La Loi Qui Possède Une Ombre
1. Merci, Frère...?... Bonsoir, mes amis. Ce soir, c’est un privilège d’être ici à Binghamton pour représenter notre Seigneur Jésus-Christ et Son amour pour toute la race humaine. Pour moi, c’est étrange que je sois ici. Je m’apprêtais à aller ailleurs, mais sans l’avoir prévu, il s’est fait que je suis venu à Binghamton. Et je ne le comprends pas encore.
Nous revenons d’outre-mer, de l’Inde, mon fils et moi. J’ai ensuite tenu une petite série de réunions là à Owensboro, dans le Kentucky, avec les Assemblées de Dieu. Et nous avons passé là quelques soirées, nous venons de là et nous avons été à beaucoup d’endroits, comme vous le savez, c’est le... Beaucoup d’enfants de Dieu sont malades et nécessiteux. Et j’ai en quelque sorte résolu de prêcher l’Évangile pendant quelque temps et de mettre de côté la guérison un tout petit peu; je ne dis pas que je mets cela de côté, mais je vais prendre un temps de répit afin de pouvoir parler aux gens... D’habitude, sous cette très forte onction du Saint-Esprit... Beaucoup d’entre vous ont probablement tous été dans les réunions, je – je suis... j’ai plutôt une sensation drôle, qui m’affaiblit et tout. Et je n’ai jamais eu l’occasion de serrer la main aux ministres, de faire connaissance et tout. Je prendrai ici un peu de temps pour en quelque sorte faire connaissance avec tout le monde. Nous ferions mieux de faire connaissance ici; il nous a fallu du temps pour nous connaître les uns les autres là-bas. N’est-ce pas? Ainsi, nous ferions mieux de nous habituer les uns aux autres ici.
2. Et généralement, dans ce genre de réunions, on me garde enfermé dans une pièce. Vous savez comment cela se passe. Et on vient, on frappe à la porte et vous restez seul toute la journée, et toute la nuit, et dans la réunion... Et évidemment, tous ceux que vous rencontrez, dès que vous commencez à leur parler, une vision apparaît. Vous voyez? Ainsi donc, cela vous met en pièces pour la prochaine réunion du soir.
Nous avons pu consacrer ce temps à nous promener, à visiter nos frères, beaucoup d’entre eux téléphonent de différents endroits du pays.
Et M. Boze de Chicago... Ils ont obtenu le Tabernacle Evangélique de Chicago, et ensuite ils avaient obtenu l’intérieur de l’arène, où se font les sports, pour les – pour les réunions. Et M. Boze venait de descendre [de l’avion]. J’étais presque sur le point d’aller lui dire que j’étais d’accord. Et il était à l’aéroport. Et j’ai mis mon manteau, et j’ai commencé à franchir la porte, et alors le téléphone a sonné dans la maison. Et – et nous avons donc quatre appels auxquels nous pouvons répondre. Ainsi, j’ai fait un pas en arrière, j’ai pris le téléphone, et c’était M. Gardner, de cette ville, un des hommes d’affaires chrétiens. Et je le connaissais donc bien et il a dit : « Venez tenir une réunion pour nous, Frère Branham.»
3. Et j’ai dit : « Eh bien, Frère Gardner, je... » Vous savez, j’ai dit : «Je vais à l’aéroport rencontrer M. Boze pour une réunion à Chicago ou quelque chose de ce genre.» J’ai dit : « Je ne sais pas ce qu’ils vont faire. J’étais en quelque sorte de mauvaise humeur depuis les quelques jours passés ne sachant pas quelle direction prendre.»
Et il a dit : «Eh bien, notre église a jeûné et prié.» Et Quelque Chose m’a dit : «Tu ferais mieux d’aller là-bas.» Me voici donc. Ainsi, je – je suis en quelque sorte entre vos mains, maintenant. Je ne sais que faire. Et je suis venu servir, prêcher la Parole du Seigneur.
Notre frère Smith que voici, votre pasteur, je l’ai rencontré, c’est un merveilleux frère. Je ne le dis pas parce que je me tiens à sa chaire, mais il l’est [réellement]. Et ensuite, le frère de New York qui était notre chanteur, je l’avais rencontré auparavant. Et j’ai rencontré beaucoup de différents hommes d’affaires chrétiens aujourd’hui, et je passe des moments merveilleux depuis que je suis à Binghamton ces deux derniers jours.
Et j’ai toujours eu un petit penchant pour l’Etat de New York. J’aime l’Etat de New York. C’est l’un de mes états favoris des Etats-Unis. Et je me suis – je me suis dit qu’un jour, j’aimerais habiter là-bas à côté de l’un de ces lacs.
4. Quand j’étais un petit garçon... Je – j’aime faire la chasse, et ma conversion ne me l’a jamais ôté. J’aime toujours faire la chasse. Ainsi, je... New York, c’est l’un de mes états préférés. Et bien, là près du lac Placid et dans les Adirondacks, vous savez, je pense que c’est l’un des plus beaux jardins du monde, à mon avis. Et j’aime un bon climat froid. Et je suis initié ce soir même. Ainsi nous... J’aime vraiment cela, plus que le climat du sud. Et les gens d’ici chez vous sont aimables, et j’ai toujours été très bien traité à New York. Mon oncle vit à Plattsburg par ici et ma belle-sœur habite à White Plains; et j’ai donc beaucoup de choses en commun avec New York.
5. Ce soir, c’est donc un grand privilège d’être ici dans cette belle église avec ce groupe de gens aimables, pour vous prêcher au Nom de notre Seigneur Jésus. Et je – je ne m’assieds pas pour tracer des itinéraires, parce que parfois mes réunions sont juste un peu – un peu différentes; ce n’est pas que je veux que ce soit ainsi, mais Dieu traite simplement avec les individus de différentes façons. Et quelquefois j’ai été dans des réunions où dix mille personnes étaient rassemblées, mais Il m’a conduit vers une seule personne quelque part. Et ainsi je dois plutôt suivre la conduite du Saint-Esprit. Je suis sûr que nous comprenons tous cela en tant que chrétiens (N’est-ce pas?); nous devons suivre la conduite de l’Esprit.
Nous ne savons donc pas ce qui va se passer. Je suis... Ainsi, je... je suis juste ici. C’est tout. Et peu importe comment Il conduit, eh bien, c’est ainsi que la chose se fera, je pense.
6. Merci pour votre gentillesse d’être venus ce soir, en cette soirée d’ouverture, c’est probablement la première fois dans cette région, vous savez ; nous pouvons être un peu curieux et tout; et ce soir, débarrassons-nous de tels sentiments, laissons simplement le Seigneur nous parler et nous dire ce qu’Il veut que nous fassions. Et – et s’Il veut que je reste plus de deux ou trois soirées, c’est en ordre. Je vais – j’aimerais rester jusqu’à ce qu’Il dise : « Je veux que tu ailles ailleurs, à Macédoine. » Et j’aime donc que cela se passe ainsi; et je suis sûr que nous aimons tous cela, en tant que – en aimant notre Seigneur Jésus, et en tant que Son serviteur.
Et maintenant... Nous sommes revenus de l’Inde, d’un bon voyage qui a été couronné de succès. Je suis monté en chaire il y a quelques instants, quand on a commencé à chanter ce cantique : Crois seulement. Oh! je pense aux nombreuses fois que ce cantique m’a invité à l’estrade les quelques dernières années, des milliers de fois.
7. Et en Inde, nous avions tenu une grande série de réunions. Et nous avions prêché et avions tenu un service de guérison divine, juste à l’ombre du Vatican et à Rome. Et au Portugal, nous sommes partis de Lisbonne en Egypte et à… ensuite en Inde. Je – je pense que l’auditoire le plus grand que nous ayons jamais eu, c’était en Inde. Nous ne pouvions même pas les voir. Il y avait environ cinq cent mille personnes dans les réunions, d’après les estimations. C’était donc plus grand que la réunion d’Afrique où il y avait environ un... Oh! On a pu accueillir environ cinquante ou soixante-quinze mille personnes à l’intérieur du champ de courses, alors on ne pouvait pas voir dans les rues de tout côté ce qui était... Les gens étaient là. Là, notre Seigneur Jésus s’est montré puissant pour nous. Et – et ce qui a ému mon cœur plus que les milliers de guérisons et des miracles que notre Seigneur Jésus a faits, c’était de voir trente mille véritables païens venir à Jésus-Christ par un seul appel à l’autel. Trente mille personnes qui n’avaient jamais accepté Christ auparavant, qui adoraient des idoles et tout, sont venues au Seigneur Jésus en une fois. Eh bien, imaginez simplement ce qu’on a pu ressentir. On avait envie de crier, ou, eh bien, on se sentait plutôt religieux, vous savez, et un peu comme quelqu’un qui veut juste... vraiment bien. Les missionnaires pleuraient, ils s’étendaient par terre, et c’était donc des moments vraiment merveilleux.
8. Il se peut que Dieu ne nous donne pas autant de convertis, mais Il sera avec nous ici à Binghamton. Ne le pensez-vous pas? Ici même, Il nous aime tout aussi bien qu’Il aime ces gens qui sont là-bas et dans les dénominations. Bien sûr que nous–nous ne–nous ne représentons aucune dénomination, nous sommes parfaitement interdenominationnels. J’étais...
Ma famille avant moi, c’étaient des Irlandais ; c’étaient des catholiques. Je me suis converti, et j’ai adhéré à une–une église baptiste où j’ai reçu une autorisation pour prêcher et j’ai été ordonné par l’Eglise missionnaire baptiste, dans une convention des baptistes du Sud. Et alors nous... Après cela, eh bien, je... Le Seigneur m’est apparu pour que je prie pour Ses enfants, et c’était un peu mal compris par l’Eglise baptiste. Et ainsi... Je m’étais sûrement dit que si Dieu voulait que je prie pour Ses enfants, Il–Il aurait quelqu’un qui croirait cela. Je suis donc allé chez les pentecôtistes, et c’était comme mettre un gant à votre main. Cela convenait parfaitement parce qu’ils croyaient la Chose ; ainsi, je me sentais vraiment chez moi.
9. Et quand j’étais un jeune garçon, j’étais en quelque sorte toujours mal compris. Je... Vous–vous avez peut-être lu L’Histoire de ma vie, comment Il m’est apparu et m’a dit : « Ne bois jamais, ni ne fume et tout... » Eh bien, quelques-uns parmi vous ici peuvent fumer et continuer à prétendre être chrét–... cela vous regarde, vous voyez, je ne parle pas de ces choses. Il m’a dit de ne pas le faire. Ainsi, je ne dois ni fumer, ni faire l’une de ces choses, ni me souiller en menant une vie immorale, car il y a un travail que je dois faire quand je deviendrai grand.
Et parmi mes frères, je… mes associés, j’étais un peu marginalisé. Et alors, quand j’ai adhéré à l’Eglise baptiste, ils pensaient que j’étais un peu trop religieux, je pense. J’étais donc un peu marginalisé. Ainsi je... Vous savez ce qu’on dit : « Les oiseaux d’un même plumage... » Quand je suis donc venu ici je – j’étais alors vraiment chez moi. Ainsi je me sens bien à propos depuis lors. Et j’aime avoir ce temps de communion.
