Le Choix D’une Épouse
1 …il y en a beaucoup qui sont malades, et je ne peux
pas m’occuper d’eux tous en même temps.
2 Je suis très heureux de me trouver de nouveau ce
soir dans ce magnifique auditorium et parmi ce merveilleux
rassemblement d’amis. Tout à l’heure, comme nous entrions, ceux qui
sont dehors disaient qu’ils ne pouvaient entrer faute de places. Je
leur ai dit: «Je vais voir s’il n’y aurait pas quelques places.» Et ils
ne voulaient pas les diriger au sous-sol. Aussi, je suis désolé de ne
pas avoir suffisamment de places pour eux. Ils ont dit que le sous-sol
était également plein. Et nous en sommes bien désolés. Mais nous sommes
heureux d’être ici et heureux de voir tout ce charmant groupe de
ministres, d’hommes d’affaires, et toutes vos délégations venues des
différentes régions de ce pays.
3 Et ce matin, au petit déjeuner, j’ai eu le grand
privilège de m’entretenir avec tous ces amis distingués. Ce fut un
honneur pour moi. J’ai parlé sur ce sujet: La balle n’héritera pas avec
le blé. Je n’ai pas pu terminer cet entretien, et le frère n’en était
pas responsable. Il a essayé de convaincre le gérant de nous allouer un
peu plus de temps, mais il ne l’a pas voulu. J’apprécie certainement ce
geste, frère Demos, c’était très très gentil de ta part. Je remercie
certainement chacun de vous de votre gentillesse. Mais ils ne nous
l’ont pas accordé, et c’est la raison pour laquelle nous avons dû clore
la réunion. Je terminerai plus tard cet entretien: La balle n’héritera
pas avec le blé. Avez-vous pu comprendre le sens, vous qui y étiez?
J’espère en avoir suffisamment dit pour que cela ait pu être compris.
4 Je sais que ce soir il y a aussi un débat. [Frère
Branham se réfère à un débat sous forme de questions et réponses
concernant le baptême du Saint-Esprit, et patronné par les Hommes
d’Affaires du Plein Évangile, et qui était présenté à la télévision de
Los Angeles quand ce Message fut prêché —N.D.É.] Je ne veux donc pas
vous garder ici trop longtemps pour que vous ne manquiez pas cela, car
je pense que c’était aussi un point en faveur du peuple pentecôtiste,
ce débat que nous avons vu l’autre soir. Un groupe formidable d’hommes,
et de merveilleuses réponses, directes. Et ça m’a fait du bien de voir
cela. Et je crois que le Seigneur bénira cette soirée, afin que
quiconque voit puisse croire. C’est là ma sincère prière.
5 De nombreux messages nous sont parvenus
aujourd’hui, soit par lettre ou par téléphone, concernant les guérisons
manifestées lors de ces réunions. J’en ai été particulièrement réjoui,
car c’est là le genre de mon ministère. Je suis venu prêcher ici, oh,
je n’ai rien d’un prédicateur, ne possédant que ma grammaire du
Kentucky, mes his et mes hain’t avec tous ces mots bien à moi. C’est
pour vous dire que je n’ai rien d’un prédicateur moderne d’aujourd’hui.
Je ne pourrais prendre cette place, car je n’ai pas d’instruction. Mais
j’aime exprimer aux autres ce que je sais ou ce que je ressens à ce
sujet — comment je l’ai expérimenté et ce qu’Il représente pour
moi. Il est toute ma vie — tout ce que j’avais jamais espéré d’être, et
au delà de ce que j’avais jamais espéré. J’arrivais difficilement à me
faire un ami sur cette terre dans ma jeunesse. Je Le loue certainement
d’être actuellement entouré de tant d’amis.
6 Maintenant, passons directement au service,
commençons à lire la Parole de Dieu. J’aime toujours lire la Bible, car
elle est la Parole de Dieu. Je le crois certainement, et je crois
qu’elle est la Parole infaillible de Dieu. Et j’ai noté quelques
versets et quelques notes auxquelles je voudrais me référer pour
quelques instants, disons quarante-cinq minutes environ. Ensuite, nous
sortirons en temps utile pour aller voir cet autre merveilleux débat de
ce soir. Et je suis certain que Dieu continuera à déverser Ses
bénédictions sur vous. Je sais que vous avez de la route à parcourir,
et je suis moi-même censé me rendre à Tucson cette nuit. Vous rendez
vous compte. Cela fait un trajet de dix heures. Comme je dois partir
outre-mer, il me faut aller au siège du gouvernement pour être vacciné
contre la fièvre jaune. C’est pour cette raison que je dois m’y rendre.
J’avais dû remettre mon rendez-vous à un autre jour. Mais cette fois
ils n’accepteraient pas que je le remettre. Il me reste aussi à
recevoir le vaccin contre le tétanos et le typhus, ainsi que mes
piqûres de rappel.
7 Aussi je suis reconnaissant pour cette
opportunité. Et cette gracieuse rencontre que nous avons eu avant la
convention a certainement réjoui mon cœur. Vous formez un groupe
sympathique, et je suis sûr que Dieu vous bénira. Ce monstrueux ouragan
qui s’est abattu là-bas il y a quelques jours sur l’Alaska a cette fois
balayé la région de Washington, ce matin. Et il pourrait se diriger
facilement jusqu’ici. Et si jamais le Saint-Esprit me parlait
définitivement…
8 Certains m’ont demandé à ce sujet: «Cela va-t-il
nous atteindre, frère Branham?» Pour le moment, je ne sais pas, je n’en
sais rien. Et jusqu’à ce que je le sache… C’est un fait, j’ai toujours
voulu être honnête avec vous. Je ne vais pas simplement présumer, avoir
certaines idées personnelles. Quand je vous le dirai, ça se devra
d’être… eh bien, Il devra me le dire premièrement, et ensuite je vous
en parlerai. Je sais que le monde entier est dans une situation
fébrile. Nous sommes à la fin des temps.
9 Frère Shakarian me disait ce matin qu’il allait
dans les lignes de prières et qu’il prenait ces cartes de prière avant
que les gens s’avancent, et qu’il les regardait pour voir si je leur
disais ce qu’ils y avaient d’inscrit. Ils écrivent toutes sortes de
choses sur ces cartes, vous savez, et il en faisait une sorte de
contrôle. Il avoua que parmi les centaines qu’il avait vérifiées, pas
une seule ne s’est trouvé infirmée. Il n’en a jamais eu une seule,
voyez. Tant que c’est Dieu! Si j’y mettais mon grain de sel, déjà là ce
serait faux de le faire.
10 Une petite fille dont le père m’écoute
actuellement est venu me voir récemment. Elle avait eu un songe, et
elle m’en demandait la signification.
11 Je lui ai répondu: «Je n’en sais rien, sœurette.
Je dois d’abord savoir si le Seigneur veut me le révéler.» Et j’ai
essayé d’approcher le Seigneur à ce sujet, mais Il ne me répondit pas.
Et quand la petite fille est revenue, elle m’a dit: «Eh bien, quelle
est l’interprétation de mon songe?»
12 Je lui ai dit: «Viens t’asseoir ici, ma petite
chérie, et écoute-moi bien. Ton papa et ta maman sont de très bons amis
à moi. Ils sont venus du Canada pour se retirer ici et vivre auprès de
moi. Ils ont compris ce que je vais tâcher de t’expliquer. De ma vie,
je n’ai jamais dit quoi que ce soit de faux à quiconque volontairement.
Je pense savoir la signification de ton rêve, mais tant que je n’aurai
pas moi-même la vision de ton rêve et qu’Il ne m’ait dit ce qu’il
signifie, je ne peux rien te dire. Regarde, si je ne fais qu’avancer
quelque chose, il pourrait par la suite venir un temps où tu aurais
besoin de moi, gisant entre la vie et la mort, et là, tu ne pourrais
pas être certaine si je te dis la vérité ou non.
13 Si je te dis quelque chose dans le Nom de Jésus,
c’est vraiment… c’est Lui qui me l’a dit. Jusqu’à maintenant, à travers
toutes ces années, et dans le monde entier, pas une seule fois il n’y a
eu une seule erreur, parce… Vous savez qu’un être humain n’est pas à ce
point infaillible. Seul le Saint-Esprit peut accomplir cela.
14 Et maintenant, j’ai la responsabilité d’un
Message. Souvent j’ai été considéré au sein des individus — oh,
peut-être par quelqu’un qui n’a pas pris la peine de réfléchir une
minute — comme étant une personne terrible, qui n’aime pas les gens et
qui passe son temps à les démolir. Cela n’est pas vrai. Non, cela est
faux. Je vous aime tous. Mais ne perdez pas de vue que l’amour est
correctif.
15 Supposez que votre petit garçon se trouve assis
au beau milieu de la rue, frôlé par des voitures, diriez-vous: «Junior,
mon chéri, je ne veux pas que tu t’assois là.» Et vous le ramenez à la
maison, et il ressort de nouveau. Que faire? Vous allez le corriger. Si
vous l’aimez, vous allez lui donner une correction.
16 Et si vous voyez un homme dans une petite
embarcation, et qui se dirige droit vers les chutes, et vous savez que
cette embarcation va s’écraser en y tombant, allez-vous dire: «Jean,
prends ton temps, réfléchis un petit peu, là. Tu n’y parviendras
peut-être pas.» Mais si je vois qu’il n’y parviendra pas, je tenterai
l’impossible pour tirer cet homme de son embarcation. Pourquoi? Parce
que c’est l’amour qui fait cela.
17 Et maintenant, dans tous ces messages que je vous
donne, je n’essaie jamais d’introduire de doctrine, et ainsi de suite.
Je le fais dans ma propre église, mais quand je suis à l’extérieur,
comme ici même, parmi des hommes et des femmes qui appartiennent à des
dénominations différentes et qui n’ont pas tous les mêmes idées, je
m’efforce alors d’employer des termes mesurés, en expliquant mon
message, mais assez pour que si vous êtes nés de l’Esprit de Dieu, vous
puissiez comprendre ce que je veux dire à tous ces chrétiens,
méthodistes, baptistes, presbytériens et autres.
18 Ce soir, lisons dans la Genèse, dans le 24e
chapitre, les versets 12 à 14.
Et il dit: Éternel, Dieu de mon seigneur Abraham,
fais-moi, je te prie, rencontrer aujourd’hui ce que je désire, et use
de bonté envers mon seigneur Abraham!
Voici, je me tiens près de la source d’eau, et les
filles des gens de la ville vont sortir pour puiser de l’eau.
Que la jeune fille à laquelle je dirai: Penche ta
cruche, je te prie, pour que je boive, et qui répondra: Bois, et je
donnerai aussi à boire à tes chameaux, soit celle que Tu as destinée à
Ton serviteur Isaac! Et par là je connaîtrai que Tu uses de bonté
envers mon seigneur.
19 Ensuite, dans le Livre de l’Apocalypse… C’était
donc le premier livre de la Bible, la Genèse; maintenant, du dernier
livre de la Bible, je lirai au 21e chapitre, le 9e verset. Nous savons
ce que cet Écriture de la Genèse, ci-haut … C’est le serviteur
d’Abraham, Éliézer, qui a été chargé par son maître de trouver une
épouse pour Isaac. Et la belle Rebecca se présenta, et elle a été la
réalisation parfaite à la prière d’Éliézer, le serviteur d’Abraham.
Maintenant, au 9e verset du 21e chapitre de l’Apocalypse:
Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes
remplies des sept derniers fléaux vint, et il m’adressa la parole, en
disant: Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau.
20 Ce soir, le thème de ma prédication sera: Le
choix d’une Épouse. C’est la bande que vous pourrez laisser circuler.
21 Et maintenant, laissez-moi vous préciser que je
ne prêche pas ceci expressément pour cette congrégation-ci, mais ces
bandes vont partout dans le monde. Elles sont traduites dans presque,
oh, dans une multitude de langues, y compris dans les terres païennes
autour du monde. Nous envoyons ces bandes gratuitement, au compte de la
société de l’église, et elles seront entendues dans les jungles
d’Afrique et de l’Inde, et tout autour du monde. Mais revenons
maintenant à ce sujet, Le choix d’une Épouse.
22 Dans beaucoup d’occasions dans notre vie, nous
devons faire un choix. Le genre de vie que nous menons procède
également d’un choix. Nous avons la liberté de choisir notre propre
route, d’agir dans notre vie comme bon nous semble. L’instruction est
un choix; nous décidrons si nous voulons être instruit ou non. C’est un
choix qui nous revient. Le bien et le mal résultent d’un choix. Tout
homme, toute femme, tout garçon, toute fille doivent choisir s’ils vont
aller tenter de vivre une vie droite ou non. C’est un choix. Le choix
est très important.
