QUAND L'AMOUR S'ELANCE
1. … d'être encore ici ce matin, et de contempler tous ces visages qui aiment les bénédictions du Seigneur ; en effet, je ne savais guère que je devais monter ici pour témoigner. Mais je prends toujours plaisir à parler au peuple de Dieu, à n'importe quel moment, parce que je sens que c'est… Du temps de la Bible, il a été dit : " Je suis l'un d'entre eux. " Et d'être associé ici avec un groupe de gens si aimables…
Au cours de la semaine, j'ai certainement beaucoup apprécié tous ces merveilleux témoignages des frères qui nous ont donné ces grands témoignages de leur guérison et de leur… ces hommes d'affaires qui nous ont parlé de leur… comment leurs affaires ont prospéré. Et aussi frère Gardner hier soir, j'ai apprécié son témoignage et son entretien. Et il s'est passé tant de choses dont je suis venu me remplir.
2. Comme je l'ai dit : " Une fois William Booth Clibborn a dit que là, à Londres, en Angleterre, les gens - il se promenait une nuit avec des policiers, comme il avait manqué son bus, il ne pouvait plus rentrer chez lui. C'était un tramway; l'heure était trop avancée, en plus il pleuvait. " Il a dit qu'il a trouvé un homme qui s'était saoulé au possible, et qui était étendu dans la rue. Les policiers l'ont donc pris et l'ont jeté dans le fourgon cellulaire, ils l'ont emmené et l'ont jeté en prison. M. Clibborn a ajouté : " Eh bien, là à la… ?… de l'Armée du Salut, a-t-il dit, eh bien, nous l'aurions pris, nous aurions pris soin de lui, nous lui aurions donné un bain chaud, et nous lui aurions donné du café et tout. " Et il a demandé : " Et vous l'avez laissé étendu là sur le plancher ? "
Ils lui ont répondu : " Certainement, cela ne lui fera pas de mal. "
Il a demandé : " Eh bien, que voulez-vous dire par: 'Cela ne lui fera pas de mal ?' "
Ils lui ont répondu : " Mais il est trop ivre. " Il a dit : " Il est… Il est tellement plein de whisky que chacun de ses pores en est rempli ; le - le froid et les autres choses ne peuvent plus entrer. "
3. Je pense que c'est ainsi qu'il devrait en être de nos réunions : être tellement rempli du Saint-Esprit que le monde et le diable n'auront même pas une possibilité [d'entrer]. C'est vrai. Cette chose ne fait que continuer à se détacher, peut-être faudra-t-il que je la tienne dans ma main.
Parmi les témoignages, il y a l'une de ces choses remarquables qui m'a beaucoup impressionné, et elle a été vraiment glorieuse. L'une d'elles, c'était le témoignage du frère… ?… le frère Crowell, sur son… la manière dont le Seigneur a traité avec le frère Crowell. Combien ont entendu son témoignage ? Dr… ?… Et j'en ai parlé un peu plus tard.
4. Et maintenant, vous voyez, frère Crowell, étant un chrétien très aimable, a fait beaucoup d'efforts, et son brave ami, qui est aussi notre ami, le frère Oral Roberts avait prié pour lui, mais c'est comme s'il n'a vu aucun changement. Alors, il s'est dit : " Oh ! si frère Branham prie pour moi, je serai guéri. " Eh bien, j'ai donc prié pour lui, et il n'y a eu aucun changement. Je me suis tenu à ses côtés pendant presque quarante-cinq minutes pour voir si le Seigneur allait parler dans une vision pour lui dire quelque chose. Mais rien n'est arrivé. Et puis, finalement à l'hôpital, quand les médecins l'ont opéré et qu'ils ne lui ont donné aucun espoir, ni l'espoir de le voir survivre, alors quand il était à l'article de la mort, c'est alors que la grâce souveraine est intervenue. Et la gloire du Seigneur est descendue sur lui dans la pièce, et il était simplement, a-t-il dit, il baignait dans la beauté de Dieu.
Et quand l'amour s'élance, c'est alors que la grâce souveraine intervient. C'est ce qui se fait toujours.
5. Vous savez, c'est étrange de voir que nous, les humains, nous aimons faire les choses par nous-mêmes. Mais nous sommes des enfants de Dieu et, bien des fois, nous devons simplement prendre un siège et nous asseoir jusqu'à ce que Dieu vienne faire la chose à Sa façon.
Et observez un petit enfant ; j'étais juste assis là derrière il y a quelques instants, et je parlais à un très bon médecin de Chicago, avec qui j'ai eu le privilège de déjeuner ce matin. Et nous nous entretenions, et peut-être… Il sait cela, je suis sûr qu'il le sait.
Bien des fois vous avez un petit enfant, et il pique une petite crise de colère, comme nous l'appelons chez nous. Oh, il gigote, se met à hurler et que sais-je encore. Il va tout déchirer, et retenir son souffle. Et généralement une mère viendra le secouer, le projeter en l'air et chercher à ce qu'il reprenne son souffle. Je ne pense pas qu'il y ait un seul cas dans l'histoire, où un enfant en serait mort. Il faut simplement qu'il arrive au bout du rouleau, et puis la nature prend soin du reste.
Parfois, c'est ce qu'il en est de nous chrétiens; il nous faut nous trouver au bout du rouleau et laisser la grâce de Dieu s'occuper du reste. Nous devons nous débarrasser de toute notre théologie, pour que Dieu puisse réellement se mettre au travail. Croyez-vous cela ? Et Dieu agit par des voies mystérieuses pour accomplir Ses merveilles.
6. Eh bien, voici ce que j'ai remarqué : nous tous, en tant que des fils et des filles de Dieu… J'ai souvent pensé à la Pentecôte. Il est dit que là, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Eh bien, là où il y a l'unité, il y a la puissance. Et alors si seulement nous savions que chacun de nous est un petit créateur ! Eh bien, je suis sûr que vous comprenez cela. Généralement, le petit succès que le Seigneur m'a donné, comme je dois en témoigner ce matin, ce succès, c'est dû à une seule chose : les patients pour qui je prie dans la ligne de prière, il me faut compatir à leur souffrance. Et c'est la raison pour laquelle je ne peux pas tenir une ligne de prière où on les fait passer juste comme un troupeau de moutons qui passent dans la cour. Vous devez sentir le - le besoin de cette personne qui se tient devant vous. Sinon, vous ne saurez pas ce que c'est.
7. C'est comme l'a dit - l'a dit une fois Paul Rader ; il allait au travail un certain matin, ainsi il… Lui et sa femme avaient eu une petite… eh bien, une prise de bec.
Et il a dit : " En sortant, il a dit au revoir à sa femme en l'embrassant,(mais) elle était en train de pleurer. Il a dit qu'il allait toujours jusqu'au bout du portail, se retournait et disait : " Au revoir. "
Et elle répondait : " Au revoir. " Ainsi, ce matin-là quand…
C'était de la routine, au moment de se séparer, il a dit : " Au revoir, et elle a répondu : 'Au revoir.' "
Il est donc sorti dans la rue et s'est mis à penser : " Et si quelque chose m'arrivait aujourd'hui, ou si quelque chose lui arrivait? "
Il a dit : " Je savais que nous pourrions ne plus jamais nous revoir sur cette terre. "
Il a commencé à y penser et il a dit que Dieu a commencé à traiter avec lui. Il est rentré à la maison en courant en toute hâte, il a brusquement ouvert la porte ; et elle était debout derrière la porte, pleurant toujours. Il a dit qu'il ne lui a adressé aucune parole, mais qu'il l'a tirée par-là et l'a encore embrassée, qu'il s'est retourné directement et est ressorti.
Il s'est dirigé vers le portail, il s'est retourné, et a dit : " Au revoir. "
Il a dit qu'elle a répondu : " Au revoir ", et il a fermé le portail au loquet. Et il a dit : " La - la différence était que la dernière fois, il y avait de l'entrain; " il l'a fait de tout cœur.
C'est ainsi que ça doit se faire, il faut qu'il y ait de l'entrain. Il doit y avoir quelque chose de vous qui - qui s'élance pour comprendre la personne à qui vous parlez.
8. Il y a quelques semaines à Mexico, nous étions en train - nous prêchions là-bas, et un vieil homme aveugle est venu à l'estrade. Je l'ai regardé; ses pauvres pieds étaient ridés, et ils étaient - il n'avait probablement jamais porté une paire de chaussures. Oh ! le pauvre homme voulait s'agenouiller et prendre son rosaire, ou son chapelet, je ne sais comment on appelle cela, je l'ai donc relevé, et j'ai dit par l'interprète : " Vous n'avez pas besoin de faire cela. "
Mais quand il m'a entouré de ses bras, aveugle... Et je me suis dit, vous savez : " Si mon père était resté en vie, il aurait à peu près son âge. Et voici que moi, je porte une paire de chaussures. " J'ai baissé les yeux et elles - elles ne lui conviendraient pas, sinon je lui aurais donné mes chaussures. Mais témoigner de la sympathie à ce pauvre vieil homme, cela remonte son moral. Et de savoir alors en plus de tout cela qu'il n'avait peut-être jamais pris un bon repas, qu'il n'avait presque pas d'habits à porter et qu'il avait peut-être mené une vie où il avait eu beaucoup de fardeaux que seul un - un homme de...?... comme lui connaissait; ensuite être enfermé dans l'obscurité où il ne pouvait pas voir... Quelque chose a commencé à saigner au-dedans de moi : " Ô Dieu, ce pauvre mortel, est un homme comme moi ; il a des sentiments, il aime, il mange, il boit, il vit; c'est un homme, et le voici dans cet état. " Pendant que je priais pour lui, je l'ai entouré de mes bras, il a posé ses mains de vieillard sur mon épaule et m'a tapoté. J'ai dit : " Père Céleste, si en voyant l'état de cet homme, j'éprouve de tels sentiments, qu'en est-il de Toi? " Quelques temps après, je l'ai entendu crier et il continuait; il avait recouvré la vue.
