LA VIE
1 Restons debout juste un moment maintenant pour la prière. Si nous pouvons incliner la tête. Adorable Seigneur, nous Te remercions, ô Dieu, pour ce que Tu as fait pour nous. Et pour ce grand privilège que Tu nous accordes de revenir pour T’adorer ce soir… Et nous Te demandons de venir à notre rencontre d’une manière inhabituelle et de bénir nos cœurs alors que nous unissons notre foi. Et nous demandons, ce soir, s’il y a quelqu’un parmi nous qui n’a pas cette grande communion avec Toi, que ceci soit la soirée où tous ses péchés seront sous le Sang, et où il sera en mesure de jouir de ces privilèges dont nous avons joui avec tant de gratitude.
Et nous Te demandons de ramener ceux qui, autrefois, ont communié avec Toi et qui ont perdu cette joie. Puissent-ils savoir qu’il y a un – un tendre Père qui les aime et qui se tient là, attendant, les bras tendus, pour recevoir ceux de Ses enfants errants qui retournent.
2 Sois miséricordieux, ô Seigneur, envers ceux qui ont si grandement besoin de guérison ce soir. Que Ton Saint-Esprit guérisse leurs corps malades. Et il y en a peut-être ici, Seigneur, qui n’ont pas encore reçu Ton Saint-Esprit. Et nous Te prions, ô Seigneur, de leur accorder Ton Saint-Esprit pour communier autour de Ta Parole. Accorde-le, Seigneur.
Je suis nécessiteux moi-même, très nécessiteux, Seigneur. Plus de vingt nuits d’affilée de prédication et ma gorge est fatiguée et à bout. Et je Te prie de m’aider, car mon esprit s’affaiblit à la suite des heures de labeur dans le champ. Maintenant, aide-moi, Seigneur, et que je puisse dire ce qui sera agréable à Tes yeux. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir. Merci.
3 Je suis très heureux ce soir de voir cette belle assistance de gens un lundi soir, par une soirée pluvieuse et désagréable. Vous savez, dans le Sud, une petite pluie et un petit mauvais temps constituent pour ainsi dire un grand empêchement pour les gens, mais cela ne semble pas vous déranger, vous.
Et je suis très heureux que notre Seigneur nous ait rencontrés ces quelques dernières soirées et particulièrement pendant les services de guérison, en donnant les victoires dont j’ai eu le privilège d’entendre parler. Frère Vayle me dit que les gens témoignent partout sur les différentes guérisons. Oh ! Il est réel.
Et vous ministres, vous pasteurs, vous remarquerez que pendant longtemps, après la campagne, des hommes et des femmes viendront vers vous pour dire : « Vous connaissez cette chose dont je souffrais, je n’en souffre plus. »
Dans les réunions du soir, je vois tant de choses se produire, mais on ne peut tout simplement pas les mentionner aussi rapidement. Voyez-vous ? Cela se produit et nous savons que ça ira, aussi laissons-nous simplement la chose. Cela se ferait plus spontanément si les gens pouvaient saisir la chose.
4 Je lisais récemment ici un témoignage au cours d’une réunion ; et avant de prendre mon texte, je voudrais en parler. Je priais pour quelques personnes, et une dame s’est avancée ; elle souffrait des troubles gastriques, et c’était très sérieux. Je pense que les médecins lui avaient dit qu’ils étaient mêmes obligés de lui faire une transfusion sanguine à cause des ulcères qu’elle avait à l’estomac. Elle était très malade, et c’était un ulcère duodénal. C’est le pire des ulcères. Ainsi dans la vision, le Seigneur a dit à la femme ce dont elle souffrait, et ce qu’elle avait fait, et – et alors, après que c’était fini, elle a dit qu’elle croyait.
Et maintenant, ça va. Vous observez cela (Voyez-vous ?) et vous dites : « Que le Seigneur vous bénisse et qu’Il vous guérisse. » On ne sait pas encore. Mais alors, tout à coup, la chose change et on revient avec l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est une vision qui montre ce qui va arriver. L’une montre ce qui est arrivé, l’autre montre ce qui va arriver. Et bien des fois, je vois la mort, mais je n’en dis rien, à moins que je sois sûr que cela va arriver. En effet, des fois, la mort peut être prononcée sur quelqu’un, et pourtant la prière pourrait changer la chose. Le savez-vous ? Cela est arrivé dans les Ecritures.
5 C’était quand Ezéchias était couché, mourant. Esaïe… Vous êtes-vous imaginé comment ce prophète a dû se sentir, quand il s’est avancé là et a dit : « AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu vas mourir, tu ne descendras pas du lit » ?
Et il était un vrai prophète, il est sorti de la chambre. Là se tenaient les célébrités du palais et, « Ô grand prophète, qu’arrivera-t-il à notre roi ? »
« AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va mourir. »
Et dehors, aux soldats qui étaient dans la – la cour, la cour du palais et aux portes et qui demandaient : « Que dit l’Eternel, ô prophète, à notre grand roi ? »
« AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va mourir. Il ne descendra pas du lit. »
Et puis là aux pauvres dans les rues [qui demandaient] : « Ô grand prophète, que dit l’Eternel à propos de notre aimable roi ? »
« AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va mourir. » Et ainsi de suite jusqu’à sa petite maison…
6 Alors Ezéchias tourna son visage contre le mur, pleura amèrement et dit : « Ô Eternel, souviens-Toi de moi, je Te prie, car j’ai marché devant Ta face avec intégrité de cœur. » C’est vraiment un témoignage, n’est-ce pas ? « Et je demande encore quinze années de vie. »
Maintenant, qui était le plus grand homme de la nation ? Le roi. Le grand roi terrestre parlant au grand Roi céleste. Eh bien, pourquoi le Roi ne lui a-t-Il pas dit : « D’accord, Ezéchias, J’ai entendu ta supplication » ?
7 Mais, vous savez, Dieu a des manières de faire les choses. Et nous devons coopérer avec Ses manières de les faire. Ezéchias n’était pas né dans une telle position pour… pour que le Seigneur lui parle comme cela. Le Seigneur est donc retourné là où restait le prophète et Il a dit : « Va lui dire que J’ai entendu sa prière et Je vais lui accorder quinze années. »
Qu’a dû penser ce prophète en retournant là pour dire : « AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va vivre. AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va vivre. »
« Que se passe-t-il, prophète ? Pourquoi retournes-tu ? »
« AINSI DIT LE SEIGNEUR, maintenant il va vivre. » Qu’est-ce qui a fait cela ? La prière change les choses, faisant passer de la mort à la vie. Elle le fait toujours.
8 Et quand le Seigneur avait déclaré pour cette petite femme qu’elle irait bien, qu’elle était guérie, eh bien, elle est sortie en rendant grâces au Seigneur. Elle a donc pensé qu’elle pouvait juste aller de l’avant, et qu’elle se porterait bien. Et elle est allée et a essayé de manger. Oh ! elle est vraiment tombée malade. Ainsi donc, pendant quelques jours, son état continua à empirer, et elle essayait de manger et s’efforçait d’avaler, elle vomissait et elle saignait. Alors elle a dit…
Après quelques semaines, les voisins ont commencé à se dire… Et son mari a dit : « Chérie, je crois qu’en témoignant comme cela, tu vas amener l’opprobre sur la cause de Christ. »
Et elle a dit à son mari : « Si cet homme s’est tenu là, un homme sous inspiration, et m’a dit les choses que j’ai faites dans ma vie, et m’a dit ce qui a causé l’ulcère et ce qui s’est passé, cela… et dans quel état c’était, et il m’a dit : ‘AINSI DIT LE SEIGNEUR’, la vision a montré que je serai rétablie, penses-tu que je douterais de cela ? » Elle a dit : « Opprobre ou non, ce serait plus d’opprobre pour moi de douter de cela. » Combien elle avait raison !
9 Et le matin qui a suivi, je pense, cinq semaines ou plus après, quatre ou cinq semaines après, je ne me rappelle plus ce qu’elle a dit exactement. Elle faisait la vaisselle un matin. Les enfants étaient allés à l’école, et tout à coup elle a eu une sensation très étrange. Elle s’est demandée : « Qu’est-ce ? » Elle s’est sentie très heureuse. Alors, elle s’est donc dit : « Eh bien, peut-être que c’est juste le Seigneur qui me bénit. » Elle était une très bonne chrétienne, une jeune femme dans la trentaine. Et elle a eu très faim. Et elle s’est dite : « Oh ! combien j’aimerais pouvoir manger juste une petite tartine grillée ! » Et elle s’est assise et a mangé la tartine grillée. Quelques instants après cela remontait, c’est ce qui serait arrivé. Mais cette fois-ci, c’est resté dans l’estomac ; elle s’est bien sentie.
Eh bien, elle s’est dit : « Tu sais, s’il en est ainsi, je crois que je vais manger un peu de cette avoine que les enfants ont laissée dans leur assiette. » Elle s’est donc assise et a mangé de l’avoine. Or, vous connaissez les effets des flocons d’avoine sur un estomac aigre. Et elle a attendu environ quinze à vingt minutes et cela ne l’a pas du tout dérangée. Elle s’est donc assise et s’est tapé un vrai jubilé gastronomique. Elle s’est fait des œufs sur le plat, elle s’est procuré une tasse de café, et elle s’est vraiment régalée. Et elle a attendu environ vingt ou trente minutes. Et, généralement, dans les cinq minutes qui suivaient, elle vomissait cela.
10 Mais elle s’est très bien sentie. Elle a dit : « Tu sais, je ne peux tout simplement pas garder cette bonne chose pour moi-même. » Elle descendit donc la rue et se rendit chez une voisine pour laquelle on avait prié la même soirée et qui avait une grosseur sur le côté de son cou. Eh bien, son mari était retraité. Ils s’étaient levés tard. Et quand elle est arrivée à la maison en question, à quelques portes en aval de chez elle, elle a cru qu’ils avaient l’Armée du Salut là à l’intérieur. Elle n’avait jamais de toute sa vie entendu tant de cris et tant d’histoires. Elle s’est dit : « Eh bien, qu’est-ce qui ne va pas ? » Elle est entrée en courant et a dit : « Lydia, que se passe-t-il ? »
Elle a dit : « Oh ! Bertha, je veux te le dire. Je venais de me lever. J’étais couchée là. Nous nous sommes réveillés depuis un petit moment ; j’ai eu une sensation très étrange. Et nous avons même secoué les draps sur le lit. Nous n’arrivons pas à retrouver cette grosseur. Elle a disparu. »
Eh bien, l’autre lui a raconté son histoire. Et elles devinrent tout enthousiasmées, et – et elles se sont trouvé quelqu’un parmi les voisins et elles sont venues à l’une de mes réunions qui se tenaient à environ mille miles [environ 1610 km – N.D.T.] Et elles ont donné le témoignage.
11 Eh bien, qu’était-il arrivé ? L’Ange de Dieu, qui avait prononcé cette bénédiction, est passé dans le voisinage pour la confirmer. Vous voyez ? Qu’en serait-il si elles avaient lâché prise ? Ne lâchez pas prise. Croyez. Tenez-vous-en à cela. Dieu accomplira la chose. Voyez-vous ?
Des fois, Dieu n’accomplit pas des choses spontanément. Combien savent que Daniel a prié et cela a pris, je pense, vingt-huit jours, a dit l’Ange, avant qu’il ne puisse venir vers lui ? Est-ce juste ? Vingt et un jours. C’est juste. Merci, monsieur. Vingt et un jours. Vingt et un jours avant qu’il puisse venir là, mais Dieu l’avait entendu.
Et chaque fois que vous vous approchez de Dieu avec foi, Dieu le sait. Voyez-vous ? Ne vous inquiétez pas du tout. Soyez vraiment rempli de foi et continuez simplement à croire.
12 Eh bien, ce soir, je vais essayer, le Seigneur voulant, de prêcher un petit message du type évangélique qui semble être sur mon cœur. Je vous ai dit que j’allais parler ce soir du Puissant Conquérant. C’est un message que j’ai déjà prêché une fois quelque part. Je crois que c’était dans le Sud. Et je n’ai pas assez de voix pour le faire. Veuillez donc me pardonner d’avoir fait cette promesse. Et je prie que Dieu veuille me pardonner, car je n’ai pas de voix pour le faire. Ce n’est pas que je sois enrhumé. Ça fait déjà plus de vingt soirées d’affilée.
Et personne ne sait ce que ces visions ont comme effet sur moi. Elles vous mettent simplement en pièces. Pardonnez-moi. Peut-être avant que je sois mis en pièces, pendant que nous ne sommes qu’un petit groupe ce soir, j’aimerais essayer d’expliquer ce que c’est, au mieux de ma connaissance. Voulez-vous entendre ma… ce que j’en pense ? Très bien. Nous allons juste présenter cela à la manière des enfants.
