Il Y A Maintenant Ici Plus Que Salomon

Date: 64-0306 | La durée est de: 1 heure 27 minutes | La traduction: MS
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1     Restons debout un instant, alors que nous lisons la Parole du Seigneur. Vous qui aimeriez prendre le passage de l'Écriture que nous allons lire ce soir, prenez Matthieu 12, en commençant au verset 38.
    Et là, alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent: Maître, nous voudrions te voir faire un miracle.
    Il leur répondit: Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas.
    Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
    Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu'ils se repentirent à la prédication de Jonas, et voici, il y a ici plus que Jonas.
    La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu'elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.

2     Courbons la tête. Alors que nos têtes et nos cœurs sont inclinés dans Sa Présence, est-ce qu'il y a une demande, ici ce soir, à laquelle vous aimeriez qu'on pense en prière? Si oui, levez donc la main pour dire: «Ô Dieu, écoute ma demande.» Maintenant, pendant que nous prions, priez en silence.

3     Notre Père Céleste, nous considérons ceci comme un des privilège les plus grandioses que nous ayons de ce côté-ci de la Gloire, que de nous trouver dans l'assemblée des gens qui croient en Toi, là où nous pouvons nous attendre à ce que Ta Présence soit là, parce que c'est conforme à Ta promesse. Tu as dit: «Là où deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je suis là, au milieu d'eux. Et s'ils peuvent s'accorder pour demander quoi que ce soit, ils le recevront. Seigneur, la chose la plus glorieuse pour laquelle nous puissions nous accorder, ce soir, c'est que Tu nous rencontres, pour que nous puissions contempler Ta Présence, La ressentir dans notre esprit, et savoir que Tu es ici. Et dans Ta Présence, nous sentons que nous pouvons déverser nos cœurs, dans les supplications. Et, alors que nous méditons sur Toi, puissions-nous avoir le glorieux sentiment d'avoir la réponse à nos prières, comme nous le demandons maintenant au Nom de Jésus-Christ. Amen.
    Vous pouvez vous asseoir.

4     Je voudrais prendre comme sujet, si le Seigneur le veut, avec quelques passages des Écritures que j'ai notés ici, pendant quelques petits instants avant de prier pour les malades, traiter ce sujet: Il y a maintenant ici plus que Salomon.

5     Nous voyons au début de notre lecture Biblique de ce soir, d'où nous avons tiré notre sujet, que Jésus était en train de discuter avec les pharisiens. Il les réprimandait parce qu'ils ne L'avaient pas compris. Cet Homme, les théologiens, qui avaient reçu une formation, attendaient le moment où II allait paraître, et puis, quand Il est arrivé, ils L'ont mal compris et ils L'ont traité de «démon». Ils ont dit que le ministère qu'Il avait était du diable, parce qu'Il pouvait discerner les pensées qui étaient dans leurs cœurs, et à cause de ça, ils pensaient qu'Il était un genre de–de sorcier ou quelque chose comme un diseur de bonne aventure; et n'importe qui sait que ça, ce sont des mauvais esprits. Et appeler l’œuvre de Dieu «un mauvais esprit», c'était blasphémer.

6     Et Il leur avait dit qu'Il le leur pardonnerait, parce que le Saint-Esprit n'était pas encore venu attendrir leurs cœurs et–et les préparer à comprendre Dieu. Ils étaient, leurs cœurs étaient éloignés de Dieu. Tout ce qu'ils connaissaient, c'était la théologie de la loi, froide, et ils n'avaient pas encore reçu le Saint-Esprit. Mais Il a dit: «Quand le Saint-Esprit sera venu et qu'Il fera la même chose, de parler contre Cela, ce ne sera jamais pardonné, ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir.»

7     Et je me suis dit, quand je lisais ceci, cet après-midi, et que je méditais là-dessus, que–qu'ils, l'un d'eux, là, était venu à Lui, et, d'une façon détournée, il Lui avait demandé: «Maître, nous voudrions Te voir faire un miracle.» Autrement dit, les Juifs avaient toujours appris à croire aux miracles. Les Juifs recherchent les miracles, toujours; et les Grecs, la sagesse. Alors nous voyons que ces Juifs s'appuyaient sur un miracle.

8     Or, combien cela–cela témoignait vraiment contre ce pharisien, lui qui était censé connaître les Écritures, que le signe du Messie, Jésus l'avait déjà accompli, et ses yeux étaient tellement aveuglés qu'il ne l'a pas reconnu. Jésus avait, Jésus lui avait donné le vrai signe Biblique du Messie, qui avait été promis dans l'Écriture. Mais lui cherchait un autre genre de signe.

9     Et combien cela reste vrai pour les enseignants d'aujourd'hui, et pour les gens d'aujourd'hui. Ils peuvent voir quelque chose d'absolument certain, qui se trouve dans l'Écriture, que Dieu a promis, pour leur jour. Et ils peuvent voir Cela, et pourtant ils s'attendent encore à quelque chose, ils veulent voir quelque chose d'autre, et ils n'acceptent pas le signe de leur temps.

10     Il leur a dit, une fois, Il a dit: «Vous savez discerner les cieux quand ils sont d'un rouge sombre. Vous dites, quand ils sont sombres et rouges: ‘Demain, il y aura de l'orage’, et ainsi de suite.» Mais Il a dit: «Vous savez discerner les signes dans les cieux, mais vous ne pouvez comprendre les signes des temps.» En effet, l'Écriture avait bien dit que ce Messie serait prophète.

11     « Nous savons que la manière de Dieu de faire les choses, a toujours été d'envoyer un prophète pour confirmer Son message. Ça n'a jamais manqué. Ça ne manquera jamais. Dieu ne peut pas changer de manière de faire. Ce qu'Il a décidé en premier, ça doit toujours rester ainsi. Ce qu'Il dit, c'est vrai.

12     Dieu n'a jamais traité avec des grands groupes. Il traite toujours avec l'individu. C'est comme ça qu'Il a fait sortir un peuple d'entre les nations pour Son Nom; juste un individu, un ici, un là, pour Son Nom. Il traite avec l'individu, pas par groupes.

13     Et nous voyons que la raison pour laquelle ils croyaient cela, c'est qu'un prophète doit être un témoin identifié par Dieu. En effet, quand il disait quelque chose, et que cela s'accomplissait; et qu'il disait encore, et que cela s'accomplissait; et que tout ce qu'il disait, Dieu confirmait que c'était vrai, alors, Il avait dit: «Écoutez-le, car Je suis avec lui.»

14     Or, nous voyons que Moïse, en qui ils disaient croire, leur avait dit que «l'Éternel votre Dieu suscitera un Prophète comme moi, et le peuple devra L'écouter. Et que tous ceux qui ne croiraient pas ce Prophète seraient retranchés du peuple».

15     Nous voyons que c'est vrai. «Il est venu vers les Siens; les Siens ne L'ont pas reçu. Mais à tous ceux qui L'ont reçu, Il leur a donné le pouvoir, Il leur a donné le pouvoir de devenir fils de Dieu.»

16     Comme nous voyons que ces pharisiens, ils avaient directement devant leurs yeux, et ces sadducéens, exactement ce que la promesse de Dieu avait dit qu'Il ferait. Et les voilà, à chercher encore un signe, sans savoir que c'était là le vrai signe Messianique qu'Il devait accomplir.

17     Philippe l'a compris, quand Il lui a dit où il était la veille. Il a compris que c'était le Messie, il a dit: «Tu es le Christ, et Tu es le Roi d'Israël.» Donc, il–il a reconnu cela, parce que ça lui avait été donné. Il était...

18     Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l'attire. Et tous ceux que le Père M'a donnés viendront à Moi.» Peu importe combien nous essayons d'entrer par un autre moyen, il faut que ce soit Dieu. «Ce n'est ni celui qui veut, ni celui qui court, mais c'est Dieu qui fait miséricorde.» C'est Dieu qui fait le choix. «Ce n'est pas vous qui M'avez choisi,» a dit Jésus, «c'est Moi qui vous ai choisis.»

19     Et maintenant, nous voyons que l'anti-Christ,  au dernier jour, «séduira tous les habitants de la terre, ceux dont les noms n'ont pas été écrits dans le Livre de Vie de l'Agneau dès la fondation du monde». Votre nom a été mis dans le Livre de Dieu avant que l'Agneau ait été immolé. Quand Son programme tout entier a été préparé, vous étiez reconnu dans ce programme, parce que vous avez la Vie Éternelle. Le mot Éternel, ça n'a jamais commencé, et ça ne peut pas non plus prendre fin, et vous êtes un attribut des pensées de Dieu avant même que le monde ait été créé. C'est le seul moyen pour vous d'avoir la Vie Éternelle. Et cette Vie, comme Il pensait à vous, elle est en vous maintenant. Il n'y a pas moyen de la séparer. Elle est là, et elle y restera.

20     Remarquez, là, ces pharisiens, même s'ils étaient des professeurs de religion, des théologiens émérites, et qu'ils étudiaient le Livre jour et nuit, ils ont manqué de voir ce signe Messianique, et ils étaient là, à essayer de Lui demander un signe.

21     Je veux aller plus loin, pour vous montrer que Dieu donne toujours des signes. En effet, Il est surnaturel, Il traite toujours avec les gens à travers des signes, des signes Bibliques.

22     Dans l'Ancien Testament, quand ils avaient une–une question, que quelqu'un avait eu un songe, et qu'il n'y avait pas là de–de prophète, on l'amenait au temple, là où il y avait ce qu'on appelait l'Urim Thummim. Vous, les enseignants de la Bible, vous comprenez ce que je veux dire. C'était le–le pectoral que portait Aaron, avec les douze pierres qui représentaient les douze tribus d'Israël. On le suspendait à un poteau; et là, quand ce prophète, ou ce songeur, ou quoi que ce soit, racontait sa vision ou son songe, peu importe combien ça semblait être vrai, si ces lumières surnaturelles ne brillaient pas, pour faire l'Urim Thummim sur ce pectoral, c'était rejeté. Dieu le refusait.

23     Il faut qu'il y ait un signe surnaturel qui vient de Dieu, pour confirmer. Peu importe combien ça avait l'air vrai, combien c'était d'une théologie profonde, combien ça avait l'air bon, quand même, si le signe surnaturel de Dieu ne le confirmait pas, ce n'était pas vrai, pour le Juif.

24     Or, l'Ancien Testament, le pectoral d'Aaron a été aboli, avec l'Ancienne Alliance.

25     Mais dans la Nouvelle Alliance, Dieu a encore l'Urim Thummim. C'est-à-dire que si un prophète, un songeur, un théologien, ou quoi que ce soit, prononce quelque chose de contraire à la Parole, et que Dieu n'y fait pas écho par la Parole, je le laisse de côté, parce qu'Elle est l'Urim Thummim de Dieu. Et je le crois de tout mon cœur, que c'est la Parole de Dieu.

26     Et Dieu est Sa propre Parole. «Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair et Elle a habité parmi nous.» «Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours.» Il est encore... Dieu n'a pas besoin d'interprète.

27     Nous, nous interprétons, nous disons: «Ceci, ceci, c'est cela, et ceci, c'est cela», et ainsi de suite.

28     Dieu n'a pas besoin d'interprète. Il est Son propre interprète. Dieu n'a pas besoin de nous pour interpréter Sa Parole. La Bible, Elle est écrite, et Elle dit qu'Elle ne se prête à aucune interprétation particulière. Dieu a dit, au commencement: «Que la lumière soit», et la lumière fut. En voilà l'interprétation. Dieu a dit: «Une vierge concevra», et elle l'a fait. En voilà l'interprétation. Elle n'a besoin de personne pour L'interpréter.

29     Dieu a dit qu'en ce jour-ci ces choses allaient se produire, et elles se produisent. Elle n'a besoin d'aucune interprétation. C'est Dieu qui fait l'interprétation par Lui-même. Ça se produit. Peu importe combien on essaie de La déformer, et de dire: «Ça ne veut pas dire Ceci, et ça ne veut pas dire Cela.» C'est exactement ce qu'Elle veut dire, et Dieu est Son propre interprète. Il confirme Sa Parole, et c'est comme ça qu'Il L'interprète, parce qu'Elle s'accomplit.

30     Maintenant, nous voyons ces hommes, là, dans Matthieu, chapitre 12, versets 38 à 40, qui Lui demandaient: «Maître, nous voudrions Te voir faire un miracle.»

