Des Citernes Crevassées
1 Prions. Seigneur, maintenant nous croyons. Nous
croyons au Fils de Dieu et, grâce à cela, nous acceptons la Vie
Éternelle, grâce à Lui. Maintenant nous nous sommes de nouveau
rassemblés cet après-midi, ou, ce soir, pour une autre réunion, en
comptant sur Toi pour le Message et pour ce que Tu auras à nous dire ce
soir. Nous croyons en Toi, Seigneur, et nous nous attendons à Toi. Tu
as dit: “Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force;
ils s’élèveront avec des ailes, comme un aigle.” Nous Te prions, ô
Dieu, de nous donner cette Puissance qui nous élèvera, ce soir, alors
que nous nous attendons à Toi.
2 Nous Te remercions pour ces gens, et pour le prix
qu’ils ont à Tes yeux, et pour le prix qu’ils ont à mes yeux. Je T’en
remercie, Père. Ils sont Tes joyaux. Et je Te prie, ô Dieu, ce soir, de
Te manifester à eux selon leurs besoins. S’il y a des malades ici,
qu’ils soient guéris. S’il y a un doute dans la pensée de quelqu’un,
efface-le, Seigneur. Et accorde-nous simplement Ta Présence et Tes
bénédictions, parce que nous en avons besoin, Seigneur. Tu es Celui qui
nous suffit entièrement. Et sans Toi, nous ne pouvons rien faire.
3 Nous Te prions de recevoir nos actions de grâces,
pour tout ce que Tu as fait. Au Nom de Jésus-Christ, nous attendons
avec impatience Tes bénédictions. Amen.
Vous pouvez vous asseoir.
4 Eh bien, ce dimanche soir, c’est un–un tantinet
plus frais, ici, que ça l’était dimanche soir passé. Nous sommes très
reconnaissants à nos frères qui ont travaillé si fidèlement à cette
installation. Je connais deux ou trois d’entre eux. Frère Mike Egan que
je vois au fond, et je… Frère Mike, et Frère Sothmann, Frère (je crois)
Roy Roberson, et Frère Woods, et les autres, ils sont venus travailler
d’arrache-pied, à essayer d’installer ça pour que nous puissions avoir
ce Message maintenant, ou, aujourd’hui. Alors, nous sommes
reconnaissants.
5 Maintenant, dimanche matin prochain, si le
Seigneur le veut, je voudrais faire un service de guérison, de prières
pour les malades. Nous le consacrerons à un service de guérison, si le
Seigneur le veut.
6 J’ai remarqué, ce matin, qu’il y avait un paquet
de mouchoirs ici. J’ai prié sur eux. Je… Pendant que vous priiez et que
vous chantiez, j’ai prié sur les mouchoirs; et là, il y en a d’autres
ici ce soir. Donc, nous–nous croyons que Dieu guérit les malades. Il y
a tant de glorieux témoignages de guérison parmi nous et partout dans
le monde, et nous en sommes reconnaissants.
7 Alors j’ai pensé, dimanche prochain, vu que je
devrai m’absenter pour un petit bout de temps et que nous nous en
sommes beaucoup tenus à l’enseignement et… Du Message, là, j’ai pensé
qu’il serait bon pour nous de faire un–un service de guérison, de prier
pour les malades. Et nous avons confiance que Dieu nous donnera des
moments glorieux.
8 Maintenant, beaucoup d’entre vous devront faire de
nombreux milles en voiture ce soir. Aussi, je parlais à des groupes de
personnes, à la–la cafétéria Blue Boar aujourd’hui, où j’ai pris mon
repas de midi. Bien des braves gens, j’ai eu l’occasion de leur serrer
la main et de converser avec eux, des gens dont je n’avais encore
jamais fait la connaissance, qui viennent à l’église ici. Je suis
reconnaissant pour des amis comme ceux-là, et je veux remercier chacun
de vous sans exception. Certains ont cueilli des mûres et nous en ont
apporté. Et quelqu’un nous a apporté un seau de sirop, ou de mélasse,
je crois que c’est ça, et–et différentes choses. Vous ne savez pas
combien cela me touche. Et, le matin, quand je sors de la maison,
parfois il…
9 L’autre matin, il y avait un frère là, qui était
vraiment dans la misère, il n’avait pas de vêtements ni rien, il
voulait que j’aille lui chercher des vêtements. En sortant, j’ai
presque trébuché sur un seau de mûres qui se trouvait là. J’ai dit:
“Avez-vous apporté ces mûres?”
10 Il a dit: “Non, je n’ai rien eu à voir là-dedans.
J’étais ici avant l’aube, et elles y étaient déjà.” Et c’était mon bon
Frère Ruddell qui me les avait apportées. Et, donc, ces choses-là,
vraiment, j’apprécie.
11 Billy Paul vient de me mentionner il y a quelques
instants qu’ils avaient ramassé une offrande dans l’auditoire ce soir,
pour moi. Je–je vous en remercie. Je ne voulais pas que vous fassiez
ça. Je–j’apprécie vraiment vos efforts, et tout, mais ce n’était pas
nécessaire. Et, mais que le Seigneur vous bénisse. Vous savez, vous
savez, la Bible dit: “Toutes les fois que vous avez fait ces choses au
plus petit de ceux-ci, c’est à Moi que vous les avez faites.”
12 Dernièrement je vous ai parlé assez clairement du
Message. Et je… Certaines personnes pourraient avoir l’impression
que–que je pense que Jésus va venir demain matin ou ce soir.
Effectivement, je le pense. Bon, je ne dis pas qu’Il le fera. Et,
encore là, il se peut qu’Il ne vienne pas avant la semaine prochaine,
et il se peut que ce soit l’an prochain, il se peut que ce soit dans
dix ans. Je ne sais pas quand Il va venir. Mais il y a une chose que je
veux que… vous gardiez toujours en tête: tenez-vous prêts, à chaque
minute, à chaque heure. Voyez? En effet, s’Il ne vient pas aujourd’hui,
Il pourrait bien être là demain. Alors, gardez toujours cela en tête:
Il va venir.
13 Je ne sais pas à quel moment sera ma dernière
heure sur cette terre; aucun de nous ne le sait. Et aucun de nous ne
sait quand Il va venir. Il ne le sait même pas Lui-même, d’après Ses
propres Paroles; Il a dit que “le Père seul sait quand Il viendra; le
Fils Lui-même ne sait pas quand Il viendra”. Ce sera quand Dieu nous
L’enverra de nouveau. Mais nous attendons Sa Venue. Et s’Il ne vient
pas dans ma génération, Il se pourrait qu’Il vienne dans la suivante;
s’Il ne vient pas dans celle-là, Il viendra dans la suivante. Mais,
moi, à ce que je vois, il ne reste pratiquement plus de temps.
Vraiment, je… À mon avis, ça pourrait arriver d’une minute à l’autre.
Or, ça ne veut pas dire… Bon, ça ne veut pas dire que vous allez voir
les cieux se transformer, et tout… Ce n’est pas de cette Venue-là que
je parle. Je parle de l’Enlèvement.
14 Voyez-vous, Il effectue trois Venues. Il est venu
sous trois Noms de Fils. Il est venu dans une trinité: Père, Fils,
Saint-Esprit. Voyez-vous, tout ça, c’est le même Christ, le même Dieu,
tout le temps. Maintenant, nous savons qu’Il est venu produire trois
oeuvres de la grâce: la justification, la sanctification, le baptême du
Saint-Esprit. Tout, en Dieu, s’accomplit par trois.
15 Et donc, Il est venu, premièrement, pour racheter
Son Épouse. Il vient, deuxièmement, pour un Enlèvement, pour enlever
Son Épouse. Il vient, troisièmement, avec Son Épouse, le Roi et la
Reine, après, et c’est ce moment-là que bien des gens attendent, cette
Venue-là.
Mais cette fois-ci, quand Il viendra, presque
personne, sauf ceux qui sont prêts sauront quand Il viendra. Des gens
ne seront plus là, c’est tout. On ne saura pas ce qui leur est arrivé.
Ils seront simplement enlevés, en un instant, et ils auront disparu,
c’est tout. “Changés, en un instant, en un clin d’œil.” Alors,
tenez-vous simplement prêts à cela. Ce serait affreux, un matin, qu’un
être cher ne soit plus là, que personne ne puisse les trouver. Ce
serait dommage, n’est-ce pas, de savoir que c’est déjà passé et que
vous l’avez manqué? Alors, restez constamment dans la présence de Dieu.
16 Maintenant, la semaine prochaine, si le Seigneur
le veut, lundi prochain, lundi de la semaine prochaine, si le Seigneur
le veut, je vais ramener la famille en Arizona, où ils vont à l’école,
ensuite je–je vais revenir.
17 Or, je ne vais pas là-bas… je ne fais pas de
réunions là-bas. Je ne suis presque jamais en Arizona. Je suis parti
ailleurs. Je ramène ma femme là-bas, lundi prochain; je reviens
ensuite. Je vais partir d’ici pour aller en Colombie-Britannique. Je
reviendrai au Colorado. Je serai de nouveau en Arizona vers Noël, juste
quelques instants, assez pour… peut-être deux ou trois jours, pour
rassembler la famille, revenir passer les vacances de Noël ici, si le
Seigneur le veut, faire une série de réunions ici pendant la semaine du
nouvel an.
18 Alors, donc, je suis ici pratiquement plus, je
suis ici dix fois plus que là-bas, parce que nous n’avons pas d’église
ni de réunions là-bas, nous n’avons rien là-bas, alors, pour ce qui est
de réunions à une église. Ça, c’est un point qui est regrettable. Il
n’y a pas d’endroit où je peux envoyer mes enfants, pour qu’ils
entendent ces Messages, comme vos enfants peuvent les entendre ici,
et–et alors, ça, c’est une chose qui nous manque là-bas. Mais ils sont
tous en meilleure santé. C’est sec, chaud, sec comme climat, mais tous
les enfants semblent être en meilleure santé. Moi, je n’y suis pas
assez longtemps pour savoir si le climat est salubre ou s’il n’est pas
salubre. Je–je suis toujours en déplacement, je–je–je suppose que je
suis un vagabond de naissance.
19 Mon épouse m’appelle… Je sais qu’elle est ici,
alors je vais en entendre parler après la réunion, vous vous en doutez
tous. Comment est-ce qu’on appelle ça, des vents mouvants, ou des vents
agités, ou quoi donc–quoi donc, vous savez, des sables mouvants? Ou,
autrement dit, je suis toujours en déplacement. Ça fait maintenant
vingt-deux ans que je suis marié, et des fois j’ai l’impression d’être
un étranger dans la maison, parce que je suis toujours obligé de partir.
Mais j’attends l’heure où nous serons installés dans
la Patrie, un jour. Mais pour le moment, le combat se poursuit, alors
soyons en prière.
20 N’oubliez pas, dimanche matin prochain, si le
Seigneur le veut, amenez vos malades et ceux qui sont affligés. Venez
tôt, trouvez-vous un siège; et probablement qu’il y aura un groupe de
gens pour qui il faudra prier. Nous serons obligés de distribuer des
cartes de prière. S’il n’y a pas assez de gens, nous ne distribuerons
pas de cartes de prière, s’il y en a seulement assez pour former une
petite ligne, par exemple deux ou trois douzaines, ou quelque chose
comme ça. Mais probablement que nous–que nous distribuerons des cartes
de prière, alors probablement que nous le ferons environ une heure
avant la réunion, laquelle, je pense, commence… Ce sera à huit heures,
à huit heures ou huit heures et demie, qu’ils distribueront les cartes
de prière; ils ouvriront l’église, pour remettre les cartes de prière,
dimanche matin prochain. Et alors, assurez-vous d’être ici pour… Amenez
vos bien-aimés, faites-les passer dans la ligne, – on sera bien, à la
fraîche, dans l’église, – s’ils sont malades, et nous ferons de notre
mieux pour prier pour eux.
21 Merci encore pour l’offrande d’amour.
22 Et maintenant nous allons lire dans la Parole de
Dieu ce soir, et nous préparer à cet événement, Sa Présence de nouveau
pour nous apporter Sa Parole. Bon, nous savons que nous pouvons lire un
texte, mais c’est Dieu qui doit en révéler le contexte. Voyez? Nous
pouvons prendre un texte, mais c’est Dieu qui doit en révéler le
contexte. Et maintenant, pendant que vous prenez dans le Livre de
Jérémie, au chapitre 2.
23 Je voudrais dire que je suis content d’avoir
Frère Lee Vayle avec nous, un précieux frère dans le Seigneur. Et je
pense qu’il y a ici, le frère ici, son nom m’échappe, Frère Willard
Crase. Et j’ai vu les frères de l’Arkansas, Frère John et les autres,
de la région de Poplar Bluff, et Frère Blair. Et, oh, Frère Jackson, et
Frère Ruddell, et il y en a tellement que je–je ne peux vraiment pas…
Je souhaiterais pouvoir nommer tout le monde, mais je ne peux vraiment
pas, et vous le comprenez. Frère Ben Bryant, je le vois assis ici;
d’habitude, c’est lui qui est mon coin des amen, pendant que je… Tout
le monde reconnaît Ben à sa voix. Oui.
