LE PUISSANT CONQUERANT
1 Merci. C'est un grand privilège d'être une fois de plus ici, sous cette grande tente pour prêcher encore au Nom du Seigneur.
Eh bien, juste avant de lire Sa Parole, parlons-Lui dans un mot de prière. Inclinons la tête.
Ô Dieu Eternel, qui a ramené le Seigneur Jésus d'entre les morts, nous Te prions de nous pardonner nos nombreuses offenses contre Toi, et que Ton Esprit descende parmi nous, ce soir, dans une grande effusion et que les pécheurs pleurent sur leur chemin du retour ce soir et que les - les malades soient guéris, et que de grands signes du Dieu vivant soient accomplis sous cette grande tente ce soir, ô Dieu. Accorde-le.
Celle-ci est Ta Parole ; comme nous nous apprêtons à La lire, personne ne peut L'interpréter si ce n'est le Saint-Esprit. Et nous prions qu'Il nous En donne le contexte. Accorde-le, Seigneur, nous Te prions au Nom de Jésus. Amen.
2 J'aime vraiment la Parole de Dieu. J'aime La lire. Il y a quelque chose de très émouvant à ce sujet, de savoir que nous lisons Quelque chose qui… Il est éternel. Et la Parole de Dieu est tout aussi éternelle que Lui-même. Tout homme… Personne ne vaut plus que Sa Parole. Si je ne peux pas accepter votre parole, alors nous n'avons donc pas de relations entre nous. Vous ne pouvez pas accepter ma parole, vous ne pourrez pas avoir confiance en moi. Et si nous pouvons accepter la Parole de Dieu, nous pouvons avoir confiance en ce qu'Il a dit comme étant la vérité. Et si nous ne pouvons pas L'accepter, alors il est temps que nous allions prier jusqu'à ce que Dieu nous révèle qu'Il est Sa Parole. " Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. "
3 Eh bien, ce soir, nous allons lire dans le Livre de l'Apocalypse au chapitre 6, verset 2 :
Je regardais, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait, un arc lui fut donné, une couronne lui fut donné, et il partit en vainqueur et pour vaincre.
J'aimerais, s'il faut qu'on le mentionne ainsi, prendre ceci comme titre : " Le Puissant Conquérant. "
4 Il y a quelque temps, j'ai eu le privilège de me trouver à Lisbonne, au Portugal. Et je me suis rendu à la vieille galère où autrefois on trouvait les esclaves et les prisonniers de guerre. Et il y avait là un homme - une image gravée sur du métal ; c'était le portrait d'un homme, d'un grand guerrier. C'était un héros ; en effet, c'est lui qui avait conquis cette grande ville. Et alors, juste après lui, il y avait un… C'était un Turc. Et après cela, il y avait [l'image d'] un autre homme qui avait donné sa vie près de ce mur, un autre héros, un conquérant, qui a donné sa vie en héros pendant qu'il renversait les murs de la ville et qu'il arrachait celle-ci des mains des Turcs pour que les Espagnols en prennent le contrôle.
Et le monde est rempli des héros, des conquérants et tout. Et ce soir, je pense à Constantin. Pendant que ce grand et puissant guerrier était en route vers Rome, il était un peu troublé concernant la traversée. Une nuit, pendant qu'il dormait, il a vu en songe une croix blanche se présenter devant lui. Et une voix lui parla, disant : " Tu vaincras par ceci. " Et il réveilla tous ses hommes au milieu de la nuit et les obligea de peindre une croix blanche sur leurs boucliers. Et par cela, eh bien, il a dû vaincre.
5 Et en vérité, s'il faut qu'il y ait une victoire, elle devra venir par la croix. Et c'est le seul moyen de vaincre, par la croix. Et nous savons que Constantin était un grand homme, mais considérons encore ce qui s'est passé il y a environ trois ans. Je venais de l'Allemagne où le Seigneur nous a donné une glorieuse série de réunions. Et nous avons fait escale à Bruxelles. Et là, nous n'étions pas loin de Waterloo. Et on nous a parlé des statues et d'autres choses ; ils avaient des reliques de la grande bataille qui avait eu lieu il y a des centaines et des centaines d'années à Waterloo, où le grand Napoléon fut vaincu.
Et nous savons tous que Napoléon était un grand homme ; or, au début, il était sur la bonne voie lorsqu'il était un jeune homme ; et à l'âge de trente-trois ans il avait conquis le monde. Après qu'il eut conquis tout le monde sur la terre, dans toutes les nations, il s'est assis et a pleuré parce qu'il n'y avait plus personne à conquérir. Et il est mort prématurément, alcoolique. Quand il a commencé sa carrière, il était un antialcoolique. Mais quand il est mort, il était alcoolique. Et il semait vraiment la terreur dans le monde.
6 Là à l'aéroport, je lisais un petit livre où il était dit que la nuit, lorsque les femmes allaient coucher leurs petits enfants, comme le font beaucoup de mères, elles leur disaient : " Si tu ne dors pas, le vieux croque-mitaine viendra t'attraper. " Eh bien, elles effrayaient plus leurs petits enfants en leur disant que - que Napoléon allait les attraper, parce qu'il était un grand meurtrier. Les yeux de ces petits amis s'allumaient et ils se glissaient très rapidement sous la couverture; en effet, ils pensaient que le puissant Napoléon les attraperait. Mais celui-ci a été vaincu ; en effet, il n'avait jamais respecté les règles du jeu, correctement.
Et rappelez-vous tout simplement ceci : c'est une bonne leçon pour l'église du Dieu vivant. Si nous ne jouons pas le jeu d'après les règles, nous serons disqualifiés à la fin. Vous devez respecter les règles du jeu pour gagner. Et si les règles du jeu en ce lieu-ci, c'est qu'un homme doit naître de nouveau pour entrer en communion avec Christ et Son église ; et nous pouvons être la plus grande dénomination sur la terre, mais si nous n'avons pas respecté les règles du jeu, nous serons disqualifiés à la fin. Nous devons vivre conformément aux règles de Dieu. Ce ne sont pas nos règles, ce sont Ses règles que nous devons respecter. Nous faisons la course d'après ces règles à Lui, et nous devons respecter ces règles.
7 Voyez donc, Napoléon, bien qu'il ait été un grand guerrier, un grand conquérant, il a conquis les gens par la peur, et cela n'est pas la règle du jeu. La règle du jeu c'est de conquérir par amour.
Il n'y a aucune force dans le monde entier qui soit aussi grande que l'amour. Et je suis presque sûr que nous, en tant que peuple [de Dieu], nous avons mis trop d'accent sur d'autres règles que (Ce n'est pas pour être rude, mais des fois…) … que nous avons établies nous-mêmes et nous mettons trop d'accent sur ces règles-là, seulement pour nous retrouver disqualifiés.
8 Que serait-il arrivé si Martin Luther avait suivi les règles du jeu, comme il faut ? Il n'y aurait jamais eu d'Eglise méthodiste.
Que serait-il arrivé si les méthodistes avaient suivi les règles du jeu comme il le fallait ? Il n'y aurait jamais eu d'Eglise pentecôtiste.
Mais si nous manquons de suivre les règles du jeu comme il faut, Dieu va nous disqualifier et Il suscitera de ces pierres des enfants à Abraham. Et Dieu veut que nous ayons un franc-jeu, et nous devons le faire. Ainsi donc peu importe combien nous nous avons l'impression de progresser, avant que nous ne retournions aux règles du jeu…
9 J'étais en train de parler avec des Indiens cet après-midi, des Indiens Hopi, qui sont venus de très loin là en Arizona pour assister aux réunions. Et certains jeunes gens étaient là hier soir à l'autel, ils ont donné leurs cœurs à Christ. Et un missionnaire les accompagnait, et j'ai dit … Il a dit : " Frère Branham, j'aimerais que vous demandiez à Dieu de faire grandir mon travail pour les Indiens. "
J'ai dit : " C'est ce que je sens aussi pour eux, monsieur. " Mais j'ai continué : " Si Dieu vous a donné un talent, tenez-vous en à ce talent-là. Et peu importe ce que vous essayez de faire, si ce talent n'opère pas, peu importe combien il est grand, s'il n'opère pas d'après les règles, vous serez disqualifiés de la course. "
10 Et la force la plus puissante que je connaisse, c'est l'amour. " Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien ; ou je serai comme un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Quand j'aurai la puissance pour transporter les montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. "
Ainsi, si nous jouons ce genre de jeu, comme nous appellerions cela… S'il faut que nous gagnions, nous devons retourner aux principes de la victoire. Pour tous ces grands signes et merveilles que vous avez vus, nous rendons la gloire à Dieu. Mais si ces choses ne sont pas bâties sur un amour chrétien et sacré ainsi que le respect envers Dieu et envers Son peuple, cela faillira. Cela doit faillir. Voyez ? En effet, cela n'a point de fondation. Et dans cette grande chose, je…
11 Il n'y a pas longtemps, je me tenais… J'étais au Westminster Abbey à Londres, en Angleterre, et j'ai vu le portrait du poète qui a écrit le Psaume de la vie, Longfellow ; et j'ai pensé à son poème :
Ne me dites pas en poésie mélancolique,
Que la vie n'est qu'un rêve dénué de sens ! (Mangez, buvez et réjouissez-vous.)
Et que l'âme qui sommeille est morte,
Et les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être.
La vie est réelle ! Et la vie est solennelle !
Et la tombe n'en est pas le but.
Tu es poussière et tu retourneras à la poussière,
Ne fut pas dit de l'âme.
La vie de tous les grands hommes nous rappelle
Que nous pouvons rendre notre vie sublime,
Et en nous séparant, laisser derrière nous,
Des empreintes de pas sur le sable du temps.
Des empreintes de pas que peut-être un autre frère naufragé et désespéré,
Naviguant sur l'océan sombre de la vie,
Puisse reprendre courage.
Soyons donc à l'œuvre
De tout cœur dans le combat ;
Ne soyons pas comme un troupeau muet qu'on conduit ;
Soyons des héros.
12 C'est ce que tout individu de l'église devrait prendre comme décision : faire de tout son mieux pour le Royaume de Dieu. Et comment servez-vous Dieu ? C'est lorsque vous vous servez les uns les autres ; lorsque vous prenez le petit bout de la corne, pour ainsi dire. Et les hommes qui ne soient jamais parvenus à quelque chose de très grand dans le monde, ce sont des hommes qui se sont abaissés, des hommes qui ne sont pas devenus de grands hommes ; ce sont des hommes qui se sont rendus petits afin d'accomplir un but.
Ce soir, alors que je parcours du regard cet auditoire d'hommes… Vous les hommes et les femmes, qui avez à peu près mon âge, je pense à un héros dont nous avions l'habitude de lire le récit dans nos livres, et nous l'avons très vite oublié, c'était Arnold Von Winkelried de la Suisse. Eh bien, là dans les montagnes de la Suisse, il vous suffit simplement de citer son nom aujourd'hui, l'expression sur les visages de gens changera, et les larmes couleront sur leurs joues.
13 Nous connaissons tous l'histoire du peuple finlandais, non pas les Finlandais, excusez-moi, mais des Suisses, ce n'était qu'un groupe d'Allemands qui sont montés dans les montagnes pour vivre en paix et éviter la guerre ; jusqu'à présent, ils ne sont pas belliqueux.
