Année du jubilé
1 Bonsoir, mes amis. Je suis heureux d’être ici ce
soir, et d’avoir été si bien accueilli. Tout le monde voulait entrer.
J’en éprouve une grande satisfaction.
2 Je n’ai pas eu tellement l’opportunité de parler,
ou d’étudier, ou de faire quoi que ce soit d’autre, parce que tous mes
services ont été remplacés. J’aime beaucoup parler, vous savez. Tout le
monde sait ça. Je suppose que… Maman a dit que j’ai parlé avant de
marcher. Vous savez ce que dit le vieux dicton là-dessus. Donc je suis
très heureux de savoir que Dieu a changé mon cœur, que mes
conversations se portent sur Lui. Vous voyez? Et je veux mourir en
parlant de Lui, chantant Ses louanges et faisant ce qui est juste.
3 Nous n’avons pas beaucoup de temps, car nous avons
un service de communion ce soir. Mercredi soir sera un service
d’enseignement, où nous enseignerons, si le Seigneur le veut.
4 Maintenant, ce soir, pour un court temps, quelques
minutes, le Seigneur voulant, je désire… C’est un peu inattendu, vous
savez, car c’est toujours… Je crois que la Bible a dit: «Insiste en
toute occasion, favorable ou non. Sois disposé à donner, ou prêt à
donner raison de l’espérance qui est en toi.» Et alors si je peux
témoigner de l’espérance qui est en moi, alors ce sera une bénédiction
pour moi de vous en parler, et j’espère que ce sera une bénédiction
pour vous de la recevoir, et de reconnaître que votre foi correspond
avec l’espérance que j’ai. Et cette foi qui est en moi est aussi en
vous, et nous sommes concitoyens du royaume de Dieu.
5 J’étais heureux d’entendre parler de ces campagnes
de réveil qui auront lieu à l’église méthodiste de New Albany. Je n’ai
pas compris quand aura lieu celles de Louisville, mais vous l’avez
peut-être entendu, ce que frère Fleeman vient juste de nous dire. Si
vous restez dans le voisinage où auront lieu ces réunions de réveil,
allez-y. Allez-y et soyez représentés avec les enfants de Dieu, pour
montrer de quel côté nous sommes. Nous sommes du côté du Seigneur, et
nous voulons être représentés avec Son peuple.
6 Maintenant, mercredi soir, comme frère Neville l’a
dit, c’est un service d’enseignement. Je pense que ça ressemble à une
classe d’enseignement, n’est-ce pas, frère Neville? [Frère Neville
répond: «Oui» - Éd.]. C’est très bien.
7 Enseigner la Parole édifie toujours l’église.
«L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort
de la bouche de Dieu.» Et ce matin nous parlions de l’infaillibilité de
cette Parole, et qu’elle doit venir à son accomplissement.
8 Et après les chants, je pensais: «Eh bien, de quoi
je vais parler?» Et j’en suis arrivé à cette pensée: Il est dit que
tous les saints auront un sceau sur leur front. Voyez-vous? Lorsque
nous arriverons là-bas, tous les saints auront le sceau sur leur front.
9 Et je pensais que ce soir j’aimerais lire une
petite portion des Écritures de la Bible, ici, quelque part, et là dans
les Évangiles. Et Jésus, après avoir terminé Son sermon, a dit:
«Aujourd’hui, ceci, ces paroles sont accomplies.»
10 Maintenant, Christ, au commencement de Son
ministère… Naissait, en effet, dans le monde, le Fils de Dieu. Et Jésus
le Seigneur est venu au monde. Et huit jours plus tard, à Sa
circoncision, Il lui a été donné… Il est né Christ le Seigneur, en
réalité, et on L’a appelé Jésus. Jésus était Son nom. Christ était Son
titre, ce qu’Il était. Il était le Christ, l’oint de Dieu, quand Il est
né.
11 Maintenant, sachant que le service de communion
dure habituellement assez longtemps, je ne veux pas être trop long,
mais juste assez pour un bon…, ce que nous ressentons quand l’Esprit
descend parmi nous, afin de pouvoir avoir les services.
12 Maintenant, rappelez-vous de tous les autres
services qui sont annoncés, les campagnes de réveils partout, les
malades et les affligés. Il vient juste de me dire qu’il avait visité
un foyer dernièrement, où un garçon possédé du démon voulait être
délivré. Maintenant, la Bible nous dit de nous réunir et de prier pour
ces gens.
13 Vous savez… et puis il y a une petite femme du
nom de Georgie Carter qui a été guérie, par une vision, oh, il y a bien
des années. Et elle a été délivrée d’un lit d’affliction où la retenait
la tuberculose; elle était couchée là depuis huit ans et neuf mois, ne
s’étant jamais levée du lit. Et je suis allé prier pour elle. Vous
connaissez l’histoire, que le père et la mère ne croyaient pas en la
guérison divine, et je n’étais pas tellement le bienvenu. Et la fille
voulait être guérie.
14 Alors un jour, chez le frère Wright, j’étais là
pour un service de baptême, et la fille a voulu se faire baptiser. Et
elle ne pouvait pas sortir du lit, bien entendu. Elle n’en était pas
sortie depuis huit à neuf ans.
15 Et j’avais prié pour elle dans le désert, ou les
bois. Et sœur Wright a sonné la cloche afin que nous venions souper. Et
je priais simplement ainsi. La présence du Seigneur était si proche,
que je n’ai même pas remarqué que la cloche sonnait. Et il commençait à
faire sombre. Et j’ai vu une Lumière qui brillait au travers un buisson
de cornouillers, et disant: «Va vers les Carter.»
16 Frère Wright, vous étiez avec moi. [Frère Wright
dit: «Oui, monsieur.» - Éd.] Et lorsque nous sommes arrivés là-bas,
exactement comme la vision l’avait dit, c’est de cette manière que cela
s’est déroulé. Et Georgie a été guérie instantanément de son état
infirme, depuis neuf ans et huit mois, sans bouger du lit. Et elle
n’est jamais retournée au lit, pour autant que je sache, à moins
d’avoir un mauvais rhume ou quelque chose. Pas jusqu’à présent.
17 Et j’ai compris qu’elle est sérieusement malade.
Lorsque nous avons eu les réunions chez notre frère Wright, ici, avant
que je quitte pour l’outre-mer, la fille était là. Et je pouvais… J’ai
dit à frère Wright, après qu’elle soit partie, quelque chose dans
l’Esprit du Seigneur me pressait continuellement d’aller vers Georgie.
Et maintenant j’ai su qu’elle est dans la dernière phase d’un cancer du
sein. Et elle avait abandonné, prête à mourir, et acceptait sa mort.
18 Et elle a dit qu’elle a entendu dire que j’étais
revenu. Et Dieu bénisse son petit cœur, elle est sortie du lit, et elle
a dit qu’elle croyait qu’elle allait maintenant être guérie. Ça, c’est
d’avoir beaucoup de foi, de croire que Dieu va entendre les prières des
mortels. J’aime Georgie, comme ma sœur. Et je veux que vous vous
unissiez à moi en prière, afin que Dieu épargne sa vie. S’Il voulait
simplement me dire ce que je dois dire lorsque j’arriverai là.
19 Tant d’autres! M. Wiseheart, frère Jim Wiseheart,
qui avait l’habitude de venir ici, le fils de son frère est là à
l’hôpital. Il vient d’appeler, il a la maladie de Hodgkin. C’est pire
que le cancer, vous savez.
20 Nous avons eu un cas comme cela qui a été guéri,
juste ici au tabernacle récemment. Vous vous souvenez de la jeune
fille, le docteur lui avait donné trente jours à vivre; c’était une
élève de l’école secondaire, ici. Et sa mère est venu et a donné sa vie
à Christ et elle a été baptisée, et la fille aussi. Et ils ont dit: «Ne
lui dites rien, ne lui faites pas savoir que la mort est sur elle.» Et
avant cela, descendant à travers la ligne, ici, ce matin-là, le
Saint-Esprit l’a saisi, savait ce qu’elle avait fait, et ainsi de
suite. Et elle fut guérie instantanément, au point qu’ils ne trouvèrent
pas une trace de cette maladie. Et cela fait environ deux à trois ans.
Et j’ai rencontré la fille, il y a environ un an. Je pense qu’elle est
mariée maintenant et va très bien, cela ne s’est plus reproduit.
21 Maintenant, Dieu peut guérir la maladie de
Hodgkin. Cela ne fait pas de différence. «Je suis le Seigneur qui
guérit toutes tes maladies.» Alors parlons Lui un petit peu, en faveur
des malades, et pour le déroulement du service.
22 Maintenant, bienveillant Père céleste, comme nous
sommes assemblés ici dans ce joli petit endroit, peut-être pas
grand-chose à regarder pour les yeux, mais, Père, nous nous sentons
comme chez nous, ici, sachant aussi que Tu nous a bénis tant de fois.
Nous nous sentons, à l’égard de ce petit endroit, comme Jacob, ce
soir-là, après s’être sauvé de son frère; ayant une vision, voyant les
anges de Dieu montant et descendant sur une échelle; il a roulé les
pierres ensemble, et a dit: «Ceci est la maison du Seigneur.» Père, je
prie que Tu bénisses ceux qui se sont assemblés ici dans la maison du
Seigneur, ce soir, à Béthel.
23 Entend nos prières pour ceux qui sont malades; ce
jeune homme possédé d’un démon qui est en visite chez notre frère.
24 Et nous prions pour la petite Georgie, Seigneur.
Oh Dieu, ne laisse pas la mort l’engloutir. Tu l’as épargnée, il y a
douze, quatorze ans maintenant, et je prie que Tu continues. Toi qui
pouvais faire sortir la tuberculose d’elle, peux chasser le cancer
d’elle. Tu es Dieu. Et nous T’aimons, Père, et nous demandons cela avec
une foi inébranlable.
25 Que là, dans l’hôpital, ce jeune homme, ce jeune
soldat gisant là, mourant, sans espoir, mais, Père, c’était dans une
heure comparable que Tu as parlé à Paul, et dit: «Prend courage, Paul.»
Parle encore, Seigneur. Je prie que Tu épargnes la vie de ce garçon.
Accorde-Le. Fait qu’il ne meurt pas, Seigneur. Qu’il vive, afin que la
gloire de Dieu apparaisse dans sa vie.
26 Aide-nous à présent ce soir dans le service.
Pardonne-nous nos péchés. Ne connaissant aucune parole à dire, nous Te
remettons toutes choses, et demandons que la gloire revienne à Toi, car
nous le demandons dans le Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.
27 Maintenant, j’aime tellement parler de Celui que
nous adorons ici, le Seigneur Jésus. Il est tellement bon envers nous,
et nous L’aimons tous. Je suis sûr, ce soir, que ce serait du plus
profond de nos cœurs de réaliser qu’Il est au milieu de nous, si nous
pouvions seulement Le voir. Mais Il est ici, je vous en assure. Que Son
Esprit qui remplit la terre, la mer et le ciel, est dans cet auditorium
ici avec nous ce soir. Et nos louanges sont acceptables devant Lui, et
Il aime être adoré.
