L'ORGUEIL (Jésus mal accueilli)
1. Je sais que les méthodistes non plus n'ont pas peur de l'eau. Ainsi sont-ils venus se mettre à l'abri, pour ainsi dire, qu'il pleuve ou non. Je pensais que c'étaient seulement les baptistes qui faisaient ainsi, mais je vois que les méthodistes le font aussi.
Je suis très heureux d'être à la réunion cet après-midi. Lorsque l'orage a éclaté, j'ai regardé par la fenêtre de l'hôtel où je reste, j'ai dit: "Oh! la la! Satan, pourquoi fais-tu ce mal? " Et j'ai dit: "Je ne suis ici que pour deux services, et voilà que tu envoies une pluie!" Eh bien, il est dit que tout concourt au bien de ceux qui aiment le Seigneur", cela a donc bien rafraîchi le temps, de sorte que vous n'aurez pas à - à vous éventer. Ainsi, comme je l'ai appris, les fermiers ont besoin de la pluie, nous sommes donc contents de considérer cela sous tous les angles.
2. Je suis très content d'avoir rencontré ici, il y a de cela quelques instants, certains amis monsieur et madame Zeb Smith. C'est dans leur ferme que nous avons grandi, juste par ici, sur le flanc de la colline, non loin d'ici. Monsieur et madame Smith, qui sont assis juste ici au coin, m'ont porté là, je pense, lorsque j'étais un tout petit garçon. Mon père, je crois, travaillait pour monsieur Smith, quand j'étais un - un tout petit garçon, avant de partir pour l'Indiana. Et j'ai des amis, les McSpaddens et les autres. Et un autre prédicateur méthodiste qui vient de cette contrée, c'est M. John O'Bannon. Je suis sûr que vous le connaissez, il est assis juste ici en costume bleu, un ami vraiment intime, il vient de Louisville, dans le Kentucky, il est actuellement un homme d'affaires à Louisville. Et madame Smith a demandé si maman était ici, et je pense avoir vu une voiture là dehors. Est-ce que ma mère est ici? C'est la question que je me pose, à savoir si - si elle est ici. J'ai vu une voiture comme celle de la dame qui était partie la chercher - si elles sont venues - et j'ai dit à madame Smith que peut-être, elle est ici. Maman, es-tu ici? Je pense que je m'étais peut-être trompé, madame Smith. Je suis désolé. Mais nous - peut-être qu'elle sera ici pour le service du soir. Elle cherchait peut-être à venir ici, à avoir un moyen pour venir ici, et la voiture qui est parquée juste ici ressemble à celle-là; et Billy a dit: "Je pense que la grand-mère est ici." Et j'ai dit: "On dirait que c'est cette voiture-là."
3. Un médecin du nom de Dilly a été guéri à l'une de mes réunions, à Chicago, il avait une grande clinique là, il est venu à la réunion souffrant d'une maladie incurable, et il a été miraculeusement guéri, et il a donné sa vie au Seigneur Jésus. Et j'ai vu beaucoup, beaucoup de médecins, dans beaucoup de régions du pays…
Il n'y a pas longtemps le docteur Théodore Palvedus, toute la Côte Ouest…, s'il y a ici quelqu'un qui connaît le docteur Palvedus, qui a été converti à partir d'un cas de guérison divine, et je l'ai baptisé dans un canal d'irrigation. Il a cessé d'exercer sa profession de médecin, alors que les gens prenaient des avions même à partir de New York, pour aller se faire opérer par lui. Et il gère une petite mission dans les quartiers populaires à Oakland, en Californie, le docteur Théodore Palvedus, un merveilleux Grec, et sa femme était une arménienne.
4. Et quand une - une dame, là-bas, une arménienne, se mourait, les deux seins amputés à cause du cancer, et que le Seigneur avait dit: "Dans trois jours, elle sera dans la rue", lui s'était alors moqué de moi. Et il a dit: "Quel déshonneur! a-t-il dit, espèce d'imposteur, vous avez fait avaler à cette femme de fausses idées comme cela." J'ai dit: "Ce n'était pas moi; c'était Lui qui a dit cela, monsieur." Et il a dit: "Eh bien, vous savez que cette femme va mourir dans les six heures qui suivent." Il a dit: "Elle est restée inconsciente voici maintenant 24 heures. Elle peut mourir à tout moment." J'ai dit: "Si elle ne descend pas les rues en criant, dans 24 heures, je vous dis ce que je ferai. Je me mettrai une enseigne au dos avec la mention: 'Faux prophète'. Vous entrerez dans votre grande Cadillac, et vous me promènerez dans les rues de Los Angeles. Mais si elle est dans la rue, moi, je mettrai une enseigne sur votre dos avec la mention 'charlatan', et moi, je serai devant vous pour vous conduire. Pour l'instant, nous allons simplement nous serrer la main et nous tenir ici; nous verrons ce qui arrivera." Mais il n'a pas voulu. Et dans l'espace de 24 heures, elle était en train de faire des achats; et elle est encore bien portante et en bonne santé aujourd'hui. Il y a de cela environ huit ans. Cela montre que notre Seigneur Jésus est ressuscité des morts, le Dieu qui a pu amener ce garçon à quitter d'un saut ce brancard hier soir, alors que ce dernier était étendu là mourant, et je ne sais quoi qui est arrivé, les jeunes gens m'en parlaient aujourd'hui. Il est encore le Seigneur Jésus-Christ, et nous sommes très heureux qu'Il le soit.
5. Eh bien, ce soir, nous allons encore prier pour les malades, le Seigneur voulant. Et nous espérons avoir une bonne soirée, ici avec vous. Peut-être que nous pourrons encore revenir une autre fois et avoir un séjour un peu plus long. Nous allons réunir les pasteurs et les autres et avoir une série de réunions un peu plus longue.
Eh bien, aujourd'hui je suis entré dans ce terrain de camping qui est contrôlé, ou plutôt pas contrôlé, mais qui appartient à une église dénominationnelle. Et nous complimentons certainement cette église de tout notre cœur, l'Eglise méthodiste, pour de grandes choses qu'elle a faites dans le monde pour notre Adorable Seigneur Jésus; et pour plusieurs milliers d'âmes que cette église a conduites au Seigneur Jésus, par la prédication de l'Evangile. Je me demande simplement ce que ça sera quand nous nous rassemblerons tous de l'autre côté, lorsque cette vie sera terminée.
6. Et puis en arrivant ici, hier soir, en abordant le sujet de la guérison divine, je ne l'ai pas abordé du point de vue doctrinal, parce que je me suis dit que pendant que je suis ici, je parlerai des exemples tirés de la vie du Seigneur Jésus. C'est ce dont je parlais hier soir, en effet, peu importe combien nous pouvons être bien ensemble, et comment... les différentes églises croient différentes doctrines, ainsi, nous - lorsque nous sommes à l'église nous aimerions être des gentlemen chrétiens, pour mettre de côté toutes sortes de doctrines. C'est donc juste - nous prêchons Christ, et Christ crucifié, c'est sur ce point que nous sommes en accord.
Ainsi, pendant le service d'évangélisation de cet après-midi, juste pour parler un peu, le Seigneur voulant, j'ai à cœur, on dirait, de continuer à parler des exemples tirés de la vie de Jésus. Et de la sorte, nous allons simplement illustrer ou citer quelque chose qu'Il a fait ou dit. Ainsi, il n'y a pas de points doctrinaux qui sont rattachés à cela, c'est tout simplement le pur et simple Evangile. J'aime cela, pas vous? C'est vrai!
7. Et maintenant, avant que nous puissions ouvrir le Livre, nous sommes capables de tourner les pages comme ceci, mais il n'y a qu'un Seul qui peut révéler cette Parole, et c'est le Saint-Esprit; c'est tout. C'est Lui qui L'a écrite. Croyez-vous cela? Il l'a fait, Il a écrit le... si les hommes d'autrefois, poussés par le Saint-Esprit, ont écrit la Bible... Et Elle a été écrite par... je m'excuse, je le savais, mais je ne me rappelle plus maintenant le nombre exact des écrivains de la Bible. Je m'excuse, je ne peux pas me rappeler cela maintenant, en effet, j'ai deux chiffres différents à l'esprit. Je crains de m'embrouiller là-dessus.
Mais de toutes les façons, Elle a été écrite... Deux mille et quelques années, à partir d'un... d'un bout à l'autre, à des milliers de kilomètres de distance et à des époques différentes, et pas un seul iota n'en contredit un autre. Eh bien, deux personnes parmi nous ne peuvent pas écrire une lettre à une personne, sans se contredire sur un point. N'est-ce pas vrai? Mais combien les Ecritures sont inspirées ! Toute Ecriture est inspirée, Elle est inspirée du Saint-Esprit, quand Il a écrit les Paroles; et c'est beau. Et nous aimons le Seigneur Jésus pour Sa bonté.
8. Eh bien, Il est le seul qui peut correctement interpréter les Ecritures. Chacun de nous, nous essayons de faire cela, mais dès que nous sommes oints, alors nous sommes en plein dedans. Et tant que le "moi" s'en mêle, alors le Saint-Esprit ne peut pas être là, tant que le moi est là.
Eh bien, quelqu'un veut-il bien aller à la porte, un huissier, là, où quelqu'un d'autre, il y a des gens, des dames avec leurs parapluies sous la pluie. Et veuillez les mettre à l'aise autant que possible. Nous apprécions la loyauté et la sincérité des gens qui sont venus par un jour de pluie comme celui-ci pour entendre l'Evangile pur et simple du Seigneur Jésus.
Si je ne me trompe pas, cette petite dame assise ici devant, juste ici à côté de madame Wood: " Ne faites-vous pas partie de ceux qui ont entrepris des démarches pour que je vienne ici? Je ne connais pas votre nom, sœur, je - j'ai prié pour vous. Et si je ne me trompe pas, n'était-ce pas à l'Eglise de la Porte Ouverte, à Louisville, que vous avez été guérie ou quelque chose comme cela; vous aviez une maladie et - et depuis lors, votre cœur est actif. Et je crois que vous êtes membre d'une - de l'une des églises méthodistes ici dans la ville.
9. Et vous aviez à cœur que je vienne ici. Je ne - je regrette de ne pas connaître votre nom. Mais il s'agit de cette dame qui est avec les Wood (mes chers voisins et amis) qui sont mes plus proches voisins, ils sont des chrétiens loyaux. Quand vous êtes un très proche voisin de quelqu'un, vous pouvez très bien dire de quoi il est fait, n'est-ce pas? C'est vrai.
C'est donc l'un - deux de vos - vos enfants qui viennent de quelque part ici, sur ces crêtes, quelque part ici, monsieur et madame Banks Wood, je suis très heureux de les avoir comme collaborateurs dans l'œuvre de l'Evangile. Et notre bien-aimée sœur ici, aussi, je la connais un peu, mais je sais qu'elle est une chrétienne loyale. Et je sais qu'elle travaille beaucoup dans l'église dont elle est membre. Et puisse le Seigneur la bénir et bénir son église aussi.
10. Eh bien, le - comme je le disais, le Saint-Esprit a écrit la Bible, et Elle est écrite de telle manière qu'il n'y a pas du tout moyen pour un homme, de comprendre ce que c'est à partir de sa - sa conception mentale. Peu importe combien vous pouvez bien rédiger cela, peu importe combien vous pouvez mettre cela ensemble, c'est faux pour commencer. Voyez? Parce qu'Il a caché cela aux yeux des sages et des intelligents, et il s'agit d'une révélation spirituelle.
Considérez les Pharisiens et les Saducéens à l'époque de notre Seigneur Jésus, comment ils s'étaient tout représenté jusque dans les détails, comment Christ viendrait et tout le reste ; et quand Il est venu, Il est venu de façon contraire à leur représentation, juste pour montrer qu'Il est Dieu. Et c'était... Il n'est pas venu contrairement aux Ecritures, Il est venu - Il est venu contrairement à leurs conceptions des Ecritures. Mais Il est venu exactement comme les Ecritures l'avaient annoncé, exactement.
11. Eh bien, j'ai un petit zézaiement. Je suis - je ne suis plus ce tout petit garçon qui se tenait là chez vous, monsieur et madame Zeb Smith. J'ai eu des enfants, je suis devenu un vieil homme, et j'ai eu mon premier mal de dent, l'autre jour, j'ai dû me faire arracher une dent et on m'en a mis une autre à la place, et on m'a mis un fil de fer - dans ma bouche ici, et c'est certainement un obstacle. Je sens comme si j'en ai beaucoup dans la bouche, je suis désolé donc de zézayer comme cela, avant de m'habituer à cela. Mais comme nous vieillissons, eh bien, il nous faut apprendre ces choses. L'autre jour je parlais, comme je... petit... Je racontais à ma femme ; je peignais les quelques cheveux qui me restent. Ma femme m'a dit; elle a dit: "Billy, tu deviens chauve!" J'ai dit: "Eh bien, chérie, mais, ai-je dit, gloire au Seigneur, il n'y en a pas un seul qui soit perdu." Elle a dit: "Eh bien, où sont-ils?" J'ai dit: "Je veux te poser une question, alors toi - je vais rép - et réponds-moi, et je te répondrai. Où étaient-ils avant que je les aie eus? Peu importe l'endroit où ils étaient avant qu'ils soient, ils y sont retournés, attendant que j'aille où ils sont." Amen. Oh! la la!
12. Alors, peu importe combien je me fais vieux, combien vous êtes devenu vieux, combien nous sommes ridés, combien nous sommes voûtés, cela ne signifie rien. L'un de ces jours, Jésus viendra, et nous redeviendrons du coup un jeune homme et une jeune femme et nous vivrons pour toujours. Quel... Chaque particule, chaque partie de...
Nos corps sont constitués de la lumière cosmique, du pétrole, et tout le reste, mais ces choses viennent de quelque part. Elles n'étaient pas ici, ensuite elles existent, puis elles ne sont plus. Mais Dieu connaît chaque atome qui constitue votre corps. Chaque particule de lumière, chaque électron, chaque cellule, chaque particule de pétrole, tout le calcium, le phosphate, tout ce qui constitue le corps humain et qui a été tiré de la terre, Il connaît exactement où se trouve chaque particule. Et un jour, votre esprit sera libéré et il réclamera sa vie. Et on ne sera plus un vieil homme ni une vieille femme...
13. Mais remarquez. Je parlais l'autre jour à un médecin de Louisville, dans le Kentucky, nous parlions de l'Afrique ; il a dit: "Eh bien." J'ai dit: "J'aimerais vous poser une question, docteur. Est-ce vrai que chaque fois que je mange, je renouvelle ainsi ma vie?" "Assurément, a-t-il dit, vous prenez de la nourriture et cela forme les cellules de sang, et ces cellules de sang renouvellent votre vie." J'ai dit: "Comment se fait-il que je mange le même genre de haricots, de pommes de terre, du pain de maïs et tout le reste, que je mangeais quand j'avais 16 ans, et quand je mangeais cela à 16 ans, je devenais plus grand, plus fort, j'avais une meilleure santé, devenant plus fort tout le temps, mais je mange la même chose aujourd'hui, et un peu plus de cela, je pense, et je deviens plus vieux et plus faible tout le temps? Expliquez-moi cela; si c'est vrai que j'absorbe une nouvelle vie, pourquoi cela ne produit-il pas les mêmes effets aujourd'hui qu'il y a trente ans?" Voyez? Il a dit: "Eh bien..." J'ai dit: "Je voudrais vous poser une question ; si vous déversez de l'eau dans un verre, et qu'il se remplit, pourquoi cesse-t-il de se remplir davantage?" Il a dit: "Eh bien..." J'ai dit: "C'est parce que Dieu l'a dit." C'est vrai. Voyez? Dieu l'a dit.
14. Et lorsque nous ressusciterons... Et nous, comme une fleur, une photo, nous ressusciterons à un certain âge, à l'âge d'environ vingt-deux ou vingt-trois ans. Quand votre femme et vous, vous vous êtes mariés, vous, cher frère âgé là, lorsque vous travailliez dans le champ de maïs et tout, vous avez épousé cette petite fille aux joues rougissantes... C'est vraiment dommage que nous n'en ayons plus beaucoup aujourd'hui. Vous savez quoi? Je n'ai pas vu une femme rougir depuis trente ans. Toute la modestie est partie. Je ne veux pas m'engager là-dessus maintenant.
Très bien, je suis tout simplement un prédicateur à l'ancienne mode, du fond des bois, sassafras, qui croit la vérité. Je - je crois que les gens devraient mener une vie pieuse, sainte, dans cette vie-ci, en attendant la venue du Seigneur Jésus. Mais lorsqu'on atteint les vingt-trois ans, on se marie, on prend sa chérie dans les bras et on va chez soi, vous les frères, vous vous rappelez cela. Vous étiez alors en pleine forme là. La chose suivante, vous savez, un matin, la maman se réveille et dit: "Papa, je vois un cheveu gris." Vous dites: "Maman, je vois une ride en dessous de ces beaux yeux." Vous voyez, qu'est ce qui se passe? La mort s'installe; et dans peu de temps, elle va vous coincer. Elle s'emparera de vous là… Après quelques instants, vous serez vieux, elle vous emportera. Mais c'est tout ce qu'elle peut faire. C'est tout.
15. Chaque particule, chacun de vos traits, quand vous étiez en pleine forme, en meilleure forme, Dieu dit: "Maintenant le tableau est peint. C'est ça que Je voudrais dans Mon glorieux millénium à venir, je vais donc tout simplement... Maintenant, mort, te voilà, mais tu ne peux pas l'emporter maintenant. Tu peux agir sur lui, mais tu ne peux pas l'emporter, à moins que Je te le demande." Voyez?
Et puis, à la grande résurrection, nous reviendrons donc. Tout ce que la mort a fait sur nous, s'arrêtera à la mort, et puis nous ressusciterons dans une nouvelle vie. Ne serait-ce pas merveilleux? Tous les cheveux gris seront partis, toute la vieillesse aura disparu. Et nous serons jeunes pour toujours et nous vivrons aux siècles des siècles dans la beauté du Seigneur, pour ne plus jamais tomber malades, ne plus jamais vieillir, ne plus jamais prendre les médicaments, ne plus jamais être à l'hôpital, plus de sirène d'ambulance. Ne sera-ce pas merveilleux?
Eh bien, on nous taxe des fous, je crois que nous sommes les gens les plus intelligents du monde. Nous, je dis bien. Très bien. Car, nous aimons notre Seigneur Jésus. Tout ce que cette Bible contient, ces promesses, elles sont bonnes. Combien bon est donc notre Seigneur! Parlons-Lui, Lui le Bien-aimé. Qu'Il ouvre pour nous la Parole cet après-midi, pour un petit exemple des Ecritures, et ensuite, nous sortirons tôt, afin que nous puissions revenir ce soir. Et je crois que les jeunes gens distribueront d'autres cartes de prière, si nous allons prier pour les malades vers six heures trente, oh! quelque chose comme cela.
16. Prions. Notre Père céleste, nous sommes heureux aujourd'hui d'être ici, dans l'Etat du Kentucky, ici parmi ces gens-ci. Et je sais que là sur ces flancs de colline, là dans ces vieux cimetières, beaucoup de tombes ne portent même pas d'indications. Un pauvre vieux papa, en salopettes, avec une chemise rapiécée, qui ne pouvait même pas se procurer une pierre tombale, mais lorsqu'il a déposé sa bien-aimée et qu'il a placé l'enfant à côté d'elle, il a enfoncé un petit pieu ou une croix. Mais Dieu au ciel, a un nom inscrit dans les grands livres, les livres de compte, là. Tu sais où elle est, où gît son corps. Et je suis très heureux, Seigneur, de savoir que Tu n'oublies pas. Et nous sommes heureux d'être assemblés ici aujourd'hui, avec leurs enfants, lesquels croient aussi en Toi. Et maintenant, je Te demande, Père, de venir dans notre présence, ou plutôt de nous accorder d'entrer dans Ta Présence. Et que Ta glorieuse et auguste Présence, Seigneur, puisse tout simplement envahir nos âmes de Ta bonté et de Tes bénédictions, non pas parce que nous en sommes dignes, nous sommes indignes, mais tout simplement parce que Tu l'as promis, Seigneur, nous nous attendons à cela.