23 Votre destination éternelle dépend de votre
choix, et ce soir pourrait être le soir où certains d’entre vous
choisiront leur lieu d’éternité, et cela, avant que le service soit
terminé. Et si à plusieurs occasions vous vous détournez de Dieu, il
viendra un jour où vous vous en détournerez pour la dernière fois. Il
existe une ligne de démarcation entre la grâce et le jugement, et il
est très dangereux pour un homme ou une femme, un garçon ou une fille,
de traverser cette ligne, car il n’y a plus de retour possible quand
vous traversez cette dernière limite. Aussi, ce soir pourrait être le
temps favorable pour beaucoup d’entre vous, de choisir le lieu où ils
passeront l’éternité sans fin.
24 Il existe également un autre choix à faire dans
notre vie. C’est celui concernant notre compagnon ou compagne de vie.
Le jeune homme ou la jeune fille qui s’engage dans la vie a le droit de
faire un choix. Le jeune homme choisit, et la jeune fille a le droit de
l’accepter ou de le refuser. Les deux ont toutefois un choix à faire.
L’homme et la femme ont droit au choix.
25 Comme chrétiens, vous avez également un choix à
effectuer. Ici en Amérique (jusqu’à maintenant) vous avez la
possibilité de choisir l’église à laquelle vous désirez appartenir.
C’est le privilège de tout Américain de choisir son église. C’est un
choix. De plus, vous n’êtes pas obligé d’adhérer à aucune d’entre elles
si vous ne le désirez pas. Mais si vous désirez passer de l’église
méthodiste à l’église baptiste, ou catholique, ou protestante, ou toute
autre, personne ne peut vous l’empêcher ou vous imposer une certaine
église. C’est là votre entière liberté, car notre démocratie le permet.
La liberté est donnée à tout homme, la liberté de religion, et c’est là
très important. Que Dieu nous aide à la conserver aussi longtemps que
possible.
26 Quant au choix de votre église… Quand vous
choisissez cette église, soit que vous choisissiez une église qui vous
conduira à votre destination éternelle, soit que vous choisissiez une
église qui possède un certain credo, et qui vous fera penser que ce
credo est tout à fait ce qui vous convient. Ensuite, vous avez le choix
de la Parole de Dieu. Vous devez choisir. Il est implicitement admis de
pouvoir choisir.
27 Je crois que ce fut Élie, après l’épreuve de
force du le mont Carmel, en cette terrible heure de crise, dans
laquelle nous sommes juste sur le point d’entrer à notre tour…
peut-être que c’est ce soir où vous et moi aurons à faire ce choix,
comme celui de l’expérience du mont Carmel. En toute vérité, je crois
que ça se passe maintenant à l’échelle mondiale.
28 Mais bientôt l’heure viendra où vous aurez à
faire un choix. Et vous, membres de vos églises dénominationnelles,
croyez-moi, c’est maintenant l’heure pour vous de choisir. Vous allez
faire partie du Conseil mondial des Églises ou vous n’allez plus
pouvoir pratiquer. Vous allez devoir choisir, et ce choix s’en vient à
grand pas. Et, de fait, ce serait risqué d’attendre à la dernière
minute, car vous pourriez être marqué de quelque chose dont vous ne
pourriez plus jamais vous dégager. Vous savez, il y a un temps pour la
mise en garde, mais si vous franchissez cette ligne d’avertissement,
alors vous êtes immédiatement catalogué de l’autre côté, marqué.
29 Rappelez-vous ce qui se passait quand venait
l’année du jubilée en Israël et que le prêtre sonnait de la trompette
pour aviser chaque esclave de sa libération. Mais de ceux qui
refusaient la liberté, celui-là devait se rendre au temple et avoir le
lobe de l’oreille perçé par une alêne. Il devait alors servir son
maître pour toujours. Il était marqué à l’oreille pour signifier qu’il
l’avait bien entendu. La foi vient de ce qu’on entend. Il avait entendu
la trompette, mais il ne voulut pas y prêter attention.
30 Et souvent, hommes et femmes entendent la vérité
de Dieu et la voient être confirmée et être prouvée authentique, mais
malgré tout cela, ils ne veulent pas l’écouter. Il y a une autre raison
en cause. Ils se donnent un autre choix que celui d’affronter la vérité
et d’en admettre les faits. Pour cette raison, leurs oreilles seront
alors sourdes à l’Évangile. Ils ne l’entendront plus jamais de nouveau.
Croyez-moi, quand Dieu parle à votre cœur, répondez-Lui aussitôt sans
tarder.
31 Élie donna au peuple ce choix: «Choisissez en ce
jour lequel vous allez servir. Si Dieu est Dieu, servez-Le; mais si
Baal est Dieu, servez-le.»
32 Maintenant, nous avons vu, dans notre entretien
de ce matin, que tout ce qui est des choses naturelles est un type des
choses spirituelles — comme le soleil et sa nature.
33 Ce fut là ma première Bible. Avant d’avoir même
lu une page de la Bible, je connaissais Dieu. Parce que la Bible est
écrite partout dans la nature, et cela correspond exactement à la
Parole de Dieu. Considérez la mort, l’ensevelissement et la
résurrection, effectives dans la nature, et voyez le soleil se lever,
poursuivre sa course, se coucher, mourir, et se relever. Oh, à combien
de choses de la nature Dieu pourrait être identifié et que nous
n’aurons pas le temps d’aborder cette fois-ci.
34 Si le naturel est un type du spirituel, alors le
choix d’une épouse dans le naturel est un type du choix de l’Épouse
dans le spirituel.
35 C’est un acte très sérieux — le choix d’un époux
ou d’une épouse — car ce vœu est «jusqu’à ce que la mort nous sépare».
Et nous devrions respecter cela. Et vous avez prononcé ce vœu devant
Dieu, que seulement la mort vous en séparerait. Un homme sensé qui
planifie son futur devrait choisir cette épouse avec soin. Soyez
prudent dans ce que vous faites. Et une femme qui choisit un mari, ou
plutôt qui accepte le choix du mari, devrait agir avec grande prudence,
et particulièrement en ces jours-ci. Tout homme doit bien réfléchir et
prier avant de choisir sa femme.
36 Je crois que c’est actuellement ce qui est la
cause de tant de divorces. L’Amérique est en tête en ce qui concerne
les cas de divorces; nous sommes en tête sur le reste du monde. Nous
croyons être une nation chrétienne, et pourtant il y a plus de divorces
ici, dans cette nation, que partout ailleurs. Quel reproche pour nous,
ces tribunaux de divorces! Je pense que la raison de cela réside dans
le fait que l’homme et la femme se sont éloignés de Dieu.
37 Et l’on voit que si un homme et une femme
priaient à ce sujet… pas seulement regarder à ses beaux yeux ou à la
carrure de ses épaules, des choses comme celles-là, ou par tout autre
affection charnelle, mais regardaient d’abord à Dieu, en Lui demandant:
«Oh, Dieu, est-ce là Ton plan?»
38 Je pense qu’actuellement il y a tant de
tricherie, exactement comme à l’école. Quand les enfants du quartier
passent par chez moi, ils me disent: «Frère Branham, voudriez-vous
prier pour nous? Nous avons un examen ce matin. J’ai étudié toute la
soirée, mais il semble que ce n’est pas clair. Priez pour moi.» Je
pense que si tout écolier, autour de la table, le matin, avec ses
parents, disait: «Maman, Jean doit passer un examen ce matin; prions
donc pour lui.» Je crois que de tous les moyens que vous pourriez
utiliser, comme de regarder sur la feuille du voisin, je crois que si
vous alliez simplement prier…
39 Et si nous examinions de plus près ce que nous
allons faire en nous mariant, quand nous choisissons notre femme ou
notre mari, si nous l’examinions de près… Un homme devrait prier avec
sincérité, car il risque de ruiner sa vie entière. Rappelez-vous de ces
vœux: «Jusqu’à ce que la mort nous sépare.» Et s’il a fait un mauvais
choix, et s’il se marie à une femme qui n’est pas faite pour lui, bien
que le sachant, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même. Ce sera sa
faute. Et si une femme prend pour époux un homme qu’elle sait être
incapable d’être un bon mari, se sera tant pis pour elle. Car avant de
s’unir, elle connaissait le pour et le contre. Donc, vous ne devriez
pas vous marier avant d’avoir sincèrement priés.
40 Il en est de même pour le choix d’une église.
Vous devrez aussi prier pour l’église dans laquelle vous fraternisez.
Rappelez-vous! les églises ont des esprits. Je ne veux pas critiquer,
mais je réalise que je suis un vieil homme et l’un de ces jours je
quitterai ce monde. Le jour du Jugement, j’aurai à rendre compte de ce
que je dis ce soir et tout ce que j’ai dit antérieurement. Pour cette
raison, je dois être pleinement convaincu. Mais, rendez-vous dans une
église, et surveillez bien la conduite du pasteur de cette église.
Regardez-le agir quelques instants, et vous constaterez la plupart du
temps que l’église agit comme le pasteur.
41 Quelquefois je me demande si nous ne prenons pas
l’esprit de l’un et de l’autre, plutôt que celui du Saint-Esprit. Là où
le pasteur est vraiment radical et emporté, vous constatez aussi qu’il
en est de même de toute l’assemblée. Je pourrais même vous conduire
dans une église où le pasteur a l’habitude en prêchant de secouer sa
tête d’arrière en avant, et d’avant en arrière. Si vous jetez un coup
d’œil sur l’auditoire, ils agissent tous de même. Un autre s’emballera
pour un rien; habituellement son église fera de même, voyez-vous. Si
donc j’avais à choisir une église, je la choisirais authentique,
véritable, fondamentaliste, une église qui croit toute la Bible. Je la
choisirais aussi pour y conduire ma famille.
42 L’autre jour, le fils et le gendre de mon ami,
frère Shakarian, m’ont emmené prier pour un jeune homme, un chanteur,
un dandy. Son nom est Fred Barker. Je revenais d’un voyage, et ils
m’ont appelé pour me dire que Fred était mourant. Et donc, avant
d’entrer à la maison, il m’est arrivé un autre message: «Il est
possible qu’il soit déjà mort.» Ils m’ont dit qu’il avait eu une
hémorragie cérébrale et qu’il était paralysé. Et il était mourant. Sa
femme désirait que je prie pour lui.
43 Je me suis dit: «Si je m’y rend par avion, il y a
de fortes chances que j’arrive trop tard; et peut-être est-il déjà
mort.» Ainsi j’ai appelé aussitôt sa compagne en lui demandant
d’appliquer l’écouteur sur l’oreille de Fred. Il ne pouvait même pas
avaler. Il était branché à un appareil qui lui permettait d’avaler. Et
alors que je priais pour lui, il m’a fait signe d’enlever ça de sa
gorge, qu’il pouvait avaler. Les docteurs ne voulaient pas le croire;
mais ils lui enlevèrent cela de la gorge. Et l’autre jour, ce garçon
était assis dans cette salle.
Oui, le choix d’une église est si important.
44 Tout à l’heure, ce matin, j’ai reçu un appel
téléphonique. Un membre de mon église, une vraie baptiste de
Louisville, est morte tôt ce matin. Et à mon église locale, un groupe
d’hommes vraiment consacrés se sont réunis avant que les embaumeurs ne
la prennent. Ils l’ont entourée et ont prié jusqu’à ce que la vie
revienne en elle. — Elle est en vie, ce soir. Oui, les anciens de mon
église. Pourquoi? Ces frères ont été enseignés à croire que toutes ces
choses sont possibles. Venez à Dieu avec sincérité. Vous devez donc
faire le bon choix.
45 Je vous dis de nouveau que le genre de femme
qu’un homme peut choisir reflétera l’ambition et le caractère de cet
homme. Si quelqu’un choisit une femme qui ne peut lui convenir, il
révélera ainsi son propre caractère. Ce à quoi il se lie démontre ce
qui est en lui. Quand il la choisit comme épouse, cette femme est
l’image de la nature de ce qui se trouve dans cet homme. Cela
démontrera ce qui est en lui. Ne vous fiez pas à ce qu’il peut vous
raconter, mais regardez à celle qu’il épouse.
46 Si je me rends dans le bureau d’un homme qui se
dit être chrétien et que les murs sont couverts de photos de stars, et
que de la musique rock’n’roll joue, peu importe ce qu’il peut dire, je
ne crois pas en son témoignage, car son esprit se nourrit des choses de
ce monde. Que dire si un jour il se mariait à une chanteuse de cabaret,
une reine du sexe, ou tout simplement une moderne et jolie ricketta?
