Loi ou grâce
1 Bonsoir, mes amis. Eh bien, je suis heureux d’être
de nouveau ici ce soir. Et la raison pour laquelle j’étais en retard,
j’ai justement… Oui, comme frère Neville l’a dit, j’étais en retard.
Mais ce qui a été la cause de cela, j’étais… J’ai dit à l’église,
l’autre jour, vous savez, je vous ai dit que j’étais en train d’essayer
de m’éloigner de ces appels et de ces choses. Mais je ne peux pas. Et
je viens tout juste de quitter l’hôpital, quelques hôpitaux de
Louisville il y a quelques minutes, des urgences. C’est la raison pour
laquelle j’étais un peu en retard. Je suis arrivé juste à temps pour
venir ici. Alors, et ensuite je… Ma femme m’a appelé, je crois, et elle
m’a parlé de cela. Je crois que sœur Ruddell avait l’intention d’être
ici ce soir, mais elle était trop malade. Et ça ne me fait pas plaisir
d’entendre ça.
2 Et j’ai laissé mon cousin à Louisville; je venais
juste de le conduire à Christ, une bonne chose. Et c’était une maladie
terrible, la maladie de Hodgkin; il pouvait en mourir n’importe quand.
Je crois que le Seigneur l’a guéri, pendant la nuit.
3 Alors le petit-fils de frère Jim Wiseheart souffre
de la même chose, à l’Hôpital des Vétérans, et la maladie de Hodgkin se
développait à l’entour du cœur et de la cage thoracique; par cela vous
savez qu’il ne reste plus beaucoup de temps. Ils sont impuissants
devant cela, mais ils savent que leur seul espoir est Dieu.
4 Je devrais en effet me rendre à Milltown ce soir.
Busty Rogers, si vous vous souvenez, vient ici. Plusieurs d’entre vous
connaissez Busty Rogers. Il est dans une condition sérieuse, et il a
essayé de me rejoindre par téléphone toute la journée.
5 Et la petite Georgie Carter, là-bas, on vient de
découvrir… Elle avait été guérie il y a environ douze, quatorze ans.
Elle avait été alitée pendant neuf ans et huit mois, ne s’étant jamais
levée de son lit. J’avais prié pour elle à quelques reprises. J’étais
sorti un soir et j’étais allé prier à un certain endroit. Et le
Seigneur est descendu, une petite Lumière brillait au travers d’un
buisson de cornouiller, et Il a dit: «Va chez les Carter, pour la
guérison de Georgie. Elle sera guérie.» Vous connaissez tous le cas,
n’est-ce pas? - [Amen.] Elle n’a jamais été alitée, pas même pour un
mauvais rhume, je pense, depuis toutes ces années.
6 Et on découvre qu’elle est mourante, avec un cancer
du sein maintenant. Et elle a appelé. Elle a entendu dire que j’étais
revenu. Ils dirent qu’elle ne renonçait pas à lutter. Elle est sortie
du lit pour accepter sa guérison; alors je dois la voir. Demain c’est
ma dernière journée ici; je dois partir. Donc, il y a des appels sans
arrêt, des piles hautes comme ça, vous ne savez plus quoi faire. Vous
le faites simplement du mieux que vous le pouvez.
7 Mais la chose principale, comme le frère l’a dit,
la chose principale à faire, vous devez abandonner tout ce que vous
avez pour votre communion avec Jésus-Christ. Tout! Parce qu’après tout,
on se met à veiller sur l’un et sur l’autre, et puis on s’éloigne de
Christ, vous voyez. Je préférerais passer beaucoup et beaucoup de temps
en communion avec Lui, pour ainsi pouvoir venir en aide aux autres.
Est-ce vrai? - [Amen.]
8 Donc il fait bon que l’on soit ici ce soir pour
cette petite réunion de prière, que l’on se rassemble ici le mercredi
soir. Et j’avais oublié de lui dire que ce serait un enseignement ce
soir. Aussi je n’ai qu’à venir ici, ce soir, et ouvrir. Ainsi, en m’en
venant, en utilisant la lumière dans ma voiture, j’ai désigné pour ce
soir un passage, ici, que j’avais enseigné à l’école du dimanche il y a
quelque temps, dans l’Épître aux Hébreux.
9 Je crois que la dernière fois que j’ai enseigné
l’école du dimanche ici, oh, c’est avant que j’aille outre-mer, j’étais
dans les Hébreux, au 10e chapitre. Je me souviens de l’avoir lu,
et d’avoir noté ici, «le 18e verset pour dimanche prochain». Et ce
dimanche prochain n’est encore jamais venu. Alors peut-être que nous
commencerons là, ce soir, pour notre leçon de ce soir.
Le Seigneur vous bénisse. Et rappelez-vous de tous
ceux-ci en prière.
10 Une dame m’a dit tantôt, quand je suis entré,
qu’un de mes vieux copains vient de subir une opération à l’hôpital.
Bill Grant, des forces policières, ici, un bon ami à moi,…?… à
l’hôpital, dans un état critique.
11 Et j’ai rencontré le frère Slaughter, qui est
derrière. Gene m’a dit, je crois, qu’il avait été à l’hôpital deux
fois. La maladie est simplement partout, vous savez. Il n’y a pour
ainsi dire pas de fin à cela.
12 Vous savez, je me suis souvent demandé, lorsque
Moïse a conduit les enfants d’Israël à travers le désert, lorsqu’il les
a fait sortir, il y avait environ deux millions de personnes. Les
jeunes et les vieux y compris. Et il les a conduits pendant quarante
ans dans le désert. Pensez maintenant à comment il s’y était pris,
là-bas, sans les produits sanitaires que nous avons aujourd’hui. Il y
avait des jeunes, beaucoup de jeunes gens là-bas. Combien pensez-vous
qu’il naissait de bébés en un soir, avec deux millions de personnes? Et
puis, en plus de ça, avec toutes les personnes âgées, avec les infirmes
et tout. Et il les a conduits pendant quarante ans, sous la conduite de
Dieu. Dans le désert pendant quarante ans, et, lorsqu’ils sont sortis,
il n’y avait aucun infirme parmi eux.
13 N’aimeriez-vous pas regarder dans le cartable
médical du docteur Moïse, ce soir, pour voir ce qu’il avait là-dedans,
pour les garder en santé? Aimeriez-vous tous y jeter un coup d’œil? -
[Amen] Je peux vous montrer ce qu’il y avait. Nous allons revenir ici
en Exode, et je vous montrerai où c’est. C’est sa pharmacie portative.
Je vais vous montrer ce qu’il avait dit. Je vais regarder directement
de sa trousse de premiers soins, pour voir ce qu’il est dit.
14 Lorsqu’un enfant devait naître, lorsque quelqu’un
avait l’appendicite, ou la tuberculose, ou quelque maladie du genre,
voici la prescription que Moïse lisait: «Je suis l’Éternel qui te
guérit.» C’est tout ce qu’il avait. «Je suis l’Éternel qui te guérit.»
Maintenant, c’est tout ce qu’il avait. Euh euh! C’est suffisant,
n’est-ce pas? - [Amen.] Moïse disait: «L’Éternel est Celui qui te
guérit.» Et ils faisaient une simple prière pour lui, et il était
guéri.
15 Et vous savez quelle autre chose s’est produite
durant ce temps dans le désert? Ils n’ont pas eu besoin même de
renouveler leurs souliers lorsqu’ils sont sortis, et leurs vêtements ne
se sont jamais usé. Quarante ans dans le désert avec une seule
prescription médicale: «Je suis l’Éternel qui guérit toutes tes
maladies.» Et Il l’a fait parce qu’ils L’ont pris à Sa Parole, et se
sont simplement libérés de tout…
16 Rappelez-vous maintenant, ils avaient été
enseignés. Ils avaient été autrefois avec les Égyptiens, qui étaient
les plus scientifiques. Nous n’avons pas de médecins aujourd’hui qui
soient aussi habiles qu’eux l’étaient. À cause des choses qu’ils
avaient, cela nous montre que nous n’avons encore jamais égalé cette
science qu’ils avaient. Par exemple, les Égyptiens bâtissaient… Il y a
quelques jours à peine, je suis passé près du sphinx, et j’ai vu
combien cette chose est impressionnante.
17 Et ces pyramides, eh bien, là-haut, à plus d’un
pâté de maisons de haut, dans les airs, ce sont des tonnes. Il y a des
rochers, là, presqu’aussi gros que ce tabernacle. Ils ne pourraient pas
les hisser là aujourd’hui s’ils le devaient. Ils l’ont fait de quelque
manière, pourtant.
18 Et puis, ce sphinx, je pense qu’il leur faut
seize plate-formes juste pour déposer ses pattes. Imaginez le reste du
corps? Et c’est droit dans les airs. Comment ils ont fait pour monter
ça là? Voyez-vous, c’était un peuple ingénieux, d’une science que nous
n’avons pas aujourd’hui. Je pense que nous l’avons, mais nous ne
l’avons pas mis au point, la force atomique ou quelque chose comme
cela; parce que la puissance électrique n’arriverait pas à lever un tel
poids. Mais ils les ont bâtis à leur époque.
19 Et cette pyramide, cette grande pyramide, est si
parfaitement située géographiquement, au centre de la terre, qu’elle ne
fait aucune ombre autour d’elle, peu importe la position du soleil.
Technologiquement, nous avons beaucoup à faire, pour nous comparer à
eux. Et, pensez-y, ça se passait il y a plus de cinq mille ans.
20 Ainsi, à l’intérieur, ils ont la Bible, comme on
l’a, nous, ici, écrite à l’intérieur, par les mesures et ainsi de suite
prises de l’Évangile et de l’Écriture, comme on les a ici. Énoch les a
mises là, des années et des années avant le déluge.
21 Et, aussi, Dieu a écrit trois Bibles. Dieu fait
tout en trois. Il a écrit trois Bibles. Il avait trois venues de
Christ. Il y a trois dispensations de la grâce. Il y a trois
manifestations de l’unique personne dans la Divinité. Et toutes ces
choses. Vous voyez?
22 Maintenant, comme Jésus est venu la première
fois… Il est déjà venu ici une fois, n’est-ce pas? Il était venu
racheter Son Épouse. Il vient la seconde fois pour recevoir Son Épouse,
l’enlever, la rencontrer dans les airs. Et Il revient la troisième fois
avec Son Épouse, comme Roi et Reine.
