obstacles qu'il peut, sur votre chemin.
81 Rappelez-vous, cette femme a eu beaucoup
d'obstacles, mais sa foi n'en avait pas. La foi ne connaît pas
d'obstacles. Il n'y a rien qui puisse l'arrêter, peu importe ce que qui
que ce soit dit. Si vous êtes accroché à Dieu comme il faut, que Dieu
est accroché à vous comme il faut, quarante médecins peuvent se tenir
là pour vous dire que vous allez mourir, et vous n'en croirez pas un
mot. Non monsieur. Non monsieur. Quarante hommes d'église peuvent se
tenir ici, comme les quatre cents d'Achab, pour s'opposer à vous; si
vous êtes un Michée et que vous êtes accroché à Dieu, que Dieu est
accroché à vous, et que vous le voyez confirmé dans la Parole, rien ne
va vous arrêter. Vous vous tiendrez là, malgré tout, parce que Quelque
Chose vous tient.
82 C'était révélé à cette petite femme, qu'il y
avait un Dieu quelque part. Je peux la voir aller relire ces rouleaux
en hébreu, les enrouler, et les ranger dans la–la cruche; et retourner
voir ce prêtre païen, et dire: «Je veux vous dire quelque chose, saint
père. C'est peut-être vrai, les choses que vous dites. Mais, écoutez,
ma grand-mère adorait cette idole, elle lisait ce catéchisme que vous
avez. Mon arrière-grand-mère le lisait, ma mère le lisait, toute ma
famille le lisait, il y est toujours question de quelque chose qui est
déjà arrivé. Je ne l'ai encore jamais vu agir. Mais on me dit que
là-bas, ils ont quelque chose de réel, qui agit en ce moment même; pas
quelque chose d'historique, mais quelque chose qui se produit
maintenant.»
83 Il dirait: «Mais, écoutez, là, mon enfant. Si
vous y allez, je vous excommunierai. Et, en tant que reine, vous ne
devez pas vous associer avec de telles personnes.» Ce même vieux démon
est encore en vie.
84 Il n'y a pas de meilleure compagnie au monde, à
adopter, qu'une église née de nouveau, remplie du Saint-Esprit. Peu
m'importe où elle se trouve, qu'elle soit dans une ruelle, ou n'importe
où. C'est la meilleure compagnie. C'est un groupe céleste, remarquez,
des croyants qui croient en Dieu.
85 Son cœur tambourinait d'impatience. Elle voulait
voir. Elle en avait entendu parler. Elle n'en savait rien, mais elle
voulait le voir. Et je peux l'entendre dire: «Eh bien, vous pouvez bien
rayer mon nom du registre, si vous voulez. Tout ce que vous dites, et
ces idoles, et ces livres, et tout, je vous vois sans cesse en train de
parler de quelque chose, de parler de quelque chose. Ça n'a jamais agi.
Je n'ai encore jamais vu cela agir. Je veux quelque chose de réel», et
elle se prépare à partir. Quel dommage qu'il n'y ait pas plus de ces
petites reines aujourd'hui! C'est vrai.
86 Et là, nous voyons qu'elle a utilisé une très
bonne tactique, en y allant. J'aimerais que tout le monde pense à ceci.
Bon, elle disait qu'elle ne savait pas. Elle avait lu tous les
rouleaux, pour voir ce qu'était Jéhovah, pour voir de quelle manière Il
avait agi par le passé. «Dans ce cas, Il S'identifierait à cet homme,
comme on le décrivait, alors, c'était Jéhovah. Et si c'était Jéhovah,
et qu'Il était le vrai Dieu, le Dieu des vivants, pas une statue ou le
monument d'une créature qui avait vécu ou qui n'avait pas vécu; c'était
là un Dieu vivant, présent en ce moment même», donc elle voulait se
préparer à partir. Alors, elle a dit...
87 Elle a emporté beaucoup d'argent. Elle a pris de
l'or, et de la myrrhe, et, oh, de l'encens, je suppose, et de l'argent.
Et elle en avait chargé des chameaux. Là, elle se disait: «J'y vais, je
vais examiner ça de moi-même. Et puis, si c'est vrai, je le
soutiendrai; si ce n'est pas vrai, je n'aurai rien à faire avec.»
88 Vous savez, elle pourrait enseigner quelque chose
aux pentecôtistes. Nombre d'entre eux soutiennent un programme où l'on
rit et où l'on se moque de vous. Et vous soutenez un programme en
ondes, où l'on se moque des choses que vous croyez. Et c'est vrai. Oui
monsieur. Parce que ça a l'air bien. C'est sûr, «telle voie paraît
droite à un homme», a dit Jésus.
89 Mais remarquez qu'elle, elle a dit: «Si ce n'est
pas vrai, je pourrai rapporter mes présents.» Mais elle allait voir par
elle-même, pour en être convaincue. Elle avait lu les rouleaux, elle
savait ce qu'était Jéhovah, et elle allait voir. S'Il était, Il est,
alors Il est encore Jéhovah.
90 C'est valable aujourd'hui. Jésus-Christ est ce
qu'Il était, et Il le sera toujours. Il ne change jamais. La Bible dit
qu’«Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours».
91 Nous voyons cette petite femme, alors, vous
parlez d'obstacles, alors, voici ce qui a pu lui traverser l'esprit:
«Souviens-toi, il faut traverser le désert, et c'est un voyage très
long.» Mesurez, d'Israël, de Palestine jusqu'en Séba, à travers le
désert du Sahara. Pour un chameau, ça prendrait, je pense, pour les
caravanes, ça leur prenait quatre-vingt-dix jours, trois mois, à
voyager sans arrêt, pour se rendre d'un endroit à l'autre. Trois
jou-... trois mois de voyage. Et puis, pensez-y, elle a traversé la
chaleur de ce désert. Elle y était résolue, il fallait qu'elle le
fasse, traverser la chaleur de ce désert, jusque tout là-bas, pour voir
si c'était réellement Dieu.
92 Ce n'est pas étonnant que Jésus ait dit: «Elle se
tiendra avec cette génération et la condamnera.» Elle n'avait pas une
Cadillac climatisée. Et il y a des gens, ici, à Dallas, qui ne veulent
même pas traverser la rue pour L'entendre. C'est vrai. Ce n'est pas
étonnant qu'elle se tiendra là dans les derniers jours! Mais se tenir
au loin, quelque part, et critiquer Cela, ils font ça partout ailleurs.
Il est dit qu’«elle vint des extrémités de la terre pour entendre la
sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon». Remarquez.
93 Elle a eu ça à affronter. Elle devait
probablement voyager de nuit, tellement il faisait chaud dans le
désert. Les rayons du soleil qui frappent directement ce désert du
Sahara, ça vous écorcherait, et peut-être que là, elle a dû voyager de
nuit.
94 Autre chose, souvenez-vous, elle était chargée
d'offrandes, et tout. Les fils d'Ismaël étaient d'excellents cavaliers.
C'étaient des brigands dans le désert. Comme ç'aurait été facile pour
les enfants d'Ismaël de venir comme un fleuve, et d'abattre les deux ou
trois petits eunuques qu'elle avait avec elle; son petit groupe de
soldats, d'eunuques, et ses petites servantes; les abattre et les
laisser étendus là, et repartir avec des pierres précieuses qui
valaient des dizaines de milliers de milliers de dollars, en plus de la
myrrhe et de l'encens précieux, et des choses qu'elle apportait comme
présents.
95 Mais il y a quelque chose, là, si votre cœur est
déterminé à voir Dieu et que Quelque Chose vous tient, vous ne
connaissez pas le danger, vous ne connaissez pas la défaite. Il y a
quelque chose, vous allez y arriver malgré tout, peu importe la
difficulté.
96 Bien sûr, ça avait l'air d'une véritable aubaine
pour les brigands. N'importe lesquels d'entre eux auraient pu venir,
mais elle ne s'est pas préoccupée du danger.
97 Elle ne s'est pas préoccupée de savoir si elle
pourrait se lever et marcher, comme quelqu'un qui a peur de se lever
d'un lit ou d'une civière, ou quelque chose comme ça: «Je ne sais pas,
vous voyez, j'ai peur de le faire.» Elle n'avait pas ce genre de
crainte là. Quelque Chose la tenait.
98 Et si Quelque Chose peut s'emparer de nous, de la
même manière, quelque chose va se passer. Seulement, vous ne pouvez pas
le faire tant que Cela ne s'est pas emparé de vous; vous faites mieux
de ne pas essayer. Mais quand Cela vous tient, ça va arriver.