31     Et Il les réprimandait, parce qu'ils n'avaient pas cru en Lui, et qu'ils avaient traité l'Esprit même qui était sur Lui de «mauvais esprit», dans leur incrédulité, parce qu'ils ne pouvaient pas L'identifier aux membres de leur–leur clergé. Ils ne pouvaient pas identifier (Son) d'où Il venait. Ils ne savaient pas de quelle école Il venait, s'Il était pharisien ou sadducéen; et Il n'arrêtait pas d'essayer de démolir leurs instituts de–de théologie, et de les appeler une bande de «serpents». Et, vraiment, ils n'arrivaient pas à L'identifier, nulle part. Alors: «D'où cet Homme est-Il venu? Nous ne savons pas d'où Il vient.» Et ils ne se rendaient pas compte que le signe même, qui montrait qu'Il était le Messie, était là.

32     Comme cette petite femme au puits, là, dont nous avons parlé avant-hier soir. Elle, elle a reconnu cela, et ça a fait quelque chose pour elle. Et ceux qui ont reconnu cela–cela, ils étaient la semence de Dieu qui devait être appelée en ce jour-là.

33     Dieu, toujours et à toutes les époques, Il a toujours donné des dons spirituels à Son peuple. C'est comme ça qu'on L'identifie et qu'on Le reconnaît, par des dons spirituels. Et quand Dieu envoie un don spirituel à Son peuple, et que ce don spirituel est rejeté, alors ce–ce peuple sombre dans les ténèbres d'un chaos. Chaque fois, au cours des âges, quand Dieu envoie quelque chose au peuple, un don, et qu'ils le refusent, ce peuple est rejeté par Dieu pour avoir rejeté la miséricorde de Dieu.

34     Oh, quelle sécurité ce serait, ce soir, comme ce serait meilleur que tous les abris anti-aériens, et–et que tous les endroits auxquels on pourrait penser, si cette nation, qu'on appelle une nation chrétienne, pouvait accepter le don de Dieu qui lui a été donné, le glorieux Saint-Esprit déversé en ces derniers jours. Et combien, si cette nation L'acceptait, il y aurait plus de sécurité que dans n'importe quel endroit où ils pourraient aller. Mais ils L'ont rejeté, alors il ne reste rien d'autre que le chaos et le jugement.

35     Dans tous les âges, Il a donné ces glorieux dons spirituels. Et remarquez toujours la venue d'un don spirituel, d'un véritable don; un soir, je voudrais parler de «la Voix du don», mais, si le Seigneur le veut. Mais, généralement, ces dons sont toujours annoncés par des prophètes. Et quand vous voyez un prophète entrer en scène, ça montre que le jugement est proche. Or, c'est un signe, quand vous voyez entrer en scène un prophète de Dieu identifié; à l'époque de Jérémie, à l'époque de Daniel, à l'époque de–de Jean-Baptiste, à l'époque du Seigneur Jésus, et tout le long. Quand un prophète entre en scène, c'est le moment où Dieu va prononcer Sa Parole. Les nations La rejettent, et alors, le chaos s'installe.

36     C'est ce qui est arrivé aux changements des âges de l'église, chaque fois, quand le message a été rejeté. Et Dieu donne ces dons et ces messages aux gens, et ils les rejettent, alors il ne reste plus rien d'autre que le jugement.

37     Dieu est juste. Il n'envoie pas de jugement avant d'avoir offert la miséricorde. Et la miséricorde est prédite, de même que la manière dont elle doit venir, mais d'habitude, les gens sont tellement confus et, dans leurs pensées, et il y a tant d'échafaudages d'idées humaines, qu'ils ne Le reconnaissent pas. Et c'est toujours comme ça que ça se passe.

38     Maintenant, nous voyons qu'Il leur a dit qu’«une–une génération méchante et adultère demande des miracles». Combien de fois l'incroyant a-t-il profité de cela, des signes Bibliques, et il ne le croit pas!

39     Dieu parle toujours par des signes. Il l'a toujours fait. Il le fera toujours. Tant qu'il y aura un monde, Il continuera à parler par des signes spirituels. Il a prédit qu'ils viendraient.

40     Maintenant, beaucoup d'incroyants prennent ça, quand Il a dit qu’«une génération méchante et, ou une génération faible et adultère demande des miracles».

41     Regardez bien, ici, Il parlait par une prophétie composée. Il leur disait aussi qu'eux, ils étaient une génération faible et adultère; et Il leur disait aussi que toute génération faible et adultère, et une qui devait venir, recevrait un miracle. Remarquez, Il a dit: «Une génération faible et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui de Jonas. Car, de même que Jonas fut dans le ventre d'un grand poisson pendant trois jours et trois nuits, de même le Fils de l'homme doit être dans le sein de la terre pendant trois jours et trois nuits.»

42     Qu'est-ce qu'Il disait, ici? Il disait qu’«une génération méchante et adultère recevrait le miracle de la résurrection». Et à quel autre âge sommes-nous jamais arrivés, où ce soit le cas plus que maintenant même, une génération méchante, pervertie, adultère, qui rejette Christ? Et ils recevront un miracle, le miracle de la résurrection, que Jésus-Christ est tout aussi vivant ce soir, qu'Il l'a toujours été. Il est ressuscité des morts, ce qui fait de Lui le même hier, aujourd'hui et pour toujours. «Une génération faible et adultère demande un miracle, et ils le recevront, et ce miracle, ce sera le miracle de la résurrection.» Or, bien sûr, Il leur annonçait là qu'Il allait ressusciter des morts.

43     Bien des fois, les Écritures ont leur sens commun, ou plutôt composé. Comme dans Matthieu 3, il est dit: «Afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: ‘J'ai appelé Mon Fils hors d'Égypte.’» Maintenant, si vous prenez la référence, il s'agit d'Osée, et il avait prophétisé qu’«Il avait appelé le fils de Dieu hors d'Égypte», il s'agissait là d'Israël. Jacob était le fils de Dieu, et Il l'a appelé hors d'Égypte. C'est à ce passage qu'on vous renvoie. Mais, aussi, Christ était Son Fils majeur, et Il L'a appelé à sortir, alors qu'Israël était un type.

44     De même, comme ça, c'était un type du rejet de Christ, pour cette génération-là; ici, c'est un type encore plus grand, puisque cette génération-là, qui a rejeté la résurrection, a reçu le pardon, mais cette génération-ci, qui se moque du Saint-Esprit, est impardonnable. Nous sommes... Celui qui rejette le Saint-Esprit est plus grand que celui qui a rejeté Jésus-Christ aux jours de Sa chair sur la terre. Jésus l'a dit: «Si vous parlez contre le Fils de l'homme», quand ils disaient qu'Il était un diseur de bonne aventure, ou un mauvais esprit, Il a dit: «Si vous parlez contre le Fils de l'homme, il vous sera pardonné. Mais quiconque prononce un mot contre le Saint-Esprit, il ne leur sera jamais pardonné, dans ce siècle», c'est-à-dire d'appeler l’œuvre du Saint-Esprit une chose mauvaise, impure, quand ils voient s'accomplir l’œuvre de Dieu.

45     Oui, Jonas a été un témoin de la résurrection, car il a été dans le ventre du grand poisson pendant trois jours et trois nuits. Beaucoup de gens essaient de condamner Jonas, et de dire que «oh, lui, tout le monde, il était un Jonas». Jonas était prophète. Il marchait exactement dans la volonté de Dieu. Quand il a pris ce mauvais bateau pour s'en aller là-bas, il fallait que ça arrive, il fallait qu'il en soit ainsi, pour montrer la résurrection de Jésus-Christ. Il devait jouer ce rôle-là, tout comme Agar qui a été chassée, pour que la femme libre n'hérite pas avec la servante. Ces choses devaient arriver, elles étaient des ombres et des types des choses à venir.

46     Maintenant, nous voyons qu'Il en arrive ensuite, après avoir parlé de Jonas, alors Il en arrive à l'époque de Salomon. Or, nous savons tous que l'époque de Salomon, c'était le Millénium, presque, de l'Ancien Testament. C'était l'époque la plus glorieuse de toutes celles qu'Israël avait eues, c'était sous le règne de Salomon; pas de guerres à mentionner, et ça allait très bien pour eux. Dieu a donné à Salomon, qui était fils de David, Il lui a donné un don de discernement, et alors, il pouvait discerner les pensées dans le cœur des gens.

47     Maintenant, combien cet Hébreu, qui se tenait là, aurait dû reconnaître ça! Salomon avait un–un don de discernement et il pouvait discerner les pensées de leur cœur, et ils s'étaient tous rassemblés autour de Salomon, et voilà que se tenait là plus que Salomon. Et Salomon était le fils de David, mais il était le fils mineur de David, selon la chair; et Jésus était le Fils de David, par la Semence de la promesse, la Semence royale. Aussi il s'en tenait Un là qui était plus grand que Salomon, qui faisait la même chose que Salomon avait fait, seulement Il était plus grand que Salomon, et ils ont appelé cela «Béelzébul».

48     Vous voyez l'interprétation de l'Écriture? Ce n'est pas étonnant qu'Il ait dit ce qu'Il a dit: «Une génération méchante et adultère demandera un miracle; et ils le recevront, le miracle de la résurrection.»

49     Et dans l'âge de Salomon, un grand réveil avait lieu. Je vais l'apporter un peu comme une image, pour que les jeunes puissent le comprendre. À l'époque de Salomon, un grand réveil avait lieu. Dieu avait donné un don, et toute la nation s'était rassemblée autour. Tout le monde y était venu. Ils y croyaient, de tout leur cœur.

50     Ce serait merveilleux, n'est-ce pas, si ça se produisait parmi les gens ce soir, si toute l'Amérique, tous ceux qui se disent chrétiens, se rassemblaient autour du don de Dieu en ces derniers jours, l'effusion du Saint-Esprit sur les gens! C'est le don de Dieu en ce dernier jour, c'est le Saint-Esprit. Christ, sous forme d'Esprit, Il est ici avec nous maintenant. Ne serait-ce pas merveilleux si toutes les églises qui professent le christianisme se rassemblaient autour de ce glorieux don que Dieu nous a donné?

51     Mais pourquoi? Ils placent ça dans toutes sortes d'ismes, de credo et de dogmes, et on ne sait plus où on en est. C'est exactement comme ça qu'ils ont toujours fait. Mais Dieu a promis que ce serait redressé, du moins pour la Semence, au temps de la fin.

52     Maintenant, remarquez, là, nous voyons qu'ils se sont tous rassemblés autour de ce glorieux don, et qu'Israël a prospéré comme jamais auparavant. Toutes les nations craignaient Israël; ils avaient peur d'aller là-bas, parce qu'ils savaient que Dieu était avec eux.

53     Et je vous dis, vous parlez d'arrêter le communisme, et tout; que l'Amérique revienne simplement à Dieu, qu'elle revienne à son don, qu'elle revienne au Saint-Esprit, et les gens devront arrêter de crier après le communisme. Il est tellement rongé par les vers que les communistes eux-mêmes installent des dispositifs anticommunistes, pour pouvoir les dépister. Il faut que ça se passe comme ça. Mais qu'ils reviennent!

54     Ici, il n'y a pas longtemps, en Finlande, Frère Lindsay, je crois qu'il–il était ici hier soir, il était avec moi quand c'est arrivé. Un petit garçon, que j'avais vu dans une vision ici, a été ressuscité des morts, là-bas. Beaucoup d'entre vous, je pense que ça doit être encore écrit dans vos Bibles, comme j'ai traversé le pays, en disant à quoi il allait ressembler, où il serait, et ainsi de suite. Et il est ressuscité des morts, conformément à la Parole du Seigneur. Il avait été tué dans un accident de voiture. Beaucoup d'entre vous se souviennent de cette affaire, j'étais là quand il a été ressuscité des morts.

55     Ce soir-là, nous étions en route vers le Messuhalli. Frère Lindsay et moi, et Frère Moore, et plusieurs hommes, on essayait de se rendre au Messuhalli; là où ils en laissaient entrer tant de milliers, pour que je leur parle, ensuite ils les faisaient sortir pour que je parle à d'autres. En route pour s'y rendre, quatre ou cinq pâtés de maisons avaient été complètement bloqués. Les gens étaient dans les–dans les rues, pour nous voir entrer et sortir. Et là-bas, il y avait eu une petite fille en béquilles, avec une jambe plus courte que l'autre, qui avait été guérie, et beaucoup de choses avaient été accomplies.

56     Et puis ce petit garçon qui était ressuscité, c'est passé aux informations. Il n'y a pas de rock and roll, et tout, en Finlande, ou il n'y en avait pas à l'époque. Il n'y avait que des informations et des choses utiles, qui passaient à la radio. Et c'était allé jusqu'en Russie. Si vous vivez en Russie, et que vous êtes à quarante milles de chez vous, de votre lieu de naissance, il vous faut un visa pour montrer ce que vous venez faire. Et le–le Rideau de Fer était tout... on s'était approchés tout près, là où il y avait des mitraillettes dans les rues, tout près de Kuopio. Et, ce soir-là, comme la nouvelle s'était transmise jusque-là, il y avait des milliers et des milliers de Russes dans les rues.