23 Vous voyez? Donc, ensuite, il y a aussi trois
manifestations de Dieu. Dieu s’est manifesté une fois dans la
Paternité, lorsqu’Il conduisit les enfants d’Israël. La fois suivante,
Dieu s’est manifesté en tant que Fils, le Seigneur Jésus-Christ. La
troisième fois que Dieu s’est manifesté, c’est avec nous à présent, le
Saint-Esprit. Voyez, trois manifestations. Tout se manifestant en trois.
24 Allons maintenant à notre leçon. Combien aiment
lire la Bible, et juste… - [Amen.] Oh, moi j’aime tout simplement ça.
25 Dieu voulant, lorsque je reviendrai… Je vais
maintenant aller prendre un peu de repos, pour une semaine ou deux.
Puis lorsque je reviendrai, Dieu voulant, je veux tenir une campagne de
réveil ici au tabernacle, une simple série de réunions d’enseignement.
Et nous allons prendre un endroit dans la Bible, et développer
simplement notre…
26 Vous rappelez-vous? Combien des anciens ici se
souviennent lorsque nous avions coutume de prendre le livre de l’Exode,
par exemple, et ne plus le quitter pendant parfois des mois et des
mois?
27 J’ai été dans Job, une fois, et on aurait dit que
je n’allais jamais plus en sortir. Vous rappelez-vous de cela? -
[Amen.] Une dame m’avait écrit, me disant: «Frère Branham, quand
allez-vous faire sortir Job de son tas de cendres?» Je continuais sur
ce seul et même sujet, ce pauvre vieux Job, assis sur un tas de
cendres, vous savez. Tous ses amis l’avaient abandonné, il était plein
d’ulcères, et tout. J’avais tellement pitié du pauvre vieux, que je…
28 Et, ensuite, comment le Seigneur s’est tourné et
l’a béni, parce qu’il vécut au mieux de sa connaissance, sous
l’holocauste (le sacrifice expiatoire). C’est tout ce qu’il savait, et
il… de confesser ses péchés. Et il est allé chercher ses enfants, a
offert le sacrifice, a dit: «Ils ont peut-être péché secrètement, et
ils ne le savent pas.» Il était un bon père, et Dieu lui a redonné tous
ses enfants à la fin. Saviez-vous cela?
29 Dites, je peux vous demander quelque chose? Vous
souvenez-vous encore comment Il lui a rendu ses enfants? Maintenant,
rappelez-vous, des milliers de bœufs qu’il avait tout d’abord, Il lui
en a rendu le double. Lorsqu’ils lui ont été enlevés, Il lui a rendu le
double. Pour les brebis, c’est pareil. Mais rappelez-vous, il avait… je
crois que c’était sept ou douze, je ne me souviens plus du nombre exact
de fils et de filles. Mais Dieu lui a donné le même nombre de fils et
de filles. Est-ce exact? Voyez, Il doubla toutes ses portions de
marchandises, ici sur terre. Mais ses fils et ses filles, qui étaient
morts, Il ne lui donna que le même nombre. L’aviez-vous déjà remarqué?
Aviez-vous déjà pensé à ça? Vous vous souvenez lorsqu’on l’a enseigné?
Vous voyez?
30 Où étaient ces fils et ces filles? Dans la
Gloire, l’attendant. Vous voyez? Chacun d’eux lui furent redonnés.
Voyez, il n’en avait pas perdu un seul. Vous voyez? Le même nombre de
fils et de filles qu’Il lui avait donné au début, c’est le même nombre
qu’Il lui redonna à la fin. Mais Il doubla son lot de brebis et de
bœufs, et ainsi de suite. Mais ses fils et ses filles étaient tous
sauvés, attendant dans la Gloire que Job aille les retrouver.
Oh là là! Cela vaut tout, n’est-ce pas? Très bien.
31 Épître aux Hébreux. Paul, à mon avis, s’adressant
aux Hébreux, a fait la distinction entre la loi et la grâce. Et nous
avons eu… Nous n’allons lire que quelques versets peut-être, les
premiers versets du chapitre 10. Nous irons par la suite au 19e.
Allons voir.
…la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et
non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes
sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les
assistants à la perfection.
32 Maintenant, je pense, si l’on comprend bien la
première partie, que Paul essaie de leur dire que les vieilles lois
étaient une ombre des nouvelles choses à venir. Maintenant, une ombre
c’est quelque chose…
33 Si vous alliez vers le mur, ou de ce côté contre
les lumières, vous verriez que votre ombre vous précède. Si vous
marchiez vers le coucher du soleil, votre ombre serait derrière vous.
34 Maintenant, remarquez: «La loi entière, qui
possède une ombre des choses à venir…» Vous voyez? Rien qu’une ombre.
Maintenant, sous l’ancienne dispensation, Paul essayait de leur dire
qu’ils étaient circoncis, les mâles, dans la chair, que c’était un type
de la circoncision du cœur, du Saint-Esprit en ce jour. Qu’ils
observaient autrefois les commandements, lesquels étaient écrits sur
des tables de pierre. Dans les derniers jours, Dieu a dit qu’Il les
écrirait sur les tables de chair de notre cœur.
35 Maintenant, en ce temps-là, le seul moyen pour
eux de savoir qu’il était faux de… «Tu ne voleras pas.» Il fallait
qu’ils voient cela dans le commandement. Et la loi fut ajoutée, pour
amener la réconciliation. Parce que là où il n’y a pas de loi, eh bien,
il n’y a pas de péché. Parce que si ce n’est pas faux…
36 S’il n’y avait pas de loi dans cette ville disant
que vous n’avez pas le droit de brûler un feu rouge, ou de faire ceci,
eh bien, si vous brûliez un feu rouge, vous n’auriez pas commis
d’infraction, parce qu’il n’y a pas de loi qui l’interdise.
37 La loi a donc apporté la colère, ou introduit le
péché. Voyez, ils n’avaient pas… Ils faisaient toutes ces choses,
là-bas, avant la loi, et ils ne commettaient pas de péché, parce qu’il
n’y avait pas de loi pour les inculper de péché. Mais lorsqu’est venue
la loi, la loi a été appliquée jusqu’à ce que vienne la perfection.
38 Maintenant, l’homme a toujours essayé de trouver
quelque moyen pour se sauver lui-même. Il fait encore la même chose
aujourd’hui; il ne peut que faillir.
39 En Inde, la semaine dernière, il y avait des gens
qui étaient complètement aveugles d’avoir fixer le soleil, essayant de
trouver la paix pour leur âme. Quelques-uns avaient les ongles qui
revenaient par dessus leurs mains, comme cela, essayant de trouver la
paix pour leur âme; disant qu’ils n’avaient jamais baissé leurs mains
et qu’ils les avaient vers le haut depuis quarante ans, essayant de
trouver la paix. D’autres avec les pieds brûlés, tout comme, d’avoir
marchés à travers les charbons brûlants, pour essayer de trouver la
paix, pour apaiser leurs dieux. Ils s’étendent sur du verre, de
vieilles bouteilles brisées et des choses, ils se couchent sur des
planches avec des clous, et tout, essayant de trouver la paix. Et il
n’y a pas de paix pour eux, parce que ce n’est que de l’idolâtrie. Et
nous ici, en Amérique, ne traverserions pas la rue pour trouver la paix
pour notre âme, vers le Dieu réel et vivant. C’est exact. Toutes ces
choses! que des idées païennes d’hommes!
40 Quand Dieu donna la loi, elle fut ajoutée afin de
nous démontrer que ces choses étaient le péché. Mais maintenant, cette
loi ne pouvait pas enlever le péché. Elle a amplifié le péché, c’est
tout. Vous voyez?
41 Parce que s’il n’y a pas de loi qui vous
l’interdise, alors ce n’est pas… Si vous commettez… ou violez la loi…
Vous ne pouvez pas violer la loi, parce qu’il n’y a pas de loi à
violer.
42 Mais lorsque la loi est appliquée, alors le péché
se voit. Ils pouvaient dire: «Tu ne voleras pas; tu ne commettras pas
l’adultère; tu ne rendras pas de faux témoignages.» Tous ces péchés,
ils les faisaient auparavant, mais ils ne leur étaient pas comptés
comme péchés, parce qu’il n’y avait pas de loi contre le péché. Mais
quand la loi fut venue, elle a fait prendre connaissance à l’homme
qu’il ne pouvait pas voler, qu’il ne pouvait pas mentir, ni commettre
l’adultère. Et tous les commandements ne font qu’amplifier. Toutefois
cette loi n’enlevait pas le péché. Elle faisait seulement réaliser à
l’homme que c’était un péché.
Ensuite, lorsque Christ est venu… Christ est venu
afin d’enlever le péché. Voyez-vous?
43 Maintenant, tout ce que révélait la loi, ils
prenaient connaissance qu’un substitut innocent devait mourir pour le
coupable. Cette loi a commencé là-bas dans le jardin d’Éden. Après cela
maintenant, ils allaient offrir une brebis, ou un bœuf, ou quelque
chose, et le tuer, asperger l’autel de sang, et ainsi de suite; parce
que c’était la couverture, ou une offrande de substitution. Mais cela
ne pouvait d’aucune manière enlever le péché, parce qu’il n’y a pas
assez de vertu dans la vie d’un animal pour faire expiation pour la vie
humaine. Parce que la vie humaine est plus élevée que la vie animale.
44 Or, voici où nous en sommes ce soir. Nous sommes
probablement Allemands, Irlandais, et ainsi de suite, des gens de
couleurs. Peu importe qu’ils soient noirs, blancs, jaunes, ou de la
couleur qu’ils sont, nous sommes tous venus d’une seule et même
personne. Voyez-vous? Cela peut être scientifiquement prouvé, que vous
alliez dans l’Afrique la plus noire et trouviez l’homme le plus noir
que vous puissiez trouver, et, si vous tombiez malade, il pourrait vous
donner une transfusion de sang. Votre sang est exactement comme le
sien. Ou bien vous pourriez aller en Chine et prendre l’homme le plus
jaune qu’il y ait en Chine, et il pourrait vous donner une transfusion
de sang. Vous voyez? Ou bien l’homme le plus brun qu’il y ait en Inde
pourrait vous donner une transfusion de sang. «Dieu, par un seul sang,
a fait toutes les nations, tous les peuples.» Mais il n’y a pas un
animal dans le monde qui pourrait se comparer au sang humain. Vous
voyez? Le sang de chacune des espèces animales est différent. Mais le
sang de tous les humains est le même.
