Ce qu’il faut pour triompher de toute incrédulité: notre Foi
1
J'ai longtemps attendu avec impatience cette grande et glorieuse
opportunité pour venir dans - dans cette ville, et servir ces
précieuses personnes. Dans nos premiers jours de pionnier, quand j'ai
envoyé Monsieur Lindsay, j'avais Yakima sur le cœur, mais je me
suis retrouvé à Spokane. Ainsi donc, une fois de plus, j'ai envoyé
quelqu'un pour venir à Yakima, et pour une raison ou une autre, j'ai
contourné et je suis allé ailleurs. Ainsi ce soir, c'est une longue
attente, cela fait environ dix ou douze ans que je cherchais
l'opportunité de venir dans cette ville. Je suis aussi très heureux de
l'opportunité que nous avons ici d'avoir cette belle école qui porte le
nom de notre bien-aimé président, Dwight Eisenhower. Et j'ai confiance
que le Seigneur va nous accorder infiniment au-delà de tout ce que nous
pourrions faire ou nous imaginer, pendant ces dix jours de réunions. Et
nous voulons que Dieu, si c'est dans Son glorieux plan, sauve tous les
perdus qu'il y a dans cette contrée, qui sont juste ici sur place pour
être sauvés.
2
Je crois vraiment que la Venue du Seigneur Jésus est proche. Je crois
que si... nous vivons à l'ombre de Sa Venue, et je veux faire tout mon
possible pour apprêter chaque personne pour ce grand événement qui a
été prophétisé, et que les gens ont attendu depuis Son départ. Et nous
voyons les conditions apparaître aussi bien dans le monde politique,
dans le monde militaire que dans le monde religieux, comme quoi tous
les signes indiquent maintenant que cette venue est proche. De voir
l'église devenir une minorité, les croyants spirituels, et nous voyons
s'accomplir le... tout ce qu'il a annoncé.
3
Nous savons que ce qui nous attend maintenant, ce sont des bombes qui
viendront de partout dans le monde ; on n'a pas besoin de regarder aux
grandes nations ; de petites nations ont des missiles pour détruire le
monde à tout moment qu'elles le voudront. Et ces missiles sont entre
les mains des pécheurs. Et chaque écran de radar est en éveil,
attendant, attendant qu'un missile apparaisse sur leur écran, et alors,
ils lanceront les leurs. Que va-t-il se passer, quand tout cela
arrivera comme cela?
Je suis si heureux de connaître le Seigneur Jésus comme mon Sauveur.
J'en suis si heureux. Je suis si heureux de savoir qu'il y a tant de
dizaines de milliers d'autres personnes qui ressentent la même chose
que moi. Elles attendent ce glorieux moment.
4
Nous ne connaissons la vie que telle que nous la connaissons, comme des
humains, parce que nous n'avons jamais été rien d'autre que des
humains. Mais quand nous sommes nés de nouveau, il y a une vie qui
vient d'En Haut et qui entre en nous.
J'ai eu le privilège de voyager dans plusieurs nations, et j'ai vu
beaucoup de gens. Tout compte fait, je pense que bien des fois c'est
dit partout dans le monde. J'ai été dans presque chaque nation du
monde, faisant l'œuvre missionnaire. Et je remarque, quand j'arrive
dans une nation, une chose étrange, c'est que cette nation a un certain
esprit. L'esprit de cette nation-là semble être le... dominer en
quelque sorte la nation.
Quand on va en Allemagne, on trouve un esprit différent de celui qui
est en Finlande. Quand on va en Finlande, on trouve un esprit différent
de celui qui est en Australie. Et quand vous allez en Australie, vous
trouvez un esprit différent de celui qui est au Japon. Puis, quand on
rentre en Amérique, celle-ci possède un esprit américain. Où que vous
alliez, vous trouvez un esprit différent. Les gens vivent différemment,
se comportent différemment, mais j’ai remarqué une chose
glorieuse : si vous prenez un Allemand et l'envoyez aux Etats-Unis, il
adoptera vite l'esprit des Etats-Unis. Prenez un Américain et
envoyez-le en Allemagne, il adoptera l'esprit allemand. Mais où que ce
soit et dans quelque nation que vous alliez, quand vous trouvez des
chrétiens nés de nouveau, ils sont tous les mêmes, peu importe
l'endroit.
5
Et j'ai vu des gens venir à la réunion, comme dans... La foule la plus
importante que nous ayons jamais eue, c'était cinq cents mille
personnes, à Bombay, et puis je pense que mon plus grand appel à
l'autel, où nous ayons jamais estimé le nombre, c'était à Durban, en
Afrique du Sud, où trente mille païens, un après-midi, ont donné
leurs cœurs au Seigneur Jésus, quand ils ont vu quelque chose se
produire sur l'estrade. Dix mille mahométans ont suivi cela.
Eh bien, mais j'ai remarqué ceci : prenez le Bochiman, quelqu'un de
cette tribu qui vient là, il ne sait même pas distinguer la main droite
de la main gauche. Ils ne portent pas de vêtements. Ils ne connaissent
pas un seul mot anglais. Ils ne connaissent aucune langue à part la
langue de leur tribu, mais quand ils reçoivent le Saint-Esprit, ils se
comportent et agissent exactement comme vous, quand vous recevez le
Saint-Esprit ; ils se comportent tout simplement de la même façon, ils
vont... exactement de la même façon. Cela montre que Dieu est
universel. Dieu est omniprésent, omniscient, infini, et Il agit de la
même façon avec tous ces gens.
6
Et tous les êtres humains, peu importe leur couleur, ou ce qu'ils sont,
qu'ils soient petits, qu'ils soient grands, peu importe leur couleur,
ils sont tous issus du même sang. Dieu a fait toutes les nations à
partir d'un seul sang. L'Allemand, le Suisse, l'Africain, tout le monde
peut donner à l'autre son sang pour la transfusion. La couleur de notre
peau et notre taille n'ont rien à voir avec cela. Mais chaque être
humain a dans son cœur un petit compartiment où il n'y a même pas une
cellule de sang. Il y a plusieurs années les critiqueurs disaient : «
Dieu a fait vraiment une grave erreur quand IL a dit : 'Tel l'homme
pense dans son cœur', car il n'y a aucune faculté mentale dans le cœur
de l'homme par laquelle il puisse penser. »
Mais il y a deux ans, je crois, quand j'assistais à une réunion à
Chicago, de gros titres parurent dans le journal, disant qu'on avait
découvert, que la science avait découvert que l'homme a effectivement
une faculté mentale dans son cœur, qu'il y a un petit compartiment dans
le cœur, dans le cœur humain, qu'on ne trouve pas dans le - le cœur de
l'animal. Ils ont découvert cela en menant des recherches sur le cœur,
et cela... C'est là-dedans, disent-ils, que se trouve la demeure de
l'âme. Ainsi donc, après tout, Dieu avait raison quand IL a dit : « Tel
l'homme pense dans son cœur... »
7
Or, nous - nous raisonnons avec notre esprit, mais le cœur ne raisonne
pas. Le cœur croit tout simplement. Nous regardons avec nos yeux, mais
nous voyons avec notre cœur. Regardez-vous... Prenez quelque chose qui
est compliqué, vous dites : « Je ne vois simplement pas cela. » Vous -
vous voulez dire que vous ne comprenez pas cela. Voyez-vous ? Votre
compréhension vient de votre cœur. Vous avez votre compréhension.
Or, bien des fois, je sais que tous les chrétiens savent ceci, les gens
se disent : « Eh bien, c'est impossible et pourtant dans mon cœur
quelque chose me dit que cela va arriver. » Avez-vous déjà fait cette
expérience, vous chrétiens ? Certainement. C'est cet homme intérieur
qui réfléchit. Cela renverse les raisonnements ; cela n'a rien à voir
avec les raisonnements, parce qu'avec - avec Dieu, on ne doit pas
raisonner sur la Parole. On ne peut pas comprendre Dieu par le
raisonnement. On ne connaît pas Dieu par la science, on ne connaît pas
Dieu par - par des facultés mentales. On ne connaît Dieu que par la
foi. La connaissance n'amènera jamais un homme à Dieu ; la connaissance
l'éloigne de Dieu.
8
C'est là que la chose a commencé dans le jardin d'Eden. Il y avait deux
arbres, l'un c'était l'Arbre de Vie, l'autre l'arbre de la
connaissance. Quand l'homme prit sa première bouchée de l'arbre de la
connaissance, il se sépara de l'Arbre de Vie. Et chaque fois qu'il
mange de l'arbre de la connaissance, il s'éloigne constamment davantage
de l'Arbre de Vie, parce qu'il commence à penser qu'il sait comment y
arriver par la raison. Vous ne pouvez pas comprendre Dieu par le
raisonnement; vous devez revenir au simple Arbre de Vie, et demeurer là
en dessous à manger le fruit de la Vie.
C'est pour cela que nous sommes ici, pour apporter le ministère, que le
Seigneur m'a donné, à vous qui êtes ici à Yakima, et beaucoup d'entre
vous ont assisté aux réunions à d'autres endroits, mais pour ce qui est
de cette ville, peut- être que plusieurs de ceux qui sont ici cette
semaine n'ont jamais assisté aux réunions.
9
Maintenant, bien des fois les gens disent : « Frère Branham, vous
mettez en vedette la guérison divine. » Non, c'est faux. Je mets en
vedette Jésus-Christ. Voyez-vous ? La guérison divine est secondaire,
et vous ne pouvez jamais accorder la primauté à ce qui est secondaire.
Et Christ est notre sujet principal, nous croyons donc que Christ,
Jésus-Christ est le Fils de Dieu, qu'il est mort pour nos péchés, et
qu'il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Ecritures, et
qu'il est assis maintenant à la droite de la Majesté de Dieu, étant le
Souverain Sacrificateur pour faire intercession sur base de nos
confessions.
Nous - nous sommes dans l'attente, nous nous attendons à ce qu'il
quitte la Gloire un jour pour revenir sur la terre ressusciter les
morts et changer les vivants en leur donnant des corps glorifiés qui
seront enlevés au Ciel, afin de vivre avec Lui pendant trois ans et
demi, durant la période de tribulations. Il retournera sur une terre
purifiée pour vivre mille ans, ici sur la terre en compagnie de Son
Eglise, et Elle sera toujours avec Lui, quand IL s'assiéra sur le trône
de David. Eh bien, nous attendons - attendons ce glorieux moment.
10
Là au - au taberna-... dans nos services, notre thème, c'est
Jésus-Christ le même hier, aujourd'hui et éternellement, le même. Eh
bien, nous croyons qu'il est le même dans chaque principe. Eh bien,
Hébreux 13.8 est notre thème. N'oubliez donc pas cela, pendant les
réunions. S'il survient quelque chose d'étrange, tenez- vous-en juste à
cette Ecriture, et ramenez la chose aux Ecritures : Jésus-Christ, le
même hier, aujourd'hui et éternellement.
Or, nous ne pouvons pas renier les Ecritures, car Jésus a dit que toute
Ecriture (nous le savons) a été donnée par inspiration, et que les
cieux et la terre passeront, mais que pas une seule Ecriture ne
passera, car c'est la Parole de Dieu.
Or, nous croyons que Dieu peut faire des choses qu'il n'a pas écrites
dans Sa Parole. Mais nous aimons nous en tenir juste à ce qu'il a
écrit, alors nous savons que nous sommes sûrs, si nous nous en tenons
juste à ce qu'il a écrit dans la Parole.
11
Bon, pendant ces dix jours, si Dieu nous permet de continuer, il se
peut que vous ayez vu... que vous voyez certaines choses qui vous
paraîtront déraisonnables.
Mais s'il semble se poser une petite question dans mes prédications, je
m'en tiendrai toujours juste aux Paroles relatives aux promesses de
Dieu. Cela nous suffit. Si nous nous en tenons juste à Ses promesses,
si Dieu confirme toutes Ses promesses, c'est pratiquement ce dont nous
avons besoin. Ne le pensez-vous pas ? C'est pratiquement ce dont nous
avons besoin, quand Dieu s'en tient à Sa promesse.
En effet, je crois que nous vivons dans un jour où des choses
mystérieuses se passent, continueront à se passer et deviendront
compliquées, parce que nous savons qu'un Jannès et un Jambrès doivent
se lever dans les derniers jours pour résister à Moïse et à Aaron,
comme le dit la Bible, avec des imitations pour agir comme si on a
quelque chose qui n'est pas là.
Mais la Parole de Dieu est toujours la vérité. Je m'accroche toujours à
cela, et cette Parole de Dieu est toujours et éternellement véridique.
Et aucune parole d'homme ou plutôt aucun homme ne vaut plus que sa
parole. Sije ne tiens pas ma parole, alors je ne vaux pas grand-chose.
Et si Dieu ne tient pas Sa Parole, Il n'est pas Dieu. Mais si Dieu
tient effectivement Sa Parole, alors IL demeure toujours Dieu. Pour
être Dieu, Il doit tenir Sa Parole. Voyez-vous, Il doit tenir Sa Parole.
12
Et maintenant, concernant ces... Peut-être ce soir, j’aimerais vous
parler un petit peu, et m'habituer en quelque sorte avec l'assistance,
avec les gens, et nous préparer en quelque sorte pour les services qui
viennent. Maintenant, j'ai dit, il y a quelques instants, que nous ne
cherchons pas à accorder la primauté à la guérison divine, quoique nous
enseignions que c'est l'une des vérités de laBible, que Jésus- Christ
fut blessé pour nos péchés, et que c'est par Ses meurtrissures que nous
avons été guéris.
13
Maintenant, toutes les bénédictions rédemptrices à notre disposition,
nous la race humaine, furent payées pour - pour nous au Calvaire, quand
Jésus est mort pour nous. Nous croyons que l'œuvre et le plan entier de
Dieu, que chaque bénédiction rédemptrice furent accomplis au Calvaire,
que toutes les promesses de Dieu furent rendues possibles pour chaque
être humain qui accepterait cela, lorsque Jésus est mort au Calvaire
pour innocenter l'homme devant Dieu. Je crois que chaque homme au monde
fut sauvé lorsque Jésus est mort au Calvaire. Chaque personne malade au
monde fut guérie lorsque Jésus est mort au Calvaire. Et maintenant,
c'est une œuvre achevée. Maintenant, la chose à faire, c'est de pouvoir
amener les gens à voir cela et à accepter cela. Par conséquent, la
guérison divine ne repose pas sur quelque chose de magique que
quelqu'un a entre les mains, ou sur une certaine huile sainte, ou une
eau bénite qu'on asperge sur les gens. Je ne crois pas dans ces choses.
