LE SURNATUREL (L'ATMOSPHÈRE SPIRITUELLE)
1. Merci Frère Rogers. Que Dieu vous bénisse. Que le Seigneur vous bénisse, mes amis. Merci, et restez assis juste un moment. Cela me fait toujours du bien de - de me sentir le bienvenu. C'est en quelque sorte un… Je suis moi-même Kentuckien, vous savez, et je - j'aime entendre ce… vous faire bon accueil. Et quel bon accueil dans cette ville et parmi vous, mes amis chrétiens ! Cela me remplit certainement de sentiments de reconnaissance envers vous. Et c'est toujours par les soins de frère Rogers ; je - je l'aime. Il est un merveilleux jeune frère pour moi, et combien il est certainement un vrai outil dans les mains de Dieu ici à Owensboro.
2. Je regardais juste de l'autre côté de la rue, là où vous allez construire une nouvelle église, ou quelque chose comme ça, là-bas, et il m'en parlait ce matin à table au petit déjeuner. Et c'est merveilleux de vous - vous voir progresser comme cela. Cela montre simplement que vous êtes - vous soutenez la chose juste. Et le serviteur de Dieu fait de son mieux pour offrir le meilleur qu'il peut au peuple de Dieu. J'aurais... Toute assemblée appréciera un tel pasteur, puisque vous voyez ce que vos finances, vos dîmes, vos offrandes, et tout ce que vous êtes... Il va droit dans le Royaume de Dieu, pour améliorer le Royaume de Dieu, faire un meilleur endroit, non pas pour lui-même, mais pour vous. Il - il se préoccupe des brebis, c'est toujours le cas pour un berger.
3. Pendant que j'étais en Palestine, ou plutôt en Orient, je me posais souvent des questions sur la parabole de la Bible, plutôt sur les paraboles de la Bible, sur ce que certaines voulaient dire. Et vous devez pratiquement aller en Orient pour comprendre ce que cette Bible veut réellement dire. Une fois j'ai... je me suis assis et un grand nombre d'entre nous en tant que - en tant que ministres de l'ouest ont déjà été devant un dilemme à propos d'un concept, se disant : "Qu'ont-ils voulu dire par ceci? Qu'est-ce que ceci veut dire? Et qu'est-ce que cela voulait dire ?" Et si jamais vous allez dans les pays de l'est et que vous voyiez leurs coutumes qui sont restées inchangées, eh bien alors, vous apprendrez plus au sujet de la Bible. Elle est devenue un nouveau Livre pour moi après mon voyage à l'est.
Par exemple, quand Jésus a dit, je crois dans Saint Jean 10, je pense : "Je suis la porte de la bergerie. Je suis la porte de la bergerie." Je me demandais souvent ce que cela voulait dire, qu'Il se tenait à la porte et recevait tous ceux qui venaient. Ou je me disais que peut-être le berger se tenait là et comptait les brebis quand elles entraient comme cela. C'est... C'est ce que je pensais. Et peut-être beaucoup d'entre vous, mes frères ainsi que les pasteurs, vous avez pensé la même chose.
4. Mais une fois que vous êtes là, vous trouvez que c'est différent. Il ne s'agit pas de - de compter les brebis, mais le berger lui-même devient la porte. Il y a un enclos, semblable à un endroit couvert. Et il y amène toutes les brebis et les fait entrer là-dedans, puis il va se coucher en travers de la porte. Et les brebis, ou plutôt le loup ne peut pas entrer, ni les brebis sortir sans enjamber le berger. Je me suis dit : "N'est-ce pas merveilleux !" Vous voyez, Il est la Porte de la bergerie. Vous voyez? Rien ne peut arriver aux brebis sans que le berger l'ait permis. Et si notre Berger est à la porte, combien nous devrions être en sécurité et - et heureux ! Satan ne peut pas vous toucher, sans que le Berger l'ait permis. Et tout concourt au bien, peu importe ce que ce doit être. Vous voyez ce que je veux dire ? Et c'est... Quand Il a dit... J'ai remarqué encore que le berger... Ici le berger ne représente pas grand-chose; eh bien, c'est un vieux mot. Mais là-bas, un berger, oh ! la la ! et les brebis... Les gens vivent de leurs brebis. Et c'est le berger qui en prend soin.
5. Une fois en parcourant le pays, j'ai remarqué en Extrême-Orient un - un petit... Comment en Inde les gens avaient le… un berger venait, portant sa brebis, et il... J'ai pensé à cette parabole où il est dit : "Mes brebis connaissent Ma voix. Elles ne suivront point un étranger."
Eh bien, cette brebis est née sous la tutelle de ce berger. Elle apprend à connaître cette voix; elle ne fera jamais attention à la voix de quelqu'un d'autre. Elle apprend à connaître la voix de ce berger. Un autre berger peut beau appeler, faire tout ce qu'il veut, mais il y a une petite particularité chez ce berger-là qui fait que la brebis le reconnaisse. Vous voyez, c'est pareil pour les brebis de Dieu. Si ce sont des voix étrangères, elles… Ça ne sonne pas juste; elles n'iront simplement pas; c'est tout. Et même si la brebis peut être tentée, mais dès qu'elle découvre que c'est le faux berger, elle se détourne et s'en éloigne.
6. Et je vois combien la brebis suit l'exemple du berger. Quand on descend les rues, les rues sont un peu étroites ; les rues, là dans les pays orientaux, avaient été construites à l'époque où on utilisait des chars, quand ils avaient des chars et des cavaliers qui circulaient dans les rues. Et elles sont très étroites. C'est très rare que vous en trouviez une aussi large que [l'espace entre] ces poteaux-là, très rare. Parfois ces rues ont peut-être, oh, douze pieds de largeur [environ 3,65 m - N.D.T.]. Beaucoup de - de...
Par exemple à Oslo, en Norvège, les rues n'ont que huit pieds environ [environ 2,4 m - N.D.T.] de largeur dans la vieille ville; c'est une ville qui est vieille de près de mille cinq cents ans, et alors vous comprenez qu'ils n'avaient pas d'autos comme dans cet âge moderne où les gens s'agitent et se bousculent sur de grandes routes. Vous voyez, l'homme les a appelées de grandes routes.
Et puis, quand j'étais là sur le boulevard périphérique à Chicago, j'y ai pensé bien des fois, comment on roule côte à côte, à trois ou quatre sur chaque voie, les grandes routes. Et la surélévation au milieu pour séparer les voies...?... endroit. Et sur plusieurs kilomètres, une barre se dresse comme ceci pour séparer la circulation à différents moments du soir et de la journée : les grandes routes. En ces temps-là, une seule de ces voies aurait été toute une autoroute.
7. Mais de voir ce berger traverser la ville, c'était un - c'était alarmant. Toute une file de brebis le suivaient. Or, les orientaux exposent toutes leurs friandises dehors dans la rue; même leurs viandes et tout le reste se trouvent dans la rue avec tous leurs fruits et leurs pro… produits alimentaires exposés juste dans la rue comme... Voilà votre magasin comme ceci; ils cachent leurs produits là à l'intérieur, mais vous achetez directement ce qui se trouve le long de la route. Et il n'existe pas de trottoir; c'est juste une rue. Donc tout le monde marche juste sur la rue, en plein sur la rue, la rue pavée.
Et voici un berger descendre la rue, il marche et avance, et derrière lui une file de brebis longue comme un pâté de maisons. Et ces brebis passent juste à côté de ces produits alimentaires et tout le reste sans se détourner ni à droite ni à gauche ; elles ont gardé les yeux sur le berger, passant directement. Je me suis dit : "Ô Dieu, ce que le berger veut dire, c'est de ne regarder ni à droite ni à gauche, ne pas être tenté par ceci ou cela, mais de marcher sur les empreintes des pas du berger. Il leur faut suivre le berger."
8. Un jour, pendant que nous nous promenions à bord d'une petite Jeep britannique, j'ai remarqué qu'un berger avait là sur la colline un grand nombre de bêtes, et il les faisait paître. Il les conduisait, et les amenait à de différents endroits. Et il avait là des brebis ; il avait là des chèvres; il avait là des mulets, il avait des chameaux et tout. Il les faisait tous paître; tous broutaient. Et le berger les surveillait. J'ai dit : "Oh ! la la! Ici un berger, ça signifie beaucoup de choses. Aussi...?... Un berger, c'est quelqu'un qui fait paître." Mais il a dit : "Vous savez, ce qui est étrange, Monsieur Branham, a-t-il dit, quand la nuit tombe, vous voyez, a-t-il dit, toutes ces brebis vont directement auprès du berger." Il a dit : "Les mulets restent dehors dans le pâturage." Et il a dit : "Les chameaux restent dehors dans le pâturage, et, a-t-il dit, les chèvres resteront dehors dans le pâturage. Par contre, a-t-il dit, toutes les brebis vont droit auprès du berger, quand la nuit tombe." Pourquoi? Il a dit : "Parce que les brebis sont hébergées la nuit et gardées en sécurité."
Je - j'ai dit : "Monsieur, ne dites pas ça; vous allez me faire crier juste au milieu de la route." Voyez? La nuit approche. Beaucoup se nourrissent juste de la même chose, mais Il ne reconnaît que les brebis. Comprenez-vous ce que je veux dire? Seulement les brebis, ceux qui sont nés de nouveau. "Il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus."
Oh ! je L'aime aujourd'hui, pas vous? Parlons-Lui maintenant avant d'ouvrir Sa Parole.
9. Notre Père céleste, nous venons à Toi en ce jour de sabbat, pendant qu'il pleut à l'extérieur, moi... Nous pourrions appeler cela un temps maussade, pluvieux et brumeux, mais comment le fermier sèmerait-il les semences, si nous n'avions pas beaucoup d'humidité pendant ce printemps? Il n'y aurait pas de cru-… de culture; la terre serait sèche; les gens périraient.
Nous nous rendons compte que c'est comme l'expérience d'un chrétien. Quelquefois nous devons subir de durs châtiments, le châtiment de Dieu, beaucoup de choses pour nous corriger, afin que nous soyons des chrétiens qui portent des fruits. Des fois, Il doit nous tailler, nous amputer, nous retirer, ôter de nos mains. Nous pensons des fois : "Ô Dieu, qu'est-ce que Tu nous fais?" Mais Il sait ce qu'Il fait. Ainsi nous Te prions, ô Père, qu'aujourd'hui Tu tailles chacun de nous, du plus petit au plus grand, le pasteur. Ô Dieu, nous Te prions de tailler chacun de nous. Ôte tout ce qui ne Te ressemble pas, ô Père. Ote la chose qui nous empêche d'être des chrétiens portant des fruits. Le jour vient où il va faire sombre. Et ainsi nous voulons entrer dans la bergerie. Nous voulons être des brebis aujourd'hui, Père. Nous voulons marcher exactement sur les empreintes des pas du Berger. Il nous a donné l'exemple quand Il a dit : "Je ne suis pas venu pour faire Ma volonté, mais la volonté de Celui qui M'a envoyé." Que cela soit notre mobile aujourd'hui, ô Dieu, faire la volonté de Dieu qui nous a sauvés.
10. Bénis l'église aujourd'hui ainsi que les écoles du dimanche à travers le monde entier. Et souviens-Toi de nous, Seigneur, de ce petit endroit ici à Owensboro aujourd'hui, afin que Tu déverses Tes bénédictions sur nous, car nous sommes nécessiteux, et avons faim et soif de la justice. Ta promesse dit : "Ils seront rassasiés." Nous prions au Nom de Jésus. Amen.
11. Au cours de ces réunions où nous visitons frère Rogers, ce qui est toujours un grand privilège de venir et de rencontrer frère Rogers et vous les précieux saints d'ici, ainsi que d'autres églises d'Owensboro et des villes avoisinantes, voici ce que j'ai appris: qu'il s'agisse d'un Chinois, d'un Japonais, d'un Coréen, d'un Allemand, de qui que ce soit, aussi longtemps que c'est un frère ou une sœur, il n'y a pas la moindre différence entre eux. Ils sont tous des brebis du même pâturage.
On voit cela dans les différentes nations partout dans le monde. En tant que communiste... Vous arrivez dans un pays communiste, où je devais être, je devais avoir des gens avec des fusils pour retenir les foules, et il fallait que j'aie des soldats (en fait je devais fortement baisser la tête) qui devaient grouiller autour de moi, pour empêcher que je sois abattu, jusqu'à ce qu'ils m'ont fait entrer quelque part dans l'obscurité, où les gens ne pouvaient pas voir pour m'abattre, et tout comme cela, parce que je prêchais l'Évangile, apportais de bonnes nouvelles d'une grande joie, du Seigneur Jésus-Christ. Et ainsi c'est - c'est merveilleux de savoir que Jésus, au milieu de tout cela, est aussi doux, bon et précieux. Il est juste... Il n'y a rien d'alarmant à ce sujet, on apporte simplement le message.
Et aujourd'hui, nous avons le privilège d'être ici avec vous au centre sportif cet après-midi, ou plutôt cette soirée de réunion. Nous prions pour que vous trouviez tous une place. Si votre propre église ne tient pas de réunion, eh bien, venez nous rendre visite. Et nous serions heureux de faire notre possible pour vous aider à alléger un peu plus les fardeaux, à faire de la communauté un endroit un peu meilleur pour faire ce qui est juste, un endroit un peu plus facile, mais un endroit plus difficile pour faire le mal. C'est cela le but des - des réunions.
12. Eh bien, aujourd'hui, nous allons parler juste un peu ; j'ai une - une très mauvaise voix, mais - mais je - j'ai une vision dans mon cœur. Et je pensais que ce matin, à l'école du dimanche, juste avant que la prédication ne soit apportée cet après-midi... Et, aujourd'hui, Dieu voulant, cet après-midi, ou plutôt ce soir j'aimerais prêcher sur une très - sur une Ecriture très remarquable, en rapport avec le temps dans lequel nous vivons. Et je crois qu'avec l'aide de Dieu, j'aborderai probablement ce sujet alors différemment... Le premier, l'un des premiers messages que j'ai prêchés après la grande visitation du Saint-Esprit, il y a quelques semaines... Et je me suis dit que comme nous sommes ensemble ce matin, juste comme un petit groupe de chrétiens ici, que nous pourrions parler un petit moment cœur à cœur, les uns avec les autres. Et je sais qu'au fond du cœur de tout homme il y a quelque chose qui désire ardemment voir le surnaturel.
13. Récemment, j'étais assis à une réunion en Californie, j'avais un postiche sur la tête, et portais des lunettes fumées, juste pour écouter la théologie d'un frère. Car, autrement, ils m'auraient reconnu. J'étais assis avec des gens juste à côté de moi; ils ne m'ont même pas reconnu. J'étais simplement assis là, voyant simplement, regardant partout, et je les entendais même parler de moi. Ils ne savaient pas que c'était moi, j'étais assis juste là. Et il s'est fait que j'étais assis à côté d'un homme au col retourné. Un ministre vint sur l'estrade, et cet homme est l'un de mes convertis à la guérison divine. Mais il - il prêchait un moment, puis il repartait et un valet de chambre changeait ses vêtements dès qu'il transpirait un peu, puis il se présentait de nouveau sur l'estrade. Et ce grand homme qui était assis là a secoué la tête, puis m'a regardé et a dit : "Est-ce ça se comporter comme un serviteur de Christ?"
14. J'ai dit : "Je ne suis pas le juge." J'ai dit... Il a dit... "Eh bien, ai-je dit, je pense que son message est merveilleux."
Il a dit : "Etes-vous chrétien?"
J'ai dit : "Oui, monsieur."
Et il a dit : "Eh bien, a-t-il dit, pensez-vous qu'un serviteur de Christ devrait faire tout un tas d'épate comme cela, s'habiller comme cela, agir comme cela, et... ?"
Et j'ai dit : "Eh bien, voyez-vous, à mon avis, Dieu a des gens de différentes catégories pour attraper les gens qui vivent dans différentes catégories."
Il a parlé de cela et a dit : "Eh bien, chaque année cet homme a deux Eldorado."
J'ai dit : "Je suis très reconnaissant que Dieu soit si bon envers lui." Voyez? Et... mais il m'a regardé d'un air étrange, et il a dit : "Êtes-vous chrétien?"
J'ai dit : "Je suis prédicateur."
Il a dit : "Je m'appelle Untel."
Et j'ai dit : "Je m'appelle Branham."
Il a dit : "Ne seriez-vous pas ce Branham qui prie pour les malades?"
J'ai dit : "Si."
"Oh ! fit-il, je vois."
15. Et il a compris pourquoi je prenais la défense de cet autre frère. Et il a dit : "Monsieur Branham, a-t-il dit, n'êtes-vous pas baptiste?"
J'ai dit : "Je l'étais. Oui, monsieur."
Il a dit : "J'aimerais vous demander quelque chose." Il a dit : "Je suis Untel, docteur en théologie dans telle église, eh bien, une église presbytérienne." Et il a dit : "Vous savez quoi? Ici, sur cette côte ouest, a-t-il dit, nous les presbytériens, nous nous étions emparés de toute la côte." Il a dit : "Nous avions les plus grandes églises et les plus belles assemblées de toutes les églises sur la côte ouest." Et il a dit : "Savez-vous ce qui a causé notre déchirement?"
J'ai dit : "Non, monsieur."