45 Si ça ne détruit pas maintenant la théorie de
certains de ces professeurs qui enseignent ici à l’école que nous avons
évolué de la vie animale! Si c’était le cas, alors l’animal pourrait
donner une transfusion de sang à l’humain. Mais le sang… la vie humaine
demeure la même. Mais dans la vie animale, il y a le serpent, qui a du
sang froid, le poisson a du sang froid; mais ici, l’ours, l’élan, ou le
chien, ou le cheval sont d’espèces différentes. Ni l’un ni l’autre,
aucun d’eux ne peut donner son sang à l’autre, parce qu’ils sont tous
différents. Mais les êtres humains sont tous les mêmes.
46 Donc, l’offrande du sang animal n’a été qu’un
substitut sous la loi, jusqu’à ce que Jésus vienne, Lequel n’était né
d’aucun homme. Aucun homme sur cette terre n’était Son père. Il avait
une mère, et la mère était une vierge, la vierge Marie, une fille de
dix-huit ans environ. Le Saint-Esprit vint sur elle et la couvrit de
Son ombre (Dieu le Père même), et Il créa. Celui qui avait amené le
monde à l’existence a simplement parlé.
47 Vous savez comment on est entré en ceci dimanche.
Lorsque Dieu parle, cela doit arriver. Il n’y a aucun moyen de s’en
éloigner. Dieu dit: «Qu’il y ait», et cela doit être. La Parole
elle-même! Et la Parole était une pensée. Une parole est l’expression
d’une pensée. Dieu l’a pensée dans Son esprit, et l’a prononcée à
l’existence.
48 Et nous avons la foi dans notre cœur, la foi de
Dieu dans notre cœur, et nous pouvons voir cela clairement. Cela
devient une foi, et puis nous la prononçons, et elle se matérialise de
la même manière, parce que la pensée de Christ est dans l’homme. C’est
ce qui produit des guérisons, et ainsi de suite. Lorsque vous recevez
cette parfaite révélation, de ce que vous faites, ensuite vous savez
comment marcher. C’est cela, c’est la marche chrétienne.
Mais le sang des animaux n’enlevait pas le péché.
49 Alors lorsque Jésus est venu, étant Dieu Lui-même
manifesté dans la chair, Son Sang ne venait pas du sang d’un autre
homme. Chacun de nous, chaque prophète, chaque grand homme était de
sang humain. Mais cet Homme avait du sang divin. Dieu, Lui-même, créa
le globule sanguin.
50 Et, vous, la personne, venez d’un globule
sanguin, si vous avez déjà examiné cela à travers une lentille. Ça
m’est arrivé il y a quelques semaines, sur la reproduction des animaux,
du bétail. Et il y a des dizaines de milliers de germes là-dedans, et
ces germes, ces petits globules de sang, se heurtent dans l’humain
ordinaire.
51 Mais dans ce lieu, Dieu Lui-même a créé ce
globule de sang, sans l’intermédiaire d’aucun homme. Et de là est venu
Son propre Fils, Christ Jésus, en qui Dieu demeurait, faisant de Lui
«Emmanuel» sur la terre. C’est l’image. C’est ce que vous devez croire,
pour être sauvé. Et ensuite, Jésus a librement… Il n’était pas obligé
de le faire, mais avec l’amour dans Son cœur pour Ses amis, Il est mort
librement sur le Calvaire et a versé ce Sang, portant les péchés du
monde sur Lui. Il a pris sur Lui-même nos péchés au Calvaire.
52 Or, ce n’est pas ce que je peux faire. Ce n’est
pas si je suis bon ou mauvais. C’est si Lui était bon. Je ne serai
jamais assez bon pour y arriver. Vous ne serez jamais assez bon pour y
arriver. Si jamais vous y arrivez, ce sera sur les mérites de
Jésus-Christ. Je vous dis maintenant ces choses, parce qu’il n’y a rien
d’autre que vous puissiez faire.
53 Mais Dieu a transféré tous nos péchés sur Lui, et
Il mourut. Et parce qu’Il mourut un pécheur, la Bible dit que «Son âme
est allée en enfer». C’est exact. Et pendant qu’Il était là, Il prêcha
à ceux qui étaient en prison, qui ne s’étaient pas repentis dans Sa
patience, aux jours de Noé.
54 «Mais il n’était pas possible qu’Il permette que
Son corps voir la corruption, ni Son âme rester en enfer.» Et le
troisième jour, Il ressuscita pour notre justification. Nous montrant
que lorsque notre foi est confessée en Lui, et que nous sommes nés de
nouveau de l’Esprit, que, aussi certain qu’Il est sorti du tombeau,
nous ressusciterons aussi à Sa seconde venue. Oh, quelle parfaite
espérance!
55 Oh, lorsque vous considérez les religions du
monde et leurs superstitions, et les comparez avec notre salut et notre
solide espérance, basés sur un principe fondamental que tous les démons
de l’enfer ne peuvent ébranler! Vous les voyez exalter la beauté. La
religion bouddhiste est une belle religion, la religion hindou est une
belle religion, mais, frère, elles sont tout à fait dépourvues de vie.
56 Où la vie repose-t-elle? La vie est dans le sang.
Le sang est la vie. Et c’est le seul Homme qui pouvait verser la bonne
sorte de Sang, parce qu’Il était le propre Sang de Dieu. Et Il a versé
le Sang qui nous a rachetés vous et moi. Et notre salut repose donc en
Christ Jésus, ce qu’Il a fait pour nous au Calvaire. Que nous ayions
atteint les bas-fonds dans l’indécence, l’immoralité, la souillure,
lorsque nous regardons au Calvaire avec un cœur sincère et que nous y
confessons nos péchés, là au Calvaire, c’est réglé. C’est exact. Votre
confession n’est pas sitôt sortie de vos lèvres que Dieu est dans
l’obligation de vous répondre. C’est exact. Oh, quand je pense à cela!
57 Oh, pas surprenant que Paul ait dit… Je me suis
tenu là, dans la pièce, l’autre jour, où ils lui ont coupé la tête et
l’ont jeté dans un fossé. J’ai pensé… Peu de temps auparavant, il avait
dit: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô mort, où est ta victoire? Mais
grâces soient rendus à Dieu qui nous donne la victoire par notre
Seigneur Jésus-Christ.» Vous voyez? C’est notre repos. Oh, c’est ce
dont j’aime parler.
58 Écoutez, certains parmi les jeunes gens… Vous
êtes jeunes, et cela sera passager, au point que vous n’en faites pas
de cas. Mais attendez juste un petit peu, jusqu’à ce que vous soyez
couchés à l’hôpital et que le docteur dise qu’il ne vous reste que deux
jours à vivre, ou deux heures. Attendez juste que ce cœur cesse de
battre, et que vous sentiez monter cela dans votre manche. Oh, frères,
vous Le chercherez par quelque moyen alors. Et que vaudra votre vie
alors? Elle est finie. Attendez que les cheveux grisonnent sur votre
tête, et vous réalisez que vous envisagez une éternité sans fin,
là-bas; et cette âme qui vit maintenant au-dedans de vous se détachera
comme on extrait une dent, se retirera de vous comme cela, pour aller
dans un lieu dont vous ne connaissez pas la destinée. Vous feriez mieux
d’y penser maintenant et de régler ça tout de suite. Parce que vous
serez peut-être piégés au-dehors, comme cela, sans même une chance de
vous repentir. Alors, mettez-vous en ordre maintenant.
59 Il n’y a pas d’excuse pour le peuple américain.
Ces païens de l’Afrique du Sud et de l’Inde, au loin là-bas, se
lèveront au Jugement et condamneront cette génération, parce que nous
avons la Lumière, l’Évangile, des églises, des bénédictions et tout
ici, et nous refusons de l’accepter. C’est bien là le problème, ami.
Maintenant, c’est dit d’une façon heurtée, parce que… c’est pour votre
bien, voyez, je dois agir comme cela.
60 «Or, la loi étant une ombre.» Oh, quand je pense
à cela, la loi étant une ombre des bonnes choses à venir!
Regardez ce que la loi a offert. Allons au chapitre suivant, le
11e chapitre des Hébreux. Voyez ce que Daniel a fait sous la loi.
Voyez ce que Énoch a fait sous la loi. Voyez ce que Moïse a fait sous
la loi. Alors, s’il ne vivait que dans l’ombre de l’expiation, que
devrait faire l’église chrétienne aujourd’hui, avec la réalité de la
résurrection du Seigneur Jésus-Christ? Où en sommes-nous ce soir, amis?
61 Je vous le dis, cela devrait faire en sorte que
chaque chrétien revête l’armure. Ici il est dit: «Revêtez-vous de toute
l’armure de Dieu. Et assurez-vous de porter l’armure, le casque, le
bouclier et toutes ces choses.» Paul comparaît cela à un soldat qui va
au combat. Et quand l’ennemi, dans ses ruses, s’approche, élevez votre
bouclier, et allez à sa rencontre.
62 Maintenant, si la loi pouvait produire cela, que
devrait produire la réalité du Sang de Jésus-Christ! Si une lettre
morte peut produire cela, que devra produire la puissance de la
résurrection, la puissance et l’Esprit du Seigneur Jésus-Christ?
63 Maintenant, nous devrions venir à l’église avec
une très grande révérence. Nous devrions entrer dans l’église comme de
véritables saints de Dieu. Y entrer et prendre notre place, et garder
nos pensées sur Christ. Nous devrions abandonner tout ce qui est du
monde, ce qui lui ressemble. Et si vous êtes vraiment né de nouveau… Ça
va peut-être trancher un peu maintenant, mais vous savez que c’est ici
la maison de correction. Si vous êtes vraiment né de l’Esprit de Dieu,
c’est là que repose votre cœur de toute façon. C’est ce que… Vos
pensées sont ancrées là-bas. Vous voyez? Si jamais vous êtes…
64 Jésus a dit: «Celui qui entend Mes paroles et
croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie éternelle.» Celui qui entend
Mes paroles, et croit!
65 Or, si vous croyez correctement… Si vous le
confessez seulement de vos lèvres, cela ne fait pas tellement de bien.
Mais de votre cœur, si vous croyez que Jésus est le Fils de Dieu, vous
ne pourrez plus vivre la même vie que vous viviez auparavant. Vous ne
pourrez pas, si jamais vous avez eu une réelle vision du Calvaire.
Maintenant, si vous prenez simplement un chemin au hasard, vous vous
leurrez tout simplement vous-même.