13 Un grand carnaval va se tenir dans la ville ; et il y a deux hommes forts qui sont assis ici, moi aussi, je me tiens là, mais nous n’avons pas d’argent pour entrer voir le spectacle. Et il se fait que ce sont des hommes trapus et robustes, capables de transporter de l’eau pour les éléphants ; et moi je suis un homme élancé et maigre, et – et je – je ne suis pas capable de transporter ces grands seaux d’eau.
Eh bien, il se fait que là où nous nous tenons, il y a un trou laissé par un nœud tout en haut. Maintenant, ces hommes de petite taille n’arrivent pas du tout à cette hauteur-là pour regarder à travers ce trou ; mais moi, je le peux. Voyez-vous, Dieu fait chaque homme exactement tel qu’Il veut qu’il soit. J’en suis très heureux.
14 Le christianisme est basé sur la résurrection. Nous le savons. Non pas... Eh bien, si vous descendez ici et ayant été sur terre une femme aux cheveux noirs, vous ressusciterez une femme aux cheveux noirs. Vous ne ressusciterez pas… Vous dites : « Eh bien donc, si c’est ceci qui descend, à la résurrection c’est la même chose qui doit remonter. » Il ne s’agit pas de prendre ceci et… Ça, c’est le remplacement ; ce n’est pas la résurrection. La résurrection a ramené le même Jésus qui était descendu, la même Personne.
Voyez-vous, Dieu n’est pas le magasin Sears and Roebucks Harmony House [Chaine de magasins d’articles en série – N.D.T.]. Dieu a des choses. Il est un Dieu de variété. Il aime les hommes aux cheveux roux, les hommes aux cheveux noirs. C’est exactement comme là dans le Sud, les gens pourraient comprendre cela à propos de la ségrégation. Dieu a créé les Blancs. Il a créé les Noirs. Il a créé les Jaunes, les Bruns. Laissez-les en paix. Il a créé des fleurs rouges, des blanches, des roses. Il les a créées pour… Il a fait de grandes montagnes, de petites montagnes, des déserts, des forêts, de grands arbres, de petits arbres. Il a fait des choses selon Son désir. Et il faut les laisser comme ça. Quand vous vous mettez à falsifier la nature, vous la pervertissez. Laissez-la tout simplement telle qu’elle est. C’est toujours mieux.
15 Et à ce grand carnaval, quand j’ai regardé à travers ce trou… Eh bien, voilà de quelle manière je dois m’y prendre. Je saute très haut, et de mes mains je m’accroche là et me hisse. Je regarde à l’intérieur. Puis je redescends.
– Qu’avez-vous vu, Frère Branham ?
– Un éléphant.
– Est-ce tout ce que vous avez vu ?
16 « Eh bien, à quoi voulez-vous en arriver, Frère Branham ? » Voici ce qu’il en est. Quand Jésus était sur la terre, Il était Dieu manifesté dans la chair. Nous, nous avons l’Esprit avec mesure. Lui L’avait sans mesure. Toute la plénitude de la divinité habitait corporellement en Lui. Il n’était pas juste un homme ; Il était Dieu.
Aujourd’hui, bien des gens aiment… Je voudrais m’arrêter ici juste une minute avant d’aborder ce sujet. Bien des gens veulent faire de Lui un prophète. Soit Il était Dieu, soit Il était le plus grand séducteur que le monde ait jamais connu.
17 Il n’y a pas longtemps, je parlais à une femme qui était… Je ne mentionne pas les religions des gens, mais vous saurez ce dont il est question à partir de ce que je dis. Ils prétendent croire dans la guérison, mais ils ne croient pas que Jésus était plus qu’un simple philosophe. Et ça, c’est un évangile social. Les gens ont dit : « Il était un homme de bien. Il avait… C’était un excellent docteur, mais Il n’était pas Dieu. » Eh bien, Il … Certainement qu’Il était Dieu. Il était le Dieu des prophètes.
Cette femme m’a dit, elle a dit : « M. Branham, si… Vous vantez trop Jésus. »
J’ai dit : « Je ne suis pas d’accord avec vous. Je n’arrive pas à Le vanter assez. »
Elle a dit : « Et si je vous prouvais qu’Il n’était qu’un homme… ? Vous faites de Lui Dieu. »
J’ai dit : « Il était Dieu. »
« Oh ! fit-elle, Il était un docteur. »
J’ai dit : « Il était Dieu. »
Et elle a dit : « Et si je vous prouvais qu’Il n’était rien d’autre par un h… qu’un homme par les Ecritures, croiriez-vous cela ? »
J’ai dit : « Si c’est ce que déclare l’Ecriture. »
Et elle a dit : « Dans Saint Jean, chapitre 11, quand Jésus se rendait à la tombe de Lazare, la Bible déclare qu’Il pleura. »
J’ai dit : « C’est juste. Qu’est-ce que cela a à voir avec la chose ? »
Elle a dit : « Eh bien, s’Il a pleuré, c’est qu’Il était un homme. »
J’ai dit : « Il était un Homme quand Il a pleuré, mais quand Il s’est tenu à côté de cette tombe où gisait un homme mort depuis quatre jours, et qu’Il a dit : ‘Lazare, sors’, et un homme qui était mort depuis quatre jours s’est tenu debout et est revenu à la vie, là c’était plus qu’un homme. »
18 Il était un Homme quand, descendant de la montagne, comme nous l’avons prêché hier soir, Il avait faim et voulait manger quelque chose. C’était un Homme, mais quand Il a pris cinq pains et deux morceaux de poisson et a nourri cinq mille personnes, là c’était plus qu’un homme. C’est juste. Il était un Homme quand Il était couché une nuit à l’arrière de cette petite barque, qui était ballottée comme un bouchon par une tempête. Dix mille démons de la mer avaient juré de Le noyer. Il était si fatigué et si épuisé que même les vagues ne Le réveillaient pas. Il était un Homme quand Il était endormi, mais quand Il a placé Son pied sur la cargue de la barque, a levé les yeux et a dit : « Silence, tais-toi ! », et que les vagues Lui ont obéi, les vents Lui ont obéi, là c’était plus qu’un homme.
19 Il était un Homme quand Il a crié au Calvaire : « Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné ? » Il était un Homme quand Il est mort, mais le matin de Pâques, quand Il a brisé le sceau, a roulé la pierre et est ressuscité, Il a prouvé qu’Il était Dieu.
Dieu était dans son Fils. Il avait l’Esprit sans mesure. Nous, nous L’avons avec mesure. Mais si vous prenez une petite louche d’eau de l’océan, les mêmes éléments chimiques qui se trouvent dans l’océan seront dans cette eau, une louche pleine.
20 Remarquez donc, quand Dieu voulait utiliser Son don, Il disait à Jésus… Eh bien, souvenez-vous qu’Il a dit : « Je ne fais rien à moins que le Père Me montre quoi faire, que Je voie le Père le faire », Saint Jean 5.19. Avez-vous lu cela depuis que nous sommes dans cette série de réunions ? Saint Jean : « En vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père, le Fils le fait pareillement. »
Le Père L’envoya loin de la maison de Marthe, Marie et Lazare ; Jésus partit en voyage. Et on L’a envoyé chercher quand Lazare est tombé malade. Il n’y a pas prêté attention et a continué Son voyage. On L’a envoyé chercher de nouveau, mais Il n’y a pas prêté attention et a continué Son voyage. Et finalement, Il s’est retourné et a dit : « Lazare est mort. Et à cause de vous, Je me réjouis de ce que Je n’étais pas là. » Pourquoi ? Il savait ce qui allait arriver. Il a dit : « Mais Je vais le réveiller. » Observez-Le à la tombe. « Père, je Te rends grâces de ce que Tu M’as déjà exaucé. Mais J’ai parlé à cause de cette foule qui M’entoure. Lazare, sors ! » Et cet homme s’est tenu debout et est revenu à la vie.
21 Il n’a jamais dit qu’Il était devenu faible, qu’une vertu était sortie de Lui. Mais quand une femme a touché Son vêtement, Il a dit : « Une vertu est sortie de Moi. » Quel est le plus grand miracle ? Ressusciter un homme mort depuis quatre jours ou arrêter la perte de sang due à la ménopause ? L’un des deux L’avait rendu faible. Pourquoi ? Ce n’était pas Dieu qui utilisait Son don. C’était une femme qui utilisait le don de Dieu. Voyez-vous ? De ce côté-ci, c’est le Père qui Lui avait montré quoi faire. Il est allé et a fait cela ; et de cet autre côté, il s’agissait de la femme. Eh bien, Il n’a jamais dit : « J’ai vu une vision. Tu vas te rétablir. » Il a dit : « Ta foi t’a sauvée : ta foi, non pas ce que le Père M’a montré, mais ce à quoi tu t’es conformé. » C’est ce qui L’a fait souffrir.
22 Eh bien, voici la chose. Très bien, vous sautez. Regardez, c’est ce que fait la femme. Ça tire ; ça exerce une traction. Quelqu’un vient sur l’estrade et se tient là. Vous exercez une traction. C’est un don. Qui l’utilise ? Pas moi. C’est vous. C’est vous qui l’utilisez, et vous êtes là, vous dites : « Je crois cela. » Vous le dites sincèrement au fond de votre cœur, alors cela exerce une force. Que se passe-t-il ? Je me hisse : « Vous avez un cancer. » C’est juste. Voyez-vous ? Alors, je regarde tout autour… Vous ne croyez pas encore cela. Vous pensez que j’ai deviné cela. Voyez-vous ? Eh bien, il me faudra retourner encore.
Je saute encore. « Et vous avez aussi la tuberculose. » Fiou ! C’est juste. Voyez-vous ? Ça ne – ça ne saute pas. Cela n’opère pas parmi les Américains comme cela opère ailleurs.
Une fois comme cela en Afrique, en Inde, partout dans… Ils empilent tout simplement leurs béquilles et tout et ils s’en vont. Ils ont vu cela. Ils croient cela. Voyez-vous ? Mais nous nous demandons : « C’est quoi ça ? » Voyez-vous ? C’est ce qui me tue dans ces réunions en Amérique. Voyez-vous ?
23 Eh bien, je recommence. Je m’accroche du bout des doigts ; je regarde à peine par le trou, pour ainsi dire, la vision : « Oh ! vous êtes mademoiselle Unetelle. Vous venez de… » Oh ! oui, ouais. C’est juste. Vous traversez l’estrade. Vous êtes déjà faible. Voyez-vous ? Eh bien, c’est de cette façon que cela opère.
Maintenant, et si vous étiez dans un hôtel, par exemple et que cela venait de se passer, ou quelque part ailleurs ? Et voici que Monsieur Loyal vient maintenant près de l’arène. Il dit : «Qu’est-ce que vous regardez ? Voulez-vous voir à l’intérieur ? » Il me ramasse et dit : « Voilà. » Un homme très grand et fort… « Voyez-vous ces tentes dressées ici ? Les gens descendent là et font ceci, puis ici par ici et par-là. » Eh bien, je suis dans sa main. Je suis assis et je sais ce qui se passe à l’intérieur. Voyez-vous ? Il m’a soulevé. Il en est ainsi quand les visions viennent de la manière dont Dieu veut les utiliser. Il dit : « Va à tel endroit. »
24 Ici tout récemment, vous avez vu cela dans votre journal. Je pense que c’était dans l’Associated Press, à propos du faiseur de miracles à Denver. Les gens ne savaient pas si c’était quelque chose de mystique ou un miracle. C’est Dieu qui sait. J’étais dans ma chambre. J’ai vu un homme quelque part où il y avait une horloge. Et il était dans un fauteuil roulant qui grinçait. Et j’ai regardé à la vieille horloge et il était très exactement 15 h 10. Et je me tenais près d’un bazar, et je… Il a dit : « Approche-toi de cet homme. »
Et alors, quand je me suis approché de lui, il emballait une Bible… plutôt avait une Bible en main. Et je lui ai demandé s’il La croyait. Il a dit : « Oui. » Et je lui ai pris la main, je l’ai relevé. Il était guéri. J’ai vu une issue pour m’échapper.
25 Puis Il est venu, et j’ai vu un – un – un bébé. Il était étendu, mourant. Et le médecin s’en est allé. J’ai remarqué qu’il est monté à bord d’une voiture grise. Il portait une moustache. Et il y avait là une grille, et une houe était posée juste derrière la grille. J’ai posé mon chapeau sur la télévision en entrant dans la pièce. Il y avait une dame portant un pull-over rouge, une autre portait un manteau brun, et elles pleuraient. Et Il a dit : « Va vers le bébé. » Et je suis allé et j’ai imposé les mains au bébé. Il fut guéri.
Quand je suis sorti de la vision, je suis rentré et j’ai dit à ma femme : « Chérie, regarde, si tu vois – si tu vois quelque chose écrit ici au sujet d’un bébé, ou plutôt d’un homme dans un fauteuil roulant. » Non.
