MESSAGE A L’EGLISE DE LAODICEE

Date: 58-0609 | La durée est de: 1 hour and 4 minutes | La traduction: SHP
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1          Tous mes remerciements. [L’assistance applaudit. – N.D.E.] Tous mes remerciements. C’est un privilège d’être ici ce soir, à Dallas. J’étais vraiment impatient et dans une grande expectative pour revenir encore une fois dans cet Etat du Texas. Et il y a quelque temps, quand j’étais à Waterloo, j’étais entré en contact avec frère Lindsay qui m’a invité à cette convention de la Voix de la Guérison. Plus tard, j’ai rencontré à Chattanooga notre cher ami, frère David Duplessis, qui m’a aussi inspiré pour venir… et pour venir prendre part à cette convention, juste pour voir s’il y a…?... groupe de gens… et ainsi de suite. Et c’était très gentil de leur part de me demander d’être leur orateur du soir pendant ces six soirées. J’en ai manqué une du fait que je ne savais pas exactement… Cela devait avoir lieu l’après-midi. Et j’en suis navré; en effet, je suis arrivé trop en retard dans la ville, de sorte que je ne pouvais même pas arriver ici pour la prédication de l’après-midi. Mais c’est certainement un privilège d’être ici ce soir et d’être associé à cette convention de la Voix de la Guérison. Et nous croyons que Dieu va nous donner infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons…?...

2          Tout à l’heure, alors que nous arrivions en voiture, j’ai entendu que frère Vineyard, je crois, se rend en Finlande. C’est merveilleux. Et nous croyons que notre Seigneur vient bientôt, et maintenant, nous nous rassemblons et glanons ce – ce qui est resté dans les champs. Comme Ruth dans le champ, je pense, nous rassemblons ce qui peut être sauvé et que Dieu a ordonné à la Vie Eternelle, nous essayons de rassembler cela. Et, je suis très heureux de savoir que nous vivons dans le… l’un des plus glorieux jours que l’homme ait jamais vécus, juste avant la Venue du Roi.

3          Je crois que c’est ma troisième visite à Dallas. Une fois, c’est quand j’étais en compagnie d’un ministre; j’oublie simplement… je pense qu’il s’appelait frère Goff. Il avait une petite église par ici, je pense, c’était bien ici à Dallas. Et ensuite, je suis venu une fois dans un stade, ou quelque chose comme ça ici, ou un… Je ne me souviens plus du nom de cet endroit… [Un homme parle à frère Branham. – N.D.E.] Fair Park; c’est tout à fait juste, monsieur. Et – et alors ceci, je pense, est notre troisième fois. Et nous sommes heureux d’être ici ce soir et de servir jusque vendredi soir, le Seigneur voulant.

4          Mais cela fait certainement que je ne me sens pas plutôt à ma place, ou je me sens un peu petit, étant ce que j’appellerais dans le Sud un vieux prédicateur sassafras. Combien savent ce que signifie sassafras? Oh! la la! vous venez de quel coin du Kentucky? Ainsi, ici où… et par ici pour parler devant ces merveilleux ministres et pour être un orateur du soir, cela fait que je me sens vraiment bien. Et de penser que bon nombre de ces hommes ici présents prêchaient dans les champs missionnaires lorsque moi j’étais un jeune garçon pécheur, dans les courses de chevaux, et ainsi… ou quelque part, autour des rings de boxe. Et de savoir qu’ils ont frayé la voie pour que je puisse courir sur une route plane. Je suis donc reconnaissant pour mes frères ce soir. Et je crois que les petits efforts que je peux fournir seront une bénédiction pour tous, en amenant le pécheur à réaliser qu’il est un pécheur, et en amenant le saint à se réjouir en Christ, en amenant le malade à comprendre qu’il y a un Guérisseur, et mes frères à être inspirés, c’est-à-dire à aller de l’avant avec de plus grandes attentes que jamais auparavant.

5          Maintenant, je… Evidemment vous savez que je n’ai jamais encore… J’ai été ordonné dans l’Eglise Baptiste Missionnaire. Et je… après avoir quitté l’Eglise Baptiste Missionnaire, je ne me suis affilié à aucune église depuis lors, à aucune quelconque dénomination, parce que j’essaie de me tenir juste sur la brèche entre eux tous et de dire que nous sommes frères. Et je crois que c’est juste, que nous sommes frères. Et ainsi, par conséquent, je ne représente pas une quelconque église dénominationnelle, je représente plutôt l’Eglise, l’Eglise du Seigneur Jésus-Christ. C’est d’Elle que vous faites partie, de ce grand Corps de Christ. Et nous attendons que vienne ce jour où Il enlèvera Son Eglise pour la ramener à la Maison. Et, le Seigneur voulant, cette semaine, je désire parler de certaines choses en rapport avec cela: Le Poteau d’attache du départ de l’Eglise, l’Ecriture sur la muraille, et Uni sous Dieu, et quelques histoires de ce genre-là, le Seigneur voulant, pendant ces… cette semaine qui vient.

            Maintenant, je crois que ceci est le véritable fondement, la Bible. Je crois que Dieu fait beaucoup de choses qui ne sont pas dans la Bible. Il peut faire n’importe quelle chose, parce qu’Il est Dieu. Mais je – je pense que la doctrine devrait venir des Ecritures, car c’est le Livre de Dieu qui nous est destiné.

6          Or, dans l’Ancien Testament, il y avait deux ou trois moyens de savoir si une chose était vraie ou pas, c’est-à-dire qu’ils recouraient à ce qu’ils appelaient l’Urim Thummim. Et c’était… J’ai appris que c’était le pectoral que portait Aaron, et qui contenait les – les douze pierres. Et quand donc un prophète prophétisait ou qu’un faiseur de songes racontait son songe, et – et que cela ne produisait pas un conglomérat de lumières… scintiller sur cet Urim Thummim, alors ce prophète était en erreur. Voyez-vous, Dieu a toujours eu un moyen de répondre par le surnaturel (Voyez-vous?); la vérité est toujours connue. Si donc cela ne brillait pas, alors cet homme… ce prophète était en erreur.

7          Et ainsi, après que ce sacerdoce fut aboli… Et ce soir nous avons un nouveau sacerdoce, Jésus-Christ étant le Souverain Sacrificateur. Nous avons un nouvel Urim Thummim, et c’est la Bible. «Celui qui en retranche ou y ajoute, il sera retranché du Livre de Vie.» Nous allons donc faire de notre mieux, avec l’aide de Dieu, pour rester juste dans ces pages. J’ai souvent dit ceci: Je ne veux rien de moins que ce que Dieu a dans la Bible, mais je veux tout ce qu’Il a dans la Bible, juste toutes les promesses qui sont pour nous.

8          Avant donc d’ouvrir Sa Parole pour notre texte, inclinons la tête juste un instant pour la prière.

            Dieu éternel et béni, c’est un très grand privilège pour nous ce soir de nous tenir dans Ta Présence divine sous cette grande tente où Tes enfants sont rassemblés dans le seul but d’entendre la Parole et de voir le Dieu vivant à l’œuvre. Et nous voudrions Te demander, ce soir, de bien vouloir déverser Tes bénédictions sur nous d’une – une façon remarquable. Change notre façon de penser, si elle est fausse, Seigneur, et fixe notre pensée sur Ton Fils, le Seigneur Jésus. Que nos cœurs soient remplis de Sa Présence. Et quand nous quitterons la réunion ce soir, puissions-nous dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs: «Nos cœurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous, lorsqu’Il nous parlait en chemin?»

            Et nous prions maintenant, Père, que le Saint-Esprit prenne tout simplement ces quelques Paroles que nous devons lire et qu’Il en déverse le contexte dans chaque cœur. Accorde-le, Seigneur. Aide-moi, Père, pendant que je me tiens ici, afin que mon âme puisse se réjouir en Ta Présence bénie, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

9          Ce soir, pour commencer mon intervention dans cette convention, pour la prédication, j’ai choisi un petit texte qui se trouve dans le livre de l’Apocalypse, pour vous qui notez cela, dans Apocalypse, chapitre 3, verset 20. Je désire lire cette portion de la Parole:

     Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

            Ce texte de l’Apocalypse ici, c’est le message adressé à l’Eglise de Laodicée. En effet, sans être tout à fait un dispensationnaliste, je crois vraiment que… et je crois cependant que nous sommes à la fin de la dispensation des Gentils dont il a été parlé. Et je crois que l’âge de l’Eglise de Laodicée était le dernier âge de l’Eglise. Et je pense que c’est là que nous en sommes ce soir. Et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi ceci comme texte.

            Quelqu’un pourrait dire: «Oh! Frère Branham, n’est-ce pas plutôt petit comme texte pour un – un groupe de gens de cette taille et pour une convention de cette envergure, si vous lisez juste quelques mots dans un petit verset des Ecritures?» Mais, voyez-vous, il ne s’agit pas de la taille de l’Ecriture; il ne s’agit pas de la longueur du passage; ce qui compte, c’est ce qu’est ce passage.

10        Il y a longtemps, à Louisville, dans le Kentucky, un petit ami à moi était monté au grenier, dans une vieille mansarde, dans la maison. Et en fouillant, le jeune garçon est tombé sur une vieille malle. Et il découvrit dans cette malle un vieux timbre-poste d’environ un demi pouce carré [1,27 cm² – N.D.T.]. Et il s’est dit, comme il avait cela à l’esprit, que ce timbre pouvait peut-être lui procurer une crème glacée. Il s’est donc empressé de descendre la rue pour aller chez son ami qui collectionnait de vieux timbres; et il a dit à cet ami: «J’ai trouvé un vieux petit timbre jauni. Il est très vieux, mais je me demande si ce timbre vaut quelque chose.»

            Et le collectionneur de timbres a fait sortir sa loupe, et il a examiné un peu cela et il a vite dit: «Je te donnerai un dollar pour ce quelconque timbre.» Et, bien sûr, le jeune garçon qui ne s’attendait pas à recevoir plus de 5 centimes… Le marché fut vite conclu, car ce dollar signifiait plusieurs cornets de crème glacée. Ainsi, peu après, il… Environ deux semaines plus tard, ce collectionneur a vendu ce certain timbre à 2500 dollars. Et environ six mois plus tard, cela fut vendu à 500.000 dollars. Et, vous voyez, il ne s’agissait pas du petit timbre, du petit bout de papier; c’est ce qui était écrit sur ce papier qui comptait.

            Il en est de même de mon texte ce soir: il ne s’agit pas du papier sur lequel il est écrit; il ne s’agit pas de la taille du texte, mais il s’agit de ce qui est écrit dessus. C’est la Parole du Dieu vivant. Elle est si essentielle que tous les cieux et la terre passeront, mais Elle ne passera jamais. Voyez-vous? Dieu fait attention à chaque petit mot que nous lisons. Dieu connaît chaque petite pensée qui traverse notre esprit, chaque petit acte que nous posons.

11        Et je me dis plutôt ceci que bien des fois, par son relâchement, l’église en arrive à faire des choses, à penser des choses et – et à considérer les choses juste telles qu’elles sont, alors que nous devrions peser ce que nous faisons et disons. Nous devrions bien réfléchir sur une chose avant de la déclarer.

            Ma vieille maman qui était originaire du Sud me disait souvent: «Réfléchis deux fois et parle une fois.» Parfois ce sont les petites choses que nous ne faisons pas qui ont une si grande importance pour nous. Dans cet âge névrosé où nous vivons, nous sommes tellement pressés de nous lancer sur des choses. Il nous incombe ce soir, en tant qu’Eglise de Dieu, de nous arrêter et d’attendre une minute, pour voir où nous en sommes.

12        Il y a quelque temps, j’étais à Vancouver, en Colombie-Britannique, et le roi Georges d’Angleterre était venu en visite au Canada. Et il faisait son chemin en descendant la rue à bord d’un carrosse, avec sa ravissante reine à ses côtés. Et monsieur Baxter, l’un de mes associés, pleurait, parce que, disait-il: «Pensez-y, Frère Branham, c’est notre roi qui passe.»