Mais un jour, lorsque leur petite économie fut attaquée par une armée, tous les Finlandais s'étaient rassemblés dans la vallée, au bas de la montagne. Ils étaient partis là pour défendre leurs familles ainsi que leurs enfants ; ainsi que tout ce qui leur était cher dans la vie, ils sont allés pour défendre cela. Et lorsqu'ils se sont retrouvés en petit groupe là dans le champ et qu'ils ont vu venir vers eux une grande armée en marche, comme un mur en briques, chaque homme était bien exercé, portant la lance, des boucliers, et des casques et ils avaient revêtu une grande armure, c'étaient des gens bien et parfaitement exercés de sorte qu'aucun homme ne sortait de la ligne ; on dirait qu'on s'engageait dans une partie interminable. Et les autres ont pris position ; et ils ont pris position là pour défendre leurs droits en tant qu'un groupe acculé contre le mur, tenant des faucilles, des pierres, et des bâtons en main pour se battre avec. Que pouvait faire cette petite armée contre une puissante attaque à laquelle ils étaient confrontés, alors que leurs ennemis venaient, chaque homme étant exercé à point ? Eh bien, ils étaient impuissants. Ils ne pouvaient rien faire.
14 Mais finalement, un jeune homme d'environ 33 ans s'est avancé et a dit : " Vous hommes de la Suisse, aujourd'hui, je vais donner ma vie pour la Suisse. "
Ils lui ont demandé : " Arnold Von Winkelried, que peux-tu faire contre une si grande armée qui s'approche ? "
Il a dit : " Juste de l'autre côté de la montagne, j'ai dit au revoir à ma femme ainsi qu'à mes trois enfants en les embrassant. Et il y a une petite maison blanche, ils se tiennent à la porte pour me voir retourner à la maison ; mais, a-t-il dit, je ne les reverrai plus cette - sur cette terre, car aujourd'hui je donne ma vie pour la Suisse, et c'est vrai. "
Ils lui ont demandé : " Que vas-tu faire monsieur Arnold Von Winkelried ? "
Il a répondu : " Suivez-moi tout simplement avec tout ce que vous avez pour combattre… Combattez avec tout ce qu'il y a en vous. "
Et les gens lui ont demandé : " Que vas-tu faire ? "
Et il a jeté par terre ce qu'il avait en main ; il a vu cette grande armée venir et il l'a parcourue du regard, jusqu'à ce qu'il a trouvé là où les lances tombaient comme une pluie. Et d'après l'histoire, il a levé les mains et il s'est avancé vers le plein milieu de l'endroit d'où venaient les lances, et s'est écrié : " Frayez la voie pour la liberté. " Et il s'est encore écrié : " Frayez la voie pour la liberté. " Et il a couru juste au milieu de ce - là où des centaines de lances l'ont atteint, et il a jeté ses mains en l'air et il en a attrapé un bon nombre qui lui ont transpercé la poitrine. Quelle démonstration d'héroïsme, cela a mis en déroute l'armée et ces petits Suisses qui n'avaient que des bâtons et des pierres, et des lames de faucilles, ont dérouté cette armée ; et l'ont chassée de leur territoire et depuis, ils n'ont plus connu des guerres.
15 Cette sorte d'héroïsme a rarement été égalée, ça n'a jamais été dépassé. Et la Suisse aujourd'hui se souvient d'Arnold Von Winkelried ; ils n'ont pas connu de guerre depuis des centaines et des centaines d'années. Ç'a été un grand acte d'héroïsme.
Mais, oh frère, sœur, cela n'était qu'une toute petite chose par rapport au jour où la race d'Adam a été acculée au pied du mur. On a eu des prophètes, on a eu des lois, on a tué des prophètes, et aboli les lois. Et la race d'Adam était acculée, impuissante et sans espoir devant l'ennemi qui approchait, le diable et toute son armée. Des êtres spirituels bien entraînés, aucun mortel ne pouvait leur être égalé. Et que pouvaient-ils faire alors qu'ils étaient impuissants ? Mais Quelqu'un est sorti du sein du Père dans la gloire et a dit : " Aujourd'hui, Moi, je descendrai, Je donnerai ma vie pour la race déchue d'Adam. "
16 Et lorsqu'Il était ici sur terre, Il a trouvé l'endroit le plus sombre où les lances avaient vaincu l'homme, c'était la mort. Et Il en saisi un poignet au Calvaire et Il s'est enfoncé plongé cela Lui-même au point qu'Il est mort, Il a laissé la commission à Son Eglise, au petit groupe de pêcheurs déguenillés, sans instruction, des illettrés. Il ne leur avait point laissé des bâtons et des pierres pour combattre avec, mais au jour de la Pentecôte, Il a mis entre les mains de l'Eglise la plus grande arme qu'Elle ait jamais eu. Et Il a dit : " Suivez-moi, et combattez avec tout ce qu'il y a en vous. "
Il a frayé la voie, Il était le puissant Conquérant. Il n'a pas vaincu pour Lui-même ni pour Sa propre gloire, mais Il a vaincu pour le bien de la race déchue d'Adam. Il n'y a jamais eu de conquérant comme Lui.
17 Napoléon fut vaincu comme un alcoolique invétéré à l'âge de 33 ans ; par contre à l'âge de 33 ans, Christ jouant le franc-jeu, avait vaincu la mort, le séjour des morts, la maladie et la tombe. Il n'y a jamais eu de conquérant comme Lui et il ne pourra jamais y en avoir.
Mesdames et messieurs, mes frères et sœurs, ce soir il est temps pour que l'église prenne ce que Christ nous a laissé. " A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. " Et prenez cette épée, le sacrifice de soi et retournez à la ligne de l'ancien Evangile une fois de plus, et sortez pour conquérir notre ennemi. Vainquez-le par l'amour, par la même chose, c'est à dire : " Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la Vie Eternelle. "
18 Lorsque Lui était sur terre, la race d'Adam craignait beaucoup. Et c'est vrai, les gens craignent beaucoup, mais ils ne le devraient pas. Comme Arnold Von Winkelried a terminé la guerre une fois pour toutes, et cela… Christ a vaincu une fois pour toutes au Calvaire.
Lorsqu'Il était ici sur terre, Il s'est avancé vers un - un homme malade, la maladie avait lié la race humaine et Il a dit : " Toi esprit du diable, je t'ordonne, sors de cet homme. " Il a vaincu le diable.
Si un homme gît mort dans la tombe, Jésus a vaincu la mort ou la maladie pour cet homme. Quand le maniaque est sorti pour Le tuer, le maniaque s'est rendu compte que c'était le Fils de Dieu ; il lui a dit : " Oh, si Tu nous chasses, permets que nous entrions dans ce troupeau de cochons. Car ils reconnaissaient l'autorité que Jésus avait. Il a vaincu le diable partout où Il l'a rencontré. Et Il n'a pas seulement vaincu en Lui-même mais Il a laissé la commission à l'église disant : " Tout ce que vous demanderez en Mon Nom, Je le ferai. "
19 Combattez avec ce que vous avez dans vos mains. S'il s'agit de chanter, chantez l'Evangile. Si vous ne pouvez rien faire d'autre que siffler, sifflez aussi fort que possible pour la gloire de Dieu. Si vous ne pouvez rien faire d'autre que de taper les mains, tapez-les. Vainquez avec tout ce que vous avez entre vos mains ; tapez les mains de telle façon que tous les voisins vous aimeront. Sifflez de telle manière que toutes les dénominations sauront que vous appartenez à Christ. Vainquez-les ; jouez le jeu avec fair-play. Jouez-le correctement.
Nous vivons dans un jour où cet Evangile social commence à prédominer, un jour où les - les églises s'unissent ensemble et forment une religion sociale, en se liant ensemble; c'est un jour terrible, ils essaient de retirer toute la divinité et toute la - la - la gloire de Christ, et ils essaient de faire de Lui un simple prophète. Si Christ n'était qu'un simple prophète, nous sommes tous perdus. Il était plus qu'un prophète, et aujourd'hui lorsque…
20 Il y a quelque temps, une femme m'a parlé, disant : " Monsieur Branham, il y a une chose que je n'aime pas dans vos prédications. "
Eh bien, j'ai dit : " Qu'est-ce, sœur ? "
Et elle a répondu : " Vous essayez de trop exalter Christ, de trop vous vanter de Lui. Vous essayez de faire de Lui plus que ce qu'Il est. "
J'ai dit : " Si je connaissais dix milles langues, je les aurais - pouvais les terminer, et je ne saurais pas expliquer ce qu'Il est en réalité. Il est digne de toute louange. "
Elle a dit : " Monsieur Branham, je vous ai entendu dire depuis l'estrade, que vous étiez un fondamentaliste. "
J'ai dit : " Si, d'après la Parole. "
Elle a dit : " Si je vous expliquais et vous prouvais par la Parole qu'Il n'était qu'un homme… Mais vous essayez de faire de Lui la Divinité. " J'ai dit : " Il était la Divinité. " J'ai dit : " Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. " J'ai dit : " S'Il n'était qu'un simple prophète, nous sommes tous perdus. "
Elle a dit : " Si je vous prouve par la Bible qu'Il n'était qu'un homme. Accepterez-vous cela ? "
J'ai dit : " Oui, madame, si la Bible le dit. "
Elle a dit : " Lorsqu'Il est allé à la tombe de Lazare, dans Saint Jean chapitre 11, la Bible déclare : 'Il a pleuré' et s'Il était Dieu, Il ne pouvait pas pleurer. Ainsi cela a fait qu'Il ne soit rien d'autre qu'un homme ordinaire, un homme de bien. "
21 J'ai dit : " Sœur, votre argument n'est pas bon. " J'ai dit : " Vous avez manqué de voir [cela.] Vous, vous avez vu l'homme, mais vous avez manqué de voir Dieu dans l'homme. " J'ai dit : " C'est la vérité. Lorsqu'Il est descendu à la tombe de Lazare, Il a pleuré comme un homme, mais lorsqu'Il a tiré ses petites épaules en arrière, et qu'Il a regardé un homme mort en face, un homme qui était mort et dont l'âme avait effectué un voyage depuis quatre jour, et Il a dit : 'Lazare, sors !' Cet homme mort s'est encore tenu sur ses pieds, ça c'était plus qu'un homme qui parlait là. Il est un puissant vainqueur. C'était Dieu qui parlait au travers de Son Fils.
Et Il était un homme, lorsqu'Il est descendu de la montagne, cette nuit-là, Il avait faim et Il n'avait rien à manger, Il a parcouru le figuier du regard pour trouver quelque chose à manger. Il était un homme lorsqu'Il avait faim, lorsqu'Il a pris cinq petits pains et deux petits poissons et en a nourri cinq mille, ça c'était plus qu'un homme. C'était Dieu parlant au travers de Son Fils, Jésus-Christ, la Divinité dans l'homme. "
22 Cela… En réalité, Il était un homme lorsqu'Il était à l'arrière de la petite barque, cette nuit-là lorsque dix mille démons de la mer ont juré de Le noyer. La petite barque était ballottée ça et là comme le bouchon d'une bouteille sur une mer en furie. Et le diable ayant vu cela, a dit : " Maintenant nous L'avons eu. " Mais lorsqu'Il s'est réveillé, et qu'Il a mis ses pieds sur le bastingage, Il a levé les yeux et Il a dit : " Silence, tais-toi " et les vagues et le vent Lui ont obéi, Il était plus qu'un homme lorsqu'Il a fait cela.
Il était un homme lorsqu'Il a imploré miséricorde à la croix. Il est mort comme un homme, mais le matin de Pâques, lorsque le sceau du gouvernement romain était brisé et que la tombe était vide, Il est ressuscité. Peut-être qu'Il est mort comme un homme, mais Il est ressuscité comme Dieu. Il était un homme-Dieu.
