LE PLUS GRAND DON DANS LA BIBLE
1. Merci. Vous pouvez vous asseoir si… Je suis très content de voir cette merveilleuse foule de gens dehors cet après-midi. Je pense que c’est pratiquement autant de monde que nous avons chaque soir. Généralement, les réunions du dimanche après-midi n’ont pas beaucoup de gens, parce que, eh bien, les gens sortent plutôt le dimanche après-midi pour se détendre un peu, mais ceci montre encore que ces gens-ci ont de l’intérêt, qu’ils aiment le Seigneur. J’en suis donc très heureux.
Je venais de parler à frère Carver ici, et il était… Nous parlions de – de cette belle musique et de beaux cantiques que j’ai appréciés à mon arrivée, et je parlais à mon ami, frère Rasmusson, là, derrière le rideau.
2. Et alors, les réunions se poursuivront à partir de mardi soir. Frère Carver et son – son équipe d’évangélisation continueront. Et cette belle musique, et ces beaux cantiques, et la prédication, ainsi que la prière pour les malades et tout, cela continuera. Et je suis sûr que ça a été déjà annoncé, l’endroit où cela aura lieu, Frère Carver. Ainsi donc, vous pouvez continuer à vous réjouir de ces merveilleuses bénédictions.
Et il y a juste quelques instants, j’ai reçu une lettre d’un petit ami à moi, d’Anchorage, en Alaska, il a pratiquement dactylographié sa lettre ici. C’était quinze minutes, sa lettre, avant celle de frère Fandler. Il est quelque part ici, c’est un très très bon ami à moi, il vient de la Suisse.
3. Et nous pouvons certainement nous rappeler sa conversion et comment le Seigneur l’a appelé et ce qu’il était. Autrefois, c’était un gars assez rude. Et il pensait que c’était une espèce de canular ou une petite chimère. Et il a pris quelqu’un qu’il connaissait, il l’a placé dans une ligne de prière, pour être sûr. Et le Saint-Esprit a non seulement dit à cet homme-là qui il était, mais Il lui a aussi dit qui était le petit ami qui l’avait amené. Et alors, cela – cela avait réglé la question pour lui sur place. Et depuis ce moment-là nous sommes – nous sommes devenus de grands amis depuis ce moment-là.
Ernie, où es-tu? Voudras-tu juste te lever, ou quelque chose comme cela, ou lever la main, ou quelque part? Il est quelque part ici, Ernie Fandler. Il est un tout petit peu timide. Oui, là dans… Oh! la la! Qui pourra te voir là loin? Frère Ernie et sa charmante épouse, avec leurs deux aimables jeunes garçons, j’ai été chez eux, quand ils habitaient à Shawano, dans Wisconsin. Ils sont sur leur chemin de retour là-bas, ils viennent d’Anchorage, en Alaska. Et il a dit qu’il chercherait à venir ici, et il a conduit sur une distance de 2000 miles [3.218 Km – N.D.T.] sur des rocs, une route boueuse, je… Vous auriez dû voir sa voiture, alors qu’il cherchait à venir ici pour jouir de la réunion. Ça, c’est loyal, n’est-ce pas? C’est vraiment loyal.
4. Et maintenant, ce soir, il y aura une fois de plus un service de guérison. Et nous nous attendons à ce que Christ fasse infiniment au-delà de toute mesure ce soir. Et cet après-midi est consacré à un service d’évangélisation, ainsi donc, je peux parler tout de suite, et – et alors, nous aurons le temps de rentrer à la maison pour prendre le repas et revenir encore. On a été très occupé ce matin, le Seigneur a traité merveilleusement avec les individus, ceux avec qui je suis entré en contact ce matin. Nous avons eu des visions, et des vies et autres ont été mis en ordre. Il est merveilleux. Nous L’aimons tous, j’en suis sûr.
Et s’il y a ici quelqu’un qui vient de Calgary, on… Nous avons reçu toutes ces invitations et autres, elles sont toutes appréciées, mais je… Avant l’hiver, je pourrai être – je pourrai retourner à Calgary pour une petite série de réunions là-bas, peut-être allant de – allant de mercredi à dimanche. On a dit qu’on pouvait avoir le terrain favori, mais pas après qu’il aura commencé à faire très froid. Ce n’est pas… Je ne crois pas que ça soit – que ça soit chauffé en hiver. Peut-être que nous pourrons donc revenir. Je dois aller à Idaho en automne prochain. Et peut-être que de là, je pourrai faire un saut là et passer le week-end avec les gens de Calgary, avoir communion là-bas.
5. On apprécie vraiment cela, toute cette bonne collaboration parmi ces prédicateurs ici, on n’a plus d’invitations qu’eux. Juste… Frère Freddie Sothmann, que j’ai appris à aimer comme un bien-aimé frère, il est venu ici… Frère Fred n’est pas un prédicateur, mais il aime le Seigneur de tout son cœur. Et je vous assure, vous ne trouverez pas un homme plus aimable que – que Fred Sothmann. Il est vraiment un… Il n’est pas ici dedans pour le moment, et c’est pourquoi je peux dire cela. Voyez? Et c’est – c’est vraiment un brave homme.
Je suis – je suis désolé. Je – je – je… Billy ne vous a-t-il pas amené au fond de la salle? Fred, Billy veut vous rencontrer derrière les rideaux…?… Je pensais le lui avoir dit, je pensais qu’il avait quitté l’estrade. Je suis désolé. Vos péchés vous attraperont, n’est-ce pas? Franchement, je pensais qu’il était là derrière. Billy voulait le voir là, derrière l’estrade au sujet de quelque chose, concernant les bandes, Léo, quelque chose comme cela, quelqu’un voulait avoir la réunion entière sur une bande ou quelque chose comme cela.
6. Eh bien, comme il est parti, je peux parler. C’est réellement un vrai frère pour moi. Et il – il arrive, et le mieux qu’il puisse faire, il trouve les ministres et leur annonce notre arrivée. La raison pour laquelle nous tachons de faire cela, c’est que si vous avez un parrainage, eh bien alors, et qu’une certaine dénomination parraine cela, l’autre dénomination pensera qu’elle n’a rien à faire avec la chose. Mais si vous venez simplement… Voilà mes motifs. Je projette, Dieu voulant, de tenir une très grande campagne l’été prochain aux Etats-Unis, Dieu voulant, ainsi qu’au Canada. J’envisage d’avoir une tente où je pourrai offrir des places assises à huit à dix mille personnes environ, et nous aimerions trouver des endroits où nous pourrons dresser cette tente et ne pas y rester seulement quatre ou cinq jours ou une semaine ; nous aimerions rester quatre ou cinq semaines, enseigner, ainsi je peux prendre les après-midi et tout, et jeter le fondement très minutieusement.
7. Et puis, parfois, lorsqu’un mauvais esprit sort de quelqu’un, souvent il ne sait pas cela; il ne sait que faire. Eh bien, il ne le sait pas. Certains parmi eux disent : «Oh, je suis devenu plus malade.» Eh bien, vous êtes censé devenir plus malade. On ne le sait pas. Quand un… C’est comme une grosseur qui est en vous… Eh bien, nous ne nous occupons pas de cette grosseur. C’est le médecin qui s’en occupe en ôtant cela. Mais ce dont nous nous occupons, c’est de la vie qui est dans cette grosseur. C’est la – la vie.
Eh bien, par exemple, prenons le cancer. Le cancer, c’est l’un de nos plus grands tueurs. Eh bien, alors, le cancer a une vie. Et c’est une autre vie distincte de la vôtre. Et ça grandit, ça se répand. Eh bien, cela… La Bible appelle cela un démon. «Cancer», c’est un terme médical, ça vient du mot «crabe», qui porte des pattes et qui se répand. Mais le vrai terme, c’est un «démon», et un démon, c’est un tourmenteur.
8. Et il – il s’installe dans votre corps, il provient d’une – d’une petite cellule qui a été brisée, ou généralement une petite cellule qui rétrograde et qui peut parfois amener votre vie… Ça, c’est un gros mot pour un baptiste, un rétrograde, n’est-ce pas? Mais c’est exactement la même chose, quand une cellule rétrograde, cela interrompt chaque cellule de votre corps, si le diable peut s’introduire dans cette petite cellule.
Or, le diable ne peut pas créer. Il ne peut rien créer. Il ne peut que pervertir ce que Dieu a déjà créé. Voyez? Le péché, c’est la chose juste pervertie. Voyez? Le péché n’est rien… Le diable ne peut même pas créer le péché. Il ne peut que pervertir ce qui est juste. Voyez? En effet, il n’y a qu’un seul créateur, c’est Dieu. Et Dieu seul peut créer. Mais le diable prend ce que Dieu a créé et le pervertit. Dieu vous a créés pour être Ses fils et Ses filles. Le diable entre en vous et vous pervertit à sa manière ; et c’est ce qui cause des problèmes.
9. Eh bien, un cancer, quand cette vie sort du cancer, celui-ci est mort. Mais la grosseur est encore là, à moins qu’un miracle soit accompli. Eh bien, cette grosseur reste là, sans vie. Elle est morte. Que ferait un morceau de chair gros comme ceci dans votre corps, pourri (en termes clairs des gens du Sud) dans votre corps? Eh bien, alors, votre cœur bat, et à chaque battement du cœur, le sang traverse le cœur et purifie le système sanguin; et cela emporte cette substance morte du corps de ce cancer, et cela causera une fièvre. Vous deviendrez plus malade qu’avant. Et probablement que cela… Vous vous sentirez bien pendant les premières soixante-douze heures, pendant environ soixante-douze heures, puis un corps pourrit.
10. Par exemple, si vous abattez une biche aujourd’hui ou un animal, et que vous placiez cela sur une balance pour peser cela, vous pouvez dire aux jeunes gens : «Cette biche pèse autant.» Faites attention, le matin, le poids aura beaucoup augmenté. Voyez?
Si quelqu’un meurt, l’entrepreneur des pompes funèbres lui enlève les dents artificielles, ou des yeux artificiels, ou quelque chose comme cela, car lorsqu’il s’affaisse, cela va tomber. Mais laissez simplement ce corps reposer là pendant quelques jours, il va alors devenir beaucoup plus gros qu’auparavant.
Observez un petit chien ou quelque chose comme cela, un petit animal tué dans la rue, comment il devient plus gros, il gonfle dans quelques jours. Eh bien, c’est ce qui est arrivé au cancer qui était en vous, à la grosseur, à la tumeur. Vous devenez vraiment plus malade. Et quelqu’un dira : «Oh, j’ai perdu ma guérison.» S’il n’a pas appris à s’emparer de la foi…
11. Eh bien, écoutez, au commencement Dieu connaissait toute chose, et alors qu’il n’y avait rien, même pas la lumière ni rien, Dieu a tout simplement dit : «Qu’il y ait…» Et Il s’est bien accroché à Sa Parole, et Sa propre Parole a créé les cieux et la terre. Rien qu’une représentation mentale qu’Il avait… Je… qu’Il allait avoir cela, et Il a simplement dit : «Qu’il y ait…» Et Sa propre Parole est devenue une création. Et la terre sur laquelle vous vous tenez aujourd’hui n’est rien d’autre que la Parole de Dieu rendue manifeste. C’est vrai. Tout ce que Dieu prononce doit absolument s’accomplir, cela ne peut absolument pas faillir.
Considérez Jésus lorsqu’Il descendit de la montagne. Il avait faim, et Il a cherché quelque chose à manger dans un arbre, mais il n’y avait rien là. Il a dit : «Que jamais personne ne mange de ton fruit», et Il a tout simplement poursuivi son chemin. Il n’avait point crié contre cela, Il a tout simplement dit : «Que jamais personne ne mange de ton fruit.» L’un des apôtres a entendu cela. Et le lendemain, lorsqu’ils sont passés par là, cet arbre avait séché. Voyez? Il avait prononcé la Parole sans le moindre doute, croyant que cela s’accomplirait comme tel, et la vie est sortie de cet arbre. Absolument. Dieu l’avait dit.
12. C’est ce dont je parlais hier soir au sujet d’Abraham. Lorsque la Parole est prononcée par Dieu, accrochez-vous-Y tout simplement, Elle créera exactement ce qui est dit qu’Elle fera. Mais vous ne pouvez pas faire cela en doutant, en sautant ici et là. Vous devez vraiment vous Y accrocher. Accrochez-vous-Y. Dieu amènera cela à s’accomplir.
Et je pense que si nous avions environ un mois à passer dans une ville de cette superficie, et que nous laissions tous les prédicateurs et autres collaborer, tout le monde, toutes les églises, je crois – et que nous ayons des réunions de prière, que nous laissions les gens venir ici pour avoir des instructions pendant deux ou trois services avant qu’on puisse prier pour eux, alors lorsqu’ils viendront à l’estrade, ils seront prêts (Voyez?) à recevoir leur guérison.
Et je crois que nous pourrons avoir un vrai réveil ici même dans cette ville, en effet j’en vois venir ici, ils arrivent simplement en masse et repartent en masse, et voir comment le Saint-Esprit s’en empare ici même maintenant, cela signifie quelque chose.
Ainsi, cette réunion comme je l’ai dit, va se poursuivre avec notre frère Carver ici, après notre départ. Je prie que ça soit l’une des plus grandes réunions qu’il ait jamais eues, en effet, il a été un très merveilleux frère, par sa collaboration, par tout ce qu’il a pu faire pour contribuer à la réussite de la réunion.
13. Maintenant, prions. Adorable Seigneur, alors que nous entrons dans Ta Présence divine cet après-midi, avec la joie dans les cœurs, car nous sommes pleinement convaincus que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et qu’Il L’a ressuscité des morts, selon les Ecritures, et qu’Il a confirmé Sa – Sa Vie Eternelle parmi nous cette semaine… Nous L’avons vu dans Son grand Chef-d’œuvre, vivant, exactement le même qu’Il était avant des générations, il y a deux mille ans.
14. Oh, combien nos cœurs se réjouissent de savoir que la Bible est la vérité, et que Dieu aime toujours Son peuple! Et Il nous a visités en ces derniers jours, pour appeler d’entre les nations, les indignes, une Eglise, un peuple qui porte Son Nom.