J’ai appelé le bureau : « Combien de billets d’avion y a-t-il là ? »
« Oh ! cinq ou six. »
« Qu’est-ce qui y est mentionné ? »
26 On m’a parlé comme ceci : viens ici et là. Je n’ai rien senti. Eh bien, je n’ai plus fait cas de cela, je pense, environ deux semaines ou plus. Peu après, un homme m’a envoyé un billet pour aller à Denver ; et quand j’y suis arrivé… J’ai senti une conduite que je devais aller à Denver. Je suis allé et j’ai prié pour l’homme. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé. Je suis simplement parti là. Il était tuberculeux et se trouvait là, il était dans un sanatorium, un soldat.
Alors je me suis dit : « Eh bien, je vais tout simplement attendre. Nous voici ici dans la ville, et il faudra attendre 17 h 30 avant de prendre mon avion. Je vais donc visiter Denver. »
Et je descendais donc la rue, juste en me promenant un peu comme cela, et tout d’un coup, j’ai entendu une femme pleurer. Et ayant levé les yeux, j’ai vu le médecin avec son petit cartable en main, et il a dit : « Au revoir », et il s’est mis à partir.
27 Je me suis dit : « J’ai vu cet homme quelque part. » Moustache, costume gris, cette voiture, et il est sorti par la grille. Et j’étais tout près de lui, à environ dix pieds [environ 4 m – N.D.T.]. Il a jeté un coup d’œil. J’ai dit : « Bonjour, docteur. »
Il a dit : « Bonjour. » Il s’est arrêté et s’est retourné, se disant… Je pense qu’il se demandait comment j’ai su qu’il était médecin. Eh bien, j’étais patient. Il n’a rien dit, il est monté dans la voiture et s’en est allé.
J’ai pensé : « Seigneur, si cette houe est derrière la grille, c’est bien la chose. » Et je suis allé là et j’ai regardé. La houe se trouvait là. C’était bien cela. J’ai directement monté les marches, j’ai frappé à la porte ; une dame s’est présentée à la porte. Elle portait un pull-over rouge. Et j’ai dit : « Vous avez un bébé malade, qui souffre de la pneumonie ? »
– Oui, monsieur. Et elle a dit : « Le docteur vient de dire qu’il n’y a plus d’espoir pour lui. »
J’ai dit : « Je suis un prédicateur. Je m’appelle Branham. Me connaissez-vous ou avez-vous déjà entendu parler de moi ? »
Elle a dit : « Non, monsieur. Je ne pense pas. »
J’ai dit : « Etes-vous des chrétiens ? »
Elle a dit : « Non, monsieur, nous ne le sommes pas. Nous ne fréquentons pas d’église. » Elle a dit : « Nous le devrions, je le sais. »
J’ai dit : « Puis-je entrer et dire un mot de prière pour votre bébé qui est mourant ? »
Elle a dit : « Certainement. Je serais très heureuse que vous le fassiez, monsieur. »
28 Je suis entré, mais il n’y avait pas là de femme en manteau brun. J’ai posé mon chapeau sur la télévision, et j’ai attendu quelques minutes. Eh bien, je… Elle se demandait pourquoi je ne me mettais pas à prier, mais je ne pouvais rien dire. Je devais attendre la femme en manteau brun. Maintenant, c’est aussi simple que ça. J’ai attendu là, je pense, une demi-heure à lui parler du Seigneur et tout. Et puis, peu après, quelqu’un a frappé à la porte. Et la femme au – en manteau brun est entrée, mais elle était censée être assise de ce côté-là, et la femme en pull-over rouge de ce côté-ci, ou vice-versa. Je ne pouvais encore rien dire jusqu’à ce que tout soit en place. La vision doit être parfaite. Alors j’ai dit : « Maintenant, madame, vous vous êtes peut-être demandé pourquoi j’attendais. C’est une vision. Il se pourrait que vous ne compreniez pas ce que je dis, mais observez simplement votre bébé une minute. »
Je suis allé là et j’ai prié pour le bébé, et le petit ami s’est mis à crier et à faire des histoires. La mère l’a calmé. Et dans les dix ou quinze minutes qui ont suivi, il jouait sur le plancher. La fièvre l’avait complètement quitté et tout. Elle a prélevé sa température. Et je les ai conduites toutes les deux à Christ, là sur le plancher.
29 Je suis sorti et j’ai commencé à descendre la rue ; et je me suis dit : « Merci, Seigneur. Maintenant je vois. » Et à peine avais-je parcouru une petite distance que je me suis dit : « Quelle était la suite de la vision ? » Il y avait quelque chose. Et alors que je me tenais là, j’ai entendu une horloge sonner quinze heures. Et j’ai tourné le coin du côté du bazar, et il y avait cette vieille horloge là-bas sur cette flèche. Je me suis dit : « Ô Dieu, je dois attendre dix minutes juste ici. »
Et comme j’attendais là, dix minutes s’écoulèrent. Au bout de ces dix minutes, j’ai entendu quelque chose s’approcher en crissant. C’était un homme qui pleurait, assis dans un fauteuil roulant et une femme le poussait ; il avait une Bible en main. Parfait, la chose était là.
J’ai dit : « Croyez-vous cette Parole, monsieur ? »
Il a dit : « De tout mon cœur. » Il a dit : « Je suis un chrétien. »
J’ai dit : « La Bible que vous lisez déclare que Jésus guérissait les malades en Son temps. »
Il a dit : « Oui, oui. C’est justement ce que je lisais. »
J’ai dit : « N’est-Il pas le même aujourd’hui ? »
Il a dit : « Oui, oui. Il l’est. »
J’ai dit : « Croyez-vous cela ? »
Il a dit : « De tout mon cœur. »
J’ai dit : « Levez-vous alors. Il vous a guéri. »
30 Et il s’est levé d’un bond et s’est mis à crier. J’ai couru, j’ai traversé le bazar, je suis sorti et j’ai pris une allée et je suis passé de l’autre côté, j’ai attrapé un taxi et je me suis rendu à la station. L’Associated Press a publié un grand article : Guérison mystique à Denver. Les gens ne le savent pas jusqu’ici. Voyez-vous ?
Mais c’est le Seigneur Dieu qui l’a fait. Voyez-vous ? Eh bien, cela ne m’a pas du tout affaibli. Mais me tenir ici où vous devez tirer et exercer une traction… Voyez-vous ? Là, c’est vous qui utilisez le don de Dieu. Je n’ai rien à voir là-dedans. Il s’agit de Dieu. Il ne s’agit pas de moi. C’est Dieu. Vous pouvez l’utiliser, ou c’est Lui qui l’utilise. C’est ça. Comprenez-vous maintenant ? C’est ce qui affaiblit, et si vous considérez la Bible, comparez cela avec ce qui s’était passé autrefois dans les Ecritures et voyez si cela n’est pas très exactement la vérité.
31 Maintenant, prions. Seigneur, sois avec nous à présent pendant que nous communions autour de la Parole... Je suis fatigué ce soir, Seigneur ; c’est à peine si je peux me tenir ici, cependant je prie que Tu me viennes en aide maintenant pour prêcher la Parole. Au Nom du Seigneur Jésus. Amen.
32 Je désire lire maintenant le Psaume 63 pour une leçon sur les Saintes Ecritures. Et nous espérons sortir dans 30 ou 40 minutes.
Ô Dieu ! Tu es mon Dieu, je Te cherche ; mon âme a soif de Toi,
mon corps soupire après Toi, dans une terre aride, desséchée,
sans eau.
… Je Te contemple dans le sanctuaire, pour voir Ta puissance et Ta gloire.
Car Ta bonté vaut mieux que la vie ; mes lèvres célèbrent Tes louanges.
Ecoutez le prophète ici, au verset 2 :
…Je Te contemple dans le sanctuaire, pour voir Ta puissance et Ta gloire.
Mais ce soir, mon sujet c’est La Vie. Et la vie c’est ce qui nous contrôle. La vie c’est ce qui vous donne des émotions. Et puis, c’est par votre vie que tout le monde sait ce que vous êtes.
33 Récemment, je prêchais un sermon funèbre, et j’ai dit : « Cela ne servira à rien que je dise quelque chose concernant la vie de cet homme. Je voudrais prêcher à vous qui êtes vivants, vous qui devez faire face à ceci. Chacun de vous… Vous avez grandi, vécu et êtes mort dans ce voisinage, vous avez une idée toute faite de ce que vous pensez de lui. » Voyez-vous ?
Qu’est-ce qui est plus grand que la vie ? Vos émotions font de vous ce que vous êtes, c’est votre vie. Et quel genre de personnage devrions-nous être si nous affirmons avoir la Vie Eternelle ? Eh bien, il n’y a qu’un seul type de Vie Eternelle, et c’est la Vie de Dieu. C’était le Grand Esprit au commencement, les sept Esprits de Dieu comme les sept couleurs de l’arc-en-ciel. Chaque esprit qui se sépare de Lui, se pervertit et tombe.
34 Le mot grec pour la Vie Eternelle vient du mot Zoé qui signifie la Vie même de Dieu. Et c’est un … L’amour de Dieu est appelé Agapao, ce qui signifie l’amour de Dieu.
L’amour que vous avez pour votre femme, c’est Philéo. L’amour philéo, c’est l’amour humain. Voilà ce qui en fait la différence. Vous les confondez tellement, comme la foi et l’espérance sont confondues. L’amour. Le genre d’amour que vous avez pour votre femme est appelé l’amour philéo, et cet amour vous rend jaloux au point que si un homme l’insultait, vous l’abattriez sur-le-champ. C’est ce que ferait l’amour philéo. Vous aimez votre femme de ce genre d’amour. Mais l’amour agapao vous amènerait à prier pour l’âme pécheresse de cet homme. Voila la différence. Voyez-vous ?
35 Eh bien, voilà la vie. Il n’y a qu’une seule sorte de Vie Eternelle et c’est la Vie de Dieu. Et quand vous recevez cela, vous avez la Vie Eternelle. Mais la vie a plusieurs interprétations, au fur et à mesure qu’elle descend. Il y a l’amour agapao, l’amour philéo et l’amour sensuel. Vous voyez, vous continuez simplement à descendre et à descendre jusqu’au niveau le plus bas. Mais tout cela a eu un commencement, ainsi ça aura une fin. Par contre, ces choses qui n’ont pas eu de commencement n’ont pas de fin. Dieu n’a donc pas de commencement, et Sa Vie n’a pas eu de commencement, et Elle n’aura pas de fin. Et si vous avez la Vie Eternelle, alors vous n’avez pas de fin, pour ce qu’est de la Vie Eternelle. C’est pour toujours. Et votre caractère est prouvé par la vie qui est en vous.
36 Il y a quelque temps, un marchand d’esclaves, là dans le Sud, il y a de cela plusieurs années, passait pour acheter des esclaves dans… Les gens allaient dans les vieilles plantations et disaient… Ils achetaient des esclaves, la vie humaine, juste comme vous achèteriez une voiture d’occasion dans un parking ; un négociant. Et ils allaient acheter ces esclaves costauds et ayant une santé robuste, peut-être, et des hommes qu’on – qu’on croisait comme du bétail, avec des femmes corpulentes et en bonne santé pour qu’ils donnent des esclaves bien corpulents et costauds. Frère, ce n’est pas correct. Et quand…Un jour, ce négociant est passé par une certaine vieille plantation. Et il a demandé : « Combien d’esclaves avez-vous ici ? »
On a dit : « Plus d’une centaine. »
Il a dit : « Puis-je jeter un coup d’œil sur eux ? »
L’autre a dit : « Allez-y ! »
37 Et il resta toute la journée observant le comportement des esclaves, et leur façon de se conduire, s’ils étaient de bons travailleurs ou pas. Et comme la journée s’écoulait … Vous voyez, ces esclaves étaient loin de chez eux, loin de papa et maman. Les Boers les achetaient en Allemagne ou plutôt en Afrique et les emmenaient ici pour les revendre comme esclaves. Et quelquefois, on devait les fouetter pour les faire travailler. Leurs bien-aimés étaient de l’autre côté de la mer. Ils ne les reverraient plus jamais. Ils devaient mourir ici dans l’esclavage. C’est tout ce qu’ils savaient, et ils étaient tristes, et on – on devait les fouetter pour les faire travailler.