Cela est un reflet; il dévoile ce qu’il a dans ses pensées et ce que
sera son futur foyer, car c’est la femme qu’il s’est choisie pour
élever ses enfants. Et ce qu’elle est, c’est aussi cette même éducation
qu’elle donnera à ses enfants. Ceci reflète donc ce qu’il y a dans
l’homme. Celui qui épouse une telle femme montre bien ce qu’il pense du
futur. Pouvez-vous imaginer qu’un véritable chrétien puisse agir de la
sorte? Non monsieur, je ne le pense pas. Un véritable chrétien ne
regardera pas à la beauté visible de toutes ces femmes dépravées, mais
il regardera au caractère, à la beauté intérieure de la femme croyante.
47 Vous ne pouvez pas tout avoir. Il se pourrait
qu’il se trouve une fille vraiement jolie, et qu’une autre, disons que
son standing soit meilleur, et vous auriez à en préférer une plutôt que
l’autre. Mais si elle ne reflète pas le niveau de vie d’une dame, d’une
femme… oh, qu’elle soit jolie ou non, vous feriez mieux de choisir le
caractère, qu’elle soit jolie ou non.
48 Car il serait convenable, quand un chrétien
désire se marier, qu’il choisisse une femme qui soit véritablement née
de nouveau. Quelle que soit son apparence extérieure, c’est ce qui se
trouve en elle qui est son véritable moi. Une fois de plus, cela
reflète le véritable caractère divin et ce qui se trouve dans la pensée
de l’homme, et ce qu’il adviendra de sa famille dans le futur, de
l’avenir futur de son foyer — famille qui sera élevée par cette femme.
S’il marie l’une de ces modernes rickettas, reines du sexe, que peut-il
attendre du futur? Quel foyer cet homme peut-il espérer avoir? S’il
marie une fille qui n’a pas assez d’estime d’elle même pour rester à la
maison afin de pourvoir à son entretien, et qui veut s’occuper de la
business d’un autre, quel genre de femme au foyer fera-t-elle? Vous
aurez droit à une gardienne d’enfants et tout le reste. C’est exact.
49 Personnellement, je ne partage pas cette tangente
moderne qui consiste à trouver normal le travail de la femme en dehors
de son foyer. Quand je vois ces femmes en uniforme faisant la ronde de
la ville sur des motos en tant que policières, oh, c’est une disgrâce
pour une ville que de permettre à une femme de le faire, alors qu’il y
a tant de chômeurs. Cela révèle l’esprit actuel moderne de notre ville
et son état rétrograde. Ces femmes ne devraient pas occuper des postes
à l’extérieur comme cela. Cela ne les regarde pas.
50 Quand Dieu donna une femme à l’homme, il donna à
ce dernier ce qu’il y avait de mieux en dehors du salut. Mais si cette
femme essaie de prendre la place d’un homme, elle devient la pire des
choses qu’il puisse avoir.
51 Ceci est vrai. Nous pouvons maintenant considérer
l’application spirituelle. C’est mauvais, je le sais. Vous le pensez
aussi, mais c’est la vérité. Peu importe la gravité de ceci, nous
devons en arriver aux faits. C’est ce que la Bible enseigne.
52 Ici nous voyons clairement que le plan spirituel,
que Dieu a résolu pour Sa future demeure avec Sa future Épouse,
commence maintenant à se dessiner. Si un homme se marie avec une femme
frivole, vous pouvez imaginer ce qui arrivera plus tard. S’il se marie
avec une femme qui ne désire pas rester à la maison, la suite est
prévisible.
53 Un jour, oh, ceci paraît terrible, mais j’ai
envie de le dire. Habituellement, quand j’ai envie de parler de quelque
chose, je fais mieux d’en parler, c’est habituellement la façon de
Dieu. J’avais coutume d’aller acheter du bétail avec un rancher avec
qui je travaillais. Je remarquai qu’il regardait toujours droit dans
les yeux de la génisse avant d’aller aux enchères. Il lui tournait la
tête, la regardait d’en avant en arrière. Je regardais le manège de ce
vieux compagnon. Si son apparence semblait bonne, il la regardait
ensuite dans les yeux, et parfois il faisait signe que non et
poursuivait sa course.
Je dis: «Jeff, je veux te demander quelque chose.
Vas-y, Bill.
Pourquoi examines-tu toujours la face de la vache?»
J’ai dit: «Elle a bonne apparence, elle est lourde.»
Il me répondit: «Mon garçon, tu as beaucoup à
apprendre à ce sujet.» Je le réalisai ensuite, après ses explications.
Il a dit: «En dépit de son apparence extérieure,
elle pourrait être en bonne chair des pieds à la tête, mais si elle a
ce regard sauvage, ne va surtout pas l’acheter.
Mais pourquoi donc, Jeff?
D’abord, parce qu’elle ne pourra jamais rester
tranquille. Ensuite, elle ne sera jamais une mère pour son petit veau.»
Il ajouta: «La raison pour laquelle elle est grasse, c’est qu’ils l’ont
mise dans un enclos. Mais avec ce regard sauvage, une fois libre, elle
va courir à sa perte.»
54 Et j’ai dit: «Tu sais, j’apprends quelque chose,
là.» Ceci peut s’appliquer à la femme aussi, ce regard de ricketta
sauvage, étonné. Il vaut mieux pour toi, mon garçon, que tu t’éloignes
d’elle. Cette poudre bleue qu’elle se met sur les paupières, oh, non
merci. Je ne crois pas que c’est convenable pour une chrétienne. Ça
m’est égal que la télévision et les journaux fassent l’éloge de ces
choses, pour moi, c’est le regard le plus horrible, l’apparence la plus
hideuse que je n’aie jamais vus de ma vie.
55 Quand j’ai vu cela pour la première fois, ici à
la cafétéria de Clifton, un certain matin, j’avais vu arriver quelques
jeunes dames. Frère Arganbright et moi venions d’entrer. Et puis il
était allé à l’étage inférieur. Et comme je levais les yeux, je vis
entrer cette fille. Je pensai: «Dites-moi donc! je n’ai jamais vu cela
de ma vie.» Oh, elle paraissait avoir une maladie de peau qui lui
rongeait le visage. Elle avait une drôle d’apparence, vous savez. Je ne
dis pas cela pour rire, je le dis pour… Vous savez, en tant que
missionnaire, j’ai visité des léproseries, j’ai vu toutes sortes
d’infirmités, vous savez, comment parfois les maladies… J’allais
m’approcher de cette jeune femme et lui dire: «Je suis un serviteur de
Dieu, et je prie pour les malades. Voulez-vous que je prie pour vous?»
Je n’avais jamais rien vu de pareil. Et puis deux ou trois autres
d’entre elles sont arrivées, et je me ravisai, puis j’attendis. Et
frère Arganbright est revenu sur l’entrefaite. Je lui ai dit:
«Qu’est-il arrivé à la femme?»
Il me répondit: «Oh, c’est de la peinture.»
56 J’ai dit: «Oh là là!» J’ai pensé qu’ils auraient
dû l’enfermer dans une maison de pestiférés, vous savez, pour
l’empêcher de transmettre cela à toutes les autres femmes.
57 Mais, vous savez, vous devez planifier, et vous
ouvrir les yeux et prier, quand vous avez l’intention de faire un
choix. Car nous voyons en ceci, en la Parole de promesse, que l’épouse
que l’homme va choisir reflétera le caractère de ce dernier. Son choix
reflétera ce qui est en lui. Pouvez-vous maintenant imaginer qu’un
homme rempli du Saint-Esprit puisse se choisir une femme de ce genre
pour en faire son épouse? Je ne peux pas le concevoir, frère. Peut-être
suis-je une vieille baderne, mais voyez-vous, je ne puis pas le
comprendre. Prenez note que ce choix est ce qui reflète ce qui est en
vous. Elle est celle qui l’aidera à bâtir sa future demeure.
58 De ce fait, du point de vue spirituel maintenant,
quand vous voyez une église qui est du monde, qui agit comme le monde,
qui dépend du monde, qui a part au monde, qui considère les
commandements de Dieu comme s’Il ne les avait jamais écrits, alors
n’allez pas vous imaginer que Christ va choisir une épouse de ce genre.
Pouvez-vous vous imaginer qu’une église mondaine puisse devenir
l’Épouse de Christ? Non, pas mon Seigneur. Il me serait impossible de
l’imaginer.
59 Ne perdez pas de vue qu’un homme et sa femme sont
un. Vous joindriez-vous à une personne du genre. Si vous le faites,
vous me décevrez profondément. Et qu’en serait-il de Dieu? S’unirait-Il
à une prostituée dénominationnelle? Pensez-vous qu’Il le ferait? «Ayant
l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.» Non, Il
ne le fera jamais. Son Épouse doit avoir en elle Son caractère à Lui.
La véritable Église, réellement née de nouveau, doit avoir le caractère
qui était en Christ, car le mari et l’épouse sont un. Et si Jésus ne
faisait que ce qui plaisait à Dieu — soit, garder et manifester Sa
Parole — Son Épouse devra être du même caractère.
60 En aucun cas elle ne pourrait être une
dénomination, car en ce cas, même si vous n’êtes pas d’accord, elle est
contrôlée par un conseil directorial quelque part, qui lui dit ce
qu’elle peut faire et ce qu’elle ne peut pas faire. Et, bien souvent,
ce sera éloigné de millions de kilomètres de la vraie Parole de Dieu.
61 Il est triste que nous nous éloignions toujours
du véritable Conducteur que Dieu nous a donné pour diriger l’Église. Il
n’a jamais envoyé de prêtres d’État, Il n’a jamais envoyé un évêque, un
cardinal, un prêtre, un pape. Il a envoyé le Saint-Esprit pour
l’Église, pour conduire l’Église. «Quand le Consolateur sera venu,
l’Esprit de vérité, Il vous conduira dans toute la vérité; car Il ne
parlera pas de Lui-même, mais Il dira tout ce qu’Il a entendu, et Il
vous annoncera les choses à venir.» Voilà ce que le Saint-Esprit devait
faire. Mais de nos jours, l’église moderne hait cela, elle n’aime pas
cela. Alors, comment peut-elle être l’Épouse de Christ?
62 Aujourd’hui, les gens, en choisissant une
dénomination moderne, ne font qu’exprimer leur misérable connaissance
de la Parole. Mon but n’est pas de vous blesser, mais je désire
travailler en profondeur dans vos cœurs, jusqu’à ce que tombe le
bandeau qui est sur vos yeux.
63 J’ai marié beaucoup de couples dans ma vie.
Chaque fois, cette cérémonie m’a rappelé Christ et Son Épouse. L’un de
ces mariages est resté gravé en moi. C’était il y a bien des années,
alors que je n’étais qu’un jeune ministre.
64 Mon frère travaillait à la W.P.A. Je ne sais pas
si ceux de mon âge pourraient encore s’en souvenir, c’était alors un
projet du gouver-nement. Mon frère y travaillait, c’était à environ
quarante-huit kilomètres d’ici. Ils creusaient des lacs, un projet pour
la conservation de la nature.
65 Un jeune garçon travaillait avec lui. Il était
d’Indianapolis, une ville se trouvant à environ cent soixante
kilomètres d’ici. Un jour, il dit à mon frère: «Doc, si j’avais assez
d’argent pour payer le prédicateur, je me marierais. J’en ai assez pour
avoir ma license de mariage, mais il ne m’en reste pas assez pour payer
le prédicateur.»
Doc lui dit: «Mon frère est un serviteur de Dieu et
il peut vous marier.» Il ajouta: «Il ne demande jamais rien pour cela.»
Il dit: «Demande-lui s’il veut nous marier.»
66 Et ce soir-là, mon frère me demanda si je voulais
bien les marier. Je lui ai dit: «Si c’est le cas, demande-lui de passer
me voir.» C’est primordial pour moi de veiller à cela. C’était par un
après-midi pluvieux, et une vieille Chevrolet se stationna devant
l’entrée — ses phares tenaient par un fil de fer. C’était peu de temps
après le décès de mon épouse, et j’occupais un petit deux pièces. Doc
se trouvait avec moi en les attendant.
67 Le garçon sauta de la voiture. Il n’avait rien
d’un futur marié à mes yeux, ni d’ailleurs pour personne, je présume.
