Le Sceau de l’antichrist
1 Nous Te sommes reconnaissants de ce message qui
appelle Ton peuple à la repentance et pour les visions. Et nous prions
maintenant que la réunion de ce soir soit …?… que Ton Esprit soit sur
nous, nous bénisse, appelle des pécheurs à la repentance, et amène
l’Évangile à l’ancienne mode dans chaque cœur. Nous prions que Tu
guérisses les malades, que Tu appelles les rétrogrades à revenir à la
maison de Dieu. Tire gloire du service de ce soir, car nous le
demandons au Nom de Jésus. Amen.
Bonsoir, les amis. Je suis très heureux d’être une
fois de plus ici ce soir, dans cette salle d’exposition, pour prêcher
l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Beaucoup de choses sont
arrivées dans les différentes parties du monde depuis la dernière fois
que je vous ai vus; cela fait longtemps que je vous ai vus. Et le
Seigneur a accompli de glorieuses choses. Et nous en sommes très
reconnaissants, particulièrement de nombreuses personnes qui L’ont
trouvé par le pardon de leurs péchés et par la guérison de leurs corps.
Et notre grand et puissant Jéhovah règne toujours sur Son peuple, et
combien cela nous réjouit donc.
2 Nous sommes maintenant de retour chez vous, ayant
fini avec le réveil hier soir, ou plutôt avec ma part que j’y ai
apportée, au Angelus Temple où le Seigneur nous a rencontrés au cours
de cinq soirées d’un véritable réveil à l’ancienne mode, et nous avons
passé un merveilleux moment. J’ai eu l’occasion de faire connaissance
avec beaucoup de gens qui venaient à la réunion, puis repartaient. Et,
il y a environ une année, j’ai fait la connaissance du docteur Mc
Pherson, ainsi que de son aimable épouse.
Il y a juste quelques instants, j’ai eu le plaisir
de faire connaissance avec son… le fils du docteur Keeford, juste à
cette porte-ci comme j’entrais. J’ai serré la main aux vieux amis, oh!
la la! Si je savais chanter, je chanterais «La semaine du retour à la
maison». Combien ont déjà entendu cela? Sans blague? C’est un cantique
du sud, je pense, ainsi… «Les dix premiers mille ans, il y aura une
magnifique semaine de retour à la maison.» C’est un merveilleux
cantique.
3 Ainsi maintenant, avec dix soirées devant nous,
nous ne voulons pas nous presser, être nerveux à ce sujet. En effet,
nous confions toutes choses au Seigneur. Prenons notre temps, étudions
la Parole, posons la fondation comme il faut, et faisons confiance au
Seigneur, et Il amènera la chose à s’accomplir. C’est…
Et nous espérons aussi que vous prendrez le
téléphone aujourd’hui, et que vous appellerez vos amis et leur direz de
venir au réveil.
Nous sommes heureux d’être ici ce soir, et d’être
parrainé par cet aimable groupe de gens internationalement connus, les
Hommes d’Affaires du Plein Évangile, dont je suis membre. Je… Vous
savez, je… C’est la seule–seule organisation dont je fais partie, les
Hommes d’Affaires du Plein Évangile. Et je ne suis pas un… Oui, je suis
un homme d’affaires. Je suis dans les affaires de l’Entreprise du
Seigneur. C’est–est une grosse affaire. Et je suis heureux d’être leur
membre. Ils représentent toutes les églises réunies.
Et je fais effectivement partie du Conseil des
églises de Louisville, et de quelques petites choses de ce genre, mais
pas d’une dénomination, car j’essaye de me tenir à la brèche entre eux,
et de dire que nous sommes frères.
4 Et maintenant, je crois que demain matin nous
allons avoir… Les hommes d’affaires chrétiens vont avoir un déjeuner à
la cafétéria Clifton. Et je crois que je suis censé… Je suis censé y
prendre part. Cette fois-ci je viendrai tôt, je déjeunerai, car la fois
passée j’ai failli crever de faim avant qu’on arrive à la fin, et
alors… On m’a aidé là à monter l’escalier, et tout le monde terminait
ses oeufs, et j’ai regardé partout, et il n’y en avait pas. Je crevais
presque de faim avant d’arriver quelque part pour manger. Je viendrai
donc tôt le matin. Aussi espérons-nous vous voir là-bas. Ceci ne passe
pas à l’antenne, n’est-ce pas?
L’autre soir, j’étais au Temple, j’ai parlé pendant
longtemps, et j’ai pris toute la réunion, exposant de mon mieux sur le
type ancien. Quelqu’un a dit: «Je vous ai suivi à la radio.» Et je ne
savais même pas que nous passions à l’antenne, aussi… Oh! la la! Après
cela, j’ai pris un peu garde à ce que je disais. Tout… La radio atteint
un public large quand elle émet, et ces enregistrements sur bande qui
vont partout…
5 Nous sommes donc très heureux, ce soir (je suis sûr
que vous l’êtes tous, si vous vous sentez comme moi), physiquement
parlant, je suis un peu fatigué, mentalement aussi, mais je suis
heureux dans le Seigneur; nous nous attendons à ce que ce réveil soit
pour nous le réveil le plus glorieux que nous ayons jamais eu à Los
Angeles. Nous ne savons simplement pas quand nous serons de retour.
J’essaye sans aucun doute d’insister auprès des
ministres que l’année passée, ou plutôt l’année prochaine, cela fera
cinquante ans depuis que le Saint-Esprit est tombé pour la première
fois (Comment s’appelle cette rue?), Azusa, la rue Azusa, ici en
Californie, à Los Angeles. Et j’aimerais voir tous les ministres se
rassembler, ainsi que toutes les églises se rassembler, démolir leurs
petites barrières et leur indifférence, pour avoir un retour à la
maison à l’ancienne mode, pas vous? Oh, ce serait très bon, ôter
simplement cela au point que nous pourrons simplement avoir…
6 Vous savez, Jacob avait creusé un puits, mais les
Philistins l’en ont chassé. Et je pense qu’il l’a dénommé «malice».
Puis il a creusé un autre, mais ils l’en ont chassé, et il l’a dénommé
«lutte». Alors, il–il en a creusé un autre, et il a dit: «Il y a de la
place pour nous tous.» J’espère donc que nous pourrons creuser ce puits
l’année prochaine, pas vous, ainsi il y aura de la place pour nous
tous, pour tout le monde, juste pour venir boire jusqu’à ce que votre
soif soit étanchée. Et je suis sûr que nous avons tous davantage soif
de Dieu, n’est-ce pas? Cela montre qu’il y a davantage à recevoir, tant
que nous en avons soif.
Bon, je vais essayer de ne pas vous retenir jusque
tard dans la nuit, afin que vous puissiez revenir demain soir, ainsi
que la soirée d’après, et ainsi de suite. Et c’est ce dimanche
après-midi que la réunion aura lieu ici, et nous essayerons de faire
venir mon fils ici pour un service de guérison, dimanche après-midi, si
possible, vers… faire distribuer les cartes vers douze, treize heures,
quelque chose comme cela. Je crois que nous allons commencer à quatorze
heures. On l’annoncera un peu plus tard.
7 Bon, pour le… un petit texte pour ce soir, je
désire attirer votre attention sur le livre de l’Exode, je crois que
c’est cela, le verset 21, le–le chapitre 21 et le verset 5, plutôt
(excusez-moi), juste comme petit contexte pour notre sujet, pendant que
nous parlons… Et priez avec nous, car si le Seigneur ne bâtit pas la
maison, c’est en vain, n’est-ce pas? Nous nous confions donc en Lui.
Nous lisons à partir du verset 5, Il est dit:
Si l’esclave dit: J’aime mon maître, ma femme, mes
enfants, et je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira
devant Dieu, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son
maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour
toujours à son service.
Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture
de la Parole. Eh bien, pendant ce petit moment, nous désirons parler ce
soir d’un sujet: Le sceau de l’antichrist. Et si le Seigneur le veut,
je désire parler demain soir sur: Le Sceau de Christ.
8 Eh bien, on en entend beaucoup parler ces jours-ci.
Combien aiment les vieux textes des Écritures de ce genre? Moi, je les
aime. Et maintenant, comme j’enseigne sur ceci, il se peut que ce soit
juste un peu différent, peut-être, de ce que vous croyez ou–ou de ce
qui vous a été enseigné. Et ce n’est pas mon intention de–d’avoir un
avis différent. Si cela ne correspond pas exactement avec votre manière
de le croire, restons frères, de toute façon. Vous voyez?
Et j’ai toujours dit dans mon… quand j’enseigne ou
quand je prêche, que c’est comme quand on mange de la tarte aux
cerises, quand vous tombez sur un noyau, ne jetez pas la tarte, jetez
simplement le noyau, et continuez simplement à manger la tarte. Faites
donc la même chose. Quand vous tombez sur quelque chose que vous ne
croyez pas de cette façon-là, jetez simplement cela d’un côté. Et pour
ce que vous croyez, réjouissez-vous avec moi dans le Seigneur.
9 Eh bien, on s’est à maintes reprises référé, par la
foi, à ceci comme étant un temps très opportun pour que cette chose
arrive. Je le crois vraiment de tout mon cœur, que nous vivons dans les
derniers jours. En effet, les quelques derniers mois, j’ai rassemblé
(j’essayais) assez d’éléments scientifiques pour prêcher un soir sur la
Seconde Venue du Seigneur, d’un point de vue scientifique. Étant
moi-même une personne sans instruction, je dois–dois beaucoup étudier
cela pour voir les progrès scientifiques relatifs aux choses, pour voir
si c’est tout à fait exact. Et c’est ce que je désire faire. J’ai tenté
de le faire à Lubback, je ne l’ai pas fait, en Louisiane, je ne l’ai
pas fait, à Phoenix, chaque soirée, je n’ai cessé de dire que je
prendrais cela. Peut-être que j’aborderai cela en Californie.
10 Ainsi, ce jour où nous vivons constitue donc un
point d’interrogation pour le monde entier. J’ai parcouru une bonne
partie de la Parole… du monde pour le Seigneur. Et à ce sujet, pas
seulement en Amérique, mais partout, partout règne une paix instable.
Le monde entier semble secoué; il est dans la peur, on dirait que
quelque chose est au point d’arriver. Eh bien, cela montre que quelque
chose est près d’arriver. Nous sommes… Je ne veux pas vous effrayer. Ce
n’est pas pour cela que je suis ici; je suis ici pour vous montrer un
moyen pour éviter d’avoir peur, mais pas pour vous faire peur.
Cependant nous devons faire face à la réalité, et
nous devons le faire. Ainsi, nous voyons que dans le monde, une peur
bleue s’empare de tous les peuples dans cet âge atomique, où tout peut
arriver. Et les hommes sont…
11 Les églises se refroidissent. Nous devrions tout
aussi bien faire face à cela. Les églises vont continuellement de mal
en pis. Plus de prédications sont apportées au monde que jamais
auparavant, mais avec moins de pratique que jamais partout dans le
monde.
On dirait tout simplement qu’elles continuent à se
refroidir. De grands réveils secouent le pays, des hommes oints du
Saint-Esprit viennent; ils prêchent de tout leur être; mais les gens
s’en vont tout bonnement comme si de rien n’était, simplement
indifférents. Eh bien, il doit y avoir une raison à cela. Et si vous
étudiez Ceci, Ceci en révèle la raison.
Savez-vous que les Écritures disent qu’il y aura un
temps dans les derniers jours, où il viendra une famine sur la terre,
non pas du pain et de l’eau, mais d’entendre la Parole de Dieu? Et que
les hommes viendraient de l’est, de l’ouest, du nord et du sud,
cherchant à entendre la Parole de Dieu, mais qu’ils ne La trouveraient
pas? Pensez seulement aux temps où nous vivons. Et nous vivons en ce
temps-là. Je crois que lorsque le prophète a prononcé cela, ce sont les
États-Unis d’Amérique qu’Il avait vus d’avance. En effet, à ma
connaissance, c’est le seul endroit qui réponde en ce jour à cette
description.
12 D’autres parties du pays meurent de faim,
pratiquement le monde entier. Nous apportons pratiquement de l’aide
substantielle au monde. Nous avons beaucoup de nourriture, tout ici;
tout le monde mange bien, il y a beaucoup de vêtements, il n’y a plus
de crise économique, beaucoup d’argent circule partout. Et les gens
cherchent à entendre la Parole de Dieu, mais n’arrivent pas à
L’entendre. C’est pour cette raison que chaque homme s’est fait un
figuier, sa propre organisation, son propre culte ou ses propres idées,
et plus personne d’autre ne veut écouter. Et c’est lui qui a raison, et
personne d’autre n’a raison, et ils ne veulent pas communier les uns
avec les autres. Et voilà pourquoi l’esprit de ce pauvre peuple
américain est si troublé; ils ne savent pas faire la part des choses.
Un homme dira: «Voici le chemin.» Un autre dira:
«Voici le chemin.» L’un a un enseignement; un autre a une doctrine; un
autre a un cantique; un autre a une langue. Et de toutes les nations
dans le monde, le peuple américain est celui qui est dans la plus
grande confusion. C’est terriblement dur à déclarer. Mais alors, c’est
néanmoins la vérité. Nous devons regarder la réalité en face.
13 C’est juste comme lors des services de guérison,
quand les gens viennent à l’estrade, peut-être parfois des prostituées,
des ivrognes et ainsi de suite… C’est dur, quand vous voyez là-bas la
mauvaise vie de cette femme et tout, je dois en parler devant ses amis
sans mâcher les mots. Et la vérité demeure la vérité. Nous avons… Soit
la vérité lie, soit elle affranchit. C’est juste. Et ainsi, nous devons
connaître la vérité, et elle demeure la vérité.