24 Nous… une fois, en Californie, je prêchais un
Message pour les baptistes, dans la vallée. Il y avait une grande tente
là-bas, et beaucoup de baptistes du genre plutôt aristocratique. Je
n’arrivais pas à entendre le moindre “amen” nulle part; vous savez,
certaines femmes, par peur que le fard leur fendille sur le visage. Et
puis, tout à coup, j’ai vu une paire de pieds à peu près grands comme
ça, en l’air, et deux grandes mains, et une chevelure noire qui
s’agitait, en s’écriant: “Amen”, il criait, comme ça. J’ai regardé en
bas, j’ai dit: “Ben, où étais-tu?” Il allait vraiment chercher son
“amen”.
25 Je vois son épouse qui l’examine un peu. Eh bien,
il en perd un peu, de ses cheveux noirs, mais ça ne fait rien, vous
savez. Ne vous en faites pas pour ça. J’ai perdu les miens, il y a bien
longtemps.
Alors, maintenant, n’oubliez pas de prier.
26 Maintenant, alors que nous abordons le côté
sincère de la réunion, souvenez-vous, si nous lisons cette Parole,
alors Dieu bénira Sa Parole. “Elle ne retournera pas à Lui sans effet,
mais Elle exécutera Ses desseins.” Et je sais qu’en lisant la Parole,
je serai toujours dans le vrai. Quand je lirai la Parole, Dieu honorera
Sa Parole.
27 Maintenant levons-nous par respect pour Sa
Parole. Jérémie, chapitre 2, les versets 12 et 13 de Jérémie 2.
Cieux, soyez étonnés de cela; frémissez d’épouvante
et d’horreur ! dit l’Éternel.
Car mon peuple a commis un double péché: ils m’ont
abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des
citernes, des citernes crevassées, qui ne–ne retiennent pas l’eau.
Maintenant courbons la tête.
28 Dieu bien-aimé, Ta Parole a été lue. Nous Te
prions d’honorer cette Parole, et de nous En donner ce soir la
parabole, ou le parallèle, alors que nous regardons à une époque
passée, à Israël, qui ont servi d’exemples; en effet, la Bible nous
enseigne que nous pouvons voir comment Tu les as traités quand ils ont
obéi à la Parole, voir comment Tu les as traités quand ils ont désobéi
à la Parole, et apprendre ce que nous, nous devons faire. Donc, nous Te
prions de nous parler ce soir d’une manière toute spéciale, pour que
nous sachions comment nous conduire en ce jour dont nous avons appris
ce matin que nous y vivions. Car nous le demandons au Nom de Jésus.
Amen.
Vous pouvez vous asseoir.
29 Je voudrais parler ce soir du sujet, pendant
juste un–un court moment: Des citernes crevassées.
30 Israël avait commis deux grands péchés. Dieu a
dit qu’ils L’avaient délaissé, Lui, la Source de la Vie, et qu’ils
s’étaient creusé des citernes, pour y boire. Or, c’est quelque chose…
31 La raison pour laquelle j’ai pensé à ce sujet,
c’est parce qu’il va dans le même sens que ce que je disais ce matin,
quant à l’heure où nous vivons, et à la Cause pour laquelle nous
combattons.
32 Et nous considérons Israël, qui a servi
d’exemple, comme quoi ce que Dieu a été, Il doit toujours rester le
même. Et il n’y a qu’une seule chose que Dieu ait jamais honorée, c’est
le moyen auquel Il avait pourvu pour les gens. Et quand ils se sont
détournés de ce moyen-là, alors Dieu a été déshonoré, et Dieu a fait
souffrir les gens pour s’être détournés de ce qu’Il leur avait dicté,
quoi que cela ait pu être.
Il leur a même donné une loi: “Ne prends pas, ne
touche pas, ne goûte pas.” Ce n’était pas seulement parce que c’était
mal de faire ces choses, mais c’était mal de désobéir à ce qu’Il avait
dicté. Et il y a toujours… Il ne peut pas y avoir de loi sans qu’il y
ait une sanction attachée à cette loi. En effet, s’il n’y a pas de
sanction, alors, la loi n’a pas beaucoup de poids, s’il n’y a pas de
peine qui y est attachée. La loi !
33 Or, nous constatons que ce qu’ils avaient fait à
cette époque-là semble soutenir le parallèle avec ce que nous faisons
aujourd’hui, ce que les gens d’église font.
34 Maintenant nous voyons une chose étrange ici.
Certaines personnes peuvent trouver étrange qu’Il ait dit: “Vous vous
êtes… ils se sont creusé des citernes, des citernes crevassées.” Bon,
peut-être que certains d’entre vous ne savent pas ce qu’est une
citerne. Combien savent ce qu’est une citerne? Eh bien, la plupart
d’entre vous. Si vous avez été élevé dans une ferme, vous savez ce
qu’est une citerne. Je m’en souviens, j’ai bu assez d’insectes qui
venaient de là–dedans, pour–pour savoir ce qu’est une–une citerne.
J’ai prêché dans les campagnes éloignées, là, dans
un bosquet, il y avait un gros pichet rempli d’eau de citerne posé là,
d’eau de–de pluie, vous savez, et elle prenait un peu d’âge, comme.
Et–et puis, les insectes, la nuit, se retrouvaient là-dedans. Donc, je
sais ce que c’est que de l’eau de citerne.
35 Une–une citerne, c’est un–un endroit, quelque
chose qu’on creuse dans le sol, pour remplacer un puits. Les gens qui
n’ont pas de puits, alors, ils s’installent une–une citerne. Autrement
dit, une citerne, c’est un réservoir fait de main d’homme, ou un puits
fait de main d’homme, dans le sol, que l’homme creuse pour recueillir
l’eau, pour–pour l’utiliser. Certains vont l’utiliser comme eau pour se
laver, certains vont l’utiliser comme eau potable, et de différentes
façons, peut-être. Autrefois, à certains moments tout ce qu’on avait
comme eau provenait d’une citerne. On avait une espèce de vieux machin
qu’il fallait tourner, et tourner, et tourner, et tourner, pour
remonter l’eau; il y avait des petits seaux attachés à ça, pour puiser
l’eau de la citerne.
36 Eh bien, nous remarquons une chose au sujet de la
citerne, qui la distingue du puits. Bon, la citerne, à un moment donné
elle sera à sec. La–la–la citerne ne peut pas se remplir toute seule.
Elle est–est… Elle n’est pas fiable. On ne peut pas se fier à une
citerne. Elle doit dépendre et compter sur les pluies qui tombent
pendant l’été ou pendant l’hiver, selon le cas, pour… D’habitude, c’est
pendant l’hiver, quand il y a de la neige et de la pluie, c’est ce qui
amène de l’eau dans la citerne. Et si elle ne recueille pas cette
eau-là, alors vous–vous n’avez pas d’eau. C’est complètement–c’est
complètement… ça sèche. Elle ne peut pas se remplir toute seule. La
vieille citerne ne peut pas se remplir toute seule. Elle se remplit
grâce aux–aux pluies qui tombent.
37 Et je voudrais vous faire remarquer une autre
chose au sujet de la citerne. D’habitude, on trouve, du moins c’était
comme ça chez nous, la citerne… D’habitude, l’étable est à peu près
deux fois plus grande que la maison, alors d’habitude, l’eau, ils
l’amènent dans la citerne, en la faisant descendre de l’étable. Je m’en
souviens bien, de la vieille citerne, là-bas, quand on avait… quand
les–les tuyaux d’écoulement faisaient descendre tout ça là-dedans, que
ça descendait de l’étable. C’est de ce qui coule de l’étable qu’elle se
remplit.
Et… Donc, l’eau est amenée du toit de l’étable, avec
tous les animaux qui piétinent partout dans la cour de l’étable, et
toute la saleté de la basse-cour qui se dépose sur le toit de l’étable,
par temps sec. Ensuite, l’eau vient emporter tout ça, le faire
descendre du toit dans une gouttière qui est faite de main d’homme, et
de là dans un tuyau de descente fait de main d’homme, et de là dans une
citerne faite de main d’homme. Si vous n’avez pas un beau gâchis, je ne
sais pas ce que vous avez, quand vous avez une citerne. Oui
monsieur ! Tout ça, c’est fait de main d’homme, et c’est sale au
possible.
38 Vous savez, autrefois, on appelait… On avait un
chiffon qui servait de filtre sur la citerne. Avez-vous déjà connu ça?
Il fallait mettre là-dessus un chiffon qui servait de filtre, pour
retenir tous les insectes, et tout ce qui provenait du toit de la–de
l’étable et d’un peu partout autour, et qui passait d’ici à là pour se
jeter dans la citerne. Donc, on mettait là-dessus un–un chiffon qui
servait de filtre, pour retenir toute la–la crasse, et tout ce qu’on
pouvait. Évidemment, ça ne retenait pas la vraie saleté, ça ne retenait
que les gros missiles qui atterrissaient là-dedans en tombant.
L’insecte pouvait tomber dedans, mais le jus de l’insecte, lui, il
continuait à descendre, avec l’eau. Alors, vous–vous aviez vraiment
tout un gâchis, quand vous aviez une vieille citerne sale.
39 Au bout de quelques jours, quand on laisse l’eau
là-dedans, elle devient stagnante. Quand on laisse l’eau dans la
citerne, elle devient stagnante. Et ça se remplit de–de grenouilles, de
lézards et de serpents. Nous, on appelait ça des “têtards”, des tout
petits… je ne sais pas si… Ce ne sont pas des parasites, ce sont… Je
n’arrive pas, je ne sais pas comment vous appelleriez ça. Mais c’est
quelque chose qui se retrouve dans l’eau, que–qu’on appelait des
têtards. Vous savez ce que c’est. Combien savent de quoi je parle? Oh,
mais, bien sûr, vous, les campagnards, vous le savez tous. La
stagnation s’installe partout là-dedans, et alors, ces amateurs de
stagnation viennent avec. En fait, c’est à cause de la stagnation
qu’ils se retrouvent là. C’est à cause de la stagnation, c’est ce qui y
attire l’animal qui aime les choses stagnantes.
40 Cela ressemble vraiment beaucoup à nos églises
d’aujourd’hui. Je pense que nous avons abandonné… Un des grands péchés
que l’église a commis aujourd’hui, exactement comme Israël à l’époque,
ils L’ont abandonné, Lui, la Source d’Eau vive, et ils se sont creusé
des citernes faites de main d’homme. Et celles-ci sont devenues une
habitation de tout ce qui aime cette sorte d’eau là. Les lézards, les
grenouilles et toutes sortes de germes malpropres y vivent, parce que
c’est un réservoir fait de main d’homme. Et ces choses-là habitent dans
ce réservoir, un exemple parfait de nos dénominations d’aujourd’hui.
41 “Maintenant,” vous dites, “Frère Branham,
pourquoi attaquez-vous si vivement ces gens-là?”
On devrait attaquer ça. Il faut attaquer ça. Fuyez
la chose, parce qu’elle va finir par former la marque de la bête.
Souvenez-vous, c’est la Vérité ! Ce sera la marque de la bête. La
dénomination conduira tout droit à cela. C’est en voie d’en arriver là,
maintenant, à une contrainte, par un pouvoir.
42 Considérez l’ancien Empire romain. Voilà
précisément ce qui les a conduits à cette marque de l’apostasie. Vous
avez vu que personne ne pouvait acheter ni vendre, sans avoir la marque
de la bête. Il fallait l’avoir.
43 Il y aura seulement deux catégories de gens sur
terre: ceux qui auront le Sceau de Dieu, et ceux qui auront la marque
de la bête. Seulement deux catégories, alors vous devrez avoir l’un ou
l’autre. Ce sera une apostasie, une–une marque de–d’une religion, d’une
religion apostate.
44 Et il va y avoir une image à la bête. En étudiant
cela, nous voyons que Rome a été, est, et sera toujours la mar-… ou, la
bête. Exactement. Il n’y a pas moyen de le comprendre autrement.
Rome !
45 Et qu’est-ce que Rome a fait? Elle est passée de
la Rome païenne à la Rome papale, et a organisé un système, un système
universel, où tous étaient contraints d’adhérer à cette religion-là,
sans quoi ils étaient mis à mort.