28 Maintenant, quelques pensées fondamentales sur la
raison pour laquelle nous sommes ici. La maison de Dieu est une maison
de correction. Le jugement commence par la maison de Dieu.
29 Et je pense, à l’heure où nous vivons, et surtout
dans ces heures sombres et noires, après avoir voyagé et observé les
nations, il ne reste plus qu’un seul espoir que je puisse voir, et
c’est la deuxième venue du Seigneur Jésus. Et il est aussi sûr qu’Il
vienne, que lorsqu’Il est venu la première fois. Je crois cela de tout
mon cœur, avec toute ma vie.
30 Car Sa Parole, comme nous l’avons vu ce matin,
doit être accomplie. Ce sont les pensées de Dieu manifestées par Sa
Parole, et amenées à la réalité. Nous avons eu le sujet, ce matin, s’il
y a des étrangers, Au commencement était la Parole, et la Parole était
avec Dieu, et la Parole était Dieu. Maintenant, la Parole était le
commencement. Mais avant d’être une parole… Une parole est une pensée
rendue manifeste. Dieu devait le penser avant d’en faire une parole.
Ensuite Il prononça la Parole, et elle se matérialisa.
31 Maintenant, Le même qui a envoyé le Seigneur
Jésus ici, par Sa parole parlée, - elle se matérialisa et elle est
devenue le Fils de Dieu, Lequel est mort, comme un innocent pour les
coupables, pour nous racheter et nous ramener à la communion avec Dieu,
afin que nous puissions, nous qui étions alors éloignés de Dieu, que
nous puissions maintenant nous approcher de Dieu, par l’offrande du
Sang du juste Fils de Dieu. Aussi certain que Jésus est venu la
première fois comme Rédempteur, Il revient une deuxième fois comme
Époux. Il revient.
32 Et même si souvent nous pensons: «Oh, ça fait
très longtemps, ça fait des années que l’on pense ça.» - C’est ce
qu’ils pensaient avant Sa première venue. Et ils sont sensés penser la
même chose à Sa seconde venue. Parce que, la Bible dit qu’ils diraient:
«Il n’y pas de différence depuis que nos pères se sont endormis.» Mais
alors, à l’heure où vous n’y penserez pas, cela va arriver. Maintenant
c’est dans notre intérêt de…
33 En Amérique, comme chrétiens américains, Dieu va
réclamer beaucoup de nos mains, parce que nous avons la vraie lumière
de l’Évangile et nous ne l’utilisons pas comme nous devrions le faire.
Alors, ce soir, je veux parler au chrétien, concernant comment vous
pouvez ne pas mettre à votre profit votre temps de repentance, et
comment vous pouvez être absolument rejeté, n’ayant aucune part avec
Christ, en faisant le mauvais choix.
34 Maintenant, ces choses sont un peu dures. Mais
cela doit être dur parfois, pour nous faire apprécier le Seigneur Jésus.
35 Un frère m’a rencontré aujourd’hui, comme je
sortais, il a dit: «Frère Branham…» Il avait des fardeaux financiers.
Il a dit: «Après avoir entendu parlé des pauvres gens en Inde et ainsi
de suite, il a dit, mais même à ça, chaque fois…, il a dit, j’ai une
bonne santé, et, mais il y a toujours quelque chose qui m’arrive.»
36 J’ai dit: «Chaque fils qui vient à Dieu doit être
châtié de Dieu.»
37 Chacun, nous devons être éprouvés; le fouet de
Dieu nous frappe, même s’il nous semble que l’on est innocent. Dieu le
fait pour prouver que nous sommes fils. «Ceux qui ne peuvent supporter
le châtiment sont des enfants illégitimes», ou pas de véritables fils
de Dieu. Mais cet homme ou cette femme qui peut supporter la
correction, et que tout va mal, et qui peut encore regarder en haut et
dire: «Seigneur, je T’aime», c’est celui-là. Celui qui persévérera
jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.» Maintenant, j’aime cela, pas
vous? [Amen.]
38 Et sachant cela, que l’épreuve produit la
patience, la patience produit l’espérance… L’espérance ne trompe point.
Voilà. Vous voyez? «Les épreuves produisent la patience.» Soyez
patient. Et l’espérance ne trompe point. Et nous avons l’espérance, ce
soir. Dans toutes nos épreuves, cependant, l’espérance fait son œuvre.
Les épreuves nous rendent patients, en attente de la venue du Seigneur.
39 Lorsqu’Il sera révélé du Ciel la deuxième fois, en
gloire et en majesté, la mer va rendre ses morts. Les corps
corruptibles de ceux qui dorment en Lui seront changés et rendus à
l’image de Son glorieux corps, par quoi Il est capable de soumettre
toutes choses à Lui-même. Et que sommes-nous, ce soir, si ce n’est
d’être des chrétiens heureux, réjouis, attendant ce grand jour de la
venue du Seigneur.
Jésus, ici, parle encore de la Parole.
40 Récemment, un aimable frère est venu me voir
quelques moments. Il est peut-être dans le bâtiment maintenant. Je ne
le vois pas. Mais il a dit: «Frère Branham, j’apprécie la Parole.» -
C’est cela, la Parole! La Parole est établie. C’est la chose qui… Vous
ne pouvez pas avoir la foi seulement sur une chose que quelqu’un a dit.
Cela doit avoir une fondation. Et quelle autre fondation serait plus
solide que la Parole de Dieu? Alors que les cieux et la terre
passeront, mais que Sa Parole, elle, n’aura pas plus de fin que
l’éternité en a. Elle va se poursuivre sans s’arrêter, pour toujours,
Elle demeure la même à jamais. Remarquez, Jésus…
41 Comme nous devons nous hâter rapidement vers le
texte, maintenant, à cause du service de communion. Et c’est notre
part. Tout homme, maintenant, femme, garçon ou fille, qui invoque le
Nom de Jésus, préparez maintenant vos cœurs pour le repas du Seigneur.
Oh, c’est une chose merveilleuse! Dieu a dit… Jésus-Christ a dit:
«Celui qui mange Ma chair et boit Mon sang a la Vie éternelle, et Je le
ressusciterai au dernier jour. Et celui qui ne mange pas n’a aucune
part avec Moi. Et celui qui mange et boit indignement mange et boit un
jugement contre lui-même.» Quel temps! Maintenant préparons-nous pour
ce grand et glorieux événement qu’on aura dans quelques instants. L’un
des plus grands, je crois, que nous avons dans le tabernacle, c’est le
soir de la communion.
42 Maintenant, dans les jours anciens du ministère
de notre Seigneur, ici, Il était à nouveau venu à Capernaüm, je pense.
Et Il s’est assis dans le temple, le jour du sabbat. Et le ministre du
temple Lui a remis le rouleau pour la lecture.
43 Avez-vous remarqué, nous avons quelques-unes de
ces coutumes? Jésus lisait les Écritures, et ensuite basait Son
enseignement sur l’Écriture. C’était parfois contraire à ce que les
juifs pensaient que c’était, mais, cependant, qui aurait pu L’accuser.
Il était le Seigneur de gloire.
44 Et Il a lu du rouleau où Ésaïe disait:
Il m’a oint pour prêcher l’année de grâce du
Seigneur.
45 Ensuite, après avoir lu, Il a refermé, roulé le
rouleau et l’a déposé; Il s’est tourné vers les gens, et Il a dit:
Aujourd’hui cette parole a été accomplie devant vous.
46 Maintenant, Ésaïe, il y a bien des années,
probablement entre cinq à huit cent ans avant ceci, avait prophétisé
sous inspiration que Christ, quand Il viendrait, serait oint «pour
prêcher l’année de grâce du Seigneur». Alors cela devait venir
exactement de cette manière, car Dieu, à travers Son prophète, avait
prononcé Sa Parole. Et Sa Parole doit s’accomplir.
47 Comme nous l’avons vu, ce matin, sur Ésaïe, que
le peuple… Bien que Jésus avait fait de nombreuses et puissantes œuvres
devant eux, néanmoins ils ne pouvaient pas croire, parce qu’Ésaïe a
dit: «Qui a cru à notre rapport? À qui le bras du Seigneur a-t-il été
révélé?» Il dit: «Ils ont des oreilles mais ne peuvent entendre, ils
ont des yeux mais ils ne peuvent voir, ce qui les feraient se
convertir.» Parce que Ésaïe a dit cela, les gens ne pouvaient pas
comprendre les miracles et les choses que Jésus faisait devant eux.
Savez-vous, cette même prophétie…
48 Remarquez, la prophétie se répète elle-même.
Saviez-vous que les paroles de Dieu se répètent, reviennent dans des
cycles? Par exemple, il est arrivé, dans les Écritures… J’ai lu
là-dessus, j’essayais de lire en oblique, en descendant au travers de
la bible, où cela disait, dans Matthieu, le chapitre 1, je crois, où
cela était accompli par le Seigneur, par le prophète: «J’ai appelé Mon
Fils hors d’Égypte», parlant de Jésus étant appelé hors d’Égypte. Cela
se référait aussi, lorsque Dieu a appelé Israël à sortir, car Israël
était Son Fils. Et l’Écriture à laquelle Matthieu se référait était
l’Écriture même où Il appelait Son fils Israël hors d’Égypte. Il a
aussi appelé Son Fils Jésus hors d’Égypte. Vous voyez?
49 Et ces Écritures, ce soir, que nous avons lu de
notre bible, sont accomplies à nouveau dans les jours des Gentils. «Ils
ont des yeux mais ils ne peuvent voir. Ils ont des oreilles mais ne
peuvent entendre.» Et Dieu fait des miracles et des signes et des
prodiges, et les gens ferment tout simplement leurs yeux à cela, parce
que la prophétie a dit qu’il en serait ainsi.
50 Maintenant, il a été prophétisé de Jésus par
Ésaïe de «prêcher l’année de grâce.» C’est sur quoi nous voulons
maintenant traiter ce soir. À présent, «l’année de grâce» signifiait
ceci, cette période comprise entre ce temps, un intervalle d’années.
«L’année de grâce», c’est l’année appelée, dans les Écritures
anciennes, «l’année du jubilé». Cela revient chaque… Il y avait une
année du jubilé tous les sept ans.
51 Et à tous les sept ans, ils laissaient reposer la
terre. Ils ne cultivaient pas de fruits dessus, ou ne semaient aucune
récolte. Ils laissaient leurs récoltes se reposer, dans le champ, tous
les sept ans, et c’était la période du jubilé.
52 Et chaque fois qu’il y avait un esclave qui avait
été vendu, ou un Hébreu, un homme qui avait vendu ses enfants pour
l’esclavage…
53 Maintenant, ça semble terrible, mais j’étais là,
il y a quelques soirs, et je voyais se produire la même chose. Quand
des hommes emmènent leurs filles, de jeunes femmes, et les mettent sur
le marché d’esclavage, et les déshabillent, et les vendent comme
esclaves. Un des gars qui était… il n’est pas de notre groupe, mais il
s’était uni à nous, cette fois-là. Il avait acheté une jolie jeune
femme, pour la somme de trente-cinq dollars, et avait des papiers
légaux comme vous avez un titre de propriété sur une voiture.