10. Eh bien, je pense que la Bible, c’est la Parole de Dieu. Et je – je crois tout cela, tout doit être basé sur la Bible, tous les sujets, peu importe ce que c’est. C’est... Souvent, les gens sont en désaccord avec moi, (oh! la la!) mais cela ne me dérange pas. Je – je – je les aime malgré tout. Vous voyez? Et ils sont toujours mes frères et sœurs, et je ne me brouille avec personne.
Je venais d’être reçu en Inde où dix-sept différentes religions anti-chrétiennes m’ont rencontré au–au temple des sikhs... des jaïns. Et ce sont dix-sept religions différentes et antichrists. Oh! je n’ai jamais fait des histoires avec eux. Je les ai simplement laissés s’exprimer, et ensuite le Seigneur a confirmé ce que je disais ce soir-là. Ainsi, des milliers et des milliers parmi eux sont venus à Jésus- Christ dans une – une seule réunion. Vous voyez? C’est donc la chose...
11. Un homme peut faire une déclaration, il peut se tromper parce qu’il n’est qu’un homme. Nous sommes tous sujets aux erreurs. Mais quand Dieu fait une déclaration, c’est la vérité. Voyez? C’est–c’est la vérité.
Et maintenant, jusqu’à ce que nous ayons fait connaissance, et que nous ayons vu ce que le Seigneur veut que nous fassions, je vois que si nous lisions une portion de la Parole et parlions là-dessus ce soir... Nous n’aimons pas vous garder trop longtemps dans les réunions, le soir. Le Seigneur peut nous donner un grand service d’évangélisation. Il peut nous donner un service de guérison. Nous ne savons pas. Tout ce qu’Il fera, nous dirons : « Amen, cher Seigneur, c’est la vérité. »
Eh bien, il y a beaucoup de gens… N’importe qui d’entre nous qui peut tenir une Bible, peut L’ouvrir comme ceci ; mais personne ne peut vraiment L’ouvrir si ce n’est le Seigneur. Voyez? En effet, vous vous souvenez de la vision d’Apocalypse où Jean a vu Quelqu’un qui était assis sur le Trône ? Et Celui-ci avait le Livre dans Sa main, et personne dans le Ciel, ni sur la terre, ni sous la terre n’était digne de prendre le Livre, ni même de Le regarder, ni d’En ouvrir les sceaux. Mais un Agneau qui avait été immolé dès la fondation du monde est venu et a pris le Livre de la main droite de Celui qui est assis sur le Trône, L’a ouvert et a brisé le Sceau, car Il était digne, et c’est l’Agneau de Dieu, l’Auteur de ce Livre. Ainsi, avant d’essayer de L’ouvrir, parlons à l’Auteur de ce Livre pendant que nous inclinons la tête.
12. Notre Bienveillant et Tendre Père, nous venons à Toi ce soir, dans l’humilité de l’Esprit, demander le pardon de nos péchés, comme Toi, dans Ta miséricorde, Tu seras obligé de nous pardonner tous nos péchés et nos offenses. Et maintenant, Père céleste, nous demandons ceci et nous nous approchons au Nom du Seigneur Jésus, car nous n’avons aucun autre moyen sûr. Mais Il nous a dit : « Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai. » Alors nous sommes sûrs d’avoir un – un peu de temps avec Toi ; si seulement nous demandons en Son Nom, nous savons que Tu entendras.
Ainsi Père, nous prions maintenant qu’en Son Nom Tu nous pardonnes chacun nos péchés et nos offenses contre Toi. Et s’il y a un péché dans nos vies, ôte cela, Père. Nous – nous ne voulons pas qu’il soit là, car il corromprait notre – notre voyage ici sur terre, et nous échouerions à la fin. Nous prions donc que Tu nous pardonnes tous nos manquements, et que le Sang de Ton Fils, le Seigneur Jésus nous purifie ce soir de toute iniquité.
Bénis cette petite église, Père, les membres, le pasteur, tous ceux qui y travaillent et les églises qui sont représentées ici. Bénis les villes, Père, celles d’ici et des alentours.
13. Et nous Te prions d’envoyer le Saint-Esprit, qu’Il parcoure ces villes, y fasse un ratissage et mette une marque sur les gens. Accorde-le, Père. Que ceci soit un temps de marquage et de séparation parmi Ton peuple afin que les hommes qui ont dans leur cœur le désir de Te servir s’approchent de Toi. Que les cœurs des saints soient remplis du Saint-Esprit. Accorde-le. Que les pécheurs trouvent la grâce du pardon à l’autel de leurs cœurs. Accorde-le, Seigneur.
Eh bien, si c’est Ta volonté que nous ayons des services, la guérison des malades ou tout ce que Tu voudrais que nous fassions, montre-le-nous, Seigneur; donne-nous-en le témoignage, apparais et montre-le nous. Nous sommes juste ici, Père, avançant lentement et attendant de voir ce que Tu feras.
Maintenant, nous remettons toutes ces choses, ces bénédictions entre Tes mains. Et maintenant, viens, Seigneur Jésus, et prends la Parole. Que le Saint-Esprit L’apporte à chaque cœur selon notre besoin de ce soir. Et quand nous allons partir, puissions-nous comme ceux d’autrefois qui revenaient d’Emmaüs dire : « Nos cœurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous du fait que le Seigneur Jésus nous parlait? » Car nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen.
14. C’est une chose toute neuve pour moi de commencer à donner l’enseignement de la Parole. Eh bien, il y a des années, en tant que pasteur au Tabernacle, en tant que prédicateur baptiste, nous avions de grandes classes que nous tenions suivant une série de sujets pour toute une–une année: nous commencions dans le Livre de la Genèse et allions d’un bout à l’autre de la Bible. Nous commencions le Livre d’Exode et nous le parcourions ; puis le Livre de Daniel où... Et peut-être le Livre de l’Apocalypse, et nous prenions tout le Livre là où il... d’un passage à un autre. Et toute la Parole de Dieu est écrite par inspiration. Il n’y a pas de contradiction dans toute la Bible. S’il y en a, je veux voir cela. Il n’y a dans la Bible rien d’écrit qui ne puisse être redressé par la Parole de Dieu, si c’est mis correctement à sa place. Mais nous ne le ferons jamais par–par la compréhension humaine. C’est le Saint-Esprit qui a écrit la Bible. Et le Saint-Esprit est le Seul à pouvoir interpréter la Bible. Et Il nous donnera cela suivant notre besoin.
15. Eh bien, ce soir, dans les Ecritures auxquelles je pensais, alors que je venais ici, c’était un… nous allons y lire une portion et enseigner un peu, le Seigneur voulant, le Livre des Hébreux. L’un de mes endroits préférés dans les Ecritures, c’est ce grand Livre, parce que c’est un–c’est un Livre qui parle de la séparation.
Et maintenant, nous allons commencer au chapitre 10, nous allons lire un peu et nous allons voir ce que le Saint-Esprit a pour nous ; nous avons confiance qu’Il bénira le cœur de chaque croyant et que s’il y a des incroyants, ils deviendront des croyants ce soir.
Eh bien, ce grand Livre qui est Celui des Hébreux, à propos duquel les érudits ne s’accordent pas, qui L’a écrit… ? Pour moi, il me semble que ce sont les écrits de Paul, c’est sa – sa technique, son approche de l’Evangile. Eh bien, là, il écrit aux Hébreux. Et là, étant donné que les Hébreux vivaient sous la loi, c’est une bonne chose de commencer juste ici car ça commence comme suit :
… la loi qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation de ces choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offrait perpétuellement chaque année, amener l’assistant à la perfection.
16. Eh bien, la loi qui possède une ombre… Plusieurs fois, nous avons entendu les gens se référer au Psaume 23, disant : «Oui, quand je marche dans les ombres noires, ou plutôt dans la vallée de… noire. » Nous utilisons toujours le terme sombre à cet endroit-là ; il n’en est pas question. Voyez ? La vallée de l’ombre, ce ne sont pas les ombres noires ou la vallée sombre ; c’est la vallée de l’ombre de la mort. Eh bien, cela montre que, s’il y a une ombre là-bas, il doit y avoir de la lumière à un certain pourcentage, sinon il ne se formerait pas d’ombre. Ainsi, si dans la mort elle-même il y a une ombre… En d’autres termes, c’est un épouvantail pour le croyant, pour essayer de l’effrayer alors qu’il y a assez de lumière mélangée à cela pour montrer qu’il y a de la lumière quelque part. Et maintenant, la loi qui possède une ombre des biens à venir…
17. Dans Apocalypse chapitre 12, nous allons lire le passage où la femme est apparue dans le ciel, elle était en travail pour donner naissance à un enfant, la lune était sous ses pieds et le soleil était au-dessus de sa tête. Maintenant le… Cela représentait la loi. L’Eglise, bien-sûr, était… La femme représentait l’Eglise, et la lune sous ses pieds représentait la loi ; et le soleil au-dessus de sa tête représentait la dispensation de la grâce. Et la lune, c’est l’ombre du soleil. Le soleil et la lune représentent Christ et l’Eglise ; en d’autres termes, le soleil et la lune sont mari et femme de sorte que, quand la – la lune reflète seulement l’ombre du soleil, le soleil éclaire la lune, celle-ci donne, reflète la lumière sur la terre quand il fait sombre.
18. Eh bien, quand Christ s’en est allé… C’est comme le soleil quand il se couche, la lune apparaît pour éclairer jusqu’à ce que le soleil revienne. Mais quand le soleil revient, la lune disparaît et le soleil brille. Et c’est la même chose qui se passe avec la loi et la grâce. La loi devait refléter ou c’est une ombre de la lumière jusqu’à ce que la Lumière soit venue ; et la Lumière était le Seigneur Jésus. Et la loi a disparu (Voyez ?) quand la Lumière s’est installée. Eh bien, mais dans la lune, il y avait assez de Lumière pour être reflétée ; cela montrait qu’il y avait de l’espoir et un lieu béni où aller après que la vie est terminée; car la loi a reflété cela dans la Lumière de l’Evangile. Eh bien, la lune doit éclairer pendant qu’il fait sombre, en l’absence du soleil.
19. Et maintenant, l’Eglise doit refléter la Lumière, une plus petite Lumière en l’absence du Seigneur. Ensuite, quand la lumière… Pendant que la lune brille, le soleil entre dans la lune, ils se confondent, cela donne une seule lumière, il en sera de même quand le Seigneur Jésus reviendra. La Lumière que l’Eglise a reflétée… Et le même Jésus, les mêmes œuvres, la même Lumière, la même chose qu’Il a faite quand Il était ici sur terre, sont reflétés par Son Eglise, montrant qu’Il est vivant quelque part.
Ce soir, quand je regarde dehors et que je vois la lune briller, les étoiles briller, une lumière moindre, quand je vois cela, cela me garantit une chose, que le soleil brille quelque part. C’est vrai.
20. Il n’y a pas longtemps, il y a quelques années, j’étais pasteur de l’Eglise baptiste de Milltown. Je rentrais chez moi le soir, je passais chez des amis avec qui je vivais très loin à la campagne. Et on passait par une vieille brousse où poussent les cèdres, on montait la colline. Là, dans le sud de l’Indiana, c’est une région vallonnée comme vous en avez ici. Et il y avait là un rossignol. Je crois que vous en avez ici. Et ils… Il chantait toute la nuit, et j’aime entendre cet oiseau. Et pendant que je passais la nuit, je l’entendais, il chantait toute la nuit. J’ai remarqué que pendant une nuit sombre, il chantait un peu, puis il s’arrêtait un peu. Ensuite, il chantait un peu et il s’arrêtait un peu ; et après quelque temps il s’arrêtait et chantait de nouveau. Ainsi, je suis arrivé à étudier la nature d’un rossignol. Et il se perche la nuit en regardant merveilleusement au ciel, dans les cieux. Et pendant qu’il lève les yeux vers le haut, il contemple les étoiles, et quand il ne voit rien, il ne chante pas ; mais quand il voit une étoile briller, il regarde droit vers cette étoile et se met à chanter. Je pensais: «Quelle leçon ! » Vous y êtes.