46 Et c’est étrange de voir que les États-Unis
entrent en scène, et ils sont comme un agneau. Et un agneau avec deux
petites cornes: les droits civils et ecclésiastiques. Et au bout d’un
moment, alors qu’il avait été un agneau, nous voyons qu’ensuite il
parlait comme un dragon, et qu’il exerçait toute l’autorité que le
dragon avait eue avant lui. Et la Bible nous dit qu’ils disaient:
“Faisons une image à la bête.” Une image, c’est quelque chose qui est
semblable à quelque chose d’autre. Et nous pouvons le voir en ce
moment, que l’église, dans son état l’apostasie, est en train de former
le Conseil mondial des Églises, qui est l’image de l’autorité de Rome;
elle va exercer sur les gens la même contrainte que la Rome païenne…
ou, que la Rome papale avait exercée. Donc, il n’y a pas d’autre moyen,
rien d’autre. Mais c’est la Vérité.
47 Et c’est pour ça que je m’y attaque, dans mon
âge, dans mon temps, c’est parce qu’il faut l’attaquer. L’appel a été
lancé, de “sortir du milieu d’elle, Mon peuple, afin que vous ne
participiez point à ses péchés ! “
48 Donc, je compare cela à ces citernes sales,
souillées. “Il est la Source de la Vie. Il est l’Eau vive.” Et les
hommes L’abandonnent, pour se creuser des citernes qui ne peuvent
recueillir que la saleté. C’est la seule chose qu’elles peuvent
recueillir. Et c’est ce que fait le système dénominationnel: il
recueille tout ce qui se présente et qui veut adhérer. Ils sont prêts à
l’accepter, pourvu qu’il ait de l’argent, ou qu’il s’habille d’une
certaine manière. Peu importe qui ils sont, d’où ils viennent, ils les
acceptent quand même.
49 Maintenant, nous voyons aussi, que cette marque
de la bête qui a été formée, ici… L’Amérique, son nombre, c’est treize.
Elle est née avec treize colonies. Elle avait un drapeau avec treize
étoiles, treize bandes. Et elle apparaît même au chapitre 13 de
l’Apocalypse. Et en Amérique, nos pièces de monnaie ont toujours porté
l’effigie d’une femme. Même la tête d’Indien sur nos pièces d’un cent,
c’est le profil d’une femme. Nous le savons, nous connaissons
l’histoire là-dessus. Tout, la Cloche de la Liberté, et tout le reste,
la liberté… Statue de la Liberté, tout, c’est une femme. Une femme; le
nombre treize. Voyez? Or, c’est–c’est beau de voir ces choses-là.
50 Et maintenant, j’ai prédit, par une révélation de
Dieu, ou une vision, en 1933, que ces choses allaient se produire avant
le temps de la fin. Et, l’une d’elles, là, c’était que “Mussolini”, qui
à l’époque était en train d’instaurer sa dictature, “il allait
instaurer sa dictature. Et il allait aussi envahir l’Éthiopie, il irait
là-bas, et il s’emparerait de l’Éthiopie. Et l’Esprit, Il a dit: ‘Il
tombera sous sa coupe.’”
51 Je me demande s’il reste encore des vétérans dans
le tabernacle, qui se souviennent que j’avais dit ça, à la salle
Redman, là, quand on prêchait, il y a bien, bien des années. Y
aurait-il une personne dans le bâtiment ce soir, qui resterait de ceux
qui y étaient, à la vieille salle Redman, quand j’avais prêché ça,
quand il y a eu le N.R.A., il y a longtemps, à l’époque où Roosevelt en
était à son premier mandat? Il n’y a pas une seule personne ici, je
suppose. Y aurait-il quelqu’un? Oui, oui, une personne, il y en a une.
Oui, Mme Wilson, je me souviens d’elle. Mon épouse, assise au fond. Il
en reste deux, de la vieille génération de ceux qui étaient là à
l’époque.
Quand ils disaient que le N.R.A., là, c’était la
marque de la bête, j’ai dit: “Rien à voir; pas du tout. La marque de la
bête ne vient pas d’ici. Elle vient de Rome. Ça ne peut pas être la
marque de la bête.”
52 Et maintenant, souvenez-vous que ces choses ont
été dites. J’ai dit qu’“Adolf Hitler aurait une fin mystérieuse. Qu’il
déclarerait la guerre aux États-Unis. Qu’ils allaient construire un
grand–un–un grand machin en béton, qu’ils allaient même vivre
là-dedans. Et que c’est là que les Américains se feraient battre à
plate couture, là”. Il s’agissait de la ligne Siegfried, onze ans avant
qu’ils en entreprennent la construction. Et ensuite j’ai dit: “Mais il
arrivera à sa fin; et les États-Unis gagneront la guerre.”
53 Ensuite j’ai dit: “Il y a trois ismes: le
nazisme, le fascisme et le communisme.” Et j’ai dit: “Ils finiront tous
dans le communisme. La Russie va tout absorber dans le communisme.”
54 Et j’ai dit: “Ensuite, la science va tellement se
développer, l’homme va devenir tellement habile, il va inventer tant de
choses, qu’il va finir par faire une automobile qui ressemblera à un
oeuf, avec une espèce de toit en verre, et qui sera commandée par une
puissance autre que le volant.” Et ils l’ont, cette voiture.
55 Et j’ai dit: “Ensuite, les mœurs des femmes de
chez nous vont se relâcher, elles vont commettre des choses tellement
dégradantes qu’elles seront en disgrâce auprès de toutes les nations.
Elles porteront des vêtements d’homme. Elles se dévêtiront toujours
plus, jusqu’à ce qu’en fait elles en viennent à n’avoir que leurs
sous-vêtements, comme, sur elles, c’est tout. Et elles finiront par
porter seulement une feuille de figuier.”
Et, si vous remarquez, dans le magazine Life du mois
passé, il y avait cette femme qui portait des feuilles de figuier. Et
ça, c’est la nouvelle tenue de soirée, ou robe du soir, ce qu’on porte
le soir; c’est transparent, on peut voir au travers, il n’y a que les
feuilles de figuier qui cachent une certaine partie de son corps; avec
des maillots de bain, sans bretelles, ou bretelle, qui n’ont pas de
bretelles, le haut laisse le corps découvert. Et ces choses-là se sont
effectivement produites !
56 Ensuite j’ai dit: “J’ai vu une femme s’élever,
aux États-Unis, comme une grande reine ou quelque chose comme ça. Et
elle était belle à voir, mais elle avait le cœur mauvais. Et elle a
entraîné la nation, qui s’est retrouvée sous sa coupe.”
57 Ensuite j’ai dit: “Finalement, Il m’a dit de
regarder de nouveau vers l’Est. Et, à ce moment-là, j’ai vu, on aurait
dit que le monde avait explosé. Tout ce qu’il y avait, à perte de vue,
c’était des bouts de bois, et–et des rochers fumants qui avaient été
projetés de la terre sous le coup de l’explosion.”
Et ces choses-là devaient se produire avant la fin
du monde. Et cinq des sept choses se sont déjà produites, au cours des
trente-trois ans. Nous y revoilà: c’est le temps de la fin !
58 Et déjà à cette époque, je parlais contre le
système dénominationnel. Et je le crois toujours, ce soir, que c’est un
bourbier, que c’est là-dedans que la saleté s’amasse. Je n’arrive pas à
croire que Dieu prendrait une chose pareille pour faire partie de Son
Église, parce qu’il faut qu’elle naisse de l’Esprit de Dieu, et qu’elle
soit purifiée, avant de pouvoir être appelée Sienne. Le Corps mystique
de Christ, c’est par le baptême que nous Y entrons, par le baptême du
Saint-Esprit.
59 Oui, certainement que ce système de citernes est
un exemple parfait de la dénomination. Un homme qui est sage devrait
ouvrir l’œil et ne jamais entrer là-dedans, car Dieu a prouvé tout au
long des âges qu’Il est contre cette chose, et Il n’a jamais oeuvré
avec. Tout groupe… Chaque fois qu’un homme arrivait avec un message,
par exemple, Luther, Wesley, etc., Smith, Calvin, et les autres; dès
qu’ils établissaient l’organisation, Dieu mettait la chose au rancart,
et Il ne l’a plus jamais visitée par un réveil.
60 Fouillez dans l’histoire. Dieu ne s’est jamais
servi, à aucun moment, d’une dénomination, pour susciter en elle un
réveil, nulle part. Donc, tout au long de l’histoire, et aussi par la
Bible, il est prouvé que c’est une chose impure aux yeux de Dieu,
alors, je ne veux rien avoir à faire avec ça. Et c’est pour ça que je
suis contre. Je cherche à faire sortir les gens de là.
61 Nous sommes invités – ce qui s’est passé dans le
cas d’Israël, c’est pareil maintenant – à regarder à Israël pour
trouver des exemples. Ils… Tant qu’ils restaient avec cette Source,
tout allait bien pour eux. Mais quand ils se sont mis à se creuser des
citernes, des systèmes faits de main d’homme, alors, Dieu les a plantés
là. Il nous fera la même chose. “Ils L’ont abandonné, Lui, la Source
d’Eau vive.” C’était ça que Dieu leur reprochait. “De se faire quelque
chose dont ils puissent dire: ‘Vous voyez ce que nous avons
fait !’”
62 Maintenant, au moment du–du voyage de Moïse;
alors que Dieu, par Sa grâce, Il leur avait donné un prophète, Il leur
avait donné une Colonne de Feu qui les précédait, Il L’avait confirmée
par des signes et des prodiges. La grâce leur avait fourni toutes ces
choses. Israël, ils voulaient quand même, c’est la loi qu’ils voyaient.
Ils ont refusé la grâce, pour prendre la loi.
C’est précisément ce que les gens font aujourd’hui.
Ils refusent la Parole, pour prendre un système dénominationnel, parce
que là-dedans ils peuvent faire ce qu’ils veulent et s’en tirer. Mais
vous ne pouvez pas faire ça en Christ ! Vous devez faire une
coupure claire et nette, pour pouvoir être en Christ.
63 Abandonner le puits artésien pour une citerne, un
système fait de main d’homme, pouvez-vous imaginer que quelqu’un ferait
une chose pareille? Pouvez-vous imaginer l’état mental d’une personne
qui serait à même de boire à un puits artésien d’eau fraîche, et qui
abandonnerait ça pour une citerne faite de main d’homme, avec des
grenouilles, des lézards, des têtards, et tout le reste, dedans?
Ça ne semble même pas tenir debout, côté bon sens,
mais c’est précisément ça que les gens ont fait. Ils ont abandonné la
Parole, la véritable Source de Dieu et de Sa Puissance, pour boire à
des citernes, et pour se faire des citernes. Ce qu’ils avaient fait à
l’époque, ils ont fait la même chose aujourd’hui. Ils disent…
Il a dit: “Ils M’ont abandonné.” C’est ce qu’Il a
dit, ici dans Jérémie 2.14, ou 13, plutôt. Il a dit: “Ils M’ont
abandonné, Moi, la Source d’Eau vive.”
64 Maintenant nous voyons ce qu’est une citerne.
Nous voyons ce qu’elle recueille. Nous voyons comment elle est
construite. C’est quelque chose qui est fait de main d’homme, qui vient
d’un toit sale. L’eau qui descend, elle tombe sur un toit sale, et elle
ne fait qu’emporter ce qu’il y a sur le toit, le faire passer dans une
gouttière faite de main d’homme, dans un tuyau de descente fait de main
d’homme, jusque dans un réservoir fait de main d’homme. Et toute la
saleté s’accumule là-dedans, et les–les microbes, les lézards, les
grenouilles, et tout ce qu’il y a dans la contrée, ils aiment ça. Et,
remarquez, ce sont les animaux impurs: des têtards, de la stagnation.
Un têtard ne peut pas vivre dans l’eau claire. S’il le faisait, ça le
tuerait. Il faut qu’il soit dans la stagnation.
65 C’est comme ça avec beaucoup de ces parasites
d’aujourd’hui. Vous ne pouvez pas vivre dans l’eau fraîche du
Saint-Esprit. C’est pour cette raison qu’ils s’opposent si fermement à
la Parole, et qu’ils disent: “Elle Se contredit. Tout Ça, ça ne vaut
rien.” C’est parce qu’il leur faut une espèce de bassin d’eau stagnante
pour y frétiller. Exact.
Et c’est pareil avec les grenouilles, et avec les
lézards, et avec les têtards, et ce qu’il y a dans le genre. Pour
vivre, il faut qu’ils se retrouvent dans un marais ou un bassin d’eau
stagnante, car leur nature, c’est d’y vivre. Et on ne peut pas changer
l’animal, tant qu’on n’a pas changé sa nature.
De même vous ne pouvez pas amener un homme à voir la
Parole de Dieu, tant que sa nature n’a pas été changée; et quand sa
nature est changée, qu’il passe de ce qu’il est à un fils de Dieu, et
que le Saint-Esprit entre en lui. Le Saint-Esprit a écrit la Parole de
Dieu !
66 Aujourd’hui je parlais à mon bon ami, le docteur
Lee Vayle, qui est présent en ce moment. C’est tout un théologien,
alors d’habitude nous avons de–avons de très bonnes discussions sur
l’Écriture. Très intelligent.
Une fois, il me demandait mon avis sur le signe
initial du Saint-Esprit, “est-ce que c’était le parler en langues?” Ça,
c’était il y a bien des années.