38 Mais il a remarqué un jeune esclave. On n’avait pas besoin de le fouetter ; il avait le torse bombé et le menton relevé et était tout à fait prompt. Et le négociant a dit : « Je veux acheter cet esclave-là. »
L’autre a dit : « Mais il n’est pas à vendre. »
Il a dit : « Qu’est-ce qui le rend si différent des autres ? » Il a dit : « Eh bien, il est peut-être le chef des autres. »
L’autre a dit : «Non, c’est juste un esclave. »
L’homme a dit : « Eh bien, vous le nourrissez peut-être mieux que les autres. »
Il a dit : « Non, ils mangent tous ensemble à la cantine. »
L’homme a dit : « Alors, qu’est-ce qui le rend si différent des autres ? »
Il a dit : « Moi-même, je me le demandais toujours jusqu’au jour où j’ai découvert la vérité. » Il a dit : « Ce garçon, là dans sa patrie, son père est le roi de la tribu, et il sait qu’il est le fils d’un roi. Et bien qu’il soit étranger et éloigné de chez lui, néanmoins il se comporte comme le fils d’un roi. »
Que devrait faire l’Eglise ce soir ? Bien que nous soyons dans un monde aveuglé, où il y a le péché et le chaos, nous devrions nous comporter comme des fils et des filles de Dieu.
39 Quand j’ai lu ce verset des Ecritures, je me suis dit : « Que voulait dire le prophète ? C’est un texte inhabituel. » Ta bonté vaut mieux que la vie. Je me suis dit : « La vie doit avoir beaucoup d’interprétations. » Et ça ne pouvait pas signifier la vie que nous menons maintenant dans la chair, parce que cette vie comporte des chagrins. Cette vie a des peines, et cette vie devient des fois si pénible que l’homme veut prendre le pistolet pour se faire sauter la cervelle. Ainsi, ça ne peut donc pas être de cette vie qu’il parlait. Il doit y en avoir une autre dont il parle. Cette vie-là devient si misérable que les gens montent sur une haute tour, se jettent de là et se suicident. Ils prennent du poison, des dizaines de milliers par an, aux Etats-Unis, où on est censé avoir le niveau de vie le plus élevé.
Ainsi, il doit y avoir une autre interprétation à cela, et il est dit ici : « Car Ta bonté vaut mieux que la vie. Et mon âme a soif de Toi. Ainsi je contemple Ta puissance dans Ton sanctuaire. Dans une terre aride et desséchée, mon âme a soif de Toi, pour voir ta bonté qui vaut mieux que la vie pour moi. » Alors, dans ce que nous appelons la vie aujourd’hui, il y a énormément de déceptions.
40 Il y a quelque temps, je tenais une série de réunions dans une grande ville du Canada. Et un groupe d’Américains était venu là, à une certaine réunion pour célébrer une sorte de – de jubilé d’une certaine loge de l’Amérique. Et je les avais remarqués ce jour-là, comme ils entraient et ils buvaient. Et j’ai éprouvé pratiquement une honte pour mon pays à cause de cela. Et ce soir-là, quand je quittais l’arène et rentrais chez moi, dans ce très grand hôtel, je montais au dixième ou quinzième étage, et dans l’ascenseur les bouteilles de whisky étaient empilées partout. Et en bas dans le hall, les gens buvaient et se conduisaient mal ; et comme je – je demandais au liftier, en disant : « C’est quoi tout ça ? », il a dit : « Ils se tapent sûrement un beau moment. »
41 Et alors, quand on m’a déposé à mon étage, je marchais d’un côté. Et j’ai entendu un bruit au fond du hall. Et j’ai regardé et deux jeunes femmes américaines se tenaient là, n’ayant sur elles que le sous-vêtement, elles étaient ivres au possible, toutes deux, peut-être des femmes mariées. En effet, elles étaient dans la trentaine, n’ayant sur elles que de petits sous-vêtements, avec une bouteille de whisky ; elles traversaient le hall, et les hommes les traînaient de chambre en chambre.
Des mamans se livrant à un petit amusement innocent. Peut-être leurs maris étaient à la maison s’occupant des bébés, ou un certain enfant employé est en train de s’occuper de leurs enfants. Dieu vous a donné ces enfants pour que vous vous en occupiez vous-mêmes, et c’est votre responsabilité devant Dieu. Nous n’avons pas la délinquance juvénile, c’est la délinquance parentale. Certaines mères ont renoncé à leur devoir. Elles veulent courir les bars, se conduire mal, courir toute la nuit et laisser leurs enfants grandir. Pas étonnant qu’ils grandissent dans un âge névrotique. Dieu vous a donné ces enfants pour les élever et prendre soin d’eux.
42 Et ces femmes, alors qu’elles venaient en titubant, toutes deux, elles se sont arrêtées au milieu du plancher, elles ont relevé leurs petites jupes, elles ont lancé leurs jambes en l’air et ont crié : « Youpi ! » Elles ont dit : « C’est ça la vie ! »
Je ne pouvais pas en supporter davantage. Je suis directement sorti du petit endroit où je me tenais. J’ai dit : « Un instant, mesdames. Je voudrais vous parler. Vous avez une fausse interprétation de cela. Vous dites : « C’est ça la vie. Prenons un verre. » Je les ai tenues par les épaules ; j’ai dit : « Etes-vous mariées ? »
Elle a dit : « En quoi cela te concerne-t-il ? »
J’ai dit : « Je voudrai vous poser une question. Etes-vous mariées ? »
Elle a dit : « Bien sûr, mais je m’amuse un tout petit peu. »
J’ai dit : « La Bible dit : ‘Celle qui vit dans les plaisirs est morte, quoique vivante.’ » J’ai dit : « Je suis un prédicateur américain. Je suis par ici à l’arène de glace. Et vous amenez l’opprobre sur le nom même de l’Amérique et sur la maternité. N’avez-vous pas honte ? Où se trouvent vos maris ? »
43 Elles se sont mises à loucher et elles se sont regardées. Et elles ont commencé à se retirer. Je les ai tenues par les bras. J’ai dit : « Un instant. Qu’allez-vous faire quand un jour vous serez en face de Dieu ? Et si ce soir, dans cette ivresse, vous mourez dans cet état ? Que vous arrivera-t-il ? Vous dites que vous avez la vie. Vous êtes mortes par vos péchés et par vos offenses. » Et elles se sont dégagées brusquement de mes bras, elles ont descendu le hall, à peine habillées, elles ont disparu de ma vue.
Vous pensez que ça c’est la vie ? C’est la mort. Qu’est-ce qui fait qu’un homme ait soif de faire cela ? Qu’est-ce qui fait qu’une personne désire faire cela ? C’est parce que Dieu les a créés ainsi. Dieu a créé l’homme de façon que ce dernier ait soif. Il a placé dans l’homme des dispositions pour que ce dernier ait soif. Mais Dieu a fait cette soif pour Lui. Mais le diable pervertit cela en la détournant de la Vie Eternelle vers la mort et vous fait aimer cela.
44 La raison pour laquelle vous soupirez après ces choses, c’est parce que vous donnez au diable la place que Dieu veut occuper. Oh ! il sait vraiment comment s’y prendre. Vous allez avoir soif de quelque chose, parce que vous avez été créé pour avoir soif. Dieu vous a créé pour que vous ayez soif, et vous essayez de l’étancher avec les choses du monde. Mais la Bible dit que si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous. Vous essayez d’étancher cette chose sainte et bénie avec la boisson, les projections cinématographiques, les jeux d’argent, les danses ; tout cela a comme salaire la mort. Vous n’avez pas le droit de faire cela. Ecoutez-moi comme votre frère. Le diable a mis quelque chose sur vous et vous ne le savez pas.
45 Qu’est-il arrivé à notre peuple ? Qu’est-il arrivé à nos églises ? Je peux vous démontrer comment dans une année il n’y aurait pas une seule personne pauvre dans cette ville. Il n’y aurait pas un seul taudis dans la ville. Que les gens qui se disent chrétiens prennent l’argent qu’ils dépensent dans le whisky, la bière, et les cigarettes et mettent cela ensemble, vous mettrez fin à toutes les crises. Comptabilisez cela, combien il y a et combien d’argent est dépensé chaque année dans les cigarettes. Comment arrivent-ils à distribuer ces très grands prix et tout qu’ils soutirent du gouvernement ?
Et tous les médecins ne cessent de dire que c’est le cancer, le cancer, et le cancer. Mais ces Américaines font constamment descendre cela dans leur gorge.
Vous pensez que vous passez un bon moment, n’est-ce pas ? Je ne m’adresse pas aux chrétiens. Je m’adresse à vous qui vous croyez chrétiens. Qu’est-il arrivé à nos églises ? Abordons cela un moment, voyons quel est… comment… quel homme d’affaires est le diable.
46 Il y a longtemps, toutes nos modes nous venaient de Paris. A présent, ça ne vient plus de Paris. Paris vient les chercher à Hollywood. C’était une mauvaise chose pour vous, vous les gens de la Sainteté, d’aller au cinéma et de voir ces mauvais spectacles ; mais le diable vous a eus en cela. Il a mis la chose dans la télévision et a carrément placé cela dans votre propre maison. C’est juste.
Il n’est pas étonnant que l’on ait des petits enfants là qui se tiennent au coin avec deux pistolets et tout, qui tirent sur des officiers de police, et les poignardent à mort et tout. Ce sont des choses qu’ils voient. Ils sont élevés dans cela.
Il est temps que l’église prenne sa position et sorte des choses du monde. Vous le savez. C’était mal pour les femmes chrétiennes du groupe de la Sainteté de porter des cheveux courts. Qu’est-il arrivé ? Je peux me souvenir de l’époque où vous ne pouviez pas être admise dans l’église avec des cheveux courts. C’était mal au départ ; c’est encore mal. La Bible dit que si une femme coupe ses cheveux, son mari a le droit de divorcer d’avec elle et de s’éloigner d’elle. C’est tout à fait exact. Pourquoi le faites-vous ? Pour suivre la mode.
Eh bien, vous ne m’aimerez plus après ceci, mais à la barre du Jugement, vous vous rendrez compte de quelque chose. La Bible dit que si une femme coupe ses cheveux, elle déshonore sa tête, c’est-à-dire son mari. Si elle est une personne déshonorante, elle devrait être répudiée. Autrefois c’était mal, mais il s’est passé quelque chose.
47 Les femmes de la Sainteté qui portent ces sales vêtements minuscules et qui sortent là dans la cour, pour tondre leur jardin, parcourir les rues en short, vous laissez vos enfants faire cela… Et puis, vous dites : « Ô Dieu, envoie-nous un réveil. » Comment Dieu pourrait-Il jamais envoyer un réveil sur un tas d’ordures ? Il ne le peut pas. Maintenant, vous allez comprendre pourquoi nous n’avons pas de réveil. Pourquoi avez-vous fait cela ? Vous voyez, le monde commence à s’infiltrer.
Beaucoup de gens qui se disent chrétiens s’absentent de la réunion de prière pour rester chez eux suivre ce sale film Nous aimons Suzy, ou toutes sortes de sottises comme cela, plutôt que d’aller à l’église. Ça montre ce qui est en vous, de quoi vous avez soif. C’est votre caractère, votre conduite.
48 Et vous femmes, à 10 h du matin, au moment où vous devriez avoir la réunion de prière, vous écoutez un certain vieux personnage impie comme Arthur Godfrey, dans ses vieilles plaisanteries grossières et tout, avec cette bande de femmes, et vous vous dites ensuite chrétiennes. Et vous allez de l’avant. C’est la vérité.
Vous dites : « Frère Branham, je ne porte pas de shorts. Je porte des pantalons. » C’est pire. La Bible dit qu’une femme qui porte un habit d’homme est une abomination devant Dieu ; et Dieu ne change pas. Et vous descendez la rue, portant ces sales vieilles petites jupes qui sont très serrées, et cela vous serre tellement que votre corps est exposé. Et vous vous appelez « femmes de la sainteté » ! Est-ce de cette manière que se conduirait une fille de Dieu ?
Ecoutez. Vous dites : « Prédicateur, c’est l’unique genre d’habits qu’on vend. » Mais on continue à fabriquer et à vendre des machines à coudre. Vous n’avez pas d’excuses. Et en plus, on vend encore des tissus de sorte que vous pouvez vous confectionner des habits. Je sais que ça blesse, mais c’est bien pour vous. C’est la vérité. C’est ce que dit la Bible.
49 Ce… Vous voyez, nous ne pouvons pas avoir un réveil. C’est là la raison. Oh ! certainement, ça vous endurcit… rend… descend… Mais si cela était mal au commencement, c’est mal maintenant. Il s’est passé quelque chose. Voilà où on en est. Il n’y a pas de fondement sur lequel établir un réveil. Comment peut-on le faire si Dieu interdit cela ?
Eh bien, vous dites : « Vous êtes trop dur envers nous, les femmes. » Très bien, vous les hommes, ceci vous concerne. Tout homme qui laisse sa femme porter ce genre d’habits et fumer la cigarette, cela montre de quoi il est fait. J’ai peu de considération pour vous en tant qu’homme. Vous êtes censé être chef du foyer. Qu’est-il arrivé ? Quelque chose a mal tourné.
50 Maintenant, et vous les femmes, autrefois vous ne portiez pas cette manucure, jamais…Quel est ce truc que vous mettez sur votre bouche ? Peu importe ce que c’est, je n’en sais rien. Je ne le dis pas pour plaisanter. Peu importe ce truc que vous… à lèvres – rouge à lèvres, peu importe ce que c’est. Autrefois c’était mal pour vous de faire cela, mais maintenant c’est certainement courant parmi vous les pentecôtistes. Qu’est-il arrivé ?