99 Remarquez, la voici, elle ne s'est pas souciée de
tous les brigands qu'il pouvait y avoir dans le désert.
100 Ou encore, quand elle arriverait là-bas, est-ce
qu'elle allait être acceptée, ou non? Elle était d'une autre
dénomination, vous savez, alors est-ce qu'elle allait être acceptée,
est-ce qu'elle allait être bien accueillie à la réunion? On ne lui
avait pas demandé de venir. C'est le Saint-Esprit qui avait oeuvré en
elle, pour qu'elle vienne, donc c'est Lui qui conduisait; alors, pour
répondre à ce sentiment qu'elle avait, qui faisait qu'elle désirait
savoir.
101 Souvenez-vous, c'est votre vie à vous. Elle,
c'était sa vie. Vous n'avez qu'un moment pour régler ça, et peut-être
que c'est ce soir votre dernière occasion. Si vous rejetez Christ, ce
soir, il se peut que vous n'ayez pas d'autre occasion.
102 Et c'était peut-être sa dernière occasion, à
elle. Elle a compris cela. Est-ce que la religion formaliste et froide
qu'elle avait était bonne, ou est-ce qu'il y avait réellement un Dieu
vivant? Elle n'avait rien vu dans sa propre religion, mais elle avait
entendu dire qu'il y avait Quelque Chose dans l'autre, et elle avait lu
au sujet de ce qu'Il était. Elle voulait voir. C'est sa vie qui était
en jeu.
103 C'est ma vie, ce soir, c'est moi qui dois
affronter ça. C'est moi qui dois passer en Jugement, tout comme vous,
vous devez passer en Jugement. Il nous appartient, assis sur notre
siège, étendu dans notre lit, ou où que nous soyons, d'examiner ces
choses en profondeur. En effet, vous ne savez pas à quel moment votre
carte sera retirée du fichier de Dieu, Là-haut, et que vous aurez à
répondre, au Jugement. Que vous soyez un membre d'église ou que vous ne
le soyez pas, ça n'a rien à voir. Vous aurez à en répondre, malgré
tout, et vous faites mieux d'en être absolument certain. Éprouvez votre
expérience avec Dieu, voyez si vous êtes réellement tenu par Quelque
Chose qui vous ramène à cette Parole, qui vous garde loin des credo et
des formes, et ainsi de suite. Il a promis que, dans les derniers
jours, «le cœur des enfants se tournerait de nouveau vers les pères».
Et nous croyons cela. Remarquez, nous le voyons maintenant, en ce
jour-ci.
104 Et elle ne s'est pas arrêtée à la crainte ni à
quoi que ce soit qui aurait pu la troubler. Elle ne pensait pas à ça.
Ce qu'il y avait, c'est qu'elle voulait voir si C'était réel ou non,
alors elle s'est mise à traverser le désert. Et ça n'a pas... Elle a eu
du mal à le faire. Tout ce que vous...
105 C'est ça le problème, nous les pentecôtistes, on
nous sert tout sur un plateau, tout ce qu'on veut. Si le pasteur
n'arrive pas tout à fait à l'heure: «Je vais quitter les Assemblées et
me joindre à l'église de Dieu.» Et, vous savez, c'est... on est
tellement dorlotés!
106 Ça me rappelle qu'il y avait autrefois un vieux
loup de mer, qui revenait de la mer. Et un poète y allait, il n'avait
jamais vu la mer; il en avait parlé dans ses écrits, mais il ne l'avait
jamais vue. Le vieux loup de mer le rencontre, il dit: «Où vas-tu, mon
brave?»
107 Il dit: «Je vais vers la mer. Je suis poète.
J'ai parlé de la mer dans mes écrits. J'ai tant désiré sentir l'odeur
de la mer, et voir s'élancer ses grandes vagues bleues, avec les
goélands qui chantent tout autour, et le bleu du ciel qui se reflète
dans la mer.»
108 Le vieux loup de mer tire quatre ou cinq
bouffées de sa pipe, abaisse le regard, et crache. Il dit: «Je suis né
au bord de la mer, il y a soixante-dix ans. Je ne lui trouve rien de
tellement attirant.» Il y avait vécu si longtemps que c'était devenu
banal.
109 Voilà ce que nous avons, ce soir. Nous vivons
dans la Présence de Dieu depuis si longtemps qu'Elle est devenue chose
banale pour nous. Nous devrions nous réveiller, et nous rendre compte
que Jésus-Christ est vivant et qu'Il est ressuscité des morts.
110 Tout cela allait être une nouvelle expérience
pour cette petite reine. Elle a persisté. Elle voulait voir cela. C'est
certain, elle a persisté. Il fallait bien qu'elle persiste, pour
quitter sa nation. Elle avait tout son prestige à abandonner. Et toutes
les associations de jeux de cartes et tout ce dont elle faisait partie,
tous les cercles de couture, et les choses dont elle faisait partie, en
tant que reine, toute la célébrité qu'elle connaissait? Elle serait la
risée de ce groupe. Mais qu'est-ce que ça changeait pour elle? Il
s'agissait de son âme à elle.
111 Il s'agit de votre âme à vous. Il s'agit de mon
âme à moi. Qu'est-ce que ça change pour les méthodistes, baptistes,
presbytériens, ou unitaires, binitaires, trinitaires, ou quoi encore?
C'est de mon âme à moi qu'il s'agit. C'est de votre âme à vous qu'il
s'agit. C'est la Parole de Dieu qui est confirmée.
112 Nous voyons qu'elle, ça ne changeait rien pour
elle, ce que n'importe qui pouvait dire, ou sa célébrité, ou ses amis,
s'il fallait qu'elle laisse là tout ce qu'il y avait au monde. Si
C'était réel, elle était prête à Y venir. Elle donnerait son royaume,
tout le reste. Si C'était réel, elle voulait trouver Dieu. Il y avait
quelque chose dans son cœur.
113 Nous voyons qu'elle a traversé le désert.
Finalement, après tous ces jours, quatre-vingt-dix jours, trois mois,
la caravane a fini par arriver à la porte.
114 Seulement, elle n'est pas arrivée comme beaucoup
de gens viennent aux réunions aujourd'hui. Il y en a beaucoup qui
viennent et qui disent: «Euh, j'ai entendu dire qu'il y a, euh,
quelqu'un m'a dit qu'il y avait... Ouais. Eh bien, je vais y aller.» Et
ils s'assoient un instant. Observez-les. Vous en voyez partout. Ils
disent: «Dès qu'il dira un mot qui va à l'encontre de ce que je crois»,
ils prennent la porte, ils s'en vont. «Je ne retournerai plus jamais en
écouter un autre.» Vous voyez, ils ne restent pas assis assez
longtemps, c'est tout. C'est ça.
115 Et que dire de Jésus, quand Il était assis
devant Ses soixante-dix, là, et qu'Il en avait soixante-dix et qu'Il
avait toute la foule? Il était un grand Homme. On disait qu’«Il était
Prophète, le Prophète galiléen». Un jour, Il a regardé la grande foule
qui L'entourait, Il a dit: «Si vous ne mangez la chair du Fils de
l'homme, et si vous ne buvez Son Sang, vous n'avez pas la Vie en
vous-mêmes.»
116 Pouvez-vous imaginer les médecins qui étaient
assis là, ce qu'ils pouvaient dire de cet Homme? «Mais, Il veut faire
de nous des vampires. Boire Son Sang et manger Sa chair?»
117 Il ne l'a pas expliqué. Il n'avait pas besoin de
l'expliquer. Il fallait qu'Il éloigne les parasites qui L'entouraient.
Au lieu d'essayer de les dorloter et de mettre leur nom sur un
registre, Il les éloignait. Il n'avait pas besoin d'eux. Donc, nous
voyons qu'Il était là, Il a dit: «Si...» Il ne l'a pas expliqué.
118 Regardez bien, les disciples, ils sont restés
tranquilles. Ils n'ont rien dit.
119 Je vois le docteur, et je vois les pharisiens,
qui disaient: «Vous voyez, cet Homme a perdu l'esprit. Il est fou, Il
veut maintenant que nous découpions Son corps et que nous le mangions,
et que nous buvions Son Sang? Un vampire humain! Mais, nous–nous ne
pourrions pas faire une telle chose. Oh, c'est insensé. Cet Homme a
perdu l'esprit.» Ils sont partis.