            Et je me suis dit: «Si cela fait pleurer un Canadien, de voir le roi Georges, l’honorable roi passer, qu’en sera-t-il quand Jésus passera, Lui le Roi des rois, en compagnie de Sa ravissante Epouse, l’Eglise?»

13        Et alors, toutes les écoles avaient fait sortir les enfants. Et les instituteurs avaient donné aux petits enfants le drapelet britannique qu’ils devaient agiter au passage du roi, en signe de loyauté envers lui. Et après le passage du roi, une fillette d’une certaine école n’était pas rentrée dans son école. Et l’institutrice, alarmée, s’est précipitée dans la rue pour chercher à savoir ce qui était arrivé à l’enfant. Et pendant qu’elle regardait le long de la rue, elle trouva la fillette debout contre un poteau télégraphique, pleurant à chaudes larmes. L’institutrice est donc allée vers la fillette, et elle a dit: «Ma chérie, pourquoi pleures-tu ainsi?» Elle a dit: «Eh bien, n’as-tu pas pu agiter ton drapelet au roi?»

            Elle a dit: «Si, je – j’ai agité mon drapelet au roi, maîtresse.»

            Eh bien, a-t-elle dit, n’as-tu pas pu crier: «Salut, ô roi?»

            Elle a dit: «Si, j’ai crié: ‘Salut, ô roi!’ Maîtresse.»

            Eh bien, a-t-elle dit, n’as-tu pas vu le roi? 

            Elle a dit: «Si, j’ai vu le roi, maîtresse.»

            Elle a dit: «Et alors, pourquoi pleures-tu ainsi, ma chérie?»

            Elle a dit: «Tu vois, maîtresse, j’ai vu le roi, mais je suis si petite que le roi ne m’a pas vue.»

            Mais combien c’est différent avec Jésus! Vous n’avez pas besoin de figurer dans le Bottin mondain [Annuaire répertoriant les personnalités du grand monde – N.D.T.]. Vous n’avez pas besoin d’avoir votre nom inscrit dans un certain grand livre. Peu importe qui vous êtes, Jésus vous voit, et Il connaît chaque petit acte que nous posons. Chaque petite chose que vous faites pour Lui, chaque petit mouvement que vous faites, Il le garde dans Son Livre. Il sait tout à notre sujet, que nous soyons importants ou pas dans ce monde. Nous sommes tous importants pour Son Royaume, que nous soyons riches, pauvres ou quelconque.

            Voyez-vous, c’est aussi une grâce. Pour de petits groupes, l’Ecriture que j’ai lue ce soir est suffisante pour fermer tous les débits de boisson à Dallas, pour ramener carrément à la communion fraternelle à l’ancienne mode et à un réveil toutes les églises qui se battent les unes contre les autres. Cela le ferait.

14        Il y a quelque temps, à l’époque de notre très noble Abraham Lincoln, on raconte qu’il y avait dans le camp un prisonnier qui était condamné à mort pour un crime qu’il avait commis contre la nation. Et un homme de bien est allé demander au président: «Je vous prie de gracier ce certain homme.» (Et le Président Lincoln, comme nous le savons tous, étant un chrétien…) L’homme a dit: «Monsieur, vous savez que cet homme a une âme mortelle, ou plutôt une âme immortelle que vous allez ôter de son corps? Et lui ôteriez-vous la vie alors qu’il implore miséricorde?»

            Monsieur Lincoln, qui s’apprêtait à prendre son carrosse, écrivit tout simplement sur un petit bout de papier et dit: «Je gracie cet homme. Abraham Lincoln.»

            Et l’homme rentra vite en courant à la cellule de la prison et dit: «Monsieur, j’ai obtenu votre grâce de la part du président des Etats-Unis.»

            Et l’autre l’a regardé et a dit: «Oh! si c’était vraiment la grâce, cela serait écrit sur un papier portant un sceau, et il y aurait toutes sortes de – de lettres dorées dessus, si cela venait du Président.» Et il a dit: «Pourquoi te moques-tu de moi, alors que tu sais bien que je vais être fusillé le matin, à l’aube?»

            Il a dit: «Je ne me moque pas de toi, monsieur. Ceci porte la signature d’Abraham Lincoln.»

            «Oh! a-t-il dit, c’est juste assez pour que j’y croie!» Il a refusé d’accepter cela, et il fut fusillé le lendemain matin.

15        Eh bien, il y avait là une grâce, une mise en liberté, écrite par Abraham Lincoln, disant que telle personne devrait être graciée tel jour, et le jour suivant l’homme a été fusillé par un peloton d’exécution. L’affaire a été jugée à la Cour Fédérale, et voici le verdict qui a été rendu: Une grâce n’est grâce que si elle est reçue comme grâce.

            Et c’est la Parole de Dieu que je viens de lire. C’est une grâce pour ceux qui veulent l’accepter comme grâce, et c’est la guérison pour ceux qui veulent l’accepter comme guérison. Et Elle peut être n’importe quelle grande bénédiction que Dieu a promise, si nous La croyons et La recevons comme telle (Voyez-vous?), peu importe sa taille, le genre de papier sur lequel cela est écrit, aussi longtemps que c’est la Parole éternelle de Dieu.

16        C’est une chose très étrange de voir dans les Ecritures un homme frapper à une porte. J’oublie l’artiste, ou plutôt son nom, qui a peint le fameux tableau de Jésus frappant à la porte. Son nom m’échappe. C’est un artiste grec, je pense. Et quand… Tous les grands tableaux, avant qu’ils ne soient exposés au musée, doivent d’abord passer par le hall des critiques.

            Et puis, cela me rappelle l’Eglise. Avant que l’Eglise soit amenée dans la gloire, elle doit passer par le – ce monde de critiques. Et des fois, nous cherchons à fuir, à nous éloigner de la critique. Eh bien, ce n’est qu’une épreuve. Pour vous, ce sont – ce sont des pépites d’or. C’est quelque chose que Dieu a permis dans votre vie pour vous éprouver et vous rendre à cent pour cent de l’or pur qui brille. «Tous ceux qui vivent pieusement en Jésus-Christ seront persécutés», dit l’Ecriture. Nous recevons donc favorablement les critiques, parce que c’est ce qu’il nous faut pour nous faire passer par de violentes épreuves.

17        Ainsi cet artiste, pendant que le tableau passait par le hall des critiques, un critique a dit: «Monsieur, je pense que le portrait que vous avez fait de Christ est superbe, et je pense qu’Il se tient à la porte avec grande impatience, observant et attendant que quelqu’un puisse ouvrir, mais, a-t-il dit, il y a quelque chose qui cloche: vous n’avez pas mis de loquet pour Lui permettre d’entrer.»

Et l’artiste a dit: «Oh! je l’ai peint ainsi. Vous voyez, dans ce cas-ci, le loquet est à l’intérieur. C’est vous qui devez ouvrir. Christ, Lui, est en train de frapper.» Et il en est ainsi ce soir avec chaque personne ici qui cherche Dieu pour quoi que ce soit. Il frappe à la porte, mais c’est vous qui devez ouvrir. C’est vous qui êtes sous contrôle; vous êtes à l’intérieur pour ouvrir la porte. Si vous avez besoin du salut et qu’Il frappe, recevez cela, ouvrez la porte. Si vous avez besoin de la guérison, ouvrez la porte. C’est tout ce que vous devez faire. Et ensuite, Il entrera.

18        Et puis, si vous remarquez bien, un homme frappe à la porte pour chercher à avoir l’accès. Et certainement, nul homme ne frapperait à la porte d’un autre homme à moins qu’il ait quelque chose d’important ou quelque chose qu’il a jugée important, pour en parler avec lui. Et au fil des âges, de grands hommes ont frappé à des portes.

            Par exemple, autrefois à l’époque de Rome… Que serait-il arrivé si le grand César, Auguste César, s’était rendu chez un paysan et qu’il eût frappé à la porte? Et ce paysan venant à la porte et voyant qui était ce grand empereur, il se serait prosterné sur sa face et aurait dit: «Sa Grandeur, grand Auguste César, entre dans ma maison!» Quel honneur cela aura été pour un pauvre homme, un paysan, d’avoir l’empereur de Rome debout à sa porte! Cela aurait été un grand honneur.

            Ou bien, prenons l’époque du feu Adolphe Hitler. Que serait-il arrivé si Adolphe Hitler était allé à la porte d’un paysan ou d’un valet allemand, à la porte d’un petit soldat et qu’il eût frappé à sa porte? Et ce soldat, en ouvrant la porte, voyait le grand Führer de l’Allemagne, à cette époque-là, debout à sa porte? Il se serait mis au garde-à-vous et aurait exécuté le salut et dit: «Oh! Hitler! entre dans ma maison, tout ce qu’il y a dans cette maison et que tu désires est à toi.» Pourquoi? Hitler était un homme important en son temps, particulièrement pour un Allemand, à l’époque où il était le dictateur de l’Allemagne.

19        Ou bien, je pourrais dire ceci: Qu’arriverait-il si notre grand président Dwight Eisenhower venait ce soir à Dallas, et qu’il venait chez le plus grand démocrate de Dallas? Ce serait un honneur pour vous. Certainement. Vous pourriez ne pas être d’accord avec lui sur la politique, néanmoins Dwight Eisenhower est le président des Etats-Unis. C’est un grand homme. Ce qui compte, c’est l’importance de la personne qui frappe à la porte. Certainement.

            Et même s’il venait frapper à votre porte et que vous étiez en désaccord avec lui, vous diriez… vous ne diriez pas: «Eh bien, une minute, Monsieur Eisenhower! Eloignez-vous de ma porte. Je suis un démocrate.» Pas du tout! Vous l’inviteriez à entrer. Et qu’arriverait-il? Le lendemain, oh! Dwight Eisenhower s’est montré humble (je crois que c’est un grand président), et s’il s’humiliait en venant à votre porte, vous juste un homme ordinaire, eh bien, la – la – la télévision diffuserait cela. Le lendemain, le monde entier saurait que Dwight Eisenhower est allé à porte d’un pauvre homme de Dallas, au Texas, qu’il s’est montré humble en faisant cela.

20        Ou bien, qu’arriverait-il si la reine qui a effectué une visite ici (Elle est allée au Canada, la reine d’Angleterre. Puis elle est venue aux Etats-Unis), qu’en serait-il si elle était venue à l’une de vos portes, vous femmes qui êtes ici? Peut-être que vous l’auriez regardée et auriez dit: «Je ne comprends pas qui vous êtes.»

            Et elle aurait dit: «Je suis la reine d’Angleterre.»

            Quoique vous ne soyez pas son sujet, néanmoins cela aurait été un honneur d’avoir la reine d’Angleterre à votre porte; ce serait le cas pour n’importe qui, car elle est une femme importante. C’est la plus grande reine au monde, à la tête de la plus grande… La plus grande reine connue sur la terre, c’est la reine d’Angleterre. Eh bien, vous diriez: «Entrez, ô Reine, et regardez partout dans ma maison. Et s’il y a quelque chose ici que vous désirez, vous pouvez l’avoir.»

            Et s’il y avait une petite babiole posée sur l’étagère, que votre grand-mère se serait gardée de vous donner, et si elle la demandait, vous la lui céderiez, parce qu’elle est une personne importante. C’est une grande dame. Cela aurait été un honneur d’offrir ce petit trésor à la reine d’Angleterre (certainement), parce qu’elle est une personne importante.

            Mais, oh! frère, sœur, voici ce que j’ai à dire ici: Qui est plus important que Jésus pour frapper à votre porte? Et qui est plus rejeté que Jésus? Il est plus rejeté que tous les présidents, les dictateurs et les rois du monde entier qui n'aient jamais été rejetés. Jésus est le plus rejeté. La reine, le dictateur pourraient vous apporter quelque chose ou vous prendre quelque chose; mais Jésus, quand Il vient à votre porte, Il désire vous donner quelque chose: la meilleure chose que vous pourriez… que vous puissiez jamais recevoir, la Vie Eternelle…?... renvoyé de la porte. Oh! c’est une chose tragique. Si seulement un homme ou une femme s’arrêtait pour réfléchir juste une minute sur le fait que le Roi du Seigneur, le Roi de la Vie, le Fils du Dieu éternel frappe à la porte du cœur d’un mortel pour lui donner quelque chose de bon, mais qu’Il est rejeté!

