QUE FAUT-IL POUR MENER UNE VIE CHRETIENNE ?

Date: 57-0113 | La durée est de: 1 hour and 9 minutes | La traduction: SHP
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1          Merci, Frère Joseph. Il fait beau être ici ce matin. La communion, c’est quelque chose de difficile à expliquer, n’est-ce pas ? Je–je disais à ma femme que je me faisais vieux. Quand je… L’autre jour, Joseph m’a appelé et nous avons causé. J’ai dit : « Dis donc, Joseph, le dimanche matin, je serai dans le voisinage de la ville, je passerai vous rendre visite là. »  « Oh! a-t-il dit, rien ne nous fera plus plaisir. » Je pensais que j’étais à Gary, alors que j’étais à 125 miles [201 km] de South Bend. Ce matin, j’ai roulé sous une tempête aveuglante de neige, après la réunion d’hier soir, là, à la dédicace d’une église. J’étais avec un bon ami à moi, monsieur Tom de Canada ; nous avons roulé ce matin, zigzagant sur des routes avec… ici, sous une tempête aveuglante de neige pour tenir notre promesse envers frère Joseph, un très bon ami.

2          Ces Suédois, je ne sais pas…L’autre jour, je ne l’aurais jamais su si mes amis intimes ici, Gene et Leo, ne me l’avaient dit. J’étais censé être à Minneapolis, du 10 au 17 février. Je n’en avais jamais entendu parler. Et j’allais… On préparait une rencontre avec sœur Coe, la veuve de frère Jack. Elle… Il est récemment parti pour être avec le Seigneur, et elle est désespérément dans le besoin. Et j’ai dit : « Eh bien, Sœur Coe, je vous le ferai savoir dans quelques jours. Je prierai pour ça. »  Et voici venir un message de ces jeunes gens, disant que j’étais programmé à une station de radio pour des émissions couvrant toute la contrée, que je serai là du 10 au 17. Je n’en avais pas encore entendu parler. Voyez ? Il me faudra donc y aller. En effet, je–j’ai été bien obligé de dire à sœur Coe que je ne pourrais pas aller.

            Ces Suédois…  Gordon Peterson. Je pense donc que c’est ce qu’il me faudra faire, parce que je–je…  Certaines personnes, cette fois-ci, ce n’est pas lui. Lui a juste–juste… Vous avez fait savoir cela à Gordie. Alors, c’est juste… On annonce qu’on sera à certains endroits, alors que moi, je n’en sais rien. Et puis, pour l’instant, j’ai programmé d’autres réunions. Je dois tenir parole envers les gens. C’est ce qui s’est passé. Donc, si jamais quelqu’un dit : « Frère Branham ne tient pas parole », souvenez-vous-en bien, il s’agit de ce genre de gaffe.

3          Et je n’ai pas de grands postes émetteurs, la radio, la télévision, et des choses semblables. Si j’en avais, je ne pourrais pas aller dans de petites églises. Pensez-vous qu’Oral Roberts puisse aller dans une petite assemblée? Absolument pas.

            L’autre jour, j’étais à Parkersburg, à West Virginie, et j’ai entendu un homme faire une déclaration, disant : « Nous voici un petit groupe de 1.500 ici, dans un petit temple. » Et il a dit : « Nous avons demandé à un certain prédicateur de bien vouloir venir, il a dit : ‘C’est trop peu, je ne le peux pas.’ Nous avons demandé à un autre, il a dit : ‘C’est trop peu, je ne le peux.’ Nous avons  demandé à trois ou quatre d’entre eux, de grands prédicateurs qui sont dans les champs missionnaires aujourd’hui, ils ont dit : ‘On ne le peut pas, vous êtes trop peu nombreux.’ » Et il a dit : « Frère Branham est venu. » C’est comme s’il m’accordait un grand éloge pour cela.

            Et je suis monté à la chaire, j’ai dit : « Eh bien, juste un instant. J’ai entendu le pasteur là derrière faire cette déclaration. Eh bien, ces hommes-là seraient venus s’ils le pouvaient, mais vous voyez, ils sont tellement liés par des obligations financières qu’ils ne le peuvent pas. » Combien de milliers de dollars pensez-vous qu’Oral Roberts soit tenu d’avoir par jour ? Comment irait-il dans une église où l’on reste quatre ou cinq jours pour 300 dollars d’offrande d’amour, alors qu’il lui en faut six, sept mille par jour ? Il ne le peut pas. Non pas qu’il ne le veuille pas, mais il ne le peut pas.

4          Mais, vous savez, en ce qui me concerne personnellement, eh bien, je–je n’ai absolument pas ça. Je ne–je n’ai besoin de rien. Et mes besoins, le Seigneur y pourvoit, le peu qu’il me faut. De la sorte, rien ne me–me lie, je peux donc aller partout. S’Il veut que j’aille dans une petite ville ici, d’une assemblée de dix personnes, d’accord. S’Il veut que j’y reste une semaine, dix jours, je peux y rester. S’Il veut que j’aille en Afrique et que je prêche  à trois ou quatre cent mille personnes, eh bien, Il–Il a l’argent; alors Il m’envoie simplement. Rien ne me lie. Et si c’est Sa volonté que je parte, Il prend toujours soin de cela. C’est ainsi donc que j’aime vivre, vraiment libre.

            Je vais aller à un tabernacle dès demain soir… Demain soir, je vais aller à un tabernacle qui, une fois plein, contient soixante personnes, pour deux soirées de réunion. C’est en ordre, à Sturgis, dans le Michigan. Une fois plein, il contient soixante personnes. Eh bien, je suis tout aussi heureux d’y aller que je l’étais en allant à Bombay, en Inde, auprès de cinq cent mille personnes. Cela dépend de ce que le Seigneur veut qu’on fasse. Voyez ? Eh bien, j’aime ça. Priez pour moi.

5          Eh bien, nous avons donc eu une tempête de neige, et j’ai toute cette route à parcourir en voiture au retour, pour être là cet après-midi. Mais je ne sais trop comment, ce matin, ma femme s’est levée, sa foi avait un peu baissé. Elle a dit : « Je crois que tu ferais mieux d’appeler Joseph et de lui dire que tu t’étais trompé… »

            J’ai dit : « Mais ce n’est pas ce que j’avais promis. »

            Elle a dit : « Billy, penses-tu que Chicago… Eh bien, il fait trois degrés. Penses-tu que les gens sortiront ? »

             « Bon, moi, je dois sortir, parce que je l’avais promis. (Voyez ?) J’avais promis à Joseph et je tiens à le faire. »

6          Maintenant, avant d’ouvrir Sa Parole, juste pour un petit message d’évangélisation ce matin, le Seigneur voulant, ensuite nous congédierons… Vous pourrez rentrer chez vous prendre votre dîner et nous, nous serons sur le chemin de retour vers là. Allez-vous prier pour nous ? Faites-le. Je suis très reconnaissant de voir ce bel auditoire. Maintenant, juste un mot à l’Auteur du Livre.

7          Notre Père céleste, nous Te remercions aujourd’hui pour le Seigneur Jésus, qui est venu du Ciel ici, sur terre; Il a été fait chair et a habité parmi nous, la Parole de Dieu rendue manifeste. Et alors, quand Il a fait cela, Il a réconcilié Dieu et l’homme, qui avaient été pour un temps aux extrémités à cause du péché et de la transgression. Mais alors, aujourd’hui, nous sommes fils et filles de Dieu par Son apparition. Ce que nous serons à la fin n’apparaît pas encore, mais nous savons que nous serons un peu comme Lui, car nous aurons un corps semblable à Son propre corps glorieux. Nous Le verrons tel qu’Il est. Nous vivrons dans un monde sans neige, sans ennuis, sans chagrin, sans tristesse. Et maintenant, pendant que nous attendons ce temps-là et que nous tirons de la Bible Tes précieuses promesses, nous prions que le Saint-Esprit vienne maintenant prendre la Parole de Dieu et L’apporte à chaque cœur selon que nous En avons besoin. Car nous le demandons au Nom du Christ. Amen.

8          Dans Ezéchiel… Et j’ai un programme par écrit ici, il me faudra dire quelque chose là-dessus avant… juste avant de lire les Écritures. Je m’excuse, je n’y avais pas pensé, il m’est juste arrivé de toucher mon signet.

            Eh bien, après avoir quitté Sturgis, dans le Michigan, la semaine prochaine, je  serai chez les baptistes à Lima, dans l’Ohio, à l’auditorium de la ville. Puis, j’irai à Minneapolis, du–du 10 au 17 février, monsieur Peterson. Le dimanche suivant, je serai avec frère Moore, une soirée à Shreveport, et du 10 au 10 févri… ou plutôt du 26 février au 10 mars, je serai à Madison Square Gardens à Phœnix, en Arizona. Et le–le 17 mars, je commence par chez frère Espinosa, dans la vallée de San Fernando Valley. Et le 19, je commence par l’Église de Philadelphie, à Civic Auditorium. C’est le grand auditorium d’Oakland, en Californie. Nous reviendrons, et de là jusqu’en juin, je serai dans environ six différentes grandes villes du Canada.