120 Alors, Il a promené le regard sur ces
théologiens qui étaient assis autour de Lui, ces soixante-dix, et Il a
dit: «Vous, que direz-vous quand vous verrez le Fils de l'homme monter
au Ciel, d'où Il vient?» Ces docteurs en théologie se regardaient en
disant: «Le Fils de l'homme, monter au Ciel, d'où Il vient? Mais, nous
Le connaissons, nous sommes allés à l'étable où Il est né. Nous avons
vu le berceau dans lequel Il a été bercé. Nous connaissons Sa mère.
Nous... Il pêche avec nous. Il chasse avec nous. Il habite ici, dans
les collines. Il porte les mêmes vêtements que nous, il mange la même
nourriture. Et ce Fils de l'homme, d'où est-Il venu? Il est venu de
Nazareth. Ça, c'est trop fort pour nous.» Ils sont partis. Il ne L'a
toujours pas expliqué. Voyez?
121 Il a regardé, et Il a parcouru du regard les
douze, Il a dit «Voulez-vous partir, vous aussi?»
122 Bon, eux non plus ne pouvaient pas l'expliquer,
mais Quelque Chose s'était emparé d'eux. Vous voyez, ils savaient!
C'est là que Pierre a prononcé ces paroles mémorables: «Seigneur, nous
avons vu l'Écriture confirmée par Toi. Où irions-nous? Nous savons que
Tu as les Paroles de la Vie. Tu es la Source de la Vie. Nous En sommes
convaincus.»
123 Jésus a dit: «Je vous ai choisis, vous les
douze, et l'un de vous est un démon.» Vous voyez, Il n'y est pas allé
par quatre chemins, en faisant du raffinement, en les dorlotant, en
leur passant la main dans le dos, en les baptisant en cachette, ou
quelque chose comme ça.
124 Il–Il était Dieu fait chair sur la terre. Il
était la Parole de Dieu confirmée. Et ceux qui avaient faim sont venus.
Ceux qui n'avaient pas faim ne pouvaient pas venir. Il a dit: «Tous
ceux que le Père M'a donnés viendront.» Alors, comment pouvez-vous
venir sans qu'Il ne l'ait donné, que ça n'ait été donné?
125 Maintenant, remarquez, nous voyons cette petite
reine, elle a fini par arriver. Elle n'a pas attendu comme ces gens-là.
Certains d'entre eux la suivaient.
126 II y a trois catégories de gens, toujours: les
croyants, les soi-disant croyants et les incroyants. L'incroyant va se
lever et partir; le soi-disant croyant va rester là longtemps. Là, ils
y étaient tous les trois. L'incroyant, la foule; le soi-disant croyant,
le groupe de ceux qui se sont détournés en dernier. Mais il y avait le
véritable croyant, qui ne pouvait pas L'expliquer; ils n'En savaient
rien, mais ils savaient qu'Il était la Parole. Ça réglait la question!
127 Là, nous retrouvons la petite reine. Elle avait
apporté beaucoup de nourriture, beaucoup de miches de pain, et beaucoup
de choses. Elle avait apporté ses tentes, et tout. Elle a déchargé ses
affaires de sur les chameaux, et tout, là, dans la cour, le parvis du
temple. Et elle a planté ses tentes, et elle s'est installée pour y
rester jusqu'à ce qu'elle soit convaincue que c'était vrai ou faux.
128 Sans doute que, jour après jour, elle avait lu
ces Écritures. La nuit, ils devaient probablement voyager de nuit.
Donc, pendant la journée, elle s'assoyait sous les palmiers, dans les
oasis du désert, pour lire ce qu'était Jéhovah, ce qu'Il devait être.
Alors, elle reconnaîtrait Jéhovah. S'Il était dans cet homme, elle
reconnaîtrait Son action, elle saurait si c'était vrai ou pas. Donc,
elle était très bien renseignée, par l'Écriture.
129 Elle n'est pas allée là-bas en disant:
«Maintenant, s'il dit autre chose que ce que dit mon prêtre, je vais
prendre mes chameaux et m'en aller.» Elle allait rester jusqu'à ce
qu'elle soit convaincue.
130 Oh, si seulement les hommes et les femmes
faisaient cela aujourd'hui! Prendre l'Écriture, voir si le Saint-Esprit
est pour aujourd'hui, oui ou non, voir si ces choses dont nous parlons
ont été prédites pour cette heure où nous vivons. Mais elle, elle l'a
fait; voilà pourquoi Jésus a dit que son nom est infaillible... pas
infaillible, mais il est immortel. Elle se tiendra là au Jour du
Jugement pour condamner Dallas, au Texas. Elle condamnera les
États-Unis, au Jour du Jugement. Car elle est venue des extrémités de
la terre pour entendre la sagesse de Salomon; et voici, il y a ici plus
que Salomon, un Jésus-Christ ressuscité est ici dans la puissance de Sa
résurrection. Remarquez.
131 Et elle a planté ses tentes. J'imagine ce
matin-là, pour les enfants, maintenant. Les cloches retentissaient, les
trompettes sonnaient, il y avait une réunion. Ils avaient une réunion
tous les jours. Pensez-y, ils aimaient aller à l'église tous les jours.
Alors ils… la réunion allait commencer. J'imagine que la reine est
allée s'asseoir tout au fond. Et, au bout d'un moment, toutes les
trompettes ont sonné, on a chanté les cantiques, et tout.
132 Au bout d'un moment, le pasteur Salomon est
arrivé, il s'est assis. Combien tous le tenaient en haute estime, parce
qu'ils l'aimaient. Il était le serviteur de Dieu. Et ils venaient, pas
un seul ne disait: «Hmm! Si seulement il était ceci, si seulement il
appartenait à mon groupe!» Non. Il n'y avait qu'un seul groupe, et
c'était–c'était eux, donc, ils étaient là.
133 Et là, nous voyons que quelqu'un s'est avancé.
Et, bien vite, Salomon a révélé le secret de son cœur. J'imagine que la
petite reine a dû dire: «Un petit instant, là», vous voyez. «Oh! ça, ça
avait l'air vrai.» Le suivant s'est avancé, même chose. Oh, son petit
cœur s'est mis à bondir. Elle–elle se demandait.
134 Elle doit avoir pris une carte de prière, et
attendu. Excusez l'expression; mais, vous savez, c'est juste pour faire
comprendre, vous voyez. Elle pourrait avoir pris une carte, et avoir
attendu. Un jour, sa carte a été appelée, et elle s'est avancée devant
le Saint-Esprit qui était à l’œuvre à travers Salomon. Et la Bible dit:
«Rien n'était caché à Salomon.» Le glorieux Saint-Esprit a révélé tout
ce qu'elle avait besoin d'entendre; Il l'a révélé.
135 Et voilà que le Saint-Esprit, Sa plénitude en
Jésus-Christ, faisait la même chose; et ces pharisiens disaient:
«Montre-nous un miracle. Guéris cet homme-là, ici. Fais ceci, et dis
ceci. Et qu'en sera-t-il de ceci ou de cela?» Vous voyez, ils ne
comprennent tout simplement pas.
136 Cette petite reine se tenait là, et la Bible dit
que: «Rien n'était caché à Salomon.» Il lui a révélé tout ce qu'elle
avait besoin de savoir; il lui a tout dit.
137 Et, à ce moment-là, elle n'a pas eu à prendre la
parole de quelqu'un d'autre, elle l'avait vu et elle le croyait. Alors,
elle s'est tournée vers l'auditoire, et elle a dit: «Tout ce que
j'avais entendu, quand je l'ai entendu, ça m'a rendue perplexe. Mais
tout ce que j'avais entendu est vrai, et c'est même plus que ce que
j'avais entendu.» Vous voyez, c'était son tour, elle l'avait vu. Cela
avait agi sur elle. Elle savait que c'était vrai. Et elle a dit: «Béni
soit l'Éternel Dieu qui a fait de toi Son serviteur. Béni soit...»
138 Qu'est-ce que c'était? La pauvre petite femme
avait vécu là-bas, avec tous ces credo et ces idoles, et une fois, dans
son cœur affamé... Tout vrai croyant veut voir Dieu agir. S'Il a déjà
été Dieu, Il est toujours Dieu. Et elle a vu quelque chose qui était
réel, pas quelque chose de fabriqué; quelque chose d'authentique, de
réel. Elle a servi Dieu le reste de ses jours, parce qu'elle avait vu
quelque chose qui était réel.