Eh bien, les Ecritures se rattachent. Oh! la Bible dit plus que ce qui est écrit, si nous pouvons seulement avoir le Saint-Esprit pour nous l'interpréter. Nous ne lisons que ce que nos yeux voient, mais, oh! comme le Saint-Esprit dit: "Mon enfant, tu me regardes en face maintenant que tu regardes cette Bible. Voici ce que je voudrais que tu saches." Et puisse le Saint-Esprit prendre la Parole de Dieu aujourd'hui et L'apporter à chaque cœur, selon que nous En avons besoin. Et puisions-nous communier autour de la Parole maintenant. Inspire-nous. Car nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.
17. Un petit passage des Ecritures, qui se trouve dans le livre de Saint Luc, et de toute ma vie, depuis que je prêche, je n'ai jamais abordé ce texte auparavant de toute ma vie. C'est un nouveau texte que je n'ai jamais essayé d'aborder. Mais lorsque j'étais dans ma chambre d'hôtel, il y a quelques instants, on dirait que quelque chose m'amenait à ce passage. Lisons cela dans l'Evangile de Saint Luc, et nous commencerons au chapitre 7 et au verset 36 :
Un pharisien... pria Jésus de manger avec lui.
Jésus voulait - ou plutôt le pharisien voulait que Jésus vienne manger chez lui. Maintenant, le - le problème ici, après avoir lu tout le chapitre, vous connaissez très bien le - le style et le langage des Ecritures. Mais maintenant, alors que nous méditons sur ceci, il y a quelque chose qui ne va pas ici, il y a... juste cette portion de l'Ecriture, jusque là où il y a le point, suffit pour nous donner l'idée de ce dont je voudrais parler. Et mon sujet sera "l'orgueil".
Oh! L'orgueil est une chose si maudite, si horrible ; l'orgueil est une très mauvaise chose. Mais il semble y avoir quelque chose qui ne va pas, au moment où s'ouvre notre petite scène. Nous voudrions considérer cela maintenant, non pas du point de vue doctrinal, mais comme un exemple tiré de la vie de Jésus, pas comme une doctrine. Mais là, assurément il y a quelque chose qui ne va pas ici, un pharisien qui veut voir Jésus, communier avec Lui autour d'un repas. C'était tout à fait contradictoire. Les pharisiens haïssaient Jésus. Ils n'avaient rien à faire avec Lui, rien du tout. Pour eux, Il était Béelzébul, un démon, un séducteur. Et aucun pharisien n'avait rien à faire avec Jésus.
18. Mais voilà que cet homme de Simon voulait que Jésus vienne chez lui et qu'Il ait quelque - qu'Il soit son convive. Eh bien, il y a - quelque chose cloche dans ce tableau.
Quand nous voyons une - une fillette qui est tout le temps derrière grand-mère, une fillette de six ou sept ans, être derrière grand-mère, il y a là quelque chose, ses motifs sont - ont été changés. Eh bien, généralement, une fillette de six, sept ou huit ans, aime s'amuser, jouer avec les petits enfants de son âge. Et si elle est tout le temps derrière grand-mère, eh bien, soit la grand-mère est tellement bonne envers elle soit elle la dorlote, ou plutôt elle est la petite chouchoute de grand-mère ou - ou - ou peut-être, on ne sait jamais, grand-mère peut avoir un sachet de bonbons quelque part là. Voyez? La chose, c'est le motif que l'enfant a en suivant grand-mère. Et assurément ce pharisien, comme il haïssait Jésus, avait un certain motif derrière, qui n'était pas tout à fait juste.
19. Les jeunes gens aiment la compagnie des jeunes gens. Les petits enfants aiment jouer dans les rues, la Bible en parle dans la prophétie d'Esaïe. Les petits enfants jouent dans les rues, ils ont des choses en commun: leurs poupées, leurs jouets, leurs chevaux de bois et autres. Les petits enfants se mettent ensemble avec les petits enfants. Les jeunes filles se mettent ensemble avec les jeunes filles, les dames d'âge moyen avec les dames d'âge moyen, les vieilles avec les vieilles.
Les clubs, le kiwanis et le rotary, ont des choses en commun. Ils doivent se rencontrer dans leurs clubs pour avoir - pour parler sur la façon dont ils - sur la communauté, ou sur le - comment ils peuvent s'occuper des pauvres, le cas échéant. Ils doivent se réunir. C'est comme le vieux proverbe du Kentucky que j'ai entendu ma mère citer plusieurs fois : "Qui se ressemble s'assemble." C'est tout à fait vrai.
20. On ne voit jamais les corbeaux et les colombes avoir vraiment communion l'un avec l'autre. Ce sont deux différentes espèces d'oiseaux; l'un a une chose et l'autre en a une autre. Eh bien, le corbeau est un charognard, il mange bien des charognes. Mais la colombe ne peut pas manger des charognes. Si la colombe mange des charognes, alors elle mourra sur-le-champ; elle ne peut pas digérer cela. La colombe, l'oiseau que nous connaissons sous le nom de la colombe, était le symbole du Saint-Esprit, une colombe dans la Bible; cette colombe n'a pas de bile. Elle ne peut pas digérer de mauvaises choses, les choses infectées, en effet, si elle essayait de le faire, cela signifierait sa mort.
C'est un très beau type d'un chrétien né de nouveau, qui ne peut pas digérer les choses du monde, en effet, s'il le fait, cela le tuerait spirituellement sur-le-champ. Mais avez-vous déjà observé le vieux corbeau? Eh bien, il peut se poser sur un cadavre qui est - qui est en décomposition, dans le langage clair de Kentucky qui est en train de pourrir. Et il peut se poser là et manger pendant toute la journée. Mais la colombe ne peut pas s'en approcher; ça pue, et elle s'envolera. Mais le corbeau peut se poser là et manger toute la journée, et après il peut aller là dans le champ de blé et manger aussi avec la colombe.
21. Il en est ainsi d'un hypocrite, d'un imposteur, il peut aller dans le monde, s'associer avec le monde, agir comme le monde, vivre dans le monde, et se réjouir des plaisirs du monde puis venir à l'église et prétendre être chrétien. Mais le véritable chrétien ne peut pas aller dans le monde et revenir; il y a quelque chose qui ne va pas. Ainsi cela montre...
Dites-moi qui vous fréquentez, je vous dirai qui vous êtes. Laissez-moi entrer dans votre maison et voir ce que vous lisez, laissez-moi entendre - voir le genre de musique que vous - vous jouez, laissez-moi voir quel genre de magazine, quel genre de littérature vous lisez, laissez-moi regarder dans votre bureau et voir s'il y a un grand tas de ces photos vulgaires des femmes nues et tout, et si vous me dites que vous êtes un chrétien, je ne vous dirai rien, mais dans mon cœur j'observerais le genre de fruits que vous portez, voyez, en effet, c'est cela votre nourriture. "Oh! dites-vous, je suis membre d'église. Eh bien alors, vous n'avez pas le droit de me juger, frère Branham." Je ne vous juge pas; c'est la Parole qui vous juge. C'est vrai. Votre fruit, votre vie montre ce que vous êtes.
22. Oh! la la! Ce pharisien devait avoir un certain motif derrière cela. Qu'est-ce qu'un pharisien? Que signifie le mot "pharisien"? Nous n'utilisons pas très souvent ce mot dans le Kentucky. Ce mot pharisien, que signifie-t-il? En grec, cela signifie "un acteur, quelqu'un qui fait une mise en scène". Oh! Je déteste cela, quelqu'un qui fait une mise en scène, qui cherche à faire du fabriqué. Je déteste pareille chose.
Bien des fois les gens essayent d'imiter les autres. Ecoutez, cessez d'imiter quelqu'un d'autre, et agissez selon vos propres convictions et vous vous en tirerez mieux. Soyez vous-même. C'est vrai. Vous voyez beaucoup de petits enfants aller au cinéma et, une fois revenus à la maison, ils veulent agir comme des actrices. Honte à vous. A Hollywood, à Los Angeles, j'ai tenu beaucoup de réunions là-bas, et j'ai découvert que la plupart des gens qui ont grandi dans l'environnement américain cherchent à faire des mises en scène. Nous sommes de grands acteurs, des pharisiens. Les voilà, vous les verrez, ils restent si longtemps devant l'écran qu'ils sont toujours en train de faire des mises en scène.
23. Par la télévision, et les films, le peuple américain a tellement vu des mises en scène qu'ils sont devenus eux-mêmes des acteurs: c'est bien dommage! Et nous avons cela dans l'église, des acteurs. Oh! Dieu n'en veut pas. Loin de nous l'idée d'être des acteurs. Restez ce que vous êtes. Dieu veut que vous soyez ainsi. Je déteste voir quelqu'un qui cherche à faire quelque chose qu'il ne peut pas faire.
Quelle honte! J'ai remarqué cela plusieurs fois, et de belles voix que Dieu a données aux gens, un talent, et qu'ils exercent à outrance. Je déteste entendre une voix exercée à l'excès, quand ils se lèvent pour chanter, et ils prennent une certaine note, ils maintiennent ça assez longtemps jusqu'à avoir le visage bleu, juste pour montrer à l'assemblée pendant combien de temps ils peuvent s'accrocher désespérément. Et lorsqu'ils en reviennent, ils ne louent pas Dieu; leurs pensées sont sur leurs notes.
24. J'aime ce bon chant de Pentecôte à l'ancienne mode (c'est vrai), là où vous oubliez le piano et l'orgue, là où vous n'avez pas un programme formaliste, du fabriqué; où vous levez les mains avec les larmes coulant sur vos joues, que vous sachiez chanter le do-ré-mi-fa-sol-la-si-do, ou pas, vous chantez tout simplement en Esprit. Du fond de votre cœur vous rendez gloire à Dieu. Tout en dehors du programme, il vous faut sortir du programme de l'homme pour entrer dans le programme de Dieu. Voyez ? Sortez-en!
Oh! la la! Fais que je ne sois pas un acteur. Restez ce que vous êtes; Dieu vous bénira. Parfois, nous voyons même des ministres faire cela. Ils monteront à la chaire, et ils grossiront vraiment leurs voix. "J'ai donc décroché mon diplôme...", on dirait que cela vous donnerait des frissons. J'ai pitié d'eux. Les gens n'apprécient pas cela. Restez ce que vous êtes, les gens vous apprécieraient davantage. Ne croyez pas cela. Soyez tout simplement le vieux sassafras naturel, du lard fumé, de la mélasse de sorgho. Cela vous fera du bien, vous ne ferez pas de mises en scène.
25. Mais un pharisien, oh! je déteste ce mot, un imp - un acteur. Certaines des sœurs font la même chose, elles ont beaucoup de mises en scène. Oh! Elles parlent de façon tranchante à leurs maris: "Jean, pourquoi as-tu fais cela?" Tout aussi nerveuse que possible. Oh! la la! Fiou! Que Dieu me garde de passer vous voir si c'est cela le genre d'esprit que vous avez. Mais que quelqu'un parle au téléphone: "Oh! Comment ça va? Je suis très contente que tu aies appelé." Comédiennes, honte à vous! Des anges à la maison, des démons sur la route, des mises en scène.
Assurément, vous savez comment vous comporter donc, pas en étant des acteurs, pas en étant des pharisiens. Vous allez à l'église le dimanche, et oh! comme vous êtes pieux, et le lundi matin, personne ne peut vous aborder. Espèce de pharisiens, à quoi vous sert-il d'aller à l'église? Oh! la la! Hum! Ils ont besoin d'une conversion; c'est ce dont vous avez besoin. Débarrassez-vous de cette chose, de sa nature. Les méthodistes devraient dire: "Amen" à cela, parce que ça, c'est la doctrine méthodiste, si je comprends bien, la sanctification.
26. Très bien, oh! la la! Des prétentieux! Ce vieux pharisien a envoyé chercher Jésus, il a quelque chose derrière la tête. Eh bien, l'homme est fatigué, il regarde par-dessus la tête des gens. Il peut à peine voir, il transpire, il vient du Sud de la Palestine, cherchant et se renseignant. Les foules sont maintenant rassemblées, il était en sueur toute la journée, il est fatigué, épuisé, ayant couru à pied dans les routes de la Palestine, les pieds couverts de poussière et des fientes qu'il ramassait sur la route pendant qu'il courait. De temps en temps il s'arrête et il prend un verre d'eau. Mais il lève la tête et regarde de nouveau, et il soupire un peu: "Eh bien, je suis très content de Le trouver."
Après avoir parlé longuement, quelques instants après, la foule avait commencé à se disperser un peu, et il a commencé à se frayer le chemin en jouant des coudes. Il a un message, il avance. Il a un maître du nom de Simon, un pharisien. C'était un messager, et il accomplissait donc sa mission, il devait atteindre Jésus. Un laquais, comme on les appelait en Palestine. Juste un - les pharisiens en avaient beaucoup qui faisaient tout: panser leurs chevaux, entretenir leurs jardins et tout, et prendre soin d'eux; le laquais, on lui payait juste un petit rien, juste de quoi s'en tirer.
27. Et ce laquais avait peut-être mis deux ou trois jours à chercher, à essayer de trouver, parce que son maître lui avait intimé le - le - l'ordre d'aller absolument trouver Jésus et de l'inviter chez lui à la maison pour le dîner à une certaine occasion. Je le vois se frayer un chemin à travers la foule en jouant des coudes, et il trébuche contre le… peut-être - peut-être, Pierre ou était-ce André, je n'étais pas là; je ne sais pas, mais je l'entends dire: "Je voudrais voir votre maître, monsieur." Et, évidemment, ces aimables disciples, oh! comme ils essayaient de tenir les gens loin de Jésus pendant qu'Il était là, en train de prier pour les malades et tout. Et il répète: "Je voudrais voir votre maître." Et alors, je vois André l'amener près de là où était Jésus, là où se trouvaient les malades et les autres personnes. Il a dit: "Maître, voici un - un jeune homme qui vient du Sud de la Palestine, il est porteur d'un message. Il vient de loin, et il dit que c'est de la part de son maître. Et il désire Te parler."
28. Et il dit... Il - Il s'est prosterné devant Lui et il Lui a dit ce qu'était sa mission, à savoir que son maître avait désiré qu'Il aille, à une certaine occasion, dîner avec Lui. Oh! Si nous étions là, vous et moi, combien nous aurions considéré cela sous un autre angle. Nous aurions dit : "Maître, ne Te rends pas chez cet hypocrite. Ne Te rends pas chez ce pharisien. Eh bien, il est aveugle; il ne sait pas... il Te hait. Et il y a beaucoup de malades et d'autres personnes ici; Tu as dépensé beaucoup de Ta force. Ne va pas chez un tel homme; il cherche tout simplement à T'utiliser comme dit un vieux dicton, comme un atout ou quelque chose comme cela. Il - il Te réserve une mauvaise surprise. Ne vas pas auprès d'une telle personne. Oh! la la! Je peux me représenter ce pharisien, un grand gaillard, un grand homme de sa ville, faisant les cent pas, quelques jours avant sur son beau tapis d'Egypte, dans sa grande salle à manger parfumée, se frottant ses grosses mains potelées, il était grassouillet, bien gras, il a dit: "Pourquoi n'y ai-je pas pensé avant? Ha ha ha ha! Eh bien, c'est certainement ce que je veux. C'est ça. Je vais vous dire quoi, toute ma grande réception que je suis sur le point d'organiser, j'aurais dû y penser depuis longtemps. Ah ha ha! Vous connaissez ce gars, Jésus de Nazareth dont tous les pauvres parlent, et je vais vous dire quoi, si je pouvais seulement L'avoir ici à mon banquet, j'aurais tous les badauds partout ici en train de Le regarder. C'est tout ce que j'ai à faire, et vous savez quoi? Je serai l'homme le plus populaire de la ville. J'aurai plus de popularité. Oh! J'aurais dû y penser bien avant."
Il envoie ainsi son garçon de course Le chercher. "Qu'en dira le docteur Dupont à votre avis? Ce pharisien Dupont, il déteste Jésus de Nazareth. Il croit qu'Il est un démon. Et cela ne fera-t-il pas du bien à l'avocat Untel, lorsque je l'aurai par ici? Evidemment, toutes les célébrités de la ville viendront à ma réunion, certainement. En effet, ils savent que je peux bien les nourrir." Certainement, il était un pharisien fortuné. Il avait beaucoup de biens; il pouvait faire tout ce qu'il voulait. Il recevait tous les morceaux de viande du temple. Il connaissait tout concernant des morceaux de viande. Et il connaissait tous les secrets sur les dîmes et les offrandes et tout ce qu'on apportait. Il avait beaucoup de biens.
29. Eh bien, ce qu'il fallait pour servir à une telle fête, nourrirait une famille ordinaire en Palestine pendant deux ans. Mais, oh! Il était un - c'était un grand homme de la ville. Docteur Simon le pharisien, regardez quel genre d'homme il était! Je peux le voir faisant les cent pas et dire: "Assurément, oh! la la! Je vais lancer mes invitations immédiatement, eh bien, vous savez quoi? Le - pour que tout le monde me voie, je vais organiser cela en plein air, là où il fait frais, là au-delà de la véranda. Je sortirai dans l'immense - j'ai une place là dehors, sous une pergola, où pendent de beaux raisins et en ce moment même, ils... et là ils sont bien mûrs et le - l'arôme des raisins est très agréable. Et j'organiserai tout cela en plein air, et je prendrai ma grande table spéciale et la placerai là. Et je recevrai le docteur Durand Dupont, le docteur Untel, le docteur Untel, le docteur Untel, et toute la ville saura que je suis un grand homme, que mon diplôme m'a procuré beaucoup de privilèges, et que je suis un grand homme. Moi, moi, moi, moi, moi, moi." C'est tout ce que vous pouvez entendre. "Moi, j'ai fait, moi, je serai prospère; je ferai ceci." Moi, moi, moi, et pas de place pour Christ.
30. N'est-ce pas là le tableau d'aujourd'hui? Je ferai ceci et cela. J'adhérerai à l'église; je ferai ceci, je ferai cela. Que Dieu ait pitié de nous. Il était là, oh, c'était un grand homme, et il allait devenir encore plus important tout simplement en recevant Jésus là pour se divertir. Il ne croyait pas que Jésus était un prophète, quoi qu'Il le fût. Il ne croyait pas non plus qu'Il était le Fils de Dieu, quoi qu'Il le fût. Mais il se disait : "Si je peux faire venir ce gars ici, nous allons tous nous amuser." Aussi, il L'a envoyé chercher. Jamais - jamais Jésus ne manque à Sa promesse. Les jours se sont écoulés, bien des choses se sont produites. Et le moment est venu pour ce pharisien de - d'organiser cette manifestation ou son dîner. Et Jésus a dit à ses disciples : "Allons-y maintenant, traversons la Palestine jusqu'au sud, mettons-nous en route, car nous ne voulons pas être en retard."
Jésus ne manque jamais à Sa promesse. Il tient toujours Sa promesse. Peu importe ce que c'est, Il la tiendra. Le jour arrive, et nous voyons ce pharisien avec sa table dressée dans la cour. Et ces annonces avaient été données, et tout le monde commençait à se retrouver sur les lieux. Quel grand homme il était!
31. Voilà venir le docteur Dupont à bord de son immense et beau char. Simon dépêche très vite quelqu'un (ses laquais), qui prend les chevaux, les conduit à l'étable et en prend soin. Et à lui de dire: "Bonsoir, mon ami. Je suis très heureux de vous voir. Ne voulez-vous pas entrer et visiter un peu les lieux avec moi?" Oh! je peux le voir avec ses manières affectées. "Ne voulez-vous pas entrer?" "Eh bien, voici l'avocat Untel, je suis très heureux de vous voir, mon ami. Ne voudrez-vous pas entrer? Laquais, conduis ses chevaux à l'étable." Oh! la la! Et quelques instants après, il est entré, ils étaient en train de trinquer et tout. Et en - en Palestine, quand on offrait un dîner, si jamais vous y avez déjà été, on dresse une très grande table dehors comme ceci, et ils ont... en Palestine, on ne s'assoit pas pour manger, comme on le fait ici; on s'étend pour manger. Ils ont une sorte de sofa qu'ils déploient en position oblique par rapport à la table, comme ceci. Et chaque personne s'étend comme ceci et mange en étant dans cette position, les pieds derrière lui.