J’ai dit: “Non; je ne peux pas voir ça.”
Il a dit: “Moi non plus,” il a dit, “pourtant, c’est
ce qui m’a été enseigné.” Il a dit: “D’après vous, qu’est-ce qui en
serait une preuve?”
67 J’ai dit “La preuve la plus parfaite, à mon avis,
c’est l’amour.” Donc, nous nous sommes mis à parler de ça.
Et alors, j’ai trouvé que ça semblait être assez
juste, donc, je m’en suis tenu à ça: “Si un homme a l’amour.”
Mais, un jour, le Seigneur, par une vision, m’a
corrigé. Et Il a dit que “la preuve qu’on a l’Esprit, c’est ceux qui
peuvent recevoir la Parole”, ni l’amour, ni le parler en langues, mais
c’est de recevoir la Parole.
68 Et alors, le docteur Vayle me disait que “c’est
scripturaire,” il disait, “parce que, dans Jean 14, Jésus a dit: ‘Quand
Lui, le Saint-Esprit, sera venu sur vous, Il vous révélera les choses
que Je vous ai enseignées, et Il vous annoncera les choses à venir.’”
Alors, voilà la vraie preuve du Saint-Esprit !
Il ne m’a encore jamais rien dit qui soit faux. Alors, “c’est la preuve
du Saint-Esprit, c’est celui qui peut croire la Parole; si vous pouvez
La recevoir”.
En effet, Jésus n’a jamais dit: “Quand le
Saint-Esprit sera venu, vous parlerez en langues.” Il n’a jamais dit
que, quand le Saint-Esprit serait venu, vous feriez aucune de ces
choses-là. Mais Il a dit: “Il prendra ces choses qui sont à Moi et Il
vous les annoncera, et Il vous annoncera les choses à venir.” Alors,
voilà la vraie preuve du Saint-Esprit, selon Jésus Lui-même.
69 Donc, toutes ces sensations et tout ce que les
gens ont et dont ils se nourrissent encore, vous pouvez voir pourquoi
ils font ça. Voyez-vous, cela devient une dénomination, ou un bassin
d’eau stagnante, et aucune dénomination ne sera jamais construite sur
l’imp-… la parfaite Parole de Dieu. C’est impossible, parce qu’on ne
peut pas faire de Dieu une nomination, ou, une dénomination. Non
monsieur !
70 En voici la raison: prenez un groupe d’hommes qui
peuvent croire la Parole; qu’ils commencent une organisation. Tout à
coup, au bout d’un an, il y a une bande de Ricky là-dedans, à qui on ne
peut pas faire entendre raison. C’est eux qui ont l’emprise, et on ne
peut rien y faire. Ce n’est pas le système de Dieu. Non, alors nous
savons que cette chose-là, c’est hors de question. Ça devient une
citerne, ça devient un endroit où chacun fait des compromis, sur ceci,
cela ou autre chose, pour pouvoir intégrer des membres, ou pour que les
gens puissent y entrer.
71 Nous voyons que ce système a commencé à un
certain moment, du temps des Israélites, quand ils creusaient ces
citernes. Il y avait un homme et un groupe de pharisiens qui avaient
creusé des citernes. Ils avaient un homme du nom d’Hérode, qui était le
proclamateur, qui gouvernait l’État.
Et il est venu écouter parler un homme qui ne
perdait pas son temps avec leurs dénominations. C’était un prophète. Et
aucun prophète n’a jamais rien eu à voir dans une dénomination, au
contraire, il haïssait cela. Ce prophète s’est mis à dire: “Ne vous
mettez pas à dire en vous-mêmes: ‘Nous avons Abraham pour père’, car je
vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à
Abraham.”
72 Ils avaient envoyé un dignitaire pour qu’il
vienne l’écouter. Et ce dignitaire avait ôté sa femme à son frère, et
il l’avait épousée. Et qu’est-ce que cet homme est venu lui dire en
face? On pensait qu’il allait faire des compromis, et qu’il dirait:
“Allons, monsieur, prenez-prenez donc un bon siège, ici. Et vous
devriez… Je suis si content que vous soyez venu m’écouter aujourd’hui.”
Jean est allé le voir, et il lui a dit en face: “Il
ne t’est pas permis de l’avoir.” La toute première chose qu’il a dite,
il l’a réprimandé à cause de son péché.
73 Voyez-vous, les dénominations produisent des
bassins d’eau stagnante, où les hommes peuvent vivre avec des femmes,
et ces femmes peuvent faire n’importe quoi, se couper les cheveux,
porter des shorts, et tout le reste, et se dire chrétiennes.
Mais une véritable Source, alléluia, de la Puissance
de Dieu, ça ne pourra pas demeurer là, parce qu’Elle va pousser tout
cela dehors. “Je suis la Source d’Eau vive. Ils M’ont abandonné, pour
se creuser des citernes.”
74 Or, une source d’eau vive, nous voyons, une
source d’eau vive, qu’est-ce que c’est? Maintenant que nous avons vu ce
qu’est la citerne, une source d’eau vive, qu’est-ce que c’est? C’est un
puits artésien.
“Un puits artésien, qu’est-ce que c’est, Frère
Branham?”
C’est un puits dont la source est toujours
souterraine, et qui fait jaillir son eau. Il coule tout le temps. Il se
suffit à lui-même. C’est toujours frais et pur, un puits artésien, une
source d’eau vive. Ce n’est pas mort et en stagnation. C’est vivant,
c’est toujours en changement, produisant quelque chose de neuf tout le
temps, avançant, puisant dans ses ressources. Il puise ses ressources
au fond–fond de lui-même, et c’est… encore là une source d’eau vive
jaillissante. Il se nettoie tout seul; c’est de l’eau propre, pure,
propre. Il se suffit à lui-même; on n’a pas besoin d’attendre que les
pluies remplissent son réservoir. Il bouillonne tout le temps, il donne
son eau gratuitement. On n’a pas besoin de le pomper, de le remonter,
de le tordre, ou d’y adhérer. C’est une source d’eau vive, tout
simplement.
75 Vous savez, prenez ces vieilles citernes, il faut
tourner, et tourner, et tourner la manivelle, et pomper, et tout, pour
faire sortir un peu de cette eau stagnante de là. Hum !
Mais une Source d’Eau vive, Elle va donner
gratuitement, sans pomper, sans y adhérer, ni rien d’autre. Oh, je suis
content que cette Source-là existe ! Oui monsieur !
76 Il n’a pas besoin d’avoir une passoire dessus,
pour En retirer les parasites. En effet, Il vient de tellement profond,
en dessous, là, dans le Roc, qu’il n’y a aucun parasite là.
Il n’est pas obligé d’avoir le chiffon de
l’instruction sur Lui, c’est exact, quelque système mondain de sagesse
dénominationnelle faite de main d’homme, pour vous dire devant un
psychiatre, si vous êtes en état de prêcher ou pas. Il n’y a pas un
seul de ces chiffons sales dessus. Il le pousserait de là dès que vous
le mettriez dessus. Vous ne pouvez pas le faire. Ce puits-là, il
bouillonne tout le temps. Si vous mettiez un de ces chiffons-là dessus,
il le repousserait carrément, le rejetterait d’un côté ou de l’autre.
Il n’a pas le temps de laisser un chiffon dénominationnel traîner sur
lui.
77 Il n’a pas besoin de filtre, de passoire, d’être
pompé, d’être secoué, ni rien d’autre. Il est simplement là, qui
bouillonne. Il n’a pas à compter sur les pluies locales, pour se
remplir. Les pluies, ce sont les “réveils”, où cette Source… Là, à
cette Source de la Vie. “Où sera le Corps, là s’assembleront les
aigles.” Vous n’avez pas à pomper pour avoir un réveil; vous n’avez pas
à pomper pour produire quoi que ce soit. Tout ce que vous avez à faire,
c’est simplement de venir à la Source. Elle est toujours remplie de
bonne eau fraîche, et Elle n’a pas de fin. Elle bouillonne constamment,
tout le temps.
78 Vous n’avez pas à aller à la citerne, dire: “Eh
bien, s’il pleut et qu’on accumule les eaux qui tombent sur l’étable,
on va avoir quelque chose à boire. “ Voyez? Oh ! la la ! la
la ! Pas dans ce cas-ci. Ce puits artésien laisse jaillir de la
bonne eau froide tout le temps. Vous pouvez compter dessus. Vous n’avez
pas à dire: “Eh bien, je vais aller à la vieille citerne. Avant, on y
buvait, mais ça fait longtemps qu’on n’a pas eu de pluie. Je te le dis,
il se peut qu’elle soit à sec.”
79 C’est comme ça que sont certains de ces systèmes
faits de main d’homme. Vous pouvez entrer là, si vous avez quelque
chose de grande envergure qui est en train, une grande cabale où on
vend quelque chose, ou–ou un événement quelconque, une grande fête et
des choses qui se passent, de jouer au loto, et de faire des fêtes au
sous-sol, et tout, là vous trouverez peut-être une salle comble.
Mais quand vous allez à l’endroit où cette Fontaine
bouillonne, c’est toujours, les gens sont là à boire de la bonne eau
froide. Vous pouvez compter Là-dessus ! Vous dites: “Ça fait dix
ans qu’il n’ont pas eu de réveil.” Si vous vivez près de cette Source,
Elle est toujours en réveil.
80 Comme le disait le petit Gallois. Ou, une fois, à
l’époque du réveil du Pays de Galles, des dignitaires étaient venus des
États-Unis. Quelques-uns de ces grands docteurs en théologie se sont
rendus au Pays de Galles, pour voir où tout cela se passait et ce qu’il
en était. Alors, ils avaient leurs cols tournés vers l’arrière, et
leurs chapeaux en tuyau de poêle, et ils marchaient dans la rue.
Et voilà un petit agent de police qui arrive, il
faisait tournoyer sa petite matraque, en sifflant: “À la croix où
mourut mon Sauveur, je suis venu brisé de douleur; là Son Sang purifia
mon cœur, à Son Nom la gloire”, en marchant dans la rue.
Alors, ils ont dit: “Ça semble être un homme
religieux. Allons lui demander.”
Ils ont dit: “Monsieur !
Il a dit: “Oui, monsieur?”
Il a dit: “Nous sommes venus des États-Unis. Nous
sommes une délégation. Nous sommes venus ici pour faire une enquête sur
le prétendu réveil du Pays de Galles. Nous sommes des docteurs en
théologie, et nous sommes ici pour voir ce qu’il en est.” Il a dit:
“Nous voudrions savoir où se trouve le réveil, et où se font les
réunions.”
Il a dit: “Monsieur, vous y êtes. C’est moi le
réveil du Pays de Galles.” Amen ! “Le réveil du Pays de Galles est
en moi. C’est ici que ça se passe.”
81 C’est comme ça quand vous vivez près de cette
Source d’Eau vive. Elle est vivante, tout le temps, Elle bouillonne, et
bouillonne, et bouillonne, et bouillonne. Elle n’a pas de fin. Ce n’est
pas d’“aller voir s’il y a de l’eau, si on a eu de la pluie ici,
dernièrement”, ce n’est pas ça. C’est cette Source d’Eau vive. Comme je
le dis, Elle donne Son Eau gratuitement.
82 Vous n’avez pas à mettre des chiffons dessus,
pour voir, les chiffons de l’instruction, avant de pouvoir les envoyer
prêcher voir s’il écrit ses mots comme il faut, s’il les prononce comme
il faut, s’il emploie ses noms et ses pronoms, et tout, et les
adjectifs. Beaucoup d’entre eux ne savent même pas ce que c’est; mais
il vit à la Source quand même, voyez-vous, quand même.
83 Elle n’a pas à compter sur les pluies locales,
pour se remplir, ou sur les réveils locaux pour ça. Elle n’a pas à
faire ça, car sa Puissance et sa pureté sont en elle. C’est là que se
trouve la Parole, Sa propre Puissance ! Quand un homme peut La
recevoir dans son cœur, Elle a en Elle Sa pureté. Elle a en Elle Sa
puissance. Tout cela se trouve dans la Parole même, et cela fait
jaillir la Vie.
84 Quand Israël s’En éloignait, c’est là qu’ils
avaient des ennuis. Chaque fois qu’ils s’En sont éloignés, ils ont eu
des ennuis.
C’est pareil pour nous maintenant. Quand le réveil
n’est plus en contact avec Cela, alors il est inutile. Il se creuse des
puits, et… Ou des citernes d’eau stagnante, et voilà, c’est parti.
85 Mais Il leur est toujours venu en aide. Les
murmures à la mer Rouge, là, quand ils ont murmuré… Pourtant, malgré
tout ça, Il avait promis, Il leur avait fait une promesse. Il aurait dû
les faire retourner là-bas tout de suite, selon notre façon de voir à
nous; mais Il avait promis de les emmener de l’autre côté.