Un vieux prédicateur méthodiste me disait… chantait un petit cantique :
Nous avons laissé tomber les barrières,
Nous avons laissé tomber les barrières,
Nous avons fait des compromis avec le péché.
Nous avons laissé tomber les barrières ;
Les brebis sont sorties,
Mais comment les boucs sont-ils entrés ?
Vous avez laissé tomber les barrières. Voilà ce qui en est la cause, c’est parce que vous avez une chaire faible là derrière, avec un petit prédicateur qui pensait que son ministère était un gagne-pain plutôt qu’une commission de la part de Dieu. Vous l’excommunieriez, le mettriez dehors s’il disait quelque chose là-dessus. Il devrait plutôt être mis dehors s’il ne disait rien là-dessus.
51 Ecoutez, mesdames. Ce n’est pas une plaisanterie. Mais il y avait une femme dans la Bible qui se maquillait pour aller à la rencontre d’un homme. Vous ne rencontrez pas Dieu comme cela. Elle s’appelait Jézabel. Vous savez ce que Dieu a fait d’elle ? Il l’a donnée en pâture aux chiens. Ainsi, quand vous voyez une femme toute maquillée comme cela, vous pouvez dire : « Voilà madame Viande pour chiens. » C’est exactement comme cela que Dieu l’a appelée. Eh bien, vous savez que c’est la vérité. Cela n’est pas une plaisanterie. Je vous dis ce que Dieu a dit.
Qu’est-ce ? Elle veut que les chiens de l’enfer hurlent. [Frère Branham imite le sifflement admiratif. – N.D.E.] Vous savez que c’est la vérité. Quel est le problème ? Quelque chose d’autre que l’amour pour la Bible et l’amour pour Dieu est entré. Cet endroit que Dieu devrait occuper là à l’intérieur quand vous Lui donnez la première place et toute la place, vous avez laissé entrer le monde ; et vous avez commencé à avoir faim et soif et à remplir avec les choses du monde cet endroit que Dieu veut remplir. Voilà le problème.
52 Il n’y a pas longtemps, je roulais vers la Californie. Et j’avais demandé à un pécheur de conduire mon camion. Et quand je suis arrivé là, l’un des grands responsables est venu. Cet homme avait arrêté le camion, il déchargeait quelques livres. Je conduisais un autre camion. Et cet homme était un pécheur. Il fumait une cigarette. Et un des dignitaires de l’église s’est avancé ; il a dit : « Eh bien, Frère Branham, vous me surprenez. »
J’ai dit : « Qu’y a-t-il ? »
Il a dit : « Cet homme-là fume une cigarette, là, en déchargeant ce camion. »
J’ai dit : « C’est un pécheur. Dans quelques minutes il va toucher un peu d’argent et de quoi payer son retour. Je n’ai personne pour conduire mon camion. »
« Bien, a-t-il dit, nos gens sont les gens de la sainteté, et nous ne pourrions jamais supporter cela. »
J’ai dit : « Je suis désolé, monsieur. Pour rien au monde je ne voudrais mettre une pierre d’achoppement sur votre chemin. » J’ai dit : « Cet homme est un pécheur. Il ne confesse rien. Je l’ai juste ramassé sur la rue, je lui ai demandé s’il avait besoin d’un boulot. Il a dit : ‘Oui’, et j’ai dit : ‘Conduisez ce camion jusqu’en Californie, et je vais vous donner autant par jour et supporter votre retour.’ D’accord. Il l’a pris. J’ai dit : ‘Dès que vous aurez déchargé le camion, ce sera tout.’ » J’ai dit : « Je suis désolé d’avoir fait cela. »
Il a dit : « Eh bien, n’amenez plus jamais quelqu’un qui fume la cigarette là où nos gens se trouvent et savent que c’est vous qui l’avez embauché ou quoi que ce soit. »
J’ai dit : « Je vais certainement veiller à cela désormais, si je dois envoyer chercher un homme en Californie. »
53 Alors il a dit… Eh bien, nous nous sommes mis à descendre pendant quelques instants. Nous sommes allés à la grande tente, et il a dit : « Frère Branham, je veux que vous fassiez la connaissance de ma femme. » Il a dit : « Elle va être votre pianiste pendant ce réveil. »
Et j’ai dit : « Quoi ? » Et elle avait vraiment manucuré… ou plutôt des cheveux coupés, vous savez, avec des frisettes, et tout un tas de trucs au visage, et d’énormes boucles d’oreilles pendantes et une robe d’un aspect horrible. Et j’ai dit : « Est-elle une sainte ? »
Il a dit : « Bien sûr que oui. »
J’ai dit : « Elle m’a l’air d’un fantôme. » J’ai dit : « Je n’ai jamais vu une telle créature de ma vie. » J’ai dû tout simplement lui dire : « Frère, quelque chose ne marche pas. Le moucheron vous donne des nausées, mais vous avalez un chameau. »
54 Il y a quelque chose qui cloche. Cette sainte soif bénie que Dieu vous a donnée pour que vous ayez soif de Lui, vous l’avez pervertie avec les choses du monde et vous soupirez pour les choses du monde. Voyez-vous où en est l’église. Quelque chose cloche. Nous avons laissé tomber les barrières quelque part.
Vous dites : « Oh ! nous sommes sauvés par grâce. Je pensais que vous étiez un baptiste. » C’est juste. Nous sommes sauvés par grâce ; mais si vous êtes sauvé, votre vie prouve ce que vous êtes. Peu importe l’abondance de la grâce que vous dites avoir reçue, si votre vie ne concorde pas avec cela, vous ne l’avez pas encore reçue. C’est tout. Vous ne pouvez pas cueillir des citrouilles sur une vigne. Non, non. Elle n’en produit pas. Les fruits de l’Esprit ne viennent pas par les choses du monde. Eh bien, vous savez que c’est la vérité. Je n’ai pas l’intention de vous blesser, mes enfants. Mais je voudrais vous dire ce qu’est ce…
55 Vous pensez que vous passez de beaux moments. Vous avez la plus grande église de la ville. Votre flèche va jusqu’au ciel. « Oh ! nous sommes les plus riches. Nous avons le pasteur le mieux payé. Nous – nous avons le – le… Nous savons prendre soin de notre pasteur. Nous sommes riches. Nous menons une vie meilleure. Nous – nous portons les meilleurs vêtements. Nous nous associons à une meilleure classe. » Cela m’importe peu que vous puissiez le faire ou pas. La meilleure série de réunions que je n'aie jamais eue c’était dans une vieille petite mission, quelque part au bord d’une rue, où une dizaine de personnes se réunissaient avec un cœur sincère. C’est juste. Je préférerais être là à tout moment.
56 Oh ! vous voyez comment c’est facile ; c’est parce qu’ils ont laissé tomber les barrières. Vous, les pentecôtistes, votre première génération a bien marché. Une autre génération vient, et elle commence à s’affaiblir. Alors vous commencez à avoir des étiquettes dénominationnelles collées dans le dos. « Nous sommes des unitaires. Nous sommes des trinitaires. Nous sommes des quinquetaires ». Vous n’êtes rien. C’est tout à fait exact tant que vous pensez cela.
Eh bien, si vous avez une telle pensée dans votre cœur, sortez-la ! Elle va vous ronger. Votre âme va se rouiller à cet endroit-là, parce que vous vous êtes disputés, vous vous êtes mis dans tous vos états, vous avez discuté, vous vous êtes occupés de vos vieilles petites théologies favorites. Si vous aviez Christ dans votre cœur, cela ne serait jamais arrivé. Vous vous seriez tous accordés et auriez formé un grand groupe et vous auriez continué votre chemin. Pourquoi le diable doit-il vous combattre pendant que vous vous combattez déjà les uns les autres ? Il reste simplement en retrait et vous laisse vous entre-tuer.
57 Vous y êtes. Vous avez laissé tomber les barrières quelque part, et vous nourrissez cet endroit béni et saint qui est dans votre cœur. Vous avez introduit le vase impur du diable là où les vases du Seigneur devraient être, là où les fruits de la justice devraient être avec la paix, la longanimité, la bénignité, la bonté, la patience, la douceur. C’est l’égoïsme, la cupidité, les barrières dénominationnelles, en vous combattant, et c’est pour cela que vous portez des boucles d’oreilles, des cheveux courts, de la manucure sur le visage ainsi que toutes sortes de choses comme cela. Voilà la raison. C’est ce qui en est la cause.
Où en sommes-nous maintenant ? Vous savez que c’est la Vérité. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce n’est pas d’une nouvelle église. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est – ce n’est pas d’un – un nouvel évangéliste. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est du réveil à l’ancienne mode, du réveil à la saint Paul et du Saint-Esprit, et d’un nettoyage complet de la maison, de la chaire au concierge. C’est juste. Balayé, nettoyé à fond… Quelqu’un qui se tiendra là et vous dira la vérité, que cela blesse ou pas. C’est juste. La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants ; elle juge les pensées du cœur, dit Hébreux 4.
58 Mais qu’est-il arrivé ? Alors le diable essaie de satisfaire cette soif pour vous. « Eh bien, John a un meilleur emploi. Gloire à Dieu ! Nous sommes partis et avons quitté cette vieille église de saints-exaltés et nous sommes allés à cette autre-ci. » Est-ce que vous voyez où vous êtes allés ?
Alors, c’est en ordre. Voici une autre chose. Le diable essaie de satisfaire cela avec – avec la télévision, avec la boisson, avec les jeux d’argent, avec le port des vêtements impies, avec l’égoïsme.
Et il n’y a pas longtemps, je suis allé à une église. Les gens voulaient que je tienne un réveil. Et le prédicateur devait vraiment accorder une détente après environ 30 minutes de sermon, afin de permettre à tous les diacres de sortir fumer la cigarette. Frère, nous avons eu – nous avons eu là un réveil un soir, et le soir qui a suivi, ils m’ont rejeté. Mais, de toute façon, ils ont entendu la chose. Le Sang n’est plus sur mes mains. Que pensez-vous que Christ ferait s’Il était sur la terre aujourd’hui ? Il – Il lierait plus qu’un tas de cordes pour faire sortir les gens à coup de fouet : « Vous faites de Ma Maison une caverne de voleurs. »
59 Et une autre chose que le diable essaie de faire pour étancher cette soif, vous dites : « Eh bien, je suis très religieux. »
J’ai dit à une femme, à l’estrade, il n’y a pas longtemps, j’ai dit : « Etes-vous une chrétienne ? »
Elle a dit : « Je voudrai vous faire savoir que je brûle un cierge chaque soir ». C’est la soi-disant force du Christianisme. Vous pouvez faire brûler un feu de joie, et cela ne vous fera aucun bien, à moins que le Saint-Esprit et le Feu illuminent votre cœur.
Sur la côte ouest, j’ai posé la question à un homme, j’ai dit : « Monsieur, êtes-vous un chrétien ? » Je voulais l’avoir juste là et le lui dire en face.
Il a dit : « Je suis un Américain. »
J’ai dit : « Cela n’a rien à faire avec la chose, rien. »
Le fait de vous promener dans une porcherie ne fait pas de vous un porc. Ça, c’est sûr. Vous devez naître de nouveau, alors vos habitudes seront différentes.
60 Avez-vous déjà considéré le corbeau et la colombe ? Ils étaient perchés tous deux sur un même perchoir dans l’arche. L’un pouvait survoler exactement le même endroit que l’autre, mais le corbeau était satisfait quand il fut lâché, il est sorti et a volé d’une vieille carcasse morte à une autre que les bestioles et autres mangeaient, il se posait là-dessus. Ça ne le dérangeait pas. Mais la colombe n’a pas pu trouver où poser ses pattes. Elle a dû rentrer. Elle ne pouvait pas supporter cette vieille puanteur.
Vous savez, le corbeau est l’un des plus grands hypocrites qui existent. Prenez une colombe, elle va se poser dans un champ de blé et manger du blé. Un corbeau peut se poser sur une vieille carcasse morte, s’en gaver, et ensuite venir par ici et manger aussi du blé. Mais la colombe ne peut pas passer du champ de blé à une vieille carcasse. Certainement pas. S’il y a quelque chose de dégoûtant, c’est un hypocrite. Je préférerais plutôt être un infidèle à n’importe quel moment ; mais un vieil hypocrite peut fréquenter l’église, et relever le nez en l’air et agir comme s’il était important, et se tourner vers les choses du monde et dire : « Eh bien, mon pasteur a un esprit plus large que l’esprit étroit de votre pasteur. » Espèce de pauvre, de décrépit, de je ne sais quoi. Vous avez besoin d’un pasteur à l’ancienne mode qui fera se dresser vos cheveux, qui vous dira la vérité.