139 Oh, mon ami, nous avons tellement vu de:
«Joignez-vous à ce credo, aux musulmans ici, à ceci», quoi que ce soit,
«venez à ceci, et ceci, cela et autre chose», et toutes sortes de
sensations, et tout. Certainement que le monde devrait avoir faim de
quelque chose de réel, ce soir, de voir quelque chose qui est
authentique. Pas quelque chose de mythique, du sang qui coule, ou des
égratignures, ou de l'huile, ou quelque chose qui n'est même pas
Biblique; mais un vrai Jésus-Christ qui a promis qu'Il allait habiter
dans Son peuple dans ces derniers jours, et faire les choses qu'Il
faisait, quelque chose dont l'Écriture annonce que cela se produira en
ces jours-ci.
140 Tous ces petits credo: «Eh bien, si vous
connaissez notre credo, vous savez.» Vous voyez, vous–vous–vous
regardez à ce que M. Luther a dit, un grand homme à son époque. C'est
sûr. C'est comme certaines de ces femmes, ici, de soixante-quinze ans,
qui essaient d'en avoir seize, qui regardent au passé et qui essaient
de s'habiller comme si elles avaient seize ans, de se couper les
cheveux et de porter des shorts, et de faire... Si quelqu'un conduit en
regardant dans un rétroviseur, il aura un accident. Et c'est là le
problème de l'église aujourd'hui: elle regarde dans un rétroviseur, à
ce qu'elle était. Pas étonnant qu'elle soit tout accidentée. N'allez
jamais...
141 Paul a dit: «Je cours vers le but de la Vocation
Céleste, j'avance. Je vais de l'avant.» Je sais que M. Moody était un
grand homme, M. Wesley était un grand homme, le mouvement de pentecôte,
le mouvement baptiste, ils étaient glorieux, mais courons vers le but
de la Vocation Céleste en Christ. Ne regardez pas dans un rétroviseur,
il y a quarante ans. Regardez ce qu'il y a ce soir. Regardez ce que
l'Écriture promet ce soir. Il leur a fait des promesses en ce jour-là,
mais nous vivons plus haut que ça maintenant. Nous avançons.
142 Et si Wesley avait regardé en arrière pour
regarder à ce que, à Luther, vous voyez? Mais il n'a pas regardé à ce
que Luther avait dit, il a regardé à ce que Dieu avait dit. Et si les
pentecôtistes avaient regardé en arrière, aux méthodistes? Vous voyez
où vous en seriez? Voilà, c'est pareil, vous avez tout organisé et mis
dans un carcan, vous ne pouvez plus bouger de là. Alors, l'Esprit de
Dieu s'en va, Il L'emmène ailleurs.
143 Chaque fois qu'ils le font, un système fait de
main d'homme où tout est fabriqué, comme ça, c'est de nouveau comme
l'opposition de Koré, comme Dathan et les autres qui voulaient prendre
tout un groupe d'hommes et faire une organisation, là-bas. Dieu a dit:
«Sépare-toi d'eux, Moïse, et Je les engloutirai dans la terre.» Et
c'était un type du voyage aujourd'hui, et vous le savez, en route vers
le pays promis. Et ils étaient là. Ils ne pouvaient pas croire ce
message oint de Dieu, qui continuait d'avancer, et ils voulaient
commencer quelque chose eux-mêmes. C'est toujours comme ça.
144 La pire gaffe qu'Israël ait jamais commise,
c'est quand ils ont rejeté la grâce, dans Exode 19, pour prendre la
loi. Et Dathan a commis la pire erreur de sa vie quand il a dit: «Il y
a d'autres chefs que toi ici, Moïse.»
145 Et–et il avait été confirmé comme la Parole de
Dieu manifestée. Il avait pris de la poussière et l'avait transformée
en mouches. Et tout ce qu'il avait dit s'était accompli. Et Dieu était
avec lui. Une Colonne de Feu avait confirmé, comme Elle se tenait là,
au-dessus de lui, et ils voulaient quand même commencer autre chose.
Ça, c'est de l'artificiel.
146 C'est comme ça aujourd'hui. Voilà où l'église
est parvenue. C'est vrai. Oh, église du Dieu vivant, ne voulez-vous pas
voir quelque chose de réel? [L'assemblée dit: «Amen.» – N.D.É.] Quelque
chose de réel!
147 Une petite histoire avant de prier pour les
malades. J'aime chasser. Ma mère, vous savez, elle est... elle... sa
mère touchait la pension. Elle était Indienne Cherokee. Je... et ma
conversion ne m'a jamais enlevé l'amour des bois. J'aime ça. C'est là
qu'on voit Dieu. C'est là que j'ai vu Dieu en premier, c'était dans les
bois. C'est là qu'Il nous rencontre. C'est là qu'Il parle. C'est là
qu'il y a eu la rencontre de ces sept Anges. Avez-vous... dans
Messieurs, quelle heure est-il?
148 Frère Borders et moi, nous étions assis là-bas,
l'autre jour, quand il est (tenu) descendu, ce tourbillon qui venait
des cieux, qui a même fracassé le rocher, juste au-dessus de l'endroit
où je me tenais, là, ce qu'Il a dit, vous voyez. Et là, oh, il y avait
plusieurs hommes, Frère Sothmann qui est ici quelque part, l'un des...
Terry, je crois, qui est ici, il était présent cette fois-là. Et les
choses que vous avez vues là-bas dans ces régions sauvages! J'aime
chasser. C'est seulement pour pouvoir aller là-bas que je le fais, pas
pour tuer le gibier, mais juste pour pouvoir être dans les bois.
149 Je chassais souvent avec un gars, là-bas dans
l'État de New York, ou plutôt dans le New Hampshire, il était un–un bon
chasseur. Il s'appelait Bert. C'était un Anglais. Et il, ses parents
avaient établi, ou défriché l'endroit qu'on appelle Jefferson Notch, en
traversant, là-bas, jusqu'à Carroll Notch, et ils avaient séparé ça
dans l'ancien temps. Il avait un petit peu d'Indien, aussi. Mais
c'était un des meilleurs tireurs que j'aie jamais vus, et un des
meilleurs chasseurs. On n'avait jamais à s'inquiéter de devoir partir à
sa recherche; il savait où il était. J'aimais chasser le cerf de
Virginie là-bas. Et ils... Et j'y allais chaque automne pour chasser.
150 Il était tellement bon chasseur, mais c'était
l'homme le plus cruel que j'aie rencontré de ma vie. Il avait des yeux
de lézard, et il... Comme ça, vous savez, comme la façon dont les
femmes essaient de se maquiller aujourd'hui, pour avoir les yeux un peu
comme un lézard. Eh bien, lui, il avait vraiment des yeux comme ça. Et
moi, je trouve que ça n'a pas l'air humain. Alors, je–je n'ai jamais
trop aimé le regarder. Il avait l'air tellement fuyant, comme ça, vous
savez, il regardait de côté.
151 Et il aimait être méchant. Et il tirait des
faons, des petits bébés cerfs, là, juste pour me faire de la peine. Et
il disait: «Oh, prédicateur, tu es comme les autres. Tu es une poule
mouillée. Tu serais un bon chasseur si tu n'étais pas prédicateur.»
152 J'ai dit: «Je chasse des âmes, Bert.» Et j'ai
dit: «Tu en as une qui est perdue.»
153 Et lui: «Ah, reprends donc tes sens!» Il disait:
«Billy, tu es bien gentil, mais», il disait, «ne viens pas me parler de
ce genre de choses là.» Alors, il–il tirait ces petits faons, et–et ça
me faisait tant de peine.
154 Maintenant, il n'y a rien de mal à tuer un faon
si la loi le permet, là, d'après la taille ou le sexe, d'après les
conditions de la loi. J'ai été garde-chasse pendant bien des années.
Mais, regardez, Abraham a tué un veau, et Dieu l'a mangé, donc il n'y a
rien de mal à tuer un faon, si la loi le permet. Mais pas de les tirer
pour rien, en les laissant là, pour faire son malin; ça, c'est mal,
c'est mal de faire ça. Si je l'ai dit, c'est pour justifier mes frères
chasseurs ici, vous voyez, pour que vous voyiez ce que j'essaie
d'exprimer.
155 Maintenant remarquez, donc nous voyons que cet
homme... Un jour, je suis allé là-bas, ma femme et moi, nous étions
ensemble. Et–et il s'était fait un petit sifflet qui sifflait en
faisant exactement le bruit d'un petit bébé faon qui pleure, vous
savez, l'espèce de petit gémissement qu'ils poussent. Eh bien, tant
que...
156 J'avais travaillé, et je n'avais pas terminé à
temps une série de réunions, et je suis allé là-bas pour chasser avec
lui. Et beaucoup de gens avaient chassé, or, dès qu'on entend un coup
de feu, dans cette région-là, ces cerfs... Vous–vous pensez que Houdini
était un virtuose de l'évasion; à côté d'eux, il était un amateur.