Et on avait tout apprêté, et ils étaient tous à l'intérieur, ils étaient bien reçus, et que sais-je, et le pharisien passait de bons moments à recevoir ses célébrités. Tout d'un coup, vous savez, Jésus arriva. Il entra dans la maison et s'assit ; ils n'ont pas su qu'Il était là. Sûrement, personne ne l'a su. D'où venait-Il?
32. Eh bien, c'était à un endroit trop peu remarquable, peut-être qu'Il était assis dans un coin. Le pharisien était trop occupé. Il devait s'occuper d'autres choses. Les célébrités, les grandes personnes de la ville étaient là, et il devait les recevoir. Je me demande, frères et sœurs, si nous n'avons pas pris beaucoup de temps à recevoir les célébrités et les dignitaires, au point que nous avons oublié que Jésus se tient aussi parmi nous dans un coin, personne ne faisant cas de Lui. Il était assis seul, Ses disciples ne pouvaient pas entrer; ils n'étaient même pas invités. Ainsi, tous ceux qui ne sont pas invités, selon les coutumes des Orientaux, ils se tiennent dehors et ils regardent, s'émerveillant. Et quand quelque chose se passe, oh! vous ne devez pas vous faire des soucis pour la foule; ils sont tous là de toute façon. Ils viennent contempler, en spectateurs, voir ce qu'ils peuvent voir. Ils ne sont pas autorisés à entrer, mais ils viennent contempler. Ils se tiennent sur les pointes de leurs pieds des heures et des heures, contemplant le spectacle. Des pauvres ont l'eau à la bouche en voyant une bonne viande assaisonnée, un agneau cuit avec de meilleures épices. Oh! de grandes choses qu'on apportait depuis tout là-bas, de l'Egypte, de la Mésopotamie et d'ailleurs.
33. Eh bien, ce pharisien était un homme riche, il pouvait vraiment offrir un grand dîner comme celui-là. Les pauvres n'ont qu'à se tenir là et regarder bouche bée s'ils le voulaient. C'est le groupe qui parcourt la terre pour faire d'un Gentil un prosélyte, et en faire deux fois un fils de la géhenne, deux fois plus qu'il ne l'était au départ. L'orgueil, le faste, tel était son genre, alors que Jésus était assis là, oublié. Je m'imagine qu'Il s'est senti mal à l'aise, avec ces pieds sales. En ce temps-là en Palestine, on n'avait pas de chaussées et de routes, ni de routes asphaltées comme nous en avons aujourd'hui. Il était assis là avec Ses pieds et Ses jambes tout sales, sa tête n'était pas ointe, Il n'avait pas reçu de baiser sur les joues, ses jambes étaient couvertes de la poussière d'excréments et toutes sortes d'ordures de la route, la poussière là où les chevaux, les caravanes, et les bêtes de somme passaient se tirant, transportant des charges, des crottes des animaux sur la route, les oiseaux descendaient et éparpillaient cela en le picotant, quelque temps après, ça devenait de la poussière.
34. Et quand une personne marchait... en Palestine le sous-vêtement s'arrête au niveau des genoux, ensuite la robe recouvre cela; et quand on marche, ça flotte, et ça provoque un petit vent qui soulève la poussière. Et oh! On devient sale et puant au point que... quand toutes ces saletés s'accrochent à vous. Et Jésus était assis là avec les pieds sales. Jésus, on L'a fait venir, et Le voilà avec des pieds sales. Oh! Cela me soulève le coeur, lorsque je le dis. Jésus inaperçu, Jésus avec les pieds sales, devenu un point de mire, après avoir été invité.
Je me demande lorsque vous tenez une réunion de prière et que vous L'invitez dans votre église, puis Il vient faire quelque chose pour vous et vous Le laissez tout simplement sans L'accueillir, et on a trop de cela dans notre vie de foyer et partout... Lorsque le président vient, eh bien, oh! la la! on déploie le tapis sur tout le trajet, du train jusqu'à l'hôtel. Et les rues sont garnies, les jeunes filles s'avancent avec des fleurs, et on orne les trottoirs avec des bouquets et on fait pendre les drapeaux, avec tous les signes de bienvenue. Mais quand Jésus vient dans une ville, Il est obligé de rester dans une petite mission quelque part, et Il est traité de fou, de saint exalté. Oh! la la!
35. Oh ! vous pharisiens aveugles, remarquez, Jésus avec les pieds sales. Jésus, dont les pieds allaient tantôt être percés à cause des péchés du monde, était assis là, mal à l'aise à cause de la poussière et des crottes. Généralement Jésus est mal à l'aise dans un groupe de gens riches, de toutes les façons. Ils ne Lui accordent pas de place ni rien. Ils Le laissent tout simplement assis là. "Oh! Vous m'adorez des lèvres, mais vos cœurs sont très loin", a dit le Maître. Jésus avec les pieds sales, Il était assis là, mal reçu, non lavé, mal accueilli. Vous dites : "Jésus, acceptez-vous la moindre des places? Jésus, acceptez-vous une toute petite place lorsque vous êtes invité dans une maison?"
"Oui, J'ai - j'accepte la petite place."
"Quoi?"
"La petite pièce à l'étage, ou peut-être au deuxième niveau, dans un petit bureau, ou là dans le sous-sol."
Vous avez honte de Lui devant les célébrités, devant vos compagnons. Vous avez peur ou vous avez honte de témoigner de Lui, de parler de sa grâce qui sauve.
"Mais voudras-Tu venir de toutes les façons, Jésus?"
"Oui, Je viendrai de toutes les façons."
Cela me prouve qu'Il est le Seigneur des seigneurs, qu'Il est un grand personnage. "Je viendrai de toutes les façons, quelque petite que soit la place que vous Me réservez, Je viendrai de toutes les façons. " J'aime cela, Il est mon Seigneur. "Je viendrai de toutes les façons, quelque petite que soit la place, Je viendrai." Même si vous offrez tout au président, vous offrez au docteur Dupont un repas somptueux, mais lorsque Jésus arrive, Il occupe un coin quelque part; quelle bande de pharisiens aux manières affectées, des gens qui aiment les divertissements et des réceptions, sans amour, aimant les divertissements et les réceptions. "Je prendrai la petite place."
36. Bien longtemps, oh chrétiens, avant d'ouvrir votre cœur, comment L'avez-vous traité? Certains d'entre vous qui avez professé être chrétiens, comment L'avez-vous traité? Oh! la la! Oh! De temps en temps vous autorisiez certaines émissions, une espèce de petit évangéliste à sec, et vous portiez votre plus - plus beau costume. Vous portiez votre beau chapeau, et vous alliez à l'église. Vous ne Lui accordiez pas un moment d'adoration, vous ne vouliez pas témoigner; mais Il ne vous a pas réprimandé. Il ne vous a pas condamné. Il est disposé à occuper la petite place. Vous ne vouliez pas lui donner tout votre cœur; Il occupera tout ce que vous Lui laisserez comme place. Il est mon Seigneur, et vous rentrez chez vous, en disant: "Oh! Eh bien, ça va comme ça jusqu'au mois prochain; je retournerai alors à l'église."
37. Bien, vous ne Lui accordez pas de place avec vos petites fêtes insignifiantes et toutes vos petites choses, vos petites réceptions, eh bien, vous les pharisiens. Honte à vous qui traiterez Jésus mon Seigneur de la sorte! Lorsqu'Il vient dans une ville, vous parlez en mal de Lui; vous Le rejetez. Ouvrez vos yeux, Il vient vous rendre visite. Vous L'invitez dans votre réunion de prière, mais lorsqu'Il vient, alors vous ne voulez pas Lui accorder de la place. Quelle pitié! Combien les gens peuvent être aveugles!
Quelle occasion a été offerte à ce messager qui s'était avancé jusqu'aux pieds de Jésus! Oh! J'aurais voulu être à sa place. J'aurais bien voulu être là ce jour-là, j'aurais fait plus que dire ce qu'un quelconque pharisien Lui avait dit. Je L'aurais embrassé. J'aurais fait tout mon possible en voyant l'occasion qui m'est offerte de me tenir dans la Présence de Jésus. De même que les gens étaient aveugles en ce jour-là, ils le sont encore aujourd'hui. Sur la même ligne de pensée, l'occasion est présentée aux gens d'accepter Christ, ils s'éloignent et Le laissent sans L'adorer, sans Lui réserver un bon accueil.
38. Vous savez, en Palestine, selon la coutume, la première chose, lorsque vous êtes invité à une réception bourgeoise comme celle-là, vous arrivez à la porte, vous êtes tout couvert de poussière, vous puez ; vous n'êtes pas - vous n'êtes donc pas digne d'être reçu. Vous serez gêné d'entrer dans ces belles maisons avec toute cette poussière aux pieds et tout le reste, et l'air que vous affichez, après avoir transpiré et tout le reste. Qu'est-ce qu'on faisait premièrement? Lorsqu'un invité arrive, on a un laquais, c'est l'homme qui fait le travail le moins rémunéré. Quand je pense que mon Seigneur s'est ceint et qu'Il a lavé les pieds des gens, et qu'Il a occupé la position la plus basse - alors qu'Il était le - qu'Il méritait la position la plus élevée, mais Il a occupé la position la plus basse, pour laver des pieds des gens, enlevant la crotte et la poussière, se faisant le plus vile des serviteurs. Aucun autre serviteur n'avait un travail aussi bas que celui du laquais qui lavait les pieds.
Mais lorsque vous arrivez dans une - dans une maison de ce genre dans cette région orientale, en Palestine, le laquais vient à votre rencontre à la porte, il se rend à l'un des puits et puise un - tout un grand bassin de - d'une bonne eau limpide, et il vous débarrasse de vos sandales ou de vos chaussures, il place vos pieds sur ses genoux, les lave et en enlève toute la saleté ainsi que la poussière, les excréments et toutes les histoires sales de votre corps. Et ensuite, il prend une autre serviette, et il essuie vos pieds, il les lave, et il les dépose par terre.
Et ensuite, il prend vos sandales et les met au-dessus d'une sorte de petit - petit tube. Il les met comme ceci à l'entrée. Alors, il va chercher une paire de très bonnes pantoufles souples en satin et en soie. Ce sont des choses accessoires qu'offre l'hôte. Le laquais fait cela, il les dépose là, et il vous les met aux pieds jusqu'à ce qu'il trouve ce qui vous convient bien.
39. Vos pieds sont donc lavés. Alors, il vous conduit dans une autre pièce, et ensuite, un homme vous rencontre là à la porte, il tient un petit bassin, une sorte de petite cruche. Et vous prenez cela et vous déversez un peu d'huile dans vos mains.
Eh bien, cette huile était extraite d'un très bon nard. Ce que c'est, c'est... On en trouve par touffes qui poussent là en Arabie, d'où on l'importe. Et une petite fleur sort comme une rose, et alors lorsque la rose tombe, elle laisse une sorte de petit bulbe qui durcit comme une petite pomme. Et c'est ce que cet arbre produit, et vous pouvez prendre cela et le frotter dans les mains.
Une fois, j'ai vu une - une célébrité russe qui en avait deux; on pouvait frotter cela dans les mains comme cela, et le parfum restait aux mains pendant deux semaines. C'est très cher, très coûteux. Et cela coûte beaucoup d'argent. L'huile peut se gâter et - et dégager une mauvaise odeur quelques jours après, mais on met là ce nard jusqu'à ce qu'il devienne... Oh! ça se conserve pendant - cet arôme, pendant des années. C'était un des trésors que la reine de Séba avait apportés à Salomon.
40. Et on vous donne cela, vous vous lavez les mains avec. Ensuite, on vous donne une serviette, et vous vous essuyez les mains. Puis on vous en donne un peu plus (de cette huile) et vous vous en mettez au cou, à la nuque, sur les joues et sur le front. Et en Palestine, les hommes comme les femmes doivent faire cela, parce que les rayons solaires sont très chauds. Ils font cela, et ensuite cela répand une bonne odeur. Et puis, après que vous avez essuyé presque le tout, vous êtes rafraîchi. Et vos pieds ont été lavés, vous êtes lavé; vos mains sont propres, votre visage est propre.
Alors, on vous introduit dans la pièce où se trouve votre hôte. Et alors, lorsque vous le rencontrez, vous prenez - il prend sa main droite et il la place sur votre épaule gauche, ensuite vous vous prosternez. Et alors, il... Vous prenez votre main droite et vous la placez sur son épaule gauche et il se prosterne. Ensuite, il vous donne un baiser sur une joue, puis sur l'autre joue; c'est cela la bienvenue, la main d'association. Quand votre hôte vous donne un baiser, vous êtes un frère, vous êtes le bienvenu.
Jésus avait pris un grand soin pour laver les pieds de docteur Durant Dupont, ou plutôt le pharisien. Et ce pharisien accordait beaucoup d'attention aux célébrités, mais voilà Jésus assis là, avec les pieds sales. Voilà Jésus assis là, mal accueilli, sans être oint d'huile. Voilà Jésus assis là, sans avoir reçu de baiser. Et pourtant, Il avait abandonné Son travail et Il avait traversé toute la Palestine pour tenir Sa promesse.
41. Je me Le représente assis là avec un air misérable. Tous les autres et les pharisiens étaient en train de témoigner là des différentes choses qui s'étaient passées, et le pauvre Jésus était assis là avec des pieds sales, le visage non oint, et Il n'avait pas reçu le baiser. Jésus aime être baisé. Il y a une Ecriture dans Psaume 2, qui dit : "Baisez le Fils, de peur qu'Il ne S'irrite." "Baisez le Fils", oh! vous ne saurez jamais ce que cela signifie, jusqu'à ce que vous aurez une fois baisé le Fils. Baisez le Fils, accordez-Lui un bon accueil dans votre cœur.
Mais Il était assis là, sans être oint, avec les pieds sales. Oh! combien Il était gêné. Le pharisien passait un bon moment! Il était trop occupé à régaler les grands hommes de la ville pour réaliser qu'on ne s'était pas occupé de Jésus. Mais Il était venu de toutes les façons. Oh! la la! Mon Dieu, combien - qu'est-ce qui est arrivé? Comment ce laquais qui se tenait à la porte a-t-il donc manqué de laver Ses pieds? Oh ! Dieu, j'aurais bien voulu faire son travail! Combien j'aurais aimé être à la porte pour laver Ses pieds! Combien j'aurais aimé Le recevoir, amener mon bassin d'eau, sachant que c'est Lui qui était assis là !
42. Mais Il était là en compagnie des riches et des orgueilleux. Ceux-ci ne s'occupaient pas du tout de Lui. Il était juste un objet de divertissement, quelque chose que les gens devaient contempler bouche bée. Sans doute, qu'il avait dans son cœur de Lui demander de faire un miracle pour lui ou quelque chose de ce genre. Et pendant qu'Il était assis là, il y avait dehors dans la rue une femme d'une très mauvaise vie dans la ville, une prostituée. Nous n'entrerons pas dans les détails là-dessus, vous savez ce que c'est, une femme de mauvaise réputation, une femme qui est déchue. Ne la condamnez pas. Ecoutez, avant qu'il puisse y avoir une femme déchue, il doit y avoir aussi un homme déchu. Peut-être un petit chéri qu'elle avait tant aimé dans son cœur, jusqu'au moment où il a foulé aux pieds le feu de - sa vie et cela a engagé cette femme dans ce genre de vie.
Les Ecritures disent que c'était une grande pécheresse. Personne n'avait rien à faire avec elle, mais tous la connaissaient. Ils savaient qui elle était, certainement. Elle était une grande pécheresse. Et peut-être qu'en passant, elle n'était pas la bienvenue parmi les gens; elle marchait sur la pointe des pieds, et elle a jeté un coup d'œil, et elle a aperçu mon Seigneur assis dans un coin, les pieds non lavés, assis parmi les riches, mal accueilli. C'était trop pour elle. Elle a dit: "Non, je suis certaine que c'est Lui";
43. Vous ne pouvez jamais voir Jésus sans que vous ne soyez en mesure de Le reconnaître lorsque vous Le reverrez. Personne ne peut Le regarder et oublier Son apparence. Je pense qu'elle a dit... Peut-être qu'elle L'avait entendu ailleurs, elle a dit: "Oh! Voilà le grand Maître. Mais Il est ici avec des pharisiens, et ils ne veulent pas de Lui."
Oh! Elle se retourne, je peux l'entendre dire: "Oh ! Je - je n'en peux pas. Oh! cela, je dois avoir perdu la tête. Je ne peux assurément - assurément pas faire cela. Oh ! je pense peut-être que je peux le faire." Je peux la voir ramener ses habits sur elle et descendre la rue. Je peux voir deux hommes se donner des coups de coudes et dire: "Regarde là, regarde qui s'amène là." Oh! Assurément, vous êtes trop bon. J'aimerais vous regarder droit dans les yeux une fois, pour voir combien vous êtes bon.
44. Vous direz: "Frère Branham, je ne suis pas une prostituée." Je ne veux pas du tout dire que vous l'êtes sexuellement. La prostitution est à un niveau plus élevé. Vous pouvez prostituer votre temps. Combien de temps Lui accordez-vous? Vous vous prostituez par vos propres motifs égoïstes, en allant çà et là, disant : "Eh bien, je suis membre de telle église, je suis meilleur".
Non, vous ne l'êtes pas. Vous pouvez vous prostituer autrement que sexuellement. Le Saint-Esprit peut parler à votre cœur, et vous direz: "Je ne veux rien avoir à faire avec cela." Vous pharisien aveugle, prostitué. Qu'est-ce que vous avez? Commettre adultère avec le monde, c'est ce que vous faites. Oh! vous direz: "Je suis membre de l'église", et vous êtes si froid et si indifférent. Oh! vous dites de belles prières. Oh! Je déteste cette chose pharisaïque. Oh! vous priez et vous mettez chaque virgule bien à sa place, et chaque point à sa place, bien ponctué. Oh! vous priez si bien. Vous ne pouvez pas parler à Dieu de cette façon-là. Vous faites attention à ce que vous dites et vous ponctuez votre prière. Oh! que Dieu vous aide à vous défaire de cela une fois et à prier. Cessez de dire des prières.
45. Oh! des pharisiens, on en a plein, des pharisiens. Oh! vous dites : "Je suis membre de l'église." C'est très bien; assurément vous l'êtes. Mais quelle attitude affichez-vous envers mon Seigneur? Quand Il veut venir vers vous pour vous bénir, vous n'en voulez pas. "Oh! non, je ne crois pas dans cette sorte de sottise." C'est de ce même groupe dont je parle, très religieux, mais des vrais pharisiens.
Qu'est-ce que j'ai dit qu'ils étaient, au début? Des acteurs. Cessez de faire de la religion. Ayez une expérience de la régénération à l'ancienne mode, de la nouvelle naissance. Mon Seigneur désire ardemment vous voir, Il vous attend, Il prend la petite place du coin. Il ne vous fait jamais des reproches pour cela, Il vous aime. Vous allez à l'église une ou deux fois par mois, et vous pensez que vous avez accompli votre devoir. Oh! Si seulement vous L'aimiez, vous iriez chaque soir et chaque jour quelque part pour parler avec Lui, si vous L'aimiez. Mais le problème en est que vous faites de la religion, et vous faites du fabriqué religieux. C'est pitoyable, c'est vraiment dommage que nous ayons toujours cela.
46. Cette pauvre petite femme, je peux la voir, une femme de mauvaise réputation, elle descend la rue, elle va là et elle monte un petit escalier grinçant qui mène à l'étage où elle vit, dans un petit grenier. Son cœur bondit; elle n'arrive pas à ôter cette image de son esprit. Oh! Dieu, quiconque Le voit dans la simplicité de Sa Parole et de Son amour, cela ne le quittera jamais. Quelque chose le hantera.