21. Oh ! si je pouvais sortir ce soir, poser la question aux étoiles, disant : «Petite étoile, qu’est-ce qui te fait briller ? »
Si cette petite étoile pouvait me répondre, elle dirait : «Frère Branham, ce n’est pas moi qui brille, c’est le soleil qui brille sur moi, qui fait que je brille. »
C’est ainsi avec tout chrétien né de nouveau lorsqu’il mène une vie de témoignage ou fait quelque chose de semblable, il donne son témoignage, il vit pour Christ. Il ne s’agit pas de l’individu, il s’agit du Saint-Esprit qui reflète Sa Lumière sur l’individu, faisant de lui une Lumière pour briller.
Et tant que ce rossignol peut voir une étoile briller, il chantera. Et je… permettez-moi cette expression. Mais aussi longtemps que je peux de temps en temps entendre un amen bon et fort, je sais que Christ vit toujours et règne dans Son Eglise. Quand vous entendez quelque chose refléter quelque chose au sujet de l’Evangile, un reflet, revenant…
Oh ! vous pouvez contempler Dieu, si vous pouvez seulement contempler les éléments de la nature !
22. Il y a quelque temps, j’étais dans les montagnes et je suis passé près d’une vieille source à laquelle je bois toujours quand je vais là-haut. Et c’était la source la plus heureuse que j’aie jamais vue de ma vie. Elle bouillonne, bouillonne, bouillonne, bouillonne à tout moment. Et j’ai pensé : «Toi, petite source, qu’est-ce qui te rend si heureuse ? Pourquoi bouillonnes-tu et sautilles-tu tout le temps ? » Je me suis dit : «Peut-être, est-ce parce que les cerfs boivent de ton eau ? C’est ce qui te fait bouillonner et sautiller ? »
Si elle pouvait répondre, elle dirait : «Non, Frère Branham, ce n’est pas à cause de cela que je sautille. »
Je dirais : « Eh bien, c’est peut-être parce que l’ours passe de temps en temps par ici boire de ton eau, c’est peut-être ce qui te fait bouillonner et sautiller. »
Elle me répondrait et dirait : « Non, Frère Branham. »
Je dirais : «Eh bien, c’est peut-être parce que je bois de ton eau que tu bouillonnes et sautilles. »
Elle dirait : «Non, ce n’est pas ça. »
Je lui demanderais : «Eh bien, qu’est-ce qui te rend si heureuse et qui te fait bouillonner et sautiller tout le temps ? »
Si elle pouvait parler, elle répondrait : «Frère Branham, si je sautille, ce n’est pas par moi-même, c’est parce qu’il y a quelque chose derrière moi qui me pousse, qui me fait sautiller. » Et c’est la – la force de l’eau qui jaillit.
23. Et il en est ainsi de tout homme et de toute femme qui sont nés de l’Esprit de Dieu ; à la minute où vous avez été changé, il y a eu Quelque Chose qui est entré en vous qui vous a changé. Vous voyez la vie d’une façon différente, vous regardez aux choses de façon différente. Ce n’est pas vous qui bouillonnez. C’est Quelque Chose en vous qui vous pousse. C’est Christ qui manifeste le témoignage et la Vie. Et tout cela revient à Christ.
La loi qui possède l’ombre des choses à venir ne pouvait pas amener l’assistant à la perfection. De quoi Paul parle-il ici ? La perfection. Dieu exige la perfection. Personne ne peut aller au Ciel sans être amené à la perfection…?… la perfection. Vous devez être parfait. Et pourtant les Ecritures disent que nul n’est parfait. Ainsi, si vous devez être parfait pour aller au Ciel, alors… Et les Ecritures disent que nul n’est parfait, nous avons tous péché et nous sommes privés de la gloire de Dieu, comment allons-nous entrer dans l’habitation, la demeure de Dieu, alors qu’Il exige la perfection ? Jésus a dit… Je crois dans le – dans le sermon sur la montagne. Il a dit : «Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Pensez à la perfection que Dieu exige pour une personne : une perfection.
24. Caïn était le premier qui fut donné dans le jardin d’Eden, l’homme était dans un état parfait. Après un temps, il est tombé et alors il a gâché sa perfection. Il a gâché son héritage avec Dieu, il a perdu sa communion et a été séparé de Dieu. Quand je pense à la perfection, comment pouvons-nous donc être parfaits ?
Eh bien, ici, l’écrivain a dit que ces sacrifices qui étaient continuellement offerts chaque année ne pouvaient jamais amener l’assistant à la perfection. On exige la perfection ; et le sacrifice d’un animal ne pouvait jamais amener l’assistant à la perfection
La vie animale, le sang des animaux (chèvres, génisses, moutons et ainsi de suite) était le sang animal ; la vie se trouve dans le système sanguin. La vie se trouve dans la cellule de sang. La vie se trouve dans le sang.
25. Il y a quelques semaines, quand les sikhs, ou plutôt les jaïns, avaient quelque chose à la bouche, de sorte qu’ils n’aient jamais à aspirer un moucheron, ils pensaient que s’ils aspiraient un moucheron et le tuaient, ça pouvait être l’un de leurs parents revenu sous la forme d’un insecte. Et ils balayaient leur sentier voulant s’assurer de ne pas marcher sur une fourmi ou quelque autre insecte.
J’ai dit : « Comment ce peuple pourra-t-il accepter le sacrifice de sang [alors] qu’ils ne voudraient même pas tuer une fourmi ou qu’ils ne voudraient même pas stériliser un bistouri quand on leur ampute un doigt lors d’une opération, car ils craignaient de tuer le germe qui se trouve sur le bistouri ? » Pouvez-vous imaginer cela ? J’ai dit : « Sur quoi repose le fondement de votre religion ? »
26. On a répondu : « Sur l’homme. » Tout est basé sur sa propre bonté, tout sur les oeuvres, non sur la grâce. Voyez-vous ? Tout sur la bonté, ce qu’un homme peut faire. Si un homme mène une très bonne vie, il deviendra Dieu Lui-même, s’il peut mener une très bonne vie.
J’ai dit : «Ecoutez. La vie se trouve dans la cellule de sang. Et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon de péché. Un substitut innocent doit prendre la place d’un pécheur coupable.» Oh ! j’aimerais que vous saisissiez ceci maintenant.
Remarquez, un substitut innocent doit prendre la place du coupable. Et c’est ce qui arrivé en Eden lorsqu’Adam a péché; il a brisé sa communion avec Dieu le Père. Et quand il a péché pour se tenir devant Dieu, Dieu devait tuer un agneau, peut-être, peu importe ce que c’était, et faire une couverture. Le sang devait être offert comme une substance parce que la vie se trouve dans le sang. Et Dieu a exigé la vie là où il y avait le péché.
27. Le jugement du péché, consiste à retrancher la vie. Remarquez, comment les gens peuvent donc regarder et voir ce que nous croyons de façon très absolue dans le Sang du Seigneur Jésus. Je pensais que Jésus était un Juif ou qu’Il avait un sang juif. Il était né d’une mère juive, mais Il n’avait pas le sang juif. Il n’avait pas non plus le sang des Gentils. Il avait le Sang de Dieu. Voyez ? Dieu le Père a couvert Marie la vierge de Son ombre et Il a créé une cellule de Sang dans le sein qui a engendré le Fils, Jésus-Christ. Comprenez-vous ce que je veux dire ? Tout mâle… La cellule de sang vient du mâle.
C’est comme la poule, elle peut pondre un oeuf, mais cet œuf n’est pas fécondé à moins que la poule ait été avec le mâle. Et j’ai souvent dit ceci, non pas pour plaisanter, car je ne crois pas qu’on devrait le faire ici à l’estrade, mais c’est pour exprimer quelque chose. Prenez une vieille femelle d’un oiseau, elle pond les œufs et en remplit le nid, elle peut les couver, elle peut les retourner, elle peut rester attachée à ces oeufs au point de rester sur le nid et de devenir si misérable et de ne pas être capable de voler du nid, rester attachée à ces œufs. Mais si cet oiseau femelle n’a pas été avec l’oiseau mâle, les œufs ne vont jamais éclore. Ils ne sont pas fécondés.
Il en est ainsi de beaucoup d’églises aujourd’hui. Vous pouvez avoir un groupe de gens, vous pouvez les dorloter, leur faire ceci et cela et tout ce que vous voulez, mais s’ils n’ont pas été avec Jésus-Christ et s’ils ne sont pas nés de nouveau, vous avez simplement un nid plein d’œufs pourris, c’est tout. C’est vrai.
28. Il est temps de se purifier et de saisir quelque chose ou quelqu’un qui a été en contact avec le Seigneur Jésus-Christ et qui est né de nouveau. Vous ne serez jamais capable de les amener à croire au surnaturel parce qu’ils n’ont rien en eux pour croire. Amen. Eh bien, ce n’est pas du lait écrémé. Ecoutez, c’est vrai. Un homme doit naître de nouveau de l’Esprit de Dieu, et ensuite... [Espace vide sur la bande – N.D.E.] l’Esprit du Créateur Lui-même entre dans l’individu et déclare Ses relations de fils. Voyez-vous cela ? Alors, cette personne est un rejeton de Dieu, et le Dieu qui a appelé le monde à l’existence, et cet homme est Son rejeton. Il peut tout croire. Tout lui est possible, car il croit qu’il est une partie de Dieu. Il est un fils de Dieu ou une fille de Dieu.
Vous direz : « Croyez-vous dans la guérison divine ? »
« Certainement, Dieu l’a dit. Oui, oui. »
« Croyez-vous dans le fait de naître… ? »
« Certainement. Oui, oui, Dieu l’a dit. » Ils croiront tout. Tout ce que Dieu dit est en ordre, parce que la Parole de Dieu sera rendue…
29. Toute promesse divine de cette Bible va s’accomplir ; si vous croyez, cela s’accomplira. L’attitude mentale correcte envers toute promesse divine amènera celle-ci à s’accomplir. Remarquez, comment parviendrons-nous au Ciel ?
Si vous êtes seulement un membre de cette église-ci, ce soir, j’aimerais vous demander si vous n’êtes pas encore réellement né de nouveau, j’aimerais vous demander comment vous allez partir au Ciel alors que la Bible dit que vous devez être parfait ? Et la loi a prouvé qu’il y a une perfection. La loi possédant une ombre ne pouvait jamais mener le croyant à la perfection. Alors, comment devenez-vous parfait ?