Il a dit : "Ce culte de la Science Chrétienne est venu et a déchiré notre église." Et il a dit : "Maintenant ce groupe pentecôtiste vient et déchire la Science Chrétienne et tout."
J'ai dit : "Oui, oui." J'ai dit : "Docteur, savez-vous que les enfants affamés mangeront à la poubelle, s'ils ont faim?"
Il a dit : "Eh bien, je pense que c'est juste."
J'ai dit : "Si vous, les presbytériens, comme vous dites l'être, si vous étiez restés avec la Parole de Dieu et aviez donné aux enfants le Pain de Vie, ce culte ne les aurait jamais divisés." J'ai dit : "Vous vous êtes relâchés; c'est tout." Et j'ai dit : "Les gens sont toujours les mêmes et ils sont… chaque homme essaie de regarder au-delà du rideau. Il essaie de voir d'où il vient et où il va. Et si l'Église du Dieu vivant ne donne pas cela, alors le diable suscitera des cultes pour leur donner des faussetés." J'ai dit : "Par conséquent, vous auriez dû rester avec la Parole de Dieu, et ils seraient tous des presbytériens." Et c'est absolument vrai. Et je pense que c'est ça le sentiment que les gens éprouvent généralement.
16. Maintenant, j'aimerais lire ici un petit texte des Ecritures, et peut-être que le Seigneur ajoutera Ses bénédictions à cela. Et je vais poser ma montre là, parce que je sais que vos classes de l'école du dimanche vont très bientôt s'arrêter et nous en avons une autre après le service. Et je me suis dit que je vous parlerai un peu juste - juste cœur à cœur ce matin pendant cette leçon d'école du dimanche. Et nous trouvons cela juste sur la page d'où j'ai tiré la prédication d'hier soir, dans II Rois; c'est donc II Rois 5. Écoutez le verset 4.
Lorsqu'Élie, homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi: Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements? Laisse-le venir à moi, et… saura qu'il y a un prophète en Israël.
17. Maintenant, la chose dont nous voulons parler ce matin pour un petit moment, c'est le Surnaturel. Nous avons tous faim du Surnaturel. Vous, les frères méthodistes, vous avez faim du Surnaturel. J'ai avec moi un pasteur méthodiste qui a faim et soif du Surnaturel. Vous les baptistes, vous avez faim et soif du Surnaturel. C'est le cas pour eux tous. Maintenant, évidemment si Dieu est toujours Dieu, Il est toujours Surnaturel. Ne le croyez-vous pas? Il doit l'être.
Or, nous essayons de prendre Dieu comme quelqu'un de préhistorique ou un Dieu historique ; mais à quoi servirait un Dieu historique aujourd'hui? A quoi sert le Dieu d'Elie à un homme aujourd'hui, s'Il n'est pas le même Dieu? Qu'est-ce que vous apprenez sur Lui au séminaire? Eh bien, s'Il était une réalité historique et pas le même aujourd'hui, il vous serait plus avantageux d'apprendre l'agriculture ou quelque chose de ce genre, quelque chose qui aiderait quelqu'un. Est-ce juste? Il vous serait plus avantageux que si vous aviez appris à... vos enfants à devenir des architectes plutôt que des ministres, s'Il est un Dieu historique et pas le même aujourd'hui. A quoi sert le Dieu de Moïse [Espace vide sur la bande - N.D.E.], s'Il n'est pas le même Dieu aujourd'hui? Réfléchissez-y donc. Nous sommes si plongés dans… toujours si préoccupés par nos expériences.
18. Une petite dame m'a dit hier soir, elle est au milieu de nous... [Espace vide sur la bande - N.D.E.] Un prédicateur d'une certaine grande église dénominationnelle... Et je lui ai demandé si son père avait été le pasteur de telle église? Et elle a dit : "Frère Branham, mon père n'avait reçu qu'une - une instruction d'école primaire; par conséquent, on ne lui aurait pas permis de prêcher dans de grandes églises, puisque son instruction était trop pauvre."
C'était peut-être un brave homme rempli de l'Esprit, mais l'organisation ne pouvait pas le promouvoir, peu importe combien il était rempli de l'Esprit, à cause d'une instruction insuffisante. Là ils ont manqué Dieu. Pierre ne savait même pas écrire son propre nom, mais c'est à lui que Jésus-Christ avait donné les clefs du Royaume de Dieu.
Nous considérons l'instruction. L'instruction est une bonne chose, mais elle est donnée dans les écoles. L'église est l'endroit où on connaît Dieu et où on apprend sur Dieu, et cela dans le surnaturel. Et Dieu est surnaturel et Il est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.
19. Maintenant, nous voulons voir et placer ceci devant notre - notre auditoire, à savoir - à savoir que Dieu reste le même Dieu qu'Il a toujours été. Les gens s'éloignent de Dieu, mais Dieu reste le même. Sa - Sa nature, Sa puissance et Son désir sont toujours les mêmes dans chaque génération. Cela ne change jamais. C'est toujours la même chose. Ce sont les gens qui s'éloignent de Dieu et non pas Dieu des gens. Les gens perdent leur foi. Dieu couvre tout l'espace, tout, partout. Il est omniprésent. Donc Il est partout, et Il a toujours été partout, et Il sera toujours partout.
20. Mais c'est l'attitude des gens qui amène des résultats. C'est la raison pour laquelle à la Pentecôte, ils ont dû aller dans la chambre haute pour prier jusqu'à ce que le Saint-Esprit vienne ; en effet, ils étaient dans un même lieu et d'un commun accord. C'est l'atmosphère qui produit des résultats. Croyez-vous cela? Que chaque homme et chaque femme dans ce bâtiment ce matin, garçon ou fille, fassent tout sortir de leur esprit, excepté le Seigneur Jésus, et croient qu'Il est ici en cet instant même, et vous verrez qu'il se produira quelque chose qui fera l'objet de gros titres dans les journaux le matin. C'est juste. C'est l'atmosphère.
Je ne crois pas dans le fait de plaisanter à la chaire, parce que la chaire n'est pas un endroit où plaisanter. C'est un lieu sacré. Je cite quelque chose seulement pour - en vue de ceci ici. M. Bosworth avait un très grand sens de l'humour, il disait : "Frère Branham, pour prouver qu'il s'agit de l'atmosphère, disait-il, vous pourriez prendre l'œuf d'une poule et le mettre sur un - sous un chiot et attacher celui-ci, il fera éclore une poule." Vous voyez? C'est la chaleur du corps du chiot qui ferait éclore l'œuf. Il n'a pas besoin d'être sous une poule; il peut être sous un chiot. Il pourrait être dans un incubateur. Il s'agit de l'atmosphère.
Et c'est l'atmosphère qui produit les miracles, les prodiges et la puissance de Dieu parmi les gens. C'est l'atmosphère des gens. Et quand les gens en arrivent à un point où ils raisonnent, se posent des questions, s'inquiètent beaucoup, sont pensifs, et tout bouleversés, ne sachant pas où ils sont, quand la moitié d'entre eux n'ont même pas reçu un enseignement sur les Ecritures, comment pouvez-vous vous attendre à une bonne atmosphère? C'est impossible. Elle ne sera pas bonne. Il faut que les gens soient d'un commun accord, dans un même lieu, et s'assoient là, ayant le même motif, la même chose, alors vous allez voir quelque chose se produire.
21. Ça n'agit pas seulement en cela, mais si vous observez cela dans le domaine scientifique… supposons que vous êtes tous un grand groupe de vendeurs et vous allez vendre des Chevrolets, ou des Pontiacs, ou une certaine marque de voiture. Et un pense vraiment dans son cœur que les Studebakers sont meilleures et tout comme cela. Nous nous rassemblons tous ici et disons que c'est la Buick qui est meilleure, et un autre dit que c'est une autre voiture, et nous nous mettons ensemble comme cela, on ne pourra jamais avoir une bonne réunion. Considérons l'œuvre du diable...
22. Aller et... Par exemple, nous allons à une soirée dansante. Un homme se lève et dit : "Eh bien, maintenant..." Il - il ne sait pas s'il veut danser ou pas. Et cette fille-là, ceci cela... Et la musique joue Mon Dieu, plus près de Toi. Hein ! quelle atmosphère pour une soirée dansante ! Eh bien, ce n'est pas du tout différent de beaucoup d'atmosphères... Vous allez à l'église pour un service divin, c'est tout à fait le contraire. C'est juste.
La seule chose qu'il faut pour créer alors la bonne atmosphère pour la soirée dansante c'est de mettre votre vieille musique qui incite à la danse, et que tout le monde se mette à penser aux bons moments qu'ils vont avoir en dansant et tout le reste, et aux moments qu'ils vont avoir en faisant bruyamment la noce.
Jouez la bonne sorte de musique au piano, à l'orgue, et mettez tout le monde dans l'atmosphère où l'on sent que Jésus-Christ est là et qu'Il va répondre à tous les besoins que les gens ont, quelque chose va se produire : l'atmosphère. Mais c'est la chose la plus difficile à faire, amener les gens dans cette atmosphère, l'atmosphère d'adoration, l'atmosphère de foi.
23. Et des fois la raison pour laquelle une vie divine, c'est-à-dire quelqu'un qui a été appelé et mis à part devient un fanatique, ou un fou, ou - ou un mystique, ou quelque chose de ce genre aux yeux du grand public, c'est parce qu'on le prend pour un - un - un - un… je dirais un névrosé, ou un insensé, c'est parce qu'il a changé son lieu d'habitation et vit dans une autre atmosphère. Et votre propre motif, votre seule pensée est de rester dans cette atmosphère. Quiconque est déjà entré une fois dans cette atmosphère ne sera plus jamais satisfait ailleurs. Et c'est pourquoi je crois que nous devrions avoir nos églises sous le contrôle du Saint-Esprit, afin que les hommes et les femmes dans leur travail, et partout où ils devraient être, désirent absolument et sans cesse cela; et ils le feront, si une fois ils sont entrés dans cette atmosphère.
24. Maintenant, étant donné que je parle dans l'église de l'Assemblée de Dieu, au milieu des pentecôtistes... Eh bien, j'ai appris à aimer les pentecôtistes; ce sont mes frères et sœurs. Mais bien des fois, en définissant nos rangs de pentecôtiste, notre atmosphère devient des fois de l'émotion plutôt que de l'adoration. Et cela disparaît aussitôt, et les membres deviennent l'une ou l'autre chose. Mais si jamais nous pouvions rassembler un groupe de gens là où il y a une atmosphère authentique du Saint-Esprit, la sainteté, la sincérité et l'adoration, les hommes et les femmes qui sont assis là étant conscients de [la présence de] Dieu, et convaincus que la grande omnipotence de Dieu est présente, prête à faire tout sans l'ombre d'un doute, cela aura même un effet sur les incrédules qui seront assis ici ce soir. Vous ne pouvez jamais entrer dans cette atmosphère sans que quelque chose se passe.
25. Je prêchais, il n'y a pas longtemps, ces magnétophones-ci... Les jeunes gens étaient avec moi et ils ont pris un sermon sur La Vie cachée en Christ, comment entrer en Christ et comment certaines personnes ont des hauts et des bas et n'arrivent pas... C'est un lieu qu'on doit trouver. Les parvis extérieurs ont donné la manne, assurément. Beaucoup de gens vivent juste de cette manne; ils mangent cette manne, mais ils ne vivent pas le genre de vie qu'il faut. Ils connaissent des hauts et des bas; ils sont instables, et ils ont de mauvais et de bons jours. Mais vous avez rencontré ces gens qui, absolument, peu importe le temps ou les circonstances, ils sont constamment sur le toit. Ils ont découvert ce secret. Ils ont trouvé une atmosphère dans laquelle vivre.
26. Dans l'Ancien Testament, cette assemblée était nourrie de pain venant du ciel. Ils vivaient dans trois atmosphères différentes. Dans les parvis, c'est là que la manne tombait, et les Israélites mangeaient cette manne. Ils mangeaient la même manne qu'ils mangeaient dans tous les autres endroits, la même manne. Mais, rappelez-vous que dans les parvis intérieurs, dans l'arche, il y avait un lieu préparé, où ils… la manne ne vieillissait jamais. En dehors de ce lieu, elle vieillissait. Elle ne se conservait pas jusqu'à neuf heures du matin. Ils la moulaient en farine et ils en faisaient des gâteaux et les mangeaient. Et avant le coucher du soleil, ils se rendaient compte qu'ils avaient faim, s'ils n'en avaient pas réuni assez.
Et c'est ça le problème qu'ont les gens aujourd'hui; ils attrapent des crampes des terrains de camping. Ils vont à un réveil et passent de glorieux moments. Tout de suite après cela, avant qu'un autre réveil suive, ils retournent encore dans le monde.
27. Récemment, un certain homme a écrit sur moi un article qui est tout à fait très bien. Je l'aime. Je ne dis pas ça pour être hypocrite; je le dis parce que c'est la vérité. John Church, vous les nazaréens... Il a dit... Il a écrit contre la guérison divine. Il a dit : "Un de leurs hommes clés, M. Branham, a-t-il dit, je n'ai jamais rencontré cet homme dans ma vie." Et de penser qu'un homme sensé écrive un article sur quelqu'un à qui il n'a jamais parlé de sa vie, cela montre qu'il y a quelque chose qui cloche. Notre loi déclare : "Comment peut-on juger un homme sans l'avoir d'abord entendu?"
Il a dit : "Je ne connais pas cet homme, je n'ai jamais entendu… Je ne l'ai jamais vu de ma vie. Mais un - un homme est venu me voir et m'a dit qu'il était assis..." (Il voulait que je prie pour lui) qu'il guérirait de la prostatite. Et il a dit : "J'étais guéri autrefois." Et il a dit... Il m'a raconté l'histoire. Il a dit : "J'étais assis au cours d'une réunion, a-t-il dit, tout au fond, au balcon." Et il a dit : "C'était une réunion de M. Branham." Et il a dit : "Tout à coup, j'ai commencé à sentir une sensation étrange me parcourir." Et il a dit : "Alors cet homme s'est retourné de l'endroit où il prêchait et a dit : 'Cet homme qui est assis là-haut s'appelle Untel, c'est un homme qui vient de tel endroit. Et il prie, dit-il, pour qu'il soit guéri de la prostatite'. Et il a dit : 'Si seulement il accepte cela et croit cela maintenant, il peut rentrer chez lui et être rétabli.' Il a dit : 'Quelque Chose me frappa; je n'avais jamais senti quelque chose de semblable dans ma vie.' Il a dit : 'Et pendant toute une année, ma prostate ne m'a pas du tout dérangé, mais c'est revenu encore.'"
Monsieur Church a dit : "Alors, ne voyez-vous pas que cela montre que monsieur Branham est dans l'erreur. Quand Dieu guérit un homme, Il le guérit pour la vie." Je me suis dit : "Monsieur Church, combien de fois êtes-vous venu au terrain de camping de Silver Hills et avez-vous amené tous ces nazaréens à la sanctification cette année, et l'année suivante vous sanctifiez encore tout un groupe d'entre eux. Peut-être qu'ils ne L'avaient pas reçu, pour commencer, auquel cas Dieu n'était pas une réalité." Voyez-vous?
28. La guérison divine, la sanctification et la puissance de Dieu subsistent tant que votre foi dans la chose dure. Quand votre foi faillit, alors votre expérience est finie. Elle est basée ainsi seulement sur l'œuvre achevée de Christ au Calvaire. Vous êtes sanctifié aussi longtemps que votre témoignage est juste, aussi longtemps que vous menez une vie sanctifiée, et croyez que Dieu vous a sanctifié; vous êtes sanctifié, considérant tout cela comme l'œuvre de Sa grâce et de Ses mérites. Et aussi longtemps que vous acceptez la guérison et croyez à votre guérison et - et continuez à croire cela ainsi, vous serez guéri aussi longtemps que vous croirez. Mais quand vous vous mettez à douter de cela...
Et prenez un - un homme qui est assis ici ce matin et qui n'est pas du tout malade, mais qu'il se mette à penser dans son cœur, à croire qu'il est malade, on l'emportera hors du bâtiment. Qu'il vous soit fait selon votre foi. Ça, ce n'est pas la Science Chrétienne. Je ne parle pas de la primauté de la pensée sur la matière. Mais, voyez-vous, le problème, c'est l'atmosphère dans laquelle vous vivez.
29. Eh bien, cet homme dont nous allons parler pendant juste quelques instants, je veux donc vous donner un témoignage... Cet homme d'Elie, le grand prophète, était un homme qui vivait constamment dans cette atmosphère. C'était un homme appelé, d'une naissance naziréenne. "Tous les dons et les appels sont sans repentir." Ce n'est rien. Vous ne pouvez pas rendre noir ou blanc un seul cheveu; vous ne pouvez pas ajouter une coudée à la durée de votre vie. Nous n'avons que des imitations charnelles quand nous essayons d'imiter ce que Dieu n'a pas fait de nous. Si nous essayons de faire quelque chose que Dieu ne nous a pas appelé à faire, nous allons essuyer un échec total en le faisant. Si l'homme essaye de se faire femme, et la femme de se faire homme, comment y arriveront-ils?
J'ai rencontré cette femme qu'on dit avoir été transformée par un test chirurgical en homme, transformé en femme, peu importe ce que c'était, en Italie, à Rome. Elle était là, c'était une disgrâce que ce fût une femme, elle était ivre comme tout, parcourant les rues et, et, oh, un spectacle des plus affreux que vous ayez jamais vus.