57     Il y avait là ces soldats communistes, ces soldats russes, avec leurs petits calots ronds sur la tête; et six jeunes Finlandais, pas longtemps après la guerre, ils n'avaient même pas encore l'âge de se raser, ils étaient imberbes; ils portaient des grosses bottes, des grands manteaux longs, ils marchaient dans la rue, avec des sabres, et tout, ils m'escortaient à travers la foule, pour que je puisse entrer. Et il y avait ces Russes qui se tenaient là. Quand je m'approchais, ils se mettaient au garde-à-vous, ils se tenaient comme ça, et les larmes leur coulaient sur les joues. Et quand je suis passé devant eux, ils ont empoigné ces soldats finlandais pour leur donner l'accolade, et pour les embrasser. Quelque chose qui pourrait faire qu'un Russe donne l'accolade à un Finlandais, ça désamorcerait les guerres. Ils disaient: «Ça, nous l'accepterons, un Dieu qui peut ressusciter les morts.»

58     Voilà le problème ce soir, mon ami, exactement. Ce qui les a rendus communistes, c'est que le clergé a abandonné la Parole de Dieu. Ils ont pris tout l'argent, et ils n'ont rien à donner en échange, rien de plus qu'un club ou quoi que ce soit d'autre. Voilà ce qui ne va pas dans le monde.

59     Alors, nous voyons qu'aux jours de Salomon, ils se sont tous rassemblés autour de ce glorieux don que Salomon avait reçu du Seigneur. Et les gens venaient et repartaient. Toutes les nations craignaient Israël. Au lieu d'essayer de leur faire la guerre, ils apportaient des offrandes de paix. Ce n'était pas tant de leurs hommes qu'ils avaient peur, c'était du Dieu avec lequel ils étaient tous unis qu'ils avaient peur.

60     Oh comme ce serait grandiose pour cette nation, ce soir, si tous, nous avions la crainte de Dieu, si tous, nous respections Dieu, et que nous recevions Son don du Saint-Esprit et que nous nous rassemblions autour, que chaque église rompe ses credo et qu'elle les jette au dehors, et qu'on se prosterne à l'autel et qu'on y reste jusqu'à ce que le Saint-Esprit vienne identifier Sa Parole au dernier jour!

61     Certains d'entre eux essaient de dire: «Mais, il n'y a que les Juifs qui doivent Le recevoir. Ça s'est arrêté là.»

62     Le Jour de la Pentecôte, Pierre a dit: «Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission des péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, et pour vos enfants, pour ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Tant qu'il y a une Semence en terre, qui attend d'être appelée, il y a un Saint-Esprit pour l'appeler à Lui. C'est vrai. C'est toujours la même chose.

63     Mais, nous voyons que, quand Il vient, Il est rejeté. Voilà pourquoi la nation se retrouve condamnée. Voilà pourquoi les choses vont comme elles vont ce soir.

64     Et nous voyons qu'à l'époque de Salomon, ce n'était pas comme ça. Ils se sont tous rassemblés autour du don de discernement qu'avait Salomon. Et toutes les nations craignaient Dieu. Et, partout, on répandait la nouvelle: «Oh, il faut que vous veniez en Israël, leur Dieu a suscité parmi eux un don, et ils l'ont fait roi. Et sa sagesse, son discernement, dépassent l'entendement humain. Ça dépasse. ‘C'est là-bas, dans le domaine des dieux’, diraient les païens. Et nous ne comprenons pas comment ça se passe, mais Dieu, leur Dieu, S'est représenté dans un de leurs croyants. Et il... ils l'ont élevé sur un trône, et tous l'écoutent.» Vous savez, à l'époque, les nouvelles ne se répandaient pas par la télévision, le téléphone, et tout ça, mais de bouche à oreille.

65     Finalement, la nouvelle est parvenue jusqu'au-delà du désert du Sahara, tout là-bas, dans un petit pays qui s'appelait Séba. Il y avait... C'était une contrée païenne. Il y avait là-bas une petite reine, qui était sans doute une–une brave petite dame. Et elle a reçu la nouvelle que «Dieu donnait un glorieux réveil là-bas, au pays d'Israël, et que des choses glorieuses se produisaient. Et que là-bas, il y avait un homme oint de l'Esprit de leur Dieu, au point que sa sagesse dépassait même tout ce que l'homme pourrait imaginer».

66     Vous savez, «la foi vient de ce qu'on entend, de ce qu'on entend la Parole de Dieu».

67     Ça a touché son cœur. Elle s'est mise à y réfléchir. Et là, chaque fois qu'une caravane passait, sans doute que la petite reine envoyait ses soldats, pour dire: «J'aimerais parler à cette personne en privé, si elle vient d'Israël.»

68     «Oui, madame la reine, nous avons été en Israël, et, oh, c'est merveilleux, vous devriez voir. Il n'y a rien de comparable à ça. Ça dépasse l'entendement humain. Vous savez, ils sont tous d'un même accord, ils sont tous là, autour de ce don que leur Dieu leur a donné, et ils le croient tous d'un même accord. Oh, c'est tout ce qu'il y a de plus grandiose, et rien n'est caché. Dieu révèle tout. Si une nation se mettait en marche contre eux, là-bas, eh bien, leur Dieu leur révélerait par où ils arrivent, et–et ils leur dresseraient une embuscade avant qu'ils arrivent. Oh, c'était vraiment un glorieux réveil qui avait lieu.»

69     Alors, vous savez, la petite reine s'est mise à avoir soif de le voir, par elle-même.

70     Vous savez, il y a quelque chose, là, l'homme sait qu'il vient de quelque part; et voilà qu'il est ici, et il ne sait pas pourquoi il est ici; et il s'en va quelque part, et il ne sait pas où il s'en va. Et il n'y a qu'un seul Livre au monde qui nous dit qui vous êtes, d'où vous venez, ce que vous êtes, et où vous allez, et c'est la Bible. C'est le seul qui vous le dit, et c'est le Livre de Dieu. C'est Dieu Lui-même manifesté sous forme de parole, qu'on appelle une Semence. Cette Semence, dans la bonne sorte de terre, produira chaque promesse qu'Il a faite, parce que c'est Dieu Lui-même. Mais elle doit être arrosée par la foi, pour la faire s'accomplir, comme toute autre semence. Le germe est en elle. Su! Remarquez, maintenant.

71     Nous voyons qu'en faisant cela, la petite reine s'est mise à avoir faim et soif de Dieu. Oh, si–si seulement les dons de Dieu pouvaient créer une soif dans le cœur des gens, un, soif de Lui, comme cela a été le cas pour elle!

72     Alors, nous voyons; pour que les enfants, les tout-petits, il y en a toute une rangée qui sont assis ici et à différents endroits, pour qu'ils comprennent, nous allons le mettre en scène pour eux, en quelque sorte, pour qu'ils comprennent.

73     Maintenant, rappelez-vous, elle était païenne. Donc, pour faire cela, et comme elle était reine, il fallait qu'elle ait l'autorisation de son prêtre païen, pour pouvoir y aller. Et je peux m'imaginer la voir s'approcher et faire se courbettes devant lui, et dire: «Grand saint père Untel, nous savons que les Israélites ont un réveil là-bas, et que leur Dieu S'est représenté sous la forme d'un homme, par un grand don, en ce qu'il connaît les secrets du cœur. Et on me dit qu'Il est la Parole, et que la Parole juge les sentiments du cœur, et on dit qu'Elle est à l’œuvre dans un homme. J'aimerais avoir votre autorisation, très saint père, pour me rendre là-bas, et faire un visite pour voir moi-même.»

74     Eh bien, j'imagine la réponse qu'elle a reçu: «Nous ne collaborons pas à ce réveil», ou plutôt ça, c'en est 1a version ’64. Mais toujours est-il qu'ils–ils disent: «Ils n'appartiennent pas à notre dénomination. Ils ne sont pas des nôtres. Nous n'avons rien à voir là-dedans, rien du tout. Vous n'irez pas. Et ils ne sont qu'une bande de–de fêlés. On entend toutes sortes de rumeurs à leur sujet, qu'ils auraient traversé une mer Rouge, et toutes sortes de choses comme ça, mais il n'en est rien. Le voici, notre grand dieu; vous le voyez là, près du mur? Eux ils ont été comme ceci et comme cela, et ils ont si souvent fait ceci et cela.» La petite reine est repartie dégoûtée.

75     Mais, vous savez, il y a quelque chose, là, si Dieu commence à mettre une faim dans un cœur humain, il n'y a vraiment rien qui pourra lui faire obstacle. Qu'il y ait collaboration ou non, ou quoi que ce soit qu'il y ait, il faut qu'elle trouve Cela! C'est comme pour la petite femme hier soir, quand je parlais de persister et de persévérer. Vous voyez, Quelque Chose s'empare de vous, et vous vous emparez de Quelque Chose. Comme Jacob, le fils de–de Dieu; Jacob, le fils de Dieu, une nuit il s'est emparé de Quelque Chose, et Cela s'est emparé de lui; et il ne L'a pas laissé partir avant d'avoir atteint son but, d'avoir été béni par Cela. Ça, c'est la vraie chose. Et quand un homme imite quelque chose, ça ne marchera jamais comme il faut. Mais si vous pouvez vous emparer de ce Quelque Chose, et que ce Quelque Chose s'empare de vous, cela va se produire.

76     Si vous êtes venu ici ce soir pour être guéri, et que vous laissez le Saint-Esprit s'emparer de vous, et que vous vous emparez de Lui, vous allez recevoir ce que vous demandez. Il n'y a aucun moyen de vous empêcher de Le recevoir.

77     Si vous êtes venu en croyant que Jésus-Christ sauve, et qu'une puissance de salut s'empare de vous, et que vous vous En emparez, vous serez sauvé.

78     Si vous croyez au baptême du Saint-Esprit, et que le Saint-Esprit s'empare de vous, et qu'Il vous baptise, et que vous vous emparez de Lui; vous n'aurez pas à quitter votre place, Il vous remplira de Sa Présence là où vous êtes. Exactement comme Il l'a fait: «Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui L'écoutaient.» Quelque chose s'était emparé d'eux!

79     Quelque chose s'était emparé de cette petite Syro-Phénicienne dont nous avons parlé hier soir. Peu importe combien elle avait d'obstacles, elle y allait quand même. Quelque chose s'est emparé de cette petite reine dont nous parlons ce soir, une païenne, une idolâtre. C'était pareil pour cette petite Syro-Phénicienne, une Grecque, une païenne, une idolâtre. Mais Quelque Chose s'est emparé d'elles, et elles se sont emparées de Quelque Chose.

80     Il y a toujours des difficultés sur la route. Satan barre le chemin avec tout ce qu'il peut, quand il voit que Dieu commence vraiment à agir. Il va le faire pour vous. Il mettra tout, tous les obstacles qu'il peut, sur votre chemin.

81     Rappelez-vous, cette femme a eu beaucoup d'obstacles, mais sa foi n'en avait pas. La foi ne connaît pas d'obstacles. Il n'y a rien qui puisse l'arrêter, peu importe ce que qui que ce soit dit. Si vous êtes accroché à Dieu comme il faut, que Dieu est accroché à vous comme il faut, quarante médecins peuvent se tenir là pour vous dire que vous allez mourir, et vous n'en croirez pas un mot. Non monsieur. Non monsieur. Quarante hommes d'église peuvent se tenir ici, comme les quatre cents d'Achab, pour s'opposer à vous; si vous êtes un Michée et que vous êtes accroché à Dieu, que Dieu est accroché à vous, et que vous le voyez confirmé dans la Parole, rien ne va vous arrêter. Vous vous tiendrez là, malgré tout, parce que Quelque Chose vous tient.

82     C'était révélé à cette petite femme, qu'il y avait un Dieu quelque part. Je peux la voir aller relire ces rouleaux en hébreu, les enrouler, et les ranger dans la–la cruche; et retourner voir ce prêtre païen, et dire: «Je veux vous dire quelque chose, saint père. C'est peut-être vrai, les choses que vous dites. Mais, écoutez, ma grand-mère adorait cette idole, elle lisait ce catéchisme que vous avez. Mon arrière-grand-mère le lisait, ma mère le lisait, toute ma famille le lisait, il y est toujours question de quelque chose qui est déjà arrivé. Je ne l'ai encore jamais vu agir. Mais on me dit que là-bas, ils ont quelque chose de réel, qui agit en ce moment même; pas quelque chose d'historique, mais quelque chose qui se produit maintenant.»