30. Remarquez que dans l’Ancien Testament le croyant, quand il venait et sortait, monsieur Dupont, peut-être qu’il avait commis adultère, qu’il avait dit un mensonge ou qu’il avait fait quelque chose d’autre, il apportait un agneau. L’agneau était le type du grand Agneau qui a été immolé avant la fondation du monde. Premièrement, l’agneau doit être parfait. L’agneau doit être sans défaut pour l’offrande du péché. Pouvez-vous imaginer cela ? Beaucoup de gens pensent… Je sais qu’il y a des gens dans cette ville qui disent : « Eh bien, je peux être un chrétien si j’arrête de faire telle chose. Si je–je peux seulement être un homme meilleur. Si je peux être une femme meilleure. » Vous ne serez jamais bon dans cet état-là. Vous ne pouvez pas devenir meilleur avant que quelque chose entre en vous pour vous rendre meilleur, et alors vous naissez de nouveau. Voyez ? Vous ne pouvez pas le faire.
31. C’est juste comme sous la vieille loi, il y a un adage selon lequel si une... la jument mettait bas un mulet là-bas et que le petit animal naissait avec des oreilles rabattues, louchant, cagneux ; quelle créature laide… Si… Toute personne ici qui a déjà labouré, sait ce que c’est qu’un mulet aux oreilles rabattues. Voyez ? Oh! il n’est bon à rien. Et si vous le regardez, vous direz : «Eh bien, si le petit animal pouvait voir et entendre, il regarderait et dirait : Eh bien, ça ne tardera pas qu’on ne me donnera plus à manger. Quand il sort… Lorsque le maître de la maison sortira, s’il me trouve, il me cognera à la tête et me jettera dans la fosse, parce que je ne serai jamais utile. Regardez-moi, je suis–je ne suis pas du tout utile. Regardez mes oreilles, elles sont rabattues, je louche, je suis cagneux, je ne sais même pas marcher droit. Je suis laid.»
32. Mais si la vieille mère jument était bien instruite, elle dirait : « Mais attends une minute, mon fils. Laisse-moi te dire quelque chose. Le sacrificateur ne te verra jamais, mais le maître de la maison, lorsqu’il sortira ce matin, il verra que tu es né avec un droit d’aînesse. Tu es le premier-né, tu as un droit d’aînesse. Ainsi, le maître devra aller chercher un agneau sans défaut qui devra être examiné par le sacrificateur, cet agneau devra mourir à ta place afin que tu vives.» Eh bien, le petit animal pourrait (oh! la la !) gigoter, courir et passer un bon moment, eh bien, le – le – il ne le verra jamais. Le sacrificateur ne le verra jamais. Le sacrificateur va examiner l’agneau pour voir si celui-ci n’a pas de défaut ; non pas le mulet, l’agneau, parce que le mulet est né avec un droit d’aînesse. Oh ! la la ! Je commence à me sentir religieux…?… Voyez ?
33. Dieu n’examine jamais le croyant, car vous êtes mort et votre vie est cachée en Dieu par Christ, scellée par le Saint-Esprit. Dieu regarde à l’Agneau. Christ est mort à votre place, Lui l’Agneau sans tache. Remarquez, ce pauvre petit mulet pourra alors passer un bon moment.
Il n’y a pas longtemps, un petit fermier, c’était un–un bon fermier. Il n’avait pas un grand grenier, il n’avait pas beaucoup d’instruments de travail. Mais c’était un travailleur. Cela me rappelle certains pasteurs qui peut-être peuvent ne pas avoir une très grande église ou beaucoup de choses par ici, mais qui sont travailleurs. Ils aiment travailler et apporter de la nourriture spirituelle à l’église, prêcher toute la Parole.
34. Ainsi le fermier, il a produit une bonne récolte. Son voisin avait des tracteurs et tout. Et il avait un bon et grand grenier dont les poignées des portes des greniers étaient de 14 carats environ. Et il avait un grenier magnifique, mais il était trop paresseux pour travailler. Ainsi, cette année là, les mauvaises herbes ont poussé partout dans la ferme. Et quand le temps de la moisson est donc arrivé, la seule chose que le fermier qui possédait ce très beau grenier et tout pouvait faire, c’était couper ses mauvaises herbes et les mettre là-haut pour nourrir son troupeau. Mais il avait un beau grenier ; oh ! c’était beau.
Ainsi, avec l’autre fermier… Il était un homme laborieux. Il n’avait pas un grand grenier, mais il avait produit une bonne quantité de luzerne. Il l’a donc mise dans le grenier pour nourrir son bétail.
35. Dans chaque étable, un veau était né cette année-là. Ainsi, le prochain printemps, quand on le fait sortir, premièrement vous savez, on a fait sortir le veau là-haut et il n’y avait pas assez d’espace dans le corral pour y courir. Ainsi, il y courait. Et c’était un brave petit animal ; il sortait là et il était tout dodu et gros. Et, oh ! la la ! il s’est mis à gigoter sous ce beau vent chaud de printemps et il passait un bon moment. [Espace vide sur la bande – N.D.E.]
… l’animal mourait, l’homme confessait ses péchés, alors on prenait acte de cela et c’était consigné dans un livre. Ainsi il amenait le petit agneau chez le sacrificateur, il l’étalait et confessait ses péchés sur la tête de l’animal. Le sacrificateur tirait le couteau et égorgeait l’animal… Avez-vous déjà entendu un agneau mourir ? C’est le cri le plus horrible que vous n’ayez jamais entendu. Le petit animal là donne des coups de pattes, saute, son sang gicle, sa petite fourrure blanche est baignée de sang alors que le sang se répand sur tout son corps. Et ce pécheur se tenait là avec les mains sur l’agneau, il confessait, disant : « C’est moi qui devrais mourir, Seigneur, mais l’agneau a pris ma place. » Ainsi, pendant qu’il sentait le petit agneau frémir et se débattre, ses petits muscles et sa laine étaient trempés, et ses mains étaient couvertes de sang. Pendant que le petit animal se mourait, lui confessait ses péchés.
36. On prenait donc acte de cela et on consignait cela dans un livre. Et si cet homme péchait une seconde fois, il devait mourir sans pitié sur la déposition de deux ou trois témoins. Mais il devait reconnaître que cet agneau était mort pour lui, donc un substitut innocent. L’homme ressortait de l’église et rentrait chez lui, ayant le même désir qu’il avait dans son cœur quand il est entré ; en effet, la cellule sanguine de l’agneau était une vie animale et non une vie humaine. Cela ne pouvait donc pas faire l’expiation pour le péché. C’était seulement une substitution, c’était seulement une couverture. La loi ne servait que de couverture, mais le Sang de Jésus-Christ sépare du péché, enlève cela. Voyez ?
Remarquez. Ensuite cet homme, même quand il ressentait les effets de la mort de l’agneau dans ses mains, pendant qu’il levait les yeux et confessait ses péchés et que le sang de l’agneau se répandait sur lui, il retournait avec le même désir dans son cœur. En effet, l’offrande des brebis et des boucs ne pouvait pas amener l’assistant à la perfection. Mais, oh ! la la ! Voilà. Mais un croyant non emporté par les émotions, non à cause d’un parent qui s’en est allé, mais avec une considération saine et raisonnable de la chose, sachant qu’il est coupable du péché, il s’avance à l’autel du Seigneur Jésus-Christ, il pose ses mains sur l’Agneau mourant par respect pour le Calvaire ; cela émane de son cœur, sachant que Christ fut cloué à la croix pour lui et qu’il est mort à sa place.
37. L’adorateur, une fois purifié par le Sang de Jésus-Christ, n’a plus conscience du péché. Le péché s’en est allé. Ecoutez le verset 10.
C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du Sang de Jésus, une fois pour toutes. (Non pas continuellement chaque année.)
Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre les mêmes offrandes, souvent… (plutôt)… les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés,...
Mais voyons.
… lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
38. Croyez-vous cela ? [L’assemblée dit : «Amen. » – N.D.E.] Observez très bien, chrétiens. Ceci vous saisit maintenant, ceci scelle la chose, observez cela.
Attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marche-pied. (Et le dernier ennemi, c’est la mort.)
Car, par une seule offrande, il a… (Quoi ?)… amené à la perfection… (C’est vrai.)… amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.
C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit :
Voici l’alliance que je ferai avec eux,
Après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs cœurs,
Et je les écrirai dans leur esprit,...
39. Remarquez, mais un agneau... Chaque année, les gens venaient et donnaient une autre offrande. Chaque année, les gens venaient et donnaient une autre offrande, chaque année ils se souvenaient du péché. Mais cet Homme, après qu’Il a une fois offert Son Sang, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très Haut et a amené à la perfection tout croyant qui est né de nouveau de l’Esprit de Dieu. Dieu a rendu parfait pour toujours ceux qui sont sanctifiés en Jésus-Christ. Amen. Oh! la la ! de quoi avons-nous peur ? Pourquoi vous inquiétez-vous ? N’écoutez pas ce que le diable a à dire, croyez ce que Dieu dit.
Eh bien, comment puis-je être parfait ? Je ne pourrais pas être parfait. Vous ne pouvez pas être parfait. Mais Dieu ne regarde pas à nous… Lorsque nous sommes nés de nouveau dans le Corps de Christ, Dieu regarde à Christ. Il a pris ma place ; Il a pris notre place. Et c’est Lui qui est parfait ; et en Lui, nous sommes parfaits ce soir devant Dieu le Père par l’offrande de Son Sang. Amen.
40. Oh ! comme j’aime cela ! Ce sont de bonnes vitamines, spirituellement parlant, vous savez, cela vous fait grossir.
Remarquez, oh ! Christ… afin que tout l’accent soit mis sur Lui, non sur les églises méthodistes, les baptistes et les pentecôtistes ; on doit mettre l’accent sur Christ. C’est Lui qui est mort.
Remarquez. Eh bien, dans la cellule de Sang que Dieu le Père… quand Il a engendré Jésus-Christ du sein de Marie… Ecoutez. Il a créé une cellule de Sang. Et maintenant, dans cette cellule de Sang, il y avait la Vie, Dieu Lui-même. Comment Il s’est formé Lui-même dans cette…
Regardez le germe, regardez votre propre corps. Vous verrez facilement la guérison divine si vous regardez à ceci, vous verrez d’où proviennent les tumeurs cancéreuses et tout. Ce sont des démons. Je peux le prouver par la Parole de Dieu.
Regardez à vous-même. Une fois, vous étiez un tout petit germe (j’ai regardé cela au travers des lentilles de microscopes, j’en ai eu le privilège dans les sanatoriums, les cliniques et ailleurs où j’ai été interviewé) et j’ai regardé au germe dans le sperme, le sperme de l’homme, dans lequel il y a des millions de germes, de très petits germes qui sont si petits qu’on ne peut pas les voir à l’œil nu. C’était chaque individu qui est ici à un moment donné.
41. Eh bien, ce petit germe qui est alors appelé… Et la mère est une incubatrice. Quand cela entre là à l’intérieur, il commence à développer cette seule cellule, ça s’étend, ça développe une autre cellule, une autre cellule, une autre cellule. Et chaque semence se reproduit selon son espèce : un chien reproduit un chien; un oiseau, un oiseau; un homme, un homme; la même espèce.
Eh bien, c’est de là que vous venez, mais d’où est venu le cancer ? C’est une–c’est une grosse tumeur aussi ; ce sont des cellules qui se développent, qui ont commencé à partir d’un germe. D’où est venu ce germe ? Du diable. C’est cela. C’est de là que proviennent la tumeur, la cataracte et n’importe quel autre germe de maladie, ce sont des démons. C’est exact. Jésus a dit qu’Il a donné le pouvoir de chasser les démons en Son Nom. C’est parfaitement l’Evangile, mon frère. L’Evangile est venu par la démonstration du Saint-Esprit.