Alors, rapidement, ils se cachaient tous. Et, au clair de lune, ils
broutaient de nuit; ou ils se dissimulaient dans les fourrés, ou
quelque chose, et ils–ils ne bougeaient pas.
157 Alors, voilà que ce jour-là, j'ai dit: «Bert,
tu–tu ne vas pas utiliser ce sifflet?»
158 Il a dit: «Ah, prédicateur, tu es vraiment une
poule mouillée!» Il a dit: «Reprends donc tes sens.»
159 Et nous nous sommes mis en route, nous avons mis
des sandwiches dans notre–dans notre chemise. Et nous chassions... nous
allions chasser jusque vers midi, là-haut, autour des crêtes du–du
Presidential Range, pour ensuite nous séparer et redescendre. Si nous
abattions un cerf, nous saurions où il était suspendu, nous irions le
retirer, un ou deux jours plus tard; on le suspendait. Donc, il y avait
environ, oh, quatre pouces de neige, ou six, quelque chose comme ça,
c'était un bon temps pour suivre les pistes. Et nous nous sommes mis en
route, nous sommes arrivés vers le haut de la montagne, pas de piste,
il n'y avait rien. Il y avait clair de lune la nuit, et les cerfs...
[espace non enregistré sur la bande – N.D.É.]
160 Bert était devant moi, il ouvrait le chemin, et
moi, je suivais derrière lui. Et il s'est assis un peu, comme ça. La
neige était sèche. Et il s'est mis à fouiller, je pensais qu'il voulait
manger son sandwich et qu'on allait se séparer là, parce que là, nous
étions déjà bien haut dans la montagne. Et il fouillait, ici.
161 Alors j'ai décidé de sortir mon sandwich, et je
me suis mis à chercher un endroit où poser ma carabine. Et–et je me
suis mis à sortir mon sandwich, et j'ai regardé autour de moi.
162 Il a sorti ce petit sifflet. Ça, je me suis dit:
«Quel sale tour à jouer, de faire ça.» Alors il a pris ce petit
sifflet, et il m'a regardé, de ses yeux de lézard, il a regardé vers
moi. Il a mis ce petit sifflet dans sa bouche, comme ça. Et j'ai dit:
«Bert, tu ne ferais quand même pas une chose pareille?»
163 Il a dit: «Oh», et il a sifflé comme ça. Et, à
ma surprise, à une cinquantaine de mètres de moi, droit devant, une
grande biche s'est levée. Or, la biche, c'est la maman cerf. Et elle
était là, avec ses grands yeux bruns, et ses oreilles en l'air. Vous
voyez, elle avait entendu. C'est qu'elle était une mère, vous voyez, et
son bébé pleurait. C'est pourquoi, peu importe que les autres sortent
ou pas, il y avait quelque chose en elle. Elle était une mère.
164 Alors Bert a regardé comme ça, et il a sifflé de
nouveau, tout doucement. Et cette biche s'est avancée en plein dans la
clairière. Or ça, c'est inhabituel, très inhabituel, pour eux de
s'avancer, comme ça. Et elle regardait autour d'elle, en levant sa
grande tête, et elle promenait le regard partout.
165 Au bout d'un moment, quand le chasseur a tendu
la main pour prendre sa carabine, elle a aperçu le chasseur.
D'habitude, ce qu'ils font, c'est qu'ils partent comme un éclair, vous
savez ce que c'est, à toute vitesse. Mais, vous savez, elle n'a pas
bougé du tout. Elle est restée là, simplement, à le regarder, de côté,
elle avait la tête tournée, et elle regardait. Oh! la la! Je pensais:
«Bert, tu ne peux quand même pas faire ça.»
166 Vous voyez, elle ne jouait pas la comédie. Elle,
ce n'était pas de l'hypocrisie. Ce n'était pas du théâtre. Chez elle,
c'était inné, elle était une mère. Et ce bébé, peu importe si ça lui
coûtait la vie, il était en danger, elle essayait de trouver ce bébé.
Il était en danger. Elle était, l'instinct en elle, elle était mère. Et
elle a vu le chasseur. Mais elle ne se souciait pas du chasseur, elle
se souciait de ce bébé en danger, ce petit faon.
167 Alors il a baissé le cran de sûreté de sa 30-06.
Oh, c'était un tireur d'élite. Il a braqué cette carabine sur elle.
Je–j'ai dû détourner la tête. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je–je ne
pouvais pas le regarder. Je me suis dit: «Dans quelques minutes
seulement, il va faire sauter son cœur si noble; elle qui essaie de
trouver son bébé, qui est en danger, alors qu'elle sait que ce chasseur
est là, dans les buissons.» Et il allait faire sauter ce cœur si noble,
avec cette balle de cent quatre-vingts grains qu'il avait là-dedans. Et
je–je... Il était tellement bon tireur. Il a épaulé. Je me disais: «Je
ne peux pas supporter de regarder ça.» J'ai tourné le dos.
Et–et je–j'ai dit: «Seigneur, aide-le, pour qu'il ne
fasse pas ça.»
168 Je–j'avais tellement de peine. Cette pauvre
maman qui se tenait là, en train de chercher son bébé, et je savais que
ce n'était pas du fabriqué. Elle était une mère. Elle se serait enfuie,
en toute autre occasion. Elle ne se serait pas levée, pendant que nous
passions. Mais il y avait quelque chose en elle.
169 Et j'ai attendu, et j'ai attendu, et le coup
n'est pas parti. Eh bien, je me suis demandé: «Qu'est-ce qui ne va
pas?» Et j'ai attendu, ensuite je me suis retourné tout doucement. Et
j'ai vu la biche qui se tenait là, elle le regardait toujours. Et j'ai
regardé le canon de la carabine, il allait comme ça. C'est qu'il...il
essayait de viser, et il n'y arrivait pas.
170 Il a jeté la carabine par terre, et il a tourné
la tête pour me regarder, et ses grands yeux avaient changé. Les larmes
coulaient sur ses joues. Il m'a attrapé par ma jambe de pantalon, il a
dit: «Billy, conduis-moi à ce Jésus dont tu parles.»
171 Qu'est-ce que–qu'est-ce que c'était? Il avait vu
quelque chose de réel. Voyez? Cette petite maman cerf a dû faire preuve
de noblesse de caractère, d'une vraie noblesse de caractère qui a amené
ce chasseur cruel, là... qui avait le cœur le plus cruel que j'aie
jamais vu. Ce n'était pas une prédication que j'aurais prêchée. C'était
ce qu'il avait vu, quelque chose qui était réel. Ce n'était pas du
fabriqué. Ce n'était pas de la frime. C'était là une vraie mère, qui
cherchait son bébé, et c'est ça qui l'a amené à Christ. Maintenant, il
est diacre dans l'église là-bas, un merveilleux chrétien, parce qu'il a
vu quelque chose qui n'était pas du fabriqué. Ce n'était pas du
faux-semblant. C'était réel.
172 Oh, frère, sœur, si cette église, si ces gens,
ce soir, si vous et moi! Il existe quelque chose de réel, pas du
fabriqué. Vous pouvez en voir qui font semblant, mais il existe quelque
chose d'authentique. Il y a quelque chose dans un homme, qui le fait
vivre pour Dieu. Il y a un authentique Saint-Esprit ce soir, frère, qui
n'est pas du fabriqué. Il y a, c'est quelque chose d'authentique.
173 Et combien ici voudraient être aussi chrétiens,
et aussi fidèles à Christ, mort, persécution, quoi que ce soit d'autre,
vous aimeriez être aussi chrétiens que cette biche était une mère?
Est-ce que vous le voudriez, vous voudriez être comme ça, n'est-ce pas?
J'aimerais tellement être un chrétien comme ça. C'est comme cette
petite Syro-Phénicienne hier soir, elle, elle était une chrétienne
comme ça. Cette petite reine dont nous parlons ce soir, elle était une
chrétienne comme ça; quand elle a vu quelque chose qui était réel, elle
était prête. Ô Dieu, aide-nous, ce soir, à recevoir quelque chose de
réel, Christ.
Courbons la tête un instant, alors que nous prions.
174 Maintenant, je me demande, dans la salle, ce
soir, s'il y a... s'il y en a ici, pendant que vous restez bien
tranquilles, s'il y en a ici qui aimeraient, vous ne connaissez pas
Christ comme votre Sauveur personnel, et vous aimeriez Le connaître
comme votre Sauveur, voulez-vous lever la main? Un, deux, trois. Que
Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que
Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse.