On aurait pu se trouver un bonne paire de chaussures pour un dollar et
demi, et pourtant, les siennes étaient toutes trouées, et puis son
pantalon étant trop grand. Il portait une de ces vestes en moleskin,
comme il en existait ici dans le temps. Vous les plus âgées pourrez
certainement vous en rappeler. Elles ont l’air d’avoir été trempées
dans une machine à laver sans avoir été rincées.
68 Puis une petite dame sortit de son côté, vêtue de
cette sorte de robe… Je ne sais pas, j’ai fait erreur quand j’ai nommé
cette sorte de matériel, une fois. Je crois qu’on appelle cela du
vichy. (Je l’ai encore mal prononcé; bon, je ne change pas.) Donc, elle
sortit de la voiture, et ils montèrent les marches. Et aussitôt
rentrée, la pauvre, je crois que tout ce qu’elle avait sur elle était
une jupe. Elle portait aux pieds un restant de chaussures. Elle avait
fait de l’auto-stop depuis Indianapolis. Elle avait de longues tresses,
et elle paraissait très jeune. Puis je lui demandai: «Es-tu à l’âge de
pouvoir te marier.»
Elle répondit: «Oui, j’ai l’autorisation écrite de
mon père et de ma mère.» Elle dit: «J’ai dû la présenter à la cour pour
avoir ma license.»
69 «Très bien, lui répondis-je. Avant de procéder à
la cérémonie de mariage, j’aimerais m’entretenir quelques instants avec
vous.» Et tout le monde prit place. Et le garçon continuait de regarder
dans la pièce tout autour de lui. Il avait besoin d’une bonne coupe de
cheveux. Et il continuait d’examiner la pièce; il ne portait pas
attention à ce que je disais. Je lui dis alors: «Fils, je veux que tu
écoutes ce que je dis.
Oui, ,monsieur.
Aimes-tu cette jeune fille?
Oh ! oui, monsieur, je l’aime.»
70 Et je dis à la fille: «Et toi, l’aimes-tu?
Oui, monsieur, je l’aime.»
Je leur dis: «Avez-vous un logement?
Oui, monsieur.
71 Très bien, dis-je. Je vais vous poser une autre
question. «Tu travailles toujours à la W.P.A.?
Oui, monsieur.» (Ce qui correspond à environ douze
dollars par semaine.)
«Penses-tu que tu pourras survenir aux besoins de
ton épouse.
Oui, je ferai tout ce qui est possible pour cela.»
72 Et me tournant vers la jeune fiancée, je lui dis:
«Et toi, sœur, que feras-tu s’il perd son emploi, retourneras-tu chez
papa et maman?
Non, monsieur, je resterai avec lui.
Et si tu as trois ou quatre enfants, jeune homme,
sans travail pour les nourrir, que feras-tu? la renverras-tu?»
Il me répondit: «Non, monsieur, je lutterai jusqu’au
bout, nous trouverons une issue.»
73 Je réalisai qu’il l’aimait réellement. Tous deux
s’aimaient profondément. Je les ai donc mariés. Plus tard, je me suis
demandé où il avait fait sa demeure. Et quelques temps après, je
demandai à mon frère Doc: «Où habitent-ils maintenant.»
74 Il me dit: «Rends-toi à New Albany, une petite
ville en dessous de Jeffersonville. C’était en aval de la rivière, où
j’allais chaque jour quand j’étais poseur de rails. Pendant que les
autres discutaient et plaisantaient, moi je sautais dans la wagonnette
et j’allais le long de la rivière pour prier et lire ma Bible, à
l’ombre d’une grosse pièce d’aluminium, là où autrefois il y avait une
usine sidérurgique. Il y a là un tas de vieux wagons abandonnés. Et ce
jeune homme s’y était rendu et s’était emparé d’un wagon de
marchandises et s’était scié une porte à travers, et il avait utilisé
du papier journal et des caboches… Combien savent ce qu’est une
caboche? — Ho! il n’y a donc personne qui vienne du Kentucky ici! On
prend simplement un morceau de carton et on y enfonce une punaise ou un
petit ressort, et puis on l’enfonce. C’est ça une caboche.
75 Aussi il en avait posé partout. Et il était allé
à cette usine et il avait ramené un truc quelconque qui lui servait de
marche. A l’intérieur, il avait utilisé des vieilles boîtes qui leur
servaient de table. «Un jour, me disai-je, j’irai voir comment ils
s’arrangent.»
76 Six mois auparavant, j’avais marié la fille de E.
V. Knight au fils de E.T. Slider. E.V. Knight est un des hommes les
plus riches de la région de l’Ohio. Il possède des usines de maisons
préfabriquées, et ainsi de suite. Et E. T. Slider possède d’immenses
sentiers de sable et de gravier. Deux millionnaires! Et je les avais
mariés.
77 Et je suis allé là où il fallut pratiquer pendant
deux semaines, et revenir dans une cabine et s’agenouiller sur un
coussin, et tout cet apparat, oh, tout ce que j’ai pu subir. J’ai eu à
passer à travers cela pour marier ce couple. Cet autre petit couple
n’avait qu’une petite pièce où il n’y avait qu’un canapé et un lit
pliant. Tous deux, par contre, avaient été bénis par la même cérémonie.
78 Et puis un jour, j’ai décidé de visiter ce couple
fortuné. Ils n’avaient pas à travailler, leurs parents étaient
millionnaires. Ils leur avaient construit une belle maison. En toute
vérité, chez ce E.V. Knight qui habite sur la colline, les poignées de
porte de son palais sont de quatorze carats; aussi vous pouvez vous
imaginer le reste ! Ils possédaient une belle Cadillac, qu’ils leur
renouvelaient chaque année. Le couple avait un seul enfant. Ils avaient
tout ce qu’ils désiraient.
79 Je me rendis donc un jour… Bon, je les
connaissais, parce qu’un de leurs amis était aussi un bon ami à moi; et
on a eu du bon temps ensemble. Et c’est ainsi que je les ai connus,
quand ils ont voulu se marier. Donc, je me suis rendu auprès d’eux, je
suis descendu de ma vieille Ford et j’ai gravi les escaliers d’entrée.
Et je me trouvais un peu trop proche, je les entendais discuter.
80 En réalité, ils se disputaient sérieusement. Ils
étaient tous les deux jaloux l’un de l’autre. Ils revenaient d’un bal.
Elle était vraiment jolie, elle était une reine de beauté. Et à ce
titre, elle avait remporté de nombreux prix, dont plusieurs voitures.
Je les regardais à travers les vitres; l’un était assis dans un coin,
l’autre à l’opposé. Ils se disputaient au sujet d’un garçon qui avaient
trop dansé avec elle, ou vice-versa.
81 Et quand j’eus frappé à la porte, ils se levèrent
d’un bond, et ils se prirent par la main pour venir à ma rencontre, en
disant: «Bonjour, frère Branham, comment allez-vous?
Très bien, répondis-je. Et vous mêmes?
Oh, dit-il, nous sommes très heureux. N’est-ce pas,
chérie?
Oh oui, chéri!»
82 Voyez-vous? Tout ceci, c’est de la dissimulation.
Vous ne pouvez pas vous réchauffer devant la peinture d’un feu. Il en
est de même de ces églises, essayant de peindre la Pentecôte d’il y a
deux milles ans. Vous ne pouvez pas vous réchauffer devant un feu
postiche. La Pentecôte est aussi réelle aujourd’hui qu’à cette
époque-là. Le Feu tombe toujours, il continue à tomber. Ce n’est pas un
feu imaginaire, c’est un Feu réel.
Vous voyez le genre de vie que menait ce couple? Je
ne voudrais pas vivre ce genre de vie-là.
83 «Maintenant, pensai-je, tout au bas de
l’escarpement, près de la rivière, c’est là que cet autre couple a pris
maison.» Je me suis dis qu’un de ces samedis après-midi j’irais les
visiter pour me rendre compte de leur genre de vie. Oh, j’avais le
visage sale, mes salopettes étaient sales, et je portais sur moi mes
outils. Je me suis dit que je me rendrais chez eux, et je m’y suis
introduit comme si j’avais à détecter les isolateurs qui auraient pu
être endommagés par la foudre, en longeant la ligne téléphonique…
c’est-à-dire le cable électrique, le long de la rivière. Leur vieille
Chevrolet se trouvait devant la porte. Ça c’était à peu près un an
après leur mariage. La porte était ouverte et je pouvais les entendre
parler. Cela peut vous paraître hypocrite de ma part, mais je me suis
glissé assez près pour pouvoir entendre leur conversation, pour voir ce
qu’ils disaient. Je voulais simplement me rendre compte par moi-même.
84 J’aime découvrir par moi-même et être certain de
ce que j’avance. C’est ainsi que j’agis vis-à-vis la Parole de Dieu.
Est-ce que ceci est la vérité, ou est-ce que ceci est la vérité?
Tiendra-t-Il Sa Parole, ou tient-Il Sa Parole? S’Il ne tient pas Sa
Parole, alors ce n’est pas Dieu. Voyez-vous? Mais s’Il tient Sa Parole,
alors c’est Dieu.
85 De même, je voulais savoir comment ils
s’entendaient, et je m’y suis glissé par le côté très facilement. Et je
l’entendis dire: «Chérie, je voulais tant te l’acheter.»
86 Elle lui répondit: «Mais, mon amour, cette
robe-ci est très bien. Oh, t’en fais pas! j’apprécie beaucoup ce geste,
mais vois-tu…»
87 Je me suis déplacé pour pouvoir les voir à
travers la fente de la porte du wagon. Il était assis, sa femme sur ses
genoux; il avait son bras autour de sa femme, elle faisait de même. Il
avait un de ces chapeaux à larges bords, qui renferme une petite
pochette, et il y avait versé le montant de sa paie. Il l’avait versé
sur la table, et il disait: «Voilà pour l’épicerie, voilà pour
l’assurance, voilà pour l’auto.» Ils ne pouvaient joindre les deux
bouts. Tout cela pour découvrir qu’il avait vu une jolie robe dans une
vitrine (il y avait déjà deux semaines qu’il la convoitait) qui coûtait
un dollar et quelque. Il voulait l’acheter. Il dit: «Tu sais, chérie,
tu serais si jolie dans cette robe.»
Et elle répondit: «Mon amour, j’ai déjà une robe. Je
n’en ai pas vraiment besoin.»
88 Voyez! Et cette petite reine… Et je me suis
éloigné, puis j’ai regardé derrière moi. Je pouvais voir le clocheton
du toit de l’autre maison, et je suis resté un temps à le regarder. Je
pensais: «Qui est l’homme riche?» Je me disais: «Bill Branham, des deux
endroits, où irais-tu pour demeurer?» Pour moi, ce ne serait pas cette
belle villa au sommet de la colline, mais je prendrais ce caractère-ci,
au pied de la colline, qui est un véritable maître de maison, quelqu’un
qui m’aime et qui ne me laisserait pas tomber, quelqu’un qui
chercherait à bâtir un foyer sans vous dépouiller pour de la luxure,
quelqu’un qui se tient avec vous, qui fait partie de vous.
89 Ce que j’ai vu là m’est toujours resté. L’un
avait choisi une belle fille; l’autre avait choisit le caractère.
Maintenant, c’est le seul moyen de faire un choix. D’abord, regardez au
caractère; et puis, si vous l’aimez, alors c’est merveilleux.
90 Notez que le premier Adam de Dieu n’a pas choisi
sa femme. Il n’a pas eu de choix à faire. Dieu lui en fit une, et il
n’a pas eu à la choisir. Nous voyons qu’elle l’éloigna de la Parole de
Dieu. Il n’a pas eu à prier concernant son union. Mais il n’en est pas
de même pour vous et moi. Lui n’avait pas à faire de choix. Malgré
cela, en agissant ainsi, elle le détourna de sa position correcte de
fils de Dieu, et elle fit cela en lui montrant un genre de vie plus
moderne, quelque chose qu’ils n’auraient sûrement pas dû faire, mais
son caractère à elle montra qu’elle était dans l’erreur. Ses motifs et
ses objectifs étaient faux. Et elle le persuada par son raisonnement
que cette nouvelle lumière moderne qu’elle avait trouvée, et qui était
contraire à la Parole de Dieu, leur permettrait de mieux vivre.
91 De nos jours, combien de femmes arrivent à
détourner un brave homme de Dieu, et il en est de même de vous, les
hommes, qui arrivez à détourner une brave femme de Dieu, en essayant de
persuader cette personne que sa religion (vous les pentecôtistes) que
sa religion est démodée, qu’elle est brumeuse. — N’allez surtout pas
croire cela. Vous feriez mieux de prier sérieusement avant de marier
une telle fille. La beauté n’a rien à voir en cela, homme ou femme.