30. Remarquez, vous ne pouvez pas vous faire autre chose que ce que Dieu a voulu que vous soyez. Toute autre chose est une imitation. Par conséquent, si vous vous êtes converti uniquement parce que vous essayez de vous cacher derrière quelque chose, ou que vous essayez de vous faire une meilleure personne, vous jouez seulement à l'hypocrite, jusqu'à ce que Christ soit venu réellement dans votre vie, qu'Il vous ait changé, et vous ait fait entrer dans une atmosphère, c'est là la différence. C'est la raison pour laquelle nous passons par tant de formes différentes et disons que les gens doivent faire ceci. Jésus a dit : "Celui qui entend ma Parole et qui croit à Celui qui M'a envoyé, a la Vie Eternelle."
Ce n'est pas une imagination, c'est absolument quelque chose qui s'est passé, une conversion de cœur qui vous a changé et vous a introduit dans une autre sphère. Des hommes mal compris, des chrétiens, des femmes, des hommes, des garçons, des filles qui ont vécu dans ces lieux ont été mal compris, parce que c'est contraire au cours naturel de la vie parmi les gens du monde. Et je suis certain que nous voulons tous vivre dans cette atmosphère.
31. Ecoutez, les gens qui mangeaient la manne qui était ici dehors au sol, mangeaient la même manne que mangeait le souverain sacrificateur à l'intérieur, sous la Gloire de la Shekinah. Mais cette manne se décomposait dehors au sol, mais celle qui était dans le lieu caché ne se décomposait jamais. Elle durait des années. Et un homme entrait là-dedans, quand le souverain sacrificateur allait au-delà du voile, ce voile qui séparait le lieu très saint du saint des saints, quand il entrait là-dedans, le voile tombait derrière lui, cet homme, il... C'était même insonorisé. Il ne... Il était coupé de tout le monde et des alentours. Il ne connaissait rien d'autre là que vivre dans la Présence de Dieu.
Et un homme ou une femme qui est déjà entré dans cette Gloire de la Shekinah de Dieu, il est coupé de l'ensemble du monde qui est resté derrière lui. Peu importe ce que le diable dit, vous ne faites pas attention à cela. Et il vit dans une atmosphère différente. Il vivait là à l'intérieur, où on avait mis la verge d'Aaron. Et ce n'était rien d'autre qu'un vieux bâton mort d'olivier. Mais une fois qu'il a reposé dans la Présence de Dieu, il a produit ce qu'il était censé être au début. En une seule nuit, il a bourgeonné, a fleuri et a produit des amandes.
32. Il en est de même quand un incrédule ou un pécheur est dans la Présence du Dieu Tout-Puissant, sous l'influence du Saint-Esprit, il devient immédiatement une nouvelle créature. Sa vie devient fructueuse, nouvelle; la vie entre, et il produit ce qu'il était censé être, un fils de Dieu. Il avait été coupé de l'arbre, il en était ainsi de cette branche d'olivier. Il avait été coupé de l'arbre, et les pécheurs et - et les membres tièdes d'églises deviennent des bâtons secs, ayant un certain souvenir qu'autrefois il y avait un Dieu surnaturel, du passé, qui avait la Vie, et là dans un passé lointain.
Mais si vous croyez et restez dans Sa Présence, cela produira la même chose pour vous. Vous comprendrez que vous êtes nés fils et filles de Dieu, et vous porterez des fruits de l'Esprit. Mais vous ne pouvez pas le faire là-bas dans les parvis; vous devez le faire ici dedans, à l'intérieur, étant caché loin.
33. L'homme qui était dehors dans les parvis marchait à la lumière du jour. Certains jours étaient comme celui-ci, pluvieux ; les autres jours le soleil brillait, la nuit était noire et orageuse ; il avait des hauts et des bas. C'est ce qu'on observe chez les gens. "Oh, disent-ils, nous mangeons la bonne manne de Dieu." C'est juste. Mais où vivent-ils? Ils vivent là dehors, la mangeant dans une atmosphère où ils ne devraient pas la manger.
Le suivant avait une autre lumière, celle de l'autel. Elle provenait de sept chandeliers d'or, de petites lampes. Et quelquefois ces lampes baissaient, et elles faisaient fumer les cheminées. Et vous savez ce qui arrive avec une lampe, ça fume et ça s'éteint. Et un homme qui arrive au point où il quitte le parvis pour entrer dans l'église, cesse d'être juste un membre d'église tiède, et il en arrive à vivre une très bonne vie en Christ, il est séparé et des choses du... Mais il vit encore sous les lumières qui faiblissent, et qui fument, une lumière artificielle. Mais dès qu'il entre dans ce saint des saints, qu'il entre dans la Présence de Dieu, et que le voile tombe derrière lui, il y a là un pot de manne qu'il peut manger tous les jours, à chaque heure de la semaine. C'est là qu'il vit, dans la Gloire de la Shekinah, là où les ailes entremêlées des Chérubins, la Glorieuse Colonne de Feu et la Shekinah reposaient. Et il vit là; il ne peut être qu'un vrai chrétien authentique à tout moment : l'atmosphère.
34. Les hommes et les femmes qui y vivent sont mal compris. Saisissez-vous cela? Ils deviennent particuliers. Ils n'entendent plus les choses du monde, ou même s'ils les entendent, ils n'y prêtent plus attention. Ils avancent tout simplement. Dieu n'a jamais mis cela là-dedans pour rien. Dieu ne vient jamais de façon hasardeuse. La prière n'est pas un - un peut-être. La prière est une chose sincère. Prier, c'est parler à Dieu. Prier, ce n'est pas s'agenouiller, fermer les yeux, et penser à votre lessive ou au travail que vous faites, et dire : " Seigneur, aide-moi et John, et guéris Mlle Jones et ainsi de suite." Ce n'est pas ça prier. Ça, c'est réciter des paroles. Mais prier, c'est entrer dans une atmosphère où vous réalisez que vous êtes dans la Présence de Dieu et alors vous entrez dans la plus profonde sincérité. Tout d'abord, vous offrez une petite adoration, disant : "Ô Jéhovah, comme je T'aime !" Saisissez-vous cela ? Ensuite, après la prière d'adoration, vous vous approchez alors avec un cœur sincère pour faire une demande.
"Si vous demeurez en Moi", ce n'est pas sortir de derrière les rideaux pour retourner dans le monde aujourd'hui et courir partout, puis chercher à revenir ce soir derrière les rideaux. "Si vous demeurez en Moi, que Mes Paroles demeurent en vous..." En d'autres termes, si vous êtes comme la verge d'Aaron qui avait été amenée jusque dans la Gloire de la Shekinah, près du pot en or contenant la manne, où vous pouvez la manger n'importe quand... Et votre âme est rafraîchie, elle fleurit et porte des fruits. Demeurer. "Si vous demeurez en Moi, et que Mes Paroles demeurent en vous, alors demandez ce que vous voulez, cela vous sera accordé."
35. Voyez-vous les défaillances de l'église, de l'Eglise pentecôtiste, des méthodistes, des baptistes, et tout? C'est faillir par rapport à cette grâce permanente de Dieu. Ce soir, vous allez crier et battre les mains, danser dans les allées et parler en langues. Ce sont des dons. Les dons ne sont d'aucune utilité, si vous ne demeurez pas dans la Gloire de la Shekinah. Voyez-vous?
Ces choses sont bien. Je n'ai rien à dire là contre; elles viennent de Dieu. Crier et bénir Dieu, c'est merveilleux. Parler en langues, traduire les langues, je veux dire plutôt, interpréter les langues (c'est la même chose), mais... Et toutes ces autres choses, les dons de guérison, les prophéties, et toutes ces choses sont merveilleuses, mais elles ne valent rien, elles ne portent pas de fruits, elles ne peuvent produire ce qui est correct que si vous vivez dans la Présence de la Shekinah, si l'atmosphère autour de vous est sainte.
C'est la raison pour laquelle les hommes et les femmes ne sont pas autorisés à faire ces choses, parce que vous pourriez vous présenter ici et prononcer la bénédiction sur quelque chose que Dieu a maudit ou - ou maudire quelque chose que Dieu a béni. Il s'agit d'une Présence permanente, pour connaître la volonté de Dieu. Alors vous ne considérez pas ce que le monde va dire de vous. C'est ce que Dieu pense de vous qui compte. Alors vous vivez dans Sa Présence.
36. Du temps de cette prophétie, ou plutôt de ce prophète... Dieu n'a jamais manqué de voix ou de porte-parole quelque part sur la terre. Et Elie était Son porte-parole. Et pour autant que je sache, pendant la période où Israël avait rétrogradé... Ils ne cessaient de devenir froids, formalistes et rétrogrades. En effet, cela montre, mes amis, que nous n'avons pas de cité permanente ici, mais nous cherchons celle qui est à venir.
Il n'y a pas longtemps, je me tenais là et je regardais. J'ai été boxeur comme vous le savez, j'ai livré des combats. J'ai gagné quinze combats professionnels (Je ne m'en vante pas, j'en ai honte.), mais quinze combats professionnels sans perdre un seul, dont neuf gagnés par K.O. Et j'avais là ma photo, quand j'étais en meilleure forme, bien musclé, avec des cheveux noirs ébouriffés tombant sur le cou. Et j'ai regardé et je me suis dit... Ma fillette est entrée et a vu ma photo dans la pièce; elle a dit : "Papa, tu ne ressembles plus à ce que tu étais." Assurément pas.
En effet, ici nous n'avons pas de cité permanente; ce corps mortel dépérit. Alors que j'étais fort, avec l'âge, la graisse commence à s'introduire. Je me souviens une fois d'un grand arbre près duquel je me tenais, avec ses énormes branches majestueuses, et je disais qu'il vivrait à jamais. Et aujourd'hui c'est une souche.
37. Il n'y a pas longtemps, je me trouvais à Rome qui, autrefois, gouvernait le monde. Et là, cette grande ville ne vaut plus rien maintenant, et il faudrait creuser trente pieds [environ 9 m - N.D.T.] sous terre pour en voir les ruines, et aujourd'hui c'est une des nations les plus faibles et les plus dégradées du monde. Ils dépendent même des autres.
Je me suis tenu à Athènes, en Grèce, là où se trouvait autrefois un autre grand empire, et c'est à peine s'il reste encore un symbole de cet empire. Et je me suis tenu au Caire, en Egypte, alors que l'Egypte était autrefois connue et avait gouverné le monde, et le trône des Pharaons, il ne reste plus rien en dehors du Sphinx et de quelques pyramides qui se trouvent là comme des vestiges d'un grand empire mondial d'autrefois.
Mon frère et ma sœur, notre grande Amérique et notre grande économie que nous avons sont en train de pourrir dans leurs fondations, et un jour, je vois cela en cours maintenant même, elle tombera en ruines. Et vous jeunes gens aujourd'hui, vous jeunes filles, qui êtes à la fleur de l'âge, avec vos joues roses et fraîches, la folie de votre jeune cœur, cependant un jour, vous pourrirez là quelque part dans un cimetière. Pourquoi? Parce que tout ce qui est mortel doit laisser place à l'immortalité. Chaque nation doit tomber, parce qu'une nation vient qui ne sera pas gouvernée par les hommes, mais par Christ. Ces choses tombent.
38. Israël est tombé. Et il tombe... Et juste avant qu'il tombe, ce grand dix… le grand prophète qui avait été suscité était considéré comme un fanatique parmi le peuple. Mais il vivait dans une atmosphère telle qu'il était constamment dans la Présence de Dieu. Et seul, il a servi Dieu presque comme un isolationniste. Et je peux imaginer les gens parler de lui. Je peux les imaginer disant : "Croyez-vous cette histoire au sujet des oiseaux qui l'auraient nourri là-bas? Croyez-vous toutes ces autres choses?" Au temps de Noé, ils disaient : "Croyez-vous cette histoire sur la pluie, selon laquelle l'eau va descendre, tel que le raconte ce fanatique?" Mais il vivait dans l'atmosphère de Dieu et non dans celle des hommes.
Et alors, quand le temps arriva, il y avait un... Les Syriens sont venus et ont emporté une petite fille dans leur nation. Et alors, le grand chef de l'armée, dit la Bible, qui était un homme puissant, était cependant lépreux.
39. En ces… ce monde d'aujourd'hui, ici même à Owensboro, dans le Kentucky, il y a des hommes très influents ici dans votre ville. Je ne les connais pas, mais une ville de cette dimension ne pourrait pas se relâcher assez pour être une Sodome moderne sans avoir des hommes influents. Mais cela dépend dans quel sens ils laissent s'exercer cette influence, quel genre de vie cela engendre. Si c'est sous la politique... Je ne peux rien dire à ce sujet; nous avons besoin de la politique et tout. Mais quoiqu'il en soit, s'il se laisse ou s'il laisse cette influence reposer dans l'atmosphère correcte... Il devrait rester dans la Présence de Dieu.
40. Remarquez, ce Naaman était un grand homme, mais il était lépreux. Il y a beaucoup de gens aujourd'hui, je suis même triste de le dire, que même à la chaire, ce sont de grands hommes, mais ils écoutent la théologie humaine au lieu de rester dans la Présence de Dieu, et ils sont toujours lépreux, "ayant une forme de piété, mais reniant ce qui en fait la force". Des orateurs influents, puissants, mais qui pourtant ne savent pas ce que c'est que naître de nouveau pour - ou plutôt croire au surnaturel, et ils ne peuvent pas comprendre cela, à moins qu'ils entrent dans le Royaume de Dieu... L'homme expliquera chaque fois la chose par des raisonnements. Eh bien, il n'a jamais vécu dans cette atmosphère. Mais celui qui entre là doit devenir un fils ou une fille de Dieu, alors il a la même nature que Dieu. Il croit au surnaturel.
41. Ils avaient donc une petite fille là. Eh bien, je veux vous montrer la force du témoignage d'une enfant qui avait vécu dans une nation, ou peut-être dans une famille qui était sous l'influence de Dieu. Elle aimait son maître et sa maîtresse. Donc, quand elle a vu Naaman, probablement un homme généreux, d'un bon caractère... Autant que nous le sachions, d'après l'histoire, Elie n'avait jamais guéri un homme de la lèpre. Il n'y avait jamais eu de cas de lèpre guérie en son temps.
Mais la petite fille, ayant été élevée et ayant grandi sous une influence en Israël, quoique étrangère, se comportait comme une croyante. Et c'est ce que nous devrions toujours faire, nous conduire, peu importe notre position, nous conduire comme des croyants, être toujours prêts à répondre pour l'espérance qui repose en nous. Saisissez-vous cela?
42. Tout récemment, dans le Sud, les Allemands, ou plutôt les Hollandais ont amené… les colonies hollandaises ont amené en Amérique des Nègres d'Afrique et ils les ont vendus comme esclaves dans les Etats du Sud. Et ils sont devenus un bien personnel des propriétaires d'esclaves. Et ils faisaient leurs corvées du jour, ayant partout des cicatrices de fouets et, quelquefois, des maîtres cruels. Et ils étaient accablés et se trouvaient loin de chez eux. Bien des fois, ils ne voulaient pas travailler, et on les poussait et les faisait travailler de force.
Et dans une certaine plantation, il y avait un grand propriétaire qui possédait des centaines d'esclaves, deux cents ou trois cents esclaves dans cette grande plantation. Il achetait et troquait les esclaves. Et un jour, un acheteur vint. Il dit : "J'aimerais vous racheter tel esclave." Il dit : "J'ai observé sa conduite, dit-il, il marche tout droit; vous n'avez pas du tout besoin de le fouetter." Il a dit : "Il est toujours disposé et prêt à faire n'importe quoi." Il a dit : "Il a l'air d'une personne très courageuse." Il a dit : "Peut-être que vous en avez fait le chef des autres."
Il a répondu : "Non, c'est juste un esclave."
Il a dit : "Peut-être que vous le nourrissez un peu mieux et cela fait qu'il ait une conduite différente."
Il a répondu : "Non, il mange avec les autres."
Il a dit : "Qu'est-ce qui fait qu'il a une conduite différente ?" Voici la chose, frères.
Il a répondu : "Non, je me demandais moi-même ce qui fait qu'il ait toujours le menton relevé, le torse bombé, qu'il soit prêt à tout moment, jamais languissant, jamais déprimé. Alors j'ai appris qu'il est le fils du roi de la tribu. Bien qu'il soit un étranger, quoiqu'il soit loin de chez lui, il se comporte toujours en conséquence, sachant ceci, qu'il est le fils du roi. Il garde haut le moral des autres, car il sait qu'il est un fils."
43. Combien devrait-il en être ainsi de l'Église chrétienne ce matin, et quel défi ! Peu importe ce que font les autres et ce que font ceux qui professent le christianisme, nous devons marcher comme des fils et des filles du Roi. Notre moral doit être formidable. Nous ne devons jamais agir comme le monde ou vivre avec le monde. Nous devons garder notre moral haut, sachant ceci, que nous sommes des étrangers. Nous ne nous soucions pas du monde et de ce qu'il pense. Nous sommes des étrangers, des pèlerins et des étrangers. Mais un jour, nous retournerons à la maison. Mais maintenant nous sommes des pèlerins.