175 Je me demande s'il y en a ici ce soir qui se
sont prétendus chrétiens, qui sont peut-être membres d'une bonne
église, d'un grand groupe de gens, mais vous savez pourtant au fond de
votre cœur que vous n'avez pas le christianisme dans votre cœur, par
une naissance. Tout comme cette mère, la biche, elle était née pour
être mère; elle était mère, jusqu'à la moelle des os. Et si vous
aimeriez devenir un vrai chrétien, comme cette petite maman biche était
mère; voulez-vous lever la main, dire: «Priez pour moi, Frère Branham»?
Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Partout, en haut, dans
les balcons, je vois votre main.
176 Père Céleste, j'étais bien loin de me douter, en
cette froide journée de novembre, alors que je me tenais là, la neige
qui me descendait partout dans le cou, trempé, de voir cet homme étendu
là, comme je lui avais parlé, je lui avais tenu la main, j'avais pleuré
avec lui, mais, je lui avais parlé de la Bible et tout. Et il disait:
«Oh, tu as peut-être raison.» Mais de voir qu'il a fallu que Tu envoies
quelque chose de si réel, et ça au niveau même de la nature, si bien
que–qu'il–il n'a pas pu s'empêcher de voir qu'il y avait quelque chose
de réel. Et maintenant, il est Ton serviteur, Seigneur.
177 Maintenant, il y en a beaucoup qui sont ici ce
soir. Certains d'entre eux ont levé la main, Père, pour dire qu'ils
n'ont jamais été chrétiens, et qu'ils veulent le devenir. Ô Dieu,
qu'ils ne soient pas juste un de ceux qui se contentent de se joindre à
une église, ou d'adopter une forme, ou un credo, ou un baptême. Mais
qu'il y ait une naissance dans leur cœur: Christ.
178 Et ceux qui se sont joints à une église, ils–ils
cherchent, Seigneur, comme peut-être la–la petite femme, la petite
reine dont nous avons parlé. Elle–elle avait faim de quelque chose.
Et–et eux aussi, Seigneur. Et quand elle a vu quelque chose de réel,
qui identifiait Dieu dans des êtres humains, alors elle était prête. Et
elle a dit: «Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël!» Elle ne voulait
plus rien avoir à faire avec les formes païennes.
179 Et, Père, il y en a certainement beaucoup ici ce
soir qui sont dans le même état. Si seulement ils peuvent voir quelque
chose de réel! Et Tu nous as dit, quand Tu étais ici dans le monde, ce
qui allait se produire en ce jour-ci. Il nous est dit que Tu es le même
hier, aujourd'hui et pour toujours. Et nous savons comment Tu étais
identifié, et que les pharisiens ont manqué de le voir. Seigneur, les
mêmes groupes aujourd'hui manquent de le voir, en appartenant à une
église, en se joignant, en ayant certaines formes de credo, et ainsi de
suite. Ils–ils manquent de voir le Messie, le glorieux Saint-Esprit qui
S'identifie avec les gens, comme Tu as promis que Tu le ferais.
180 Accorde, ce soir, Seigneur, que chacun de
ceux-ci se rende compte de Ta Présence et qu'il La voie. Et puisse cela
pénétrer leur cœur, le sujet: «Il y a ici plus que Salomon ce soir»,
c'est-à-dire Jésus-Christ, le Fils de Dieu ressuscité, prêt à venir, à
convertir, et à refaire les cœurs à neuf, et à y mettre une expérience
de Dieu par une naissance. Tout comme cette maman biche, c'était
quelque chose avec lequel elle n'avait rien eu à voir, c'est par la
grâce de Dieu qu'elle avait été choisie pour être une biche, elle avait
été choisie pour être une mère, et une mère fidèle. Et Tu nous as dit
que nous avons été «choisis avant la fondation du monde».
181 Je Te prie, ô Dieu, de permettre que chacun de
ceux qui ont cette attirance dans leur cœur, comme cette petite dame
l'avait, de trouver Dieu, qu'il se produise quelque chose de réel ce
soir, afin qu'ils voient, et qu'ils Le servent. «Car il y a ici plus
que Salomon.» Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
182 Maintenant, avec respect, en silence, juste
avant de nous avancer à l'autel. S'il vous plaît, ne vous déplacez pas.
Soyez vraiment respectueux quelques instants. C'est maintenant une
heure solennelle, un moment solennel. Des décisions sont en train
d'être prises. Beaucoup ont levé la main. Je crois que vous étiez
profondément sincères quand vous l'avez fait, quand vous avez dit ça.
183 Maintenant, vous avez entendu parler de la
Bible, vous avez entendu parler de Jésus, vous avez entendu dire qu'Il
était le Fils de Dieu. On vous a enseigné qu'Il est ressuscité, et on
vous enseigne qu'Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours.
184 Maintenant, est-ce que ce Saint-Esprit dont nous
parlons, est-ce que c'est Jésus-Christ? Bien sûr que oui. Vous voyez,
Il est Dieu; connu comme étant Dieu, le Saint-Esprit. Ce n'est pas un
autre Dieu; c'est le même Dieu. Père, Fils et Saint-Esprit, ce ne sont
pas trois Dieux; ce sont trois attributs du même Dieu, vous voyez, le
même Dieu sous trois formes, c'est tout. Vous voyez, autrement dit,
trois fonctions, en quelque sorte, vous savez; alors qu'Il a agi comme
Père, ensuite comme Fils. C'est Dieu qui s'abaisse, Il passe de
Quelqu'un qu'on ne peut pas toucher (même pour avoir touché la
montagne, on devait mourir), à Celui que nos mains ont pu toucher, dans
la chair.
185 Et maintenant, Il est en vous. Il vous a
sanctifiés par Son Sang, pour pouvoir vivre en vous. «En ce jour-là,
vous connaîtrez que Je suis dans le Père, le Père en Moi; Moi en vous,
et vous en Moi.» Voyez? C'est Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous,
Dieu en nous. Voyez?
186 Et c'est Christ, ce soir, le Saint-Esprit. II
est le même. Et vous êtes... Il est le cep, et vous êtes les sarments.
Ayez foi en Lui. Et s'Il S'identifie, ce soir, comme étant au milieu de
nous!
187 Maintenant, s'Il se tenait ici avec des
cicatrices, ce serait un être humain, c'est-à-dire la chair. N'importe
qui peut imiter ça; un être humain peut se défigurer. Ou, peut-être,
nous ne savons pas à quoi Jésus ressemblait, nous n'avons que
la–la–l'idée qu'en avait l'artiste, la psychologie de ça, à quoi II
ressemblait; d'après Hofmann, c'est une chose, d'après Sallman, une
autre, et combien d'autres encore!
Mais comment feriez-vous pour Le reconnaître? Ce
serait par Sa Vie.
188 En effet, si un homme se tenait ici avec des
marques d'épines dans sa main, et quoi encore, ce serait un imposteur;
car Jésus, quand Il viendra, tout oeil Le verra, tout genou fléchira,
et toute langue confessera cela. C'est certain.
189 Mais Son Esprit est ici, vous voyez. Si
seulement nous pouvons laisser notre pensée à nous devenir la Sienne.
«Ayez en vous les sentiments qui étaient en Christ.» Il est la Parole,
et la Bible dit que «la Parole de Dieu». Et combien savent que Jésus
était la Parole? Dans la Bible, Hébreux 4, et la Bible dit qu’«Elle est
plus tranchante qu'une épée à deux tranchants, et Elle juge les
sentiments du cœur». Or, c'est ça qui était en Salomon (la Parole,
Dieu), c'est pour ça qu'il pouvait discerner leur pensée. C'était en
Jésus, vous voyez. C'est ce qui est ici maintenant, la même Chose.
190 Maintenant, vous, dans l'auditoire. Je ne vais
pas faire de ligne de prière, parce que je vais faire un appel à
l'autel. Il y en a peut-être ici qui n'ont jamais été dans une de mes
réunions. Je ne vois personne dans la salle, que je–que je connaisse.
191 Quelqu'un me disait qu'il y en a eu une
trentaine hier soir, ou plus, qui ont été appelés. Vous rendez-vous
compte qu'une fois, une femme a touché Son vêtement, et Il s'est
retourné, alors que la même chose s'était produite, et–et de la vertu
était sortie de Lui, Lui, le Fils de Dieu? Mais Il a dit: «Vous en
ferez de plus grandes, car Je m'en vais au Père.»