92 Ève persuada Adam en dehors de la volonté de Dieu
et l’incita à faire une chose qu’il n’aurait pas dû faire, et
occasionna par ceci la mort à la race humaine tout entière. Voilà
pourquoi la Bible l’interdit d’enseigner, ou de prêcher, ou de manier
la Parole de Dieu de quelque manière. Je sais, ma sœur, que beaucoup
d’entre vous disent: «Le Seigneur m’a appelée pour prêcher.» Je ne veux
pas discuter avec vous sur ce point précis. Cependant, je dois vous
dire que la Parole dit que vous ne devez pas le faire. «Je ne permets
pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme;
mais elle doit demeurer dans le silence.»
93 «Mais, me direz-vous, le Seigneur m’a dit d’agir
ainsi.» Je n’en doute pas un seul instant. Avez-vous entendu mon
message l’autre soir au sujet de Balaam? Balaam avait reçu de Dieu cet
ordre impératif: «Ne le fais pas.» Mais il se borna à sa décision, et
Dieu finit par lui dire d’y aller. Dieu pourrait vous permettre de
prêcher, je ne dis pas qu’Il ne le permet pas, mais cela n’est pas
conforme à Son plan et à Sa Parole originelle, car «elle doit être
soumise, selon que le dit aussi la loi». Vrai! C’est pourquoi elle
n’est pas autorisée à le faire.
94 Notez une fois de plus comment l’épouse naturelle
est un type de l’Épouse spirituelle. La Parole dit qu’elle a été faite
pour l’homme, et non pas l’homme pour la femme. Dans quelques instants,
je vous parlerai de l’Épouse de Christ; mais je veux essayer de vous
montrer l’arrière plan de la chose.
95 La femme a été faite pour l’homme et non l’homme
pour la femme. C’est pourquoi, sous les anciennes lois, la polygamie
était quelque chose de légal.
96 Regardez à David avec ses cinq cents femmes.
Pourtant la Bible dit qu’il était un homme d’après le cœur de Dieu,
malgré ses cinq cents femmes, et Salomon avec son millier, mais aucune
de ces femmes ne pouvait avoir un autre mari.
97 Vous avez entendu ma bande sur Mariage et
divorce. Il n’y a pas si longtemps, je me trouvais à Tucson, au sommet
de la montagne, où je priais Dieu à ce sujet. L’école avait été libérée
pour permettre à chacun de regarder cette Colonne de Feu qui y
tournoyait et qui se déplaçait d’avant en arrière, et de haut en bas. —
Les gens de la ville le savent, ils l’ont vue. C’est à ce moment-là que
Dieu me révéla la vérité sur les questions touchant le mariage et le
divorce. Si l’un part dans un sens et l’autre dans l’autre sens, il
doit bien y avoir une vérité quelque part. Et après l’ouverture des
sept sceaux, Il a dévoilé ce qu’était la vérité à ce sujet.
98 Voyez maintenant. La femme ne peut avoir qu’un
seul mari, car la femme a été faite pour l’homme et non l’homme pour la
femme. Les cinq cents femmes de David constituaient son épouse. C’était
un type. Quand Christ sera assis sur Son Trône, dans le Millénium, Son
Épouse ne consistera pas en une seule personne, mais en des dizaines de
milliers, toutes en une. David avait de nombreuses femmes à titre
individuel, mais l’ensemble de ces femmes constituait son épouse. Tout
comme le corps entier des croyants est l’Épouse de Christ, parce
qu’elle représentait la femme; Lui était l’homme.
99 Nous aussi, nous avons été faits pour Christ.
Christ n’a pas été fait pour nous. C’est ce que nous essayons de faire
aujourd’hui, d’après nos textes écrits… faire en sorte que la Parole,
qui est Christ, s’adapte à nous plutôt que ce soit nous qui s’adaptions
à la Parole. Voilà la différence.
100 Quand un homme choisit une certaine fille d’une
demeure familiale, il ne doit pas se baser sur sa beauté, car la beauté
est décevante. Et cette beauté moderne du monde vient du diable. Oh,
j’entends déjà quelqu’un dire: «Ne t’aventure pas là-dessus,
prédicateur!» Je dis que, sur cette terre, ces artifices que l’on
appelle beauté viennent absolument du diable. Et je vais vous le
prouver. Ensuite, dans la lumière de cette remarque, tachons de
rechercher la sainte Parole de Dieu, pour voir si cela est juste ou
non. Si quelques-unes d’entre vous, les femmes, désirent être si
jolies, considérez d’où cela vient.
101 Au commencement, nous voyons que Satan était si
beau qu’il en séduisit les anges. Il était le plus beau de tous.
Montrant que c’est le diable qui possède cela. Dans les Proverbes,
Salomon dit: «… la beauté est vanité.» C’est exact. Le péché est beau.
Certainement il l’est, il attire.
102 Écoutez bien ceci. De toutes les espèces
animales du monde, nous voyons que, à l’exception de l’homme, c’est le
mâle qui est le plus beau, et non la femelle. Pourquoi cela? Regardez
le cerf… L’élan majestueux avec ses bois… et la petite biche. Et la
poule, la petite poule tâchetée, et le majestueux coq, au plumage
multicolore.
103 Aucune femelle, à l’exception de la femme, ne
peut être immorale. On appelle un chien une coureuse; on appelle un
porc une truie, mais moralement, ils ont plus de morale que la moitié
des stars de cinéma qu’il y a là-dehors. La femme a été celle qui avait
fait le choix de la perversion. C’est exact. Vous voyez à quoi l’amène
la beauté? Voilà pourquoi, de nos jours, nous constatons que les femmes
deviennent de plus en plus belles.
104 Prenons le cas de Pearl Bryan. L’avez-vous déjà
vue en photo? Elle est considérée comme la plus grande beauté
d’Amérique. Il n’y a pas une enfant, d’aucune école, qui ne la
placerait maintenant au dernier rang, en ce qui a trait à la beauté
féminine. Savez-vous que ça devait se passer ainsi? Savez-vous que la
Bible dit que c’est ainsi que ce serait?
105 Savez-vous que la chute fut occasionnée par les
femmes, au commencement? Il en sera de même à la fin. Les femmes
prendraient de l’autorité et domineraient l’homme, et ainsi de suite.
Savez-vous que les Écritures en parlent? Vous savez que le jour qu’elle
enfile des vêtements d’hommes et qu’elle se coupe les cheveux… Toutes
ces choses sont contraires à la Parole de Dieu. Vous savez qu’elle
représente l’église? Suivez la conduite actuelle des femmes, et vous
verrez la direction que prendra l’église. C’est parfaitement exact.
106 Maintenant, ceci est d’autant plus vrai que la
Parole de Dieu est vraie. La femelle d’aucun animal ne peut s’abaisser
aussi bas que la femme. Elle n’était pas dans la création originelle de
Dieu. Toutes les autres femelles le sont, l’oiseau, l’animal, mâle et
femelle, mais pour ce qui est de l’humain, Dieu ne créa que l’homme. Et
Il prit de lui… La femme est un sous-produit de l’homme, car Dieu
n’aurait pu instituer une telle chose. C’est tout à fait vrai. Non
monsieur. Elle fut écartée de la création originelle de Dieu, mais si
elle se comporte avec droiture, combien plus grande sa récompense
est-elle de celle de l’homme! Elle est maintenant placée sur un terrain
d’essai.
107 C’est par elle que la mort est venue. Elle est
coupable de toute mort. Mais ensuite, Dieu fit demi-tour et l’utilisa
pour ramener la vie de nouveau. Il fit naître Son Fils d’une femme, une
femme obéissante. Mais une mauvaise femme est la pire des choses. Rien
ne peut tomber aussi bas.
108 Caïn, le fils de Satan, pensait que Dieu
accepterait la beauté. Il le croit encore aujourd’hui. Caïn était le
fils de Satan. Nous ne reviendrons pas sur ces détails, mais
laissez-moi vous expliquer ceci. La Bible dit qu’il était du malin, et
cela suffit. Très bien.
109 Donc, il était le fils de Satan, et il pensait
que Dieu apprécierait un autel bien décoré pour l’adoration. Il en est
de même aujourd’hui. C’est vrai. «Nous bâtirons un grand édifice. —
Nous aurons de grandes dénominations. — Nous construirons les plus
splendides building. — Nous aurons les gens les mieux habillés, le
clergé le plus cultivé.» Parfois Dieu est éloigné de tout cela de
dizaines de millions de kilomètres. C’est parfaitement vrai.
110 C’est cependant l’église; aussi, si Dieu
n’apprécie que la louange, la sincérité, le sacrifice, alors Caïn était
aussi juste qu’Abel. C’est toutefois par la révélation qu’il comprit
que ce n’était pas des pommes que ses parents avaient mangés.
111 Maintenant, je vais dire quelque chose qui
pourra sembler être déplacé dans la bouche d’un ministre, mais je le
dirai néanmoins. J’en entend qui disent des plaisanteries à ce sujet.
Ce n’est pas une plaisanterie de ma part, mais je vous livre cette
pensée: Si le fait de manger des pommes a permis aux femmes de réaliser
qu’elles étaient nues, qu’attendons-nous pour leur en donner de
nouveau? Excusez-moi de cela. Mais au cas où cela pourrait changer… Je
vous retiens ici et je parle des femmes, et ainsi de suite. Je veux
juste que vous vous relaxiez un moment avant d’entendre ce qui va
suivre.
112 Nous savons qu’il ne s’agissait pas de pommes.
Ce que l’église est devenue en ces jours-ci dans ses réalisations est
comme toute autre institution humaine: tout ça devient scientifique. On
cherche à créer une église scientifique par l’attrait des films et des
grands clochers. Il est triste de constater que les pentecôtistes se
sont engagés dans cette ornière. Comme il serait préférable de vous
tenir au coin d’une rue avec un tambourin, mais entouré de l’Esprit de
Dieu. Mais vous essayez de vous comparer à tous les autres parce que
vous avez pris le nom de dénomination. C’est ce qui est la cause de
tout cela, voyez. Les églises tendent à devenir scientifiques. Et
rappelez-vous: Plus l’homme avance par la science dans le progrès, plus
il se tue lui-même un peu plus chaque jour.
113 Quand l’homme a inventé la poudre, se doutait-il
de toutes les conséquences. Depuis qu’il a inventé l’automobile, cet
engin tue actuellement plus de monde que la poudre le fait. Maintenant
il a créé une bombe à hydrogène. Je me demande bien ce qu’il fera avec
cela? Pas vrai!
114 Il en est de même de l’église. Comme elle tente
d’y arriver par la science, par des projets d’homme, elle vous éloigne
de Dieu et vous mène à la mort plus qu’il en a été en premier lieu.
Ceci est vrai. Ne choisissez pas une église comme vous l’avez fait de
votre épouse, voyez. Ce que la science a fait pour elle est étonnant,
mais il serait préférable de tenir l’église loin de ces choses. L’homme
a fabriqué les peintures, les poudres et toutes ces autres choses. En
ce qui vous concerne, choisissez le caractère de Sa Parole.
115 Comparons maintenant l’épouse naturelle de ce
jour avec la soi-disant épouse de ce jour. Comparons une femme qui va
aujourd’hui se marier… Bon, voyons ce que la science a fait pour elle.
D’abord, elle se présente avec des cheveux coupés — pour être à la mode
de Jacqueline Kennedy, ou de ce genre. Et vous savez ce que la Bible
dit à ce sujet? La Bible donne à l’homme, s’il le désire, le droit de
la répudier, si elle fait cela. Il est honteux qu’une femme se coupe
les cheveux. La Bible le dit. C’est exact. — On ne savait pas cela,
non? Oh! oui. J’ai suffisamment prêché en Californie pour que vous le
sachiez, pas vrai? Mais à quoi bon! Elles le font de toute manière. On
ne peut pas transformer un porc en un agneau.
116 Vous allez me détester après ceci, mais vous
allez connaître la vérité. Comparons cela. La voici qui s’avance
maquillée comme pas une — un élément factice — une épouse moderne.
Peut-être que si vous laviez son visage, vous vous en éloigneriez, en
mouriez de peur d’enlever toute cette peinture d’elle. Ainsi est
l’église, masquée sous la théologie de Max Factor. Toutes deux ont un
beau visage factice. C’est une beauté venant de l’homme, non pas une
beauté venant de Dieu. Il n’y a pas beaucoup de caractère ni chez l’une
ni chez l’autre.
117 Voyez, tout comme Satan… assez pour pouvoir
tromper. Comparez maintenant l’épouse moderne avec sa… elle porte des
shorts, se maquille, se coupe les cheveux, se vêt de costumes
masculins, et écoute un pasteur qui lui dit que c’est en règle. Il est
un séducteur. Il souffrira de ces choses dans les régions supérieures.