Je - je crois que le Sang de Jésus-Christ est suffisant pour tout ce
dont nous avons besoin. Voyez-vous ? Et je crois que c'est quelque
chose pour lequel on a déjà payé.
14
Or, la voie initiale et originale pour recevoir une bénédiction
rédemptrice, c'est en entendant la Parole de Dieu, car la foi vient de
ce qu'on entend, de ce qu'on entend la Parole de Dieu, telle que la
prêchent les prédicateurs. Si c'était vous et moi, ce serait suffisant.
Si les gens ne voulaient pas nous croire, eh bien, nous les laisserions
tout simplement poursuivre leur chemin. Mais Dieu est si bon et si
plein de miséricorde qu'après tout cela IL a envoyé Sa Parole, puis IL
a envoyé des dons dans l'église. Nous croyons tous cela. I Corinthiens
12, il y a neuf dons spirituels dans l'Eglise, c'est dans chaque corps
local, ou plutôt il devrait y avoir dans chaque corps local les dons de
guérison, le don de sagesse, le don de connaissance, le don de... tous
ces autres dons sont dans l'église. Il y a neuf différents dons
spirituels dans chaque corps local.
Et puis, Dieu a des dons qu'il a connus d'avance pour chaque âge et
qu'il a placés dans l'Eglise. Or, nous voyons qu'il y en a cinq. Le
premier, ce sont les missionnaires ou les apôtres. Le mot apôtre
signifie un envoyé. Le mot missionnaire signifie un envoyé. Un
missionnaire est envoyé, et un apôtre est envoyé. Dieu envoie Son
missionnaire; Dieu envoie Ses apôtres.
15
Dans l'Eglise, il y a premièrement les apôtres, les prophètes, les
docteurs, les évangélistes, les pasteurs, ces cinq dons donnés par
Dieu. Ainsi, chacun de vous qui a un pasteur pieux a un don de la part
de Dieu dans son église, un beiger. Pasteur signifie un berger, pour
veiller sur le troupeau, pour lui enseigner la Parole de Dieu.
Et puis, ces neuf autres différents dons spirituels doivent opérer dans
l'église pour garder l'église pure. C'est comme avec Ananias et Saphira
et ainsi de suite, l'Esprit de Dieu se lève et dénonce quelqu'un et lui
dit qu'il mène une mauvaise vie, et - et IL réprimande ouvertement ce
péché, et c'est pour cela que le Saint- Esprit est dans l'église, pour
garder l'église pure et prête pour la Venue du Seigneur. Nous croyons
cela.
16
Maintenant, ensuite il y a ces autres dons que l'Eglise reçoit. Eh
bien, après le pasteur, il y a donc des évangélistes qui viennent. Et
ensuite viennent des docteurs, et puis viennent des prophètes. Et puis
viennent des apôtres. Tous ceux- ci travaillent de concert avec les
dons, et gardent l'Eglise parfaite, pure et prête pour la Venue du
Seigneur. Et quand un certain âge de l'église s'endort, dans l'attente
du Seigneur, le second âge de l'église s'endort, ainsi de suite jusqu'à
la septième veille, peu importe le nombre d'âges qui se sont endormis,
ils se réveilleront tous à la Venue du Seigneur, et ils seront ensemble
enlevés avec ceux qui sont vivants et qui seront restés, à la rencontre
du Seigneur dans les airs. Et nous attendons ce jour glorieux, et je
crois que si Dieu nous aide, avant la fin de la semaine, je - je crois
que nous verrons plus clairement qu'avant. J'espère que mes yeux sont
aussi ouverts à bien des choses, car je suis ici pour apprendre comme
vous tous. Je suis ici pour tirer de vous quelque chose qui - qui
m'aidera.
Bien des gens pensent que l'évangéliste n'a besoin d'aucune aide. Vous
vous trompez. Il a besoin de plus d'aide que toute l'assemblée, car il
se tient entre l'ennemi et l'assemblée.
17
Maintenant, étant un étranger pour vous, je me suis dit que je
prendrais ces choses pour les expliquer, pour que vous compreniez que
nous pouvons commencer et avoir une grande réunion ici dans cette
région. Et je crois et j'ai confiance en Dieu qu'après la fin de ce
service chaque église dans cette région sera pleine de nouveaux
membres, ceux qui auront été convertis et amenés là. Je crois qu'à
travers cela, il y aura un réveil à l'ancienne mode qui balayera cette
vallée-ci et qui fera que les gens de toute la contrée afflueront ici à
la recherche de quelque chose. Je trouverai donc à mon retour aux
Etats-Unis un peuple affamé, après toutes les grandes réunions et les
grandes choses que nous aurons eues à travers la nation.
Nous avons eu de grands hommes qui ont parcouru notre nation : Billy
Graham, Oral Roberts, et bon nombre de ces grands guerriers de la foi,
de grands hommes, les amis personnels à moi. Et je sais que ce sont des
hommes de bien, remplis de l'Esprit de Dieu, de merveilleux enseignants.
18
Et moi - moi-même, je suis vraiment le genre de personne illettrée. Je
n'ai pas d'instruction ; j'en suis désolé. Je n'ai pas reçu
d'instruction qu'il fallait. J'ai été élevé dans une famille pauvre, de
dix enfants, et j'étais l'aîné. J'ai dû travailler pour faire vivre la
famille. Mais d'une façon ou d'une autre, Dieu dans Sa grande sagesse
providentielle a trouvé bon, bien avant que je ne sache quoi que ce
soit à ce sujet, de me donner une petite place parmi vous. Et pour
cela, je désire servir de tout mon cœur, pour - pour être votre frère.
Et je ne serais pas venu ici, pour rien au monde, pour provoquer un
quelconque - quelconque déchirement, ou une quelconque fict-...
friction dans l'église, mais je suis venu ici pour essayer de - d'ôter
les frictions, et de réunir le Corps de Christ, et de nous faire
comprendre que nous sommes tous frères, que nous sommes tous ensemble.
Et quand je suis parti de ma propre église baptiste pour - pour servir
parmi les pentecôtistes qui croient le Message que l'Ange du Seigneur
m'avait apporté... Et j'ai découvert qu'ils étaient aussi mauvais que
les baptistes ; ils avaient tant de différentes dénominations. Et j'ai
trouvé des frères merveilleux et formidables dans chacune d'elles. Je -
je ne peux donc pas dire ce soir que je suis membre des assemblées de
l'église de Dieu ; quoique je sois effectivement l'un d'eux ; en effet,
je n'ai pas - n'ai simplement pas adhéré à leur rang, mais je suis né
parmi eux comme un frère, quand j'ai reçu le Saint-Esprit. Et j'ai
essayé de me tenir juste au milieu, dans la brèche, et de dire aux deux
camps : « Ne vous disputez pas, frères. Nous sommes frères ; aimons le
Seigneur, et allons de l'avant en étant unis ensemble... »
19
Je suis un Kentuckien de naissance, et vous connaissez tous l'emblème
du Kentucky, ou plutôt la devise, ce sont des mains qui se croisent,
comme ceci : “ensemble nous tenons bon, et divisés nous tombons ». Nous
ne voulons donc pas que les églises soient divisées ; nous voulons
rester ensemble. Quoique nous soyons en désaccord les uns avec les
autres, comme cela, ce sont juste de petites tech-... petites choses
techniques. Croyons les principes essentiels : Jésus est mort pour nous
sauver, nous tous ; Il nous a donné la nouvelle naissance à nous tous,
et nous attendons Sa Venue, et nous jouissons des attributs de Sa mort
jusqu'à ce qu'il vienne. Voilà tout. Nous jouissons de la guérison
divine, de la Présence du Saint-Esprit. Et si Jésus-Christ est le
même... Que Dieu me pardonne de dire : « S'il est » ; c'est sacrilège
de dire cela, mais IL est le même hier, aujourd'hui et éternellement,
parce que la Parole dit qu'il est le même. Si donc IL est le même,
alors comment agirait-Il s'il était ici sur terre aujourd'hui ? Il
agirait exactement comme IL l'a fait hier, s'il est le même.
Croyez-vous cela, vous tous ? Il le ferait. Si donc IL agit de la même
façon, alors IL ferait les mêmes œuvres qu'il a faites hier.
Croyez-vous cela ?
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Or, les Ecritures déclarent... Jésus a dit Lui-même dans Saint Jean
14.7 : «Celui qui écoute Ma Parole... » Non : « Les œuvres que Je fais,
que... Celui qui croit en Moi fera aussi les œuvres que Je fais. » Et
là, la - la traduction anglaise dit : « Il en fera de plus grandes,
parce que Je m'en vais au Père. » Mais si vous prenez la traduction
grecque de la chose, il est dit : « Il en fera davantage. » Or,
personne ne pourrait faire de plus grandes œuvres que ce que Lui a fait
; en effet, Il a ressuscité les morts, Il a arrêté la nature, et IL a
tout fait. Mais ce qu'il en était, quand IL a dit : « Encore un peu de
temps et le monde ne Me verra plus (Eh bien, ce mot, c'est 'cosmos',
qui signifie l'ordre du monde). Il ne Me verra plus, mais vous
(l'Eglise), vous Me verrez, car Je (et je, c'est un pronom personnel,
nous le savons), Je serai avec vous (a-t-Il aussi dit), en vous jusqu'à
la fin du monde »...
Eh bien, qu'était-ce donc ? Dieu pouvait se manifester à travers un
seul Homme, un Homme, Son Fils appelé Jésus. Maintenant, Dieu prend
l'Esprit de ce Jésus et Le place de nouveau dans Ses enfants, qui ont
été adoptés par Jésus- Christ, et ils manifestent le même Esprit et la
même puissance, dans le monde entier. Ça, c'est Dieu en nous, Emmanuel
en nous.
21
Nous avons été purifiés par le Sang de Jésus, et je crois dans une
religion et dans une sainteté pures absolument du Saint-Esprit. Je
crois qu'un homme qui est lavé de la vie du péché, cesse totalement de
boire, de mentir, de voler, et tout le reste. Je crois qu'il vit pour
Dieu, parce que l'Esprit qui est en lui, c'est l'Esprit de Dieu. Et cet
Esprit le conduit et le guide dans la justice et la sainteté, pour que
Dieu puisse vivre en lui et vouloir Sa... faire Sa volonté en lui.
Or, il n'y a donc qu'une seule différence qui empêcherait que Jésus
soit le même qui marchait en Galilée que Celui qui est avec nous ici ce
soir, dans chacun de nous. Maintenant, rappelez-vous, le Jésus dont je
parle, c'est la troisième Personne, qui est le Saint-Esprit, Lequel est
en nous, Dieu en nous.
22
Quand le Fils de Dieu... Dieu a vécu jadis dans une Colonne de Feu, Il
a conduit les enfants d'Israël, puis IL est descendu et a vécu dans un
Homme, Son propre Fils, un corps créé. Ensuite IL - ensuite IL était...
Il s'est rapproché de nous un peu plus. Ensuite, Il a dû donner ce
Corps en sacrifice pour briser cette cellule de Sang née virginalement
pour purifier l'Eglise, afin qu'il puisse vivre dans les cœurs de tous
ceux qui accepteraient ce Sang pour la purification, dit Paul, afin
qu'il puisse entrer dans leurs cœurs par le Saint-Esprit. Alors, c'est
Dieu œuvrant en nous.
Or, le corps physique de Jésus ne peut pas être ici ce soir. Cela
pourrait venir. Ce serait un moment glorieux, n'est-ce pas? Si le Corps
physique du Seigneur Jésus, lequel est assis à la droite de Dieu ce
soir, si cela devrait descendre du Ciel et venir sur la terre, nous
n'aurons plus besoin de services de guérison ni de services de
prédication. Tout sera fini alors.
Quand cela viendra-t-il? Je ne sais pas. Je ne pense pas que quelqu'un
le sache, car Jésus a dit qu’on ne le savait pas. Mais IL a dit, quand
IL a vu des signes comme ceux que nous voyons aujourd'hui, que l'on
sache que le temps est proche.
23
Eh bien, Il a promis que les choses qu'Il faisait (je vais aborder cela
plus tard dans le message)... La pensée ce soir porte sur la
préparation, sonder en quelque sorte l'auditoire. Nous avons dix
soirées, et bien des fois les gens... si vous ne... Si vous vous
précipitez dans quelque chose, sans savoir ce que vous faites, alors
bien vite vous vous retrouvez tout à fait dans la confusion. Mais si
vous entrez dans la ligne, sachant exactement à quoi vous attendre,
alors vous savez comment recevoir votre guérison.
Bien des fois les gens qui sont atteints du cancer, d'une tumeur, ou
d'une certaine grosseur, maligne ou pas, bien des fois ils manquent de
s'emparer de leur guérison après qu'ils l'ont reçue une fois.
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Eh bien, une grosseur est une multiplication des cellules. C'est
exactement ce que vous êtes, une multiplication des cellules. Vous
savez d'où provient votre vie ; en effet, c'était au travers du saint
mariage. Et nous savons que la femme n'a pas d'hémoglobine ; cela
provient de l'homme. Et - et c'est le mâle qui produit les cellules de
sang. Eh bien, beaucoup parmi vous sont des fermiers, et vous avez des
poules, vous avez... Regardez dans la cour et voyez les oiseaux, et les
oiseaux...
Une mère oiseau peut construire son nid et y pondre plein d'œufs, et
elle peut couver ces œufs, et en prendre soin au mieux de ce qu'elle
peut, et se priver de nourriture au point de devenir si faible qu'elle
peut à peine sortir du nid, retournant ces œufs, avec révérence toutes
les 2 ou 3 minutes, pour qu'ils puissent éclore, les gardant au chaud,
se passant de toute nourriture et tout ce qu'elle devrait prendre pour
fortifier son propre corps. Elle est fidèle envers ces œufs. Mais si
cette mère oiseau n'a pas été avec le mâle, ses œufs n'écloront jamais.
Ils pourriront là même dans le nid.
La poule, vos poulets peuvent pondre des œufs, la poule peut le faire.
Elle peut se mettre dessus de la même façon, et cela n'éclora jamais à
moins qu'elle ait été avec le mâle.
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Eh bien, c'est ce que je pense au sujet de l'église aujourd'hui.