Qu’est-ce qu’Il a fait? Aux enfants d’Israël, Il
leur a fourni la Colonne de Feu et tout, comme confirmation, leur
prophète. Et ils les ont conduits là-bas jusqu’à la mer. Et il y a
toujours des ennuis qui se présentent, pour s’opposer à Cela. Et là,
Pharaon est arrivé, avec son armée. Et savez-vous ce que Dieu a fait?
Il a simplement ouvert cette citerne rouge d’eau stagnante.
La mer Morte, c’est la chose la plus morte du monde.
Elle est vraiment morte. Elle est stagnante. Rien ne peut y vivre.
Et Il l’a ouverte, et Il les a mis en liberté, de
l’autre côté. Il les a amenés là où ils n’auraient pas à être liés par
une chose pareille.
86 Dans le désert, ils ont vu qu’ils ne pouvaient
pas compter sur les réservoirs; ceux-ci étaient à sec. Ils ont vu, ils
allaient d’une mare à l’autre. Quand ils étaient dans le désert, ils
mouraient de soif, ils voulaient à boire. Ils allaient à ce
réservoir-ci, un étang: il était à sec. Ils allaient ailleurs: c’était
à sec. Ils ne pensaient plus pouvoir un jour trouver à boire.
Et alors, à l’endroit le plus invraisemblable de
tout le désert, c’est là qu’ils ont trouvé l’eau. Elle était dans un
rocher. Elle était dans un rocher. L’endroit le plus invraisemblable où
un homme puisse trouver de l’eau, c’est bien dans un rocher sec, au
milieu d’un désert. Mais, vous voyez, Dieu fait ce genre de chose. À
l’endroit le plus invraisemblable, de la façon la plus inhabituelle. Ça
s’est toujours passé comme ça.
87 Ils pensent qu’il faut qu’on ait un grand
rassemblement de dénominations, qu’ils se réunissent tous, que ça
fourmille de gens, et tout, que ça collabore par milliers, et tout,
comme ça, pour avoir un réveil.
Parfois, Dieu va prendre le petit homme qui ne sait
même pas son alphabet, et au beau milieu d’un groupe de gens illettrés
qui savent à peine distinguer leur droite de leur gauche, Il peut
susciter un réveil qui va secouer le monde. Il l’a fait à l’époque de
Jean. Il l’a fait à l’époque des prophètes. Jamais aucun d’eux, pour
autant que nous le sachions, n’a eu d’instruction, mais Dieu pouvait
s’emparer d’eux et accomplir quelque chose par eux.
88 De ce Rocher sont sorties les eaux. Il était le
Rocher. Et Il a donné cet ordre: le Rocher devait être frappé. Et Il a
donné de l’eau pure, fraîche et propre, en abondance, à tous ceux qui
ont accepté de boire. Il a sauvé tous ceux qui ont accepté d’Y boire.
Un parallèle parfait de Jean 3.16.
…Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils
unique… que quiconque croit à Lui ne périsse point, mais qu’il ait la
vie éternelle.
89 Dieu a frappé ce Rocher, au Calvaire. Notre
jugement est tombé sur Lui, afin que de Lui vienne l’Esprit de Vie, qui
allait vous donner, à vous et à moi, la Vie Éternelle. C’En est une
parabole parfaite, là dans le désert.
90 Ils n’ont jamais eu à tirer, à creuser, à pomper,
ni rien; seulement à avoir part, gratuitement, au moyen qu’Il avait
fourni. Alors, ils n’avaient pas à sortir ça d’un étang. Ils n’avaient
pas à remonter ça dans un seau. Il n’avaient pas à avoir un treuil pour
aller chercher ça. Tout ce qu’ils avaient à faire, c’est d’y avoir part.
Et c’est tout ce qu’il faut maintenant. Vous n’avez
pas à adhérer à quoi que ce soit. Vous n’avez pas à aller vous
agenouiller à l’autel, et fabriquer quelque chose, pomper quelque
chose. Vous n’avez pas à répéter le même mot maintes et maintes et
maintes fois, jusqu’à ce que vous ayez un langage confus. Tout ce que
vous avez à faire, c’est d’Y avoir part, gratuitement, à Lui, le moyen
fourni par Dieu. Pas besoin de pomper, de pousser, ni rien; il suffit
d’En prendre, gratuitement. Vous n’avez pas besoin de faire quoi que ce
soit, juste d’Y prendre part. C’est-à-dire, juste de Le croire. C’est
tout ce que je peux dire là-dessus.
Ils n’ont jamais rien eu à faire pour ça. Ils n’ont
jamais eu à creuser pour l’obtenir. Ils n’ont jamais eu à s’agenouiller
et pleurer toute la nuit, pour l’obtenir. Ils y ont simplement eu part;
il avait été frappé et il était prêt. C’est exact.
91 Je suis en train de regarder un homme, qui est
assis au fond de la salle, ici. Je me rappelle lui avoir dit ça, dans
un vieil étable un jour, près d’une mangeoire.
E t il a dit: “ Mais je ne vaux rien.
92 J’ai dit: “ Je le sais. “Et j’ai dit: “ Moi non
plus, d’ailleurs. Mais j’ai dit: “Toi, tu regardes à ce que tu es.
Arrête de regarder à ce que tu es, et regarde à ce qu’Il est, Lui.”
Il a dit: “Si je pouvais seulement me débarrasser de
ces cigarettes, Frère Branham, je–je–je deviendrais un chrétien.”
93 J’ai dit: “Ne t’en débarrasse pas. Tu essaies de
devenir bon, pour ensuite venir à Lui. Il n’est pas du tout venu sauver
des hommes bons; Il est venu sauver des hommes mauvais, qui savaient
qu’ils étaient mauvais.”
Il a dit: “Eh bien…”
J’ai dit: “Écoute, tu ne veux pas aller en enfer,
n’est-ce pas?”
Il a dit: “Non.”
94 J’ai dit “Eh bien, tu n’es pas obligé d’y aller.
Il est mort pour que tu ne sois pas obligé d’y aller.”
Il a dit: “ Qu’est-ce que je dois faire?
J’ai dit: “Rien. C’est aussi simple que ça.”
Il a dit: “Mais si je pouvais un jour…”
95 J’ai dit: “Te voilà reparti, avec ta cigarette.
Arrête de penser à la cigarette. Souviens-toi de ceci: pense à Lui, à
ce qu’Il a fait, à ce qu’Il est; pas à ce que tu es. Tu ne vaux rien;
tu n’as jamais rien valu, et tu ne vaudras jamais rien. Mais ce que
Lui, Il est – c’est Lui qui compte ! “Et j’ai dit: “Alors, la
seule et unique chose que tu as à faire: s’Il a pris ta place là-bas,
tu n’as qu’à accepter spontanément ce qu’Il a fait. Tout ce que tu as à
faire, c’est de l’accepter, c’est tout.”
“ Mais, “ il a dit, “ c’est simple, ça. Je vais le
faire.
96 J’ai dit: “Le ruisseau est ici.” Voyez? Je l’ai
amené ici et je l’ai baptisé au Nom de Jésus-Christ.
Des gens de sa famille sont assis ici, et je–je sais
qu’ils avaient trouvé ça drôle que j’aie fait ça, mais je savais ce que
je faisais. J’avais vu quelque chose d’authentique dans cet homme. Je
pouvais voir que c’était là, alors je l’ai amené et je l’ai baptisé au
Nom du Seigneur Jésus.
Et, à ce moment-là, pas longtemps après, je suis
allé chez son fils. Nous avons eu une–une vision, d’un arbre qui
s’était cassé à un certain endroit, et l’homme était tombé, il s’était
presque cassé la colonne vertébrale. On l’a transporté à l’hôpital. Et
cette nuit-là, le Seigneur m’a révélé que la cigarette, c’était terminé.
Alors, le lendemain, il voulait des cigarettes. J’ai
dit: “Je vais lui en acheter une cartouche, et je vais la lui apporter.
Regardez bien et vous allez voir, les jours de la cigarette, pour lui,
c’est terminé.” Il n’en a plus jamais fumé une seule depuis, et n’en a
plus jamais voulu une seule depuis. Dieu !
97 Voyez-vous, la première chose que vous devez
faire, c’est de venir à cette Source. Vous devez venir à cette Eau,
vous rendre compte que vous ne pouvez rien faire; c’est ce qu’Il a fait
pour vous qui compte. Vous n’avez pas à creuser, vous n’avez pas à
pomper, vous n’avez pas à abandonner ceci, vous n’avez pas à abandonner
cela. La seule chose que vous avez à faire, c’est de vous rendre là et
de boire. C’est tout. Si vous avez soif, buvez !
98 Donc, Il était le Rocher. Dieu L’a frappé pour
nous, et Il a donné de l’eau pure, propre, en abondance. Il le fait
encore aujourd’hui, pour tous ceux qui acceptent de croire. C’est Sa
grâce, bien sûr, pour Son peuple, nous.
99 Il y a là quelque chose de semblable, de
semblable aux gens d’aujourd’hui: ils sont prêts à prendre ce qu’ils
peuvent obtenir, mais ils ne veulent rendre aucun service en retour.
Israël était prêt à–à boire au rocher, là, mais ils ne voulaient pas
rendre à Dieu le service qui Lui était dû.
100 Et Lui, Il est toujours en train de nous rendre
service. Vous savez, nous ne pouvons même pas respirer sans Lui. Nous
ne pouvons pas respirer, si Dieu ne nous rend pas ce service. Voilà à
quel point nous dépendons de Lui. Et pourtant, nous sommes presque
déchirés, d’essayer de faire, de devoir faire quelque chose pour Lui.
Il nous demande de faire quelque chose, d’aller voir quelqu’un, de
prier pour quelqu’un, d’aller aider quelqu’un, nous sommes presque
déchirés, d’avoir à faire ça. Mais nous ne voulons rien faire pour Le
servir.
101 Son reproche, c’était: “Ils M’ont abandonné,
Moi, la Parole; et ils ont accepté une citerne crevassée à Ma place.
Accept-… Ils M’ont abandonné, Moi, la Source de la Vie, la Source de
l’Eau de la Vie; et ils désirent, et ils préfèrent boire à une citerne
d’eau stagnante.” Pouvez-vous imaginer ça?
102 Pouvez-vous imaginer une personne, là, alors
qu’il y a ici un puits artésien qui laisse jaillir cette belle eau
calcaire directement du cœur des rochers, là-bas dans les couches de
sable, et tout, froide et bonne au possible, et qui préférerait boire à
une citerne, là-bas, de l’eau qui descend du toit de l’étable, des
hangars, et de tous les bâtiments extérieurs un peu partout? Et c’est
recueilli là, dans cette citerne, l’eau qui détrempe tout s’écoule, de
la grange, des étables et des stalles, et tout ça s’écoule pour se
retrouver dans cette citerne, et ensuite, nous voulons acc-… nous
boirions à ça, plutôt que d’aller au puits artésien? Il y aurait
quelque qui clocherait, côté mental, chez cette personne. C’est exact.
103 Et quand un homme ou une femme est prêt à
soutenir une dénomination, qui permet de se couper les cheveux, de
porter des shorts, le maquillage, et toutes ces autres choses, et une
espèce de–de petit programme, et tout ce désordre, et où on peut aller
au bowling, et–et toutes ces absurdités, là, et qu’on tolère ça; et
qu’ils aiment plus ces choses que la Parole de Dieu à l’ancienne mode,
qui coupe et qui taille, et qui transforme les femmes en dames, et qui
les prend et les fait s’habiller comme il faut, et se conduire comme il
faut, qui vous débarrasse de la cigarette et du tabac, et de jurer et
de blasphémer, et de mentir et de voler, et qui enlève de vous tout ce
qui est du monde, pour vous donner Quelque Chose qui est une
satisfaction parfaite. Pourquoi un homme ou une femme se
tourneraient-ils vers quelque chose comme ça pour y chercher une
consolation? Comment pouvez-vous trouver une consolation là-dedans?
104 Comment pouvez-vous boire de l’eau fraîche à une
citerne d’eau stagnante? Pourquoi une personne… Si une personne allait
à une citerne d’eau stagnante pour y boire, alors qu’il y a un puits
artésien accessible, vous diriez: “Il a le cerveau dérangé, cet
homme-là.”
De même, si une femme ou un homme va à un endroit
pareil pour y chercher une consolation, il y a quelque chose qui
cloche, spirituellement, chez cette personne-là. Ils ne veulent pas la
Parole. Cela montre que leur nature est encore celle d’une grenouille,
ou d’un têtard, ou quelque chose, c’est exact, quelque chose de cette
nature-là, qui aime ce bassin d’eau stagnante, parce que ces choses-là
ne vivront pas dans un bassin d’Eau fraîche. Elles ne peuvent pas,
c’est de l’Eau fraîche. Elles ne peuvent pas.
105 Donc, le reproche, c’était qu’“ils L’avaient
abandonnée”. Et aujourd’hui, ils ont fait la même chose.