42. Remarquez. Eh bien, dans le germe... mais quand Dieu, quand Christ était dans le sein de Marie… Vous êtes simplement un tout petit germe. Avant que ce soit un germe… Qu’est-ce qu’il y a derrière ce germe ? C’est la vie. Alors vous entrez dans le surnaturel, vous êtes dans la sixième dimension. Vous sortez carrément du raisonnement humain. Vous êtes dans la vie spirituelle. Chaque petit germe contient une vie, cette vie vient de quelque part. La vie du cancer vient du diable. Votre vie vient de Dieu, c’est ça la différence.
Et Dieu étant manifesté dans la chair par Jésus-Christ, l’Oint, s’est enveloppé dans une cellule de Sang (Oh ! la la !) dans le sein de Marie et a engendré Sa Vie.
Il a vécu comme un homme ; Il est mort comme un homme pour donner Son sang afin qu’au travers de Son corps et de Son Sang répandu, tout croyant soit enveloppé dans cette cellule de Sang avec Lui. Si l’esprit d’un homme qui est né de nouveau est enveloppé dans une cellule de Sang du Fils de Dieu, Dieu ne peut plus vous renier, tout comme Il ne peut se renier Lui-même. Car par un seul Esprit nous sommes tous baptisés pour former un seul Corps, et nous sommes devenus participants du même Esprit qui se trouve dans cette cellule de Sang. Et l’Eglise est enveloppée dans la cellule de Sang de la Vie de Jésus-Christ. Alléluia ! Nous sommes donc des fils de Dieu, cohéritiers avec Jésus-Christ dans le Royaume.
43. Oh ! la la ! Vous direz : «Frère Branham, le diable m’a eu. » Non, le diable ne vous a pas eu. Vous êtes allé vers lui. Le diable ne pouvait pas vous avoir. En effet, vous êtes mort. Les morts ne se disputent pas, ne font pas des histoires, ni ne médisent. Vous êtes mort et votre vie est cachée en Dieu par Christ, et vous y êtes scellé par le Saint-Esprit. Comment le diable peut-il vous avoir ? Il ne le peut pas. C’est vrai. Vous entrez à l’intérieur une fois.
Par un seul Esprit, non par une seule lettre, nous sommes tous unis dans un seul corps. Nous sommes amenés à former un seul corps, non par une dénomination. Mais par un seul Esprit, nous sommes tous baptisés du baptême du Saint-Esprit pour former un seul corps. Que nous soyons des méthodistes, des baptistes, des pentecôtistes ou peu importe ce que nous sommes, nous sommes baptisés par un seul Esprit pour former un seul corps de croyants. Croyez-vous cela ?
44. Jésus a dit dans Saint Jean 5.24, assurez-vous de lire cela. Pensez aux mains pleines de deux douzaines d’œufs, 5.24. «Celui (pronom personnel [en anglais], l’individu, non pas n’importe quel groupe) celui qui entend Ma Parole et croit en Celui qui M’a envoyé a (au temps présent) la Vie Eternelle, et il ne passera pas en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie. » Amen.
Sur Christ le Roc solide je me tiens, tous les autres terrains, c’est du sable mouvant. Vous pouvez dire qu’il faut être méthodiste, baptiste si vous le voulez, mais Il a dit : «Celui qui entend Mes Paroles et croit en Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle et ne passera pas en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie. » C’est Sa Parole.
45. Je vous dis, mon frère, le diable peut vous tromper quant à ce que vous ressentez lorsque vous Le recevez. Quelqu’un a dit : «Je me sens bien, c’est ainsi que je sais que je L’ai. » Eh bien, ce n’est pas ce qui me rassure que je L’ai. Si je le sais, c’est parce que j’ai rempli les conditions de Dieu, et le diable ne peut pas marcher sur la Parole de Dieu. C’est l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est ça. Sur base de la promesse de Dieu, j’ai rempli les conditions de Dieu et je sais que j’ai la Vie Eternelle. C’est ainsi que fait tout croyant ; en effet, il a rempli les conditions et les exigences de Dieu qui étaient placées devant lui. Oh ! la la !
Autrefois… C’est si facile de condamner et de condamner les autres. Autrefois, nous tenions une série de réunions quelque part ici en – en, je crois que c’était en Pennsylvanie, je crois près d’Erie ou quelque part là. Non, c’était là dans l’Ohio, à Toledo, je crois. Et nous tenions une grande série de réunions dans une arène ; il y avait des milliers de gens et c’est à peine si on pouvait entrer et sortir. Et on nous gardait très loin à la campagne, dans un motel. Il y avait un petit endroit de l’autre côté de la rue où on mangeait, c’était un bon petit endroit, c’était chez les Dunkards, vous savez, les Amish ou les Dunkards, peu importe ce qu’ils sont. Et les petites dames qui travaillaient là étaient très propres, c’étaient de petites dames qui se comportaient bien. Et nous passions des moments merveilleux à manger là et nous passions là de bons moments.
Eh bien, le dimanche, ils fermaient tout et allaient à l’église. Ainsi, c’est la chose à faire.
46. Eh bien, on m’a laissé là-bas. Et monsieur Baxter, l’organisateur, l’un d’eux, allait prêcher. Ainsi Billy et les autres étaient allés distribuer les cartes de prière. Et j’étais là. Et je me suis dit : «Eh bien, j’ai un peu faim. Je n’ai donc pas mangé depuis deux jours. Je crois qu’il me faut aller me procurer un sandwich parce que je vais prêcher cet après-midi. » C’était un dimanche. Et d’habitude, les dimanches après-midi, je raconte souvent l’histoire de ma vie ou je leur prêche.
Alors, je me suis dit : «Eh bien, je vais chercher… » J’ai regardé là de l’autre côté de la rue et j’ai dit : «Cet endroit là, c’est un restaurant. » Juste un lieu ordinaire et j’ai traversé là et c’était choquant.
47. Frère, dès que j’ai franchi la porte, un policier se tenait là entourant une femme de son bras, jouant à la machine à sous. Jouer à l’argent est illégal dans l’Ohio. Il y avait là la loi, qui était censée défendre la justice, qui jouait elle-même à l’argent. Et c’était un homme de mon âge. Ainsi, il devait être marié et avoir une femme ailleurs. Quelle honte !
J’ai regardé là au fond et il y avait une jeune dame à table qui attendait quelques garçons, et ils étaient tous ivres. Et la façon dont elle se comportait en laissant ces garçons lui faire ce qu’ils faisaient, c’était honteux. Et je me suis dit : «Regardez-moi ça, si ce n’est pas là quitter un... le paradis pour entrer dans un terrier, presque. »
48. Ecoutez, laissez-moi vous dire ceci. Ne vous inquiétez pas pensant que la Russie viendra détruire les Etats-Unis. Ne vous inquiétez pas pensant qu’une nation viendra nous détruire. Nous nous détruisons nous-mêmes. Toute la moralité est en faillite. Oui, ce n’est pas le rouge-gorge qui picote la pomme qui la détruit, c’est le ver qui est au cœur de la pomme qui la tue. C’est ça qui abîme la pomme. Ainsi, ce n’est pas une autre nation, c’est nous-mêmes.
Le communisme, ce n’est pas la Russie. Le communisme, c’est un esprit. C’est vrai. Ça balaye cet endroit et le crible. Vous savez que c’est vrai. Très bien. Nous pourrons avoir beaucoup à dire là-dessus une autre fois.
49. Mais remarquez, quand cette femme était assise à cette table, cette jeune femme, je me suis dit : «Oh ! la la ! » Et j’ai regardé par là et j’ai vu là un vieil homme assis là, et deux hommes ivres étaient assis là, l’un d’eux portait un très grand et long manteau de l’armée, une aimable et vieille mère était assise là, elle était assez âgée pour être ma grand-mère. Et les habits qu’elle portait, c’étaient des vêtements très petits et courts, ses vieux bras ridés et sa chair… Et elle avait mis cette manucure ici, peu importe comment vous appelez cette affaire qu’elles mettent aux lèvres, vous savez. Avec cela… Je sais que ce n’est pas de la bonne matière. Je n’arrive pas à…peu importe ce que c’est ; c’est du maquillage. Et elle avait ça partout sur les – les lèvres comme ceci. C’était bleu, d’un aspect bleu, vous savez. Et elle avait sa… Et j’ai regardé la pauvre petite créature, elle était assise là fumant une cigarette.
50. Et j’ai regardé et j’ai pensé : «Oh ! la la ! » Et deux vieux hommes… J’ai dit : «Ô Dieu, pourquoi ne raies-Tu pas cette chose, pourquoi n’effaces-Tu pas simplement cela de la carte ? Si moi, un pécheur, je peux regarder et mépriser une telle chose, comment Ta grande sainteté peut-elle regarder une telle chose et la supporter ? » Je me suis dit : «Ô Dieu, ma petite Rebecca et ma petite Sara doivent atteindre cet âge, l’une a huit ans et l’autre, trois ans. » Je me suis dit : «Comment vont-elles grandir ici en voyant de telles choses ? Qu’est-ce que cela deviendra en leur temps ? Ô Dieu, pourquoi ne nettoies-Tu pas la chose ? »
Et Dieu m’a alors appris une leçon. C’est vrai. Vous savez… Les deux hommes se sont levés et se sont dirigés vers les toilettes. Et je me tenais là, regardant. Et je me suis dit : «Ô Dieu, regarde ça. Qu’est-ce ? » Personne ne me servait, je me tenais juste à la porte en train de regarder tout autour, il faisait un peu sombre là derrière la porte.
51. Et le Saint-Esprit m’a dit : «Viens par ici. » Et je suis allé là et je me suis assis pour regarder, j’ai vu comme si la terre tournait. Et autour de cette terre, il y avait un arc-en-ciel. C’était comme une – une bande rouge, comme un arc-en-ciel qui tournait continuellement autour de la terre. J’y suis donc entré et quand je me suis tenu là à l’intérieur, j’ai regardé et j’ai vu Quelqu’Un se tenir au-dessus de la terre avec Ses bras tendus comme ceci. C’était notre Seigneur. Et je me suis vu moi-même et chaque fois que je faisais quelque chose de mal, juste à ce moment– là selon donc la grâce, selon la Parole… Le Père m’aurait ôté la vie là-même. Mais Christ… Chaque fois que je commettais donc un péché, cela... [Frère Branham fait une illustration – N.D.E.]. Cela Le frappait comme cela. Il secouait Sa tête comme cela. En d’autres termes, le Sang agissait comme le pare-chocs d’une voiture. Cela me protégeait contre la mort. Et je me suis dit : «Oh, je vois. »
Et je–je voyais cela venir de nouveau et un vieux Livre était posé là, mon nom était écrit au-dessus. Et c’était le livre du pécheur, sali. Et mon nom se trouvait au-dessus. Et quand je péchais, cela était enregistré contre moi. Dieu aurait dû m’ôter la vie. Mais le Sang de Christ me protégeait. Chaque fois que cela frappait, je le voyais comme cela. Et je voyais ces cicatrices des épines sur Son visage, et le Sang coulait sur Son… Il battait Ses paupières fatiguées. Il se retournait et me regardait disant : «Père, pardonne-lui. » Et ensuite, je m’en allais et faisais une autre chose et la chose revenait comme cela. Il disait : «Père, pardonne-lui. »
52. Et je pensais : «Oh ! je vois. » La raison pour laquelle Dieu ne peut pas ôter la vie à ces gens, à ces pécheurs, c’est parce qu’ils sont encore protégés. Ils ont encore de la chance. Le Sang de Jésus les protège encore. Il est comme un pare-chocs pour le monde. J’ai dit : «Oh ! je vois. Je vois, Seigneur, ce que Tu veux dire. » Oui, le Sang de Jésus-Christ a couvert le monde comme ceci et tout homme, pendant que vous êtes ici, vous avez le libre, le libre arbitre. Si vous le rejetez, si vous le rejetez et qu’ensuite vous mouriez et que votre âme aille au-delà de cela, alors vous vous êtes jugé vous-même ; Dieu n’a pas à vous juger. Voyez ? Si vous mourez sans le Sang de Christ, vous êtes un pécheur et vous êtes perdu. Si vous acceptez le Sang, alors vous êtes en Christ, protégé.