Voyez-vous ? Peu importe le nombre de membres que nous avons, combien
nous devons les chouchouter et les dorloter, s'ils n'ont pas été avec
le Mâle, Jésus-Christ, et qu'ils ne sont pas nés de nouveau, ils ne
pourront jamais croire à la guérison divine ni à quoi que ce soit
d'autre. Vous avez tout simplement un nid plein d'œufs pourris. Il
serait mieux de nettoyer le nid et de tout recommencer. C'est... Si -
si jamais il y a eu un temps où on a besoin d'un nettoyage du nid
enAmérique, c'est maintenant même. C'est vrai. Nous avons emmené bien
des gens par erreur et les avions inscrits dans le registre de l'église
et tout ; ce qui n'est pas mal. Je préférerais qu'ils soient dans
l'église plutôt que là dehors dans la rue ; mais cependant, ce qu'il
nous faut, c'est un réveil.
Eh bien, un réveil ce n'est pas tellement faire entrer de nouveaux
membres, c'est plutôt ranimer ce qu'on a déjà à l'intérieur. Voyez-vous
? C’est juste comme votre - votre mer par ici. L'autre jour, j'étais
assis là sur le rivage, et hier on m'a amené à la péché, après que j'ai
eu unjour de repos, et j'observais cette grande et puissante mer
soulever ces vagues dans tous les sens. Je me suis dit : « Pourquoi
est-elle si agitée ? Pourquoi fait-elle monter les vagues ? » Je me
suis dit : « Il n'y a pas une seule goutte d'eau de plus que
lorsqu'elle est - lorsqu'elle est parfaitement calme. » C’est juste.
Elle a la même quantité d'eau. La quantité de son eau n'a pas du tout
augmenté. Mais pourquoi connais-tu une telle agitation ? Je me suis dit
: « Elle a un réveil. » Qu'est-ce que cela fait ? Cela fait sortir tous
les déchets de l'eau et les projette sur la rive.
Ainsi, ce dont - ce dont l'église a besoin aujourd'hui, c'est d'un
réveil. On va nous secouer pour faire sortir de nous toute incrédulité,
jusqu'à ce que nous soyons propres. Ne le pensez-vous pas? Car tout...
ce que je veux dire par péché, c'est l'incrédulité. Nous comprenons que
le seul péché qui soit, c'est l'incrédulité. Nous croyons cela. « Celui
qui ne croit pas est déjà condamné. »
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Comme je l'ai dit une fois, il y a quelque temps, pendant que je
prêchais dans une église méthodiste, j'ai dit : « Fumer la cigarette,
boire du whisky, commettre adultère, mentir, voler, ce n'est pas cela
le péché. »
Et une précieuse et chère petite sœur qui était assise là, avec l'un de
ces petits cols ronds, qui avait enseigné la sainteté toute sa vie, a
dit : « Je vous prie de me dire qu'est-ce qui est péché. »
Je me suis simplement approché d'elle. J'ai dit : « Le péché, c'est
l'incrédulité. » Vous - vous faites ces choses parce que vous ne croyez
pas. Celui qui croit au Seigneur ne fait pas ces choses. Il est passé
de la mort à la Vie.
Jésus a dit dans Saint Jean 5.24 : « Celui qui écoute Mes paroles et
qui croit à Celui qui M'a envoyé a la Vie Eternelle (il n'existe qu'une
seule forme de Vie Eternelle, c'est le Saint-Esprit. Voyez-vous ?) - a
la Vie Eternelle, et ne vient point en jugement mais il est (temps
passé) passé de la mort à la Vie. » Oh ! j'aime cela, pas vous ? Celui
qui croit...
27
Bien, nous... Les réunions produisent toujours les trois catégories de
gens : l'incrédule, le soi-disant croyant, et le croyant. Nous avons eu
cela dans... et c'est ce que nous avons toujours eu, et nous - et nous
aurons toujours cela. Et ainsi, nous voulons amener le - l'incroyant à
devenir un croyant, et le soi-disant croyant à devenir un véritable
croyant. Pourquoi accepterions-nous un substitut alors que les deux
sont pleins de choses authentiques ? Pourquoi voulons-nous avoir
quelque chose de vraiment fictif et tout... quelque chose... un tas
d'émotions ou que sais-je encore ?
Eh bien, souvenez-vous, je crois que le Saint-Esprit a beaucoup
d'émotions. Tout ce que - je peux vous prouver que tout ce qui n'est
pas - qui n'a pas la vie en soi est mort. Si donc l'église n'a pas une
petite vie, il y a quelque chose qui cloche en elle. Elle a besoin
d'une résurrection. Je crois donc que nous devons avoir de l'émotion.
Nous devenons...
Je vois que nous sommes sur un terrain de basket-ball. Eh bien,
beaucoup d'entre vous, les enfants qui êtes ici, vous fréquentez
l'école, et je remercie certainement Dieu pour cette belle école. C'est
la plus belle école où je sois jamais entré, je crois. Pour ce qui est
des auditoriums, j'en ai vu beaucoup. Mais je... Ici... Qu'en serait-il
si vous aviez un match de basket-ball ici, et que votre équipe était en
train de mener ? Oh ! la la ! et vous, vous êtes tout simplement assis
là au balcon, vous dites : « C'est le match le plus froid auquel j'ai
jamais assisté. » Eh bien, certainement.
Eh bien, si notre Maître mène le combat, je vous assure, cela - cela -
cela... Nous pouvons certainement... pourrions faire une blague de
temps en temps, vous savez, afin qu'il sache que nous - nous apprécions
la victoire qu'il nous donne. C’est juste. Nous ne voulons donc pas que
ce soit une réunion morte, une église morte ; nous la voulons vivante,
avec l'Esprit de Dieu à l'œuvre, et du style authentique, sensible,
sain et évangélique, l'Esprit accomplissant tout simplement de grands
miracles et prodiges, et manifestant parmi nous les signes du Messie.
28
Pendant qu'Israël était en route de la - de l'Egypte vers la Terre
promise, pendant qu'ils étaient en route, Balaam ne se doutait pas
qu'il y avait une - la voix du Roi dans le camp. Il a oublié de voir ce
rocher frappé et ce serpent d'airain, et leur... le cri de triomphe du
Roi.
C'est ce que nous voulons ce soir, nous avons un Rocher frappé dans le
camp. Croyez-vous cela ? C'est le Rocher, Jésus-Christ. Il fut frappé
comme le rocher le fut dans le désert par le bâton de jugement de Dieu,
et IL a porté nos châtiments, afin qu'en tant qu'un peuple qui périt
nous soyons rajeunis et qu'il nous soit donné une nouvelle vie
provenant de cette eau qui sort du rocher ; et il en est ainsi de
l'Eglise. Chaque fois qu'elle parle au Rocher, ce Dernier fait couler
sur l'Eglise une nouvelle eau, une nouvelle vie, et elle est revivifiée.
Et puis, Il avait un serpent d'airain qui faisait l'expiation pour tous
les péchés qu'ils avaient commis ; une eau de séparation était préparée
en dehors du camp pour séparer l'incroyant de son incrédulité. Ils
avaient tout cela, et puis au milieu de tout cela, il y avait tout le
temps un cri de triomphe du Roi dans le camp. Nous sommes donc en route
ce soir, et servons le Seigneur de tout notre coeur.
29
Bon, nous tâcherons chaque soir de vous laisser sortir... Je pense que
ce soir nous commençons à 20 h 30, et peut-être demain soir, nous
commencerons un peu plutôt. Et puis demain soir, je voudrais aller plus
loin avec vous sur le sujet de la guérison divine, pour que vous
puissiez très bien comprendre.
Une petite chose que je désire enfoncer juste ici, de sorte que si
j'oubliais cela demain soir... Prenons par exemple une - une grosseur,
une tumeur, un cancer, quoi que ce soit. Comment cela commence-t-il ?
Par exemple ma main que voici, il n'y a à présent rien sur ma main. Un
jour, il pourrait s'y former une grosseur, un cancer, quoi que cela
puisse être, une tumeur. C'est quoi, cette grosseur ? C'est... Quelque
part un autre petit germe s'y introduit et commence à développer des
cellules, et c'est une multiplication des cellules. C'est exactement
comme vous avez commencé dans le sein de votre mère, vous avez commencé
à croître pour devenir un - un être humain. Un chien devient un chien,
la poule une poule, et ainsi de suite.
Mais une tumeur, un cancer, ou n'importe laquelle de ces grosseurs,
cela n'a aucune forme précise, parce que cela a... cela n'est pas fait
à l'image de l'être humain. Certaines ont des pattes, d'autres sont
rondes comme des crêpes, et d'autres sont allongées, et que sais-je
encore. Qu'est-ce ? Ce sont des démons. Jésus les a appelés des démons.
Avait-Il raison ? Certainement qu'il avait raison. Car le terme démon
signifie un tourmenteur ; le cancer, la tumeur, ainsi que les maladies,
cela vous tourmente.
30
Or, la dernière commission que Jésus a donnée à Son Eglise était : «
Allez par tout le monde, prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. Celui qui ne croira
pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui
auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons (Croyez-vous cela
?), chasseront les démons. »
Ensuite, que se passe-t-il quand la vie quitte cette tumeur ? Nous
allons appeler cela une tumeur ou un cancer. C'est le plus grand tueur.
Eh bien, quand la vie quitte ce cancer, qu'arrive-t-il aussitôt que la
vie vous quitte ? Le premier jour ou disons ce temps-là, votre corps
diminue de volume.
Combien de chasseurs y a-t-il ici, ceux qui chassent le cerf et les
animaux? Très bien. Eh bien, si vous tuez un cerf aujourd'hui et dites,
ou le boucher ou n'importe qui que vous voulez, même l'entrepreneur des
pompes funèbres... Voyez-vous ? Vous dites : « On a mis ce corps sur la
balance, il pèse 250 livres [environ 113 kilos - N.D.T.]. » Faites
attention à ce que vous dites au garçon là, quand vous pesez cela le
matin. Il pèsera moins. Vous le savez, n'est-ce pas ? Pendant la nuit,
son volume va diminuer considérablement. C'est pareil avec le corps
humain. C'est ce qui arrive aux cellules de tout corps, parce que cela
meurt. Eh bien, laissez donc cela gésir là pendant environ trois ou
quatre jours au soleil. Ensuite prenez cela.
Qu'un petit chien se fasse écraser sur la route, et laissez-le gésir là
pendant trois ou quatre jours sous ce soleil chaud. Observez ce qui se
passe. Il va pratiquement doubler de volume. A ce moment-là, il pèse
plus que jamais auparavant.
31
Eh bien, par exemple un homme, quand cet esprit... Voyez-vous ? Nous ne
nous occupons pas de cette grosseur. Ça, c'est le médecin qui s'en
occupe. Le médecin s'occupe de ce qu'il peut toucher ou voir. Il se
sert de deux de ses cinq sens pour pouvoir travailler, à savoir : son
toucher ou sa vue. Eh bien, il touche la grosseur ; il opère ; il
considère cela et enlève la chose. Or, s'il reste un morceau de racine,
cela va tout simplement continuer à pousser. Voyez-vous ?
32
Or, nous, nous ne nous occupons pas du tout de cette grosseur, dans la
guérison divine. Nous nous occupons de la vie qui se trouve dans cette
grosseur, le démon lui-même, cette vie. Ensuite, quand cette vie sort,
immédiatement ou après quelques heures, le patient commence à sentir un
soulagement, il se sent bien, il se met à témoigner. Généralement,
après trois ou quatre jours, j'ai déjà quitté la ville. Voyez-vous ?
Eh bien, et puis la Bible dit : « Quand un esprit impur quitte un
homme, il s'en va dans des lieux arides. » Il ramène sept démons pires
que lui ; et si le brave homme de la maison n'est pas là pour la
protéger, ce démon va y retourner directement, et la dernière condition
de cet homme est huit fois pire que ce qu'elle était au départ.
Voyez-vous ? Il a attrapé sept autres démons différents. Eh bien, nous
devons croire cela, car Dieu l'a dit, et c'est Sa Parole. Dans notre
message, nous devons travailler à partir de cela, voyez-vous, montrant
que c'est la vérité, car c'est la Parole de Dieu.
Eh bien, si les gens s'y précipitent directement, peut-être en ayant
trois soirées de réunions, les gens s'y précipitent directement et on
prie pour eux. « Oh ! je suis guéri ; je me sens vraiment mieux. » La
personne a quitté le petit lit, est rentrée à la maison en marchant,
après environ trois ou qua-... environ soixante- douze heures, la
corruption s'installe, et la nécrose commence à enfler, alors la
personne dit : « Oh ! j'ai perdu ma guérison. Oh ! je - j'ai perdu ma
guérison. » C'est le meilleur signe au monde que vous avez obtenu votre
guérison. Voyez- vous ? C'est le signe que vous l'avez obtenue, et non
que vous l'avez perdue. Et on doit enseigner des choses élémentaires
comme celles-là à l'Eglise. Voyez- vous ? Savoir comment tenir bon. Ne
donnez pas libre accès à l'incrédulité ; dès que vous dites : « Oh ! je
l'ai perdue », Satan revient aussi vite. C’est juste. Alors votre état
est pire qu'avant. Voyez-vous ?
33
Et c'est la raison pour laquelle mes réunions n'ont jamais eu
suffisamment le temps au cours duquel je pouvais expliquer cela et
venir parmi les gens pour leur en parler. Et un de ces jours, le
Seigneur voulant, je vais prendre une grande tente et aller quelque
part où je pourrais rester trois ou quatre semaines entières, ou cinq,
continuer simplement... permettre à ces patients de revenir, et leur
prouver la chose, et leur montrer que la chose a disparu, car Dieu ne
fait acception de personne. Celui qui guérit un homme atteint du cancer
en guérira un autre atteint du cancer, si la personne vient avec la
même attitude, sur la même base. En effet, pourriez-vous prendre vos
enfants, les mettre à table, alors que chacun d'eux a faim, et dire : «
Eh bien, tu peux prendre un verre de lait pour ne pas mourir Mais toi,
John, tu ne peux pas prendre cela. Joe lui peut prendre cela. » Vous ne
pourriez pas faire cela. Vous serez autant préoccupés pour John que
pour Joe, si vous êtes de vrais parents. Eh bien, si vous savez
bonne... donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte
raison votre Père céleste donnera-t-Il de bonnes choses à Ses enfants.
Vous voyez donc, chacun de nous peut être guéri.
34
J'ai vu tant de choses être accomplies, je vous assure, mes amis, je -
je suis tout à fait convaincu que Dieu peut tout faire. J'ai vu la
lèpre à son dernier stade être guérie. J'ai vu des gens qui étaient...