Nous pouvons amener… Dieu peut accomplir une chose
en Amérique, et je… et la première chose, vous savez, il y a tant
d’imitations de cela… On peut commencer un mouvement de Dieu; et c’est
moi qui vous le dis: peu après, cela devient… cela tombe dans un tas de
fanatisme. C’est la vérité, mes amis, si je ne l’ai jamais dit.
14 Bon, quand j’étais ici l’autre fois, et que
j’essayais de vous dire ce que je… Dieu confirme Sa Parole par des
signes, des prodiges et des miracles, et ainsi de suite; j’ai dit: «Je
désire revenir un de ces jours vous enseigner un petit peu.» Et c’est
pour cette raison que je suis de retour, c’est pour faire cela.
Bon, considérez cet âge dans lequel nous vivons. Eh
bien, à mon avis, c’est un âge marqué par un tournant. C’est un temps
où soit les hommes entreront dans le Royaume de Dieu, soit ils seront
scellés hors du Royaume de Dieu. Et je crois que l’antichrist scelle la
personne. Les Écritures nous enseignent dans le Livre de l’Apocalypse:
«Quiconque recevra son sceau ou sa marque ou la lettre de son nom (et
ainsi de suite) sera perdu», sera scellé hors du Royaume de Dieu. Et
l’Esprit de Christ, une fois qu’on En est scellé, on est scellé à
l’intérieur du Royaume. Et aussi sûr que vous pouvez être scellé avec
l’un à l’extérieur, vous pouvez être scellé avec l’autre à l’intérieur.
Et ce soir, nous allons parler du scellement à
l’extérieur, et demain soir, du scellement à l’intérieur. Et vous,
faites-vous une opinion, pendant que je m’efforcerai de m’en tenir
strictement à la Parole, pas à des opinions, mais à la Parole.
15 Bon, nous voyons que dans le livre… Bien des gens
ont forgé différentes choses et ont dit… Il n’y a pas longtemps, j’ai
fait venir un homme; il a dit: «Frère Branham, j’aimerais vous montrer
quelque chose.» Il a dit: «À votre avis, c’est quoi la marque de la
bête?»
Et j’ai répondu: «Je ne sais pas.»
Et il a dit: «Eh bien, permettez-moi de vous montrer
quelque chose.» Le pauvre homme se faisait bien sûr une illusion. Et il
a fait sortir de sa poche un très grand bout de papier sur lequel il y
avait la Statue de la Liberté. Il a dit: «Voilà la marque de la bête:
la Statue de la Liberté.»
Eh bien, on a entendu toutes sortes de choses et de
rumeurs, mais qu’en dit la Parole de Dieu? Ça, c’est une autre chose.
Voici ce que nous voulons savoir: C’est quoi ce sceau d’apostasie, et
comment les gens le recevront-ils?
16 Il n’y a pas longtemps, je suivais là dans ma
région, une émission radiophonique, et un homme disait: «Bientôt, les
gens auront une grande machine à tatouer. Et on va tatouer l’image de
la bête sur le front d’un homme. Et on va mettre la marque de la bête
ici sur sa main. Et tout celui qui recevra cette marque sera à jamais
perdu.»
Il n’y a pas longtemps que le N.R.A. [sigle anglais
de l’Administration Américaine pour la Relance–N.D.T.] est venu dans ma
contrée, je pense qu’il l’était aussi dans celle-ci. Dans ma contrée on
disait… Toutes les personnes pieuses se sont mises à dire: «C’est cela
la marque de la bête. Ne la recevez pas; oh! la la! C’est horrible.
Quiconque se joint au N.R.A., c’est sûr qu’il recevra la marque de la
bête.» Eh bien, nous avons découvert que ce n’était pas le cas.
Il doit donc y avoir une vérité fondamentale. Elle
doit alors venir du AINSI DIT LE SEIGNEUR. Elle doit venir de là.
Beaucoup de gens ont renvoyé tout cela là-bas, dans un jour encore à
venir. D’autres ramènent cela à ce jour-ci. Mais pour moi, je crois que
cela a commencé en même temps que le Saint-Esprit tombait.
17 Si vous remarquez, juste quand Jésus est venu sur
la scène, Judas est venu sur la scène, l’antichrist, celui qui était
contre Christ. J’aimerais donc que vous fassiez attention aux natures
de ces esprits. Judas, lui, était un homme religieux. Il n’était pas un
incroyant. Mais nous savons tous qu’il était l’antichrist. Il
travaillait le plus près de Christ, il était Son bras droit.
Savez-vous qu’au Ciel, au commencement, le diable
était le bras droit de Dieu, que Lucifer, le fils de l’aurore, avait
reçu la puissance? Et la raison pour laquelle il a amené le péché sur
la terre, c’est qu’il pouvait prendre quelque chose que Dieu avait
créé, et le pervertir en quelque chose de faux, c’est ce qui, au
commencement, a provoqué tous ces ennuis. Alors, Dieu, bien avant que
la fondation du monde ne soit posée, quand Il vit ce que Satan avait
fait… Dans son orgueil, il s’en alla vers le nord et établit un
royaume, et il combattit contre Michaël et ses anges… Comprenez-vous
cela?
18 C’est Lucifer qui était le bras droit de Dieu, le
fils de l’aurore. D’abord, Dieu lui avait accordé presque d’être
co-ouvrier avec Lui, il était co-ouvrier, il Lui était partiellement
égal; à la seule différence que Satan ne pouvait pas créer. Dieu est le
seul Créateur, mais Satan a pris quelque chose que Dieu a créé et l’a
perverti en quelque chose d’autre qui est faux. Et maintenant
remarquez, quand Caïn et Abel, une très belle image de cela… Caïn et
Abel n’étaient rien d’autre que la préfiguration de Judas et Jésus.
Bon, n’étant pas instruit comme mes frères qui ont
étudié, j’enseigne les Écritures à partir des types, des ombres. Et si
je connais l’ombre d’une chose, j’aurai une idée de la chose. Et quand
je considère l’aspect d’une ombre, je pourrai très bien dire de quoi la
chose aura l’air. Et si, à partir de l’ombre, nous pouvons voir
d’avance ce que sont ces maux, alors nous pouvons très bien dire ce
qu’ils seront en les regardant. Et étant sans instruction, je dois
alors enseigner cela à partir des types. Paul aussi l’a fait à maintes
reprises (le savez-vous?), dans le livre des Hébreux.
19 Bon, Judas, tout comme Caïn tua Abel à l’autel,
Judas tua Jésus à l’autel. Et quand Caïn… Abel entra sur la scène –
Caïn entra sur scène, Abel entra sur la scène. Quand Jésus entra sur la
scène, Judas entra aussi sur la scène. Quand Jésus mourut, Judas aussi
mourut. Et quand l’Esprit de Christ (Comprenez bien cela maintenant.),
quand l’Esprit de Christ revint, l’esprit de l’antichrist revint,
l’esprit de Judas revint. Judas était l’homme de Satan, Christ était
l’Homme de Dieu.
Christ était Dieu incarné; Judas était le diable
incarné. C’est… de même qu’ils revinrent, voici qu’il y avait sur la…
Bon nombre de gens ne voient que trois croix lorsqu’ils regardent au
Calvaire. Pourtant il y en avait quatre. Vous direz: «Je n’en vois que
trois.» Eh bien, une croix c’est du bois. «Maudit soit celui qui est
pendu au bois.» Jésus a été pendu au bois. Et Judas, lui, s’est pendu à
un sycomore et était aussi maudit, c’est aussi un bois, comme ce sur
quoi Christ a été pendu: la croix.
20 Maintenant, remarquez que Christ est au milieu: à
Sa gauche il y avait un brigand; à Sa droite il y avait un autre
brigand; bon, ceux-ci représentaient le croyant et l’incroyant. Eh
bien, l’homme qui était vraiment un brigand, de ce côté-ci, à gauche, a
crié, il a dit: «Si…» Faites attention à cette parole: «Si Tu es le
Fils de Dieu, si Tu es cette personne importante que Tu prétends être,
alors sauve-Toi Toi-même et sauve-nous aussi. Si Tu es…»
L’homme qui était de ce côté-ci, étant un
prédicateur de l’Évangile, le croyant, lui prêcha à la croix, il dit:
«Pourquoi Le condamnes-tu?» Il dit: «Il n’a rien fait de mal. Mais
remarquez que nous avons tous deux été condamnés; ce qui nous arrive,
c’est en toute justice que nous le subissons. Nous le méritons, mais
cet Homme n’a rien fait.» Il a dit: «Seigneur…» Considérez sa
confession; cet homme-là a dit: «Si…», cet homme a dit: «Seigneur,
souviens-Toi de moi quand Tu viendras dans Ton règne.»
Et Jésus, répondant vite, a dit: «Aujourd’hui, tu
seras avec Moi dans le paradis.» Vous y êtes! Qui était-ce? Judas
Iscariote mourut sur un sycomore. Voici que Dieu, qui était descendu et
était manifesté en chair, S’en retournait au Ciel, amenant avec lui Le
pécheur qui s’était repenti. Voici que Judas, le fils de la perdition,
tout comme Christ est le Fils de Dieu, il était venu de la perdition,
s’en retournait à la perdition, amenant avec lui le pécheur qui ne
s’était pas repenti. Vous voyez cela?
21 Christ, le Fils de Dieu, qui était venu du Ciel, Y
retournait, amenant avec Lui le croyant… Judas, le fils de la
perdition, venant de l’enfer, retournait en enfer, amenant avec lui le
pécheur qui ne s’était pas repenti. Comprenez-vous cela?
Or, Christ, quand Il est venu sur terre, quand Il
est ensuite reparti, Il a dit: «Encore un peu de temps, et, a-t-Il dit,
le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec
vous et même en vous, jusqu’à la consommation du monde.»
Eh bien, au moment où le Saint-Esprit est revenu sur
l’église pour en tirer un peuple qui doit être l’Épouse, l’antichrist
aussi est revenu. Eh bien, lisez dans 1 Jean 4.3, Il a dit: «Petits
enfants, tout esprit qui confesse que Jésus n’est pas venu en chair
n’est pas l’Esprit de Dieu: mais c’est l’esprit de l’antichrist qui
devrait venir dans le monde et qui est déjà dans le monde, à l’ouvre
dans les enfants de la rébellion.»
22 Si vous remarquez, comme c’est beau! Quand Judas
est venu en chair, c’était Satan – le fils de Satan, il est venu
dans le monde, et il est tout d’abord allé droit vers l’église, il a
adhéré à l’église et est devenu un membre de l’Église du Dieu vivant.
Amen. Et Judas est allé avec les autres prêcher l’Évangile. Et il est
revenu avec eux, se réjouissant de ce que les démons lui étaient
soumis, Matthieu 11. Mais Jésus a dit: «Ne vous réjouissez pas de ce
que les démons vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que votre
nom est écrit dans le Livre.»
Judas était avec eux. Il était donc avec Christ, il
communiait avec les croyants, mais quand vint le temps pour lui de
naître vraiment de nouveau et de recevoir le Saint-Esprit, c’est là
qu’il montra ses couleurs. Et ce…
23 J’espère que je ne blesse personne, mais regardez,
aujourd’hui, les croyants tièdes, les croyants frontaliers arriveront
jusqu’au Saint-Esprit, et puis ils diront: «Je ne crois pas à une telle
histoire.» Voyez-vous cela?
Ces croyants avanceront, tout comme Caïn, ils
peuvent arriver jusque là où Judas, le conducteur, est arrivé, avoir
une doctrine vraiment fondamentaliste, mais quand vient le temps de la
séparation, Dieu trace une limite. L’homme doit naître de nouveau. Vous
le devez. Mais quand on en vient à la nouvelle naissance et au fait de
recevoir cette expérience, alors les hommes disent: «Oh! c’est du
fanatisme; il n’y a rien de vrai dans cela.»
Et c’est pour cette raison qu’ils ne peuvent pas
croire au surnaturel. C’est pour cette raison qu’ils ne peuvent pas
croi-… croire à la guérison divine et aux œuvres de l’Esprit. Ils
croient les Écritures, mais d’une manière mentale. Ils croient cela
d’une manière intellectuelle, mais ils ne peuvent y croire dans leur
cœur, à moins que le Saint-Esprit n’entre dans le cœur humain et n’en
prenne la direction. Oh! la la! C’est vraiment la vérité.
24 Et une fois qu’un homme franchit cette limite et
qu’il est né de nouveau de l’Esprit de Dieu, il devient un fils de
Dieu. Et alors, il croira que ce que Dieu dit est la vérité. Et il
dira: «Toute la Parole est inspirée.»
Observez cet esprit religieux qui est frontalier et
qui croit à moitié. Vous direz: «Frère Branham, voulez-vous me dire que
l’esprit antichrist sera un esprit religieux?»
Jésus a dit: «Cela sera si proche, cela ressemblera
tellement à la chose véritable, que cela séduira même les élus, si
c’était possible.» Matthieu 24.
C’est mettre une lumière un peu différente sur la
chose, n’est-ce pas? C’est un esprit religieux, un esprit qui peut
crier, un esprit qui peut danser dans l’esprit, un esprit qui peut
chasser les démons, un esprit qui peut opérer toutes sortes de
miracles, mais qui pourtant n’est pas né de l’Esprit de Dieu. Jésus a
dit: «En ce jour-là (écoutez ceci), beaucoup viendront à Moi et diront:
‘Seigneur, n’ai-je pas chassé les démons en Ton Nom? N’ai-je pas opéré
de nombreuses œuvres puissantes en Ton Nom?’ Mais Je leur dirai:
‘Retirez-vous de Moi, ouvriers d’iniquité, Je ne vous ai jamais
connus.’»