21        Chaque promesse divine dans la Bible est vôtre ce soir. Si la foi de Dieu frappe à votre cœur, alors vous pouvez l’avoir. Pourquoi devrions-nous faiblir? Pourquoi chercherions-nous à dire: «Eh bien, je crains simplement que cela n’arrive pas»? Comment pourrions-nous jamais comprendre cela avec notre esprit, alors que le Roi de gloire a promis cela, Jésus-Christ, le Fils de Dieu? «Je me tiens à la porte, et Je frappe. Et si quelqu’un M’entend et ouvre la porte, J’entrerai et Je souperai avec lui.»

            Or, «souper» ici signifie «communier ou fraterniser.» Jésus désire fraterniser. C’est ce que le cœur de Dieu désire ardemment ce soir. Il désire ardemment cela à Dallas et partout dans le monde: que les préjugés soient démolis, qu’un nettoyage se fasse depuis la chaire jusqu’au sous-sol, et qu’un réveil à l’ancienne mode unisse les dénominations en les secouant, et qu’il remplisse la vraie Eglise du Dieu vivant. Vous serrerez la main aux gens de la sainteté, aux baptistes, aux méthodistes, aux pentecôtistes, aux nazaréens… Il désire ardemment entrer pour fraterniser dans Son peuple, entrer pour communier et vous apporter quelque chose de bon, mais l’église et les gens ne Le laissent pas s’approcher… descendre, parce que vous dites: «Eh bien, ce groupe-là ne croit pas exactement comme moi.» Qu’est-ce que ça change? Cela n’a rien à voir avec la chose.

            Nous sommes des chrétiens nés de nouveau dans la même famille, un groupe de pèlerins. Nous ne serons jamais du même avis jusqu’à ce que nous Le voyions face à face et que nous soyons changés et rendus semblables à Son propre Corps glorieux.

22        Nous avons besoin d’un brisement, d’un nettoyage, d’un nettoyage de la maison, et qu’un vrai réveil éclate, pendant lequel les dons, la puissance et la manifestation du Saint-Esprit peuvent entrer dans l’Eglise pour manifester de grands signes et prodiges. Comment Dieu peut-Il le faire dans un groupe divisé? Nous ne pouvons pas y arriver. Dieu aime Son peuple, et nous devons tous nous réunir, dans de grands rassemblements, oublier que nous sommes des baptistes, des presbytériens et ainsi de suite.

23        Il frappe à la porte de chaque mortel. C’est Son devoir; c’est Son… c’est le but de Sa Présence ici. Personne n’est ignoré; tout le monde est invité: les infirmes, les boiteux, les estropiés, les aveugles… tenez-vous… Dallas, ce soir. Et chaque église ici, les méthodistes, les baptistes, les pentecôtistes, les nazaréens, les pèlerins de la sainteté, les unitaires, les binitaires, les trinitaires, quoi que vous soyez, démolissez tous ces petits différends et mettez-vous ensemble. Les hôpitaux par ici se videront et…?... Oh! cela fera que quelque chose se produise, qui fera l’objet de gros titres dans les journaux. La télévision diffusera cela dans le monde entier, quand Christ entrera dans des milliers de maisons. C’est ce qui arrivera, les amis.

            C’est cela l’objet de ces réunions. C’est ce que croient ces ministres qui sont assis ici à l’estrade. Le but pour lequel je suis ici, c’est d’essayer de vous dire que Christ aime Son peuple. Et nous devons nous unir pour que le Saint-Esprit agisse et pour l’enlèvement de l’Eglise. Dieu voulant, cette semaine, j’aborderai cela.

24        Bon, vous dites: «Monsieur Branham, je voudrais que vous sachiez qu’il y a longtemps que j’ai laissé entrer Jésus.» Eh bien, pour cela, je suis reconnaissant que vous L’ayez laissé entrer. Mais maintenant, il y a bien plus que juste Le laisser entrer sans Le laisser faire ce qu’Il veut après qu’Il est entré.

            Si vous m’invitiez chez vous et que je frappais à votre porte, croyant que vous m’aimez beaucoup, vous diriez: «Entrez, Frère Branham», et vous me serreriez la main et diriez: «Soyez le bienvenu!» Eh bien, si vous me disiez que j’étais le bienvenu, il y a assez de Kentucky en moi pour croire que j’ai accès à tout ce qui est dans la maison. J’irais ôter mes souliers, et je m’étendrais sur le lit et me reposerais. Si j’avais faim, j’irais au frigidaire et je me ferais un sandwich, certainement. Je me sentirais le bienvenu si vous me disiez que j’étais le bienvenu.

25        Mais quand on laisse Jésus entrer, les gens adoptent une attitude différente. Vous dites: «Jésus, je ne veux donc pas que Tu me laisses aller en enfer. Eh bien, je vais Te laisser entrer, mais reste là à la porte.» Eh bien, vous savez, dans le cœur humain, après qu’Il a franchi la première porte, il y a toute une suite de petites portes tout autour. Parlons de quelques-unes de ces portes. Ce n’est pas pour blesser vos sentiments, mais parlons-en pendant quelques minutes.

            La première porte en tournant à droite, quand vous entrez, eh bien, c’est la porte de «ma vie privée». Eh bien, vous dites: «Jésus, Tu peux entrer et me sauver de l’enfer, mais ne va pas Te mêler de ma vie privée. Si Tu fais cela, je – je ne pourrai pas aller plus loin avec Toi.» C’est la raison pour laquelle nous n’arrivons nulle part. Vous êtes prêt à accepter une certaine forme de baptême et certains rites de l’église, mais quand Christ commence à entrer et à vous dire d’ôter le péché qui est dans le camp: que maintenant vous ne pouvez plus jouer aux cartes, et que vous ne pouvez plus rester à la maison chaque matin pendant la réunion de prière pour écouter Arthur Godfrey, cette espèce de coquin, ou pour danser le rock-and-roll d’Elvis Presley dans la maison, vous étendre dans la cour arrière pour vous faire bronzer; vous, diacres et membres d’églises qui fumez et tout. Il n’est pas étonnant que vous… Il n’est pas étonnant que Christ ne puisse pas avoir la priorité dans le cœur.

26        Je ne cherche pas à blesser vos sentiments. Mais qu’est-il arrivé à la moralité de cette Eglise pentecôtiste? C’était mal pour vous femmes de vous couper les cheveux. Je m’en souviens. Mais… Et maintenant, vous dites: «Prédicateur, vous voilà qui commencez. Vous êtes… Vous touchez cela.» Très bien. Voyez-vous où se trouve votre vie privée? La Bible est contre cela. Si la Bible a déclaré à l’époque de grand-mère que c’était mal, c’est la même Bible ce soir. La Bible dit que si une femme se coupe les cheveux, son mari peut divorcer d’avec elle; elle déshonore sa tête. Eh bien, c’est juste. C’est ce que déclarent les Ecritures. Eh bien, il y a quelque chose qui cloche quelque part, soit c’est dans les bancs, soit c’est à la chaire, de deux choses l’une. C’est juste. Eh bien, c’est la vérité.

            Maintenant, suivez. C’était mal pour vos dames même de porter leurs jupes baissées et le devant relevé comme cela, mais maintenant elles… celles des femmes pentecôtistes se sont raccourcies. Eh bien, c’est juste. Pourquoi faites-vous cela? Eh bien, vous dites: «Je ne les porte pas. Je porte des pantalons.» C’est pire. Savez-vous que la Bible dit qu’une femme qui porte un vêtement d’homme, c’est une abomination aux yeux de Dieu?

27        Pourquoi ne pouvons-nous pas avoir un service de guérison et un grand réveil? Combattez pour cela. Le péché est à la porte; c’est là qu’il se trouve. Vous dites: «Eh bien, je suis membre de ceci, et je…» Cela n’a rien à voir avec la chose. C’est Christ qui, à travers Sa Parole, frappe à la porte du cœur. C’est vrai.

            Certains de ces sales petits vêtements indécents que les femmes portent… «Eh bien, me diriez-vous, Frère Branham, c’est le seul genre de vêtements que l’on vend.» Mais on vend toujours des machines à coudre et des tissus…?... vous convient. Maintenant, permettez-moi de vous poser une question, sœurs. Savez-vous de quoi vous serez coupables au jour du jugement? D’avoir commis adultère avec des pécheurs. La Bible dit, Jésus, notre Seigneur béni a dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur.» Et si vous vous exposez comme cela, vous pourriez être aussi pure que le lys vis-à-vis de votre mari ou de votre petit ami, mais Jésus a dit que vous avez commis adultère avec un pécheur, parce que vous vous êtes exposée devant Lui. Eh bien, Jésus a dit cela. Qui est coupable? Vous qui vous êtes exposée comme cela.

28        Maintenant, vous diriez: «Frère Branham, vous vous en prenez aux femmes.» Très bien, vous les hommes. Et tout homme qui laisse sa femme fumer et porter ce genre de vêtements, cela montre de quoi vous êtes fait. Vous êtes censé être le chef de la maison. Qu’est-il arrivé? Vous n’arrivez pas à former des foyers américains. Il n’est pas étonnant que nous ayons la délinquance juvénile. Nous avons la délinquance des parents. Nous avons la délinquance de l’église. Certainement. C’est vrai. Ce n’est pas pour vous blesser, mais c’est pour vous dire la vérité, nous devons faire un nettoyage. Nous devons avoir un – un réveil et ôter de la chose tous les parasites avant que nous… Dieu puisse entrer.

            Vous vous tenez à la porte, et vous dites: «Tu t’ingères dans ma vie privée.» Voilà. Voyez-vous? Eh bien, et puis, vous avez une petite… une autre petite porte qui s’appelle «l’orgueil.» Oh! la la! «Ne touchez pas à ça. Maintenant, écoutez, Frère Branham, j’estime que ç’en est trop aujourd’hui.» Très bien. C’est votre vie privée. Vous dites: «Tu n’as pas à t’attaquer à ma vie privée.» C’est ce que vous dites à Christ. Je parle sur base de la Parole. La Parole se défend Elle-même. C’est juste.

29        La vie privée… «Seulement moi et les Dupont…», vous savez. Voyez-vous? «Moi et ma dénomination.» Vous n’avez pas le droit de tracer des barrières dénominationnelles dans la fraternité. C’est juste. Pas trop de différences doctrinales et ainsi de suite, ce qui est en ordre. Moi, je mange une tarte aux cerises et quelqu’un d’autre mange une tarte aux pommes; mais nous mangeons malgré tout une tarte. On n’a pas le droit de – de dresser des barrières juste parce qu’un homme ne croit pas comme vous. Vous êtes…?... la dénomination avec vous, c’est pourquoi: «Je vais passer…?... je vous assure, je n’aime pas ces saints exaltés.» Si jamais vous allez au ciel, vous irez avec ces…?... il y en a plein là-bas.

            «Eh bien, je suis presbytérien et je ne vais pas…» Eh bien, très bien alors. Et voilà! Voyez-vous, vous voulez Le laisser entrer. Vous voulez Le laisser vous sauver de l’enfer, mais vous ne voulez pas Le laisser être votre Seigneur. «Seigneur» signifie «autorité». «Seigneur» signifie «le propriétaire». Quand Il entre, laissez-Le être votre Seigneur.

30        Ce grand évangéliste, Billy Graham, j’étais à son petit-déjeuner, à Louisville, à la grande réunion qu’il tenait là. J’ai entendu l’homme, après qu’il s’est levé et a pris la Bible, il a dit: «Voici le modèle», ce qui est tout à fait correct. Il a dit: «Quand Paul allait dans une ville et qu’il tenait un réveil, a-t-il dit, il revenait environ une année plus tard, et ce seul homme qu’il avait amené au salut en avait amené trente autres au salut.» Il a dit: «Moi, je vais dans une ville où je tiens un réveil et j’ai vingt mille sauvés, mais quand je retourne, six mois plus tard, je n’en trouve pas vingt.»