Elle Le voit, elle monte à l'étage, elle ouvre son coffret, et elle prend un petit quelque chose là, un petit sac. Elle fait sortir cela, et le dépose là et les pièces de monnaie tintent en tombant sur la table. Et quand les pièces de monnaies tombent, elle les ramasse encore, elle voit ce visage devant elle. Les larmes coulent sur ses joues, et elles coulent goûte à goûte de son menton. Et elle dit: " Je ne peux pas faire cela; je ne le peux pas. Car Il saura d'où vient cet argent. Il saura comment j'ai gagné cela. Je ne peux pas faire cela."
Peut-être qu'elle a encore remis cela; puis elle a tendu la main et elle a encore pris cela. Elle a dit : "Je ne le peux pas. Qu'est-ce qui m'arrive? Mais je Le vois, Il a traversé tout le pays, et Il n'est pas bien accueilli. Que puis-je faire à ce sujet? C'est tout ce que j'ai; Il comprendra bien sûr. Il comprendra certainement. Il comprendra certainement. C'est tout ce que j'ai. Il comprendra bien sûr."
47. Et je peux la voir trembler, elle tient cela dans sa main, glisse cela dans son sein, peut-être dans ses bas, elle enveloppe cela à l'intérieur, elle se couvre de ses habits puis elle sort dans la rue. Il se fait tard, elle descend la rue vers une belle et grande parfumerie. Elle entre et il y a là un grincheux de vieil homme au nez crochu debout derrière le comptoir, en train de compter son argent. "Eh bien, ça n'a pas été très fameux aujourd'hui. Ça ne fait même pas le montant du loyer, quelle mauvaise journée!" Tout irrité, mais aussi orthodoxe que possible dans sa religion.
Elle franchit la porte, et pendant qu'elle franchit la porte, je peux l'entendre dire: "Hein! voyez donc." Oh! elle était bien connue. Tout le monde la connaissait, assurément. Tout le monde connaissait cette femme. Elle entre. Eh bien, il ne l'a pas abordée gentiment comme il le devait en disant: "Bonsoir. Que puis-je faire pour vous?" Il a dit : "Eh bien, qu'y a-t-il?"
Elle a déposé de l'argent sur le comptoir. Oh! Le tintement de la monnaie a certainement changé les choses. Il était de ceux qui disaient: "Que gagne-t-on à laisser Joseph dans le - dans la tombe? Qu'est-ce qu'on gagne? Oh! Oui, c'est ce que les gens se disent aujourd'hui. Que peut-on en tirer? Combien d'argent y a-t-il dans cette affaire? Pharisien aveugle. Jésus est ici, et Il voudrait qu'on s'occupe de Lui. Vous L'avez invité.
48. L'argent était déposé là, il a dit - elle a dit : "Je voudrais un vase d'albâtre, le meilleur que vous ayez au magasin."
"Eh bien, a-t-il dit, voyons ce que vous avez comme argent."
Elle a déposé cela, et elle avait 180 dinars romains. Il a tout compté : "Oui, vous en avez juste assez." Quoi? Elle voulait le meilleur. Elle a dit : "Il mérite le meilleur", et Il le mérite. Il mérite ce que vous avez de meilleur. Ne Lui réservez pas un petit coin, donnez-Lui tout ce que vous avez. Il mérite ce que vous avez de meilleur, et le meilleur que vous pouvez faire. C'est tout ce qu'elle avait. Elle savait comment elle avait obtenu cet argent. Elle a dit: "J'ai horreur de faire cela de cette façon ; peut-être que je ne suis pas en ordre, mais c'est ce que j'ai de meilleur." Et elle n'a pas discuté du prix avec lui, ce n'était pas là la question. Elle voulait tout simplement le meilleur. Voyez-vous cela? Elle voulait le meilleur. Elle a dit: "Cela est destiné au Meilleur, alors pourquoi ne recevrait-Il pas ce qu'il y a de meilleur?"
49. Elle prend le vase d'albâtre, le met dans son sein, et la voilà qui sort. Je peux voir ce vieux Juif au nez crochu regardant là. Deux autres hommes lui font signe du coup de coude, ils se font signe du coude, disant: "Regardez qui va là, qui sort de ce magasin, là. Je me demande ce qu'elle faisait là dedans." Ô vous pharisien, vous qui faites signe du coude à quelqu'un d'autre. Regardez-vous vous-même une fois.
Oh! peut-être que vous ne posez pas de mauvais actes sexuellement. Peut-être que vous ne prenez pas des liqueurs, mais, oh, vous pharisien aveugle, que faites-vous à mon Seigneur? Qu'est-ce que vous Lui faites, vous hypocrite au cœur froid? Vous Le rejetez. Pourquoi faites-vous cela? Comment pouvez-vous faire cela? Voir Sa Présence autour de vous, sachant qu'Il est là et qu'Il veut vous bénir et vous recevoir, mais vous êtes trop bon. Oh! vous n'êtes jamais devenu misérable. Vous devriez une fois vous regarder dans le miroir de Dieu pour voir quel aspect vous avez. Votre propre justice, tous vos petites rites et ces choses insignifiantes vont disparaître, vos petites traditions.
50. Je peux la voir, elle doit se hâter, il se fait tard. Mieux vaut tard que jamais. Et lorsqu'elle arrive là, elle peut distinguer quand elle est dans la foule là où se trouvent les riches. Elle peut entendre les verres de vin cliqueter, vous savez, comme cela. Elle arrive là où ils sont. Elle se demande où Il est. Elle est tout excitée maintenant. Ce Juif se gratte la tête, regarde les gens qui sont au coin, et dit: "Que lui est-il arrivé, celle-là?" Il dit: "Il y a des traces de larmes sur ses joues. Elle a pleuré, je me demande où elle se dirige maintenant. Je me demande ce qui s'est passé." Cette femme, quand elle a regardé, et qu'elle a vu Son visage, elle a dit: "Il ne parle pas comme ces pharisiens. Il est différent. Ce Maître est un peu différent des pharisiens." Elle savait qu'il y avait quelque chose de différent. Lorsqu'elle a levé les yeux, elle s'est dit: "Comment vais-je parvenir là, entrer dans ce milieu des gens riches? Comment puis-je faire cela?" Mais voici ce qu'elle a fait, elle a dit: "Un jour, je L'ai entendu dire: 'Venez à moi vous tous qui êtes chargés et fatigués, Je vous donnerai du repos.'"
51. Le problème était - ce n'était pas de savoir comment elle allait arriver là-bas, ou si elle allait fournir un effort pour y arriver. Je peux la voir se frayer le chemin à coups de coude dans la foule. Peu importe ce qu'on a dit ou qui l'a dit, elle était en route pour rencontrer Jésus. Faites-vous cela? Voudriez-vous vous frayer un chemin à coup de coudes à travers les divergences qu'il y a dans le monde aujourd'hui? Pouvez-vous vous frayer un chemin à coups de coude à travers la vulgarité, à travers les films et les danses et toutes sortes d'histoires que vous faites tout en vous disant chrétien, pour atteindre Jésus?
Pouvez-vous laisser tomber toutes vos réceptions mondaines pour venir au Seigneur Jésus et être reçu par Lui? Que Dieu aie pitié. Elle a continué à se frayer un chemin à coups de coudes. Elle allait arriver là, peu importe combien elle était vile. Oh! Je sais que cela n'était pas commode, oh! assurément pas. Que Dieu nous aide à sortir de temps à autre de l'ordre établi. Le problème en est que vous avez trop de règles. Sortez de l'ordre établi. J'espère que l'église sortira assez longtemps de l'ordre établi pour être sauvée.
52. Je me rappelle lorsque Jésus m'a sauvé, oh! la la! je n'oublie jamais cela. Mon pauvre petit cœur de Kentuckyen battait à la vitesse de 90 miles à l'heure. [environ 140 km / h - N.D.T.] J'ai pleuré, j'ai crié, j'ai poussé des cris, peu m'importait qui se tenait là. Je ne faisais pas cas de l'ordre établi; j'étais dans la Présence de Jésus. Je L'aimais. Et elle ne faisait pas cas de combien elle se conformait à l'ordre établi ou de combien elle ne se conformait pas à l'ordre établi. L'essentiel était d'arriver auprès de Jésus. Et Il était assis là, avec les pieds sales. Il était assis là sans avoir été embrassé. Il n'était pas le bienvenu, et elle voulait lui faire bon accueil. Peu lui importait les vieilles règles des pharisiens, au sujet de leurs vieilles traditions et de leurs saintes prescriptions. Elle se frayait un chemin pour arriver auprès de Jésus. Que Dieu nous aide à avoir un réveil de ce genre, où les hommes et les femmes vont se frayer le chemin en jouant des coudes à travers les foules, les dénominations, les barrières jusqu'à ce qu'ils entrent dans la Présence de Jésus.
53. Oui, elle voulait arriver auprès de Jésus; Il avait les pieds sales. Mon Seigneur Dieu assis là, les pieds sales, on allait bientôt enfoncer un clou romain, pour embaumer… Son Sang pour le salut du monde. Les pieds sales! Qu'Il me pardonne pour cela. Oh! cela me fait mal! Mais Jésus, aux pieds sales, qui n'a pas été embrassé, qui n'a pas été aimé: "Il est venu chez les siens, les siens ne L'ont pas reçu." Il est venu pour tenir Sa promesse, et ensuite Il n'a pas été reçu. Eh bien, vous priez année après année pour un réveil, et alors quand cela arrive juste autour de vous, vous pensez que c'est du fanatisme. Il n'est pas reçu, Jésus aux pieds sales. Oh! Cela ne briserait-il pas le cœur de tout homme et toute femme, qu'Il n'ait pas été accueilli. Oh! les célébrités, les grands sont à l'aise, mais Jésus n'est pas accueilli. Mon Dieu!
54. Remarquez la suite, elle court très vite; elle va à ses pieds, et pendant qu'Il est étendu là. Elle regarde Son visage; elle dit: "Je ne le peux pas, je ne sais pas ce qui m'arrive. Je suis complètement hors de moi." Elle pleurait. Oh! Que Dieu nous aide à être hors de nous de temps en temps. Le problème en est que vous êtes très formaliste. Vous devez prier d'une certaine façon, et terminer par un amen comme un veau qui se meurt de crampes...?... "Aaaaamen." On est dans la chorale et on chante, les visages maquillés, les ongles à la Jézabel, et on agit comme je ne sais quoi, et on se dit chrétien. Espèce de pharisiens aveugles, qu'avez-vous? Mon Seigneur est dans la ville, ne voulez-vous pas Le recevoir dans votre cœur?
55. Le voilà assis là. Elle est allée à Ses pieds, elle a déposé le coffret par terre. Elle a cherché à se relever, elle n'a pas pu, elle n'y arrivait tout simplement pas, elle pleurait si fort qu'elle ne pouvait pas se lever. Elle était à moitié accroupie et elle ne pouvait pas se lever. Elle s'est rendu compte qu'elle se tenait près de la Fontaine de la pureté. Elle s'est rendue compte qu'elle se tenait près du seul Être qui pouvait lui pardonner. "Il y a une fontaine remplie de sang tiré des veines d'Emmanuel." Elle se tenait en présence de la seule chose qui pouvait ôter sa culpabilité de prostituée. Elle était venue telle qu'elle était. Elle ne savait quoi faire. Elle pleurait; elle avait les mains levées. Elle ne pouvait pas supporter cela ; elle regardait et Il était là. "Oh! est-ce possible, a-t-elle dit, est-ce possible, que ça soit Lui, le Bien-aimé? Celui que j'ai entendu dire: 'Venez à Moi vous tous qui êtes fatigués et chargés', ô Dieu! Tu connais mon cœur; je n'ai rien à dire; je ne le peux pas; je suis hors de moi."
56. Et elle essaie, elle pleure, et les larmes coulent sur ses joues, crépitent sur les pieds sales de Jésus. Les larmes qui coulaient de ses joues tombaient sur les pieds sales de Jésus. Tout d'un coup, vous savez, elle se retrouve en train de Lui frotter les pieds. Elle Lui frotte les pieds, alors que les larmes ne faisaient que se déverser. Quelle bénédiction, les larmes d'une vraie repentance, les larmes de repentance, en se déversant, lavaient les pieds sales de Jésus... Ô Dieu, aie pitié. Les larmes de regret, quelle belle eau! Quelle eau scintillante, venant de son cœur.
"Seigneur Dieu, je ne vaux rien, mais je ne peux pas supporter de Te voir assis comme ceci." Et les larmes se déversaient de ses joues, tandis qu'elle frottait les pieds de Jésus comme cela, les lavant avec ses larmes. Et le vase d'albâtre était placé là, et la chose suivante, vous savez, dans son état hystérique, ses cheveux sont tombés. Les boucles se sont défaites. Et avant qu'elle ne s'en rende compte, elle a pris ses cheveux, et elle s'est mise à essuyer les pieds de Jésus, avec les cheveux de sa tête.
57. Que Dieu soit miséricordieux! Oh! la la! Mon Seigneur, et cette bande de pharisiens au cœur froid, assis là, indifférents. Oh! la la! Essuyant Ses pieds saints avec les cheveux de sa tête... Certaines d'entre vous femmes, pour faire cela, vous devriez vous tenir sur la tête. Vous vous coupez les cheveux, c'est vrai. Je ne dis pas cela pour plaisanter. La Bible dit : "La gloire d'une femme, ce sont ses cheveux." Et vous, vous avez coupé les vôtres. Qu'était-ce? Qu'était-ce? C'était sa gloire. La seule chose décente qu'elle avait, c'était sa longue chevelure, et toute cela était tombé aux pieds de Jésus. Ses larmes, tout ce qu'elle était, ça se déversait aux pieds de Jésus, lavant les pieds sales de Jésus. Quelle façon... Je sais que ce n'est pas selon l'ordre établi. Qu'avez-vous à vous soucier de l'ordre établi? Pourquoi suivre la foule? Pourquoi vous soucier de ce que les gens font? Vous êtes dans la Présence de Jésus.
58. Elle ne se préoccupait pas de ce que les pharisiens disaient. Jésus a-t-Il retiré Ses pieds pour dire: "Dis donc, dis donc, dis donc, tu ne dois pas faire cela?" Non non, Il est resté parfaitement calme. Elle était bien en ordre, en lavant les pieds sales de Jésus avec les larmes de repentance, en les essuyant avec la seule gloire qu'elle avait, ses cheveux. Elle avait tout mis à Ses précieux pieds. Elle était hors d'elle. Elle lavait, elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait, ou à peine.
Un instant après, elle s'est levée. Elle ne savait quoi... elle a regardé tout autour. Oh! Simon a-t-il dit quelque chose? Oui. Oh! Plus tard, il a fait ses commentaires. Je peux le voir rougir. Ses yeux de lézard, impies durs comme de l'acier, se sont rétrécis en la regardant. Il a rougi et puis il a pâli de rage. Je peux l'entendre faire [Frère Branham tousse et se racle la gorge - N.D.E.], son programme était interrompu. Il se disait dans son cœur: "Sais-Tu devant quel genre de femme Tu es?" Ils pensaient que cela ruinerait Sa réputation.
59. Eh bien frères, la réputation de Jésus est faite lorsqu'Il est en présence des pécheurs. La réputation de Jésus n'est pas ruinée par les pécheurs, elle est faite en présence des pécheurs. Lui ayant lavé les pieds, elle se lève, elle prend le vase d'albâtre, tout ce qu'elle avait se trouvait donc là, ses cheveux pendaient. Elle en a cassé le bouchon, a brisé le vase et a tout déversé. Elle n'a rien épargné pour les jours pluvieux ; elle a déversé le tout sur les pieds de Jésus. Car tout ce qu'elle avait, sa gloire, elle-même, ses larmes de repentance, tout l'argent, et tout ce que ça représentait, était dans le vase de nard. Elle a déversé le parfum sur les pieds de Jésus.
Ô Dieu, aie pitié de nous dans cette génération impie, empesée où nous vivons, des pharisiens qui s'amusent. Elle Lui a déversé cela sur Ses pieds...
60. Et vous savez, Simon a dit : "Si vous saviez... Si cet homme était prophète, s'Il pouvait avoir des visions comme Il a dit qu'Il le pouvait, si cet homme peut avoir des visions, s'Il était prophète, Il saurait quel genre de femme était en train de Lui laver les pieds." Oh! vous, espèce d'hypocrite aveugle, vous êtes trop petit saint, pour savoir ce que Jésus est. Vous êtes trop petit saint, vous L'avez traité de la même façon, c'est la raison pour laquelle vous n'êtes pas sauvé aujourd'hui. C'est la raison pour laquelle vous n'avez pas le baptême du Saint-Esprit, c'est à cause de la façon dont vous L'avez traité, vous avez honte [de Lui]. Oh! pharisien aveugle ! Il s'est tenu là dans tout son pharisaïsme, il a dit : "S'il était un voyant, s'il était un prophète, il saurait assurément quel genre de femme est-ce."
61. Je m'imagine que Jésus S'est senti à l'aise pour la première fois depuis qu'Il a franchi la porte. Il était - Il était reçu par des pécheurs. Il s'est redressé et a dit : "Simon, J'ai quelque chose à te dire. J'ai des choses sur lesquelles m'entretenir avec toi, Simon. Quand Je suis venu chez toi... " Ô Dieu ! "Quand Je suis venu chez toi…" Pharisien, voyez-vous de quoi je parle? "Quand Je suis venu chez toi, tu ne M'as pas lavé les pieds, Simon. Tu ne M'as pas donné de l'huile, Simon. Tu ne M'as pas donné un baiser pour Me souhaiter la bienvenue, Simon. Tu M'as tout simplement laissé M'asseoir ici après que tu M'as reçu. Tu M'as fait venir ici, tu M'as invité, et Je suis venu, et tu ne M'as pas donné de l'huile pour Ma tête, tu ne M'as pas non plus donné de l'eau pour Mes pieds, et tu ne M'as pas donné de baiser pour Me souhaiter la bienvenue."
"Mais cette pauvre femme, qu'a-t-elle fait tout ce temps? [Frère Branham illustre cela. - N.D.E.] Elle baisait à Ses pieds. Alléluia ! Baiser Ses pieds. Il a dit : "Depuis qu'elle est entrée dans la maison, (Que Dieu ait pitié !) a-t-Il dit, elle n'a cessé de baiser Mes pieds, depuis que Je suis entré dans ta maison." Ô Dieu, je n'arrive plus à prêcher, lorsque je pense à Mon Seigneur qui reçoit le même genre d'accueil aujourd'hui.
62. Oh! la la! "Cette femme n'a pas cessé de baiser Mes pieds depuis que Je suis entré. Et Tu ne M'as pas donné de l'eau pour Me laver avec, tu ne M'as pas oint, pas d'huile pour Mes mains desséchées, Mes lèvres et Mon visage. Tu ne M'as pas donné de baiser pour Me souhaiter la bienvenue et Me dire que J'étais le bienvenu chez toi. Mais cette femme a même baisé Mes pieds sans arrêt."
Oh ! Ecoutez ce qu'Il a dit. Alors, Il s'est détourné de Simon, Il a regardé à cette misérable et pauvre malheureuse dont les cheveux pendaient, mouillés par les larmes, couverts des saletés de la route. Ses lèvres étaient couvertes d'huile de nard provenant de Ses pieds qu'elle avait baisés, les larmes faisant des lignes sur ses joues. Ecoutez ce qu'Il dit : "Tes nombreux péchés te sont tous pardonnés. " Ô Dieu ! " Tes nombreux péchés te sont tous pardonnés."
63. Oh Dieu! Cette génération perdue! Ne pouvez-vous pas voir que le Seigneur veut venir chez vous et être reçu, adoré, glorifié et magnifié? Oh! Que Dieu soit miséricordieux envers vous. Prions. Inclinons la tête juste une minute. Quelque chose me dit : "Prie maintenant." Oh Dieu ! Jésus avec les pieds sales, Jésus mal reçu et à qui on n'a pas donné de baiser, Jésus mal accueilli...