Il n'est pas étonnant que le poète ait dit :
Vivant Il m'a aimé ;
Mourant, Il m'a sauvé
Enseveli, Il a emporté mes péchés au loin.
Ressuscité, Il m'a justifié gratuitement pour toujours.
Un jour Il reviendra. Oh quel jour glorieux.
Il n'est pas étonnant que l'aveugle Fanny Crosby pouvait s'écrier :
Ne me passe pas, ô doux sauveur
Ecoute mon humble cri ;
Pendant que Tu appelles les autres,
Ne m'oublie pas.
Toi la fontaine de tout mon réconfort,
Plus que vie pour moi,
Qui d'autre ai-je sur terre ou là au ciel à part Toi ?
23 Il était plus qu'un homme ; Il était le puissant Conquérant de Dieu. Oh ! combien nous devrions L'aimer, combien nous devrions Le louer, combien nous devrions nous aimer les uns les autres, comme Il nous a aimé, qu'Il s'est livré Lui-même pour nous, afin que nous soyons plus que vainqueur, en Lui, qui a vaincu la maladie, la mort et l'enfer.
Nous Le voyons ici sur terre comme un Conquérant. Nous Le voyons se tenir là près de la tombe et conquérir la mort dans cet homme. Son âme avait effectué un voyage de quatre jours ; je ne sais pas où il était ; vous non plus. Mais où qu'Il était, Il a conquis la mort, et Il a ramené son âme. La corruption a reconnu Son maître. Amen. Et l'âme de cet homme qui était mort, est revenue et il a de nouveau vécu dans un corps mortel ; il s'est assis à table et il a mangé. Et jamais un homme n'avait pu faire cela auparavant. Il était le puissant conquérant de Dieu.
24 La maladie… Il n'avait jamais prêché un sermon funéraire. La mort ne pouvait pas rester dans Sa présence. Comment la mort et la vie pouvaient-elles demeurer ensemble ? C'est impossible. C'est la raison pour laquelle aujourd'hui, frère, lorsque l'église est née de nouveau de l'Esprit de Dieu, la mort et la vie ne peuvent pas se tenir ensemble. Il se passe quelque chose. Christ entre et conquiert nos passions ; Il conquiert nos désirs. Il conquiert tout ce qu'il y a d'impie [en nous]. Et comme Il vit, nous vivons aussi. Il conquière tout ce qui est impie. Il l'a déjà fait ; cela est à la portée de nos mains pour que nous le recevions.
Nous Le voyons dans Son ministère terrestre comme un Conquérant. Certainement, nous le voyons. Mais maintenant, observons-Le après Sa mort. Il a toujours continué à vaincre. Il n'avait point terminé cela à la tombe. La Bible dit : " Son âme est descendue au séjour des morts et Il a prêché aux esprits qui étaient en prison, et qui ne s'étaient pas repentis au temps de la patience, aux jours de Noé. "
25 Je peux Le voir alors que les cieux et la terre s'assombrissaient et que les rochers se détachaient des montagnes. Tous les cieux, la lune, les étoiles ont refusé de briller. Il a conquis cela. Et lorsqu'Il est descendu, qu'Il a continué à descendre, et qu'Il a frappé à la porte où étaient ces âmes perdues, et lorsque les portes se sont ouvertes, et que ces gens qui s'étaient moqués d'Hénoc et qui l'avaient raillé, et qui s'étaient moqués de Noé… Je peux L'entendre dire, je suis Celui dont Hénoc avait dit qu'Il viendrait avec de myriade de Ses saints. Pourquoi n'aviez-vous pas cru Hénoc ? Pourquoi n'aviez-vous pas cru Noé ? "
Tous ont dû savoir qu'Il avait vaincu. Lorsqu'Il a fermé la porte devant eux, le jour de la miséricorde était passé. Il est allé jusqu'aux régions les plus basses du puits de l'abîme et Il a frappé aux portes de l'enfer du diable, noires comme de la suie.
Et le diable s'est présenté à la porte, comme nous pouvons regarder pour voir, et là il a dit : " Eh bien, et Te voilà, après tout. Je pensais sûrement que je T'avais attrapé lorsque j'ai tué les prophètes. J'étais sûr de T'avoir eu lorsque j'ai fait décapiter Jean Baptiste en prison. Mais maintenant, après tout, Tu es arrivé ici. "
26 Je peux L'entendre quand Il a dit… Il s'est redressé et Il a dit : " Satan, Je suis le Fils du Dieu vivant, né virginalement. Mon Sang est encore frais sur la Croix. J'ai payé le prix. J'ai vaincu et Je suis descendu ici pour conquérir, te dépouiller de tout ce que tu revendiques avoir eu. " Il a tendu Sa main vers le côté du diable et Il lui a arraché brusquement les clefs de la mort et du séjour des morts, Il lui a donné un coup de poing et l'a projeté en arrière dans son lieu à coup de pied. Il a vaincu l'enfer. Lorsqu'Il est ressuscité, Il avait les clefs de la mort et du séjour des morts accrochées à Son côté.
De quoi l'Eglise a-t-Elle donc peur ? Amen. Il a vaincu Satan, Il a vaincu la maladie ; Il a vaincu la mort ; Il a vaincu le séjour des morts. Le voilà sur Son chemin de sortie. Rappelez-vous qu'il y avait d'autres fidèles qui sont sortis aussi. Et ils étaient dans un lieu appelé paradis. Ils ne pouvaient pas entrer dans la Présence de Dieu, parce qu'ils avaient adoré sous le sang répandu des brebis, des chèvres et ainsi de suite. Ce sang n'a point ôté le péché ; ça n'a fait que le couvrir.
Et il en est ainsi aujourd'hui, mon ami, vous ne pouvez pas couvrir vos péchés et entrer ; il faut que vous vous en débarrassiez. Et il n'y a qu'une seule chose qui le fera : ce n'est pas votre église ; ce n'est pas votre baptême d'eau ; c'est le Sang de Jésus-Christ, qui couvre et ôte le péché. L'unique moyen de vaincre qui existe, c'est [de passer] par le Sang du Seigneur Jésus.
27 Et disons qu'il est presque quatre heures le… le dimanche matin. Sara et Abraham se promènent dans le paradis. Et tout à coup, on frappe à la porte. [Frère Branham frappe. - N.D.T.] Et Job va à la porte et ouvre la porte pour voir qui est en train de frapper pour entrer en ce matin-là à cette heure du jour. Et il regarde, il lève sa main et il dit : " C'est Mon Rédempteur que j'ai vu là-bas lorsque l'éclair a brillé. Je sais qu'Il est vivant et qu'aux derniers jours, Il se tiendra sur la terre. C'est Lui. "
Abraham dit : " Qu'est-ce que tu dis, Job ? " Il regarde par-dessus son épaule et dit : " Viens ici, Sara, regarde là. Regarde Celui qui est à la porte, ce matin. "
" Eh bien, dit Sara, c'est la Personne qui avait le dos tourné vers moi, et qui a su que j'avais ri dans la tente. C'est ça. C'est Lui. "
28 Voici venir Daniel en courant, il regarde par-dessus l'épaule de Sara, il dit : " C'est le Rocher que j'avais vu se détacher de la montagne sans le secours d'aucune main. "
Juste à ce moment-là, Ezéchiel vint en courant, il dit : " C'est la roue dans la roue que j'ai vu tourner très haut là dans l'air. "
Voilà le Puissant Conquérant. Oh ! la la ! pendant que nous entendons ces gens là, Il dit alors : " Venez, Mes enfants, vous étiez fidèles en peu de chose. Venez, nous sortons ce matin. Vous avez été ici pendant très longtemps. Nous allons monter plus haut. " Ô Dieu ! laisse que cela soit le désir de l'Eglise. Montons plus haut. Quittons l'Egypte.
29 Abraham a dit : " Père, pouvons-nous faire une visite éclair pendant que nous passons ? J'aimerais jeter un coup d'œil à ce vieil endroit. "
" Certainement, Je serais en train de parler à Mes disciples pendant quarante jours. Faites votre visite pendant quelque temps. "
Vous savez, l'Ecriture dit que plusieurs saints étaient ressuscité ; après Sa résurrection, ils sont entrés dans la ville ayant parut à plusieurs. Abraham et Sarah se promenaient dans la ville : " N'était-ce pas merveilleux ? "
Il dit : " Sarah, regarde cette vielle place. " Oh ! la la ! Je me sens très religieux maintenant même. Je me sens vraiment religieux.
" Regarde là-bas. Voilà la cité de David ; voilà tous ces endroits magnifiques. Il y a là des autels que j'ai bâtis. Bénis soit le Nom du Seigneur. "
30 Quarante jours après, Il était là debout, entrain de donner Sa dernière commission, disant : " Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle, " non pas construire des églises, non pas faire des organisations, mais prêcher l'Evangile ; nous, nous avons fait autre chose. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon Nom, ils chasseront les démons… " et ainsi de suite, pendant qu'Il continue.
Pendant qu'Il parlait la pesanteur a été vaincue. Une lumière commence à se former sous Ses pieds, pendant que des centaines de frères observaient. Et Il a commencé à monter de plus en plus, Lui et les saints de l'Ancien Testament, et ils sont entrés dans la gloire. Ils ont continué leur voyage jusqu'au-delà des étoiles, au-delà de la lune, au-delà de toutes les étoiles. Et cette glorieuse cité s'est offerte à leur vu. Oh, qu'est-ce que cela a dû être, Jésus en avant, en tant que Puissant Conquérant, marchant.
Et soudain, les saints de l'Ancien Testament ont vu cette magnifique et immense cité et ils se sont écriés avec une grande clameur qui a ébranlé les cieux. "Elevez-vous, portes éternelles ! Elevez vos linteaux, que le Roi de gloire fasse Son entrée. "
31 Vous savez, les gens ont dit, lorsque Hitler a vaincu la France, qu'il s'est tenu près de l'Arche de triomphe, pendant que les soldats allemands marchaient en file interminable sur des kilomètres et que leurs avions avaient obscurci les cieux. Ils étaient tous là pour célébrer la grande entrée d'Hitler en France. Et on a amené Staline en Allemagne ; mais ô frère, lorsque l'église a amené Jésus en ce jour-là : " Elevez-vous, portes éternelles, élevez vos linteaux, et que le Roi gloire fasse Son entrée. "
Et l'Ange a demandé : " Qui est ce Roi de gloire ? "
Et les saints de l'Ancien Testament se sont écriés : " l'Eternel des armées, puissant dans la bataille, le grand Conquérant. Il a emmené des captifs, et Il a fait des dons aux hommes. " La Bible dit que c'est ce qu'Il a fait.
32 Et vous parlez d'un bon accueil au retour à la Maison ? Et pendant que les anges se tenaient au-dessus de ces grandes portes de perle, et que celles-ci s'étaient brusquement ouvertes, Jésus est passé là dans les rues de gloire avec les saints de l'Ancien Testament derrière lui, chantant : " Que tous acclament la puissance du Nom de Jésus. " Et Il s'est présenté devant le trône du Père, et a dit : " Père, les voici. Ils ont été fidèles en peu de chose. "
Le Père a dit : " Monte ici, Mon Fils, et assieds-Toi à Ma droite, jusqu'à ce que Je fasse de tous Tes ennemis, Ton marche-pied. " Et Il se tient là ce soir.
Voici le puissant Conquérant.
Regardez-le en pleine vue.
Car Il est le puissant Conquérant,
Depuis qu'Il a déchiré le voile en deux.