            Quel est le problème? Voici le problème. Les gens sont tout simplement enthousiasmés à cause de l’évangélisation et d’une grande foule de gens. C’est tout. C’est exact. Et les pentecôtistes en arrivent à la même chose. Ce qu’il nous faut, c’est que Christ soit Seigneur…?... dans Sa Présence ici et dire: «Ô Seigneur, entre.»

31        Eh bien, Il a commencé à donner le… qu’il y a une petite porte qu’on appelle la foi. J’aurais souhaité avoir le temps d’ouvrir toutes ces portes, mais je veux ouvrir… considérez cette petite porte de la foi. Vous savez, vous dites: «Eh bien, maintenant, j’ai la foi, Frère Branham, j’ai laissé Jésus entrer dans mon cœur.» Vous pensiez Lui avoir fait un honneur. Des fois, vous agissez comme cela. Oh! quelle grande chose vous avez faite quand vous avez laissé Jésus venir à la porte et se tenir là! Il ne se tiendra pas là très longtemps, ne vous en faites pas. Moi, je ne resterais pas là longtemps. Vous, vous ne resteriez pas longtemps dans ma maison, si je disais: «Venez, tenez-vous juste ici. Ne bougez pas. Ne touchez pas à quoi que ce soit ici.» Vous comprendriez que vous n’êtes pas le bienvenu. C’est la raison pour laquelle il n’y en a que vingt sur vingt mille.

            Eh bien, il nous faut Le laisser entrer, et quand Il entre, adorez-Le et dites: «Entre, Seigneur. Sois mon Seigneur. Sois mon Dieu. Sois mon Maître. Sois mon Guérisseur. Sois mon… Sois tout ce que je – je désire savoir dans la vie, sois-le. Sois mon Seigneur. Prends tout ce que j’ai, Seigneur, et dirige cela. Prends mes émotions. Je n’aurai plus honte. Prends mon orgueil. Tiens-Toi à la porte et habille-moi, Seigneur, de Ta Parole.» Alors vous allez voir un réveil commencer. «Reste dans ma vie privée, Seigneur. Fais de moi ce que Tu veux que je sois. Que je ne prenne pas mes propres pensées, mais que je prenne les Tiennes, ô Dieu. Conduis-moi, ô Seigneur.» Il ne vous séparera jamais de la Parole. Il vous gardera en plein dans Sa Parole. Pas parce que les baptistes, les pentecôtistes, les presbytériens le font, mais parce que la Parole de Dieu l’a dit et que vous croyez cela.

32        L’homme qui est né de l’Esprit de Dieu rencontre quelque chose que personne n’ôtera jamais de lui. Aucun homme n’a le droit de prêcher l’Evangile tant qu’il n’a pas été d’abord sur les sables sacrés de derrière le désert. Il y a dans ce monde des théologiens brillants, intelligents et capables de tout expliquer, de tout enlever, même la Bible entière. Ils peuvent entortiller votre esprit et tout le reste, mais si vous laissez Dieu entrer pleinement dans votre cœur, et si vous faites cette expérience de derrière le désert, alors, frère, tous les démons venant de l’enfer ne sauraient venir sur ce terrain où vous…?... C’est quelque chose de réel.

            Il y a une petite porte de la foi. «Oh! dites-vous, prédicateur, je sais que vous, vous croyez dans la guérison divine, mais ma foi n’enseigne pas cela.» Alors vous avez une fausse foi. Voyez-vous? Si vous laissez Jésus entrer, vous ne direz plus: «Les jours des miracles sont passés.» Jésus est là à l’intérieur, et Il est le miracle. Il est Celui qui accomplit le miracle. Et Il est le miracle qui est juste là dans votre cœur, tout aussi présent que cela l’était quand Il marchait en Galilée. Il est là.

33        C’est la raison pour laquelle les gens ne veulent pas Le laisser entrer. Qu’Il se tienne là à cette porte, une fois. Utilisez la foi de Dieu, elle est vôtre. Si vous êtes né de nouveau et que vous laissiez Christ entrer, Il se tiendra bien à l’intérieur et dira: «Je suis le même hier, aujourd’hui et éternellement.» C’est juste. Chaque Parole que j’ai citée est une partie de Lui. «Je ne suis pas… Je me tiens simplement ici. Je suis ton Roi. Je suis Celui qui te guérit. Je suis ta joie. Je suis la Fontaine de la Vie. Je suis l’Alpha, l’Oméga. Je suis ton lever le matin. Je suis ton coucher le soir.»

Comme l’a dit David: «Oui, quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi. Si je me couche au séjour des morts, Il est là.» Ce que… Il nous faut un réveil à l’ancienne mode. Combien c’est vrai!

34        Remarquez maintenant, juste une autre chose. Il a dit ici, à cet âge de l’Eglise de Laodicée dans lequel nous vivons maintenant, Il a dit: «Je te conseille de venir acheter de Moi de l’or pur.» Il a dit: «Tu dis que tu es riche.» Or, combien l’église est riche aujourd’hui! Elle a les plus grands édifices qu’elle ait jamais eus, plus d’argent qu’elle n’en a jamais eu. «Tu dis: ‘Je suis riche, et je n’ai plus besoin de rien.’ Et tu ne sais pas que tu es nu, misérable, aveugle, pauvre et malheureux, et tu ne le sais pas.» Qu’est-ce? «Je…» et ne le sais pas. 

            Eh bien, si vous voyiez descendre la rue un homme malheureux, nu, aveugle, et que vous vous précipitiez vers lui et disiez: «Monsieur, vous êtes nu.»

            «Oh! c’est vrai ça, monsieur? Eh bien, dirait-il, je vais… vous m’aider?»

            «J’ai de l’aide pour vous ici, entrez très vite, laissez-moi vous habiller.» Eh bien, si… S’il était… S’il accepte de vous écouter, ça va. Mais qu’en serait-il si cet homme, en étant dans cet état, ne le savait pas? Et la Bible dit que ce dernier âge de l’Eglise serait ainsi.

35        Et vous pentecôtistes, vous avez les meilleures églises que vous n'ayez jamais eues. Mais vous seriez dans une bien meilleure condition dans une mission avec… ici au bas de la rue, avec une petite casserole de dix cents, battant les tambours ou quelque chose comme cela, appelant les pécheurs à la repentance, que d’être dans ces énormes églises que vous avez, qui deviennent des morgues. Vous savez que c’est juste.

            Maintenant, cela… Je n’ai pas l’intention de blesser vos sentiments. Je suis votre frère. Mais je vous dis simplement la vérité. Ainsi, l’Eglise de Laodicée… C’est pourquoi j’ai parlé de vous femmes qui vous maquillez entièrement, vous femmes pentecôtistes qui portez cette manucure au visage, vous savez… Eh bien, cette histoire, quoi que ce soit, vous n’en avez pas besoin. Absolument pas. Cela est du diable.

            Laissez-moi vous le dire, il n’y a qu’une femme dans la Bible qui s’est peint le visage; elle s’appelait Jézabel. Et Dieu l’a donnée en pâture aux chiens. Vous voyez donc, c’est de la viande pour chiens que de se peindre le visage comme cela. Je ne dis pas cela pour plaisanter. Ceci n’est pas un endroit où plaisanter, mon ami. Je vous dis simplement la vérité. C’est une caractéristique païenne. Que s’est-il passé?

            Eh bien, il est dit: «Misérable, malheureux, aveugle et tu ne le sais pas.»

36        J’ai été élevé dans le Kentucky, dans une vieille petite maison couverte de bardeaux. Et maman avait l’habitude de nous prendre, tous les petits Branham, et de nous fourrer tous dans un seul lit: environ trois au pied et trois au chevet, et environ trois ou quatre au milieu. Et elle… Et puis, nous n’avions qu’une vieille toile qu’elle mettait au-dessus du lit pour préserver nos yeux de la neige et de la pluie. Et le courant d’air pénétrait et… Pendant la nuit, quand le vent froid pénétrait, des fois, maman appelait cela la «matière», le froid nous entrait dans les yeux, et cela collait nos yeux. Et j’étais l’aîné, et elle disait: «Billy, descends.»

            Je disais: «Maman, je n’arrive pas à voir. Mes yeux sont collés.»

            Et mon petit frère, Edward, disait: «Moi non plus je n’arrive pas à voir, Maman.»

            Vous voyez, nos yeux prenaient froid. Et – et ils étaient infectés, et cela collait nos paupières. Et mon grand-père était un chasseur de ratons laveurs, et il attrapait des ratons laveurs, des ratons laveurs, et il les prenait et en extrayait la graisse. Et maman allait prendre cette vieille casserole, elle la plaçait sur la poêle, cette graisse de raton laveur. Elle la chauffait bien fort, puis elle montait là et nous massait les yeux, et… Et ensuite cela… peu après, ils s’ouvraient. Je ne sais pas ce qui se passait, mais cela ramollissait la – la matière qui était dans nos yeux, et – et nous pouvions voir.

37        Je vous assure, frère, il y a eu une période de froid dans l’église. Et l’Eglise pentecôtiste a attrapé un gros rhume à un moment donné. Et il faudra plus que la graisse de raton laveur pour leur ouvrir les yeux à la…?... «Je te donnerai un collyre.» Et ce collyre vous ouvrira les yeux. Et si la prédication de la Parole ne peut pas le faire, je ne connais pas d’autres collyres. Le Saint-Esprit réchauffe la Parole, et ce soir dans l’église… Et l’église aime cette Parole. Certainement. Et Elle ouvre les yeux. Alors vous pouvez voir que nous avons eu un – un petit courant d’air qui a pénétré dans l’église quelque part. Je pense que nous devrions cesser de nous imaginer: «Je suis ceci et je suis cela.» Je me demande ce que nous sommes après tout. Oh! si seulement vous le saviez, mon ami: vous êtes des fils et des filles de Dieu que Dieu cherche d’amener… Vous avez tout simplement des yeux remplis de matière. Voilà tout. Ce qu’il nous faut dans ce réveil, c’est que Dieu répande du collyre pour que les yeux s’ouvrent.

38        Regardez tout autour. Voyez combien Dieu a été bon envers nous. «Je me tiens à la porte, et Je frappe, et si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai, je communierai avec lui. Si les baptistes entendent cela, si les méthodistes entendent cela, si les pentecôtistes entendent cela, si les nazaréens, les pèlerins de la sainteté entendent cela, J’entrerai. Je mettrai un peu de graisse sur vos yeux, et Je vous ouvrirai les yeux pour vous permettre de voir où nous en sommes.»

            Oh! vous savez que l’Eglise pentecôtiste a eu un réveil. Tout à l’heure, quand ce jeune ministre, le jeune frère Juif ici présent, m’a présenté comme celui qui est à la tête d’un réveil… nous avons eu un merveilleux réveil. Je ne sais pas à quel moment de l’histoire il y a eu un réveil comme celui de cet âge pentecôtiste. C’est juste. Les feux du réveil brûlent dans chaque nation sous le ciel ce soir. C’est juste. Nous sommes au temps de la fin. C’est merveilleux. Et nous… Permettez-moi de vous dire ici à Dallas, le quartier général de ces grandes églises, ces gens importants… Eh bien, ne soyez pas dérangés du fait que je dis ces choses tel que je les dis. Je dis cela pour votre bien et pour le bien de l’Evangile, mon ami.

39        Maintenant suivez, alors nous pouvons avoir de véritables services de guérison. Alors nous pouvons voir s’accomplir quelque chose de réel, lorsque nous démolissons nos petits murs, nous nous redressons, nous nous lavons le visage et nous nous secouons, que nous arrivons à…?... C’est juste. Alors Dieu va nous bénir. Alors les cantiques de Sion ramèneront les bénédictions à l’ancienne mode que nous avons attendues avec impatience. Dieu a… Les cieux pentecôtistes sont pleins de cela. Pourquoi accepterions-nous un substitut alors que des choses authentiques sont à portée de la main? C’est inutile. Mais vous, ce que… leur… Nous avons vu tant de choses au point que nous ne reconnaissons plus la valeur de ce que nous avons.