Quelques-unes se vendaient dix dollars. D’autres étaient simplement
données. Et, de toute façon, là où le Nom de Jésus-Christ n’est pas
respecté, les êtres humains et les femmes ne sont plus ou moins que des
animaux.
54 Et comme nous devrions louer Dieu pour le pays
dans lequel nous vivons, pour la moralité et ces choses. C’est honteux
la façon que nous nous conduisons envers les libertés de Dieu.
55 Maintenant, ils vendaient un esclave. Donc, cette
fille-ci, à présent, elle peut devenir une épouse, ou elle peut être
une servante. Ils la vendent, vérifient ses dents, sa force musculaire,
pour voir si elle peut travailler ou non, ou si elle est vierge ou non,
et ainsi de suite. Vous pouvez les acheter, en prendre autant que vous
voulez, autant que vous pouvez en prendre, autant que vous pouvez vous
en payer.
56 Et la même chose existait au temps de la loi,
lorsqu’ils prenaient un esclave et le vendaient. Puis, aux sept ans, il
y avait une année du jubilé. Maintenant, c’était un temps glorieux, et
ça a une signification importante pour les gens d’aujourd’hui. Un temps
glorieux.
57 Maintenant, les esclaves étaient dans le champ,
ou à leurs tâches, à l’ouvrage, et peut-être courbés sous la corvée du
surveillant, le propriétaire, qui était totalement seigneur et maître
sur eux, parce qu’il avait un papier légal qui montrait que cet esclave
lui appartenait. Il le traitait comme un cheval, ou comme il voulait.
C’était un esclave.
58 Mais toutefois, tous les sept ans, c’était la loi
de Dieu qu’il y ait une année du jubilé. Et lorsque venait l’année,
alors le sacrificateur parcourait la terre, en sonnant la trompette, et
chaque esclave qui avait été acheté à un prix et qui était devenu un
serviteur avait le privilège de devenir libre et de rentrer chez lui,
de retourner vers ses bien-aimés. Il était racheté, par grâce. Ça ne
lui coûtait rien. Ses bien-aimés n’avaient rien à payer. C’était une
loi de Dieu. Quelle belle illustration!
59 Aujourd’hui, les hommes et les femmes de chez
nous ou d’ailleurs se sont vendus au péché, en buvant, en gageant, en
faisant la noce, en se comportant comme ils ne devraient pas, et
deviennent esclaves du diable.
60 J’ai rencontré une jeune femme, ici, il n’y a pas
longtemps, et elle m’a dit: «Frère Branham, je donnerais n’importe quoi
pour pouvoir seulement briser cette habitude de whisky.» Elle a dit:
«J’ai commencé quand j’étais jeune. Je sortais avec un gars qui buvait.
On a commencé à mélanger les boissons, et je suis devenue une véritable
esclave de la boisson. Si je n’en ai pas, a-t-elle dit, je deviens
folle. Si seulement je pouvais m’en débarrasser.»
61 J’ai dit: «Vous ne pouvez pas le faire vous-même,
mais je connais Quelqu’un qui peut vous en délivrer. Le Seigneur
Jésus-Christ est venu afin de vous délivrer.»
62 Maintenant, si vous remarquez, en symbole, cette
année du jubilé se répète maintenant à nouveau. De temps en temps il y
a un réveil qui frappe le pays. Comme ce grand réveil de Galles, qui
vient de se terminer. On pourrait avoir des Billy Graham et des Oral
Roberts à travers le pays, et peu importe l’effort, l’importance de
l’effort que l’on mettra à rassembler notre peuple, et les unir, il
faudra Dieu pour susciter un réveil.
63 On essaie d’avoir une organisation d’hommes
d’affaires chrétiens. C’est bien. Ils essayent d’avoir une association
de prédicateurs inter-confessionnelle. Tout cela est bon. Mais, frère,
tant que c’est l’homme qui est derrière ça, ça n’accomplira jamais
rien. Mais il faut que ce soit l’Esprit de Dieu qui vienne parmi les
gens.
64 Maintenant, durant ce grand réveil de Galles,
c’était un temps de jubilé pour le peuple de Galles. Ils ont commencé
avec un tout petit groupe de gens illettrés, en prêchant simplement
l’Évangile. Et la puissance et la gloire de Dieu ont commencé à tomber,
au point où les hommes d’affaires allaient au travail et s’assoyaient à
leur bureau, et pleuraient comme des bébés, et fermaient boutique, leur
rendez-vous. Des fermiers dans leur champ s’assoyaient sur leurs
charrues. Des pécheurs grossiers arrêtaient leurs attelages et en
descendaient, et levaient les mains vers Dieu, et imploraient la
miséricorde. Ceux qui étaient dans les rues, et partout. Les sifflets
commençaient à siffler, et le reste. Le réveil était en cours.
65 C’est ce que l’Amérique a besoin, ce soir. Elle
n’a pas besoin d’un Billy Graham, ni d’un Oral Roberts. Ce dont elle a
besoin, ce soir, c’est du Saint-Esprit au milieu des gens, réclamant
l’année de liberté. C’est exact. Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle
organisation. Nous n’avons pas besoin d’un nouveau fonctionnement. La
seule chose dont elle a besoin, c’est du Saint-Esprit dans Sa puissance
de conviction. Vous pouvez prêcher l’Évangile à en grisonner; vous
pouvez faire des signes et des prodiges à en grisonner, mais à moins
que Dieu n’agisse parmi le peuple et commence à ce mouvoir!
66 Eh bien, lorsque ce réveil a commencé, un
ministre est descendu à l’endroit où il y avait un caniveau au milieu
de la chaussée de la rue. Et il a arrêté son cheval, est monté sur ce
caniveau, a dit: «Dieu tout-puissant, cette ville est toute polluée,
ici. Fais que chaque homme, femme, garçon ou fille qui passera
par-dessus ce caniveau, tombe sous la conviction de Ton Esprit.» Il est
allé se chercher un bon et fidèle combattant, l’a mis là, pour prier.
Il est resté là jour et nuit, pour prier et jeûner.
67 Il est descendu à la ville, et a demandé la
permission de rendre grâce à table, avant que le dîner soit servi. On
lui a dit: «Très bien.»
68 Et il s’est levé, et a dit: «Seigneur Dieu, fais
que chaque homme et chaque femme qui sont assis à cette table, de venir
à Ta conviction.»
69 Et il a été dit, et cela a été repris par les
journaux, que «les hommes qui passaient par-dessus ce caniveau
arrêtaient leurs chevaux sur la route, et commençaient à pleurer et
gémir». «Les hommes et les femmes approchaient à table, s’asseyaient et
se servaient, et repoussaient leur plat, et pleuraient et criaient et
se repentaient.»
70 C’est la sorte de réveil que nous avons besoin,
ce soir, où Dieu se trouve parmi le peuple.
71 Nous pouvons commencer une réunion et accomplir
des signes et des prodiges. Je l’ai remarqué ici. Je sors, et parfois,
dans les réunions, les aveugles voient, les sourds entendent. Les gens
viennent voir, et disent: «C’est merveilleux.» Lorsque le réveil est
terminé, vous n’entendez plus parler d’eux. Ils sont retournés à leur
occupation. «Oh, pour sûr, je crois en ça.»
72 Ce n’est pas d’un nouveau prédicateur qu’il faut,
ce soir, c’est du Saint-Esprit parmi les gens, pour les secouer, les
affamer et les assoiffer de justice. «Bienheureux sont ceux qui ont
faim et soif de justice, car ils seront rassasiés.» Où que ce soit, ça
prend le Saint-Esprit pour le faire.
73 Maintenant, en ces jours-là, quand les
sacrificateurs… On prenait l’homme, il était peut-être en train de
biner dans le champ de maïs. Le maître s’avançait, le fouettait avec le
fouet, en lui disant: «Dépêche-toi, là! Plus vite que ça!»
74 Mais dès que cette trompette sonnait, cet homme
pouvait lancer sa binette par terre, et dire: «C’est fini, ce binage.»
Et ce surveillant, ce conducteur d’esclave, n’avait plus le droit de le
toucher, parce qu’il était libre. Pourquoi? - Il avait entendu la bonne
nouvelle. Le jubilé avait commencé. L’expiation était faite, et tous
les esclaves pouvaient aller en liberté.
75 Je me souviens de moi, oh, lorsque j’ai entendu
cette bonne nouvelle venir dans mon cœur. Étant un petit gars pécheur
couché sur un lit d’hôpital, et le docteur m’avait dit: «Il te reste
trois minutes à vivre.» J’ai entendu un bruit du Ciel, qui m’a dit que
l’année du jubilé était commencée.
76 J’ai accepté le Seigneur Jésus, détaché toutes
les chaînes du péché, et j’ai dit au diable: «Tu ne peux plus me faire
de mal, parce que j’ai donné ma vie à Jésus-Christ, et tu ne peux plus
me fouetter.» Depuis ce temps il m’a bluffé bien des fois. Mais il n’a
plus été capable de me toucher depuis, car il n’est qu’un bluff. Je
peux entendre son fouet claquer, et ainsi de suite, mais ça ne lui sert
à rien. Il ne peut pas m’attraper, parce que j’appartiens au Seigneur,
maintenant. C’est exact.
77 Nous voyons maintenant que le gars, une fois
libre, devait rentrer à la maison, retourner à ses bien-aimés, à sa
femme et à ses enfants. Il était libre. Il n’avait plus à être esclave.
78 Mais voici la tragédie. Si l’homme ne désirait
pas retourner mais plutôt rester là où il était, alors le maître
s’avançait vers lui, et disait: «Tu préfères rester mon esclave? -
Oui.» Alors il l’emmenait au temple, faisait une déclaration publique,
posait son oreille contre le poteau, prenait une alêne, et lui marquait
l’oreille. Ensuite il ne pouvait plus jamais être libre. Il devait être
un serviteur toute sa vie. Il devait continuer à servir ce conducteur
d’esclave, tant qu’il vivrait, s’il rejetait volontairement son appel
et son occasion d’être libre.
79 Maintenant, pensez à vous-même, juste un moment.
Depuis les dernières quarante années, aux États-Unis d’Amérique, le
rugissement du Saint-Esprit s’est constamment fait entendre,
intervenant parmi les hommes et les individus, accomplissant des signes
et des prodiges, et toutes sortes de miracles. De prostituées,
d’illégitimes qu’ils étaient, ils sont devenus des gentlemen et des
dames, des chrétiens. Parmi eux, il y avait des aveugles qui ont
recouvré la vue, des sourds, qui ont entendu. Le glorieux temps du
jubilé pour les malades et les affligés, ceux qui avait été liés par le
diable! À tous égards, qu’ils aient été malades, qu’ils aient été
aveugles, qu’ils aient été infirmes, il y a eu des milliers de miracles
qui se sont produits parmi les gens. Il y a eu un réveil continuel dans
les églises, pendant les dernières quarante années, du baptême du
Saint-Esprit. En tant que nation, en tant qu’individu, en tant
qu’assemblée, l’heure est venue, nous L’avons repoussé. On s’est
éloignés et on L’a rejeté.