33 Il n'y a jamais eu une personne qui a vaincu comme notre Seigneur Jésus-Christ. Ce dont ce monde a besoin ce soir, c'est d'une réalité. Ce dont ce monde a besoin ce soir, c'est de quelque chose qui est significatif. Ce que le monde attend de voir en vous les chrétiens, c'est quelque chose d'authentique. Les gens en ont marre de vous voir jouer à la religion. Ils en ont marre, ils en ont assez d'entendre dire : " Je suis presbytérien. Je suis méthodiste. Je suis catholique. Je suis pentecôtiste. Je suis Nazaréen. " Ce n'est pas ce dont le monde a faim. Ils ont faim du véritable Pain de Vie.
Jésus a dit : " Vous êtes le sel de la terre, mais si la terre a perdu de sa saveur, ou plutôt si le sel a perdu de sa saveur, il ne sert plus qu'à être jeté dehors."
Le sel, c'est la saveur, s'il garde le contact. Soyez simplement salé ; le monde aura soif. Que Dieu nous donne des hommes et des femmes qui sont de véritables hommes et des femmes qui prennent position courageusement. Vous êtes le maillon le plus faible de votre chaîne, et c'est l'endroit le plus solide [de la chaîne]. Peu importe combien les autres choses sont solides, ce seul endroit montre où la chaîne est faible. C'est là que vous avez besoin d'être constamment couvert.
34 Il n'y a pas longtemps… Comme vous le savez tous, je suis un chasseur. Ce n'est pas pour massacrer les gibiers, je m'en vais tout simplement vivre là où - là au dehors pour voir Dieu, je sors là dans la nature. Des fois, j'en ai marre de sentir l'odeur de l'essence et de la cigarette, au point que ça vous donne envie de vomir ; j'aime aller très loin là dans Sa cathédrale, quelque part au sommet de la montagne, là pour être seul, non pas pour entendre les bruits des moteurs des avions et tout, mais pour entendre les murmures éternels de la voix de Dieu à travers les vents pendant qu'ils soufflent à travers les sapins. C'est ça Dieu pour moi. Oh ! il y a là quelque chose de réel.
35 Je chassais habituellement dans les forêts du Nord, avec un ami à moi, Burt Caul. Je l'ai croisé il y a quelques jours et je lui ai serré la main et nous avons dîné ensemble, pendant que j'étais en Nouvelle-Angleterre, dans ces contrées du Nord, au cours d'un - d'un réveil de guérison. Et un jour…
Je montais là pour chasser, chaque automne ; et un jour pendant qu'on y montait, je parlais à Burt. Et il était l'un des meilleurs chasseurs que je n'aie jamais vus. Je… On n'avait pas besoin de s'en faire à son sujet ; on savait où il était. On n'avait pas à le chercher ; il connaissait où il était dans les bois. C'était un bon chasseur, mais c'était la personne la plus méchante que j'aie jamais connue. Il était aussi cruel que possible. Il aimait tirer sur les faons, juste pour me faire mal.
36 Eh bien, ce n'est pas mal de tirer sur un faon, vous les jeunes gens d'ici au Texas, vous les chasseurs. Si la loi vous autorise à abattre un faon, c'est en ordre. L'âge du cerf importe peu. Abraham a tué un veau, et Dieu en a mangé. C'est vrai. Ainsi il n'y a pas de mal à les tuer. C'est tout à fait correct. Mais si c'est tout simplement pour être un assassin, là, c'est différent.
Cela vous dépasse-t-il ? Dieu a effectivement mangé. Il a mangé du veau, il a bu du lait de vache, et a mangé des gâteaux de maïs. C'est tout à fait vrai. Il a pris du beurre extrait du lait, certainement. Et Dieu a effectivement mangé, puis Il a disparu juste devant Abraham.
Vous direz : " C'était un Ange. " Abraham a dit que c'était Dieu, Elohim, c'est exact. C'était Dieu. Ô, je suis si heureux qu'Il tienne la chose dans Sa main. Que Tu es grand !
37 Quelqu'un m'a demandé: " Frère Branham, croyez-vous que c'était Dieu ?"
Je lui ai répondu : " Certainement, c'était Dieu. " Cela… Notre grand Créateur ? Tout simplement Il… Nous sommes tous formés de seize éléments. Il a tout simplement étendu la main et a pris du pétrole, de la lumière cosmique, et - et des atomes, et [Frère Branham souffle. - N.D.E.] Il a créé un petit corps en soufflant, et Il est entré dedans, et Il a mis Ses anges dans ce [même type de] corps, et Il s'est rendu chez Abraham. Certainement. Il a mangé de cette viande, Il a eu faim, puis Il a disparu de leurs yeux. Ce même Dieu sait où je serai enterré. Il sait où vous serez enterré.
38 Il n'y a pas longtemps, j'étais en train de peigner ces deux ou trois cheveux qui me restent. Ma femme qui se tenait là derrière, a dit : " Billy, tu es tout à fait chauve. "
J'ai dit : " Mais, je n'ai perdu aucun de mes cheveux. "
Elle a demandé : " Où sont-ils ? Dis-moi. "
Je lui ai répliqué : " Où étaient-ils avant que je les aie ? Ils sont là-bas en train de m'attendre ; un jour, je les rejoindrai. " Ils étaient là. Tous les cheveux de votre tête sont comptés, et aucun d'eux ne peut être perdu. Ces mains qui étaient les mains d'un petit garçon, ces épaules qui sont en train de s'affaisser sous la prédication de l'Evangile, un jour, elles reviendront à l'image faite à Son image ; je me tiendrai là à Sa ressemblance, lavé dans le sang, racheté par Sa grâce, je me tiendrai là (oui, bien sûr.), et je n'ai pas peur de la mort. Le voilà qui vient.
39 Et un jour, je me suis rendu chez Burt, et il s'était fabriqué un petit sifflet. Et avec ce sifflet il produisait le son d'un petit faon en train de crier. Je lui ai dit : " Burt, tu ne vas pas utiliser cela ? "
Il a dit : " Oh, Billy, ressaisis-toi. Tu n'es qu'un prédicateur peureux. C'est ainsi que vous êtes tous. "
Il a dit : " Tu es un bon chasseur, mais tu es très peureux. "
J'ai dit : " Burt, je suis un chasseur, mais pas un assassin. Je n'aimerais pas te voir faire cela. "
J'ai dit : " N'utilise pas ça, Burt. "
Il a dit : " Oh, allez ! " Nous avons commencé à faire la chasse ce matin-là, et il y avait environ six pouces de neige, un bon temps pour traquer, comme le sait tout chasseur. Et nous avons chassé… Pour cette saison, j'étais un peu en retard, avant que je n'aille là. J'étais quelque temps dans les réunions, et nous avions chassé toute la matinée et nous n'avions rien attrapé, parce que ces cerfs à la queue blanche qui sont là, savent vraiment se cacher. Et ils s'éloignent surtout pendant la journée.
40 Et c'était vers midi, eh bien, Burt s'est assis dans une petite clairière d'environ cette grandeur - qui avait la grandeur de la moitié de cette tente, et il s'est assis là. Je me suis dit qu'il allait prendre son pot de café, ou son… On ne prenait pas de café, c'était du chocolat chaud. Et je me suis dit qu'il allait prendre son - son - son pot de chocolat et que nous prendrions des sandwichs, qu'ensuite nous nous séparerions pour retourner à la chasse ; en effet, nous n'avions même pas vu une seule trace toute la matinée. Les cerfs avaient peur. Ils sont restés sous des tas de broussailles pendant la journée, et dans la forêt, on ne pouvait donc pas les trouver.
41 Et je l'ai vu pendant qu'Il était assis là, il a introduit la main dans sa poche, et moi j'étais debout là. Et il a sorti ce petit sifflet.
Je me suis dit : " Tu ne feras certainement pas cela. " Et il a levé ses yeux vers moi, ces yeux semblables à ceux d'un lézard, et il a dit… Il a ri et il a commencé à siffler. J'ai dit : " Ne fais pas cela, Burt. "
Mais quand il a sifflé, juste de l'autre côté, à environ 20 yards de là où j'étais, une grosse biche s'est dressée là. Eh bien, une biche c'est la femelle d'un cerf. Eh bien, elle était si proche que je pouvais voir ses grands yeux bruns, et les veines de son visage ; un bel animal, ses oreilles étaient dressées. Qu'était-ce ? Un petit était en train de crier.
Et j'ai baissé les yeux vers Burt et lui a levé les siens vers moi une fois de plus et je me suis dit : " Burt, tu ne vas pas faire cela. Certainement pas. "
42 Et il a encore sifflé tout bonnement. Et d'habitude, c'est très inhabituel pour un cerf de se tenir là à cette heure de la journée. Et cette biche s'est avancée dans cette clairière. Oh ! ces bêtes ne le font jamais. Mais cette mère est sortie là de telle sorte qu'on… elle pouvait être vue.
Et j'ai entendu cette carabine quand il en a tiré en arrière le - le chien, cette carabine de calibre .30-06, qui contenait 180 balles comme des graines de champignons. Et il était un tireur d'élite. Et comme il braquait cette carabine vers le bas, je me suis dit : " Oh Dieu, il ne va certainement pas faire cela. Cette mère loyale, elle ne jouait pas à la religion ; il y avait quelque chose de réel en elle. C'est une mère. Un petit était en détresse. En faisant cela, elle n'était pas en train de feindre. Il y avait en elle quelque chose de réel, d'authentique. C'était une mère. En faisant cela, elle n'était pas en train de feindre. Il y a une chose qui la pousse à faire cela. C'est parce que c'était une mère. "
43 Elle s'est avancée et a fait quelques pas de plus. Je me suis dit : " Oh Burt, vas-tu lui faire sauter le cœur comme cela ? " Et je savais que s'il tirait avec cette carabine, il allait directement lui faire sauter le cœur de part en part. Eh bien, il allait la renverser comme il était tout près d'elle. Je me suis dit : " Cette précieuse mère est à la recherche de son petit. "
Et la biche a regardé tout autour et a vu le chasseur. Elle a tremblé, mais non, elle n'a pas fui. Elle était une mère. Elle s'est tenue là. Le petit était en détresse. Ô, combien c'était réel.
J'ai détourné la tête ; je ne pouvais tout simplement plus regarder la scène. Je me suis dit : "Ô Dieu, je ne peux pas supporter de le voir faire cela : tuer cette pauvre précieuse mère, qui était là avec ce - avec quelque chose en elle qui la poussait, en tant que mère. " Puis j'ai attendu pour entendre ce fusil détonner. Je lui ai tourné le dos. Je me suis dit : " Ô Dieu, ne le laisse pas faire cela. J'ai attendu une minute ; je n'ai pas entendu de coup de feu. Je me suis retourné, et le fusil faisait comme ceci. Il n'arrivait pas à tirer.
Il a regardé tout autour et des grosses larmes ont commencé à couler sur ses joues. Il a jeté le fusil par terre et m'a saisi par la jambe du pantalon ; il a dit : " Billy, j'en ai assez. Conduis-moi à ce Jésus dont tu parles. Fais-moi connaître ce Christ qui apporte l'amour. "
44 Qu'était-ce ? Il a vu quelque chose de réel. Il a vu quelque chose qui n'était pas un simulacre. Il a vu quelque chose qui n'était pas de l'hypocrisie. Il a vu quelque chose d'authentique. Et là sur ce banc de neige, j'ai conduit ce chasseur au cœur cruel au Seigneur Jésus-Christ, et il est devenu un chrétien humble et doux. Pourquoi ? Tout ce qu'on lui avait prêché n'avait pas fait l'affaire. La chose était qu'il a vu quelque chose de réel.