Et je Te prie, Père, qu’en ce jour Tu veuilles, en cette heure qui vient, lors de ce service de prédication, que Tu veuilles nous oindre d’une façon si merveilleuse, afin que nos cœurs puissent aller beaucoup plus en profondeur, et qu’ils soient plus que jamais auparavant ancrés dans Ton amour et dans la foi. Et que chacun de nous, lorsque nous quitterons ce terrain de spectacles cet après-midi, ait dans son cœur une ferme détermination de Te servir plus que jamais auparavant dans sa vie.
15. Il se fait tard. Le Fils de l’Homme arrivera un de ces jours, mais il nous faut travailler pendant qu’il fait jour, pour travailler. Et viens-nous en aide, Seigneur, pour que nous nous débarrassions de tout fardeau, et du péché qui nous enveloppe si facilement, afin que nous puissions courir avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant des regards sur le Seigneur Jésus-Christ qui suscite la foi et la mène à la perfection.
Ouvre-nous la Parole aujourd’hui. Et puisse le Saint-Esprit sanctifier les lèvres qui parlent. Et puisse-t-Il prendre la Parole de Dieu et L’apporter à chaque cœur affamé, selon nos besoins. Car nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen.
16. Il y a de cela quelque temps, il y avait un petit slogan : «Il est plus tard que vous ne le pensez.» J’ai un film. Je devrais l’apporter. Ce serait un endroit merveilleux ici même pour le projeter : «Minuit moins trois.» Quelqu’un l’a-t-il déjà vu? Je l’ai, et j’ai été pratiquement converti de nouveau quand j’ai vu cela, je ne veux pas le dire de cette façon-là, converti de nouveau. Ça a vraiment stimulé mon âme.
Vous savez, si vous voulez connaître la date, consultez votre calendrier. Mais si vous voulez savoir en quel jour vous vivez selon le cycle de temps, observez les Juifs. C’est ça le calendrier de Dieu.
Et ce film commence par le départ de ces Juifs de l’Iran, et le magazine «Look» a publié de longs articles à ce sujet. Ces Juifs étaient tellement primitifs qu’ils n’avaient même jamais vu une charrue en acier avec branches. Ils labouraient avec de vieilles houes en bois comme on le faisait il y a deux mille ans. Et lorsque ces gros avions ont atterri pour embarquer ces Juifs et les ramener en Palestine, c’était l’accomplissement de ce que le prophète avait dit qu’ils – qu’ils feraient – qu’à leur retour, ils seraient ramenés sur les ailes d’un aigle.
17. Et à leur débarquement là-bas, alors qu’ils revenaient de différents coins du monde, de l’est, de l’ouest, du nord et du sud, quand ils passaient portant leurs vieillards au dos, leurs mères avancées en âge, leurs grands mères et leurs pères avancés en âge, quelqu’un s’est présenté pour une interview et leur a posé la question : «Pourquoi revenez-vous dans votre patrie ? Est-ce pour mourir et y être ensevelis?»
Ils ont dit : «Non, nous sommes venus voir le Messie.»
Ne prenez pas ça trop à la légère. Rappelez-vous, le peuple juif a été déclaré une nation en 1946, en avril, le 6 mai 1946, et l’Ange du Seigneur m’est apparu en avril, le 7 mai 1946. Et le plus vieux drapeau du monde, l’étoile à six points de David, qui existe depuis deux mille ans, flotte de nouveau sur Jérusalem. Nous sommes à la fin de temps.
18. Lorsque ces Juifs sont arrivés, ils n’avaient jamais entendu parler de Jésus. Et beaucoup parmi vous, les Norvégiens et les Suédois ici, l’Eglise philadelphienne de Stockholm, en Suède, a envoyé des milliers de Bibles, des Nouveaux Testaments à ces petits Juifs. Et les Juifs, d’après leur manière de lire cette Bible, ont dit à ceux qui se tenaient là : «Si c’est Lui le Messie, si Jésus est le Messie, qu’Il nous montre le signe du prophète et nous croirons en Lui.» Les Juifs cherchent les signes, les Grecs, la sagesse.
Quel merveilleux cadre pour le ministère que le Seigneur m’a confié! Récemment, j’étais à 200 miles [321,8 Km – N.D.T.] de la Palestine. Je tenais mon billet pour aller là-bas; je me suis dit : «C’est le moment.» Mais le Saint-Esprit m’a appelé depuis l’avion au Caire, en Egypte. Je suis sorti, je suis allé derrière un bâtiment, j’ai prié et Il a dit : «N’y va pas maintenant.»
19. J’aimerais voir le jour où nous arriverons là-bas et prendrons tous ces milliers des Juifs, et nous dirons : «Eh bien, est-il vrai que s’Il accomplit le signe du prophète, la résurrection, vous allez L’accepter? Allez, trouvez alors vous-mêmes, des hommes, et amenez-les ici. Voyons s’Il est le Messie, le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Et après que le Seigneur aura agi comme Il le fait ici, je m’attends à voir des dizaines de milliers de Juifs venir à Christ en une fois.
Et quand Dieu retournera chez les Juifs, le jour des Gentils sera arrivé à son terme. C’est vrai. Nous sommes à la fin de temps. Lorsque ces Juifs recevront le – recevront le Saint-Esprit, ils vont – ils vont de nouveau apporter un réveil dans le monde, en effet, ils sont des vrais missionnaires. Et Dieu a promis qu’il leur reste encore trois ans et demi. Et je crois que nous sommes en ce temps-là. Prions donc, alors que nous avançons par la foi vers Christ.
20. Pour la lecture de la Parole cet après-midi… La raison pour laquelle j’étais plutôt en train de parler un peu, c’est que les gens continuaient à entrer par les portes et à occuper leurs sièges, j’attendais qu’ils s’installent.
Psaumes 100 – 63.
Ô Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau. Ainsi je te contemple dans le sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire. Car ta bonté vaut mieux que la vie. Mes lèvres célèbrent tes louanges.
Et j’ai dit cet après-midi, ou plutôt pour cet après-midi, que je voulais parler sur «Le plus grand don dans la Bible.» Et combien dans cet auditoire cet après-midi peuvent dire le plus grand don que Dieu a pu donner à l’homme en dehors de la Vie Eternelle? Il n’y a pas un seul don qui puisse être donné qui soit plus grand que la Vie. La vie est le – c’est le don sublime. C’est le plus grand de tous les dons, en effet, là où il y a la vie, il y a – il y a la joie. Et c’est Dieu seul qui a la Vie Eternelle.
21. Et lorsque nous considérons le contexte des Ecritures de cet après-midi, David, le prophète et le psalmiste bien-aimé, oh, comme il aimait chanter ; l’inspiration lui venait, il composait des cantiques. Et j’ai souvent dit que Jésus, lorsqu’Il était ici sur terre, s’est référé à David, disant : «David n’a-t-il pas dit dans les Psaumes…» Eh bien, les Psaumes sont donc aussi prophétiques.
22. Et je me demande ce qu’il en sera quand Il viendra, si ce très merveilleux cantique que nous chantons aujourd’hui sur les histoires de la rédemption et sur la Venue du Seigneur… Je pense à ce cantique qu’on chantait et dont on jouait la mélodie, c’était quelque chose comme :
Tu as entendu parler du petit Moïse dans le jonc,
Tu as entendu parler de l’intrépide David et de sa fronde,
Tu as entendu parler de l’histoire de Joseph avec ses songes,
Et de Daniel et des lions que nous chantons souvent.
Et il y en a beaucoup, beaucoup d’autres dans la Bible,
Et je désire ardemment les rencontrer tous, vraiment!
Et le Fils de Dieu Lui-même sera en tête
A cette rencontre dans les airs.
23. Oh, j’aimerais voir cela en réalité. Et je crois que nous le verrons, et je crois que les cantiques sont composés sous l’inspiration. Et ici, David étant un homme qui allait ça et là dans le bois, il observait Dieu dans la nature. Vous ne pouvez voir Dieu que… Ma première Bible, c’était la nature. Combien j’ai souvent observé les grands oiseaux dans l’air et les couchers du soleil. Il n’y a pas longtemps, j’étais dans les montagnes, et je faisais la chasse à l’élan. C’était au début de l’automne, et la – et la neige ne s’était pas assez entassée pour faire fuir le troupeau d’élans vers le bas. Et moi, peut-être que j’étais à 40, 50 miles [60; 80 Km – N.D.T.] loin de toute âme vivante, tout seul.
Nous chantions un cantique.
Il y a des fois où j’aime me retrouver tout seul avec Christ, mon Seigneur.
Je peux Lui dire tous mes problèmes, tout seul.
24. Et c’est une bonne chose que les hommes se tiennent à l’écart, là loin dans la montagne, pas tellement pour tuer les animaux, mais juste pour se retrouver seul. Et il y a des orages là en automne, et ils… Il arrive qu’à un moment il pleuve, à un autre il neige, à un autre le soleil brille, et c’était une espèce de temps qui change là-haut, dans les montagnes.
Alors, j’avais laissé mon cheval de bât au bas de la montagne et j’étais allé à la limite de la forêt. J’étais en train de me promener là, réfléchissant, observant les traces et les empreintes de l’élan. Et tout d’un coup, j’ai entendu un grondement, alors j’ai regardé ; voilà qu’un nuage noir se déplaçait, alors j’ai su qu’il allait y avoir un orage. Je suis entré un peu plus dans le bois, et j’ai trouvé un arbre abattu par le vent, c’était afin de pouvoir m’abriter derrière des arbres jusqu’à ce que l’orage soit passé.
25. Et lorsque des vents impétueux tournoyaient, et que des arbres gémissaient, mugissaient sous l’action du vent, je me suis mis à penser : «Pourquoi ces arbres mugissent-ils, gémissent-ils et s’ébattent-ils?» Dieu envoie le vent dans un but, et il ne fait que dégager les racines, afin qu’elles aient plus d’espace pour s’enfoncer plus profondément.
C’est ainsi que Dieu fait pour un réveil dans Son Eglise. Il nous secoue tout simplement pour nous faire lâcher prise, afin que nous puissions nous enfoncer plus profondément, avoir une meilleure prise. Ainsi, les secousses et les agitations du Saint-Esprit nous font lâcher prise. Et pendant que je m’émerveillais en contemplant même une petite fleur, me disant qu’elle était morte en hiver, et qu’il avait probablement fait soixante-dix degrés en dessous de zéro là. Le petit bulbe s’en est allé, la fleur avait péri ; la petite semence noire en était tombée ; elle avait péri ; et la pulpe avait péri, mais quelque part là sous le sol, gisait le germe de vie que tous les hommes de science du monde n’arrivent pas à trouver.
Mais, aussitôt que le soleil chaud du printemps se met à frapper le sol, cette petite fleur fait sortir sa tête et loue le Seigneur. Et si Dieu a frayé une voie pour une fleur, afin qu’elle ressuscite, à combien plus forte raison frayera-t-Il une voie pour un homme afin qu’il ressuscite.
26. Je pensais, pendant que je me tenais là, à un vieux prédicateur méthodiste, un ami à moi. Un jour, nous communions ensemble autour d’un petit plat de glaces à Henryville, dans l’Indiana, il y avait une petite émission sur l’agriculture, c’était émis depuis Louisville, dans le Kentucky.
Et le club 4-H avait inventé une machine qui pouvait fabriquer un grain de maïs tout aussi parfait que celui qui pousse dans le champ. Et on peut en prendre une poignée du sac des grains de maïs qui ont poussé dans le champ, une poignée du sac de ce qui a été fabriqué par la machine, les mélanger, et personne n’arriverait à faire la distinction. L’un ferait les mêmes corn flakes que l’autre, et le même pain de maïs que l’autre, il y avait la même quantité de calcium, de l’humidité, le cœur, au lieu qu’il faut, au centre, et la peau au-dessus.
27. Puis, ce speaker a poursuivi, disant : «Le seul moyen par lequel on a donc pu les distinguer, c’était qu’on les avait semés, le maïs fabriqué par la machine a pourri et n’a plus jamais existé. Mais celui que Dieu a fait pousser dans le champ avait un germe de vie ; il a vécu de nouveau.
Je me suis dit : «Quelle belle histoire! On trouve deux hommes assis sur un même banc dans l’église, tous deux, des diacres, ou des pasteurs, ou n’importe quoi qu’ils peuvent être, ou deux membres laïques, tous deux fréquentent l’église, tous deux entendent le même message, mais l’un a la vie et l’autre n’en a pas.» Il faut la main de Dieu pour que quelque chose se fasse pour l’homme. Si vous êtes né de nouveau, si vous avez l’Esprit de Dieu en vous, vous devez vivre de nouveau. Peu importe combien vous êtes bon, à quel point vous êtes religieux, si cet Esprit de Vie n’est pas en vous, vous périrez. Et il n’y a qu’une seule Vie Eternelle et c’est Dieu qui L’a.
28. Et pendant que, tout émerveillé, je contemplais, me tenant là, mon fusil posé contre un arbre, j’ai regardé de l’autre côté. J’ai entendu un drôle de petit écureuil de pin. Je pense que vous en avez ici au Canada, un tout petit animal, c’est juste comme le hibou irlandais, il fait trop de bruit pour rien. Oh, quel bruit il faisait ! On dirait qu’il allait tout faire fuir du bois : «Chatt, chatt, chatt, chatt.» Je me suis dit : «Eh bien, c’est peut-être moi qui t’ai provoqué, petit animal.»
Et j’ai regardé de l’autre côté, le soleil apparaissait de derrière une grande fissure dans la montagne et ses rayons frappaient l’eau qui était sur les arbres toujours verts, et le vent froid qui avait soufflé après cela, là-haut, avait gelé cela. Il y avait de glaçons. Alors cela formait un arc-en-ciel dans la vallée. Puis, j’ai dit : «Ô Dieu, Te voici. Tu es dans l’arc-en-ciel.»
29. Et alors, j’ai entendu un vieil élan mâle, qui s’était perdu sous l’orage, bramer de l’autre côté de la colline. Et il y avait quelque chose qui avait vraiment enflammé mon âme. Et un vieux loup a hurlé sur le flanc de la colline, et sa compagne lui a répondu au fond.
Ma mère est une demi-indienne. Et il y a assez de cela en moi pour me faire aimer la nature. Je me suis dit : «Oh, oh, quel merveilleux endroit où se trouver, on y entend Dieu dans le troupeau d’élans, on y entend Dieu dans le cri du loup, on y voit Dieu dans la fleur, Dieu dans le vent, Dieu dans les arbres.» Dieu est partout. Regardez simplement tout autour. Si vous L’avez ici à l’intérieur, vous pouvez Le voir là dehors.