Jézabel haïssait son pasteur. Elie était son pasteur, et il lui a dit ce qui allait arriver. Elle devait écouter de toute façon. Elle ne voulait pas l’accepter comme pasteur, mais Dieu l’avait envoyé comme pasteur. Il était le pasteur de Dieu.
61 Maintenant, considérez ce qui est arrivé. La raison pour laquelle le corbeau mange cela, c’est parce qu’il peut digérer n’importe quoi. Mais la colombe est constituée différemment. Elle a une constitution différente. La colombe n’a pas de bile. Elle ne pourrait pas digérer cela. Et un chrétien né de nouveau ne peut pas manger les choses du monde. Il n’a pas de bile non plus. Cela le tuerait. Vous ne verrez pas la colombe prendre son dîner en compagnie du corbeau aussi longtemps que celui-ci est sur cette carcasse morte.
« Oh ! je n’ai fait que les accompagner à la salle de billard. Je ne pensais pas qu’il y ait un quelconque mal. » Le Saint-Esprit vous enseigne mieux que ça. Et le diable veut donc satisfaire cela. Vous dites : « Je suis religieux. J’ai adhéré à une église. » Cela n’a rien à voir avec la chose. Le diable essaie de satisfaire cette soif que vous avez pour Dieu dans le cœur en vous laissant adhérer à une église. C’est le plus grand mensonge qu’il peut vous faire croire. Adhérer à une église n’a rien à voir avec la chose. Vous pouvez adhérer à chaque église de cette ville et aller en enfer comme une hirondelle à son nid. Vous pouvez être membre de chacune d’elles.
62 Si vous ne naissez de nouveau, si quelque chose ne se produit ici, qui change tout votre appétit pour les choses du monde ou le… Quand tout votre amour et toute votre dévotion, tout est donné à Christ, c’est alors que vous venez. Vous savez quand votre esprit s’accorde avec Son Esprit, quand votre vie est conforme à cela. Oui. « Oh ! mon âme soupire après Toi, ô Seigneur. Je désire Te voir. (Quand David a vu l’église s’éloigner) Je désire Te voir comme je T’ai contemplé dans Ton sanctuaire, » pur, saint. « Ma soif… Mon âme a soif de Toi, comme dans une terre aride, desséchée, sans eau. »
63 David était un chasseur. Il avait affaire aux animaux sauvages. Et il savait ce qu’ils étaient. Les animaux sauvages peuvent vous apprendre beaucoup, si vous les observez tout simplement. J’aime vraiment observer les animaux sauvages. Je suis sorti aujourd’hui, je roulais sur les routes et tout, cherchant à trouver quelque chose à contempler, voir si je pouvais apercevoir un cerf ou quelque chose que je pouvais observer. Oh ! vous voyez Dieu en eux, si seulement vous les observez.
Et David avait remarqué que dans la région où se trouvaient beaucoup de cerfs, il y avait dans cette région des chiens sauvages, plutôt ce que nous appelons ici des loups. Et il a dit : « Comme une biche a soif des courants d’eau, ainsi mon âme a soif de Toi. » Comme une biche, un cerf, a soif des courants d’eau…
64 Maintenant, à certains d’entre vous chasseurs, quand vous blessez un cerf et qu’il parvient à trouver l’eau, vous l’avez perdu. Il va boire continuellement, monter et revenir en décrivant un cercle. Vous pouvez suivre sa piste partout où vous voulez. Il revient droit à cette eau. Il ne va jamais quitter cette eau. Mais s’il ne trouve pas l’eau, vous l’attraperez tout de suite.
Ainsi, du temps de David, comme c’est le cas en Colombie Britannique et à plusieurs endroits où je fais la chasse, on remarque ce loup. Il y a le petit cerf qui se tient là-bas, un tableau très typique d’une petite demoiselle dans l’adolescence, ou d’un petit jeune homme ou de la chérie d’un homme, sa femme, ou le mari d’une femme. Et on appelle ça aujourd’hui : « Le sifflement admiratif », vous savez, « le sifflement d’un coureur de jupons ».
65 C’est pour cela que je m’en prenais à vous tout à l’heure. Pourquoi vous maquillez-vous comme cela et agissez-vous ainsi, vous femmes ? Laissez-moi vous dire quelque chose avant de passer à autre chose. Vous savez ce qui arrivera au jour du Jugement ? Vous serez coupables d’avoir commis adultère. Vous dites : « Eh bien, je suis aussi pure qu’un lys envers mon mari. M. Branham, je n’ai jamais été souillée. »
Voyons. Jésus a dit : « Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. » Est-ce là ce qu’Il a dit ? Très bien, si vous descendez la rue, vêtue de ces sales petits habits et qu’un homme vous regarde et vous convoite, ce pécheur répondra d’avoir commis adultère, et avec qui l’aura-t-il commis ? Qui s’est exposée devant lui ? Qui est coupable ? Vous êtes coupable. Vous vous êtes exhibée là devant lui comme cela, et vous êtes coupable d’avoir commis adultère avec ce pécheur et vous répondrez pour ça au jour du Jugement.
66 J’aimerais dresser une tente ici et prêcher sur certaines de ces choses juste pour un moment. On ne fait que survoler ces choses. Jésus a dit : « Quiconque regarde une femme pour la convoiter… » Et vous vous êtes exposée là. Vous pourrez être pure, moralement parlant, mais à cause d’un esprit démoniaque qui vous a poussée à vous habiller et à agir comme cela, vous êtes coupable d’avoir laissé un pécheur commettre adultère avec vous, parce que vous vous êtes exposée comme cela. C’est ce que Jésus a dit. Vous allez devoir répondre de cela devant Lui.
C’est pourquoi je vous en parle, chère sœur. C’est pourquoi je vous en parle, cher frère. Qu’est-ce qui arrive à ce pays ? Oh ! ne voyez-vous pas que le diable l’a pris sans tirer un seul coup de feu ? Il a eu l’église. Il s’y est introduit sournoisement sous la forme de l’éducation moderne et de la science, il s’y est mis carrément et les a eus avec cela dans ses bras. Et des femmes sortent là, sans se rendre compte de cela. Il y a quelques instants, pendant que j’étais à la fenêtre de notre hôtel, j’ai vu une jeune femme sortir ; elle n’avait pas sur elle assez d’habits pour bourrer un fusil de chasse, et elle avait mis un… avait un petit bébé dans les bras, elle courait dans la rue après un enjoliveur qui roulait sur la rue, une – une – une jeune dame avec un bébé. Cette pauvre petite créature, dans quoi va-t-elle être élevée ?
67 Lorsque j’étais un garde-chasse, je venais à bord d’un train un jour, et une femme était assise là, les jambes croisées, fumant une cigarette, et elle frappait le… soufflait pour ôter les cendres des yeux de son bébé. Je me suis approché ; j’ai dit : « Femme, Dieu t’a-t-Il donné ce bébé comme cendrier ? » Mais le monde ne veut pas entendre parler de ces choses.
La moitié du temps, Satan ne laissera même pas les gens s’asseoir et écouter cela. Ils sont si souillés, si corrompus, des esprits si fichus, si pollués par les choses du monde, qu’ils n’ont plus de conscience. La Bible dit : « Dans les derniers jours, ils seront emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, déloyaux, calomniateurs, intempérants et ennemis des gens de bien ; ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là. Il en est parmi eux qui vont de maison en maison, et qui mènent des femmes d’un esprit faible et borné, chargées de péchés de tant… toute espèce », agitées dans nos associations.
68 Vos associations, il y en a tellement aujourd’hui que l’église ne peut même plus progresser, elle est paralysée. Quel bien cela a-t-il fait ? Vous avez besoin d’une réunion de prière et d’un appel à l’autel, c’est ce dont vous avez besoin. Ils se tiennent là, les petits êtres innocents, ils se tiennent là, ne sachant rien. Qu’est-ce qui vous prend, vous prédicateurs ? Réveillez-vous. Dieu vous en tiendra responsable, frère. Prêchez cela. Débarrassez vos mains du sang. Elles sortent là, elles veulent que les garçons fassent… [Frère Branham produit un sifflement admiratif – N.D.E.] Voyez ce qui est arrivé.
69 Un petit cerf se tient dans le champ en train de brouter et un loup le voit. Il est attiré vers la petite bête. Eh bien, le loup est un tueur, et ce coureur de jupons qui siffle est aussi un tueur, ma sœur, il est pire que cet autre loup.
Ainsi, le loup a une tactique. Lorsqu’il saisit le cerf, il a deux crocs de sang. Et il court… Très souvent je tire sur eux à partir de mon cheval, ils attrapent nos veaux et ainsi de suite. Je le vois courir aussi vite que possible, fondre carrément sur le petit cerf, sauter et enfoncer ces crocs de sang derrière l’oreille comme cela, et se suspendre de tout son poids ; il lui tranche complètement la gorge. Le petit cerf trébuche à quelques reprises et succombe. Alors les coyotes se ruent sur lui en quelques minutes. Le coyote, c’est le loup de la prairie. Ils se saisissent de ses os…
70 Et alors, s’il manque cet endroit, il a un autre endroit qu’il peut saisir. C’est juste dans le flanc. Eh bien, le flanc est en quelque sorte le point d’équilibre du cerf. Le train de derrière est plus lourd que le train de devant, et c’est à peu près le milieu ; ainsi s’il peut attraper et saisir cela, il peut secouer le cerf. S’il a une bonne prise, il peut terrasser le cerf de toute façon. S’il voit qu’il va rater la gorge quand le cerf se détourne, il va saisir le flanc. Et si le cerf est très alerte, il peut se tortiller, et le loup va arracher toute une bouchée. Alors, le petit ami commence à saigner. Mais s’il peut s’échapper, s’il est rapide…
71 Oh ! ma chère sœur, mon cher frère, je ne sais pas par où il vous a saisi ce soir. Souvenez-vous, il y a aussi des coureuses. Par où t’a-t-il saisie, toi jeune fille ici qui vient d’assister à ta première partie de rock-and-roll ? Et vous petits amis là-bas dont l’âme convoite de vieilles histoires sales et pourries comme Elvis Presley.
Si je sortais ici dans ce coin et prêchais l’Evangile pendant 30 minutes, je pourrais probablement me retrouver en prison pour avoir troublé la paix. Elvis Presley peut se tenir là et chanter ces vieilles chansons sales et des jeunes filles vont accourir, arracher leurs sous-vêtements et les lui jeter pour qu’il y appose son autographe. Et il pourra se tenir là et on fera recours à la police pour repousser ces gens afin qu’il puisse chanter.
72 Ça montre où le monde en est arrivé. Le monde a prononcé sa décision quand il a dit : « Prenez Jésus et crucifiez-Le, et donnez-nous Barabbas. » Il n’y a qu’une seule différence entre Elvis Presley… Il se fait que je vis dans sa contrée, vous savez, je connais son pasteur et tout. On dit qu’il est religieux. A mon avis et sur base de la Bible de Dieu, il n’y a qu’une différence entre Elvis Presley et Judas Iscariot. Judas a reçu trente pièces d’argent. Elvis a eu un parc de Cadillacs et deux ou trois millions de dollars. C’est là la différence. Ils se sont vendus tous deux au diable. C’est tout à fait vrai.
Toutes ces histoires. Tennessee Ernie Ford, toutes ces histoires-là, ils se tiennent là et chantent des chants religieux, roulent leurs yeux comme un veau à l’agonie, et ensuite ils sortent la journée et vont à ces endroits-là, et de vieilles choses vulgaires, et mettent les bras autour de ces femmes et se conduisent comme cela… Et vous suivez cette chose-là sur votre télévision, et vous laissez vos enfants regarder une telle femme. Vous avez besoin d’une réunion de prière à l’ancienne mode avec une Bible ouverte. C’est juste.
73 Certaines d’entre vous les églises… Je suis descendu l’autre jour ici à l’YMCA [Young Men Christian Association : Association des jeunes chrétiens – N.D.T.] dans une certaine ville. J’étais plutôt de l’autre côté de la rue. J’ai levé mon rideau, ils avaient là-bas des jeunes filles de 16 ans ; on leur enseignait ce boogie-woogie, ou ce que… le rock-and-roll. Je suis missionnaire. Je peux démontrer ceci sans l’ombre d’aucun doute, que le maquillage des femmes est un signe du paganisme. Ce sont les païens qui font cela. Et le boogie-woogie et le rock-and-roll sont des danses africaines des païens. Ne voyez-vous pas comment le diable est entré et a affiné cela ?
74 Autrefois le vieil ivrogne, c’était le vieux Charlie Barley Corn, un épouvantail hideux à l’aspect horrible, là quelque part dans le champ ; aujourd’hui il est tout raffiné. Il est sur chaque pare-choc et se trouve dans chaque réfrigérateur. Il est toujours le même démon. Oh ! oui.