25 Et aujourd’hui, nous avons presque reposé notre
âme sur quelqu’un qui peut prêcher comme une–une boule de feu, ou sur
quelqu’un qui peut guérir, imposer les mains aux malades et ceux-ci
sont guéris; cela ne veut encore rien dire; sur quelqu’un qui danse en
esprit ou qui crie victoire, cela ne veut encore rien dire, rien du
tout. Vous ne pouvez pas vous confier aux émotions, bien que cela soit
très bien; cela accompagne la Chose. Mais vous devez d’abord avoir la
vraie chose.
J’ai vu des gens se tenir là, s’agiter, s’affoler,
crier à tue-tête, traverser des étangs de feu sans même y toucher, et
nier l’existence de Jésus-Christ. Cela ne veut donc rien dire. J’ai vu
les gens tellement surexcités qu’ils criaient: «Allah, Allah, Allah,
Allah», au point de prendre une lance, et se transpercer le menton et
le nez, comme ceci, puis l’en faire sortir, sans qu’une seule goutte de
sang en sorte. Certainement. Ils se font des incisions lors de la fête
des prophètes, quand ils coupent les feuilles… Une jeune dame se tient
là à couper des feuilles, et l’homme tend le bras, et on prend un
sabre, et on donne de grands coups à ses bras, comme cela, et il ne
saigne même pas. Et ils sont tellement surexcités …?… Saisissez-vous ce
que je veux dire?
26 Ce n’est pas parce que nous dansons, parce qu’on a
été heureux ou qu’on a crié, ce n’est pas ce que cela veut dire. «Les
fruits de l’Esprit sont: l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la
bienveillance, la bonté et la patience.» C’est cela. Les gens peuvent
crier, danser dans l’esprit, et haïr leur voisin, refuser de se parler
l’un à l’autre. C’est juste. Je ne veux pas vous blesser, mais il faut
que cela soit dit.
Le Saint-Esprit donne des dons, des manifestations
de dons, le discernement des esprits, et autres. Eh bien, le moment est
maintenant venu où j’aimerais vous dire la vérité sur ces choses. On
forme un groupe merveilleux, on a de beaux endroits, mais à cause du
mal on est vraiment séparé. On ne devrait pas être ainsi. On devrait
être uni de cœur, avoir un seul but, être tous la grande Église du Dieu
vivant. C’est le mal qui nous garde séparés. Vous voyez? Nous basons
donc cela sur la mauvaise chose; basons cela solidement sur le AINSI
DIT LE SEIGNEUR, sur la Parole, recevant Christ.
27 Il n’y a pas longtemps, un jeune homme est venu
chez-moi à la maison, il était assis à la véranda. J’avais pitié de
lui, il avait un vieux camion Chevrolet tout cabossé. Et il a dit:
«Frère Branham, je veux vous parler.»
Et j’ai dit: «Très bien, qu’y a-t-il?»
Il a dit: «Je viens de Minneapolis.» Il a dit: «Et
mon épouse est allée à l’église, chez les pentecôtistes, et elle a reçu
l’Esprit.» Eh bien, je vais employer ses propres termes. Il a dit:
«Elle a reçu l’Esprit.» Il a dit: «Nous allions de temps en temps à
l’Église presbytérienne.» Et il a dit: «Elle a reçu l’Esprit; elle
était vraiment heureuse. Elle est rentrée à la maison et m’en a fait
part, et elle voulait que j’aille Le recevoir. Mais moi j’ai dit: ‘Eh
bien, écoute, chérie, va partout où tu voudras. Moi je vais travailler
pour gagner de quoi vivre, mais je ne suis pas le genre religieux.’» Il
a dit: «Va n’importe où que tu veuilles; il n’y aura pas de problème.»
Elle a dit: «Eh bien, tu devrais venir te réjouir
avec nous.» Elle a dit: «Nous passons les meilleurs moments.» Et il a
dit: «Elle était vraiment une personne changée.» Et il a dit: «Frère
Branham, a-t-il dit, cela a continué pendant deux ans.» Il a dit:
«Elle… Nous avons cessé de jouer aux cartes; je n’allais plus avec elle
à des fêtes, avec… comme j’en avais l’habitude.» Il a dit: «On avait
tout abandonné»; il a dit: «Je rentrais simplement à la maison; elle,
elle allait à l’église. Et moi, je restais assis à ne rien faire et
lisais–conduisais–lisais un livre de bibliothèque, ou bien j’allais à
la loge ou à quelque chose de ce genre.»
28 Et il a dit: «Un jour, j’ai vendu un le lot de
voitures. Et je suis entré; j’ai mis ma veste.» Il a dit: «C’était en
été.» Il a dit: «J’ai mis ma veste pour sortir, car il y avait des
dames là-bas.» Et il a dit: «Sur mon chemin de retour, a-t-il dit, j’ai
accroché ma veste, et une fois que je l’ai fait, j’ai dit–je me suis
demandé si je leur avais donné les clés. Et j’ai plongé la main dans ma
poche, et j’en ai tiré un petit bout de papier, et il était écrit
dessus: ‘Où passeras-tu l’éternité?’» Il a dit: «Je l’ai simplement
déposé, j’ai allumé les ventilateurs.» Et il a dit: «Je l’ai repris; je
n’arrivais pas à m’en débarrasser. ‘Où passeras-tu l’éternité?’»
Et il a dit: «J’ai quarante ans; je–je dois régler
cette affaire.» Il a dit: «C’est vrai.» Il a dit: «J’ai dû simplement
remettre le travail entre les mains de quelqu’un d’autre, et je suis
rentré à la maison chercher Dieu.» Il a dit: «Je suis allé chez un
prédicateur célèbre.» Eh bien, c’est de M. Graham qu’il s’agissait,
Billy Graham. Et il a dit: «Je suis allé à sa réunion. Et il a dit:
‘Que tous ceux qui veulent recevoir Christ se lèvent.’» Eh bien, il a
dit: «Je l’ai fait.»
Et il a dit: «Acceptez Christ maintenant comme votre
Sauveur personnel, et ce sera réglé.» Il a dit: «J’ai parlé à certains
de ces hommes-là, ils m’ont dit que c’était la chose que je devais
faire.»
Eh bien, il a dit: «J’ai fait de mon mieux.» Mais,
il a dit: «Frère Branham, la chose n’était pas réglée.»
29 Il a dit: «Je suis entré en contact avec les
nazaréens.» Et il a dit: «Ils m’ont amené dans une pièce et m’ont dit
que si je ne me sentais pas assez heureux pour crier, je n’étais pas
encore sanctifié.» Et il a dit: «Je suis resté là et nous avons prié
ensemble à tel point que ça semblait être une seule personne qui
priait.» Il a dit: «Je me suis senti heureux et j’ai crié.» Il a dit:
«Ils m’ont dit: ‘C’est terminé maintenant.’» Et j’ai dit: «Je–je–je
pensais que ça l’était. Alors je suis sorti, et pourtant ce–ce n’était
pas terminé.»
Il a dit: «J’ai vendu toutes mes voitures.» Il a
dit: «Ma fortune s’élevait à environ un demi-million de dollars. J’ai
vendu mon lot de voitures, toutes mes voitures.» Il a dit: «Tout ce que
j’ai, c’est juste une vieille voiture cabossée, j’essaye de l’offrir
aux prédicateurs, et ainsi de suite, pour pouvoir trouver la paix de
mon âme.» Il a dit: «Je veux rencontrer le Seigneur.» Et il a dit:
«Ensuite, je suis finalement tombé sur les pentecôtistes. Eux m’ont dit
que je suis… Si j’avais… Ils m’ont demandé si j’avais déjà parlé en
langues. Et je leur ai dit: ‘Non.’»
Ils ont dit: «Eh bien, vous ne L’avez pas jusqu’à ce
que vous ayez parlé en langues.» Il a dit: «Ils m’ont amené, et j’ai
prié presque toute la moitié de la nuit dans une petite tente qui était
derrière une grande tente.»
Et il a dit: «Alors j’ai parlé en langues, et ils
ont dit: ‘Maintenant tu L’as.’» Mais il a dit: «Frère Branham, je ne
L’avais pas.» Il a dit: «Alors je suis allé à Shreveport ou plutôt à
Dallas, à la Voix de la Guérison.» Il a dit: «Ils ont fait venir là
tous leurs gars», et il a dit: «Ils ont essayé de me satisfaire, mais
ils n’y sont pas arrivés.» Et il a dit: «Alors, ils m’ont dit que vous
étiez un prophète, et que je devrais venir vous voir et que vous me
diriez certainement que j’avais traversé la ligne de démarcation et
qu’il n’y avait plus d’espoir pour moi, puisque j’avais fait tout ceci
et ne Le recevais toujours pas.»
30 Et j’ai dit: «Eh bien, frère, je voudrais vous
dire quelque chose.» J’ai dit: «Je ne suis pas un prophète. C’est–ça,
c’est ce que disent les gens.» Et j’ai dit: «Je–c’est…» J’ai dit: «Je
suis simplement Son serviteur. Mais maintenant, vous n’avez pas besoin
qu’un prophète vous remette dans la bonne voie; vous avez juste besoin
de la Parole de Dieu.» Et j’ai dit: «Ce que M. Graham vous a dit, c’est
la vérité. Et ce que les nazaréens vous ont dit, c’est la vérité. Et ce
que les pentecôtistes vous ont dit, c’est la vérité; et pourtant, ce
n’est pas la vérité. Crier, lever les mains, parler en langues, ce
n’est pas ça recevoir Christ. Recevoir Christ, c’est recevoir la
Personne du Seigneur Jésus-Christ. Ces choses se produiront donc après
cela. Vous voyez? Eh bien, vous pourriez faire toutes ces choses sans
pour autant avoir déjà Christ.»
Il a dit: «Bien, Frère Branham, où pourrais-je Le
trouver?»
J’ai répondu: «Je désire vous demander quelque
chose. Revenons-en à votre histoire.»
Il s’est approché; il a dit: «Eh bien, que
voulez-vous dire?»
J’ai dit: «Vous avez dit que le jour où vous êtes
venu, où vous avez pris ce bout de papier, quelque chose vous a frappé,
et vous avez dit: ‘Oh, je veux chercher Dieu.’» J’ai dit: «Depuis…
jusqu’à ce moment-là, vous alliez dans cette direction, sur la route.
Et ensuite, vous êtes allé dans cette direction-ci, quelle en était la
cause?»
J’ai dit: «Qu’est-ce qui a fait que vous changiez
d’opinion? Qu’est-ce qui est entré dans votre cœur, qui a fait que vous
qui autrefois ne vous intéressiez pas à Dieu, quelle est cette chose
qui est entrée et qui a fait que vous commenciez à aimer Dieu?
Qu’est-ce qui a fait cela?»
Il a répondu: «Eh bien, je ne sais pas.»
J’ai dit: «Avant qu’il puisse y avoir une création,
il doit y avoir un créateur pour créer cette création. Dieu est entré
dans votre cœur à l’instant même où vous regardiez ce bout de papier.»
Il a dit: «Vous voulez dire que je L’avais tout ce
temps?»
Et sur ce, il a sauté et s’est mis à hurler et à
pleurer. C’était réglé. Qu’est-ce?
Il a dit: «Voulez-vous prier pour moi?»
J’ai répondu: «À quoi bon prier pour vous? Vous
n’avez pas besoin d’une prière. La vérité vous a affranchi.» Vous voyez?
31 Eh bien, ces autres choses, c’est très bien, et
vous ne pouvez pointer du doigt quoi que ce soit. C’est l’ouvre du
Saint-Esprit, la Personne, pas une pensée. Quand Il («Il», c’est un
pronom personnel) – quand Il (le Saint-Esprit) sera venu… Le
Saint-Esprit, c’est la Personne du Seigneur Jésus-Christ que nous
acceptons dans nos cours et qui amène de nouveaux et différents
comportements, une vision et tout, de la vie. Amen.
Peu importe si vous pouvez adhérer à des églises,
serrer la main des pasteurs, inscrire votre nom dans les registres;
toutes ces choses sont bonnes. Vous pourriez… Paul a dit: «Quand je
parlerais les langues des hommes et des anges; quand j’aurais la
sagesse et comprendrais toute la connaissance de Dieu; quand je
donnerais mon corps pour être brûlé en sacrifice; quand je ferais
toutes ces choses, je ne suis toujours rien.» C’est juste.
Mais il a dit: «Les langues cesseront. La
connaissance sera abolie; les prophéties prendront fin, mais quand
l’amour sera venu, il demeurera pour toujours.»
32 Eh bien, ce dont l’église, l’Église pentecôtiste a
besoin ce soir, ainsi que les autres églises, c’est d’un bon baptême du
Saint-Esprit à l’ancienne mode, et de l’amour qui vous remettra sur la
bonne voie, qui vous unira, qui vous mettra ensemble comme frères et
sœurs dans le Seigneur Jésus-Christ, et qui renversera ces murs de
séparation. Amen.
L’amour… Dieu est amour. «L’amour est patient;
l’amour ne s’irrite point; l’amour ne s’enfle pas d’orgueil.» Quand
vous vous enflez d’orgueil, l’amour s’en va. Et quand il y a toute
cette malice, ces luttes, ces guerres, cette envie et cette malice les
uns vis-à-vis des autres, frère, Dieu S’en va tout simplement, c’est
tout. Et c’est un fait; vous pouvez voir cela. Amen.