66 Mais lorsque vous recevez réellement une vision
de ce que Jésus était! Oh là là! comme j’aimerais prêcher la
Divinité, la Divinité suprême de Jésus-Christ! Si seulement vous
pouviez réaliser qui Il était, et ce qu’Il a fait pour vous, hommes et
femmes, vos cœurs se déchireraient au dedans de vous, et vous seriez
consentants à vous débarrasser des ordures du monde, afin de vivre pour
Lui. Oh, comme c’est merveilleux! Et quelle personne Il était! Si vous
réalisez la condescendance de Dieu Lui-même, se dévoilant Lui-même,
descendant, jusqu’à ce qu’Il puisse entrer dans votre cœur!
67 Lorsque Dieu le Père, dans la forme d’une grande
nuée, se tenait au-dessus des enfants d’Israël, lorsqu’Il se posa sur
la montagne ce matin-là, pour écrire la loi… Eh bien, quand un animal
toucherait la montagne, il devrait être tué. C’est seulement à travers
la sanctification qu’Il amena Moïse là-haut. Il établit Aaron au pied
de la montagne, pour surveiller et être de garde, afin que rien… Et
lorsque cette Colonne de Feu s’est posée sur cette montagne, les
éclairs ont jaillit, les tonnerres ont grondé et la noirceur s’est
établie. Lorsque Jéhovah Dieu, le Créateur de toute éternité, s’est
établi au sommet d’une montagne qu’Il avait Lui-même créée, une épaisse
nuée se forma, il y eut des tonnerres, des éclairs et la terre en
trembla! Au point que ces Israélites, qui étaient dans le camp, offrant
un sacrifice sanglant, dirent: «Que Moïse parle, et non pas Dieu, de
peur que nous mourions.» Pensez à cela.
68 Ce même Tout-Puissant, ce grand Être s’est
humilié et s’est dévoilé Lui-même, et est venu dans un corps de chair,
que quiconque pouvait toucher de ses mains. Qu’est-il en train de
faire? - Il est en train de revendiquer Son chemin, d’essayer d’entrer
dans l’homme. Après cela, Il est allé offrir Son propre Sang, quand
aucun autre Sang ne pouvait le faire! Pas étonnant qu’Il ait été le
prix inestimable du Ciel! Pas étonnant qu’Il ait été le Roi de tous les
rois! Lorsqu’Il s’est dévoilé Lui-même, et est descendu et s’est soumis
entre les mains d’hommes pécheurs, pour être battu, on a craché dessus,
l’avons maltraité, pendu à une croix et est mort. Lorsqu’Il se tenait
là, quelqu’un a dit… Lorsqu’Il a dit: «Je pourrais appeler Mon Père et
Il M’enverrait dix légions d’anges. Mais Mon royaume n’est pas de ce
monde.»
69 Et là, la foule a dit: «Qu’on Le crucifie! Qu’on
Le crucifie!»
70 Pourquoi ne s’est-Il pas retourné et n’a-t-Il pas
dit: «Qu’on vous crucifie?» - Voici pourquoi Il ne le pouvait pas,
amis. Regardez cela. Ceux-ci étaient Ses propres enfants. Pensez! Les
enfants d’un homme réclamant le sang de leur père. Si mes enfants
réclamaient mon sang, je ne pourrais plus rien, que de dire:
«Prenez-moi.» S’Il avait refusé de le faire, Il aurait perdu Son
enfant, Sa création même, Ses êtres humains. Et c’étaient eux qui
réclamaient Son sang. Pouvez-vous imaginer les enfants réclamant le
sang de leur Père? C’est pourquoi Il ne pouvait pas dire non. S’Il
avait dit non, ils auraient été perdus. Je mourrais librement pour mes
enfants et n’importe quel autre père le ferait. Voyez qui Il était, Ses
propres enfants réclamaient Son sang.
71 Et la justice de la loi réclamait le sang. Et le
sang des moutons ne l’aurait pas pu, le sang des boucs ne l’aurait pas
pu, le sang du bétail ne l’aurait pas pu, mais le Sang de Dieu Lui-même
devait le faire. Et Dieu a été fait chair, a vécu ici sur terre. Cette
glorieuse Personne qui rugissait du sommet du mont Sinaï était alors
ici en chair.
72 Ensuite Il a nettoyé la voie afin de pouvoir
venir vivre dans votre cœur. Et maintenant ce même Esprit, qui a rugi
du mont Sinaï, est vivant dans le cœur humain. Quelle merveille! Oh,
cela devrait faire bondir chaque cœur, rien que d’y penser.
73 Maintenant, pour faire vite, Paul continua, aux
5e et 6e versets. Nous essayerons d’arriver au 19e, alors
hâtons-nous. Les 5e et 6e, en continuant, il a démontré que la loi
était une ombre. Que dans l’Ancien Testament… Nous avons vu ça l’autre
jour, oh, il y a quelques mois, c’était à l’école du dimanche.
74 L’homme est dans le péché; disons qu’il a commis
un adultère, ou volé, ou violé le sabbat, ou un autre commandement.
Alors il devait prendre un agneau, et il devait apporter cet agneau aux
anciens, et ceux-ci examinaient l’agneau. L’agneau devait être
irréprochable, sans défaut. Voyez quel en est le sens ici. L’agneau
devait être irréprochable, pour une personne coupable. Amen. J’espère
que vous le voyez.
75 Je me souviens d’une petite histoire. Je ne sais
pas si je vous l’ai déjà racontée ou pas. C’est seulement une petite
histoire imaginaire, quelque chose comme cela. Le… Sous la loi, si la
vieille mère jument avait un petit, et qu’il était un mulet, vous
savez, avec des oreilles rabattues, des genoux qui se cognent, et, oh,
quel horrible mulet aux yeux bigleux il faisait à voir. Eh bien, ce
mulet, s’il avait pu se voir, il aurait dit: «Oh! le maître va bien me
tuer, parce que je… Il ne me nourrira pas. Je ne suis pas digne de
vivre. Regardez-moi, quel horrible gâchis je suis!»
76 Mais si la mère avait pu répondre au petit
gaillard, elle aurait dit: «Attends une minute, mon petit! Tu peux
vivre, parce que tu es mon premier-né, et tu as un droit d’aînesse.
Lorsque le maître sortira et te verra dans ta condition, il devra
retourner et prendre un agneau sans tache et le tuer, afin que ce mulet
d’apparence rachitique puisse vivre.» Vous voyez, le sacrificateur n’a
jamais vu le mulet; il a vu l’agneau. Ce n’était pas si le mulet était
parfait; l’agneau devait être parfait.
77 Oh, j’espère que vous le voyez. Ce n’est pas si
vous êtes assez bon pour être chrétien ou non. C’est si Lui était assez
bon. Si Dieu L’acceptait, et que Son Sang fasse une expiation, Dieu ne
vous voit plus; Il voit l’Agneau. Oh là là!
78 Alors ce petit mulet pouvait lancer sa queue en
l’air, s’ébrouer, sauter, courir dans le champ, avoir du bon temps. Il
allait vivre. Mais il en est un, parfait, qui devait mourir pour
l’imparfait.
79 C’était moi, William Branham; un bon à rien,
indigne de vivre, digne de l’enfer; né dans une famille de pécheurs,
élevé comme un pécheur; un rien du tout, rien de sain en moi. C’est
exact. Mais un jour, j’ai accepté! Alléluia! Lorsque Dieu abaissa Son
regard sur Christ, et que Christ prit ma place, alors Dieu ne m’a pas
vu; Il a vu Celui qui était parfait. Alors aussi longtemps que je suis
ici, en Lui, alors je suis rendu parfait; pas en moi-même, en Lui. Pas
ma perfection, je n’en ai pas, vous n’en avez pas; mais c’est Sa
perfection.
80 Donc, Jésus n’a pas fait d’erreur lorsqu’Il a
dit: «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Et
comment un être humain peut-il être parfait? Il peut être parfait par
Sa foi parfaite, qui demeure en Lui, disant: «Il a payé le prix pour
moi.»
Jésus a tout payé,
Je Lui dois tout;
Le péché avait laissé une tache cramoisie,
Il est maintenant blanc comme la neige.
81 Oh! cela nous fait pousser des cris, méthodistes,
n’est-ce pas, quand on y pense! Vous… Je crois en cela. Je crois dans
cette expérience à l’ancienne mode de pousser des cris. Oui monsieur.
Si les enfants reçoivent la bonne sorte de vitamines, ils se sentent
toujours bien, vous savez. Vous savez ce que je veux dire. Nous avons
besoin de vitamines spirituelles dans l’église aujourd’hui. Ne le
pensez-vous pas? - [Amen.]
82 Cela me rappelle un fermier, une fois. Il avait
une vieille petite… Ce fermier, il avait une grange, il avait tous les
outils agricoles pour cultiver, des tracteurs et tout. Mais il était
trop paresseux pour cultiver. Aussi il laissa simplement les mauvaises
herbes croître dans son champ. Et lorsque l’automne est venu, tout ce
qu’il eut à faire fut de couper ses mauvaises herbes et de les mettre
dans la grange.
83 Et il y avait un autre fermier qui n’avait pas
une aussi belle grange, mais il avait… c’était un homme habile. Et il
sortit… c’était un travailleur. Et il travaillait, parce qu’il voulait
nourrir son bétail. Et il récolta du bon trèfle et de la luzerne, et il
mit cela dans la grange.
84 Chaque année, dans les deux fermes, il y naissait
un petit veau. Et le petit veau de l’autre grange devait se nourrir de
mauvaises herbes, mais il avait une belle et jolie grange. Et l’autre
petit veau n’avait pas une très belle grange, mais il avait quelque
chose à manger.
85 Cela me fait penser à certaines de ces vieilles
églises, qui mettent beaucoup dans ses grands et importants endroits,
vous savez, avec un orgue à tuyaux de mille dollars, de milliers de
dollars, je veux dire, et des sièges en peluche, et ainsi de suite.
Mais y a-t-il quelque chose à manger? C’est ce qui reste à voir.
86 Si vous alliez dans certaines petites missions
quelque part, vous savez, vous y trouveriez peut-être beaucoup dans ses
murs, vous savez, des vitamines spirituelles. Dieu les a pour vous,
pour aider votre esprit à s’élever, vous donner un peu de vitalité.
C’est la prédication de l’Évangile. Alléluia! Si cela ne stimule pas
l’église, il n’y a rien qui le fera. «La foi vient de ce qu’on entend,
et de ce qu’on entend de la Parole.»
87 Quand j’entends que Jésus est mort pour moi, je
dis: «C’est réglé. Gloire à Dieu! Je suis maintenant en sécurité, parce
que je suis en Lui.» Il m’a accepté. C’est exact. Il m’a choisi. Il
vous a choisi. Chacun d’entre vous ici, qui êtes chrétien, Jésus vous a
choisi. C’est à vous. Très bien. Il vous a pris.