L’Eglise était un endroit saint. Les gens qui y allaient étaient un peuple saint, mais considérez-les aujourd’hui, ils s’habillent comme les autres, ont la même apparence et se conduisent de la même manière ; on ne peut pas les distinguer les uns des autres, tous sont tout simplement des chiens qui s’entre-dévorent.
75 Remarquez, si ce petit cerf, quand il s’échappe… Eh bien, je termine maintenant. Je pense que vous vous dites qu’il est temps. Mais si ce petit cerf peut s’échapper, qu’arrive-t-il quand il commence à saigner ? Il commence à avoir soif. Il doit trouver de l’eau. C’est ce que David a dit : « Comme une biche a soif des courants d’eau. » Il est blessé. Il est en train de perdre sa vie en saignant. La biche a soif des courants d’eau. Mon âme soupire après Toi, ô Dieu ! Si ce petit cerf n’arrive pas à trouver l’eau, il va mourir. Mais s’il trouve l’eau, il va survivre.
76 Ô Dieu, j’aimerais que chaque âme ici ce soir voie les blessures de Satan.
Maintenant, faites chacun votre inventaire. Voyez où il vous a blessé. Vous dites : « Mais, Frère Branham, je ne suis pas allé jusqu’au bout…?... » Mon enfant, tu es blessé. Ton âme a-t-elle soif de Dieu ? « Ô Dieu, Il me faut Te trouver sinon je vais mourir. Je ne peux pas continuer sans Toi, ô Dieu. Je ne peux plus manger ou je ne peux plus dormir. Je dois T’avoir, Seigneur, ou périr. » Quand l’église en arrivera à cette condition, Dieu reviendra dans Son Eglise. Dieu sera pour l’église… Oh ! comme une biche soupire après des courants d’eau, mon âme a soif de Toi, ô Dieu ! Inclinons la tête juste une minute.
77 Dieu miséricordieux, regarde-nous tous à travers cet auditoire ce soir, Seigneur, vois les blessures et les cicatrices du monde. Regarde ces pauvres petites dames assises ici, Seigneur. Regarde ces hommes. Quel dommage, quelle honte, ô Dieu ! Et qu’ils sachent que Ton serviteur, Seigneur, qui les aime, certainement, si Tu me révèles les pensées de leur cœur et tout par un don pour manifester Ta Présence, Tu me feras savoir par là qu’il fallait que ce message soit apporté ce soir.
Ô Dieu, accorde ce soir que chacun ici présent comprenne son besoin. Ils sont blessés. Peut-être certains d’entre eux sont depuis longtemps des membres d’église, avec des cheveux coupés court, des visages maquillés, des hommes qui laissent leurs femmes aller fumer la cigarette, et… Ô Dieu, quelle église blessée ! Quel corps malade ! Puissent-ils commencer à avoir soif à l’instant, ô Dieu. « Prends-moi juste tel que je suis. Pardonne-moi, Seigneur. Eprouve-moi juste une fois de plus. Je vais me mettre en ordre, Seigneur. Je vais mettre les choses en ordre. Donne-moi une chance. » Accorde-le, Seigneur. S’ils sont de vrais cerfs, des cerfs pour Ton cœur, ils viendront certainement aux courants d’eau maintenant.
78 Et pendant que nous avons la tête inclinée, je me demande, vous qui avez été blessé par ce vieux chien de meute de l’enfer, qui vous a sifflé sur votre chemin et qui vous a amené dans la condition d’immobilité où vous vous retrouvez ce soir, certainement que vous voyez cela. Si vous croyez que Dieu écoute ma prière pour guérir les malades, qu’en est-il de votre âme ? Voudriez-vous venir ici, et me serrer la main, et vous tenir ici, pour que nous priions ? Venez, là aux balcons, à l’extérieur du bâtiment, vous savez que vous êtes blessé. Ne dites pas le contraire. Votre présence même le prouve.
Tel que je suis sans… (Voulez-vous venir ici, et que je vous serre la main.)
Ce… (Que Dieu vous bénisse, sœur. Que Dieu vous bénisse.)
Une petite dame sincère – sincère, assise ici, une petite dame propre. Non, elle… Voudriez-vous juste vous tenir un instant ici, sœur. Si nous pouvons… Approchez carrément. C’est juste. Descendez du balcon. Nous allons attendre.
79 Croyez-vous que je vous ai dit la vérité ? Levez la main. Croyez-vous que j’ai dit cela pour être méchant ? Non, non. Si c’est le cas, frère, je ne suis pas digne de me tenir ici. Je vous ai parlé du fond de mon cœur, puisque je sais que c’est pur. Je l’ai dit parce que vous en avez besoin. Vous êtes un précieux peuple. Hier soir, vous m’avez donné une partie de vos moyens de subsistance pour nourrir mes enfants. Pensez-vous que je viendrais ici et serais assez hypocrite pour vous lancer quelque chose qui n’est pas juste ? Je suis venu ici parce que j’ai été averti dans mon cœur. Voilà pourquoi je suis venu. Maintenant, vous savez que vous êtes coupables. Vous devriez être un grand nombre à venir ici immédiatement. Vous savez que vous avez tort. Examinez-vous. Sondez-vous. C’est à vous de décider. Si vous voulez aller de l’avant, à vous de décider. Je vous en supplie et vous offre Christ, pendant que nous chantons une fois de plus.
Tel que… (Que Dieu vous bénisse, frère)
[Frère Branham quitte le micro et bénit les gens. – N.D.E.]
Dont le Sang peut ôter chaque tache,
Ô Agneau de Dieu, je viens ! je …
80 Etes-vous disposé à admettre que vous avez tort ? Je me sens conduit à dire ceci pendant que ces gens se tiennent ici, des membres d’église. J’ai dit : « Sœurs, ce n’est pas pour me montrer méchant. »
Les gens ont dit : « Que Dieu vous bénisse, Frère Branham. Voilà ce dont nous avions besoin. »
Très bien, voudriez-vous considérer ceci devant Dieu, ce soir, vous tous ici présents ? « Jésus, scelle-moi dans ma condition maintenant même tel que je me tiens. Et fais que mes opinions et tout soient tels qu’ils sont maintenant. Quand je Te rencontrerai au Jugement, que cette même condition dans laquelle je me trouve subsiste alors, quand je Te rencontrerai au Jugement. » Qu’en est-il de ça ? Vous voulez que Jésus vous scelle tel que vous êtes maintenant ? Que vos opinions, que vos pensées, si vous n’êtes pas condamné ou quoi que ce soit, puisse-t-Il vous rencontrer comme cela au Jugement, avec cet esprit que vous avez et dans cette condition… Pensez-y maintenant alors que nous inclinons calmement la tête. Venez ici, au Nom de Christ. S’il y a une quelconque condamnation dans votre cœur, venez ici à l’autel maintenant. Méthodistes, venez. Baptistes, venez. Pentecôtistes, venez. Presbytériens, luthériens, nazaréens, pèlerins de la sainteté, catholiques, quoi que vous soyez, venez. Ecoutez, le Saint-Esprit est sur moi, Il me dit qu’il devrait y avoir des gens debout par ici, montant et descendant ces allées. Maintenant, vous, soyez le juge.
81 Prions. Seigneur, j’ai prononcé ces paroles parce que j’ai senti que je devais les dire, je n’y avais jamais pensé auparavant dans ma vie. Je n’ai jamais senti cela dans ma vie. Tu es mon Juge, Seigneur. Mais j’ai dit cela parce que j’aime ces gens, et Ton Esprit m’a recommandé de dire cela. Ils sont aimables. Ils sont gentils. Ils sont conservateurs, un peu indifférents pour la plupart, néanmoins ce sont des gens bien. Mais voyant, ô Seigneur, cette obscurité maintenant de ce côté, suspendue sur les gens, je te prie, ô Dieu, fais-les se lever de leurs sièges et amène-les ici pour qu’ils fassent leur confession devant Toi.
Accorde-le, Seigneur. Ecoute la prière de Ton serviteur alors que j’intercède et me tiens là comme le… entre les vivants et les morts. Avec ce sermon très tranchant qui pénètre jusque dans la moelle, mais, ô Dieu, sois mon Juge ; j’ai dit cela parce que Tu as placé cela sur mes lèvres pour que je le dise. Que les gens comprennent, Père, maintenant même.
Tel que je suis, Tu me recevras,
M’accueilleras, me pardonneras, me purifieras, me soulageras ;
Car, je crois en Ta promesse.
C’est juste. C’est juste. Maintenant, vous obéissez.
Tel que je suis, et… attendre… (Ecoutez ces paroles maintenant.)
Sans attendre… (Pour débarrasser mon âme de quoi ?)
… d’une tache noire.
A – à Toi, dont le Sang peut ôter toute souillure,
Ô Agneau de Dieu, je viens ! je viens !
Tel que…
Oh ! c’est comme ça, frère, sœur, avancez carrément. Peu importe où vous êtes, qui vous êtes. Avancez carrément. S’il y a de la souillure sur votre vie, voici le moment. Je vous promets. Dieu va faire quelque chose pour vous maintenant.
82 Combien parmi vous cherchent le Saint-Esprit et ne L’ont pas encore reçu ? Voici l’occasion pour vous. Nous attendons. Les gens viennent des balcons et de partout, ils arrivent et se rassemblent tout autour. Voici l’heure de votre décision. Voulez-vous venir à Dieu et faire la confession à l’ancienne mode ? Voulez-vous venir et dire : « Ô Dieu, je suis coupable. Je suis coupable d’avoir mal agi. Pardonne-moi, ô Dieu. Prends-moi sous Ta garde et accorde-moi Ta confiance ce soir. Je Te promets de Te servir. »
A Toi, dont le Sang peut ôter chaque tache,
… je viens ! je viens !
Pendant que nous chantons encore une fois cela, je veux que les ministres viennent ici à l’estrade. Tous les ministres qui sont ici, montez ici à l’estrade pour être avec moi juste une minute.
… sans aucune défense,
Sinon Ton Sang versé pour moi,
Et Tu… (Entendez-vous cette petite voix qui vous parle et vous invite ?)
... viens à Toi… (Maintenant, avancez carrément tout autour ici.)
… Tu… (Rassemblez-vous juste…?...)
Tu m’inv- …
83 Est-ce fini pour vous là derrière ? Etes-vous sûr qu’il n’y a rien sur votre cœur ? Tenez-vous dans les allées, si vous – si vous voulez. Ne feriez-vous pas mieux de mettre la chose en ordre maintenant même ? Et si ce soir, c’était votre dernière soirée ? Et si vous faisiez une crise cardiaque ou quelque chose comme ça avant le matin ? Et si votre voiture faisait un accident ce soir ? Et si le médecin venait tôt le matin prendre votre pouls, et que vous soyez mort ? Venez maintenant. Arrangez la chose maintenant même. Ne – ne jouez pas avec votre âme, mes amis.
Tel que…
84 Là au balcon, si vous pensez que c’est trop loin pour descendre, tenez-vous debout. Levez-vous simplement et dites : « Ô Dieu, j’ai quelque chose dans mon cœur. » Que Dieu vous bénisse, frère. Ecoutez, il se pourrait que vous ayez réalisé beaucoup de grandes choses dans votre vie, monsieur, mais voici le plus glorieux acte que vous ayez jamais posé. Vous êtes assez homme. J’ai confiance en vous du fait que vous vous tenez debout pour dire : « J’ai tort. Ô Dieu, pardonne-moi. » Les hommes qui se lèvent…
Que Dieu te bénisse, mademoiselle. Vous, vous, monsieur. Partout. Que Dieu vous bénisse, madame. C’est bien. Levez-vous si vous sentez que vous avez tort. Levez-vous. Dites : « Ô Dieu, j’ai – j’ai tort. J’ai honte de moi. Je veux maintenant confesser mes péchés. Je – je veux être en ordre avec Dieu. » J’entends des sanglots et des pleurs, les esprits brisés. Celui qui marche en semant avec larmes, revient sans doute avec allégresse, quand il porte de précieuses gerbes.
85 Que tout le monde se lève maintenant. Maintenant, levons les mains et que chacun fasse ceci. Faites cette prière, dites : « Ô Dieu, j’ai honte de moi. Je regrette d’avoir fait cela. Aide-moi, Seigneur. Pardonne-moi. Je suis coupable. Ôte cette culpabilité. Si j’ai rasé mes cheveux, je les laisserai repousser, par Ta grâce. Je vais laver mon visage pour en ôter ce maquillage et je n’en porterai plus jamais. Je ne porterai plus jamais ces vieux petits habits sales. Je m’habillerai comme une dame. Je me conduirai comme une fille de Dieu. Bien que je sois ici dans ce monde où tout est différent, comme ce fut le cas pour cet esclave-là. » Un peuple étrange, des choses étranges…
86 Qu’en est-il de vous, les hommes ? Vous les garçons avec vos petites amies ; vous les filles avec vos petits amis, si vous êtes des enfants de Dieu, conduisez-vous comme des enfants de Dieu. Soyez différents. Le monde veut que vous voyiez cela… veut voir cela en vous. Maintenant, levons les mains et demandons à Dieu de nous pardonner. Chacun avec les mains levées…
Alors que nous inclinons la tête, je vais demander au ministre ici, au frère ici, de bien vouloir venir nous conduire dans la prière. Frère McCloud, l’un des hommes d’ici… Très bien. Inclinons la tête pendant que nous nous attendons à Dieu maintenant. Soyez sincères. Ne doutez pas. Dieu a promis de vous pardonner, et Il le fera. Très bien. Inclinons maintenant la tête alors que frère McCloud offre la prière. [Frère McCloud offre la prière et frère Branham approuve. – N.D.E.]