Je détiens des attestations des médecins pour des gens qui étaient
étendus morts, que des médecins avaient examinés, qui étaient morts et
qui sont revenus à la vie par la foi, juste en croyant cela. Voyez-
vous ?
Et une petite mère n'a pas lâché son bébé, et voir ce bébé revenir à la
vie après avoir été - qu'il était mort ce matin-là à 9 heures, et
c'était pratiquement à 22 heures et demie ce soir-là, tout récemment,
là à Mexico. J'ai dit : « Ne déclarez pas cela ; que le médecin signe
cela. » Voyez-vous ? Ainsi quand nous faisons une déclaration, cela
doit être confirmé. Voyez-vous ? C'est vrai. On ne permet pas que cela
soit publié, parce que je - je..., vous savez ce que je veux dire, de
grandes choses, parce que le...
Vous savez, nous Américains, nous cherchons de grandes choses, des
choses grandioses, un tas de bruit avec cela, voyez-vous, oh ! beaucoup
de choses à la Hollywood. Que Dieu nous aide à nous éloigner de cela et
à revenir à l'Evangile. C’est juste. J'en ai vraiment marre et je suis
si fatigué de l'évangélisation à la Hollywood, et de voir des millions
mourir là-bas sans connaître Christ du tout. Voyez-vous ? C'est... Cela
rend certainement malade. Combien c'est à l'opposé de Dieu !
Elie, le vent impétueux ne l'a pas attiré ; le bruit de tonnerre ne l'a
pas attiré. Le tremblement de terre ne l'a pas attiré, mais quand il a
entendu un murmure doux et léger, alors le prophète s'est voilé la face
et il est sorti. C'est ce qui a attiré son attention. Et, mon frère et
ma sœur, écoutons cette semaine ce murmure doux et léger. Voyez-vous ?
35
Bon, avant de nous approcher de Sa Parole, pour La lire, inclinons la
tête juste un instant pour la prière.
Maintenant, Dieu notre Père, nous nous approchons de Ta Parole au Nom
du Seigneur Jésus, parce que Tu as promis que si nous Te demandons
quelque chose en Son Nom, nous le recevrons. Et nous sommes sûrs que Ta
Parole est la vérité ; en effet, nous sommes venus dans cette petite
ville accueillante qui nous a invités ici.
Et tous Tes aimables serviteurs qui sont réunis ici, ainsi que ces
précieux frères prédicateurs ici derrière, qui sont derrière moi pour
prier, qui veillent sur leur troupeau par ici, des bergers fidèles,
combien je Te remercie pour cela, Père ! Et plusieurs brebis malades
attendent l'heure à laquelle Tu les délivreras. Ils ne peuvent pas
aller plus loin, Seigneur ; le médecin a peut-être abandonné plusieurs,
parce que leur cœur est trop malade pour continuer à fonctionner, le
cancer va les tuer. Et le médecin a fait tout ce qui est en son
pouvoir. Nous Te sommes reconnaissants pour ce dernier et pour la
connaissance que Tu lui as donnée.
36
Mais maintenant, Père, il y a cependant un nouveau pas que nous pouvons
effectuer. Et c'est la raison pour laquelle nous sommes ici. Certains
d'entre eux sont ici avec des âmes malades du péché ; ils ne
connaissent pas la joie qu'il y a à Te servir, Seigneur, et ils ne Te
connaissent pas comme un Ami personnel qui marche avec vous sur la rue,
qui conduit avec vous dans la voiture, qui vous parle dans le secret de
votre chambre, qui mange avec vous à table. O Dieu, que Jésus devienne
un Ami personnel, juste un membre de la famille, dans chaque foyer qui
est dans cette ville, à travers la région. Accorde-le, Seigneur.
37
Nous Te prions maintenant de bénir nos faibles efforts alors que nous
allons nous efforcer de présenter l'Evangile à nos précieux amis. Et,
Seigneur, je Te prie de m'aider, je suis quelqu'un qui a besoin d'aide.
Et si je disais quelque chose ou essayais de dire quelque chose qui est
contraire à Ta volonté ou à Ta Parole, alors, Père, Tu es toujours le
même Dieu qui a pu fermer les gueules des lions qui étaient dans la
fosse avec Daniel, Tu peux aussi fermer ma bouche. Et je Te prie de ne
pas permettre que je dise une seule chose qui ne pourrait être à...
édifiante et à... pour Ton Eglise et pour Ton peuple.
Et que chaque personne malade soit guérie. Que chaque personne qui est
perdue soit sauvée, chaque rétrograde ramené à la communion. Bénis Ta
Parole alors que nous La lisons ce soir pour ce petit sujet, puisse
cela constituer ensemble une préparation pour de - de bons moments
durant ces quelques soirées prochaines avec Tes serviteurs. Et quand
les services seront terminés, alors nous inclinerons humblement nos
têtes et nos cœurs devant Toi, et nous Te rendrons toute la louange et
toute la gloire. Car nous le demandons au Nom de Ton précieux Fils
bien-aimé, le Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur. Amen.
38
Maintenant, à vous qui êtes... qui gardez d’habitude le texte ou qui
notez le texte ou plutôt les passages, je désire ce soir que vous
ouvriez dans I Jean chapitre 5, le verset 4, juste pour lire quelques
paroles. Je désire avoir un petit texte pour en tirer un contexte.
39
Et pendant que vous ouvrez, je pourrais dire maintenant que les soirs
nous prierons pour les malades, et pour maintenir l'ordre, les garçons
seront ici environ une heure avant le début du service pour distribuer
des cartes de prière à tous ceux qui en veulent. Ils prendront les
cartes de prière et les amèneront devant les gens, et ils mélangeront
complètement ces cartes, les amèneront et les donneront à tous ceux qui
en veulent, et les cartes de prière doivent être utilisées le soir Ne -
ne les amenez pas ou plutôt ne les donnez pas à quelqu'un d'autre. Vous
- vous avez suivi les instructions. C'est vous qui recevez la carte de
prière. Et puis, si vous avez un ami qui désire une carte de prière,
demandez-lui donc de venir suivre les instructions que monsieur Borders
et les autres vous donneront, ainsi que les ministres et ainsi de
suite. Et les cartes de prière ne sont pas échangeables, elles doivent
être remises à chaque personne, et ensuite on les appellera par leurs
numéros pour venir sur l'estrade. C'est ce qui fait donc que personne
ne sait où la ligne de prière va commencer, personne ne sait quelles
cartes... Vous diriez : « Donnez-moi la carte de prière numéro 1. » Eh
bien, même si vous avez le numéro 1, il se peut que nous commencions
par le numéro 15.
40
En effet, j'ai essayé ceci ; nous avons essayé cela sans cartes de
prière, et quelle bousculade ! C'était vraiment une arène. Et puis,
nous avons une... Ensuite nous avons essayé cela. Puis j'ai essayé
d'envoyer cent cartes de prière à chaque pasteur qui coopérait. Et
alors le premier pasteur a fait entrer son groupe, les autres n'ont pas
fait entrer les leurs pendant que la réunion se poursuivait, à cause du
temps où nous avons terminé cela, et ces lignes qui avancent lentement
; en effet, nous ne les laissons passer que si nous sommes sûrs que
tout est en ordre. Je pense donc que c'est la façon dont vous voulez
que ça soit. Est-ce juste ?
Et puis - et puis, bien des fois, lorsqu'une seule personne est guérie
à l'estrade, il y en a cinquante qui sont guéries sur l'estra-...
là-bas. Donc cela n'a pas tellement d'importance. Et le Saint-Esprit va
directement dans l'auditoire, comme nous allons le voir plus tard, et
les gens sont malgré tout guéris. Mais les cartes...
41
Et puis vous voyez, ensuite ce que nous avons fait... Nous n'avons pas
pu faire cela, parce que le premier pasteur a fait entrer les siens,
environ cent cartes, pendant les trois soirées de la réunion. Cela a
réglé la question. Et alors ce que nous avons fait donc par la suite,
j'allais là et distribuais des cartes de prière, et je venais... je
disais : « Que nous... un... comme ce petit garçon-ci, qu'il vienne
compter, et là où il s'arrêtera, c'est à partir de là que nous allons
commencer. » C'est incroyable, maman faisait en sorte que fiston
s'arrête juste à sa carte, vous savez. Nous sommes donc malgré tout des
hommes, nous nous en rendons compte, et nous avons reçu des plaintes à
ce sujet.
Ensuite j'ai eu un homme qu'on a attrapé lors de mes réunions en train
de vendre ces cartes de prière, assurant quelqu'un que ce dernier
entrerait dans les lignes de prière. Après une seule soirée, c'était
fini pour cet homme. J'ai alors demandé à mon propre fils de distribuer
les cartes de prière, et je sais que cela n'arrivera pas avec lui. Et
alors, j'ai arrangé la chose de sorte que les gens sachent que lui-même
ne savait pas où la ligne de prière allait commencer. Il amène les
cartes de prière devant les gens et il les mélange complètement, et il
vous les tend tout simplement, où que vous le désirez. Lui-même ne le
sait donc pas. Personne d'autre ne le sait.
Et alors - alors, quand j'arrive à la réunion, je laisse cela juste là
où le Saint- Esprit... Je l'ai fait bien des fois, je compte le nombre
de gens qu'il y a dans cette rangée-ci, et j’éloigne cette rangée-ci de
celle-là, je divise cela par cette rangée- ci, et ainsi de suite comme
cela. Ou tout simplement où que le Saint-Esprit me conduise à
commencer, c'est là que nous commençons. Alors nous... Cependant, avant
que les services ne se terminent, nous prions toujours pour tous ceux
qui viennent à la réunion. Nous faisons toujours cela.
42
Et puis, nous voudrions aussi vous faire savoir que nous n'essayons pas
de dire : « Eh bien, l'évangéliste est ici. C'est lui qui va opérer la
guérison. » Nous vous faisons savoir que votre pasteur est un homme de
Dieu, qu'il a autant d'autorité pour prier pour les malades que moi ou
quiconque d'autre, moi, Oral Roberts ou Tommy Osborn, ou n'importe
lequel - n'importe lequel des hommes qui sont dans les champs
missionnaires aujourd'hui, qui prient pour les malades. Votre pasteur a
la même autorité. Il pourrait ne pas opérer sous le même don, mais il
est malgré tout un serviteur de Dieu, il opère sous le don que Dieu lui
a donné. N'oublions donc jamais cela.
Et maintenant, venez vers... Je... A quelle heure allez-vous commencer
les services...?...? A 19 h 30, alors vous devriez être ici à 18 h 30
pour que vous... cela ne va pas entraver le reste de la réunion. Ils
vont s'y mettre pour distribuer les cartes jusqu'à cette heure-là,
venez donc aussitôt que possible, pour qu'ils ne soient pas tous partis
quand vous arriverez ici. Et puis chaque soir, ils distribueront des
cartes pour que nous prions pour les malades, et cela empêchera qu'il y
ait une grande ruée et que tout le monde alors... les gens grimpent les
uns sur les autres.
43
Oh ! la la ! Vous devriez voir dans les pays étrangers où nous... Il
vous faut pratiquement avoir une milice. J'ai vu les gens se ruer sur
un groupe de cinq soldats qui formaient une barrière, j 'ai vu une
femme bondir sur les épaules d'un homme et passer carrément de l'autre
côté en courant, en passant par-dessus les épaules de cet homme. Ils
ont désorienté toute une armée, quelque chose comme des rangs, leur
passant entre les jambes, peut-être quatre ou cinq mille personnes à la
fois, se ruant simplement comme cela, et fonçant à travers eux d'une
façon ou d'une autre, vous déchirant les habits et tout le reste,
cherchant tout simplement à vous toucher ou quelque chose de ce genre.
Ainsi nous avons ici... Nous pouvons avoir de l'ordre dans les petites
réunions comme celle que nous avons maintenant, et faire la chose
décemment et dans l'ordre. Ne croyez-vous pas dans cela ?
44
Très bien maintenant, alors que nous lisons le chapitre 5 et le verset
4 de I Jean :
Parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ;
Et la victoire qui triomphe du monde, c 'est notre foi.
Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture de Sa Parole.
Eh bien, ce soir je désire parler sur ce sujet : Ce qu'il faut pour
triompher de toute incrédulité : notre foi.
45
Eh bien, on vient de clôturer hier, on a tenu ici aux Etats-Unis deux
grandes campagnes. L'une, c'était celle des Démocrates ; ils ont tenu
la leur en Californie, et tous les journaux ne parlaient que de cela.
Vous ne pouvez pas allumer la radio et ne pas entendre cela. C'est tout
à fait normal. C'est le parti. Et ils ont choisi celui qu'ils pensaient
être le meilleur homme de leur parti, et ils ont choisi monsieur
Kennedy. Et puis, quand ils ont élu monsieur Kennedy dans leur congrès,
et, oh ! ils ont érigé la tribune pour monsieur Kennedy, pour qu'il
soit le plus grand homme du monde aujourd'hui. Et puis, quand
finalement ils ont élu l'homme qu'ils voulaient, ils ont tous fait
retentir des acclamations et ont fait de grands éloges à monsieur
Kennedy.
Et hier, ou plutôt avant-hier, peu importe quand c'était, l'autre
parti, le parti républicain a choisi monsieur Nixon. Eh bien, ils ont
prêché pendant plusieurs jours, érigeant une tribune pour monsieur
Nixon, et... dans leur campagne. Et ils... Quand le parti a finalement
élu l'homme qu'ils pensaient qu'il leur fallait pour briguer la
présidence de notre cher pays, les Etats-Unis, la foule tout en liesse
a fait retentir des acclamations, et elle a crié, elle a sautillé,
parce qu'elle avait élu l'homme qu'elle était venue élire dans cette
campagne.
46
Eh bien, nous, nous sommes venus ici ce soir pour élire un Homme, et
cet Homme, c'est le Seigneur Jésus. Et j'essaie d'ériger une tribune
pour Lui ce soir, afin que pendant les prochaines soirées de cette
campagne nous puissions nous réjouir et louer Son Nom, parce que nous
L'avons élu dans nos cœurs pour qu'il soit notre Sauveur, notre Dieu,
notre Guérisseur. Et nous voulons premièrement dresser une tribune pour
Lui.
Et maintenant, nous allons parler de la foi et de la victoire. Il y a
eu beaucoup de grandes victoires remportées dans ce monde. Il y... Si
je pouvais les énumérer ce soir, cela ferait plusieurs milliers de
grandes victoires qui ont été remportées à travers le monde : dans les
temps anciens de Rome, et de la Grèce, et ainsi de suite, les grands
guerriers ont remporté de grandes victoires, au point que la terre
entière est baignée du sang des martyrs. Pour commencer, je peux
attirer votre attention sur deux ou trois grandes victoires, et sur la
manière dont les gens se sont comportés quand ils ont remporté ces
victoires.