Alors, j’ai regardé ce drôle de petit tamia… ou plutôt cet écureuil, et je me suis dit : «Toi, petit animal, tu fais trop de bruit, t’ai-je provoqué?» Et je ferais mieux de vous raconter la suite de l’histoire. J’étais très enthousiasmé, et oh, je ne voudrais pas dire cela : inspiré au point que j’ai déposé mon fusil contre un arbre, et j’ai contourné cet arbre à plusieurs reprises aussi vite que possible, en criant à tue-tête. Eh bien, si quelqu’un était venu là, dans le bois, il aurait pensé que c’était quelqu’un qui venait de l’asile des fous, là.
30. Mais qu’était-ce? Dieu était près. Je Le louais avec tout ce qui était en moi, en effet Il était là dans l’arc-en-ciel ; Il murmurait là dans le bois ; Il m’appelait là dans ce loup, et Il répondait là dans l’élan. Eh bien, on ne peut pas se tenir tranquille en un tel endroit. Je faisais donc plus de bruit que cet écureuil. Cela m’importait peu. J’adorais le Seigneur, là loin, au sommet même des montagnes Rocheuses.
Et comme je me tenais là, le petit animal s’est mis à faire davantage de bruit, et il ne faisait que sautiller. Alors je me suis dit : «Oh, je ne voulais pas te provoquer, petit animal.» J’ai continué à le regarder, il avait sa petite tête penchée de côté et il regardait comme cela. Je me suis dit : «Peut-être qu’il ne me regarde pas.»
31. Et pendant que l’orage continuait, il avait… L’orage avait forcé un grand aigle à descendre sur un arbre abattu par le vent. Et c’est de lui qu’il avait peur, de cet aigle. Ce grand aigle a sauté sur un rondin et de ces grands yeux veloutés, il m’a regardé, puis il a regardé le petit écureuil.
Je me suis dit : «C’est étrange. J’entends Dieu partout là, puis après celui-ci m’interrompt. Pourquoi mon adoration sacrée a été interrompue? Pourquoi as-Tu permis cela, Seigneur, permis que cela arrive?» Et je me suis mis à observer ce grand aigle. «Eh bien, ô Dieu, peux-Tu être dans cet aigle?»
Et je l’ai observé, il n’avait pas peur. Dieu n’aime pas les lâches. Dieu lui a donné deux ailes. Et il a confiance dans ce don que Dieu lui a fait. Il savait qu’il pouvait se retrouver dans ce bois avant que je puisse saisir ce fusil. Mais je me suis demandé pourquoi il n’avait pas peur. Il continuait à sentir, vous savez, ces ailes. Vous savez comment ils font avec leurs ailes, vérifier si elles étaient toutes en état de fonctionnement. Je pense que si l’église se rassemble, et – et qu’elle mette ses ailes spirituelles dans un état de fonctionnement…
32. Et il continuait à m’observer. Et peu après, il n’avait pas peur de moi, mais il n’aimait pas tous ces «chatt, chatt». Alors, il a fait un grand bond, il a battu ses ailes à deux ou trois reprises, environ. Et il était au-dessus des arbres.
Et alors, j’ai vu ce que Dieu cherchait à me montrer. Cet immense maître du ciel, n’a fait que déployer ces grandes ailes comme ça, il ne les a plus battues, pas une seule fois. Il savait bien comment disposer ses ailes dans ce coup de vent, et il était continuellement élevé jusqu’à ce qu’il n’est devenu qu’un petit point.
J’ai dit : «Ô Dieu!» J’ai failli m’évanouir. C’est vrai. Il n’est pas question de se joindre aux Méthodistes, et puis les quitter pour aller chez les Baptistes, et puis aller chez les Nazaréens. Il s’agit tout simplement de savoir comment disposer sa foi par rapport à la puissance du Saint-Esprit et d’être élevé. Survoler au gré de vent, là au-delà des ombres. Accorde-moi une communion avec Toi, car dans la Lumière, je vois la Fontaine, et le Sang me purifie.»
Il a laissé ce petit écureuil terre à terre perché là et qui disait : «Les jours des miracles sont passés. Le Saint-Esprit n’existe pas. On ne peut pas se rétablir si on a…?…», toutes les choses semblables. Il a tout simplement disposé ses ailes et s’est envolé loin de cela. Ô Dieu, donne-nous des ailes comme celles d’un aigle. «Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas, ce ne sont que des saints exaltés.» Chatt, chatt ici, et chatt, chatt là-bas, vraiment rattaché à la terre au possible.
33. Il n’a jamais fait cas de cela, puis il en a eu marre et il s’en est lassé. J’espère qu’il en sera de même pour cette église. Disposez simplement vos grandes ailes dans la promesse de Dieu; laissez le Saint-Esprit vous amener là où vous ne verrez pas cela, au point où cela ne devient qu’un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit.
Dans la nature, Dieu habite dans la nature. David était un grand amoureux de la nature. Il a étudié cela. Il a trouvé Dieu là. Il savait que c’était avec l’aide de Dieu qu’il avait tué un ours, et qu’il avait pu tuer un lion avec sa fronde. C’est pourquoi il a pu composer ces cantiques.
Mais voici ce qui frappe dans ce cantique : «Ta bonté vaut mieux que la vie.» Avez-vous déjà remarqué comment cette Ecriture est présentée? «Ta bonté vaut mieux que la vie pour moi, aussi je Te loue. Et mon âme a soif de Toi dans une terre aride, desséchée.»
34. Je n’arrivais donc pas à comprendre ce dont David parlait. Lorsque j’ai lu cela pour la première fois, je me suis demandé : «Qu’est-ce que le prophète voulait dire par ‘Que Ta bonté vaut mieux que la vie’?» Qu’est-ce qui peut valoir mieux que la vie? Rien. J’ai alors conclu comme suit : Il doit y avoir deux différentes sortes de vie. La vie a un sens complexe. Cela signifie plus qu’une seule chose.
Eh bien, beaucoup de gens pensent que boire, fumer, jouer à l’argent, courir ça et là, danser, c’est ça la vie pour eux. Mais ça, c’est une vie pervertie. C’est la mort. Ça l’est certainement. Le diable a perverti cette vie-là, et vous pensez que c’est la vie, alors que c’est la mort. Cette vie-là devient très misérable. Ce que les gens appellent aujourd’hui «vie», cela devient tellement misérable qu’ils en arrivent à prendre un revolver et à se faire sauter la cervelle. Ça, ça ne peut pas être la vie dont Dieu parle.
35. Beaucoup de jeunes filles pensent que si elles peuvent arriver en ville, avoir assez d’argent pour s’acheter une espèce de petits habits sexy, parcourir la rue vêtues de cela, toutes jolies, ou avoir un tas de chewing-gum dans la bouche, et que les garçons se mettent – se mettent à la siffler avec ce hurlement de loup, alors elle dit : «C’est ça la vie.»
Sœur, vous êtes en erreur. C’est la mort. La Bible dit : «Celle qui vit dans les plaisirs est morte quoique vivante.» Et l’homme qui pense que du fait que son salaire est majoré, il pense qu’il peut s’acheter une meilleure voiture, porter un costume un peu plus beau et dire : «Mon garçon, maintenant je vis.» Si vous n’avez pas Christ, vous êtes mort. C’est une vie pervertie.
36. Il n’y a pas longtemps, j’étais dans une grande ville de ce merveilleux et beau Canada, qui est un don de Dieu…. Je ne suis pas obligé de dire ceci, mais je l’ai dit plusieurs fois. Si j’étais un jeune homme, je préférerais devenir un citoyen canadien. Ça paierait plus. J’aime le Canada. Durant tous mes voyages à travers le monde, jamais de ma vie, je n’ai vu un endroit plus beau que Banff et Jasper. J’ai été à Jungfrau, à Eiger, à Mauk et partout dans les Alpes suisse, en Allemagne, à travers le monde, mais Banff et Jasper ont quelque chose qui dépasse tout ce que le monde offre. Peut-être que le Seigneur me laissera vivre là pendant le Millénium. J’espère qu’Il le fera. Ce dont vous jouissez – vous vous réjouissez, vous tous maintenant, et j’espère que nous nous en réjouirons alors ensemble. Oh, c’est beau!
37. Et j’étais dans l’une de vos belles villes, dans l’un de ces immenses hôtels où un gentil frère m’avait logé. Et un soir, je rentrais chez moi après la réunion, je suis monté au quatrième ou cinquième étage. Il y avait un groupe d’Américains là, venus des Etats-Unis, qui avaient une certaine loge, je ne mentionnerai pas son nom.
Mais une loge, une certaine loge qui avait son jubilé, ou plutôt une convention là. Eh bien, j’avais remarqué quelques comportements bizarres chez les gens cet après-midi là, avant d’aller à l’église. Mais lorsque je suis rentré ce soir- là, je suis sorti de l’ascenseur, à l’étage au-dessus, oh, ils avaient l’une des fêtes des ivrognes les plus horribles que j’aie jamais vues. Et là, il y avait deux femmes de belle apparence, peut-être qu’elles avaient vingt-cinq ans ou qu’elles frisaient la trentaine, elles parcouraient la pièce, ne portant rien que leurs sous-vêtements. Chacune d’elles tenait une bouteille de whisky, des hommes les tiraient d’une chambre à l’autre.
38. Je me suis penché en arrière derrière le rideau. Elles portaient toutes des alliances de mariage. Eh bien, elles appellent cela un pur divertissement. C’est le péché souillé. C’est vrai. Peut-être qu’un mari à la maison prend soin de l’enfant, se disant que sa femme est sortie, elle est quelque part avec un groupe de gens bien, en train de prendre un dîner et d’avoir une petite rencontre, mais cela avait dégénéré en un [bolish] des soûlards. Quelle horrible chose! Qu’est-ce que Dieu pense de ce genre de vie? Et je regardais comment un vieil homme, peut-être de vingt ans plus âgé que l’une des jeunes femmes, a saisi la femme à un mauvais endroit de son corps, et l’a tirée dans la chambre, et tous ces mauvais comportements… Je me suis tenu là et je me suis mis à prier. Quelques minutes après, ils sont sortis, le vieil homme était tellement ivre qu’il n’arrivait même pas à tenir la femme. Et lorsqu’ils sont revenus, l’un d’eux s’est tenu là, et a pris le reste des habits que la femme portait, il a enlevé cela, il a pris un verre de whisky et il a jeté le pied de la femme en l’air, en disant : «Youpi! Mon garçon, c’est ça la vie.»
39. Je ne pouvais simplement plus supporter davantage. Je me suis empressé et j’ai tenu cette femme par la main. J’ai dit : «Madame, c’est la mort. Ce n’est pas la vie.» Elles ont laissé tomber les bouteilles de whisky et elles sont parties. Cependant, elles pensaient qu’elles passaient un bon moment, mais elles étaient mortes.
Or, David dit ici : «Mon âme a soif de Toi, dans une terre aride, desséchée.»Eh bien, Dieu a créé l’homme de sorte qu’il ait soif. Votre constitution, vous avez été créé de façon à avoir soif. C’est ainsi que Dieu vous a créé. Vous ne pouvez rien au fait d’avoir soif. Dieu vous a créé pour avoir cela. Mais Dieu vous a créé de sorte que vous ayez soif de Lui. Cette soif a été placée en vous, non pas pour que vous alliez aux endroits du diable, non pas pour que vous ayez soif de Hollywood, ni des modes du monde ; mais cette soif vous a été donnée pour que vous soupiriez après Dieu.
40. Jésus a dit : «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.» C’est même une bénédiction que d’avoir soif. Mais le diable a essayé de vous amener à penser à quelque chose d’autre. Mais la soif vous a été donnée par Dieu. Ecoutez. Comment osez-vous prendre cette sainte soif que Dieu vous a donnée, pour soupirer après Lui, et chercher à satisfaire cela avec des choses du monde, avec des émissions à la télévision, avec la boisson, avec des parties de plaisir? Le diable a perverti ses propres instruments, il a pris cette soif que Dieu vous a donnée pour soupirer après Lui, et il vous a amené à avoir soif des choses du monde. Et chaque soif que vous éprouvez devrait être pour Dieu. Certainement. C’est ça la vie.
41. Vous dites : «Eh bien, je connais la Bible mieux que vous, Frère Branham.» Vous ne recevez pas la vie par la connaissance de la Bible. Vous ne recevez pas la vie par une adhésion à l’église. Vous ne recevez pas la vie par le baptême. Vous ne recevez pas la vie par la connaissance de votre catéchisme. Vous ne recevez pas la vie en devenant un prédicateur. Le connaître Lui, c’est ça la Vie, non pas connaître le catéchisme ni les règlements de votre église, mais Le connaître Lui, c’est la Vie.
Et cette soif que Dieu vous donne, ne doit pas non plus être étanchée par une église. Le diable, s’il ne peut pas vous amener à danser, à boire, à mener une vie immorale, et des choses semblables, il pervertit cette soif et vous amène à adhérer à une église. C’est toujours une perversion, en effet, adhérer à une église ne vous donne pas la vie.
42. Mais le seul moyen pour vous de pouvoir avoir la vie, c’est d’étancher cette soif qui est en vous en vous abreuvant à la Fontaine qui ne tarit jamais, à ce merveilleux Saint-Esprit qui coule du Ciel, d’auprès de Dieu. C’est ainsi que vous trouvez la Vie, c’est en Le connaissant Lui, ce n’est pas en connaissant Son Livre, mais en Le connaissant Lui ; ce n’est pas en connaissant votre église, mais en Le connaissant Lui ; il ne s’agit pas d’aspirer à satisfaire votre pasteur, mais à satisfaire le Seigneur. Voilà la sainte soif. Voilà pourquoi cela se trouve en vous. Et allez-vous étancher cela avec les choses du monde? C’est la mort. C’est perverti.
La Bible ne dit-Elle pas : «Si vous aimez le monde ou les choses du monde, c’est parce que l’amour de Dieu n’est même pas en vous»? Cette glorieuse et sainte soif! Vous ne pouvez pas étancher cela en adhérant à une église. Il n’y aura pas de satisfaction en adhérant à une église. Vous chercherez à endurcir votre conscience et à remplir votre cœur de convoitise. Manifestez-vous, confessez vos péchés, et ayez soif de la justice de Dieu : «Car Ta bonté vaut mieux que la vie, pour moi, mes lèvres célèbrent Tes louanges.» Pensez-y.