83     Il dirait: «Mais, écoutez, là, mon enfant. Si vous y allez, je vous excommunierai. Et, en tant que reine, vous ne devez pas vous associer avec de telles personnes.» Ce même vieux démon est encore en vie.

84     Il n'y a pas de meilleure compagnie au monde, à adopter, qu'une église née de nouveau, remplie du Saint-Esprit. Peu m'importe où elle se trouve, qu'elle soit dans une ruelle, ou n'importe où. C'est la meilleure compagnie. C'est un groupe céleste, remarquez, des croyants qui croient en Dieu.

85     Son cœur tambourinait d'impatience. Elle voulait voir. Elle en avait entendu parler. Elle n'en savait rien, mais elle voulait le voir. Et je peux l'entendre dire: «Eh bien, vous pouvez bien rayer mon nom du registre, si vous voulez. Tout ce que vous dites, et ces idoles, et ces livres, et tout, je vous vois sans cesse en train de parler de quelque chose, de parler de quelque chose. Ça n'a jamais agi. Je n'ai encore jamais vu cela agir. Je veux quelque chose de réel», et elle se prépare à partir. Quel dommage qu'il n'y ait pas plus de ces petites reines aujourd'hui! C'est vrai.

86     Et là, nous voyons qu'elle a utilisé une très bonne tactique, en y allant. J'aimerais que tout le monde pense à ceci. Bon, elle disait qu'elle ne savait pas. Elle avait lu tous les rouleaux, pour voir ce qu'était Jéhovah, pour voir de quelle manière Il avait agi par le passé. «Dans ce cas, Il S'identifierait à cet homme, comme on le décrivait, alors, c'était Jéhovah. Et si c'était Jéhovah, et qu'Il était le vrai Dieu, le Dieu des vivants, pas une statue ou le monument d'une créature qui avait vécu ou qui n'avait pas vécu; c'était là un Dieu vivant, présent en ce moment même», donc elle voulait se préparer à partir. Alors, elle a dit...

87     Elle a emporté beaucoup d'argent. Elle a pris de l'or, et de la myrrhe, et, oh, de l'encens, je suppose, et de l'argent. Et elle en avait chargé des chameaux. Là, elle se disait: «J'y vais, je vais examiner ça de moi-même. Et puis, si c'est vrai, je le soutiendrai; si ce n'est pas vrai, je n'aurai rien à faire avec.»

88     Vous savez, elle pourrait enseigner quelque chose aux pentecôtistes. Nombre d'entre eux soutiennent un programme où l'on rit et où l'on se moque de vous. Et vous soutenez un programme en ondes, où l'on se moque des choses que vous croyez. Et c'est vrai. Oui monsieur. Parce que ça a l'air bien. C'est sûr, «telle voie paraît droite à un homme», a dit Jésus.

89     Mais remarquez qu'elle, elle a dit: «Si ce n'est pas vrai, je pourrai rapporter mes présents.» Mais elle allait voir par elle-même, pour en être convaincue. Elle avait lu les rouleaux, elle savait ce qu'était Jéhovah, et elle allait voir. S'Il était, Il est, alors Il est encore Jéhovah.

90     C'est valable aujourd'hui. Jésus-Christ est ce qu'Il était, et Il le sera toujours. Il ne change jamais. La Bible dit qu’«Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours».

91     Nous voyons cette petite femme, alors, vous parlez d'obstacles, alors, voici ce qui a pu lui traverser l'esprit: «Souviens-toi, il faut traverser le désert, et c'est un voyage très long.» Mesurez, d'Israël, de Palestine jusqu'en Séba, à travers le désert du Sahara. Pour un chameau, ça prendrait, je pense, pour les caravanes, ça leur prenait quatre-vingt-dix jours, trois mois, à voyager sans arrêt, pour se rendre d'un endroit à l'autre. Trois jou-... trois mois de voyage. Et puis, pensez-y, elle a traversé la chaleur de ce désert. Elle y était résolue, il fallait qu'elle le fasse, traverser la chaleur de ce désert, jusque tout là-bas, pour voir si c'était réellement Dieu.

92     Ce n'est pas étonnant que Jésus ait dit: «Elle se tiendra avec cette génération et la condamnera.» Elle n'avait pas une Cadillac climatisée. Et il y a des gens, ici, à Dallas, qui ne veulent même pas traverser la rue pour L'entendre. C'est vrai. Ce n'est pas étonnant qu'elle se tiendra là dans les derniers jours! Mais se tenir au loin, quelque part, et critiquer Cela, ils font ça partout ailleurs. Il est dit qu’«elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon». Remarquez.

93     Elle a eu ça à affronter. Elle devait probablement voyager de nuit, tellement il faisait chaud dans le désert. Les rayons du soleil qui frappent directement ce désert du Sahara, ça vous écorcherait, et peut-être que là, elle a dû voyager de nuit.

94     Autre chose, souvenez-vous, elle était chargée d'offrandes, et tout. Les fils d'Ismaël étaient d'excellents cavaliers. C'étaient des brigands dans le désert. Comme ç'aurait été facile pour les enfants d'Ismaël de venir comme un fleuve, et d'abattre les deux ou trois petits eunuques qu'elle avait avec elle; son petit groupe de soldats, d'eunuques, et ses petites servantes; les abattre et les laisser étendus là, et repartir avec des pierres précieuses qui valaient des dizaines de milliers de milliers de dollars, en plus de la myrrhe et de l'encens précieux, et des choses qu'elle apportait comme présents.

95     Mais il y a quelque chose, là, si votre cœur est déterminé à voir Dieu et que Quelque Chose vous tient, vous ne connaissez pas le danger, vous ne connaissez pas la défaite. Il y a quelque chose, vous allez y arriver malgré tout, peu importe la difficulté.

96     Bien sûr, ça avait l'air d'une véritable aubaine pour les brigands. N'importe lesquels d'entre eux auraient pu venir, mais elle ne s'est pas préoccupée du danger.

97     Elle ne s'est pas préoccupée de savoir si elle pourrait se lever et marcher, comme quelqu'un qui a peur de se lever d'un lit ou d'une civière, ou quelque chose comme ça: «Je ne sais pas, vous voyez, j'ai peur de le faire.» Elle n'avait pas ce genre de crainte là. Quelque Chose la tenait.

98     Et si Quelque Chose peut s'emparer de nous, de la même manière, quelque chose va se passer. Seulement, vous ne pouvez pas le faire tant que Cela ne s'est pas emparé de vous; vous faites mieux de ne pas essayer. Mais quand Cela vous tient, ça va arriver.

99     Remarquez, la voici, elle ne s'est pas souciée de tous les brigands qu'il pouvait y avoir dans le désert.

100     Ou encore, quand elle arriverait là-bas, est-ce qu'elle allait être acceptée, ou non? Elle était d'une autre dénomination, vous savez, alors est-ce qu'elle allait être acceptée, est-ce qu'elle allait être bien accueillie à la réunion? On ne lui avait pas demandé de venir. C'est le Saint-Esprit qui avait oeuvré en elle, pour qu'elle vienne, donc c'est Lui qui conduisait; alors, pour répondre à ce sentiment qu'elle avait, qui faisait qu'elle désirait savoir.

101     Souvenez-vous, c'est votre vie à vous. Elle, c'était sa vie. Vous n'avez qu'un moment pour régler ça, et peut-être que c'est ce soir votre dernière occasion. Si vous rejetez Christ, ce soir, il se peut que vous n'ayez pas d'autre occasion.

102     Et c'était peut-être sa dernière occasion, à elle. Elle a compris cela. Est-ce que la religion formaliste et froide qu'elle avait était bonne, ou est-ce qu'il y avait réellement un Dieu vivant? Elle n'avait rien vu dans sa propre religion, mais elle avait entendu dire qu'il y avait Quelque Chose dans l'autre, et elle avait lu au sujet de ce qu'Il était. Elle voulait voir. C'est sa vie qui était en jeu.

103     C'est ma vie, ce soir, c'est moi qui dois affronter ça. C'est moi qui dois passer en Jugement, tout comme vous, vous devez passer en Jugement. Il nous appartient, assis sur notre siège, étendu dans notre lit, ou où que nous soyons, d'examiner ces choses en profondeur. En effet, vous ne savez pas à quel moment votre carte sera retirée du fichier de Dieu, Là-haut, et que vous aurez à répondre, au Jugement. Que vous soyez un membre d'église ou que vous ne le soyez pas, ça n'a rien à voir. Vous aurez à en répondre, malgré tout, et vous faites mieux d'en être absolument certain. Éprouvez votre expérience avec Dieu, voyez si vous êtes réellement tenu par Quelque Chose qui vous ramène à cette Parole, qui vous garde loin des credo et des formes, et ainsi de suite. Il a promis que, dans les derniers jours, «le cœur des enfants se tournerait de nouveau vers les pères». Et nous croyons cela. Remarquez, nous le voyons maintenant, en ce jour-ci.

104     Et elle ne s'est pas arrêtée à la crainte ni à quoi que ce soit qui aurait pu la troubler. Elle ne pensait pas à ça. Ce qu'il y avait, c'est qu'elle voulait voir si C'était réel ou non, alors elle s'est mise à traverser le désert. Et ça n'a pas... Elle a eu du mal à le faire. Tout ce que vous...

105     C'est ça le problème, nous les pentecôtistes, on nous sert tout sur un plateau, tout ce qu'on veut. Si le pasteur n'arrive pas tout à fait à l'heure: «Je vais quitter les Assemblées et me joindre à l'église de Dieu.» Et, vous savez, c'est... on est tellement dorlotés!

106     Ça me rappelle qu'il y avait autrefois un vieux loup de mer, qui revenait de la mer. Et un poète y allait, il n'avait jamais vu la mer; il en avait parlé dans ses écrits, mais il ne l'avait jamais vue. Le vieux loup de mer le rencontre, il dit: «Où vas-tu, mon brave?»

107     Il dit: «Je vais vers la mer. Je suis poète. J'ai parlé de la mer dans mes écrits. J'ai tant désiré sentir l'odeur de la mer, et voir s'élancer ses grandes vagues bleues, avec les goélands qui chantent tout autour, et le bleu du ciel qui se reflète dans la mer.»

108     Le vieux loup de mer tire quatre ou cinq bouffées de sa pipe, abaisse le regard, et crache. Il dit: «Je suis né au bord de la mer, il y a soixante-dix ans. Je ne lui trouve rien de tellement attirant.» Il y avait vécu si longtemps que c'était devenu banal.

109     Voilà ce que nous avons, ce soir. Nous vivons dans la Présence de Dieu depuis si longtemps qu'Elle est devenue chose banale pour nous. Nous devrions nous réveiller, et nous rendre compte que Jésus-Christ est vivant et qu'Il est ressuscité des morts.

110     Tout cela allait être une nouvelle expérience pour cette petite reine. Elle a persisté. Elle voulait voir cela. C'est certain, elle a persisté. Il fallait bien qu'elle persiste, pour quitter sa nation. Elle avait tout son prestige à abandonner. Et toutes les associations de jeux de cartes et tout ce dont elle faisait partie, tous les cercles de couture, et les choses dont elle faisait partie, en tant que reine, toute la célébrité qu'elle connaissait? Elle serait la risée de ce groupe. Mais qu'est-ce que ça changeait pour elle? Il s'agissait de son âme à elle.

111     Il s'agit de votre âme à vous. Il s'agit de mon âme à moi. Qu'est-ce que ça change pour les méthodistes, baptistes, presbytériens, ou unitaires, binitaires, trinitaires, ou quoi encore? C'est de mon âme à moi qu'il s'agit. C'est de votre âme à vous qu'il s'agit. C'est la Parole de Dieu qui est confirmée.

112     Nous voyons qu'elle, ça ne changeait rien pour elle, ce que n'importe qui pouvait dire, ou sa célébrité, ou ses amis, s'il fallait qu'elle laisse là tout ce qu'il y avait au monde. Si C'était réel, elle était prête à Y venir. Elle donnerait son royaume, tout le reste. Si C'était réel, elle voulait trouver Dieu. Il y avait quelque chose dans son cœur.

113     Nous voyons qu'elle a traversé le désert. Finalement, après tous ces jours, quatre-vingt-dix jours, trois mois, la caravane a fini par arriver à la porte.

114     Seulement, elle n'est pas arrivée comme beaucoup de gens viennent aux réunions aujourd'hui. Il y en a beaucoup qui viennent et qui disent: «Euh, j'ai entendu dire qu'il y a, euh, quelqu'un m'a dit qu'il y avait... Ouais. Eh bien, je vais y aller.» Et ils s'assoient un instant. Observez-les. Vous en voyez partout. Ils disent: «Dès qu'il dira un mot qui va à l'encontre de ce que je crois», ils prennent la porte, ils s'en vont. «Je ne retournerai plus jamais en écouter un autre.» Vous voyez, ils ne restent pas assis assez longtemps, c'est tout. C'est ça.