47
Par exemple, lors de la dernière, ou plutôt, c’était la Première - la
Deuxième Guerre mondiale, quand les - les Allemands ont remporté la
victoire en France, et après avoir tout sécurisé, ils ont érigé une
tribune pour Hitler. Et Hitler, dit-on, s'est tenu là à l'Arc de
triomphe. Je me suis tenu là moi-même plusieurs fois. Et quand il s'est
tenu là, ces dizaines de milliers et de milliers d'Allemands ont défilé
au pas de l'oie, exécutant le salut allemand devant leur FIlhrer,
tandis que ce dernier se tenait sur sa tribune qu'on avait érigée pour
lui, et on dit qu'il y avait pendant une demi-heure dans le ciel comme
un nuage d'avions allemands qui survolaient le lieu. Les gens ont crié,
des coups de canon ont été tirés, les sifflets ont retenti, les cloches
ont sonné, et tout, parce qu’ils avaient remporté la victoire et
s'étaient emparé de Paris - emparé de la France.
Récemment, à la Conférence Internationale, la Conférence Internationale
Pentecôtiste, à Londres, en Angleterre, on a montré là un film de
Staline, quand on l'a amené en Allemagne, après la chute de celle-ci,
on l'a amené à Berlin. Et quel spectacle était-ce de voir ces Aile-...
ou plutôt ces chars de fabrication russe avec leurs canons de tourelle
juste un peu au-dessus de la tête l'un de l'autre, si bien entraînés
pour une salve continue, ils sont passés là. Oh ! je ne vois pas
comment le monde pourrait subsister à un choc aussi terrible que celui
que les gens ont connu en Allemagne. Comment ces canons visaient tout
simplement l'un légèrement au-dessus de l'autre, ce qui faisait juste
un panorama, tirant tout le temps avec ces très fortes explosions de
saut-... boulets d'éclats d'obus, ils ont tout simplement mis
l'Allemagne en pièces.
Et quand finalement les Allemands se sont rendus, les autres sont
entrés, ils - ils ont sécurisé le lieu et ont amené une tribune et ont
amené Staline là dans un avion. Quand il a atterri, ces Russes avec
cette petite façon curieuse de se baisser et de se relever, des
dizaines de milliers et de milliers de soldats russes se sont mis à se
baisser et tout, et à crier hourra, à hurler, et tout comme cela, parce
qu'ils avaient remporté la victoire sur l'Allemagne. Ils les avaient
vaincus.
48
Et ce fut quelque chose de semblable le jour où la paix a été signée,
après qu'on avait lancé une bombe atomique sur Hiroshima et qu'on avait
pulvérisé environ un million de personnes et qu'on avait brûlé le vieux
groupe, et que leurs estomacs et leurs globes oculaires étaient tombés
et que le Japon s'était alors rendu. Et alors les sifflets ont retenti,
des coups de canon ont été tirés, et les cris ont fusé, et tout, et
bien des pères étaient heureux que la guerre fût terminée, parce qu'ils
auraient un peu de repos. Beaucoup de pères et de mères étaient heureux
parce que leurs fils allaient rentrer à la maison. Et c'était un -
c'était un grand jour. Et chaque fois qu'une victoire est remportée,
c'est un triomphe sur quelque chose ; on triomphe de la chose contre
laquelle on combat.
49
Je me suis tenu dans lesjungles d'Afrique du Sud pendant que le lion
faisait la chasse, et voilà le lion que je pensais être un vieux
charognard galeux, mais j'ai eu du respect pour lui, à cause de toute
sa grande puissance pour tuer, il ne tue que pour manger. Les bêtes
peuvent lui courir par-dessus toute la journée, après qu'il a déjà
mangé ; il ne leur accordera pas la moindre attention. Mais quand il
tue quelque chose, c'est pathétique à voir. Il tue le - le gnou, ou le
zèbre ou quelque chose. Il pose ses pattes dessus, et il renvoie en
l'air sa tête majestueuse, avec l'épaisse crinière autour du cou, il
rugit. Oh ! je me suis tenu à une distance de cinq cents yards [457 m -
N.D.T.] et j'ai vu de petits cailloux tomber du sol, tomber de la
colline et rouler, à cause de cette détonation terrifiante de ce cri de
victoire qu'il pousse. Lorsqu'il a trouvé quelque chose à manger, il
pose ses pattes dessus, il lèche cela et rugit dans la jungle.
50
Toutes ces choses ne durent pas. Ces guerres et ces effusions de sang,
cela revient aussitôt, parce que c'est remporté de la mauvaise manière.
Cela ne peut pas durer. Il n'y aura pas de paixjusqu'à ce que Jésus
viendra établir Son Royaume, et le monde n'apprendra plus à faire la
guerre. Mais avant ce moment-là, les nations sont contrôlées par le
diable, comme le déclare la Bible. Et elles seront en guerre les unes
contre les autres jusqu'à ce que Jésus vienne. C'était cela ce jour-là,
quand Satan L'a amené sur une haute montagne, et a dit : « Si Tu es le
Fils de Dieu, prosterne-Toi et adore-moi, je Te donnerai tous ces
royaumes. Ils m'appartiennent tous. J'en fais ce que je veux. Je Te les
donnerai, si seulement Tu m'adores. »
Jésus, sachant qu'il en deviendrait l'héritier dans le Millénium, a dit
: «Arrière de Moi, Satan, car il est écrit : 'Tu adoreras le Seigneur
ton Dieu, et tu Le serviras Lui seul.' » Et Satan s'est éloigné de Lui.
51
Il y a un vieux proverbe qui est plus qu'un proverbe. Peu importe
comment - qui est arrivé le premier, vous devezjouer selon les règles
du jeu, sinon vous ne gagnerez jamais. Si un coureur court en suivant
la piste et qu'un autre prenne un raccourci, traverse le terrain et bat
celui-là d'une demi-heure, il sera néanmoins disqualifié à la fin de la
course. Il doit jouer selon les règles du jeu, sinon il est disqualifié.
Et c'est ce que nous devons faire, la course de la vie dans laquelle
nous sommes maintenant doit être menée selon les exigences de Dieu,
sinon nous serons perdants quand nous arriverons là. Que nous soyons
président, que nous soyons le gouverneur, ou un ministre ou qui, quelle
que soit l'église dont nous sommes membres ou la dénomination, les
règles du jeu doivent être respectées. Nous devons faire la course
honnêtement ; nous devons jouer selon les règles. Nous devons prêcher
la Parole. Nous devons le faire de bon coeur.
Paul a dit dans, je crois, dans Hébreux, chapitre 12 : « Puisque nous
sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout
fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, afin que nous
puissions courir avec persévérance dans la carrière qui nous est
ouverte. » Paul parlait des jeux olympiques et ainsi de suite qui se
déroulaient en Grèce et à Rome, et ailleurs ; il savait que vous
devriez jouer correctement, sinon, vous étiez disqualifié.
Et ce soir, en tant que des chrétiens nés de nouveau, en tant que des
croyants ici au temps de la fin, nous devons jouer selon les règles.
Nous devons courir avec persévérance dans la carrière qui nous est
ouverte, ayant les regards sur le Chef et le Consommateur, Jésus-Christ.
52
Juste après cela, ou plutôt avant cela, avant cela, Il a donné aux
Hébreux le glorieux chapitre 11 qui cite les héros de la foi : « C'est
par la foi que Moïse, c'est par la foi qu'Abraham, c'est par la foi
qu'Enoch, c'est par la foi que Noé.»Tous les grands héros de la foi,
ensuite il dit : « Puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée
de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché (l'incrédulité) qui nous
enveloppe si facilement. »
Nous voici ce soir juste dans les ombres de la Venue du Fils de Dieu,
et pourtant, nous trouvons que l'Eglise est dans un état anémique. Nous
devrions être de très grands et puissants guerriers de la foi qui
pourraient secouer une nation. Dieu nous accorde cela. Nous n'avons
qu'à recevoir cela. Il y a donc sur nous de petites choses qui nous
empêchent de courir. Rejetons tous ces petits fardeaux maintenant, car
nous regardons au Chef et Consommateur de notre foi, Jésus-Christ, qui
fut fait Homme sur la terre, qui a habité parmi nous et qui fut fait
péché, afin que par Sa justice nous puissions recevoir le pardon de nos
péchés. Il est devenu nous, des pécheurs, afin que nous puissions
devenir Sa justice. En d'autres termes, c'est comme ceci : Il est
devenu moi afin que je puisse devenir Lui. Il était le Fils de Dieu ;
j'étais un pécheur. Il a pris ma place, Il est devenu un pécheur afin
que je puisse être un fils de Dieu.
Et quand on voit cela, cela devrait attirer l'attention de chaque homme
et de chaque femme, pour rejeter chaque petit discours sceptique. Oh !
j'aime cela. Rejeter tout fardeau, et la petite incrédulité qui nous
enveloppe si facilement. Qu'une petite chose survienne, et nous disons
: « Eh bien, je n'ai jamais entendu cela auparavant. » Examinez cela
dans les Ecritures ; si c'est la Bible, tenez- vous-en à cela.
53
Vous ici, vous êtes connus pour vos pommes, de très délicieuses pommes
qui sont cultivées dans cette vallée, ainsi que d'autres fruits. Quand
vous plantez ce petit arbre, il n'est pas plus gros que ça, ce n'est
qu'une petite bouture. Chaque pomme que portera cet arbre se trouve
dedans juste à ce moment-là. Certainement, elle s'y trouve, d'où cela
vient-il ? Ça se trouve dans l'arbre. Et vous plantez l'arbre dans le
sol. Vous faites l'irrigation pour cela, vous l'arrosez. Qu'arrive-t-il
au petit arbre ? Il pousse, et, eh bien... il pousse, il boit, et il
tire l'eau de la terre. Il tire plus que sa portion, plus que ce qu'il
faut pour le satisfaire. Il tire tellement qu'il lui pousse des
branches, des sarments, des pommes, ensuite cette sève descend se
cacher pendant l'hiver, pour qu'elle ne soit tuée dans l'arbre. Quelle
est cette intelligence qui la fait descendre dans le sol, qui la cache
pendant l'hiver ?
Mettez de l'eau dans un gobelet en fer blanc, et posez cela sur une
clôture, et voyez si cela va descendre quand l'hiver vient.
Certainement pas. Une Intelligence fait descendre cela. Cette même
Intelligence qui fait entrer l'eau là- dedans, c'est le même Esprit de
Dieu qui nous a réunis pour cette convention, le même Esprit qui nous
réunit ici dans les lieux célestes en Jésus-Christ, pour trouver Sa
bonté et Sa miséricorde pour les heures qui sont devant nous. Oh ! Il
est réel, Dieu est réel.
54
Eh bien, nous voyons cela dans ce petit arbre, il pousse. Quand il
grandit, il pousse. Et quand vous naissez dans le Royaume de Dieu, que
vous n'êtes qu'un petit bébé en Christ, tout ce dont vous avez besoin
dans ce voyage de la vie est en vous lorsque vous recevez le
Saint-Esprit. Oh ! ensuite ce que vous devez faire, c'est boire, boire
et continuer à boire. Ne vous arrêtez pas après que vous avez adhéré à
l'église et que vous vous êtes fait baptiser ; continuez tout
simplement à boire jusqu'à ce que vous ayez la foi pour ceci, et la foi
pour cela, et la foi pour ceci, et croissez jusqu'à ce que toutes les
manifestations du Saint-Esprit soient vivantes dans l'Eglise.
[Espace vide sur la bande - N.D.E.]... et le rémunérateur de ceux qui
Le cherchent.
55
Maintenant, comment sommes-nous plantés? Nous sommes plantés en
Jésus-Christ. Maintenant, je pense, c’est juste ma considération pour
Lui, qu'il est la Fontaine inépuisable de la Vie, parce que vous ne
pouvez pas épuiser Sa bonté. Certaines personnes se disent : « Oh ! je
déteste invoquer Dieu tant de fois. » C'est ce qu'il veut que vous
fassiez.
« Vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas. Vous ne demandez
pas parce que vous ne croyez pas. Demandez beaucoup afin que votre joie
soit parfaite. » C'est ce que Dieu veut : demandez de grandes choses.
Je demande des centaines d'âmes dans cette réunion. Je demande que
chaque personne malade qui franchit cette porte ressorte d'ici en bonne
santé. Je crois cela. Je crois que jusqu'à ce que nous partions, ceci
ne sera pas un autre rassemblement, mais ce sera un réveil ici à
Yakima. Satan m'a gardé loin d'ici assez longtemps, et je crois que
l'heure est venue pour qu'un véritable réveil balaye chaque église et
partout dans cette contrée.
56
Je suis sorti cet après-midi, je suis allé à différents endroits pour
rendre visite aux gens, avec un vieux chapeau de paille rabattu sur mon
visage et tout, je... juste pour voir l'attitude des gens. Vous avez de
braves gens ici ; vous avez quelque chose sur quoi travailler. C'est
juste. Eh bien, ce que nous devons faire, c'est nous mettre au travail.
Nous sommes ici ce soir pour élire notre Seigneur Jésus comme Roi dans
nos cœurs, comme notre Gouverneur, comme Celui qui nous donne la foi,
comme notre Dieu, comme notre Guérisseur, comme notre Sauveur, L'élire
dans notre cœur et ensuite aller ici pour apporter cela à cette grande
élection qui vient au jugement, quand IL sera couronné Roi des rois et
Seigneur des seigneurs.
57
Nous vivons maintenant dans un jour terrible, mais tout ce dont vous
avez besoin vous a déjà été donné, lorsque vous croyez. Aujourd'hui
tant de gens, à ce que je voie, quand ils adhèrent à l'église, et
particulièrement ici enAmérique, ils deviennent tout simplement des
vagabonds. Ils sont juste... « Eh bien, gloire à Dieu, j'ai rencontré
frère Branham, et je - je suis sauvé, et j'ai écrit mon nom dans le
registre, et c'est - c'est tout ce que j'ai fait. » Ils vagabondent
tout simplement, on ne doit pas faire cela. Vous n'avez pas été sauvé
juste pour être un membre d'église. Vous avez été sauvé pour
travailler. On n'habille pas une armée juste pour qu'elle reste au coin
à flirter avec les filles, en bel uniforme. Nous entraînons notre armée
pour le combat. Et nous ne sommes pas à un pique- nique ; nous sommes
sur le champ de bataille. Nous sommes juste ici en train d'affronter
l'ennemi de notre Seigneur Jésus, l'ennemi de nos âmes. Soyons à
l'œuvre avec un cœur prêt à tout combat.