43. David a aussi écrit, je pense, le Psaume 47, comme il était un homme de bois, il a dit : «Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi, ô Dieu!» Comme une biche, un cerf, soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi.
Eh bien, comme il était habitué au grand air, et là en Afrique, ainsi que dans les jungles, dans les pays de l’Orient, là où ce Livre, cette Bible a été écrite, ils ont là de grandes émeutes de chiens sauvages, des loups. Et David connaissait ces animaux.
Et une petite biche, quand ces chiens sauvages et féroces se lancent sur une troupe des biches… Ils ont de longs crocs, et ils… l’un de leurs lieux favoris, par où saisir la biche, c’est juste derrière l’oreille, ils y enfoncent ces crocs, et ensuite se balancent de tout leur poids. Et alors, ils déchirent le cou de la biche. C’est tout ce qu’il en est. La biche dépérit du coup.
44. Et si cette biche, si le chien sauvage n’arrive pas à l’atteindre à la veine jugulaire, ici, comme on l’appelle, il a un autre endroit de choix. Il la saisit juste au flanc. Il peut la tenir avec ses dents, comme ça, et lorsqu’il se balance de tout son poids, il désarçonne la biche. Et les chiens couvrent cette biche et la taillent en pièces en un moment.
Eh bien, souvent la biche, lorsque le chien la saisit au flanc ou ici, si la prise est trop serrée, eh bien, elle va… parfois le balancement de la biche fera qu’un gros morceau de chair sera arraché. Alors, cet animal a un morceau de chair dans la gueule, et s’il n’y a pas d’autres chiens là, pour arracher cela, il peut arriver que la biche s’échappe. Mais elle saigne. Et le sang coule de ce petit animal.
Eh bien, s’il y a un chasseur ici, qui sait quelque chose sur la chasse, si une biche arrive à trouver l’eau, elle peut vivre. Si cette biche n’arrive pas à trouver de l’eau, elle est morte. Et David savait cela. Et il a dit : «Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après Toi.»
45. Pouvez-vous vous imaginer une émeute de chiens qui ont bien saisi et qui ont arraché un très gros morceau de chair du flanc de la biche, le sang de ce dernier, qui est sa vie, coule. Et la petite biche se tient et renifle l’eau, et l’émeute de chiens est à ses trousses. Elle – elle doit trouver l’eau sinon elle meurt.
David dit : «C’est ainsi que mon âme soupire après Toi.» Oh, je dois T’avoir, Seigneur, sinon je péris.» Si seulement vous saviez, ami pécheur, que l’émeute de l’enfer est juste à vos trousses, vous êtes rendus estropiés et vous êtes blessés par le péché, et qu’il vous faut trouver Christ sinon vous périrez. Et lorsque ce genre de désir se trouve dans le cœur d’un homme, il trouvera Christ, lorsqu’il en arrive à ce point-là.
46. «Comme une biche soupire après des courants d’eau. Il me faut avoir cela. Je suis blessé. Si je n’ai pas cela, ç’en est fini de moi.» Et lorsque vous en arrivez à désirer ardemment Christ, il vous faut L’avoir sinon vous périrez, vous ne pouvez pas dormir la nuit ; vous ne pouvez pas manger ; il vous faut absolument L’avoir ; heureux êtes-vous lorsque vous aurez faim et soif de la justice, vous aurez la Vie Eternelle.
Puisse Dieu vous venir en aide cet après-midi pour avoir ce genre de soif pour cette Vie-là, car il n’y a qu’une seule Vie, qui demeurera éternellement ; c’est la Vie Eternelle, et Elle n’est transmise que par la connaissance de Jésus-Christ, au travers du pardon de vos péchés : «Celui qui entend Ma Parole et qui croit en Celui qui M’a envoyé, est passé de la mort à la Vie, et il ne vient point en jugement.» Vous êtes passé de la mort à la Vie. Ce que cela signifie…
47. Il y a quelques années, je parlais à un – à un guide indien qui s’était égaré dans le désert. Son nom, c’est Tim Coy, c’est un guide très connu. Et il s’était égaré dans le désert de l’Arizona, il n’arrivait pas à retrouver son chemin de retour. Et son cheval…
Si jamais vous avez été perdu… Moi, j’ai été perdu. Le nez devient rude et saigne là où le sable se soulève. Votre langue devient si épaisse que vous n’arrivez pas à parler, vos lèvres se retournent, et se déchirent tout autour. Alors, le diable vous montre un mirage.
Il y a quelque chose… Vous parcourez la route et vous voyez comme s’il y a de l’eau. Dès que vous arrivez là, il n’y a pas d’eau. C’est ainsi que le diable fait aux membres d’église et aux pécheurs. Il cherche à vous montrer quelque chose d’agréable.
48. Et souvent les touristes qui s’égarent de la route, et – et qui entrent dans le désert pour cueillir des fleurs, alors tout se ressemble et ils n’arrivent pas à retrouver leur chemin. Et avant leur mort, ils voient ces mirages. Ils accourent vers cela, ils se jettent là-dessus, pensant qu’ils se jettent dans l’eau, mais ils découvrent qu’ils se sont simplement jetés du sable chaud sur la tête. Et bien avant la mort, les grands vautours descendent du ciel et picorent leurs globes oculaires pendant qu’ils sont couchés là dans le désert.
Oh, combien les gens, les pécheurs, et les membres d’église et les soi-disant font souvent cela, lorsque le diable vous montre un mirage, comme quoi vous pourrez devenir populaire, vous vous habillerez comme ceci, comme cela, vous irez avec la foule et ainsi de suite, les buses de l’enfer vous picorent les yeux vis-à-vis de l’Evangile, bien avant que la mort physique vous frappe donc. Vous allez à une réunion, vous direz : «Je ne crois pas dans cette sottise.» Eh bien, les buses de l’enfer vous ont picoré les yeux. C’est ça votre vue spirituelle.
49. Tim a dit qu’il était là, c’est un chrétien, un chrétien de très grande renommée. Il dit : «Je suis descendu de mon cheval, j’ai prié et j’ai réclamé de l’eau.» Il dit : «J’avais perdu mon chemin et je n’arrivais à le retrouver nulle part.» Il dit : «Peu après, je suis arrivé à un sentier sur lequel, on dirait, un buffle ou quelque chose de ce genre avait couru.»
Et il dit : «Mon vieux cheval, son nom, c’est Bess.» Et il dit : «Il s’est mis à renifler, je suis monté dessus, j’ai cherché à chevaucher de nouveau, mais il était trop faible pour me porter.» Et il dit : «J’ai un peu marché en suivant ces…» Il a dit : «J’ai appris que ces sentiers mènent parfois à un étang d’eau.»
50. Et il dit : «J’ai commencé à chevaucher, mon cheval était trop faible.» Et il dit : «Alors j’étais tout agité, je cherchais à suivre un sentier, et, a-t-il dit, tout d’un coup, vous savez, je – je me suis aperçu que je titubais et que je tombais. J’étais trop faible. Ç’en était fini de moi.» Il dit : «Je suis de nouveau monté sur la selle, et j’ai commencé à chevaucher.»
Et il dit : «Là à ma droite, il y avait un petit sentier camouflé qui allait vers la droite.» Il dit : «Bess, mon vieux cheval, a cherché à suivre ce sentier-là.» Il dit : « J’ai dit : ‘Quitte là, Bess. Tu ne peux pas suivre ce sentier-là. Voici le sentier. Il est plus large. C’est mieux. Beaucoup de gens ont suivi ce chemin. C’est celui-ci qui mène à l’eau.’» Et il dit : «Le cheval s’est mis à renifler et a cherché à suivre l’autre chemin.»
51. Il dit : «Je portais des éperons. Avant que je m’en rende compte, j’étais en train de tailler ce cheval en pièces avec ces éperons, cherchant à l’amener vers le sentier qui était large.» Et il dit : «Alors le cheval a détalé, il a titubé et il est tombé sur ses genoux.» Et il dit : «J’ai sauté du cheval, et je l’ai regardé. Il se tenait là, sur le point de périr, il avait les regards baissés vers l’autre petit sentier, et il reniflait, le sang lui coulait sur les flancs, là où je l’avais blessé avec ces éperons.»
Il dit : «Je me suis un peu tenu là, alors je me suis dit : ‘Oh, qu’allons-nous faire? On ne s’en tire pas mieux.’» Il dit : «Je lui ai frotté le visage et j’ai dit : ‘Bess, j’ai souvent entendu dire que les animaux ont un instinct et que peut-être le sentier le plus spacieux ne mène pas à la source.»
52. Frère, je vous assure donc : «Spacieux est le chemin qui mène à la perdition; il y en a beaucoup qui passent par là : étroite est la porte, resserré le chemin, et camouflé est le chemin qui mène à la vie, mais il y en a peu qui le trouvent.» Ne suivez pas la foule. Suivez Christ.
Il dit : «Bess, tu m’as porté à travers ce désert, nous avons été des copains. Tu m’as porté en sécurité jusqu’ici ; je te ferai confiance pour le reste du chemin.»
Je ne compare pas le Saint-Esprit à un cheval, mais, frère, le Glorieux Saint-Esprit m’a gardé pendant toutes ces années, je Lui ferai confiance dans la vallée de l’ombre de la mort. Je vais juste prendre cette grande expérience que j’ai pour que cela m’amène jusqu’au bout.
53. Le cheval a suivi le sentier. Il dit qu’il n’a pas fait 500 yards [457 m – N.D.T.] avant qu’il plonge dans un grand étang d’eau, il s’est mis là, s’est réjoui de la bénédiction de l’eau. Il dit qu’il a plongé dans l’eau, lui et le cheval, tous deux, ils se sont jeté de l’eau sur la tête, ils ont crié à tue-tête. Sa vie avait été épargnée. Il dit qu’il a pris le vieux cheval, il lui a lavé le nez et tout ; c’était une grande bénédiction. Le cheval l’avait amené en toute sécurité jusqu’à l’eau.
Ce petit chemin pouvait sembler un peu camouflé, mais au bout de cela il y avait une Fontaine qui était pleine de Sang tiré des veines d’Emmanuel, les pécheurs plongés dans ce flot, perdent toutes les taches de leur culpabilité.
Il dit que pendant qu’il s’en réjouissait, qu’il se rafraîchissait, lui et son cheval, il a entendu quelqu’un parler. Il a regardé tout autour, et là se tenait un homme ivre. Alors, il a regardé et il y avait de la fumée qui montait. Cet homme lui a demandé : «Qui êtes-vous?»
Et il lui a dit : «Sortez de l’eau.» Et il est sorti. Il l’a amené au camp, et on a fait cuire une venaison. Et il a répondu : «Je suis Tim Coy, guide indien. Ça fait plusieurs jours que je suis perdu par ici, et mon cheval m’a conduit jusqu’à cette eau.»
54. Il a mangé la venaison et l’a appréciée. Ces gens-là étaient tous ivres, eux quatre. Eh bien, ils ont dit : «Nous pensions que c’était le 4 juillet que nous célébrions!» Ils ont dit : «Ici, nous sommes sur les montagnes de Sanabar. Nous avons trouvé une concession minière et nous avons avec nous ici de l’or, en grande quantité. Nous allons rentrer, étant des hommes riches.»
55. Il a dit : «Célèbre cela avec nous, Tim. Prends la cruche, Shorty.» Et ils avaient une cruche de whisky, ils ont enlevé le bouchon, ils ont dit : «Bois, Tim.»
Il a dit : «Non, je ne bois pas, monsieur.»
Et il a dit : «Oh, tu ne bois pas?»
Il a dit : «Monsieur, je n’ai jamais bu de ma vie. Merci pour la venaison, mais je vais poursuivre mon chemin.» Et il a dit : «Après tout, ce n’est pas le 4 juillet.»
Et il a dit : «Veux-tu dire que tu ne bois jamais?»
Il a dit : «Je n’ai jamais bu de ma vie.»
Il a dit : «Que dites-vous, les gars? Faisons boire à ce guide indien, son premier verre, avec nous…?…» C’est comme ça. Ils pensaient qu’ils avaient la vie.
56. Alors un homme, un petit cowboy estropié, a pris son fusil 30.30, y a introduit une balle, il a tenu la cruche dans une main, il a dit : «Tim, si notre venaison a été assez bonne à manger, notre whisky aussi est assez bon à boire.» Il a dit : «Soit tu vas boire du whisky, soit tu vas attraper ce poison qui est au bout de ce 30.30.»
Eh bien, ils ne jouent pas. Vous savez comment sont les ivrognes. Tim a dit : «Mes amis, je ne veux pas de votre whisky, mais avant que vous tiriez la gâchette, laissez-moi vous raconter mon histoire.»
Il a dit : «Je suis originaire de la contrée couverte de prés, du Kentucky.» Il a dit : «Il y a plusieurs années, dans une petite maison en rondin, a-t-il dit, il y avait un petit lit dans un coin de la maison, c’était un lit en fence rail (c’est dans le même genre de maison que je suis né), avec un matelas en paille, a-t-il dit, et quand la lumière du matin parcourait le pavement nu d’une petite cabane, une mère se mourait.»
Et il a dit : «Un petit garçon, pieds nus, qui n’avait que cinq ans, marchait à tâtons dans la maison, c’était la seule personne qui était là quand une mère pieuse et chrétienne allait à la rencontre de son Créateur.»
57. Et il a dit : «Ma mère m’a appelé auprès du lit, elle m’a entouré de ses bras et m’a dit : ‘Tim, Dieu t’enverra quelqu’un ici tôt ou tard. Maman rentre à la maison. Et je veux que tu me promettes quelque chose, Tim. Ton père est mort les bottes aux pieds. Il est mort ivre. Et c’est la raison pour laquelle nous nous retrouvons dans une telle pauvreté. Mais, promets-moi, Tim, en tant que ta mère, que tu ne boiras jamais de ta vie.’»
Et il a dit : «Lorsque le souffle a quitté le corps de ma mère, j’ai retiré mes petites mains d’enfant de ses mains crispées, a-t-il dit. Messieurs, depuis ce temps-là, je n’ai jamais goûté du whisky. Mais j’ai servi le Seigneur d’un cœur pur.» Il a dit : «Eh bien, si vous voulez me tirer dessus, allez-y.»