Miséricordieux Père, veux-Tu, je Te prie, descendre aujourd'hui et décrire Ton cœur devant cette assemblée, afin qu'ils sachent que Tu es toujours Jésus, et qu'ils ont manqué de Te recevoir. Ils aiment leurs insignifiantes petites choses, ils aiment leur organisation, leur dénomination. Ils aiment leurs petites activités sociales de l'église, leur soutien à la femme et bien d'autres activités auxquelles ils aiment se livrer. Les hommes aiment avoir les parties de cartes, et faire des histoires, et ils ne voudraient pas recevoir Jésus.
64. Ô Seigneur, mon Guérisseur, mon Sauveur, mon Gardien, ô Dieu, où serais-je n'eût été Toi? Je Te prie, ô Dieu, de parler aux cœurs qui sont froids et indifférents aujourd'hui, révèle-leur que Tu es ici avec les mêmes soins attentionnés d'amour. Tu veilles, Tu vois celui qui revient à la maison et qui avait été très indifférent, qui a erré pendant longtemps dans les rues.
Oh! pourquoi attends-tu, mon frère?
Pourquoi t'attardes-tu si longtemps?
Jésus attend de te donner
Une place à côté de Son trône sanctifié.
Ne veux-tu pas abandonner tes voies impies ?
Ne veux-tu pas abandonner tes petites choses, et venir à Lui aujourd'hui? Combien, pendant que nous prions, les têtes inclinées, voudraient se lever et dire : "Ô Dieu, aie pitié de moi! Je viens aujourd'hui; je suis disposé, Seigneur, à faire tout. Je voudrais Te recevoir dans mon cœur aujourd'hui comme mon Sauveur. Je voudrais laisser toutes les choses du monde. Je voudrais abandonner tout plaisir du monde.
65. Je voudrais être tellement rempli de Ta bonté que je ne Te reconnaîtrais que Toi seul. Je T'avais invité, mais je T'ai rejeté. Je T'avais dit, quand mon enfant est morte, que je Te servirais. Je T'avais dit, quand ma mère se mourait, lorsque je déposais des fleurs sur la tombe de mon père, j'avais dit : "Ô Dieu, un jour je Te servirai." Mais je T'avais invité, et je T'ai rejeté, mais aujourd'hui je viens. Lorsque le prédicateur a dit, il y a quelques instants, qu'on avait planté un petit pieux à côté de l'endroit où gisaient le bébé et la maman, j'avais dit ce jour-là que je Te servirais, Seigneur. Mais j'ai été un pharisien, un acteur. Je ne suis jamais réellement venu vers Toi, mais me voici, je viens maintenant.
Je vais me tenir debout, Seigneur, pour Te prouver que je T'aime. Je n'ai pas honte de Toi. Tu as fait beaucoup pour moi. Un jour, lorsque cette vie sera terminée, ô Dieu, j'aimerais me tenir comme cette prostituée ce jour-là. Je ne voudrais pas Lui parler, je ne suis pas digne de Lui parler. Mais j'aimerais dire : "Jésus, laisse-moi baiser cette cicatrice sur Ton pied, je T'en prie, Jésus. Laisse-moi seulement baiser cette cicatrice ; j'en suis la cause. Ô Dieu!"
66. Je ne suis pas un bébé, mais, oh! la la! n'avez-vous pas honte de vous-même? N'avez-vous pas honte de la façon dont vous avez traité mon Jésus? Vous êtes tout simplement allé là et vous avez adhéré à une église, et vous ne vous êtes jamais converti. Vous continuez à aimer les choses du monde, et vous continuez à vous livrer à tous les loisirs mondains et à vous en réjouir. Oh! Vous ne savez pas ce que c'est que naître de nouveau. Vous ne savez pas ce que c'est que communier. Oh! Vous pensez que vous êtes assez bon, mais vous ne l'êtes pas. Il ne s'agit pas de votre bonté, ce qui compte, c'est combien vous L'aimez. Aimez-Le; gardez Ses commandements.
Voulez-vous vous tenir debout maintenant même en guise de témoignage devant Dieu? Dites : "Seigneur Jésus, j'en ai assez d'être un hypocrite, d'être un pauvre acteur de pharisien comme si j'étais converti alors que je ne le suis pas. Je veux que Tu entres dans mon cœur maintenant même. Si Tu peux amener les estropiés et les boiteux à quitter leurs brancards et les fauteuils roulants, si Tu peux amener les aveugles à voir et les sourds à entendre… je sais que Tu es Dieu. Je sais que Tu parles à mon cœur."
67. Voulez-vous vous tenir debout maintenant même, homme ou femme, garçon ou fille, pour accepter le Seigneur Jésus? Que se passe-t-il ici? Quelque chose ne marche pas. Ne me dites pas que je l'ignore. Vous savez ce qui se passe. Vous avez peur que votre voisin en dise quelque chose. Vous avez peur que quelqu'un d'autre dise quelque chose. Qu'est-ce que Jésus va dire, Jésus qui n'est pas reçu dans votre cœur ? Ceci peut être votre dernière occasion, mon ami. Ma sœur, ceci peut être votre dernière occasion. Jésus est ici. Il n'a pas été embrassé aujourd'hui. L'assemblée est indifférente à Son égard. Il est descendu hier soir, Il a guéri tous vos malades et tout, Il les a renvoyés à la maison guéris et bien portants, Il est descendu et Il vous a montré qu'Il était ici sur l'estrade, en accomplissant de grands signes et des prodiges, dans cette petite cabane, ici sur ce terrain. Il est descendu de la gloire, pour prouver qu'Il était ici, par Sa Parole. Et aujourd'hui, vous Le laissez là sans L'accueillir. "Oh! J'aurai aimé organiser ma fête."
68. A quoi Simon le pharisien pense-t-il aujourd'hui en enfer où il se trouve? Je m'imagine qu'il aimerait bien reprendre cette petite fête une nouvelle fois. Je pense que la chose serait différente. Simon pleurerait : "Ô Jésus, j'aimerais Te laver les pieds." Dans un an, il y a des gens assis ici aujourd'hui, qui, s'ils n'acceptent pas Christ, dans un an, ils regretteront de ne l'avoir pas fait. Vous direz : "Ô Jésus, si seulement je pouvais retourner à ce petit terrain de camping une fois de plus. Ô Jésus, si je pouvais entendre ce prédicateur appeler de nouveau, ô Jésus, je me lèverais, oh je me lèverais." Trop tard, le péché vous aura séparé. "Seigneur, je me rappelle, ce jour-là, il pleuvait à verse. Les larmes coulaient des yeux de gens. Les prédicateurs nous disaient combien Tu nous aimais, et combien nous étions indifférents à Ton égard. Et moi, je - j'étais indifférent, Seigneur." L'homme riche, une fois, a présenté ce genre d'excuse, après que Lazare lui avait prêché.
69. "Oh! peut-être que vos produits de champs croissent très bien. Il se peut que le tabac pousse très bien, que le maïs donne des aigrettes... " Oh! Peut-être que vous avez la lessive à faire demain, sœur. Peut-être que vous devez aller au club mardi. Cela n'a rien à faire avec mon Jésus. Que faites-vous de Lui? Vous Le laissez assis là, et le monde en train de jeter le discrédit sur Lui, disant : "C'est du non-sens, ça ne vaut rien. C'est de la télépathie mentale, c'est du diable." Et vous êtes là, vous Le laissez assis là comme cela, sans rien faire à ce sujet, mais c'est entre Dieu et vous.
Pourquoi attends-tu, cher frère?
Pourquoi t'attardes-tu si longtemps?
Jésus attend de te donner
Une place sur Son trône sanctifié
Pourquoi attendre? Voulez-vous me dire qu'il n'y a pas un homme, un garçon, une fille ici? Vous êtes assis ici et vous savez que je sais qui vous êtes. Vous savez que le Saint-Esprit est ici, Il se meut, les ténèbres sont suspendues sur vous pendant que je parcours du regard cet auditoire. Et je sais où vous êtes assis, et si moi je le sais, à combien plus forte raison Lui? Dieu vous parle, et vous détournez de Lui votre cœur froid et indifférent.
70. Rappelez-vous, je vous le dis, cela peut être la dernière fois. "Mon Esprit ne contestera pas à toujours avec l'homme", sachant qu'il n'est que chair. Vous avez le libre arbitre, vous pouvez faire votre choix. Pourquoi ne pas le faire aujourd'hui? Pourquoi ne pas remettre votre âme entre les mains de Celui qui connaît toute chose, qui tient l'éternité entre Ses mains? Il est Celui qui convient pour vous diriger. Il est le seul qui peut vous placer à l'endroit correct où vous devez vous trouver.
J'aimerais tenter ma chance avec Lui. Je suis très heureux. Je suis très heureux de l'avoir fait. Je suis très content, très content. J'ai vu... pendant que vous avez la tête inclinée, vous avez connu mon père, que Dieu bénisse son âme, la dernière prière qu'il a offerte, c'était sur mon bras lorsqu'il se mourrait. Le pauvre papa buvait beaucoup, cela avait amené beaucoup de déshonneur dans toute la ville. Et comme il continuait à boire comme cela, nous avions une très mauvaise réputation dans la ville, quand j'étais jeune. Quand je me trouvais quelque part et que je parlais avec quelqu'un, si quelqu'un d'autre passait par-là, mon interlocuteur me quittait pour aller parler à ce dernier, parce que j'étais un Branham. Oh! Dieu, un nom traîné dans la boue.
71. L'autre jour, j'ai dit à ma femme : "Ecoute, chérie, maintenant je ne peux même pas rester à la maison. Les gens sont dans les hôtels, venant de l'Afrique, de l'Inde, du monde entier, implorant pour avoir 5 minutes. Ils viennent du monde entier pour 5 minutes." J'ai dit : "Qu'est-ce qui a fait cela, chérie? Ce n'est pas mon instruction, je n'en ai point; ce n'est pas ma renommée, je n'en ai pas. Qu'est-ce qui a fait cela? Jésus, c'est Lui qui a fait cela ; c'est Lui qui a fait cela." Il a dit à David : "David, je T'ai pris des pâturages pour te donner un grand nom parmi les grands de ce monde. Je T'ai pris des pâturages pour que tu sois chef sur Mon peuple." Ô Dieu, Jésus ! "Tu n'étais rien; Je t'ai sauvé et J'ai fait de toi Mon fils. Je t'ai sauvé et J'ai fait de toi un prince. Je t'ai sauvé et Je t'ai appelé pour prêcher l'Evangile." Ô Jésus, oh ! Tes précieux pieds et précieuses mains portant des cicatrices, Ton front percé d'épines. Oh ! Jésus, je T'aime.
72. Je suis ici chez moi, juste sur ma terre natale, Seigneur, où j'ai vécu comme un pauvre petit garçon pécheur. Dieu bien-aimé, réchauffe les cœurs des indifférents, je Te prie. Parle-leur avec miséricorde et dans la paix, Grand Jéhovah. Un jour, Tu viendras et Ta colère sera ardente. Une fois de plus, Seigneur, je T'invoque, je Te les confie donc. J'ai fait tout mon possible. Je me suis mis à parler de Toi, Seigneur, et je me suis mis à pleurer, n'en pouvant plus.
Je Te prie, Seigneur, de permettre qu'un pécheur se lève et dise : "Maintenant, Seigneur, moi aussi je me mets à Tes pieds. Peu m'importe ce que disent les pharisiens. Peu m'importe ce que quelqu'un d'autre dit. Je viens à Toi. Je vais être un vrai chrétien dans mon église. Je vais T'aimer, et je vais travailler pour Toi, et je vais T'amener d'autres pécheurs." Accorde-le, Seigneur, accorde-le, je Te prie.
73. Je regarde partout et je ne vois personne se tenir debout. Oh ! Dieu, mon cher peuple de Kentucky, beaucoup d'entre vous sont pauvres, comme moi-même, ils ont grandi ici, avec des moyens maigres, et prenant comme déjeuner du Joe bacon [Espèce de lard - N.D.T.] et du pain de maïs. Et vous n'avez rien dans ce monde, mais vous avez l'occasion aujourd'hui de devenir des fils et des filles de Dieu. Pourquoi ne voudriez-vous pas le faire? Qui êtes-vous, après tout? Que vaut cette vieille petite ferme? Vous allez mourir et la laisser. Que vaut ce petit magasin, que vaut ce petit prestige que vous avez?
Vous rendez-vous compte qu'on va vous emmener sur le flanc de la colline un jour, et qu'on va vous mettre dans un trou, et qu'on va mettre de la boue sur vous? Où sera votre âme si vous rejetez Jésus aujourd'hui? La seule Fontaine qu'il y a, qui peut vous sauver, qui peut vous guérir, qui peut ôter votre péché et votre honte, et qui peut faire de vous un chrétien plutôt qu'un membre d'église... Pourquoi ne le faites-vous pas?
74. Père céleste, à cet auditoire qui est ici aujourd'hui, j'ai offert, selon Ta Parole éternelle, la Vie Eternelle qui dure à toujours par Jésus-Christ le Fils de Dieu. Je ne connais pas leur cœur, la raison pour laquelle ils n'ont pas accepté cela. J'ai vu dans la vision l'obscurité et les ténèbres suspendues au-dessus des gens. Tu le sais, et j'en ai vu d'autres guéris, même physiquement, pendant qu'ils étaient - que le sermon était apporté. Et Ta Présence était ici, Elle est encore ici. Pourquoi les gens ne T'acceptent-ils pas? Cela me dépasse. Je n'arrive pas à comprendre. Peut-être qu'ils ont dépassé la ligne de démarcation, là où ils ne peuvent plus le faire. Peut-être qu'ils ont entendu cela auparavant. Et Tu as dit : "Je ne contesterai pas à toujours avec l'homme." Cela dépend de Toi, Père, moi je ne sais pas. Je Te les recommande tous, priant qu'aucun d'eux ne soit perdu. Je Te remercie pour tout ce que Tu as fait. Et je demande Tes bénédictions sur eux tous, Père.
75. Bénis les ministres de la ville ce soir. Beaucoup d'entre eux sont en train de tenir des réunions. Que Ton amour et Ta miséricorde s'étendent à eux, Père. Que ceux qui sont même ici, et qui vont assister aux services dans leurs églises ce soir, puissent se lever et aller à l'autel de leur propre église. Accorde, Seigneur, qu'ils ne puissent pas se sentir si condamnés qu'ils ne pourront même pas quitter leur maison ce soir sans se glisser quelque part dans la mangeoire, là dans la chambre à coucher, prendre la femme et les enfants, et rentrer et dire : "Chérie, je n'arrive pas à m'en débarrasser."
Il se peut que demain, pendant qu'ils seront dans le champ de maïs, ou sur le carré de tabac, ou quelque part ici, en train de conduire le camion sur la route, ou pendant qu'elle fera la vaisselle ou fera le lit, ô Dieu, puisse cela hanter de nouveau leur cœur, et continuellement. Et que l'oreiller soit très dur ce soir. Puissent-ils faire des songes, se réveiller et dire : "Oh! Pourquoi ai-je rejeté Jésus? Je L'ai vu assis là, mais je L'ai dépassé, indifférent. Puissent-ils se lever alors de leur lit, venir et avoir une autre occasion, Père. Accorde-nous une grande réunion ici ce soir. Puisse Ton Esprit être sur tous, et puisse-t-il y avoir de grandes guérisons ce soir. Accorde-le, Seigneur, pendant que nous prions au Nom de Jésus. Amen. [Espace vide sur la bande - N.D.E.]
76. Et si je vous disais que Jésus vous a guéris, il y a quelques minutes? Croiriez-vous cela? Croiriez-vous cela? Cette sorte de maladie de la vésicule biliaire et autre que vous aviez, tout cela vous a quitté. Croyez-vous que cela est parti? Vous croyez ? Très bien. Voyez ce qui vous arrive maintenant. Votre foi vous a guéri.
Il est aimable, Il est ici. Combien, je ne le sais peut-être pas, voudraient réellement avoir une marche un peu plus intime avec Lui ? Voudriez-vous tout simplement lever la main? Dites : "J'aimerais tout simplement avoir une marche un peu plus intime avec Lui." Donnez-nous un petit accord : "Marcher plus près."
Marcher plus près de Toi.E-1 I know that Methodists are
not afraid of water either. So they come out to set under the shelter,
as it is, whether it's raining or not. I thought just the Baptists was
that way, but I see the Methodists are also.
So happy to be in the service this afternoon. When the storm came up,
and I looked out of my hotel window, I said, "Oh, my. Satan, why do you
do this evil?" And I said, "Just down here for these two services, and
then you send a rain." Well, they claim that, "All things work together
for good, to them that love the Lord," so it just made it cool, so you
wouldn't have to--to fan. So, and I understand the farmers are needing
the rain, so we're glad to see it in every way.
E-2 So glad to meet some
friends here, just a few moments ago, Mr. and Mrs. Zeb Smith, that we
was raised on their farm, right down here, down the ridge a little
ways, Mr. and Mrs. Smith on the corner, setting right down here. When I
was a little boy, I suppose they packed me around. My father, I think,
worked for Mr. Smith, when I was a--just a little bitty baby boy,
before leaving for Indiana.
And I have my friends the McSpaddens and them. And another Methodist
preacher from this part of the country, Mr. John O'Bannon. I'm sure you
know him, setting right here with the blue coat on, a very personal
friend of mine from Louisville, Kentucky, a business man now, in
Louisville.
And Mrs. Smith asked if Mama was here, and I think I see a car out
there. Is my mother here? That's what I'm wondering, if--if she is in
here. I seen a car like the lady that was going to bring her if they
come, and I told Mrs. Smith, she might be here. Mama, are you here? I
guess maybe I was wrong, Mrs. Smith. I'm sorry. But we--maybe she will
be down for tonight's service. She was trying maybe to get down, to
have some way to coming down, and this car setting right here looked
just like it; and Billy said, "I guess Grandma's here."
And I said, "It looks like the car."
E-3 A doctor that was healed in
my meeting, up in Chicago, by the name of Dilly, and they have a big
clinic there, and came into the meeting with a incurable disease, and
was miraculously made well, and has given their life to the Lord Jesus.
And I have seen many, many doctors, in many parts of the country.
Here some time ago, Doctor Theodore Palvedus, the whole west coast, if
any of them here knows Doctor Palvedus, who upon a case of Divine
healing, and the man was converted, and I baptized him in a irrigation
ditch. And he's stopped his practice of medicine, when people even flew
from New York to him to be operated. And he's running a little mission
in the slums in Oakland City, California, Doctor Theodore Palvedus, a
marvelous Greek man. And his wife was Armenian.
E-4 And when the--the Mrs. out
there, an Armenian woman, dying with both breasts taken off with
cancer, and the Lord said, "In three days she will be on the street,"
and he laughed at me.
And he said, "Such a disgrace," said, "you impostor, put that woman
under false thoughts like that."
I said, "It wasn't me; it was Him that said it, sir."
And he said, "Well, you know that woman will be dead in the next six
hours." Said, "She's been unconscious now twenty-four hours. She will
go at any time."
I said, "If she's not on the streets, shouting, in twenty-four hours,
tell you what I will do. I will put a sign on my back, 'False prophet,'
and you get in your big Cadillac, and drive me down through the streets
of Los Angeles. And if she is on the street, I will put a sign on your
back, 'Quack Doctor,' and drive down in front of you. Now, we will just
shake hands and stand here; we will see whether."
But he wouldn't do it. And in twenty-four hours, she was shopping; and
she's still a well, healthy woman today. That's been about eight years
ago. Shows that our Lord Jesus has risen from the dead, a God Who could
make that boy swing from that stretcher last night, laying there dying,
and whatever it was taken place, the boys was telling me about it
today. He's still the Lord Jesus Christ, and we're so happy that He is.
E-5 Now, tonight we're going to
pray for the sick again, the Lord willing. And we trust that we will
have a good night, and down here with you people. Maybe sometime we
could get back again and have a little longer stay. We will get the
pastors together and so forth, and have a little longer meeting.
Now, today I was coming into this campgrounds, where it's controlled,
or not controlled, but owned by a denomination of church. And we
certainly salute this church with all of our heart, the Methodist
church, for what great things it has did in the world for our blessed
Lord Jesus. And the many thousands of souls, that the church by the
preaching of the Gospel, has lead to the Lord Jesus, I just wonder what
it will be when we all meet together on the other side, when this life
is over.