88 Et ce petit veau, l’un d’entre eux, avait
culbuté, d’être dans cette belle grange moderne, avec des mangeoires de
quatorze carats, vous savez, des petites loges et toutes ces choses.
Lorsqu’il sortit, le pauvre petit pouvait à peine marcher, vous savez.
Il était si maigre, d’avoir mangé ces mauvaises herbes tout l’hiver. Il
sortit sur le terrain de la grange, vous savez, et le vent chaud
soufflait, et il l’a presque jeté par terre; il était tellement faible.
89 Et de l’autre côté, ce fermier a relâché son
petit veau dehors, et, oh, il était tout gras et rond, vous savez. Ah,
il était en bonne forme. Lorsqu’il est sorti de là, il s’est mis à
sauter de haut en bas, à caracoler, vous savez. Il avait une bonne
vieille réunion pentecôtiste; il ne faisait que sautiller de tout côté.
90 Vous savez ce que ce petit veau a fait? Celui-là,
dans la grosse grange, avait toutes les grandes choses, vous savez. Il
regarda en bas, jeta un coup d’œil à travers la fente, et dit: «Quel
fanatisme! Quel fanatisme!»
91 Ce petit gaillard se sentait bien, pas étonnant
qu’il pouvait sauter. Il avait été engraissé. Il se sentait bien.
92 C’est comme ça quand un homme reçoit vraiment ses
vitamines spirituelles. Il vient dans la maison de Dieu, et son âme se
nourrit de la Parole de Dieu, sur laquelle il se tient. Toutes ses
vieilles superstitions s’envolent. L’adoration du diable et toutes ces
autres choses se dispersent au loin, lorsque l’on voit que Jésus-Christ
est mort à notre place, qu’Il a pris notre place au Calvaire. L’amour
pur et divin entre. Cela me fait me comporter bizarrement aux yeux du
monde une fois de temps en temps. Mais je me sens très bien à propos de
cela, parce que je suis rempli de vitamines, c’est cela, ces bonnes
vieilles vitamines.
93 Maintenant, Paul a dit, lorsque l’adorateur vient
et apporte le petit… S’il avait mal agi, il venait avec ce petit
agneau. Maintenant le souverain sacrificateur l’examinait, oui, le
sacrificateur, et vérifiait si l’agneau était sans défaut. Il
l’examinait pour voir s’il était correct, et, le cas échéant, il
déposait le petit agneau sur l’autel.
94 Et l’homme qui avait fait ce qui est mal
s’approchait; il disait: «J’ai volé. Et je suis maintenant destiné à la
mort, parce que j’ai fait ce qui est mal. Dieu ne veut pas que je vole;
Son commandement dit de ne pas le faire. Maintenant je vais poser mes
mains sur ce petit agneau. Le commandement de Dieu ici disait: ‘Tu ne
voleras point’, et j’ai volé. Aussi je suis sujet à la mort. Quelque
chose doit répondre pour mon péché, car j’ai volé. Et Dieu a dit: ‘Le
jour où tu en mangeras, ce jour-là tu mourras.’ Aussi, j’ai volé. Et
Dieu dit: ‘Tu voles, tu dois mourir pour cela.’ Aussi Il exige, si je
ne veux pas mourir, d’apporter un agneau. Je dépose donc l’agneau ici,
et je pose mes mains sur la tête de ce petit, tandis qu’il bêle et
s’agite. Et je dis: Seigneur Dieu, je suis désolé d’avoir volé. Je
confesse et Te promets que je ne volerai plus, si Tu veux bien
m’accepter maintenant. Et pour mon sacrifice, et pour ma mort, ce petit
agneau va mourir à ma place.»
95 Alors ils prenaient ce grand crochet, le
mettaient sous sa petite gorge, et la coupaient comme cela; ils le
tenaient debout comme cela, et le pauvre petit se mettait à bêler, à
bêler. La laine se teintait de sang, comme cela. Et sa pauvre petite
bouche, et lui qui bêlait, bêlait, bêlait. Et la première chose que
vous savez, il baigne dans tout son sang, et il incline sa petite tête.
C’est tout.
96 Ensuite, l’homme, sa déclaration était écrite,
était placée sur le côté de l’arche, comme ceci, que cet homme avait
fait une confession. S’il le faisait une seconde fois, dans l’année, il
devait mourir; il devait mourir avec l’agneau.
97 Maintenant, c’était l’ancienne alliance. Aussitôt
après avoir fait sa confession, il sortait de là. Et peut-être qu’il
commettait un adultère. Peut-être avait-il fait quelque chose de mal,
ou beaucoup plus …?… Lorsqu’il sortait de là… Peut-être avait-il tué un
homme. Peut-être… Lorsqu’il sortait, de toute manière, il sortait avec
le même désir dans son cœur de ce qu’il avait fait quand il est entré.
Il n’y avait pas de changement en lui; il avait seulement, selon la
loi, la lettre de la loi, rempli la condition. Maintenant, cela ne
pouvait pas changer son cœur. Tout ce qu’il savait, c’est que c’était
mal, car il l’avait lu dans la loi, et que l’agneau mourait à sa place.
Maintenant, lorsque Jésus vint, voyez, le Sang de Christ… Voyez, quelle
sorte de sang était celui qui coulait? Le sang animal. La vie animale
pour une vie humaine, cela ne pouvait absolument pas enlever le péché;
cela ne le pouvait pas.
98 Maintenant lorsque Jésus vint, ce n’était pas
seulement la vie humaine, mais c’était la Vie même de Dieu, Lui-même.
C’est ce qu’il y avait dans Son Sang.
99 Maintenant, nous voyons que nous agissons mal.
«Oh j’ai fait ce qui est mal. J’ai péché. J’ai vécu faussement. J’ai
fait ce qui est mal.» Maintenant je viens à l’autel. Par la foi je vois
le Sacrifice; je pose mes mains sur la tête de Jésus. Je dis: «Cher
Dieu, je sais que mon… Je suis un pécheur, et le salaire du péché c’est
la mort. Et si je fais ce qui est mal, je dois mourir. Et si je meurs,
je ne peux entrer dans Ta présence, je serai châtié dans les tourments
à jamais et à jamais. Aussi, j’ai tort, Père. Et je veux être juste, et
je ne veux pas mourir comme ceci.» Alors, je pose mes mains sur Sa
tête, car Sa vie fut prise pour ma vie. Mais la chose est que, lorsque
je quitte l’autel, je m’en vais avec un cœur changé. Vous voyez?
100 Le premier homme s’en retournait, sous la loi,
sous le sang animal, n’ayant pu changer son cœur, car la vie animale ne
saurait se comparer à la vie humaine. L’animal ne peut donner de sang à
un humain. Vous voyez? L’animal ne peut pas le faire, car sa vie est
une vie différente. Et un animal a une vie, mais il n’a pas d’âme. Un
animal est un être vivant, mais il n’a pas d’âme.
101 Mais Dieu a mis une âme dans l’homme. Alors,
ainsi, mon âme… Qu’est-ce que l’âme? La nature de l’esprit.
102 Et lorsque l’âme de Christ l’a quitté, non pas
pour l’enfer, mais elle fut enlevée; à travers le Sang, le Sang qu’Il a
répandu, lorsque Dieu L’a conduit au Calvaire. Il a mêlé Son Sang
là-bas à la croix; et lorsqu’Il s’est tenu là, secouant Sa tête, les
épines autour de Sa tête, comme ceci, avec des épines, le Sang coulant
sur Son visage, coulant de Ses cheveux, sur Ses épaules, criant en des
langues inconnues: «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?»
Voilà l’Agneau. C’est Lui.
103 C’est Lui l’innocent qui est mort, afin que moi,
l’indigne, je puisse être restauré, afin que j’aie droit à la Vie.
C’est l’indigne. Vous êtes ceux qui sont indignes pour lequel l’Agneau
est mort. Maintenant montez ici, posez vos mains sur Lui, voyez, et
faites votre confession, et Dieu vous répondra avec le Saint-Esprit,
comme une confirmation qu’Il vous a acceptés.
… par un seul sacrifice (le voici), par un seul
sacrifice, Il a amené à la perfection pour toujours…
104 Nous y voilà. Car l’adorateur qui venait chaque
année… c’était à recommencer, à tous les ans environ, il retournait; et
il devait revenir l’année suivante, le même désir dans son cœur. Mais
lorsqu’Il a fait le sacrifice de Lui-même, chaque péché, chaque désir
de péché, tout fut enlevé du cœur de l’homme. Et il demeure parfait aux
yeux de Dieu, non par ce qu’il a fait, mais par ce que Jésus a fait
pour lui. Et il accepte le sacrifice du Seigneur Jésus-Christ. Oh,
quelle chose merveilleuse, amis!
105 Maintenant, «Ainsi donc…», verset 19… Il nous
reste environ vingt minutes, mettons tout cela dans les Écritures, à
présent. Maintenant, au 19e verset.
Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du
Sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire.
106 Écoutez, voici: «Une libre entrée dans le
sanctuaire.» Il y a un lieu saint, ainsi qu’un lieu très saint, appelé
«le saint des saints». Le souverain sacrificateur y entrait une fois
par année. Et lorsqu’il le faisait, la première chose qu’il devait
faire était d’être lui-même aspergé. L’arche était là derrière le
rideau.
107 Et le souverain sacrificateur devait être oint
du parfum fait de la rose de Saron. Aucun autre parfum n’aurait fait
l’affaire. Saviez-vous que Jésus était appelé la Rose de Saron?
Qu’est-ce qu’une rose? D’où vient le parfum? De la rose. D’où vient…
108 Jésus était appelé le Lys de la vallée. Est-ce
juste? - [Amen.]
109 Est-ce que quelqu’un sait d’où vient l’opium? Du
lys. L’opium est tiré du lys. Et qu’est-ce que l’opium fait? L’opium
calme la douleur. Lorsque les gens sont malades et terriblement
souffrants, qu’ils en perdent la raison, qu’ils deviennent des aliénés,
ils leurs donnent une piqûre d’opium, et c’est réglé. Ils se calment.
C’est dans le naturel.