9. Eh bien, qu'est-ce ? C'est l'amour. L'amour, mes frères… Je me rends compte qu'en me tenant ici, ce matin, je suis en train de parler à des érudits alors que je n'ai qu'une instruction élémentaire. Mais cela ne fait - ne change rien, le niveau de théologie, la manière dont vous pouvez tourner les Ecritures pour les adapter à notre sujet, rien ne prendra la place de l'amour : " Là où il y a des langues, elles cesseront ; là où il y a la prophétie, elle - elle disparaîtra, et là où il y a la connaissance, il en sera de même, mais l'amour subsistera à jamais. "
Et si nous ce matin, en tant que chrétiens, étant confrontés à la grande crise qu'il y a sur la terre aujourd'hui… Si dans des réunions comme celles-ci, nous nous concentrions dans un seul but, si nous nous décidions dans nos cœurs d'aimer l'héritage du Seigneur Jésus, et si nous pouvions prendre cela à cœur…
L'autre soir, pendant que je prêchais au tabernacle, l'église qui est derrière ce bâtiment, parlant de l'amour et de la manière dont nous devrions avoir de la compassion pour les gens, nous devons avoir de la compassion pour eux et les aimer... L'amour est la plus grande arme que Dieu ait jamais mise dans les mains de l'homme. Et à travers cela... Vous ne pouvez pas duper les gens. Vous ne pouvez pas...
10. Vous savez que j'étais un garde-chasse, un défenseur de l'environnement... Ma mère est à moitié Indienne, et je - j'aime le plein air. Et juste une petite extrapolation maintenant en rapport avec la vie, pour vous faire comprendre ce que je veux dire quand je parle de ceci. Tant que l'Église chrétienne ne ressentira pas ce fardeau pour les âmes perdues, nous battons l'air. Arrêtons de parler... Je crois aux dons et aux miracles et aux prodiges ; eh bien, certainement. Cela est en rapport avec le corps, mais ne mettons pas cela avant l'amour et les âmes perdues. Entrons dans… [nous devons avoir] un fardeau sur nos cœurs.
11. Le Saint-Esprit marquait les Juifs dans la...?... à Jérusalem. Il est allé uniquement à ceux qui soupiraient et pleuraient à cause des abominations qui se commettaient dans la ville.
Et maintenant, peut-être que ce matin, nous relevons ce défi... Avec toute la gloire, toute la puissance, tout ce que Dieu nous a donné ici dans cette réunion, ainsi que les grandes choses que nous avons vues, combien se sont prosternés sur leur face hier soir, ont pleuré jusqu'au bout et soupiré à cause des abominations de Minneapolis? Voyez, vous y êtes. Il a marqué uniquement ce genre de personnes-là. Voyez?
12. Eh bien, pour montrer comment l'amour s'élance, c'est... Vous pourriez vous moquer de ceci. Mais cela - cela est aussi vrai que le fait que je me tiens ici. Une fois j'étais allé dans un - un champ, quand j'étais garde-chasse. Et il y avait là un - un taureau qui avait tué un homme de couleur à la ferme Brook, juste en bas de là où j'habitais, un grand taureau Guernsey. Et il avait - il avait été vendu à quelqu'un d'autre. Et ce dernier l'avait relâché là dans le pâturage. Et je savais que ce taureau était là, mais je n'y avais pas pensé. J'étais là au ruisseau où je libérais des poissons, et j'ai pensé à un homme qui m'avait demandé d'aller prier pour lui.
J'étais donc en train d'escalader la colline pour aller prier pour cet homme ; j'étais presque… juste à trois ou quatre cents mètres de la clôture dans un petit tas de buissons, et ce taureau Guernsey était couché par-là. Et quand je suis arrivé près de lui, il s'est relevé, et c'était un tueur. J'ai regardé en arrière à la clôture; elle était trop loin pour que j'y coure; il était tout près de moi. Il n'y avait aucun arbre [près de moi] où je pouvais monter. Eh bien, je me suis dit : " C'en est fini de moi ! Je ne saurais aller plus loin. Car si j'essaie de courir, il m'attrapera, que puis-je donc faire? "
13. Eh bien, c'est au moment où nous sommes dans de telles impasses que la grâce souveraine intervient. Alors dans - dans ma vie, il s'est passé quelque chose que je souhaite que ça puisse… si jamais cela revient, que ça ne quitte jamais. Et je souhaite seulement qu'il y ait un moyen par lequel j'aurais ce matin le pouvoir de projeter cela à ce groupe d'hommes et de femmes ici présents, et que cela ne vous quitte jamais. C'est comme lorsque ce fou furieux dans - dans l'Oregon s'est précipité à l'estrade pour me tuer ; beaucoup d'entre vous ont lu le livre à ce sujet. Quelque chose s'est passé là.
Vous vous êtes souvent demandés, je pense, comment ces choses se sont passées. Il y a une chose, au lieu de haïr cet homme, même s'il était là pour m'ôter la vie, une loi divine est intervenue pour lui. Et il m'a traité d'hypocrite et de serpent dans l'herbe ; et des milliers de gens étaient assis là; il m'a craché au visage, a tiré son poing en arrière et a dit : " Je vais briser tous les os de ton corps. "
Il y a probablement des gens qui sont assis ici qui étaient là. Mais au lieu de haïr cet homme, quelque chose - la grâce est intervenue, au moment où j'en avais besoin. La grâce est intervenue et a projeté un amour divin dans mon cœur que je pouvais projeter vers lui, et je me suis dit : " Voilà qu'il se tient là comme tout autre homme - comme moi. " Je me suis dit : " Il - il aime manger et boire et il a une famille qu'il aime; mais le diable l'a lié. " L'amour de Dieu s'est donc emparé de moi, et l'homme s'est humilié et est tombé à mes pieds. La grâce est entrée en scène quand l'amour a été projeté.
14. Et dans le cas de ce taureau qui cherchait à me tuer, il s'est levé, m'a regardé, et a renâclé trois ou quatre fois, et a planté ses cornes dans le sol. J'ai regardé tout autour, il n'y avait rien. Et en tant qu'agent, j'étais supposé porter une arme à feu, et je me suis demandé pourquoi je n'en avais pas; j'aurais tué le taureau, et je serais donc parti payer pour cela. Mais je n'avais aucun fusil. Dieu a bien veillé à ce que je n'en aie pas.
Il voulait donc montrer Sa grâce divine en un moment de crise. Et quelque chose m'a frappé ; quelque chose de loin meilleur qu'un fusil ou n'importe quelle arme de ce monde. C'était la grâce divine qui a saisi mon cœur, et qui a fait que je pense à cet animal, qui voulait vivre tout comme je voulais vivre. Et au lieu de le haïr, comme il avait l'intention de m'ôter la vie, je l'ai aimé. Cela semble enfantin, mais c'est la vérité.
15. Et comme il fonçait sur moi, j'ai dit : " Créature de Dieu, je suis un serviteur de Dieu; je vais pour un motif valable, rendre une visite à un homme qui se meurt. Et notre Créateur m'a envoyé, et je suis désolé de déranger ton repos, mais au Nom de Celui qui nous a créés tous deux, va te coucher sous l'arbre. "
Et quand il est arrivé tout près de moi, à dix pieds [trois mètres - N.D.T.], je n'avais plus peur de cet animal, pas plus que je n'aurais eu peur de mes frères qui sont ici ce matin ; l'amour divin est intervenu, l'amour parfait a enlevé toute peur. Et il s'est arrêté. Il semblait être très épuisé; il a regardé dans les deux directions, il s'est retourné, et il est rentré se coucher sous l'arbre. Je suis passé presque à un mètre de lui, et j'ai traversé le champ en toute sécurité.
16. Quand l'amour est projeté, la divine et souveraine grâce de Dieu entre en scène. C'est ce qui est arrivé à notre frère. Quand il a eu confiance en moi et en frère Roberts, ou plutôt en frère Roberts et en moi, ou en tout autre homme, Dieu a dû lui montrer qu'Il est Dieu. Et lorsque Son amour intervient, Dieu entre en scène au moment de la grande crise, là où même les médecins n'ont pu rien faire pour lui, là où je n'ai pas pu l'aider, là où les puissantes visions n'ont pas pu marcher, là où mon propre - mon don n'a pas pu marcher. Le don de guérison de frère Roberts ne pouvait pas marcher, mon don de visions ne pouvait pas marcher; les médecins n'ont pas pu agir, alors la grâce souveraine est intervenue et a apporté une bénédiction.
17. Un jour, pendant que je tondais ma cour, je tondais la cour de devant, et j'avais coupé - j'avais coupé la pelouse sur une bonne partie, et je devais très vite retourner derrière, pour - pour changer de vêtements afin d'aller prier pour les gens. Et notre pelouse de devant repoussait avant que j'arrive à la cour de derrière. Et un après-midi, il faisait chaud, et j'ai ôté ma chemise pour essayer de tondre encore une bonne partie comme il n'y avait personne à la maison. Là, loin au coin de la clôture, j'avais oublié qu'il y avait un nid de guêpes. Et j'ai fait passer cette tondeuse électrique dans la clôture et j'ai secoué ces guêpes, alors que je n'avais pas de chemise sur moi, et vous savez ce que c'est que les guêpes. Et elles se sont toutes jetées sur moi, juste en une seconde, elles étaient très furieuses. Eh bien, une seule guêpe peut vous tuer, si elle vous pique à la tête, au sommet de la tête, ou quelque part à la tempe, elle peut vous tuer.