J'aime ce Psaume de la vie : « Ne soyez pas comme du bétail qu'il faut
pousser », on doit vous amener dans un petit enclos quelque part et par
ici, et par là. Soyons des héros.
La vie des grands hommes nous rappelle à tous
Que nous pouvons rendre nos vies sublimes,
En partant, laisser derrière nous
Des empreintes de pas sur le sable du temps.
Des empreintes de pas peut-être qu'un autre,
En naviguant sur l'océan solennel de la vie,
Pour qu'un frère découragé et naufragé,
En voyant les traces de nos pas
Puisse reprendre courage.
Faisons quelque chose; nous sommes des épîtres écrites.
58
Eh bien, il y a quelque temps, il y a quelques années, mon épouse...
J'étais dans le bureau et elle est venue à la porte et a dit : « Billy,
il y a un - il y a un clochard à la porte. Il a besoin de quelque chose
à manger. »
J'ai dit : « Donne-lui à manger. Donne-lui quelque chose ; c'est un
être humain. Peu m'importe qui c'est, donne-lui à manger. Partage ce
que nous avons avec lui. Cet homme a faim. »
Elle a dit : « J'ai peur de lui. »
J'ai dit : « Oh ! la la ! ouvre la porte et dis-lui de prendre quelque
chose à manger. Prépare-lui quelque chose et donne-le-lui. »
Elle a donc dressé la table, ensuite elle l'a invité à entrer, puis
elle est entrée dans la chambre. Ainsi je... Elle avait un peu peur de
lui, car il était un peu sale, et je suis sorti et j'ai dit : «
Bonjour, mon brave homme. »
Il a dit : « Bonjour. »
Et il mangeait son dîner et j'ai donc dit : « D'où venez-vous ? »
Il a dit : « Oh ! juste d'ici et de là. »
J'ai dit : « Où allez-vous ? »
Il a dit : « Oh ! la même chose, juste ici et là. »
J'ai dit : « Quel but avez-vous dans la vie ? »
Il a dit : « Aucun. »
59
Eh bien, c'est exactement la situation dans laquelle les gens se
retrouvent. Nous devons avoir quelque chose comme but. Nous devons
avoir un but dans nos cœurs. Nous devons faire quelque chose. Eh bien,
vous dites : « Oh ! nous tenons un réveil. Oui ! Nous sommes là dans
l'auditorium de l'école Eisenhower. » Ne soyez pas juste quelqu'un qui
flotte et qui est sans but dans la vie. De cette façon- là, vous
n'arriverez jamais à quelque chose. Levons-nous et faisons quelque
chose. Veillons à ce que notre église prospère ; faisons prospérer le
Royaume. Veillons à ce que les malades viennent ici. Veillons à ce que
Dieu soit établi parmi les gens, et que de grands miracles et prodiges
se produisent, qui frapperont la nation.
Je suis convaincu qu'il se produira ici des choses qui vont ébranler
cette contrée, qui la secoueront pour le Royaume de Dieu, si chacun de
nous, nous nous mettons derrière cela.
Que faisons-nous ? Nous érigeons une tribune pour notre Seigneur. Nous
voulons L'amener à Yakima ; nous voulons L'amener dans un grand réveil.
Et nous devons L'élire dans nos propres cœurs. Nous devons viser
quelque chose, avoir quelque chose à faire avec cela, un but, un
objectif. Ne vous contentez pas, oh ! d'adhérer à l'église et de vous
laisser aller. N'y allez pas comme cela. Vous devez toujours avoir un
objectif dans ce que vous faites.
L'épouse dira : « Eh bien, je ne suis qu'une femme. »
Prenez le téléphone ; faites quelque chose. Faites quelque chose pour
aider le Seigneur Jésus maintenant.
60
Eh bien, il y a un temps où l'homme peut en arriver à un point où il
peut avoir un objectif. C'est quelque chose qui va le changer. Et c'est
lorsque l'homme rencontre Dieu. Un homme ne peut jamais rester le même
après avoir rencontré Dieu face à face. Cela le change en dépit de tout
ce que vous pouvez faire. Un homme ne peut jamais rester le même une
fois qu'il a rencontré Dieu. Eh bien, c'est la vérité.
Prenons quelqu'un. Commençons avec Noé. Noé n'avait pas un objectif
précis dans la vie. C’était un cultivateur ordinaire, là dans le champ.
Mais un jour Dieu l'a rencontré, et lui a parlé, et IL lui a parlé de
quelque chose qui était impossible et qui allait se produire. Alors dès
ce moment-là, quand Noé a pris la résolution dans son cœur de bâtir
cette arche, en dépit de ce que disaient tous les fanatiques... Eh
bien, la pluie n'était jamais tombée du ciel. Il n'y avait jamais eu
d'humidité sur la terre. Elle était irriguée à partir des sources. Il
n'y avait jamais eu des nuages au ciel. Comment allait-Il le faire ? Eh
bien, Dieu avait dit que cela arriverait, et Noé avait pris la
résolution dans son cœur d'accomplir cette chose pour Dieu, et il l'a
accomplie. Peu importe que les gens se soient moqués de lui, ou qu'ils
aient dit ceci cela.
« Comment va-t-il pleuvoir ? Où va-t-il pleuvoir, Noé ? »
« Je ne sais pas. »
« Eh bien, montre-moi où se trouve la pluie. »
« Je ne saurai pas te le montrer, mais quand le temps viendra, la pluie
sera là. »
C'est juste, il avait rencontré Dieu.
61
Et quand votre médecin vous abandonne et dit : « Le cancer va vous
tuer.» Comment donc allez-vous vivre ? Je ne peux pas vous dire comment
cela va se faire, mais Dieu a dit : « La prière de la foi sauvera le
malade. Et il en sera ainsi. » C'est juste.
Quelqu'un m'a dit il n'y a pas longtemps... Je prêchais sur Elie et les
corbeaux qui le nourrissaient. J'ai fait une petite déclaration rude,
et que les gens de couleur me pardonnent pour ceci. Mais j'ai dit : «
Il est très bien. Les gens disaient qu'il était fou là dans cet arbre.
Il avait des serviteurs de couleur pour le servir chaque jour. Et quand
il avait besoin d'eau, il tendait la main et avait à boire. Quand le
moment du repas venait, un serviteur de couleur, un corbeau lui
apportait un sandwich. »
Et un ministre d'une certaine église m'a dit : « En fait, vous ne
croyez pas qu'il s'agissait là des sandwichs ? »
J'ai dit : « Certainement je le crois. La Bible dit que c'était de la
viande et du pain, et je le crois. »
Il a dit : « Alors je désire vous demander quelque chose : où a-t-il
obtenu cela ? Où ces corbeaux ont-ils trouvé cela ? »
J'ai dit : « Ce n'était pas l'affaire d'Elie de chercher à comprendre
tout cela. Il savait tout simplement que Dieu lui avait dit qu'il le
nourrirait ; les corbeaux apportaient cela, il mangeait, et il était
rassasié de cela. Et c'est tout ce qui comptait. »
62
Il en est ainsi de la guérison divine ou de la puissance de Dieu, peu
importe qu'on cherche à expliquer cela et à écarter cela, Dieu a dit
qu'il en serait ainsi, et ça sera là. Jésus-Christ est le même hier,
aujourd'hui et éternellement. Sa puissance est tout simplement la même.
Il a dit : « Celui qui croit en Moi fera tout... aussi les œuvres que
Je fais. »
« Comment allez-vous le faire ? »
« Je ne peux pas vous l'expliquer, mais Dieu a dit que cela arriverait,
et cela arrive tout simplement, c'est tout ce que je sais. Je ne peux
pas expliquer comment une vache noire peut manger de l'herbe verte et
produire du lait blanc, mais je bois cela tout le temps, malgré tout.
Je n'en connais pas le mécanisme, et tout ce que je sais est que c'est
du lait et que je bois cela.
C'est ainsi que quelqu'un a dit : « Oh ! vous agitez ces gens. Ils sont
tout excités, c'est... » Je n'en sais rien. Je ne peux pas dire de quel
genre d'excitation il s'agit. Je sais que quelque chose a changé ma
vie, quand cette excitation est venue sur moi.
Quelqu'un a dit : « Vous allez devenir fou. »
J'ai dit : « Alors laissez-moi tranquille, je suis plus heureux comme
ceci que je l'étais dans l'autre état. » J'ai donc reçu le salut de
cette façon-ci. J'espère pouvoir être si excité que j'en mourrai, car
je passe de très bons moments en croyant la Parole de Dieu, et en Le
voyant confirmer Cela avec tout ce qu'il a dit qu'il a promis de faire.
Voilà qui est notre Seigneur. C'est cette glorieuse Personne.
Assurément. Croyons.
63
Oh ! quand Dieu rencontre un homme, ce dernier est changé. Quand Noé a
rencontré Dieu, tout son travail consistait à construire cette arche.
Les gens venaient dire : « Que fais-tu, Noé ? »
« Je construis une arche. »
« C'est quoi, une arche ? »
« C'est un bateau. »
« C'est quoi, un bateau ? »
« C'est une chose... L'eau va venir, elle va tomber des cieux, et Dieu
va détruire ce vieux monde méchant. Et tout celui qui n'entrera pas
dans cette arche va - va périr. »
« Oh ! disaient-ils, vous devriez tous l'amener chez un psychiatre. Il
y a quelque chose qui cloche dans la tête de ce vieil homme. » Eh bien,
qu'était-ce? Il croyait Dieu. Et un homme qui croit Dieu se comporte
comme un fou pour le monde, car il a plu à Dieu d'accomplir cela par la
folie de la prédication. Amen.
64
« Tous ceux qui vivent pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.
Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, et qu'on vous tournera en
dérision, et qu'on vous traitera de toutes sortes de noms à cause de
Moi. (Voyez-vous ?) Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, car ils
ont persécuté les prophètes qui ont prêché avant vous. » Ç'a toujours
été là. Quand vous attrapez l'esprit de cette nation, vous devenez
réellement un Américain. C'est le bon esprit national à avoir. Mais des
fois, à voir la manière dont les choses évoluent maintenant, cela
devient très mauvais.
65
Tout récemment - récemment, j’étais à San Angelos, à Rome, et il y a
une grande enseigne avant d'entrer à San Angelos qui dit : «
Al'intention des femmes Américaines, veuillez vous habiller pour
honorer les morts, avant d'entrer ici. » Vous pensez que c'est très
mal, un grand leader d'une certaine nation, après que nous sommes
entrés, a dit : « Y a-t-il de bonnes femmes là dans votre pays ? »
J'ai dit : « Il y en a des milliers. »
« Eh bien, pourquoi chantez-vous toutes ces chansons sales à leur sujet
?
Chaque chanson qui sort, elle a quelque chose de sale en rapport avec
les femmes. »
J'ai dit : « Ça, c’est juste l'autre côté. Vous ignorez le bon côté.
Vous lisez la page blanche. » Comme je l'ai dit : « Certainement, nous
avons des chrétiennes nées de nouveau, qui sont de vraies dames
loyales, des jeunes comme celles qui sont avancées en âge. Elles sont
réellement des sujets du Royaume. » En fait, j'ai dit : « Je suis venu
dans votre nation pour vous le dire.» C'est juste. Voyez- vous ? Quand
vous recevez un esprit...
66
Il y a quelque temps, je me rendais à un magasin, mon épouse et moi, et
il y avait là ces dames qui venaient, portant ces tout petits habits
immoraux, et je... Et nous n'avons vu qu'une seule femme sur environ
plusieurs milliers qui étaient vêtues d'autres genres d'habits. Et - et
mon épouse m'a dit, elle a dit : « Billy, qu'est-ce ? Est-ce contre ces
femmes qui sont tout habillées comme cela? »
J'ai dit : « Oh ! c'est simplement l'esprit américain. »
« Eh bien, a-t-elle dit, ne sommes-nous pas Américains, nous ? »
J'ai dit : « Si, nous sommes des Américains. C’est juste. C'est la plus
grande nation au monde. Nous l'aimons. Et pourtant, nous ne sommes pas
exactement des Américains. »
Elle a dit : « Que sommes-nous ? »
J'ai dit : « Nous sommes nés d'En Haut. » J'ai dit : « Quand nous
venons là, et que je suis juste un... nous sommes tout simplement des
Américains. Nous nous habillons comme les autres, nous nous conduisons
de la même façon, nous nous laissons aller, nous flottons carrément
avec les autres. Et quand votre esprit vient de là-haut, il est saint.
Alléluia ! Il est différent. Il vous fait vous comporter comme là-haut.
C’est juste. Quand donc vous recevez cet Esprit, vous devenez bizarre
pour ces gens par ici. Voyez-vous ? Vous avez l'apparence différente.
Vous vous comportez différemment.
67
Il en était ainsi de Noé. Il avait parlé à Dieu et il a été changé du
simple homme flottant qu'il était dans le monde antédiluvien en une
créature de Dieu, qui était née dans le Royaume pour apporter le
Message.
Jésus a dit : « Ce qui arriva au temps de Noé arrivera pareillement à
la venue du Fils de l'Homme. » On a comme une religion des fanatiques,
des gens qui vivent dans la sainteté, qui déclarent que quelque chose
vient d'En Haut, et nous ne croyons pas que c'est de l'eau, mais chaque
soir les eaux de Dieu tombent d'En Haut, de la fontaine remplie du Sang
tiré des veines d'Emmanuel, là où les pécheurs, une fois plongés dans
le flot, perdent toutes les taches de leur culpabilité. La puissance et
la gloire coulent de cette fontaine là-haut sur Son Eglise. Quand
Il est mort et qu'il est ressuscité au matin de Pâques, Il a frayé une
issue sur tout le côté de la gloire pour que celle-ci se déverse sur
Son Eglise qui a commencé le jour de la Pentecôte. Depuis lors, elle
coule. Nous croyons cela de tous nos cœurs.
68
Maintenant, remarquez alors que nous dressons la tribune pour Lui.