80 Maintenant, la mauvaise partie de cela, mes amis,
si vous attristez le Saint-Esprit une fois de trop, alors vous
traversez la ligne de démarcation. Vous parvenez à ce lieu où il n’y a
plus de repentance pour vous, et vous serez scellé dans le royaume des
ténèbres, où vous ne verrez jamais le Seigneur Jésus. Vous ne verrez
jamais l’espoir de la Vie, et vous serez rejeté pour de bon et pour
toujours. Quel avertissement solennel! Oh, j’espère que le Saint-Esprit
enfonce cela dans votre cœur.
81 Vous qui vous tenez à la frontière, vous qui avez
pensé à plusieurs reprises: «J’aimerais être un chrétien totalement
abandonné, si seulement je pouvais me trouver du temps pour le faire.»
Oh, mon frère, ma sœur, réalisez-vous que ce pourrait être la dernière
opportunité que vous aurez de le devenir? C’est peut-être le dernier
soir que vous avez l’occasion de devenir un croyant chrétien. Ce soir
est peut-être le soir où vous avez rejeté le Message de Dieu pour la
dernière fois. Alors, vous serez, aux yeux de Dieu, marqué dans
l’apostasie.
82 Il n’y aura que deux catégories de gens dans les
derniers jours. Tous les deux vont porter une marque.
83 Il ne fait pas de doute que la marque de Dieu est
le baptême du Saint-Esprit. J’ai prêché cela ici récemment. Avec l’aide
du Saint-Esprit et de la Parole de Dieu, j’ai prouvé que le sceau de
Dieu est le baptême du Saint-Esprit. Éphésiens 4.30 dit: «N’attristez
pas le Saint-Esprit, par lequel vous êtes scellés jusqu’au jour de la
rédemption.» Sans le Saint-Esprit, vous n’êtes pas scellé. Mais le
Saint-Esprit est le sceau de Dieu.
84 Et, ensuite, tous ceux qui n’étaient pas scellés
du Saint-Esprit ont pris la marque de la bête. Et la marque de la bête
est une marque d’apostasie, qui rejette le Saint-Esprit. Voyez-vous ce
que je veux dire? - [Amen.]
85 Donc, quand l’année du jubilé… quand la sonnerie
retentit, les gens reçoivent le Saint-Esprit; et vous, délibérément,
volontairement, vous Le rejetez! Dieu n’a plus ou n’est plus sous
obligation de vous parler, alors. Et vous serez rayé. Tous les anciens
types de l’Ancien Testament ne sont que les ombres et les images du
Nouveau. Et de rejeter Christ, et de Le laisser tomber, lorsqu’Il a
frappé à votre porte, vous êtes sur la ligne de danger d’avoir
l’oreille percée. «La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend
de la Parole de Dieu.» Et Dieu mettra un bandeau sur vos oreilles, et
vous ne serez plus jamais capable de comprendre. Et vous ne ferez plus
que de critiquer l’Évangile, le reste de votre vie; et vous mourrez, et
serez perdu à jamais. Quel temps, pendant que c’est le temps du jubilé,
pendant que les portes sont ouvertes! Avez-vous réalisé que ce même
baptême du Saint-Esprit…
86 J’ai étudié l’histoire du Saint-Esprit depuis ces
quatre, cinq, six dernières années, sachant que ce temps, qui
maintenant est venu, s’en venait pour moi de mettre de côté les
services de guérisons en premier, pour un certain temps, et de prêcher
l’Évangile. Exactement. La première chose que je devais faire…
87 Les gens ont dit: «Pourquoi ne faites-vous pas
ceci? Pourquoi ne faites-vous pas cela?»
88 La première chose que je devais faire, avec ce
don divin, c’était de gagner les cœurs des gens. Si je n’avais pas
gagné leurs cœurs, ils n’auraient pas écouté. Or, Dieu l’a confirmé, et
maintenant ils me croient. Ils ont vu les choses qui avaient été
prédites venir à l’accomplissement, mot à mot. Ils ont vu la puissance
de Dieu agir et faire exactement. Maintenant, ce que vous dites, ils le
croient. Et la première chose que je devais découvrir, c’était ce dont
je parlais, car Dieu m’en tiendra responsable au jour du Jugement.
C’est vrai.
89 Le baptême du Saint-Esprit a tombé, la première
fois depuis la Pentecôte, en Russie, il y a cent ans. C’est exact.
C’est dans l’histoire. Ils avaient le baptême du Saint-Esprit, et
accomplissaient des signes et des prodiges, il y a cent ans. Et ils
L’ont rejeté, en tant que nation, ils n’en ont plus voulu. Et en se
faisant, ils sont maintenant devenus des anti-Dieu, des anti-religieux,
et des communistes indifférents, au cœur dur. Si vous n’écoutez pas
Dieu, Il vous livrera à un esprit qui va vous condamner, vous serez
livré à votre sens réprouvé, pour croire un mensonge et être condamné
par cela. C’est là où la Russie se trouve, ce soir, damnée aux yeux de
Dieu, parce qu’elle n’a pas voulu recevoir le message du jubilé du
baptême du Saint-Esprit. Ils ont été livrés à leur sens réprouvé. Ils
ont cru un mensonge, et sont condamnés par cela, aux yeux de Dieu.
90 Il est ensuite tombé sur la Turquie, et les Turcs
L’ont rejeté. Et ils ont été crucifiés, et jetés dans des citernes, et
ainsi de suite, transpercés par des épées, comme ceci, le peuple
arménien, et ainsi de suite, et tués par centaines. Et voyez ce qu’est
la Turquie, ce soir. Dépassée!
91 Maintenant, mon frère, l’Amérique a eu quarante
années de prédication apostolique à l’ancienne mode, l’année du jubilé.
Et s’ils ne Le reçoivent pas en tant que nation, et j’ai bien peur
qu’ils ne le feront pas, alors ils seront scellés au dehors, dans les
ténèbres, sous l’apostasie. Toutes nos dénominations, elles sont
correctes, mais, frère, Dieu ne s’intéresse pas aux dénominations. Il
s’intéresse aux individus. Le christianisme n’est pas une dénomination.
Le christianisme est une vie qu’un individu vit. Amen.
92 Un jour, AINSI DIT LE SAINT-ESPRIT depuis la
Parole de Dieu, l’Amérique rejettera complètement Dieu, et elle recevra
la marque de la bête, selon Apocalypse chapitre 13. Et c’est là où nous
nous dirigeons. Dieu ne peut laisser aucune nation…
93 Dieu ne fait acception d’aucune nation. Il ne
fait acception de personne. Il désire quiconque veut. Et si une nation
fleurissait et faisait tout cela et prenait position, cet empire
durerait à jamais.
94 Mais tout empire du monde sera anéanti à la venue
de ce Rocher taillé de la montagne sans l’aide de mains, qui va réduire
en morceaux tous les royaumes de ce monde. Et Christ va gouverner et
régner, et Son règne n’aura pas de fin. «Son nom sera Conseiller,
Prince de paix, Dieu puissant, Père éternel. Et le gouvernement sera
sur Ses épaules, et Son royaume n’aura pas de fin.» C’est le royaume de
Dieu qui viendra avec puissance et démonstration, mais le reste du
monde sera détruit et réduit en morceaux. Ils vont Le rejeter. Les
nations Le rejettent, les églises Le rejettent, les individus Le
rejettent; afin que Dieu puisse juger les nations, qu’Il puisse juger
les églises, qu’Il puisse juger les individus. Car un homme qui vient à
la Vérité, et refuse de marcher dans la Vérité, alors il a, selon
l’Écriture, soit blasphémé, soit rejeté le Saint-Esprit de Dieu, et il
a passé son jour de rédemption.
95 Amis, lorsque vous passez par ici, et les choses
que vous avez… Nous portons de bons vêtements, les meilleurs vêtements.
Les gens les mieux habillés au monde sont les Américains. Les gens les
mieux nourris au monde sont les Américains. Ils conduisent les
meilleures voitures au monde. Ils ont plus d’argent que n’importe qui
dans le monde. C’est vrai. Nous avons le meilleur de tout ce qu’il y a
dans le monde. Nous avons quelques-unes des meilleures églises au
monde. Nous faisons partie des meilleurs peuples au monde. Et
toutefois, en dépit de tout cela, une nation toute entière se détourne
peu à peu de Dieu; parce que nous avons remis cela sur des individus,
nous avons remis cela sur des dénominations, nous avons remis cela sur
des nations.
96 Ici, il n’y a pas longtemps, j’ai demandé à un
homme, je lui ai demandé: «Êtes-vous chrétien?»
97 Il a répondu: «Mais voyons, je suis Américain!
J’appartiens à une nation chrétienne.» Eh bon, ça et puis rien, c’est
pareil.
À une femme, j’ai demandé: «Êtes-vous chrétienne?»
98 Elle a dit: «Je vous montrerai, jeune homme, que
je brûle un cierge tous les soirs.
99 Quelle différence cela fait le nombre de cierges
que vous brûlez? Quelle différence cela fait que vous habitiez cette
nation? Quelle différence cela fait l’église à laquelle vous
appartenez? «À moins qu’un homme ne naisse de nouveau de l’Esprit de
Dieu, il ne verra pas le royaume de Dieu.» C’était un avertissement de
notre Seigneur Jésus-Christ.
100 Mes amis, vous ne savez pas combien je vous
aime. Vous ne réalisez pas que lorsque je suis… je n’essaie pas de vous
réprimander juste parce que je suis en chaire; je profiterais de vous.
101 Mais ce que je vous dis, ce soir, prenez
l’avertissement de l’Évangile! Fuyez vers Christ! Mettez tout de côté!
N’attendez pas Mlle Jones. N’attendez pas qu’elle vienne pour
venir à l’église. Commencez avec vous, dès maintenant. Car il se
pourrait que le moment vienne où Dieu vous percera l’oreille, pour être
esclave, le reste de votre vie, d’un péché auquel vous êtes lié depuis
tant de temps. Peu importe le prix.
102 Quelqu’un a dit, il y a quelque temps, il a dit:
«Mais, frère Branham!» Il était très sincère dans ce qu’il vivait, dans
son péché. «Oh, il m’a dit, je suis sincère. Je crois au Seigneur
Jésus-Christ.»
103 Et j’ai dit: «Si vous êtes sincère, alors
prouvez votre sincérité, abandonnez le péché dans lequel vous vivez.
- Oh, il a dit, ça implique tant de choses.
- Je pensais que vous étiez sincère, lui ai-je dit.
- J’ai ceci à faire. J’ai cela à faire», m’a-t-il
dit.
104 Ce qui vous est le plus essentiel de faire,
c’est de venir à Jésus-Christ, peu importe ce que vous avez à faire.
Qui a-t-il de plus important que de naître de nouveau?