Bon, vous êtes dans la bonne voie, frère. Vous êtes
sur le bon chemin, mais ce qu’il vous faut faire, c’est de vous
rassembler de nouveau, pour une réunion à l’ancienne mode de la rue
Azusa, où les hommes et les femmes de toutes les dénominations se
rassembleront, démoliront leurs barrières, et se reconnaîtront les uns
les autres comme des frères et des sœurs dans le Seigneur Jésus-Christ.
Amen.
33 Eh bien, nous sommes tous frères, Adam notre
premier père nous avait vendus comme esclaves au péché, nous n’y étions
pour rien. Quand vous naissez dans ce monde, vous êtes un pécheur dès
votre naissance. La Bible dit: «Nous sommes nés dans le péché, nous
avons été conçus dans l’iniquité, nous sommes venus au monde en
proférant des mensonges.» Quand vous naissez sans Christ, vous n’avez
aucune chance: Vous n’y pouvez rien; vous avez été vendus par votre
père, Adam. C’est Adam qui a vendu la race humaine. Et par nature…
Je sais qu’il y a un enseignement qui circule, selon
lequel – là dans ma contrée et dans différentes parties du pays, selon
lequel si un enfant naît de parents qui ont le Saint-Esprit, cet enfant
est sauvé, et que s’il naît des parents pécheurs et meurt, il est
perdu. Oh, frère, ce ne sont que des balivernes. Je sais que vous me
trouvez un peu rude ce soir, mais je dois être rude de temps en temps.
34 Mais je n’ai pas l’intention de vous blesser; je
veux plutôt que nous corrigions ceci. Vous verrez un des plus grands
réveils qui n’aient jamais balayé le pays. C’est vrai. Nous retournons
au point de départ pour commencer correctement. Il n’y a qu’une seule
chose à faire; c’est de retourner en arrière, si vous vous rendez
compte que vous êtes tombés dans la mauvaise voie, faites marche
arrière, retournez pour voir d’où vous êtes partis.
D’habitude, l’homme, quand il naît dans le Royaume
de Dieu, sa face est tournée droit vers le Calvaire. Eh bien, s’il est
un petit peu émotionnel, il tombera dans le fanatisme. S’il est juste
un petit peu instruit, il devient si guindé qu’il se tient de ce
côté-ci. C’est juste. Mais la vraie Église du Dieu vivant va juste au
milieu de la grande route, prêchant un Évangile raisonnable et solide,
tirant des deux côtés. Amen.
C’est ce dont on a besoin aujourd’hui, d’une église
dont on n’aurait pas honte que quelqu’un fréquente. Elle est
parfaitement gouvernée par le Saint-Esprit, il n’y a pas de fanatisme,
elle n’est pas guindée, c’est juste une église bien chaude, remplie de
l’Esprit de Dieu. Observez cela, le bon Évangile solide qu’enseignent
des pasteurs. C’est ce qu’il nous faut. Amen. Ô Dieu, aide-nous à
L’avoir. Dieu veut que nous L’ayons.
35 Remarquez qu’à l’époque, l’on vendait les
esclaves, et nous avons tous été vendus au péché, par Adam. Ensuite, à
une époque fixée, venait un temps où cet esclave avait le droit de
choisir, soit de rester esclave, soit de partir affranchi. Or dans le
type, ceci étant l’antitype, tous ont été asservis au péché par Adam.
«Car tous avaient péché et étaient privés de la gloire de Dieu, mais
Dieu au temps convenable, en envoyant Son Fils, Jésus-Christ, dans une
chair semblable à celle du péché…» pour nous racheter, pour nous faire
sortir de l’esclavage… Christ, descendant sur terre, Dieu en Christ,
«Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même»…
Et comme nous voyons le jour… Je vois tant de gens
dans cet âge, essayant de prend-… de prendre Christ comme un prophète.
Je vois vos journaux et je vois les unitaires et les–tous ces
différents autres groupes qui ne s’attendent pas à ce que le Sang fasse
quoi que ce soit. C’est simplement un bon enseignant. Frère, Il était
Divin. Vous ne pouvez pas plus dissocier Christ de Dieu que vous ne
pouvez séparer l’hydrogène de l’oxygène et avoir de l’eau. Ils doivent
absolument être ensemble. «En Lui habitait corporellement la plénitude
de la Divinité.» Christ et Dieu unis dans la chair pour ôter le péché
du monde, pour ôter la peine du péché d’Adam. Amen.
36 Quand vous croyez cela, enfoncez cela dans votre
cœur, vous vous rendrez compte que Quelque chose S’est mis à agir
là-dedans. Si vous pensez que Jésus n’était qu’un homme, Il était plus
qu’un homme. Il était le Divin. «Dieu était en Lui, réconciliant le
monde avec Lui-même.» En effet, Il est descendu et est devenu notre
Parent. Il devait être un Parent.
Dans quelques soirées, je prêcherai sur Le Parent
Rédempteur, et vous comprendrez alors qu’Il était un Parent. Dieu
Lui-même est devenu le Parent de la race humaine afin d’ôter les péchés
du monde. Le péché fut ancré en Lui. Personne d’entre nous ne pourrait
faire cela. Nous sommes nés d’un désir sexuel. Chacun de nous, peu
importe le genre de parents que nous avons eus, nous sommes tous nés
d’un désir sexuel. Il n’y a qu’une seule Personne sainte qui soit
jamais née, et c’était le Seigneur Jésus-Christ, qui avait été créé
dans le sein d’une vierge, qui avait été conçu par le Saint-Esprit. Et
Il a donné Sa Vie pour nous ramener à Dieu. Amen. Oh, je me sens
religieux, je me sens mieux.
Puisque vous voyez les vrais et véritables principes
de l’Évangile du Seigneur Jésus-Christ, puisque vous voyez que notre
fondation est sûre et solide, tous les démons de l’enfer ne peuvent
renverser la fondation de Dieu. «Sur ce roc, Je bâtirai Mon Église, et
les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.» Elles
s’y opposeront; certainement qu’elles le feront. Mais elles ne
prévaudront jamais. La fondation de Dieu demeure solide. Amen.
37 Remarquez, rester… cet homme n’avait pas peur. Il
travaillait sous la direction d’un maître de corvée. Et alors, lorsque
la dernière année du jubilé arrivait, quand le sacrificateur faisait
alors sonner les trompettes, peu importe ce qu’il faisait; s’il était
dans le champ en train de sarcler et que le son du jubilé retentissait,
il pouvait alors laisser tomber sa houe et dire à ces surveillants
d’esclaves: «Tu n’as plus aucune autorité sur moi; je rentre chez-moi
auprès de ma femme et de mes enfants. Je suis libre.» Pourquoi
disait-il cela? Parce qu’il avait entendu cela.
«La foi vient de ce qu’on entend, de ce qu’on entend
la Parole de Dieu.» Tout aussi sûr que retentissait le son du jubilé,
il savait qu’il était un homme libre. Et Jésus-Christ est venu sur la
terre pour apporter un jubilé à la race humaine, afin que par la
prédication de l’Évangile, par l’écoute par la foi, Il puisse libérer
chaque esclave du péché. Amen.
38 Eh bien, vous dites: «Je suis libre», et vous
continuez à vous fâcher, vous continuez à haïr votre voisin, vous ne
vous parlez pas, et vous êtes affranchi? Je dis sans hésiter: «Frère,
il vous faut une autre petite gorgée.» C’est juste.
39 Oh, vous dites: «Je suis membre d’une Église
pentecôtiste.» Ça n’a rien à voir avec la chose, ça n’a rien à voir, à
moins que vous soyez né de nouveau. Et une fois que vous naissez, le
même Esprit qui était dans le Seigneur Jésus-Christ entre en vous et
vous vivez la vie du Seigneur Jésus-Christ.
Dieu a fait une alliance dans l’Ancien Testament; Il
a fait une alliance dans le Nouveau Testament par Christ. Et tout
homme, quand on faisait une alliance autrefois, on prenait un animal,
on le tuait, on partageait son corps, on rédigeait l’alliance sur un
papier, on déchirait celui-ci; et quand on le rassemblait, ces deux
bouts de papier devaient correspondre.
40 Et si jamais nous sommes ressuscités dans la
résurrection, la même Vie que Dieu a ôtée du Corps de Jésus-Christ – Il
a fait monter Son Corps en haut et L’a placé à la droite de Sa majesté
dans les lieux célestes, et Il a renvoyé le Saint-Esprit; Cela vous
fera mener une vie centrée sur Dieu, sinon ce n’est pas l’Esprit de
Christ qui est en vous.
Vous dites: «Eh bien, Frère Branham, je–je–j’ai
crié; j’ai–j’ai dansé; j’ai parlé en langues.»
Oh, oui, frère, j’ai vu des gens parler en langues
et boire du sang dans un crâne humain. C’est juste. J’ai vu des
sorciers-guérisseurs poser un morceau de bois là, comme cela, et
celui-ci écrivait dans une langue inconnue, et les gens se tenaient là,
et lui lisait cela, interprétait cela. Vous ne direz pas qu’ils ont le
Saint-Esprit. Eh bien, je ne dis pas que vous ne parlez pas en langues
par le Saint-Esprit. Ce n’est pas ce que je dis, mais je dis que vous
pouvez parler en langues, sans pour autant avoir le Saint-Esprit. C’est
juste.
41 Je sais que c’est dur dans une Église
pentecôtiste. C’est dur pour des pentecôtistes. Mais frère, si je vous
aime, je vous dirai la vérité. Et si je ne vous dis pas la vérité, Dieu
me tiendra pour responsable au jour du jugement. C’est vrai.
À moins que l’amour de Dieu ne demeure dans votre
cœur, produisant l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la
gentillesse, la douceur, la bonté, et que les fruits du Saint-Esprit
soient dans votre vie, peu importe ce que vous avez fait comme
démonstration, ça ne vaut rien. Que pensez-vous, que l’Église de Christ
est divisée? Pensez-vous que Christ veut qu’il y ait un petit culte par
ici où l’on traite celui-ci de perchoir de busard, et où celui-là
traite les autres de tout le reste? Pensez-vous que l’Esprit de Christ
fasse cela? Jamais. Nous sommes frères. On vous reconnaît à vos fruits.
Amen.
Oh! la la! Combien cela me fait mal au cœur, mais,
frère, c’est la vérité. De toute façon je suis quitte. Eh bien, je dois
répondre–je n’aurai pas à répondre pour cela, car je l’ai dit. Très
bien. Voyez simplement comment la chose évolue, vous verrez si Christ y
est ou pas. Vous voyez? C’est Satan qui s’y est introduit, bandant les
yeux aux gens.
42 Remarquez, quand la trompette du jubilé
retentissait, l’homme pouvait laisser tomber sa houe et retourner chez
lui, s’il le voulait. Mais, qu’arrivait-il s’il ne le voulait pas? Eh
bien, qu’est-ce qui se passait? On devait alors l’amener chez les
juges. Et les juges l’amenaient au poteau; on lui tirait l’oreille; on
la mettait contre le poteau, et on la trouait avec un poinçon. Et dès
lors, ce n’était plus possible, c’était un signe qu’il ne pouvait plus
jamais entendre ce jubilé. C’était fini. Peu importe combien de jubilés
il pouvait connaître, il ne pouvait plus le faire, car il était marqué,
ayant rejeté cela. Fiou!
Ce n’est pas du lait écrémé, frère. Il était–il
avait rejeté la vérité. Et en rejetant la vérité, il était condamné à
être pour toujours hors du royaume du–du jubilé où l’on retourne à la
communion. Vous direz: «Cela peut-il nous arriver, Frère Branham?»
Absolument.
43 Remarquez, certainement, Jésus l’a dit. Un jour
qu’Il était là chassant des esprits malins, les gens sont venus et ont
dit: «Eh bien, Il est un démon. Il est Béelzébul.»
Jésus S’est tourné vers eux. En effet, Il était la
Vérité et Il présentait la vérité, eux ne croyaient pas en Lui. Et Dieu
confirmait qu’Il était avec Lui. Il a dit: «Si vous ne pouvez Me
croire, croyez les œuvres.» Et Il chassait les mauvais esprits. Il
scrutait les audiences et voyait les gens, et des signes et des
prodiges s’opéraient. Les enseignants sont venus, et ayant un point de
vue différent… Ils avaient un point de vue différent; dans leurs cours,
ils avaient un point de vue différent. «Dieu veut qu’aucun ne périsse,
mais que tous puissent venir à la repentance.»
Le Saint-Esprit était en action, mais à cause des
préjugés et des credos d’église, ils durent rejeter le Prince de la
Vie. Ce même esprit est aujourd’hui dans le monde. À ma connaissance,
c’est sérieux. C’est ce que je veux que ce soit: solennel. Je veux que
ça pénètre si profondément que chaque personne ici présente le
saisisse. «Mais quand le Saint-Esprit sera venu, celui qui dira un seul
mot contre Lui, il ne lui sera jamais pardonné dans ce monde, ni dans
le monde à venir.»
44 Bon, Paul revient là-dessus au chapitre 5 des
Hébreux. Il a dit: «Si nous péchons volontairement…» Le péché, c’est
l’incrédulité, donc, si nous ne croyons pas volontairement, après que
la vérité nous a été présentée, il ne reste plus de sacrifice pour le
péché, mais une attente terrible du jugement. Si donc la vérité de
l’Évangile a été présentée aux gens et que ceux-ci détournent la tête
et la rejettent, alors Satan les amène au poteau. Ils veulent servir
leurs credos et autres, ils tendent l’oreille, et on la troue et vous
ne serez plus en mesure de comprendre la vérité. Ça c’est le type, mais
il y a l’antitype.