Et ainsi, à ce moment crucial, à ce moment-là, quand je me suis retrouvé impuissant, c'est alors que la grâce souveraine est entrée en scène ; et il s'est passé quelque chose. Cela peut paraître enfantin, [mais] j'ai aimé ces petites créatures. Et elles... Je me suis dit : " Elles étaient dans leur nid ; Dieu dans Sa sagesse les a mises ici dans un but, et elles étaient dans leur nid, mais je les ai dérangées. " Ce ne sont pas elles qui sont venues me déranger; c'est moi qui les ai dérangées. Et j'ai dit : " Petites créatures de Dieu, je suis un serviteur de Dieu, et j'essaie de prier pour Ses enfants malades, et je dois tondre ma pelouse, et je vous ai dérangées. Et je suis désolé d'avoir fait cela, et je vous aime. " Si vous êtes sérieux, cela marchera. Si vous ne pouvez pas tromper une abeille, à combien plus forte raison un homme. Vous devez posséder ce que vous prêchez; vous devez le savoir.
18. J'ai dit : " Petites créatures de Dieu, retournez dans votre nid, et je veillerai à ne plus vous déranger. " J'étais couvert de guêpes. Et comme je dois rencontrer Dieu au jour du jugement ainsi que vous, les gens, cet essaim de guêpes s'est encore mis à tourner deux ou trois fois, et elles ont filé en ligne droite et chacune d'elles est directement retournée au nid au Nom de Jésus-Christ, à cause de cet amour qui domine tout.
Cher Agneau mourant, Ton Sang précieux
Ne perdra jamais sa puissance,
Jusqu'à ce que toute l'Église rachetée de Dieu
Soit sauvée pour ne plus pécher.
Depuis que par la foi j'ai vu ce courant
Que Tes blessures saignantes ravitaillent,
L'amour rédempteur est mon thème
Et le sera jusqu'à ma mort.
19. Comme Il travaille de façon merveilleuse ! Comme Il peut faire ces choses ! Il y a quelque temps, l'année dernière, vous les Hommes d'affaires chrétiens, vous avez publié cet article. Je m'en souviens encore; je ferais tout aussi mieux d'en parler. M. Mercier et M. Goad étaient assis là ce matin-là, ils étaient sur le …?... Cela se manifeste dans la nature. Dieu se manifeste dans la nature. L'amour domine tout. Et quand l'amour s'élance, la grâce intervient en réponse à cet amour. Alors, c'est le véritable amour qui domine [tout].
Et un matin, pendant que je me tenais sur mon porche vers dix heures, un vieil opossum est venu, ayant suivi l'allée. Beaucoup d'entre vous ont entendu ce récit. Il est venu là, et il est entré là, et sa - sa patte antérieure, ou sa patte postérieure était tout broyée par les chiens ou par d'autres animaux, et il était tout couvert de mouches à viande et d'asticots, là où il était gonflé depuis plusieurs jours. Je pensais qu'il avait la rage. J'ai dit aux garçons... Une jeune fille de couleur (nous avons lu cela dans le journal) a pris son bébé, l'a enveloppé et l'a noyé dans la rivière.
20. Et alors quand nous sommes sortis pour voir cette vieille mère opossum, elle avait neuf tout petits opossums nus d'environ un demi-pouce [1,27 cm -N.D.T.] deux pouces [5,08 cm - N.D.T.] de long. Eh bien, les opossums ne se promènent pas le jour, ils rôdent la nuit. Quand je l'ai donc vue là à l'intérieur, je pensais qu'elle avait la rage. Et nous avons posé un râteau sur elle, et nous avons vu qu'elle mordait continuellement ce râteau. Et j'ai dit : " Ecoutez, il y a vraiment plus d'amour maternel chez cet animal, l'opossum, qu'il y en a chez cette fille de couleur qui a noyé son bébé. " C'est vrai.
Et alors j'ai regardé cette pauvre jambe, au lieu qu'elle se couche là et qu'elle joue à l'opossum, elle s'est dirigée vers la maison, épuisée et elle s'est écroulée. J'ai dit : " Vous voyez, elle n'a plus que quelques minutes pour vivre. Mais il y a un tel amour maternel chez elle qu'elle consacrera ces - qu'elle consacrera ces moments qui lui restent à cet amour maternel qui la contraint à les offrir à ces petits. Il y a plus d'amour chez l'animal pour son petit qu'il y en avait chez cette mauvaise femme. "
21. Toute la journée, elle s'est noblement couchée au soleil, et ses petits opossums tétaient. Ce soir-là, M. Woods est venu et m'a sorti pendant quelque temps pour que je me repose ; je suis revenu à vingt-trois heures, elle était toujours couchée là.
J'ai dit : " Elle est morte. "
Mme Wood s'est adressée à moi disant : " Billy, pourquoi ne la tuez-vous pas ? "
J'ai répondu : " Je ne peux pas le faire, Mme Wood, c'est une mère. "
Bien, a-t-elle dit : " Ces petits connaîtront une mort horrible. Donnez-lui un coup pour voir si elle vit encore. "
J'ai dit : " Elle a reçu des coups partout, sa tête est rongée, ainsi que toutes ses jambes. "
Elle a dit : " Mais elle est - elle doit mourir. "
Et elle a ajouté : " Elle souffre sérieusement. " Elle a continué : " C'est simplement un acte humain que de lui ôter la vie. "
J'ai dit : " Mais, Sœur Woods, c'est une mère; elle pleure pour ces petits. "
Elle a dit : " Eh bien, ces petits vont connaître une mort horrible. Tuez-la et prenez les petits... " Et c'est une vétérinaire, elle a dit : " Jetez-les par terre, tuez-les ou quelque chose de ce genre, a-t-elle dit, et ils mourront rapidement. "
Elle a dit : " Vous êtes un chasseur, pourquoi ne prenez-vous pas votre fusil pour les abattre? "
J'ai dit : " Je suis un chasseur, mais je ne suis pas un assassin. "
22. Puis le lendemain matin, je me suis réveillé ; Rebecca, ma fillette, qui est assise quelque part ici ce matin, est sortie tôt au porche. Et elle … Je l'ai regardée, et je me suis levé; je n'ai pas pu très bien me reposer pendant toute la nuit. Et je sais, ayant étudié la conservation qui dit qu'une vie animale… si cet opossum devait se déplacer, elle aurait dû le faire au coucher du soleil. Et tout autre chasseur, défenseur de l'environnement, le sait. Elle aurait dû se déplacer au coucher du soleil. Mais elle est restée couchée toute la nuit, et ces petits opossums cherchaient malgré tout à téter. Becky, ma fillette de huit ans m'a posé cette question disant : " Papa, vas-tu la tuer? "
J'ai répondu : " Non, chérie. " Je lui ai demandé : " Que fais-tu si tôt? Retourne dans la maison chez maman. "
Je suis allé là-bas, je lui ai donné un coup de pied à la patte, elle était toute couverte de rosée, elle était toujours couchée là, mais j'ai vu sa - une partie de sa bouche bouger; elle était vivante. Je me suis dit : " Oh, que puis-je faire? " J'ai demandé à Becky de retourner dans la maison. Je suis entré au bureau et je me suis assis. Etant assis là, je me suis frotté le front, et je me suis dit : " Eh bien, je ne sais quoi faire avec cet animal ! "
23. Et juste à ce moment-là, Quelque chose a dit : " Eh bien, hier, tu as parlé de l'amour. Et cet opossum aime tellement ses petits, Je l'ai envoyé là, à ta porte, et elle est restée couchée là depuis vingt-quatre heures, [attendant ] qu'on prie pour elle, à son tour. "
J'ai attendu, j'ai dit : " Père Céleste, si un être humain a manqué d'amour envers son bébé, et l'a rejeté, Toi, Tu as mis l'amour dans cet animal qui ne pourrait pas... qui n'a pas d'âme, qui a dû être conduit par le Saint-Esprit jusque dans cette ruelle, partout depuis les bois, et il est entré dans le seul endroit où il y avait un portail ou une clôture. " J'ai dit : " Je suis désolé. "
Et je suis allé là-bas et j'ai dit : " Père Céleste, si c'est Toi qui as conduit cet animal muet pour que je prie pour lui, et que j'ai été assez stupide, ou tellement occupé que je n'ai point reconnu que c'était Toi, alors je Te prie, ô Dieu, de guérir cet opossum. "
Et étant le Dieu Tout-Puissant, devant qui nous nous tenons, mon Juge solennel, l'opossum s'est retourné et m'a regardé, il s'est levé, il a pris ses petits, il les a portés dans sa poche, il a redressé sa queue, il est descendu cette route, il est sorti par le portail, et il s'est retourné comme pour dire : " Merci, monsieur", et il est allé tout droit dans les bois avec ses petits.
24. Qu'était-ce? Quand l'amour est projeté, la grâce divine entre en scène et confirme la chose. Et alors que cette fille de couleur a manqué l'amour dans son cœur, l'amour de cet opossum pour ses petits, la grâce divine en faveur d'un animal, l'a envoyé à la maison pour une prière de délivrance. Si la grâce divine agit ainsi sur un animal, que fera-t-elle sur un être humain qui se consacre à l'amour divin du Seigneur Jésus-Christ et qui a reconnu Celui-ci.