C’est exact. Tout ça dans le but de séduire, pour être ce qu’elle n’est
pas vraiment.
118 C’est ainsi que fait l’église. Ils obtiennent
des diplômes, des doctorats de toutes sortes, pour pouvoir dire: «Notre
pasteur est ceci, cela et autre chose.» Peut-être n’en sait-il pas plus
au sujet de Dieu qu’un Hottentot concernant une nuit égyptienne. C’est
vrai. Ce n’est pas le séminaire de théologie là-bas qui vous fera
connaître quoi que ce soit de Dieu.
119 L’église moderne et son fard théologique, dont
ses femmes se sont fait raser leur gloire par leur ricky de pasteur
qu’elles ont été chercher, comme une Jézabel — cheveux courts, shorts,
fard, tout cela mêlé d’un goût théologique, et c’est de cette façon que
se tient l’église. C’est exact. Mais son caractère spirituel est loin
de ressembler à la petite Épouse que Jésus-Christ viendra prendre.
120 Si un chrétien mariait une femme de ce genre,
cela dénoterait qu’il est déchu de la grâce. Son goût de Dieu et son
goût d’un foyer (et quel foyer ce serait) ne sont plus quand il choisit
une femme de ce genre. Non monsieur. Elle ne pourrait certainement pas
satisfaire au goût du chrétien. Son caractère spirituel est à son plus
bas, morte dans la beauté dénominationnelle et la convoitise du monde.
121 C’est exactement là où l’église se tient
aujourd’hui. Elle a vendue à Satan le caractère que la Parole lui a
donné, pour une religion faite de main d’homme, alors qu’elle avait le
droit, en tant qu’Église de Dieu, de rester avec la Parole de Dieu et
d’avoir le Saint-Esprit opérant au milieu d’elle, soudant le corps avec
la Parole et l’amour de Dieu. Au lieu de cela, elle a vendu son droit
d’aînesse, comme le fit Ésaü, et elle a choisi une dénomination qui lui
permettra ainsi d’agir comme elle l’entend. C’est exact. Elle veut
simplement être populaire, comme le fut son aïeule au concile de Nicée,
à Rome. Oh, comme cela s’est introduit dans le royaume pentecôtiste.
C’est dommage, mais c’est ce que cela a produit.
122 Prenons l’exemple d’une religieuse dans l’église
catholique. Cette femme, pour devenir «nonne» et prendre le voile, doit
se rendre totalement à cette église. Son âme, son corps, son esprit
deviennent la propriété de cette église. Elle ne s’appartient plus.
Pour revêtir ce dernier voile, elle doit faire abandon de sa pensée, de
sa propre volonté.
123 Voyons d’ici que Satan fait d’elles ses
imitations, comme la vraie… La véritable Église de Christ, l’Épouse,
est à ce point abandonnée à Christ et à Sa Parole promise, que la
pensée même qui est en Christ est en vous. Quelle différence!
124 Nous constatons aujourd’hui que l’église
moderne, l’église du monde moderne, ainsi que l’Église spirituelle de
Christ vont chacune d’elles enfanter des fils. De l’une d’entre elles,
une naissance dénominationnelle va être rendue un de ces jours au
Conseil mondial des Églises, laquelle produira au monde l’Antéchrist,
au travers une dénomination. C’est tout à fait la vérité. Et il se peut
que je ne le vois pas de mon vivant, mais vous tous, jeunes membres de
mon église, rappellerez-vous l’avoir entendu dire d’un ministre, que
tout cela aboutira finalement par se révéler être la Marque de la Bête,
quand elle formera le Conseil mondial des Églises et qu’elle donnera
naissance à son fils, l’Antéchrist.
125 L’autre est enceinte de la Parole de Dieu, et
elle donnera naissance au corps, le corps complété de Jésus-Christ, qui
est l’Épouse. Le corps de Christ n’est pas complètement terminé.
Combien parmi vous savent-ils cela? Un homme et une femme sont un. Et
Christ est un corps, la Parole. L’Épouse devra être le reste de ce
corps. Et les deux réunis constitueront de nouveau un seul corps, comme
l’était Adam au commencement.
126 Un homme et sa femme sont un. Maintenant, elle,
l’Épouse véritable, est tellement abandonnée à Lui, qu’elle n’utilise
plus sa propre pensée. Et, bien sûr, Sa pensée à Lui, c’est Sa volonté.
Et Sa volonté, c’est Sa Parole.
127 Regardons maintenant à la soi-disant épouse
choisie par l’homme, et comparons la spirituelle à la naturelle
d’aujourd’hui. Une moderne Jézabel, ensorcellée par son Achab, les
produits de beauté Max Factor et le reste. Quant à l’église moderne,
elle agit pareillement, une prostituée face à la Parole du Dieu vivant,
avec ces grandes dénomi-nations, ces grands bâtiments, ces réserves
monétaires, ces hauts salaires, complètement vendue. L’homme, qui se
tient en chaire, appuyant tout cela comme si c’était juste, et les
laissant dans ce gâchis! Séduction, tromperie, c’est tout ce que c’est!
C’est véritablement l’âge de l’église de Laodicée aveugle, exactement
comme la Bible a dit qu’il serait.
128 Elle dit: «Je suis riche, je trône comme une
reine, je n’ai besoin de rien. Ne sais-tu pas que tu es pauvre,
misérable, aveugle, pitoyable et nue, et tu ne le sais pas!» Si ce
n’est pas le AINSI DIT LE SEIGNEUR d’Apocalypse 3, alors je ne l’ai
jamais lu. Voilà ce qu’elle est, mais elle l’ignore. Pensez à cela.
129 Dans la rue, dites à un homme ou une femme qu’il
ou qu’elle est complètement nu(e). Ils vous répondront: «Occupez-vous
de vos affaires.» Voyez-vous? Il y a une déficience mentale quelque
part. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans leur esprit. Et
quand vous parvenez à leur dire par la Parole de Dieu comment les gens
devraient se comporter, et qu’aujourd’hui nous avons le baptême du
Saint-Esprit, eh bien, les gens vous regardent comme si vous étiez des
détraqués. Dites-leur qu’ils doivent naître de nouveau, qu’ils doivent
croire en la Bible, ils vous répondront: «C’était là une fable juive
des temps anciens. Notre église aujourd’hui a la manière de faire.» Ils
sont pitoyables, misérables, aveugles, nus, et ils ne le savent même
pas.
130 La Bible a dit que ce serait là la condition
dans laquelle elles entreraient. Comment un véritable prophète peut-il
manquer de le voir? Je l’ignore. S’infiltrant directement dans toutes
nos églises, partout. Constatez-le vous-mêmes. Cela suit naturellement
une tendance moderne.
131 La vieille prostituée et ses filles, en
Apocalypse 17, donnant à ce peuple pauvre et misérable et aveugle et nu
sa doctrine théologique, chose contraire à la Parole de Dieu. Et ils
trouvèrent en elle les âmes des serviteurs, des hommes et des femmes de
partout. Christ confirme Sa Parole, laquelle attire les gens. Il
n’attire pas les membres des églises qui sont attirés par les grandes
dénominations, les grandes œuvres, les grands projets, les fantaisies
diverses, mais la Parole de Dieu attire l’Épouse de Christ.
132 Il est intéressant de noter comment l’église
essaie d’attirer l’attention des gens par de belles robes, et des
chœurs pratiqués, et des femmes aux cheveux courts, et des visages
fardés, en s’imaginant pouvoir chanter comme un ange. Mentant comme un
démon, s’amusant follement toute la nuit, et n’en faisant aucun cas. Et
c’est ce qu’ils croient être correct. C’est du beau. Mais, voyez-vous,
c’est un faux-semblant. Ce n’est pas la Parole de Dieu. Alors que la
véritable Épouse attire l’attention de Dieu en gardant Sa Parole.
133 Venons-en à Christ maintenant. Vous dites: «Eh
bien, un petit moment, qu’en est-il de cette beauté dont vous parlez.»
La Bible dit en Ésaïe 53.2, que lorsque Jésus est venu, il n’y avait en
Lui aucune beauté qui puisse nous attirer. N’est-ce pas correct? Aucune
beauté. S’Il était venu selon cette beauté naturelle, comme Satan l’est
de nos jours, les gens seraient accourus vers Lui et L’auraient accepté
comme ils le font actuellement de l’église. On L’aurait cru, on
L’aurait accepté, comme on le fait actuellement de Satan. Bien sûr
qu’ils le feraient. Mais Il n’est pas venu par le biais de cette
beauté, mais Il vient toujours dans la beauté du caractère. Christ
n’était pas un bel homme, grand, rigoureux, solide. Dieu ne choisit pas
ce genre de beauté.
134 Je me rappelle qu’un jour un prophète monta
chercher un roi, pour établir un roi parmi les fils d’Isaï, pour
remplacer un autre roi, Saül. Ainsi Isaï le fit-il sortir. C’était un
type honorable. Il dit: «La couronne ira très bien sur sa tête.»
135 Le prophète allait l’oindre d’huile, mais il
s’arrêta; il dit: «Dieu l’a refusé.» Et Il refusa tous les autres,
jusqu’à ce qu’il parvienne à un type au dos courbé, au teint rougeâtre,
et il versa l’huile sur lui, et il dit: «Dieu l’a choisi.» Voyez. Nous
choisissons par la vue. Mais Dieu choisit par le caractère.
136 Le caractère. Il n’a jamais existé un caractère
semblable à celui de Jésus-Christ. Il s’exprimait en Lui, se
manifestait en Lui. Nous voyons que c’est vrai. Ce n’est pas Sa beauté
naturelle qui attire l’Épouse, mais Son caractère, le caractère de
l’Église que Jésus recherche. Non pas de grands bâtiments, ni de
grandes dénominations, ni des membres éminents. Il a promis d’être
présent là où deux ou trois sont assemblés en Son Nom — en toute
vérité. C’est là où le vrai croyant met ses espoirs. C’est dans la
Parole de Dieu confirmée et dans la vérité. Choisie par Sa Parole. Pas
un groupe mondain, car pour eux, cela les repousse. Pas étonnant
qu’elle soit divorcée de Lui. Car elle a manqué Sa révélation et elle
ne la possède pas. Il ne se soucie pas d’elle… de ce qu’elle fait, ni
de ses richesses mondaines. Il recherche son caractère, le caractère de
Christ.
137 Encore un court instant, et puis ce sera
terminé. Il se choisit une Épouse qui reflète Son caractère, lequelle
les églises modernes d’aujourd’hui manquent assurément de posséder,
passant à côté de Son programme à un million de kilomètres, car elles
nient que ceci soit la vérité. Donc, comment cela pourrait-il se faire?
D’ores et déjà, Il attend le jour où cette Épouse sera formée (Hébreux
13.8) exactement comme il en était… comme Il était. Ce devra être
exactement Sa chair, Ses os, Son Esprit, pareille en tout, pareillement
formée, et ensuite les deux deviennent un. Avant que l’Église parvienne
à ce stade-là, ils ne sont pas un. Le caractère qu’Il a — la Parole
pour cet âge — doit être façonné. Elle doit être façonnée à Son image.
138 Pour terminer, je vais vous donner la raison de
ces propos, et j’en aurai terminé.
139 L’autre nuit, vers trois heures du matin,
j’étais réveillé. Et maintenant, je n’hésiterais pas à vous poser un à
un la question. Vous ai-je jamais dit quelque chose au Nom du Seigneur
qui ne se soit pas réalisé? Non. Tout c’est vérifié chaque fois. Aussi
aidez-moi. Dieu sait que c’est vrai. Il n’y a personne dans ce monde,
parmi les milliers de déclarations qui ont été faites, qui puisse nier
qu’Il ait échoué d’accomplir chaque mot de cela. Tout c’est toujours
parfaitement accompli, même cette fois quand j’étais à Phœnix (cela se
passait il y a environ un an) où je vous disais dans mon Message,
Messiers, quelle heure est-il? que je rencontrerais sept anges, et que
ce serait l’ouverture de ces sceaux. Et là, le magazine Life a publié
la photo de cette grande flamme qui s’élevait dans les airs. Elle avait
cinquante kilomètres de hauteur, quarante-cinq kilomètres de largueur.
Et ils ont dit ne pouvoir expliquer ce phénomène. (Ils ne le savent
toujours pas.) Un homme, qui se trouve parmi nous, ce soir, se trouvait
aussi avec moi quand cela s’est produit; ce fut exactement tel
qu’annoncé.