44. Cette petite demoiselle en était le type. Et elle a dit à sa maîtresse, elle a dit : "Plaise à Dieu que mon seigneur Naaman soit là dans mon pays, car nous avons là-bas un prophète qui peut le guérir de sa lèpre." Oh ! la la ! combien Dieu a utilisé cette enfant ! Comment en était-elle sûre? Je parlais de la même chose hier soir: l'inspiration venant de l'atmosphère même.
Maintenant, remarquez. Cette enfant sous l'inspiration avait été conduite à prononcer ces mots. Nous ne connaissons un cas où Elie eût déjà guéri quelqu'un d'autre, et il n'a peut-être guéri personne d'autre, peu importe combien il a prié pour cela. Mais elle a dit : "Plaise à Dieu que mon seigneur soit dans mon pays, car dans mon pays nous avons un prophète."
Oh ! si nous pouvions dire cela de nos églises aujourd'hui ! Plaise à Dieu que vous puissiez venir sous l'influence sous laquelle je vis et sous laquelle mon église vit, car nous croyons que Dieu est un Guérisseur. Nous croyons que Dieu est un Sauveur. Nous croyons que Dieu donne le Saint-Esprit. Et plaise à Dieu que vous habitiez dans mon pays.
45. Remarquez rapidement que quand ils sont arrivés au point où le surnaturel était présenté, Naaman a immédiatement envoyé quelqu'un auprès de son roi. Et ce dernier a écrit une lettre à l'autre roi; il s'est dit : "Certainement que s'il se passe donc une grande chose comme cela là-bas dans ce pays, le roi devrait le savoir. S'il y a un prophète dans le pays, le roi le saurait." Evidemment, la haute classe devrait le savoir. Voyez, c'est toujours l'esprit charnel.
La petite fille n'a jamais dit un mot au sujet du roi; elle a parlé du prophète. Amen. Oh ! j'espère que vous voyez la chose. Oh ! la la ! elle a parlé du prophète. Peut-être qu'elle n'avait jamais vu un cas de lèpre guérie, mais elle connaissait l'endroit où quelqu'un vivait sous cette atmosphère du surnaturel. Elle a dit : "Si vous allez là-bas, quelque chose se produira."
46. Mais voilà que le roi y va par un chemin détourné, ou plutôt, Naaman va chez le roi. Et aujourd'hui, vous cherchez... Vous dites : "Je suis membre de l'église." Oh !la la ! Cela n'a rien à voir avec l'atmosphère, pas du tout.
Remarquez, et il apporte la lettre au roi d'Israël. Et c'est comme si aujourd'hui, s'il y avait un prophète dans le pays, s'il y avait la guérison dans le pays, les dignitaires le sauraient. Dieu ne traite pas toujours avec les dignitaires. Nous sommes un royaume d'individus.
47. L'autre jour, en parlant de la polygamie à quelqu'un, j'ai dit que la nation dans l'ensemble serait meilleure si elle pratiquait la polygamie. Elle le serait. Nous sommes la nation où le taux de divorce est le plus élevé du monde, on se marie et on pratique le mariage mixte, on se marie et on pratique le mariage mixte. Parce que nous cherchons à amener les hommes du monde extérieur à s'accorder avec la doctrine chrétienne, mais vous ne pouvez pas mettre la nature d'un agneau dans un cochon. La polygamie serait meilleure pour lui. Vous pouvez ne pas croire ça, mais Dieu considérerait la polygamie et pardonnerait beaucoup plus rapidement cela qu'Il ne pourrait...
Maintenant, rappelez-vous, n'allez pas dire que je crois à la polygamie. Non. Je...?... ce que Dieu a dit... Moïse a dit que... Le pharisien a dit à Jésus, il a dit : "Pourquoi Moïse a-t-il permis une lettre de divorce?"
Jésus a dit : "Il l'a fait à cause de la dureté de votre cœur." C'est juste. Mais il n'en était pas ainsi au commencement, il n'en sera jamais ainsi. Dieu l'a fait à cause de la dureté de leur cœur.
Mais dans les pays où on pratique la polygamie, les tribunaux de divorce tournent au ralenti. Mais ici où nous essayons de faire et de gouverner ce pays en tant que nation, puisqu'elle est une nation chrétienne, mais l'appellation de nation chrétienne n'en fait pas une nation chrétienne. Et vous ne pouvez pas gouverner le monde avec les lois de Dieu. C'est impossible. Je n'ai rien contre un pécheur qui boit. Je n'ai rien contre un pécheur qui commet l'adultère, rien contre le pécheur qui fait ceci. Mais ce dont je parle c'est de ces gens qui sont censés être des chrétiens et qui font donc cela.
Si un cochon veut enfoncer son groin dans un tas de fumier et y manger toute la journée, c'est son travail, au fait c'est un cochon pour commencer. Mais l'agneau ne fait pas cela. Le pécheur, c'est un cochon pour commencer. Mais alors lorsque vous cherchez à faire d'un cochon un agneau, il faut une conversion et il doit entrer dans une atmosphère différente. Et quand il entre dans cette atmosphère, ses désirs changeront et sa nature changera. C'est ce qu'il en est aujourd'hui.
48. Il va donc auprès du roi avec une lettre. Cette lettre lui est destinée. Je n'aime pas ça. Eh bien, dans l'Eglise baptiste les gens disent : "Que tout celui qui veut vienne avec une confession, ou apporte sa lettre, ou l'échange de lettre, retire une lettre..." apporte cela d'une église à une autre. Il y a là-dedans presque autant d'influence que dans ce roi Naaman apportant à ce roi d'Israël sa lettre. Qu'est-ce que cela a à voir avec Dieu?
Dieu ne va pas venir à l'église pour jeter un coup d'œil à votre lettre. Il a au Ciel un Livre appelé le Livre de Vie. Et si votre nom n'est pas inscrit dans ce Livre de Vie, vous êtes perdu, même si vous avez une lettre dans chaque église au monde. C'est juste. Et votre nom ne sera jamais écrit là, à moins que vous entriez dans cette atmosphère, vivant et aimant Dieu. Dieu est un Dieu d'amour. Il veut être aimé. Vous ne pouvez pas être froid, cruel, et indifférent et arriver quelque part avec Dieu. Vous devez être tendre et gentil.
49. Remarquez. Et cette petite demoiselle, elle lui avait dit d'aller auprès du prophète, mais au lieu d'aller vers le prophète, il est allé vers le roi. Et le roi ne savait rien de la guérison divine; il ne savait rien de telle et telle chose. Eh bien, il ne savait pas qu'il y avait dans le pays un prophète capable d'accomplir des miracles. Il n'en savait rien. Bien qu'il était censé être un Israélite circoncis, mais, on voit que son atmosphère n'était pas comme celle d'Elie.
Et quand il a reçu cette lettre, il a tendu la main et s'est saisi de ses vêtements puis les a déchirés, en disant : "Suis-je Dieu pour faire vivre les gens ou les tuer?" Il a dit : "Je veux que tous, vous (son cabinet) - je veux que tous, vous remarquiez cela. Cet homme cherche une occasion de dispute avec moi." Saisissez-vous cela?
Voyez-vous, le monde, vous savez, cela les déchire. Voyez, il ne vivait pas sous... Et pourtant il confessait être un Israélite. Mais il pensait que les jours de miracles étaient passés. Oh, Dieu merci, il y avait là tout au fond du désert un vieux prophète qui vivait avec Dieu sous une atmosphère différente. Il a appris que le roi a déchiré ses vêtements. Il a dit : "Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements?" Il a dit : "Pourquoi ne me l'as-tu pas envoyé ici?" Il ne savait pas qu'il y avait un prophète en Israël. Le roi ne le savait pas !
50. Beaucoup de gens aujourd'hui ne savent pas que Jésus-Christ est toujours vivant. Ils ne savent pas qu'Il domine et règne toujours. Ils ne savent pas que le Sang au Calvaire pour le - pour le tout-suffisant... Voyez-vous, cela a même accompli le rachat là à la croix pour vos transgressions et pour vos guérisons. Ils ne savent pas que c'est réel aujourd'hui. Nous avons besoin davantage de jeunes filles pour circuler et témoigner de ces choses. Ne le pensez-vous pas? Entrez dans l'atmosphère de la chose.
Ils n'ont pas peur de ce que le monde dit ; en effet, pendant qu'ils parlent avec le monde, ils sont toujours dans une autre atmosphère. Vous parlez au pécheur mais vous n'êtes pas dans son atmosphère. Et vous êtes dans une telle gloire et y êtes tellement enveloppé que la Gloire de la Shekinah vous environne entièrement, et les voiles du monde sont tombés. Vous pouvez parler aux femmes du monde ou aux hommes du monde, ou à qui que ce soit, et vivre toujours dans cette Gloire de la Shekinah, lui parler d'un Dieu d'amour qui est ressuscité des morts.
51. Il y a quelques semaines, j'étais à Karlsruhe, en Allemagne. L'église qui est là-bas est de la tendance de Zwingli, ce n'est pas une église luthérienne, mais ils avaient... J'y suis allé. Un soir, Billy Graham était là à Zurich, et j'y suis allé le lendemain. Et l'annonce me concernant et celle concernant Billy Graham étaient côte à côte. Billy Graham a une place dans mon cœur comme un vrai serviteur de Dieu. Il prêche la repentance, et il fait un très bon travail là-dessus. Dieu l'utilise; nous savons cela.
Et il était… tenait une réunion là-bas, et ce jour-là, je ne suis pas allé à la réunion, bien que j'avais reçu une invitation pour aller m'asseoir dans la loge. Mais j'étais si fatigué et si épuisé après un long vol à travers le pays sur plusieurs milliers de kilomètres dans l'avion, j'étais épuisé. Et je suis allé dans la chambre, et je suis allé m'étendre, et je - je me suis endormi et il était trop tard. Alors j'ai tendu la main et j'ai allumé la radio, et je l'ai entendu prêcher par le biais du traducteur.
52. Et le lendemain matin, quand les journaux sont sortis, j'ai vu le ratissage qu'ils ont fait subir à Billy Graham. L'église a renié (le principal corps ecclésiastique) avoir invité une telle personne dans leur pays. Et ils ont dit qu'il a appliqué de la manucure dans ses cheveux, ce qui est, ou - ou les a ondulés, vous savez. Comment appelle-t-on cela? C'est une permanente. Permanentés...?... dans ses cheveux. Et ils ont rapporté que lorsqu'il est arrivé sur l'estrade pour prêcher, c'est comme quelqu'un qui allait dans une boîte de nuit plutôt qu'un serviteur de Dieu allant... Ils ont dit qu'il n'y avait pas un seul faux pli sur ses vêtements. Et ils ont dit que quand il prêchait, il criait et agitait les bras comme un vendeur fantastique de savons, venant d'Amérique, et ils ont dit que son parfum était si fort qu'on pouvait en sentir l'odeur à 10 pieds [environ 3 mètres - N.D.T.]. Il a prêché sur la Divinité suprême du Seigneur Jésus-Christ. Et j'ai alors compris la raison pour laquelle je me trouvais là ; en effet, j'avais dix jours là-bas.
53. Voyez-vous, l'église de Zurich, de Suisse et celle de l'Allemagne ne croient pas que Jésus est le Fils de Dieu. Elles disent qu'Il est le fils de Joseph appelé le Fils de Dieu. Cela écroule le fondement même du christianisme. Il était le Fils du Dieu vivant né d'une vierge. Et Billy Graham n'a pas mâché les mots là-dessus; c'est ainsi qu'il a prêché cela. Oui, oui. Et je savais que je le suivrais juste derrière.
Et là, Dieu nous a donné à cet endroit impie, un autre matin ; vous penseriez que le Millénium avait commencé là, avec les carillons et les cloches des églises, et pourtant ils ont traité Billy Graham d'un vendeur de savons et moi d'un devin. Vous pouvez comprendre dans quelle sorte d'atmosphère ils vivent.
54. Jean est allé prêcher la repentance, mettant la cognée à la racine de l'arbre. Il n'a pas fait de miracles. Jésus est venu après lui, ne prêchant pas, mais guérissant les malades et accomplissant des miracles. Et on a dit que s'ils appelaient celui qui était venu, Jean, s'ils ont dit de lui qu'il avait un démon parce qu'il ne mangeait ni ne buvait, et du Fils de l'homme, qu'Il était un gourmand et un ami de pécheurs... La sagesse a été justifiée par ses enfants.
Et aujourd'hui, de voir dans leur propre pays Jésus-Christ venir comme Jean, en tant que prophète comme Jean, Billy Graham, prêchant la repentance, et ensuite venir de nouveau avec des campagnes à l'ancienne mode, guérir les malades, prophétiser, avec tous les autres signes et prodiges, c'est toujours le même esprit impie du pharisien qui vivait juste là dans une atmosphère ecclésiastique au lieu d'être sous la Gloire de la Shekinah. Amen. Dieu me pardonne, si je dis quelque chose de faux. Voyez-vous ce que je veux dire? Ils ne croient pas.
55. Nous avons continué jusqu'à Karlsruhe, après avoir amené cinquante mille de ces personnes froides et formalistes à s'agenouiller à l'autel, à donner leur cœur à Dieu, et à recevoir le Saint-Esprit. Nous avons continué jusqu'à Karlsruhe et l'église a immédiatement envoyé un mot là-bas : "Ne le laissez pas venir là-bas. (Voyez?) Ne le lui permettez pas." Et on n'a pas pu trouver de stades et tout, alors les gens se sont réunis et ont construit un endroit couvrant plusieurs hectares de terre et ils ont étendu de la toile au-dessus comme une grande cathédrale, et des milliers et des milliers s'y sont déversés la première soirée. En effet... On comptait jusqu'à cent quatre-vingts ou deux cents autobus chaque soir, en provenance d'Allemagne, de Belgique, et des environs, venant à la série de réunions de Zurich. Et ensuite, on nous a amenés rapidement là-bas ; ils ont dit... Le Dr Guggenbuhl, mon représentant là-bas, est allé là-bas et ils ont dit : "Non, la police a dit qu'il ne peut pas venir."
Il a dit : "Vous avez reçu Billy Graham, pourquoi pas lui?"
"Nous avons reçu des ordres de l'église pour ne pas le recevoir."
Et c'est l'église qui dirige l'Etat si vous êtes sous… à Zurich, en Suisse, ou en Allemagne, dans l'une comme dans l'autre. L'église et l'Etat sont unis, et l'église est au-dessus de l'Etat, et l'église et l'Etat sont unis. Donc nous ne pouvions pas faire cela. Le Dr Guggenbuhl est sorti et il a dit : "Ô Dieu, ce n'est pas possible. Tu as conduit frère Branham ici, et il ne serait pas venu, si Tu ne l'avais pas conduit; il faut donc que quelque chose se fasse, ô Dieu."
Et j'étais parti me reposer. J'ai dit : "Oui, le Seigneur me dit d'aller en Allemagne."
Il a dit : "Ô Dieu, il y a quelque chose qui ne va pas."
56. Et c'était comme si, vivant dans cette atmosphère-là, non pas une vision, non pas une voix, mais quelque chose dans son âme a dit : "Ceci est une zone américaine; descends au quartier général américain." Et il est allé là chez le commandant, et le commandant... Il est entré et a dit : "Commandant, je suis le Dr Guggenbuhl de Zurich, en Suisse", il est en fait un avocat dont on parle dans toute la nation et - et il est dévoué à la nation. Il a dit : "Et nous avons un frère d'Amérique qui vient ici prêcher pour nous." Et il a dit : "Nous avons construit une grande cathédrale ici pour lui." Et il a dit : "C'est à Hambourg que nous allions avoir cela au stade, mais le temps est trop pluvieux, et nous avons dû ériger cet endroit ici à Karlsruhe (qui signifie 'le repos de Karl')." Et il a dit : "Nous - nous l'avons donc amené ici, et il sent qu'il devrait venir ici, et l'église nous a refusé le privilège de faire venir notre frère." Il a dit : "Ils ont reçu Billy Graham ici, a-t-il dit, ils l'ont laissé venir. Maintenant, quel mal y a-t-il à ce que notre frère vienne?"
Il a dit : "Eh bien, je pense que s'ils ont laissé venir M. Graham, ils devraient laisser venir votre frère." Et évidemment, c'est sous contrôle américain, vous savez.
Il a alors dit : "Eh bien, je vous assure, a-t-il dit, ils ne le laisseront pas venir."
57. Il a dit : "Qu'ont-ils contre la visite de votre - votre prédicateur?" Il a dit : "Qu'ont-ils... Pourquoi ne veulent-ils pas qu'il vienne?"
Il a dit : "Gentil monsieur, a-t-il dit, en voici la raison." Il a dit : "C'est parce que notre frère prie pour les malades et obtient des résultats, et eux sont contre le surnaturel de Dieu."
Il a dit : "Comment s'appelle votre frère?"
Il a dit : "Frère Branham."
Il a dit : "Frère Branham ! a-t-il dit, il a prié pour ma mère, et elle a quitté le fauteuil roulant en Virginie." Il a dit : "Dites-lui que l'accès est libre, qu'il vienne. Pas seulement ça, mais le camp de l'armée sera ouvert et nous viendrons."