25. Il n'y a pas longtemps, je venais de Dallas, au Texas, par avion, nous avons traversé un orage, et l'avion a atterri à Memphis, dans le Tennessee. Et je suis allé là, à l'Hôtel Peabody, pour y rester toute la nuit. Et pendant que j'étais là, on m'a dit : " Demain matin à sept heures, l'avion partira, et une voiture viendra vous prendre. "
J'ai dit : " O.K. "
Le lendemain matin, je me suis levé à cinq heures, j'ai rédigé quelques lettres; je me suis dit qu'il me fallait courir à la poste les expédier. Je descendais la rue… Ceci est arrivé, il y a environ huit ou dix ans, quand je vous ai rencontrés pour la première fois, vous les Pentecôtistes. Je descendais la rue, en fredonnant un petit chant : " Jésus garde-moi près de la croix, il y a une fontaine précieuse. "
Et comme je descendais la rue, Quelque chose m'a dit : " Arrête-toi. " Croyez-vous dans le fait d'être conduit par l'Esprit de Dieu? Certainement. Quelque chose m'a dit : " Arrête-toi. " Et je me suis arrêté. J'étais non loin de la poste, et c'était le Saint-Esprit. Aujourd'hui, Je suis si content, qu'Il soit toujours le [même] Saint-Esprit.
Et quand je me suis arrêté, je suis entré dans un petit endroit, j'ai prié, disant : " Père Céleste, est-ce Toi qui me parles? "
Et tout aussi clairement que vous entendez ma voix, Quelque chose m'a dit : " Fais demi-tour et rentre là d'où tu viens. "
26. Quelque chose de ce genre vous est-il déjà arrivé? Suivez alors la conduite. J'ai donc fait demi-tour et je suis rentré, en dépassant l'hôtel, très loin, très loin et je suis entré dans un autre endroit, je me suis dit : " Oh ! la la ! ", j'ai regardé à ma montre, et je me suis dit : " C'est l'heure du décollage de l'avion. " Et Quelque chose a continué à me presser. Alors que je poursuivais mon chemin, Quelque chose a continué à me dire : " Avance. " J'ai quitté la meilleure partie de la ville, je suis descendu très loin vers la rivière. Je me suis dit : " Qu'est-ce que je fais, en venant ici? " Je ne savais pas. Bien des fois, vous n'avez pas besoin de savoir, aussi longtemps que c'est la grâce divine qui conduit.
Et comme j'ai continué à descendre vers cette rivière, j'ai regardé à ma montre, l'heure était déjà passée, l'heure du décollage de l'avion était passée. Mais le Saint-Esprit m'a dit : " Continue à avancer. " J'ai continué à avancer jusqu'à ce que je me suis retrouvé parmi les hommes de couleur.
27. Là dans un petit quartier des hommes de couleur, il y avait beaucoup de petites maisons. En descendant comme une petite colline, je marchais tout le long là-bas, et j'ai regardé, il y avait une dame de couleur, du type vieille tante Jemima, appuyée contre le portail. Et je chantais ce petit chant que vous, les Pentecôtistes, vous chantez : " Je suis si heureux de dire que je suis l'un d'entre eux. " Pendant que je marchais, je pensais à ce cantique, c'était un beau matin de printemps et le soleil s'était levé. En plus des odeurs sur la colline, il y avait des chèvrefeuilles et des roses qui répandaient leur parfum en même temps. C'est un bel endroit où vivre ! Et j'étais donc conduit par le Saint-Esprit.
J'ai regardé cette vieille femme de couleur. Quand elle m'a vu venir, elle s'est mise à essuyer ses yeux; elle a encore regardé, elle a essuyé ses yeux et elle s'est mise à sourire. Je me suis posé cette question : " Qu'est-ce qu'elle pense? " J'ai arrêté de chanter, j'ai commencé à m'avancer vers elle et ensuite elle a dit : " Bonjour, pasteur. "
J'ai répondu : " Bonjour, tantine. "
J'ai dit : " J'aimerais vous poser une question : comment saviez-vous que j'étais un pasteur? "
Elle a répondu : " Une minute, pasteur", elle a ajouté : avez-vous déjà lu l'histoire de la Sunamite dans la Bible? "
J'ai dit : " Oui, Madame. "
28. Elle a dit : " Je suis ce genre de femme. " Et elle a continué : " J'ai prié le même Dieu, le Dieu d'Elie. " Et elle a poursuivi : " Je Lui ai demandé et je Lui est promis, disant : 'S'Il me donne un enfant, j'aimerai cet enfant, je prendrai soin de lui, et je le consacrerai à Lui. " Et elle a dit : " Le Seigneur m'a donné un garçon. Elle a dit : " Je l'ai aimé, et je continue à l'aimer ", et elle a dit : " Je l'ai consacré au Seigneur. " Mais elle a dit : " Pasteur, je suis désolé, il s'est égaré. " Et elle a dit : " Ça fait deux jours qu'il est inconscient ", et elle a dit : " Le médecin était ici et il a dit qu'il ne se réveillera plus. " Et elle a dit : " Il est inconscient. Et j'étais assis sur son lit, hier soir. " Sa grâce souveraine ! A cause de l'amour d'une mère...
Elle a dit : " J'étais assis sur mon lit, hier soir, pasteur, j'ai dit : 'Ô, Seigneur, Tu m'as donné cet enfant en réponse à la prière. Je Te l'ai remis suivant ce que je T'ai promis. Maintenant, Seigneur, il a… commis une erreur, il a eu de mauvaises fréquentations, et il est en train de mourir d'une maladie vénérienne, il y a du pus dans tout son sang.' Et elle a dit : 'Eh bien, Seigneur, j'aime cet enfant.' " Voilà l'amour. Et quand l'amour est projeté, la grâce divine doit intervenir.
29. Elle a dit : " Maintenant je Te prie, Seigneur, a-t-elle dit, 'voici l'enfant que Tu m'as donné, mais où est Ton Elie ?' " Elle a dit : " Ô, Seigneur, aie pitié. " Et elle a dit : " J'ai prié presque toute la nuit. " Elle a dit : " Ce matin, juste avant l'aube, a-t-elle dit, j'ai eu un songe. " Elle a dit : " J'ai vu un homme venir, il descendait la rue portant un costume brun clair et un chapeau brun. " Et elle a dit : " Le Seigneur m'a dit : 'Je l'enverrai.' " Et elle a dit : " Je me tiens ici depuis l'aube." C'est ainsi que j'étais habillé.
Quand l'amour est projeté avec un bon motif derrière, la grâce divine doit intervenir.
Sans que je le sache, j'ai dit : " Bien, votre garçon se meurt? "
Elle a dit : " Oui. "
Quand je l'ai tapotée au dos, elle était encore trempée par la rosée du matin. Elle avait noué une chemise d'homme à la tête. Je me suis dit : " Oh ! Dieu, ce doit être ça ! " Etre tout simplement conduit par l'Esprit de Dieu. Tout espoir était parti, mais l'amour était toujours là. L'amour ne craint pas, elle s'attend à la grâce.
30. Et ce matin-là, quand je suis entré … il y avait un vieux petit rideau et un point de la charrue qui pendaient ; je suis entré dans la maison... J'ai été dans les palais des rois, j'ai été dans quelques-unes des plus belles maisons de l'Amérique, mais je n'ai jamais senti plus d'accueil dans ma vie comme ce matin-là, quand je suis entré dans cette petite vieille maison d'une femme de couleur. La première chose que j'ai vue sur le mur, n'était pas une quelconque affiche, mais la devise : " Que Dieu bénisse notre maison! " Il y avait un petit tapis sur le sol et un vieux petit lit en fer portant un poster, mais c'était une maison, et Christ était là.
J'ai regardé sur le lit, et il y avait un très grand et beau garçon de couleur d'environ vingt ans, il n'était peut-être pas aussi âgé, disons qu'il avait dix-huit, seize ans. Il avait sa couverture dans une main, il faisait : " Ummm, ummm."
J'ai dit : " Depuis combien de temps fait-il ça? "
Elle a dit : " Toute la nuit, pasteur. "
J'ai dit : " Madame, je m'appelle Branham, avez-vous déjà entendu parler de moi? "
Elle a dit : " Non non, pasteur, jamais. "
J'ai dit : " Mon ministère est de prêcher l'Évangile et de prier pour les malades. "
Elle a dit : " Je n'ai jamais entendu parler de vous, Pasteur Branham. "
Et j'ai dit : " J'ai quitté l'hôtel; Je suis presque en retard de deux heures, maintenant pour prendre mon avion. " Mais j'ai dit : " Le Saint-Esprit m'a dit de revenir par ici. "
Elle avait ce vieux petit ...?... " Et Il m'a dit que tu venais par ici. " La grâce, une abondante grâce !
31. Alors j'ai dit : " Bien, pouvons-nous prier? "
Et il a dit… J'ai dit : " Qu'est-ce qu'il dit? "
Elle a dit : " Il marmonne. Il pense qu'il est sur une très grande mer noire, et qu'il est perdu. "
Je l'ai regardé une minute.
Il a dit : " Oh, il fait très sombre, il fait très sombre, il fait très sombre. Oh, je ne sais pas où je vais. " Il tirait, comme s'il ramait dans un canot.
Et j'ai donc dit : " Pouvons-nous prier, tantine? "
Elle a dit : " Oui, pasteur. "
J'ai dit : " Conduisez-nous dans la prière, tantine. "
Quand cette petite vieille femme pieuse et consacrée s'est agenouillée, elle a offert une prière qui bougerait le cœur d'un Archange. Pendant qu'elle priait Dieu, elle a dit : " Maintenant, Seigneur, je ne sais pas quel sera la prochaine étape mais je sais que Tu es à l'œuvre. " C'est cela.