53. Et alors je Le voyais pendant que mes péchés continuaient à Le frapper. J’avais un cœur si brisé que je suis allé vers Lui en rampant. Je me suis étendu comme ceci, j’ai dit : «Seigneur, regarde mon nom là. » J’ai demandé : «Est-ce là mon nom ? »
Il a répondu : « Oui, c’est bien ton nom. »
J’ai dit : «Ô Dieu, pardonne-moi. Je n’avais pas l’intention de Te faire souffrir comme cela. Je – je ne savais pas que mes péchés Te faisaient si mal comme cela. Quand je faisais des choses, Tu me protégeais avec Ta propre Vie. Je T’en prie, pardonne-moi. » Il a mis Sa main dans Son côté comme cela, et Il a écrit dessus : «Pardonné », et a mis cela derrière Lui comme cela pour ne plus s’en souvenir. Et Il a baissé le regard vers moi et Il a dit : «Maintenant, Moi, Je te pardonne, mais toi, tu veux la condamner. »
54. Cela a donc changé les choses. Je suis sorti de la vision. J’ai regardé là cette pauvre vieille femme qui était assise là, tremblant, essayant de fumer cette cigarette qu’elle ne pouvait même pas tenir aux lèvres, tremblant comme cela. J’ai dit : «Seigneur Dieu, je T’en prie, pardonne-moi. Je ne veux plus critiquer. »
Je suis allé là où elle était et j’ai dit : «Bonsoir. »
Elle a levé les yeux et elle a dit : «Oh ! bonsoir. »
Et j’ai dit : «Puis-je m’asseoir une minute ? »
Elle a dit : «Vous pouvez vous asseoir. » Et je – je me suis assis et je l’ai regardée. J’ai pensé : «C’est la mère de quelqu’un, sans doute. » Je me suis dit : «Il y a quelque chose derrière cette vie, je ne sais pas ce que c’est. » Et j’ai dit : «Madame, excusez… »
55. Elle m’a demandé : «Vous voulez une cigarette ? »
Et j’ai répondu : «Non, madame, merci. »
Elle a demandé : «Voulez-vous prendre un verre ? »
Et j’ai répondu : «Non, madame, merci. » J’ai dit : «Je suis un prédicateur de l’Evangile du Seigneur Jésus-Christ. » Et j’ai ajouté : «Je me tenais là vous condamnant et demandant à Dieu pourquoi Il ne vous ôtait pas la vie ? » Et je lui ai raconté ce qui s’était passé juste là.
Elle a dit : «Oh ! je sais qui vous êtes. » Elle a dit : «Tu es ce prédicateur de là-bas. »
J’ai dit : «C’est vrai. » Et j’ai dit : «Qu’est-ce qu’il y a derrière votre vie ? » Et cette pauvre et vieille femme s’est mise à me raconter qu’elle avait été maltraitée ou abandonnée comme cela, comment elle a été une fois membre d’une église, et qu’elle s’était égarée. J’ai demandé : «Avez-vous des enfants ? »
Elle a répondu : «J’ai deux filles, elles sont mariées. Toutes les deux sont des chrétiennes. »
Et je lui ai demandé : «Et vous êtes assise ici, n’avez-vous pas en quelque sorte honte de vous-même ? »
Elle a dit : « Si, j’ai honte de moi-même, monsieur. »
Et j’ai dit : «Ne voulez-vous pas accepter Christ ? »
56. J’ai commencé à lui parler, je l’ai prise par ses vieilles et faibles mains et les larmes coulaient… Elle a jeté cette cigarette par terre, s’est agenouillée là et elle est humblement venue au Seigneur Jésus-Christ. Quelle différence quand vous regardez une fois! Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Elle s’est levée là essuyant les larmes de ses yeux. Elle a dit : «J’ai honte de moi-même, monsieur. »
J’ai dit : «Maintenant, maman, allez vous habiller, allez à l’église. Trouvez-vous une bonne église et – et affiliez-vous – affiliez-vous-y et soyez un membre loyal du Corps de Christ. »
J’ai dit : «En effet, aujourd’hui, il y a des centaines de gens assis là-bas qui ont voulu entrer dans la ligne de prière ou quelque chose d’autre, et voici que le Saint-Esprit traite avec moi à votre sujet et moi, je me tenais ici en train de vous critiquer. Et Dieu, comme moi, je suis un prédicateur, m’a fait connaître ma condition. Qui je… Qui je suis, d’où je viens, ce qu’il en est de moi. Il se peut que je n’aie pas fait cela, il se peut que je n’aie pas fait ce genre de choses immorales, mais je demeure malgré tout un pécheur devant la face de Dieu, et le Sang de Jésus-Christ a dû me protéger. Et j’ai accepté cela, elle a aussi accepté cela.
57. Mon frère, l’un des tableaux les plus horribles que je peux me représenter dans ma pensée, c’est le jardin d’Eden, quand Dieu a créé Son beau couple là et qu’Il les a mis dans le jardin d’Eden. La petite Eve, quand Dieu a réveillé Adam ce matin-là et que celui-ci a regardé…
J’étais en Grèce il n’y a pas longtemps, et j’ai vu là où un artiste grec a peint un tableau d’Adam et d’Eve ; c’est le plus horrible, oh ! la chose la plus horrible que j’aie jamais vue. Quel discrédit sur la Bible ou même sur la civilisation qu’une chose telle qu’un tableau comme celui-là puisse devenir célèbre. Adam avec une épaule vers le haut et une autre vers le bas, les cheveux pendant sur son nez comme cela et Eve avait l’apparence de la plus horrible brute qu’on ait jamais vue…?… Eve… Oh ! le bon sens dirait que c’est faux.
58. Considérez sa tendance. Considérez l’homme aujourd’hui quand il pèche. Au lieu de se présenter devant Dieu et de dire : «Père, j’ai mal agi, me voici. », considérez la tendance dans le jardin d’Eden. Quand Adam a fait le mal, au lieu qu’il court partout dans le jardin d’Eden, disant : «Père, Père, où es-Tu ? », c’était Adam qui s’était caché derrière les buissons et Dieu criait : «Adam, Adam, où es-tu ? » Cette tendance se trouve toujours dans l’homme. Au lieu de se présenter et de confesser ses péchés disant qu’il a tort, il va tout essayer au monde. Il va adhérer à telle église parce qu’elle n’est pas stricte quant à son enseignement. Il ira là et s’ils sont trop stricts envers lui, il rompra avec cette église et ira dans une autre église essayant de se faire une religion comme Adam. La chose est en lui, c’est son caractère.
59. Ecoutez ici. Si Eve était cette espèce de brute, tout homme n’admirera pas une femme qui est sale, impie et ainsi de suite comme cela. Mais il n’y a aucun homme, peu m’importe ce qu’il est, qui n’admirerait pas une femme qui garde sa position, qui est pure et qui agit bien. S’il a un brin de caractère masculin, il le fera de toute façon. Ainsi, cela montre la tendance. Eve était la plus belle créature qui n’ait jamais existée sur la terre. C’est vrai. Elle n’avait pas besoin de produits Max Factor pour s’arranger. Elle a eu cela de Dieu. Ces belles dents ne devenaient jamais jaunes ni ne tombaient. Et cela… Je la vois se tenir là, les cheveux lui tombant là dans le dos ; et ses yeux brillaient comme les étoiles du ciel. Quand Adam l’a regardée, cela lui a donné un tel choc qui existe encore dans la race humaine. C’est vrai. Je le crois.
60. Elle était là, une belle espèce. Et il l’a prise dans ses bras, il l’a regardée et a dit : «Eh bien, elle est la chair de ma chair et l’os de mes os. » Comme des chéris… Le Dieu Tout-Puissant les a unis là, Il a célébré la cérémonie de mariage, et Adam l’a prise par la main et ils sont descendus en Eden : parfaits, des enfants de Dieu.
Et je crois que tout homme et toute femme qui sont nés de nouveau dans ce bâtiment ce soir, retourneront un jour à cela.
Ô mon frère, quand vous voyez la Lumière de l’Evangile, qu’est-ce que la maladie change, la mort ou n’importe quoi d’autre ? Qu’est-ce que cela représente ? Rien ne peut nous séparer du but éternel de Dieu…?…
L’autre jour… Je le disais à un frère aujourd’hui. Je me tenais devant un miroir en train de peigner les quelques cheveux qui me restent. Ma femme a dit : «Billy, tu deviens chauve. »
J’ai dit : «Mais, gloire à Dieu, chérie, aucun de mes cheveux n’est détruit. » Il y a quelques années, j’avais vraiment des cheveux noirs et épais.
Elle a dit : « Eh bien, où sont-ils, chéri ? Dis-moi. »
J’ai dit : «Où étaient-ils avant que je les aie ? Là où ils étaient, c’est là où ils sont retournés. Et Dieu me les remettra. » Alléluia. Oui, oui.
61. La mort s’est installée dans ce vieux corps mortel-ci. Elle grouille dedans, elle le fait grisonner et l’abat, mais Dieu soit béni, chaque atome, toute la lumière et chaque élément de la lumière cosmique qui se trouvent dans ce corps retourneront à sa perfection à la résurrection. Alléluia! La mort ne règne pas sur un juste. Alléluia! L’âme de l’homme ne meurt point. Quand mon esprit sera libéré là-bas pour aller à la rencontre du Roi des esprits, à la résurrection, il poussera des cris, chaque atome qui a formé ce corps quand il était dans toute sa force et dans sa meilleure forme, fera un saut et retournera à sa place. Alléluia. Oui, oui.
62. La mort ne me dérange pas, elle ne dérange aucun croyant. Il n’est pas étonnant que David ait vu cela et qu’Il ait dit : «Mort, où est ton aiguillon ? », ou plutôt Paul, «Tombe, où est ta victoire ? » Oui, oui.
Là, quand Adam a donc péché… La chose la plus horrible que je vois, c’est ce jour-là, quand ces enfants avaient péché. Et Dieu les a appelés derrière le buisson et là, Dieu leur a jeté de vieux tabliers ensanglantés. Son héritage se tenait là, Ses propres enfants se tenaient là. Regardez Eve, son beau corps était enveloppé d’une vieille peau de brebis ensanglantée, le sang lui coulait comme cela et tombait goutte à goutte de son corps qui était parfaitement façonné. Adam se tenait là, non pas une brute, mais un homme parfait, avec des bras musclés, les grandes jambes musclées, ses cheveux touffus lui tombaient sur les épaules, sa barbe noire pendante : un homme parfait.