40        Une fois, un homme est descendu à la mer. Il voulait avoir un peu de repos; il n’avait jamais vu la mer. Il avait été élevé plus dans une contrée désertique, et il était en route vers la mer. Et il a dit: «Je descends… Je meurs vraiment d’envie de humer l’air salé et de voir les grosses vagues salées, comme elles s’élèvent en l’air et se brisent, et le ciel bleu étincelant sur l’eau salée et la rendant bleue; entendre les cris sauvages de mouettes tandis qu’elles décrivent des cercles au-dessus de la mer. Je meurs d’envie d’entendre et de voir cela. Ce sera si reposant pour moi, car j’ai appris que de telles choses existent.»

            Il s’est donc préparé pour aller jusqu’au rivage. Juste avant d’arriver au rivage, il a rencontré un vieux loup de mer qui en revenait, c’est-à-dire un vieux marin. Et celui-ci a dit: «Où allez-vous, mon bon monsieur?»

            Il a dit: «Je vais jusqu’au rivage, monsieur.» Il a dit: «Je vais pour contempler les grosses vagues», et il lui a expliqué combien son cœur serait ravi rien que de voir ces choses.

            Et le vieux loup de mer a dit: «Eh bien, je suis né sur cette mer.» Il a dit: «Je suis né dans un bateau.» Il a dit: «Je vois ces vagues depuis quarante ans et j’entends ces mouettes crier. Je ne trouve rien de passionnant là-dedans.» Vous voyez, il avait tellement vu cela que c’était devenu ordinaire. Il en est de même de la guérison divine.

41        Quelqu’un m’a raconté qu’un petit prédicateur a prié pour une fillette ici hier et que la jambe de celle-ci a poussé de deux ou trois pouces [5 à 7,6 cm – N.D.T.]. Miséricorde! cela devrait embraser cette ville, forcement. Le Roi est ici. Le Grand et Puissant Christ de Dieu qui domine sur les cieux et la terre est présent, et Il peut faire de grandes et puissantes choses, si seulement nous croyons en Lui. Ne le croyez-vous pas? Certainement, si seulement nous croyons en Lui, avons la foi et disons: «Ô Dieu, je Te prie d’ouvrir nos yeux ce soir, permets-nous de voir Ta gloire, Père divin, alors nous ferons… nous verrons de grandes choses, mais comment peut-on y arriver si nos yeux ne s’ouvrent pas?» N’est-ce pas juste? Nous devons avoir cela. Et nous voyons tant de grands miracles se produire au point que… Nous voyons les gens crier et louer le Seigneur, et cependant nous ne regardons pas à cela. N’est-ce pas vrai? C’est juste. De grandes et puissantes œuvres, cela devient ordinaire pour nous, si ordinaire que nous n’y prêtons aucune attention.

42        Il y a quelque temps, en Louisiane, ou, je crois plutôt que c’était en Georgie, un vieux prédicateur de couleur que je connaissais… C’était un vieil homme formidable, une personne formidable. Mais il avait un vieil homme qui fréquentait… Son épouse fréquentait l’église, et c’était une brave femme, une femme sainte et pieuse. Elle dit qu’elle avait prié pour son mari pendant longtemps, mais… Il s’appelait Gabriel, mais les gens l’appelaient Gabe, comme diminutif. Ils n’arrivaient donc pas à remettre le vieux Gabe dans la bonne voie. D’une façon ou d’une autre, ils n’arrivaient pas à l’amener à se mettre en ordre avec l’église et avec Dieu. Et ainsi, ce vieux prédicateur de couleur amenait le vieux Gabe chasser avec lui plusieurs fois, et ils allaient chasser. Et un jour donc, ils ont chassé et sur le chemin du retour, oh! tous les deux avaient des lapins et des oiseaux suspendus sur leurs corps au point qu’ils pouvaient à peine marcher, tellement ils étaient chargés. Ils longeaient un vieux sentier habituel, et pendant qu’ils marchaient le long de ce sentier, le pasteur ne cessait de regarder en arrière, vers l’ouest pendant que le soleil se couchait.

            Et, frère, je vous assure, l’Eglise devait savoir que c’est le temps du coucher du soleil. Le soleil est en train de décliner. Que sont ces bénédictions que nous voyons? Qu’a dit le prophète? «Vers le soir la lumière paraîtra.» Quel genre de lumière? Comment le soleil voyage-t-il? Il se lève rapidement à l’est et se couche à l’ouest. Et la civilisation s’est levée à l’est et a voyagé en direction de l’ouest. L’est et l’ouest se sont rencontrés. Je vais prêcher là-dessus cette semaine, le Seigneur voulant.

43        Maintenant, remarquez, et la même lumière, quand le soleil se lève et brille à l’est, c’est le même soleil qui brille à l’ouest. Comprenez-vous cela? La Bible a dit, ou plutôt, le prophète a dit qu’il y aurait un jour qui ne serait ni jour ni nuit, un temps sombre, juste un temps sombre. On a eu assez de lumière pour adhérer à l’église, pour fonder une organisation avec de belles églises. On a eu ça pendant deux mille ans, mais Dieu a promis qu’au temps du soir, la lumière paraîtra. Et qu’est-ce? La même lumière qui tomba en Orient, le même Saint-Esprit qui tomba à la Pentecôte, produisant les mêmes résultats, est en train de tomber aujourd’hui sur le peuple de l’Occident, produisant les mêmes résultats que cela avait produit là autrefois. La lumière paraîtra.

44        Et pendant qu’il regardait vers l’ouest, le vieux noir qui avançait là toucha le pasteur à l’épaule. Le prédicateur se retourna, et il vit ce vieux Gabe. Et les larmes coulaient sur ses joues, il a dit: «Pasteur, aujourd’hui, c’est samedi. Et demain matin, vous me trouverez sur le banc des pénitents. Et je vais me trouver un siège à côté de ma chère épouse, au fond dans cette église. J’y resterai fidèle jusqu’à ce que Dieu m’ôte la vie.»

            Le pasteur était si heureux d’entendre cela. Il a dit: «Gabe, tu sais que j’apprécie cela. J’aime t’entendre dire cela, Gabe; mais qu’est-ce qui a produit ce changement soudain? Est-ce le sermon que j’ai prêché? Etaient-ce les choses dont je t’ai parlé, concernant la bonté du Seigneur?»

            Il a dit: «Non, pasteur, juste au moment où je prenais ce virage là-bas, j’ai senti quelque chose frapper à mon cœur.» Il a dit: «Vous savez, pasteur, je – je n’étais même pas capable d’atteindre une grange.» Il a dit: «Je suis le piètre tireur de la contrée. Et pourtant, regardez quelle quantité j’ai sur moi. Ce sont des lapins, des oiseaux que j’ai attrapés, moi seul.» Il a dit: «Il doit m’aimer, sinon Il ne me les aurait pas donnés.» Une petite chose simple comme celle-là et c’était un coup de Christ à la porte du cœur. «Gabe, j’étais là…?... spectacle aujourd’hui.»

45        Qu’en est-il de vous ce soir? Qu’en est-il de vous qui êtes venus à bord de belles voitures? Qu’en est-il de vous qui fréquentez de belles églises? Qu’en est-il de vous qui êtes assis ici en bonne santé, et non comme cet enfant qui est étendu là, tordu dans son lit de camp? Qu’en est-il de vous, jeune dame, qui êtes assise ici en bonne santé, par rapport à chaque fillette malade là dans la salle, à la petite handicapée, la fille… Ne savez-vous pas que c’est Dieu qui frappe à votre cœur pour dire…?... C’est Sa bonté…?... hier.

46        Il y a quelques mois, je me trouvais à Bombay, en Inde, où je prêchais à près d’un demi-million d’âmes, et je voyais ces petites mères avec leurs petits bébés, aux petits ventres gonflés, mourant de faim. Les…?... des ordures que vous avez jetées à la poubelle pourraient leur servir de nourriture. Ne savez-vous pas que c’est Dieu qui frappe à votre cœur? Et ici, vous direz: «Eh bien, je suis membre de l’église, Frère Branham…» Des préjugés, l’indifférence… la porte est fermée. Oh! si tout ce groupe d’environ mille personnes qu’il y a ici ce soir…?... estimé si important, si ce soir vous ouvriez chaque porte de votre cœur à Jésus-Christ, un réveil éclaterait dans ces quelques prochaines soirées, et cela ferait les grands titres des journaux…?... Christ viendrait.

            C’est ce qu’Il désire. Le désir de Dieu ce soir par-dessus tout est de voir Son Eglise unie. Il frappe à votre porte. On a d’excellents ministres, de beaux habits, de belles voitures, de bons emplois, sans avoir le Merveilleux Christ qui se tient à la porte. Pourquoi ne Le laissez-vous pas entrer? Laissez-Le entrer. Inclinons la tête juste un instant.

47        Que tous les yeux soient fermés, je vous prie. Je me demande simplement, juste avant que nous prions, y en a-t-il ici qui voudraient lever la main et dire: «Frère Branham, je ne lève pas ma main vers vous. Je la lève vers Dieu, car je – j’ai senti à un moment donné, ces quelques derniers jours, j’ai entendu quelques coups à ma porte. Je n’ai pas mené la vie que je devrais, Frère Branham. J’ai eu des préjugés. Je suis un membre d’église. Je – j’aurais dû faire mieux; je sais que c’est ce que je devrais faire. Et j’ai agacé mes voisins. Je me suis disputé avec différentes églises sur leur doctrine. J’ai – j’ai vendu cela… Je – je n’ai pas vécu tel que je le devrais. Je – je sais que je n’aurais pas dû faire les choses que j’ai faites, mais par la grâce de Dieu, je vais laisser les portes ouvertes ce soir. Je vais Le laisser être mon Seigneur dès cet instant. Et je vais être sincère, Frère Branham. Je ne lève pas ma main vers vous, je lève ma main vers Christ. Je viens, Seigneur.» Et je vais me souvenir de vous dans la prière. Calmement maintenant, pendant que tout le monde est en prière. Voudriez-vous juste lever les mains partout dans la salle…?... et c’est ça. Soyez calmes.

E-1 Thank you kindly. [Audience applauds--Ed.] Thank you, kindly. It's a privilege to be here in Dallas, tonight. I certainly looked forward with great anticipations of getting back to this state of Texas again. And some time ago, when I was in Waterloo, I had come in contact with Brother Lindsay, that invited me down to this Voice of Healing Convention. Later, in Chattanooga I met our dear friend, Brother David duPlessis, that also inspired me to come--and to come and have a part in this convention, just to see if there's...?... group of people... and so forth. And it was very fine of them to ask me to be their night speaker these six nights. I missed one of them by not knowing just... It was to be in the afternoon. And I'm sorry of that, because I got in the city too late to even get here for the afternoon speaking. But it's certainly a privilege to be here tonight and to be associated with this Voice of Healing convention. And we're trusting that God will give us that exceedingly, abundantly above all that we can...?...

E-2 Hearing Brother Vineyard, just now, as we drove up, going over into Finland, I believe. That's wonderful. And we believe that our Lord is coming soon, and we are now just gathering up, gleaning from the fields the--the part that's been left: like Ruth in the field, I suppose, gathering up that which is savable, and God has ordained eternal life; we are trying to gather that up. And I am so glad to know that we live in the--one of the greatest days that man has ever lived in, just before the coming of the King.

E-3 This is my third visit to Dallas, I believe. Once was with a minister; I forget just... I think his name was Brother Goff. He had a little church out here, I believe, over in Dallas, proper. And then, I come one time to some stadium, or something here, or some... I forget what the name of the place was... [A man speaks to Brother Branham--Ed.] Fair Park: that's exactly right, sir. And--and then this, I think, is our third time. And we're happy to be here tonight and minister on through Friday night, the Lord willing.