            En juin, j’envisage, le Seigneur voulant, ceci est après le… D’abord, une fois de plus, the Philadelphian and the International Brotherhood à Indianapolis. Frère Joseph sait cela. Et en partant de là, j’espère pouvoir rencontrer David duPlessis de l’Afrique pour aller en Afrique, et rester jusqu’à l’automne prochain. Si cela ne se réalise pas, je serai avec les Hommes d’Affaires Chrétiens en juillet, chez frère Carlson, il me l’a récemment demandé. Je lui ai  dit que je ne le savais pas encore pour l’instant, car on dirait que je suis tiraillé entre deux opinions ici. Je ne sais où aller après là, je prie le Seigneur pour la grande convention ici, à Chicago, en juillet prochain. Priez donc pour nous.

9          Au chapitre 6…26 d’Ezéchiel, à partir du verset 26, voici ce que nous lisons.

Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.

Et je veux… (voici la partie que j’aimerais que vous saisissiez) Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères.

            Maintenant, j’aimerais que le Seigneur Jésus, s’Il le veut, nous accorde Ses bénédictions pour la lecture de Sa sainte Parole.

            Ce matin donc, nous allons parler de la raison pour laquelle… Et Frère David, j’aimerais que vous priiez particulièrement pour moi, pour ceci, vous autres aussi, pour ce dont je vais parler : Que faut-il pour mener une vie chrétienne ? Que–qu’est-ce qui constitue la vie chrétienne ?

            Eh bien, il y a beaucoup de choses que–que nous ne connaissons pas. Il n’est pas per… nous ne sommes pas … Beaucoup de choses que nous–nous ne connaissons pas. Il y a beaucoup de choses que Dieu nous fait savoir. Et alors, les choses que nous connaissons bien, nous aimerions communier les uns avec les autres autour de cela et autour de la Parole de Dieu, les découvrir. Eh bien, je prie que Dieu envoie Ses bénédictions sur nous alors que nous apportons Sa Parole, comme vous tous, vous vous en souvenez et vous priez.

10        Maintenant, pour commencer, il y a toujours eu dans l’église quelque chose qui ne marche pas comme il faut. Evidemment, nous savons que c’est le diable. Frère Carlson et moi en parlions là, dans une pièce, il y a quelques instants, au bureau du pasteur. On dirait qu’il manque aux gens quelque chose, quelque part. J’ai ma conception, et nous avons cogné le pont, et cogné ces murs aussi fortement que possible, mais cependant, malgré tout cela, nous avons échoué d’écrouler les murs de l’opposition. Je suis cependant très content de ce que nous y avons, de toutes façons, fait des trous avec la bombe, de sorte qu’un jour, ce grand mur de l’indifférence parmi les gens s’écroulera et la grande armée unie de Dieu formera une seule et grande ligne de front, avec une seule grande bannière du Seigneur Jésus-Christ. C’est ma sincère prière.

11        Eh bien, si l’Église du Dieu vivant, qui est la colonne de la vérité… Le dessein de Dieu, c’est que cette Église soit une Église puissante, une Église glorieuse, une Église que le monde entier peut  considérer comme la–l’Épouse de Christ tant attendue et fiancée, qu’Elle vive dans une–une atmosphère telle que… et qu’Elle se conduise de telle manière que le... que Dieu soit fier d’Elle, de La présenter à Christ à la Venue du Seigneur. Elle devrait vivre dans cette... avec cette caractéristique dans l’Église, et c’est ainsi qu’Elle devrait vivre. Mais souvent, nous voyons que c’est avec de bonnes intentions que les gens s’efforcent d’agir comme chrétiens. Ils essayent de dire : « Eh bien, moi, je suis Untel, et–et c’est comme ça que je dois vivre. »

            Or, si seulement l’église pouvait ne pas considérer cela de cette façon-là... Mais le christianisme et l’église… Ça n’a jamais été le dessein de Dieu que le christianisme soit dirigé par des dénominations, ni par des crédos, sinon Il …  Si seulement Dieu avait permis, avait pour dessein que l’Église soit dirigée ou conduite par les crédos, les dénominations et les meilleurs intellectuels, alors nous n’aurions pas eu besoin du Saint-Esprit dans l’Église. Notre Église devrait alors… Son succès serait en grande partie attribué aux meilleurs intellectuels qui sont parmi nous. Ce serait cela que l’Église aurait, pour eux… Plus nous aurions de meilleurs intellectuels dans notre église, plus notre–notre église prospérerait.

12        Mais je vois dans la Parole que ce n’est pas le dessein de Dieu que l’Église soit dirigée par l’intellectuel ou par une quelconque théologie d’homme, mais c’est le Saint-Esprit qui a été donné à l’Église pour La diriger et contrôler le Corps de Christ. Je pense qu’en procédant ainsi, avec ça à l’esprit, et dans le programme de Dieu… Nous ne prospérerons jamais, peu importe nos bonnes intentions, à moins que nous retournions au centre du programme de Dieu, là où le Saint-Esprit…

            Maintenant, je sais que ce que je prêche n’est pas quelque chose de neuf, c’est quelque chose qui a été prêché à maintes reprises, mais c’est la façon dont nous l’abordons et dont nous le recevons, nous le recevons, pensant toujours que c’est une Eglise qui est dirigée par le Saint-Esprit. Et pourtant, nous y injectons notre intellectualisme, et alors nous pourrons avoir un conglomérat et du Saint-Esprit et de l’intellectualisme. Et quand le Saint-Esprit veut faire une chose, abaisser quelque chose ou élever quelque chose, cela suscite de petites jalousies parmi les gens, c’est la preuve qu’ils n’ont pas le Saint-Esprit. Tous voudront être à sa place.

            Eh bien, à ce sujet, les gens ont raison, parce qu’ils ont vu beaucoup de choses dénominationnelles et divers dictateurs, pour ainsi dire, des dictateurs spirituels dans l’église, imposer telle et telle chose. Mais le Saint-Esprit a placé chacun dans le Corps du Christ, et nous ne pouvons pas bien tourner sans chaque membre de notre corps. Il nous faut avoir les mains, les bras, la bouche, les yeux, les… Tout ce qui est à moi doit fonctionner pour amener mon corps à marcher parfaitement. Et alors, si Dieu a voulu que Son Corps, l’Église, soit dirigé par Son Esprit, Il devrait avoir un moyen ou un programme autre que ce que nous avons déjà eu, qu’il nous faut suivre.

13        Maintenant, la Bible dit ici, c’est Ezéchiel qui parle… Ezéchiel était un prophète, et il a dit : «  Je vous donnerai un cœur nouveau… » J’aime ça, Dieu parle toujours de quelque chose de nouveau qu’Il va faire. Il ne… Il n’a donc pas dit… Cela ne veut pas dire qu’Il va juste réparer l’ancienne condition, mais… Je vous donnerai un cœur nouveau ; J’ôterai le cœur de pierre que vous avez, et Je vous donnerai un esprit nouveau. » Et Il–Il n’a jamais–jamais dit qu’Il aurait une–une–une vieille église retapée. Il aurait une Chose nouvelle, pimpant neuf.  Et en procédant ainsi, on ne peut pas mélanger une ancienne église intellectuelle avec une nouvelle église qui a l’expérience de la Pentecôte.

14        Jésus a enseigné la même chose dans Luc, quand Il a dit qu’on ne pouvait pas mettre du vin nouveau dans de vieilles outres. Autrefois, c’était pour moi quelque chose de difficile à comprendre, avant que je devienne un–un missionnaire, voyant les bouteilles et autres. Je me disais : « Eh bien, la bouteille, ce que nous appelons bouteille, ça ne vieillit absolument pas. » Mais en Palestine, et surtout à l’époque, la– l’outre était en peau d’animal tannée, cousue, rattachée par endroits ; et cette peau contenait les–les liquides et autres qu’on y mettait : eau, vin, huiles, et ce qu’on transportait dans la peau.

            Or, quand cette peau vieillissait, eh bien, elle séchait. Et alors, comme Jésus l’a dit : « Si on met du vin nouveau dans de vieilles outres », on perd les deux; vous perdez votre vin et vous perdez votre outre.

            Or, on peut bien déverser de l’eau dans une vieille outre, mais on ne peut déverser du vin dans une vieille outre ; en effet, l’eau, c’est la cendre de l’hydrogène et de l’oxygène, c’est statique, et si quelque chose arrive, ça diminue. Ça se condense. C’est une substance sans vie, mais ce sont des cendres issues de l’hydrogène et, ou de l’ox… L’hydrogène et l’oxygène sont les...  sont des cendres.

            Alors… mais le vin a la vie. Et le vin, surtout le vin nouveau, se fermente toujours, et ça–ça peut se dilater un peu. Et si ça gonfle dans cette vieille outre, dans la vieille peau sèche, celle-ci va éclater et s’ouvrir d’un coup de vent. Or, c’est… Et alors, on perd la peau, et l’outre aussi. L’outre s’abîme et le vin se répand.