140 Le Seigneur me parla des événements qui allaient
se passer; et tout effectivement se passa ainsi. Comment chacun de ces
sceaux se sont ouverts et ont déclaré les mystères qui avaient été
tenus cachés durant les âges des réformateurs, et ainsi de suite, de
façon parfaite; comment je me trouvais sur le sommet de la colline… des
hommes, trois ou quatre sont ici présents ce soir; oui, et plus que
cela… Comme je gravissais la colline, le Saint-Esprit m’a dit: «Ramasse
cette pierre.» (Nous étions à la chasse.) Il me dit: «Lance-la en l’air
en disant AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Je le fis. En retombant, il s’est
formé un petit tourbillon. Puis je dis: «En moins de vingt-quatre
heures, vous verrez la main de Dieu.»
141 Vous les témoins ici, le lendemain, aux environs
de dix heures, me tenant là, je dis: «Tenez-vous prêts. Cachez-vous
sous la voiture; quelque chose est sur le point de se produire.» Le
ciel était clair. Tout droit, dans un grand canyon, est descendu du
ciel un tourbillon de feu, sifflant à son plus fort, qui frappa la
muraille des rochers, comme cela. Moi je me trouvais juste en dessous.
Je n’eus que le temps d’enlever mon chapeau et de tenir ma tête entre
mes mains, et à trois ou quatre pieds au-dessus de moi, il fendit la
muraille, comme cela, et la fit éclater, et il remonta dans les airs,
et tournoya tout autour à nouveau, revenant à trois reprises, étêtant
les cimes des buissons sur plus de deux cents mètres.
142 Vous, les témoins, pourriez-vous dire amen? Ils
étaient là quand ceci se produisit. Et il y eut trois rafales. Quand
ils sortirent de dessous leurs voitures, et que tout se fut rétabli,
ils dirent: «Quand cela te frappe, il ne reste plus une trace de toi.»
Je dis: «C’était Lui. Il me parlait.» Dieu parle au milieu d’un
tourbillon, vous voyez.
143 Il s’agissait de la même Colonne de Feu que vous
pouvez voir sur cette photographie qui est accrochée au mur. Et quand
il s’en retourna, ils dirent: «Qu’est-ce que c’est?»
144 Je répondis: «Le jugement est en train de
s’abattre sur la Côte Ouest.» Deux jours plus tard, l’Alaska fut le
théâtre d’un puissant tremblement de terre.
145 Voyez, cela a frappé là une fois — la première
souffla où le… Vous devez poser un geste quelconque qui symbolisera
cela. Comme un homme qui lance dans la mer une fiole remplie de sel, en
disant: «AINSI PARLE LE SEIGNEUR, qu’il y ait de l’eau douce». Aussi:
Jésus prit de l’eau, en versa dans une jarre, et du vin en sortit. Vous
devez avoir quelque chose pour symboliser l’événement, et ce fut ce qui
a été lancé dans les airs et qui est retombé qui déclencha ce petit
tourbillon.
146 En l’espace de vingt-quatre heures, cette
montagne avait été secouée au point où elle avait toute été striée. Le
révérend Blair, qui se trouve ici et qui me regarde, était avec moi
là-haut, et il a pris avec lui quelques pierres. Terry Sothmann, ici,
et d’autres qui sont également ici, mon fils Billy Paul, et bien
d’autres, qui eux aussi ont été là-haut et qui sont témoins de cet
événement… Ce n’est pas de la fiction, c’est la vérité. Ceci ne s’est
pas passé dans les temps reculés de la Bible, mais ces jours-ci, voyez.
C’est ce même Dieu qui m’a toujours montré ces choses, et elles se sont
réalisées exactement à la lettre. Pas une seule fois il y eut une
erreur — en cela, je me glorifie en Lui.
147 Il y a quelques semaines, j’ai eu la vision
suivante. Je me trouvais sur une hauteur, d’où j’allais voir
l’avant-première de l’Église. Je regardais plus ou moins en direction
de l’ouest, et venant de ce côté, se tenait un groupe charmant de
femmes très bien habillées, leurs cheveux étaient bien coiffés dans
leur dos, elles portaient des manches, des jupes au-dessous du genou,
et elles marchaient au son d’un air entraînant, tel que En avant
soldats du Christ, marchons au combat, ayant la croix de Jésus devant
nous… Et alors qu’elles passaient devant moi, j’étais là, et il y avait
quelque chose là aussi, un Esprit — Dieu — et Il me dit: «Voilà
l’Épouse.» Je regardais, et mon cœur était tout joyeux. Et elle
contourna de ce côté, et passa derrière moi.
148 Au bout d’un certain temps, quand elle revint de
ce côté, il m’a été dit: «Ce sera maintenant au tour de l’église
moderne.» En tête marchait l’église d’Asie. Je n’avais jamais vu de
spectacle plus répugnant. Venaient ensuite toutes les églises des
différentes nations. C’était horrible.
149 Et je vous dis ceci parce que j’ai le devoir de
vous dire la vérité devant Dieu. Et quand Il m’eut dit: «Voici
maintenant l’église d’Amérique en préfiguration», si j’avais déjà vu
une bande de démons, c’en était une. Ces femmes étaient complètement
nues, si ce n’est de cette sorte de tablier de couleur gris éléphant
qu’elles tenaient sur le devant, sans qu’il y ait quoi que ce soit qui
cache leur poitrine. Et elles se trémoussaient à la manière de la
jeunesse d’aujourd’hui, se tortillant au son de la musique moderne
actuelle. Et quand je vis avancer Miss U.S.A., je fus sur le point de
m’évanouir.
150 Tout ceci est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Si vous
croyez que je suis Son serviteur, alors vous devez me croire sur
l’heure. Je ne le dirais pour rien au monde. Le monde entier ne
pourrait contenir suffisamment d’argent pour me le faire dire si ce
n’était pas vrai. Et quand elle s’eût approchée, c’était la chose la
plus dégoûtante que je n’avais jamais vue. Je me suis dit: «Oh, Dieu!
Ainsi, voici le résultat des efforts que les prédicateurs et les frères
ont obtenus en essayant de Te préparer une Épouse!» Elle se tortillait,
en tenant cette petite pièce devant elle, telles ces jupes «hula»,
retenant ceci sur ses parties, ses parties inférieures, dansant et se
tortillant comme le font les jeunes dans ces films vulgaires qu’ils
visionnent. C’était donc la Miss Chrétienté d’Amérique.
151 «Oh Dieu! viens à mon aide. Voilà comment elle
T’apparaît.» Je me serais évanoui. J’ai pensé que de tous mes efforts,
mes prédications, mes supplications… Oh, chacune d’entre elles se
coupaient les cheveux, et elles se tortillaient, se comportaient mal,
tenant ceci devant elles. Elles s’approchèrent de l’endroit où je me
tenais en compagnie de l’Être spirituel — je ne pouvais pas Le voir, je
pouvais L’entendre me parler; Il m’entourait — mais quand elles se
retournèrent, elles tenaient… Elles ne faisaient que se trémousser et
rire et s’amuser, tout en tenant ceci devant elles. Maintenant, me
tenant là en Sa présence, moi Son serviteur, et de tous mes efforts,
c’était le mieux que j’avais pu faire. J’ai pensé: «Oh Dieu, à quoi
bon? À quoi cela a-t-il servi? Tous ces cris et ces supplications, ces
persuasions… et les grands signes, les prodiges et les miracles que Tu
as montrés. Et combien j’ai prêché. Et quand je revenais à la maison,
je pleurais après leur avoir prêché, et quel bien cela m’a-t-il fait?
Et puis, j’aurai à Te présenter quelque chose comme cela pour Épouse!»
152 Et comme je me trouvais là à regarder, elle
défila devant moi. Imaginez le spectacle quand elle me tourna le dos,
elle était complètement nue. Elle tenait ceci devant elle, tout en se
dandinant au son de ce rythme, en lançant sa jambe de tous côtés, se
tortillant. Oh! son comportement était si vulgaire!
153 Vous me direz alors: «Qu’est-ce que cela
signifie, frère Branham?» Je n’en sais rien. Je vous dis simplement ce
que j’ai vu. Et quand elle passa comme cela, je l’ai regardée, et, oh,
cette fois, je me suis vraiment évanoui. Et je me suis tout simplement
retourné. J’ai pensé: «Oh, Dieu! alors je suis condamné. Inutile pour
moi d’essayer… il vaudrait mieux que j’abandonne.»
154 Et madame Carl Williams, si vous êtes parmi
nous, voilà la confirmation de ce rêve qui vous a tant bouleversée il y
a quelque temps. — Le volant de direction est enlevé de mes mains.
155 Puis j’ai pensé qu’il serait mieux de tout
oublier. C’en était fini de moi. Mais, soudainement, je les ai entendu
revenir. Et de ce côté est revenue la même Épouse qui était partie dans
cette direction. Voici donc revenir ces petites dames, et chacune
d’entre elles était revêtue du costume national de son pays, — soit de
la Suisse, de l’Allemagne, et ainsi de suite, — chacune portant son
costume, toutes portant leurs cheveux longs, comme elles étaient au
début. Elles marchaient au son d’En avant soldats du Christ, marchons
au combat… Et quand elles eurent repassées devant le stand
d’avant-première où nous nous tenions, soudain, leurs yeux se
tournèrent tous dans cette direction, et puis elles firent demi-tour,
et elles poursuivirent leur marche. Et comme elles commençaient à
monter vers les cieux, cette autre s’en alla en direction d’une colline
et descendit comme cela. Celles-ci commençèrent à marcher vers les
cieux. Et quand elles s’eurent mises en marche, j’ai remarqué que
quelques petites filles, qui étaient en queue de ligne… elles
semblaient être des filles étrangères, comme des Suédoises ou des
Suissesses, où d’ailleurs, et elles se mirent à regarder tout autour
et… Je leur criai: «Ne faites pas cela! Ne rompez pas le pas.» Comme je
leur criais de la sorte, je me vis aussi dans la vision, me tenant là à
leur signaler de la main, comme cela. Je pensai: «Eh bien, …»
156 Voilà pourquoi je vous ai parlé de cela ce soir.
Je vais vous poser une question: N’est-il pas plus tard qu’on ne le
pense? L’Épouse pourrait-elle être déjà appelée et choisie, enlevée? Il
n’y aura plus de chance après cela, vous savez. Cela serait-il
possible? Oh oui, oh oui. Vous rappelez-vous ce que je vous disais
l’autre jour au petit déjeuner? Dans le pollen de reproduction mâle et
femelle, il y a chez l’un un million de germes, et chez l’autre, un
million d’œufs; mais il n’y en a qu’un seul qui vit, bien qu’ils soient
tous pareils — un sur un million. Chacun d’entre ses germes et ses œufs
est pareil à l’autre. Un seul vivra, les autres mourront. Personne ne
peut dire quel est celui qui est l’œuf fécondé, etc. C’est Dieu seul
qui en décide. Sera-ce un garçon, une fille, une blonde, une brune, ou
quoi encore, c’est Dieu qui en décide. Ce ne sont pas forcément les
premiers qui font contact, mais ceux que Dieu aura choisis. Si jamais
vous aviez l’opportunité de les voir entrer en contact l’un avec
l’autre dans une éprouvette… j’ai assisté à cette expérience. C’est
Dieu qui doit en décider. Ils sont tous les mêmes, mais par élection…
La naissance naturelle se fait par élection; Dieu en choisit un sur un
million.
157 Quand le peuple d’Israël quitta l’Égypte pour la
terre promise, il comptait environ deux millions de personnes. Chacune
d’elles se trouvait sous le même agneau immolé, sinon elles n’auraient
pas pu vivre. Chacune d’elles écoutait Moïse, le prophète; chacune
d’elles fut baptisée dans la mer Rouge; chacune d’elles dansa — les
femmes, avec Miriam, sur les rives de la mer — quand Dieu détruisit
l’ennemi; chacune d’elles se tint avec Moïse, et elles l’entendirent
chanter dans l’Esprit. Tous mangèrent la manne dans le désert qui
tombait du ciel. Une nouvelle manne chaque nuit, laquelle est un type
du Message. Chacun d’entre eux en mangèrent. Mais des deux millions,
combien parvinrent-ils au but final? — Deux. Un pour un million.