115     Et que dire de Jésus, quand Il était assis devant Ses soixante-dix, là, et qu'Il en avait soixante-dix et qu'Il avait toute la foule? Il était un grand Homme. On disait qu’«Il était Prophète, le Prophète galiléen». Un jour, Il a regardé la grande foule qui L'entourait, Il a dit: «Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez Son Sang, vous n'avez pas la Vie en vous-mêmes.»

116     Pouvez-vous imaginer les médecins qui étaient assis là, ce qu'ils pouvaient dire de cet Homme? «Mais, Il veut faire de nous des vampires. Boire Son Sang et manger Sa chair?»

117     Il ne l'a pas expliqué. Il n'avait pas besoin de l'expliquer. Il fallait qu'Il éloigne les parasites qui L'entouraient. Au lieu d'essayer de les dorloter et de mettre leur nom sur un registre, Il les éloignait. Il n'avait pas besoin d'eux. Donc, nous voyons qu'Il était là, Il a dit: «Si...» Il ne l'a pas expliqué.

118     Regardez bien, les disciples, ils sont restés tranquilles. Ils n'ont rien dit.

119     Je vois le docteur, et je vois les pharisiens, qui disaient: «Vous voyez, cet Homme a perdu l'esprit. Il est fou, Il veut maintenant que nous découpions Son corps et que nous le mangions, et que nous buvions Son Sang? Un vampire humain! Mais, nous–nous ne pourrions pas faire une telle chose. Oh, c'est insensé. Cet Homme a perdu l'esprit.» Ils sont partis.

120     Alors, Il a promené le regard sur ces théologiens qui étaient assis autour de Lui, ces soixante-dix, et Il a dit: «Vous, que direz-vous quand vous verrez le Fils de l'homme monter au Ciel, d'où Il vient?» Ces docteurs en théologie se regardaient en disant: «Le Fils de l'homme, monter au Ciel, d'où Il vient? Mais, nous Le connaissons, nous sommes allés à l'étable où Il est né. Nous avons vu le berceau dans lequel Il a été bercé. Nous connaissons Sa mère. Nous... Il pêche avec nous. Il chasse avec nous. Il habite ici, dans les collines. Il porte les mêmes vêtements que nous, il mange la même nourriture. Et ce Fils de l'homme, d'où est-Il venu? Il est venu de Nazareth. Ça, c'est trop fort pour nous.» Ils sont partis. Il ne L'a toujours pas expliqué. Voyez?

121     Il a regardé, et Il a parcouru du regard les douze, Il a dit «Voulez-vous partir, vous aussi?»

122     Bon, eux non plus ne pouvaient pas l'expliquer, mais Quelque Chose s'était emparé d'eux. Vous voyez, ils savaient! C'est là que Pierre a prononcé ces paroles mémorables: «Seigneur, nous avons vu l'Écriture confirmée par Toi. Où irions-nous? Nous savons que Tu as les Paroles de la Vie. Tu es la Source de la Vie. Nous En sommes convaincus.»

123     Jésus a dit: «Je vous ai choisis, vous les douze, et l'un de vous est un démon.» Vous voyez, Il n'y est pas allé par quatre chemins, en faisant du raffinement, en les dorlotant, en leur passant la main dans le dos, en les baptisant en cachette, ou quelque chose comme ça.

124     Il–Il était Dieu fait chair sur la terre. Il était la Parole de Dieu confirmée. Et ceux qui avaient faim sont venus. Ceux qui n'avaient pas faim ne pouvaient pas venir. Il a dit: «Tous ceux que le Père M'a donnés viendront.» Alors, comment pouvez-vous venir sans qu'Il ne l'ait donné, que ça n'ait été donné?

125     Maintenant, remarquez, nous voyons cette petite reine, elle a fini par arriver. Elle n'a pas attendu comme ces gens-là. Certains d'entre eux la suivaient.

126     II y a trois catégories de gens, toujours: les croyants, les soi-disant croyants et les incroyants. L'incroyant va se lever et partir; le soi-disant croyant va rester là longtemps. Là, ils y étaient tous les trois. L'incroyant, la foule; le soi-disant croyant, le groupe de ceux qui se sont détournés en dernier. Mais il y avait le véritable croyant, qui ne pouvait pas L'expliquer; ils n'En savaient rien, mais ils savaient qu'Il était la Parole. Ça réglait la question!

127     Là, nous retrouvons la petite reine. Elle avait apporté beaucoup de nourriture, beaucoup de miches de pain, et beaucoup de choses. Elle avait apporté ses tentes, et tout. Elle a déchargé ses affaires de sur les chameaux, et tout, là, dans la cour, le parvis du temple. Et elle a planté ses tentes, et elle s'est installée pour y rester jusqu'à ce qu'elle soit convaincue que c'était vrai ou faux.

128     Sans doute que, jour après jour, elle avait lu ces Écritures. La nuit, ils devaient probablement voyager de nuit. Donc, pendant la journée, elle s'assoyait sous les palmiers, dans les oasis du désert, pour lire ce qu'était Jéhovah, ce qu'Il devait être. Alors, elle reconnaîtrait Jéhovah. S'Il était dans cet homme, elle reconnaîtrait Son action, elle saurait si c'était vrai ou pas. Donc, elle était très bien renseignée, par l'Écriture.

129     Elle n'est pas allée là-bas en disant: «Maintenant, s'il dit autre chose que ce que dit mon prêtre, je vais prendre mes chameaux et m'en aller.» Elle allait rester jusqu'à ce qu'elle soit convaincue.

130     Oh, si seulement les hommes et les femmes faisaient cela aujourd'hui! Prendre l'Écriture, voir si le Saint-Esprit est pour aujourd'hui, oui ou non, voir si ces choses dont nous parlons ont été prédites pour cette heure où nous vivons. Mais elle, elle l'a fait; voilà pourquoi Jésus a dit que son nom est infaillible... pas infaillible, mais il est immortel. Elle se tiendra là au Jour du Jugement pour condamner Dallas, au Texas. Elle condamnera les États-Unis, au Jour du Jugement. Car elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon; et voici, il y a ici plus que Salomon, un Jésus-Christ ressuscité est ici dans la puissance de Sa résurrection. Remarquez.

131     Et elle a planté ses tentes. J'imagine ce matin-là, pour les enfants, maintenant. Les cloches retentissaient, les trompettes sonnaient, il y avait une réunion. Ils avaient une réunion tous les jours. Pensez-y, ils aimaient aller à l'église tous les jours. Alors ils… la réunion allait commencer. J'imagine que la reine est allée s'asseoir tout au fond. Et, au bout d'un moment, toutes les trompettes ont sonné, on a chanté les cantiques, et tout.

132     Au bout d'un moment, le pasteur Salomon est arrivé, il s'est assis. Combien tous le tenaient en haute estime, parce qu'ils l'aimaient. Il était le serviteur de Dieu. Et ils venaient, pas un seul ne disait: «Hmm! Si seulement il était ceci, si seulement il appartenait à mon groupe!» Non. Il n'y avait qu'un seul groupe, et c'était–c'était eux, donc, ils étaient là.

133     Et là, nous voyons que quelqu'un s'est avancé. Et, bien vite, Salomon a révélé le secret de son cœur. J'imagine que la petite reine a dû dire: «Un petit instant, là», vous voyez. «Oh! ça, ça avait l'air vrai.» Le suivant s'est avancé, même chose. Oh, son petit cœur s'est mis à bondir. Elle–elle se demandait.

134     Elle doit avoir pris une carte de prière, et attendu. Excusez l'expression; mais, vous savez, c'est juste pour faire comprendre, vous voyez. Elle pourrait avoir pris une carte, et avoir attendu. Un jour, sa carte a été appelée, et elle s'est avancée devant le Saint-Esprit qui était à l’œuvre à travers Salomon. Et la Bible dit: «Rien n'était caché à Salomon.» Le glorieux Saint-Esprit a révélé tout ce qu'elle avait besoin d'entendre; Il l'a révélé.

135     Et voilà que le Saint-Esprit, Sa plénitude en Jésus-Christ, faisait la même chose; et ces pharisiens disaient: «Montre-nous un miracle. Guéris cet homme-là, ici. Fais ceci, et dis ceci. Et qu'en sera-t-il de ceci ou de cela?» Vous voyez, ils ne comprennent tout simplement pas.

136     Cette petite reine se tenait là, et la Bible dit que: «Rien n'était caché à Salomon.» Il lui a révélé tout ce qu'elle avait besoin de savoir; il lui a tout dit.

137     Et, à ce moment-là, elle n'a pas eu à prendre la parole de quelqu'un d'autre, elle l'avait vu et elle le croyait. Alors, elle s'est tournée vers l'auditoire, et elle a dit: «Tout ce que j'avais entendu, quand je l'ai entendu, ça m'a rendue perplexe. Mais tout ce que j'avais entendu est vrai, et c'est même plus que ce que j'avais entendu.» Vous voyez, c'était son tour, elle l'avait vu. Cela avait agi sur elle. Elle savait que c'était vrai. Et elle a dit: «Béni soit l'Éternel Dieu qui a fait de toi Son serviteur. Béni soit...»

138     Qu'est-ce que c'était? La pauvre petite femme avait vécu là-bas, avec tous ces credo et ces idoles, et une fois, dans son cœur affamé... Tout vrai croyant veut voir Dieu agir. S'Il a déjà été Dieu, Il est toujours Dieu. Et elle a vu quelque chose qui était réel, pas quelque chose de fabriqué; quelque chose d'authentique, de réel. Elle a servi Dieu le reste de ses jours, parce qu'elle avait vu quelque chose qui était réel.

139     Oh, mon ami, nous avons tellement vu de: «Joignez-vous à ce credo, aux musulmans ici, à ceci», quoi que ce soit, «venez à ceci, et ceci, cela et autre chose», et toutes sortes de sensations, et tout. Certainement que le monde devrait avoir faim de quelque chose de réel, ce soir, de voir quelque chose qui est authentique. Pas quelque chose de mythique, du sang qui coule, ou des égratignures, ou de l'huile, ou quelque chose qui n'est même pas Biblique; mais un vrai Jésus-Christ qui a promis qu'Il allait habiter dans Son peuple dans ces derniers jours, et faire les choses qu'Il faisait, quelque chose dont l'Écriture annonce que cela se produira en ces jours-ci.

140     Tous ces petits credo: «Eh bien, si vous connaissez notre credo, vous savez.» Vous voyez, vous–vous–vous regardez à ce que M. Luther a dit, un grand homme à son époque. C'est sûr. C'est comme certaines de ces femmes, ici, de soixante-quinze ans, qui essaient d'en avoir seize, qui regardent au passé et qui essaient de s'habiller comme si elles avaient seize ans, de se couper les cheveux et de porter des shorts, et de faire... Si quelqu'un conduit en regardant dans un rétroviseur, il aura un accident. Et c'est là le problème de l'église aujourd'hui: elle regarde dans un rétroviseur, à ce qu'elle était. Pas étonnant qu'elle soit tout accidentée. N'allez jamais...

141     Paul a dit: «Je cours vers le but de la Vocation Céleste, j'avance. Je vais de l'avant.» Je sais que M. Moody était un grand homme, M. Wesley était un grand homme, le mouvement de pentecôte, le mouvement baptiste, ils étaient glorieux, mais courons vers le but de la Vocation Céleste en Christ. Ne regardez pas dans un rétroviseur, il y a quarante ans. Regardez ce qu'il y a ce soir. Regardez ce que l'Écriture promet ce soir. Il leur a fait des promesses en ce jour-là, mais nous vivons plus haut que ça maintenant. Nous avançons.

142     Et si Wesley avait regardé en arrière pour regarder à ce que, à Luther, vous voyez? Mais il n'a pas regardé à ce que Luther avait dit, il a regardé à ce que Dieu avait dit. Et si les pentecôtistes avaient regardé en arrière, aux méthodistes? Vous voyez où vous en seriez? Voilà, c'est pareil, vous avez tout organisé et mis dans un carcan, vous ne pouvez plus bouger de là. Alors, l'Esprit de Dieu s'en va, Il L'emmène ailleurs.

143     Chaque fois qu'ils le font, un système fait de main d'homme où tout est fabriqué, comme ça, c'est de nouveau comme l'opposition de Koré, comme Dathan et les autres qui voulaient prendre tout un groupe d'hommes et faire une organisation, là-bas. Dieu a dit: «Sépare-toi d'eux, Moïse, et Je les engloutirai dans la terre.» Et c'était un type du voyage aujourd'hui, et vous le savez, en route vers le pays promis. Et ils étaient là. Ils ne pouvaient pas croire ce message oint de Dieu, qui continuait d'avancer, et ils voulaient commencer quelque chose eux-mêmes. C'est toujours comme ça.