            Eh bien, c’est à peu près le tableau que nous avons devant nous aujourd’hui. Vous ne pouvez aller dans un groupe de vieux intellectuels formalistes avec votre conception et chercher à faire accepter le programme de Dieu dans votre programme intellectuel. Ça ne marchera absolument pas. Cette vieille peau sèche de vache va éclater. Ça ne peut absolument pas le contenir.

15        Donc, une outre neuve est une peau neuve tannée, et une peau neuve  tannée contient encore de l’huile de l’animal. Et alors, quand on déverse du vin nouveau dans une outre neuve et que le vin nouveau commence à augmenter de volume, l’outre neuve cède et se dilate, parce qu’elle contient de l’huile. Et si jamais il y a eu un temps où l’église a besoin d’huile, c’est aujourd’hui ; le Saint-Esprit ayant de l’huile, le vin nouveau.

            Alors, quand la Bible dit : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement », Sa puissance de guérison est tout aussi efficace aujourd’hui qu’autrefois, les vieux intellectuels exploseront : « Ça n’existe pas, docteur Dupont a dit que les jours des miracles sont passés. C’est réglé. »

            Mais quand on met le vin nouveau dans une outre neuve, et qu’ensuite, le... ça commence à fermenter, la vie entre en action, loin de la vieille théologie formaliste que nous étudions, et on voit la Parole de Dieu, suivant Ses promesses divines, dire : « Jésus- Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement », le vin nouveau dira : «  Alléluia ! » Et la vieille outre dira : « Gloire à Dieu ! » Elle se dilatera et cédera. C’est ce qu’on obtient.

16        Il ne s’agit pas de mettre du vin nouveau dans une vieille outre. Vous direz : « Eh bien, notre école nous enseigne autre chose, notre dénomination… » Cette vieille peau sèche de vache... Vous… «Nos docteurs, nos pasteurs disent que ces choses n’existent plus.

            Mais si c’est une peau neuve et qu’elle a une vie nouvelle, elle est flexible et elle cède à la Parole ; et la Parole supporte l’Esprit, ou plutôt l’Esprit supporte la Parole, mais quand c’est déversé dans une outre neuve et qu’on dit : « Quelqu’un a été guéri du cancer hier soir », la vieille peau dira : «Que je voie ce que le docteur en dit. Que je voie d’ici un an. Je ne peux simplement pas croire cela. »

            Mais la peau neuve dira : « Alléluia à l’Agneau ! »; elle se dilate. Alors, et le vin et l’outre se conservent. On ne peut pas mettre du vin nouveau dans de vieilles outres.

17        Ça me rappelle une expérience d’il y a des années. Je ne sais pas si je vous l’ai déjà racontée ou pas. J’étais à une partie de chasse, au nord de la Colombie-Britannique, j’étais là, dans les bois, une nuit. Je pensais être un très bon homme de bois, j’ai grandi dans les bois, toute ma vie. Et j’avais effectué des tours, pourchassant un vieil ours, et je tenais à lui prendre quelques photos et tout. Je n’avais pas de permis de tirer l’ours, car je chassais les chèvres. Cependant, je voulais m’approcher de cet ours grizzly. C’est un bel animal, et je désirais avoir sa photo.

            Et je montais un très jeune cheval d’environ trois ans, qui avait l’ambition de renverser un prédicateur… Et alors, il a cherché toute la journée à me renverser, alors que je l’éperonnais à travers les arbres abattus par les vents et autres, essayant de rattraper cet ours.

18        Alors, je suis arrivé à un endroit où je me suis mis à tournoyer. Et, sur mon chemin de retour, connaissant les instructions générales… j’ai appris à identifier la mousse sur la face nord de l’arbre. Ou, s’il n’y a pas de mousse, vous fermez les yeux, vous tenez l’arbre et vous en faites le tour, tout en tenant l’écorce en mains, jusqu’à ce que vous repériez la face épaisse, et c’est celle-là qui est au nord. Il y a donc beaucoup de choses qu’il vous faut savoir pour survivre dans les bois.

            Et c’est pareil, s’il vous faut survivre spirituellement, il vous faut Le connaître, Lui, le Créateur, Lui qui vous conduit et vous enseigne. Et alors, j’ai remarqué en m’approchant que j’avais mes… j’ai repris l’orientation générale. En effet, on peut aller... on peut faire des centaines de kilomètres sans voir un–un être vivant. Je prends mes orientations générales pour savoir qu’un… Peu après, je me suis retrouvé au sommet de la... d’une montagne; là, j’ai retrouvé mon chemin de retour cette nuit-là.

19        J’étais étonné, alors qu’il pleuvait cet après-midi-là, il y avait l’orage, c’était partiellement… Ça m’a fait revenir. Mais les nuages étaient devenus clairs, et il y avait de grands nuages blancs dans le ciel, la lune brillait d’un bel éclat. Et je me suis arrêté au milieu de vieux arbres abattus par le vent. Je ne… les brûlis plutôt. Je ne sais pas si vous, les gens de la ville, vous pourrez savoir ce qu’est un brûlis. C’est un lieu, dans la forêt, ravagé par un feu attisé par le vent, et–et ça tue tout. Souvent, les arbres restent debout, mais avec des écorces brûlées. Peu après, les petits termites vont entrer dans l’écorce, mais le feu va happer et l’arbre et l’écorce, l’écorce  tombe, les termites la rongent. Mais le vieil arbre tient comme une souche nue, sans vie, sans conduit de sève et tout. Et ça meurt faute de conduit de sève. Naturellement, c’est par l’écorce qu’elle monte.

20        Eh bien, pendant que je me tenais là, j’ai été surpris, en attachant mon cheval… la petite bête était très fatiguée et je me sentais définitivement conduit à m’arrêter pendant quelques instants. Alors, j’ai attaché mon cheval, je me suis rendu là. Je contemplais la lune et j’ai dit : « Père divin, je suis très heureux de savoir que Tu es mon Père ; dans cette belle contrée où il m’est maintenant permis de venir, à cette partie de chasse, contempler Tes animaux et des choses que Tu as créées pour ma joie et, oh! combien je Te suis reconnaissant pour ces choses ! »  Et rien qu’à voir la Colombie-Britannique, un homme des bois ou un chasseur peut s’extasier, alors qu’il contemple là ces belles créatures.

            Puis, j’ai commencé à constater quelque chose de particulier. C’était un bruit qui semblait très pénible. Et les vents soufflaient alors qu’ils emportaient l’orage. Et quand les nuages se dissipaient, les petites, ce que nous appelons le ciel petit-lait, ces petites taches qui sont là, et des nuages blancs. Mais la lune brillait, le vent soufflait, et un bruit très pénible se faisait entendre là, pareil à un bruit morne, maugréant, grommelant (ooh!), alors que la lune brillait sur les arbres dénudés, on dirait des pierres tombales. Et ce bruit morne, ooh, quelle horrible chose! Alors  j’ai dit : « Eh bien, je me demande ce que tout ceci représente. »

21        Et il nous est enseigné que les pas des–des justes sont ordonnés de l’Eternel, et que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. C’est Dieu qui fait que les choses se passent ainsi. C’est Son grand amour envers Son peuple. Parfois, Il doit vous faire passer par des endroits sombres, mais c’est uniquement pour vous montrer la lumière. Et c’est notre Père qui opère ces choses.

            Et je crois que l’église aujourd’hui, juste dans sa condition… C’est juste un point par lequel Dieu fait passer l’église, de la sorte, quand tout cela prendra fin, quel temps de réjouissance! Quand les rachetés se tiendront un jour pour couronner Jésus Roi des rois et Seigneur des seigneurs, quand Il se tiendra sur le mont Sion et que les rachetés formeront un cercle autour de la terre, chantant la rédemption, les anges se tiendront à l’écart, de côté, les têtes inclinées, ils ne comprendront pas. Ils n’ont jamais été rachetés. Ils ne sont jamais tombés pour être rachetés. Il n’y a que nous les mortels qui savons ce que représente être perdu ; un ange ne sait pas ce que représente être perdu. Et c’est nous seuls qui pouvons tirer la joie du chant de la rédemption ; et je pense qu’il en sera ainsi dans l’Église.