110 Jésus, dans le spirituel, est le Lys de la
vallée. Et lorsque vous parvenez au point où vous ne pouvez plus vous
supporter vous-même, et que la vie ne signifie plus rien pour vous,
Dieu a une piqûre d’opium pour vous, du Lys de la vallée, qui soulage
tous vos troubles, pour ne plus les revoir. Vous n’avez pas besoin de
vous enivrer de whisky pour apaiser vos troubles; ils reviendraient de
sitôt. Mais venez et recevez un verre d’opium du Lys de la vallée, et
ils seront terminés pour toujours.
111 Venez-y, allez-y, quoi que ce soit; que vous
viviez, que vous mouriez, que vous soyez ceci, cela ou autre; rien ne
vous sépare de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ. Il n’est pas
promis aux chrétiens un lit de roses, mais ils ont la promesse que la
grâce suffirait pour chaque besoin qu’ils ont. Amen. Dites donc, je
crois que je me sens religieux à présent. Pensez-y! Oui monsieur. Car
lorsque je deviens las et songeur, que je regarde ici et que je vois
ceci qui se passe, cela qui se passe, cependant je me dis: «Attends une
minute. Ooh là!» Vous voyez? Il y a le Lys de la vallée.
112 Maintenant, qu’est-ce que la senteur fait? Une
senteur… les femmes se mettent du parfum pour plaire. Et les hommes
mettent de l’après-rasage, parfois, comme cela; afin que les odeurs,
les mauvaises odeurs soient dissimulées. Et lorsque vous approchez
quelqu’un qui sent, ou quelque chose d’autre, les parfums sont là pour
dissimuler cette odeur; afin que vous, en présence de cette personne,
que vous ne soyez pas dupé. Ce n’est pas supportable. C’est ce que les
parfums ou… Les savons sont parfumés. Et vous vous lavez avec du savon,
ou des poudres de talc, ou quoi que ce soit, c’est pour cela qu’ils les
utilisent.
113 Maintenant remarquez. (Amen.) Je me sens bien.
Regardez, Jésus a dit… Voyez, Il était la Rose de Saron, et Il fut
offert à Dieu comme un parfum de bonne odeur. Et puis, lorsque nous
devenons insupportables devant Dieu, et tellement, excusez-moi
l’expression, mais tellement puants, voyez, que nos péchés et ces
choses sont si mauvais, si répugnants, alors nous venons au Calvaire,
et là…
114 Un lys, ou n’importe quelle fleur, avant que le
parfum puisse être fait… Prenez une fleur, c’est jolie; un gros lys du
matin, ou une belle rose. La rose de Saron est une belle fleur. Pendant
qu’elle vit, elle est belle. Mais pour obtenir sa fragrance, pour
obtenir un parfum, elle doit être broyée.
115 Vous voyez, Christ, lorsqu’Il était ici sur
terre, Il était beau. Il guérissait les malades. Il ressuscitait les
morts. Sa vie était incomparable. Il était beau. Mais pour être comme
Il était… Lorsque Dieu a regardé en bas, Il a dit: «Celui-ci est Mon
Fils bien-aimé, en qui J’ai mis toute Mon affection.» Il a dit: «Vos
sacrifices sont devenus une puanteur à Mes narines; mais en Lui, J’ai
mis toute Mon affection.» Il avait mis toute Son affection.
116 Et pour plaire à Dieu, Il a dû être broyé au
Calvaire, et le péché de ce monde devait Lui ôter la vie. Et Il est
mort, portant les péchés du monde, afin que nous puissions être oints
de la Rose de Saron. Il était le Lys de la vallée. «Il a été brisé pour
nos transgressions», un parfun de bonne odeur. «Par Ses meurtrissures
vous avez été guéries», le Lys de la vallée qui nous donne l’opium,
pour soulager nos maladies et notre douleur. Quelle magnifique
représentation!
117 Maintenant, le souverain sacrificateur, avant de
pouvoir entrer dans le saint des saints, il devait d’abord porter un
vêtement fait d’une certaine manière. Il ne pouvait pas être fabriqué
par n’importe qui; il devait être fabriqué par des mains saintes. Cela
montre que nos vêtements…
118 Voici! Cela me vient à l’instant. Frère, si vous
portez seulement un vêtement d’église, vous feriez mieux de vous
débarrasser de cette chose; vous ne pourrez pas aller derrière le saint
des saints. Le vêtement que le souverain sacrificateur portait quand il
entrait là devait être confectionné par des mains saintes, d’un tissu
choisi, amen, ordonné de Dieu. Voilà. Donc si vous vous êtes joint à
l’église et pensez que vous êtes correct, vous faites erreur. Vous
voyez? Cela doit être une robe sélectionnée par Dieu. Et nos guenilles
de propre justice ne pourront pas tenir en Sa présence. Cela prend le
Saint-Esprit, qui est la robe de Dieu qui revêt le croyant pour aller
derrière le saint des saints. Oh, c’est bon. J’aime cela. C’en était
une nouvelle. Je n’en avais jamais avalé une comme celle-là auparavant,
mais c’est ça, juste cette sorte, c’est la bonne vitamine. Vous voyez?
Cela prend le Saint-Esprit!
119 Regardez à la parabole de… Ils sont allés au
souper des noces, et l’on allouait à chacun de ceux qui étaient au
souper des noces un vêtement. Et il a rencontré un homme, là, qui
n’avait pas cette sorte de vêtement. Et il a dit: «Ami, que fais-tu
ici? Comment es-tu entré?» Maintenant, voyez, si vous connaissez la
parabole, en Orient, là-bas, dans les pays de l’Est, lorsqu’ils font
des noces, jusqu’à aujourd’hui, l’époux peut inviter qui il veut.
120 Et Dieu peut inviter qui Il veut. «Aucun homme
ne peut venir à Dieu, ou venir à Christ, si Dieu ne l’appelle d’abord.»
Voyez, c’est l’élection, de Dieu. Maintenant, observez attentivement.
121 Et ensuite l’époux, s’il a donné l’invitation,
se doit de fournir les robes. Et aucun homme… Car il invite les
pauvres, il invite les riches. Mais pour que chaque homme se ressemble,
il doit avoir la même sorte de robe, les pauvres comme les riches.
Comprenez-vous? - [Amen.]
122 Maintenant, lorsque Dieu donne le Saint-Esprit à
l’homme pauvre, c’est le même Saint-Esprit qu’Il donne à l’homme riche.
Voyez, ils doivent tous être pareils, afin que lorsqu’ils viennent dans
la présence de Dieu, personne ne puisse dire: «Je suis mieux habillé»,
puisque c’est le même Sang, la même grâce, le même Saint-Esprit, vous
faisant agir de la même manière. Le riche comme le pauvre doivent se
ressembler. C’est exactement la parabole.
123 Remarquez, ensuite, lorsqu’ils arrivaient avec
leur invitation, ils… Les robes étaient distribuées à la porte. L’homme
arrivait, montrait son invitation, à laquelle il avait répondu, et il
présentait cela. Ils le font encore en Inde. C’est ainsi qu’ils
viennent au mariage. Le portier se tient à la porte, l’homme de la
maison, et vous remettez votre invitation. «Oui, monsieur.» Ils se
tourneront, prendront une robe, juste une robe, et revêtiront l’homme.
Il entre. Cela démontre qu’il a été invité officiellement, il a été
accepté officiellement, et maintenant il est un membre. Amen. Voilà.
124 Maintenant, Dieu le Père, le Saint-Esprit, sort
et vous invite au banquet des noces. Voyez-vous? Maintenant, c’est
ensuite l’affaire de l’Époux de fournir les robes. Et Il l’a fait, par
Sa propre Vie, en donnant le Saint-Esprit. Et vous venez à la porte,
amen, avec votre invitation. Jésus a dit: «Je suis la porte de la
bergerie.» Et lorsque vous venez par le Nom de Jésus, vous recevez le
baptême du Saint-Esprit. Est-ce vrai? Recevez le Saint-Esprit, ensuite
vous entrez, et vous devenez un membre, un membre de la famille de
Dieu. Un membre!
125 Vous dites: «Un membre?» - Certainement. «Je
deviendrai un serviteur?» - Non, vous ne le devenez pas.
126 Vous devenez un membre. Vous n’êtes pas des
serviteurs. Vous êtes des fils et des filles. «Nous sommes maintenant
des fils et des filles de Dieu» un membre de la famille de Dieu.
Oh là là! Je vis peut-être dans une cabane, mais je suis de
Sang royal. Voilà. «Un membre de la maison de Dieu.» C’est
scripturaire. C’est ce que dit l’Écriture. «Voyez quel amour le Père
nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu!»
Oh là là! Les voilà, les membres.
127 Maintenant, le souverain sacrificateur, étant
oint, quand il entrait il devait prendre le sang d’un animal avec lui,
sans lequel il mourait.
128 Autre chose concernant ce vêtement: Saviez-vous
qu’à la bordure de ce vêtement, saviez-vous ce qu’il y avait à la
bordure de ce vêtement? Il y avait quelque chose, là. Il y avait des
petites choses qui pendaient à la bordure de son vêtement, c’étaient
des petites grenades et des clochettes; une grenade et une clochette.
129 Et il devait marcher d’une certaine manière
lorsqu’il entrait. Il ne pouvait pas marcher à sa manière. Il devait
marcher d’une certaine manière. Car à chaque fois qu’il faisait un pas,
ces clochettes sonnaient en se cognant contre les grenades, «saint,
saint, saint est le Seigneur». Alors le Seigneur entendait qu’il
approchait. Amen. Alléluia!
130 C’est cela. Dieu vous entend si vous venez par
le moyen qui est pourvu par Dieu de vous approcher, criant de tout
votre cœur: «Saint, saint, saint, le Seigneur Dieu tout-puissant.» Et
vous entrez, bien que lorsque vous venez, vous cherchez le
Saint-Esprit. Vous voyez? «Saint, saint, saint, le Seigneur Dieu
tout-puissant.»
131 Et ensuite, l’assemblée, la seule manière qu’ils
savaient… Maintenant, s’il y entrait n’étant pas habillé exactement de
cette manière, il mourait à la porte. Il n’en ressortirait plus. Il
mourait à l’intérieur, s’il n’entrait pas habillé et oint pour y
entrer. Maintenant, le seul moyen qu’avait l’assemblée de savoir s’il
était conforme ou pas… Oh là là! le seul moyen qu’avait
l’assemblée dans l’attente de savoir si le souverain sacrificateur
était conforme ou pas, c’était par le son de ces clochettes. Il se
faisait du bruit à l’intérieur, et c’était le moyen pour eux de savoir
s’il était conforme ou pas.