Assurément, Dieu est toujours sur le trône. Lorsque vous sentez que vous êtes conduit, allez-y; entrez dans l'atmosphère et suivez la voie que cela suit. Que cela aille à l'est ou à l'ouest, allez-y. La première soirée, un groupe de communistes était à l'extérieur de cet endroit, et ils se livraient à de violentes manifestations dans ces buissons, avec des pistolets pour m'abattre, disaient-ils. Quand nous sommes sortis, les soldats allemands, en promettant fidélité, sont venus tout autour et ils ont gardé leurs bras au-dessus de moi, et tout autour - tout autour de moi, jusqu'à ce que je suis monté dans la voiture. Un fanatique a failli toucher mon fils Billy avant qu'il n'arrive à la voiture.
58. Et la soirée suivante, je me tenais là dans le bâtiment, là où le Saint-Esprit se mouvait, je n'arrivais même pas à appeler les noms allemands de ceux qui se trouvaient dans l'auditoire ; je devais les épeler et les leur dire. Ils m'ont vu à l'œuvre. Il y avait là un médium, il était assis là, me regardant. Il a dit : "Je vais descendre, a-t-il dit, et je vais lui apprendre." C'est ce qu'il a dit aux gens ce jour-là; il a dit : "Je vais faire venir une tempête des cieux, a-t-il dit, et je vais faire que cela démolisse cet endroit. Et le tonnerre grondait, l'éclair jaillissait avec un tel acharnement. Et il est venu là, et il a mis à exécution sa menace. Alors que je me retournais là... Cela n'a pas... Ce qu'il disait m'importait peu. Et quand j'ai vu la tempête venir et les gens devenir nerveux et les grondements constants de tonnerres se succéder comme cela, j'ai regardé tout autour, et j'ai vu où il se trouvait. J'ai dit : "Enfant du diable, tu peux être capable d'accomplir des miracles, c'est vrai, mais je t'ai démasqué ici." J'ai dit : "La Bible dit : 'De même que Jambrès et Jannès s'opposèrent à Moïse, de même ces hommes, l'antichrist, ont le pouvoir d'accomplir des miracles', mais tu as peur de toucher le surnaturel de Dieu." C'est juste. J'ai dit : "Parce que tu as fait ça, tu vas le payer."
On l'a emporté ce soir-là estropié. Et pendant que nous étions là, la tempête continuait, j'ai simplement continué avec mon message. J'ai continué à invoquer Dieu dans mon cœur, et un moment après, environ dix minutes après, la tempête est passée, et le soleil a commencé à briller très fort. Le Seigneur Jésus... Pourquoi? Les gens sont entrés dans l'atmosphère quand ils ont vu la gloire de Dieu commencer à se mouvoir.
59. Alors, on a commencé une ligne de prière, et là en bas, on faisait monter les gens qui venaient sur l'estrade. Et je n'oublierai jamais ceci : Alors qu'on soulevait une petite fille jusqu'à l'estrade, je ne l'avais pas du tout remarquée; je parlais à mon interprète, il était efficace ce soir-là, un Allemand d'origine américaine. Et je me suis retourné et j'ai dit : "Monsieur, regardez simplement." J'ai dit : "Les étoiles brillent, il n'y a pas de mal." Et j'ai dit : "Regardez à quoi il ressemble là maintenant, il est assis là, la tête inclinée, et les mains comme cela." J'ai dit : "Quelque chose lui est arrivé."
Et à ce moment-là, j'ai regardé tout autour, et quelqu'un s'est mis à crier, et je me suis demandé ce que c'était. Et on avait fait asseoir une petite fille de cette taille, une petite Allemande mignonne, avec de petites tresses pendant dans le dos... Et laissez-moi vous le dire, nous les Américains, nous avons classé l'Allemagne et avons sur eux une fausse impression. Les petits Allemands qui sont vraiment nés de nouveau sont aussi doux et aussi gentils que tous les enfants qui existent partout.
60. Un ministre me parlait, il disait : "J'avais été détaché pour faire une reconnaissance, a-t-il dit, je suis monté au sommet de la colline, et on m'avait dit: 'Que tu vives, que tu meures, tu dois y aller de toute façon pour anéantir ce nid de mitrailleuses.'" Et il a dit : "Cela a cessé de tirer pendant quelque temps." Il m'a entouré de ses bras, c'était un pasteur allemand qui avait été un nazi dans l'Armée, pas la troupe S.S., donc vous les soldats. Mais c'était juste un - un - un - un soldat allemand, et il avait été détaché, et il devait faire cela, faire cette reconnaissance.
Et quand il est monté là-haut, il a dit : "J'ai regardé par-là, Frère Branham; j'ai jeté un coup d'oeil par-dessus la colline, m'attendant à tout moment à être abattu." Il a dit : "Savez-vous ce que j'ai trouvé? Un groupe de jeunes américains dans ce nid de mitrailleuses avec une Bible ouverte sur leurs genoux, en prière." Il a dit : "Je savais qu'on lancerait là des grenades à main dès que ces armes de quatre-vingt-huit millimètres seraient braquées là, elles les feraient sauter. J'ai donc pris mon fusil, et j'ai fait bang, bang, bang, bang, bang, dans l'air, je suis retourné en courant très vite. J'ai dit : 'Je ne sais pas si je les ai atteints ou pas.' Et ils ont déplacé le nid des mitrailleuses."
Pourquoi? Si cela peut faire que des soldats aient de tels sentiments l'un pour l'autre, que fera le Sang de Jésus-Christ ? Cela mettra à jamais fin à toutes les guerres, quand les hommes et les femmes pourront entrer dans l'atmosphère et les nations dans l'environnement du Dieu vivant et ressuscité.
Après la réunion, cet homme qui était à la chaire avec moi, nous avons eu ensemble un petit moment, avec nos bras l'un autour de l'autre. Et parmi les Américains qui étaient avec moi, il y avait un soldat, quelques années auparavant, sous l'influence politique, ils se tireraient dessus les uns les autres, mais ici ils s'étaient entourés de leurs bras, étant sous une autre influence, celle qui fait des hommes des frères. C'est votre influence.
61. Ce soir-là, quand cette petite fille allemande, portant une petite robe, avec son petit visage blanc... Je ne l'avais jamais remarquée, j'ai entendu crier les gens, et je suis allé et me suis retourné comme ceci, et personne n'essayait de la conduire… Dans ce pays, ils étaient obligés de prendre un homme qui parlait leur langue pour leur distribuer des cartes de prière.
Et donc, cet homme n'était pas très bien expérimenté, et il a laissé la petite fille, au lieu de s'éloigner d'elle, il l'a simplement fait monter là sur l'estrade. Elle était à peu près la troisième ou la quatrième personne sur l'estrade. Et j'ai regardé, et elle était près du bord de l'estrade qui était beaucoup plus élevée que le plafond; elle a gravi plusieurs marches pour y arriver.
Et quand j'ai regardé, elle était... J'ai tendu la main et je l'ai saisie comme cela et l'interprète a commencé à lui parler. Et elle marmonnait quelque chose. Elle a dit : "Je veux rencontrer l'homme qui va prier pour moi" ; une petite aveugle. Et il...
L'interprète a dit : "C'est bien celui qui te tient." Et elle a bougé ses petites mains. A propos, je portais ce même costume qu'on m'avait offert à Oslo il y a environ six ans. Elle a alors mis ses petits bras autour de moi, comme ceci, puis elle a posé sa petite tête sur mon épaule. Je me suis dit : "C'est comme ma petite Becky." Et j'ai caressé sa longue petite tresse comme cela, et j'ai pensé : "Pauvre petite créature." Et je l'ai entendue sangloter comme une enfant sur ma poitrine. J'ai soulevé sa petite tête et ses yeux étaient blancs, en regardant son petit visage, alors qu'elle était penchée vers l'arrière comme cela sur mon bras.
62. Et là, par la grâce de Dieu, j'ai vu une vision apparaître. J'ai vu la petite fille couchée dans les bras de sa mère, pendant que son médecin la consultait, et elle a dit qu'elle était aveugle de naissance. Sa mère était grande, mince, avec des cheveux blonds ; j'ai vu son père, un homme de petite taille, costaud, avec des cheveux noirs, et l'endroit où ils se trouvaient, et la… disait la vision. Et la mère était assise là dans l'auditoire et le père se trouvait tout au fond, parmi des milliers et des milliers de gens ; il était assis là-derrière. Et quand j'ai regardé en arrière, j'ai dit : "Eh bien, évidemment je n'ai aucun pouvoir." Qu'était-ce? C'était l'atmosphère. C'était la Shekinah qui donnait la chose.
Et j'ai regardé, j'ai vu la petite fille s'en aller comme une ombre, partant de cette petite fille, marchant les mains en l'air, regardant tout autour et parlant en désignant les choses du doigt. Je savais que le Dieu du Ciel était vivant et régnait...?... prié pour elle, je l'ai soulevée et elle me regardait, et ses petits yeux étaient grand ouverts et brillaient. Elle a marmonné quelque chose.
Et l'interprète a baissé les yeux ; il a dit : "Frère Branham, elle voit."
J'ai dit : "Gardez cela pour vous juste un instant." J'ai dit : "Que dit-elle?"
Il a dit : "Elle demande ce que sont ces - ces choses-là?" C'étaient des lumières. Et quand l'interprète... Elle était assez proche de sa mère et elle avait entendu sa voix et celles des autres. Et elle a levé les yeux et a commencé à pleurer très fort. Et sa mère, si excitée...
L'influence a gagné toute la salle; le tout était sous l'influence céleste. Le diable s'en allait à toute vitesse. L'influence... Sa mère a laissé échapper un cri et elle a couru si vite au point qu'elle a perdu ses chaussures ; elles se sont envolées derrière elle. Elle s'est précipitée sur l'estrade; elle a jeté ses bras autour de l'enfant, et l'enfant a dit : "Es-tu ma mère?" C'était la première fois qu'elle la voyait, elle a dit : "Oh! maman, tu es si belle ! Tu es si belle, maman."
63. Le lendemain matin, le Dieu Tout-Puissant, par Sa puissance infinie, quand l'église allemande est venue et qu'elle a dit : "Nous comprenons et croyons votre théologie, et votre façon d'enseigner la Bible est merveilleuse, Frère Branham. Mais, a-t-elle dit, cette Lumière, cet Ange, nous n'arrivons pas à comprendre Cela."
Et ils avaient un petit déjeuner où environ six cents ministres étaient réunis, et ils ont installé là un gros appareil-photo allemand, et le Saint-Esprit dans cette même Colonne de Feu est descendu et a été photographié trois fois par cet appareil-photo allemand, ce matin-là et Il a balayé toute la...?... L'atmosphère a changé. C'est juste.
Je regrette de n'y avoir pas pensé pour amener cela avec moi. C'était dans une… des Hommes d'Affaires Chrétiens de ce mois, ou plutôt d'il y a deux mois. Qu'est-ce? C'est l'atmosphère. Les hommes et les femmes devraient vivre sous cette atmosphère. Ne sortez pas d'une quelconque influence normale existant dans le monde, mais restez sous l'atmosphère du Seigneur Jésus.
64. Inclinons la tête juste un instant pendant que nous sommes dans Sa Présence; que chaque homme et chaque femme inclinent la tête, de même que les garçons et les filles. Tirez ce petit levier qui est situé juste au sommet de la cellule du cerveau, contournez tous ces raisonnements qui vous passent par les oreilles comme des absurdités. Puis ouvrez cette petite valve qui conduit jusqu'au cœur humain, à l'âme. Elle ne raisonne pas; elle croit. Elle dira que la Parole de Dieu est la Vérité et que Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.
Je suis très reconnaissant ce matin d'apporter devant vous, non pas un Moïse historique, non pas un Elie historique, non pas un Dieu historique, mais un Dieu ressuscité, Celui qui était mort. Et le seul but qu'Il avait quand Il était fait chair ici, c'était que Dieu Lui-même devienne chair pour ôter le péché et permettre que Son Saint-Esprit vienne dans le cœur de l'homme. Le Dieu historique est avec vous aujourd'hui par la Présence du Seigneur Jésus. Si vous avez un besoin, parlez-Lui maintenant pendant que nous prions.
65. Grand Jéhovah Dieu, Toi qui étais vivant avant qu'il y eût une éternité, Tu n'as ni père, ni mère, ni commencement de jours, ni fin d'années, et nous lisons sur les pages de ce Livre sacré ce que Tu as fait jadis, dans les jours passés, et nous avons le privilège de vivre dans cet âge sombre juste ici à la fin du monde, et de Te voir monter de nouveau sur la scène, pas une supposition, pas une théologie faite de main d'homme, pas une atmosphère froide où on se joint simplement à une église où on signe un papier, mais celle où on vit dans la Gloire de la Shekinah et sous l'influence d'un Seigneur Jésus ressuscité, confirmant, accomplissant Sa Parole, réalisant tout ce qu'Il a dit...
Père miséricordieux, je Te présente cet auditoire aujourd'hui, afin que Toi, dans Ta grande bonté de cette heure, Tu fasses pour cet auditoire ce dont il a besoin. Sauve les pécheurs, ramène les rétrogrades à la repentance, guéris les malades, fais passer par une expérience ceux qui ont besoin de Toi, ô Seigneur, par ce genre d'expérience.
Alors que je demande à cet auditoire, ô Père, de s'attendre à Toi, que Ton Esprit inonde cet auditoire et accorde à chacun ce dont il a besoin. Et pendant que nous restons enfermés avec Celui qui est ressuscité des morts, nous demandons à Dieu le Père au Nom de Son Fils Jésus qui a dit : "Tout ce que vous demandez au Père en Mon Nom, Je le ferai."… Et ce n'est pas un mythe, cela n'est pas non plus pour la gloire de l'homme. C'est pour Ta gloire, et afin que Tu suscites de petites demoiselles, des jeunes gens et des jeunes filles dans cette assemblée, qui pourront dire aux malades et aux affligés qu'il y a du baume en Galaad. Accorde-le, Père, pour l'amour de Jésus.
Pendant que vous êtes assis, la tête inclinée, si vous êtes malade, regardez à Lui maintenant pour votre guérison. Si vous avez besoin du salut, regardez à Lui maintenant pour le salut, pendant que nous sommes enfermés avec Dieu, peut-être que le pasteur pourra continuer à conduire la prière.
E-1 Thank you, Brother Rogers. God bless you. The Lord bless you, friends. Thank you, and you be seated just a moment. It always makes me feel good to--to feel welcome. That's kinda of A... I'm a Kentuckian myself, you know, and I--I like to hear that--making you welcome. And such a nice welcome to this city and among you, my Christian friends, Certainly makes me feel grateful to you. And always, by Brother Rogers, I--I love him. He has been a wonderful little brother to me, and how he's certainly been a real tool in God's hands here in Owensboro.
E-2 I was just looking across the street there where you're going to build a new church, or something over there, that he was telling me about this morning at the breakfast table. And that's wonderful, seeing you--you progress like that. That just shows that you're--you're backing up the right thing. And God's servant is trying his best to give the best he can to God's people. I'd... Every congregation will appreciate a pastor like that, that you see what your finances, your tithes, your offerings, and so forth, you are... He's going straight into the Kingdom of God, to embetter the Kingdom of God, make a better place, not for himself, for you. He--He's got the sheep on his mind, the shepherd always has.
E-3 While in Palestine, or over
in the orients, rather, I often wondered on the parable of the Bible,
the parables, rather, of the Bible, what some of them meant. And you
almost have to go into the orient to find out what this Bible really
means. Once I have... I've set down and many of us as--as western
ministers has quandered over a thought, "What did they mean by this?
What does this mean? And what did that mean?" And if you ever go to the
eastern country and see their unchanging habits, well then, you find
out more about the Bible. It become a new Book to me after I went to
the east.
For instance, like Jesus said, I believe in Saint John 10, I think. "I
am the door to the sheepfold. I am the door to the sheepfold." I often
wondered how that meant, that He stood at the gate and received all the
people as they come in, or I thought maybe the shepherd stood and
numbered the sheep when they come in like that. That's... I used to
think that. And perhaps many of you, my brethren and clergymen, have
thought the same thing.
E-4 But once there, you find
out that it's a difference. It isn't the--the numbering of the sheep,
but the shepherd himself becomes the door. There's a corral, like a
place with shelter over it. And he brings in all the sheep and puts
them in there, then he goes and lays down across the door. And the
sheep, or the wolf can't come in, or the sheep go out without crossing
the shepherd. I thought, "Isn't that wonderful." See, He is the Door to
the sheepfold. See? Nothing can come to the sheep unless the shepherd
permits it. And if we got the Shepherd at the door, how secure and--and
happy should we be. Satan can't touch you unless the Shepherd permits
it. And it's all for the good whatever it has to be. See what I mean?
And that's... When He said...
I noticed again, and the shepherd... In this country shepherd doesn't
mean very much, why, some ancient word. But over there a shepherd, oh,
my, and sheep... The people live by their sheep. And the shepherd takes
care of them.
E-5 One time while going
through the country, I noticed in the far east, of a--of a little... In
India how that they had the--a shepherd came down and was bringing his
sheep, and he... I thought of that parable there where it said, "My
sheep know My voice. A stranger they will not follow."
Now, that sheep was borned under the tutorship of this shepherd. He
learns that voice; he will never pay attention to anybody else's voice.