105 Chacun de vous savez qu’un jour vous serez un
crâne et un paquet d’os reposant par ici sous cette argile. Aussi sûr
que vous êtes assis ici, ce soir, vous vous dirigez vers cela. C’est
exact. Combien sincère devriez-vous être alors? Comprenez-vous ce que
je veux dire? Peut-être allez-vous commencer à être sincère dans une
heure d’ici. À cette même période l’an prochain, il n’y aura peut-être
plus un morceau de chair sur vos os, dans les douze prochains mois. Il
n’y aura peut-être pas la moindre trace de vie dans votre corps, dans
les prochaines vingt-cinq minutes. Et puis, à partir de ce moment
jusqu’à ce que le temps cesse, vous ne serez plus. L’état dans lequel
vous partez, c’est l’état dans lequel vous serez à jamais.
106 Alors si vous êtes tiède, frère… C’est la
position la plus dangereuse que vous puissiez occuper, c’est ce
contexte de tiédeur. Jésus a dit: «Soyez chaud ou froid. Soyez pour Moi
de tout votre cœur, ou soyez contre Moi.» Si vous ne vivez qu’une bonne
vie, cela ne comptera jamais. Vos guenilles pharisaïques, cette
satisfaction de soi, ne résisteront pas au jour du Jugement. C’est
exact.
107 Vous dites: «Eh bien, je suis membre d’une
église.» Ça n’a rien à voir avec la chose. Je crois que vous devriez
appartenir à une église, tout ça c’est bien, mais ça n’a rien à voir
avec le salut.
108 Tout comme je l’ai mentionné, ce matin, l’homme
est allé partout, essayant de trouver Jésus-Christ; Il était déjà dans
son cœur. Ces autres choses qu’il avait faites, crier et parler en
langues, et ainsi de suite, ces choses sont très bien. Mais ce sont
d’abord les attributs de Christ à l’intérieur, vous voyez? Vous devez
recevoir Christ ici en premier, ensuite ces choses vont se produire.
Mais vous pouvez faire ces choses sans avoir Christ, et là, dans quelle
posture vous trouvez- vous?
109 Maintenant, j’ai vu des païens pousser des cris.
C’est exact. J’ai vu des gens aller faire des choses tellement drôles à
voir, au point de croire n’importe quoi. Sortir une corde d’un sac,
comme cela, dire un charabia là-dessus, et la corde reste droite dans
les airs. Prendre un gros cobra, et se faire mordre par lui, qu’il ait
des crocs ou pas; lui lancer un morceau de tissu, et voir ses crocs à
travers le tissu. Ils s’approchent de lui, et lui jouent de la musique,
chantent, et le roulent autour de leur cou. Et ce cobra le regarde
comme s’il allait le mordre, mais ne bouge pas. Ne vous approchez pas
de lui; il vous tuerait.
110 Et je les ai vus dehors marcher sur des lits de
feu, lorsque les charbons sont brûlants. Ils enlevaient ce qu’ils
avaient sur eux, et marchaient directement à travers ces charbons de
feu sans se faire brûler, sans aucune brûlure. Ils vont dans une fosse
profonde, pleine de vitres cassées, avec des morceaux qui relèvent,
comme cela; ils courent, font un grand saut dans cela, se couchent et
se roulent à plusieurs reprises, puis se relèvent sans aucune coupure,
et en sortent d’un bond. C’est de la foi, mais, frère, ce n’est pas le
salut. Non monsieur. Oh, tellement de manières rusées que le diable a
de séduire les gens.
111 Le salut est une affaire individuelle avec le
Dieu tout-puissant, à travers le Seigneur Jésus-Christ.
112 Oh, ce dont nous avons besoin ce soir, mes amis,
c’est d’une des réunions à l’ancienne mode que nous avions l’habitude
d’avoir il y a quelques années, qui nettoierait la nation entière.
Quand les gens retournaient à la maison, ils mettaient leur foyer en
ordre, ils sortaient toutes les mauvaises choses de leur maison, ils
arrêtaient toutes leurs absurdités entourant leur foyer. Chacun des
foyers sans exception usait de rigueur. Et ils mettaient fin à leur
mesquinerie. Ils arrêtaient de tricher. Ils arrêtaient de mentir. Ils
usaient d’honnêteté et de sobriété les uns envers les autres; ils
vivaient comme les chrétiens se le doivent. C’est de cette sorte de
religion qu’il faut!
113 Et, aujourd’hui, cette même sorte de religion
que nous avons a bifurqué et bifurqué, à ce point qu’elle est devenue
si arrangée, que ce n’est plus qu’un spectacle hollywoodien, presque.
Maintenant, vous savez que c’est la vérité. Nous allons en un endroit,
installons un orchestre, jouons de la musique, nous amusons, nous
comportons de la sorte, et prétendons être chrétiens. Mais allez vers
eux et contrariez l’un d’entre eux une fois, et voyez ce que vous allez
obtenir. Vous voyez?
114 Le christianisme, c’est la longanimité, la
bonté, la douceur, la gentillesse, la patience. Est-ce vrai? Christ,
lorsqu’Il a été injurié, n’a pas rendu l’injure. Est-ce vrai? - [Amen.]
Le christianisme est la vie qu’un homme vit. C’est une expérience
personnelle.
115 Mais quelques-uns disent: «Oh, ce type-là, je
sais qu’il fait ceci. Je sais qu’il peut prier pour les malades et ils
seront guéris.» - Cela ne veut pas dire qu’il est un chrétien. La foi
fera n’importe quoi.
116 Si seulement vous pouviez vous établir à cet
endroit, d’être des chrétiens!
117 Notre petit groupe, ici, du tabernacle, vous
tous, si seulement vous pouviez voir comment ces sorciers et ces
magiciens opèrent des miracles! Certainement, ils en font. Et ils ont
toutes les démonstrations que le christianisme produit, mais ils ne
peuvent être chrétiens. Voyez leurs vies, observez ce qu’ils font.
118 Ces gens-là prennent même d’autres femmes et
vivent avec elles, en adultère, comme une religion, et ces mêmes gens
produisent des signes et des prodiges.
119 Mais il y a une chose qu’ils ne peuvent pas
faire. Il y a seulement une chose dont je n’ai jamais pu voir faire un
sorcier. Ils peuvent faire des miracles, comme faire se tenir debout
une corde. Ils peuvent courir à travers le feu, ensorceler le feu. Ils
peuvent faire des choses comme celles-là. Mais ils ne peuvent pas
guérir les gens. C’est étrange. Ils peuvent mettre des malédictions sur
les gens, et des maladies vont frapper ces gens. Mais ils ne peuvent
pas enlever la malédiction et les guérir.
120 C’était aussi comme ça du temps biblique. Quand
Jannès et Jambrès ont résisté à Moïse, ils pouvaient amener des plaies
et des furoncles, mais ils ne pouvaient pas les enlever. Ils pouvaient
faire venir des mouches et des poux, mais ils ne pouvaient pas les
retirer. Car le Seigneur est Celui qui guérit les malades. Ils peuvent
danser dans l’esprit. Je les ai vus à maintes reprises. Ils peuvent
avoir toutes sortes de trucs, mais ils ne peuvent pas guérir les
malades, ou ne peuvent pas vivre une vie chrétienne. C’est une chose
qu’ils ne peuvent pas faire.
121 Ainsi, c’est une affaire individuelle, avec
chaque homme et chaque femme, de veiller à toutes ces choses
mensongères! Et la Bible dit «que les deux esprits seraient si
proches, dans les derniers jours, que cela séduirait les véritables
élus, si c’était possible». C’est exact. «De faux christs, de faux
esprits qui s’élèvent, produisant des signes, et en séduisant
plusieurs.» C’est exact. Mais «Mes brebis entendent Ma voix. Ils ne
suivront pas un étranger.» Oh, dans quel jour vivons-nous! Et le temps
du jubilé est presque terminé.
122 Écoutez, ami, ce soir, si vous êtes ici sans
Christ, vous ne Le connaissez pas. Si vous êtes vraiment sûr dans votre
cœur, positif à ce sujet, sans l’ombre d’un doute que Christ est dans
votre cœur, très bien. Mais si vous dites: «Eh bien, frère Branham,
j’ai été tout brisé et j’ai pleuré une fois quand j’étais à l’autel.» -
Ne prenez pas cela. Vous dites: «Eh bien, je vais vous dire, frère
Branham, j’ai eu un bon temps, une fois. J’ai dansé dans l’Esprit, dans
la salle.» - Ne prenez pas cela. Vous voyez? Vous dites: «Eh bien, j’ai
prié pour un homme, une fois, il a été guéri.» - Ne prenez pas cela.
123 La chose que vous devez prendre, c’est de savoir
que lorsque Christ est dans votre cœur, lorsque les grandes épreuves et
les troubles viennent, Il vous est encore doux. Vous continuez à
marcher quand même. Quand tout va mal, et que tout le monde est contre
vous, et tout va de cette manière, vous restez tout de même doux et
gracieux. Là c’est très bien, continuez à avancer. «Et votre esprit
rend témoignage avec Son Esprit que vous êtes fils et filles de Dieu.»
Si cela ne fait pas écho dans votre âme, ce soir, mes amis, ne soyons
pas rayés du royaume de Dieu, entrons dans le royaume de Dieu.
124 Et lorsqu’un homme est une fois marqué dans le
royaume de Dieu, il est scellé jusqu’à la fin de sa route. «N’attristez
pas le Saint-Esprit de Dieu, par Lequel vous avez été scellés jusqu’au
jour de la rédemption.
125 Maintenant, nous avons une coutume démodée de
l’appel à l’autel, qui rassemble les gens à l’autel. Que Dieu soit loué
pour cela! C’est une chose convenable à l’ancienne mode que l’église
méthodiste a commencé à faire il y a des années. C’était bon à
l’époque, et c’est encore bon aujourd’hui.
126 Mais ce n’est pas nécessaire que vous veniez à
l’autel pour devenir un chrétien. Ils n’avaient pas cela durant les
temps bibliques. Ils les considéraient croyants, c’est tout. Ils n’ont
jamais fait d’appel à l’autel, durant toute la période de l’âge
apostolique. Il n’y avait pas d’appels à l’autel. Il est dit: «Tous
ceux qui crurent furent baptisés.» N’est-ce pas exact? Ils devenaient
des croyants.
127 Lorsque vous êtes pleinement convaincu que
Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et que dans votre cœur… Voyez, pas
dans votre imagination, mais, dans votre cœur quelque chose fait écho,
là, et dit: «Maintenant je suis sauvé.» C’est tout ce dont vous avez
besoin, juste là, frère. Confessez-le, et exprimez-le de votre bouche.
Et ensuite, observez, observez votre vie à partir de ce moment-là. Pas
plus qu’un épi de blé ne peut produire des chardons, pas plus cet homme
ne pourrait produire de mauvais fruits. Il devra produire de bons
fruits.
128 Jésus a dit: «Celui qui entend Mes paroles et
croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie éternelle, et ne passera pas en
jugement, en condamnation, mais il est passé de la mort à la Vie.»