Maintenant, regardez la femme au puits. Eh bien,
elle est arrivée à la citerne de Jacob, et c’est là qu’elle allait
puiser son eau, depuis toujours, à la citerne de Jacob. Mais la citerne
de Jacob, la dénomination, ce qu’on l’appellerait, parce qu’il en avait
creusé trois, et celle-là, c’en était une qu’il avait creusée. Or,
cette femme, elle avait de grandes choses à raconter. Elle a dit: “Bon,
notre père a creusé ce puits: Jacob. Il y a bu, et ses troupeaux y ont
bu, et tout. N’est-ce pas suffisant?”
106 Il a dit: “Mais l’eau que tu y puises, tu as
encore soif, tu dois revenir ici en chercher. Mais”, Il a dit, “l’Eau
que Je te donne, c’est une Source, un Geyser qui jaillit de
l’intérieur, et tu ne viens pas ici En chercher. Elle est là, avec toi.”
107 Remarquez. Mais quand elle a découvert qu’une
Source Scripturaire lui avait parlé, par un signe Scripturaire qu’elle
attendait, elle a quitté ce système dénominationnel de Jacob, et elle
n’y est plus jamais retournée, parce qu’elle avait trouvé le vrai
Rocher. Voyez? Elle est allée à la ville en courant. Pour elle, le
péché, c’était fini. Elle n’était plus une femme impure. Elle a dit:
“Venez voir Qui j’ai trouvé, un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne
serait-Ce point le Christ?” Elle… Cette citerne, elle avait peut-être
fait l’affaire; elle avait eu son utilité. Maintenant elle était venue
à la Source véritable. La citerne avait fait l’affaire jusqu’à ce que
la Source véritable soit ouverte. Mais quand la Source véritable est
arrivée, la citerne a perdu sa vigueur. Cette femme a découvert qu’il y
avait un endroit meilleur où boire.
108 Et il y a un endroit meilleur. Il y a un endroit
meilleur, et c’est en Christ. Dans Jean 7.37 et 38, Jésus a dit, le
dernier jour de la fête des tabernacles: “Si quelqu’un a soif, qu’il
vienne à Moi, et qu’il boive.”
Ils se réjouissaient tous. Ils avaient un petit jet
d’eau, qui sortait de sous l’autel, et–et là, ils y buvaient tous, pour
célébrer la–la fête. Et ils disaient: “Nos pères ont bu au rocher
spirituel dans le désert.” Voyez-vous, ils s’étaient creusé une
citerne, de l’eau stagnante qu’ils avaient pompée de quelque part, et
qu’ils faisaient jaillir sous le temple, là. Et ils se rassemblaient
tous autour de cette eau, ils en buvaient, et ils disaient: “Il y a
bien des années, nos pères ont bu dans le désert.”
Jésus a dit “Je suis ce Rocher qui était dans le
désert.”
Ils ont dit “Nous avons mangé la manne du Ciel, Dieu
l’a fait descendre.”
109 Il a dit: “Je suis cette Manne.” Cette source,
c’était Lui, Il était au milieu d’eux. Ce Pain de Vie était au milieu
d’eux.
Et malgré tout ça, ils n’En ont pas voulu. Ils
préféraient avoir leur citerne; parce que l’homme avait construit
celle-ci, et Dieu avait envoyé Celle-là. Voilà précisément la
différence. Ils s’étaient creusé des citernes !
110 Il a dit: “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à
Moi, et qu’il boive.” Il est cette Source.
Et comme dit l’Écriture: “Des fleuves d’Eau vive
couleront de son sein.” Oh, Il est ce puits artésien ! “Des
fleuves d’Eau vive couleront de son sein, ou du plus profond de son
être.”
111 Il est ce Rocher qui était dans… qui a été le
Rocher d’Agar, au temps de la détresse; quand son bébé était sur le
point de mourir, qu’elle avait été chassée du camp, et qu’elle était
là-bas avec le petit Ismaël. Sa réserve d’eau, dans la citerne qu’elle
portait, était épuisée. Elle a couché le petit Ismaël, elle s’est
éloignée à une portée d’arc et elle a pleuré, et, oh, parce qu’elle ne
voulait pas voir mourir le bébé. Et, tout à coup, l’Ange de l’Éternel a
parlé, et elle a trouvé Béer-Schéba, le–le puits qui jaillissait
là-bas, et il jaillit encore aujourd’hui. Il a été le Béer-Schéba
d’Agar, le Rocher, là-bas dans le désert.
112 Ce Rocher était ici, dans la Source remplie de
Sang, ce jour-là, Il était là dans le temple. [espace non enregistré
sur la bande – N.D.É.] …l’heure de la tempête. Dans Zacharie, chapitre
13, Il était cette Source ouverte dans la maison de David, pour la
purification, et pour (le péché) la purification du péché. Il était
cette Source. Et dans le Psaume 36.9, Il était la Source de Vie de
David. Il est encore cette Source dans la maison de David.
Et Il est celle du poète, dans son cœur, là. Le
poète a dit
Il y a une Source remplie du Sang
Des veines d’Emmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot
Est lavé de tout péché.
Il est cette Source de la Vie, cette Source d’Eau.
Il est la Parole de Dieu.
113 Les gens des derniers jours L’ont abandonné,
Lui, la vraie Parole, l’Eau de la Vie; et ils se sont creusé des
citernes dénominationnelles; de nouveau, ils ont taillé, creusé !
114 Or, nous voyons qu’ils ont eu des citernes
crevassées. Et puis cette citerne-là, elle est remplie de germes
d’incrédulité, de fanfaronnades d’incrédulité, de programmes
pédagogiques, et de toutes ces choses qui sont contraires aux promesses
de Dieu. Ce sont des douteurs de la Parole.
115 Or, ces citernes qu’ils ont, la Bible dit
qu’elles étaient “crevassées”. Une citerne crevassée, c’est une citerne
“qui coule”, elle suinte. Qu’est-ce qu’elle fait? Elle suinte dans un
bourbier religieux, appelé le Conseil mondial des Églises. Et c’est là
que la citerne crevassée les mène; tout ça parce qu’ils L’ont
abandonné, Lui, et qu’ils… la Source d’Eau vive, et qu’ils ont
construit ces citernes.
116 Ils se creusent des grands systèmes de
séminaires, de savoir, d’instruction, et tout. Voilà le genre de
citerne qu’ils creusent aujourd’hui: un homme doit avoir un doctorat en
philosophie, ou un doctorat en droit, ou une licence en lettres, ou
quelque chose comme ça, avant même qu’il puisse aller prêcher. Des
citernes qui ont été remplies d’une théologie faite de main d’homme.
Ils les font entrer dans ces grandes écoles de haut savoir, et là ils
leur injectent leur propre théologie faite de main d’homme, et ils les
envoient avec ça. Quel jour que celui où nous vivons; des citernes
faites de main d’homme ! Ce n’est pas affligeant que… ce n’est pas
étonnant que la chose soit devenue une–une puanteur, oh ! la
la ! c’est parce que les gens boivent là.
117 Et quand les gens veulent avoir de la joie
aujourd’hui, qu’est-ce qu’ils font? Les gens, au lieu d’accepter la
joie de l’Éternel, ils se tournent vers le péché pour y trouver de la
joie. Les gens qui vont à l’église et qui disent être des serviteurs de
Christ, quand ils sont très agités, ils vont s’allumer une cigarette.
Et quand elles–quand elles veulent–veulent s’amuser, elles enfilent
leurs vêtements indécents et elles vont tondre la pelouse à l’heure où
les hommes passent par là, pour qu’ils les sifflent. Elles font tout ce
qu’elles peuvent pour être populaires. Elles veulent ressembler aux
vedettes de cinéma. C’est ça leur joie.
Alors que Jésus a dit: “Je suis Celui qui leur
suffit.”
La raison pour laquelle ils se tournent vers ces
choses, c’est parce qu’ils ne veulent pas boire à cette Source. Ils
L’ont rejetée. Ils ne veulent pas Y boire. Ils adhèrent à une espèce de
système fait de main d’homme, une espèce de citerne remplie de toutes
sortes de choses stagnantes, où ils peuvent aller, comme ça.
118 Hier, nous avons emmené les enfants sur la
rivière. Je crois que c’était samedi matin. Nous y sommes allés; Billy
était allé pêcher en bateau. Et nous avons emmené les enfants, mon
petit-fils et les autres, ma fille, et mon petit garçon, et nous sommes
allés à la rivière, pour–pour nous promener en bateau. On ne pouvait
même pas se promener en bateau sur la rivière, tant il y avait de gens
souillés, sales, crasseux, là sur la rivière, à moitié nus et qui
faisaient n’importe quoi. Un bateau est passé près de nous: une bande
de jeunes garçons de douze, quatorze ans, chacun avec une canette de
bière à la main et une cigarette. Ils appellent ça “s’amuser”.
Oh ! la la ! Combien de temps ce monde peut-il subsister,
avec un système pareil?
119 Ensuite, pour se débarrasser de la pensée qu’à
leur mort ils iront en enfer, ce qu’ils font, c’est qu’ils vont adhérer
à l’une de ces citernes faites de main d’homme. Donc, c’est cette même
race de gens qui est rattachée à cette citerne. Ce n’est rien d’autre
qu’une bande de têtards du monde, impurs, souillés. Et ils s’associent
à cela, parce que, comme ma vieille mère le disait autrefois: “Qui se
ressemble s’assemble.” Ils ne veulent pas venir à la Source, être
purifiés de cette vie de péché. Ils veulent vivre là-dedans, tout en
continuant à affirmer qu’ils sont chrétiens. Pourquoi? Ils se sont
détournés de Lui, la véritable Source de la joie, de la Vie, d’une Vie
et d’une satisfaction parfaites. C’est pour cette raison-là qu’ils
l’ont fait, c’est parce qu’ils veulent adhérer à ça. Il y a des gens
qui sont comme ça là-dedans, qui croient à ce genre de chose.
120 Il n’y a pas longtemps, Frère Fred et moi, et
Frère Tom, tout un groupe, nous sommes allés à une église baptiste
réputée de la ville de Tucson, pour voir si nous ne pourrions pas y
trouver un petit quelque chose qui nous requinquerait peut-être un peu.
Et le ministre a dit quelque chose au sujet des gens, en Égypte, quand
ils sont partis, ils mangeaient de l’ail, et tout, et ils voulaient
retourner là-bas manger ça. Il a dit: “Ça ressemble un peu aux gens
d’aujourd’hui.”
Et nous, tout le monde, on a dit: “Amen !” Je
n’ai jamais vu une bande pareille ! L’église entière a perdu le
prédicateur de vue, ils se sont retournés pour voir qui avait dit
“amen”. Ils ont eu une frousse terrible. Ils ne savaient pas ce qu’il y
avait.
Alors que David a dit: “Poussez vers l’Éternel des
cris de joie. Célébrez-Le sur les harpes ! Célébrez-Le avec le
luth ! Que tout ce qui respire loue l’Éternel. Et louez
l’Éternel !” Dieu se réjouit dans Son peuple. Que ceux qui ont du
savoir disent: “Amen”, quand on dit quelque chose de juste.
121 Pourquoi ne pas abandonner ce système et ces
citernes du monde, pour vous tourner vers le système fidèle de Dieu,
c’est-à-dire le puits artésien, Jésus-Christ? Pourquoi ne pas vous
tourner vers Lui, alors que Dieu est notre provision abondante de joie,
notre provision abondante de louanges, notre provision abondante de
satisfaction? Le calme de mes nerfs vient de Dieu.
Quand je suis dans tous mes états, je trouve ma
satisfaction en Christ; pas dans une cigarette, pas dans les choses du
monde, pas en adhérant à un credo, mais en Le trouvant, Lui, la Parole
promise, qui a dit: “Si Je m’en vais, Je reviendrai pour vous prendre
avec Moi.” C’est là que je trouve ma joie. Il est ma Joie.
122 Aujourd’hui ils disent qu’en adhérant à ces
choses, et qu’en formant ce Conseil mondial des Églises, ils vont faire
un endroit où on pourra mieux vivre. Sincèrement, ce que j’en pense,
c’est qu’ils vont faire un endroit où on pourra mieux pécher. C’est
simplement… Toute la chose, c’est du péché, de toute façon; pas pour y
vivre, mais pour y mourir. Se faire un endroit où pécher–pécher, au
lieu d’un endroit où vivre.
123 Toute autre chose, tout ce qui n’est pas
Jésus-Christ et Sa Parole de Vie, c’est une citerne crevassée. Tout ce
qui essaie de remplacer Cela; tout ce que vous essayez de faire pour en
retirer de la paix, tout ce que vous essayez de faire pour en retirer
une consolation, toute joie que vous recevez de quoi que ce soit
d’autre, pour remplacer Ceci, c’est une citerne crevassée remplie de
saleté. Lui, Il donne une satisfaction parfaite.