E-6 Then in coming in here,
last night in approaching the subject of Divine healing, I did not
approach it in a doctrinal stand point, because that I just thought
while I was here, I would speak on the instances of the life of the
Lord Jesus. That's what I was speaking last night, because no matter
how well we are together, and how... Different churches believe
different doctrines, so we--when we're in church, we like to be
Christian gentlemen, to leave away from any kind of doctrine. Just so
it's--we preach Christ, and Him crucified, that we all agree on.
So in the evangelistic service, this afternoon, just for a short time
to speak, the Lord willing, it seemed to be upon my heart to still
speak of the instances of Jesus' life. And that way, we're just
dramatizing, or quoting something that He has did or said. And that way
there's no doctrinal points hooked with it, just pure simple Gospel. I
love it, don't you? That's right.
E-7 And now, before we can open
the Book, we can open the pages, that way, but there's only One who can
unravel that Word, and that's the Holy Spirit; that's all. He was the
one Who wrote it. Do you believe that? He did, He wrote the... If men
of old as they were moved by the Holy Spirit, wrote the Bible. And it
was wrote by--I'm sorry, I did know, but I don't know now, just how
many writers of the Bible. I'm sorry I can't quote that now, because I
got two different numbers in my mind. I'm afraid I'd be mixed on it.
But anyhow, it was wrote... As much as twenty-something hundred years,
from one gos--one part to the other one, and thousands of miles apart,
and different ages, and not one bit of it contradicts the other. Why,
two of us couldn't write a letter to one person without contradicting
something. Isn't that right? But how inspired the Scripture is. All
Scripture is given by inspiration, inspired of the Holy Spirit, as He
wrote the words; and it's beautiful. And we love the Lord Jesus for His
kindness.
E-8 Now, He's the only One that
can interpret the Scripture correctly. Each one of us, we make a try at
it, but until we become anointed, then we get ourself into it. And as
long as self is in it, then the Holy Spirit cannot be in it, as long as
self is.
Now, if someone will go to the door, some usher there or something,
some folks, a ladies with their umbrellas are in the rain. If they
would just make them as comfortable as we possibly can. We appreciate
the loyalty and the sincerity of people who come out in the rainy day
like this to hear the plain simple Gospel of the Lord Jesus.
If I'm not mistaken, this little lady sitting here in front, right here
by Mrs. Wood, aren't you one of the instigators of me coming here? I
don't know your name, sister; I--I prayed for you. And if I'm not
mistaken, wasn't that at the Church of the Open Door in Louisville? You
were healed or something, had some disease and--and since then, your
hearts been stirred. And I believe you're a member in a--of one of the
Methodists churches here in the city.
E-9 And it's been upon your
heart for me to come down here. I don't--I'm sorry I don't know your
name. But this is the lady, along with the Woods (my beloved friends
and neighbors), that lived next door to me. They are Christians,
royally. When you live next door to a person, you can pretty well tell
what their made of, can't you? That's right.
So your one--two of your children from down here on these ridges
somewhere around here, Mr. and Mrs. Banks Wood, I am so happy to have
their fellowship with me in the Gospel work. And our beloved sister
here, also, I just know her a little bit, but know her to be a loyal
Christian. And I know she's a great worker in the church were she
belongs. And may the Lord bless her and her church, together.
E-10 Now, the--as I was saying,
the Holy Spirit wrote the Bible, and it's written in such a way, that
there's no way at all for man in his--his mental conception to
understand what it is. No matter how well you get it wrote out, how
well you can put it together, it's wrong to begin with. See? Because
He's hid it from the eyes of the wise and prudent, and it's a spiritual
revelation.
Look at the Pharisees and Sadducees of the days of our Lord Jesus, how
that they had it all figured out just to the dot, how that Christ would
come and everything; and when He came, He come vice versa from what
they had figured out, just to show that He's God. And it was... He did
not come contrary to Scripture, He come--come contrary to their
conception of the Scripture. But He come exactly the way the Scripture
said, exactly.
E-11 Now, I have a little
lisping. I'm--I'm not the little young boy that used to be on your
place down there, Mr. and Mrs. Zeb Smith. I begot--just become an old
man. And I had my first toothache the other day, and had to have a
tooth pulled. And they put one back in it's place, and I got a wire in
my mouth in here, and it's certainly is a barrier. Feels like I got
that much in my mouth. So I'm sorry to lisp like that, till I get used
to it. But as we get old, why we have to learn those things.
The other day I was talking, as I little... I was telling my wife; I
was combing what few hairs I had left. My wife said to me; she said,
"Billy, you're getting bald-headed."
I said, "Well, honey," but I said, "praise the Lord, there's not one of
them perished."
She said, "Well, where are they at?"
I said, "I will ask you one question, then you--I will ans--and you
answer me, I will answer you. Where were they before I got them? Ever
where they was before they were, they are back there waiting for me to
come to them." Amen. Oh, my.
E-12 So what do I care how old I
get, how old you get, how wrinkled we are, how stooped we get, it
doesn't mean a thing. One of these days Jesus is coming, and we will
snap back to a young man and a woman and live forever. What a... Every
corpuscle, every bit of...
Our bodies are made up out of, oh cosmic light, and petroleums, and so
forth, but they come from somewhere. They wasn't here; then they are;
then they are not again.
But God knows every atom that's holding your body together. Every speck
of light, every corpuscle, every cell, every bit of petroleum, and all
the calcium, phosphate, everything that goes in a human body that come
out of the earth, He knows right where every speck, laying. And
someday, your spirit will be turned loose, and it'll scream for it's
life. And not an old man or woman...
E-13 But notice, the other day
talking to a doctor in Louisville, Kentucky, we were talking on an
African subject, and he said, "Well."
I said, "I want to ask you something, doctor, is it true that every
time I eat, I renew my life now?"
"Sure," he says, "you eat food, and it makes blood cells, and blood
cell will renews your life."
I said, "Why is it that I'm eating the same kind of beans, and
potatoes, and corn bread, and so forth, that I eat when I was sixteen
years old. When I eat it at sixteen, I got bigger, stronger, healthier,
powerful all the time; and I eat the same thing now, only more of it, I
suppose, and I'm getting older and weaker all the time? Tell me that,
if I put new life in, why won't it do the same for me now it did thirty
years ago?" See?
He said, "Well..."
I said, "I want to ask you something, if you're pouring water in a
glass, and it's filing it up, why is it quits filling it up?"
He said, "Well..."
I said, "Because God has said." That's right. See? God has said.
E-14 And when we raise up... And
we like a flower, a picture, we raised to a certain age, about the age
of about twenty-two or three. When you and your wife got married, you
dear old brother out here, when you worked your corn fields and things,
married that little blushing cheek girl... It's too bad we ain't got
many of them today. You know what, I haven't seen a woman blush for
thirty years. All the modesty's gone. I don't want to get started on
that now.
All right, I'm just an old fashion, back woods, sassafras preacher that
believes the truth. I--I believe that people should live godly, holy,
in this present life, looking for the coming of the Lord Jesus.
But when we get to a place, about twenty-three, we get married, and
take the sweetheart on our arm and go down home, you brothers remember
that. And you're at your best then. The first thing you know, Mother
wakes up one morning, say, "Dad, I see a gray hair."
You say, "Mother, I've been noticing a wrinkle under those beautiful
eyes." See, what's the matter? Death set in; ain't long it'll corner
you. It'll get out of there... After while you'll be old; it'll take
you, but that's all it can do. That's all.
E-15 Every corpuscle, everywhere
when you was your best, right at the peak, God says, "Now the picture's
painted. That's what I want in My great millennium that's a coming, so
I will just... Now, death there you are, but you can't take them now.
You can go to working on them, but you can't take them, till I call
your hand." See?
And then in the great resurrection, then we will come forth. Everything
that death did to us, it finishes at death, and then we will wake to a
new life. Won't that be wonderful? All the gray hair's gone, the old
age moved away. And we will be young forever and live forever in the
beauty of the Lord, and never have to be sick, never have to be old,
never have to take medicine, never be in a hospital, never an ambulance
scream. Won't it be wonderful?
Why, they call us crazy, I believe we're the most intelligent people in
the world. We, I say it, all right. Because we love our Lord Jesus. All
that this Bible contains, them promises, and they're good. So how good
our Lord has been. Let's speak to His dear Being now. If He will open
the Word to us this afternoon, in a little short instance of the
Scripture, and then we will get out early, so we can come back tonight.
And I believe the boys will give out some more prayer cards, if we're
going to pray for the sick, along about, oh, six-thirty, something like
that.
E-16 Shall we pray? Our heavenly
Father, we are happy today to be here in the state of Kentucky, down
here among the people. And I know that back on these ridges, around in
these old graveyards, many of them not even marked with a marker. Poor
old dad, with a pair of overalls on and a patched shirt, he couldn't
afford a tombstone. But when he laid his sweetheart away, put the baby
down by her side, he drove down a little stake or a cross. But God in
heaven, on the great books, tally books there, there's a name written.
You know where she's at, where her body's lays.
And I'm so happy, Lord, to know that you don't forget. And we're happy
to be associated with their children here today, who believes You also.
And now, I ask You, Father, that You'll come into our presence, or let
us come into Your Presence, rather. And let Your great august Being,
Lord, just surge our souls with Your goodness and blessings, not
because that we're worthy, we're unworthy, but just because You
promised it, Lord, we're looking for it.
Now, the Scripture's all tied together. How the Bible means so much
more than it speaks, if we can only have the Holy Spirit to interpret
It for us. We only read It as we look down upon It, but oh how the Holy
Spirit says, "Child of Mine, you're looking into My face now, when you
look into this Bible. This is what I want you to know." And may the
Holy Spirit take the Word of God today, and deliver it to every heart,
just as we have need. And may we fellowship around the Word now.
Inspire us. For we ask it Jesus Christ Name. Amen.
E-17 In a little place in the
Scripture, found over here in the book of Saint Luke, of all my
preaching in all my life, I have never approached this text before in
my life. It's a new text that I have never tried from. But setting in
my hotel room awhile ago, something seemed to draw me to this place.
Shall we read it in the Gospel of Saint Luke, and we will begin at the
7th chapter and the 36th verse:
And one of the
Pharisees... Him that he would--would come to his place for a dinner.
Jesus wanted--or the Pharisee wanted Jesus to come to his place for
meal. Now, the--the case of it is, after you read the whole chapter on
through, you are pretty well acquainted with the--with the manner of
Scripture and how it speaks. But now, as we turn our thoughts to this,
there's something wrong here. There is... Just a that much of Scripture
to the period will be enough to give us the idea that I want to speak
on. And my subject would be "Pride."
Oh, pride's such a cursed thing, so awful, so evil is pride. But there
seems to be something wrong as we enter our little scene. And we want
to look at it now, not from a doctrinal stand-point, but from an
instant of Jesus' life, not for doctrine. But there, surely, is
something wrong here, a Pharisee wanting to see Jesus, and having to
eat with Him for fellowship. That's altogether contrary. The Pharisees
hated Jesus. They had no use for Him at all. He was a--a Beelzebub to
them, a devil, a deceiver. And no Pharisee had anything to do with
Jesus.
E-18 But this Simon, he wanted
Jesus to come to Him, and have some--be entertained by Him. Now,
there's--there's something wrong with the picture.
When we see a--a little girl a following Grandma around all the time,
little six or seven year old child following around with Grandma,
there's something going on, the motives are--have been changed.
Now, a girl of six years old don't usually--or seven or eight, she
likes to fool around, play around with little children her age. But if
she follows Grandma all the time, now, it's either that Grandma is real
good to her, or Grandma pets her, or she's Grandma's little pet,
rather, or--or--or maybe you don't know, Grandma might have a sack of
candy setting somewhere. See? The thing of it is, is the motive the
child has in following Grandma. And surely this Pharisee, hating Jesus,
had some sort of a motive behind it that wasn't just right.
E-19 Young people like to go
with young people. Little children like to play in the streets, the
Bible speaks of that in the prophecy of Isaiah. Little children playing
in the streets, they have things in common: their dolls, and their
tops, and their hobby horses and things. Little children associate with
little children. The young girls associate with young girls, the middle
aged women with the middle age, the old with the old.
Clubs, Kiwanis and Rotary, they have things in common. They have to
meet together at their clubs in order to have--talk over the situations
of how they--about the community, or about the--how they could take
care of the poor in the situation. They've got to get together. And as
the old Kentucky proverb as I've heard my mother say many times, "Birds
of a feather flock together." That's a very much of a truth.
E-20 You never see crows and
doves having much fellowship with one another. They're two different
kinds of birds; one has one thing, and the other has the other. Now,
the crow, he's a scavenger. He just eats dead things. But the dove
cannot eat dead things. If the dove eats dead things, then the dove
would die right away; he can't digest it. The dove, the bird that we
know to be called dove, symbolized the Holy Spirit of a Dove in the
Bible, that dove doesn't have any gall. It cannot digest bad, foul
things; because if it would, it would mean the death of the dove.
A very beautiful type of a borned again Christian cannot digest the
things of the world, 'cause if they do, it will spiritually kill them
right away. But did you ever notice the old crow? Now, he can set on
the dead carcass that's--that's decaying, in plain Kentucky language,
rottening. And he can set on there and just eat all day long. But the
dove cannot go around it; it stinks, and she will fly away. But the
crow can set on there and eat all day long, and then he can go right
out in the wheat field and eat with the dove, too.
E-21 So a hypocrite, an
impostor, he can go to the world and affiliate with the world, and act
like the world, and live in the world, and enjoy the pleasures of the
world, and come to church and pretend to be a Christian. But the real
Christian can't go out into the world and come back; there's something
wrong. So that shows...
Show me your company, I will tell you who you are. Let me go into your
house and see what you read, let me listen to--see what kind of music
you--you have playing. Let me see what kind of magazines, what kind of
literature you read. Let me look in your office and see if it's a big
bunch of these vulgar pictures of pin-ups and things. And you tell me
you're a Christian, I won't say nothing to you; but in my heart I will
watch what kind of fruit you're bearing (See?), 'cause that's your diet.
Oh, you say, "I belong to the church. Well now, you no business judging
me, Brother Branham." I am not judging you; the Word is a judging you.
That's right. Your fruit, your life tells what you are.
E-22 Oh, my, this Pharisee
must've had some kind of a motive behind this. What is a Pharisee? What
does the word Pharisee mean? We don't use that word very often in
Kentucky. What does the Pharisee word mean? In the Greek, it means "a
actor, someone who acts." Oh, I hate that, somebody acting, trying to
put on. I despise such a thing.
Many times people are trying to act like the other fellow. Listen, you
quit trying to act like the next fellow, and just act out your own
convictions and you get along better. Be yourself. That's right.
You see so many little children going to the picture show, come back
home and want to act like the actress. Shame on you. In Hollywood, Los
Angeles, I have many services out there, and I find out that the most
of the people that's growed on the whole environment of the American
people to act. We're great actors, Pharisees. There they are; you'll
see them; they're before the screen so much until they're always acting.
E-23 In the American people
through television, and through picture-shows, they have seen so much
of the put on, till they become put-ons themself: too bad. And we get
it in church, actors. Hmmm. God don't want them. Far be it from us to
be actors. Be yourself; God wants you to be that way. I despise seeing
someone trying to do something that they cannot do.
What a disgrace, I've noticed it many times, and beautiful voices that
God has given to people, a talent, and then they over-train it. I hate
to hear an over-trained voice, when they stand up to sing, and get some
kind of a note till they hold it so long till they get blue in the
face, just to show the congregation how long they can hang on for dear
life. And when they come back down, them people's not praising God;
they're mind's on their note.
E-24 I love good old fashion
Pentecostal singing (That's right.): where you forget the piano and the
organ, where you don't have to get into some kind of ritualistic, put
on program. Where you raise up your hands with the tears running down
from your cheeks, whether you could sing do-ra-me-fa-so-la-te-do, or
not, and just sing in the Spirit. From the heart you give praise to
God. All out of the program, you have to get out of man's program to
get in God's program (See?), get out of it.
Oh, my, deliver me from being a actor. Be what you are; God will bless
you. You even down see sometimes ministers will do that. They will get
in the pulpit, and make their voice very big. "I have now received my
degree..." like it'd run shivers over you. I feel sorry for them.
People don't appreciate that. Just be yourself, people will appreciate
you more. Don't you believe that. Just be old plain sassafras, hickory
smoked ham, sorghum molasses. It'll do you good; you won't put on.
E-25 But a Pharisee, oh, I hate
that word, an im--a actor. Some sisters do the same thing, got a lot of
acting about them. Oh, they'll cut their husbands nose off with, "John,
why did you do that?" Just snappy as they can be. Oh, my, whew. God
deliver me from ever calling on you if that's the kind of spirit you
have. But let someone talk on the telephone, "Oh, how do you do? I am
so glad that you called." Actors, shame on you: house angels, road
devils, putting on.
Sure, you know how to take you then, not actors, not Pharisees. Go to
church on Sunday, and oh, how pious you are and on Monday morning,
nobody could get along with you. You Pharisee, what good does it do you
to go to church? Oh, my, umm. They need a conversion; that's what you
need. Take the thing out, the nature of it. Methodists ought to say,
"Amen," to that, because that's Methodist doctrine if I understand it
right, sanctification.
E-26 All right, Oh, my,
pretenders, this old Pharisee sent to Jesus; he had something behind
it. Well, he's tired; he's peeping over the top of the people. He can
hardly see; he's sweaty. He's come all the way from southern Palestine,
hunting and searching. The crowds are now gathered around, and all day
long he's stood with the sweat ha--off of him, His tired, weary, feet
running over the Palestine roads, full of dust and dung from the road,
as he run. Every once in a while he stop and get a drink of water. But
he raises up his head, and he looks again, sighs a little, "Well, I'm
so glad to find Him."
After while of long speaking, after while the crowd begins to break up
a little, and he starts elbowing his way in. He's got a message; he's
on his road. He's got a master; his name's Simon, a Pharisee. He's a
courier; he's a running this errand now. He must get to Jesus. A
flunky, they're called in Palestine. Just a--the Pharisees has plenty
of them does everything, groom their horses, and their gardens, and so
forth, and take care of them: flunkies, pay them just a little bit of
whatever they can get by with.
E-27 And this flunky had been
maybe two or three days, hunting up, trying to find, because his master
had give him a--a--a warrant that he should go and find Jesus and
invite him to his home for dinner at a certain occasion. I see him
elbowing his way through the crowd, and he staggers against the, maybe
perhaps, Peter or was it Andrew? I wasn't there; I don't know, but I
hear him say, "I would like to see your master, sir."
And 'course the beloved disciples, how they were trying to keep people
away from Jesus when He was there praying for the sick and thing. And
again he says, "I would like to see your master." And I see Andrew
taking him up close to where Jesus was, where the sick and all was
around; he said, "Master, here is a--a young man from southern
Palestine, who is come with a message. He's come a long way. And he
says it's from his master. And he wishes to speak to You."
E-28 And he says... He--he bowed
to Him and told Him what his errand was, that his master had desired,
on a certain occasion for Him to come and have dinner with him. Oh, if
you and I would've been there, how different we would have looked upon
it. We'd have said, "Master, don't go to that hypocrite. Don't go to
that Pharisee. Why, he's blind; he doesn't know... He hates you. And
there's so many sick people and things around; You have so much of Your
strength being used. Don't go to such a fellow as that; he's just
trying to use You, for the old saying, as a trump card or something.
He--he's got some kind of a bad alternative about it. Don't go to such
a person as that."
Oh, my, I can imagine that Pharisee, great fellow, great man in his
city, walking around a few days before upon his fine Egyptian made
carpet and his great perfumed dining room, rubbing his big chumpy hands
together in his roly-poly condition, just fat, said, "Why didn't I
think of that before? Hah-hah-hah-hah. Why certainly, that's what I
want. That's it. I tell you what; for my big entertainment I'm fixing
to have; I should've thought of that a long time ago. Hah-hah-hah. You
know this here fellow, Jesus of Nazareth's on all the poor peoples
tongue. And I tell you what, if I would've just of have Him over here
at my banquet, I'd have had the gapers standing around everywhere
looking at Him. That's all I have to do, and you know what? I'd be the
most popular person in the city. I would add more to my popularity. Oh,
I should've thought of that before."