C’est parce que vous avez cru, pas parce que vous l’avez imaginé. Non,
vous le croyez. Cela est devenu une pensée dans votre cœur. La chose
suivante, vous l’avez exprimée comme une confession. «Celui qui Me
confessera devant les hommes, Je le confesserai devant Mon Père et les
saints anges.» Ensuite quelque chose s’ancre. C’est la réalité.
129 Mais ce qui nous a été enseigné, amis, nous a
fait sortir de la ligne. Nous avons été enseigné… les méthodistes
enseignaient, au commencement, ils disaient: «Frère, quand ils se
mettent à pousser des cris, c’est qu’ils ont eu leur sanctification,
c’est accompli.» Mais, vous en êtes venu à découvrir que cela ne
marchait pas très bien. C’est vrai.
130 Lorsque les nazaréens en venaient à crier, et
qu’ils levaient leurs mains vers le ciel, couraient de haut en bas de
l’allée, ils disaient: «C’est cela.» Et plusieurs d’entre eux ont crié
et couru de haut en bas de l’allée, et allaient vivre n’importe
comment. Aussi ils surent que ce n’était pas cela.
131 Les pentecôtistes sont apparus, lorsque Dieu a
commencé à ramener les dons à l’église. Ils ont commencé à parler en
langues. Ils ont dit: «C’est cela. Nous l’avons maintenant. Nous sommes
convaincus de cela.» Mais ils ont découvert qu’ils ne L’avaient pas.
C’est exact. Des gens parlent en langues et vivent n’importe quelle
sorte de vie.
132 Frère, quoi qu’il en soit, soyez certain!
Maintenant, crier c’est très bien. Je crois en la sanctification. Oui
monsieur. Pas la mienne, mais la Sienne. Voyez-vous? C’est exact. Pas
ma sainteté, mais La sienne. Quand Lui, le Saint-Esprit, met Sa
sainteté à l’intérieur, c’est Sa sainteté, pas la mienne. Je suis un
pécheur, mais Il est le Seigneur.
133 Maintenant, je crois en la sanctification, je
crois dans les cris, je crois qu’un homme qui est né de nouveau va
donner une sorte de démonstration. C’est vrai. Je crois au parler en
langues. Je crois en l’interprétation des langues. Je crois en la
guérison des malades. Je crois en la prophétie. Je crois en l’opération
des miracles. Mais toutes ces choses sont des choses qui suivent après
avoir reçu le Seigneur Jésus-Christ.
134 Ce que nous avons essayé de dire: «Lorsqu’il
crie, il L’a. Lorsqu’il prophétise, il L’a.» Mais ce n’est pas ce qu’il
a. De prendre une pomme de l’arbre ne veut pas dire que vous avez
l’arbre. Vous voyez? Vous avez un attribut de l’arbre. Et c’est ce qui
a causé la confusion. Mais quand Jésus-Christ est une fois assaisonné
dans le cœur, toutes ces autres choses se produisent machinalement.
135 L’hiver s’en vient. Tous les arbres vont perdre
leurs feuilles, à l’exception du chêne. Il va garder ses feuilles. À
l’arrivée du printemps, ce sont de vieilles feuilles mortes. Vous
n’avez pas besoin d’aller arracher les feuilles pour que les nouvelles
poussent. Laissez tout simplement la nouvelle vie monter, et les
vieilles tombent et les nouvelles poussent.
C’est pareil avec le christianisme.
136 De recevoir Jésus-Christ ne fait pas… J’ai
entendu des gens dire: «Eh bien, gloire à Dieu, autrefois je jurais, je
pouvais proférer des jurons à en faire rougir un homme. Et j’ai arrêté
de jurer, je sais que je suis chrétien.» - Non, vous ne l’êtes pas, par
cela. Non monsieur. «Autrefois je buvais, et j’ai arrêté de boire.» -
C’est une bonne chose. Mais c’est une chose morale, que vous ayez
arrêté.
137 Mais de recevoir Jésus-Christ, c’est de recevoir
Sa personne dans votre cœur. Cela vous fait mourir aux choses du monde,
et Christ vit en vous. Vous voyez? Vous pourriez cesser de boire
complètement et ne pas encore être un chrétien. Vous pourriez garder
tous les dix commandements et ne pas encore être un chrétien. Car si
les dix commandements vous avaient sauvé, Jésus n’aurait pas eu besoin
de mourir. Mais Jésus est mort, afin de vous donner la Vie éternelle.
Et voilà ce que c’est, c’est le Saint-Esprit vivant en vous. Non pas en
gardant des lois ou en faisant des choses, ou quelque chose comme cela.
Ce sont là des œuvres. «Vous êtes sauvés, non par les œuvres, mais par
la grâce, par le moyen de la foi.»
138 Puis si vous avez reçu, dans votre cœur, le
Seigneur Jésus, vous êtes en paix avec Lui. Considérez maintenant
quelle est votre vie. Je vais vous dire quelle sorte de chrétien j’aime
voir. Lorsque vous marchez dans la rue, ils disent: «Regarde, tu vois
ce gars qui s’en va, là-bas? C’est un chrétien. Je ne vais pas à la
même église que lui, mais, frère, c’est un chrétien. Je vous le dis, je
l’ai vu marcher dans des endroits difficiles. Voyez-vous cette femme,
là? Oui monsieur. Eh bien, elle n’a peut-être pas l’air tellement
populaire parmi les femmes, mais c’est une chrétienne. Je vous le dis,
c’est une chrétienne.» Laissons la ville entière dire: «Voilà un
chrétien.» Ils vont s’en rendre compte. La Bible dit que vous êtes
scellés.
139 Avez-vous déjà apposé un sceau sur quelque
chose? Ils remontent ça comme ceci et apposent le sceau dessus; ils
mettent une pression dessus. C’est sur les deux côtés.
140 Ils vous voient venir et vous voient partir.
Est-ce vrai? Vous êtes un chrétien, d’en face et d’arrière, scellé par
l’Esprit de Dieu. Ils savent ce que vous étiez. C’est exact. C’est une
empreinte, une marque, un scellement. C’est exactement la vérité.
Maintenant, ça c’est lorsque vous êtes scellés dans le royaume de Dieu.
141 Si ce document a légalement été cacheté par un
notaire public et que sa signature est apposée dessus, c’est légal
aussi longtemps que ce document existe, frère. C’est vrai, n’est-ce pas?
142 Et si jamais un homme est né de l’Esprit de
Dieu, pas une soi-disant naissance, mais réellement rempli de l’Esprit
de Dieu, il est scellé à l’intérieur jusqu’au jour de sa rédemption. Il
va ressembler à Christ aujourd’hui. Il va ressembler à Christ demain.
Il va ressembler à Christ le jour d’après. Dans les épreuves, il
ressemble à Christ. Dans les afflictions, il ressemble à Christ. Dans
la famine, il ressemble à Christ. Dans la joie, il ressemble à Christ.
Partout où vous le voyez, lui ou elle, ils ressemblent à Christ, car
ils sont scellés par le Saint-Esprit. Voyez-vous ce que je veux dire?
Il ne s’agit pas de votre esprit.
143 Frère, sœur, ne jouez pas avec Dieu trop
longtemps, car le temps peut venir où l’année du jubilé passera votre
porte. Alors vous serez conduit au poteau du diable, puis on vous
percera l’oreille, et vous ne pourrez plus jamais entendre le glorieux
Évangile. «Que voulez-vous dire?» - Vous ne saurez pas quoi en faire.
Vous savez ce qu’est le blasphème du Saint-Esprit? C’est de Le rejeter.
C’est exact.
144 Lorsqu’ils ont blasphémé le Saint-Esprit,
lorsqu’ils ont rejeté Jésus-Christ… Ils L’ont appelé Béelzébul. Et les
œuvres mêmes qu’Il faisait, ils ont dit qu’Il les faisait par
Béelzébul. Jésus leur a alors dit ce qu’ils avaient fait. Ils ne Le
croyaient pas.
145 Et si un homme refuse de croire la Vérité
lorsque la Vérité lui est présentée, et qu’il refuse d’y croire, alors
ça met un point final à cela. C’est certain.
146 Ainsi, si vous ne connaissez pas le Seigneur, ce
soir, pas plus qu’une petite expérience que vous avez eue, si vous ne
connaissez pas le Seigneur comme étant ce gracieux, doux et aimable
Sauveur, ne le voudriez-vous pas, ce soir, maintenant? Vous n’avez pas
besoin de venir à l’autel; vous pouvez venir si vous le voulez. Mais si
vous ne Le connaissez pas…
147 Écoutez-moi une minute. Si j’ai trouvé grâce à
vos yeux, étant votre frère, si vous croyez que je suis Son serviteur…
je rends cela un peu personnel, mais je le fais dans un but. Si vous
croyez que j’ai été en contact avec le Dieu tout-puissant, si vous
croyez cela, écoutez-moi maintenant. Ne laissez pas le soleil se lever
à moins que quelque chose ne se soit ancré dans votre cœur, que vous
êtes un chrétien, que vous êtes en paix avec votre ennemi, vous êtes en
paix avec Dieu.
148 «Ayant donc été justifiés par la foi, nous avons
la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ.» - Romains 5.1.
«Ayant donc été justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par
notre Seigneur Jésus-Christ.»
149 Si vous avez de l’inimitié contre un voisin,
contre quelqu’un qui vous a fait du tort, et cette personne vous a fait
du tort; si vous ne pouvez, dans votre cœur, aimer cette personne, ne
prenez pas cette expérience. Vous devez aimer ceux qui ne vous aiment
pas. Si vous aimez ceux qui vous aiment, les pécheurs font la même
chose. Mais vous devez l’aimez maintenant, pas juste pour accomplir un
acte religieux, mais vous devez l’aimer de tout votre cœur.
150 Eh bien, je vous ai demandé de prier pour moi,
l’autre jour, ou plutôt ce matin. J’étais rendu que je critiquais les
gens, la manière dont s’habillent les femmes, et des choses de ce
genre. Je ne veux pas être comme ça. C’est faux. Maintenant, je le
confesse, ici, que je suis dans l’erreur. Et j’ai vu des prédicateurs
aller faire des choses qui ne sont pas bibliques, et je me dis: «C’est
faux, ça.» Je suis qui, moi, pour les juger? Dieu est leur juge. Que
Dieu enlève cet esprit de moi. Laisse-moi être comme le Seigneur Jésus.
151 Et ceci est vrai, mon frère. Écoutez, un jour…
un jour, vous n’aurez plus la possibilité d’être à l’église.
152 Lorsque je pars et que je reviens, ma femme me
dit: «Tu connais tel et tel?
- Oui.
- Sais-tu qu’ils sont morts, l’autre jour?»
153 Voici, un vieil ami à moi, avec qui je jouais
quand j’étais garçon, Will Edgar King. Il est un copain, depuis mon
enfance. Deux compagnons. On a partagé le même lit. On a resté
ensemble, pêché ensemble, étant jeunes, et grandi. Pendant que j’étais
outre-mer… Un jeune homme charpenté, qui avait déjà été guéri par
guérison divine, et en prenant une marche, il est mort instantanément,
d’une crise cardiaque. Qui aurait pu penser ça de Will Edgar King, qui
est environ huit à dix ans plus jeune que moi? Un jeune homme costaud,
d’environ 82 kilos, le reflet même de la santé. Un jeune homme avec une
brave petite femme, trois ou quatre petits, il a tombé, comme ça. Il
était directeur en chef des achats pour tous les supermarchés du Sud.