Et quand elle a fini de prier, je pleurais. J'ai tenu les pieds du garçon, il est… C'est comme s'il se mourait, il se refroidissait. Le médecin avait dit : " Il est plein de pus; vous savez qu'il en fait couler tellement, il a un grand trou dans le cœur. C'est trop tard pour lui. " On lui donne...?... rien d'autre ne peut l'arrêter… C'est à un stade très avancé.
32. J'ai donc dit : " Père Céleste ", elle m'a demandé de prier, j'ai dit : " Je ne comprends pas ceci, voici que j'ai raté mon avion, et c'est Toi qui m'as demandé de venir ici. Et maintenant, ceci est la seule chose que Tu... apparemment, Tu es ici. Maintenant, Seigneur, écoute la prière de cette pauvre et vieille mère consacrée. "
Et pendant que je priais, je l'ai entendu dire : " Maman, oh, maman. " Qu'était-ce? La grâce est intervenue. Il a dit : " Maman... "
Elle s'est levée, elle a commencé à sourire, essuyant ses très grosses joues grasses; elle a dit : " Oui, chéri. " Elle a dit : " Voici ta maman. "
Il a dit : " Maman, il fait clair dans la pièce. " Ce vieux bateau de Sion, la grâce de Dieu, l'a pris et a calmé la mer. Qu'était-ce?
33. J'ai quitté la maison, je me suis vraiment dépêché, je suis descendu, j'ai pris un taxi pour rejoindre l'avion; on lançait le dernier appel, l'avion avait été retenu pendant deux heures. Qu'est-ce? Quand on est conduit par le Saint-Esprit, et que l'amour divin est projeté... Pensez-y. L'amour de Dieu et la grâce de Dieu ont amené un avion du ciel, l'ont placé au sol, et l'ont retenu là, à cause de la prière de la foi d'une ignorante femme de couleur, et de son amour pour son petit garçon. Si cela a produit de tels effets, qu'est-ce que cela ne fera pas pour un groupe de gens nés de nouveau qui se tiennent ensemble ici tel que nous le sommes?
Un peu plus tard, je suis venu à bord d'un train. Je suis sorti. Si vous avez tous déjà été à Memphis, le train s'arrête là. Il s'arrête juste … Bien, Mardochée Hamm, mon ami qui est assis ici, peut connaître l'endroit. Je suis allé me procurer un hamburger. Je ne pouvais pas manger dans le train, les choses y coûtaient cher. Ainsi je suis allé me procurer un hamburger. Je suis descendu du train d'un bond pendant qu'on attendait qu'on fasse le changement pour aller en Californie. Et je me suis mis à marcher tout le long là-bas, quelqu'un a dit : " Bonjour, pasteur Branham. " Un jeune homme de couleur portant une casquette a dit : " Comment allez-vous, pasteur? "
J'ai dit : " Bonjour, monsieur. " Je me suis mis à marcher et je me suis dit : " Peut-être il a été dans mes réunions. "
Il a dit : " Vous ne me connaissez pas, n'est-ce pas? "
J'ai dit : " Non, je ne crois pas. "
Il a dit : " Vous souvenez-vous de ce matin-là où le Seigneur vous a conduit jusqu'au près de ma mère? "
" Oui, mais... "
Il a dit : " C'est moi le garçon en question. "
Il a dit : " Je ne suis pas seulement guéri, mais aujourd'hui, Pasteur Branham, je suis sauvé, et je sers le Seigneur qui m'a guéri. "
34. Oh, toutes les prières, la consécration, et l'amour de cette mère, alors qu'elle a tout essayé, elle l'a emmené à l'église et il a été baptisé. Tout ce qu'elle avait fait cependant… c'est juste comme il en était de cet homme l'autre jour, la maladie est venue et la mort était à la porte, mais la grâce divine est intervenue au moment crucial. Mais [il faut de ]l'obéissance à l'amour divin.
Mes frères, laissez-moi dire à… vous dire ceci, après sa prie - prière en ce matin où le Seigneur agit puissamment, en ce glorieux temps divin où la venue du Seigneur Jésus-Christ est proche… Nous essayons de faire ceci, cela, avoir ceci, telle dénomination fait ceci et cela. Nous sommes arrivés à la fin de la route. S'il y a une réunion, tout le pays - partout, on a attendu un grand mouvement. Nous sommes arrivés à ceci, cela ; les orateurs ont parlé et que sais-je encore. Mais l'amour est toujours présent dans notre cœur, nous croyons que Dieu va se mouvoir de façon mystérieuse.
35. Alors, quand nous ne savons plus que faire, c'est le temps pour la grâce divine d'intervenir, de prendre sa place, de révolutionner et de changer la réunion en une réunion du Saint-Esprit, à l'ancienne mode, envoyé de Dieu. Le croyez-vous, mes frères? Levons-nous.
Nous avons eu des services de guérison, nous avons eu des dénominations, nous avons eu toutes sortes de choses se déroulant, mais, ô Dieu du ciel, nous sommes à la fin de notre route. Nous ne pouvons pas...?... avec ce réveil. En effet, Tu as envoyé Billy Graham, Jack Schuller, ils sont sortis des séminaires où ils ont reçu une instruction très poussée et une formation des érudits. Tu as envoyé des hommes avec des dons divins, qui ont délivré les malades. Tu as envoyé des hommes avec le parler en langues, l'interprétation; Tu as envoyé des miracles et des prodiges parmi nous. Mais, ô Dieu, nos cœurs humains sont encore émus par l'amour et la compassion, et nous croyons que Tu nous enverras quelque chose qui dépasse de loin tout ce que nous avons déjà vu auparavant. Et nous sommes à la fin de la route, nous sommes debout, nos mains en l'air, nous T'aimons.
36. Ô Dieu, que la grâce divine prenne place maintenant, qu'elle intervienne et fasse ce qu'un homme ne peut pas faire. Accordez-le, Père céleste, pour la gloire de Dieu. Que le Saint-Esprit rende témoignage dans cette réunion, afin que les pécheurs viennent à l'autel, que les gens renouvellent leurs vœux, que tout préjugé et toute divergence soit ôtée du cœur, et que les hommes et les femmes vivent ensemble. Et qu'avec cet amour divin pour Dieu, projeté dans les cœurs de chacun, ils forment un cercle de fraternité à travers l'amour divin qui prendra place ici et accomplira des miracles et des prodiges, que le monde n'a jamais vus auparavant, dans les quelques prochaines heures, dans cette réunion, alors qu'elle se poursuit pendant la journée. Dieu Tout-puissant, accorde ceci au Nom de Christ, je Te prie. Amen.
37. Maintenant, pendant que nous sommes debout et que nous regardons par ici, mes frères, mes sœurs… Sœur là-bas, donnez-nous un petit accord de :
Bénis soit le lien qui unit
Nos cœurs dans un amour chrétien;
La communion d'âmes sœurs
C'est comme là au ciel.
Que cela soit une prière dans nos cœurs alors que nous nous tenons la main dans la main comme des concitoyens, et que nous réalisons que nous allons quitter ce monde l'un de ces jours. Tendons la main pour prendre la main de quelqu'un ; que maintenant nous ne nous regardions pas les uns les autres, mais que nous regardions à la grâce divine et souveraine de Dieu qui vient comme un don d'amour pour le reste - pour le reste de cette série de réunions et pour faire quelque chose que nous n'avons jamais vu être fait auparavant. Tous ensemble maintenant.
Béni soit le lien (Levez vos mains) qui unit
Nos cœurs dans l'amour chrétien;
La communion d'âmes sœurs
C'est comme là au ciel.
Quand nous nous séparons,
Cela nous cause la peine ;
Mais dans nos cœurs, nous sommes unis,
Espérant nous revoir.
38. A présent, Père céleste, baisse Ton regard sur cet endroit ce matin, sur ces cœurs affamés qui T'aiment. Et puisse leur amour pénétrer les uns et les autres et partout dans cette salle, jusqu'à ce que Ta grâce baptise chacun d'eux du Saint-Esprit ; accorde-le, Seigneur. Et fais que les Luthériens, les Baptistes, les Méthodistes, les Pentecôtistes, tous se serrent la main, alors que nous sommes debout ce matin, et qu'ils disent : " L'union fait la force." Que la grande Église du Dieu vivant marche de victoire en victoire...?... Dieu, donne-nous une vision, parle aux gens ce matin et laisse-les voir Ton plan divin, et puisse la grâce de Dieu être largement répandue dans nos cœurs par le Saint-Esprit, au Nom de Christ nous le demandons. Amen.
E-1 Be here again this morning,
look at all these faces that's been enjoying the blessings of the Lord
for little did I know I was going to have to come up here and testify.
But it's always a pleasure to me to speak to God's people at any time,
because I feel that it's... They said in the Bible time, "I'm one of
them." And to be associated here with such a lovely group...
Through the week I have certainly enjoyed immensely, all these
wonderful testimonies of the brethren who has gave us these great
testimonies of their healing and of their... these businessmen who have
told us of their--how their business prospered. And Brother Gardner
last evening, I appreciated his testimony and talk. And so many things
has happened, that I have come to get full.
E-2 As I said, "William Booth
Clibborn one time said that down in London, England, that they was--he
walking around with the police one night, because he missed his car,
couldn't go home, it was a streetcar, too late, and it was raining."
And said, "He found a man that was over-intoxicated laying in the
street. So they just picked him up and throwed him in the patty-wagon,
taken him over, throwed him in the jail." Mr. Clibborn said, "Well,
down at the...?... of the Salvation Army," said, "well, we would take
him in, fix him up, give him a hot bath, and give him some coffee and
such." And said, "You just let him lay there on the floor?"
Said, "Sure, that won't hurt him."
Said, "Well, why do you mean, it won't hurt him?"