Paul a dit la même chose: «Car si nous ne croyons
pas volontairement–volontairement, après avoir reçu la connaissance de
la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour le péché, mais une
attente terrible du jugement qui–un jugement ardent qui dévorera
l’adversaire.» Vous y êtes. Rejetez le Saint-Esprit de Dieu après que
vous L’avez reçu, cru et reconnu, vous restez en arrière par préjugé…
45 Le pécheur vient dans l’auditoire, il regarde tout
autour et dit: «Pff! Je vous assure, il n’y a rien là-dedans.» Il sort
aussi froid que possible. Frère, un de ces quatre matins, vous sortirez
pour la dernière fois.
Et certaines personnes viennent à une réunion où
elles voient le Saint-Esprit agir, et elles disent: «Ça, c’est l’ouvre
du diable.» Vous rendez-vous compte que vous êtes sur une ligne
dangereuse? Vous dites: «Eh bien, je suis membre d’église. Je suis… nom
figure dans le registre, et ma mère est ceci et cela; et mon père…»
Cela n’a rien à voir avec la chose. Le salut est une affaire
individuelle, pour chaque personne prise individuellement.
Vous venez et vous dites, après que vous avez vu le
Saint-Esprit montrer quelque chose, vous voyez des miracles et des
prodiges, vous voyez l’amour de Dieu se déverser, vous voyez les
oeuvres du Saint-Esprit, puis vous vous détournez délibérément et vous
dites: «Je ne crois pas cela», alors que vous – au fond du cœur, vous
êtes en fait prêt à croire cela… Mais, comme vous ne pouvez pas
accepter cela, comme quelque chose de dogmatique s’est maintenant
saisie de vous, alors, vous traversez la ligne et on vous amène au
poteau. Je ne fais que vous citer ce que les Écritures disent.
46 S’il ne veut pas aller… Il peut aller librement;
il n’y a aucun prix à payer. Il n’y a rien à faire. «Comment vous y
prenez-vous, Frère Branham?» Lâchez simplement votre houe ou tout ce
avec quoi vous travaillez, venez gentiment et acceptez votre liberté,
vous êtes libre. Il n’y a rien que vous devriez faire.
«Frère Branham, devrais-je faire comme ceci ou faire
comme cela?» Vous n’avez pas à faire quoi que ce soit. Vous devez
seulement accepter Cela. Dites simplement: «Seigneur Jésus, je suis si
reconnaissant de ce que Tu m’as donné la liberté, de ce que Tu m’as
fait sortir de l’esclavage d’un esprit de confusion, tel que je ne
savais où j’en étais. J’ai essayé. J’ai adhéré à différentes églises.
Je suis allé d’un endroit à un autre. J’ai essayé de me mettre en
ordre; je ne savais quoi faire. Mais maintenant, je viens sur la base
du fait que Tu es mort à ma place. Et je T’accepte maintenant même
comme mon Sauveur.»
Voyez combien l’amour de Dieu va majestueusement
entrer dans votre cœur. Une paix qui surpasse toute compréhension va
apaiser le tout. Peu m’importe ce que le voisin dit, vous L’aimez de
toute façon.
47 Lorsque vous rencontrerez cet homme à qui vous ne
vouliez pas parler dans la rue, cette femme là dans le voisinage qui
est si désagréable et si mauvaise, et qui chasse les enfants dans la
rue, vous vous avancerez et direz: «Que le Seigneur vous bénisse,
sœur.» Pas comme un hypocrite; si vous le dites comme un hypocrite,
vous êtes pire que si vous–vous aviez dit autre chose. Vous l’êtes
certainement. Cela doit venir de votre cœur.
Jésus a dit aux pharisiens: «Comment pouvez-vous
dire de bonnes choses, car c’est de l’abondance du cœur que la bouche
parle.» Il a dit: «Hypocrites, vous pensez une chose dans votre cœur et
vous en dites une autre.» Vous ne devez pas faire cela. Ce dont nous,
l’Église de Dieu, nous avons besoin ce soir, ce dont la Californie a
besoin ce soir…
Regardez ici, nous viendrons ici pour tenir une
réunion, nous viendrons ici en unissant nos efforts, mais nos églises
diront: «Eh bien, s’ils ont quelque chose à faire avec cela, moi, je
n’aurai rien à faire avec cela.»
48 L’autre soir… J’ai quelque chose à dire. L’autre
soir, mon organisateur que voici sait que c’est la vérité, j’étais
assis dans la chambre. Vers trois heures du matin, le Saint-Esprit me
réveilla. Et un certain ministre baptiste m’a dit quand j’étais venu
ici il n’y a pas longtemps, M. Moore et les autres savent exactement de
qui il s’agit, et cet homme est peut-être assis ici maintenant… Il m’a
parlé, il a dit: «Frère Branham, vous êtes baptiste; lorsque vous venez
à la Côte Ouest, faites attention à ce que vous dites.»
J’ai dit: «Je prêche la guérison divine.»
J’ai dit… Il a dit: «Oh, je crois à la guérison
divine, Frère Branham. Mais, faites simplement attention. Oh! la la!
Prenez votre journal du samedi et jetez un coup d’oeil.» Il a dit: «Le
fanatisme le plus horrible que vous ayez jamais vu est attaché à cela:
des gens qui ont toutes sortes de théories, toutes sortes de sensations
étranges et toutes sortes de choses.»
J’ai dit: «Écoutez, monsieur, ceci vient de Dieu, et
je sais que c’est comme tel.»
Il a dit: «Je ne doute pas de cela.» Il a dit:
«Mais, ce qu’il en est, Frère Branham, dit-il, ça ne fera que répandre
cela davantage.» Il a dit: «Les gens…»
49 J’ai dit: «Eh bien, je crois que cela va apporter
la bénédiction aux gens.» J’ai dit: «Et je crois que cela leur fera du
bien. Et étant des personnes spirituelles, ils verront certainement et
comprendront. Mon désir, monsieur, c’est de voir ce très grand peuple
divisé de la Pentecôte (ce sont des frères aimables que j’ai rencontrés
partout), les voir d’un seul cœur et d’un commun accord.» J’ai dit:
«Ils ont l’une des plus grandes choses.»
Il a dit: «Je ne doute pas du tout de cela.» Et, il
a dit: «Frère Branham, que Dieu soit avec vous.»
Ainsi, j’ai poursuivi mon chemin; et environ quatre
soirées plus tard, Dieu me transporta dans une vision, et me plaça
là-haut, où j’avais une vue panoramique de Los Angeles. Je vis toutes
sortes de vautours voler d’un arbre à un autre, poussant des cris
rauques, et criant l’un à l’autre. Et je me suis dit: «Qu’est-ce?» Un
pauvre petit vautour va …?… un très bel oiseau, mais il mange toutes
sortes d’histoires, et il battait ses ailes comme ceci, criant: «Vous
ne L’avez pas. Vous ne L’avez pas.»
Et il s’est posé quelque part, faisait quelque chose
d’autre, criant: «Vous ne L’avez pas», volant d’un palmier à un autre.
50 Voilà que ce prédicateur baptiste au menton carré
s’est tenu là devant moi, d’un air sévère, il a dit: «Qu’est-ce que je
vous avais dit, il y a huit ans, Frère Branham?»
Je l’ai regardé, j’ai dit: «Monsieur, je m’excuse.
Je pensais vraiment qu’ils comprendraient.»
Juste à ce moment-là, le Saint-Esprit, l’Ange du
Seigneur que vous voyez discerner les maladies et tout, parla là à ma
droite et dit: «Moïse aussi pensait que les enfants d’Israël
comprendraient.»
51 Vous ne comprenez pas cela frère, ce que c’est. Le
Dieu du Ciel a essayé de vous appeler à vous rassembler. Et chaque fois
que je venais, l’assistance diminuait de plus en plus. Peu importe ce
que vous essayez de faire, on essaye toujours de lier les gens à de
petits cultes ou à quelque chose d’autre. Frère, vous ne prospérerez
jamais. Vous ne serez jamais en mesure, vous, la grande Église
pentecôtiste qui, je crois, aujourd’hui… Je me suis rangé de votre côté
parce que je crois en vous.
Mais ce que vous devez faire, c’est de laisser
tomber ces préjugés et de joindre vos cours comme un peuple uni. C’est
vrai. C’est seulement de cette façon que vous pouvez le faire. Et si
vous continuez à rejeter cela, souvenez-vous de l’âge de l’église de
Laodicée, le dernier, il est tombé dans la tiédeur et Dieu l’a vomi de
Sa bouche. Écoutez la Parole du Seigneur.
52 Ce soir, les hommes d’affaires chrétiens m’ont
amené ici même dans ce grand stade, ou plutôt dans ce lieu
d’exposition, afin que ce soit en dehors de toutes les églises, ainsi
il n’y aurait pas de préjugés, ainsi tout le monde pourrait se
rassembler; mais, chacun retient son petit groupe en disant ceci: «Ne
faites pas ceci. Ne faites pas ceci. N’allez pas là-bas car il
n’appartient pas à nos groupes, il appartient plutôt à ce groupe-là.»
Cet endroit devrait être bondé et bourré de gens, debout sur le
terrain, avec des ministres partout sur cette estrade, se serrant la
main, et glorifiant Dieu parce que Dieu nous a envoyé un réveil.
C’est pour cette raison que Billy Graham, en
traversant le pays, peut amener les gens à se mettre ensemble, car du
côté naturel, ils sont unis. Mais mon frère, vous avez quelque chose de
plus grand que cela, mais le diable se met entre vous, vous séparant,
vous divisant. Ne comprenez-vous pas ce que je veux dire?
53 Alors, je me suis excusé auprès de ce ministre. Et
s’il est ici ce soir, je m’excuse de nouveau. Et au lieu que cela
rassemble les gens, cela a commencé des sectes. Tout le monde sent le
diable. Tout le monde tape du pied devant le diable. Tout le monde doit
faire quelque chose. Oh! Frère, sortez de cela. Revenez à votre Parole
de Dieu, à l’Évangile. Revenez à la prédication de l’Évangile à
l’ancienne mode, le Saint-Esprit de Dieu Se mouvant çà et là sur la
terre parmi les gens.
C’est ce dont nous avons besoin ce soir. C’est ce
que nous devons avoir ce soir. Écoutez-moi, si vous croyez que je suis
un serviteur de Dieu, écoutez ma voix ce soir. Non parce que c’est moi,
mais parce que je vous le dis à partir de la Parole de Dieu, mes amis.
Vous vous basez sur quelque chose qui n’a pas de fondement. Mais vous
avez faim, et vous avez besoin de Dieu. Je vous en prie, revenez à
Dieu. Revenez au Saint-Esprit, et priez que Dieu vous donne l’amour qui
débarrassera votre vie de tout préjugé, et qui vous rendra humble, vous
modèlera de nouveau et fera que vous preniez un nouveau départ. Alors,
vous n’aurez aucune de ces choses fausses et vaines qui essayent
d’imiter et de faire ceci. Les gens… oh, c’est pitoyable. Amen.
54 Que Dieu vous bénisse, mes bien-aimés. Je–je
n’aime pas dire ces choses. Mais Dieu me tiendra pour responsable si je
ne dis pas la vérité. Vous devriez tous rentrer à la maison, vous
agenouiller à côté du lit ce soir, ou bien faire venir la maman et les
enfants, les faire tous venir autour du lit, et dire: «Maman, prions
juste ici jusqu’à ce que Dieu rende les choses vraiment différentes
ici.» Pasteurs, vous devriez donc rassembler vos congrégations le
dimanche matin et dire: «Prenons un nouveau départ.» Vous serez gentils
les uns à l’égard des autres.
Les prédicateurs pentecôtistes et quelquefois les
hommes vont en ville. Vous les voyez quelquefois dans la rue, ils se
lancent dans la circulation, songez à vos amis. Si vous en voyez un sur
le point de subir une contravention, peu m’importe qui il est, mettez
une pièce de cinq cents dans le–ne le laissez pas être condamné à une
amende.
Et même en toute chose, cela deviendra une habitude.
Essayez d’être bons les uns envers les autres. Essayez de vous serrer
la main, d’être amical et gentil. Démolissez tous les murs de
séparation autour de vous, c’est-à-dire la malice, les querelles,
l’impiété; démolissez-les. Continuez à vous faire du bien les uns aux
autres. Chaque fois que vous vous rencontrez, soyez bons les uns envers
les autres. Et la première chose, vous savez, cela va se répandre
autour de vous, si bien qu’un faisceau d’amour vous enveloppera.
Alléluia! C’est ça la marque de Dieu.
55 Qu’avait-Il dit à–au sujet du pauvre petit David
quand il était là-bas? Elle a dit: «Votre âme est enveloppée d’un
faisceau d’amour.» Amen. Quand Abigaïl, cette grande femme qui est
allée à la rencontre de David a dit: «Nous savons que vos ennemis
seront lancés du creux de la fronde.» C’est vrai. Elle a dit: «Parce
que vous êtes enveloppés d’un faisceau de l’amour de Dieu.» Oh, frère,
les prophéties cesseront; les guérisons failliront; tout cela cessera;
mais quand ce qui est parfait viendra, l’amour de Dieu nous rassemblera.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui… Nous parlons
des pentecôtistes qui connaissent plus, et qui sont plus avancés que
les méthodistes à l’ancienne mode; ces derniers sont venus et ont fait
que nous ayons honte de notre vie, vous savez que c’est la vérité.
Quand ils tiennent des réveils de maison en maison… Vous en teniez
autrefois. C’est vrai. Mais vous avez commencé à vous désunir.