63. Regardez cela maintenant. Je vois ses épaules voûtées; autour de son corps corpulent, il porte une vieille peau de brebis; le sang coulait sur ses grandes jambes d’homme, les larmes lui coulaient sur les joues, il tapote Eve sur la tête pendant qu’elle est appuyée sur sa poitrine ; la petite Eve pleure, les larmes tombent par terre, se mélangeant au sang qui coulait sur sa poitrine. Que se passe-t-il? Quelque chose est arrivé. Ils peuvent pleurer maintenant, ils sont des mortels maintenant. Ils meurent maintenant. Vous y êtes.
Je vois Dieu dire : «Eloignez-vous de Ma Présence. » Il ne pouvait pas supporter cela… je peux voir Adam s’éloigner, pendant qu’il s’éloigne, je peux entendre quelque chose faire... [Frère Branham frappe les mains – N.D.E.] Qu’est-ce ? Une vieille peau de brebis ensanglantée cognait ses jambes alors qu’il s’en allait. Oh ! je peux voir Dieu qui couvre l’espace et le temps, qui n’a ni commencement ni fin. Je peux voir tout se réduire comme un entonnoir, descendant comme ceci formant un seul mot à quatre lettres : « l-o-v-e » [L-o-v-e : a-m-o-u-r, ayant cinq lettres en français. –N.D.T.] Il ne pouvait pas voir Ses enfants s’éloigner donc de Lui. Pourquoi ? Il avait conclu une alliance conditionnelle avec Adam, mais maintenant Il conclut une alliance inconditionnelle. Il a dit : «Je mettrai inimitié entre la semence de la femme … » et le – et Il écrasera la tête du serpent et ainsi de suite, promettant un Sauveur.
64. Tournons nos caméras vers une autre image. Quatre mille ans plus tard, nous sommes à Jérusalem, nous sommes devant une fenêtre. J’entends un bruit. Qu’est-ce ? Une foule bruyante en train de hurler sur un pauvre Homme qui s’était opposé à eux. Levons les rideaux pour regarder dehors par la fenêtre. Une vieille croix rugueuse descendait les rues cognant le pavé, apportant... effaçant les empreintes des pas ensanglantés du Porteur. Celui-ci se dirige vers le Calvaire. Son dos a été frappé au point que Ses côtes se font pratiquement voir. Le voilà qui monte la route, Il continue à marcher. Regardez les gens. Je regarde partout sur Son dos. Il a de petites taches rouges sur ce petit vieux vêtement sans couture.
65. Regardez ces petites taches rouges. Que sont-elles ? Elles deviennent de plus en plus grandes. Ensuite elles forment toutes une seule grande tache. Eh bien, j’entends encore quelque chose. [Frère Branham frappe les mains – N.D.E.] Qu’est-ce ? C’est le second Adam qui s’avance. L’un a amené la mort ; et voici Celui qui apporte la Vie avance. Il y a celui qui a ôté la vie au monde. Voici Celui qui apporte la Vie au monde, le second Adam avec Son propre Sang qui heurte Ses jambes comme cela, le Fils de Dieu allant au Calvaire pour amener nos péchés au loin afin qu’au travers du Sang versé, Il amène l’homme ou la femme à la perfection sans condition. Oh ! « Nul ne peut venir à Moi si le Père ne l’attire ; et tous ceux qui viendront, Je leur donnerai la Vie Eternelle et Je les ressusciterai au dernier jour. »
66. Oh ! la la ! Voilà. Alors qu’Il monte là, je peux voir un vieux petit – un vieux petit quelque chose voltiger autour de Lui et Le piquer. Oh ! la la ! C’est la mort, bourdonnant à Ses oreilles comme une abeille pendant qu’Il s’en va là-bas pour être crucifié. Une–une abeille saute brusquement sur Lui, disant : « Oh ! je T’ai eu maintenant. Je T’ai eu maintenant. » alors qu’Il continuait à s’avancer. L’abeille de la mort allait Le piquer, Dieu Lui-même fait chair afin d’ôter le péché ! Dieu le Père, en Esprit, ne pouvait pas enlever la mort ; bien sûr qu’Il était surnaturel, mais il devait être fait chair. Et là, Il traînait la croix et cette abeille a tournoyé autour de Lui et L’a piqué, la mort.
Mais savez-vous quoi ? Les insectes, les abeilles, vous les connaissez ici ; vous produisez beaucoup de miel dans ce pays. Une fois qu’une abeille pique, elle perd son aiguillon. Elle ne peut plus piquer. Et Dieu Lui-même est venu, s’est révélé du Ciel, Il a été fait chair sous la forme d’un homme, Il a pris sur Lui une forme humaine et Il se rendait là au Calvaire pour retenir l’aiguillon de la mort ; et la mort a piqué le Fils de Dieu sur le chemin du Calvaire. Il a retenu, Il a arraché l’aiguillon de la mort et aujourd’hui la mort n’a plus d’aiguillon pour le croyant, car nous sommes amenés à la perfection en Jésus-Christ. Alléluia. Voilà ce que fait le Sang de Christ.
L’aiguillon de la mort… Paul, quand on allait le décapiter, et que cette vieille abeille bourdonnait autour de lui, il a dit : «Ô mort, où est ton aiguillon ? Ô tombe, où est ta victoire ? Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus. »
67. Oh ! la la ! Voilà l’Agneau de Dieu qui a arraché l’aiguillon à la mort. Voilà Celui qui était parfait. Quand le Père a dit : «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, écoutez-Le. » Voilà la perfection. C’est ce que la loi ne pouvait pas faire. Mais ce que… La loi était une ombre là-bas sous le sacrifice des brebis et des boucs, c’était une ombre de l’Agneau de Dieu immolé dès la fondation du monde. Quand Il est venu, qu’Il fut fait chair, Il a retenu l’aiguillon de la mort et Il l’a arraché là, vous et moi, nous pouvons avancer et l’affronter ; et la mort ne peut plus nous déranger. Alléluia. Elle n’a plus d’aiguillon. Elle peut bourdonner, faire du bruit, menacer, bluffer, mais c’est tout ce qu’il peut faire. La mort n’a plus d’aiguillon. En effet, tout croyant qui est en Jésus-Christ est amené pour toujours à la perfection. Gloire à Dieu.
68. Ce n’est pas quand vous êtes à l’église faisant la neuvaine, ce n’est pas quand vous récitez un Je vous salue Marie, mais c’est quand Christ vous donne le baptême du Saint-Esprit et vous accepte dans le Bien-aimé, Il vous y scelle jusqu’au jour de votre rédemption. Si vous vous déplacez par route, par avion, peu importe où c’est, vous êtes rendus parfaits et cela jusqu’au jour de votre rédemption. Et tout homme ou toute femme qui est né de l’Esprit de Dieu n’a plus le désir de pécher. Le péché est passé pour lui, et tout son motif, c’est de faire la volonté de Dieu. Si vous avez d’autre motif à part celui-là, mon frère, il est temps que vous trouviez une place à l’autel pour prier jusqu’au bout parce que vous êtes seulement… Le diable vous trompe.
69. En effet, un grain de maïs ne peut pas produire un grateron, ni un grateron produire du maïs. Et si vous avez reçu en vous la Semence incorruptible de Dieu, si vous êtes né de nouveau de l’Esprit de Dieu, tous vos motifs, tout dans toute votre vie est centré sur Dieu.
Le jour où Dieu a lâché le... ou plutôt Noé a lâché le corbeau, c’était un oiseau qui était perché juste dans l’arche, il était perché dans l’arche juste sur le même perchoir que la colombe. Mais quand on les a lâchés… Le corbeau était un charognard. Il pouvait voler d’un cadavre à un autre pour se satisfaire. Mais la colombe ne pouvait pas se satisfaire. Elle est revenue vers l’arche, elle a frappé de son bec à la fenêtre jusqu’au moment où père Noé a ouvert la fenêtre. Elle était une colombe. La colombe, c’est un oiseau qui n’a pas de bile. Elle ne peut pas digérer des choses pourries.
70. Et tout homme qui est né de l’Esprit de Dieu revêt une nature telle qu’il ne peut plus digérer le monde. «Car si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous. » Et, mon frère, si vous aimez encore le monde tout en confessant être un enfant de Dieu, pour l’amour de votre propre âme, trouvez-vous une place à l’autel et priez jusqu’à ce que Dieu ôte le monde de vous. En effet, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés ou purifiés par le Saint-Esprit, nous sommes donc dans la perfection.
La loi qui possède une ombre des choses, pas même les véritables choses à venir, mais avec ces sacrifices, ne peut jamais amener le croyant à la perfection. Mais une fois qu’un croyant entre en Christ et que par un seul Esprit il est baptisé pour faire partie de ce Corps…Il a amené pour toujours à la perfection ceux qui sont en Jésus-Christ. Alors, les choses du monde… Voyez ? Et Lui – Lui qui… L’adorateur une fois purifié, n’a plus conscience, (ou la bonne interprétation de cela) n’a plus le désir du péché. Car l’adorateur, une fois purifié, n’a plus le désir ou la conscience du péché. Il ne veut même plus pécher… Il fera de mauvaises choses. Et aussitôt qu’il fait cela, il confessera ses péchés sur-le-champ et dira : « Ô Dieu, pardonne-moi ; je n’avais pas l’intention de faire cela. Tu sais cela, Père. » Dieu ne voit jamais cela, mais Il a un avocat. Il a une confession et il le fait.
Mais l’homme qui va de l’avant, qui pèche et dit : «Eh bien, je suis un membre d’église, cela ne change rien », cela montre que, juste à l’intérieur de lui, il n’a pas ce qu’il prétend avoir. Non, non. Vous ne pouvez pas puiser de l’eau amère et de l’eau douce d’une même fontaine. C’est vrai.
71. En effet, Dieu a fait un sacrifice pour amener tout croyant qui est en Jésus-Christ à la perfection. Et quand nous nous tenons dans Sa Présence, nous ne devrons pas nous tenir par nous-mêmes, nous nous tenons là et Christ s’est tenu à notre place, pour prendre notre place. Et Il a jugé Christ, pas vous et moi. Nous avons accepté cela. Nous avons accepté cela. Et si vous n’avez pas accepté cela ce soir, mon frère, ma sœur, lorsque vous voyez l’agonie et le prix que cela a coûté au Dieu Tout-Puissant pour sauver votre âme, pouvez-vous Le rejeter sur une base de ce genre ? Certainement pas, vous ne le pouvez certainement pas.
Dieu voulant, demain soir, j’aimerais prêcher sur le péché impardonnable, ce que c’est que pécher contre le Saint-Esprit et ne jamais être pardonné.
Maintenant, puisse le Seigneur vous bénir pendant que nous inclinons la tête juste un moment. Si l’organiste ou le pianiste peut venir un moment… Maintenant, inclinons la tête juste un moment.
72. Notre Bienveillant Père céleste, en voyant l’heure à l’horloge qui est au mur avancer très rapidement, j’ai commencé à prêcher sur les choses de la Vie Eternelle, en voyant les gens, Seigneur, sachant qu’ils ont besoin… Nous avons tous besoin de connaître, Père, plus à Ton sujet et Ton amour.