Said, "But he's too full of drink." said, "He's... The whiskey so much
in him, it's got every pore just filled up; the--the cold and stuff
can't get in."
E-3 I think that's the way our
meeting ought to be: so filled up with the Holy Spirit, the world and
the devil don't even have a chance. That's right. This thing just keeps
coming off, maybe I'm supposed to hold it in my hand.
One of the outstanding things that struck me greatly amongst the
testimonies, which has all been very great. But one of the things was a
testimony of the Brother sow man, Brother Crowell, of his... How the
Lord dealt with Brother Crowell. How many heard his testimony?
Dr...?... and I was talking about it a little later.
E-4 And now, you see, Brother
Crowell, being a very fine Christian, he had tried hard, and his good
friend, and our friend too, Brother Oral Roberts had prayed for him,
and he didn't seem to get any different. Then he thought, "Oh, Brother
Branham pray for me, I'll get all right." So well, I prayed for him, no
different. I stood by him for forty-five minutes, almost, one day, he
and his lovely wife, to see if the Lord would speak in a vision to say
something to him. But nothing happened. And then finally, at the
hospital, when the doctors had operated and give him no hope, or not
much hope of ever see him come through again, then when he was at the
end of his road, then sovereign grace stepped in. And the glory of the
Lord came down on him in the room, and he was just, said, just bathed
in God's beauty.
And when love has been projected, then it's time for sovereign grace to
step in. It'll do it every time.
E-5 You know, it's a strange
thing that how we human beings like to do things ourselves. But we are
children of God, and many times we have to just take a seat and set
down till God comes around and does it His way.
And notice the little child; I was just setting back there a few
moments ago, talking to a very fine medical doctor from Chicago, who I
had the privilege of having breakfast with this morning. And we were
speaking, and he perhaps... He knows this; I'm sure he does.
Many times you have a little child, and he gets on a little temper
tantrum, we call it, at our home. Oh, he's just kicking and squealing
and going on. He's going to tear up everything, and going to hold his
breath. And usually a mother will come, and shake him, and throw him up
in the air, and try and to get him to get his breath. I don't think
there's a case in history where one of them ever died in one. He just
has to run to the end of his road, and then nature takes over.
That's the way with us Christians sometime, we just have to run to the
end of the road and let grace take over. We have to run all of our
theology out, so God can really get to work. You believe that? And God
does work in mysterious ways, His wonders to perform.
E-6 Now, I've noticed this, that each one of us, as sons and daughters of God... Many times I have thought of Pentecost. There they said they were all in one place and in one accord. Now, where's there's unity, well, there's power. And then if we only knew, that each one of us in a--an amateur way is a creator. Now, we're sure that you understand that. Usually, the little success that the Lord has given me, as I'm to testify this morning, of success, is because of this one thing: that the patients that I'm praying for in the sick line, I have to enter into their fellowship of suffering with them. And that's the reason that I can't have a prayer line where you just run them through like a bunch of sheep coming through a yard. You got to feel the--the need of that individual that's standing before you. If you don't, you can't have the feeling of it.
E-7 Like Paul Rader once
said--said, "He was going to work one morning, so he... He and his wife
had had a little, well, a disagreement." And he said, "As he started
out, he kissed his wife good bye, she was crying." Said, "He always
walked out to the end of the gate and turned back and said, 'Bye.' And
she said, 'Good bye.' So that morning when--the same routine, parting
time he said, 'Good bye,' and she said, 'Good bye.'" So he went out on
the street and begin to think, "What if something would happen to me
today, or something would happen to her?" Said, "I'd knowed we'd never
meet again on this earth."
He got to thinking about it and said, "God begin to deal with him. He
ran back to the house real quick, jerked open the door; she was
standing behind the door still weeping." Said, "He never said one word
to her, but just pulled her around and kissed her again, turned right
back around and went out. Went to the gate, and turned back, and said,
'Good bye.'" Said, "She said, 'Good bye,' latched the gate." And said,
"The--the difference was, the last time there was a feeling in it; he
meant it."
So that's the way it is, there's got to be a feeling in it. There's got
to be something that--that's projected from you to meet the person
you're talking to.
E-8 Few weeks ago down in
Mexico, we were--were talking down there, and on the platform there was
an old man came to the platform who was blind. I looked at him; his old
wrinkled feet, and they were--probably never had a pair of shoes. Just,
oh, the poor man, and he wanted to kneel down and take out his rosary,
or prayer beads, and what they say, and so I raised him up, and through
the interpreter I said, "No need of doing that."
But when he put his arms around me, blind... And I thought, "You know,
if my daddy would lived, he'd just a been about his age. And here I am
with a pair of shoes on." I looked down and they--they wouldn't fit
him, or I'd have give him my shoes. But to feel that poor man's, holds
his pride. And then to know after all of that, never maybe a good meal,
no clothes hardly to wear, maybe a life that had a lot of burdens that
only a--a man of...?... like he would know, then to be shut off in
darkness where he couldn't see. Something inside of me begin to bleed,
"Oh, God, that poor mortal, a man like I am, has a feeling, he loves,
eat, drink, lives; he's a man, and he is in this condition." While
praying for him, put my arms around him, his old hands laying across my
shoulder, patting. I said, "Heavenly Father, if this would make me feel
to see he's like that what does it do to You?" In a few moments I heard
him screaming and going on; he had received his sight.
E-9 Now what it is, is love.
Love, my brethren, I realize I'm standing here this morning with a
seventh grade education talking to scholars. But it no makes it--make
any difference, of how much theology, and of how many ways we turn the
Scriptures to make it fit our point, there'll never nothing take the
place of love: "Where there is tongues, they shall cease, where it's
prophecy it'll--it'll vanish, and where it knowledge, it'll do the same
thing, but love will endure forever."
And if we this morning, as Christian people, and facing the great
crisis that's on the earth today, and in meetings like this if we could
concentrate for one thing, to purpose in our heart, that we love the
heritage of the Lord Jesus, that we could feel it...
The other evening while I was speaking in the tabernacle, the church
behind the place here, speaking on love and how that we must have the
feeling of the people, we must feel for them and love them... Love is
the greatest weapon that God ever put into the hands of man. And
through that... You can't fool people. You can't...
E-10 You knowing I was a game warden, conservationist... My mother's a half Indian, and I--I love outdoors. And just a little sideline now to life, to let you know what I mean when I'm speaking this. Until the burden gets on the Christian Church for lost souls, we're fighting the air. Let us stop speaking... I believe in gifts and signs and wonders, why, certainly. That goes with the body, but let's not put that ahead of love and lost souls. Let's get into--a burden on our hearts.
E-11 The Holy Spirit marking the
Jews in the...?... to Jerusalem, He only come to those who sighed and
cried for the abominations that was done in the midst of the city.
And now, perhaps this morning, we take up to this challenge... All the
glory, all the power, all that God has given to us here in this
meeting, and the great things that we've seen, how many laid on their
face last night and last cried and sighed for the abominations of
Minneapolis? See, there you are. He only marked those kind. See?
E-12 Now, to show how love is
projected, this is... You might laugh at this. But it--it's true as I'm
standing here. One time I was out in a--a field, when I was game
warden. And there had been a--a bull had killed a colored man at the
Brook Farm, just below where I lived, great Guernsey bull. And he
had--he'd been sold away to another man. And he just turned him loose
into the pasture. And I knew that bull was there, but I never thought.
I was over on the creek turning loose some fish, and I thought of a man
that called for me to go pray for him.
So going up across the hill to pray for the man, being about, right at
three or four hundred yards from the fence in a little clump of bushes,
this Guernsey Bull was bedded down there. And I got close to him, he
raised up, and he was a killer. I looked back to the fence; it was too
far for me to run; he was so close to me. There was no tree for me to
get into. Well, I thought, "This is the end; I can't go no farther. For
if I try to run, he will catch me, so what can I do?"
E-13 Now, that's when we come to
these crisis that when sovereign grace steps in. Then something
happened in--in my life that I wish it would--if it ever comes again,
that It'll never leave. And I only wish that there was some way that I
had the power this morning to project that to this group of men and
women here, and it never leave you. Like when the maniac at--up at
Oregon, when he ran to the platform to kill me, many of you read that
book. Something happened there.
You've often wondered, I guess, how those things happened. It's
something in the stead of despising that man though he was there to
take my life, a Divine law set in for him. And he called me a hypocrite
and a snake in the grass, and thousands of people setting there, and
spit in my face, drew back his fist, and said, "I'll break every bone
in your body."
People probably setting here was there. But instead of despising the
man, something--grace came in, in a moment when I needed it. Grace sets
in and projected a Divine love into my heart that I could project to
him, and thought, "There stands a man, like a man--like I am." Said,
"He--he likes to eat and drink and his family; but the devil has him
bound." So the love of God constrained me, and the man humbled himself
and fell across my feet. Grace stepped in when love was projected.
E-14 And in the case of this
bull trying to kill me, he got up on his feet, looked at me, and
snorted three or four times, and throwed his horns into the ground. I
looked around, there was nothing. And as a officer I was supposed to
pack a gun, and I wondered why I didn't have it; I would've killed the
bull, and then went and paid for it. But I had no gun. God seen to it
that I had no gun.
So He wanted to show His Divine grace in a crisis hour. And something
struck me, way better than a gun or any weapon of this world. It was
the Divine grace that took my heart, and thinking of that animal,
wanted to live the same as I wanted to live. And instead of hating him,
as he was planning to take my life, I loved him. That sounds juvenile,
but it's the truth.
E-15 And as he rushed towards
me, I said, "Creature of God, I am the servant of God; I'm on a
legitimate call to a man who's dying. And our Creator has sent me, and
I'm sorry to disturb you out of your rest, but in the Name of He Who
created us both, go over and lay down under the tree."