22        Et, alors que je me tenais là, observant, et je … tout ce son morne, je me suis dit : « Oh! c’est un lieu hideux. » Ceci est (comme le dirait l’homme de la rue) hanté. C’est un lieu horrible.  « Ô Dieu! pourquoi m’as-Tu donc laissé attacher mon petit cheval ici, le laisser se reposer ici ? Nous aurions dû nous retrouver là loin, dans la forêt, et l’attacher là. » Mais d’une façon ou d’une autre, c’était Dieu qui m’enseignait quelque chose. Et j’ai dit : «  Que représente tout ceci ? »

            Alors, je me suis mis à penser, ces pierres tombales, pour ainsi dire. Ce vent morne, en mugissant à travers cela, produisait une sensation, un sentiment un peu pénible, un peu louche, surtout là loin, dans les montagnes. Je me suis dit : «Pourquoi pareil tableau m’est-il présenté, à moi, serviteur du Seigneur ? Quel genre de scène places-Tu devant moi, Père ? »

23        Et alors que je regardais devant, me posant des questions, on dirait qu’un passage des Écritures m’est passé par l’esprit, là dans Joël : «Ce qu’a laissé le gazam, le hasil l’a dévoré ; ce qu’a laissé–laissé le hasil, les autres insectes l’ont dévoré. »

            Alors, je me suis dit : « C’est vrai, c’est exact. » Eh bien, regardez ça, autrefois, ces très grands arbres étaient des arbres gigantesques, ils se tenaient là. Quand les vents soufflaient, ils se balançaient de part et d’autre avec force. Quel beau spectacle ça devait être dans ces très hautes épinettes, au sommet de cette montagne, alors que le vent tourbillonnait ! Mais maintenant, que peuvent-ils faire ? Ils ne peuvent plus se balancer aux vents. Quelque chose s’est passé. Ils sont morts, et les vents peuvent souffler ; ces arbres sont absolument si empesés, si raides que les vents, en les traversant, ne peuvent que produire un bruit morne (ces arbres ne peuvent que se tenir là), au lieu d’un beau rythme des aigrettes se balançant de part et d’autre ; alors qu’autrefois ils s’ébattaient aux vents du ciel. Maintenant, ils ne peuvent qu’être nus et mornes, c’est tout. » Alors, je me suis dit : « Oui, Seigneur, c’est ça. »

24        Je me suis alors souvenu des luthériens, des méthodistes, et même des pentecôtistes et des nazaréens, des pèlerins de la sainteté, et de toutes les grandes églises que nous avons. Et je pense à leur début, leur origine, comment ils étaient, ils avaient une ligne de vie; le Saint-Esprit était en eux. Et, oh! quand Dieu a envoyé le vent impétueux comme Il l’avait fait le jour de la Pentecôte, oh! comme ils gambadaient pour des bénédictions de Dieu, portant leur–portant leur feuillage très épais ! Les vents se heurtaient contre eux comme contre le voile et les faisaient naviguer de part et d’autre, réveil après réveil.

            Mais quelque chose s’est passé. Les feux de la persécution et le nouvel–le nouvel ordre de l’église… Quand ils sont allés dans des séminaires prendre de jeunes gens et des hommes qui étaient brillants et intellectuels, et qu’ils ont enseigné que le vieux baptême du Saint-Esprit n’existe pas, ils ont coupé la ligne de vie.

            Alors qu’autrefois les réveils méthodistes frappaient les nations, les gens se couchaient par terre dans des salles de classe et recevaient le Saint-Esprit, et étaient K.-O., comme nous le disons aujourd’hui… Or, à l’époque, on pensait qu’ils s’évanouissaient. Et dans notre propre Église baptiste, oh! que des fois j’ai vu dans notre Église baptiste qu’on prenait des cruches d’eau à la chaire et on déversait cela au visage des gens, on les éventait, et ils poussaient des cris pendant qu’ils étaient couchés sous la puissance du Saint-Esprit.

25        Mais avec les nouveaux enseignants, la vieille église de la campagne a disparu, ils ont introduit des choses plus élaborées, plus fantastiques, le côté éducatif de la chose. Avec de beaux décors à côté de l’autel, ou de grandes orgues, des sièges tout en peluche, alors–alors c’en est fini de la vieille église. Le vieil autel a été retiré. Les bancs de pénitent à l’ancienne mode ont été retirés et placés dans le sous-sol. Et au lieu des âmes sur l’autel, ce sont les lys qu’on y retrouve. Et au lieu de l’orgue à l’ancienne mode qu’on pompait avec un bâton, ou la vieille baguette pour la mélodie...

            Et quand ils chantaient A…Comme...?... je n’aurai peur d’aucun démon à ma mort, au lieu de cela, c’était une chorale très bien entraînée, avec une voix mélodieuse, chantant des cantiques de telle manière qu’ils retenaient [la note] jusqu’à ce que le visage devienne bleu, et on appelait cela « la haute classe ». C’est la chose la plus misérable que j’aie jamais vue, suivre une voix surexercée qui gardera une note jusqu’à ce que le visage devienne bleu, cherchant à faire parade ; et c’est tout ce qu’il en est. Vous ne chantez pas pour la gloire de Dieu. La chose la plus douce sous le Ciel, c’est une église à l’ancienne mode remplie de l’Esprit, du Saint-Esprit, où tout le monde chante en Esprit.

26        Mais ils ont coupé la ligne de vie, quand ils ont cessé de chanter. Quand ils ont ôté de l’église les jours des miracles et ont adopté leur théologie et leur intellectualisme, plutôt que le baptême du Saint-Esprit, ils ont coupé la ligne de vie. Sans doute que ce sont de grandes dénominations. C’est ce qu’étaient ces grands arbres. Ils peuvent le prouver par l’histoire, ils avaient de grandes choses. Que si…Celui qui regardait la forêt pouvait prouver qu’autrefois ils avaient été de très grands arbres florissants, mais, oh! aujourd’hui, on ne voit que la nudité. La ligne de vie n’est plus.

            Et comme Dieu continue à envoyer le vent pour  que Ses arbres s’ébattent et reçoivent une nouvelle Vie, quand les arbres poussent, que peuvent-ils faire ? Juste émettre un son lugubre : « Eh bien, je vais le dire à cette assemblée, si quelqu’un assiste à ces campagnes de guérison, il sera aussitôt excommunié de cette communauté. » 

            Un petit prédicateur, avec plus d’intellectualisme qu’il n’a de bon sens pour le contrôler, se tient là en smoking, se plie en disant « amen » comme un veau frappé de crampe, et puis il cherche à placer cela, à prendre la place du Saint-Esprit. Ça ne se fera jamais.

            Le plan éternel de Dieu pour le salut de Son peuple, c’est le Saint-Esprit dans l’Église ; des hommes et des femmes nés de nouveau, conduits par le Saint-Esprit, non pas ceux qui cherchent à faire agir le Saint-Esprit, mais ceux que le Saint-Esprit fait agir. Voyez-vous ?

27        Et pendant que je regardais ces arbres-là, je me suis posé une question : « Qu’en est-il d’eux? » Alors, je me suis dit : « Oui, voici venir du ciel le vent juste comme d’habitude. » Et Christ est le même. Le jour de la Pentecôte, il vint du Ciel un vent impétueux et les gens Le reçurent, parce qu’ils étaient flexibles. Ils étaient disposés à recevoir la voie de Dieu.

            Mais nous voyons qu’aujourd’hui, quand Dieu envoie une grande campagne de guérison, ou de puissants miracles ou de puissants signes, des signes qui étaient dans la Bible sont revenus dans l’église; que dit ce grand groupe intellectuel ? « Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas. Le baptême du Saint-Esprit n’existe pas. Je ferais savoir à mon assemblée qu’il n’y a que des pauvres, des rebuts, le genre des personnes illettrées qui assistent à ces réunions-là. Allez le vérifier auprès d’eux. » Et cet homme a raison. Cet homme a raison en disant cela. Ce sont généralement les pauvres, les... pas le genre intellectuel, le genre illettré. « C’étaient des gens ordinaires qui L’écoutaient avec plaisir », dit la Bible.

28. Eh bien, nous allons faire remarquer une autre chose, si vous le voulez. Alors, je me suis dit : « A quoi sert-il d’envoyer un vent impétueux s’il n’y a rien pour le recevoir ? » Mais Dieu est souverain vis-à-vis de Sa Promesse et Il doit l’envoyer. Il tient Sa Parole. « Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde. Et vous ferez aussi les œuvres que Je fais. » Dieu est tenu d’envoyer Sa Promesse.

            Je me suis dit : « Eh bien, Seigneur, que se passera-t-il ? » Alors, il m’est arrivé de voir (Ecoutez), alors j’ai vu qu’après que ces arbres étaient tombés, avec leurs grands cônes, il y avait de petites semences qui étaient tombées de ces arbres et de ces cônes, et c’étaient–c’étaient absolument elles qui constituaient la vie de cet arbre-là. Et cela était tombé par terre, et quand bien même le feu était passé dessus, quand bien même toutes ces choses étaient arrivées, j’ai néanmoins remarqué que, là en dessous, il y avait des sous-bois qui poussaient, des arbres, une fois de plus, des arbres flexibles, de jeunes arbres qui avaient la vie, des sous-bois comme nous les appelons aujourd’hui, peut-être les laissés-pour-compte, quelqu’un qui a été bouté dehors par une grande église pour avoir crié « amen » pendant que le prédicateur prêchait, et peut-être quelque chose comme cela. Mais de toutes les façons, il y a une sorte de vie, ou les enseignements de tout au début, des méthodistes, des luthériens et des pentecôtistes et autres, comme ils enseignaient autrefois.