Une bonne position, une jolie maison, une belle famille, mais, clac! il
fut emporté comme cela. Son âme est dans les mains d’un Dieu juste qui
va lui donner le juste jugement.
154 Nous sommes ici, ce soir. Dieu seul sait où nous
serons au petit matin. Maintenant, si vous n’êtes pas en règle avec
Dieu… pendant que nous prions, simplement dans votre cœur maintenant;
pas pour moi, pas pour les gens, mais dans votre cœur, devant Dieu,
dites: «Seigneur Jésus, je ne faisais que jouer. Mais ce soir, je sens
dans mon cœur que c’est le temps où je veux T’accepter pleinement comme
mon Sauveur. Et à partir de maintenant, par Ta grâce, je regarderai
droit au Calvaire, et Je mènerai une vie chrétienne droite.
Prions.
155 Père céleste, que nous aimons et en qui nous
avons foi, sachant ceci… En tant que ministre, sacrificateur,
pourvoyant aux choses spirituelles du peuple, me tenant ici, ce soir,
entre les vivants et les morts, sachant ceci, qu’un jour,
inévitablement, je devrai répondre pour chaque parole, au trône du
jugement de Christ. Voyant des hommes et des femmes, ici, de braves
gens, faisant tout ce que je leur demande de faire, Père… [Interruption
de la bande. - Éd.]… voyant quelqu’un en besoin, et de bon cœur.
Maintenant, Seigneur, c’est difficile, en tant qu’être humain, avec
eux, d’apporter ces paroles tranchantes, qu’ils doivent recevoir Christ
ou être rejetés.
156 Mais, Père, ça nous amène à voir que j’ai un
amour pur et divin pour eux, pas quelque chose qui leur nuirait, mais
quelque chose qui les aime d’un amour éternel. Et je leur ai offert Ton
Fils, le Seigneur Jésus, qui se tiendra à leur place au jour du
Jugement.
157 Père, je prie que Tu reçoives chacun d’eux. Je
ne leur ai pas demandé de lever leurs mains. Je ne sentais pas devoir
faire cela. Mais je sentais qu’il y en avait plusieurs ici, Père, qui
veulent marcher près de Toi. Ils veulent s’abandonner. Et c’est ce
qu’ils font en ce moment. Par la foi, je le crois, Seigneur, qu’ils
sont en train de se décharger de tout fardeau, et ils disent: «À partir
de ce soir, vu que cette vie est si fragile, de toute façon, elle n’a
pas grand valeur, je veux employer tout ce que j’ai pour le Seigneur
Jésus.» Et, Dieu, accorde qu’à partir de ce soir ils marchent de cette
manière.
158 Ensuite, Père, que ces mêmes gens viennent ici
prendre la communion, ce soir, le corps brisé du Seigneur Jésus-Christ.
S’ils le font d’un cœur sincère, Tu as dit que Tu les ressusciterais au
dernier Jour et leur donnerais la Vie éternelle. Accorde ces choses,
bienveillant Père, car nous Te les demandons au Nom de Jésus, Ton Fils.
Amen.
159 Je ne vais pas vous demander combien se sont
consacrés, mais je crois que plusieurs d’entre vous l’avez fait. Et moi
aussi, je l’ai fait dans mon cœur. «Seigneur, enlève cet esprit de
critique de moi.»
160 Voyez, je ne critique pas les gens droit en
face, mais dans mon cœur. Je vois une femme descendre la rue, surtout
cela, et je vois qu’elle n’est pas habillée convenablement. Je me dis:
«Comme c’est laid!», dans mon cœur. Je ne le dis à personne d’autre.
Après tout, c’est son affaire. Elle a un libre arbitre. Elle n’a pas le
droit de faire cela; Christ a racheté sa vie; mais peut-être qu’elle ne
comprend pas.
161 Alors ce n’est pas à moi de critiquer. C’est
l’affaire de Dieu. Je suis en chaire, je prêcherai l’Évangile du mieux
que je le peux, et pour le reste je le remettrai à Dieu. Que Dieu vous
bénisse, amis.
162 Nous allons maintenant avoir un service de
communion, dans quelques minutes. Combien croient à la communion? -
[Amen.] Merci. C’est ce que Jésus-Christ nous a demandé de faire, en
disant de prendre les parties brisées de Son corps, et de le faire
jusqu’à ce qu’Il revienne. Et si vous croyez que ceci est la Vérité, et
que vous aimeriez avoir ce petit temps de communion avec nous, autour
de la Parole de Dieu, ici, nous serions heureux si vous restiez avec
nous et que nous ayons ce temps. Sinon, nous allons renvoyer
l’assemblée, dans quelques moments. Nous aimerions que vous restiez
avec les autres, de toute manière, afin que vous puissiez voir la
manière que nous prenons la communion.
163 Ceci est pour la guérison divine aussi.
Saviez-vous cela? Quand Israël en avait le type, l’agneau, la pâque,
ils ont séjourné au désert pendant quarante ans, et pas un n’est sorti
en chancelant du milieu d’eux. La communion, le signe des croyants.
164 Maintenant, dans I Corinthiens, chapitre 11, en
commençant au verset 23, je vais lire ceci pour le bénéfice de
l’église. Paul parle:
Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai
enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où Il fut livré,
prit du pain,
et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit:
Ceci est Mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de
Moi.
De même, après avoir soupé, Il prit la coupe, et
dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en Mon sang; faites ceci en
mémoire de Moi toutes les fois que vous en boirez.
Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que
vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce
qu’Il vienne.
165 N’est-ce pas merveilleux? Vous annoncez Sa mort
jusqu’à ce qu’Il vienne.
C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la
coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang
du Seigneur.
166 «Qu’est-ce que ceci veut dire, frère Branham?» -
Ceci: Si vous venez et prenez la communion, et sortez et vivez une
toute autre vie que celle qu’un chrétien doit vivre, vous apportez
l’opprobre et la disgrâce à la cause du Seigneur Jésus-Christ.
Comprenez-vous cela? Si vous êtes chrétien, venez. Si vous ne l’êtes
pas, ne la prenez pas. Voyez ceci:
Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il
mange le pain et boive de la coupe;
167 Très bien, verset 29.
Car celui qui mange et boit sans discerner le corps
du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup
d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts.
Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas
jugés.
Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés
par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
168 Lorsque nous mangeons ce pain et que nous buvons
cette coupe, examinons-nous, et disons-nous: «Maintenant, est-ce que je
marche dignement?» Eh bien, je ne marche pas dignement, non, mais
Christ, en moi, me fait marcher dignement. Je L’aime. Je témoigne de
Lui. Je ne suis pas parfait, je ne le serai jamais, dans ce monde. Vous
n’êtes pas parfaits, ne le serez jamais. Mais mon amour pour Lui, et Il
me laisse vivre pour Lui, et j’aime à le faire et témoigner de Lui. Je
ne sors pas fêter, et mal agir, pour mettre de l’opprobre sur Son nom.
169 Mais si je découvre que je fais quelque chose,
alors je suis châtié du Seigneur. Pourquoi Dieu fait-Il ceci? - Afin
que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
170 Maintenant, il y a une grande différence entre
le croyant et l’incroyant. Dieu fait la différence.
171 Rappelez-vous: les croyants, en Égypte, étaient
tous à l’intérieur, (sous quoi?) sous le sang. L’agneau était immolé.
Et son sang était aspergé sur la porte avec de l’hysope. Regardez où
cela a été mis. «Sur le linteau de la porte.» Le jambage, que vous
devez traverser. «Le linteau de la porte, et sur le montant de la
porte.» Voyez-vous ce que c’est? C’est la croix, des siècles avant que
l’Agneau de Dieu vienne et soit immolé. Mais le type de l’Agneau,
c’était mis sur le linteau et sur la porte. Et pour tout Israélite qui
se mettait sous ce sang, il ne lui était plus permis de sortir. Voilà,
il lui était défendu de sortir. Ils étaient sous le sang. Ils devaient
attendre les ordres avant de partir. Un type de Christ.
172 Car par un seul sacrifice, une seule fois,
a-t-Il amené à la perfection, pour toujours, ceux qui sont sanctifiés
en Jésus-Christ.» Une fois pour toutes. Il n’y a plus de retour en
arrière; plus de faire ceci, plus de faire cela. Oh, vous allez
rétrograder, vous allez faire des choses fausses, mais vous allez vous
repentir et revenir. Vous voyez? Mais une fois que Christ sanctifie une
âme humaine, en la remplissant du Saint-Esprit, elle est protégée à
jamais. Voilà où vous en êtes, vous n’avez plus le désir de faire le
mal. «Car celui qui rend le culte, une fois purifié, n’a plus aucune
conscience…» N’a aucun désir serait la bonne traduction. «Celui qui
rend le culte, une fois purifié…» Oh, j’aimerais pouvoir bien enfoncer
cela. «Celui qui rend le culte (le croyant), une fois purifié, n’a plus
aucun désir de ses péchés», plus jamais. C’est réglé pour toujours!
«Car Il a amené à la perfection, par un seul sacrifice, pour toujours,
ceux qui sont en Christ Jésus.» Le monde devient mort. Vous n’en voulez
plus. Vos affections sont sur les choses d’en haut.
173 Maintenant, si vous dites être chrétiens et que
vous vivez encore des vies mondaines, alors vous êtes châtiés du
Seigneur, pour ne pas être condamnés avec le monde. C’est pourquoi,
lorsque vous vous réunissez ensemble…
Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour
le repas, attendez-vous les uns les autres. (Remarquez!)
Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que
vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je
réglerai les autres choses quand je serai arrivé.
174 Vous remarquez, Paul, ici, ces Corinthiens ne
comprenaient pas. Ils allaient au repas, et s’enivraient même à la
table du Seigneur. Et ils mangeaient et buvaient, faisaient tout ce qui
est faux. Et Paul a dit: «Lorsque vous vous réunissez, si un homme a
faim, qu’il mange à la maison. Mais lorsque vous vous réunissez,
attendez-vous les uns les autres.» En d’autres mots, soyez patients les
uns envers les autres. Maintenant, voici un frère qui, d’après moi, ne
devrait pas prendre la communion. Mais ne courez pas l’enlever de là!
Ayez de la patience envers lui. Une fois que le service est terminé, ou
à un moment où il est chez lui, un soir, assoyez-vous, dites: «Frère,
pardonne-moi si j’ai tort. Mais je t’ai vu, l’autre jour, dans la rue,
ivre», ou quoi qu’il ait fait, «avec une femme qui n’était pas ton
épouse, et tu prends la communion. Je t’aime, frère. Prions ensemble
pour cela, et mettons cela en ordre.» Vous voyez? Soyez patients les
uns envers les autres. Rendez-vous service mutuellement. Ne vous
montrez pas plus important qu’un autre. Essayez de voir combien humble
vous pouvez être.