He learns that shepherd's voice. Another shepherd might call, they
might do whatever they want to, but there's some little something about
that shepherd that the sheep recognizes. See, that's the way it is with
God's sheep. Strange voices, they--it just don't sound right; they just
won't go; that's all. And if sheep can be tempted, but when it finds
out that it's the wrong shepherd, it'll turn away.
E-6 And I notice how the sheep
follow the example of the shepherd. Coming down through the streets,
where there's a little narrow streets of streets in the eastern
countries there, were made in the days of chariots, when they had the
chariots that went through the streets and horse riders. And they're
very narrow. Very seldom you find one as wide as them posts there, very
seldom. Sometime maybe, oh, twelve feet wide, the streets. Many of
the--of the...
Like in Oslo, Norway, the streets there is only about eight foot across
in the old city; it's around fifteen hundred years old, and then you
find out they didn't have automobiles in this modern age where they
shuffle and jostle through the broad ways. See, man called them broad
ways.
And then standing on the outer drive in Chicago I thought of that many
time, how that a three and four abreast going each way, the broad ways.
And the elevation of the separation of the streets in the middle...?...
into place. And for several miles a rail will rise up like this to
separate your traffic at different times of the evening and different
times of the day: Broad ways. In them days one of those lanes would've
been a complete highway.
E-7 But seeing this shepherd
come down through the city, it was a--it was alarming. There come a
whole string of sheep following him. Now, the easterners put all their
dainties out on the street; even their meats and everything else lays
on the street and all their fruit and their pro--produce lays right on
the street just like... Here's your store like this; they keep their
stuff back in there, but you buy right off of the side of the walk. And
there's no sidewalk; it's just a street. So everybody walks right in
the street, just right down the street, the cobblestone street.
And here come a shepherd down the street, walking, walking along, and
behind him a string of sheep a city block long. And them sheep walking
right by that produce and things and wouldn't turn right or left, they
kept their eyes on the shepherd, moving right on through. I thought, "O
God, what the shepherd means, not look right or left, not be tempted by
this or that, but walk in the footsteps of the shepherd. They want to
follow the shepherd."
E-8 I noticed one day while we
were in a little British jeep riding around, there was a shepherd had a
whole lot of animals up on the hill there, and he was feeding them.
They were leading them, and taking them places. And in there he had
sheep; in there he had goats; in there he had mules, had camels,
everything. He was feeding them all; they was all grazing. And the
shepherd was watching them. I said, "My, a shepherd here means many
things. Also...?... a shepherd is a grazer." But said, "you know the
strange thing it is, Mr. Branham," he said, "when nighttime comes, you
watch," said, "all those sheep go right straight to the shepherd."
Said, "The mules will stay out in the pasture." And said, "The camels
will stay out in the pasture," but said, "and the goats will stay out
in the pasture." But said, "The sheep all come straight to the shepherd
when it comes nighttime. Why?" Said, "Because the sheep are put up at
night and kept safe."
I--I said, "Mister, don't talk like that; you'll make me start shouting
right in the middle of the road." See? Nighttime's a coming. Many are
grazing on the same thing, but only the sheep will He recognize. See
what I mean? Just the sheep, the borned again. "Many are called; few
are chosen."
Oh, I love Him today, don't you? Let us speak to Him now before we open
His Word.
E-9 Our heavenly Father, we
come to Thee on this sabbath day, raining on the outside, me... We
might call it gloom, hazy rainy weather, but how could the farmer put
in his crops if we didn't have much moisture this spring? There'd be no
froo--food raised; ground would be dry; people would perish.
We realize that this is like experience of a Christian. Sometimes we
have to go through terrible chastisement, chastening of the Lord, many
things to correct us that we'll be fruit bearing Christians. Sometimes
has to prune us, cut off, take away, take out of our hands. We think
sometime, "O God, what are You doing to us?" But He knows what He's
doing. So we pray, Father, that today that You'll prune every one of
us, from the least to the greatest, the pastor. God, we pray that
You'll prune every one of us. Take away all that's unlike You, Father.
Take away the thing that's hindering us from being fruit bearing
Christians. The day's coming when it's going to get dark. And then we
want to go into the sheepfold. We want to be sheep today, Father. We
want to follow exactly in the footsteps of the Shepherd. He gave us as
example, said, "I come not to do My will, but the will of Him that sent
Me." May that be our motive today, God, to do the will of God Who has
saved us.
E-10 Bless the church today and the Sunday schools throughout the entire world. And remember us, Lord, this little spot here in Owensboro today, that You'll pour out Your blessings upon us, for we're needy and hungry and thirsting for righteousness. Thy promise is, "It shall be filled." In Jesus' Name we pray. Amen.
E-11 In these services a
visiting with Brother Rogers, which is always a great privilege to come
and to meet with Brother Rogers, and you dear saintly people here, and
other churches through Owensboro and the cities around about. I've
learned this: that no matter if he's Chinese, Japan, Korean, German,
whatever he is as long as he's a brother or she's a sister, there's not
a bit of difference in them. They're just all sheep of the same fold.
Watching it through the different nations throughout the world. As
communist... You get into a communistic country, where I've had to be,
I've had to have people with rifles to keep the crowds back, and I've
had to have people that were soldiers that I had to duck my head down
and mill around me to keep from getting shot till they get me out into
somewhere into the darkness where they couldn't see to shoot me at, and
things like that, preaching the Gospel, bringing good tidings of great
joy of the Lord Jesus Christ. And then it's--it's marvelous to know
that Jesus, in the midst of all of that is just as sweet, and good,
dear. He's just... There's nothing alarming about it, just taking a
message.
And today it's our privilege to be here with you and at the sports
center this afternoon, or this evening, rather, of the service. We pray
that you'll all find a place. If your own church is not having service,
why, be out to visit with us. And we'd be glad to do all that we can to
help you to make burdens a little lighter, make the community a little
better place to do right, a little easier, and a harder place to do
wrong. That's what the--the meetings are intended.
E-12 Now today, as we're just going to speak a little. I have a--a very bad voice, and--and I--I got a vision in my heart. And I thought this morning at Sunday school, just before the--the coming forth of the preaching this afternoon... And if God willing today, this afternoon, I want to speak on a very, or this evening, rather, a very outstanding Scripture concerning the time that we're living. And I believe by God's help, the subject, I probably will approach it from a different way then... The first, one of the first messages that I preached after the great visitation of the Holy Spirit a few weeks ago... And I thought being that we were together this morning, just as a little group of Christians here, that we would talk just heart to heart with one another awhile. And I know that down in every man's heart there's something that yearns to see the supernatural.
E-13 Here not long ago, I was setting in California in a meeting, wearing a hair piece on top of my head, and wearing a pair of dark glasses, just to listen at a brother's theology. 'Cause they'd recognize me if it wasn't. I set with people right next to me; they didn't even know me. Just setting there, just see, looking around, even hear them talk about me. They didn't know it was me, just set there. And I happened to be setting by a man with his collar turned around. There was a minister come to the platform, and the man's one of my converts to Divine healing. But he--he'd preach awhile, then he'd go back and a valet would change his clothes when he'd get a little sweaty, and come back out again on the platform. And this great man setting there shaking his head, and looked over to me, and said, "Does that act like a servant of Christ?"
E-14 I said, "I am not the
judge." I said... He said... "Well," I said, "I think his message is
wonderful."
He said, "Are you a Christian?"
I said, "Yes, sir, I am."
And he said... "Well," he said, "do you think a servant of Christ
should just put on a whole lot like that, and dress like that, and act
like that, and..."
And I said, "Well, you see, for my opinion, God has people in different
categories to catch people that live in different categories."
He was talking about, said, "Why, the man has two El Dorado's every
year."
I said, "I'm very thankful that God's that good to him." See? And...
but he looked down at me kinda strange, and he said, "Are you a
Christian?"
I said, "I'm a minister."
He said, "My name is so-and-so."
And I said, "My name is Branham."
He said, "You wouldn't happen to be the Branham that prays for the
sick?"
I said, "Yes, sir."
"Oh," he said, "I see."
E-15 And he could see why I was
taking up for this other brother. And he said, "Mr. Branham," he said,
"aren't you a Baptist?"
I said, "I was. Yes, sir."
He said, "I want to ask you something." He said, "I am a certain doctor
of theology in a certain church, well, a--a Presbyterian." And he said,
"You know what? On this west coast here," he said, "we Presbyterian
people had the entire coast sewed down." Said, "We had the biggest
churches and the finest congregations of any churches on the west
coast." And said, "You know what broke us up?"
I said, "No, sir."
He said, "That cult Christian Science come in and broke up our church."
And said, "Now this Pentecostal group's coming in and breaking up
Christian Science and everything."
I said, "Uh-huh." I said, "Doctor, do you know hungry children will eat
from a garbage can if they're hungry?"
He said, "Well, I guess that's right."
I said, "If you Presbyterians, as you said you were, if you would've
stayed with the Word of God and give the children the bread of Life,
that cult would've never broke them up." I said, "You just let down;
that's all." And I said, "People are still people and they're--every
man is trying to look beyond the curtain. He's trying to see where he
come from and where he went to. And if the Church of the living God
won't produce it, then the devil will rise up some cults to give them
some false things." I said, "Therefore you ought to stayed with the
Word of God; they'd all been Presbyterians." And that's right truly.
And that's the way I think, generally the feeling of people are.
E-16 Now, I want to read a
little text of Scripture here, and maybe the Lord will add His
blessings to it. And I'll lay my watch out, because I know your Sunday
school classes will be adjourning pretty soon and we have some after
service. And I thought I'd just talk to you just--just heart to heart a
little bit this morning in the Sunday school lesson. And we find this
just across the page from where I preached last night from II Kings;
this is II Kings the 5th now. Listen at the 4th verse.
And it was so, when
Elijah the man of God... heard that the king of Israel had rent his
clothes... he sent unto the king, and said, Where you rent your
clothes?... come to me and... know there is a prophet in Israel.
E-17 Now, the thing we want to
talk on this morning for a little while, is the supernatural. We're all
hungry for supernatural. You Methodist brethren are hungry for
supernatural. I got a Methodist preacher with me that's hungering and
thirsting for the supernatural. You Baptist are hungering and thirsting
for supernatural. All of them are. Now, surely if God is still God,
He's still supernatural. Don't you believe that? He's got to be.
Now, we are trying to place God in some prehistoric, or some historical
God, but what good does a historical God do today? What benefit is a
God of Elijah to a man today if He isn't the same God? What are you
learning about Him in the seminary? Well, and if He was some historical
fact and not the same today, you'd be better to learn agriculture or
something, something that would help somebody. Is that right? You'd be
better off if you learned to... your children to be an architect
instead of a minister if He's a historical God and not the same today.
What good does the God of Moses do [Blank.spot.on.tape--Ed.] if He isn't the same God
today? Just reason that in your minds now. We are so in--so always
concerned about our experiences.
E-18 A little lady told me last
night, which is in our midst... [Blank.spot.on.tape--Ed.] A preacher of a certain
great denomination of church... And I asked her, did her father ever
pastor so-and-so? And she said, "Brother Branham, my father only had
a--a grammar school education; therefore, they would not permit him in
bigger churches, because his education was too poorly."
Perhaps a fine Spirit filled man, but the organization would not
promote him, no matter how Spirit filled he was, because of a
inadequate education. There they missed God. Peter couldn't even sign
his own name, and he'd had the keys to the Kingdom of God given to him
by Jesus Christ.
We're looking to education. Education's fine, but that's taught in
school houses. The church is the place to know of God and learn of God,
and in the supernatural. And God is supernatural and the same
yesterday, today, and forever.
E-19 Now, we want to--to see and place this before our--our audience that--that God still is the same that He ever was. The people gets away from God, but God remains the same. His--His nature, and His power, and His desire is always the same through every generation. It never changes. It's always the same. It's the people that gets away from God and not God from the people. They lose their faith. God covers all space, all everywhere. He's omnipresent. So He's everywhere, and He's always has been everywhere, and He always will be everywhere.
E-20 But it's the attitude of
the people that brings the results. That's the reason at Pentecost they
had to go to an upper room and pray until the Holy Ghost came, 'cause
they got in one place and one accord. It's the atmosphere what brings
the results. You believe that? Let every man and woman in this building
this morning, boy or girl, get everything from their minds but the Lord
Jesus, and believe that He's standing present right now, and you'll see
something happening that'll cause headlines in newspaper in the
morning. That's right. It's atmosphere.
I don't believe in joking from the pulpit, because the pulpit's no
place to joke. It's a sacred place. I'm quoting something, just to--for
this here. Mr. Bosworth, very good sense of humor, and he said,
"Brother Branham, to prove that it's atmosphere," said, "you could take
a hen egg and put it on a--under a puppy and tie him down and it would
hatch a chicken." See? It's the warmth of the puppy's body that would
hatch the egg. It don't have to be under the hen; it can be under the
puppy. It could be in a incubator. It's the atmosphere.
And it's the atmosphere that brings the miraculous, and wonders, and
powers of God among the people. It's the atmosphere of the people. And
when people get to a place they're reasoning, and wondering, and
stewing, and thinking, and all tore up, and don't know where they do
stand, half of them not even Scripturally taught, how can you expect
the atmosphere to be right? You can't do it; it won't be right. It's
got to be in one accord, one place, and set around with one motive, one
thing, then you're going to see something happen.
E-21 It don't only work that, but if you'd look at it in the scientific world. Say you're all a whole bunch of salesmen and you're going to sell Chevrolets, or Pontiacs, or some kind of a car. And one in his heart really thinks the Studebakers are better and so forth like that. Get us all in here and saying the Buick is best, and the other one some other car, get us together like that, you could never have the right kind of a meeting. Taking in the devil's work...
E-22 Go over and... Say we're
going to a dance. One man standing up and saying, "Well now..." He--he
don't know about whether he wants to dance or not. And this girl over,
and she this, that... And the music playing, "Nearer, My God, To Thee,"
huh, what an atmosphere for a dance. Well, that's not any different
than what a lot of atmospheres... you go into church for a service of
God, just that contrary. Right.
The only thing to bring the right atmosphere then for the dance is to
put on your old music that makes dances, and everybody get thinking
what a good time they're going to have dancing and so forth, and
they'll be having a big whoop-uping time. Put the right kind of a music
on the piano, the organ, and everybody in the atmosphere that Jesus
Christ is there and going to meet everything that they have need of,
something will go to taking place: atmosphere. But that's the hardest
thing there is to do. And that is to get people in that atmosphere, the
atmosphere of worship, the atmosphere of believing.
E-23 And that's the reason sometimes a Divine life that's been called and set aside has become a fanatic, or crazy, or--or a mystic, or something to the eyes of the general public is because you're considered a--a--a--a, I'd say a neurotic, or a insane person, is because that you have changed your dwelling place and got into a different atmosphere. And your own motive, your one thoughts is to stay in that atmosphere. Any person that ever come into that atmosphere one time will never be satisfied nowhere else. And that's why I believe that we should have our churches under control by the Holy Ghost, that men and women in their work and wherever they should be, should continually desire, and they will, if they've ever once come into that atmosphere.
E-24 Now, being that I'm speaking in the Assembly of God church amongst Pentecostal people... Now, I've learned to love the Pentecostal people; they're my brothers and sisters. But many times defining our own ranks of Pentecost, that sometimes our atmosphere becomes an emotion instead of a worship. And that soon dies out, and the members become one thing and another. But if we could ever get a group of people together where was genuine Holy Spirit atmosphere, a sacredness and sincerity and worship, and men and women setting in there are God conscious, and know that the great omnipotence of God is present, ready to do all things without one shadow of doubt, it'll even have an effect upon the unbelievers that's setting in this evening. You can never come into that atmosphere without something happening.
E-25 I was preaching not long ago, the tape recorders here... The boys was with me, they took a sermon on the "Hidden Life Of Christ," how to get into Christ and how that some people has ups-and-downs, they can't... It's a place you have to find. The outer courts produced manna, sure. Many people are living right in that manna; they eat in that manna; but they don't live the right kind of a life. They're up-and-down; they have ins-and-outs and bad days and good days. But you've met people that absolutely no matter what the weather was, or what the conditions was, they're on the housetop all the time. He's found that secret. He's found an atmosphere to live in.
E-26 In the Old Testament how
that the congregation was fed from bread out of heaven. They lived in
three different atmospheres. In the courts, in there the manna fell,
and the Israelites eat manna. He eat the same manna they did at every
other place, same manna. But remember that inside the courts in the
ark, was a place fixed where they--the manna never did get old.
Otherwise it got old. It wouldn't last till nine o'clock in the
morning. They'd grind it up into meal and make some cakes out of it and
eat it. And they'd find out before the sun went down they were hungry
if they didn't gather enough.
And that's what's the matter with the people today; they got the
campground cramps. They go to a revival and have a great time. The
first thing you know a little after that, before another revival could
come along, they're back in the world again.
E-27 A certain man wrote an
article about me not long ago, which is perfectly all right; I love
him. I don't say that to be a hypocrite; I say it because it's the
truth. John Church, you Nazarene people's man... He said... He wrote
against Divine healing. He said, "One of their key men, Mr. Branham,"
said, "I've never met the man in my life." And to think of a sensible
man writing an article about a person he had never spoke to in his
life. That shows there's something wrong. Our law says, "How can we
judge a man without we hear him first."
He said, "I don't know the man, never heard--never seen him in my life.