192 Maintenant, croyez simplement, et ayez la foi,
chacun de vous, partout ici, sur ces civières, ces brancards, où que
vous soyez. Croyez! Ne pensez pas que vous êtes un cas désespéré.
193 Maintenant, si je pouvais vous guérir, je le
ferais, mais je ne peux pas vous guérir. Je peux vous imposer les
mains, et j'ai l'intention de le faire, à tous ceux qui ont des cartes.
Et ils distribuent des cartes tous les jours. Donc, c'est ce que j'ai
l'intention de faire, mais ça, c'est, ça, c'est seulement pour montrer
que je crois avec vous.
194 Mais, regardez, pourquoi ne pas simplement Le
toucher, Lui? La Bible dit qu’«Il est un Souverain Sacrificateur»,
maintenant même, «qui peut compatir à nos infirmités». Pas vrai? Eh
bien, s'Il est le Souverain Sacrificateur, alors certainement qu'Il
agirait de la même manière qu'Il l'a fait à l'époque. N'est-ce pas?
Certainement qu'Il agirait de la même manière qu'Il l'a fait à
l'époque. Très bien, maintenant, touchez-Le par la foi.
195 Maintenant, Père Céleste, la réunion est à Toi.
Mais j'ai apporté un enseignement ce soir sur cette petite femme qui
avait vu quelque chose de réel, quand elle avait vu l'esprit de
discernement sur Salomon. Et nous sommes sûrs, Seigneur, que Tes
Paroles sont vraies. Tu as dit que ça reviendrait, ce qui arriva aux
jours de Sodome, juste avant la Venue; et que Tu étais le même hier,
aujourd'hui et pour toujours. Que les oeuvres que Tu as faites, nous
aussi, nous les ferions. Et que Tu es un Souverain Sacrificateur, ce
soir, qui peut compatir à nos infirmités. Qu'est-ce qu'il nous faut de
plus?
196 Qu'est-ce qu'il leur aurait fallu à ces Juifs,
pour qu'ils voient qu'Il était Prophète? Une vierge avait conçu, et
toutes ces choses, mais ils... leurs credo les aveuglaient.
197 Seigneur, il y en a ici qui sont venus, comme,
peut-être pas de Séba, mais ils sont venus de plusieurs endroits. Je Te
prie, ô Dieu, de T'identifier, ce soir, de montrer que Tu es réel. Et
puis de T'identifier en eux, comme l'a fait l'instinct de mère dans
cette petite biche ce jour-là. Nous sommes à Toi, Père. Parle à travers
nous, au Nom de Jésus. Amen.
198 Maintenant, je veux que vous ayez la foi et que
vous croyiez, chacun de vous, partout, là. Et priez, simplement.
Maintenant, ne... Maintenant regardez et priez, simplement, et croyez.
Vous voyez, il se peut que ceci ne, que le Saint-Esprit n'apprécie pas
qu'on fasse ceci. Dans ce cas-là, je ferai venir une ligne de prière.
Mais restez simplement ici. Quelqu'un, dans l'auditoire, même si
vous... Je ne veux pas ceux qui ont des cartes de prière. Là–là, mais
tous, là–là, priez. Bien sûr, moi, je ne sais pas, mais vous, priez
simplement et voyez. Dites simplement: «Seigneur Jésus, je sais que cet
homme ne me connaît pas. Il ne sait rien de moi, mais je sais que je
crois vraiment.»
199 Votre foi est inconsciente. Maintenant, ne
forcez rien, ne précipitez rien. La précipitation vous en éloigne.
C'est tout près de vous. Vous n'avez qu'à vous détendre et à croire.
Maintenant croyez, simplement, ayez la foi. [Dans l'assemblée, un frère
donne une exhortation. – N.D.É.] Amen. Alors soyez respectueux, ayez
simplement la foi, croyez simplement. Parfois, votre foi est
inconsciente, vous l'avez, et vous ne vous en rendez pas compte. Cette
petite femme l'avait; elle ne s'en rendait pas compte.
200 Combien d'entre vous ont déjà vu la photo de cet
Ange du Seigneur, cette Lumière? Elle a été, elle a été prise ici même,
au Texas. Elle a été prise dans le monde entier maintenant.
201 Mais, qu'est-ce que vous en pensez, monsieur?
Est-ce que vous croyez, vous qui êtes assis ici, au coin? Vous sembliez
regarder d'un regard si avide. Vous avez beaucoup de choses qui ne vont
pas. Vous avez des complications, beaucoup de choses. Maintenant, quand
j'ai dit cela, vous avez éprouvé une sensation très étrange, n'est-ce
pas? Si c'est vrai, levez la main. Bon, je vous suis totalement
inconnu, je ne vous connais pas. C'est vrai. Vous savez quoi? Cette
Lumière s'est arrêtée juste au-dessus de vous. Voyez? C'est ça que vous
avez ressenti, cette sensation tellement pleine de douceur. Je La
regardais, vous voyez, qui descendait.
202 Bon, oui, vous êtes ici, vous voulez qu'on prie
pour vous avant que vous quittiez le bâtiment. Si Dieu me révèle quel
est votre problème, alors que vous êtes assis là-bas, et que je suis
ici, croirez-vous que c'est Dieu? C'est une hernie, un de vos
principaux problèmes. C'est vrai. N'est-ce pas vrai? Si Dieu me dit qui
vous êtes, quel est votre nom, vous avez un bon contact avec Lui, là,
croirez-vous que je suis Son prophète, ou plutôt Son serviteur?
Excusez-moi, c'est une pierre d'achoppement pour beaucoup, vous voyez.
Est-ce que vous le croyez? Votre nom est M. Sturg. Si c'est vrai, levez
la main. Croyez-le, et soyez guéri.
203 Il y a ici une petite femme, assise là-bas, vers
le fond, elle a les cheveux foncés, là, sur l'allée centrale. Oui,
vous. Vous avez été surprise quand cela a été dit. Maintenant, en ce
moment, vous commencez à vous sentir un peu bizarre, vous voyez,
quelque chose de vraiment doux autour de vous. Si quelqu'un veut
regarder, si vous pouvez La voir, un genre de Lumière qui a l'air
ambre, qui descend sur la petite dame. Maintenant, son problème, c'est
qu'elle a des maux de tête qui la font beaucoup souffrir. C'est ça. Si
c'est ça, levez la main, comme ça. Et je ne l'ai jamais vue de ma vie.
C'est vrai. C'est ça. Elle a des maux de tête qui la font souffrir,
comme une migraine, mais ils vont s'en aller. Amen. Croyez-le.
Maintenant...
204 Il y a un homme qui est assis juste à côté de
vous, là, et il fixe sur moi un regard plein de sincérité, et cette
Lumière est en train de se déplacer vers lui. Et cet homme a des
problèmes avec ses yeux. Mais s'il croit, Dieu guérira ses yeux et le
rétablira. Vous croyez? Très bien. Je ne vous ai jamais vu de ma vie.
Vous m'êtes inconnu.
205 Dites, ce jeune homme qui est assis juste à côté
de vous, là, lui aussi, il souffre de maux de tête. C'est ça. C'est ça.
Je n'ai jamais vu cet homme de ma vie. Dieu le sait, vous voyez. Très
bien, croyez.
206 L'homme qui est assis juste à côté de vous, qui
porte des lunettes, qui regarde par ici. Oui, vous portez des lunettes,
mais ce n'est pas vraiment ça votre problème. Vous avez un problème de
dos, pour lequel vous voulez faire prier. Si c'est vrai, faites signe
de la main. Très bien.
207 Ce jeune homme qui est assis juste à côté de
vous, là, juste à côté de vous. Il a eu beaucoup de problèmes, ce jeune
homme en a eu. Oui, monsieur, vous avec la cravate rouge, vous avez eu
beaucoup de problèmes dans votre famille, et tout. C'est comme, votre
épouse est une personne nerveuse, et vous aussi, vous souffrez d'un
genre de pression dans votre tête. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C'est
vrai. C'est juste. Croyez, simplement. Ne doutez pas, mais croyez.
208 Il y a ici une femme, qui est assise là-bas, au
fond. Ne voyez-vous pas cette Lumière qui se déplace, là-bas, et qui se
pose, ici? Elle souffre de problèmes des yeux, et de la vessie. Oh,
elle va Le manquer. Seigneur Dieu, aide-moi. Son nom est Mme Chambers.
Croyez de tout votre cœur, Mme Chambers. Levez-vous. Levez-vous, pour
que les gens voient qui vous êtes. Je ne la connais pas, je ne l'ai
jamais vue de ma vie. Oui. C'est terminé maintenant. Jésus-Christ vous
guérit.