29        Et alors, j’ai remarqué que quand les vents soufflaient, le vieil arbre maugréait, mais le petit arbre avait un réveil. Il ne faisait que bondir et tournoyait sans cesse, s’exhibait, criait et louait le Seigneur. Et je me suis dit : « Eh bien, il n’y a qu’une seule chose que nous pouvons dire; peut-être qu’il n’a pas l’instruction qu’a ce vieil arbre; peut-être qu’il est vert ; mais il est flexible. C’est donc le... ce que Dieu faisait. » Et j’ai constaté, par expérience avec Dieu, comment Dieu aime secouer Ses arbres, les assouplir. Et chaque fois qu’un arbre bouge et est secoué, il tire ses racines et les détache de telle manière qu’elles peuvent s’enfoncer et avoir une meilleure prise.

30        Eh bien, ce qu’ont laissé les luthériens, les méthodistes l’ont dévoré ; ce qu’ont laissé les méthodistes, les baptistes l’ont dévoré; ce qu’ont laissé les baptistes, les presbytériens l’ont dévoré ; ce qu’ont laissé les presbytériens, les nazaréens l’ont dévoré ; ce qu’ont laissé les nazaréens, les pentecôtistes l’ont dévoré. « Mais Je restaurerai, dit le Seigneur,  Je restaurerai. » Alors Dieu vient  dans une puissante action de Son Esprit pour restaurer.

31        Remarquez. Dieu a pris cent vingt outres fraîches, pimpant neuf, flex... tout flexibles, et les a placées dans la chambre haute, des outres fraîches. Et quand il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, elles furent toutes remplies du vin nouveau de la Pentecôte.  Oh! quelle œuvre, quelle action, quelle explosion il a dû y avoir! Oh! comme ces outres sautillaient et bondissaient. Elles avaient la Vie.

            Eh bien, une vieille outre pouvait dire : « Ça, c’est du fanatisme! » Mais l’outre neuve avait la Vie, elle s’est dilatée et s’est écriée « Amen » à tout ce que disait l’Esprit. Il se passait des choses qui ne semblaient pas éthiques par rapport à l’ancien enseignement, mais elles étaient des outres neuves ; elles pouvaient supporter cela. Et Dieu prend Ses outres…

32        Maintenant, j’aimerais que vous écoutiez quelques instants avant qu’on termine. J’aimerais que vous remarquiez une chose, et suivez attentivement maintenant. Observez l’ordre des Écritures : « J’ôterai le cœur de pierre et Je vous donnerai un cœur nouveau. »  Eh bien, le cœur est la demeure du Saint-Esprit. « Et Je vous donnerai un esprit nouveau. » J’aimerais que vous suiviez l’ordre. Or, beaucoup de gens s’embrouillent là-dessus. Ils pensent avoir reçu le Saint-Esprit, mais ils n’ont reçu que l’esprit nouveau. Suivez. « Je vous donnerai un cœur nouveau et un esprit nouveau. Et puis, Je mettrai Mon Esprit… » Maintenant, l’esprit nouveau… Dieu a dû vous donner un esprit nouveau, mais c’est un esprit nouveau que Dieu vous donne, afin que vous puissiez vous accorder avec le Saint-Esprit. Avec cet ancien esprit que vous aviez, vous ne pouviez pas vous accorder avec votre voisin, vous ne pouviez pas vous accorder avec vous-même ; vous savez donc que vous ne pouviez pas vous accorder avec Dieu ; ainsi, Dieu vous donne un esprit nouveau.

            Et souvent, c’est par enthousiasme, mais si vous observez la vie que cela produit… J’espère que je ne blesse pas, mais j’espère que je dévoile. Voyez ? Bien des fois, vous avez pensé que vous aviez le Saint-Esprit. « Oh! avez-vous dit, j’ai chanté, j’ai parlé en langues. » Certainement. Comme on est très proche de Cela, on peut faire tout ça, mais ce n’est pas encore le Saint-Esprit. Voyez ? Le Saint-Esprit rend témoignage à Jésus Christ.

33        Eh bien, Il a ôté, et qu’a-t-Il fait ? Il vous donne un cœur nouveau, Il vous donne un esprit nouveau, et puis, Il met Son Esprit, Son Esprit en vous. C’est juste comme… Vous n’avez pas à aller çà et là, prétendre être un chrétien. Cet esprit nouveau produit une vie nouvelle. Le Saint-Esprit dans votre esprit nouveau, dans votre cœur nouveau… Votre cœur nouveau, votre esprit nouveau, et le Saint-Esprit va directement au centre de votre esprit nouveau, et votre esprit nouveau va directement au centre de votre cœur nouveau.

            C’est donc comme un – un ressort principal dans une excellente montre, il n’a pas besoin de remontage. C’est ça, Il est placé au centre de cet esprit nouveau  et le ressort principal d’une–d’une excellente montre se trouve au centre de la montre, et il fait tourner parfaitement chaque pièce de la montre, chaque petit engrenage, pour donner l’heure exacte. C’est le ressort principal qui fait tout fonctionner. Et les petits engrenages là, à côté, tournent avec ce ressort principal. C’est la roue dans la roue, comme l’a dit Ezéchiel.

34        Eh bien, quand vous recevez le Saint-Esprit, Il va directement au centre de votre nouvelle dispensat... votre disposition. « Oh! direz-vous, je cesse de boire, je cesse de fumer. Vous savez, je–je–je me sens vraiment une personne changée. » Oops. Un instant ! Voyez, vous n’avez reçu qu’un esprit nouveau, mais le Saint-Esprit entre au centre de cet esprit-là et, alors, Il vous amène (chaque – chaque action importante, tout l’intellect, tout) à bien vous accorder avec ce centre de la roue. Ce que Dieu dit est vrai. [Espace vide sur la bande - N.D.E.] Si les jours des miracles… Si Jésus est le même hier et éternellement, le Saint-Esprit rendra témoignage à cela, et toute votre pensée intellectuelle dira la même chose.

            Et quand il vous arrive d’avoir ces petits accès de colère, d’exploser, de dire des mensonges, de faire des prosélytes, de sauter les murs, d’être si égocentrique vis-à-vis de votre organisation que vous avez un esprit tellement étroit, que vous ne pouvez pas écouter un autre prédicateur, souvenez-vous-en bien, ce n’est pas le Saint-Esprit qui travaille en vous. Ouf ! Je ne savais pas que j’allais dire cela, mais–mais c’est vrai. Voyez ?

35        Le Saint-Esprit posera chaque acte comme Christ. Il vous rendra semblable à Christ. Les fruits de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bonté, la douceur, la gentillesse, la patience, la foi. Ce sont  ces choses que le Saint-Esprit contrôle, nos émotions.

            Nos émotions ne consistent pas tellement à sautiller. Vous pouvez le faire. Cela peut être produit en vous par du boucan. Mais le Saint-Esprit vous met en action, ou plutôt vous place sous le contrôle de Dieu, de telle manière que vous marchez en paix et dans l’amour, dans la joie, avec longanimité, bonté, douceur, gentillesse et patience. Voyez-vous ? Ce n’est pas quelque chose que vous faites. C’est quelque chose que le Saint-Esprit fait en vous. Vous voyez, ce n’est plus votre propre pensée intellectuelle, c’est une action du Saint-Esprit dans le subconscient. Oh! je souhaiterais crier des louanges à Dieu à travers le monde pour cela.

            Église du Dieu vivant, c’est là que notre mouvement pentecôtiste a failli. Nous avons une musique faite de main d’homme, l’émotion suscitée par le battement des mains et le sautillement. Qu’arriverait-il si, en retournant dans la rue, le Saint-Esprit n’amène pas nos vies à collaborer avec cela ? C’est que nous n’avons pas reçu le Saint-Esprit. Ça, ce n’est pas du lait écrémé. Mais, frère, c’est ce dont l’église a besoin. La Vie ne peut venir que par le Saint-Esprit.

36        Avez-vous déjà remarqué comment Dieu, dans Sa Bible, comment Il a merveilleusement fait des choses ? Juste un instant maintenant. Jésus a dit : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut en aucun cas entrer dans le Royaume. » Vous devez naître de nouveau. Il vous faut... il vous le faut.

            Qu’est-ce ? Cela ne veut pas dire une expérience par laquelle vous avez crié ou parlé en langues. Ces choses sont bonnes, mais ce–ce n’est pas ce dont je parle ce matin. Si votre vie ne collabore pas, ou ne rend pas témoignage aux émotions que vous recevez, en parlant en langues, alors vous êtes séduit, parce que le Saint-Esprit s’empare de votre être intérieur et vous contrôle tel que vous êtes, vous façonne, fait de vous un chris... chrétien ou une chrétienne. Cela fait marcher votre vie. Il y a en vous quelque chose qui vous pousse, ça vous amène à faire cela de toute façon. Cela vous amène à aimer ceux qui crachent sur vous. Ça vous amène à aimer ceux qui vous traitent de fou.

37        Quand vous recevez cet Esprit en vous, alors les–les fardeaux de la vie deviennent légers. Vous ne les considérez plus. Le joug est bordé de plumes. Il devient très léger. Et, alors, les gens vous accablent de choses… Vous savez quoi ? Vous êtes comme Samson aux portails de Gaza ; il souleva le grand portail d’airain et le transporta en gravissant la colline.