58. Et à ce moment-là, un coup de pistolet a retenti, et alors, la cruche qui était dans la main de cet homme a éclaté. Et du canyon qui était juste derrière, est apparu un petit homme, couvert des cicatrices et meurtri, les larmes lui coulaient sur les joues, il avait deux fusils braqués.
Il a dit : «Vous ne me connaissez pas, Tim, mais moi je vous connais.» Il a dit : «Personne parmi vous ne me connaît.» Il a dit : «Ma tête est mise à prix. Je suis un hors-la-loi.» Il a dit : «Je vous ai suivis depuis la prairie de Sanabar, je vous ai vus ici avec cet or. Et je me disais que quand vous serez assez ivres, au lieu de vous loger une balle, je descendrai tout simplement pour donner à chacun de vous un coup à la tête et prendre cet or. J’attendais que vous deveniez ivres. Mais, Tim, moi aussi, je viens de la contrée couverte des prés dans le Kentucky.»
59. Il a dit : «J’avais promis la même chose à ma mère quand elle se mourait, mais je suis désolé d’avoir brisé ce vœu-là.» Mais, a-t-il dit, je suis sûr qu’elle a entendu l’écho du coup de mon pistolet depuis les grands canyons du ciel ; j’ai pris un engagement. Désormais, je ne boirai plus jamais, Tim.» Tim a conduit et ce groupe de hors-la-loi et ces prospecteurs ensemble à la Fontaine de la Vie.
Frère, des hommes qui ne valaient rien ont accepté cette Fontaine de la Vie. Pendant que nous avons nos têtes inclinées, juste un instant… Ami pécheur, peut-être que toi aussi, tu as fait des promesses. Il se peut que tu penses que tu mènes une bonne vie, mais le salaire du péché, c’est la mort, et le don de Dieu, c’est la Vie Eternelle par la connaissance de Jésus-Christ comme ton Sauveur personnel.
60. Avant de prier, je me demande si dans ce grand auditoire de beaucoup de gens ici, cet après-midi, si vous les pécheurs, vous voudrez juste lever la main vers Dieu pour dire : «Ô Dieu, par ceci… J’avais promis à ma mère, à mon père, à ma sœur, à ma femme un jour que je les rencontrerais dans la Gloire. Je veux lever la main pendant que Tu inscris mon nom dans le Livre de Vie au Ciel. Et je fais cela, en levant ma main. J’aimerais m’abreuver à la Fontaine de la Vie.»
Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, sœur. Que Dieu vous bénisse, sœur, là au fond. Quelqu’un d’autre ici dans la rangée principale? Que Dieu vous bénisse, là, monsieur. «Je lève la main. J’aimerais venir à la Fontaine.» [Espace vide sur la bande – N.D.E.]
Il y a une fontaine remplie du sang,
Tiré des veines d’Emmanuel,
Et les pécheurs plongés dans ce flot,
Perdent toutes les taches de leur culpabilité.
Perdent toutes les taches de leur culpabilité,
Perdent… (Venez directement ici devant donc, tout celui qui désire venir.)… taches…
Et les pécheurs plongés dans ce flot,
Ont perdu toutes les taches de leur culpabilité.
Suivez maintenant ce couplet :
Le voleur mourant s’est réjoui de voir
Cette fontaine en son jour ;
Et là, puissé-je, aussi vil que lui,
Ôter tous mes péchés.
Ôter tous mes péchés,
Ôter tous mes péchés ;
Et là, puissé-je, aussi vil que lui,
Ôter tous mes péchés
61. [Espace vide sur la bande – N.D.E.] Croyez-vous? Je… [Espace vide sur la bande – N.D.E.]… Si je ne me trompe pas, mais n’y a-t-il pas un rapport entre vous et cette carte de prière? Vous l’avez il y a dix ans. En fait, vous n’avez jamais eu cela. C’est votre femme qui l’avait eue. Je ne vous ai jamais vu ni la carte de prière. Mais j’ai vu cette carte de prière au-dessus de votre tête maintenant même.
Eh bien, vous êtes venu, souffrant d’une affection à l’estomac et tout, pour être guéri, aussi cette maladie des nerfs dont vous souffrez. Vous êtes venu, eh bien, c’est ce que vous avez. On avait prié pour vous, mais maintenant, vous êtes venu et vous avez donc reçu cela par l’obéissance à Christ ; c’est ce qui manquait. C’est ça.
62. Béni soit le Nom du Seigneur. Pourquoi n’ai-je pas pu apporter cette carte de prière hier soir? C’est parce que ce n’était pas en ordre. Il y a une carte de prière. Ça fait dix ans cette semaine que j’étais ici, je ne savais pas cela. Et le 7 août 1947, cette carte de prière a été distribuée ici dans cette… prière – dans cette salle et elle a été gardée jusqu’à il y a quelques soirées.
Et maintenant celui qui la détenait l’a présentée dans la ligne de prière l’autre soir à l’un des – des huissiers ou quelqu’un comme cela, et cela a été remis à Billy Paul, Billy Paul me l’a donnée, et quand je suis arrivé ici, je n’ai jamais vu cet homme, je ne l’ai jamais vu de ma vie, il y a eu là une carte de prière suspendue, juste là.
63. Très bien, frère. Vous avez reçu ce que vous demandiez donc, Christ est votre Sauveur. Comme vous L’acceptez comme Sauveur, Il vous a aussi guéri. Vous y êtes. Votre maladie des nerfs qui causait l’affection à l’estomac et les brûlures à l’estomac, l’aigreur dans la bouche… C’est vrai. Tout cela est fini maintenant. Vous allez vous rétablir.
Si ce n’est pas là la grâce! Donnez-nous un air : «Grâce étonnante», tout le monde. Combien connaissent ce merveilleux chant? J’aimerais que les ministres viennent ici et qu’ils se tiennent à côté de ces amis pécheurs…?… Non pas des pécheurs maintenant ; ils ne sont plus des pécheurs. Ils ont confessé. Que les ministres de cette ville viennent ici, afin qu’ils puissent les amener à leurs églises. Venez, prédicateurs, qui que vous soyez, venez accueillir ces hommes et ces femmes, ces jeunes garçons et ces jeunes filles qui sont ici, à vos églises. Très bien, tous ensemble.
Il y a… grâce… tonnante! quel doux son,
Qui sauva un vil comme moi!
Autrefois j’étais perdu, mais maintenant je suis retrouvé,
J’étais aveugle, mais maintenant je vois.
Ecoutez.
C’était la grâce (nous tous) qui a enseigné à mon cœur à craindre,
C’était la grâce qui a ôté ma peur ;
Combien précieuse parut cette grâce
Au début de ma foi!
64. Eh bien, que cet auditoire chante le nouveau couplet, tous ensemble. Ouvrez vos poumons et chantez cela à Dieu.
A travers de nombreux dangers, pièges et peines,
Par où je suis passé,
C’est la grâce qui m’a gardé sain et sauf jusqu’à présent,
C’est la grâce qui m’amènera jusqu’au bout.
Combien des chrétiens y a-t-il ici qui croient cet après-midi, avec leurs mains levées? Très bien. Bien.
Chantons cela avec nos mains levées.
Très bien, tous ensemble.
A travers de nombreux dangers, pièges et peines,
Par où je suis passé,
C’est la grâce qui m’a gardé sain et sauf jusqu’à présent,
Et la grâce m’amènera jusqu’à la maison.
Maintenant, serrez la main à votre voisin, qui est à côté de vous là, et dites : «Que Dieu vous bénisse, voisin.» Les Méthodistes, les Baptistes, les Presbytériens…
65. Eh bien, vous qui vous repentez à l’autel, acceptez-vous réellement maintenant Christ comme votre Sauveur personnel? Levez la main. Chaque personne qui est à l’autel accepte Christ comme son Sauveur personnel. Maintenant, j’aimerais que vous vous retourniez pour regarder l’auditoire ainsi que ces prédicateurs ici. Vous qui êtes à l’autel, retournez-vous dans cette direction-ci, vers l’auditoire. Maintenant, levez la main à l’intention de l’auditoire, pour montrer que vous acceptez Christ comme votre Sauveur personnel.
Jésus a dit : «Celui qui entend Mes Paroles et qui croit à Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle.» Voilà la Vie dont je parle. Vous venez de La recevoir : «Vous ne passerez plus en jugement ; mais vous êtes passé de la mort à la Vie. Celui qui Me confessera devant les hommes, Je le confesserai devant Mon Père et les saints Anges.» C’est la vérité, n’est-ce pas?
66. Eh bien, prédicateurs et tous les chrétiens qui leur souhaitent la bienvenue dans le Corps de Christ comme des compatriotes du Royaume, levez la main en guise de bienvenue vis-à-vis d’eux. Béni soit le Nom du Seigneur. Inclinons la tête pendant un moment alors que je prie pour ces gens qui sont ici.
Père, nous sommes très heureux aujourd’hui [Espace vide sur la bande – N.D.E.] pour les fruits du message, il a amené des pécheurs à l’autel et ils T’ont accepté comme leur Sauveur personnel. Maintenant, selon Ta Parole, leur nom est inscrit dans le Livre de Vie, et il n’y a rien qui puisse l’effacer de là : «Je ne le mettrai point dehors. Il a la Vie Eternelle, et il ne passera point en jugement ni sous la condamnation ; mais il est passé de la mort à la vie.»
67. Et ils T’ont confessé par leurs mains levées vers Toi, vers ces autres citoyens du Royaume, dans cette grande communion avec Christ, qu’eux aussi sont devenus cet après-midi des pèlerins et des étrangers par rapport aux choses du monde. Ils sont passés de la mort à la Vie. Maintenant, Il a dit : «Celui qui Me confessera devant les hommes, Je le confesserai devant Mon Père et devant les saints Anges.»
Nous sommes très content de Te voir accomplir ce miracle ici devant eux maintenant même, de voir cette carte de prière au-dessus de cet homme-là. Ô Dieu éternel et adorable, Tu as attendu jusqu’à ce moment-ci, c’est le moment où il peut se réjouir. Nous Te prions, s’il y a d’autres malades dans cette ligne, d’ôter toutes les maladies de leurs corps. Toi qui es capable de sauver leurs âmes, Tu es certainement capable de guérir leurs corps. Ils en ont soif. Je Te prie de l’accorder.
68. Bénis cette église ensemble. Amène-les dans Tes bras d’amour et garde-les jusqu’au jour où nous nous rencontrerons tous ensemble. Et lorsque nous nous assiérons à cette grande table ce soir-là pour le souper du Seigneur, Tu as dit : «Je ne prendrai plus du fruit de la vigne jusqu’à ce que J’en prendrai, J’en boirai du nouveau avec vous dans le Royaume de Mon Père.»
Et en ce glorieux jour, lorsque cette grande table sera dressée, et que tous les rachetés de tous les âges seront assis de part et d’autre de la table, nous nous serrerons la main. Oh, j’aimerais voir des millions là, Seigneur, ceux que j’ai conduits à Toi, et les entendre dire : «Frère Branham, je suis très content que tu sois venu.»
Alors, quand nous verserons un peu de larmes de joie, le Roi dans toute Sa beauté apparaîtra, Il prendra Ses mains qui ont des cicatrices des clous et essuiera toutes ces larmes de nos yeux, disant : «Ne pleurez pas, enfants; tout est fini maintenant. Entrez dans la joie du Seigneur.»
Envoie-les dans le champ de moisson ici, Seigneur. Et puissent-ils gagner d’autres. Car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.
E-1 Thank you. You can be
seated if... So glad to see this wonderful crowd of people out this
afternoon. I think it's just about as many as we've had any night.
Usually the Sunday afternoon meetings are not very much, because, well,
people just kind of go out on Sunday afternoon and have a little
quietness to themselves, but it still shows that there's a interest of
people here that love the Lord. So I'm so happy for this.
I was just talking to Brother Carver here, and he was... We was talking
about the--the fine music and singing that I was just enjoying as I
come up and was speaking to my friend, Brother Rasmusson and back
behind the curtain.
E-2 And now, the meetings will
continue on beginning Tuesday night. Brother Carver and his--his
evangelistic party continues right on. And this fine music and singing,
plus preaching, praying for the sick, and so forth, will continue right
on. And I'm sure they've announced it already where it would be,
Brother Carver. And so, you can continue to enjoy these fine blessings.
And just awhile ago before, I had got a letter from a little friend of
mine from Anchorage, Alaska, and he almost beat his letter here. It was
fifteen minutes, his letter was, ahead of Brother Fandler. He's in here
somewhere, has been a very, very good friend of mine from Switzerland.
E-3 And we can certainly
remember his conversion and how the Lord called him out and what he
was. And he was one time a pretty rough fellow. And he thought it was
kind of a hoax or a little make belief. And he got somebody and put
them in a prayer line, that he knowed. And the Holy Spirit not only
told the man who it was, but told him who the little fellow was that
brought him. So that--that fixed him just right. And we've--we've been
great friends ever since.
Ernie, where you at? Would you just stand up, or something, or raise up
your hand, or somewhere. He's in here somewhere, Ernie Fandler. He's
just a little bit bashful. Yes, way up in... Oh, my. Who could see you
way up there? Brother Ernie and his lovely wife, and two lovely little
boys, I've been in their home when they were in Shawano, Wisconsin. And
they're on their road back there again, coming down from Anchorage,
Alaska. And he said he was going to try to get here, but how he drove
that two thousand miles of rock, and road, and mud, I... You ought to
seen his car, by trying to get here to enjoy the service. That's loyal,
isn't it? That's really loyal.
E-4 And now, tonight is to be
the healing service again. And we're expecting Christ to do the
exceeding abundant tonight. And this afternoon was given to an
evangelistic service, and then so I could speak right away, and--and
then we have time to go home, and have your lunch, and to be back
again. Been very busy this morning, the Lord has been dealing
wonderfully with individuals that I have come in contact with this
morning. We'd showed visions and straightened out lives and so forth.
He's wonderful. We all love Him, I'm sure.