Oh ! église du Dieu vivant, le monde attend quelque chose de réel ce soir. Aimeriez-vous avoir assez de Christ dans votre cœur afin que vous puissiez vous tenir en face de la mort ? Même vous qui êtes malades, ceux qui sont malades, pouvez-vous simplement Le prendre au mot, vivre ou mourir, vous tenir ici sur Sa Parole ? Vous qui avez ces divergences et tous ces petits problèmes, les barrières dénominationnelles, n'aimeriez-vous pas avoir quelque chose à démontrer, comme quoi lorsque vous marcherez dans la rue, les hommes et les femmes diront : " Si jamais il y a une femme ou un homme pieux, en voilà un qui passe là-bas. " Quelque chose de réel, une vie qui se confirme.
45 Inclinons la tête juste un moment pendant que nous pensons à ceci. Qu'est-ce ? L'amour a vaincu ce chasseur. Et l'amour de Dieu conquiert. Ce soir, aimeriez-vous dans ce bâtiment, et je sais que vous l'aimez… vous tous qui êtes ici, qui aimeriez avoir Christ de façon vraiment réelle dans votre cœur, juste Christ, qu'Il soit tout aussi réel pour vous que l'a été l'amour de cette mère pour son petit. Aimeriez-vous lever la main, en silence, pendant que nous attendons ? Peu importe depuis combien de temps vous êtes chrétien, j'aimerais tout simplement vous poser une question. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. C'est très bien. Des centaines de mains, partout.
" Seigneur, crée moi… que je me lève, ô Seigneur, comme un homme ou une femme, que je me lève étant un saint. Que je me lève de mon siège pour être quelque chose de réel. Et, ô Dieu, laisse-moi manifester tellement Ton amour dans mon cœur que les pécheurs aux cœurs cruels pourront suivre, me considérer comme un modèle, et me suivre au Calvaire.
46 Y a-t-il d'autres personnes, pendant que nous attendons, pendant un instant ? Levez la main. Je sais - qui n'ont pas levé la main il y a quelques temps. Que Dieu vous bénisse, sœur. Que Dieu vous bénisse, jeune dame. Que Dieu vous bénisse, chérie. C'est bien.
Là au fond, derrière. Que le Seigneur vous bénisse. Là dehors maintenant, levez la main, et dites : " Oh ! Dieu… " Ecoutez mon ami, vous direz : " Qu'est-ce que ça change, Frère Branham ? " Oh ! mon ami, ne soyez plus froid et raide. Sachons où nous nous tenons. Levons la main, et disons : " Oh Dieu, soit miséricordieux envers moi, un pécheur, je… " Que Dieu vous bénisse, là par ici dans cette allée. Je ne vous ai pas vu il y a quelque temps. Que le Seigneur vous bénisse là au fond par ici. Soyez très sincère.
47 Vous direz : " Oh Frère Branham, j'ai parlé en langues, j'ai poussé des cris. " C'est bien. Je n'ai rien contre cela ; ce sont les œuvres de Dieu. Mais écoutez mon ami, si vous n'avez pas l'amour pour accompagner cela, personne ne va vous croire, personne ne va vous croire. C'est merveilleux. Je crois dans cela, mais si vous avez l'amour même sans cela, les gens vous croiront plus vite. C'est vrai. Si vous avez le véritable amour de Dieu, ces choses se produiront d'elles-mêmes, mais premièrement ayez Dieu. Ayez Dieu, ayez la chose réelle. Ayez l'arbre, et celui-ci portera ses propres fruits.
Y a-t-il quelqu'un d'autre qui aimerait lever la main (ceux qui ne l'ont pas fait il y a quelque temps) et dire : " Oh Dieu, soit miséricordieux envers moi. " Ne pensez-vous pas qu'Il se tient là en train de vous regarder ? Que Dieu vous bénisse jeune dame ; c'est bien. La petite dame par ici, peut-être… Que Dieu vous bénisse, la dame qui est assise par ici. Ça pourrait être la dernière occasion que vous n'ayez jamais eue. Que cette petite fille noire là au fond soit bénie, c'est un petit garçon, béni soit son petit cœur.
Vous direz : " Qu'est-ce que cet enfant en sait ? " Jésus a dit : " Laissez les petits enfants venir à Moi, ne les en empêchez pas, car le Royaume est pour ceux qui leur ressemblent. "
48 Que Dieu vous bénisse, sœur, vous qui avez les mains levées là-bas. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. C'est bien. Je prie que Dieu puisse faire de toi un petit prédicateur, chéri, un autre petit garçon. Vraiment en silence, maintenant. Pensez-y. Qu'en serait-il si ceci était votre dernière nuit ? Vous n'auriez aucune autre chance après ceci. Lorsque vous quittez cette vie, c'est fini. Il se peut que vous ayez gaspillé beaucoup d'années. Mais qu'en est-il de maintenant ? Commençons ce soir. Que Dieu vous bénisse, madame. Juste attendre un tout petit peu pourrait signifier beaucoup de choses pour vous. Vous êtes passé de la mort à la Vie. Levez la main vers Dieu, et soyez sérieux à ce sujet, et voyez si Dieu ne créera pas quelque chose là à l'intérieur, à l'intérieur de vous. Il le fera certainement. Que Dieu vous bénisse, sœur, la jeune dame là, c'est juste une adolescente. Juste dans cet âge ridicule de " rock'n'roll ", de boogie-woogie, de voir une jeune fille lever la main pour servir Christ, que Dieu vous bénisse, jeune dame. Vous ne pourriez pas faire cela de vous-même. Christ est ici. " Personne ne peut venir à Moi si Mon Père ne l'attire premièrement. Et tous ceux qui viendront à Moi, Je leur donnerai la Vie Eternelle, Je les ressusciterai au dernier jour. " Y a-t-il une autre main ? Que Dieu bénisse cette jeune femme ; sa petite amie est assise là près d'elle.
49 Vous direz : " Cela représente-t-il quelque chose ? " Cela dépend des intentions que vous aviez lorsque vous avez levé la main. Je sais qu'on a des petits crédos, et des petites choses qu'on fait, ceci cela, mais voici ce qu'a dit Jésus : " Il (pronom personnel)… Celui qui écoute Mes Paroles, et croit en Celui qui M'a envoyé, a (temps présent) la Vie éternelle. Il s'agit de la Vie Zoé, la propre Vie de Dieu.), il ne viendra jamais en jugement, mais il est (au temps passé) passé de la mort à la Vie. " C'est ce qu'Il a dit. "
Si vous voulez vite aller à l'autel, si vous voulez vous agenouiller à votre siège, si vous voulez lever la main, ou si vous voulez vous abandonner, cela importe peu. Ce qui compte ce sont les intentions que vous aviez lorsque vous êtes allé à l'autel, lorsque vous vous êtes agenouillé à votre siège, ou lorsque vous avez levé la main. Ce qui compte ce sont vos intentions, ce que vous pensiez de Dieu.
50 Y a-t-il d'autres personnes, juste avant que nous prions ? Tous ceux qui ont besoin de Dieu, ou de quelque chose, levez la main maintenant même. " Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi, j'ai besoin de Toi. " Que Dieu vous bénisse. Que Dieu soit miséricordieux. Pensez-y maintenant ; ceci pourrait être votre dernière heure.
Dieu voulant, demain soir, ou le soir suivant, j'aimerais prêcher sur l'Ecriture sur la muraille, le Spoutnik dans le ciel. Rapprochant Dieu de la fin de l'âge.
Qui a été répandu pour moi,
Et Tu m'invites à venir à Toi.
Et si ceci était le dernier moment qui vous sépare de la grâce pour passer au jugement ?
Je viens…
Voudriez-vous lever la main ? Dites : " Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. " Que Dieu te bénisse, toi jeune homme, qui pleure là au fond avec la main baissée. Beaucoup de prières d'une vieille mère sont sans doute montées vers le Ciel pour toi. Dieu vous a entendu. Il vous a vu. Il se tient là près de vous. Il est celui qui vous a dit de lever la main.
51 Quelqu'un d'autre, juste avant que nous n'offrions la prière ? Sincère… Que Dieu vous bénisse, jeune homme. J'ai remarqué, juste le long de la rangée, une jeune dame qui a levé la main. Eh bien, trois jeunes gens, assis dans la rangée, il y en a un autre qui est resté dans cette rangée, qui n'a pas levé la main pour accepter Christ à l'instant même. Fais de moi ô Dieu quelque chose de réel. "
Peut-être que vous êtes membre d'une église, ô mon ami, qui - qui… c'est bien d'être membre d'une église, mais oh ! la la ! si vous n'êtes pas né de nouveau, vous êtes perdu. Voyez ? Pensez-y. Jésus a vaincu ; Il vous donnera quelque chose dans votre main pour combattre dans cette bataille. Quelqu'un d'autre maintenant, avant que nous puissions prier. Soyez certain que vous avez pris la bonne décision. Si vous avez levé la main, vous savez que vous avez pris la bonne décision. Si vous ne l'avez pas fait… Que Dieu vous bénisse la petite dame par ici. Que Dieu vous bénisse chérie. Très bien.
Très loin là, au fond, oui, une petite adolescente. Que Dieu Se montre merveilleux pour vous, sœur bien-aimée. Inclinons la tête très respectueusement maintenant. Que tout le monde soit en prière.
Je vais demander à frère Cerullo, s'il veut bien venir ici conduire cette prière pour moi. Ma voix devient rauque. Gardez la tête inclinée, chacun de vous. Priez maintenant ; que Dieu soit avec vous.E-1 Thank you. Such a privilege
to be here, tonight, again under this great tent to minister again in
the Name of our Lord.
Now, just before we read His Word, let us speak to Him in a word of
prayer. Shall we bow our head:
Eternal God, Who brought again the Lord Jesus from the dead, we pray
that You will forgive us of our many trespasses against You, and that
Your Spirit will come to us tonight, in the great outpouring, and may
the sinners weep their way through tonight and the--the sick be healed,
and the great signs of the Living God be done under this tent tonight,
God. Grant it.
This is Thy Word, as we are fixing to read It, and no one can interpret
it but the Holy Spirit. And we pray that He will give us the context of
the Word. Grant it, Lord, through Jesus' Name, we pray. Amen.
E-2 I just love the Word of God. I like to read It. There's something about it, that's so thrilling just to know that we're reading something that--He is eternal. And God's Word is just as eternal as He is. Any man--no man's any better than his word. If I couldn't take your word, then we have no dealings then. You couldn't take my word, you couldn't trust me. And if we can take God's Word, we can trust what He said to be true. And if we can't take It, then it's time for us to go and pray until God reveals it to us, that He is Word. "In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God."
E-3 Now, we're going to read,
tonight, from the Book of Revelations, and the 6th chapter and the 2nd
verse:
And I saw, and
behold a white horse: and he that set thereon was given a bow; and a
crown was given unto him: and he went forth conquering, and to conquer.
I would like to, if it should be mentioned this way, to take this under
consideration as to be called, "The Mighty Conqueror."
E-4 Sometime ago, I had the
privilege of standing in Lisbon, Portuguese, and I went up to the old
galley where they used to have slaves and prisoners of war. And there
was a man... A picture had been engraved on some metal, and it was the
man, some great warrior. He was a hero, because he had taken this great
city. And then, just beyond him was a... He was a Turk. And just beyond
that was another man who gave his life at this wall, another hero,
conqueror, who he gave his life as a hero as he smashed the walls and
taken it away from the Turks, and the Spanish taken it over.
And the world has been full of heroes, and conquerors, and so forth.