And when he got so close to me, within ten feet, I was no more scared
of that animal then I would be of my brethren here this morning, come
Divine love, perfect love cast out all fear. And he stopped. He just
looked so depleted; he looked both ways, turned around, walked over,
and laid down under that tree and I walked in three feet of him, passed
by through the field safely.
E-16 When love is projected, Divine sovereign grace of God takes a hold. That's what happened to our brother. When he had trusted in me and Brother Roberts, or Brother Roberts and I, rather, and every man, God had to show him that He's God. And when His love comes about to a place God in the great crisis of even the doctors could do no more for him, I couldn't help him, the vision of power, my own--the gift wouldn't work. Brother Roberts' gift of healing wouldn't work; my gift of vision wouldn't work; the doctors couldn't work; then sovereign grace stepped in and brought a blessing.
E-17 One day while mowing my
yard, I'd be mowing the front part, and cut--cut a few rounds, and I
had to get back to the back real quick, and--and change my clothes, and
go and pray for people. And our front lawn was growing up 'fore I could
get to the back yard. And one afternoon, hot, I pulled off my shirt to
try and take a few more rounds while nobody was at the house. Way down
in the corner of the fence, I forgot there was a hornets' nest down
there. And I ran this electric mower into the fence and shook those
hornets, me with no shirt on, and you know what hornets are. And they
were all over me, just in a second, very angry. Well, one of them can
kill you, sting in the head, in top of your head, or somewhere in the
temple it would kill you.
And so in that crisis, in that moment when I was standing helpless,
then sovereign grace took a hold and something happened. As kiddish as
it may seem, I loved those little creatures. And they... I thought,
"They were in their nest, God in His wisdom, He put them here for some
purpose, and they were in their nest and I disturbed them." They never
come disturbing me; I disturbed them. And I said, "Little creatures of
God, I am the servant of God, and I am trying to pray for His sick
children, and I've got to mow my grass, and I disturbed you. And I'm
sorry I did this, and I love you." If you mean it, it'll work. If you
can't fool a bee, how much more a man. You've got to have what you're
talking about; you have to know.
E-18 I said, "Little creatures
of God, go back into your nest, and I'll watch and not disturb you any
more." Covered with hornets. And as I have to meet God at the day of
the judgment and you people, those hornets swarmed two or three more
times and one took a beeline and everyone of them went right back into
the nest in the Name of Jesus Christ, by the grace of conquering love.
Dear
dying Lamb, Thy precious Blood
Shall
never lose its power,
Till
all the ransomed Church of God
Be
saved to sin no more.
Ever
since by faith I saw the stream
Thy
flowing wounds supply,
Redeeming
love has been my theme
And
shall be till I die.
E-19 How wonderful He works. How
He can do those things. Here some time ago, last year you Christian
Businessmen packed the article. It's on my mind, I might as well tell
it. Mr. Mercier and Mr. Goad is setting here this morning, was up on
the...?... showing in nature. God moves in nature. Love conquers
everything. And when love is projected, grace comes in to help it. Then
it's real conquering love.
Then standing on the porch about ten o'clock one morning, down the
lane, came an old opossum walking. Many of you has heard the story.
Here he come, walking in there, and his--her arm, or leg was all chewed
by dogs or something, and blowflies all over it, and maggots, where
that it had been bloated for so many days. I thought it had rabies. I
said to the boys... A young colored girl, we was reading it in the
paper, had taken her baby and wrapped it up and drowned it in the river.
E-20 And then when we went out
to find out, this old mother opossum, had nine little bitty naked
babies about inch and a half, two inches long. Now, opossums don't
travel in daytime; they prowl at night. So when I seen her in there, I
thought she had rabies. And we put a rake over it, and found out that
she was biting and biting that rake. And I said, "Looky here, there's
really more motherly love in this animal, the opossum, then there is in
that colored girl who drowned her baby." That's right.
And then I looked at that poor leg, instead of her laying there playing
opossum, she took out to the house and exhausted and fell over. I said,
"You see, she only has just a few minutes to live. But there's such a
mother love to her, that she'll spend those--spend those moments that
she's got left to that motherly love constraining her to give those
moments to those babies. There's more love to the animal for her baby
than there was to that ill woman."
E-21 All day she laid in the sun
nobly, her little opossums nursing the milk from her. That night Mr.
Woods come by and taken me out for awhile to rest, come back eleven
o'clock, she was still laying there. Said, "She's gone." Mrs. Wood said
to me, said, "Billy, why don't you kill it."
I said, "I can't do it, Mrs. Wood; she's a mother."
Well, said, "Them little babies will die a horrible death. You have to
punch her to see if there's any life in her."
I said, "She hit all over, Her head's chewed up; her legs is all chewed
up."
Said, "But she's--she's got to die." And said, "She's just suffering."
Said, "It's only a humane thing to take her life."
I said, "But, Sister Wood, she's a mother; she's crying for those
babies."
Said, "Well, the babies are going to die a horrible death. Kill her and
just pick up the little ones..." And she's a veterinary, said, "Throw
them on the ground, kill them or something," said, "and they'll die
quickly." Said, "You're a hunter, why don't you take your gun and shoot
them?"
I said, "I'm a hunter, but I'm not a killer."
E-22 Then the next morning,
getting up, my little girl Rebekah, setting here somewhere this
morning, she was out on the porch early. And she--I looked at her, and
I got up; I couldn't rest very well through the night. And I know, as
studying conservation, that that, an animal life, if that opossum would
have ever moved, she'd have moved when the sun went down. And any other
hunter, conservationist, knows that. She'd have moved when the sun went
down. But she laid all night, and those little opossums were still
trying to nurse their mother. Becky said to me, my little girl of eight
years old; she said, "Daddy, are you going to kill her?"
I said, "No, honey." I said, "What you doing up so early? You run on in
the house with mommy."
I went over there, I kicked her on her foot, dew all over her, she
still laying there, but I see her--part of her mouth move; she's alive.
I thought, "Oh, what can I do?" I made Becky go back in the house. I
went in the den room and set down. Set in there, rubbing my forehead, I
thought, "Well, I don't know what to do with this animal."
E-23 And just then something
said, "Well, you were talking yesterday about love. And this opossum
loves her babies so much, I sent her up here to your door, and she's
laid here for twenty-four hours, her turn to be prayed for."
I waited, I said, "Heavenly Father, if the rejecting of a human being
for the love for her baby, and You put love in that animal which could
not... it hasn't got a soul, it had to be guided by the Holy Spirit up
that lane, everywhere from the woods, and turn into the only place that
had a gate or a fence." I said, "I'm sorry."
And went out there and said, "Heavenly Father, if You have directed
this dumb animal to be prayed for, and I've been stupid enough, or so
busy, that I never recognized it was You, then I pray God, that You'll
heal the opossum."
And as God Almighty, Who we stand before, my solemn Judge, the opossum
turned over and looked at me, raised up, picked up her babies, stuck
them in her pocket, put that tail up in the air, marched right down
that road, got out in the gate, and turned around as if to say, "Thank
you, sir," and went straight to the woods with her babies.
E-24 What was it? When love is projected, Divine grace takes its place and helps it And when love failed in that colored girl's heart, and the love of that opossum to her babies, Divine grace to an animal, sent to the place for a prayer of delivery. If Divine grace will act that way upon a animal, what will it be to a human being who'll consecrate themselves to Divine love of the Lord Jesus Christ and has recognized Him.
E-25 Not long ago, coming from,
flying from Dallas, Texas, and we got into a storm, and the plane came
down at Memphis, Tennessee. And I went into the Peabody Hotel there to
stay all night. And while I was in there they told me, "Tomorrow
morning at seven o'clock the plane will go, and there'll be the car
will come to pick you up."
I said, "All right."
The next morning I got up at five, wrote some letters; I thought I'd
run down to the post office and mail them. I was going down the street.
This has been about eight or ten years ago when I first met you
Pentecostal people. I was going down the street, a humming a little
song, "Jesus keep me near the cross, there's a precious fountain."
And as I went down the street, something said to me, "Stop." Do you
believe in being led by the Spirit of God? Surely you do. Something
said, "Stop." And I stopped. I was quite a little distance from the
post office, and it was the Holy Spirit. I'm so glad today, that He's
still the Holy Spirit.
And as stopping, I got up into a little place; I prayed; I said,
"Heavenly Father, is that You talking to me?"
And just as plain as you hear my voice, something said to me, "Turn and
go back the way you come."
E-26 Did you ever have something
like that to happen to you? Follow the leading then. So I turned and
went back, on a past the hotel, way down, way over into another place,
I thought, "My," looked at my watch, thought, "It was time for the
plane to leave." And something kept urging me. As I moved on, something
kept saying, "Move on." I moved out of the better part of the city,
down towards the river, way down. I thought, "What am I doing, going on
here?" I didn't know. Many times you don't have to know, as long as
Divine grace is leading.
And as I walked on down towards that river, I looked at my watch, hour
had passed, past the time for the plane to go. But the Holy Spirit
said, "Move on." I kept on moving till I got down amongst the colored
folks.
E-27 Down there in a little
colored district, there was many little houses, as you went down a
little hill like, I was walking along there, and I looked, leaning over
the gate, there was an old typical Aunt Jemima, colored lady. And I was
singing that little song you that Pentecostal people sing, "I'm So Glad
I Can Say I'm One Of Them." I was going along, thinking about it,
beautiful morning, springtime, sun had rose high, the odors besides the
hill and the honeysuckles and roses was perfuming together, such a
beautiful place to be. And then being led by the Holy Spirit.