And if there happens to be someone here from Calgary, they... We've got
all those invitations and so forth, and they're all appreciated, but
I... And I maybe be before winter sets in that I can get back to
Calgary for a little meeting down there, maybe like--like Wednesday
through Sunday. They said they could get the stampede grounds, but not
after it gets to cold. It's not... I don't believe it's--it's been
heated in the wintertime. So maybe we can get back. I've got to come
over to Idaho this autumn. And maybe from there I might drop up and
spend that weekend with the people at Calgary, have some fellowship
down there.
E-5 It certainly is
appreciated, all the fine cooperation with these ministers here with no
more invitation then they got. Just... Brother Freddie Sothmann, which
I've learned to love as a dear beloved brother, he come over here...
Brother Fred's not a minister, but he loves the Lord with all of his
heart. And I tell you, you couldn't find a finer man than--than Fred
Sothmann. He's just one... He's not in here now, and that's the reason
I can say that. See? And he--he's just one fine man.
I'm--I'm sorry. I--I--I... Didn't Billy take you to the back of the
room? Fred, Billy wants to see you behind the curtain...?... I supposed
to told him that, and I thought he went off the platform. I'm sorry.
Your sins will find you out, won't they? I honestly thought he was back
there. Billy wanted to see him back behind the platform concerning
something about tapes, Leo, something, someone wanted a complete
meeting on a tape or something.
E-6 Now, while he's gone I can
talk. He certainly has been a real brother to me. And he--he come down
and the best he could do, get the ministers and tell them we were
coming. The reason we try to do this, if you have a sponsorship, well
then, that certain denomination that sponsors it, the other
denomination feels they have nothing to do into it. But if you'll just
come...
Here's my motive. I'm planning on, God willing, making one great big
push this next summer in the States, if God willing, and Canada. I'm
ordering a tent to seat somewhere around eight to ten thousand people,
and we want to find out locations that we can put this tent up and not
stay just for four or five days or a week; we want to stay four or five
weeks, teach, so I can have the afternoons, and so forth, and lay the
foundation down real closely.
E-7 And then sometimes when
evil spirit's gone out of a person, many times they don't know that;
they don't know what to do. Well, they don't, and some of them say,
"Oh, I got sicker." Well, you're supposed to get sicker. They don't
know that. When a... Like a growth on the inside of you... Now, we're
not dealing with that growth. The doctor deals with that when he cuts
it out. But what we're dealing with is the life in that growth. That's
the--the life.
Now, for instance, like cancer. Cancer's one of our great killers. Well
now, cancer has a life. And it's another life besides your life. And
it's a growing, spreading. Now, it... The Bible calls it a devil.
Cancer is called by the medical name, which come the word "crab" with
legs and spreading out. But in the real term, it's a devil, and a devil
is a tormentor.
E-8 And he's--he's set in your
body, comes from a--a little cell that has been bruised, or usually,
and the little cell backslides and can sometimes cause your life...
That's a big word for a Baptist to say, a backslider, isn't it? But
just the same, when a cell backslides, it'll interrupt every cell in
your body, if the devil can get into that little cell.
Now, the devil cannot create. He cannot create one thing. He can only
pervert what God has already created. See? Sin is righteousness
perverted. See? Sin is nothing... The devil couldn't even create sin.
He could just pervert righteousness. See? 'Cause there's only one
Creator; that's God. And God alone can create. But the devil takes what
God has created and perverts it. God created you to be sons and
daughters of His. The devil gets into you and perverts you to his way.
And that's what causes the trouble.
E-9 Now, a cancer, when this life has gone out of the cancer, it's dead. But the growth is still there unless there's a miracle performed. Well, that growth's hanging there, no life in it. It's dead. What would a piece of meat that big in your body, in plain old southern way of speaking it, rotten, in your body? Well, then your heart beats, and every time it beats, your blood goes through the heart and purifies the bloodstream; and it picks up the dead substance of this cancer body, and it'll set in a fever. You'll be sicker than ever. And that probably... You'll feel good for the first seventy-two hours, for about seventy-two hours, then a body corrupts.
E-10 Like, if you shot a deer
today or an animal, you'd throwed it on the scales and weighed it and
told the boys, "That deer weighs so-and-so." Be careful, in the morning
it won't way that by many pounds. See?
If someone dies, the undertaker removes false teeth, or artificial eye,
or something, because when it shrinks it'll pop out. But you just let
that body lay there for a few days, then it gets bigger than it ever
was.
Watch a little dog or something, a little animal killed on the street,
how it's bigger it swells up in a few days. Well, that's what taken
place with that cancer that's on the inside of you, growth, tumor. You
just get sicker. And the person said, "Oh, I lost my healing." If
they're not trained to know how to lay hold of faith...
E-11 Now, look, God in the
beginning knowed everything, and when there was nothing, not even light
nor nothing, God just said, "Let there be..." And He held right to His
Word, and His own Word created the heavens and the earth. Just by a
mental conception He had... I... He was going to have it and He just
said, "Let there be..." And His own Word become creation. And the
ground that you set over today is nothing but the Word of God made
manifest. That's right. Anything that God speaks, it's absolutely got
to produce it, just can't keep from it.
Look at Jesus when He come off the mountain. He was hungry, and He
looked on the bush for something to eat, and there was nothing there.
He said, "No man eat from you from here henceforth," and just went on.
Never screamed over it, He just said, "No man eat from you." One of the
apostles heard it. And when they passed by the next day, that tree was
withered. See? He spoke His Word and not one bit of doubt but what it
was going to be that way, and the life went out of the tree. It has to.
God said so.
E-12 That's what I was speaking
on last night in Abraham. When the Word is spoken by God, just lay hold
on it, and it'll create just exactly what it says it'll do. But you
can't do it in doubting, and jumping, and up-and-down. You just got to
hold on to it. Stay with it. God will make it manifest.
And I think if we had about a month to stay in a city of this size, and
let all the ministers, and so forth, and the cooperation, everybody,
all churches, I believe--and have prayer meetings, and let people come
and here the instructions for two or three services before they're even
prayed for, then when they come to the platform, they're ready (See?)
to receive their healing.
And I believe we could have a real revival right here in this city,
because I see just coming in here, just blast right in and blast out,
and to see to tell how the Holy Spirit is taking a hold right here now,
it would mean something.
So this meeting will, as I say, continue on with our Brother Carver
here, after we're gone. I pray that it'll be one of the greatest
meetings he's ever had, because he's been such a real wonderful brother
to cooperate, do everything he can to help the meeting along.
E-13 Now, let us pray. Blessed Lord, as we come into Thy Divine Presence this afternoon with joy in our hearts because we are fully persuaded that Jesus Christ is God's Son and that He raised Him up from the dead according to the Scriptures, and has a vindicated His--His Everlasting Life in our presence this week... We have seen Him in His great master work, alive, just the same as He was before the generations back of two thousand years ago.
E-14 Oh, how our hearts rejoice
to know that the Bible is the truth, and God still loves His people.
And He has visit us in this last days to call from the Gentiles, the
unworthy ones, a Church, a people for His Namesake.
And I pray, Father, that this day that You will, in this hour that's
coming up in this preaching service, that You will just anoint us in
such a wonderful way, that our hearts will be moved deeper, and more
grounded in Your love and faith than we ever was. And may each of us,
as we leave this exhibition grounds this afternoon, have a better
determination in our heart to serve You than ever before in our lives.
E-15 It's getting late. The Son
of man will arrive one of these days, and we must work while we have
light to work in. And help us, Lord, to lay aside every weight and the
sin that does easily beset us, that we might run with patience the race
that's set before us, looking to the Author and Finisher of our faith,
the Lord Jesus Christ.
Open the Word to us today. And may the Holy Spirit sanctify the lips
that speaks. And may He take the Word of God and give it to every
hungry heart just as we have need. For we ask it in His Name and for
His glory. Amen.
E-16 There was a little slogan
sometime ago out, "It's later than you think." I have a reel. I should
have brought it. This would be a beautiful place to show it right here
of, "Three Minutes Before Midnight." Did anybody ever see it? I have
that, and I was almost converted over when I seen that, not meaning it
in that way, converted over. It just stirred my soul in such a way.
You know, if you want to know what day of the month it is, look at your
calendar. But if you want to know what day you're living in according
to the time cycles, watch the Jews. That's God's calendar of time.
And the picture starts of where these Jews are coming from down in Iran
and the "Look" magazine carried a big articles of it. Those Jews were
so primitive that they had never even seen a steel pointed plow. They
plowed with old wooden sticks as they did two thousand years ago. And
when those big planes let down and picked up those Jews to bring them
back to Palestine, it fulfilled what the prophets said they'd be--they
would--when they come back, they'd be brought back on the wings of the
eagle.
E-17 And when they was unloading
them there from the ships and from different parts of the world, from
the east and west and north and south, as they were coming, they were
packing their old ones on their back, their elderly mothers, and
grandmothers, and fathers, on an interview stepped up and said, "What
are you returning homeland for, so you could die in a homeland and be
buried?"
They said, "No, we come to see the Messiah."
Don't run over that too lightly. Remember the Jewish people was
declared a nation 1946, on April, May the sixth, on 1946, and the Angel
of the Lord appeared to me on April, on May the seventh, 1946. And the
oldest flag in the world, the six-point star of David, which has been
down for over two thousand years, flies again over Jerusalem. We're at
the end time.
E-18 When those Jews come in,
they'd never heard of such a thing as Jesus. And many of you Norwegian
and Swedish people here, the Filadelfian church of Stockholm, Sweden,
sent down thousands of Bibles, New Testaments, to these little Jews.
And the Jews as they would read this Bible, they said to the ones
standing by, "If this be the Messiah, Jesus is the Messiah, let us see
Him do the sign of the prophet and we'll believe Him." The Jew seeks
signs, the Greeks, wisdom.
What a beautiful setup for the ministry the Lord has given me. I was in
two hundred miles of Palestine recently. And I had my ticket to go on
over; I thought, "This is the hour."
And the Holy Spirit called me from a plane at Cairo, Egypt. I went out
behind the place and prayed and He said, "Don't go now."
E-19 I'd love to see the day
when we get in there and take all those thousands of Jews and say,
"Now, is it true that if He performs the sign of the prophet, the
resurrection, you will accept Him? Go, look yourself out some men then
and bring them in here. Let's see if He's the Messiah, the same
yesterday, today, and forever." And when the Lord would do as He's
doing here, I expect to see tens of thousands of Jews come to Christ at
one time.
And when God turns to the Jew, the Gentile day is finished. That's
correct. We're at the end time. When those Jews get the--get the Holy
Spirit, they will--they will revive the world again, 'cause they're
real on missionaries. And God promised that they still got three and a
half years left yet. And I believe we're at that time. So pray, as we
move on in faith towards Christ.
E-20 The reading of the Word
this afternoon... Reason I was kinda was talking a little, the people
kept coming in the doors and getting their seat. I was waiting till
they get settled. Psalms a 100--63.
O God, Thou art my
God; early will I seek Thee: my soul thirst for Thee, my flesh longeth
for Thee in a dry and thirsty land, where no water is;
To see thy power and
thy glory, so as I have seen thee in thy sanctuary.
Because thy
lovingkindness is better than life, my lips shall praise Thee.
And I said this afternoon, or for this afternoon, that I wanted to
speak on, "The Greatest Gift In The Bible." And how many in the
audience this afternoon could think of any greater gift that God could
give to man than Eternal Life. There is not one gift that could be
given greater than Life. Life is the--that is the sublime gift. It's
the greatest of all gifts, for where there is life, there is--there is
joy. And God alone has Eternal Life.
E-21 And when we take the setting of the Scriptures this afternoon, David, the prophet and the beloved Psalmist, how he loved to sing; the inspiration come upon him, and he would write the hymns. And I've often thought, Jesus when He was here on earth, He referred to David, "Did not David say in the Psalms..." Well, then the Psalms is also prophetic.
E-22 And I wonder what it will
be when He comes, if this great marvelous song that we sing today of
the redemption stories and of the coming of the Lord... I think of that
song they used to sing and play it on the music, something about,
You've
heard of little Moses in the bulrush,
You've
heard of fearless David and his sling;
You've
heard the story told of dreaming Joseph,
And of
Daniel and the lions we often sing.
And
there are many, many others in the Bible,
And I
long to meet them all, I do declare!
And
God's own Son will be the leading One
At
that meeting in the air.
E-23 Oh, I want to see that in
reality. And I believe that we will see it, and I believe that songs
are wrote under inspiration. And David here being a wanderer in the
woods, and he looked to God through nature. You can only see God... My
first Bible was nature. How oft have I watched the great birds of the
air and the sunsets.
Here not long ago I was up in the mountains. And I was elk hunting. And
it was in the early fall and the--the snow hadn't come deep enough to
run the elk herd down. And I, perhaps, was forty, fifty miles from a
living soul, just alone.
We used to sing a song.
There's
times I'd like to be all alone with Christ my Lord,
I can
tell Him all my troubles all alone.
E-24 And it's good for men to
get out alone, way up in the mountain, not so much to kill the animal,
but just to be alone. And the storms up there come in the fall, and
they... It'll rain awhile, snow awhile, and the sun will shine, kind of
a changing weather that high in the mountains.
And I'd left my pack horse way down the mountain and went to the
timberline. I was walking along there, thinking, watching for the elk
tracks and signs. And all at once I heard a roar, and I looked; there
was a black cloud coming, and I knew then it was coming a storm. I
dropped down a little further in the timber, and I run into a blow
down, so I just got behind some trees until the storm was past.
E-25 And when the great winds
twisted, and the trees moaned and groaned under it, I begin to think,
"What's them trees moaning and groaning and frolicking about?" God
sends the wind for some purpose, and it only pulls the roots loose so
it can have room to dig deeper.
That's the way God does with a revival in His Church. He just shakes us
about to loosen us up so we can grow deeper, get a better hold. So
shaking and moving of the Spirit loosens us up.
And while I was amazed as I was watching even the little flower,
thinking of how it died in the winter, and it would probably be seventy
below zero there. The little bulb was gone; the flower was gone; the
little black seed fell out of it; it perished, and the pulp was gone,
but somewhere in that soil laid a germ of life that all the scientists
in the world could never find it.
But just as soon as that warm spring sun begin to beat on that ground,
that little flower stuck its head up and praised the Lord. And if God
made a way for a flower to live again, how much more has He made a way
for a man to live again.
E-26 I was thinking while I was
standing there of an old Methodist preacher friend of mine. We were
having fellowship around a little dish of ice cream one day at
Henryville, Indiana, and the little agricultural program was on from
Louisville, Kentucky.