Mettez-vous de ce côté-ci, mettez-vous de ce côté-ci, venez par ici,
des credos et des dénominations; laissez tomber ces barrières. Il n’y a
pas de problème si vous voulez quarante mille églises, tant que vous
pouvez vous reconnaître les uns les autres comme frères et vous aimer
les uns les autres. Si vous avez des différences dans la doctrine, des
toutes petites choses sur le baptême et tous les petits détails,
oubliez-les et soyez des frères les uns pour les autres. C’est vrai.
56 Et quand il y a un réveil dans la ville, que tout
le monde, en conjuguant un grand effort, y aille et apporte de l’aide.
C’est comme ça qu’il faut agir. Alors, vous verrez les ministres s’unir
les uns aux autres, dans la communion et dans l’amour, et des choses
telles que vous n’en avez jamais vu auparavant auront lieu. Amen. Oh,
je L’aime parce que je sais que c’est la vérité. Je peux dire cela au
Nom du Seigneur. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est vrai. C’est la
vérité.
Il nous faut avoir cela, mes amis. Nous devons avoir
cela, si jamais l’église grandit. Bien, vous dites: «Eh bien, je… Frère
Branham, j’ai témoigné de ceci et de cela. Je sais que j’appartiens
depuis si longtemps à l’église. Je ne sais pas ce qu’en penserait mon
voisin.» Ce n’est pas ce que votre voisin pense qui compte, c’est ce
que votre Seigneur pense qui compte. C’est vrai.
Que dira-t-Il à propos de… Oh, combien vous aimeriez
qu’Il dise: «Bien fait», en ce jour éternel!
57 Les gens ont tellement… comme je l’ai remarqué
aujourd’hui chez les pentecôtistes… Je suis venu ici il n’y a pas
longtemps et j’ai découvert que les gens sont tout rayonnants de la
gloire de Dieu. Et j’ai découvert… Quelle différence! Vous avez laissé
tomber les barrières; n’importe quoi arrive. Vous laissez entrer
n’importe quoi dans vos églises. Oh, c’est vrai. Maintenant, vous les
baptistes, vous traînez du pied, mais nous allons en arriver à vous
dans quelques minutes.
D’habitude, les femmes, quand j’ai vu les
pentecôtistes pour la première fois, les femmes avaient de longs
cheveux, elles étaient bien habillées. Mais maintenant, elles se
coupent toutes les cheveux; maintenant c’est une chose normale. Elles
utilisent cette histoire et mettent du maquillage sur tout le visage,
et maquillent leurs sourcils ou les coupent, elles portent une sale
petite robe dans laquelle elles sont moulées et ensuite elles se disent
baptisées du Saint-Esprit. Je crois avec conviction que quand le
Saint-Esprit est en vous, Il vous fera vous habiller correctement,
vivre correctement, parler correctement et être correct. Amen. C’est
vrai.
58 C’est ce dont vous avez besoin; un appel à
retourner à Dieu. Si le Saint-Esprit a condamné cela au début, Il reste
le même Saint-Esprit ce soir, et Il ne change pas. Maintenant, l’Église
pentecôtiste a laissé tomber les barrières et est devenue très froide.
Ce dont nous avons besoin, c’est d’un appel à l’ancienne mode à
retourner dans la Présence de Dieu. C’est vrai. Et vous savez que c’est
vrai. Oui, monsieur.
C’était ainsi autrefois, c’était différent. Mais
qu’est-ce qui s’est passé? C’est pourquoi vous vous refroidissez. C’est
pourquoi vous sortez de la volonté de Dieu. C’est pourquoi vous êtes
incapables de coopérer les uns avec les autres. Vous accordez plus
d’attention à vos organisations qu’à votre Seigneur. C’est tout à fait
vrai.
Tout le monde essaye de construire la plus grande
église de la ville. Et l’un cherche à surpasser l’autre. Dieu n’a aucun
intérêt pour les églises! Si Jésus vient bientôt, pourquoi
construisez-vous ces très grands bâtiments et y investissez-vous des
millions de dollars, alors que cela devrait être investi quelque part,
là dans les champs missionnaires. Amen.
59 Si Jésus vient, agissons en conséquence, parlons
en conséquence, vivons en conséquence, et soyons conséquents. Je dis
ceci avec conviction: Quelque chose avait mal commencé au début. Amen.
Oh! la la! Je suis désolé de dire cela. Mais comment puis-je m’empêcher
de dire cela alors que ça presse aussi fort que possible pour sortir de
moi? C’est vrai.
Le marquage des gens, le scellement par l’apostasie,
l’incrédulité, le fait de marcher selon leur convoitise… C’est vrai. Et
les gens vont à l’est, à l’ouest, au nord et au sud, ayant faim de la
Parole de Dieu, et ils ne La trouvent pas. Ils iront auprès de l’Église
pentecôtiste, ils diront: «Eh bien, je…» D’abord, ils iront chez les
baptistes. L’un a ceci et l’autre a cela. Ils s’en vont. Ils sont
complètement différents. Ils reviennent chez les pentecôtistes; ils
sont complètement différents. Nous devrions être ensemble. Amen.
60 Bon, que Dieu vous bénisse. Je vous aime. Et si
vous voulez voir les vrais, les véritables dons authentiques et non les
imitations, si vous voulez voir des chrétiens bien affermis qui, dans
leur marche, sont si salés que le monde a fa-… a soif d’eux, d’être
comme cela… Eh bien, oh! la la! la manière dont les gens… Vous ne
pouvez plus descendre dans la rue et reconnaître qui est chrétien.
C’est vrai.
Ils descendent tous dans la rue et agissent de la
même façon; ils parlent de la même façon. Et tout le temps, ils lancent
toutes sortes de blagues et tout comme cela, alors que Dieu a dit que
nous rendrons compte de chaque parole vaine que nous aurons prononcée.
Qu’est-ce qui se passe? En effet, frère, vous laissez le diable entrer
et vous aveugler. La première chose, vous savez, le temps viendra où
vous allez – Dieu donnera un message et vous serez scellé à l’intérieur
ou à l’extérieur du Royaume. Amen.
61 Nous voulons le retour de l’Évangile à l’ancienne
mode dans l’Église. Le retour à la Parole de Dieu et le retrait de tous
ces non-sens et de toutes ces sottises. Amen. Oh! la la! Ces choses se
font partout dans le pays. Il n’y a pas longtemps, quelque chose s’est
passé ici dans notre pays et vous ne pouvez même plus mentionner la
Pentecôte dans notre pays à cause de cela.
Ils viennent avec des milliers de dollars qu’on
soutire là aux pauvres gens, pour acheter des avions et autres. Jamais
on n’avait acheté un petit avion ni tout ce genre d’histoires. Et on
monte à l’estrade avec de très grandes et longues oreillettes qui
pendent comme ceci, ayant des canaris dessus. Et ils ont assez de
bijoux aux doigts pour envoyer quatre missionnaires outre mer prêcher
l’Évangile… Ces pauvres gens là-bas meurent de faim d’entendre la
Parole de Dieu, et nous nous disons des chrétiens! Frère, il y a
quelque chose qui cloche. C’est vrai.
62 Nous avons le temps pour tout autre chose, mais
pas pour les réunions de prière. Les foyers sont complètement détruits,
et les filles et les garçons sont dehors à se promener, faisant les
fous partout dans le pays, et les mères comme les pères sont
indifférents, et pourtant ils sont des pentecôtistes. Ce dont nous
avons besoin ce soir, c’est d’un autel familial à la maison, un endroit
où Dieu… où on lit la Bible et où on enseigne aux enfants la Parole du
Dieu vivant. Oui, monsieur.
On court çà et là sur l’estrade en petite robe si
serrée que la peau semble à nu, courant çà et là. Je ne dis pas ceci
pour plaisanter. Je ne plaisante pas. C’est la vérité de L’Évangile.
C’est vrai. Oui, monsieur. On court çà et là sur l’estrade, comme cela,
on danse dans l’esprit, on parle en langues, on porte des boucles
d’oreilles et du maquillage sur la figure, les cheveux bien soignés et
coupés comme cela, et puis on se dit chrétiens!
63 Il n’y a pas longtemps, là, un homme voulait me
présenter à sa femme, ils étaient d’une grande organisation de la
sainteté. Il a dit: «Ma femme va jouer au piano ce soir, Frère
Branham.» Et je l’ai regardée, et la femme… Je ne me moque pas de cette
femme. Je ne crois pas qu’on doive le faire. Je ne dis que la vérité.
Et je veux que vous receviez cela avec le même amour. Je dois être
sévère de temps en temps. Oui, monsieur.
Et cette femme portait une robe; et si je voyais ma
femme comme cela, je divorcerais d’avec elle. Et c’est tout à fait
vrai. Je ne voudrais pas… Je la répudierais, la chasserais comme cela.
Elle portait du maquillage sur tout le visage et je dis: «Est-elle
chrétienne?»
Oh, il dit: «Elle est une sainte.»
J’ai dit: «Elle ne m’en donne pas l’air.» C’est
vrai, de voir quelque chose comme cela. Je ne le dis pas pour
plaisanter. Mais c’est la vérité. Une vieille petite Jézabel, toute
maquillée…
La seule femme qui n’eût jamais maquillé son visage
pour se présenter devant les hommes, fut–fut Jézabel, et Dieu la donna
en pâture aux chiens. C’est vrai. Donc, c’est juste de la viande pour
les chiens, pour commencer, aussi oubliez cela. Revenez à l’autel, et
Dieu vous fera laver le visage et être en ordre.
64 Maintenant, vous les prédicateurs, vous les
hommes, faites de même. C’est vrai. C’est la vérité. Ce dont nous avons
besoin aujourd’hui, c’est d’une bonne prédication de l’Évangile à
l’ancienne mode, sévère. On a assez de vieux lait blanchi, écrémé, au
point que la chose est …?… ce dont nous avons besoin, c’est d’un retour
à Azusa, un retour au commencement, un retour à la Pentecôte. C’est
vrai. Amen. Que Dieu soit miséricordieux!
Oh, savez-vous pourquoi nous n’avons plus de gloire
dans l’église, savez-vous pourquoi il en est ainsi? C’est parce que
nous nous sommes plongés dans quelque chose d’autre. Oh, «je n’ai pas
honte de l’Évangile de Jésus-Christ, car c’est la puissance de Dieu
pour le salut». Ce n’est pas quelque chose qui vous rendra fanatique,
c’est quelque chose qui vous rendra sain et authentique, ce sera si
réel pour les gens qu’ils auront soif d’être comme vous. C’est vrai. Le
monde entier lèvera les yeux et dira: «Oh! la la! Si seulement je
pouvais agir comme cette femme. Si je pouvais mener la même vie
qu’elle.» Et c’est ce dont nous avons besoin maintenant.
65 Il n’y a pas longtemps là, quand une petite femme
a envoyé sa fille à l’école, elle était–elle vivait là à la campagne,
et elle a envoyé sa fille à l’école, et elle est partie là-bas. C’était
une aimable chrétienne quand elle a quitté la maison. Et elle est allée
là parmi les… tous ces groupes d’Hollywood qui se comportent mal, et la
fille a envoyé demander à sa mère si elle pouvait couper ses cheveux.
Elle a dit: «Chérie, je ne veux pas que tu fasses cela. N’agis pas
comme cela.»
De ceci, je vais dégager une image, ou faire de ceci
un parallèle avec l’Église pentecôtiste. C’est tout à fait vrai. Ils
ont beaucoup de sottises; vous fréquentez beaucoup le monde. Vous
agissez comme le monde, vous vivez comme le monde, vous jouez… des
choses pareilles. Faites sortir le monde de vous. La Bible dit: «Si
vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même
pas en vous.» C’est vrai. C’est la vérité.
66 Et cette pauvre jeune fille qui était là, elle
fréquentait certaines de ses collègues. Pourquoi était-elle devenue
ainsi? Parce qu’elle était entrée dans ce genre de groupe. Écoutez,
chaque chose a un esprit. Il y a l’esprit de la nation. Vous allez dans
telle nation, elle a un esprit. Quel est l’esprit de cette nation-ci?
Le divertissement. Tout ce qu’ils ont, c’est : «Qui a embrassé Susie?»
ou tout ce que ça peut être, le soir. Et les gens resteront à la maison
pour regarder la télévision, qui… quelque chose sur Susie ou quelque
chose comme cela, au lieu d’aller à l’église, et ils disent qu’ils ont
le Saint-Esprit et qu’ils parlent en langues.
Frère, vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Qui…
qu’était-ce? Lucy, quelque chose à propos de Lucy ou quelque comme
«J’aime Lucy». Des émissions de ce genre. Je ne regarde pas ces
non-sens. Je lis ma Bible; j’aime servir le Seigneur. Amen. Oui,
monsieur. Amen. C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui. C’est pour
cela que vous sortez de la volonté de Dieu. C’est là que vous avez
régressé. Pas étonnant que vous haïssiez votre voisin, et tout, et que
vous continuez à vous comporter de cette façon-là. Vous ne pouvez pas
avoir l’amour de Dieu dans votre cœur et faire cela. C’est vrai. Amen.
67 Bon, ils restent à la maison pour cela, et ce que
les gens font aujourd’hui, c’est une honte, et ils se disent religieux.
Ils agissent comme le monde parce que c’est l’esprit de l’Amérique.
L’Amérique aime le divertissement. Oh, tout, tout le monde a une
télévision et une radio et ils écoutent de tout.
Laissez-moi aller chez un homme et laissez-moi
entendre le genre de musique qu’il écoute. Laissez-moi regarder tout
autour et voir quel genre de littérature il lit; je vous dirai quel
genre d’esprit il a par ce dont il le nourrit. C’est vrai. Laissez-moi
observer la manière dont il agit dans sa marche quotidienne. C’est
vrai. C’est une honte. Oh! la la! Comme l’église est déchue de la
grâce! Oh, comme c’est pitoyable! Repentez-vous et revenez. C’est vrai.