Prenons d'abord un autre homme. Il y eut Abraham ; il était un homme
ordinaire. Il est venu de Babylone avec Son Père, de Schinear, dans la
vallée et ils avaient vécu là dans la ville d'Ur, dans le pays de
Chaldée. Et ensuite, peut-être qu'il était un... oh ! un cultivateur,
un berger ou quelque chose comme ça. Et un jour, il était là dans le
champ, à l'âge de soixante-quinze ans, et sa femme, Sara, âgée de
soixante- cinq ans, et Dieu a rencontré Abraham et lui a parlé d'un
autre pays qui était loin de l'autre côté. Et IL lui a dit qu'il allait
avoir de Sara un bébé, alors qu'elle n'était plus en âge d'avoir des
enfants, elle avait été stérile toute sa vie, et oh ! lui aussi, mais
que cela allait arriver. Dieu allait accomplir quelque chose, et cet
homme, pendant des années, aussi longtemps qu'il vivait, il confessait
qu'il était un pèlerin et un étranger, qu'il cherchait une cité dont
Dieu est l'Architecte et le Constructeur. Amen. Quand un homme entend
Dieu lui parler, cela le change.
69
Oh ! écoutez cette semaine, écoutez la voix de Dieu vous parler. Elle
va vous changer ; elle va ôter tout doute de votre pensée, sachant que
le Seigneur Jésus est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Quand
nous Le voyons venir dans les réunions, commencer à faire les mêmes
choses qu'il faisait quand Il était ici sur terre, alors il vous faut
écouter attentivement cette petite voix. C’est quelque chose qui va
vous changer, dites : « Oui ! ô Dieu. » C’est exactement ce que disent
les Ecritures. C'est mot pour mot ce que disent les Ecritures. Rentrez
chez vous, prenez vos Bibles, examinez cela, voyez si c'est juste.
Sondez les Ecritures. Cela doit aller de la Genèse à l'Apocalypse,
s'accorder d'un bout à l'autre avec la Bible. C'est exactement ce qui
vous a été promis. Et écoutez Dieu, cela va vous changer. Cela va vous
donner la foi pour croire. Ces mains invalides seront déliées ; ces
jambes seront déliées ; ce cancer disparaîtra. Ces yeux aveugles
s'ouvriront, et les choses que Dieu a promises seront rendues
manifestes.
Nous sommes dans un monde qui a été détourné de ces choses, mais ce
soir nous érigeons une tribune pour un Homme. Amen. Amen. Comme la
femme l'a dit au puits : « Venez voir un Homme qui m'a dit ce que j'ai
fait. Ne serait-ce pas le Messie Lui-même ? »
70
Venez voir l'Homme, l'Homme sur lequel nous bâtissons ce soir, le
Seigneur Jésus, c'est sur Lui, car tout autre terrain n'est que sable
mouvant. Tout autre terrain périra, mais ce Rocher, Jésus-Christ,
demeurera éternellement. Croyez- vous cela ? Oui.
Abraham confessait qu'il était un pèlerin et un étranger. Tous les
jours de sa vie, il cherchait cette cité dont Dieu était l'Architecte
et le Constructeur. C'est toujours comme ça.
Moïse était allé à l'aventure de l'Egypte et s'est retrouvé dans le
désert, où il menait une bonne vie ; il vivait derrière la montagne
avec une charmante épouse, un petit garçon, Gershom, appelé à hériter
tous les moutons de Jethro et tout. Oh ! il était très bien ; il
continuait sa vie, se laissant aller dans la facilité ; et là en bas,
Israël avait des ennuis, pleurait, et Dieu l'avait choisi pour délivrer
le peuple. Mais il s'était éloigné de cela.
71
Eh bien, c'est là le problème d'un grand nombre de nos églises
aujourd'hui. Dieu nous a appelés à un ministère. Dieu nous a appelés à
être Son peuple. Dieu nous a appelés à croire dans les miracles et les
prodiges. Dieu nous a appelés à accomplir des miracles et des prodiges.
Il nous a appelés à faire cela, et nous nous en détournons au loin. Ce
qu'il nous faut, c'est une autre visitation de la part de Dieu. Dieu ne
l'enverra-t-il pas ici dans cet auditorium Eisenhower ? Qu'il envoie
une visitation de l'Esprit de Dieu.
Nous nous allons trop loin à l'aventure comme Moïse. Moïse était très
bien là-derrière ; il gagnait bien sa vie. Aujourd'hui l'église a de
plus grands bâtiments que jamais, de meilleures églises, des gens mieux
habillés, des gens gagnant leur vie mieux que jamais. Mais, oh ! frère,
ce n'est pas là la chose. Ces choses périront. Nous avons la victoire ;
nous devons combattre ; nous devons faire quelque chose pour le Royaume
de Dieu.
72
Moïse était là derrière, vivant dans le luxe ; un matin pendant qu'il
marchait, Dieu lui a parlé dans un buisson ardent. Dès lors, cet homme
fut changé. Quelle chose radicale cela vous amène à faire quand vous
trouvez Dieu ! Regardez Moïse, il a fui, il a tué un Egyptien, et il
s'est enfui de là pour aller dans le désert. Et il était là le
lendemain matin, après qu'il avait rencontré Dieu dans ce buisson
ardent, il fit asseoir son épouse à califourchon sur une mule, avec ce
petit Gershom comme cela sur la hanche ; lui avec une barbe qui pendait
jusque-là à peu près, avec un bâton en main, se rendant là-bas, tout en
sautant, en criant et en louant Dieu, en chevauchant sa vieille mule
qui portait son épouse.
« Où vas-tu, Moïse ? »
« Je vais en Egypte pour envahir. » Une invasion par un seul homme, et
il l'a fait. Il l'a fait parce que Dieu l'avait dit, et il avait la foi.
73
Quand Dieu parle à un homme, ce dernier a la foi, et il a une ambition,
et il a un objectif. Quand Dieu parle à un homme, Il lui donne un
objectif. Quand Dieu parle à un homme, Il lui donne une ambition. Quand
Dieu parle à un homme, Il lui donne la foi pour faire la chose, pour
accomplir, ou pour réaliser l'objectif de sa vie, ce à quoi Dieu l'a
appelé. Il nous a appelés à être dans l'Eglise de Dieu. Amen.
74
Faisons-en l'objectif de notre vie, de veiller à ce que nous soyons
l'Eglise de Dieu. Ayons une ambition, ne nous asseyons pas tout autour
parce que les voisins veulent cela ou les...?... le veulent. Pourquoi
nous soucions-nous de...?... si eux ne le font pas, faisons-le de
toutes façons. Si le reste de la nation veut sombrer, c'est leur
affaire. A Yakima, nous prenons position pour Dieu. Il nous faut Dieu.
Il nous faut accomplir quelque chose. Il nous faut avoir la foi. Il
nous faut avoir une ambition. Croyons au Seigneur Jésus-Christ, car IL
a dit: « Tout est possible à celui qui croit. En vérité, Je vous le dis
(pas si Je) mais si vous dites à cette montagne : 'Ote-toi de là,' et
que vous ne doutiez point dans votre cœur, mais croyez que ce que vous
avez dit arrivera, vous verrez s'accomplir ce que vous avez dit. » Je
crois cela de tout mon cœur. Croyez-vous cela ?
75
Il avait une ambition. Il n'y ajamais rien eu de pareil après cela. Il
avait une ambition. Il avait quelque chose à poursuivre, et il avait la
foi pour faire cela. Tous les jours de sa vie, il a servi Dieu pour
délivrer ce peuple. Aussi longtemps qu'il menait bien sa vie, il
n'était pas préoccupé de ces gens qui croupissaient là dans la
souffrance. Et Dieu a dit : « J'ai entendu les cris de Mon peuple, et
Je me suis souvenu de la promesse que J'ai faite à Abraham. »
Aujourd'hui, alors que l'Eglise est malade, que la maladie s'accumule,
et que les gens à cause de - de l'orgueil intellectuel et ainsi de
suite, s'éloignent de la guérison divine, s'éloignent du Saint-Esprit,
Dieu entend malgré tout les cris de Son peuple. Quelqu'un doit aller.
76
Yakima, levons-nous et brillons au Nom du Seigneur Jésus. Si vous êtes
malade... Vous dites : « Mon corps est malade. » Dieu a parlé. Dieu l'a
dit. « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. En
Mon Nom, ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront
guéris. » Dieu l'a prononcé. Avez-vous une ambition ?
« Eh bien, le médecin a dit que je vais mourir. » C'est au mieux de la
connaissance du médecin. Il a étudié. Toute recherche médicale montre
qu'il a fait tout ce qu'il pouvait pour vous ; ainsi selon la médicine,
vous allez mourir « Mais la prière de la foi sauvera les malades. »
Trouvez votre ambition ; ayez un objectif selon lequel vous allez être
guéri pour la gloire de Dieu. Puis venez avec foi, en disant : « Je
vais recevoir cela. » Et vous allez l'obtenir. Absolument.
77
Vous dites : « Frère Branham, je n'arrive pas à comprendre cela. »
Eh bien, maintenant, quand je vais - quand je vais outre-mer, et que je
vais à... Voici un grand aéronef qui est là, un grand dirigeable. J'ai
fait sept fois le tour, je - j'ai voyagé partout à bord de ce truc. Je
ne me mets pas à dire : « Eh, pilote,... avant que je ne monte à bord
de cet aéronef, dites-moi la capacité de ces - de chacun de ces
moteurs, expliquez-moi tout le mécanisme du fonctionnement de cet
avion. Au moment de la tempête, que va-t-il faire ? Quelle puissance
avez-vous ? A quelle altitude pouvez-vous monter ? » Tout le mécanisme.
Je ne demande pas toutes ces choses. Je sais que l'aéronef va jusque de
l'autre côté avec quelqu'un d'autre. S'il le fait avec quelqu'un
d'autre, il le fera avec moi. Alors, je monte tout simplement à bord,
et je me trouve un siège, et je m'assieds. C'est l'affaire du pilote de
veiller à ce qu'il arrive à destination.
C'est ainsi avec la guérison divine. Je n'en connais pas tout le
mécanisme. Je ne peux pas vous expliquer le mécanisme ; personne
d'autre ne le peut. Comment un homme peut mourir là et avoir tout le
dos meurtri, s'il est le messager de Dieu pour guérir les malades qui
croient cela. Je ne peux pas expliquer cela, je ne connais pas le
mécanisme. Je m'empare tout simplement de la promesse et je l'accepte,
et je dis : « Seigneur, c'est ça. » Cela règle la question. Vous croyez
cela, n'est-ce pas, frères? Certainement. Acceptez simplement cela sur
cette base que c'est Dieu qui l'a dit. C'est l'Homme pour Qui nous
érigeons une tribune.
78
Remarquez maintenant, avant de terminer, j'aimerais dire ceci : Qu'en
est- il lorsque vous vous soumettez au médecin ? Quand un médecin
vient, et qu’il dit qu'il a des médicaments pour vous, et vous, vous
prenez les médicaments et vous dites : « Eh bien, docteur, asseyez-vous
ici et dites-moi tout ce qu'il y a dans cette pilule. Je - je voudrais
en connaître le mécanisme. Qu'elle est toute la composition de cette
pilule ? Quel - quel - quel genre de formule médicale avez-vous
mélangée ici pour moi ? Comment - comment avez-vous obtenu cette
strychnine ? Comment a-t-on fait - comment a-t-elle été fabriquée ?
D'où vient-elle ? Et qui l'a découverte? Et d'où vient cette glycérine?
Et où cette... toutes ces autres histoires qui entrent dans la
composition de la formule ? »
Il écrit en Grec. Peut-être que lui-même ne connaît même pas cela. Il
établit tout simplement cela. Très bien. C'est ce qu'il lui a été dit
de faire. Mais la seule chose que vous faites, vous vous soumettez au
médecin et vous prenez les pilules. C'est tout. Et si vous faites
confiance à votre médecin, il y a des chances que cela vous aide.
79
C'est la même chose que de prendre cette pilule de l'Evangile. Je ne
peux pas tout vous expliquer, mais je sais que ça agit. Je vois cela
prendre les autres. Quand arrive le moment de la mort, comment vous
allez être transformé, aller dans l'autre monde et devenir une nouvelle
créature là-bas, pour - pour ne jamais vieillir, mais redevenir un
jeune homme ? Comment allez-vous y arriver ? Je ne sais pas. Je me
soumets tout simplement à mon Pilote au jour de mon départ. Il veillera
à ce que j'arrive là-bas sans problème. Il veillera à tout le reste.
Mes épaules vont se redresser, je redeviendrai un jeune homme, et - et
je serai alors différent. Voyez-vous ? En effet, tous les signes de la
mort seront ôtés de ce vieux corps, et je serai rendu... aurai un corps
semblable à Son propre corps glorifié, car je Le verrai tel qu'il est.
Je ne dis pas : « Seigneur, dis-moi comment Tu fais cela. » Peu
m'importe comment Tu le fais, c'est juste pour que j'aie cela. C'est
l'essentiel. Et IL l'a promis, et je crois cela. Amen.
80
Il nous a promis un réveil. Il a promis que ces miracles accompagneront
ceux qui auront cru. La prière de la foi sauvera le malade. Je n'en
connais pas le mécanisme. Tout ce que je sais est qu'il l'a promis, et
c'est vrai. J'ai vu les autres monter à bord de cela et aller de
l'autre côté. Je peux donc aussi monter à bord de cela et aller de
l'autre côté, et vous pouvez monter à bord de cela et aller de l'autre
côté.
Qu'en serait-il si le médecin venait et disait : « Vous avez une
appendicite que je dois retrancher ; je dois ôter un - un caillot de
sang du cerveau. » ?
« Mais, docteur, dites-moi ce que... Combien de nerfs... ce quel vous
devez couper ? Comment coupez-vous ceci ? Comment... ? »
Vous ne faites pas cela. Vous... Vous êtes malade, et vous désirez vous
rétablir. Vous vous soumettez donc au médecin et il va de l'avant et il
fait le travail. C'est tout ce qu'il en est.
C'est pareil avec Jésus-Christ. Oh ! la la ! J'espère ce soir qu'Il
fera une grande opération sur toute notre foi. Ne l'espérez-vous pas ?
Otez tous les appendices qui ont éclaté, toutes les - toutes les autres
choses, les petits charognards qui sont accrochés à nous, les vieux
loups de mer, pour en arriver aux déceptions et tout, ce soir. Que Dieu
fasse une opération de notre foi et ôte tout cela, enlève tout, et
quand nous nous réveillerons à cette réalité pour savoir que Jésus est
le même hier, aujourd'hui et éternellement, nous aurons une foi
parfaite à exercer pendant la semaine qui vient.