And the 4-H club had invented a machine that would put out a grain of
corn just as perfect as one you could grow in the field. And you could
take a handful out of the sack growed in the field, handful out of the
sack that the machine made, and mix them up, you could never tell them
apart again. One would make the same corn flake as the other, the same
corn bread the other, same amount of calcium, moisture, the heart in
the right place in the center of it, the skin on the outside.
E-27 Then this speaker goes on
to say, "The only way that you would ever be able to tell them is to
bury them, and the one the machine made would rot and never be no more.
But the one that God growed in the field had a germ of life in it; it
lived again."
I thought, "What a beautiful story. There's two men setting on the same
seat in the church, both of them deacons, or pastors, or whatever they
may be, or two of the laity, both of them going to church, both
listening at the same message, but one has life and the other does
not." It takes the hand of God to do something for man. If you're
borned again, got the Spirit of God in you, you've got to live again.
No matter how good you are, how religious you are, if that Spirit of
Life is not in you, you'll perish. And there's only one Eternal Life
and God has that.
E-28 And as I watched in my
amazement, standing there, my gun setting against the tree, I looked
over. I heard a little old pine squirrel. I think you have them up here
in Canada, little bitty fellow, just like the Irishman's owl, all fuss
and feathers. Oh, what a noise he was making, like he was going to run
everything out of the woods, chatter, chatter, chatter, chatter. I
thought, "Well, maybe I excited you, little fellow."
And I looked out across the way, and the sun was coming out from behind
the great crevice in the mountain and was shining against where the
evergreens had caught the water, and the cool breeze behind it that
high had froze it. It was icicles. And it formed a rainbow across the
valley. Then I said, "O God, here You are. You're in the rainbow."
E-29 And then I heard an old
male elk, got lost in the storm, bugle over on the side of the hill.
And there's something about that that just sets my soul afire. And an
old wolf howled on the side of the hill, and its mate answered it in
the bottom.
My mother's a half Indian. And there's just enough about the outside
that I love. I thought, "Oh, how, what a wonderful place to be, hearing
God in the elk herd, hearing God in the wolf call, seeing God in the
flower, God in the wind, God in the trees." God's everywhere. Just look
around. You get Him on the inside here, you can see Him out there.
And I looked at that little old chipmunk or squirrel, and I thought,
"You noisy little fellow, did I excite you?" And I might as well tell
you the rest of the story. I got so enthused, oh, I wouldn't say that:
inspired, until I set my gun against the tree, and around and around
and around that tree I went just as hard as I could go, screaming to
the top of my voice. Why, if somebody would've come up in the woods,
they'd thought they had someone out of the insane institution there.
E-30 But what was it? God was
near. I was praising Him with everything that was in me, for there He
was in the rainbow; there He was whispering through the woods; there He
called to me through that wolf, and He answered over yonder in the elk.
Why, you could not hold your peace in a place like that. So I was more
noisy than the squirrel was. I didn't care. I was worshipping the Lord,
way back up in the very tip of the rocky mountain.
And as I stood there, that little fellow got louder and louder, just a
jumping up-and-down. And I thought, "Oh, I didn't want to excite you,
little fellow." And I kept notice him cocking his little head sideways
and looking down like that. I thought, "Maybe he's not looking at me."
E-31 And while the storm was
going on, he had... The storm had forced a big eagle down in this blow
down. And that's what he was afraid of, was that eagle. The big eagle
jumps up on the log, and took those big velvet eyes and looked at me
and looked at the little squirrel.
I thought, "This is strange. I hear God all out there, then when would
this interrupt me. Why was my sacred worship interrupted? Why did you
do it, Lord, let it happen?" And I begin to notice the big eagle. "Now,
God, could You be in that eagle?"
And I noticed him, he wasn't afraid. God don't like cowards. God give
him two wings. And he had confidence in his God-given gift. He knew
that he could be in that timber 'fore I could grab that gun. But I
wondered why he wasn't afraid. He kept feeling, you know, with his
feathers. You know how they do with their wings, see if they was all in
working order.
I think if the church come together, and--and got their spiritual wings
all working order...
E-32 And he kept watching me.
And after while, he wasn't afraid of me, but he didn't like all that
chatter, chatter. So he made one big jump, and he flopped his wings
about two or three times. He was beyond the timber.
And then it come to pass that I seen what God was trying to show me.
This great big mammoth master of the sky, he just spread forth his big
wings like that; he never flopped one more time. He just knowed how to
set his wings in those wind waves, and he just lifted up, up, up, until
he became just a little spot.
I said, "O God, I'm about to have a spell again. That's right. It isn't
join the Methodist, and then leave them and go to the Baptist and over
to the Nazarene. It's just knowing how to set your faith in the power
of the Holy Spirit and be lifted up. Just ride the waves as it comes
in, on up above the shadow. Give me fellowship with Thee, for in the
light I see the fountain, and the Blood that cleanseth me."
He left that little old earthbound squirrel setting there saying, "Days
of miracles is past. No such a thing as the Holy Ghost. Can't get well
if you had...?..." all these things like that. He just set his wings
and flew away from it. God, give us wings like an eagle. "Days of
miracles is past. No such thing as Divine healing, nothing but
holy-rollers." Chatter, chatter here, and a chatter, chatter there,
just as earthbound as they could be.
E-33 He never paid any
attention, then he got sick and tired of it. I hope this church does
the same thing. Just set your great wings in God's promise; let the
Holy Spirit pack you out of sight of it, till it'll just become like a
sounding brass and a tinkling cymbal.
In nature, God lives in nature. David was a great man of nature. He
studied it. He found God there. He knowed how God could help him kill a
bear, could kill a lion with his slingshot. And that's why he could
write these songs.
But the strange part of the song is this. "Thy lovekindness is better
than life." Did you notice the setting of the Scripture? "Thy
lovekindness is better than life to me, so I will praise Thee. And my
soul thirsts for Thee in a dry land where no water is."
E-34 Then I couldn't understand
what David was talking about. When I first read that, I thought, "What
was the prophet meaning? 'That Your lovekindness is better than life'?"
What could be better than life? Nothing. So I drew this conception.
That there must be two different kinds of life. Life has a compound
meaning. It means more than one thing.
Now, many people think that drinking, smoking, gambling, running
around, dancing, they call that life. But that is perverted life.
That's death. It certainly is. The devil has perverted that life, and
you think it's life, but it's death. That life gets so miserable. What
the people call today life, it gets so miserable until they take a
pistol and blow their brains out. That couldn't be life, what God was
speaking of.
E-35 Many young ladies think if
they can get down in town, get enough money to buy some kind of little
old sexy looking clothes to walk down the street with all prettied up,
and the boys will--will whistle the wolf-whistle at her, or with a cake
of chewing gum in her mouth, and she said, "This is life."...
Sister, you're wrong. It's death. The Bible said, "The woman that
liveth in pleasure is dead while she is alive."
And the man thinks that because he got a raise in his wages, and he can
buy a better car, wear a little better suit, "Boy, I'm living now." If
you haven't got Christ, you're dead. It's perverted life.
E-36 Here sometime ago, I was in
a great city in this wonderful, beautiful, God-given Canada... I don't
have to say this. But I've said it many times. If I was a young man,
I'd want to become a citizen of Canada. It's got more to offer. I like
Canada. All my world travels, there's no prettier spot I ever seen in
my life, than Banff and Jasper. I been to Jungfrau, and Eiger, and
Mauk, and all through the Swiss Alps, and Germany, and all around the
world, but Banff and Jasper has got anything beat the world's got to
offer.
Maybe the Lord will let me live there in the millennium. I hope He
will. Where you all are joying--enjoying now, and I hope we're together
then. Oh, it's beautiful.
E-37 And I was in one of your
great cities, and in one of the great mammoth hotels that some kind
brother had put me up in. And I was going home one night from a
meeting, and I went up to the about the fourth or fifth floor. And
there was a bunch of Americans up there from the States that was having
a certain lodge, that I'll not call the name.
But a lodge, a certain lodge was having their jubilee, or convention
there. Well, I'd noticed some funny actions in the people that
afternoon before going to church. But when I got back that night,
walked out of the elevator on the top floor, oh, they were having one
of the awfullest drunken parties I ever seen. And here come two nice
looking women, perhaps in their twenty-five or early thirties, coming
down the floor with nothing on but their underneath garment. Each had a
bottle of whiskey, and men pulling them from one room to the other.
E-38 I just stooped back into
the shade. And they both had on wedding rings. Now, they call that
clean fun. That's filthy sin. Right. Maybe a husband at home taking
care of the baby, thinking their wife was out somewhere with a nice
crowd of people having a dinner and a little sociable get together, and
it turns out into a drunken bolish. What a horrible thing. What does
God think about that kind of living?
And I watched as some old man, maybe twenty years older than one of the
young women, grabbed her in the wrong place on her body, and jerked her
into the room, and all the carrying on of... I stood there and started
to pray. In a few minutes here they come out, the old man was so drunk
he couldn't even hold the woman. And when they come back out, one of
them stood there and took the rest of what clothes she had on, off, and
took a drink of whiskey and throwed up her foot, and said, "Whoopee.
Boy, this is life."
E-39 I just couldn't stand still
any longer. I rushed out and grabbed the woman by the arm. I said,
"Lady, it's death. It's not life." They dropped whiskey bottles and
away they went. But they thought they were having a good time, but they
were dead.
Now, David said here, "My soul longs for You, like in a dry land where
there's no water." Now, God created a man to have a thirst. Your
makeup, you were made to thirst. God made you that way. You cannot help
it because you thirst. God made you to do it. But God made you to
thirst after Him. That thirst was put in you, not to go to the devil's
places, not to thirst after Hollywood, or fashions of the world; but
that thirst was given you to thirst after God.
E-40 Jesus said, "Blessed are
they that do hunger and thirst for righteousness, for they shall be
filled." It's a blessing to even thirst. But the devil has tried to
make you think of something else. But the thirst was given you by God.
Listen. How dare you take that blessed holy thirst that God gave you to
thirst after Him and try to satisfy it with the things of the world,
with television programs, with drinking, with big sprees. The devil has
perverted instruments of his own and taken that thirst that God give
you to thirst for Him, and making you thirst after the things of the
world. And every thirst that you have should be for Him. Certainly.
That's life.
E-41 You say, "Now, I know the
Bible better than you do, Brother Branham." You don't have life by
knowing the Bible. You don't have life by joining church. You don't
have life by being baptized. You don't have life by knowing your
catechism. You don't have your life by being a minister. To know Him is
Life, not to know the catechism or your church rules, but to know Him
is Life.
And that thirst that God give you, isn't to be spent on a church
either. The devil if he can't make you go to dances, and drink, and
live immoral, and those things, he's perverted it to make you join
church. And that's still perverted, because joining church doesn't give
you life.
E-42 But the only way you can
have Life is to take that thirst and satisfy it by the drinking at the
Fountain that never runs dry, that beautiful Holy Spirit that rains
from God out of heaven. That's the way you find Life is to know Him;
not know His Book, but to know Him; not to know your church, but to
know Him; not to thirst to satisfy the pastor, but to satisfy the Lord.
That's that holy thirst. That's what it's in you for. And would you
quench that with things of the world. It's death. It's perverted.
Did not the Bible say, "If you love the world or the things of the
world, it's because of the love of God's not even in you."? That great
holy thirst. You can't satisfy it by joining the church. There's no
satisfaction in joining the church. You're trying to sear your
conscience and fill your heart with lust. Come out in the open; confess
your sins, and thirst for God's righteousness. "Because Thy
lovekindness is better to me than life, my lips shall praise Thee."
Think of it.
E-43 David also wrote in, I
believe the 47th Psalm, being a woodsman, he said, "As the hart thirsts
for the water brook, my soul thirsts after Thee, O God." As the hart,
the deer, panteth for the water brook, my soul thirst after Thee.
Now, being acquainted with the outdoors, and in Africa, and in the
jungles, and the eastern countries where this Book the Bible was
written, they have over there great herds of wild dogs, wolves. And
David was acquainted with these animals.
And a little deer, when these wild, savage dogs run into a herd of
deer... They have long fangs, and they... One of their choice spots is
to grab the deer is just behind the ear, sink those fangs in, and then
swing his weight. When he does it, he rips the deer's neck. That's all
of it. The deer goes right down.
E-44 And if the deer, he cannot
catch him in the jugular vein here, as we call it, he's got another
choice place. He grabs him right in the flank. And he will grab it with
his teeth like that, and when he swings his weight, he throws the deer
off his feet. And the dogs cover that deer and rip him to pieces just
in a moment.
Now, many times the deer, when the dog grabs him in the side or up
here, if he gets too tight a hold, well, he will--sometimes the
swinging of the deer will make the chunk of meat pull out. Then the
animal has the meat in its mouth, and if there's no other dogs standing
to cut it off, it can sometime escape. But it's bleeding. The blood's a
pouring from the little fellow.
Now, if any hunter here knows anything about hunting, if a deer can get
to water he can live. If that deer can't get to water, he's dead. And
David knew that. And he said, "As the hart panteth for the water brook,
my soul thirst after Thee."
E-45 Could you imagine, the
hounds has just grabbed and pulled a big chunk out of his side, his
blood's life is running out. The little deer stands sniffing for water,
the hounds are just behind him. He--he's got to find water or he will
die.
David said, "That's the way my soul thirsts for Thee. Oh, I must have
You, Lord, or I'll perish." If you only knew, sinner friend, that the
hounds of hell is right behind you, crippled and wounded by sin, and
you've got to find Christ or perish. When that sort of a desire gets
into a man's heart, he will find Christ, when you get in that shape.
E-46 "As the hart panteth for
the water brook. I must have it. I'm wounded. If I don't have it, I'm
gone." And when you get to a place that you want Christ so bad, you
must have Him or perish, you can't sleep at night; you can't eat;
you've just got to find Him; blessed are you when you hunger and thirst
after righteousness, you'll find Eternal Life.
May God help you this afternoon to have that thirst for that Life, for
there's only one Life that'll last forever; that's Eternal Life, and
given only by knowing Jesus Christ in the forgiveness of your sin. "He
that heareth My Word and believeth on Him that sent Me, hath passed
from death unto Life, and shall never come to the judgment." You've
done passed from death to Life. What it means...