124 Je me souviens, ici, un été, il y a quelques
années, je suis sorti par la porte de derrière. Un jeune galopin qui
était là m’a dit, il a dit: “Vous savez, la raison pour laquelle vous
parlez toujours comme ça des femmes, parce qu’elles portent des shorts,
et tout”, il a dit, “c’est parce que vous êtes un vieil homme.” Il a
dit: “C’est pour cette raison-là.”
J’ai dit “Écoute. Quel âge as-tu?”
Il a dit “Vingt-sept ans.”
125 J’ai dit “Quand j’étais bien des années plus
jeune que toi, je prêchais la même chose.”
J’ai trouvé une Source de satisfaction. Il est ma
portion. Amen ! Tant qu’Il pourvoit, c’est ça la beauté.
C’est–c’est ça… C’est ça l’art, pour moi, c’est de Le contempler, Lui,
de regarder Sa main à l’œuvre et de voir ce qu’Il est en train de
faire. Je ne connais point d’autre source !
Oh, précieux est le flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais point d’autre source,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
Il y a une Source remplie du Sang
Des veines d’Emmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot
Est lavé de tout péché.
126 Je vous le dis, je ne connais point d’autre
source que cette Source-là. Elle m’a purifié quand j’étais sale. Elle
me garde purifié, parce que je veux vivre tout près d’Elle, boire de
cette Eau fraîche qui remplit mon âme de joie.
Je peux être abattu au possible, avoir l’impression
de ne pratiquement plus pouvoir tenir… un autre round, de ne plus
pouvoir aller ailleurs; alors, je peux m’agenouiller et mettre le doigt
sur une promesse, dire: “Seigneur Dieu, Tu es ma force. Tu es ma
satisfaction. Tu es mon tout en tout.” Je peux sentir Quelque Chose qui
se met à bouillonner à l’intérieur de moi, là. Je reprends le dessus.
127 J’ai passé le cap de la cinquantaine, alors je
me réveille le matin, vous savez ce que c’est, j’ai toutes les peines
du monde à sortir un pied du lit. Oh, on n’y arrive pratiquement pas;
et il y a quelqu’un à la porte, qui frappe, ou Billy qui me dit qu’il y
a une urgence quelque part, que je dois y aller. Et je me dis: “Comment
vais-je arriver?” J’essaie de sortir un pied du lit.
Je pense: “Tu es la Source, remplie de ma force.
Amen ! La force et le secours me viennent de l’Éternel. Tu es mon
puits artésien ! Tu es ma jeunesse ! ‘Ceux qui s’attendent à
l’Éternel renouvelleront leur force; ils s’élèveront avec des ailes,
comme l’aigle; ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et
ne se lasseront pas.’ Seigneur Dieu, il est de mon devoir d’y aller. On
m’appelle à être à mon poste.” Et tout à coup Quelque Chose commence à
gargouiller à l’intérieur de moi.
128 L’autre jour, dans un petit bâtiment, je faisais
une réunion, ici, à Topeka, dans le Kansas; il y avait un jeune homme,
un jeune prédicateur, un de mes premiers commanditaires. Frère Roy,
assis ici, se rappelle où c’était. Là-bas, dans ce grand endroit, il y
avait un–un… Ce ministre était allé sous le toit, ou quelque part, la
paroi latérale s’était effondrée, il s’était retrouvé écrasé
là-dessous. Le jeune homme allait mourir. Son foie avait été perforé.
Sa rate s’était déplacée sous l’impact. Plusieurs tonnes s’étaient
écroulées sur lui.
129 Au petit déjeuner, j’étais assis, je parlais à
ma femme. J’ai dit: “Ma femme, tu sais, si Jésus était ici, sais-tu ce
qu’Il ferait?” J’ai dit: “Quand il m’a parrainé: ‘Je crois cette
Parole’, c’est Christ qu’il parrainait.” Et j’ai dit: “Ça, c’est une
ruse du diable.” J’ai dit: “Si Jésus était ici, Il irait imposer Ses
mains saintes sur lui. Ce garçon se rétablirait. Que son foie soit
déchiré, peu importe. Il se rétablirait, parce que Jésus irait là, en
sachant exactement Qui Il est. Il connaissait Son appel, les Écritures
avaient raison, elles donnaient en Lui la confirmation qu’Il savait Qui
Il était, et sans un… sans l’ombre d’un doute. Il lui imposerait les
mains, et Il dirait: ‘Mon fils, sois rétabli’, Il repartirait.” Et j’ai
dit: “Il n’y aurait pas assez de démons en enfer pour tuer ce garçon, à
ce moment-là.” J’ai dit: “Il se rétablirait.” Mais j’ai dit: “Tu vois,
chérie, Lui, c’était Jésus, les mains saintes de Dieu.”
J’ai dit: “Moi, je suis un pécheur. Je suis né d’une
naissance par le sexe. Mon père et ma mère étaient tous les deux
pécheurs, et moi je ne suis qu’un moins que rien, un minus.”
Et j’ai dit: “Mais sais-tu quoi? Si le Seigneur me
donnait une vision et qu’Il m’envoyait là-bas, alors là, ce serait
autre chose.” J’ai dit: “J’irais lui imposer les mains, il quitterait
ce lit, s’Il me donnait une vision.”
130 Alors je me suis à réfléchir: “Après tout, s’il
y avait eu la vision, qu’est-ce qu’il y aurait eu? Ç’aurait été les
mêmes mains sales sur lui, ah oui, le même homme qui aurait prié pour
lui, les mêmes mains sales.”
Alors je me suis mis à penser: “Je suis Son
représentant. Alors, Dieu ne me voit pas. Le Sang de Celui qui est
juste repose là-haut sur l’autel; c’est ce qui intercède pour moi. Il
est Celui qui me suffit. Il est ma prière. Il est ma Vie.” J’ai dit:
“La seule chose qui m’amènerait à poser avec foi mes mains sur lui,
c’est parce que j’ai la foi dans la vision. Et sans la vision, la même
foi ferait la même chose; alors je peux considérer que moi, je ne suis
rien, mais considérer que Lui, Il est mon tout en tout. Il est ma Vie.
Il est Celui qui me mandate. Aucune dénomination ne m’a envoyé; c’est
Lui qui m’a envoyé. Alléluia ! J’y vais en Son Nom. Je vais lui
imposer les mains.” Je suis allé là-bas imposer les mains à ce garçon,
et ce soir-là, il était à la réunion, parfaitement rétabli. Amen !
131 Oh oui, Il est cette Source. “Je ne connais
point d’autre source, rien d’autre que le Sang de Jésus !” Je suis
un individu méprisable, je suis un vaurien, c’est ce que nous sommes
tous, mais devant Dieu nous sommes parfaits. Jé-… “Soyez donc parfaits,
comme votre Père Céleste est parfait.” Comment pouvez-vous l’être?
Parce que Quelqu’un qui est parfait nous représente là-bas. Cette
Source est là, tous les jours, fraîche. Pas quelque chose qui est
stagnant, mais une Source fraîche, tous les jours, qui efface tous mes
péchés. Il est cette Source.
132 Maintenant, pour conclure, je dirai ceci. Toutes
les choses qui diffèrent de Ceci, ce sont des citernes crevassées, qui
finiront par laisser s’écouler ce que vous y mettez; si vous mettez
tous vos espoirs, tout votre temps, et tout, dans une de ces citernes
d’eau stagnante. Jésus a dit que c’étaient des citernes crevassées.
Dieu a dit: “Elles sont crevassées, et elles laisseront s’écouler tout
ce que vous y mettrez.” Elles ne vous avanceront à rien, parce qu’elles
couleront. En effet, c’est Lui le seul moyen d’arriver à la Vérité, à
la Vie, à la joie Éternelle et à la paix Éternelle. Il est le Seul, et
le seul moyen d’arriver à Cela. Oh ! la la !
133 L’inépuisable Source de la Vie, c’est
Jésus-Christ. Pourquoi? Et Qui est-Il? La Parole, le même; la Parole,
la Vie, la Source, “le même hier, aujourd’hui et pour toujours”. Pour
le vrai croyant, c’est Là qu’est sa joie suprême, sa Vie suprême. Et sa
satisfaction suprême se trouve en Christ. Pas besoin de pomper, de
tirer, d’adhérer, de vider; juste de croire et de se reposer. Voilà ce
qu’Il est pour celui qui croit.
134 Comme notre père Abraham; il n’a jamais tiré, il
ne s’est jamais fait de bile, il ne s’est jamais tracassé. Il avait la
Parole. Il s’est appuyé contre le sein d’El-Schaddaï. Abraham, quand il
avait cent ans, Dieu lui est apparu, et Il lui a dit: “Je suis le
Tout-Puissant.” Le mot hébreu, c’est El Shaddaï, ce qui veut dire
“Celui qui a des seins”. “Et tu es vieux, et tu n’as plus de force,
mais appuie-toi simplement contre Mon sein, nourris-toi en puisant ta
force dans cette Source.” Amen ! Qu’est-ce qu’il a obtenu en s’y
nourrissant? Un corps neuf. Il a eu le bébé, de Sara. Et cinquante ans
plus tard, il a eu sept enfants d’une autre femme.
135 Oh, El-Schaddaï ! L’Ancien Testament montre
ce qu’Il a fait, le Nouveau Testament annonce ce qu’Il va faire.
Amen ! Dans l’Ancien Testament…
136 Il n’y a plus de climatisation maintenant, alors
je vais me dépêcher de terminer, là, dans un petit instant.
J’aimerais dire ceci avant de terminer. Une fois,
j’ai eu un bon exemple de ça. Je faisais ma ronde. Et bien des gens
ici… Vers Georgetown, à Milltown, là-bas, autrefois il y avait, très
loin dans les collines, une source. C’était un puits artésien. Il
projetait un–un jet d’eau d’environ quatre ou cinq pieds [1,20 ou 1,50
mètre – N.D.T.], qui jaillissait tout le temps, et il y avait une très
grande source autour. Et tout autour, il y avait beaucoup de pouliot,
là, vous savez, et différentes choses qui poussaient là, cette espèce
de menthe. Et, oh, comme j’avais soif d’arriver là, oh ! la
la ! d’arriver à cette source. Et je m’allongeais près d’elle, et
je buvais et buvais, simplement, et je m’asseyais, et je buvais,
j’attendais.
Année après année, je revenais toujours à cette même
source. Elle n’a jamais cessé de couler, hiver comme été. On n’est pas
arrivé à la faire geler. On ne peut pas geler un puits artésien. Oh
non ! Oh non ! Peu importe combien–combien il peut faire
froid, ça, ça ne gèlera pas. Vous pourrez geler une citerne; une petite
gelée suffira à faire ça. Voyez?
Mais tout ce qui bouge, qui a de la Vie à
l’intérieur, ça se déplace. On ne peut pas geler le Puits artésien. Peu
importe l’abattement d’esprit qu’il y a dans un lieu, ce Puits est
toujours vivant. Vivez à ce Puits.
137 Et j’ai remarqué là, je passais par là et j’y
buvais, et, oh ! la la ! de l’eau vraiment fraîche ! On
n’avait jamais à se tracasser: “Je me demande, si je vais là, je me
demande s’il a cessé de couler?” Il coule…
138 Un vieux fermier m’a dit, il a dit: “Mon
grand-père y buvait.” Et il a dit: “Il n’a jamais perdu d’intensité, ni
rien. C’est toujours le même puits, il jaillit et se déverse dans la
rivière Bleue, là.”
139 Je me suis dit: “Oh ! la la ! quel
endroit idéal pour s’abreuver !” Je faisais un détour d’environ un
mille [1,60 kilomètre – N.D.T.] à pied, pour venir à cet endroit-là,
parce que c’était vraiment l’endroit rêvé où aller boire. Oh, qu’elle
était bonne, cette eau-là ! Oh ! la la !
Je–je me retrouve dans le désert, en Arizona, là, et
j’y pense encore: “Ce puits merveilleux, là-bas, si seulement je
pouvais m’allonger près de lui !”
Comme David le disait, une fois: “Oh, si je pouvais
une fois encore boire à ce puits !” S’il pouvait seulement s’y
rendre !
140 Un jour, je me suis assis, et il m’est arrivé
une drôle de petite chose. J’ai dit: “Qu’est-ce qui fait que tu es
toujours si heureux? Je souhaiterais être heureux comme ça. Mais, je ne
t’ai jamais vu triste, depuis que je viens ici. Il n’y a absolument
rien de triste en toi.” J’ai dit: “Tu es toujours rempli de joie. Tu
sautilles, et tu bouillonnes, et tu es tout excité. Hiver comme été,
froid ou chaud, quoi que ce soit, tu es toujours rempli de joie.
Qu’est-ce qui te rend…? Qu’est-ce, qu’est-ce que c’est? Parce que je
bois de ton eau?
– Non.”
J’ai dit: “Eh bien, peut-être que les lapins boivent
de ton eau, et que tu aimes vraiment ça.