So he starts the boy on the road to find Him. "What do you think Doctor
Jones will say? That Pharisee Jones, he hates Jesus of Nazareth. He
believes He's a devil. And won't that be fine for Lawyer So-and-so,
when I have them here? 'Course all the celebrity of the town will come
to my meeting, certainly. Because they know that I can feed them well."
Certainly, this was a rich Pharisee. He had plenty; he could do
whatever he wanted to. He got all the cuts of the meat, up at the
temple. He was in on the cuts of the meat. He was also in on all the
tithings and offerings and everything come in. He had plenty.
E-29 Well, what it would take to
spread a party like that, would feed a common family in Palestine two
years. But oh, he was a--he was a big fellow in the city. Doctor Simon
Pharisee, look what a fellow. I can see him walking back and forth and
say, "Certainly, oh, my, I will have sent out my invitations right
away. Well, you know what, the--so that all the people can see me, I
will have it on the outside where it's cool, out a past the veranda. I
will go out in the great big--I got a place out there, a grape arbor,
where the beautiful grapes are hanging down and they just now... And
their very ripest and the--the aroma of the grapes are so beautiful.
And I will have it all out there. and I will take my special big table
and set it out there. And I will have Doctor Jones, and I will have
Doctor so-and-so, and Doctor so-and-so, and Doctor so-and-so, and all
the city will know that I am a great man, that my degree did me well,
and I am a great man. I, I, I, I, I, I," that's all you can hear.
"I did this; I will be better off; I will do this." I, I, I and no
place for Christ.
E-30 Isn't that a picture today?
I will do so-and-so. I will join the church; I will do this; I will do
that. God have mercy on us. There he was, oh, he was a great fellow,
and going to be made greater just to have Jesus down there for
entertainment. He didn't believe Him to be a prophet, although Jesus
was. And he didn't believe Him to be the Son of God, though He was.
But he thought, "If I can have that fellow over there, we will all have
some fun." So he sends for Him. Jesus never, never breaks a promise.
Days has passed by; lots has taken place. And it comes time for this
Pharisee to--this meeting or his dinner to be set, And Jesus said to
His disciples, "Let us go now, plumb across Palestine to southern
Palestine, take on our road, because that we don't want to be late."
Jesus never breaks a promise. He's always keeps His promise. Regardless
of what it is, He will keep it. The day draws nigh, and we see the
Pharisee with his table setting out in the yard. And his ads are out,
and all the people begin to gather. What a great fellow this was.
E-31 Up comes Doctor Jones in
his great big fine chariot. He runs the man out real quick, his
flunkies and he gets the horses and he takes them to the stable, and he
grooms his horses. And he, "How do you do, my friend? I am so happy to
see you. Won't you come in, and visit with me awhile?" Oh, I can see
him putting it on. "Won't you come in? Why here's Lawyer so-and-so; I
am so happy to see you, my friend. Won't you come in? Flunky, take his
horses to the stable." Oh, my.
But after while he got on the inside, and tipping the glasses, and so
forth. And in the--in Palestine when they set a dinner, if you've ever
been there, they put a great big table, out like this, and along they
have... You don't set down and eat in Palestine, like you do here; you
lie down and eat. They have like a sofa, and they run it in angle ways
to the table, like this. And each man lays down like this, and he eats
from laying down, his feet behind him.
And they got every thing ready, all of them in there, entertained and
so forth, and Pharisee was having such a great time entertaining his
celebrity. The first thing you know, Jesus arrived, went into the
house, and set down; and they didn't know He was there. Nobody must've
knew about it. Where did He come from?
E-32 Now, such a little place,
perhaps setting over in the corner. Pharisee was too busy; he had to do
other things. The celebrity, the big people of the town was there, and
he had to entertain them. I wonder, brethren and sisters, if we haven't
put so much time to entertaining celebrities and dignitaries, that we
forgot that Jesus sets in the midst of us too, setting over in the
corner, nobody noticing Him. Setting alone, His disciples couldn't come
in; they wasn't even invited.
So all that's not invited, as the easterners are, they stand on the
outside and looking in, wondering; and when anything's going on oh you
don't have to worry about a crowd; they're all there anyhow. They come
to look on, spectators, see what they can. They're not allowed in, but
they come and look on. Stand on their tip-toes hours after hours,
watching entertainments. The poor with their mouth watering when they
see the fine spiced meat, lamb baked with the best of spices. Oh, great
things brought in all the way from Egypt and Mesopotamia, and so forth.
E-33 Why, this Pharisee was a
rich man, he could really put a big dinner on like that. Let the the
poor stand and gape on if they wanted to. That's the group that would
tear up the world to make one proselyte out of a Gentile, and make him
a twofold more child of hell than he was when he began.
Pride, pomp, there he is, Jesus setting forsaken. I imagine He felt
uncomfortable, for He had dirty feet. When people are traveling in
Palestine; in those days they didn't have pavements, and roads, and
oiled roads like we have now. Setting there with His feet and legs all
dirty, His head unanointed, no kiss on His cheek, and His legs with
that old dust of dung and stuff off the road, the dust where horses,
caravans, beast of burdens go along pulling, and carrying loads, and
the animal droppings on the road, the birds come down and scatter it
and peck around it, and after while it becomes into the dust.
E-34 And the person walking...
The underneath garment in Palestine closes at the knee, and then the
robe goes over the top of that, and as they walk, swinging, it caused
the little winds to blow the dust up. And oh it becomes filthy and
stinky that--when all that stuff gets on you. And there set Jesus with
dirty feet. Jesus, they call Him, with dirty feet. Oh, it does
something to me when I say it. Jesus unnoticed, Jesus with dirty feet,
made a gazing-stock, after being invited.
I wonder when you have a prayer meeting, invite Him to your church,
then He comes down to do something for you, you just let Him be
unentertained, too much of that in our home life and everywhere. When
the president comes, why, my, they throw out the carpet all the way
from the train, all the way into the hotel. They strow the streets, and
young ladies go forth with flowers, and they bouquet the sidewalks, and
hang down the flags with every sign of welcome. But when Jesus comes to
town, He has to stay in a little mission somewhere, be called crazy,
holy-roller. Oh, my.
E-35 Oh, you blind Pharisees,
notice, Jesus with dirty feet. Jesus, them feet that was soon to be
pierced for the sins of the world, set with dust and dung,
uncomfortable. Jesus is usually uncomfortable around a bunch of rich
people anyhow. They don't give Him no room, nor nothing, just let Him
set. "Oh, with your mouth you do worship Me, but your hearts are far
away," said the Master.
Jesus with dirty feet, there He sets, unentertained, unwashed,
unwelcome. Say, "Jesus, do you take a lesser place? Jesus, do you take
a little bitty place when you're called on in a home?"
"Yes, I--I take the little place."
"What?"
"The little room in the upstairs, or perhaps maybe on the second floor,
a little closet, or down in the basement."
You're ashamed of Him, before the celebrity, before your company.
You're afraid or ashamed to testify of Him, to tell of His saving grace.
"But will you come anyhow, Jesus?"
"Yeah, I will come anyhow."
That proves to me He's the Lord of Lords, He's a big person. "I will
come anyhow, no matter just how little of a place you will make for me,
I will come anyhow."
I like that, He's my Lord. "I will come anyhow, no matter how little
the place is, I will come." Though you give the president everything,
you give Doctor Jones a great spread, but when Jesus comes, He takes a
corner somewhere. What a bunch of Pharisees, put on, entertainers, no
love, entertainers. "I will take the little place."
E-36 Long time ago, Christian,
before you opened your heart, how did you treat Him? Some of you people
have professed to be Christians, how do you treat Him? Oh, my, Oh, once
in a while you permit certain programs to come along, a little dried up
evangelist of some sort, and you put on your most--most charming dress,
and your beautiful hat, and you go down to the church.
You didn't give Him any place of worship; you wouldn't testify. But He
didn't rebuke you. He didn't condemn you. He's willing to take the
little place. You won't give Him all your heart; He will take just as
much as you will let Him have. He's my Lord. And you go home, "Oh,
well, that'll do till next month; I will go back to church again."
E-37 How you crowded Him out,
your little petty parties and all your little things your little
entertainments, why, you Pharisee. Shame on you, that would do Jesus my
Lord that way. When He comes to town, you'd speak evil of Him; you
would turn Him down. Open your eyes, He comes to visit you. You've
called for Him in your prayer meeting, but when He comes then you don't
want to give Him any room. What a pity. How blind people can be.
What an opportunity this courier had, that walked up to the feet of
Jesus. Oh, I wish I could took his place. Wish I could've been there
that day, I'd have done more than told Him what some Pharisee said. I'd
have hugged Him. I'd have done all I could to know the opportunity of
standing in the Presence of Jesus. As the blind people was in that day,
they are today. With the very thought, the opportunity that's presented
to people to accept Christ, and walk away and leave Him unworshipped,
unwelcome.
E-38 You know, the custom in the
Palestine country, the first thing happens when you're invited to a
royal entertainment like that, when you come to the door you're all
dirty, you stink; you're not--you're not a fit subject then for
entertainment. You'd be embarrassed to walk in those lovely homes with
all that on your feet and everything, and the way you look and sweaty
and everything. What's the first thing? When a guest arrives, they got
a flunky, the poorest paid man on the job.
When I think that my Lord girded Himself and washed people's feet, He
took the lowest place, when He was the--deserved the highest place. But
He took the lowest place, to wash the dung and dirt from their feet,
become the humblest of servants. There's not another servant got as
humble a job as the flunky that washes the feet.
But when you come to a--a home of that type in the eastern country,
Palestine, the flunky meets you at the door, goes to one of the wells
and draws him some--a great basin of--of good clear water, and he
removes your sandal, or your shoe, sets your feet up across his knee,
and he washes all this dirt, and dust, and dung, and stuff off of your
body. And then he takes another towel and wipes your feet, and he
washes them, sets them down.
And then he takes your sandals and sets them up on a little--little
mantle like, sets them along like this at the door of entrance. Then he
goes over, and he finds a pair of fine satin, silk slippers; they're
soft. That's the complements of the host. He does that; he has them
setting there; he put them upon your feet until he finds one that fits
you comfortably.
E-39 Then your feet's washed.
Then he passes you into another place, and then there's a man meets you
there at the door, and he has a little basin in his hand, a little
pitcher like. And you take it and pour a--some of the oil in your hands.
Now, that oil is made of a very fine spikenard. What it is,
its--there's a bush that grows in Arabia that they get it from. A
little flower blooms like a rose, and then when the rose goes down, it
leaves a little bulb like and that hardens like a little apple. And
that's the thing that this tree does, but you can take that and roll it
in your hands.
I seen a--a Russian celebrity one time, who had two of them; you could
roll them in your hands like that, and the scent would stay on your
hand for two weeks. It's very expensive, costly. And it cost much
money. Oil will get old and--and smell bad in a few days, but they put
this spikenard in there until it becomes... Oh, it keeps for--that
aroma for years. That was some of the treasures that the queen of Sheba
brought to Solomon.
E-40 And they give you that, and
you wash your hands with it. Then they give you a towel, and you wipe
your hands. Then the next they give you, it's some more of it, and you
put it on your neck, the back of your neck, on your cheeks and on your
forehead. Both men and women in Palestine must do this, because the sun
rays are so hot. They do that, and then it creates a smell. Then after
you wipe the most of it off, you're refreshed. You're feet is washed;
you are washed; your hands are clean; your face is clean.
Then you're taken into the chamber of where the host is. And then when
you meet him, you take--he takes his right hand and puts it on your
left shoulder, then you bow. And then he--you take your right hand and
put it on his left shoulder, and he bows. Then he kisses you, from one
side of the cheek to the other side of the cheek; and that's the
welcome, the right hand of fellowship. When the host kisses you, you
are a brother; you're welcome.
Jesus was very careful to wash Doctor Jones' feet, or the Pharisee
rather. And He was very careful for the celebrity, but here set Jesus
with dirty feet. Here set Jesus, unwelcomed, with no oil on Him. Here
set Jesus with no kiss. And yet He left His work and come all the way
across Palestine to keep His promise.
E-41 I imagine He was miserable
setting there. All the rest of them, and the Pharisee testifying over
there about different things that happened, and poor Jesus set there
with dirty feet, unanointed face, no kiss. Jesus wants to be kissed.
There's a Scripture in Psalms 2, says, "Kiss the Son, lest He be
angry." "Kiss the Son," Oh, you'll never know what it means till once
you've kissed the Son. Kiss the Son, make Him welcome into your heart.
But He set unanointed with dirty feet. Oh, how embarrassed He was.
Pharisee was having his big time; he was too busy entertaining the
great men of the city, to know that Jesus was unentertained. But He
come anyhow. Oh, my God, how did--what happened, how did that flunky at
the door ever get by without washing His feet? God, I wish I had his
job. How I would've loved to have washed His feet at the door. How I
would've loved to have entertained Him, to take in my basin of water,
when I knowed that He was setting there.
E-42 But there He was with the
rich and the proud. They didn't care nothing about Him. He was just an
entertainment, something to make the people gape and look upon. No
doubt he had in his heart, he'd ask Him to do a miracle for him or
something.
And while He was setting there, on the outside in the street there was
a real bad woman in the town, a prostitute. We won't go in detail about
that; you know what it is, a woman of ill fame, fallen.
Don't condemn her. Listen, before there can be a fallen woman, there
has to be a fallen man, too. Maybe some sweetheart she had loved her up
to his heart, until he crushed the fire of the--her life under his
feet, and introduced her to this kind of a life.
The Scripture said she was a great sinner. No one had nothing to do
with her, but all knowed her. They knew who she was, certainly. She was
a great sinner. And perhaps passing by, not welcome among any of the
people, she tip-toed, and she looked up, and she spotted my Lord
setting in the corner with unwashed feet, setting unwelcome amongst the
rich. It was too much for her. She said, "No, I'm sure that's Him."
E-43 You never see Jesus, 'less
you'll know Him when you see Him again. No one can never look upon Him
and ever forget His looks. I can think she said... She might've heard
Him somewhere else, she said, "Oh, there's that great Teacher. But He's
over here with the Pharisees, and they don't want Him."
Oh, she turns around; I can see her say, "Oh, I--I can't. Oh it, I must
be losing my mind. Surely--surely I couldn't do that. Oh, maybe, reckon
I could?"
I can see her gather her clothes around her and start down the street.
I can see two men nudge their arms together and say, "Looky there, see
what come up." Oh, sure you're too good. I'd like to look right in your
eyes one time, see how good you are.
E-44 You say, "Brother Branham,
I'm no prostitute."
I don't altogether mean sexually. Prostitution's on a higher level. You
can prostitute your time. How much time do you give to Him? Prostitute
your own selfish motives, going around saying, "Well, I belong to this
church, I'm better."
No you're not. You can prostitute otherwise than sexually. The Holy
Spirit will speak to your heart, and you'll say, "I want nothing to do
with that." You blind Pharisee, prostitute. What's the matter with you?
Committing adultery with the world, that's what you're doing.
Oh, you say, "I belong to church," and so cold and indifferent. Oh, you
say pretty prayers. Oh, I hate that Pharisaic thing. Oh, you pray and
make every comma just perfect, and every period just perfect. Oh, you
pray so beautiful. You can't talk to God like that. You're listening to
what you're saying and punctuating your prayer. O God, help you to turn
loose once and pray. Stop saying prayers.
E-45 Oh, Pharisees, plenty of
them, Pharisees. Oh, you say, "I belong to church." That's all right;
sure you do. But what attitude do you take towards my Lord? When He
wants to come to you and bless you, you won't do it. "Oh, no, I don't
believe in that kind of stuff." That's the same group I'm talking
about, very religious, but very Pharisaic.
What did I say they was in the beginning, actors. Quit acting religion.
Get an old fashion experience of regeneration, borned again. My Lord,
He longs to see you. He's waiting for you, takes the little place in
the corner. He never rebukes you for it; He loves you. You go to church
once or twice a month, you think you've done your duty. Oh, if you only
loved Him, you'd go every night and every day, somewhere and talk with
Him, if you loved Him. But the trouble of it is, you just act church,
act religious. What a pity, it's too bad that we still have it.
E-46 This poor little woman, I
can see her, ill-famed, down the street she goes and up a little
creaking steps where she in a little attic up-stairs. Her heart's a
jumping; she can't get that picture off her mind. O God, anybody that
ever sees Him in the simplicity of His Word and of His love, it'll
never leave you. Something will haunt at you.
She sees Him; she goes upstairs; she opens her little treasure box, and
she gets out a little something there, a little sack. She brings it
out, sets it, the clink of the coins falls on the table. And as the
coins fall, she picks it up again; she sees that face before her. The
tears are running down her cheeks, dripping off her chin. Said, "I
can't do it; I can't. For He'd know where that money come from. He'd
know how I earned that money. I can't do it."
Perhaps she sets it back up again; then she reaches and gets it again.
She said, "I can't, what's a matter with me? But I see Him, coming all
the way across the country and not entertained. What can I do about it?
This is all I got, surely He will understand. Certainly He will
understand, certainly He will. This is all I got; surely He will
understand it."
E-47 And I can see her as she
trembling, takes it in her hand, puts it down in her bosom, in her
stocking perhaps, wraps it up on the inside, wraps her clothes around
her, and out the street she goes. It's getting late, she goes down the
street to some great, fine perfume company. She goes, in and there's an
old hook-nose, grouchy fellow standing behind the counter, counting his
money. "Well, it wasn't very good today. Didn't even make rent, bad
day." All peeved up, yet as orthodox as he could be in his religion.
She comes in the door. When he comes in the door, I can hear him say,
"Huh, now look." Oh, she was well known. Everybody knew her, sure.
Everybody knew this woman. She walks in the door. Well he didn't walk
up to her nice like he should and say, "How do you do? What can I do
for you?" He said, "Well, what is it?"
She laid the money out on the counter. Oh, the clink of the money, sure
that changed things. He belonged to that group that said, "What profit
is it if we leave Joseph in the--the tomb?" What profit is it? Oh, yes,
that's what people think today. What can you make out of it? How much
money's in it? Blind Pharisee. Jesus is here, and He wants to be
entertained. You've invited Him.
E-48 There lay the money out, He
said--she said, "I want a alabaster box, the best you got in the store.
Why, he said,"Let's see how much money you got."
She lays it out, and she had a hundred and eighty of Roman denarii. He
counted it all out, "Yes, you've just got enough." What? She wanted the
best. She said, "He's deserving of the best," and He is. He's deserving
of the best you've got. Don't give Him a little corner; give Him all
you've got. He deserves the best that you've got, and the best that you
can do.
That's all she had. She knowed how she'd got it. She said, "I hate to
do it this a way; maybe I'm out of order, but it's the best that I
got." She didn't argue with him about the price; that wasn't it. She
just wanted the best. Do you see it? She want's the best. She said,
"it's going to the best, so why not Him have the best?"
E-49 She picks up the alabaster
box, puts it in her bosom, and here she starts out. I can see that old
hooked-nosed Jew look out there. Two other men nudged her on the--each
other on the arm, said, "Look going in there, what come out of the
store over there. I wonder what she did there."
Oh, you Pharisee, nudging somebody else. Look at your own self once.
Oh, you might not be sexually wrong in your actions; you might not
drink liquor; but oh, you blind Pharisee, what are you doing to my
Lord? What do you do to Him, you cold heartedly hypocrite? You turn Him
down. What do you do it for? How can you do it? To see His Presence all
around you, to know He's there wanting to bless you and entertain you,
but you're too good. Oh you never become wretched. You ought to look at
yourself in God's looking glass one time and see how you look. Your
self-righteous, all your little forms and petty things will fade away,
your little traditions.