175 J’ai souvent entendu dire: «Ne soyez jamais
grand à vos propres yeux.» Si vous êtes grand, que ce soit aux yeux de
Dieu. Soyez petit à vos propres yeux. L’homme qui s’humilie, Dieu
l’élèvera. Mais ceux qui s’exaltent eux-mêmes, Dieu les abaissera. Vous
voyez? Soyez humble.
176 Voici un homme, disons: «Eh bien, il dit, je
sais cela…» Maintenant, voyez, il est mon frère. J’aimerais être son
serviteur, vous voyez. Soyez serviteurs les uns des autres. Aimez-vous
les uns les autres, de telle manière que, oh, et vous allez…
177 Nous avions l’habitude de chanter un petit cantique. Je ne sais pas
si vous vous en souvenez de celui-là. Nous chantions:
Béni soit le lien
Qui unit nos cœurs dans l’amour chrétien;
La communion d’âmes sœurs
Est comme celle d’en haut.
Lorsque nous nous séparons,
Cela nous chagrine à l’intérieur;
Mais nous serons quand même unis de cœur
En espérant nous revoir encore.
178 Lorsque j’ai visité les catacombes de San
Angelo, j’ai vu qu’il y avait, par terre, sur une longueur d’un
kilomètre et demi ou plus, des tombes où ils devaient enterrer les
morts. Et dans un coin, il y avait des petites tombes, c’étaient celles
des enfants, où ils les déposaient. Et il y avait une petite église,
là, où ils ont dû se cacher.
179 Je suis allé dans la vieille cathédrale romaine
où ils les brûlaient sur le bûcher, les donnaient à manger aux lions.
J’ai marché en ce lieu, je me suis tenu là. J’ai regardé autour de moi.
Je n’avais pas encore vu ça. Des briques s’étaient affaissées dans les
cages d’où les lions sortaient. J’ai marché jusqu’à l’endroit où je
pensais que la fosse aux lions pouvait être, où les chrétiens
mouraient. J’ai élevé mes mains. Debout, là, j’ai pensé: «Oh! Jésus, je
suis une créature tellement indigne, quand je pense que mes frères ont
scellé leur témoignage ici, dans la bouche des lions, et ainsi de
suite, pour la cause de Jésus-Christ.»
180 Puis en regardant derrière moi, il y avait
quelqu’un qui avait remonté la vieille croix rugueuse, debout, là-bas.
J’ai commencé à fredonner dans mon cœur: Sur la colline, au loin, se
tient une vieille croix rugueuse, emblème de souffrance et de honte.
181 Je considère les hommes des siècles passés… Le
monde entier est imbibé du sang des martyrs du Seigneur Jésus-Christ.
J’ai pensé: «Combien petits nous sommes!» Je pense faire un petit
voyage missionnaire, j’aurai peut-être à supporter quelque persécution,
quelqu’un qui se moquera. Je commence à ressembler à un ballon de
football, que l’on a frappé souvent. Mais ça ne change rien, ils en ont
frappé d’autres avant moi. Ils ont fait des choses de ce genre, les
injuriaient de ceci, cela, ou autre. J’ai un Évangile à prêcher, de
notre Seigneur que j’aime. J’ai un but à atteindre. Et lorsque
j’arriverai au bout de la route, je veux venir avec chacun d’entre
vous, disant ceci: «J’ai combattu le bon combat.» Quelques-uns de vous,
ce soir…
182 Pas de doute, je me tiendrai en chaire, quand
mon visage pâlira, mes lèvres se scelleront, et je… J’ai toujours voulu
traverser la chaire comme cela, de la maison à la Gloire. Un de ces
jours je prêcherai mon dernier sermon. Je ferai mon dernier appel à
l’autel. Je prierai pour la dernière personne malade. Je veux mourir
une bible en main, invoquant le nom du Seigneur Jésus-Christ. Combattre
le bon combat; achever la course!
183 Mes bien-aimés frères et sœurs, quoi qu’il y
ait, s’il y a quelque chose dans votre vie qui soit contraire à Christ,
confessons-le, approchez-vous ici maintenant et prenez le repas du
Seigneur; unissant nos cœurs dans une unité de foi chrétienne, pour
laisser savoir à notre Seigneur Jésus-Christ que nous L’aimons de tout
notre cœur. Et faites-le maintenant, pendant que nous prions.
184 Et, Teddy, si tu voulais… Je pense qu’ils
viennent par sections. Est-ce exact, frère. [Frère Neville dit: «Oui.»
- Éd.] Si les anciens veulent s’avancer maintenant pour nous aider, et
se tenir ici. Et, où commencez-vous, de quel côté, frère Neville, de ce
côté? - [Oui.] Très bien. Ces frères ont une façon de faire, ici. Tout
le monde n’a pas à venir en même temps.
185 Et maintenant, venez et prenez la communion avec
nous. Nous serions heureux que vous preniez le repas avec nous. [Frère
Branham officie avec le pain et le vin de communion. Interruption de la
bande. - Éd.]
186 Je suis sûr que nous pouvons tous dire, ce soir,
que nous sommes heureux d’être chrétiens. - [Amen.] L’action que vous
venez de faire a presque deux milles ans. Avant le départ de notre
Seigneur Jésus, Il nous a prié de faire ceci, et de le faire jusqu’à ce
qu’Il vienne. Et Il nous a donné l’assurance de Sa propre Parole, qui
ne peut faillir, ne peut jamais faillir. Il a dit: «Celui qui mange Ma
chair et boit Mon Sang a la Vie éternelle, et Je le ressusciterai au
dernier Jour.» - Saint Jean, chapitre 6.
187 Cela me donne une telle espérance, après avoir
vu les fausses religions du monde; l’adoration du soleil, l’adoration
des idoles, et toutes leurs conceptions d’un être surnaturel. Mais
cependant, de voir cette Parole, son infaillibilité! Et Celui qui a
prouvé qu’elle est infaillible nous a donné cette promesse divine,
qu’Il nous ressuscitera au dernier Jour.
188 Maintenant, pour les étrangers qui nous
visitent, il y a une autre chose de plus que ce que nous venons de
faire, je vais commencer par vous le lire de la Bible, dans saint Jean,
chapitre 13, verset 2.
Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà
inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de Le
livrer.
Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes
choses entre Ses mains, qu’Il était venu de Dieu, et qu’Il s’en allait
à Dieu;
Se leva de table, ôta Ses vêtements, et prit un
linge, dont Il se ceignit.
Ensuite Il versa de l’eau dans un bassin, et Il se
mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec un linge
dont Il était ceint.
Il vint donc à Simon Pierre; et Pierre Lui dit:
«Toi, Seigneur, Tu me laves les pieds!
Jésus répondit: Ce que Je fais, tu ne le comprends
pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt.
Pierre Lui dit: Non, jamais Tu ne me laveras les
pieds. Jésus lui répondit: Si Je ne te lave, tu n’auras point de part
avec Moi.
Simon Pierre Lui dit: Seigneur, non seulement les
pieds, mais encore les mains et la tête.
Jésus lui dit: Celui qui est lavé n’a besoin que de
laver ses pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non
pas tous.
Car Il connaissait celui qui Le livrait; c’est
pourquoi Il dit: Vous n’êtes pas tous purs.
Après qu’Il leur eut lavé les pieds, et qu’Il eut
pris Ses vêtements, Il se remit à table, et leur dit: Comprenez-vous ce
que Je vous ai fait?
Vous M’appelez Maître et Seigneur; et vous dites
bien, car Je le suis.
Si donc Je vous ai lavé les pieds, Moi, le Seigneur
et le Maître, vous devez aussi vous lavez les pieds les uns aux autres;
Car Je vous ai donné un exemple, afin que vous
fassiez comme Je vous ai fait.
Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu
que vous les pratiquiez.
189 C’est une ordonnance que l’on a ici au
tabernacle depuis des années, depuis vingt années et plus d’existence,
où nous avons toujours pratiqué le lavement des pieds. Les baptistes
l’ont pratiqué avant les pentecôtistes; et les pentecôtistes l’ont
pratiqué dans leur temps; et cela se continue. Alors, ce soir, comme
toujours, nous observons cette ordonnance.
190 Nous allons dans une pièce, ici, appelé la
chambre de prière. Les dames se dirigent vers cette pièce …?…
191 Et les hommes vont dans une autre pièce, dans
cette pièce-ci, le bureau des diacres. Et nous observons le lavement
des pieds.
192 Et vous, les étrangers parmi nous, ce soir, pas
un étranger, mais un concitoyen du Royaume, si vous n’avez jamais fait
ceci, soit un homme ou une femme, nous vous demandons et nous vous
invitons cordialement à venir et à vous unir à nous dans cette
communion. Et si vous n’avez jamais fait cela auparavant, nous serions
heureux de vous avoir avec nous pour la première fois. Par contre, si
vous sentez que vous ne désirez pas le faire, quelque chose vous presse
de rentrer immédiatement à la maison, ou autre chose, nous voulons vous
dire que nous sommes heureux que vous ayez été avec nous ce soir.
193 Je m’excuse d’avoir coupé mon sermon, et ces
choses, de cette manière. Je ne suis pas vraiment un prédicateur pour
commencer, et puis, je suis venu un peu sans savoir que je prêcherais;
cela a rendu la chose un peu difficile pour moi. Un peu plus tard,
peut-être, le Seigneur m’aidera sur ces sujets.
194 Après mon retour de l’Ouest, peut-être… J’espère
que le Seigneur me donnera du repos là-bas, afin que je puisse revenir,
et peut-être que frère Neville et moi nous pourrons tenir ici un bon
réveil à l’ancienne mode durant quelques soirs, en prêchant la Parole.
195 Et quelqu’un m’a justement rencontré,
aujourd’hui, il veut être baptisé dans la rivière. Il me ferait plaisir
de baptiser n’importe qui, n’importe où. Parfaitement.
196 Maintenant, vous, vous êtes toujours les
bienvenus au Branham Tabernacle. Nous ne sommes pas une dénomination.
Nous ne sommes pas contre les dénominations, mais nous ne sommes pas
confessionnels. Et puis vous êtes toujours les bienvenus. Nous n’avons
pas ici de cartes de membres. Nous fraternisons simplement les uns avec
les autres. Maintenant, «le Sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous
purifie de toute iniquité.»
197 Et jusqu’à ce que l’on se revoie de nouveau, que
la paix et la grâce de Dieu soient avec chacun de vous. Je prie que
Dieu enlève la maladie au milieu de vous et vous accorde un bon voyage
de retour à la maison en toute sécurité, ce soir, une bonne santé et de
la vigueur, espérant vous revoir ici mercredi soir.
198 Jusqu’à là, que Sa grâce soit avec vous, pendant
que nous nous levons, si vous le voulez bien. Merci. Le pasteur, ici,
frère Neville, va clore la réunion dans un mot de prière.
[Frère Neville prie. Le service se poursuit dans des
pièces séparées, pour le lavement des pieds. - Éd.]