E-4 But it certainly does make me feel rather out of place, or a little small, as just an old, what would I call in the South, a sassafras preacher. How many knows what sassafras is? My, what part of Kentucky you from? So here where... and up here to speak before these fine ministers and to be an evening speaker, it certainly makes me feel good. And to think that many of these men here were on the field preaching when I was a sinner boy, around horse races, so, or around the boxing ring somewhere. And to know that they made the way clear so that I could run over a smooth road. So I'm grateful for my brethren, tonight. And I trust that what little effort that I can put forth, that will be a blessing to all, to make the sinner realize that he is a sinner, and to make the saint rejoice in Christ, to make the sick know that there is a Healer, and to my brethren to be inspired, that's to move forward with greater anticipations than ever before.

E-5 Now, I... 'Course you know that I never have yet... I was ordained in the Missionary Baptist church. And I... after leaving the Missionary Baptist church, I have never taken up any affiliation with any churches since--any certain denominations-- because I try to stand right in the breach between them all and say we're brethren. And I believe that is right, that we are brethren. And so, therefore, I don't represent any certain denominational church, but I represent the Church, the Church of the Lord Jesus Christ. That's where all of you belong, in that great body of Christ. And we're looking for that day to come when He will rapture His church to go home. And the Lord willing, this week I want to speak on some of that: and on The Tie Post of the Church Going, the Handwriting on the Wall, and United Under God, and a few things of that type, the Lord willing, in these... this coming week.
Now, I believe that this is the true foundation, the Bible. I believe that God does many things that's not in the Bible. He can do anything, because He's God. But I--I think that doctrine should come out of the Scripture: that that is God's Book to us.

E-6 Now, in the Old Testament they had two or three ways of knowing whether it was truth or not, and that is, they would go back to what they called the Urim and Thummim. And that was... I've been told that was the breastplate that Aaron had, that had the--the twelve stones in it. And then when the prophet prophesied or dreamer told his dream, and--and it did not--a conglomeration of lights-- flicker on this Urim and Thummim, then the prophet was wrong. See, God always had a way of answering in supernatural (See?); always the truth is known. So if that would not flash, then the man... the prophet was wrong.

E-7 And now, after that priesthood was done away with... And we have a new priesthood tonight, Jesus Christ being the High Priest. We have a new Urim and Thummim, and that's the Bible. "Take away or add to, the same shall be taken from the Book of Life." So we'll try our best, by God's help, to stay right in these pages. I've often said this: I do not want any less than God has in the Bible and, but I want all that He has in the Bible--just all the promises that's to us.

E-8 So before we open His Word for our text, let us bow our heads, just a moment for prayer.
Eternal and blessed God, it is such a grand privilege, tonight, that we have of standing in Thy Divine Presence, under this great tent where your children are assembled together for no other purpose but to hear the Word and to see the moving of the Living God. And we would ask tonight that You would pour out Your blessings upon us in a--a great way. Change our ways of thinking, if they're wrong, Lord, and set our thinking on Thy Son, the Lord Jesus. May our hearts be filled with His Presence. And when we leave tonight from the meeting, may we say like those who came from Emmaus, "Did not our hearts burn within us as He talked to us along the road?"
And now, Father, we pray that the Holy Spirit will just take these few words that's to be read and will pour out the context of them in every heart. Grant it, Lord. Help me, Father, as I'm standing here, that my soul may rejoice in Your blessed Presence, for we ask it in Jesus' name, amen.

E-9 Tonight, to begin my part of this convention, of the speaking, I have chosen a little text found over in the book of Revelations, to you who mark it, in Revelations the 3rd chapter and the 20th verse. I wish to read this portion of the Word:
Behold, I stand at the door, and knock: if any man hear my voice, and will open the door, I will come in to him, and will sup with him, and he with me.
This text of Revelations, here, is the message to the Laodicean church. Which I truly believe that--not being a dispensationalist, exactly--but yet I believe that we're at the end of the Gentile dispensation that was spoke of. And I believe that the Laodicean church age was the last church age. And I think that's where we are tonight. And that's why I've taken this for a text.
And some might say, "Why, Brother Branham, isn't this rather a small text for a--a group of people this size and for a convention of this caliber, if you just read just a few words in one little verse of Scripture?" But you see, it isn't the size of the Scripture; it isn't the size of the reading; it's what it is that counts.

E-10 Long time ago in Louisville, Kentucky, a little friend of mine was up in the attic, an old garret, in the house. And he was fumbling around, the little lad, and he stumbled into and old trunk. And in this trunk he found an old postage stamp, just about one-half inch square. And he thought, maybe, with this on his mind that ice cream might come from this stamp, so he hurried down the street to his friend that collected old stamps, and said to this friend, "I found a little old, yellow stamp. It's quite old, but I just wonder if this stamp is worth anything."
And the stamp collector got his glass out, and looked over it a little, and he quickly said, "I'll give you a one dollar bill for this certain stamp." And of course, the little lad, not expecting more than five cents... The sale was made quickly, because that dollar meant many ice cream cones. So after while he... About two weeks later this collector sold this certain stamp for 2500 dollars. And about six months later, it was sold for 500,000 dollars. And you see, it wasn't the little stamp, the little piece of paper; it's what was wrote on that paper that counted.
That's the way it is with my text tonight: it isn't the paper that it's wrote on; it isn't the size of the text, but it's what's wrote on it. It's the Word of the Living God. It's so essential, till all the heavens and earth will pass away, but It shall never pass away. See? God notices every little word that we read. God knows every little thought that goes through our mind, every little act that we do.

E-11 And I'm kindly thinking this, that many times the church in it's looseness gets to doing things, and thinking things, and--and taking things just as they are, when we ought to weigh what we do and say. We ought to think it over before we speak it.
My old southern mammy used to tell me, "Think twice and speak once." It's the little things, sometimes, that we leave undone, that means so much to us. We get in such a hurry to race over things in this neurotic age that we live in. It would behoove us, as the church of God tonight, to stop and wait a minute, see where we're at.

E-12 Sometime ago I was standing in Vancouver, British Colombia, and the King George of England had come over to visit Canada. And he was making his way down along the street in the carriage, and his beautiful queen setting by him... And Mr. Baxter, one of my associates, he was weeping, because he said, "Just think, Brother Branham, our king passes by."
And I thought, "If that would make a Canadian weep because King George, the honorable king, was passing by, what will it be when Jesus passes by--He is the King of Kings--with His beautiful Bride, the church?"

E-13 And now, all the schools turned out. And the teachers give the little children a little British flag to wave their loyalty to the king as he passed by. And as the king had went by, there was one of the certain schools there was a little girl that did not return to her place. And the teacher, being alarmed, she rushed out in the street to find what had become of the child. And as she looked along the street, she found the little girl standing by a telegraph pole, just weeping her little heart out. So the teacher goes over to the little girl, and she said, "Darling, why are you weeping so?" Said, "Why, did you not be able to wave your flag at the king?"
And she said, "Yes, I--I waved my flag at the king, teacher."
"Well," said, "did you not get, be able to holler, 'Hail to the king?'"
Said, "Yes, I hollered, 'Hail to the king,' teacher."
"Well," said, "did you not see the king?"
She said, "Yes, I saw the king, teacher."
Said, "Well then, what are you weeping so for, darling?"
She said, "Teacher, you see, I saw the king, but I'm so little the king didn't see me."
But how different it is with Jesus. You don't have to be in "Who's Who." You don't have to have your name on some great book of some sort. No matter who you are, Jesus sees you, and He knows every little act that we do. Every little thing that you do for Him, every little move that you make, He keeps it on His book. He knows all of us, whether we are important in this world or not important. We're all important to His kingdom, whether we are rich, poor, or indifferent.
You see, this also is a pardon. To small groups, I've read enough Scripture tonight that would close up every bootleg joint in Dallas, that would put every church that's at one another's throat, put them right back to old fashion fellowship and a revival. It would do it.

E-14 Some time ago in the days of our most noble Abraham Lincoln, it was told that there was a prisoner in the camp, that was sentenced to death by a federal crime that he had done. And some good man went and asked the President, "Won't you pardon this certain man?" (And the President Lincoln, as we all know to be a Christian... ) The man said, "Sir, you know the man's got a mortal soul, or an immortal soul that you are going to take from his body? And would you take his life and him begging for mercy?"
Mr. Lincoln, fixing to get into his carriage, just wrote a little piece and said, "I pardon this man. Abraham Lincoln."
And the man rushed back quickly to the prison cell and said, "Sir, I have your pardon from the President of the United States."
And the man looked at him and said, "Oh, if that was a real pardon, it would be on a great paper with a seal, and it would have all kinds of--of gold letters on it, if it come from the President." And he said, "Why do you make fun of me, and knowing that I'm to be shot in the morning at sunrise?"
He said, "I'm not making fun of you, sir. This has got Abraham Lincoln's signature on it."
"Oh," he said, "This just enough for me to believe it." And he refused to receive it, and he was shot the next morning.

E-15 Now, there is a pardon, at large, wrote by Abraham Lincoln that this certain person was to be pardoned on this day and a firing squad killed him the next day. It was tried in Federal Court, and here was the decision: a pardon is not a pardon except it be received as a pardon.
And this is God's Word that I have just read. It's a pardon to those who want to accept it as a pardon, and it's healing to those who want to accept it as healing. And it could be any great blessing that God has promised, if we will believe it and accept it as such (See?), no matter what size it is, what kind of a book it's wrote on, as long as it's God's Eternal Word...

E-16 This is a very strange thing to see a Man knocking on a door to be in a Scriptures. I just forget the artist--or the name--who painted the famous picture of Jesus knocking at the door. I can't call his name. He's a Grecian artist, I believe. And when... All great pictures, before they can be hung in the hall of fame, they have to go through the hall of critics first.
And then, it just reminds me of the church. Before the church can ever be taken to glory, it has to go through the--this world of criticism. And sometimes we try to shirk, pull back from criticism. Well, that's only testing. It's--it's golden nuggets to you. It's something that God has permitted to you to try you and to bring you through a hundred percent, pure gold that's shining. "All that live godly in Christ Jesus shall suffer persecution," says the Scripture. So the criticism, we welcome that, because that's what we have to have to put us through the fiery trials.

E-17 So this artist, when the picture was going through the hall of critics, there was one critic said, "Sir, I think your portrait of Christ is beautiful. And I think, standing at the door, and the fine anticipations of watching and waiting that someone would open," but said, "there's one thing wrong, that is, that you haven't got any latch for Him to go in at."
And the artist said, "Oh, I painted it thus. You see, in this case the latch is on the inside. You must do the opening. Christ does the knocking. And that's the way it is with every person here tonight that's seeking God for anything. He's knocking at the door, but you have to open up. You are the one that's under control; you're on the inside to open the door. If you need salvation, if He knocks, receive it, open the door. If you need healing, open the door. That's all you have to do. And then He will come in.

E-18 Then if you'll notice, a man knocking at a door is trying to gain entrance. And surely, no man would knock at another man's door unless he had something important, or something that he thought was important, to talk over with the man. And great man have knocked at doors down through the ages.
For instance, back in the days of Rome... What would have happened if the great Caesar, Augustus Caesar, would've went down to a peasant's house and would've knocked at the door. And this peasant would've come to the door; he would've seen who that great Emperor was, he would've fell prostrate on his face and said, "Great man, great Augustus Caesar, come into my house." What a honor it would've been for a poor man, a peasant, to have the Emperor of Rome, standing at his door. That would've been a great honor.
Or in the days of the late Adolf Hitler. What if Adolf Hitler would've went down to a peasant's door, or a German footman, a little soldier's door and would've knocked at his door. And when this soldier opened the door and saw the great fuhrer of Germany at that day standing at his door, he would've come to attention and would've saluted, and said, "Oh, Hitler, come into my house. Anything that's in this house that you want is yours." Why? Hitler was an important man in his day, especially to a German, in the days that he was the dictator of Germany.