            Et quand vous en arrivez à être possédé par le Saint-Esprit, non pas que vous, vous possédez le Saint-Esprit, mais le Saint-Esprit vous possède… Vous dites : « J’ai eu le Saint-Esprit. » Je ne pense pas qu’on devrait le dire ainsi. Vous devriez dire : «  Le Saint-Esprit m’a eu. » Et alors, quand le Saint-Esprit vous possède, les fardeaux, le joug est léger. Alors, vous soulevez les grands portails de Gaza et vous les transportez droit vers le Calvaire. Et là, sur le mont Calvaire, vous les déposez aux pieds de Jésus et vous priez pour vos ennemis, pas avec rancune : « Seigneur, fais-le craquer.» Non, mais avec quelque chose dans votre cœur qui dit : « Ô Dieu bien-aimé, cet homme est un homme comme moi. »  Voyez-vous ce qui manque à l’église, ami ? Eh bien, ce qu’il nous faut, c’est un… Il nous faut être... tout reprendre.

38        Maintenant, quelques commentaires avant de terminer, s’il vous plaît. Vous êtes aimables. Je veux maintenant vous parler du fond de mon cœur. Effectuons un petit voyage en esprit ce matin et puis nous allons terminer. Remontons à avant la fondation du monde. Je vois un bouquet de ces lys qui est déposé sur cette petite table. Que Dieu bénisse cet homme. Je pense qu’un fleuriste fréquente cette église. Il est toujours si généreux en faisant ces choses. Peut-être qu’il a envoyé celles-ci. Et, oh! comme elles accomplissent leur but ! Mais n'avez-vous jamais su qui a créé ce lys ? D’où est-il venu ?

39        Remontons là, à avant le commencement du monde. Eh bien, le lys provient de la terre; vous aussi. Si c’est vrai, c’est que nous étions donc ici, nos corps se trouvaient sur la terre avant qu’il y ait une quelconque vie ici. Nous sommes constitués de seize différents éléments de la terre. Ce sont la potasse, le calcium, le pétrole, la lumière cosmique et autres, et ils sont assemblés par des atomes : seize éléments de la terre. Alors, si c’est le cas, ce qui est scientifiquement établi, alors, c’est qu’en réalité nous… nos corps gisaient sur cette terre avant qu’il y ait un quelconque genre de vie sur la terre.

            La potasse, le calcium, le pétrole et la lumière cosmique se trouvaient ici à la création. Quand le volcan, d’après ce que nous disent les chronologistes, a fait éruption, cela a formé les matériaux de la terre et autres, c’était juste du soufre ardent, comme c’était quelque chose qui appartenait à Satan, alors qu’il marchait dans le soufre ardent de la terre. Et puis, quand Dieu a refroidi cela et l’a placé là, suivant Sa glorieuse pensée, Il avait dans Sa pensée quelque chose qu’Il allait faire.

40        « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Eh bien, une parole est une pensée exprimée. Dieu avait dans Sa pensée la chose à faire et, comme Il l’avait exprimée, cela devait venir à l’existence. C’est devenu une–c’est devenu une réalité, car c’était la Parole de Dieu exprimée.

            Et il n’y a pas… vous pouvez m’en rendre témoignage ce matin, ami. Il n’y a pas dans tout l’enfer assez de puissance qui puisse donc tenir en échec le dessein de Dieu. Dieu l’accomplira de toute façon.

41        Et comme je l’ai souvent dit…Hier soir, j’ai abordé un petit point dans l’église et je ne savais pas que j’en parlais, mais c’est : Satan n’est pas un – un guérisseur. Et l’université luthérienne, là où tous ces gens ont été convertis  récemment, quand je… Cet homme discutait avec moi sur ce sujet, disant que Satan pouvait guérir. Et quand vous entendez quelqu’un dire que Satan peut guérir, il est en erreur.

            C’est Dieu seul qui peut créer. Satan ne peut pas créer. Il ne peut que pervertir ce qui a été créé. Il n’y a qu’un seul Omniprésent. Satan ne peut pas être omniprésent. C’est Dieu seul qui est Omniprésent, Omnipotent, Infini.

            Et il n’existe pas de médicaments qui puissent créer des cellules pour opérer la guérison. Il y a des médecins qui peuvent ôter les vieilles cellules, il y en a d’autres qui peuvent redresser les bras, ou les mettre en place, ou extraire la dent; mais il n’y en a aucun, il n’y a pas de puissances sur toute la terre et dans tout l’enfer, qui puissent créer des cellules, en dehors du Dieu Tout-Puissant. « Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies. » Combien minables, enfantins, juvéniles peuvent devenir même les grands intellectuels, une fois éloignés de la Parole de Dieu !

42        Maintenant, j’aimerais que vous remarquiez bien. Au commencement, quand Dieu, notre Père, a regardé cette terre nue, ce n’était qu’une très vaste étendue d’eau ; alors Dieu envoya le Saint-Esprit sur la terre, le Logos qui était sorti de Dieu, et Il se mit à couver la terre. Eh bien, le mot « couver » signifie flirter, ou c’est juste comme la colombe, roucouler. Et le glorieux Saint-Esprit sur la terre… Pour illustrer Cela, nous allons Le représenter portant des ailes, portant Ses grandes ailes autour de la terre, couvant, flirtant, roucoulant.   « Viens, viens, le Père t’a ordonné, viens. Je suis venu accomplir ce qu’a dit la Parole du Père. » Cela pénètre-t-il ? « Je suis venu manifester ce que le Père a proclamé. »

            Couver … Et peu après,  le pétrole a commencé à couler sur la terre, puis un peu de ceci et un peu de cela, et un petit lys de Pâques sort de la terre. Qu’est-ce qui a fait pousser cela ? C’est le fait que le Saint-Esprit a couvé. Puis apparurent le dahlia, l’azalée ainsi que les autres arbrisseaux. Puis apparut la végétation, la couvaison du Saint-Esprit. Puis apparurent, après la végétation, apparurent les arbres, puis la flore; puis, peu après, les oiseaux se mirent à voler de la poussière de la terre. C’est le Saint-Esprit les couvant ensemble et les envoyant en l’air. Puis apparut la vie animale, la couvaison du  Saint-Esprit.

43        Qu’est-il arrivé après ? La vie humaine a suivi. Tous nos corps gisaient ici même sur terre en ce jour-là, si nous provenons de la terre (et nous en provenons), et nos corps sont formés de la terre. Nous sommes une substance morte du bétail mort, d’une brebis morte, d’un poisson mort, des haricots morts, des pommes de terre mortes et du blé mort. Les aliments que nous mangeons multiplient les cellules et font de nous ce que nous sommes. Nous provenons de la terre, c’est ce que nous sommes.

            Nous vivons de quelque chose de mort. Si vous ne vivez pas aujourd’hui, si vous ne mangez pas une substance morte, vous ne pouvez pas vivre. Notre vie naturelle subsiste uniquement grâce aux substances mortes. Si nous mangeons du poisson, un poisson a dû mourir. Si nous mangeons la viande  de bœuf, une vache a dû mourir. Si nous mangeons du pain, le blé a dû mourir. Quelque chose doit mourir pour que nous puissions vivre de nouveau physiquement, car nous sommes une substance de la terre, et c’est ainsi que nous mangeons une substance pour nous maintenir en vie. Et si quelque chose a dû mourir pour que nous puissions vivre physiquement, pourquoi pas pour cette âme immortelle qui est en vous ? Quelque chose a dû mourir afin qu’elle puisse vivre éternellement. La fleur a une vie perpétuelle, car elle est ici pour embellir. Nous avons une vie immortelle.

44        Eh bien, j’aimerais que vous remarquiez, alors que nous évoluons. Le Saint-Esprit, après avoir couvé pour l’homme, l’homme est apparu. Quelle belle créature il était ! Et après, Dieu a formé la femme. Eh bien, elle n’était pas dans la création originelle ; elle est un sous-produit de l’homme. Je n’aimerais pas aborder cela, mais elle est un sous-produit de l’homme. Alors, quand elle est venue à l’existence… Et elle était la plus belle femme du monde, la petite Eve. Je peux voir sa longue chevelure tomber bas. Et, disons pour le besoin de la cause, qu’elle était blonde. Elle avait des yeux aussi bleus que le ciel, et leur éclat était comme celui des étoiles. Quelle chérie Adam avait ! Rien de vulgaire, même pas dans le tableau. Elle marchait en compagnie d’Adam, et le voici arrivé aux eaux. Et elle disait : « Oh! Adam, ce vent-là ! »

            « Silence. » Et le vent cessait, et puis elle continuait vers… Et le grand lion a rugi. Eve ne pouvait pas être effrayée, car il n’y avait rien qui pouvait l’effrayer. Elle a demandé : « Chérie, c’est quoi ça ? » Il a appelé le lion, disant : « Viens ici! » Et il l’a tapoté sur la tête, et le lion a miaulé comme un chaton et il l’a suivi comme un chiot vous suivrait quand vous sortez de la maison. Et voici venir Sheetah, le tigre. Alors, il parla à Sheetah, et–et alors il se mit à lui parler et ce dernier le suivit.