144     La pire gaffe qu'Israël ait jamais commise, c'est quand ils ont rejeté la grâce, dans Exode 19, pour prendre la loi. Et Dathan a commis la pire erreur de sa vie quand il a dit: «Il y a d'autres chefs que toi ici, Moïse.»

145     Et–et il avait été confirmé comme la Parole de Dieu manifestée. Il avait pris de la poussière et l'avait transformée en mouches. Et tout ce qu'il avait dit s'était accompli. Et Dieu était avec lui. Une Colonne de Feu avait confirmé, comme Elle se tenait là, au-dessus de lui, et ils voulaient quand même commencer autre chose. Ça, c'est de l'artificiel.

146     C'est comme ça aujourd'hui. Voilà où l'église est parvenue. C'est vrai. Oh, église du Dieu vivant, ne voulez-vous pas voir quelque chose de réel? [L'assemblée dit: «Amen.» – N.D.É.] Quelque chose de réel!

147     Une petite histoire avant de prier pour les malades. J'aime chasser. Ma mère, vous savez, elle est... elle... sa mère touchait la pension. Elle était Indienne Cherokee. Je... et ma conversion ne m'a jamais enlevé l'amour des bois. J'aime ça. C'est là qu'on voit Dieu. C'est là que j'ai vu Dieu en premier, c'était dans les bois. C'est là qu'Il nous rencontre. C'est là qu'Il parle. C'est là qu'il y a eu la rencontre de ces sept Anges. Avez-vous... dans Messieurs, quelle heure est-il?

148     Frère Borders et moi, nous étions assis là-bas, l'autre jour, quand il est (tenu) descendu, ce tourbillon qui venait des cieux, qui a même fracassé le rocher, juste au-dessus de l'endroit où je me tenais, là, ce qu'Il a dit, vous voyez. Et là, oh, il y avait plusieurs hommes, Frère Sothmann qui est ici quelque part, l'un des... Terry, je crois, qui est ici, il était présent cette fois-là. Et les choses que vous avez vues là-bas dans ces régions sauvages! J'aime chasser. C'est seulement pour pouvoir aller là-bas que je le fais, pas pour tuer le gibier, mais juste pour pouvoir être dans les bois.

149     Je chassais souvent avec un gars, là-bas dans l'État de New York, ou plutôt dans le New Hampshire, il était un–un bon chasseur. Il s'appelait Bert. C'était un Anglais. Et il, ses parents avaient établi, ou défriché l'endroit qu'on appelle Jefferson Notch, en traversant, là-bas, jusqu'à Carroll Notch, et ils avaient séparé ça dans l'ancien temps. Il avait un petit peu d'Indien, aussi. Mais c'était un des meilleurs tireurs que j'aie jamais vus, et un des meilleurs chasseurs. On n'avait jamais à s'inquiéter de devoir partir à sa recherche; il savait où il était. J'aimais chasser le cerf de Virginie là-bas. Et ils... Et j'y allais chaque automne pour chasser.

150     Il était tellement bon chasseur, mais c'était l'homme le plus cruel que j'aie rencontré de ma vie. Il avait des yeux de lézard, et il... Comme ça, vous savez, comme la façon dont les femmes essaient de se maquiller aujourd'hui, pour avoir les yeux un peu comme un lézard. Eh bien, lui, il avait vraiment des yeux comme ça. Et moi, je trouve que ça n'a pas l'air humain. Alors, je–je n'ai jamais trop aimé le regarder. Il avait l'air tellement fuyant, comme ça, vous savez, il regardait de côté.

151     Et il aimait être méchant. Et il tirait des faons, des petits bébés cerfs, là, juste pour me faire de la peine. Et il disait: «Oh, prédicateur, tu es comme les autres. Tu es une poule mouillée. Tu serais un bon chasseur si tu n'étais pas prédicateur.»

152     J'ai dit: «Je chasse des âmes, Bert.» Et j'ai dit: «Tu en as une qui est perdue.»

153     Et lui: «Ah, reprends donc tes sens!» Il disait: «Billy, tu es bien gentil, mais», il disait, «ne viens pas me parler de ce genre de choses là.» Alors, il–il tirait ces petits faons, et–et ça me faisait tant de peine.

154     Maintenant, il n'y a rien de mal à tuer un faon si la loi le permet, là, d'après la taille ou le sexe, d'après les conditions de la loi. J'ai été garde-chasse pendant bien des années. Mais, regardez, Abraham a tué un veau, et Dieu l'a mangé, donc il n'y a rien de mal à tuer un faon, si la loi le permet. Mais pas de les tirer pour rien, en les laissant là, pour faire son malin; ça, c'est mal, c'est mal de faire ça. Si je l'ai dit, c'est pour justifier mes frères chasseurs ici, vous voyez, pour que vous voyiez ce que j'essaie d'exprimer.

155     Maintenant remarquez, donc nous voyons que cet homme... Un jour, je suis allé là-bas, ma femme et moi, nous étions ensemble. Et–et il s'était fait un petit sifflet qui sifflait en faisant exactement le bruit d'un petit bébé faon qui pleure, vous savez, l'espèce de petit gémissement qu'ils poussent. Eh bien, tant que...

156     J'avais travaillé, et je n'avais pas terminé à temps une série de réunions, et je suis allé là-bas pour chasser avec lui. Et beaucoup de gens avaient chassé, or, dès qu'on entend un coup de feu, dans cette région-là, ces cerfs... Vous–vous pensez que Houdini était un virtuose de l'évasion; à côté d'eux, il était un amateur. Alors, rapidement, ils se cachaient tous. Et, au clair de lune, ils broutaient de nuit; ou ils se dissimulaient dans les fourrés, ou quelque chose, et ils–ils ne bougeaient pas.

157     Alors, voilà que ce jour-là, j'ai dit: «Bert, tu–tu ne vas pas utiliser ce sifflet?»

158     Il a dit: «Ah, prédicateur, tu es vraiment une poule mouillée!» Il a dit: «Reprends donc tes sens.»

159     Et nous nous sommes mis en route, nous avons mis des sandwiches dans notre–dans notre chemise. Et nous chassions... nous allions chasser jusque vers midi, là-haut, autour des crêtes du–du Presidential Range, pour ensuite nous séparer et redescendre. Si nous abattions un cerf, nous saurions où il était suspendu, nous irions le retirer, un ou deux jours plus tard; on le suspendait. Donc, il y avait environ, oh, quatre pouces de neige, ou six, quelque chose comme ça, c'était un bon temps pour suivre les pistes. Et nous nous sommes mis en route, nous sommes arrivés vers le haut de la montagne, pas de piste, il n'y avait rien. Il y avait clair de lune la nuit, et les cerfs... [espace non enregistré sur la bande – N.D.É.]

160     Bert était devant moi, il ouvrait le chemin, et moi, je suivais derrière lui. Et il s'est assis un peu, comme ça. La neige était sèche. Et il s'est mis à fouiller, je pensais qu'il voulait manger son sandwich et qu'on allait se séparer là, parce que là, nous étions déjà bien haut dans la montagne. Et il fouillait, ici.

161     Alors j'ai décidé de sortir mon sandwich, et je me suis mis à chercher un endroit où poser ma carabine. Et–et je me suis mis à sortir mon sandwich, et j'ai regardé autour de moi.

162     Il a sorti ce petit sifflet. Ça, je me suis dit: «Quel sale tour à jouer, de faire ça.» Alors il a pris ce petit sifflet, et il m'a regardé, de ses yeux de lézard, il a regardé vers moi. Il a mis ce petit sifflet dans sa bouche, comme ça. Et j'ai dit: «Bert, tu ne ferais quand même pas une chose pareille?»

163     Il a dit: «Oh», et il a sifflé comme ça. Et, à ma surprise, à une cinquantaine de mètres de moi, droit devant, une grande biche s'est levée. Or, la biche, c'est la maman cerf. Et elle était là, avec ses grands yeux bruns, et ses oreilles en l'air. Vous voyez, elle avait entendu. C'est qu'elle était une mère, vous voyez, et son bébé pleurait. C'est pourquoi, peu importe que les autres sortent ou pas, il y avait quelque chose en elle. Elle était une mère.

164     Alors Bert a regardé comme ça, et il a sifflé de nouveau, tout doucement. Et cette biche s'est avancée en plein dans la clairière. Or ça, c'est inhabituel, très inhabituel, pour eux de s'avancer, comme ça. Et elle regardait autour d'elle, en levant sa grande tête, et elle promenait le regard partout.

165     Au bout d'un moment, quand le chasseur a tendu la main pour prendre sa carabine, elle a aperçu le chasseur. D'habitude, ce qu'ils font, c'est qu'ils partent comme un éclair, vous savez ce que c'est, à toute vitesse. Mais, vous savez, elle n'a pas bougé du tout. Elle est restée là, simplement, à le regarder, de côté, elle avait la tête tournée, et elle regardait. Oh! la la! Je pensais: «Bert, tu ne peux quand même pas faire ça.»

166     Vous voyez, elle ne jouait pas la comédie. Elle, ce n'était pas de l'hypocrisie. Ce n'était pas du théâtre. Chez elle, c'était inné, elle était une mère. Et ce bébé, peu importe si ça lui coûtait la vie, il était en danger, elle essayait de trouver ce bébé. Il était en danger. Elle était, l'instinct en elle, elle était mère. Et elle a vu le chasseur. Mais elle ne se souciait pas du chasseur, elle se souciait de ce bébé en danger, ce petit faon.

167     Alors il a baissé le cran de sûreté de sa 30-06. Oh, c'était un tireur d'élite. Il a braqué cette carabine sur elle. Je–j'ai dû détourner la tête. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je–je ne pouvais pas le regarder. Je me suis dit: «Dans quelques minutes seulement, il va faire sauter son cœur si noble; elle qui essaie de trouver son bébé, qui est en danger, alors qu'elle sait que ce chasseur est là, dans les buissons.» Et il allait faire sauter ce cœur si noble, avec cette balle de cent quatre-vingts grains qu'il avait là-dedans. Et je–je... Il était tellement bon tireur. Il a épaulé. Je me disais: «Je ne peux pas supporter de regarder ça.» J'ai tourné le dos.
    Et–et je–j'ai dit: «Seigneur, aide-le, pour qu'il ne fasse pas ça.»

168     Je–j'avais tellement de peine. Cette pauvre maman qui se tenait là, en train de chercher son bébé, et je savais que ce n'était pas du fabriqué. Elle était une mère. Elle se serait enfuie, en toute autre occasion. Elle ne se serait pas levée, pendant que nous passions. Mais il y avait quelque chose en elle.

169     Et j'ai attendu, et j'ai attendu, et le coup n'est pas parti. Eh bien, je me suis demandé: «Qu'est-ce qui ne va pas?» Et j'ai attendu, ensuite je me suis retourné tout doucement. Et j'ai vu la biche qui se tenait là, elle le regardait toujours. Et j'ai regardé le canon de la carabine, il allait comme ça. C'est qu'il...il essayait de viser, et il n'y arrivait pas.

170     Il a jeté la carabine par terre, et il a tourné la tête pour me regarder, et ses grands yeux avaient changé. Les larmes coulaient sur ses joues. Il m'a attrapé par ma jambe de pantalon, il a dit: «Billy, conduis-moi à ce Jésus dont tu parles.»

171     Qu'est-ce que–qu'est-ce que c'était? Il avait vu quelque chose de réel. Voyez? Cette petite maman cerf a dû faire preuve de noblesse de caractère, d'une vraie noblesse de caractère qui a amené ce chasseur cruel, là... qui avait le cœur le plus cruel que j'aie jamais vu. Ce n'était pas une prédication que j'aurais prêchée. C'était ce qu'il avait vu, quelque chose qui était réel. Ce n'était pas du fabriqué. Ce n'était pas de la frime. C'était là une vraie mère, qui cherchait son bébé, et c'est ça qui l'a amené à Christ. Maintenant, il est diacre dans l'église là-bas, un merveilleux chrétien, parce qu'il a vu quelque chose qui n'était pas du fabriqué. Ce n'était pas du faux-semblant. C'était réel.

172     Oh, frère, sœur, si cette église, si ces gens, ce soir, si vous et moi! Il existe quelque chose de réel, pas du fabriqué. Vous pouvez en voir qui font semblant, mais il existe quelque chose d'authentique. Il y a quelque chose dans un homme, qui le fait vivre pour Dieu. Il y a un authentique Saint-Esprit ce soir, frère, qui n'est pas du fabriqué. Il y a, c'est quelque chose d'authentique.