Je dis cela au Nom du Seigneur: repentez-vous et revenez.
68 Remarquez, puis cette jeune fille, quand elle est
arrivée là, elle tomba sous l’emprise de cet esprit-là. Si vous allez
là, vous aurez l’esprit d’une église. Vous… La première chose, vous
savez, quand vous entrez dans une église, observez le pasteur. Je dis
ceci avec révérence. Observez la manière dont agit le pasteur, vous
verrez les gens agir de la même manière, à peu près. Si le pasteur est
vraiment collet monté, et tout, vous verrez que son assemblée est
pareille. Si le pasteur a beaucoup de non-sens dans son comportement,
vous verrez que son assemblée est pareille.
Si le pasteur est un bon et solide enseignant de
l’Évangile, cela maintiendra ses enfants en place et leur donnera une
petite stimulation du protoplasme quand ils en auront besoin (C’est
vrai.), s’il apporte l’Évangile là et leur donne une bonne fessée avec
cela, vous verrez une bonne église obéissante, c’est vrai, un endroit
où les gens peuvent venir et apprécier l’Évangile; s’il est un bon
prédicateur, il restera avec la Parole, il restera dans la Parole et
l’apportera telle quelle, et veillera à ce que son église (c’est vrai)
soit dirigée par le Saint-Esprit et ne tombe pas dans ces ismes. Dès
que les gens commencent quelque chose, il cognera dessus comme cela
pour ôter cela. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est davantage
de prédicateurs de ce genre. Amen.
Les femmes ont eu leur part, eh bien, prédicateurs,
nous avons la nôtre. C’est vrai. C’est ce dont nous avons besoin.
69 L’esprit… Allez en Russie, vous y verrez un
esprit. Allez en Allemagne, vous y verrez un esprit. Allez dans une
organisation, vous verrez un esprit, l’esprit des francs-maçons,
l’esprit des Odd Fellow. Allez dans une maison, vous y verrez l’esprit
de cette maison. Et où que vous soyez, prenez une très bonne femme,
mettez-la en compagnie des vauriennes, et elle va… soit ces vauriennes
deviendront bonnes, soit c’est elle qui deviendra comme les autres.
C’est l’exacte vérité. J’ai vu cela dans des milliers de cas.
C’est pareil pour les hommes. Laissez un homme
courir çà et là… Montrez-moi qui vous fréquentez, je vous dirai ce que
vous êtes. C’est vrai. Ce dont nous avons besoin, c’est de ne pas nous
associer avec le monde. Nous devrions nous associer les uns avec les
autres. Si nous nous éloignons du monde, peut-être, allons-nous unir
nos cours. Amen. Amen. C’est vrai.
70 Cette pauvre petite créature, à son retour, elle
avait annoncé qu’elle rentrait, elle amena avec elle une de ses petites
amies du genre Susie. Et sur le chemin du retour, sa mère lui avait
parlé–lui avait dit qu’elle la rencontrerait à la gare. Et comme elles
venaient, elle a dit: «Oh, j’aimerais que tu voies ma mère, que tu la
voies.» Et alors, elles regardaient là dehors et immédiatement, vous
savez, sa petite mère se tenait là-bas. Et cette fille était avec elle,
elle a dit: «Oh, Marie, c’est qui là avec un air si hideux?» Son visage
était tout marqué de cicatrices et elle était penchée comme ceci, une
pauvre personne toute tremblante comme cela, avec une petite touffe de
cheveux dépassant derrière la tête, vêtue d’une petite robe de calicot.
Elle dit: «Regarde cette vieille chouette, là. C’est qui?»
Et la fille eut honte d’avouer que c’était sa mère.
En effet, elle avait été parmi des charognards. Elle avait été parmi
des collets montés, des «je-sais-tout».
71 C’est ce que l’église a fait aujourd’hui: elle a
été parmi des «je-sais-tout», vos grands théologiens qui étudient dans
les séminaires, et alors vous dites: «Amen», comme un veau qui se meurt
presque. Et puis, ils se disent des prédicateurs. Je préférais avoir à
ma chaire un garçon – un prédicateur qui ne sait pas faire la
différence entre les haricots cassés et le café, mais qui connaît ce
qu’était le Seigneur Jésus-Christ pour le salut des âmes, plutôt que
d’avoir tous les diplômes en théologie du monde. Amen. C’est vrai.
Je considère que c’est la vérité. Ce dont nous avons
besoin aujourd’hui, c’est d’un homme appelé de Dieu, vraiment à
l’ancienne mode, qui ira là sur une colline de sauge et adressera des
prières à Dieu, et qui n’aura pas honte de l’Évangile, qui peut Le
prêcher et s’en tenir à la vérité. Amen.
72 Puis, quand elle vint dans… descendit du train,
elle descendit là et sa pauvre mère accourut pour l’entourer de ses
bras, mais elle tourna le dos à sa mère. Elle était quelque peu collet
monté, quelque chose qui n’était pas très… le… sa mère n’était pas très
élégante. Et c’est comme ça que les gens traitent Jésus-Christ
aujourd’hui. Ils ne veulent pas de l’ancienne mode, d’être à genoux à
l’autel, pour nettoyer la chose, s’habiller comme un saint, agir comme
un saint et marcher pieusement.
Ils doivent avoir leurs divertissements et tout,
leurs petites fêtes et leurs parties de bridge, les réunions de
crochetage ou de couture, et on parle de mademoiselle Une telle et
d’autres choses, en long en large. Et toutes ces pauvres petites
organisations, vous avez pris pour modèle les églises du monde. C’est
vrai. Vous avez honte de revenir à l’autel pour vous mettre en ordre.
73 Cela… vu cette fille rejeter sa mère et s’en aller
comme cela avec cette petite collet monté. Ensuite, vous savez, il
s’est fait qu’un receveur qui était là connaissait le pourquoi. Il
sauta sur une vieille petite caisse là et dit: «Regardez ici, vous
tous. Vous voyez comment vous êtes en train d’observer cette pauvre
femme là, qui pleure et s’essuie les yeux», quand elle a vu sa propre
fille se détourner d’elle. Il dit: «Regardez ici, jeune femme, dit-il,
c’est votre mère. Peu m’importe ce à quoi elle ressemble; elle est
votre mère.»
Il dit: «Il s’est fait que j’étais leur voisin quand
ceci s’est passé.» Il dit: «Il y a plusieurs années, mes amis, cette
jeune fille qui est là, avec le dos tourné à sa pauvre vieille mère au
visage marqué de cicatrices…» Il dit: «J’étais leur voisin, quand sa
maman, étant allée à la source puiser de l’eau pour faire sa lessive
derrière la maison, il y eut une étincelle dans la maison et la maison
prit feu.»
74 Quand la mère revint avec les deux seaux d’eau… Il
dit: «C’était une belle femme, aussi belle que possible.» Et il dit:
«Elle regarda à l’intérieur et la maison était en feu. Les voisins sont
accourus. Mais le feu s’était déjà répandu.» Puis il dit: «Son bébé se
trouvait à l’étage. C’était cette enfant, elle était couchée là dans
son berceau.» Il dit: «La maman prit une couverture sur le fil à linge,
comme cela, s’en couvrit le visage, traversa le feu en courant pour
chercher son enfant.»
Puis il dit: «Les pompiers et tous criaient:
‘Revenez, revenez’, mais rien ne put l’arrêter. Elle continuait. Elle
devait prendre son bébé, sinon celui-ci mourrait. Et quand elle arriva
là où se trouvait le bébé qui pleurait, elle ôta la couverture de son
beau visage et l’enveloppa dedans.» Il dit: «Son visage …?… et fut
brûlé par ces flammes au point que ses cheveux furent brûlés et
consumés. Cela lui a grillé le visage.» Puis il dit: «Jeune femme, si
aujourd’hui vous êtes jolie et que votre mère est laide, dit-il, c’est
parce qu’elle a été enlaidie pour que vous soyez jolie. Et maintenant,
vous avez honte d’elle.»
75 Je pense la même chose ce soir. Vous pouvez
prêcher tous les credos et tous les dogmes que vous voulez, mais mon
Seigneur Jésus est descendu du Ciel sous la forme d’une chair de péché,
S’est humilié et est venu au monde s’étant revêtu de peau, et on s’est
moqué de Lui, on L’a maltraité, blessé, meurtri et pendu là au Calvaire
comme malfaiteur. Il S’est fait des privations et est descendu pour
être mon Sauveur, et je vis parce qu’Il est mort.
Je ne veux jamais me tenir là, et être trop mou pour
dire la vérité à ce sujet et prêcher l’Évangile, sans craindre de
perdre tous les amis que j’ai sur la terre. Je veux être Son ami dans
la gloire. En ce jour-là, Il regardera en bas et dira: «C’est bien, Mon
bon et fidèle serviteur.» Amen. Je L’aime de tout mon cœur. Et je sais
que je… Vous pouvez continuer avec les poignées de main, les adhésions,
la récitation des credos, et la répétition de toutes ces différentes
prières et autres. Mais voici mon thème:
Depuis que, par la foi, j’ai vu ce ruisseau
Que tes blessures ravitaillent,
L’amour rédempteur a été mon thème,
Et le sera jusqu’à ma mort.
Le voleur mourant s’est réjoui de voir
Cette fontaine en son jour,
Et là, puissé-je, bien qu’aussi vile que lui,
Laver tous mes péchés.
Puis dans un chant noble et doux,
Je chanterai Ta puissance salvatrice,
Quand ces pauvres lèvres qui zézayent et bégayent
Seront silencieuses dans la tombe.
76 L’amour a poussé le Dieu puissant à Se déplacer.
Dieu a tant aimé le monde, celui qui ne peut être aimé, qu’Il est
descendu et S’est fait chair ici sur la terre, et a habité parmi les
hommes pour qu’on crache sur Lui, qu’on Le maltraite, et–et qu’on se
moque de Lui, qu’on rie de Lui et pour nous racheter. Que devrions-nous
faire ce soir? Prendre place près de la croix et dire: «Me voici, je me
tiens ici, Seigneur Jésus, je viens. Je viens, j’ai lavé tous mes
péchés. Ôte ma malice, ôte mon indifférence. Laisse-moi T’aimer,
Seigneur, d’un amour pur et fervent, car toutes ces vieilles petites
choses passeront comme une journée affreuse.»
Oh, frère, sœur, si je vous ai blessé ou offensé, je
voudrais que vous me pardonniez. Mais ne faites jamais marche arrière
et ne pensez jamais que je ne vous ai pas dit la vérité, car cela vient
de la Parole de Dieu. Et vous pouvez à la fin …?… disposer votre
oreille jusqu’à ce que vous serez scellé par l’antichrist. L’antichrist
est contre le véritable Christ, la véritable action de l’Esprit. Et la
chose est si proche que ça séduirait les élus même sous l’emprise des
émotions, des excitations et autres.
77 Revenez à Christ avec un cœur plein d’amour ce
soir. Revenez au point où vous pouvez aimer tous vos ennemis et où vous
pouvez leur serrer la main. Non pas parce que c’est un devoir mais
parce que quelque chose le dit dans votre cœur. Quelque chose vous fera
aimer votre pire ennemi. Si c’est ce qu’il y a dans votre cœur ce soir,
quels que soient les sentiments que vous avez, vous êtes toujours hors
de Christ, hors de Dieu, perdu, loin de Dieu, sans miséricorde. C’est
vrai. Ne voulez-vous pas venir Le recevoir sur base de l’amour divin?
Prions.
Père céleste, oh comme je. Oh, mon cœur saigne car
je sais que les gens de ce monde… et, en voyant cette grande ville-ci
de Los Angeles, où je pense à Paul Rader qui, là-bas, son épaule
appuyée–sa tête appuyée sur l’épaule d’un homme, et en pleurant, a dit:
«Pourquoi n’ai-je pas vendu mon message aux pentecôtistes passionnés?»
Et il s’en est allé et a commis une erreur en essayant de tapoter les
gens. Ô Dieu, ne permets pas que je fasse cela.
78 Aide-moi, Dieu bien-aimé, à me tenir là dans la
vallée, à me tenir là avec l’épée à la main. Accorde-le, Seigneur et
que je prêche les richesses insondables du Seigneur Jésus-Christ,
disant aux hommes et aux femmes que leurs péchés sont devant toi; s’ils
ne les confessent, ne sont–ne meurent en eux-mêmes, et ne naissent de
nouveau, ils sont des étrangers pour Toi. Ô Dieu, cet aimable et grand
groupe pentecôtiste des hommes et des femmes du plein Évangile, combien
eux tous ont reçu la connaissance de la vérité! Ô Dieu, laisse-les
marcher dans la vérité maintenant. Laisse-les vivre, prêcher et faire
des choses que les Écritures leur disent de faire.
Père, je prie que s’il y en a un ici ce soir, qui
est hors de Toi, qui ne Te connaît pas, qui est… qui est nerveux et qui
n’est jamais réellement né de nouveau, qui sait qu’il ne l’est pas,
puisse-t-il être assez homme ou assez femme ce soir pour T’accepter et
venir dire: «Seigneur, je vais me tenir juste ici jusqu’à ce que mon
cœur s’adoucisse, pour que je puisse être un ami aimable pour mon
ennemi, et je puisse faire ces choses que Christ a faites quand Il
était ici sur la terre.»