Je Te prie, ô Dieu, d’être miséricordieux envers toute personne ici. Je ne connais pas ces gens. Toi, Tu les connais. Et maintenant, je Te prie d’envoyer le Saint-Esprit partout dans l’allée maintenant même. Regarde dans l’auditoire, s’il y a quelqu’un qui sait vraiment dans son cœur qu’il n’a jamais satisfait à cette condition de s’abandonner totalement, de mourir à toutes les choses du monde, de laisser le Saint-Esprit prendre le contrôle total, suffisamment pour tuer tous les désirs du monde et les choses du monde, ô Dieu, accorde que cette personne accepte maintenant Ton Fils bien-aimé et qu’elle soit remplie du Saint-Esprit.
73. Pendant que nous avons la tête inclinée, pourrait-il y avoir dans l’auditoire (chacun avec la tête inclinée) quelqu’un qui peut dire : «Frère Branham, moi, premièrement, je sais que je n’ai jamais atteint [Le frère prononce « wretch » : misérable au lieu de « reach » : atteindre – N.D.T.] ce point-là, ou plutôt je n’ai jamais atteint ce point-là. Je ne suis jamais arrivé au point où j’ai un contrôle total de moi-même. Toujours je… Et dans mon cœur, je–je suis indécis. J’aimerais être ancré, Frère Branham, par le Saint-Esprit avec Christ, afin que les choses du monde meurent en moi. Il y a de petites choses que je semble ne pas pouvoir abandonner. Priez pour moi, mon frère. »
Voudriez-vous, homme ou femme, garçon ou fille, lever la main et dire en le faisant… Que personne ne regarde, sauf moi et le Saint-Esprit. Levez la main.
74. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Quelqu’un d’autre ? Que Dieu vous bénisse, monsieur. Quelqu’un d’autre, quelqu’un d’autre par ici, un garçon ou une fille, qui ne connaît vraiment pas… Maintenant, vous êtes devant Dieu. Que Dieu vous bénisse, mon frère. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, madame. C’est… Très bien. Très bien. Maintenant, que quelqu’un d’autre se lève… Que Dieu vous bénisse, madame. C’est sincère. Nous voulons être sincères. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. C’est – c’est vrai. Dites : «Je–je–je le veux, Frère Branham. Je–j’aimerais vraiment… Mon âme, je sais que je vais… Ces petits fils fragiles de la vie sur lesquels je marche vont se casser un de ces jours, et je vais me plonger là-bas dans l’éternité. Et Dieu sait qu’à cette heure-là, j’aimerais aller au Ciel. Je ne veux pas être perdu et condamné. Et j’ai essayé pendant longtemps, mais je ne l’ai pas encore fait. Priez pour moi pour que j’accepte cela. » Et si vous voulez que Christ se souvienne de vous, signifiez cela pendant que vous levez la main.
75. Y aurait-il quelqu’un d’autre maintenant qui n’a pas levé la main, qui voudrait bien le faire ? Ceci ne vous sauve pas, certainement pas ; mais c’est une réaction de votre conscience devant Dieu qui vous connaît.
Le matin, vous pouvez ne plus être sur cette terre, vous pouvez vous en aller. En tant qu’un évangéliste, j’ai fait trois fois le tour du monde, j’ai observé des millions de gens, j’ai vu des choses, j’ai été en contact avec Dieu par des visions et par l’Esprit, j’ai réalisé que je ne dirais pas ceci pour rien au monde à moins de savoir de quoi je parle… Voulez-vous lever la main maitenant, pas à moi mais à Dieu ? Dites : «Ô Dieu, souviens-Toi de moi. Je veux être en ordre quand je mourrai; souviens-Toi de moi, ô Dieu. »
Y a-t-il quelqu’un, quelque part dans le bâtiment, qui voudrait bien lever la main ? Levez la main. Il y en a environ une douzaine, je pense. Oui, que Dieu vous bénisse. Je vois votre main, sœur. Quelqu’un d’autre voudrait-il lever la main et dire : «Souviens-Toi de moi, ô Dieu. »? Ne dites pas, souvenez-vous de moi, Frère Branham, dites : «Souviens-Toi de moi, ô Dieu » pendant que vous levez la main. Dites : «Je – je veux qu’on se souvienne de moi dans un mot de prière à la fin du service, Frère Branham. Je réalise que je suis encore trop loin de voir la nature du péché mourir dans ma vie. Je le veux, c’est seulement ainsi que je peux être un serviteur du Seigneur Jésus. »
76. Y a-t-il un autre qui voudrait bien lever la main afin que Dieu la voie ? Je vais offrir une prière pour vous dans un instant. Très bien. Gardez vos têtes inclinées.
Maintenant, Bienveillant Père céleste, nous réalisons que chaque parole que nous prononçons nous rencontrera au jugement. Tu as vu ces gens lever la main. Il est écrit dans la Parole de notre Seigneur Jésus-Christ : « Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire. » Alors c’est un – un signe certain que Tu es là dans l’auditoire en train de traiter avec ces gens. Quelque chose a touché leur cœur.
Père, « Nul ne peut venir si Mon Père ne l’attire. » Cela montre que Ton Esprit se meut dans les cœurs. « Et celui qui vient à Moi, Je ne le mettrai pas dehors. » C’est Ta Parole, Père. Et les voici. Ils ont levé la main. Tu les as vus.
77. Maintenant, si Ton pauvre et indigne serviteur a trouvé grâce à Tes yeux, je Te prie de les pardonner, Père. Et à partir de cette heure même où ils sont donc assis là-même sur leur siège en ce moment, puissent-ils partir de cette église ce soir étant de nouvelles personnes. Puisse le Saint-Esprit se mouvoir sur eux maintenant même, qu’Il enlève toute culpabilité, toute condamnation, tout péché et tous les doutes, et qu’ils deviennent Tes serviteurs. Accorde-le, Seigneur. Tu connais toute chose. Je Te prie de l’accorder maintenant au Nom de Jésus. Amen.
Jésus paya tout.
Je Lui dois tout ;
Le péché a laissé une tache rouge,
Il l’a rendue blanche comme la neige.
78. Ce soir, vous vous sentez… Ce petit autel-ci est libre, s’il y a ici quelqu’un pendant que nous chantons un autre couplet de ce cantique… Si vous voulez bien venir ici prier, eh bien, nous serons heureux de prier avec vous. Je vous aime, mes amis. Cela vient de mon cœur. S’il y a quelque chose avec lequel je n’aimerais pas rencontrer Dieu… je préférerais Le rencontrer en tant qu’un pécheur plutôt qu’un hypocrite ; en effet, je serais perdu dans les deux cas. Mais je n’aimerais pas me tenir devant Lui si ce n’est en tant qu’un pécheur et ensuite être un hypocrite avec cela. Je préférerais aller et être perdu. J’aimerais être sincère. Et j’aime l’humanité. La raison pour laquelle je suis... j’ai suivi le chemin que j’ai emprunté, c’est parce que j’aime les hommes. Je–je–je veux voir les gens être en ordre avec Dieu.
79. Et mon frère, quel petit… Qu’est-ce que nous avons dans ce monde ? Eh bien, cela ne nous fera aucun bien. Et si nous devons quitter cela ce soir ? Voyez ? Et tous ces ajournements sur ajournements, vous pourriez en faire une fois, et ce sera de trop. Et souvenez-vous donc, en tant que votre frère…
Cet autel est libre. Je suis descendu juste ici. Assurément, s’Il entend ma prière pour ouvrir les yeux des aveugles, les oreilles des sourds, faire parler les muets et vous en avez entendu parler partout dans le monde… Vous verrez cela un peu plus tard sur… S’Il entend ma prière pour cela, assurément qu’Il l’entendra pour votre âme. Ne croyez-vous pas cela ? Certainement qu’Il le fera. Ces autres prédicateurs-ci qui aiment le Seigneur, ils sont des serviteurs de Dieu...
80. Pendant que nous chantons Jésus paya tout une fois de plus, voulez-vous vous avancer, vous tenir à l’autel pour prier ? Si vous voulez vous approcher plus de Dieu. Si vous voulez – vous voulez le salut, si vous voulez être sauvé ou si vous cherchez le Saint-Esprit pour votre nouvelle naissance, vous êtes invité ce soir pendant que nous chantons une fois de plus. Très bien.
Jésus paya tout.
Je Lui dois tout ;
Le péché a laissé une tache rouge
Il l’a rendue blanche comme la neige
Combien L’aiment de tout leur cœur? Levez la main vers Lui comme ceci, pour dire : « Je T’aime, Seigneur. » C’est vraiment merveilleux, presque cent pour cent de gens L’aiment.
81. Je vous apprécie vraiment, mon frère, ma sœur, beaucoup. Je vous aime de tout mon cœur et je m’attends à passer une éternité sans fin avec vous.
Eh bien, demain soir, Dieu voulant, j’aimerais prêcher sur le péché impardonnable, si c’est la volonté de Dieu. Juste un peu plus bas de ce chapitre. J’y ai jeté un coup d’œil ce soir. Et c’est juste un peu plus bas. Ainsi nous prêcherons cela demain soir, si Dieu le veut, ne sachant pas exactement ce qu’Il va faire. Je m’attends à Lui.
Eh bien, y a-t-il des malades ici ? Levez la main, des malades et des nécessiteux ? Maintenant, inclinons la tête pour eux.
82. Notre Bienveillant et Aimable Père, nous Te prions de guérir les malades et les nécessiteux ici dans cette réunion ce soir. Nous pensons aux jours où nous avons vu Ton glorieux Esprit se mouvoir parmi les gens, guérir les malades, donner la vue aux aveugles, enlever les malades des brancards, des civières et des fauteuils roulants dans le monde entier. Et les rois, les potentats, les monarques… Le monde est secoué et tremble ce soir sous l’impact d’un grand réveil qui balaie le pays et les gens laissent cela passer à côté sans recevoir cela, exactement comme les gens avaient laissé le Fils de Dieu passer près des portes, des palais, des temples et tout et ils n’ont pas reconnu que c’était Lui. Et, oh ! s’ils pouvaient revenir sur la terre ce soir pour avoir une autre opportunité. Mais pendant qu’Il passe ce soir condamnant le péché dans la chair, les gens lèvent la main et reconnaissent qu’ils ne sont pas exactement là où ils doivent être, en Toi; je Te prie, ô Dieu, de guérir toute personne malade ici. Puisse Ton Esprit être sur les gens et qu’ils soient parfaitement normaux et bien portants.
83. Et maintenant, Père, pour le service de guérison, nous remettons cela entre Tes mains. Laisse Ton Esprit agir, Seigneur, tel qu’Il le veut. Nous nous attendons à Toi, Seigneur, considérant ce que Tu vas dire, ne connaissant pas la minute ou l’heure ou le temps où l’Esprit de Dieu viendra ici sur nous, Seigneur, pour secouer toute la vallée. Nous prions qu’Il le fasse. Ô Dieu, accorde cela. Que cela soit fait pour Ta gloire. Tire gloire de – de Tes serviteurs. Bénis tout étranger qui est dans nos portes, Père, au Nom de Jésus.
Eh bien, que le Seigneur bénisse chacun de vous maintenant. Et maintenant, demain soir, je m’attends à…
Prenez quelqu’un, prenez très vite le téléphone et prenez quelqu’un. Nous voulons voir… Amenez-les ici. Amenez les nécessiteux qui sont dans les civières, les brancards, et tout, mettez-les ici et voyez ce que le Saint-Esprit va dire. Voyez ? Nous appelons les pécheurs maintenant.
Pendant que nous inclinons la tête un moment pour notre prière de congédiement, je vais donc remettre le service au frère ici, pendant que vous inclinez la tête et le frère…