173     Et combien ici voudraient être aussi chrétiens, et aussi fidèles à Christ, mort, persécution, quoi que ce soit d'autre, vous aimeriez être aussi chrétiens que cette biche était une mère? Est-ce que vous le voudriez, vous voudriez être comme ça, n'est-ce pas? J'aimerais tellement être un chrétien comme ça. C'est comme cette petite Syro-Phénicienne hier soir, elle, elle était une chrétienne comme ça. Cette petite reine dont nous parlons ce soir, elle était une chrétienne comme ça; quand elle a vu quelque chose qui était réel, elle était prête. Ô Dieu, aide-nous, ce soir, à recevoir quelque chose de réel, Christ.
    Courbons la tête un instant, alors que nous prions.

174     Maintenant, je me demande, dans la salle, ce soir, s'il y a... s'il y en a ici, pendant que vous restez bien tranquilles, s'il y en a ici qui aimeraient, vous ne connaissez pas Christ comme votre Sauveur personnel, et vous aimeriez Le connaître comme votre Sauveur, voulez-vous lever la main? Un, deux, trois. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse.

175     Je me demande s'il y en a ici ce soir qui se sont prétendus chrétiens, qui sont peut-être membres d'une bonne église, d'un grand groupe de gens, mais vous savez pourtant au fond de votre cœur que vous n'avez pas le christianisme dans votre cœur, par une naissance. Tout comme cette mère, la biche, elle était née pour être mère; elle était mère, jusqu'à la moelle des os. Et si vous aimeriez devenir un vrai chrétien, comme cette petite maman biche était mère; voulez-vous lever la main, dire: «Priez pour moi, Frère Branham»? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Partout, en haut, dans les balcons, je vois votre main.

176     Père Céleste, j'étais bien loin de me douter, en cette froide journée de novembre, alors que je me tenais là, la neige qui me descendait partout dans le cou, trempé, de voir cet homme étendu là, comme je lui avais parlé, je lui avais tenu la main, j'avais pleuré avec lui, mais, je lui avais parlé de la Bible et tout. Et il disait: «Oh, tu as peut-être raison.» Mais de voir qu'il a fallu que Tu envoies quelque chose de si réel, et ça au niveau même de la nature, si bien que–qu'il–il n'a pas pu s'empêcher de voir qu'il y avait quelque chose de réel. Et maintenant, il est Ton serviteur, Seigneur.

177     Maintenant, il y en a beaucoup qui sont ici ce soir. Certains d'entre eux ont levé la main, Père, pour dire qu'ils n'ont jamais été chrétiens, et qu'ils veulent le devenir. Ô Dieu, qu'ils ne soient pas juste un de ceux qui se contentent de se joindre à une église, ou d'adopter une forme, ou un credo, ou un baptême. Mais qu'il y ait une naissance dans leur cœur: Christ.

178     Et ceux qui se sont joints à une église, ils–ils cherchent, Seigneur, comme peut-être la–la petite femme, la petite reine dont nous avons parlé. Elle–elle avait faim de quelque chose. Et–et eux aussi, Seigneur. Et quand elle a vu quelque chose de réel, qui identifiait Dieu dans des êtres humains, alors elle était prête. Et elle a dit: «Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël!» Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec les formes païennes.

179     Et, Père, il y en a certainement beaucoup ici ce soir qui sont dans le même état. Si seulement ils peuvent voir quelque chose de réel! Et Tu nous as dit, quand Tu étais ici dans le monde, ce qui allait se produire en ce jour-ci. Il nous est dit que Tu es le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Et nous savons comment Tu étais identifié, et que les pharisiens ont manqué de le voir. Seigneur, les mêmes groupes aujourd'hui manquent de le voir, en appartenant à une église, en se joignant, en ayant certaines formes de credo, et ainsi de suite. Ils–ils manquent de voir le Messie, le glorieux Saint-Esprit qui S'identifie avec les gens, comme Tu as promis que Tu le ferais.

180     Accorde, ce soir, Seigneur, que chacun de ceux-ci se rende compte de Ta Présence et qu'il La voie. Et puisse cela pénétrer leur cœur, le sujet: «Il y a ici plus que Salomon ce soir», c'est-à-dire Jésus-Christ, le Fils de Dieu ressuscité, prêt à venir, à convertir, et à refaire les cœurs à neuf, et à y mettre une expérience de Dieu par une naissance. Tout comme cette maman biche, c'était quelque chose avec lequel elle n'avait rien eu à voir, c'est par la grâce de Dieu qu'elle avait été choisie pour être une biche, elle avait été choisie pour être une mère, et une mère fidèle. Et Tu nous as dit que nous avons été «choisis avant la fondation du monde».

181     Je Te prie, ô Dieu, de permettre que chacun de ceux qui ont cette attirance dans leur cœur, comme cette petite dame l'avait, de trouver Dieu, qu'il se produise quelque chose de réel ce soir, afin qu'ils voient, et qu'ils Le servent. «Car il y a ici plus que Salomon.» Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

182     Maintenant, avec respect, en silence, juste avant de nous avancer à l'autel. S'il vous plaît, ne vous déplacez pas. Soyez vraiment respectueux quelques instants. C'est maintenant une heure solennelle, un moment solennel. Des décisions sont en train d'être prises. Beaucoup ont levé la main. Je crois que vous étiez profondément sincères quand vous l'avez fait, quand vous avez dit ça.

183     Maintenant, vous avez entendu parler de la Bible, vous avez entendu parler de Jésus, vous avez entendu dire qu'Il était le Fils de Dieu. On vous a enseigné qu'Il est ressuscité, et on vous enseigne qu'Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours.

184     Maintenant, est-ce que ce Saint-Esprit dont nous parlons, est-ce que c'est Jésus-Christ? Bien sûr que oui. Vous voyez, Il est Dieu; connu comme étant Dieu, le Saint-Esprit. Ce n'est pas un autre Dieu; c'est le même Dieu. Père, Fils et Saint-Esprit, ce ne sont pas trois Dieux; ce sont trois attributs du même Dieu, vous voyez, le même Dieu sous trois formes, c'est tout. Vous voyez, autrement dit, trois fonctions, en quelque sorte, vous savez; alors qu'Il a agi comme Père, ensuite comme Fils. C'est Dieu qui s'abaisse, Il passe de Quelqu'un qu'on ne peut pas toucher (même pour avoir touché la montagne, on devait mourir), à Celui que nos mains ont pu toucher, dans la chair.

185     Et maintenant, Il est en vous. Il vous a sanctifiés par Son Sang, pour pouvoir vivre en vous. «En ce jour-là, vous connaîtrez que Je suis dans le Père, le Père en Moi; Moi en vous, et vous en Moi.» Voyez? C'est Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, Dieu en nous. Voyez?

186     Et c'est Christ, ce soir, le Saint-Esprit. II est le même. Et vous êtes... Il est le cep, et vous êtes les sarments. Ayez foi en Lui. Et s'Il S'identifie, ce soir, comme étant au milieu de nous!

187     Maintenant, s'Il se tenait ici avec des cicatrices, ce serait un être humain, c'est-à-dire la chair. N'importe qui peut imiter ça; un être humain peut se défigurer. Ou, peut-être, nous ne savons pas à quoi Jésus ressemblait, nous n'avons que la–la–l'idée qu'en avait l'artiste, la psychologie de ça, à quoi II ressemblait; d'après Hofmann, c'est une chose, d'après Sallman, une autre, et combien d'autres encore!
    Mais comment feriez-vous pour Le reconnaître? Ce serait par Sa Vie.

188     En effet, si un homme se tenait ici avec des marques d'épines dans sa main, et quoi encore, ce serait un imposteur; car Jésus, quand Il viendra, tout oeil Le verra, tout genou fléchira, et toute langue confessera cela. C'est certain.

189     Mais Son Esprit est ici, vous voyez. Si seulement nous pouvons laisser notre pensée à nous devenir la Sienne. «Ayez en vous les sentiments qui étaient en Christ.» Il est la Parole, et la Bible dit que «la Parole de Dieu». Et combien savent que Jésus était la Parole? Dans la Bible, Hébreux 4, et la Bible dit qu’«Elle est plus tranchante qu'une épée à deux tranchants, et Elle juge les sentiments du cœur». Or, c'est ça qui était en Salomon (la Parole, Dieu), c'est pour ça qu'il pouvait discerner leur pensée. C'était en Jésus, vous voyez. C'est ce qui est ici maintenant, la même Chose.

190     Maintenant, vous, dans l'auditoire. Je ne vais pas faire de ligne de prière, parce que je vais faire un appel à l'autel. Il y en a peut-être ici qui n'ont jamais été dans une de mes réunions. Je ne vois personne dans la salle, que je–que je connaisse.

191     Quelqu'un me disait qu'il y en a eu une trentaine hier soir, ou plus, qui ont été appelés. Vous rendez-vous compte qu'une fois, une femme a touché Son vêtement, et Il s'est retourné, alors que la même chose s'était produite, et–et de la vertu était sortie de Lui, Lui, le Fils de Dieu? Mais Il a dit: «Vous en ferez de plus grandes, car Je m'en vais au Père.»

192     Maintenant, croyez simplement, et ayez la foi, chacun de vous, partout ici, sur ces civières, ces brancards, où que vous soyez. Croyez! Ne pensez pas que vous êtes un cas désespéré.

193     Maintenant, si je pouvais vous guérir, je le ferais, mais je ne peux pas vous guérir. Je peux vous imposer les mains, et j'ai l'intention de le faire, à tous ceux qui ont des cartes. Et ils distribuent des cartes tous les jours. Donc, c'est ce que j'ai l'intention de faire, mais ça, c'est, ça, c'est seulement pour montrer que je crois avec vous.

194     Mais, regardez, pourquoi ne pas simplement Le toucher, Lui? La Bible dit qu’«Il est un Souverain Sacrificateur», maintenant même, «qui peut compatir à nos infirmités». Pas vrai? Eh bien, s'Il est le Souverain Sacrificateur, alors certainement qu'Il agirait de la même manière qu'Il l'a fait à l'époque. N'est-ce pas? Certainement qu'Il agirait de la même manière qu'Il l'a fait à l'époque. Très bien, maintenant, touchez-Le par la foi.

195     Maintenant, Père Céleste, la réunion est à Toi. Mais j'ai apporté un enseignement ce soir sur cette petite femme qui avait vu quelque chose de réel, quand elle avait vu l'esprit de discernement sur Salomon. Et nous sommes sûrs, Seigneur, que Tes Paroles sont vraies. Tu as dit que ça reviendrait, ce qui arriva aux jours de Sodome, juste avant la Venue; et que Tu étais le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Que les oeuvres que Tu as faites, nous aussi, nous les ferions. Et que Tu es un Souverain Sacrificateur, ce soir, qui peut compatir à nos infirmités. Qu'est-ce qu'il nous faut de plus?

196     Qu'est-ce qu'il leur aurait fallu à ces Juifs, pour qu'ils voient qu'Il était Prophète? Une vierge avait conçu, et toutes ces choses, mais ils... leurs credo les aveuglaient.

197     Seigneur, il y en a ici qui sont venus, comme, peut-être pas de Séba, mais ils sont venus de plusieurs endroits. Je Te prie, ô Dieu, de T'identifier, ce soir, de montrer que Tu es réel. Et puis de T'identifier en eux, comme l'a fait l'instinct de mère dans cette petite biche ce jour-là. Nous sommes à Toi, Père. Parle à travers nous, au Nom de Jésus. Amen.

198     Maintenant, je veux que vous ayez la foi et que vous croyiez, chacun de vous, partout, là. Et priez, simplement. Maintenant, ne... Maintenant regardez et priez, simplement, et croyez. Vous voyez, il se peut que ceci ne, que le Saint-Esprit n'apprécie pas qu'on fasse ceci. Dans ce cas-là, je ferai venir une ligne de prière. Mais restez simplement ici. Quelqu'un, dans l'auditoire, même si vous... Je ne veux pas ceux qui ont des cartes de prière. Là–là, mais tous, là–là, priez. Bien sûr, moi, je ne sais pas, mais vous, priez simplement et voyez. Dites simplement: «Seigneur Jésus, je sais que cet homme ne me connaît pas. Il ne sait rien de moi, mais je sais que je crois vraiment.»

199     Votre foi est inconsciente. Maintenant, ne forcez rien, ne précipitez rien. La précipitation vous en éloigne. C'est tout près de vous. Vous n'avez qu'à vous détendre et à croire. Maintenant croyez, simplement, ayez la foi. [Dans l'assemblée, un frère donne une exhortation. – N.D.É.] Amen. Alors soyez respectueux, ayez simplement la foi, croyez simplement. Parfois, votre foi est inconsciente, vous l'avez, et vous ne vous en rendez pas compte. Cette petite femme l'avait; elle ne s'en rendait pas compte.