158 En comptant les catholiques et tous les autres,
il existe en ce jour approximativement cinq cent millions de chrétiens
dans le monde. Cinq cent millions de soi-disant chrétiens dans le
monde! Si l’Enlèvement se produisait ce soir, cela signifierait, s’il y
avait un élu pour un million… je ne dis pas qu’il en est ainsi, mais
s’il en était ainsi, cinq cents personnes dans les prochaines
vingt-quatre heures manqueraient à l’appel. Vous n’en entendriez pas
même parler. Il y en aura d’autant qui disparaîtront, de toute manière
[…].
159 Donc, il pourrait bien nous arriver ce qui
survint quand Jean-Baptiste se manifesta. Même que les disciples se
posèrent cette question: «Pourquoi les Écritures disent-elles, pourquoi
les apôtres ou les prophètes disent-ils, pourquoi est-il dit qu’Élie
doit venir premièrement et rétablir toutes choses?»
160 Il répondit: «Je vous dis qu’Élie est déjà venu,
et vous ne l’avez pas reconnu.»
161 Un de ces jours, nous pourrions nous retrouver
ici en train de dire: «Qu’en est-il de l’Enlèvement qui devait avoir
lieu avant que la tribulation ne vienne?
Il a déjà eu lieu, et vous ne l’avez pas su.»
162 Le corps entier est scellé… marchant simplement
au pas. Je ne dis pas que cela se passera de cette manière, j’espère
qu’il n’en sera pas ainsi. Cependant, mes amis, si nous laissons… si
nous sentons dans notre cœur, ce soir, que nous devrions redresser nos
vies et ce que nous avons fait, laissez-moi vous donner un
avertissement en tant que serviteur de Dieu. Et pour la première fois
je dirai ceci du haut de la chaire. Ce soir, j’ai été plus loin en
ceci, plus que jamais je ne l’ai fait précédemment pour tout autre
sujet, en toute autre occasion, devant le public, car j’ai une grande
liberté d’expression dans ces réunions-ci. Si vous croyez que je suis
un prophète de Dieu, vous prêterez attention à ce que je vous ai dit.
Si votre cœur, ce soir, est quelque peu alerté, allez à Dieu
directement. Faites-le.
163 Arrêtez-vous une petite minute, mes amis.
Regardez les credos que vous servez. Regardez dans vos propres églises.
Est-ce exactement conforme à la Parole de Dieu? Avez-vous rempli toutes
les conditions? Vous dites: «Mais je suis un brave homme.» Nicodème
l’était aussi, ainsi que tous les autres. C’étaient de braves gens.
Vous voyez, cela n’a rien à voir avec la question.
164 Et vous, femmes, je veux que vous regardiez dans
le miroir et considériez ce que Dieu exige de vous. Et voyez dans le
miroir de Dieu — pas dans le miroir de votre église, mais dans le
miroir de Dieu — voyez si vous reflétez dans votre propre vie l’Épouse
spirituelle de Jésus-Christ.
165 Vous, prédicateurs, pensez de même.
Arrondissez-vous les angles pour sauver les sentiments de quelqu’un? Le
feriez-vous si ce n’était… s’ils allaient vous mettre à la porte de
l’église? Oh, si vous avez ce sentiment, mon cher frère, laissez-moi
vous mettre en garde dans le Nom de Jésus-Christ, fuyez de là tout de
suite.
166 Et vous, madame, s’il vous est impossible d’être
à la hauteur d’une vraie chrétienne… non pas une chrétienne de nom,
mais quand votre cœur et votre vie sont exactement conformes à ce qui
est indiqué sur le certificat de mariage de Dieu.
167 Et vous, membre d’église, si votre église n’est
pas ce genre d’église qui est à la hauteur de la Parole de Dieu, sortez
d’elle, et allez en Christ. Voilà. C’est un avertissement solennel.
Nous ne savons pas quelle heure il est. Et vous ne savez pas non plus à
quel moment cette ville sera engloutie un jour au fond de l’océan.
168 «Ô Capernaüm, a dit Jésus, tu t’es élevé
jusqu’au ciel! Eh bien, tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts.
Car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été
faits dans Sodome et Gomorrhe, elles subsisteraient encore
aujourd’hui.» Et Sodome et Gomorrhe gisent au fond de la mer Morte, et
Capernaüm est au fond de la mer (de Galilée).
169 Ô toi, Los Angeles, qui proclame être la Cité
des Anges, qui t’es exaltée jusqu’au cieux, et qui expédie toutes les
modes répugnantes et ces choses, au point que les villes de l’étranger
viennent chercher ici notre souillure pour la répandre dans le monde;
toi qui possèdes de belles églises et de beaux clochers, rappelle-toi
qu’un jour tu seras engloutie au fond de cet océan. La terre est toute
grugée au-dessous de toi, tel un nid d’abeilles. La colère de Dieu râle
sous tes pieds. Combien de temps va-t-Il encore maintenir cette langue
de sable suspendue au-dessus de cela, une fois que l’océan, là à côté,
à une profondeur d’un kilomètre et demi, se sera infiltré sous la terre
jusqu’au lac Salton? Ce sera pire qu’au jour de Pompéi. Repens-toi, Los
Angeles! repentez-vous, tous les autres, et tournez-vous vers Dieu!
L’heure de Sa colère se fait entendre. Fuyez pendant qu’il est encore
temps de fuir, et venez en Christ. Prions.
170 Dieu bien-aimé, alors que je suis tout secoué en
mon esprit, mon cœur déverse des larmes de mise en garde. Ô Dieu,
accorde que ces hommes, que ces femmes qui sont ici ne prennent pas à
la légère ce que je viens de leur dire, et que les membres des
différentes églises ne l’interpréteront pas comme quelque chose qui
était destinée à les blesser ou à leur porter préjudice. Qu’ils se
rendent compte, ô Dieu, que c’est dans l’amour que je leur ai parlé. Tu
m’as rendu témoignage, Dieu Tout-Puissant, qu’année après année j’ai
parcouru cette côte de long en large pour y proclamer Ta Parole. Et si
cela devait se produire cette nuit, ô Dieu, Tu es témoin que je leur ai
dit la vérité. Tu sais que cette vision de l’Épouse est la vérité. J’ai
invoqué Ton Nom à ce sujet en disant que c’était AINSI DIT LE SEIGNEUR,
et je suis conscient, Seigneur, de ce que je suis en train de faire.
171 Aussi je Te prie, Seigneur, dans le Nom de
Jésus, que les gens se réveillent, ce soir, et qu’ils fuient la colère
qui doit venir, car le mot Ichabod est inscrit au-dessus des portes et
au-dessus de la nation. Une marque noire de contrôle l’a rayée,
l’Esprit de Dieu a été attristé et s’en est éloigné. Ils sont pesés
dans la balance, et ils sont trouvés légers. On retrouve à nouveau le
festin du roi Nebucadnetsar avec ses invités pris de boissons, ses
femmes à demi nues, et qui se disent tous chrétiens.
172 Oh, Dieu du ciel, aie pitié de ce monde pécheur
et de ce peuple pécheur, Seigneur, comme nous le sommes ce soir. Ô
Dieu, j’essaie de me tenir dans la brèche et d’implorer Ta divine
grâce, afin que Tu parles à cette foule, ce soir, et que Tu attires Ton
Épouse à l’attention, Seigneur, à marcher, non pas au signal d’un credo
quelconque, mais suivant le son de l’Évangile du Seigneur Jésus-Christ.
Exauce-nous, ô Dieu. Qu’il soit reconnu, ce soir, que Tu es Dieu et que
Ta Parole est la vérité. Tandis que nous attirons solennellement
l’attention de tout cet auditoire sur Ta Parole, dans le Nom de
Jésus-Christ, je prie pour eux, Seigneur.
173 Ils T’ont vu indubitablement Te déplacer à
travers la foule et leur dire ce qu’il y a dans leur cœur. Et Tu sais,
Seigneur, ce qui s’y trouve à l’instant. Tu reconnais cela comme étant
la vérité, ô Dieu. Et je Te prie au Nom de Jésus, de permettre au
Saint-Esprit d’intercéder de nouveau, Seigneur, et de tirer de cet
auditoire, Seigneur, ceux qui sont inscrits dans le Livre de Vie de
l’Agneau. Accorde-le, ô Dieu, c’est là ma plus instante prière.
174 Ces gens, Seigneur, me donneraient naturellement
jusqu’à leur dernier sou pour supporter le Message. Ils feraient tout
ce qui leur est possible de faire. Mais, ô Dieu, quand il s’agit de
s’en charger et d’y entrer, je Te prie que ce soir soit le soir où Tu
les récompenseras et déverseras Ton Saint-Esprit sur cette convention.
Puisse-t-il ne pas y avoir de manifestation superficielle, ou de
sautillement, mais une manifestation profonde de pleurs et de
repentance, se tenant fermement aux cornes de l’autel, alors que nous
voyons le jugement gronder sous nos pieds, ce soir. Accorde-le, ô Dieu.
Je Te prie aussi sincèrement que je le peux, dans le Nom de
Jésus-Christ.
175 Mon frère, ma sœur, je ne sais que vous dire de
plus. Si par la puissance de Dieu j’ai pu vous convaincre, si vous
croyez que je suis Son prophète… C’était la première fois qu’en public
j’abordais ces choses, mais je ressens comme un avertissement étrange.
Je ne suis pas enclin à ces choses, vous savez que je ne le suis pas.
Cela n’est pas dans mes habitudes. J’ai hésité à vous donner ce Message
et de parler de ces choses. J’ai essayé de m’y soustraire par tous les
moyens, mais cela a été dit et il témoignera au jour du Jugement que
j’ai bien dit la vérité. C’est AINSI PARLE LE SEIGNEUR DIEU. Oh,
pentecôtistes, sauvez-vous! fuyez jusqu’aux cornes de l’autel et criez
à Dieu avant qu’il ne soit trop tard, car l’heure vient où vous crierez
en vain. Car Ésaü a cherché à récupérer son droit d’aînesse, et cela
lui fut impossible. Je vous exhorte, ô Californie, ô convention des
Hommes d’Affaires du Plein Évangile, que j’aime, que j’ai laissé et que
j’ai retrouvé avec tout mon cœur, je vous confie ce soir à
Jésus-Christ. Fuyez vers Lui. Ne permettez pas au diable de vous
refroidir à nouveau loin de ceci. Demeurez entièrement avec lui jusqu’à
ce que chacun de vous soit rempli du Saint-Esprit, au point où cela
vous conduira à cette Parole, qui fera que les femmes et les hommes,
vous vous corrigiez. Celui qui dit avoir le Saint-Esprit et qui ne peut
être en accord avec la Parole a reçu un esprit tout différent. L’Esprit
de Dieu est basé sur la Parole. Le Parole messianique, la Parole ointe…
L’Épouse doit être de la nature du Messie, la Parole ointe.
176 Levons-nous dans le Nom du Seigneur
Jésus-Christ. Il se peut que vous n’entendiez plus jamais ma voix… Dieu
voulant, je vais m’embarquer pour l’Afrique dans quelques heures. Je ne
reviendrai peut-être jamais, qui sait, mais je vous dis en toute
sincérité que je vous ai dit l’exacte vérité. Je n’ai pas hésité à vous
déclarer tout ce que Dieu m’a ordonné de dire; et je l’ai fait dans le
Nom du Seigneur.
177 Ce moment est solennel. Je ne sais comment
l’exprimer. J’ai essayé de quitter cet estrade à trois ou quatre
reprises, mais je n’ai pas pu le faire. C’est une heure solennelle, ne
l’oubliez jamais. C’est peut-être aujourd’hui le dernier appel de Dieu.
Il fera entendre Son dernier appel un de ces jours. Quand? Je n’en sais
rien. Mais je vous dis que d’après cette vision, l’Épouse est à peu
près complète. Voyez venir les églises nominales. Quand les vierges
folles vinrent pour de l’huile, elles n’en reçurent pas. L’Épouse
entra, et l’Enlèvement eut lieu. Pendant qu’elles étaient parties
acheter de l’huile, l’Époux arriva. Etes-vous endormis? Réveillez-vous
rapidement, reprenez vos esprits, et que chacun prie comme si nous
allions mourir à cette minute même. Prions dans le Nom du Seigneur. Que
chacun prie comme il en a l’habitude.
Dieu Tout-Puissant, aie pitié de nous! Seigneur, aie
pitié de moi, aie pitié de nous tous. À quoi bon le bien que nous avons
pu faire, si nous échouons maintenant. Je me tiens ici debout,
implorant Ta grâce, ô Dieu. Avant que cette grande ville de Los Angeles
disparaisse sous la mer et que les jugements de Dieu balaie cette côte,
je Te prie, ô Dieu, que Tu appelleras Ton Épouse. Je Te les confie
maintenant, dans le Nom de Jésus-Christ. Amen.