209 Maintenant, si ce n'est pas là Jésus-Christ, le
même hier, aujourd'hui et pour toujours, où est-Il? À-t-Il promis de le
faire? Tous ceux qui le croient, levez la main. Très bien.
210 Voulez-vous être un vrai chrétien, vous qui avez
levé la main il y a un moment; comme cette brave maman biche? Alors que
le Saint-Esprit est ici, et que l'onction est sur nous tous,
frayez-vous donc un chemin, et venez vous tenir ici même à l'autel un
petit instant. Si vous cherchez Dieu pour le salut, voulez-vous venir
ici, venir ici à cet autel, vous tenir ici avec moi un petit instant?
Levez-vous. C'est ça. C'est juste. Que Dieu vous bénisse. Qui que ce
soit dans le bâtiment, où que vous soyez, voulez-vous venir? C'est ça.
Venez tout de suite, vous qui voulez trouver Christ.
211 Vous ne serez jamais plus près de Lui, jusqu'au
moment où vous irez à Sa rencontre. Il est ici. Il est identifié,
quelque chose de réel. Vous vous êtes joints à une église, beaucoup
d'entre vous, les membres d'église, là, vous vous êtes joints à une
église, mais vous n'aviez rien de plus que ça, vous voulez voir quelque
chose de réel. Voilà exactement Jésus-Christ, tel qu'Il S'était
identifié!
212 Regardez ce petit enfant qui s'avance, en
pleurant, les larmes coulent sur son petit visage. Pas étonnant, ils
sont tendres. Ils n'ont pas été entraînés dans toutes sortes de choses.
Un autre est en train de s'avancer dans l'allée, un autre au fond, qui
s'avance, des petits enfants, alors que les adultes, eux, ont passé à
côté. Pourquoi ne pas venir? Avancez-vous donc maintenant, et
tenez-vous autour de l'autel. Vous, les membres d'église, vous qui
voulez avoir une expérience de Christ dans votre cœur, pourquoi ne pas
vous avancer? S'Il connaît votre cœur, et vous savez que vous ne pouvez
pas le cacher, venez donc tout de suite, et tenez-vous ici, juste avant
que nous poursuivions. Venez ici, tenez-vous ici pour un mot de prière.
Voulez-vous le faire?
213 Venez montrer, prenez position pour Lui. Prenez
position pour Lui. Si vous avez honte de Lui maintenant, Il aura honte
de vous là-bas.
214 Souvenez-vous, Il est ici. L'Écriture a dit que
ceci allait se produire, et Le voici, Il est en train d'identifier
qu'Il est ici. Si vous êtes un membre d'église, et que vous ne
connaissez pas Christ par une expérience réelle, pourquoi ne pas venir
tout de suite? Maintenant, je ne suis pas fameux pour persuader les
gens. Tout ce que je peux dire, c'est vous dire la Vérité, et si la
Présence de Christ, en plus de Sa Parole, en train de se manifester...
215 Là-haut dans le balcon, vous qui avez levé la
main; sœur, frère, si vous voulez descendre, nous allons attendre, ici.
Descendez donc vous rassembler autour de l'autel, pour un petit mot de
prière. Faites savoir au monde, faites savoir à Jésus que vous–que vous
n'avez pas honte, que vous voulez être un vrai chrétien. Pourquoi ne
pas venir, pendant que nous attendons quelques instants?
216 Membre d'église, tiède, rétrograde, pourquoi ne
pas venir vous tenir avec eux maintenant? Venez vous placer avec eux,
ici, vous qui n'avez pas, si vous n'avez pas d'expérience avec Dieu,
par laquelle vous êtes né dans le Royaume de Dieu, comme ça.
217 Que voulez-vous voir de plus? Rappelez-vous, je
vous le dis au Nom du Seigneur, si vous me considérez comme Son
serviteur, c'est ici le dernier signe que l'église verra, selon
l'Écriture. C'était la dernière chose qu'Abraham a vue s'accomplir
avant l'arrivée du fils promis. Et nous sommes la Semence royale
d'Abraham, et Jésus a promis que la Semence royale verrait la même
chose qu'Abraham a vue, juste avant que le monde des nations soit
brûlé. Ne retardez pas, pour attendre autre chose. Satan essaie de vous
faire regarder ailleurs. Venez maintenant, pendant que...
Il y a une Source remplie du Sang
Des veines d'Emmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot
Est lavé de tout péché.
Le brigand mourant vit avec joie
Cette Source en son jour;
Et moi qui suis vil comme lui
J'y puis laver mes péchés.
218 Pourquoi ne pas venir l'accepter maintenant?
J'attends juste un instant, quelqu'un d'autre pourrait venir se tenir
ici pour qu'on prie pour lui.
219 Maintenant, je vais demander à des prédicateurs
ici, des frères, de venir se tenir avec moi, autour, pendant que nous
prions; et les prédicateurs qui sont dans l'auditoire, ceux qui sont
concernés, si certaines de ces personnes viennent de votre quartier,
qu'elles viendraient à votre église, ou–ou quelque chose, si vous êtes
intéressés à ce que–à ce que des âmes viennent à Christ, et vous croyez
que ceci est Jésus-Christ.
220 Maintenant, rappelez-vous, je ne suis pas
Jésus-Christ. Je suis votre frère, un pécheur sauvé par la grâce. Je
suis comme vous. Mais c'est Jésus-Christ, le Saint-Esprit qui est ici
avec nous, qui tient Parole. Il n'est pas obligé de faire ceci, mais Il
a promis qu'Il le ferait. Jésus n'était pas obligé de guérir les
malades, mais la Bible dit qu’«Il l'a fait afin que s'accomplît ce qui
avait été promis à Son sujet».
221 Maintenant, peu nous importe à quelle sorte
d'église vous appartenez; si vous croyez que Jésus-Christ est présent,
si vous croyez qu'il existe une expérience de la nouvelle naissance, du
baptême du Saint-Esprit.
222 Prédicateurs, approchez-vous, venez parmi ces
gens ici. Avancez-vous jusque parmi eux, imposez-leur les mains. Nous
allons offrir une prière pour eux. Je demande à notre assemblée d'être
aussi respectueuse que possible pendant quelques instants. Comment
savoir ce que le Saint-Esprit pourrait faire! C'est ça, entrez parmi
eux, mêlez-vous aux gens. Que chacun vienne parmi eux.
223 Maintenant, souvenez-vous, il n'y a qu'une chose
que vous puissiez faire, c'est d'accepter ce qu'Il vous a promis.
Avez-vous vu la réalité de la résurrection de Christ?
224 Maintenant, je vais demander à l'assemblée s'ils
veulent bien se lever un instant, par révérence et respect envers Cela.
Que chacun de vous croie maintenant. Confessez tout ce que vous avez
fait, c'est tout ce que vous pouvez faire, ensuite, demandez à Dieu de
vous pardonner. Et acceptez-Le, croyez-Le. Maintenant priez, chacun à
sa façon.
225 Notre Père Céleste, nous venons à Toi, avec des
âmes contrites. Combien la petite histoire de cette maman biche nous a
profondément touchés, voilà des gens qui voulaient faire quelque chose,
ou voir quelque chose de réel; comme la reine du Midi, qui est venue
des extrémités de la terre, pour entendre la sagesse de Salomon. Et il
y a ici plus que Salomon, il y a le Sauveur de l'humanité, Jésus-Christ
de Nazareth! Sauve-les, Père. Pardonne leurs péchés. Lave leurs âmes
dans le Sang de l'Agneau, et donne-leur l'expérience d'être un chrétien
par naissance. Aucun autre animal, rien d'autre n'aurait pu faire cela
que la maman biche. C'est ce qu'elle était. Donne-nous cette
expérience, Seigneur, maintenant, l'expérience d'une nouvelle
naissance, dans le Royaume de Dieu, alors que le Saint-Esprit est là.
Accorde-le, Seigneur. Accorde-le, Seigneur.
226 Maintenant, fermez les yeux, levez les mains, et
dites, faites votre confession, en disant: «Jésus, maintenant je crois.
Prends-moi comme je suis. Je ne peux rien faire de plus. Guéris mon
corps malade. Prends-moi, Seigneur. Je crois que Tu es ici, le
Saint-Esprit est ici, Il S'identifie. Sauve-moi par Ta grâce, Seigneur.
C'est tout ce que je peux faire. Par le Nom de Jésus-Christ!»
Frère Grant, voulez-vous conduire la prière?