200     Combien d'entre vous ont déjà vu la photo de cet Ange du Seigneur, cette Lumière? Elle a été, elle a été prise ici même, au Texas. Elle a été prise dans le monde entier maintenant.

201     Mais, qu'est-ce que vous en pensez, monsieur? Est-ce que vous croyez, vous qui êtes assis ici, au coin? Vous sembliez regarder d'un regard si avide. Vous avez beaucoup de choses qui ne vont pas. Vous avez des complications, beaucoup de choses. Maintenant, quand j'ai dit cela, vous avez éprouvé une sensation très étrange, n'est-ce pas? Si c'est vrai, levez la main. Bon, je vous suis totalement inconnu, je ne vous connais pas. C'est vrai. Vous savez quoi? Cette Lumière s'est arrêtée juste au-dessus de vous. Voyez? C'est ça que vous avez ressenti, cette sensation tellement pleine de douceur. Je La regardais, vous voyez, qui descendait.

202     Bon, oui, vous êtes ici, vous voulez qu'on prie pour vous avant que vous quittiez le bâtiment. Si Dieu me révèle quel est votre problème, alors que vous êtes assis là-bas, et que je suis ici, croirez-vous que c'est Dieu? C'est une hernie, un de vos principaux problèmes. C'est vrai. N'est-ce pas vrai? Si Dieu me dit qui vous êtes, quel est votre nom, vous avez un bon contact avec Lui, là, croirez-vous que je suis Son prophète, ou plutôt Son serviteur? Excusez-moi, c'est une pierre d'achoppement pour beaucoup, vous voyez. Est-ce que vous le croyez? Votre nom est M. Sturg. Si c'est vrai, levez la main. Croyez-le, et soyez guéri.

203     Il y a ici une petite femme, assise là-bas, vers le fond, elle a les cheveux foncés, là, sur l'allée centrale. Oui, vous. Vous avez été surprise quand cela a été dit. Maintenant, en ce moment, vous commencez à vous sentir un peu bizarre, vous voyez, quelque chose de vraiment doux autour de vous. Si quelqu'un veut regarder, si vous pouvez La voir, un genre de Lumière qui a l'air ambre, qui descend sur la petite dame. Maintenant, son problème, c'est qu'elle a des maux de tête qui la font beaucoup souffrir. C'est ça. Si c'est ça, levez la main, comme ça. Et je ne l'ai jamais vue de ma vie. C'est vrai. C'est ça. Elle a des maux de tête qui la font souffrir, comme une migraine, mais ils vont s'en aller. Amen. Croyez-le. Maintenant...

204     Il y a un homme qui est assis juste à côté de vous, là, et il fixe sur moi un regard plein de sincérité, et cette Lumière est en train de se déplacer vers lui. Et cet homme a des problèmes avec ses yeux. Mais s'il croit, Dieu guérira ses yeux et le rétablira. Vous croyez? Très bien. Je ne vous ai jamais vu de ma vie. Vous m'êtes inconnu.

205     Dites, ce jeune homme qui est assis juste à côté de vous, là, lui aussi, il souffre de maux de tête. C'est ça. C'est ça. Je n'ai jamais vu cet homme de ma vie. Dieu le sait, vous voyez. Très bien, croyez.

206     L'homme qui est assis juste à côté de vous, qui porte des lunettes, qui regarde par ici. Oui, vous portez des lunettes, mais ce n'est pas vraiment ça votre problème. Vous avez un problème de dos, pour lequel vous voulez faire prier. Si c'est vrai, faites signe de la main. Très bien.

207     Ce jeune homme qui est assis juste à côté de vous, là, juste à côté de vous. Il a eu beaucoup de problèmes, ce jeune homme en a eu. Oui, monsieur, vous avec la cravate rouge, vous avez eu beaucoup de problèmes dans votre famille, et tout. C'est comme, votre épouse est une personne nerveuse, et vous aussi, vous souffrez d'un genre de pression dans votre tête. C'est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C'est vrai. C'est juste. Croyez, simplement. Ne doutez pas, mais croyez.

208     Il y a ici une femme, qui est assise là-bas, au fond. Ne voyez-vous pas cette Lumière qui se déplace, là-bas, et qui se pose, ici? Elle souffre de problèmes des yeux, et de la vessie. Oh, elle va Le manquer. Seigneur Dieu, aide-moi. Son nom est Mme Chambers. Croyez de tout votre cœur, Mme Chambers. Levez-vous. Levez-vous, pour que les gens voient qui vous êtes. Je ne la connais pas, je ne l'ai jamais vue de ma vie. Oui. C'est terminé maintenant. Jésus-Christ vous guérit.

209     Maintenant, si ce n'est pas là Jésus-Christ, le même hier, aujourd'hui et pour toujours, où est-Il? À-t-Il promis de le faire? Tous ceux qui le croient, levez la main. Très bien.

210     Voulez-vous être un vrai chrétien, vous qui avez levé la main il y a un moment; comme cette brave maman biche? Alors que le Saint-Esprit est ici, et que l'onction est sur nous tous, frayez-vous donc un chemin, et venez vous tenir ici même à l'autel un petit instant. Si vous cherchez Dieu pour le salut, voulez-vous venir ici, venir ici à cet autel, vous tenir ici avec moi un petit instant? Levez-vous. C'est ça. C'est juste. Que Dieu vous bénisse. Qui que ce soit dans le bâtiment, où que vous soyez, voulez-vous venir? C'est ça. Venez tout de suite, vous qui voulez trouver Christ.

211     Vous ne serez jamais plus près de Lui, jusqu'au moment où vous irez à Sa rencontre. Il est ici. Il est identifié, quelque chose de réel. Vous vous êtes joints à une église, beaucoup d'entre vous, les membres d'église, là, vous vous êtes joints à une église, mais vous n'aviez rien de plus que ça, vous voulez voir quelque chose de réel. Voilà exactement Jésus-Christ, tel qu'Il S'était identifié!

212     Regardez ce petit enfant qui s'avance, en pleurant, les larmes coulent sur son petit visage. Pas étonnant, ils sont tendres. Ils n'ont pas été entraînés dans toutes sortes de choses. Un autre est en train de s'avancer dans l'allée, un autre au fond, qui s'avance, des petits enfants, alors que les adultes, eux, ont passé à côté. Pourquoi ne pas venir? Avancez-vous donc maintenant, et tenez-vous autour de l'autel. Vous, les membres d'église, vous qui voulez avoir une expérience de Christ dans votre cœur, pourquoi ne pas vous avancer? S'Il connaît votre cœur, et vous savez que vous ne pouvez pas le cacher, venez donc tout de suite, et tenez-vous ici, juste avant que nous poursuivions. Venez ici, tenez-vous ici pour un mot de prière. Voulez-vous le faire?

213     Venez montrer, prenez position pour Lui. Prenez position pour Lui. Si vous avez honte de Lui maintenant, Il aura honte de vous là-bas.

214     Souvenez-vous, Il est ici. L'Écriture a dit que ceci allait se produire, et Le voici, Il est en train d'identifier qu'Il est ici. Si vous êtes un membre d'église, et que vous ne connaissez pas Christ par une expérience réelle, pourquoi ne pas venir tout de suite? Maintenant, je ne suis pas fameux pour persuader les gens. Tout ce que je peux dire, c'est vous dire la Vérité, et si la Présence de Christ, en plus de Sa Parole, en train de se manifester...

215     Là-haut dans le balcon, vous qui avez levé la main; sœur, frère, si vous voulez descendre, nous allons attendre, ici. Descendez donc vous rassembler autour de l'autel, pour un petit mot de prière. Faites savoir au monde, faites savoir à Jésus que vous–que vous n'avez pas honte, que vous voulez être un vrai chrétien. Pourquoi ne pas venir, pendant que nous attendons quelques instants?

216     Membre d'église, tiède, rétrograde, pourquoi ne pas venir vous tenir avec eux maintenant? Venez vous placer avec eux, ici, vous qui n'avez pas, si vous n'avez pas d'expérience avec Dieu, par laquelle vous êtes né dans le Royaume de Dieu, comme ça.

217     Que voulez-vous voir de plus? Rappelez-vous, je vous le dis au Nom du Seigneur, si vous me considérez comme Son serviteur, c'est ici le dernier signe que l'église verra, selon l'Écriture. C'était la dernière chose qu'Abraham a vue s'accomplir avant l'arrivée du fils promis. Et nous sommes la Semence royale d'Abraham, et Jésus a promis que la Semence royale verrait la même chose qu'Abraham a vue, juste avant que le monde des nations soit brûlé. Ne retardez pas, pour attendre autre chose. Satan essaie de vous faire regarder ailleurs. Venez maintenant, pendant que...
Il y a une Source remplie du Sang
Des veines d'Emmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot
Est lavé de tout péché.
Le brigand mourant vit avec joie
Cette Source en son jour;
Et moi qui suis vil comme lui
J'y puis laver mes péchés.

218     Pourquoi ne pas venir l'accepter maintenant? J'attends juste un instant, quelqu'un d'autre pourrait venir se tenir ici pour qu'on prie pour lui.

219     Maintenant, je vais demander à des prédicateurs ici, des frères, de venir se tenir avec moi, autour, pendant que nous prions; et les prédicateurs qui sont dans l'auditoire, ceux qui sont concernés, si certaines de ces personnes viennent de votre quartier, qu'elles viendraient à votre église, ou–ou quelque chose, si vous êtes intéressés à ce que–à ce que des âmes viennent à Christ, et vous croyez que ceci est Jésus-Christ.

220     Maintenant, rappelez-vous, je ne suis pas Jésus-Christ. Je suis votre frère, un pécheur sauvé par la grâce. Je suis comme vous. Mais c'est Jésus-Christ, le Saint-Esprit qui est ici avec nous, qui tient Parole. Il n'est pas obligé de faire ceci, mais Il a promis qu'Il le ferait. Jésus n'était pas obligé de guérir les malades, mais la Bible dit qu’«Il l'a fait afin que s'accomplît ce qui avait été promis à Son sujet».

221     Maintenant, peu nous importe à quelle sorte d'église vous appartenez; si vous croyez que Jésus-Christ est présent, si vous croyez qu'il existe une expérience de la nouvelle naissance, du baptême du Saint-Esprit.

222     Prédicateurs, approchez-vous, venez parmi ces gens ici. Avancez-vous jusque parmi eux, imposez-leur les mains. Nous allons offrir une prière pour eux. Je demande à notre assemblée d'être aussi respectueuse que possible pendant quelques instants. Comment savoir ce que le Saint-Esprit pourrait faire! C'est ça, entrez parmi eux, mêlez-vous aux gens. Que chacun vienne parmi eux.

223     Maintenant, souvenez-vous, il n'y a qu'une chose que vous puissiez faire, c'est d'accepter ce qu'Il vous a promis. Avez-vous vu la réalité de la résurrection de Christ?

224     Maintenant, je vais demander à l'assemblée s'ils veulent bien se lever un instant, par révérence et respect envers Cela. Que chacun de vous croie maintenant. Confessez tout ce que vous avez fait, c'est tout ce que vous pouvez faire, ensuite, demandez à Dieu de vous pardonner. Et acceptez-Le, croyez-Le. Maintenant priez, chacun à sa façon.

225     Notre Père Céleste, nous venons à Toi, avec des âmes contrites. Combien la petite histoire de cette maman biche nous a profondément touchés, voilà des gens qui voulaient faire quelque chose, ou voir quelque chose de réel; comme la reine du Midi, qui est venue des extrémités de la terre, pour entendre la sagesse de Salomon. Et il y a ici plus que Salomon, il y a le Sauveur de l'humanité, Jésus-Christ de Nazareth! Sauve-les, Père. Pardonne leurs péchés. Lave leurs âmes dans le Sang de l'Agneau, et donne-leur l'expérience d'être un chrétien par naissance. Aucun autre animal, rien d'autre n'aurait pu faire cela que la maman biche. C'est ce qu'elle était. Donne-nous cette expérience, Seigneur, maintenant, l'expérience d'une nouvelle naissance, dans le Royaume de Dieu, alors que le Saint-Esprit est là. Accorde-le, Seigneur. Accorde-le, Seigneur.

226     Maintenant, fermez les yeux, levez les mains, et dites, faites votre confession, en disant: «Jésus, maintenant je crois. Prends-moi comme je suis. Je ne peux rien faire de plus. Guéris mon corps malade. Prends-moi, Seigneur. Je crois que Tu es ici, le Saint-Esprit est ici, Il S'identifie. Sauve-moi par Ta grâce, Seigneur. C'est tout ce que je peux faire. Par le Nom de Jésus-Christ!»
    Frère Grant, voulez-vous conduire la prière?

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