And I'm thinking, tonight, of Constantine. As the great mighty warrior
was on his road to Rome, being just a little troubled about going over.
One night, when he was in his sleep, he dreamed a dream, that he saw a
white cross come before him. And a voice spoke to him and said, "By
this, ye shall conquer." And he woke all of his men up in the middle of
the night, and had them to paint a white cross on their shield. And by
that, well, they was to conquer.
E-5 And truly, if there is any
conquering to be done, it'll have to come through the cross. That's the
only way there is to conquer, is through the cross.
And we know that Constantine was a great man, but then we're thinking
again of about three years ago. I was on my way from Germany, where the
Lord had give us a great meeting. And we stopped over at Brussels. And
we wasn't too far out there, to Waterloo. And they was telling us about
some statues and so forth, they had as relics of the great battle at
Waterloo, many, many hundreds of years ago, where the great Napoleon
was defeated.
And Napoleon, we all know as being a great man, but he started out on a
good path when he was a young man; at the age of thirty-three he had
conquered the world. After he whipped everybody in the world in all the
nations, he set down and wept, because that there was no one else to
whip. And he died at a early age, a alcoholic. When he started off, he
was a prohibitionest. But when he died, he was an alcoholic. And he was
so feared by the world.
E-6 I was reading a little
book, there in the airport, that said, that the women at night, when
they went to put the little babies in the bed, as many mother says, "If
you don't go to sleep, the old booger man's going to come and get you."
Why, they'd frighten their babies more by saying that--that Napoleon
was going to get them, because he was such a murderer. The little
fellows would bright their little eyes and slip under the cover real
quick, because they thought that mighty Napoleon would get them. But he
was defeated, because he never played the rules of the game right.
And just remember this; that's a good lesson for the church of the
living God. If we don't play the game according to the rules, we'll be
disqualified at the end. You have to keep the rules of the game to win.
And if the rules of the game in this place, is a man must be borned
again to enter into the fellowship of Christ and His church, and we
might be the greatest denomination on earth, but if we haven't played
the rules of the game, we'll be disqualified at the end. We've got to
come straight with God's rules. It isn't our rules; it's His rules,
that we've got to abide by. We're running the race according to His
rules, and we have to abide by them.
E-7 So you see, Napoleon, after
though being a great warrior, and a great conqueror, he conquered
people under fear, and that's not the rule of the game. The rule of the
game is conquer by love.
There is no other force in all the world as great as love. And I'm
almost sure that we, as people, have put too much emphasis upon other
rules that (don't mean to be rude, but sometimes), that we've made
ourselves, and put so much stress on those rules, only to find ourself
disqualified.
E-8 What if Martin Luther
would've played the rules of the game, right? There'd have never been a
Methodist Church.
What if Methodist had have played the rules of the game right? There'd
never been a Pentecostal church.
But if we fail to play the rules of the game right, God will disqualify
us and raise up out of these stones, children to Abraham. And God wants
the game played right, and we must do it. So it doesn't make any
difference how much we feel like that we're progressing on, until we
get back to the rule of the game...
E-9 I was speaking with some
Indians this afternoon, Hopi Indians, who came all the way from over in
Arizona to be in the meeting. And some of the young men was down here
last night at the altar, giving their hearts to Christ. And a
missionary had come along with them, and I said... He said, "Brother
Branham, I would love for you to ask God, if He would just increase my
work for the Indian."
I said, "I feel for them too, sir." But I said, "If God has given you a
talent, stay with that talent. And no matter what you try to do, if
that talent isn't operated, no matter how great it is, if it isn't
operate according to the rules, you'll be disqualified in the race."
E-10 And the strongest force,
that I know of, is love. "Though I speak with tongues of men and
Angels, and have not love, I am nothing, or become as a sounding brass
and a tinkling symbol. Though I have power to move mountains, and have
not love, I am nothing."
So if we're going to play this game, as we would call it... If we're
going to win, we've got to get back to the winning principle. All these
great signs and wonders, that we have seen, to God we give praise. But
if those things isn't built upon godly Christian love and respect for
God and His people, it'll fail. It's just got to fail. See? Because it
has no foundation. And in this great thing, I...
E-11 Standing sometime ago, I
was in the Westminster Abbey at London, England, and I seen the form of
the poet that wrote the Psalm of Life, Longfellow, and I thought of his
poem,
Tell
me not in mournful numbers,
Life
is just an empty dream! (Just
eat, drink and be merry.)
And
the soul is dead that slumbers,
And
things are not what they seem.
Life
is real! And life is earnest!
And
the grave is not it's goal;
Dust
thy art, to dust returnest,
Was
not spoken of the soul.
Lives
of great men all remind us,
And we
can make our life sublime,
With
partings leave behind us,
Footprints
on the sands of time.
Footprints,
that perhaps another,
Sailing
over life's solemn main,
For
forlong and shipwreck brother,
Deeds
shall take heart again.
Let us
be up then and doing,
With a
heart wherein we strive,
Be not
like dumb driven cattle, be a hero.
E-12 That's what each individual
of the church ought to purpose in their heart, to do their very best
for the Kingdom of God. And how do you serve God? When you're serving
one another. When you're taking the little end of the horn, as it was
to say. And man who has ever amounted to very much in the world, has
been men who's come down, and become not great men; they made
themselves small in order to accomplish a purpose.
I'm thinking, tonight, as I look over this audience of man--you men and
women, that's around my age, of a hero that we used to read about in
our reader, all too quickly forgotten, and that was of Arnold Von
Winkelried of Switzerland. Why, up in the Swiss mountains, you can just
mention his name today, and the expression on the people's faces will
change, and tears will run down their cheeks.
E-13 We all are familiar with
the story of how that the Finnish people, not the Finnish, pardon me,
but the Swiss people, they were just a bunch of Germans that went up in
the mountains to live in peace and not to have war, and they're still
not a warring people.
But one day, when their little economy had been attacked by an army,
and all the Finnish men had gathered into the valley in below the
mountain. They had gone there to defend their homes, and their
children; and all that they held dear in life, they went to defend it.
And when they found themselves a small group out in the field, and
looked coming onto them a great marching army, like a brick wall, every
man trained with spear, and shield, and helmets, and great armors on,
just so trained and perfect, till not one man out of step, looked like,
for an endless stretch. And here they were standing, and was standing
for right as a group all beat up against the wall, with old sickle
blades, and rocks, and sticks in their hands to fight with. What could
that little army do against such an onslaughter as they had, as their
foe come every man trained right to the spot? Why, they were helpless.
They had not one thing they could do.
E-14 But finally, a young man
stepped out, of about the age of thirty-three, and he said, "Gentlemen
of Switzerland, this day I'll give my life for Switzerland."
They said, "Arnold Von Winkelried, what can you do against such a great
host coming on?
He said, "Just beyond the mountain, I kissed good-bye my wife and three
children. And there's a little white home, and they're standing in the
door to watch me come home, but," said, "I'll never see them again
this--in this earth, for today I give my life for Switzerland, and it's
right."
They said, "What will you do, Mr. Arnold Von Winkelried?"
He said, "You just follow me, and ever what you've got to fight with,
fight with all that's in you."
And they said, "What will you do?"
And he threw down what he had in his hand; he seen that great army
coming on, and he looked it all over, until he found the very thickest
of the spears. And as the story goes, he raised his hands and took
right towards the midst of the spears, screaming, "Make way for
liberty." And he screamed again, "Make way for liberty." And he run
right into those--where a hundred spears to catch him, and he threw out
his arms and got a whole armload of them, and plunged them into his
chest. Such a display of heroism, it routed the army, and those little
Swiss men with sticks and stone, and sickle blades, routed that army
out of their territory, and they haven't had a war since.
E-15 That kind of heroism has
seldom been compared with, and never exceeded. And Switzerland, today,
remembers it, Arnold Von Winkelried, hundreds and hundreds of years of
no war. That was a great heroic deed.
But oh, brother, sister, that was such a little thing, till one day,
when Adam's race was backed up against a wall. They'd had prophets;
they'd had laws, and they had killed the prophets, and destroyed the
laws. And Adam's race was backed up, helpless and hopeless against the
oncoming enemy, the devil and all of his hosts. Well trained spirit
beings, the mortal was no match for them at all. And what could they
do, they were helpless?
But there was One who stepped out in glory from the bosoms of the
Father, and He said, "I'll go down this day and give My life for Adam's
fallen race."
E-16 And when He was here on
earth, He found the darkest spot of the spears that conquered man, that
was death. And He grabbed an armful of them at Calvary and plunged
Hisself to death, and left the commission with His church, the little
ragged group, uneducated, illiterate fisherman. He never left with just
sticks and stones to fight with, but on the day of Pentecost, He put
the greatest weapon in the church's hands that it ever had. And He
said, "Follow me, and fight with all that's in you."
He led the way; He was the mighty Conqueror. He didn't conquer for
Himself and for His own glory, but He conquered for the good of Adam's
fallen race. There's never been a conqueror like that.
E-17 Napoleon was defeated as a
drunken maniac at the age of thirty-three, but at the age of
thirty-three, Christ, playing the game right, had conquered death,
hell, sickness, and the grave. Never was a Conqueror like Him or never
could be.
Ladies and gentlemen, and my brothers, and sisters, it's time, tonight
for the church to pick up that which Christ left us. "This will all men
know you're My disciples, when you have love one for the other." And
take that sword and self-sacrifice and get back to the old Gospel line
again, going out to conquer our enemy. Conquer him by love, by the same
thing that "God so loved the world that He gave His only begotten Son,
that whosoever believeth Him shall not perish, but have Eternal Life."
E-18 When He was on earth,
Adam's race had many fears. And it's true, they still have them, but
they shouldn't have them. As Arnold Von Winkelried ended war once for
all. And it--Christ won once for all at Calvary.
When He was here on earth, He walked up to a--a sick man, that sickness
had bound the human race, and He said, "Thou spirit of the devil, I
charge thee, come out of the man." He conquered the devil.
When a man lay in the grave dead, He conquered death for the man, or
the sickness when the maniac come out to destroy Him, and the maniac
realized that He was the Son of God; he said to Him, "Oh, if You'll
cast us out, suffer us to go in that bunch of hogs." For he knew the
authority that Jesus Christ had. He conquered the devil everywhere He
met him. And He not only conquered in Himself, but left the commission
to the church that, "Anything that you ask in My Name, that I will do."
E-19 Fight with what's in your
hands. If it's singing, sing the Gospel. If you can't do nothing but
whistle, whistle just as loud as you can for the glory of God. If you
can't do no more than pat your hands, pat them. Conquer with whatever
you got in your hand. Clap them in such a way, that all the neighbors
will love you. Whistle in such a way, that all denominations will know
that you belong to Christ. Conquer them; play the game fair. Play it
right.
We're living in a day that when this social gospel is becoming
predominate, when the--the churches are uniting themselves together and
making a social religion, and binding themselves together; it's a
terrible day. They're trying to take all the Deity, and all
the--the--the glory away from Christ, and trying to make Him just a
prophet. If Christ was just a prophet, we're every one lost. He was
more than a prophet, and today when...
E-20 A woman told me some time
ago; she said, "Mr. Branham, there's one thing that I do not like about
your speaking."
Well, I said, "What is it, sister?"
And she said, "You try to magnify Christ too much; you brag on Him too
much. You try to make Him more than what He is."
I said, "If I had ten thousand languages, I would--could exhaust them,
and could never explain what He really is. He is worthy of every
praise."
She said, "Mr. Branham, I heard you say from the platform, that you was
a fundamentalists."