I looked at this old colored woman, when she seen me coming she begin
wiping her eyes; she looked again, she wiped her eyes and she started
smiling. I thought, "What's on her mind?" I quit singing, started
walking on by, and then she said, "Good morning, Parson."
I said, "Good morning, Auntie." I said, "I want to ask you something,
how did you know I was a parson?"
She said, "Parson, just a minute," she said, "Did you ever read the
story about the Shunammite woman in the Bible?"
I said, "Yes, Ma'am."
E-28 She said, "I's is that kind
of woman." And said, "I prayed to the same God, the God of Elijah." And
said, "I asked Him and promised Him if He'd give me a child, that I
would love it, take care of it, and would dedicate it to Him." And she
said, "The Lord give me a boy." Said, "I've loved him, and I still love
him," and said, "I dedicated him to the Lord." But said, "Parson, I'm
sorry, he's gone astray." And said, "Two days he's been unconscious,"
and said, "the doctor man was here and said he will never wake up no
more." And said, "He's unconscious. And I was setting on his bed last
night." His sovereign grace. For a mother's love...
Said, "I was setting on my bed last night, Parson, I said, 'O Lord, You
give me the baby in answer to prayer. I turned it back to You according
to what I promised You. Now, Lord, he's got--made a mistake, got in the
wrong company, and he's dying with venereal disease, all puss in his
blood.' And said, 'Now, Lord, I love that child.'" There's love. And
when love is projected, Divine grace has got to step in.
E-29 She said, "Now I pray Thee,
Lord," said, "here am my baby, You give it to me, but where is Your
Elijah?" Said, "O Lord, have mercy." And she said, "I prayed pretty
near all night." She said, "This morning, just before the day broke,"
she said, "I dreamed a dream." She said, "I seen a man come walking
down the street wearing a light tan suit and a tan hat." And said the
Lord said, "I'll send him." And she said, "I's been standing here ever
since daylight," that's just the way I was dressed.
When love is projected with the right motive behind it, Divine grace
has to step in.
Not knowing, I said, "Well, your boy's dying?"
Said, "Yes."
When I patted her on the back and she was still wet from the morning
dew. Had a man's shirt tied around her head. I thought, "Oh, God, this
must be it." Just led by the Spirit of God. All hopes was gone, but
love was still there. Love doesn't fear; it waits on grace.
E-30 And when I walked in that
morning, with a little old screen running across and a plow point
hanging down, walked into the room... I've been in king's palaces, I've
been in some loveliest homes that America has, but I've never felt any
more welcome in my life then I did when I walked in that little old
colored house that morning. The first thing met me on the wall, was not
a pin-up of some sort, but was a motto, "God Bless Our Home." Throw rug
on the floor and a little old iron poster bed, but it was home, and
Christ was there.
I looked on the bed, and a great big, fine looking colored boy of about
twenty years old, maybe not that old, say eighteen, sixteen. He had his
blanket in a hand, was going "Ummm, ummm."
I said, "How long he's been doing that?"
Said, "All night, parson."
I said, "Lady, my name is Branham, did you ever hear of me?"
She said, "No, sir, parson, I never did."
I said, "My ministry is preaching the Gospel and praying for the sick."
She said, "I've never heard of you, Parson Branham."
And I said, "I left the hotel; I'm almost two hours late now, for my
plane." But I said, "The Holy Spirit told me to come back this a way."
She got that little old...?... "And He told me you were coming this a
way." Grace, abundance of grace.
E-31 Then I said, "Well, shall
we pray?" And he said, I said, "What's he saying?"
Said, "He's mumbling. He thinks he's out on a great big dark sea, and
he's lost."
I looked at him a minute. He said, "Oh, it's so dark; it's so dark;
it's so dark. Oh, I don't know where I'm going." Pulling, like he was
pulling oars in a boat.
And so I said, "Shall we pray auntie?"
She said, "Yes, parson."
I said, "You lead us in prayer, auntie."
When that little old godly, saintly woman knelt on her knees, she
prayed a prayer that would shake the heart of an Archangel. As she
prayed to God, she said, "Now, Lord, I don't know what the next move
is, but I know You on the job." That's it.
And when she got through praying I was just weeping. I took a hold of
the boy's feet, he's--look like he was dying, he's getting cold. The
doctor said, "Full of puss; you know he's so running, a big hole in his
heart. He got it too late." They give him...?... everything else
couldn't stop it--too far gone.
E-32 So I said, "Heavenly
Father," she asked me to pray, I said, "I don't understand this, here
I've missed my plane, and You have me to walk down this a way. And now
this is the only thing you... seemingly, that You're here. Now, Lord,
hear the prayer of this poor old sainted mother."
And while I was praying, I heard him say, "Mama, oh, mama." What was
it? Grace was taking a hold. Said, "Mama..."
She raised up; she begin smiling, wiping her great big fat cheeks; she
said, "Yes, honey." Said, "This is your mammy."
He said, "Mama, it's getting light in the room." That old ship of Zion,
the grace of God, had picked him up, calmed the sea. What was it?
E-33 I left the place, hurried
real quick, went down, got me a taxi cab and went to the plane; they
were making their last call, it had been held up two hours. What? When
Divine love, led by the Holy Ghost, is projected... Think of it. The
love of God and the grace of God brought an airplane out of the skies,
and set it on the ground, and held it there, because of a ignorant
colored woman's prayer in faith, and her love for her little boy. If
that will do it for that, what will it to do to a borned again group of
people who's setting together here like we are?
A little later on, I come in on a train. I got out. If you all ever
went into Memphis, how the train pulls up this a way. Just stops...
Well, Mordecai Hamm, my friend setting here would know the place. I
went up to get a hamburger. I couldn't eat on the train; it cost too
much. So I went up to get a hamburger. Jumped off the train while we're
waiting to make a change, was going to California. And I started
walking along there, somebody said, "Hello, Parson Branham." A young
colored fellow with a cap on said, "How are you, parson?"
I said, "Good morning, sir." Started walking, I thought, "Maybe he been
in some of the meetings."
Said, "You don't know me, do you?"
I said, "No, I don't believe I do."
Said, "Remember that morning that the Lord led you down to my mammy?"
"Yes, but..."
Said, "I's the boy."
He said, "I'm not only healed, but now Parson Branham, I's saved, and
I'm serving the Lord Who healed me."
E-34 Oh, all that mother's
prayers and dedication and love, when she had tried everything, taking
him to the church and he was baptized. All that she had done, yet just
as the man was the other day, sickness come and death laid at the door,
and Divine grace stepped in at the crucial moment. But obedience to
Divine love.
My brethren, let me say to--this to you, after her pray--prayer this
morning in the great move of the Lord, in this great Divine time, near
the coming of the Lord Jesus Christ. We are trying to do this and do
that, and have this, and this denomination work up this and do that. We
have come to the end of the road. Isn't there a meeting, all the
land--everywhere has just been waiting for a great move. We got at
this, that, or the other, speakers have spoke and everything else. But
still the love of God's present in our heart believing that God's going
to move in a mysterious way.
E-35 Then when we are at the end
of the road, it's time for Divine grace to step in and take its place
and revolutionize and turn it into an old fashioned, God sent, Holy
Ghost meeting. Do you believe it, my brothers? Let us stand to our feet.
We've had healing services; we've had denominations; we've had all
kinds of things going on, but O God of heaven, we're at the end of our
road. We can't...?... with this revival. For You sent Billy Graham,
Jack Schuller, they come from great high, scholarly, educations and
seminaries. You sent men with Divine gifts who's delivered the sick.
You sent men speaking with tongues, interpretation; You sent signs and
wonders among us. But O God, our human hearts are still moved at love
and compassion believing that You're going send us something
exceedingly abundantly above all we've ever seen before. And we are at
the end of the road, standing with our hands in the air, loving You.
E-36 O God, let Divine grace take its place now, and step in and do that which man could not do. Grant it, heavenly Father, for the glory of God. May the Holy Ghost testify in this meeting, that sinners might come to the altar, that people might renew their vows, that all prejudice and difference might be taken from the heart, and men and women would live together. And they, with that Divine love for God, projected into the hearts of each other, and draw a circle of fellowship through Divine love will take its place in here and do signs and wonders in the next few hours in this meeting, as it goes on through the day, that the world has never seen nothing like it before. Almighty God, grant this in Christ's Name I pray, Amen.
E-37 Now as we stand and look
this a way, my brethren, my sisters. Sister over there, give us a
little chord of:
Blest
be the tie that binds
Our
hearts in Christian love;
The
fellowship of kindred minds
Is
like to that above.
Let that be our prayer in our hearts as we take a hold of one another's
hands as fellow citizens, and realizing that we're leaving this world
one of these days. Let's reach around and take a hold of somebody's
hand and look now, not to one another, but look to Divine sovereign
grace of God, that comes as a love gift from the rest of the rest of
this meeting and do something we never seen done before. All together
now.
Blest
be the tie (Raise
your hands up) that
binds
Our
hearts in Christian love;
The
fellowship of kindred minds
Is
like to that above.
When
we asunder part,
It
gives us inward pain;
But we
shall still be joined in heart,
And
hope to meet again.
E-38 Now heavenly Father, look down upon this scene this morning, hungry hearts who love You. And may their love creep into each other and around this room, until Your grace will baptize every one of them by the Holy Spirit, grant it, Lord. And make Lutherans, Baptists, Methodists, Pentecostal, all shake hands as we stand this morning, say, "Together we stand and divided we fall." May the great Church of the living God march from victory unto victory...?... God give a vision to us, speak to the people this morning and let them see Your Divine plan, and may the grace of God be spread abroad in our hearts by the Holy Spirit, in Christ's Name we ask it, Amen.