81
Croyez-vous cela, Eglise de Dieu ? Croyez-vous qu'il est le même hier,
aujourd'hui et éternellement ? Etes-vous disposé à confier votre cas
juste dans sa main ? Allez-vous le faire ? Allez-vous faire tout ce que
vous pouvez maintenant sur cette tribune avec l'Homme dont j'essaie de
parler? Il est votre Sauveur, Jésus-Christ. Voulez-vous vous confier
vous-même ? Allez-vous - allez-vous voter pour Lui maintenant même ?
Allez-vous L'élire comme votre Sauveur et votre Guérisseur, maintenant
même dans votre cœur et dire : « Seigneur Dieu, je vais
En croire chaque Parole. Je vais travailler avec tout ce qu'il y a en
moi, pour que tout aille de l'avant. Si je vois se produire cette
semaine dans la série de réunions quelque chose que je ne comprends
pas, je vais immédiatement rentrer chez moi pour vérifier si c' est
dans la formule. Je vais directement rentrer chez moi et voir si cela
se trouve dans la Bible, et voir si Dieu a promis cela. » ? S'Il l'a
promis, cela vous appartient, c'est votre privilège de croire cela.
C'est pour vous. C'est - c'est une formule que Dieu vous donne.
82
L'autre soir, je prêchais sur le sujet Pourquoi ?Et pourquoi ? Pourquoi
? Et j'ai dit aux gens que la Bible avait une formule. Dans cette
formule, il y avait le remède contre le péché et la maladie.
Voulez-vous regarder dans Moïse ? Eh bien, il avait... dans le cartable
de Moïse. Il a servi deux millions d'Israélites. Et il les a gardés là
pendant quarante ans, et quand ils sont sortis, il n'y avait pas une
seule personne faible parmi eux. S'il y a un médecin ici, ne
voulez-vous pas voir ce qu'était la prescription de Moïse ? combien des
bébés naissaient chaque nuit ? Voyez-vous ? Quelle prescription Moïse
donnait-il ? Il ne faisait pas de transfusions sanguines et tout là-bas
pour ces cas graves, et - et il n'avait pas besoin de faire des
césariennes et toutes ces choses. Quelle était la formule qu'il avait ?
Voulez- vous savoir ce que c'était? C'est écrit juste ici dans Genèse
ou plutôt dans Exode. C'est écrit ici : « Je suis l'Eternel Ton Dieu
qui guérit toutes tes maladies. » C'était cela la formule qu'il avait.
C'est cet Homme que nous voulons élire dans cette - pour notre
campagne. Tous ceux qui veulent L'élire dans leur cœur, Le choisir
comme leur Seigneur ressuscité, votre Guérisseur ressuscité, votre Dieu
ressuscité, qui est mort pour vous et qui est ressuscité le troisième
jour et qui est vivant... Voulez-vous L'élire, dire : « Seigneur, viens
dans cette salle chaque soir. Entre dans mon cœur. Donne- moi la foi et
le courage. Donne-moi une ambition. Fais quelque chose pour moi. Je
veux être béni par Ta puissance. » Levez la main, si vous voulez
L'accepter comme cela, disons partout, où que vous soyez. Que le
Seigneur vous bénisse.
83
Maintenant, demain soir, le Seigneur voulant, ils seront ici pour
distribuer les cartes de prière à 18 h 30. Et ensuite, nous
commencerons la ligne de prière aux environs de 20 h 30 - aux environs
de 21 h 30, je pense, ou 21 h 00, et aux environs de 21 h 30, nous
aurons terminé. Eh bien, je pensais que ce soir je dirais ces choses,
j'érigerais une petite tribune, pour vous faire savoir ce que nous
croyons. Nous croyons en Jésus-Christ et dans chaque promesse qu'il a
faite. Nous croyons que le Nouveau Testament est un - un antitype de
l'Ancien, qu'il part de l'Ancien Testament. L'Ancien est l'ombre du
Nouveau, et les choses que Dieu a faites dans les deux sont ici ce soir
sous la forme du Saint-Esprit, la même Colonne de Feu, le même Dieu, la
même guérison, les mêmes bénédictions, la même puissance salvatrice.
Tout ce qu'il était, Il l'est aujourd'hui et le sera éternellement.
Et nous ne croyons pas que ces choses sont dans l'homme. Nous croyons
que l'homme a des dons, mais Dieu a déjà acquis notre salut et notre
guérison au Calvaire, et je voudrais que vous L'élisiez dans votre
coeur ce soir en disant: « O Dieu, envoie Ta puissance. Envoie Tes
bénédictions. Je vais croire et accepter cela comme ma propriété
personnelle venant de Toi. C'est une promesse que Tu m'as donnée. »
84
Que le Seigneur vous bénisse. Maintenant, je désire que vous vous
imposiez maintenant les mains les uns aux autres, partout dans la
salle, où que vous soyez. Maintenant, s'il y a quelqu'un ici qui est
malade et affligé, la Bible a dit : « Voici les miracles qui
accompagneront ceux qui auront cru. »
La Bible n'a jamais dit : « Voici les miracles qui n'accompagneront que
frère Branham, frère Roberts ou votre pasteur ou le pasteur de
quelqu'un d'autre. Voici les miracles qui les (au pluriel)
accompagneront. » Etes-vous un croyant ? Dites : « Amen. » Alors, ces
miracles vous accompagneront. « Ils imposeront les mains aux malades,
et les malades seront guéris. » Croyez-vous cela ? Alors quand je
prierai ici pour vous tous, chacun de vous... Maintenant ne priez pas
pour vous-même, priez pour la personne à qui vous avez imposé les
mains. Voyez- vous ? Dites : « Seigneur, donne à cette personne à qui
j'ai imposé la main, donne- lui le désir de son cœur. » Dites cela.
Dites : « Donne-lui... Si elle est malade, accorde-lui la guérison. »
Si vous connaissez la personne, dites : « Guéris cette personne. » Et
la puissance de Dieu guérira chacun de vous.
Et demain soir, vous reviendrez ici, en disant : « Frère Branham, avant
que quoi que ce soit n'arrive, avant même que je ne voie une quelconque
œuvre glorieuse du Saint-Esprit, j'ai déjà témoigné de cela dans ma
vie, qu'il m'a guéri hier soir, juste au moment où nous essayions de
L'élire ; je L'ai accepté dans mon cœur, et quelque chose est arrivé.
Je - je... Il a opéré sur moi hier soir, et tous mes doutes sont
ensevelis dans la fontaine, et je suis maintenant une nouvelle créature
en Christ Jésus. »
85
Pendant que nous avons la tête inclinée, s'il y a un pécheur ici,
souvenez- vous maintenant de votre Créateur, alors que c'est le moment
où vous pouvez le faire, car l'heure vient bientôt où il ne vous sera
pas permis de faire ceci. Y a-t- il un rétrograde ? Revenez à Dieu ce
soir. Ne voulez-vous pas le faire ? Alors venez tôt le matin à l'église
et dites : « Pasteur, maintenant je reviens. Je désire renouer avec ma
communion fraternelle. »
Si vous êtes un pécheur, allez à l'église de votre choix et dites :
«Baptisez- moi, pasteur, je désire devenir membre de l'église. Je
désire servir Dieu. » Et puis, demain soir, allez chercher 4 ou 5
autres pécheurs et amenez-les. Observez et voyez si le Saint-Esprit
n'agit pas dans l'auditoire, et ne manifeste pas Jésus- Christ le même
qu'il était hier, aujourd'hui et éternellement.
86
Notre Père céleste, sur base de Ta Parole, sur base de Ton Sang versé,
sur base des souffrances que Tu as endurées au Calvaire, de Ton
triomphe sur la mort, sur le séjour des morts et la tombe, et sur
Satan, sur toutes les oeuvres de Satan, du péché jusqu'à tous ses
attributs, à la maladie, aux déceptions, aux frustrations nerveuses, et
à toutes les sombres inquiétudes qui accompagnent cela, tous les doutes
et tout...
Nous T'érigeons ici ce soir une tribune pour Ton Fils bien-aimé, le
Seigneur Jésus. Nous portons notre choix sur Lui, ô Seigneur, pour
cette campagne. Et nous sommes heureux, Seigneur. Nous ne voulons
personne d'autre. Nous ne voulons que Jésus. Nous L'aimons. Nous
croyons en Lui de tout notre cœur. Nous L'avons élu comme notre Sauveur
; il n'y a pas d'autre sauveur. Il n'existe aucune église, aucun credo,
aucune dénomination, aucun pasteur, aucun pape, aucun prêtre, aucun
rabbin, il n'y a rien qui puisse nous sauver en dehors du Sang du
Seigneur Jésus. Il est notre Sauveur. Nous L'aimons, et nous savons que
cette guérison divine T'appartient. Elle est à Toi. En effet, nous
lisons dans Psaume 103.3 : « Je suis l'Eternel qui guérit toutes tes
maladies. » C'est pourquoi, Seigneur, nous Te confions notre cas. Tu es
notre Médecin, notre Grand Médecin.
Tu es ici ce soir. Tes enfants croyants obéissent à Ta Parole, en
imposant leurs mains les uns aux autres, ici depuis les
ministresjusqu'aux laïcs de l'église ; tout le monde, les pasteurs, les
évangélistes, tous ont les mains les uns sur les autres, les ménagères,
les enfants, tous ont les mains les uns sur les autres parce qu'ils
croient en Celui que nous avons tous élu, notre Seigneur, notre
Guérisseur.
87
Maintenant, Satan, tu sais que tu es dévoilé, et tu n'es de toutes
façons qu'un bluffeur, et nous dénonçons ici ton bluff. Tous, nous
L'élisons dans notre cœur comme le Guérisseur, comme le Sauveur, comme
le Roi, comme le Maître, le Seigneur, la Propriété, l'Autorité.
Maintenant, tu dois sortir, Satan, tu ferais mieux de te préparer à
partir, car tu es obligé. La Parole de Dieu doit s'accomplir. Je te
somme donc, par le Nom de Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, à
travers les souffrances qu'il a endurées à notre place, et Sa victoire,
Lui qui t'a dérobé de - ou plutôt dépouillé de tout droit légal que tu
avais, tu n'as plus aucun droit légal. Tu es un être vaincu, et nous te
sommons par Jésus-Christ de sortir de ce peuple, de les quitter, tandis
qu'ils ont leurs mains les uns sur les autres. Au Nom de Jésus-Christ,
sors d'eux ! Je les libère pour la gloire de Dieu. Au Nom du Seigneur
Jésus.
88
Gardez la tête inclinée. Vous avez senti Sa bonté vous pénétrer. Croyez
cela, peu importe combien cela semble drôle. Nous ne nous basons pas
sur le fait que cela paraît drôle ; nous nous basons sur le fait que
c'est réel. C'est la Parole de Dieu.
C'était un peu drôle pour Noé de dire qu'il allait pleuvoir ; mais il a
plu. Cela avait l'air étrange pour Abraham qui cherchait une cité, et
qui disait qu'il allait avoir un enfant alors qu'il avait cent ans, et
que Sara en avait quatre-vingt-dix ; mais il l'a eu. C'était drôle pour
Moïse de dire qu'il descendait en Egypte pour l'envahir ; mais c'est ce
qu'il a fait. Dieu l'avait dit. C'était un peu étrange pour les enfants
hébreux de dire : « Notre Dieu va nous délivrer de cette fournaise
ardente. » Mais IL l'a fait. Daniel est sorti vivant de la fosse aux
lions après y avoir passé toute la nuit avec de méchants lions affamés.
Mais il en est sorti. Jean est sorti de...?... cuve d'huile après avoir
brûlé pendant vingt-quatre heures, mais il en est sorti. Lazare est
sorti de la tombe après avoir été mort pendant quatre jours, mais il en
est sorti. Jésus est ressuscité le troisième jour après qu'il a été
crucifié et que Son corps percé par une lance romaine a été embaumé. Le
témoin de la terre a dit : « Il est mort » ; Dieu a dit : « Il est mort
» ; la nature a dit : « Il est mort » ; la terre a dit : « Il est mort
» ; les Romains ont dit : « Il est mort », et tout a dit qu'il était
mort, mais IL vit encore pour toujours. Comment va- t-Il le faire ?
Mais IL l'a fait.
89
Que Dieu vous guérisse maintenant, c'est la Parole de Dieu qui fait
cela. Vous avez donc droit à cela. Acceptez-vous cela ? Acceptez-vous
votre guérison ? Peu m'importe que vous soyez infirme, que vous soyez
aveugle, combien... ce qui ne va pas en vous, cela m'importe peu de le
savoir. Voulez-vous bien vous tenir sur votre propre... maintenant même
et dire : « J'accepte ma guérison sur base de la Parole de Dieu. »
Tenez-vous debout, si vous croyez cela. Amen. Amen. C'est bon. C'est
merveilleux. Eh bien, c'est bon. Bon.
A présent, vous qui n'êtes pas malade, mais qui désirez L'accepter
comme votre Seigneur dans votre cœur, qui croyez...?... la tribune, qui
voulez élire Jésus pour qu'il soit le Chef de cette campagne, pour
qu'il soit le Guérisseur pendant cette campagne, pour qu'il soit
Seigneur pendant cette campagne, vous autres, tenez-vous debout, vous
qui voulez faire cela. Dites : «Je L'accepte comme mon Seigneur, mon
Guérisseur, mon Tout, mon Sauveur, et tout dans cette campagne. » C'est
merveilleux. Tout le monde est debout. C'est bien. Oh ! je sens -
je...?... Je crois que nous allons voir arriver quelque chose ici.
Combien sentent cela, croient cela ? Je le crois de tout mon cœur.
90
Pendant que les gens sont en train de Le louer, donnez-nous un accord,
Je L'aime, je L'aime. Connaissez-vous ce cantique? Très bien, tous
ensemble maintenant.
Je L'aime, je L'aime,
Parce qu'il m'aima le premier
Et acquit mon salut
Sur le bois du Calvaire.
Fredonnons cela maintenant. [Frère Branham et l'assemblée fredonnent. -
N.D.E.]
.. .m'aima le premier
Et acquit...
N'oubliez pas, pour demain soir à 18h30, les cartes de prière. Je
m'attends à de glorieuses choses de la part du Seigneur.
Sur le bois du Calvaire.
91
Pendant que nous avons la tête inclinée, nous allons remettre le
service à notre campagne, ou plutôt, à votre organisateur, frère Roy
Borders. N'oubliez pas, les cartes de prière seront distribuées demain
soirà 18 h 30, ici dans l'auditoire, et la prière pour les malades
débutera demain soir. Très bien, que le Seigneur vous bénisse, et au
revoir. Frère Borders...