E-50 I can see her; she must
hurry; it's getting late. Better late than never. And when she gets up
there, she can tell when she's around the crowd where the rich is. She
can hear the wine glasses tipping together, you know, like that. She
gets up to where they are. She wonders where He's at. She's all excited
now. That Jew, scratches his head, and looks across to them fellows
over on the corner said, "What was a matter with her?" Said, "There was
tear stains down her cheeks. She'd been crying, I wonder where she's
going now. I wonder what happened."
The woman, as she looked and seen His face said, "He don't speak like
these Pharisees; He's different. That Teacher's a little different from
the Pharisees." She knowed there was something different. When she
looked up she thought, "How am I going to get there, go into that rich
place. How can I do it. But the thing she did, she said, "One day I
heard Him say, 'Come unto Me all ye that labor and heavy laden, I will
give you rest.'"
E-51 The thing it was, was not
how she was going to get there, was she going to make an effort to get
there? I can see her elbowing her way through the crowd. No matter
what's said or who said, she was on her road to meet Jesus. Do you do
that? Would you elbow your way through the differences in the world
today? Could you elbow your way over the vulgarity, over the picture
shows and the dancing and carrying on that you do, calling yourself a
Christian, to get to Jesus?
Could you lay down aside all your worldly social entertainment, to come
to the Lord Jesus to be entertained by Him? God have mercy. She elbowed
right on through. She was going to get there, regardless of how vile
she was. Oh, I know it was out of order, oh sure. God help us to get
out of order once in a while. The trouble of it is, you got too much
order. Get out of order. I hope the church gets out of order long
enough to get saved.
E-52 I remember when Jesus saved
me. Oh, my I never forget it. This little old Kentucky heart of mine
was jumping ninety miles an hour. I wept; I cried; I shouted; I don't
care who was standing around. I wasn't paying attention to order; I was
in Presence of Jesus; I loved Him.
She wasn't noticing how much order she was in, or how much she was out
of. The main thing was, get to Jesus. There He set with dirty feet. He
set without being kissed. He wasn't welcome, and she wanted to make Him
welcome. She didn't care about their old pharisaical orders, about
their old traditions and nominations. She was pressing her way through
to get to Jesus. God help us to have a revival like that, where men and
women will elbow their way through the crowds, and the denominations,
and the barriers, till they get in the Presence of Jesus.
E-53 Yes, she wanted to get to
Jesus; He had dirty feet. My Lord God setting there with dirty feet,
where soon a Roman spike was going to drive to them to embalm His Blood
for the salvation of the world. Dirty feet, may He forgive me for that.
Oh, it hurts me, but Jesus, dirty feet, unkissed, unloved: "Come to His
own, His own received Him not." Come to keep His promise and then
unentertained.
Why you people pray for a revival year in and out, and when it comes
right in your neighborhood, you think it's fanaticism. Unentertained,
Jesus, dirty feet. Oh, if that oughtn't to break the heart of every man
and woman, unentertained. Oh, the celebrity, the big things are going
right along, but Jesus unentertained. Oh, my.
E-54 Notice as it moves on, she
runs quickly; she goes to His feet, as He's lying there stretched out.
She looks at His face; she said, "I can't, I don't know what's
happened. I'm all beside myself." She was crying. God help us to get
beside ourself once in a while.
Trouble of it is, you're just so ritual. You have to pray a certain
way, end it with a amen like a dying calf with cramps...?...
"aaaaamen." Stand up in the choir and sing with painted faces, and
Jezebel finger nails, and act like I don't know what, and calling
yourselves Christians. You blind Pharisee, what's the matter with you?
My Lord's in town, won't you entertain Him in your heart?
E-55 There He's setting there.
She got to His feet; she laid the box on the floor. She started to
raise up, she couldn't, she just couldn't. She was weeping so hard she
couldn't raise up. She got it a half stooped and she couldn't raise up.
She realized that she was standing by the Fountain of purity. She
realized that she was standing by the only thing that can forgive her.
"There is a fountain filled with Blood, drawn from Emmanuel's veins."
The only thing that could wash away her guilt, she was in the presence
of it as a prostitute. She come the way she was. She didn't know what
to do. She was weeping; she had her hands up. She couldn't stand it;
she was looking and there He was. "Oh, is it possible," she said, "Is
it possible, that that's Him, the lovely One? the One I heard Him say,
'Come unto Me all ye that labor and are heavy laden.'? God you know my
heart; I don't have to speak a word; I can't, I'm beside myself."
E-56 And she trys and she weeps,
and the tears rolling down her cheeks, spatting, running down on the
dirty feet of Jesus. The tears pouring down her cheeks upon His dirty
feet. The first thing you know, she finds herself rubbing His feet.
Rubbing His feet, and the tears just pouring down. What a blessing,
tears of purity repentance, tears of repentance, pouring down, washing
the dirty feet of Jesus... O God, have mercy. Tears of regret, what
beautiful water, what sparkling water, coming from her heart.
"Lord God, I'm no good, but I can't stand it to see you set like this."
And the tears pouring down her cheeks and her rubbing His feet like
that, washing them with her tears. There sets the alabaster box, and
the first thing you know, in her hysterical condition, her hair fell
down. The curls dropped down. And before she knew it, she had her hair,
a wiping His feet with the hair that was on her head.
E-57 God be merciful. Oh, My, my
Lord, and that cold-hearted bunch of Pharisees setting there,
indifferent. Oh, my, wiping His blessed feet with the hairs of her
head... Some of you women to do that, would have to stand on your head.
You cut your hair, that's right. I don't say it for a joke. The Bible
said, "The glory of a woman is in her hair." And you've cut yours off.
What was it? What was it? it was her glory. The only decent thing she
had about her was her long hair, and it had fell all down at Jesus
feet. Her tears, all she was, was pouring out at His feet, washing
Jesus dirty feet. What a way... I know it wasn't in order. What do you
care about order? What went with the crowd? What do you care about what
they're doing? You're in the Presence of Jesus.
E-58 She wasn't caring what them
Pharisees was saying. Did Jesus draw back His feet and say, "say, say,
say, you mustn't do that?" No, sir, He held perfectly still. She was
right in order, washing Jesus dirty feet, with her tears of repentance,
wiped them with the only glory she had, her hair. Laying everything at
His precious feet. She was beside herself. She was washing; she didn't
know what she was doing hardly.
After while she raises up. She don't know what... She looks around. Oh
did Simon say anything? Yeah. Oh, later on he made his remarks. I can
see him turn red in the face. His sharp steel, ungodly, lizard eyes
cutting down at her. He turned red and then white with rage. I can hear
him go, [Brother
Branham coughs and clears his throat--Ed.] His program's interrupted.
He said in his heart, "Do you know what kind of a woman that is you're
standing before?" He thought it would hurt his reputation.
E-59 Why brother, Jesus'
reputation is made when He's in the presence of sinners. Jesus'
reputation isn't hurt by sinners, it's made in the presence of sinners.
There washing His feet, she raises up, takes the alabaster box,
everything she had now was there, her hair hanging down, she snapped
the top of it off, broke it, poured all. Not save some for the rainy
day; she poured all of it on His feet. For everything she had, her
glory, herself, her tears of repentance, and all the money, and all of
the ambassador was in the box of spikenard. She poured it upon His feet.
O God, have mercy on us starchy ungodly generation that we live in,
Pharisees, entertaining. Poured it on His feet...
E-60 And you know Simon said,
"If you knew... If this man was a prophet, if he could see visions like
he said he could see, if this man could see visions, if He was a
prophet, He would know what kind of a woman that was that was washing
His feet."
Oh, you blind hypocrite, you're too goody-goody to know what Jesus
means. You're too goody-goody; you've treated Him the same way, that's
the reason you're not saved today. That's the reason you haven't the
baptism of the Holy Spirit, because it's the way you've treated Him,
been ashamed. Oh, blind Pharisee, there he stood in all of his
self-righteousness, said, "if He was a seer, if He was a prophet He'd
surely know what kind of a woman that was."
E-61 I can see Jesus, for the
first time since He entered the door, feeling comfortable. He was
being--entertaining sinners. He raised up and said, "Simon, I have
something to say to thee. I got a few things to talk over with you,
Simon. When I come to your house..." O God, "When I come to your
house," Pharisee you see what I'm talking about? "When I come to your
house, you didn't wash My feet, Simon. You never give Me any oil,
Simon. You never kissed Me welcome, Simon. You just let Me set here
after you entertained Me, brought Me down, invited Me, and I come, and
you didn't give me no oil for my head, neither did you give me water
for my feet, and you didn't kiss me welcome."
"But this poor woman, what was she doing all the time? [Brother
Branham illustrates--Ed.] Kissing
His feet. Hallelujah. Kissing His feet. Said, "Every since she's come
in the house," God have mercy, said, "she hasn't ceased kissing my
feet, ever since I come in the house." O God, I can't preach anymore,
when I think of my Lord getting that same kind of entertainment today.
E-62 Oh, my, "This woman has not
ceased to kiss My feet ever since I come in. And you didn't give Me any
water to wash with; you didn't give Me any anointing, no oil to put on
My parched hands and My lips and My face. You didn't kiss Me welcome
and tell Me I was welcome to come into your house. But this woman has
continually even kissed My feet."
Oh, listen what He said. Then He turns from Simon, and He looks upon
this poor miserable wretch, her hair hanging down, wet with tears, and
with the disgrace of the road upon them. Her lips oily from the
spikenard where she'd been kissing His feet, her tears stringing down
her cheeks... Listen what He says, "Your sins which were many are all
forgiven you." Oh, God. "Your sins which were many, all forgiven you."
E-63 Oh, God, this undone
generation, can't you see the Lord wants to come to your house and be
entertained, worshipped, glorified, magnified? Oh, God be merciful to
you. Let us pray; let's bow our heads just a minute. Something's saying
to me, "Pray now." God, Jesus, dirty feet, Jesus unentertained and not
kissed, Jesus unwelcome...
Merciful Father, will You please this day come down and picture Your
heart before this congregation, that they might know that you're still
Jesus. And they failed to entertain You. They love their little petty
things; they love their organization, their denomination. They love
their little social affairs in the church, their woman's' auxiliary and
many other things that they like to go to. The man love their card
parties and their carrying on and won't entertain Jesus.
E-64 O Lord, my Healer, my
Saviour, my Keeper, O God where would I be if it wasn't for You? God
please speak to the hearts that's cold and indifferent today; let them
know that you're here with the same loving watch-care. You're watching,
You see that one come home that's been so indifferent, that's roamed
the streets too long.
Oh,
why do you wait, my brother?
Why do
you tarry so long?
Jesus
is waiting to give you,
A
place by His sanctified throne.
Won't
you forsake your ungodly ways?
Won't you forsake your little entities, and come to Him today? How
many, while we're praying, with your heads bowed, would you just stand
up to your feet and say, "God, have mercy on me. I'm coming today; I'm
willing, Lord, to do anything. I want to entertain you in my heart
today as my Saviour. I want to forsake all the things of the world. I
want to give up every pleasure the world has.
E-65 I want to be so filled with Your goodness, that I will only know that it's You. I've invited You, but I turned You away. I've told You when my baby died I'd serve You. I told You when Mother died, when I put them flowers on dad's grave I said, 'God, someday I will serve You.' But I've called you, and I turned you away, but today I'm coming. When preacher said awhile ago, drove down a little stake out there on the side of the ground, where baby was laying or mama, I said that day I'd serve You, Lord. But I've been a Pharisee, a actor. I've never really come to You, but here I'm coming now. I'm going to stand up, Lord, to prove to You that I love You. I'm not ashamed of You. You've done so much for me. Someday when life is over, O God, I want to stand like that prostitute stood that day. I won't want to talk to Him; I ain't worthy to talk to Him. But I want to say, 'Jesus, let me kiss that scar on top of Your foot, will you, Jesus? Just let me kiss that scar; it was made there for me.' O God."
E-66 I'm not a baby, but, oh,
my, aren't you ashamed of yourself? Aren't you ashamed of the way you
treated my Jesus? Just went over and joined a church and never had no
conversion. You still love the things of the world, still take old
worldly entertainment and enjoy it. Oh, you don't know what it is to be
borned again. You don't know what it is to have fellowship. Oh, you
think you're good enough, but you're not. It's not how good you are;
it's how much you love Him. You love Him; you keep His commandments.
Will you stand to your feet just now as a witness to God? Say, "Lord
Jesus, I'm getting tired being a hypocrite, old Pharisee actor like I
got religion, when I haven't. I want You come in my heart right now. If
you can make them twisted and lame come from their stretchers and
wheelchairs, if You can make the blind to see and the deaf to hear, I
know You're God. I know You're speaking to my heart."
E-67 Would you stand to your
feet right now, man, or woman, boy or girl, to accept the Lord Jesus?
What's a matter here? Something's wrong. Don't tell me I don't know.
You know what's a matter? You're afraid your neighbor will say
something about it. You're afraid somebody else is going to say
something. What's Jesus going to say? Jesus unentertained in you heart.
This may be your last time, buddy. Sister, this may be your last time.
Jesus is near, He's unkissed today. The congregation's indifferent
towards Him. He come down last night and healed all your sick, and
things, sent them home healed and well, come down and showed you He was
here at the platform, by doing great signs and wonders, in this little
cabin out here on the ground. Come down from glory, to prove that He
was here, by His Word. And today, you let Him set unentertained. "Oh,
I'd rather have my party."
E-68 What does Simon the
Pharisee think today in hell where he's at? I imagine he'd like to call
that little party over again. I imagine it would be different. Simon
would be weeping, "O Jesus, I'd wash Your feet." A year from today,
there's people setting here today that if they won't accept Christ, a
year from today, you'll wish you had. You say, O Jesus, if I could go
back to that little campground again. O Jesus, if I could hear that
preacher call again, Jesus, I'd raise up, oh I'd raise up."
Too late, sin separated you. "Lord, I remember that day it was raining
so hard; tears was pouring down out of people's eyes. Preacher was
telling us about how You loved us and how indifferent we had been
towards You. And I--I was different, Lord." The rich man had that kind
of a plea one time, after Lazarus had preached to him.
E-69 "Oh, your crops may be
getting along all right. Tobacco may be coming along good, the corn's
tasseling." Oh, maybe you've got your washing to do tomorrow, sister.
Maybe you've got to go to the club Tuesday. That don't have one thing
to do with my Jesus. What are you doing with Him? Letting Him set, with
the world, placing dirt on Him, say, "It's nonsense; there's nothing to
it. It's mental telepathy; it's of the devil." And you're setting,
letting Him set like that, doing nothing about it. But that's between
you and God.
Why do
you wait, dear brother?
Why do
you tarry so long?
Jesus
is waiting to give you,
A
place in His sanctified throne.
Why do you wait? Do you mean to tell me, there's not one man or boy or
girl in here? Setting here and you know that I know who you are. You
know that the Holy Spirit's here, moving and darkness hanging over you
as I'm looking across this audience. And I know where you're setting;
and if I know, how much more does He know? God's speaking to you, and
you turning your cold, indifferent heart away from Him.
E-70 Remember I'm telling you,
it could be the last time. "My spirit will not always strive with man,"
seeing that he's just flesh. You're a free moral agent; you can make
your choice. Why not make it today? Why not put your soul in the hands
of Him Who knows all things, Who holds eternity in His hands? He's the
right One to direct you. He's the only One Who can justly place you
where you should be.
I'm willing to take my chance with Him. I'm so happy. I'm so happy that
I did. I'm so glad, so glad. I seen the time while you had your heads
bowed. You know papa, God bless his heart, last prayer that he's prayed
was on my arm when he was dying. Poor old papa drink so heavy, caused a
lot of disgrace around town. And when he did, drinking going on like
that, our names got real low in the city, when I was a boy. I used to
stand down there and talk to somebody, if anybody else come along,
they'd leave me and talk to them, because a Branham. Oh, God, the name
pulled in the gutter.
E-71 I said to the wife the
other day, "Look honey, now I can't even come home. People are setting
in hotels, from Africa, from India, from all around the world, begging
for five minutes of time. Come across the world for five minutes." I
said, "What done it, sweetheart? Not my education, I don't have any;
not my personality, I don't have any. What did it? Jesus, He did it; He
did it."
He said to David, "David, I took you out of a sheep cote to make you a
great name among great men of the world. I took you from the sheep cote
to be a ruler over My people." Oh God, Jesus, "You wasn't nothing; I
saved you and made you My son. I saved you and made you a prince. I
saved you and called you to preach the Gospel." Oh Jesus, oh your
precious scarred feet and hands, your thorn pressed brow. Oh, Jesus, I
love you.
E-72 Here in the home grounds,
right on the soil where I was born, Lord, little old sinner baby boy.
Please, dear God, warm up the hearts of the indifferent, speak to them
in mercy and peace, great Jehovah. Someday you're coming and Your
wrath's going to be fierce. Once more, Lord, I call, then I commit to
You. Done all I know how to do. I got talking about You, Lord, and I
got crying, couldn't help it.
Won't You let some sinner, Lord, rise and say, "Now, Lord, I stand by
Your feet, too. I don't care what the Pharisees say. I don't care what
anybody says. I'm coming to You. I'm going to be a real Christian in my
church. I'm going to love You, and I'm going to work for You, and I'm
going to bring other sinners to you." Grant it, Lord, grant it, won't
You please?
E-73 I look everywhere and don't
see one standing. O God, my dear Kentucky people, many of you is poor
like myself, raised out here on a little meager living, a piece of old
Joe bacons and corn pone for breakfast. You ain't got nothing in this
world, but you got the opportunity today to become sons and daughters
of God. Why won't you do it? Who are you anyhow? What's that little old
farm going to amount to? You're going to die and leave it. What does
that little store, what does that little social prestige you have?
You realize they're going to haul you out on the hillside some day, and
put you in a hole, and put some mud over you? Where's your soul going
to be if you're turning down Jesus today? The only Fountain there is
that can save you, can heal you, take away your sin and shame, make you
a Christian instead of a church member... Why don't you do it?
E-74 Heavenly Father, to this
audience that's here today, I've offered them, according to Thy Word,
Eternal, Everlasting Life through Jesus Christ the Son of God. I do not
know their hearts, why they did not accept it. I seen the darkness and
blackness through the vision, hanging over people. Thou knowest and
seen others healed, even physically, while they were--the sermon was
going on.
And Your Presence was here; it's here yet. Why people don't receive
you, it's beyond me. I can't understand. Maybe they've crossed the
line, where they can't do it no more. Maybe they've heard it before and
you said, "I will not always strive with men." That's up to you,
Father, I don't know. I commend them all to You, praying that not one
will be lost. I thank You for all that You've done. And I ask Your
blessings upon all of them, Father.
E-75 Bless the ministers of the
city, tonight. Many of them be holding services. Let Thy love and mercy
stretch out to them, Father. May some that's even here, that'll attend
their own church tonight, may they rise and come to the altar at their
own church. Grant it, Lord, and may they not feel so condemned that
they won't even get away from home tonight till they slip out to the
corn crib somewhere, over to the bedroom, get the wife and kiddies, and
come in, say, "Honey, I just can't get away from it."
Maybe tomorrow while they're in the cornfield, or the tobacco patch, or
somewhere along here, driving the truck down the road or while she's
washing dishes or making the bed. God, may it haunt to their hearts
again, on and on. May tonight the pillow be real hard. May they dream
and wake up, "oh, why did I turn Jesus down? I seen Him setting there,
but I passed Him right by to be indifferent." May they rise from the
bed then, and come and have another chance, Father.
Give us a great service here tonight. May Thy Spirit be upon all, and
may there be great healings take place tonight. Grant it, Lord, while
we pray in Jesus' Name. Amen.[Blank.spot.on.tape--Ed.]
E-76 What if I told you Jesus
healed you a few minutes ago? Would you believe it? Would you believe
it? That kind of a gall bladder condition and stuff you've been having
it all leave from you? You believe it would go? You do, all right. See
what happens to you now. Your faith made you well.
He's lovely, He's here. How many really, maybe, I don't know, would you
just like a little closer walk with Him? Would you just raise your
hand? Say, "I'd just love to have a little closer walk with Him." Give
us a little cord, "Just a Closer Walk."
Just a closer walk with Thee.