E-47 Some years ago I was
talking to a--a Indian guide that had got lost on the desert. His name
was Tim Coy, very well-known guide. And he got lost out on the desert
in the Arizona's, and he couldn't find his way back. And his horse...
If you was ever lost... I've been lost. The nose becomes raw and bleeds
where the sand boiling up. Your tongue becomes so thick you can't
speak, your lips turn upside, inside out and crack all over. Then the
devil shows you a mirage.
That's something... You go down the road and you look like you see
water. When you get there it's not water. That's the way the devil does
to church members and sinners. He tries to show you something pleasant.
E-48 And many times the tourists
that wander off the road and--and get into the desert to pick some
flowers, then all of it looks alike and they can't find their way back.
And before they die, they see those mirages. And they run to it, jump
into it, and thinking they're throwing water on them, but they find
they're only throwing hot sand on their head. And a long time before
death, the great vultures come from the skies and pick their eyeballs
out while they're laying on the desert.
How oft does people, sinners, and church members, and pretenders, when
the devil shows you a mirage where you can be popular, you dress so and
so, and go with the crowd and so forth, the buzzards of hell pick your
eyes out to the Gospel a long time before physical death ever strikes
you. You go to a meeting, say, "I don't believe in that stuff." Why the
buzzards of hell's picked your eyes out. That's your spiritual sight.
E-49 Tim said that he come down.
He was a Christian man, a very renowned Christian man. He said, "I got
off my horse; I prayed and I prayed for water." Said, "I'd lost my way
and I couldn't find nowhere." Said, "After while I come up on a path
where it looked like either buffalo or something had run."
And said, "My old horse, her name was Bess." And said, "She begin to
nicker, and I got up on her, tried to ride again, and she was too weak
to pack me." And said, "I'd walk a little piece following this..."
Said, "I was told that sometimes them paths led to a water hole."
E-50 And said, "I started to
ride her; she was too weak." And said, "Then I was all excited and
trying to get down the path," and said, "The first thing you know, I--I
found myself stumbling and falling. I was too weak. I was gone." Said,
"I climbed back into the saddle again, started."
And said, "Over to my right, there was a little dim trail that led off
to the right." Said, "My old horse Bess tried to take that trail."
Said, "I said, 'Come out of there, Bess. You can't take that trail.
This is the trail. It's wider. It's better. More of them went this a
way. This goes to the water.'" And said, "She started nickering and
trying to go the other way."
E-51 Said, "I had a pair of
wheel spurs on. Before I knew it, I was just cutting her to pieces with
these wheel spurs, trying to make her go down that broad path." And
said, "Then she started; she stumbled and got to her knees." And said,
"I jumped off of her, and I looked at her. She was standing there about
ready to perish, looking down that little trail, and was nickering, and
the blood running out of her sides where I'd cut her with those
spurs..."
Said, "I stood there a little bit, and I thought, 'Oh, what will we do.
We're no better off.'" Said, "I rubbed her on the face, and I said,
'Bess, I have often heard that animals had instinct and maybe the big
wide path don't lead to the spring.'"
E-52 Brother, I'll tell you now,
"Broad is the way that leads to destruction; many there be that go in
thereat: for straight is the gate, and narrow is the way, and dim is
the trail that leads to life, but few that'll find it." Don't go with
the crowd. Go with Christ.
He said, "Bess, you carried me through this desert, and we've been
buddies together. And you've carried me safely this far; I'll trust you
the rest of the way."
Not comparing the Holy Spirit with a horse, but, brother, the blessed
Holy Spirit has kept me all these years; I'll trust Him in the valley
of the shadows of death. I'll just take this great experience I've got
to take me on.
E-53 She started down the trail.
Said he hadn't went five hundred yards until he plunged into a great
stream of water, set there enjoying the blessings of water. Said he
jumped into the water, him and the horse both, throwing water over
their head and screaming to the top of his voice. His life was spared.
Said he took the old horse and washed its nose out and everything; just
it was such a blessing. She had brought him safely to the water.
This trail might seem a little dim, but there's a fountain at the end
of it filled with Blood drawn from Emmanuel's veins, where sinners
plunge beneath the flood, lose all their guilty stains.
Said while he was enjoying this, getting refreshed, him and his horse,
he heard someone speak. And he looked around, and there stood a man
intoxicated. And he looked and there was some smoke come up. He said,
"Who are you?"
And he said, "Come out of the water." And he come out. Took him over to
the camp, they had some venison cooked. And he said, "I'm Tim Coy, the
Indian guide. I've been lost for several days out here, and my horse
just led me to the water."
E-54 He eat the venison, enjoyed it. They were all drunk, four of them. Well, they said, "We thought this was the fourth of July we were celebrating." Said, "We've been over here on the Sanabar Mountains. We struck a claim and we got gold here with us, plenty of it. We're going back to be rich men."
E-55 He said, "Celebrate with
us, Tim. Get the jug, Shorty." And they got the jug of whiskey, pulled
the stopper out, said, "Have a drink, Tim."
He said, "No, I don't drink, sir."
And he said, "Oh, you don't?"
He said, "Sir, I never took a drink in my life. Thank you for the
venison, but I'll be going on." And said, "It's not the fourth of July
anyhow."
And he said, "You mean you never drink?"
He said, "I never drank in my life."
He said, "What do you say, boys? Let's make this Indian guide take his
first drink with us...?..." That's the way. They was having life they
thought.
E-56 So one fellow, little
crooked legged cowboy, picks up a thirty- thirty rifle and jacks a
shell into it, took the jug in his hand; he said, "Tim, if our
venison's good enough to eat, then our whiskey is good enough to
drink." He said, "You either take a drink of whiskey, or take what
poison we got at the end of this thirty-thirty."
Now, they're not kidding. You know how a drunk is. Tim said, "Boys, I
don't want your whiskey, but before you pull the trigger let me tell
you my story."
He said, "I hail from the bluegrass country of Kentucky." Said, "Many
years ago in a little old log house," said, "a little bed laying in the
corner of the house with fence rails made a bed (That's the kind I was
borned on), and shucks for the mattress," said, "as the morning light
creeped across the bare floor of a little cabin, a mother lay dying."
And said, "A little barefooted boy of only five years old toddled
around in the house, the only person there when a godly Christian
mother was going to meet her Maker."
E-57 And said, "My mother called
me to the bed, put her arms around me, and said, 'Tim, God will send
somebody here to you sooner or later. Mother's going home. And I want
you to promise me something, Tim. Your father died with his boots on.
He died a drunkard. And that's the reason we've been in poverty. But
promise me, Tim, as your mother, that you'll never take a drink as long
as you live.'"
And he said, "When the breath left her body, and I pulled my little
baby hands from her clenched hands," said, "sirs, from that time to
this, I've never tasted whiskey. But I've served the Lord with a pure
heart." Said, "Now, if you want to shoot, just go ahead."
E-58 And about that time, a
pistol roared, and when it did, the jug in the hand of the man bursted.
Out of the canyon just behind, stepped a little fellow, well-scarred
and beaten, tears running down his cheeks, both guns sticking out.
He said, "You don't know me, Tim, but I know you." Said, "None of you
know me." Said, "There's a price on my head. I'm an outlaw." Said, "I
followed you all the way from the Sanabar range, and watched you here
with that gold. And I thought when you got drunk enough, instead of
putting a bullet in you, I'd just go down and knock you everyone in the
head and take the gold. I was waiting till you passed out drunk, but,
Tim, I also come from the bluegrass country of Kentucky."
E-59 Said, "I promised a dying
mother the same thing, but I'm sorry I broke the vow." But said, "I'm
sure she heard my pistol as it echoed through the big canyons of
heaven; I signed a pledge. From this hour I'll never take a drink,
Tim." And with the group of outlaws and the prospectors together, Tim
led them to the Fountain of Life.
Brother, men that's ever meant anything has accepted that Fountain of
Life. While we bow our heads just a moment... Sinner friend, you
might've made promises too. You might think you're living good, but the
wages of sin is death, but the gift of God is Eternal Life through
knowing Jesus Christ as your personal Saviour.
E-60 Before we pray, I wonder in
this great audience of massive people in here this afternoon, if you
sinners will just lift up your hands to God and say, "God, by this... I
promised my mother, my daddy, my sister, my wife someday I'd meet them
in glory. I want to raise my hand while you put my name on the Book of
Life in heaven. And I do it by lifting my hand. I want to drink from
that Fountain of Life."
God bless you, sir. God bless you, sister. God bless you, sister back
there. Any other on the main floor here? God bless you over there, sir.
"I raise my hand. I want to come to the Fountain." [Blank.spot.on.tape--Ed.]
There
is a fountain filled with blood,
Drawn
from Immanuel's veins,
And
sinners plunged beneath that flood,
Lose
all their guilty stains.
Lose
all their guilty stains,
Lose... (Come right ahead
now, everyone that desires to come.)... stains;
And
sinners plunged beneath that flood,
Lost
all their guilty stains.
Listen on this verse now.
The
dying thief rejoiced to see
That
fountain in his day;
And
there may I, though vile as he,
Wash
all my sins away.
Wash
all my sins away,
Wash
all my sins away;
And
there may I, though vile as he,
Wash
all my sins away.
E-61 [Blank.spot.on.tape--Ed.] You believe? I [Blank.spot.on.tape--Ed.]...
I am not mistaken, but aren't you associated with that prayer card? You
got it ten years ago here. Actually you never got it. Your wife got it.
I never seen you or the prayer card. But I seen that prayer card over
the top of your head just now.
Now, you've come with that stomach trouble and things to be healed, and
that nervous condition you're suffering with. You've come, now you have
it. You was prayed for, but now, you've come and you've got it now by
obeying Christ; that's what was lacking. That's right.
E-62 Blessed be the Name of the
Lord. Why couldn't I bring that prayer card last night? Because it
wasn't right. There's a prayer card. Ten years ago this week, I was
here, not knowing it. On the seventh day of August, 1947, this prayer
card was given right here in this prayer--this room and was kept until
a few nights ago.
And now the owner of it presented it in the prayer line the other night
to some, the ushers or somebody, it come back to Billy Paul, Billy Paul
give it to me, and as I come here, never knowed the man, never seen him
in my life, there was that prayer card hanging right there.
E-63 All right, brother. You've
got what you ask for now, Christ is your Saviour. When you accepted Him
as Saviour, He healed you also. There you are. Your nervous condition
causing stomach trouble and heartburns and sour in your mouth... That's
right. It's all over now. You're going to be well.
If that ain't grace. Give us a chord, "Amazing Grace," everybody. How
many knows that great song? I want the ministers to come here and stand
by these sinner friends...?... not sinners now; they're not sinners.
They've come confessing. Let the ministers of this city come around
here so they can take them now to their churches. Come on, ministers,
whoever you are, welcome these men and women, boys and girls along here
to your church. All right, all together.
There
is... zing grace! how sweet the sound,
That
saved a wretch like me!
I once
was lost, but now I'm found,
Was
blind, but now I see.
Listen.
'Twas
grace (all
of us) that
taught my heart to fear,
Was
grace my fears relieved;
How
precious did that grace appear
The
hour I first believed!
E-64 Now, let this audience sing
this next verse, all together. Open up your lungs and sing it to God.
Through
many dangers, toils and snares,
I have
already come;
It's
grace that's brought me safe thus far,
It's
grace that'll take me on.
How many Christians here trust that this afternoon, with your hands up?
All right. Good. Let's sing it with your hands up. All right, everybody
together.
Through
many dangers, toils and snares,
I have
already come;
Was
grace that brought me safe thus far,
And
grace will take me home.
Now, shake hands with your neighbor standing by you there, say, "God
bless you, neighbor." The Methodists, Baptists, Presbyterians...
E-65 Now, you penitent ones at
the altar, do you actually now accept Christ as your personal Saviour?
Raise up your hand. Every person at the altar accepts Christ as
personal Saviour. Now, I want you to turn, facing the audience and
these ministers here. You at the altar, turn right around this a way
towards the audience. Now, raise your hands to the audience that you
accept Christ as personal Saviour.
Jesus said, "He that heareth My Words and believeth on Him that sent Me
has Everlasting Life." That's the Life I'm talking about. You just now
got It. "You will in no wise come into condemnation; but you've passed
from death unto Life. He that will confess Me before men, him will I
confess before My Father and the holy Angels." That's truth, isn't it?
E-66 Now, ministers and all the
Christians that welcome them into the Body of Christ as fellow citizens
of the Kingdom, raise your hands as a welcome to them. Blessed be the
Name of the Lord. Let us bow our heads now while I pray for these here.
Father, we're so happy today, [Blank.spot.on.tape--Ed.] that through the fruit of
the message, brought sinners to the altar and they accepted You as
their personal Saviour. Now, according to Your Word, their name is on
the Book of Life, and there is nothing can rub it out. "I will in no
wise cast him out. He has Everlasting Life, shall never come to the
judgment or condemnation; but is done passed from death unto Life."
E-67 And they confessed You with
their hands up toward You to these other citizens of the Kingdom in
this great fellowship of Christ, that they too have become this
afternoon pilgrims and strangers to the things of the world. They've
passed from death unto Life. Now, He said, "He that will confess Me
before men, him will I confess before My Father and the holy Angels."
So glad to see You work this miracle here before them just now, to see
that prayer card over that man there. O blessed and eternal God, You
waited for this hour, and this is the hour that he can rejoice. We pray
that if there be any more sick along this line, that You will take all
the diseases out of their bodies. You Who can save their soul, can
certainly heal their bodies. And they're thirsting for it. And I pray
that You'll grant it.
E-68 Bless this church together.
Take them into Thy loving arms and keep them until the day that we all
meet together. And as we set at that great table that evening for the
Lord's Supper, Thou hast said, "I will not no more eat the fruit of the
vine until I eat it, drink it anew with you in My Father's Kingdom."
And on that great day, when that great table is set, and all the
redeemed of all ages are setting across the table from each other,
we'll shake each other's hands. Oh, I want to see millions there, Lord,
that I've led to You, and hear them say, "Brother Branham, I'm so glad
that you come."
Then as we shed a little tear for joy, the King in His beauty will come
out, take His nail-scarred hand and wipe all tears from our eyes, say,
"Don't cry, children; it's all over now. Enter into the joys of the
Lord."
Send them into the harvest field here, Lord. And may they win others.
For we ask it in Christ's Name. Amen.