79 Ô Dieu, laisse-les rester là jusqu’à ce que
L’Esprit de Christ entre, les ministres et tous les autres, jusqu’à ce
qu’il y ait un temps de brisement et où ils descendront à la tour du
potier pour être brisés, modelés au point qu’un si grand amour de Dieu
va déferler, balayant cette nation avec un réveil à l’ancienne mode, un
appel à revenir pour ces enfants, à revenir à Dieu. Accorde-le,
Seigneur. Aie pitié.
Pendant que nous avons la tête inclinée, si
l’organiste peut nous jouer un peu de musique. Je me demande ce soir
s’il y a un ami pécheur ici qui est vraiment en dehors de Christ, en
dehors de Dieu, qui ne Le connaît pas, voudriez-vous lever votre main
vers Dieu et dire: «Dieu, soit miséricordieux envers moi»? «Je crois
que je–je–je crois maintenant cela dans mon cœur, je–je veux venir au
Seigneur. Je veux une expérience, Frère Branham, comme celle dont vous
parlez. Je lève ma main vers Dieu pour Lui dire de le faire.»
80 Pendant que les chrétiens prient, les pécheurs
voudraient-ils bien lever la main? Je sais que c’est dur, tranchant,
mais frère, c’est la vérité. Regardez, il y a des bombes atomiques
suspendues dans le–là en Russie aujourd’hui avec votre nombre dessus.
Que Dieu vous bénisse, vous qui êtes… Dieu vous bénisse. Très bien,
c’est bon. Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre qui voudrait lever la
main? Dieu vous bénisse. Dieu vous bénisse, jeune homme, et vous. C’est
bien. Oui. «Que doit-on faire, Frère Branham, pour recevoir ceci?»
Dites dans votre cœur: «Seigneur Jésus, je ne viens
d’aucune autre manière que sur base de ce seul fait irréfutable,
c’est-à-dire que je sais, dans mon cœur, que je ne suis pas en ordre.
Et je sais que le Seul qui peut me remettre en ordre, c’est Toi. Et je
viens, croyant en Toi maintenant même, que Tu vas transformer mon cœur,
que tu feras de moi une nouvelle créature. Et je lève ma main vers Toi,
Seigneur, en disant: ‘Reçois-moi.’»
Et Dieu a promis dans Sa Parole: «Celui qui écoute
Mes Paroles et qui croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie éternelle.
Il ne sera pas condamné à la fin, mais il aura la Vie éternelle.»
81 Sept ou huit personnes ont levé la main. Y
aurait-il quelqu’un d’autre? Levez simplement la main pendant que
l’église prie. Levez simplement la main vers Dieu. Dieu vous bénisse.
Dieu vous bénisse, jeune homme là-bas, oui. Quelqu’un d’autre? Bon,
gardez la tête inclinée et soyez en prière. Dites: «Seigneur, que
dois-je faire?»
Oh, pensez-y simplement, votre nom pourrait être sur
cette bombe. Souvenez-vous, l’ange de la mort pourrait être à votre
porte. Vous dites: «Eh bien, je le ferai un jour ou l’autre.» Vous
pourriez ne pas avoir une autre occasion. J’espère que vous en aurez,
mais il se peut que vous n’en ayez pas. Vous dites: «Frère Branham,
qu’est-ce qui vous arrive?» Oh, je vois le temps de la fin, mes amis.
Je vois que la fin est là.
Et j’ai traversé le pays; j’ai essayé. Je crois que
Dieu me fera trouver grâce auprès de vous. Et je Le vois à l’ouvre, et
je vois combien c’est infaillible, que Dieu a confirmé que je vous ai
dit la vérité. Maintenant, je dis ceci avec ma main [levée] devant
Dieu, si jamais je vous ai dit la vérité dans ma vie sur quoi que ce
soit, c’est maintenant même la vérité, je vous le dis.
82 Ne laissez pas le diable vous séduire. D’abord,
vous serez marqué hors du Royaume, vous ne pourrez entrer. «Mon Esprit
ne demeurera pas toujours dans l’homme.» Si vous n’êtes pas positif,
c’est certain, qu’un profond amour bien stable pour tout le monde, une
paix profonde bien stable et qui dépasse tout entendement, si cela
n’est pas en vous ce soir, si j’étais assis sur votre siège, je
lèverais ma main vers Dieu et dirais: «Ô Dieu, met pour moi cela dans
mon cœur ce soir. Je–je veux m’abandonner. Je veux venir maintenant. Je
le veux réellement. Je veux me consacrer de nouveau à Toi. Et fais
mon–fais–fais de moi ce que je devrais être.»
Voudriez-vous lever la main? Dieu vous bénisse,
monsieur. C’est un vrai homme. Dieu vous fera miséricorde, mon frère.
Juste ce. Dieu vous bénisse, mon garçon, avec votre. Ce jeune homme,
là, avec votre tête inclinée. Ne voudriez-vous pas venir? Il y a une
fontaine remplie de Sang. Dieu vous bénisse, monsieur. C’est comme ça.
Dieu vous bénisse, monsieur. Je vous vois. C’est comme ça qu’il faut le
faire. Vous savez que vous n’êtes pas caché devant Dieu. Dieu vous
bénisse, monsieur. Quelqu’un d’autre?
83 En ce jour-là… maintenant, je voudrais vous dire
quelque chose. Vous avez vu l’ouvre du Saint-Esprit. Et vous avez vu
que quoi que ce soit… je ne dis pas ceci à–pour me vanter. Je ne le dis
pas dans cette intention-là. Mais je suis venu dans un but, pour
apporter un message à ce pays avant que la fin ne vienne. Je commence
par la Californie, et je vais continuer vers la Côte Est.
Écoutez, laissez-moi vous dire, mes amis, le temps
est proche. Je le crois de tout mon cœur. Et c’est pour cette raison
que je dois prêcher comme cela. Je le dois, parce que Dieu va me tenir
pour responsable. Si vous croyez que je suis un serviteur de Dieu, si
vous croyez que je viens réellement de Dieu, alors croyez-moi ce soir.
Je vous ai dit la vérité.
Peut-être que je vous ai blessés dans vos credos. Je
n’ai rien contre aucune église. Quelle que soit l’église, peu m’importe
ce qu’elle est, quel nom elle porte, cela n’a aucune importance. Mais
ce dont je parle, c’est de l’amour de Dieu dans cette église, de
l’amour de Dieu qui se trouve en vous. Peu importe ce qu’est votre
église, c’est ce que vous êtes devant Dieu qui compte. C’est une
affaire individuelle. Vous, donnez le ton et votre église va vous
suivre.
84 Quelqu’un d’autre voudra-t-il lever la main avant
que nous ne priions encore? Maintenant, consacrez de nouveau votre vie
à Dieu. Si vous croyez que c’est la vérité, levez la main, dites: «Je
le reçois.» Dieu vous bénisse. Dieu vous bénisse, mon frère de couleur.
Et, Dieu vous bénisse. Dieu vous bénisse, jeune dame. Dieu vous
bénisse, monsieur. C’est merveilleux. Quelqu’un d’autre? Savez-vous ce
que Dieu a dit? Il a dit: «Si vous faites cela, à la minute même, Je
vous donnerai la Vie éternelle.»
Dieu vous bénisse, madame. Dieu vous bénisse. Que
Dieu bénisse la dame–bénisse la dame sur le fauteuil roulant, qu’Il
bénisse l’homme qui est là, avec sa main levée. Dieu vous bénisse, vous
là derrière, madame. Et Dieu vous bénisse, monsieur, avec les deux
mains levées. Oh! la la! Quelqu’un d’autre? C’est comme ça. C’est comme
ça. Je sais, mon ami, si je–si j’exerce le discernement, vous me
croirez. Dieu parle aux cours ici, ce soir. Je sais qu’Il le fait. Il a
mis ceci sur mon cœur pour que je le prêche. Et je sais que ceci est la
vérité, et je sais que c’est pour votre bien.
85 Oh, cette ville est remplie de tout. Dieu vous
bénisse, sœur. Maintenant, quand le Saint-Esprit parle, levez la main,
dites: «Oui Seigneur, j’entends Ta voix.» Eh bien, c’est la plus grande
chose au monde. Qu’en serait-il si Dieu connaissait–qu’en serait-il si
vous arriviez au point où le Saint-Esprit ne pourrait plus vous parler,
que votre oreille était percée? Le diable, la popularité, les sottises
de ce monde (Dieu vous bénisse, sœur.), ont percé votre oreille. Dieu
vous bénisse. Un autre–un autre frère, oui, Dieu vous bénisse.
Qu’en serait-il si le diable avait percé votre
oreille avec: «Oh, je fais partie de l’église.»? Je suis tout aussi bon
que n’importe qui d’autre. Qu’en serait-il s’il vous avait plongé dans
cette condition? Alors, vous servirez ce credo le reste de vos jours.
Vous ne pouvez écouter l’Esprit. Dieu vous bénisse, petit garçon. Je
vois un petit garçon lever la main.
86 Je me demande maintenant, pendant que nous sommes
ici, je voudrais vous demander, à vous qui avez levé les mains,
voudriez-vous vous lever une minute juste pour vous consacrer à Christ,
juste venir ici? Dieu vous bénisse, vous, vous. C’est juste.
Mettez-vous debout une minute jusqu’à ce que nous ayons prié.
Levez-vous simplement. C’est juste. Dieu vous bénisse. Les gens qui
viennent à Christ, mettez-vous simplement debout. Dites: «Je le veux.
Je ne me soucie pas des autres choses.» Bon, regardez ce que vous
acceptez; vous êtes debout devant les gens. Dieu vous bénisse, madame.
Dieu vous bénisse, frère.
Levez-vous. Mettez-vous debout, levez la main.
Levez-vous. Dites: «Me voici, Seigneur Jésus. Je veux le faire
publiquement, de moi-même. Tu as dit que si j’ai honte de Toi, alors,
Tu auras aussi honte de moi. Mais si je rends témoignage de Toi devant
les hommes, Tu rendras aussi témoignage de moi devant le Père et les
saints anges. Ainsi, voici, je me lève publiquement pour que tout le
monde me voie. Je me lève pour dire: ‘Je consacre maintenant ma vie à
Jésus-Christ. Je veux qu’Il me fasse miséricorde.’»
87 Dieu vous bénisse. Dieu vous bénisse. C’est bon.
Dieu vous bénisse, madame. Restez simplement debout, chacun de vous,
encore quelques minutes. Quelqu’un d’autre voudrait-il se lever?
Voudriez-vous le faire? Mon ami, ceci signifie pour vous plus que tout
le reste au monde. Voudriez-vous vous lever? Quelqu’un d’autre?
Je me demande pendant qu’ils sont debout, si vous
croyez… C’est juste, sœur, c’est comme ça qu’il faut le faire avec Lui.
Que Dieu soit miséricordieux envers vous. Le Saint-Esprit est ici. Je
le sais. Que Dieu soit avec vous. Maintenant, pendant que nous chantons
vraiment doucement «Il y a une fontaine remplie de Sang», pendant que
cette belle musique joue… Si vous croyez que Dieu écoute ma prière, si
vous croyez que j’ai été oint pour ceci, pour prier pour les malades,
si Dieu m’a fait trouver grâce à vos yeux… Je suis oint maintenant pour
le salut de votre âme. Je veux que vous descendiez ici et que vous vous
teniez à l’autel avec moi. Je veux vous serrer la main, et vous imposer
les mains, prier avec vous.
Maintenant, l’auditoire va chanter doucement pendant
qu’ils viennent tous, ceux qui veulent venir juste ici, tous ceux qui
consacrent leur vie à Christ. Très bien. [Espace non enregistré sur la
bande–N.D.É.]
88 Notre Père céleste, Tes enfants étaient éloignés
de cette communauté, il y a un moment, mais maintenant, ils ont été
rapprochés. Ils sont venus ici pour Te confesser comme leur Sauveur.
Beaucoup d’entre eux peut-être ont, pendant des années, été membres
d’églises. Mais ils sont venus, croyant, T’acceptant comme leur Sauveur
personnel.
Ils n’en ont pas honte, ce soir, au milieu de tous
ces troubles et au milieu de leurs amis qui se tiennent tout autour.
Ils continuent à croire. Et ils T’acceptent comme leur Sauveur
personnel. Et ils rendent témoignage de cela devant l’auditoire. Et je
Te prie, ô Dieu, maintenant que Tu veuilles les bénir, alors qu’ils
T’offrent des louanges, Te donnant la louange et la gloire pour tout ce
que Tu as fait pour eux. Et je prie que Ta miséricorde demeure toujours
avec eux. Puisse-t-il en être ainsi maintenant même, alors qu’ils sont
là, pleurants, comme chacun d’eux a des yeux rouges et sanglote sous
son mouchoir. Je Te remercie, Seigneur. Je Te remercie, Seigneur.
89 Un glorieux jour, ça sera fini. Un jour, la marrée
froide de la mort balayera chaque main qui est ici, alors, ils se
souviendront qu’ils sont venus sur base de la Parole de Dieu. Les cieux
et la terre passeront, mais Sa Parole ne passera jamais. Ils se sont
tenus ici devant l’auditoire parce qu’ils ont senti que Tu as frappé à
leur cœur. Tu as dit: «Nul ne peut venir à moi, à moins que Mon Père ne
l’attire. Et tous ceux qui viendront, quand le Père attirera, je leur
donnerai la Vie éternelle, Je les ressusciterai au dernier jour. Ils ne
viendront pas en jugement, mais ils sont déjà passés de la mort à la
vie.»
Accorde, Seigneur, Tes bienfaisantes bénédictions à
chacun pendant qu’ils sont en prière, car nous le demandons au Nom de
Jésus.