E-19 Or I might say this: What if our great President, Dwight Eisenhower, would've come to Dallas tonight, and he could've come to the house of the best Democrat there is in Dallas, it would be an honor to you. Sure. You might have disagreed with him on politics, but Dwight Eisenhower is the President of the United States. He's a great man. It's the importance of the person at the door that's knocking, that counts. Certainly.
And though if he come and knocked at your door and you would disagree with him, said... you wouldn't have said, "Now, wait a minute, Mr. Eisenhower, you just go away from my door. I'm a Democrat." No, sir. You'd invite him in. And what would happen? Tomorrow, why Dwight Eisenhower would have humbled himself (I believe him to be a great President.), and if he would humble himself to come to your door, just an ordinary man, why, the--the--the television would pack it. All around the world tomorrow would know that Dwight Eisenhower come to some poor man's door in Dallas, Texas, how he humbled himself to do so.

E-20 Or what if the queen that just visit here. She went up into Canada, the Queen of England. And she come down into the United States. What if she would've come to one of your doors, you women, here? Maybe you would've looked at her and said, "I don't understand who you are."
And she said, "I'm the Queen of England."
Though you're not her subject, but yet you would've been honored to have the Queen of England at your door; any person would, because she's an important woman. She's the greatest queen on earth, over the greatest... That's the greatest known queen in the earth, is the Queen of England. Why, you'd have said, "Come in, Queen, and look over my house. And if there's anything here that you desire, you may have it.
And if there had been a little trinket setting on the shelf that your grandmother would've held back giving you, and if she'd have ask for it, you'd let her have it, because of her importance. She's a great woman. It would've been an honor to surrender this little treasure to the Queen of England (Certainly), because of her importance.
But oh, brother, sister, here is what I'm here to say: Who is more important to knock on your door than Jesus? And who's any more turned away than Jesus? He's turned away more than all the presidents, dictators, and kings in all the world ever turned away. Jesus has been more turned away. The queen, the dictator, might've bring something to you or taking something for you, but Jesus, coming to your door, wants to give you something: the best thing that you would... ever could receive, Eternal Life...?... turned from the door. Oh, it is a tragic thing. If a man or woman would only stop and think for just a moment, that the King of the Lord, the King of Life, the Son of the Eternal God, is knocking on mortal's hearts to give him something good, and He's turned Him away.

E-21 Every Divine promise in the Bible is yours tonight. If the faith of God knocks at your heart, then you can have it. Why would we weary? Why would we try to say, "Well, I'm just afraid it won't happen"? How can we ever comprehend that in our mind, when the King of Glory promised it, Jesus Christ, the Son of God? "I stand at the door and knock. And if any man will hear Me, and will open the door, I'll come in and sup with him."
Now, "sup," here means "to commune or fellowship." Jesus wants fellowship. That's what God's heart longs for tonight. He longs for it in Dallas and in every place in the world: a breaking down of prejudice, a cleaning up from the pulpit, all the way to the basement, and an old fashion revival that'll shake denominations together and will fill the real church of the Living God. Shake hands with the Holiness, the Baptists, the Methodists, the Pentecostals, the Nazarene... He longs to get in to have fellowship in His people, come in to commune and to bring you something good, but the church and the people keeps Him away... to coming down, because you say, "Well, that group don't believe just like I do." What difference does that make? That has nothing to do with it.
We are Christians, borned again in the same family, a bunch of pilgrims. We'll never see eye to eye, until we see Him face to face, and be changed and made like unto His own glorious body.

E-22 We need a breaking down, a cleaning up, a house cleaning, and a real revival to start, when the gifts, and powers, and manifestation of the Holy Spirit can come into the church showing great signs and wonders. How can God do it upon a divided group? We can't do it. God loves His people, and we must all come together, great mass meetings, and forget being Baptists and Presbyterians, so forth.

E-23 He knocks at the door of every mortal. That's His duty; that's His... that's what He's here for. No one gets passed by; all of them is invited: crippled, lame, halt, blind... you set... Dallas tonight. And every church here, Methodist, Baptist, Pentecostal, Nazarene, Pilgrim Holiness, Oneness, Twoness, Threeness, all you are, and drag down those little differences and come together, they'll empty the hospitals around here and...?... Oh, it would cause something to take place that headlines would come into the paper. Television would cast it across the world when Christ come into thousands of homes. It would do it, friends.
That's what these meetings are for that. That's the idea of these ministers setting on the platform here. That's my purpose of being here, is to try to tell you that Christ loves His people and He's...?... the church...?... Holy Spirit and the rapture of the church. God willing, this week, I'll get to it.

E-24 Now you say, "Mr. Branham, I just want you to know that I have let Jesus in a long time ago." Well, to that I'm thankful if you let Him in. But now, there's a whole lot more than just letting Him in and letting Him have His way after He gets in.
If you ask me to your house, and I knocked at your door, and I believe that you love me well enough, you'd say, "Come in, Brother Branham," and shake my hand and said, "Welcome." Well, if you told me I was welcome, there's enough Kentucky in me to believe that I'd be welcome to anything in the house. I'd go and take off my shoes, stretch out across the bed, and rest. If I got hungry, go to the ice box and make me a sandwich, sure. I'd feel welcome if you told me I was welcome.

E-25 But when you let Jesus in, the people take a different attitude. You say, "Jesus, I don't want You to let me go to hell now. Well, I'll let You in the door, but You stay there at the door. Now you know, in the human heart, after He come in the first door, there's a whole lot of little doors all around. Let's talk of a few of those. Not to hurt your feelings, but let's just talk about them a few minutes.
The first door, that you turn to your right, when you get inside, now, that's the door of my private life. Now you say, "Jesus, You can come in and save me from hell, but don't You go to meddling in my private life. If You do that, I--I just can't go any farther with You." That's the reason we never get nowhere. You're willing to accept some form of baptism, and some rituals of the church, but when Christ begins to come in and tell you to put away sin that's in the camp: now you can't play cards no more, and you can't stay home on--on every morning when prayer meeting's on and listen to Arthur Godfrey, that rascal; or have Elvis Presley's rock-and-roll in the house; set yourself in the back yard and get a suntan; you deacons and church members smoking cigarettes and things. No wonder you... No wonder Christ can't have the right of way in the heart.

E-26 I don't want to hurt your feelings. But what happened to the morals of this Pentecostal church? It used to be wrong for you women to cut your hair. I remember that. But... And now you say, "Preacher, there you go. You're... you're hitting that." All right. You see where your private life is? The Bible is against it. If the Bible said in grandmother's days it was wrong, it's the same Bible tonight. The Bible says if a woman cuts her hair her husband can divorce her; she dishonors her head. Now, that's right. That's what the Scripture says. Now, there's something wrong somewhere, either in the pew or the pulpit, one. That's right. Now, that's truth.
Now, notice. It used to be wrong for your ladies even to wear their skirts low and through the front and up like that, but now they... the Pentecostal women went shorts. Now, that's right. What do you do it for? Well, you say, "I won't wear them. I wear slacks." That's worse. You know the Bible said that a woman that'll put on a garment that pertains to a man it's an abomination in the sight of God?

E-27 Why can't we have a healing service and a great revival? Stand up for it. The sin's at the door; that's where it's at. You say, "Well, I belong to the this and I..." That don't have nothing to do with it. It's Christ through His Word, knocking at the heart. It's true.
Some of these little old dirty looking clothes that women wear... "Well," you say to me, "Brother Branham, that's the only kind they sell." But they still sell sewing machines and goods...?... suits you. Now, let me ask you something, sisters. Do you know what you're going to be guilty of at the day of the judgment? For committing adultery with sinners. The Bible said, Jesus, our blessed Lord said, "Whosoever looketh upon a woman to lust after her has committed adultery with her in his heart already." And if you present yourself like that, you may be as pure as the lily to your husband, or your boyfriend, but Jesus said that you've committed adultery with a sinner that you have presented yourself to him. Now, Jesus said that. Who's guilty? You presented yourself like that.

E-28 Now, you say, "Brother Branham, you're picking on the women." All right, you men. And any man that'll let his wife smoke cigarettes and wear those kind of clothes, it shows what you're made of. You're supposed to be the ruler of the house. What's happened? You can't make American homes. No wonder we got juvenile delinquency. We got parent delinquency. We got church delinquency. Certainly we have. That's true. Not to hurt you, but to tell you the truth, we got to clean up. Got to have a--a revival and get all the bugs out of the thing before we... God will ever come in.
Stand at the door, you say, "You interfere with my private life." There it is. See? Well then, you have a little... another little door called "Pride." Oh, my. "Don't you tamper with that. Now look, Brother Branham, I think it's so much today." All right. It's your private life. You say, "You got no business busting in on my private life." That's what you're telling Christ. I'm talking from the Word. The Word speaks for Itself. That's right.

E-29 Private life... "Just me and the Joneses..." you know. See? "Me and my denomination." You've got no right to draw denomination lines in brotherhood. That's right. Not too much difference in doctrines and so forth, which is all right. (I eat cherry pie and somebody else eats apple; but we're eating pie just the same.) We've got no rights to--to draw lines just because a fellow don't believe with you. You're...?... the denomination with you, so "I'll pass...?... I tell you, I don't go for them holy rollers." If you ever go to heaven you're going to go with them...?... plenty of them there.
"Well, I'm a Presbyterian, and I don't go..." Well, all right then. There they are. See, you'll let Him in. You'll let Him save you from hell, but you won't let Him be your Lord. "Lord" means "a rulership." "Lord" means "ownership." When He comes in, let Him be your Lord.

E-30 This great evangelist, Billy Graham, I was at his breakfast in Louisville, at his great meeting there. When I heard the man get up, and he took the Bible, and he said, "This is the example," which is correct, exactly. He said, "When Paul went into a city, and he had a revival," said, "he come back about a year later, and that one fellow he got saved, had got thirty more saved." He said, "I go into a city and have a revival and have 20,000 saved, and go back six weeks later and can't find twenty."
What's the matter? Here's the matter. They just get enthused with the evangelism and a big crowd of people. That's all. It's exactly. And the Pentecostals are getting to be the same. What we need is Christ being Lord...?... into His presence here and say, "Lord, come in."

E-31 Now, He started giving the... that there's a little door called faith. Wished we had time to open all these doors, but I want to open... look at this little door of faith. You know, you say, "Well, now I've got faith, Brother Branham, I let Jesus come into my heart." You thought you'd done Him an honor. Sometimes you act like it. Oh, what a great thing you did when you let Jesus come to the door and stand there. He won't stand very long, don't you worry. I wouldn't stay long. You wouldn't stay long in my house if I said, "Come, just stand here. Don't you move; don't you go fooling with anything else here." You'd know you wasn't welcome. That's the reason there's 20 out of 20,000.
Now, we need to let Him in, and when He comes in, worship Him and said, "Come in, Lord. Be my Saviour. Be my God. Be my Ruler. Be my Healer. Be my... Be all that I--I want to know in life, be. Be my Lord. Take everything that I've got, Lord, and rule it. Take my emotions. I will not get ashamed any more. Take my pride. Stand in the door and cloth me, Lord, with Your Word." Going to see a revival start then."Stand in my private life, Lord. Make me what You'd want me to be. Let me not take my own thoughts but take Yours, God. Lead me, oh Lord." He will never take you from the Word. He will keep you right in His Word. Not because the Baptists do it, the Pentecost do it, the Presbyterian, but because God's Word said so, you believe it.

E-32 Man that's ever borned of the Spirit of God meets something that he never gets away from you. There's no man got a right to preach the Gospel, until first he's been on the sacred sands of the back side of the desert. There's theologians in this world that's smart, and shrewd, and can explain everything away--take everything away, even a whole Bible. They might twist your mind and everything else, but if you've ever let God come into your heart fully, and get that back side of the desert experience, then, brother, all devils out of hell can't come on that ground where you...?... It's something that's real.
There's a little door of faith. "Oh," you say, "preacher, I know you people believe in divine healing, but my faith don't teach that." Then you've got the wrong faith. See? If you let Jesus come in, you won't no more say, "The day's of miracles are past." Jesus is in there, and He is the miracle. He's the miracle Performer. And He's the miracle that's right there in your heart just as present as it was when He walked Galilee. He's there.