I said, "According to the Word, yes."
She said, "If I'll explain to you, and prove to you by the Word, that
He was just a man, and you try to make Him Deity."
I said, "He was Deity." I said, "God was in Christ, reconciling the
world to Himself." I said, "If He's just a prophet, we're all lost."
She said, "If I'll prove to you, by the Bible, that He was just a man.
Will you accept it?"
I said, "Yes, ma'am, if the Bible said that."
She said, "When He went down to the grave of Lazarus, in Saint John the
11th chapter, the Bible said, 'He wept,'and if He'd been Deity, He
could not weep. So that made Him nothing but just an ordinary good man."
E-21 I said, "Sister, your
argument's no good. I said, "You failed to see. You saw the man, but
you failed to see the God in the man." I said, "It is truth. When He
went down to the grave of Lazarus, He was weeping like a man, but when
He pulled those little shoulders back together, and looked at the face
of a dead man, that had been dead and his soul was four day's journey,
and He said, 'Lazarus, come forth.' That dead man stood on his feet
again; that was more than a man speaking there. He is a mighty
Conqueror. That was God speaking through His Son.
And He was a man, when He come off the mountain, that night, hungry,
had nothing to eat, and looked around on a fig tree to find something
to eat. He was a man when He was hungry, but when He took five biscuits
and two little fishes and fed five thousand, that was more than a man.
That was God speaking through His Son, Christ Jesus, Deity in man."
E-22 It--truly He was a man,
when He was on the back of that little boat, that night when ten
thousand devils of the sea swore they'd drowned Him. It was flopping
around out there like a bottle stopper on a mighty sea. And the devil,
seeing, said, "Now, we've got Him." But when He woke, put His foot upon
the brail of the boat, looked up and said, "Peace, be still," and the
waves and the winds obeyed Him. He was more than a man, when He did
that.
He was a man, when He called for mercy at the cross. He died like a
man, but on Easter morning, when the seal of the Roman government was
broke and the tomb was empty, He rose again. He might have died like a
man, but He raised again like God. He was a God-man.
No wonder the poet said,
Living,
He loved me;
Dying,
He saved me;
Buried,
He carried my sins far away.
Rising,
He justified, freely forever.
Someday,
He's coming. O glorious day.
No
wonder, blind Fanny Crosby could scream,
Pass
me not, O gentle Saviour,
Hear
my humble cry;
While
on others Thou art calling,
Do not
pass me by.
Thou
the stream of all my comfort,
More
than life to me,
Whom
have I on earth beside Thee,
Or
Whom in heaven but Thee."
E-23 He was more than a man; He
was God's mighty Conqueror. Oh, how, we should love Him, how we should
praise Him, how we should love one another, as He loved us, and gave
Hisself for us, that we might be more than conquerors, through Him, Who
conquered sickness, death, hell.
We see Him here on earth as a Conqueror. We see Him stand there by the
side of the grave and conquer death in that man. His soul was four
day's journey; I don't know where he was; neither do you. But wherever
he was, He conquered it, and brought it back. Corruption knew it's
Master. Amen. And the soul of this man had been dead, come back and
lived again in a mortal body, and set at a table and eat. And never was
a man could do that before. He was God's mighty Conqueror.
E-24 The sickness--He never
preached a funeral. Death couldn't stay in His presence. How could
death and life dwell together? They can't do it. That's the reason
today, brother, when the church is borned again of the Spirit of God,
death and life can't hold together. Something takes place. Christ comes
in and conquers our passions; He conquers our desires. He conquers all
that's ungodly about us. And because He lives, we live also. He
conquers everything that's ungodly. He's already did it; it's laying at
our hands just to receive.
We see Him in His earthly ministry as a Conqueror. Certainly, we do.
But now, let's watch Him after He died. He still went on conquering. He
never ended at the grave. The Bible said, "His soul descended into
hell, and He preached to the spirits that were in prison, that repented
not in the long-suffering of the days of Noah."
E-25 I can see Him as the
heavens and the earth turning black, the rocks a belching out of the
mountains. The whole heavens, the moon, the stars refused to shine. He
conquered it. And when He went down, descended down, and knocked at the
door, where those lost souls was, and when the doors came open, and
those people who laughed and made fun of Enoch, who made fun of Noah--I
can hear Him say, "I am that One, that Enoch said would come with ten
thousands of His saints. Why didn't you believe Enoch? Why didn't you
believe Noah?"
Everything had to know that He'd conquered. When He shut the door on
them, the days of mercy was passed. On down into the lowest pits of
hell, He went. And He knocked at the sooty doors of the devil's hell.
And the devil comes to the door, as we could look to see, and there he
said, "Well, here You are, after all. I sure thought I had You, when I
killed the prophets. I was sure I had You, when I had John's head cut
off in prison. But now, after all, You've got here."
E-26 I can hear Him as He said,
straighten Hisself up, said, "Satan, I'm the virgin born Son of the
living God. My Blood's still wet on the cross. I paid the price. I've
conquered, and I've come down to take over, strip you of everything
that you claim that you had." Reached over to his side and jerked those
keys of death and hell off of him, kick him back into the place where
he belonged. He conquered hell. When He rose, He had the keys of death
and hell hanging on His side.
What's the church scared about then? Amen. He conquered Satan; He
conquered sickness; He conquered death; He conquered hell. He's on his
road out. Remember, there's some more faithful that went on too. They
were in a place called paradise. They could not go into the Presence of
God, because they had worshipped under the shed blood of lambs and
goats and so forth. It never divorced sin; it only covered sin.
And that's it today, friend, you can't cover your sins and get in; it's
got to be got rid of. And there's only one thing will do it: that isn't
your church; that isn't your baptism by the water; that's the Blood of
Jesus Christ, that covers sins and divorces it. The only means of
conquer that there is, is through the Blood of the Lord Jesus.
E-27 And let's say it's about
four o'clock the--on Sunday morning. Sarah and Abraham are walking
around through the paradise. And all of--at once, there comes a rap at
the door. [Brother
Branham knocks--Ed.] And
Job goes to the door, and he opens back the door to see who's knocking,
coming in this morning at this time of day. And he looks, raises his
hand; he said, "That's my Redeemer, that I saw back there when the
lightning was flashing. I know He liveth, and at the last days, He will
stand on the earth. That's Him."
Abraham said, "What did you say, Job?" He looks over his shoulder,
said, "Come here, Sarah, look here. Look Who's at the door, this
morning."
"Why," Sarah said, "that's the One that had His back turned to me, and
I laughed in the tent, and He knowed it. That's it. That's Him."
E-28 Here comes Daniel running
up, and looks over Sarah's shoulder; he said, "That's the Rock, that I
saw hewed out of the mountain without hands."
Just then, Ezekiel come running up; he said, "That's the Wheel in the
middle of the wheel, that I saw turning, way up in the middle of the
air."
There's the mighty Conqueror. Oh, my, as we hear them then, said, "Come
on, children, you were faithful over a few things. Come on; we're going
out this morning. You've been in here long enough. We're going higher."
Oh, God, let that be the desire of the church. Let's go higher. Pull up
our stakes out of Egypt.
E-29 Abraham said, "Father, can
we just make a whistle-stop, as we go through? I'd like to look the old
place over."
"Sure, I'm going to be talking with My disciples for forty days. Look
around awhile."
You know, the Scripture says that many of the saints rose, after His
resurrection, went into the city and appeared to many. Abraham and
Sarah walking through the city, "Wasn't that wonderful?" Said, "Sarah,
look at the old place." Oh, my, I feel real religious right now. I
really do. "Look it over. There's the city of David; there's all those
beautiful spots. There's the altars that I built. Blessed be the Name
of the Lord."
E-30 After forty days, He was
standing, giving His last commission, "Go into all the world and preach
the Gospel (not build churches, not make organizations, but preach the
Gospel; we did otherwise.). These signs shall follow them that believe;
in My Name they shall cast out devils..." and so forth, as He goes on.
As He was speaking, gravitation become conquered. There becomes light
under His feet, as hundreds of brethren, watching. And He begins to
move up, on up, ascending up, Him and the Old Testament saints, going
into glory. They went on beyond the stars, beyond the moon, beyond the
stars of stars. And they come in sight of the great City. Oh, what that
must have been, Jesus out in front, as that great Conqueror, marching
on.
And all of a sudden, the Old Testament saints come in the sight of the
big beautiful City, and they screamed with one great blast that shook
the heavens. "Lift up, ye everlasting gates, and be ye lifted up, and
let the King of glory come in."
E-31 You know, they said, when
Hitler conquered France, that he stood by the Arch of Triumph, while
German soldiers, by the endless miles marched through, and the planes
blacked the skies. They were all there to celebrate Hitler's great
coming into France. How they brought Stalin into Germany, but oh,
brother, when the church brought Jesus in that day: "Lift up ye
everlasting gates and be ye lifted up, and let the King of glory come
in."
And the Angel said, "Who is this King of glory?
And the Old Testament saints, cried back, "The Lord of host, mighty in
battle, the great Conqueror. He led captive captive and give gifts unto
men." The Bible said He did.
E-32 And you talk about a
welcome home? As the Angels over them great pearly gates, as they swung
open, and Jesus, right down through the streets of glory, with the Old
Testament saints behind him, singing, "All hail the power of Jesus
Name." And He come up in the front of the Father's throne, and said,
"Father, here they are. They were faithful over a few things."
He said, "Get up here, Son, and set on the right hand, until I make all
Thy foes, Thy footstool." There He stands, tonight.
Lo,
behold the mighty Conqueror.
Lo,
and behold Him in plain view.
For He
is the mighty Conqueror,
Since
He rent the veil in two.
E-33 There has never been
nothing conquer like our Lord Jesus Christ. What this world needs
tonight, is some reality. What this world needs tonight, is something
that means something. What the world's looking to see in you
Christians, is something that's genuine. They're so tired of seeing
church played. They're so tired of being fed up. "I'm Presbyterian. I'm
Methodist. I'm Catholic. I'm Pentecostal. I'm Nazarene." That isn't
what the world's a hungering for. They're hungering for the true Bread
of Life.
Jesus said, "You are the salt of the earth, but if the earth has lost
it's savour--or the salt has lost it's savour, it's not good for
nothing but to be made roads out of."
Salt is the savour, if it contacts. You just be salty; the world will
get thirsty. God give us men and women who are real, men and women who
stand gallantly. You're weakest link in your chain, is the strongest
place. That tells the chain, no matter how strong other things are,
that weak in one point. There's where you want keep covered.
E-34 Here, sometime ago... As all of you know, that I'm a hunter. Not to kill the game, I just go to live where--out to see God, get out in the nature. Sometimes I get so sick and tired of smelling gasoline and cigarettes, till it make you vomit. I like to go way up into His cathedral up on top of the mountain somewhere, there be alone, not hear the hums of airplane motors and so forth, but to hear the everlasting whisper of God's voice through the winds as it comes through the pines. That's God to me. Oh, there's something real about it.
E-35 I used to hunt up in the
north woods, with a friend of mine, Burt Caul. I met him a few days
ago, and shook his hand, and had dinner with him, while I was in New
England, in those country up there, in the--a healing revival. And one
day...
I would go up there to hunt, each fall, and one day going up, I was
talking to Burt. And he was one of the best hunters I ever seen. I...
You never had to worry about him; you would know where he was at. You
didn't have to hunt him up; he knowed where he was at in the woods. He
was a good hunter, but the meanest man I ever knowed. He was just cruel
as he could be. He loved to shoot little fawns, just to make me feel
bad.