45        Mais, vous savez, le soir commence à tomber, le soleil se couche. Et il dit : « Chérie, il nous faut monter à la cathédrale, nous devons adorer. » Ce n’était pas une dénomination ; c’était dans une forêt immense. Alors, ils se sont avancés et se sont agenouillés au coucher du soleil. Et le Père est descendu. Les éclairs brillèrent, les tonnerres grondèrent, et une belle et majestueuse Lumière plana au-dessus des arbrisseaux, et Elle descendit. Je peux entendre l’aimable voix du Père dire : «  Enfants, vous êtes-vous bien réjouis aujourd’hui ? Papa est descendu pour vous souhaiter une bonne nuit et vous mettre au lit pour la nuit. » Puis, un baiser sur la joue d’Adam et un baiser sur la joue d’Eve … Et comme Adam avait étendu son gros bras, elle posa sa tête, sa tête mignonne, sur son bras comme oreiller, ils s’endormirent profondément, rien ne pouvait les déranger. Le Père veille sur eux. Il n’y avait rien sur terre pour leur faire du mal. Leo, le lion, se couche ici; Sheetah, le tigre, se couche là. Il les fit tous coucher là, le Père. N’est-ce pas merveilleux ? Puis vint le péché. Il abîma le tableau; oui. Mais nous étions ici. Le dessein de Dieu doit être accompli.

46        Aujourd’hui, les femmes doivent reproduire ce germe de vie, l’homme et elle, ensemble, par l’union. Nous n’aborderons pas cela, car vous serez certainement en désaccord avec moi. Mais ce n’étaient pas des pommes qu’ils avaient mangées dans le jardin d’Eden. Ainsi donc, quand ils ont commis cet acte, quoi que ce fût, c’est la femme qui pécha, l’homme n’a jamais péché… Je veux dire, c’est l’homme qui pécha, la femme n’avait point péché. La femme a été en fait séduite. Adam n’était pas séduit ; il savait ce qu’il faisait. Eve pensait effectivement qu’elle était dans le bon. Elle recevait une nouvelle lumière que Satan lui transmettait. Il lui donne toujours une nouvelle lumière. Tenez-vous-en à la Bible. C’est ça.

            Mais il a parlé à la femme, et elle a dit : «Un instant donc, Dieu a dit … »

            Mais il a dit : « Assurément… » Et puis, quoi que ce fût, l’acte a été commis. Et puis elle a séduit son mari; lui savait que c’était mauvais. Et Adam est sorti du jardin d’Eden par amour pour sa femme ; c’était un type de Christ qui ne connaissait pas de péché, qui descendit et fut fait péché pour Son Église. Il est parti, sachant ce qu’Il faisait. « J’ai le pouvoir de le donner et de le reprendre. » Il est parti, sachant ce qu’Il faisait, qu’Il prenait part à notre transgression, afin de pouvoir nous racheter. Quel beau tableau !

47        Remarquez bien. Alors, ami, s’il a fallu que le Saint-Esprit nous roucoule, ou plutôt couve la terre pour nous faire venir et nous rassembler, c’est ainsi que ça s’est passé pour nous, sans notre propre avis. Nous sommes créés tels que nous sommes maintenant, sans avoir rien à faire là-dedans. Par Sa prescience, Dieu savait que nous serions ici. Et s’Il a fait de nous ce que nous sommes sans que nous ayons eu quelque – quelque chose à faire là-dedans, à combien plus forte raison nous ressuscitera-t-Il !  Quand bien même la potasse, le calcium, le pétrole, l’humidité et autres qui constituent notre corps sont disséminés aux quatre vents, le même Saint-Esprit qui nous avait amenés à l’existence au début, en couvant, peut de nouveau nous ressusciter dans le dernier jour.

48        Et puis, qu’est-ce que nous devenons une fois devenu un jeune homme ou une jeune femme ? Il a dit : «  Comment aimeriez-vous être, comme ceci ? »  « C’est merveilleux, Père. » Vous avez le libre arbitre. Vous pouvez faire votre choix. Vous pouvez recevoir la Vie Éternelle ou vous pouvez rejeter la Vie Éternelle. Vous êtes la potasse et le calcium du monde. C’est ce qui constitue vos corps.  Maintenant, aimeriez-vous rester…? Il n’a jamais fait de vous un ange et vous ne deviendrez jamais un ange. Il a fait de vous des hommes et des femmes, et c’est ce que vous resterez. Mais si vous aimez la vie, alors cherchez la vie.

49        Et si le Saint-Esprit… Voici, vite… Si le Saint-Esprit, en couvant l’homme, qui n’est rien d’autre que de la poussière de la terre… C’est le Saint-Esprit seul qui peut vous donner la Vie Éternelle en couvant. Votre intellectualisme, peu importe combien vous pouvez être brillant, vous êtes totalement rejeté de Dieu. Vos dénominations ne valent pas grand-chose aux yeux de Dieu. Vos grands enseignants de théologie ne valent pas tant aux yeux de Dieu. Il faut que le Saint-Esprit couve pour vous introduire dans la communion avec Dieu, pour vous donner la Vie Éternelle, pour vous ressusciter au dernier jour. «  Si un homme ne naît d’Esprit et d’eau, il ne peut en aucun cas entrer. »

            Voyez-vous cela, amis ? Peu importe combien vous êtes intelligent, cela n’a rien à faire avec la chose. Ça peut être vo… « Je suis membre d’église. » C’est peut-être votre esprit nouveau. « J’ai parlé en langues », c’est peut-être votre esprit nouveau. Ne pensez pas que parce que vous avez parlé en langues... J’ai vu des démons parler en langues, les sorciers et tout… Et pourtant, le Saint-Esprit parle en langues.

50        Mais c’est quoi, l’injustice ? C’est la justice pervertie. Certainement, le diable a une fausse chose. Qu’est-ce qu’un diseur de bonne aventure qui est là dans la rue? Une personne possédée du diable. C’est un prophète perverti. Il ne peut que prendre quelque chose de Dieu et le pervertir. Mais nous avons appris à ne pas tenir compte de ces choses. Et le diable ne fait que vous dorloter. Mais quand nous recevons un enseignement conforme à la Bible, alors le Saint-Esprit prend Cela et Le place dans l’Eglise. Voyez-vous ?

            Si vous n’acceptez pas la justice, alors l’injustice prévaudra. Si vous ne recevez pas Christ, le monde vous emportera. Vous ne pouvez pas sortir par cette porte en étant la même personne que vous étiez en entrant ici. Vous ne le pouvez pas. Le Saint-Esprit est en train de couver, roucouler, appeler : « Oh! si vous venez, J’ôterai de vous ce cœur de pierre. Si vous venez, Je mettrai en vous un esprit nouveau; et si vous venez, J’entrerai dans cet esprit nouveau. »

51        Alors, quand un démon revient, que trouve-t-il ? Il retrouve sa vieille allée en boîtes de conserve. Dieu a envoyé Son grand bulldozer là, Il a tout taillé en pièces, Il a démoli cela au bulldozer, et Il a tout déterré et y a construit l’avenue Alléluia. Ce n’est plus le même lieu. Il y a là une grande maison moderne construite en… Le Saint-Esprit a couvé ; de très belles fleurs du salut sont là. Il ne vous faut pas chercher à imiter quelque chose. Il y a un cœur nouveau. Il y a une nouvelle demeure. Il y a un esprit nouveau. Tout est nouveau.

            Comment le diable peut-il y revenir et s’attendre à y trouver la vieille table pour les cartes, les cigares, de vieilles querelles, des disputes, se mettre dans tous ses états, et tout ce que vous aviez ? A son retour, il trouve que Dieu a pris Son bulldozer, et Il a tout jeté, Il a labouré tout le terrain, Il a construit une terrasse, Il y a érigé une belle maison, Il y a emménagé Lui-même. Alléluia ! Amen. 

            Oh! je me sens– je me  sens religieux. Le Saint-Esprit retourne la vieille allée en boîtes de conserve, vous renverse, balaie de là toutes les histoires des démons et crée un cœur nouveau et une vie nouvelle. Non seulement cela, mais Il y entre pour veiller à ce que tout marche correctement. Gloire à Dieu ! Il a des gardiens, des anges qui émondent les arbres. Oh! la la ! Oh!  J’aurais souhaité avoir deux fois ma taille. Pensez-y, à ce qu’Il fait, frère, sœur.

52        Aujourd’hui, on fonde beaucoup de choses sur l’intellectualisme. Il y en a beaucoup chez les pentecôtistes que l’on fonde sur des choses imaginaires, sur des émotions. Eh bien, ne prenez pas un substitut alors que les cieux de la Pentecôte sont pleins de choses véritables. Ne prenez pas de petites émotions, une petite sensation, ni un peu d’huile qui tombe de vos mains ou du visage ensanglanté, ne prenez pas ces petites émotions alors que tous les Cieux de Dieu sont pleins de véritables et authentiques bénédictions de la Pentecôte. Il vous donnera un cœur nouveau, un esprit nouveau, et Il mettra en vous Son Esprit.