E-33 That's the reason people won't let Him in. Let Him stand in that door, one time. Use God's faith; it's yours. If you've been borned again and let Christ in the door, He will stand right in the door and say, "I am the same, yesterday, today, and forever." That's right. Every Word that I said is part of Him. "I'm not... I'm just setting here. I'm your King. I'm your Healer. I'm your Joy. I'm the Fountains of Life. I'm Alpha, Omega. I'm your getting up at morning. I'm your going to bed at night."
As David said, "Yea, though I walk through the valley of the shadow of death, I'll fear no evil, for Thou art with me. If I make my bed in hell, He would be there." What... We need an old fashion revival. How true.

E-34 Notice now, just another thing. He said in here to this Laodicean church age, that we're now living in, He said, "I counsel of you to come and buy from Me, fine gold." Said, "You've said that you are rich." Now, how rich is the church today? The greatest buildings it ever had, the most money it ever had. "You say, 'I'm rich, and I have need of nothing.' And you don't know that you are naked, miserable, blind, poor, and wretched, and don't know it." What is it? "I..." and don't know it.
Now, if you seen a man coming down the street that was wretched, naked, blind, and you could run up to him and say, "Sir, you're naked."
"Oh, am I, sir? Well, said, "I'll... you help me?"
"I've got help for you here and come in right quick, let me clothe you." Well if... If he was... If he would listen to you, all right. But what if the man's in that condition and doesn't know it? And the Bible said that this last church age would be that way.

E-35 And you Pentecostal people, you have got the best churches you ever had. And you'd be a lot better off down on the mission with... on the street down here, with a little ten cent pan, beating on the drums, or something like that, calling sinners to repent, than it would be in these great big church you got, turning into morgues. You know that's right.
Now, that... I don't mean to hurt your feelings. I'm your brother. And I'm just telling you the truth. So Laodicean church... That's the reason I said about you women making all yourself up, you Pentecostal women wearing that manicure over your face, you know... Well that stuff, ever what it is. You don't need that. No, sir. That's of the devil.
Let me tell you, there's only one woman in the Bible that ever painted her face, and her name was Jezebel. And God fed her to the dogs. So you see, it's dog meat to paint your face like that. I don't mean that for no joke. This is not a place to joke, friend. I'm just telling you the truth. It's a heathen trait. What's happened?
Now, It said that, "Miserable, wretched, blind, and don't know it.

E-36 I was raised in Kentucky in a little old clap-board shingled house. And Mama used to take all us little Branhams and stick us all in one bed: about three at the foot, and three at the head, and about three or four across the middle. And she would... Then we had just an old piece of canvas she would put over the top of the bed to keep the snow and the rain out of our eyes. And the draft would come through and... At night time when that cold wind would come through, sometimes--Mama called it "matter"--cold would get in our eyes, and it'd stick our eyes together. And I was the oldest, and she'd say, "Billy, come on down."
I'd say, "Mammy, I can't see. My eyes have stuck together."
And my little brother, Edward, he'd say, "I can't see either, Mammy."
You see, we'd caught cold in our eyes. And--and they got infection, and it stuck our eyelids together. And my grandpa was a coon hunter, and used to catch coons, raccoons, and take them out and he would render the grease out of them. And Mama would go get that old pan, set it on the stove, that coon grease. She'd get it real good and hot, and come up there, and massaged our eyes and... And then it--after a while they could open. I don't know what happened, but it softened up the--the matter in our eyes, and--and we could see.

E-37 I tell you, brother, there's been a cold spell in the church. And the Pentecostal church has caught a bad cold somewhere. And it'll take more than coon grease to open their eyes to the...?... "I'll give you some eyesalve." And that eyesalve will open your eyes. And if the preaching of the Word don't do it, I don't know any other eye salve. The Holy Spirit warms up the Word, and tonight across the church... And the church loves that Word. Certainly. And It opens the eye. Then you can see we've had a--a little draft come across the church somewhere. I think we got to breaking up and making, "I'm this and I'm that." I wonder what we are after all. Oh, if you only knew it, friend: you're sons and daughters of God that God's trying to get... You just got your eyes mattered. That's all. God spreading some salve is what we want in this revival here to get the eyes opened up.

E-38 Look around. See how good God has been to us. "I stand at the door and knock, and if any man will hear My voice, and open up the door, I will come in, commune with him. If the Baptist will hear Me, if the Methodist will hear it, if the Pentecost will hear it; if the Nazarene, the Pilgrim Holiness, I'll come in. I'll put a little grease over your eyes and open up your eyes to let you see where we're at."
Oh, you know the Pentecostal church has had a revival. When this little minister awhile ago, the little Jewish brother here, that introduced me about spearheading a revival, we've had a wonderful revival. I don't know whenever in history there's been a revival likes been this Pentecostal age. That is right. There's revival fires burning in every nation under heaven tonight. That's right. We're in the end time. It's wonderful. And we... Let me say to you people here in Dallas, a headquarters of these great churches, these great people... Now, don't feel bad because I say these things like I've been saying. I'm saying it for your good and for the good of the Gospel, friend.

E-39 Now look, then we can have real healing services. Then we can have something real take place when we break down our little walls, and straighten up ourselves, and wash our faces, and shake ourself, come to...?..." That's right. Then God will blessing us. Then the songs of Zion will return the old fashion blessings that we've longed for. God's got... The Pentecostal skies are full of it. Why would we accept a substitute when the real things are at hand? No need. But you what, their... We have seen so much, until we've lost the value of what we've got.

E-40 One time there was a man going down to the sea. He wanted a little rest; he had never saw the sea. He'd been raised in more like the desert country, and he was on his road to the sea. And he said, "I'm going down... I just long to smell the salt air, and to see the great briny waves, as they leap into the air and break, and the heaven's blue, shining down upon the briny water make them blue; hear the wild screams of the sea gulls as they circle over the sea. I long to hear it and to see it. It'll be so restful for me, for I have heard that such things exist."
So he made ready to go to the seashore. Just before he got to the seashore, he met an old salt returning, which means an old sailor. And he said, "Where goest thou, my good man?"
He said, "I go to the seashore. sir." He said, "I go to see the great waves," and explained to him how his heart would be thrilled to only see those things.
And the old salt said, "Now, I was borned on that sea." He said, "I was born in a ship." He said, "And I've watched those waves for forty years and heard those gulls holler. I don't see nothing exciting about it." You see, he'd saw it so much, till it become common. That's the way with divine healing.

E-41 Someone told me a little preacher prayed for a little girl here yesterday, and two or three inches growed onto her leg. Mercy, that ought to set this place afire, it ought to. The King is here. The great mighty Christ of God Who rules the heavens and earth is present and can do great and mighty things if we'll just believe Him. Don't you believe it? Certainly, if we'll just believe Him, have faith and say, "God, if You'll just open our eyes tonight, let us see Your glory, Father God, then we'll do... we'll see great things, but how can you do it unless our eyes come open." Isn't that right? We have to have it. And we see so many great miracles take place that... We see people shout and "Praise the Lord," and yet we just fail to look at it. Isn't that right? True. Great and mighty moving, it becomes common to us-- just so common that we don't pay any attention.

E-42 Sometime ago, down in Louisiana, or I believe it was Georgia, an old colored preacher that I knowed... He was a great old man, great soul. But he had an old man that went to... His wife went to church, and she was a godly, saintly old woman. She said that she'd prayed for her husband a long time, but... His name was Gabriel, but they called him "Gabe" for short. So they just couldn't get old Gabe straightened out. Somehow or another they couldn't get him straightened out with the church and with God. And so this old colored preacher taken old Gabe hunting with him many times and they'd go out and hunt. So one day they'd been hunting and along the road back, oh, both of them had rabbits and birds was hanging over them till he couldn't even walk, hardly, just so loaded down. They was coming along a certain old familiar path, and as they walked along this path, the parson kept looking back towards the West as the sun was setting.
And brother, I'm telling you, the church ought to know that it's sun setting time. The sun's going down. What's these blessings that we see? What did the prophet say? "It'll be light in the evening time." What kind of light? How does the sun travel? It rapidly rises in the East and sets in the West. And civilization rose in the East and traveled westward. The East and West has met together. I'll preach on that this week, the Lord willing.

E-43 Now, notice, and the same light, when the sun come up and shines on the East, the same sun shines in the West. You get it? The Bible said... or the prophet said there'll be a day that wouldn't be day or night, a dismal time--just a dismal time. We've had enough light to join church, and build an organization of fine churches. We've had that for two thousand years, but God promised in the evening time it would be light. And what is it? The same light that fell on the Orient, the same Holy Ghost that fell at Pentecost, bringing the same results, is falling on the Western people today, bringing the same results that it brought back there. It'll be light.

E-44 And as he was looking towards the west, the old darkie walking along there, he touched the parson on the shoulder. The preacher looked around, and he seen that old Gabe. And the tears was running down his cheeks, and he said, "Parson, today is Saturday. And tomorrow morning you're going to find me at the mourner's bench. And I'm going to get me a seat by the side my dear wife, back there in that church. There I'll remain faithful till God takes my life.
The parson was so happy to hear that. He said, "Gabe, you know that I appreciate that. I love to hear you say that, Gabe, but what caused the sudden change? Was it the sermon I preached? Was it the things that I've talked to you about the goodness of the Lord?
He said, "No, Parson, coming right around that bend down yonder, I felt something knock at my heart." He said, "You know, Parson, I--I couldn't hit a barn." He said, "I'm the poorest shot in the country. And yet, just look how many on me. They're rabbits and birds that I got myself." He said, "He must love me or He wouldn't have give them to me." A little, simple thing like that and a knock of Christ at the heart. "Gabe, I was over...?... sight today."

E-45 What about you tonight? What about you that drove up in nice cars? What about you that go to the fine churches? What about you that's setting here in good health and not like that little child laying there, twisted around on his cot. What about you, young lady, that's setting here in good health, to every little sick girl in the building there, little spastic looking child, girl... Don't you know that's God knocking on your heart to say...?... It's His goodness...?... yesterday.

E-46 I stood a few months ago in Bombay, India, where I was preaching to nearly half a million souls, and seeing them little mothers and their little babies, their little bellies swelled out, dying with hunger. The...?... garbage that you raked out on the can would feed them. Don't you know that's God knocking at your heart? And here you will say, "Well, I belong to church, Brother Branham..." Prejudice, indifferent--the door closed. Oh, if this entire group of about a thousand people here tonight...?... count so many, if you would open every door in your heart to Jesus Christ tonight there'd be a revival break through in these next few nights that would set the newspaper headlines...?... Christ would come.
He wants that. That's God's desire tonight above everything, is to have His church one. Knocking at your door. Fine ministers, fine clothes, fine cars, fine jobs, no wonderful Christ standing at the door. Why don't you let Him in. Let Him come in. Let us bow our heads, just a moment.

E-47 Let every eye be closed if you will. I just wonder, just before we have prayer, is there some in here would raise your hand and say, "Brother Branham, I ain't raising my hand to you. I'm raising it to God, because I--I felt that somewhere along, the last few days, I've heard a little knocking on my door. I haven't lived the life that I should, Brother Branham. I been prejudice. I'm a church member. I--I should have done better; I know I should. And I've fussed at my neighbors. I've argued with different churches about their doctrine. I've--I've sold it... I've--I've not lived the way I should. I--I know I shouldn't have done the things that I've done, but by God's grace I'm going to let the doors open tonight. I'm going to let Him be my Lord from this hour on. And I'm going to mean this, Brother Branham. I'm not raising my hand to you, I'm raising my hand to Christ. I will come, Lord." And let me remember you in prayer. Quietly now, while everybody's in prayer. Would you just raise your hands all over the building...?... and that's it. Set quiet.

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