But a--a man come to me and told me that he was setting... He wanted me
to pray for him, that he'd be healed of a prostate trouble. And he
said, 'I was healed once.' And said... He told me the story. He said,
"I was setting in a meeting,' and said, 'way back in a balcony.' And
said, 'It was Mr. Branham's meeting.' And said, 'All at once I begin to
feel a strange feeling come over me.' And said, 'Then the man turned
around from where he was preaching and said, 'The man setting up there
is so and so, a certain man from a certain place. And said he's praying
that he will be healed of a prostate trouble.' And said, 'If he will
only accept it and believe it now, he can go home and be well.' He
said, 'Something struck me; I never felt anything like it in my life.'
He said, 'And for a solid year my prostate never bothered me, and it
come on me again.'"
Mr. Church said, "Then don't you see that shows that Mr. Branham is
false. If God healed a man, He'd heal him for life." I thought, "Mr.
Church, how many times have you come up on the Silver Hills Campground
and get all those Nazarenes sanctified this year, and next year you
sanctify another bunch of them. Maybe they didn't have it to begin
with, then God wouldn't be real." See?
E-28 Divine healing, and
sanctification, and the powers of God is as long as your faith lasts in
it. When your faith fails, then your experience is gone. It's based
that way simply upon the finished works of Christ at Calvary. You're
sanctified as long as your testimony's right, as long as you live a
sanctified life, and believe that God sanctified you; you're
sanctified, counting it all to His grace and His merits. And as long as
you've accept healing and believe your healing and--and go on believing
it like that, you'll be healed as long as you believe it. And you start
doubting it...
And you take a--a man setting here this morning that's not a bit sick,
and let him begin to get in his heart, believing he is sick, they'll
pack him out of the building. As your faith is, so be it unto you.
That's not Christian Science. I'm not meaning mind over matter. But you
see, the thing of it is, it's the atmosphere that you live in.
E-29 Now, this man that we're
going to speak of for just a few moments, then I want to give you a
testimony... This man Elijah, the great prophet, was a man who lived in
that constant atmosphere. He was a called man of Nazarite birth. "All
gifts and callings are without repentance." It's nothing. You can't
make one hair black or white; you can't add one cubic to your stature.
We only have carnal impersonations when we try to impersonate something
that God hasn't made us. If we try to do something that God hasn't
called us to do, we'll be a total failure doing it. If man would try to
make himself woman, woman man, how would you do it?
I met that woman that they supposed to have a surgical test and be made
a man, made a woman whatever it was, in Italy, in Rome. There she was,
a disgrace to being a woman, drunk as she could be, walking up-and-down
the streets and, and, oh, a horriblest sight you ever seen.
E-30 Notice, you can't make
yourself anything different from what God intended you to be. Anything
else is an impersonation. Therefore if your conversion is only because
you're trying to hide behind something, or trying to make yourself a
better person, you're only playing the part of a hypocrite. Until
Christ has actually come to your life, and changed you, and brought you
into an atmosphere, that's the difference of it. That's the reason we
go through so many different forms and saying they have to do this.
Jesus said, "He that heareth My Word, and believeth on Him that sent
Me, has Everlasting Life."
Not a make-believe, it's absolutely something that's happened, a
conversion of the heart that's changed you and brought you into another
realm. Men misunderstood, Christians, women, men, boys, and girls, that
misunderstood who lived in those places, because it's contrary to the
natural run of life among people of the world. And I'm sure we all want
to live in that atmosphere.
E-31 Look, the people who eat
the manna out here on the ground was eating the same manna that the
high priest eat in under the Shekinah Glory. But this manna withered
away out on the ground, but that in the hidden place never did wither
away. It lasted through the spans of years. And a man who walked in
there, when the high priest went in beyond that veil, that veil that
separated the holiest from the holiest of holies, when he walked in
there, the veil dropped behind him, that man, he... It was even sound
proof. He didn't... He was shut off from all the world and the
surroundings. He knowed nothing in there but the living in the Presence
of God.
And a man or woman that ever walked into that Shekinah Glory of God,
the whole world's shut off behind him. No matter what the devil says,
you don't pay any attention to it. And He's living in a different
atmosphere. He lived in there where they put Aaron's rod. And it was
nothing but an old dead stick off of an olive tree. But once laid in
the Presence of God, it yielded what it was supposed to be in the
beginning. In one night's time it budded, blossoms, and brought almonds.
E-32 That's the same way that an
unbeliever or a sinner is ever laid in the Presence of Almighty God
under the influence of the Holy Spirit, he becomes a new creature right
then. His life becomes fruitful, fresh; life comes in, and he yields
what he was supposed to be, a son of God. He was took off of the tree,
so was that olive branch. He was took off of the tree, but sinners
and--and lukewarm church members become dry sticks with some kind of a
memory that some time there was a supernatural God of the past, that
had life, and way back there.
But if you believe and lay in His Presence it'll produce the same thing
to you. You will realize that you were born sons and daughters of God
and will yield the fruit of the Spirit. But you can't do it out there
on the courts; you got to do it in here, on the inside, hid away.
E-33 The man out in the courts,
he walked by daylight. Some days it was like this, raining. Other days
if was sun would shine, and the nighttime would be dark and stormy. He
had his ups-and-downs. That's the way you see people. "Oh," they say,
"we're eating the good manna of God." That's right. But where are they
living? They're living out there, eating it in a atmosphere that they
should not eat it in.
The next man, he had another light, that one at the altar. It was lit
by seven golden candlesticks, in little lamps. And sometimes them lamps
burnt low, and they smoked up the chimneys, and you know how a lamp
does, smokes and goes out. And a man who comes to the place where he
comes into the church, out of the courts, out of a just a lukewarm
church member, and comes up to live a pretty good life in Christ, he's
separate and things from the... But he's still living under lights that
will get dim, and smoked up, and artificial light. But when he once
walked in behind that holiest of holies, walked into the Presence of
God, and the veil falls behind him, there's a pot of manna there he can
eat every day, every hour of the week. There's where he's living in the
Shekinah Glory, wherein the interlocked wings of the Cherubim, the
great Pillar of Fire, and the Shekinah, rested there. And he's living
under there; he can't be nothing but a real genuine Christian any time:
Atmosphere.
E-34 Man and women who live in
there are misunderstood. You see it? They become peculiar. They don't
hear the things of the world, or if they do they don't pay attention to
them. They just move on. God never put that in there for nothing. God
never come for just any haphazard way. Prayer is not a--a perhaps.
Prayer is a sincere thing. Prayer is talking to God. Prayer is not get
down, shut your eyes, and thinking about your washing or your work
you're doing, say, "Lord, help me and John, and heal Miss Jones and so
forth." That's not prayer. That's repeating some words. But prayer is
to come into an atmosphere where you realize that you're in the
Presence of God and you're moving to then in the deepest of sincerity.
First you say a little worship, "O Jehovah, how I love You." You see
it? Then after the worship of prayer, then you come with a sincere
heart asking.
"If ye abide in Me," not go out from behind the curtains in the world
today and run around and try to get back in the curtains tonight. "If
ye abide in Me, My words abide in you..." Otherwise, if you're like
Aaron's rod that's pulled up to the Shekinah Glory by the golden pot of
manna where you can eat it any time... And your soul is refreshed and
blooming and yielding. Abiding. "If ye abide in Me, My words abide in
you, then ask what you will, it'll be given to you."
E-35 You see the failures of the
church, the Pentecostal church, the Methodists, the Baptists, and all?
It's a failing to that abiding grace of God. Tonight you'll shout and
clap your hands, and dance in the aisles, speak in tongues. That's
gifts. Gifts is no good unless you're abiding in the Shekinah Glory.
See?
Those things are fine. I have nothing to say against them; they're of
God. Shouting and blessing God is wonderful. Speaking in tongues, or
translation of tongues, or I mean interpretation of tongues, it's the
same, but... And all these other things, gifts of healing, prophecies,
and all these things are marvelous, but they're no good, they're not
fruitful, they can't yield the right, unless you're living in the
Presence of the Shekinah, the atmosphere around you is godly.
That's the reason that men and women are not permitted to these things,
because you'd go out here and call a blessing over something God had
cursed or--or curse something God had blessed. It's a abiding Presence
to know the will of God. Then don't look what the world's going to say
about you. It's what God thinks about you. Then you're living in His
Presence.
E-36 In the days of this
prophecy, or prophet, rather... God has never been without a voice or a
mouthpiece somewhere on the earth. And Elijah was His mouthpiece. And
as far as I know, during the time of the backslidings of Israel... They
always got cold and formal and backslid. Because it goes to show
friends, that here we have no continuing city, but we're seeking one to
come.
Not long ago I stood and looked. I used to be a pugilist as you know,
fight. I won fifteen professional fights (not bragging, I'm ashamed of
it.), but fifteen professional fights without losing a one, nine of
them knockouts. And I had my picture there, when I was in my very best,
muscles over me and black shaggy hair hanging around my neck. And I
looked and I thought... My little girl come in and seen my picture
setting in the room; she said, "Daddy, you don't look like you used
to." Sure not.
For in here we have no continuing city; this mortal body is fading
away. Where I used to be strong, old age, fat begins to slip in. I once
remember of a great tree that I used to stand by and its great stately
branches I said it'll live forever. And today it's a snag.
E-37 I stood not long ago in
Rome, where once ruled the world. And there, that great city has now
become nothing, but you'd have to dig thirty feet under the earth to
find the ruins of it, now one of the weakest, degraded nations in the
world. They're not even self supporting.
I stood in Athens, Greece, where another great empire once stood, and
there's not even hardly a symbol of that empire left. And I stood in
Cairo, Egypt, where Egypt once knowed and ruled the world and chair of
the Pharaohs, and there's nothing left but the Sphinx, and a few of the
pyramids is standing as relics of a once great worldwide empire.
Brother and sister, our great America and our great economy that we
have is rottening under the foundations, and someday, I see it in the
making right now, she'll lay in the ruins. And you young men today, you
young women, with the beauty of youth, the blush of the young cheek,
the folly of the young heart, but one day will mold yonder in a
graveyard somewhere. Why? Because all mortal has to give a way to
immortality. Every nation has to fall, because there's coming a nation
that'll not be ruled by men, but by Christ. These things fall.
E-38 Israel fell. And it
falls... And just before it falls, this great ten--great prophet raised
which was a fanatic among the people. But he lived in an atmosphere
that he was constantly in the Presence of God. And he served God away
to himself, almost like an isolationist. And I can imagine the people
talking about him. I can imagine them saying, "You believe that story
about the birds feeding him up there? You believe all these different
things?" In the days of Noah, "You believe the rain story, how it's
going to come water down, out of that fanatic?" But he lived under the
atmospheres of God and not of men.
And then when it come time, there was a... The Syrians came over and
took a little girl over into their nation. And then the great chief
captain of the army, the Bible said he was a mighty man, but he was a
leper.
E-39 Out in these--this world today, right here in Owensboro, Kentucky, there's men of great influence in your city here. I do not know them, but a city of this size could not yield hardly enough to be a modern Sodom without having men of influence. But it depends on where they let this influence dwell at, what kind of a life it produces. If it's under politics... Which I can't say nothing about them; we need politics and so forth. But whatever he is, if he lets hisself or this influence lay in the right atmosphere... He ought to lay in the Presence of God.
E-40 Notice, this Naaman was a great fellow, but he was a leper. There's so many people today, even I'm sad to say, that even in the pulpit, that's great men, but listens to man's theology instead of staying in the Presence of God, and still a leper, "Having a form of godliness, but denying the power thereof." Influential speakers, forceful, but still never knows what it is to be borned again to--or to believe in the supernatural, and cannot understand it, except they come into the Kingdom of God... He will explain it away through reasonings every time. Why, he's never lived in this atmosphere. But a man ever comes in there he has to become a son and daughter of God, then his nature is like God. He believes the supernatural.
E-41 So they had a little girl
there. Now, I want to show you the force of a testimony of a child who
lived in a nation, or perhaps a family, who was under the influence of
God. She loved her master and her mistress. So when she seen Naaman,
probably a good hearted, good natured man... As far as we know,
according to history, Elijah had never healed a man with leprosy.
There'd never been a leper case healed in his day.
But the little girl, being raised and brought up under the influence
over in Israel, yet an alien, she was conducting herself as a believer.
And that's the way we should do all the time, is conduct ourselves, no
matter what our position is, conduct ourselves as believers, ready at
all times to give an answer for the hope that lieth within you. You see
it?
E-42 Here some time ago, down in
the south, the Germans, or the Dutch brought over, the Dutch colonies,
brought over to America Negroes out of Africa and sold them in the
southern states for slaves. And they become personal property to the
slave owner. And they worked at the toils of the day, and their scars
over them from whips and sometimes unkind masters. And they were
burdened and away from home. Many times they wouldn't want to work, and
they would make them and force them to work.
And in a certain plantation there was a great owner who owned many
hundred slaves, two or three hundred slaves on this great plantation.
He'd buy and swap slaves. And one day a buyer came by. He said, "I
would like to buy from you that certain slave." Said, "I've watched him
in his conduct." Said, "He walks straight; you never have to whip him."
Said, "He's always willing and standing ready to do anything." He said,
"He seems to be such a gallant person." Said, "Perhaps you've made him
the boss over the rest of them."
He said, "No, he's just a slave."
Said, "Maybe you feed him a little better and what makes him act
different."
Said, "No, he eats with the rest of them."
Said, "What makes him act different?" Here it is brethren.
Said, "No, I wondered myself what made him always with his chin up,
chest out, ready anytime, never droopy, never mopey. Then I learned
that he is the son of the king of the tribe. Though he's an alien,
though he's away from home, still he conducts himself, knowing this,
that he's the son of the king. He keeps the morale of the rest of them
high, for he knows he's a son."
E-43 How much that ought to be to the Christian Church this morning, and what a challenge. No matter what other men do and what those who profess Christianity does, we must walk as sons and daughters of the King. Our morale should be wonderful. We should never act as the world or live with the world. We should keep our courage high, knowing this, that we are aliens. We don't care about the world and what they think. We are aliens, pilgrims, and strangers. But someday we're going home. But at this time we're pilgrims.
E-44 This little lady was that
type. And she said to her mistress; she said, "I would God, that my
lord Naaman was over in my country, for we have a prophet over there
that could heal him of his leprosy." Oh, my, how God used that child.
How did she know? The same thing I was talking on last night:
inspiration from the very atmosphere.
Now, notice. That child under inspiration was led to say those words.
We don't know of Elijah ever healing anyone else and maybe no one else,
no matter how many he prayed for. But she said, "I would to God that my
lord was over with my country, for in my country we have a prophet."
Oh, if we could say that about our churches today. I would to God that
you could come under the influence that I live under and my church
lives under, for we believe that God is a Healer. We believe that God
is a Saviour. We believe that God gives the Holy Spirit. And I would to
God that you lived in my country.
E-45 Notice quickly, when they
entered into a place like that where the supernatural is introduced,
Naaman at once sent to his king. And he wrote a letter over to the
other king; he said, "Surely, now if there's a great thing like that
going on over there in that country, the king should know about it. If
there's a prophet in the land the king would know about it." Sure, the
higher-ups should know about it. See, that's still the carnal mind.
The little girl never said a word about the king; she spoke about the
prophet. Amen. Oh, I hope you see it. My, she spoke of the prophet.
Maybe she'd never seen a case of leprosy healed, but she knowed where
someone lived under that atmosphere of the supernatural. Said, "If
you'll go over there, something will take place."
E-46 But here goes the king on a
roundabout way, or Naaman, going to the king. And today you seek... You
say, "I belong to the church." Oh, my. That has nothing to do with the
atmosphere, not a thing.
Notice, and he brings the letter over to the King of Israel. And looks
like today, if there was a prophet in the land, if there was healing in
the land, that the ups-and-ups would know it. God doesn't always deal
with the up-and-up. We are an individual kingdom.
E-47 Speaking to someone the
other day about polygamy. I said the nation in a whole would be better
off if it practiced polygamy. It would. We're the highest rated nation
in the world with divorces, marrying and intermarrying, marrying and
intermarrying. Because we try to make the men of the world outside
coincide with Christian doctrine, and you can't put the nature of a
lamb in a pig. Polygamy would be better off for him. You may not
believe it but God would look at polygamy and excuse it a lot quicker
than what He would...
Now, remember, don't you say that I believe in polygamy; I don't.
I...?...what God said... Moses said that... The Pharisee said to Jesus,
said, "Why did Moses suffer a writing of divorcement?"
Said, "He did it because the hardness of your heart." Right. But it
wasn't so from the beginning, never will be. God did it because of the
hardness of their heart.
But in the nations where they have polygamy the divorce courts are at
ebb, low. But in here where we're trying to make and govern this
country as a nation, because being a Christian nation, but the name of
Christian nation doesn't make it a Christian nation. And you cannot
govern the world by the rules of God. You can't. I have no--nothing
against a sinner drinking. I have nothing against a sinner committing
adultery, nothing against the sinner doing this. But what I'm talking
about is these people who are supposed to be Christians and then doing
that.
If a pig wants to stick his snout in the manure pile and eat all day,
that's his business, 'cause he's a pig to begin with. But the lamb
doesn't do that. The sinner, he's a pig to begin with. But then when
you try to make a lamb out of a pig, you have to have a conversion and
he has to come into a different atmosphere. And when he comes into the
atmosphere his desires will change and his nature will change. That's
the way it is today.