132 Je me demande si cette même chose marche
aujourd’hui. Si vous passez par une église, et que tout est simplement
mort et immobile, je ne sais pas. Mais s’il se fait un bruit, vous
savez, il fait savoir aux gens que Dieu est encore sur le Trône, Dieu
répond à la prière, les gens reçoivent encore le Saint-Esprit; criant
les louanges de Dieu, glorifiant Dieu, faisant beaucoup de bruit.
L’assemblée dit: «Eh bien, Il doit être aux alentours. C’est un endroit
vivant.» Lorsque nous entrons dans le saint des saints et que nous
déclarons être des chrétiens, il y a du bruit qui se fait. Je ne parle
pas de faire un tas de vacarme. Je parle d’un réel et véritable bruit.
C’est exact. Maintenant observez ceci:
Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du
sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire,
par la route nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée
pour nous au travers du voile, c’est à dire, de Sa chair,
et puisque nous avons un souverain sacrificateur
établi sur la maison de Dieu,
approchons-nous avec un cœur sincère, dans la
plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et
le corps lavé d’une eau pure.
Retenons fermement la profession de notre espérance,
sans chanceler, car Celui qui a fait la promesse est fidèle.
133 Cela fait tout ressortir. Oh là là!
J’aime ceci, mais je pense que nous devons terminer. Mais lorsque nous
allons devant Dieu, n’y allons pas en disant: «Eh bien, je me demande
si tout est correct.» - Êtes-vous un chrétien? «Eh bien, j’espère que
j’en suis un.» - Ce n’est pas la manière de venir.
134 Frère, croyez l’histoire! Acceptez-la, et
naissez de nouveau. Puis marchez avec une foi pure, sachant ceci, que
Dieu a fait une promesse, et que Dieu ne peut mentir. «Dieu m’a promis
la Vie éternelle, si je crois en Son Fils Jésus-Christ. Je l’ai cru, et
Il m’a donné la Vie éternelle.»
135 J’ai fait bien des erreurs, j’en fais encore et
j’en ferai toujours. Mais quand je les fais, le Saint-Esprit me dit que
c’est faux. Puis je me repens à l’instant. «Seigneur, pardonne-moi. Je
ne voulais pas le faire. Aide-moi maintenant.» Et je vais de l’avant,
la même chose. Car dès que ma confession sort de mes lèvres… «Si nous
confessons nos péchés, Il est juste pour nous les pardonner.» Est-ce
exact? - [Amen.] Alléluia!
136 Le diable dit: «Tu sais quoi? Je vais te le
dire. Tu devais faire une certaine chose, et tu ne l’as pas faite. Euh,
euh, tu as péché, vrai?
- Je dis: «Je l’ai confessé.
- Eh bien, je te dis…
137 - Non, ne me parle pas. Non monsieur. J’ai la
foi parfaite en Celui qui me l’a dit. Si je confesse mes fautes, Il me
pardonnera. Alors, je les confesse. Éloigne-toi de moi. Je ne veux rien
savoir de toi de toute manière, donc, va ton chemin.
138 Approchons-nous avec assurance en ces choses. Si
la mort est à la porte, c’est très bien, entrez droit en cela, avec une
foi parfaite, que Dieu a promis «qu’Il vous ressusciterait dans les
derniers jours.» Oui monsieur.
139 Comme je vous le disais; je ne sais pas si je
vous l’ai dit ou pas. Ici il y a quelques jours, avant que j’aille
outre-mer, j’étais là… Gene et moi, nous sommes semblable comme vous
dites. J’essayais de peigner les quelques cheveux qui me restent. Et
mon épouse m’a regardé; elle a dit: «Chéri, hum! tu ferais mieux de
porter un de ces toupets qu’ils t’ont donné ici en Californie.»
140 J’ai dit: «Chérie, je les aime bien, mais j’ai
honte de les porter.»
141 Elle a dit: «Oh, Bill, tu prends certainement
ta… Tu en as vraiment perdu, non?»
142 J’ai dit: «Oui, c’est exact. Mais, j’ai dit, oh,
alléluia!»
Elle a dit: «Pourquoi dis-tu ‘alléluia’?»
J’ai dit: «Je n’en ai jamais perdu un seul.»
Elle a dit: «Tu n’en as jamais perdu un?»
143 J’ai dit: «Non.» J’ai dit: «Tu vois chérie, je
vieillis.» J’ai dit: «J’ai quarante-cinq ans.» J’ai dit: Je suis un
vieil homme.» J’ai dit: «Je vieillis. Ça ne me dérange pas d’avoir la
tête chauve. Cela ne me fait rien, aussi longtemps que je n’attrape pas
aisément de mauvais rhumes. Oui.»
144 Et elle a dit: «Mais tu as dit que tu n’avais
pas perdu tes cheveux.»
145 J’ai dit: «Ils ne le sont pas. Jésus a dit: ‘Pas
un seul cheveu de ta tête ne périra.’» Vous voyez? Vous voyez?
Elle a dit: «Veux-tu dire… eh bien?»
146 J’ai dit: «Chérie, dans la résurrection, lorsque
je reviendrai au jeune homme que j’étais quand nous nous sommes mariés;
les épaules droites, pas un ride, les cheveux noirs ondulés.» J’ai dit:
«C’est à cela que je vais ressembler à nouveau.» Oui monsieur. J’ai
dit: «Je n’en ai pas perdu un seul, en ce cas.»
Elle a dit: «Eh bien, ils sont où?»
147 J’ai dit: «Je vais te demander quelque chose, et
puis, si tu me réponds, je vais te répondre.»
Elle a dit: «Quoi?»
J’ai dit: «Ils étaient où avant que je les aie?»
Elle a dit: «Eh bien, je suppose que Dieu avait…»
148 J’ai dit: «C’est là qu’Il les a pris aussi.»
J’ai dit: «Ils sont encore là. Chaque vitamine qui était en eux, chaque
cellule vivante qui était en eux, chaque atome qui était en eux, le
pétrole qui était en eux, la lumière que ça a pris pour les créer, Dieu
avait ça dans Ses mains. Pas un seul n’a péri. Ils sont, chacun d’eux,
quelque part dans les mains de Dieu.»
149 Je vois que j’ai les yeux creux, des poches en
dessous, de gros rides sur mon front. Et parfois je dois presque
froncer les sourcils, pour lire ma bible. Et le docteur m’a dit que
j’avais une vue parfaite, vingt sur vingt, mais il a dit: «Une fois que
l’on dépasse les quarante ans, les globes oculaires s’aplatissent, et
l’on ne peut pas lire de près.»
J’ai dit: «Oui monsieur, je sais cela.»
150 Il a dit: «Vous éloignez de plus en plus votre
bible, toujours de plus en plus.» Il a dit: «Après quelque temps, vous
lirez de loin, comme cela?»
151 J’ai dit: «Je ne vois que les plus grosses
lettres, ou quelque chose comme cela.»
Il a dit: «Eh bien, c’est seulement la nature.
152 - Je peux voir un cheveu sur le bord d’une
assiette, à cette distance-là.»
153 Il a dit: «Eh bien, vous avez quarante ans,
monsieur.» Il a dit: «Vos globes oculaires sont actuellement… Tout
comme vos cheveux deviennent gris, et ainsi de suite, il a dit, vous
devez avoir cela.»
J’ai dit: «Euh, euh! euh!
154 Je me suis regardé, et je remarque que mes
épaules… je me tiens les épaules voûtées. J’ai déjà été jeune et
athlétique. Je deviens gras maintenant. J’ai dix-huit kilos en trop. Et
j’ai des pieds plats, pour commencer, et c’est devenu difficile de
marcher, ils me font mal. Eh bien, je vieillis, c’est tout.
155 Je n’ai pas besoin de tout ce charme que j’avais
auparavant, mais je n’ai perdu rien de tout ça. Chaque mesure qui était
en eux, la peau, qui me rajeunissait, Dieu les a toujours. C’est exact.
156 Je n’ai plus que cette vieille coquille qui se
traîne, c’est tout. Après un temps, elle deviendra vieille et ridée, et
sera peut-être comme le reste des Harvey, du côté de ma mère. On dit
que je ressemble au Harvey. Ils souffrent tous de paralysie agitante.
Vous vous rappelez de papi, celui qui a bâti l’église ici, vous savez.
Il a toujours tremblé, comme ceci, voyez, et il souffrait de paralysie.
157 Et j’ai remarqué ma pauvre vieille maman l’autre
jour… J’espère qu’elle n’est pas ici, mais… [Une sœur dans la
congrégation dit: «Oui, elle est ici. - Éd.] Oh, je ne sais pas si…
Bon, de toute façon, elle a voulu prendre une tasse de café, et pauvre
elle, juste comme cela, et ses vieilles mains comme cela. Et j’ai
regardé ses rides, j’ai pensé… Oh, miséricorde! je serais aussi
bien de le dire. Elle est assise là, voyez. Elle a dit: «Je ne suis pas
…?…» Et elle peut le supporter. Mais, regardez, ça m’a tourné le cœur.
J’ai tourné la tête, j’ai pensé: «Oh, Dieu, combien de fois cela a fait
couler les larmes de mes yeux, et maintenant elle a cette paralysie,
ces tremblements!» J’ai pensé: «Ouais, j’arriverai à cela aussi, un
jour, comme cela, si je vis.»
158 Mais, frère, un de ces jours, je vais
simplement… Les vieilles roues de la vie mortelle vont toutes
s’arrêter. Quand cela arrivera, j’irai sur la montagne de Sion, pour y
vivre quelque temps. Là-bas, oui monsieur. Toutes ces vieilles choses
mortelles! Oh, rappelez-vous, il a dit:
Il y a un heureux lendemain qui m’attend.
Où les portes de perles vont s’ouvrir toutes grandes.
Et lorsque je traverserai ce voile de tristesse,
Je vais camper de l’autre côté
Un jour, au-delà de toute possibilité humaine
Un jour, Dieu seul sait quand et où
Les roues de la vie mortelle vont s’arrête
Et je m’en irai demeurer sur la montagne de Sion
Avance lentement, cher chariot
Venu pour me prendre à la maison
Avance lentement, cher chariot
Venu pour me prendre à la maison.
159 C’est exact. Le brouillard commencera à tomber
devant mon visage, peut-être que le docteur entrera et dira: «Eh bien,
Billy, c’est terminé.» Oh! Je sais que cette vieille chambre noire
m’attend là-bas, et mon battement de cœur s’en va vers cela. Je ne veux
pas partir comme un lâche. Je veux m’envelopper dans les robes de Sa
justice, sachant ceci, que je Le connais dans la puissance de Sa
résurrection. Et un jour, lorsqu’Il appellera, je sortirai de parmi les
morts, et je vivrai de nouveau à jamais.