53        Prions. Et avec nos têtes inclinées et vos yeux fermés… Savez-vous vers où vous regardez maintenant ? D’où vous avez été tiré, de la terre. Savez-vous où vous allez ? Tout droit vers où vous avez la tête inclinée, tout droit vers la poussière de la terre. Mais saviez-vous que cette poussière de la terre dont vous êtes formé se trouvait ici sur terre quand Dieu créait la terre ? Il vous a créé avec la terre. Vous êtes une partie de la terre, mais ce qui est en vous, c’est un esprit, c’est une vie. Si c’est une vieille pierre, c’est une nature du monde.

            Eh bien, voulez-vous un cœur nouveau ? Voulez-vous un esprit nouveau ? Voulez-vous que Son Esprit entre dans votre esprit et qu’Il vous conduise ? Vous ne cherchez pas à Lui dire quoi faire et vous avez votre propre conception des choses ; prenez juste ce que Lui veut. Et voulez-vous qu’Il se mette à couver sur vous ?  « Oui, Frère Branham. »

            Eh bien, c’est Lui qui est en train de couver votre cœur maintenant même. « C’est Moi, Mon enfant. C’est Moi. » Je me tiens ici. Je ne veux pas que vous périssiez. Oh! Jésus, notre Seigneur, est mort afin que vous ne périssiez point. Mais si vous continuez dans la voie où vous êtes, vous allez périr. Vous ne pourrez pas ressusciter. Il n’y a rien en vous pour vous ressusciter. Vous avez rejeté le Saint-Esprit, Il ne peut pas couver dans les derniers jours. Vous avez traversé la ligne de démarcation. Oh! Revenez vite, très vite, avant que vous n’alliez trop loin.

54        Combien ici veulent lever la main, avec vos têtes inclinées dans la prière, pendant que l’église prie, pour dire : « Frère Branham, s’il vous plaît, au Nom de Christ, priez pour moi maintenant même afin que je reçoive l’Esprit de Dieu dans mon esprit, pour que je mène une vie victorieuse. J’ai des hauts et des bas. Je passe vraiment un temps horrible à essayer d’être chrétien, et je veux que vous priiez pour moi maintenant même. » Voudriez-vous lever la main ? Que Dieu te bénisse, fiston. Que Dieu te bénisse. Que Dieu vous bénisse, madame; vous, monsieur, et vous, frère. Quelqu’un d’autre ? Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, monsieur; vous, vous madame. Je… Dieu connaît chacun de vous. Levez la main. Ne pensez-vous pas que le Dieu infini, qui connaissait chaque puce et chaque mouche qui seraient sur la terre avant que la terre n'ait jamais été créée, vous connaît ? Ne vend-on pas deux passereaux à un sou, à un cent, et aucun d’eux ne peut tomber sans la volonté de votre Père ? Combien valez-vous plus qu’un passereau ?

55        Veuillez simplement dire à Dieu : « Voici ma main, ô Dieu, je tiens vraiment à ce que Tu entres dans mon cœur. Ça fait des années que je suis membre d’église. Je crois que quelque chose m’est arrivé, mais je n’ai jamais été capable de mener ce genre de vie dont parle le prédicateur. Je mène une vie qui a des hauts et des bas, j’ai des hauts et des bas, j’ai un pied dedans, un pied dehors, je n’arrive nulle part. Ô Dieu, peut-être que je n’ai reçu qu’un esprit nouveau. C’est ce que Ta Parole dit. Ton prophète a déclaré que Tu as dit que Tu leur donnerais un esprit nouveau, puis Tu mettrais Ton Esprit dans l’esprit nouveau; et peut-être que je n’ai reçu que l’esprit nouveau. Ma vie est… Oh! j’ai un tempérament horrible. J’ai tout ça, et je–je–je ne suis pas… » Assurément, votre esprit nouveau vous rendra comme cela. Mais, frère, si un homme ne naît de nouveau...

            « Oh! mais, Frère Branham, j’ai parlé en langues. J’ai crié, je–je–j’ai parlé en langues, j’ai prophétisé,  je…» Cela ne change rien, ce que vous avez fait.  « Plusieurs viendront à Moi en ce jour-là et diront : Seigneur, Seigneur, n’ai-je pas fait ceci et n’ai-je pas fait cela ? »

56        Mais est-ce qu’au fin fond de votre cœur, le monde est complètement mort, et Christ a remplacé, et que maintenant Quelque Chose vous conduit chaque jour avec amour, peu importe comment les choses se passent, vous avez toujours l’amour ? Les cieux sont toujours bleus pour vous. Advienne que pourra, Dieu est sur le Trône, Il exauce la prière, Il fait tout pour vous. Les voisins parlent de vous, quelqu’un vous ridiculise, l’église vous dit que vous devez faire telle ou telle chose, vous ne voulez pas le faire. Prenez-vous simplement la croix avec un petit sourire gentil et vous dirigez-vous au Calvaire ? Ou vous tenez-vous à l’écart pour bouder, dire : « Je n’y retournerai plus ; c’est fini pour moi, de toutes les façons, avec cette vieille bande de gens » ? Si c’est là l’esprit qui est en vous, ce n’est pas le Saint-Esprit.

            Voulez-vous lever la main et dire : « Ô Dieu, juste dans l’esprit que j’ai, mon esprit nouveau, donne-moi Ton Saint-Esprit. Accorde-moi de mener une vie victorieuse. » Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, madame, vous, madame, vous, vous, vous là au fin fond, la petite dame là, au balcon. Très bien. Que Dieu vous bénisse, vous, vous. Très bien. Maintenant, inclinons la tête doucement.

57        Bienveillant Père céleste, la neige fait rage dehors ; les rues sont glissantes. Je ne sais pas pourquoi, me tenant au téléphone, j’ai dit à frère Joseph : « Je serai là. » Peut-être que tout cela était Ta glorieuse œuvre. Je sais que c’est le cas, car toutes choses concourent au bien. Et maintenant que le petit message, bien que haché, a été apporté aux gens, néanmoins, peut-être que vingt ou trente personnes ont levé la main vers Toi. Ils ne peuvent jamais le faire, en aucun cas, Père divin, sans que Toi, Tu le saches. Et je Te prie, au Nom de Jésus, d’accorder tout ce dont ils ont besoin ; puisse cela leur être accordé.

            Et, Père divin, je prie,  avec toute la sincérité de mon cœur, que les gens soient débarrassés de chaque péché, chaque iniquité, chaque maladie, de tout. Au Nom de Jésus, qu’il en soit ainsi. Et puissent-ils être bénis abondamment et gracieusement. Puisse chaque cœur sortir d’ici en chantant, avec le ressort principal de son âme, le Saint-Esprit, et les battements de leur cœur, au fur et à mesure qu’il bat… Oh! que leur âme tressaille, bondisse et se dilate à la Parole de Dieu comme des outres neuves au vin nouveau, avec une nouvelle espérance, avec une nouvelle foi, avec un esprit nouveau et l’Esprit de Dieu au centre de cela, la vie les étirant. Accorde-le, Père.

            Bénis frère Joseph, il traverse la merveilleuse heure de décision. Je Te prie d’être avec lui. Frère duPlessis, le frère de l’Afrique, ainsi que tous les frères visiteurs parmi nous, que Dieu soit avec nous. Aide-les ici ce soir dans leur service. Aide-nous là où nous irons, Père, prêcher ce soir. Et je te prie d’être avec nous et de nous assister le long de ces autoroutes glissantes, alors que nous serons sur le chemin de retour. Que Ton Saint-Esprit nous guide et nous dirige dans ces choses. Nous prions au Nom de Christ. Amen.

58        Je L’aime, oh! je L’aime. Je désire Le voir. Le désir le plus profond de mon cœur, c’est voir cette aimable Personne, le Seigneur Jésus. Est-ce là votre désir ce matin, Église de Dieu ? Est-ce là votre désir ? Puisse-t-Il partager Ses bénédictions avec vous. « Tout pouvoir M’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Et ce que Dieu avait, Il l’a déversé… Tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Christ. Ce que Christ était, Il l’a déversé dans Son Église. Les grandes fontaines sont ouvertes partout, disponibles. Débarrassez-vous simplement de ces petits ismes et autres, et ouvrez votre cœur et dites : « Seigneur Jésus, entre dans mon cœur. »

            Priez pour moi, mes amis. Je vous aime. Vous êtes un peuple merveilleux et je vous aime. Je souhaiterais pouvoir rester ce soir avec vous, mais je dois partir d’ici. Et je vais parcourir des nations, le Seigneur voulant, avant de vous revoir. Ainsi, je prie que Dieu vous bénisse abondamment, et je vous aime. Et j’aimerais que vous priiez pour moi. Que Dieu vous bénisse jusqu’à ce que je vous revoie. Frère Joseph…

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