E-48 So he goes to the king and
has a letter. This letter to him. "I just don't like it." Now at the
Baptist church the people say, "Anybody want to come in by profession,
or bring your letter, or the change of a letter, remove a letter..."
pack it from one church to the other. Just about as much influence in
it as there is in this king Naaman taking this King of Israel his
letter. What's that got to do with God?
God isn't going to come to the church and look up your letter. He's got
a Book in heaven called the Book of Life. And if your name's not on
this Book of Life, you're lost if you got a letter in every church in
the world. That's right. And your name will never be written there
unless you come into that atmosphere, living and loving with God. God
is a loving God. He wants to be loved. You can't be cold, cruel, and
indifferent and ever get anywhere with God. You got to be loving and
kind.
E-49 Notice. And this little
lady, she had told him to go to the prophet, but instead of the
prophet, he went over to the king. And the king didn't know nothing
about Divine healing; he didn't know anything about certain, certain
thing. Why, he didn't know that there was a prophet in the land that
could perform miracles. He didn't know nothing about. Though he was
supposed to be an Israelite, circumcised, but you see his atmosphere
wasn't like Elijah's atmosphere.
And when he got this letter, he reached and got his garments and tore
them up, said, "Am I God to make men alive or to kill?" He said, "I
want all of you (his cabinet), I want all of you to take notice. This
man's picking a quarrel with me." You see it?
See, the world, you know, it tears them up. See, he didn't live
under... Yet he was a professed Israelite. But he thought the days of
miracles was past. Oh, thank God, there was an old prophet way back
there in the wilderness who lived with God under a different
atmosphere. He heard the king tore his clothes up. He said, "Why did
you tear your clothes up?" Said, "Why didn't you send him out here to
me?" He didn't know whether there was a prophet in Israel or not. The
king didn't know.
E-50 There's many people today
that doesn't know that Jesus Christ is still alive. They don't know
that He still rules and reigns. They don't know that the Blood at
Calvary for the--for the all sufficient... See, that it even purchased
there at the cross for your transgressions and for your healings. They
don't know that that's real today. We need some more little maids to go
around and testify of these things. Don't you think so? Get in the
atmosphere of it.
It's not afraid what the world says, because while they're talking with
the world they're still in another atmosphere. You're talking to the
sinner but you're not in his atmosphere. And you're in such a glorious
and shrouded in, then Shekinah Glory all around you, and the veils of
the world hid. You can talk to the worldly women, or the worldly men,
or whoever it is and still live in that Shekinah Glory telling them of
a loving God that's raised from the dead.
E-51 A few weeks ago I was in
Karlsruhe, Germany. The church down there which is a some Zwingli, not
a Lutheran, but they had... I went in. Billy Graham was there one night
in Zurich, and I went in the next day. And my advertisement and Billy
Graham's was setting together. Billy Graham has a place in my heart as
a true servant of God. He preaches repentance, and he's doing a very
fine job at it. God is using him; we know that.
And he was--had a meeting there, and that day I didn't get to the
meeting, though I had an invitation to come set in the box. But I was
so tired and worn from a long flight around the country for several
thousands of miles in the plane, till I was wore out. And I went into
the room, and I went in to lie down, and I--I went to sleep and it was
too late. So I reached over and turned the radio on, and I heard him
preaching through the translator.
E-52 And the next morning when the newspapers come, I seen what a raking they give Billy Graham. The church denied, the main body of church, they ever invited such a person to their nation. And they said that he put a manicure in his hair, what is, or--or waved it, you know. What is it you call it? A permanent it is. Permanented...?... in his hair. And they said when he come to the platform to preach, he looked like he was going to a bandbox instead of a servant of God going... Said, not a wrinkle in his clothes. And they said that when he was preaching that he screamed and waved his arms like a fantastic soap salesman from America, and said his perfume was so great that you could smell him ten feet away. He preached on the Supreme Deity of the Lord Jesus Christ. And I knew what I was in for then, 'cause I had ten days there.
E-53 See, the church in Zurich
and Switzerland and Germany does not believe that Jesus is the Son of
God. They say He's the son of Joseph called the Son of God. That knocks
the very foundation from under Christianity. He was a virgin born Son
of the living God. And Billy Graham never held any strings; he preached
it that way. Yes, sir. And I knew I'd follow right up behind him.
And in there God gave us in that ungodly place, another morning, you'd
think the millennium had struck there, the chimes and bells on the
churches, and yet, they called Billy Graham a soap salesman and me a
soothsayer. You can know what kind of an atmosphere they're living in.
E-54 John went forth preaching
repentance, laying the axe to the root of the tree. He did no miracles.
Jesus come behind him, not preaching, but healing the sick and
performing miracles. And they said if they'd call him who come, John,
said he had a devil because he didn't eat and drink, and the Son of man
a gluttonous and a friend of sinners... Wisdom is justified of her
children.
And today to see in their own country Jesus Christ coming forth as
John, as a prophet like John, Billy Graham preaching repentance, and
then come back around in old fashion campaigns a heal the sick, and
prophecy, and all the different signs and wonders, it's still the same
ungodly Pharisee spirit that lived right yonder in a church atmosphere
instead of under the Shekinah Glory. Amen. God forgive me if I say
something wrong. You see what I mean? They don't believe.
E-55 We moved up on into
Karlsruhe, after having fifty thousand of those cold formal people
kneel at an altar, and give their heart to God, and receive the Holy
Ghost. Moved on up into Karlsruhe and the church sent word up there
right quick, "Don't let him come up there. (See?) Don't permit it." And
they couldn't find any stadiums and things, so the men got together and
built a place and covered several acres of ground and spread canvas
over it like a big cathedral, and thousands times thousands poured in
there the first night. 'Cause... They counted as many as a hundred and
eighty and two hundred buses every night from Germany, and from
Belgium, and all around coming into the Zurich meeting. And then we
were run up there, quickly, they said... Dr. Guggenbuhl my
representative there, went up there and they said, "No, the police said
he cannot come."
Said, "You had Billy Graham, what about him?"
"We have orders not to receive him from the church."
And church controls state to if you under--in Zurich and Switzerland,
or Germany, either one. Church and state's together, and the church is
over the state, and church and state united. So we couldn't do it. Dr.
Guggenbuhl and went out and he said, "God, it can't be so. You led
Brother Branham up here, and he wouldn't have come 'less You led him;
so there's got to be something happen, God."
And I was off resting, I said, "Yes, the Lord speaks to me to go to
Germany."
He said, "God, something's wrong."
E-56 And seemed like living in
that atmosphere, not a vision, not a voice, but something down in his
soul said, "This is American zone; go down to the American
headquarters. And he went in there to the Major, and the Major... He
went in and said, "Major, I'm Dr. Guggenbuhl from Zurich, Switzerland,"
which is an attorney which has nationwide publicity and--and loyalty to
the nation. He said, "And we have a brother from America comes over
here to preach for us." And said, "We have built a great cathedral out
here for him." And said, "Up at Hamburg we was going to have it in the
stadium, but weather's too rainy, and we had to put this place up here
Karlsruhe (which means 'Karl's rest')." And he said, "We--we have
brought him over here now, and he feels that he should come here, and
the church has denied us the privilege of letting our brother come."
Said, "They had Billy Graham up here." and said, "They let him come.
Now, what's wrong with our brother coming?"
He said, "Well, I think if they let Mr. Graham come, they ought to let
your brother come." And 'course that's American controlled, you know.
So he said, "Well, I'll tell you," said, "they won't let him come."
E-57 Said, "What do they have
against your--your preacher for coming?" Said, "What do they... Why
they don't want him to come?"
He said, "Kind sir," said, "here's the reason." He said, "because that
our brother prays for the sick and gets the results, and they're
against the supernatural of God."
He said, "What's your brother's name?"
Said, "Brother Branham."
He said, "Brother Branham," He said, "he prayed for my mother, and she
was taken from a wheelchair in Virginia." Said, "Tell him it's open,
come on. Not only that, but the army camp will turn loose and we'll
come."
Sure, God's still on the throne. when you feel your leading, move to
it; get in the atmosphere and follow the way that moves. If it goes
east or west, move. The first night a bunch of communists got on the
outside of the place, and they was rioting in these bushes with guns to
shoot me, they said. When we went out, German soldiers pledging their
loyalty, come around and held their arms over me, and around--around
me, till I got in the car. One almost got my son Billy before he got to
the car, a fanatic.
E-58 And the next night standing
in the building there where the Holy Spirit moving, I couldn't even
call the German names to the people in the audience, had to spell it
out and tell them. They seen me working. There set a medium, setting
over there with his eye cast on me. He said, "I'll come down" and said,
"I'll make him to know." He told them that day; he said, "I'll call a
storm out of the skies," and he said, "I'll cause it to tear that place
down." And the thunder was a roaring, the lightening a flashing as hard
as it could. And here he come, and he made his threat wrote it out.
When I was turning there... Didn't... That didn't matter to me what he
said. And when I seen the storm coming and people getting nervous and
one constant roar of lightening after the other one like that, I looked
around, and I seen where he was setting. I said, "You child of the
devil, you may be able to perform miracles, that's right, and I've
exposed you here." I said, "The Bible said as Jambres and Jannes
withstood Moses, so will these, the antichrist, having power to perform
miracles, but you're afraid to touch the supernatural of God." Right. I
said, "Because you done this, you'll pay for it."
They packed him out that night as a cripple. And while we were there,
the storm going on, I just continued with my message. I kept calling to
God in my heart, and after while, in about ten minutes, the storm
cleared away, and she begin to shine out real pretty. The Lord Jesus...
Why? The people got into the atmosphere when they seen the glory of God
begin to move.
E-59 At that time they started a
prayer line, and they were down there lifting the people to the
platform coming. And I shall never forget this, as they lifted up a
little girl to the platform, I never noticed her; I was talking to my
interpreter, which was a good one that night, American born German. And
I turned around and I said, "Sir, just looky." I said, "The stars are
bright, not one harm." And I said, "Look at him the way he looks down
there now, setting there with his head down, his hands like that." I
said, "Something's happened to him."
And about that time, looked around, and somebody begin to scream, and I
wondered what. And they'd set a little girl about this high, cute
little German girl, little plaits hanging down her back... And let me
tell you, we Americans, we classed Germany and got the wrong
impression. The real borned again children of Germany is just as sweet
and dear as any children there is anywhere.
E-60 A minister told me, said,
"I was detailed to do a reconnaissance," and said, "I went up to the
top of the hill, and they told me, "Life or death, you have to go
anyhow to break up that machine gun nest." And said, "It had ceased
firing for awhile." He put his arms around me, a German preacher which
was a Nazi in the Army, not the S. S. troop, now you soldiers. But this
was just a--a--a--a German soldier, and he was detailed, and he had to
do it, to do this reconnaissance.
And when he got up there, said, "I looked over there, Brother Branham;
I peeped up over the hill expecting to be shot at any minute." Said,
"You know what I found? A bunch of American boys in this machine gun
nest with a open Bible on their knees, praying." Said, "I knowed they'd
throw hand grenades there as soon as those eighty-eight millimeter guns
got trained in there, and they'd blow them up. So I picked up my rifle,
went bang, bang, bang, bang, bang, up in the air, run back real quick,
said, 'I don't know whether I got them or not.' And they moved the
machine gun nest."
Why? If that'll make soldiers feel that way about one another, what
will the Blood of Jesus Christ, will cease all wars forever when men
and women can ever come into the atmosphere and nations into the
environment of the living and resurrected God.
That man setting on the pulpit with me, after the service we had a
little one together with our arms around one another. And there
American with me, was a soldier in them a few years before, under
political influence would be shooting at one another and here with
their arms around one another under another influence that makes men,
brothers. It's your influence.
E-61 That night when this little
German girl, her little dress on, her little white face. I never
noticed her, heard them scream. And I went and turned this a way, and
nobody was trying to direct her. In that country they had to get a man
who could speak their language to give out their prayer cards.
And so, he wasn't very well trained, and he let the little girl,
instead of walk off, he just pitched her up there on the platform. She
was about the third or fourth one on the platform. And I looked, and
she near the edge of the platform which was much higher than the
ceiling, went up several steps to get to it.
And when I looked, she was... I reached and grabbed her like that and
the interpreter begin to talk to her. And she was mumbling off
something. She said, "I want to meet the man that's going to pray for
me," little blind thing. And he...
The interpreter said, "That's him that's got a hold of you." And she
moved her little hands. By the way, I had on this same suit, was give
to me about six years ago in Oslo. So she put her little arms around
me, and like this, and laid her little head over on my shoulder. I
thought, "Like my little Becky." And I stroked her little, long plait
like that, and I thought, "Poor old little thing." And I heard her
snubbing like a child on my bosom. I raised her little head up and her
eyes looked white, looking at her little face, as she was leaning back
like that on my arm.
E-62 And there, by the grace of
God, I saw a vision come forth. The little girl, I seen her laying in
her mother's arms, and her doctor looking at her, said she was blind
from birth. Tall, thin mother with blond hair, I seen her father, a
short, heavy set man with dark hair, where they were at, and the
speaking the vision. And the mother was setting out in the audience and
the father way back under many times thousands and thousands and
thousands of people, setting back there. And when I looked back, I
said, "Now, of course I have no power." What was it? It was atmosphere.
It was Shekinah was the One that was giving the thing.
And I looked, I seen the little girl was going like a shadow, out of
this little girl, going, walking along with her hands up, looking
around and talking and pointing to things. I knew that the God of
heaven lived and reigned...?... prayed for her, raised her up and she
was looking up at me, and her little eyes staring and sparkling. She
mumbled off something.
And the translator looked down; he said, "Brother Branham, she can see."
I said, "Keep it to yourself just a minute." I said, "What's she
saying?"
He said, "She's asking what them--them things are there?" It was
lights. And when the translator... She was close enough to her mother
had heard the voice and rest of them. And she looked up and she begin
weeping out loud. And her mother, so excited...
The influence had took over the building; the whole thing was under
heavenly influence. The devil was tearing out. Influence... Her mother
let out a scream and run so fast, till she run out of her shoes, they
flew up behind her. She rushed to the platform; she threw her arms
around the child, and the child said, "Are you my mother?" The first
time she'd seen her, said, "Oh, mother, you're so beautiful. You're so
beautiful, mother."
E-63 The next morning Almighty
God by His infinite power, when the German Church come down and said,
"We can understand and believe your theology, and your Bible teaching
is wonderful, Brother Branham." But said, "That Light, that Angel, we
can't understand It."
And they had a breakfast with about six hundred ministers met together,
and they put a big German camera there, and the Holy Ghost in that same
Pillar of Fire came down and was took on the German camera three times
that morning and swept through the...?... The atmosphere changed.
That's right.
Wished I'd have thought and brought it with me. Was in a Christian
Businessmen this month, or a couple months ago, rather. What is it?
It's atmosphere. Men and women should live under that atmosphere. Don't
get out from under some normal world existing influence, but stay under
the atmosphere of the Lord Jesus.
E-64 Shall we bow our heads just
a moment while we're in His Presence, every man and woman with their
head bowed, boys and girls. Turn that little lever that sets right at
the top of the brain cell, bypass all those reasonings out through your
ears as nonsense. Then open up that little valve that runs down to the
human heart, to your soul. It won't reason; it'll believe. It'll say
God's Word is right and Jesus Christ is the same yesterday, today, and
forever.
I am so thankful this morning to bring to you in your presence, not a
historical Moses, not a historical Elijah, not a historical God, but a
resurrected God, One Who died. And the only purpose when He was made
flesh here, God Himself become flesh to take away sin and to make it
possible that His Holy Spirit could come in the human heart. The
historical God is with you today in the Presence of the Lord Jesus. If
you have a need, speak to Him now while we pray.
E-65 Great Jehovah God, Who
lived before there was an eternity, You was without father, without
mother, without beginning of days, or ending of years, and reading upon
the pages of this sacred Book how the things that You did in the days
of yore that's passed by, and to have the privilege of living in this
dark age just here at the end of the world, and seeing You rise on the
scene again, no guessing, no manmade theology, no cold atmosphere of
just joining a church or signing a paper, but living in the Shekinah
Glory and the influence of a resurrected Lord Jesus, confirming,
fulfilling His Word, bringing to pass everything that He said...
Merciful Father, I present this audience to You today, that You in Your
great kindness of this hour, will do for this audience that which they
have need of. Save the sinner; call back to repentance the backslider.
Heal the sick; give experience to those who need You, Lord, in that
type of an experience.
While I ask this audience, Father, to wait on Thee, may Your Spirit
sweep over the audience and give to them individually what they have
need of. And while we stay shut in with Him Who raised from the dead,
we ask God the Father in the Name of Jesus His Son Who said, "If you
ask the Father anything in My Name, I'll do it." And this is not a
myth, neither is this for man's glory. This is for Your glory, and that
You might raise up little maids and little boys and girls in this
community, that could tell the sick and afflicted there is a balm in
Gilead. Grant it, Father, for Jesus' sake.
While you set with your heads bowed, if you are sick, look to Him now
for your healing. If you need salvation, look to Him now for salvation
while we stay shut in with God, I wonder if pastor would continue on
leading in prayer.