– Non.”
J’ai dit: “Eh bien, qu’est-ce qui te rend
bouillonnant comme ça? Qu’est-ce qui te rend si heureux? Qu’est-ce qui
fait que tu es toujours rempli de joie?” J’ai dit: “Est-ce parce
que–que les oiseaux boivent de ton eau?
– Non.
– Parce que moi, je bois de ton eau?
– Non.”
J’ai dit: “Eh bien, qu’est-ce qui fait que tu es si
rempli de joie?”
141 Et si ce puits avait pu me répondre, il aurait
dit ceci: “Frère Branham, ce n’est pas parce que tu bois, – je
l’apprécie, – et parce que je peux alimenter les oiseaux. J’alimente
tous ceux qui veulent boire. Tout ce que tu as à faire, c’est de venir
ici et de boire. Mais ce qui me rend heureux: ce n’est pas moi qui
bouillonne, c’est quelque chose à l’intérieur qui me pousse; c’est
quelque chose qui bouillonne en moi.”
142 Et c’est pareil pour une vie remplie de
l’Esprit. Comme Jésus l’a dit, qu’Il était en… Voyez, Il vous a donné
des sources d’eau qui jaillissent jusque dans la Vie éternelle, un
puits artésien, jaillissant, débordant, qui coule constamment. Que le
reste de l’église ait ses hauts et ses bas, vous, vous êtes toujours à
ce Puits.
Pourquoi adopteriez-vous un vieux système
dénominationnel, une citerne remplie de parasites et de tout le reste,
pour boire là ces choses stagnantes, alors que vous êtes invités à
venir à une Source, à un Puits artésien?
143 Je le revois encore, pousser, et jongler, et–et
gargouiller, et rire, et jubiler, et sautiller, et gambader. Par temps
froid, pluvieux, chaud, sec, quand le reste du pays se desséchait, il
bouillonnait comme toujours. Parce qu’il était profond, il avait ses
racines tout au fond dans les rochers, c’est de là qu’il émergeait.
144 Oh, que je vive près de ce Puits
bouillonnant ! Prenez tous les systèmes faits de main d’homme que
vous voudrez, tous vos vieux puits d’eau stagnante, mais laissez-moi
venir à… ou, citernes d’eau stagnante, mais laissez-moi venir à cette
Source, laissez-moi venir là où Il est tout simplement rempli. Il est
ma Joie. Il est ma Lumière. Il est ma-… Il est ma Force. Il est mon
Eau. Il est ma Vie. Il est mon Guérisseur. Il est mon Sauveur. Il est
mon Roi. Tout ce dont j’ai besoin se trouve en Lui. Pourquoi
voudrais-je aller à quoi que ce soit d’autre?
145 Frère, sœur, ne voulez-vous pas venir à cette
Source, ce soir? Ne voulez-vous pas, si vous n’y êtes jamais venus, ne
voulez-vous pas Le recevoir ce soir, pendant que nous courbons la tête?
146 Des citernes crevassées, qui coulent, qui
suintent, le monde qui s’y infiltre, la saleté des étables et des
autres époques. Pourquoi pas ce Puits, dans lequel ce genre de chose ne
peut pas demeurer, cette grande Source remplie du Sang des veines
d’Emmanuel? Pourquoi ne pas recevoir cela ce soir? Que Dieu nous vienne
en aide ce soir, dans une terre aride, desséchée. Comme le prophète l’a
dit: “Il est le Rocher dans une terre altérée.” Il est cette Source. Ne
voulez-vous pas venir à Lui ce soir, dans votre cœur, pendant que nous
prions?
147 Cher Père Céleste, il n’y a pas d’autre Source,
comme la musique qui joue: “Je ne connais point d’autre Source, rien
d’autre que le Sang de Jésus.” C’est là que je suis né, c’est là que
j’ai été élevé; je veux y vivre, et y mourir, et y ressusciter, dans Sa
Présence. Toujours, Seigneur, que je sois dans Sa Présence, car je n’en
connais point d’autre. Aucun credo, aucun amour; aucun autre amour que
Christ, aucun autre credo que Christ, aucun autre livre que la Bible,
rien d’autre, aucune autre joie que celle qu’on trouve en Lui. On me
L’ôterait, ô Dieu, quels que soient les biens que je possède dans ce
monde, ce–ce serait encore la mort, j’errerais, sans but, les mains sur
la tête. On me L’ôterait, je serais un homme fini, Seigneur. Mais qu’Il
soit en moi, et alors on est bien en décembre comme en mai, alors il
n’y a pas d’endroits chauds et il n’y a pas d’endroits arides, la mort
elle-même n’a pas de victoire. Que nous L’ayons, Lui, Père. Donne-Le,
en abondance, à tous les croyants ici ce soir, car ils sont restés à
attendre dans cette salle.
148 Beaucoup d’entre eux devront prendre la route ce
soir, pour retourner dans leurs foyers; que ceci fasse l’objet de leurs
pensées: “Je vis à cette Source. Je vis là, je bois de l’Eau fraîche,
heure après heure.”
149 Et s’ils n’ont pas encore reçu cela,
puissent-ils Le recevoir maintenant, pour qu’ils repartent en emportant
la Source avec eux. “Je vous accompagnerai; Je serai avec vous jusqu’à
la fin du monde.” Accorde ces choses, Père.
150 Et maintenant, pendant que nous avons la tête
inclinée, y aurait-il quelqu’un ici, ce soir, ou, combien diraient:
“Seigneur, emmène-moi à cette Source à l’instant même. Si je suis venu,
ce n’est pas seulement pour entendre, je suis venu ici pour trouver
Quelque Chose. Je suis venu ici pour Te trouver, Seigneur. J’ai besoin
de Toi, ce soir. Viens dans mon cœur à l’instant. Veux-Tu le faire,
Seigneur?” Que Dieu vous bénisse. Que le Seigneur bénisse chacun.
151 Père, Tu as vu les mains, même debout et le long
des murs, et dans les autres pièces, dehors. Tu–Tu les as vues, Père.
Je–je Te prie de pourvoir à tous leurs besoins. Peut-être qu’ils ont bu
à une vieille citerne, Seigneur, juste une halte de mi-chemin, où un
homme a creusé une citerne; elle s’est contaminée par toutes sortes de
doctrines bizarres, qui nient la Parole. Je prie, Père, que ce soir ils
viennent à Lui, Lui qui est cette Source, cette Source de la Vie.
Accorde-le, Père. Je Te les confie maintenant, au Nom de Jésus.
152 Et Tu m’as dit: “Si tu demandes quoi que ce soit
en Mon Nom, la chose se fera.” Or, je ne le demanderais pas, Seigneur,
si je ne pensais pas que la chose se ferait. Je le–je le dirais alors
seulement comme un rituel routinier. Mais je prie pour eux, avec
sincérité. Je prie pour eux, en croyant que Tu accorderas ce que Tu as
promis.
153 Et maintenant, je les détache de cette citerne
ce soir. Je les détache de ce lieu où ils buvaient, où ils ne sont pas
satisfaits; pour les emmener à cette Source. Je le fais au Nom de
Jésus-Christ.
154 Ils sont à Toi, Seigneur. Qu’ils s’abreuvent à
Toi: l’Eau vive, la Source d’Eau vive. C’est au Nom de Jésus que je le
demande. Amen. Accorde-le, Seigneur.
Oh, précieux est ce flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais point d’autre source,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
Qu’est-ce qui peut effacer mon péché?
Rien d’autre que le Sang de Jésus;
Qu’est-ce qui peut me rétablir?
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
Ô Jésus, guéris-les, Seigneur ! Accorde-le,
Seigneur, par le Nom de Jésus. Je Te prie, ô Dieu, de …?… Tu connais
toutes choses.
Je ne connais point d’autre source,
Oh, rien d’autre que le Sang de…
155 Pensez-y, je ne connais point d’autre
source ! Je ne connais rien d’autre que Lui. Je ne désire
connaître rien d’autre que Lui. Rien d’autre que le Sang de
Jésus ! Oh !
Oh, précieux est le flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais point d’autre source,
Oh, rien d’autre que le Sang de Jésus.
156 Pendant que nous le chantons encore,
serrons-nous la main les uns les autres. Vous aimez-vous les uns les
autres? Y a-t-il quelqu’un ici qui a quelque chose contre quelqu’un
d’autre? Si oui, allez redresser la situation. Voulez-vous? Ne partons
pas d’ici comme ça. Voyez? Si vous avez quelque chose contre quelqu’un,
allez redresser la situation maintenant. C’est maintenant l’occasion
pour vous d’aller vers cette personne, dire: “Frère, sœur, j’ai dit
quelque chose contre toi, j’ai pensé quelque chose. Je ne voulais pas
faire ça. Pardonne-moi.” Voyez-vous, c’est comme ça qu’il faut faire.
Ayons la Source au milieu de nous, continuellement. Voyez?
Je ne connais point d’autre source,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
Oh, précieux est le flot
Qui me rend blanc comme neige;
Oh, je ne connais point d’autre source,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
157 Oh, Il est merveilleux, n’est-ce pas? Point
d’autre source ! Nous ne nous contaminerons pas par d’autres
choses. Nous nous sommes séparés, nous avons laissé le monde derrière
nous. Nous ne voulons plus de l’ail et des citernes crevassées de
l’Égypte. Nous sommes en route avec le Seigneur Jésus, ce Rocher
frappé, amen, nous mangeons de la Manne qui vient d’en Haut, et nous
buvons; nous mangeons de la Nourriture d’anges, et nous buvons au
Rocher. Amen !
Je ne connais point d’autre source,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
Maintenant courbons la tête.
158 Je prie que Dieu vous bénisse si abondamment,
chacun de vous, que Sa grâce et Sa miséricorde soient avec vous tout au
long de cette semaine. Et s’il arrivait quelque chose, que l’un de vous
passe de l’autre côté du voile, là, souvenez-vous bien qu’il n’y a que
quelques heures de sommeil et de repos jusqu’à ce que nous nous
revoyions. Souvenez-vous que “les vivants qui seront restés ne feront
pas obstacle à ceux qui sont endormis, car la Trompette de Dieu, cette
dernière Trompette…” La sixième vient juste de sonner. Et cette
dernière Trompette, comme le dernier Sceau, ce sera la Venue du
Seigneur. “Elle sonnera, et les morts en Christ ressusciteront
premièrement.” Ils ne font que se reposer jusqu’à ce moment-là.
159 Et si jamais on vous blesse, souvenez-vous
Revêts-toi du Nom de Jésus,
Comme d’un puissant bouclier;
Et quand les tentations surviennent,
Murmure simplement ce saint Nom en priant. (Les démons prendront la
fuite.)
160 Souvenez-vous-en, nous espérons vous revoir ici
dimanche matin prochain. Amenez ceux qui sont malades et affligés. Je
prierai pour vous. Priez pour moi, là. Allez-vous le faire? Dites:
“Amen.” [L’assemblée dit: “Amen.” – N.D.É.] Je prierai pour vous, que
Dieu bénisse .
…Nom en priant.
Précieux Nom, précieux Nom, Nom si doux !
Espoir de la terre, joie du Ciel;
Précieux Nom, Nom si doux !
Espoir de la terre, joie du Ciel.
Nous courbant au Nom de Jésus,
Tombant prosternés à Ses pieds,
Au Ciel, nous Le couronnerons Roi des rois,
Notre voyage terminé.
Précieux Nom, précieux Nom (n’est-il pas doux et précieux?),
Espoir de la terre, joie du Ciel;
Précieux Nom, précieux Nom, Nom si doux !
Espoir de la terre, joie du Ciel.
161 C’est toujours si pénible de vous quitter. Bien
que je sache que vous êtes en train de griller, mais il y a quelque
chose, vraiment… Nous allons… encore un couplet de quelque chose,
voulez-vous? [L’assemblée dit: “Amen.” – N.D.É.] Voulez-vous? Béni soit
le lien, sœur. Combien connaissent ce vieux chant? On le chantait, il y
a des années.
162 Et je pensais, ce soir, “deux mains, c’est ce
qu’il reste des centaines”, quand on chantait ce chant, partout dans le
tabernacle, en se donnant la main. Béni soit le lien. J’en ai inhumé un
grand nombre, juste ici, au cimetière. Ils attendent. Je les reverrai.
Je les vois, de temps à autre, en vision, quand je regarde de l’autre
côté du voile. Ils sont là.
Courbons la tête maintenant, pendant que nous
chantons.
Béni soit le lien
Qui nous unit en Christ,
Le saint amour…
Que verse en nous l’Esprit.
Si nous… (maintenant étendez le bras pour prendre la main de
quelqu’un)… bientôt
Maintenant courbez la tête.
Quitter ces lieux bénis,
Nous nous retrouverons
Là-haut, Pour toujours réunis.
163 Avec nos têtes inclinées. Je remets la réunion
au pasteur maintenant, et qu’il termine par…