E-36 Now, that's all right to
shoot a fawn, you Texas boys, here, you hunters. If the law says you
can have a fawn, that's all right. No matter the age of the deer.
Abraham killed a calf, and God eat it. That's right. So there's no harm
in killing them. That's exactly right. But just to be a murderer,
that's different.
Did that stump you? He did do it. He eat the calf, drink the milk of
the cow, and eat some corn cakes. It's exactly right. Eat the butter,
that the milk was churned from, He certainly did. And God did it, and
vanished right before Abraham.
You say, "That was an Angel." Abraham said it was God, Elohim. That's
right. Was God. Oh, I'm so glad, that He holds it in His hand. How
great Thou art.
E-37 Someone said to me, "You
believe, Brother Branham, that was God?"
I said, "Sure, It was God." That... Our great Creator? He just... We're
all made out of sixteen elements. He just reached down and got some
petroleum, cosmic light, and--and atoms, and [Brother
Branham makes a blowing sound--Ed.] blowed a little body,
stepped into it, and put His Angels in there, and walked to Abraham.
Certainly. Eat the meat, and was hungry, and vanished out of his sight.
That same God knows where I'll be buried. He knows where you'll be.
E-38 Not long ago, I was combing
these two or three hairs, I got left. My wife setting back there, she
said, "Billy, you're just about baldheaded."
I said, "But I haven't lost a one of them."
She said, "Where are they at? Tell me."
I said, "Where was they, before I got them? They're there waiting for
me; someday I'll go to them." They was. Every hair of your head's
numbered, and not one of them can be lost. These hands that used to be
a little boy, these shoulders that's stooping under preaching the
Gospel, someday will spring back again to the picture made in His
image, stand in His likeness, washed in His Blood, redeemed by His
grace, I shall stand (Yes, indeed.), and no fear to death. There He
come.
E-39 And one day, I went to
Burt, and he'd made him a little old whistle. And he'd make that little
whistle go like a little baby fawn crying. I said, "Burt, you're not
going to use that?"
He said, "Oh, Billy, get next to yourself. You're just a
chicken-hearted preacher. That's the way with all of you." Said,
"You're a good hunter, but you're too chicken-hearted."
I said, "Burt, I'm a hunter, but not a killer. I don't like to see you
do that." I said, "Don't use that, Burt."
He said, "Aw, go on."
We started hunting that morning, about six inches of snow, good
tracking weather, as any hunter knows. And we hunted--I was a little
late in the season, 'fore I got there. I'd been in the meetings quite a
bit, and we'd hunted all morning and found nothing, because them
white-tail deer, up there, they really know how to hide. And they got
away, under the daytime, especially.
E-40 And it was along about noon, why, Burt set down at a little opening about the size--half the size of this tent, and he was setting there. I thought he was going to get his coffee jug out, or his--wasn't coffee we drink, it was hot chocolate. And I thought he was going to get his--his--his jug of chocolate, and we'd have some sandwiches, then we'd separate and hunt back, because we hadn't even seen one track all morning. The deers were scared. They stayed under brush piles in daytime and in the thickets, so you couldn't find them.
E-41 And I noticed him, as he
set down there, when he was getting into his pocket, and I was standing
up. And he pulled out this little whistle.
I thought, "Surely, Burt, you won't do that." And he looked up at me
with them lizard-looking eyes, and he said--laughed, and he started to
blow it. I said, "Don't do that, Burt."
But when he blew it, just across, about twenty yards from me, a great
big mother doe stood up. Now, a doe is the female deer. Why, she was so
close I could see her big brown eyes, and those veins in her face,
beautiful looking animal, her ears standing up. What was it? It was a
baby crying.
And I looked down to Burt, and he looked up at me again; I thought,
"Burt, you won't do that. Surely, you won't."
E-42 And he blew it real easy
again. And usually, that's very unusual for a deer to stand up like
that at that time of day. And she walked right out in the opening. Oh,
they never do that. And she walked out so you--she could be seen.
And I heard that rifle, as he pulled back the--the lever, on that
.30-06, a hundred and eighty grain mushroom bullet in there. And he was
a dead shot. And as he leveled down that rifle, I thought, "Oh, God,
surely he won't do it. That loyal mother, she wasn't playing church;
there was something real in her. She's a mother. A baby was in trouble.
She wasn't just acting that way. She had something in her that was
real, genuine. She was a mother. She wasn't just acting that way.
There's something making her do that. It was because she was a mother."
E-43 And she walked a few feet
farther. I thought, "Oh, Burt, could you blow her heart out of her like
that?" I knew if that rifle fired, he'd blow that loyal heart plumb
through both sides of her. Why, he'd turn her flip flops, at that close
to her. I thought, "That precious mother, hunting for her baby."
And the deer looked around and saw the hunter. She quivered, but, no,
she didn't run away. She was a mother. She stood there. The baby was in
trouble. Oh, how real it was.
I turned my head; I just couldn't look at it no more. I thought, "God,
I can't see him do that, kill that poor precious mother, and her there
with that--with something in her that was driving her, a mother." And I
listened for the gun to fire. I turned my back. I thought, "God, don't
let him do it." I waited a minute; I didn't hear the gun. I looked
around, and the gun was going like this. He couldn't do it.
He looked around, the big tears running down his cheeks. He threw the
gun on the ground and grabbed me by the trouser leg; he said, "Billy,
I've had enough of it. Lead me to that Jesus that you're talking about.
Let me know that Christ that brings love."
E-44 What was it? He saw
something real. He saw something that wasn't put on. He saw something
that wasn't hypocritical. He saw something that was genuine. And there
on that snow bank, I led that cruel hunted--hearted hunter to the Lord
Jesus Christ, and become a sweet humble Christian. Why? All the
preaching didn't do it. It was, he saw something real.
Oh, church of the living God, the world's looking for something real
tonight. Would you love to have enough Christ in your heart, that you
could stand in the face of death? Even you sick people, that's sick,
could you just take Him at His Word, live or die, stand here on His
Word? You, that's had these differences, and all these little troubles,
and denominational barriers, wouldn't you love to have something to
display, that when you walk down the street, men and women say, "If
there ever was a godly woman or man, there it goes." Something real, a
life that tells.
E-45 Let's bow our heads, just a
moment while we think of this. What is it? Love conquered that hunter.
And God's love conquers. Would you love, tonight, in this building,
which I know you do... All in here, would love to have Christ so real
in their heart, just Christ would be just as real to you, as the love
was of that mother for her baby. Would you just raise your hands,
quietly, while we are waiting? No matter how long you've been a
Christian, I just want to ask you. God bless you. God bless you. That's
fine. Hundreds of hands, all around.
"Lord, make in me... Let me rise, Lord, as a woman or as a man, let me
rise a saint. Let me rise from my seat to be something real. And, God,
let me display Your love so in my heart, that cruel hearted sinners
might follow, and watch me for an example, and follow me to Calvary.
E-46 Is there some more, while
we're waiting, just a moment? Put your hands up. I know--that didn't
put their hands up awhile ago. God bless you, sister. God bless you,
young lady. God bless you, honey. That's good.
Way back in there. The Lord bless you. Way outside now, put up your
hands, say, "God..." Look friend, you say, "What difference does that
make, Brother Branham?"
Oh, friend, let's not be cold and stiff any longer. Let's realize where
we're standing. Let's raise up our hand, say, "God, be merciful to me,
a sinner, I..." God bless you, way over here in this aisle. I didn't
see you awhile ago. The Lord bless you, back over here. Be real honest.
E-47 You say, "Oh, Brother
Branham, I've spoke in tongues; I've shouted." That's good. I have
nothing against that; that's the works of God. But look, friend, if you
haven't got love to go with that, no one'll believe you, no one'll
believe you. That's wonderful. I believe in that, but you have love
even without that, they'll believe you quicker. That's right. You get
the real love of God, these things will take place for themselves, but
first get God. Get God, get the real thing. Get the tree, it'll bear
it's own fruit.
Will just someone else now will raise your hand, that didn't awhile
ago, say, "God, be merciful to me." Don't you think He's standing there
looking at you? God bless you, young lady; that's good. Little lady
here, maybe... God bless you, the lady setting here. It may be the last
opportunity you ever have. Bless that little girl back there, a little
boy it is, bless his little heart.
Say, "What does that child know about it?"
Jesus said, "Suffer little children to come to Me, forbid them not, for
such is the Kingdom."
E-48 God bless you, sister, with
your hands up there. God bless you, young man. That's fine. I pray that
God will make a little preacher out of you, honey, another little boy.
Real quietly, now. Think of it. What if this is your last night? You
won't have any chance after this. When you leave this life, it's all
over. You might have wasted many years along, but what about it now?
Let's start tonight. God bless you, lady. Just waiting a little bit
might meant so much to you. You've past from death till Life. You raise
your hand to God, and mean it, and see if God doesn't create something
in here, in you. Certainly, He will. God bless you, sister, young lady
there, just a teen-ager. Right in this ridiculous rock-and-roll,
boogey-woogey age, see a young girl raise her hands to serve Christ,
God bless you, young lady. You couldn't do that by yourself. Christ is
here. "No man can come to Me, except My Father draws Him first. And all
that comes to Me, I'll give them Eternal Life, raise them up at the
last day."
Another hand? God bless that young woman, her little friend setting
there by her.
E-49 You say, "Does that mean
anything?" It depends on what you meant, when you raised your hand. I
know we have little creeds, and little things that we do this, that, or
the other, but Jesus said this: "He (personal pronoun)--He that heareth
My Word, and believeth on Him that sent Me, hath (present tense)
Eternal Life (That's Zoe, God's own Life.), and shall never come to the
judgment, but hath (past tense) passed from death unto Life." That's
what He said.
Whether you want to run to the altar, whether you want to kneel at your
seat, whether you want to raise your hand, where you want to make your
surrender, it matters not. It's the condition you meant when you went
to the altar, knelt at your seat, or raised your hand. It's all what
you meant, what you thought about God.
E-50 Would there be just a few
more, before we pray? All that's in need for God, for anything, raise
your hand, just now. "God, be merciful to me; I have a need of You."
God bless you. God be merciful. Think of it now; this may be your last
hour.
God willing, tomorrow night, or next night, I want to preach on the
handwriting on the wall, the sputnik in the sky, drawing God close to
the end of the age.
Was
shed for me,
And
that Thou bidst me come to Thee,
What if this is the last hour to separate you between mercy and
judgment?
I
come...
Would you just raise up your hand? "God, be merciful to me." God bless
you, back there, young fellow, weeping with your hand down. No doubt a
many an old mother's prayers went up for you, son. God heard you. He
saw you. He's standing there by you. He's the One told you to raise
your hand.
E-51 Someone else, just before
we offer prayer? Sincere... God bless you, young man. I've notice,
right along a row, a young lady raised her hand. Now, three young
people, setting in a row, there's one more left in that row, that
hasn't raised their hand to accept Christ, just now. "Make in me, oh,
God, something real."
Maybe you do belong to church, oh friend, that--that just--it's nice to
belong to church, but oh, my, if you're not borned again, you're lost.
See? Think of it. Jesus conquered; He will give you something in your
hand to fight the battle with. Once more now, before we pray. Be sure
you've made the right decision. If you've raised your hand, you know
you have. If you haven't... God bless the little lady here. Bless you,
honey. All right.
Way back in the back, yes, a little teen-age girl. God be wonderful to
you, sister dear. Let's bow our heads real reverently now. Every one in
prayer.
I'm going to ask Brother Cerullo, if he will come here and lead this
prayer for me. I'm getting hoarse. With your heads bowed, every one.
Pray now, and God be with you.