160 Connaître Christ c’est connaître la Vie. C’est
exact. Et je ne me soucie pas, je ne connais peut-être pas mon ABC,
mais je veux connaître Christ. C’est exact. Je ne connais peut-être pas
toute la théologie, mais je veux connaître Christ. Je ne sais peut-être
rien à propos du président, et s’il est bon ou mauvais. Je veux
connaître Christ. C’est exact. De connaître Christ c’est la Vie. C’est
exact. Connaître le président et connaître celui-là, c’est du prestige,
de connaître les célébrités et tout cela. Mais je ne me soucie pas de
cela. Je veux connaître Christ dans la puissance de Sa résurrection,
sachant que nous avons, ce soir, un souverain sacrificateur assis à la
droite de Dieu, dans Sa majesté, là, qui fait intercession. Alors, je
veux retenir fermement cette profession! [Interruption de la bande. -
Éd.]
161 …devant ces quatorze différentes religions,
d’adorateurs de serpents, d’adorateurs de vaches, et tout. J’ai dit:
«Gentlemen des religions de ce monde, que peut produire votre religion
pour ce pauvre homme aveugle qui se tient ici?» Il était là, il avait
fixé le soleil pendant vingt ans. Il était totalement aveugle. J’ai
dit: «Que peut faire votre religion pour cet homme?» Rien au monde que
de lui offrir une espèce de chose mythique, qui dire: «Peut-être qu’un
jour Mohammed aura pitié de lui et sauvera son âme.» Peut-être,
pensez-vous que s’il continue sans cesse à regarder le soleil, à
garder sa tête en cette direction, lorsqu’il mourra, il sera sauvé.
162 J’ai dit: «Il ne peut rien offrir. Mais le Sang
de Jésus-Christ, alléluia, peut non seulement lui offrir la Vie
éternelle, mais Il peut le prouver, ici en votre présence, en lui
redonnant la vue qu’il avait jadis.» J’ai dit: «S’Il Le fait, est-ce
que vous, les gentlemen des religions de ce monde…» Quand des centaines
de milliers de personnes qui avaient entendu cela et qui s’étaient
réunis… Bien entendu, je ne pouvais pas en voir autant, les entendre,
parce que c’est impossible, mais j’ai dit: «Accepterez-vous
Jésus-Christ s’Il le fait?» Ils ont levé leurs mains, ces mains noires
dans les airs, disant qu’ils le feraient. J’ai dit: «Amenez ici
l’homme.»
163 Lorsqu’il s’est avancé, j’ai dit: «Monsieur,
vous êtes aveugle. Et si Jésus-Christ restaurait votre vue, Lui
prometteriez-vous de Le servir?»
164 Et il a dit: «Je vais aimer Jésus-Christ et
n’adorerai aucun autre Dieu que Lui. S’Il me redonne la vue, je saurai
qu’Il est ressuscité des morts.»
165 J’ai mis mes mains sur lui, j’ai dit: «Cher
Dieu, les mains mortelles d’un ouvrier, d’un être pécheur; mais si Tu
cherches des mains saintes, qui les auraient? Mais je viens dans un
acte de foi, comme Tu m’as demandé de le faire. Et je viens, pas pour
montrer ma supériorité, ou pour me vanter, mais je viens parce que Tu
nous as dit de le faire. Et je crois Ta Parole. Et maintenant, tandis
que des milliers sont ici, se tenant sur le bord, ils adorent des
idoles et toutes autres choses, qu’il soit connu, ce soir, que Tu es le
Dieu véritable et vivant qui a ressuscité Jésus-Christ des morts, en
donnant à cet homme sa vue.»
166 Et l’homme, les larmes coulant sur ses joues, a
dit: «Je vois.» Et il est parti à travers le bâtiment, aussi vite qu’il
pouvait aller, ayant recouvré la vue. Oh!
C’est la grâce infinie! Que le chant en est doux
Qui a sauvé un pécheur comme moi
J’étais perdu (là-bas, aux courses de chevaux et toutes ces choses, le
dimanche)
J’étais perdu, mais maintenant je suis sauvé
J’étais aveugle, mais maintenant je vois.
167 Regardez, frère, c’est cette bonne religion du
Saint-Esprit à l’ancienne mode.
C’est la grâce qui enseigna mon cœur à craindre,
C’est la grâce qui soulagea mes craintes;
Cette grâce qui m’apparut fut si précieuse
Au moment où j’ai cru. (Oui monsieur. Oh!)
Quand nous serons là-bas pendant dix mille ans,
Brillants comme le soleil;
Nous pourrons comme au commencement
Célébrer ces louanges (Oh!)
Dans mes épreuves et mes labeurs,
Suffisante est Sa grâce.
Je peux toujours compter sur Sa faveur
À chaque heure qui passe.
168 Comme je L’aime! C’est Sa grâce, rien que je ne
pouvais faire. Rien que je ne puisse faire. Rien que vous ne puissiez
faire. Mais nous venons ce soir comme des hommes et des femmes
chrétiens, confessant que nous sommes indignes, et acceptons qu’Il ait
pris notre place. Acceptant Celui qui… Je sais d’une façon aussi
certaine que Dieu L’a accepté et ressuscité, qu’Il m’a ressuscité sous
une forme figurative la fois où Il a ressuscité Christ. Amen. Oh, je
dois m’arrêter. Mais, regardez. Dans une forme figurative, Il m’a
ressuscité au même moment qu’Il a ressuscité Christ. Il vous a
ressuscités au même moment qu’Il a ressuscité Christ, car c’était pour
notre justification.
169 Regardez, si vous êtes sauvés, vous L’avez.
«Ceux qu’Il a ordonnés, ou appelés, Il les a justifiés. Ceux qu’Il a
justifiés, Il les a déjà glorifiés en Jésus-Christ.» Est-ce exact? «Il
a déjà été glorifié en Christ, aux yeux de Dieu, Lequel, très loin
derrière, des millions d’années avant qu’il y ait un monde, quand la
Parole était avec Dieu. C’étaient les pensées de Dieu, puis Sa Parole
s’est un jour matérialisée. Et au moment où Il a accepté Christ, Il m’a
accepté en Christ. Et dans le monde à venir, avec vous et moi et tous
les chrétiens de tous les siècles, nous L’aimerons et vivrons avec Lui,
et jouirons d’une éternité sans fin avec notre Seigneur Jésus-Christ,
notre Rédempteur béni. Oh!
170 Frère Roberson, cela me fait sentir une personne
différente. Vous voyez? N’est-ce pas démodé, que de lire la Parole de
Dieu, qui nous nettoie? Voyez, vous sortez tout nettoyés!
171 Comme maman avait l’habitude de faire quand le
temps venait de mettre des fruits en pots. Elle devait mettre en
conserve les fruits, vous savez, les remplir de fruits, de légumes, et
toutes ces choses. Elle me les faisait sortir et nettoyer à la brosse,
avec autant d’énergie que je le pouvais, avec un vieux linge. J’avais
une petite main, pour aller là et les nettoyer. Et ensuite elle les
prenait et les stérilisait. Elle les mettait dans de l’eau bouillante,
pour les stériliser. Elle faisait bouillir ces pots à gros bouillons.
Je ne comprenais pas pourquoi elle les faisait bouillir. Mais elle
voulait éliminer tous les microbes. Car s’il y avait eu des microbes à
l’intérieur, ils auraient fait sûrir les confitures ou ce qu’elle avait
mises en conserve.
172 Ainsi, c’est ce que nous devons faire lorsque
nous venons à Christ. S’abaisser jusqu’à ce que le Saint-Esprit vous
ait stérilisé en vous faisant bouillir; ensuite Dieu peut mettre le
Saint-Esprit à l’intérieur, sans que cela ne sûrisse, vous voyez. Il
entre simplement à l’intérieur, et vous devenez d’une douceur
continuelle.
173 Et maman avait coutume de cuire ses conserves.
Avez-vous déjà vu ces vieilles grosses bouilloires? Vous les déposez
dehors sur les briques, vous savez, et vous devez mettre du bois en
dessous comme cela. Euh! je l’ai fait. Au temps de la cuisson des
conserves, on avait des courges jaunes. Et elle en versait environ un
boisseau à l’intérieur, et y mettait du sucre. Elle me faisait couper
du bois, vous savez. J’allais couper du bois et le mettais en dessous,
vous savez, et ça commençait à bouillir. La vapeur montait. Je disais:
«Maman, c’est pas encore fini?»
Elle disait: «Non. Va couper une autre corde de
bois.»
174 Et j’y allais, vous savez, et je devenais plein
de sueur, et je mettais le bois en dessous. Et je disais: «Maman,
penses-tu que c’est assez?
- Tu ferais mieux d’aller en chercher une autre.»
175 Et elle les faisait bouillir jusqu’à ce qu’ils,
vous savez, que l’oxygène ou autre chose entre en dessous pour leur
faire faire, vous savez, paw, paw, comme cela, les faire sauter. Et
quand cela se passait, elle disait qu’ils étaient prêts pour la
conserve. Ils devenaient si chauds, ils n’en pouvaient plus, et
devaient sauter, voyez-vous.
176 Je suppose que c’est aussi la manière de Dieu de
nous avoir, vous savez, de faire sortir le diable hors de vous, que
vous en sautez de gloire. Après cela vous êtes prêt à être mis en
conserve. Et Dieu vous scelle ensuite, vous savez. C’est ce dont nous
avons besoin, ici, d’une bonne réunion à l’ancienne mode, jusqu’à ce
que toute l’inimitié, tout ce qui n’est pas comme Christ, soit tout à
fait éliminé, voyez. Purifiez au point de venir dire: «Seigneur,
pardonne-moi. Frère, pardonne-moi. Je ne voulais pas faire cela. Je ne
le ferai plus. Oh, Dieu, soit miséricordieux envers moi!» Vous
commencez à être prêt à être mis en conserve alors, voyez-vous. Dieu se
prépare à vraiment vous utiliser. Lorsque vous rapportez ces choses que
vous avez volées, vous savez, et mettez cela en ordre, disant: «Frère
je ne voulais pas voler cela, tu sais. Non monsieur. Je suis même prêt
à… je vais te payer le double du prix.» Vous voyez? Alors vous êtes sur
la bonne route, à ce moment-là, vous savez. C’est exact. Voilà ce dont
nous avons besoin. Oh là là!