[Notre Père céleste,]… Ô Seigneur… [nous Te remercions pour Ta Parole]… Oui, Seigneur… [que Tu nous as si gracieusement donnée ce soir par le canal de notre frère Branham. Seigneur, nous croyons qu’Elle trouvera une terre fertile ce soir,]… Accorde-le, Seigneur… [et qu’Elle produira des fruits, Seigneur, afin que ce réveil dont l’Amérique a besoin, ce réveil que nous réclamions en prière pour la Nouvelle-Angleterre puisse commencer ce soir, Seigneur.]… Accorde-le, Seigneur, dans chaque cœur. Accorde-le, Seigneur… [… ?... Ton peuple, qui est appelé de Ton nom, commence]… Ô Dieu… [à confesser ses péchés et à se détourner de ses mauvaises voies, afin que Tu guérisses notre pays.]… Oui, Seigneur, accorde-le aux gens… [Ô Dieu, ce soir je prie que nous tous, Seigneur, nous puissions nous humilier comme nous ne l’avons jamais fait auparavant. Ô Dieu, purifie-nous, ce soir, des péchés infâmes, de nos mauvaises voies, de notre vagabondage, de notre rétrogradation. Sonde nos cœurs ; éprouve nos pensées et purifie-nous par Ton précieux Sang qui… Ô Dieu, nous faisons une alliance avec Toi ce soir, Seigneur…]E-1 Let's remain standing just
a moment now for prayer. Shall we bow our heads? Blessed Lord, we thank
Thee, God, for what Thou hast done for us. And that Your great
privilege of ours that we have now to come back to worship Thee
tonight... And we would ask You to meet with us in an unusual way and
to bless our hearts as we put our faith together. And we would ask
tonight if there would be some who would be among us that has not this
grand fellowship with Thee, may this be the night that all of their
sins will be under the Blood, and they'll be able to enjoy these
privileges that we have enjoyed so gratefully.
And we would ask that You would bring back those who has once
fellowshipped with Thee and have lost that joy. May they know that
there is a--a loving Father Who loves them and is standing, waiting
with His arms outstretched to receive such as His wandering children
that would return.
E-2 Be merciful to those, Lord,
who are so greatly in the need of healing tonight. May Your Holy Spirit
just heal their sick bodies. And there is some perhaps, here, Lord, who
has never received Thy Holy Spirit yet. And we pray that You'll give to
them tonight, Lord, Thy Holy Spirit to fellowship around Thy Word.
Grant it, Lord.
I'm needy myself, very needy, Lord. Twenty-some odd nights of straight
preaching and my throat is tired and weary. And I pray that You'll give
me help and mind getting dull from the hours of labor in the field.
Now, help me, Lord, and may I be able to say that which would be
pleasing in Thy sight. For we ask it Jesus Name. Amen. May be seated.
Thank you.
E-3 I am very pleased tonight
to see this nice audience of people on a Monday night, and a rainy bad
night. You know, down in the south, a little rain and a little weather
kind of hinders the people much, but it don't seem to bother you.
And I'm so happy that our Lord has been meeting with us in the past few
nights, and especially in the healing services, and giving the
victories that I've just been privileged of hearing. Brother Vayle tell
me that they've been testifying around of the different healings. Oh,
He's real.
And you ministers, you pastors will notice after the campaign's over a
long time, women and men will be coming to you and saying, "You know
that that I had, I just don't have it no more."
Over the meetings at night I see many things happen, but you just can't
call them fast enough. See? It happens, and we know it'll be all right,
so we just let it go. It would be more spontaneously if they could
catch it.
E-4 Just reading a testimony
here recently in a meeting, and before I take my text, I would like
to--to speak that. And I was praying for some people, and there was a
lady came up that had a stomach trouble, and it was very bad. I think
the doctors had told her that they'd even had to give her a blood
transfusions from ulcers which had broke in her stomach. She was very
bad, and there it was a duodenal ulcer. That's the very bad kind. So in
the vision, the Lord told the woman what her troubles was, and what she
had did, and--and then after it was over, she said she believed.
And now, that's all right. You watch that (You see?) and said, "The
Lord bless you, and may the Lord heal you," we don't know, yet. But
then all of a sudden it changed and come back with, "THUS SAITH THE
LORD." That's the vision seeing what's going to be. One sees what has
been. The other one sees what's going to be. And many times I see
death, but I never say nothing about it, unless I know it's going to
happen. Because sometimes death could be pronounced on you, and yet,
prayer could change that. Do you know that? It was done in the
Scriptures.
E-5 When Hezekiah lay dying.
Isaiah... Did you imagine how that prophet must've felt, when he went
up there saying, "THUS SAITH THE LORD, you're going to die. You're not
coming off the bed."?
And he was a true prophet, went outside of the chamber. There stood the
celebrity of the palace, and, "O, great prophet, what will to happen to
our king?"
"THUS SAITH THE LORD, he's going to die."
On out to the soldiers in the--the yards, the palace yards and the
gates, "What saith, O prophet, the Lord to our great king?"
"THUS SAITH THE LORD, he's going to die. He ain't coming off the bed."
Then on out into the streets to the poor people, "O great prophet, what
does the Lord say about our lovely king?"
"THUS SAITH THE LORD, he's going to die." On down to his little house...
E-6 Then Hezekiah turned his
face to the wall and wept bitterly and said, "Lord, I beseech Thee to
consider me, for I've walked before You with a perfect heart." That's
quite a testimony, isn't it? "And I ask for fifteen years longer of
life."
Now, who was the greatest man in the nation? The king. There was the
great earthly king talking to the great heavenly King. Now, why didn't
the King say to him, "All right, Hezekiah, I hear your plea."
E-7 But you know, God has ways
of doing things? And we have to cooperate with His ways of doing it.
Hezekiah was not born in that position to--for the Lord to talk to him
like that. So the Lord goes back down to the place where the prophet
was setting, said, "Go, tell him I heard his prayer, and I'm going to
spare him fifteen years."
What that prophet must've thought coming back up there, "THUS SAITH THE
LORD, he's going to live. THUS SAITH THE LORD, he's going to live."
"What about it, prophet? What are you going back for?"
"THUS SAITH THE LORD, he's now going to live." What did that? Prayer
changes things from death unto life. It always does.
E-8 And when the Lord had
pronounced on this little woman that she was going to be all right, she
was healed, well, she went outside thanking the Lord. So she thought
she could just go on, be all right. And she goes and tries to eat. Oh,
did she get sick. So then in a couple of days, kept getting worse, and
she'd try to eat and force it down her, vomit it up, bleeding. So she
said...
The people in the neighborhood began to think after a couple of
weeks... And her husband said, "Honey, I believe that you testifying
like that, you're going to bring a reproach upon the cause of Christ."
And she said to her husband, "If that man stood there, just a man under
inspiration, and told me the things that I had done in my life, told me
what caused the ulcer and what happened, it--and what condition it was
in, and told me, 'THUS SAITH THE LORD,' the vision showed that I was
going to be well, do you think I would doubt that?" She said, "Reproach
or no reproach, it would be more reproach for me to doubt it." How
right she was.
E-9 And one morning after, I
guess, five weeks or more, four or five weeks, I forget just what she
said. She was washing the dishes one morning. The children had gone to
school, and all of a sudden she had a real strange feeling strike her.
She thought, "What is this?" She felt real blessed. So then she
thought, "Well, maybe it's just the Lord blessing me." She was a very
fine Christian woman, young woman about in her thirties. And she got
real hungry. And she said, "Oh, how I would like to be able to eat just
a little piece of toast. And she set down and eat the toast. Just in a
few moments it come up, would've done it. But that time it stayed down,
felt good.
Well, she thought, "You know if that's so, I believe I'll just eat some
of these oats here that some of the children left in their plate." So
she sets down and eats the oats. Now, you know what oatmeal would do on
an acid stomach. And she waited about fifteen or twenty minutes, and it
never bothered her. So she sat down and had her a real gastronomical
jubilee. She fried her some eggs, got her a cup of coffee, just really
enjoyed it. And she waited about twenty or thirty minutes. And usually
in five minutes she done threw it up.
E-10 And she felt so good. She
said, "You know, I just can't keep this good thing to myself." So down
the street she went to a neighbor that had been prayed for the same
night, who had a growth on the side of her neck. Well, her husband was
retired. They'd gotten up late. And when she got to such a house a few
doors below her, she thought they had the Salvation Army in there. She
never heard so much shouting and going-on in all her life. She thought,
"Well, what's wrong?" She runs in and said, "Lydia, what's the matter?"
She said, "Oh, Bertha, I want to tell you. I just got up. I was laying
there. We'd been awake for a little while; I felt a real strange
feeling. And we shook even the sheets on the bed. We can't find that
lump. It's gone."
Well, she told her her story. And they just got all enthused, and--and
got themselves somebody in the neighborhood and come to one of my
meetings which was about a thousand miles away. And they gave the
testimony.
E-11 Now, what happened? The
Angel of God, Who had pronounced that blessing had passed through the
neighborhood confirming it. You see? What if they would've give up?
Don't give up. You believe. Stay with it. God will bring it to pass.
See?
Sometimes God isn't spontaneously on things. How many knows that Daniel
prayed, and it taken, I believe it was twenty-eight days, the Angel
said, 'fore he could get to him. Is that right? Twenty-one days. That's
right. Thank you, sir. Twenty-one days. Twenty-one days before he could
get there, but He heard him.
And every time that you move towards God with faith, God knows it. See?
Just don't worry. Be real full of faith and just keep believing.
E-12 Now, tonight I'm going to
try, if the Lord willing, to speak on a little evangelistic type of a
message, that seems to be on my heart. I told you I was going to speak
tonight on the "Mighty Conqueror." It's a message that I preached once
before somewhere. I believe it was in the south. And I just haven't got
that much voice to do it. So you will forgive me for making that
promise. And I pray that God will, 'cause I don't have the voice to do
it. It's not that I have a cold. This is twenty-some odd nights
straight.
And no one knows what those visions do for you. They just tear you to
pieces. Pardon me. Maybe before I do that, while we're just a small
group tonight, I would like to try to explain what that is the best of
my knowledge. Would you like to hear my--what I think about it? All
right. We'll just take it in a child form.
E-13 There's a great carnival
come to the city, and there's these two strong looking men setting here
and I are standing there, but we haven't got money to go in and see the
show. And it happens to be that they're short strong men who could pack
water for the elephants, and I'm a tall skinny man, and--and I--I
couldn't pack those big pails of water.
Well, there happens to be where we're standing, a knot hole way up
high. Now, those little short fellows would never get up there to look
through that knot hole, but I could. See, God makes every man just the
way He wants him. I'm so glad of that.
E-14 Christianity is based on
resurrection. We know that. Not... Well, if you go down here and on
earth as a black headed woman, you'll rise up a black headed woman. You
won't rise up... You say, "Well now, if this is a what goes down, in
resurrection that same has to come up." Not take this and... That's
replacement; that's not resurrection. Resurrection's bring the same
Jesus up that went down, the same Person.
See, God, He's not Sears and Roebucks Harmony House. God has things.
He's a God of variety. He likes people red-headed, black-headed. It
just looks like that down in the south, they could understand that
about segregation. God made men white. He made them black. He made them
yellow, made them brown. Let them alone. He made red flowers, white
flowers, pink flowers. He made them to... He made big mountains, little
mountains, deserts, forests, big trees, little trees. He made things
the way He wants it. And that's the way to leave it alone. You go to
tampering with nature, you pervert it. Just leave it the way it is.
It's always better.
E-15 And at this great carnival
when I looked through this knot hole... Now, here's the way I have to
do it. I jump way up, and take my hands, and get a hold of it and
strain. I look in. I got back down.
"What did you see, Brother Branham?"
"An elephant."
"Is that all you saw?"
E-16 "Now, what are you getting
at, Brother Branham?" Here's what it is. When Jesus was on earth, He
was God manifested in the flesh. We have the Spirit by portions. He had
it without any certain portion. All the Fullness of the Godhead bodily
dwelt in Him. He was not just only a Man; He was God.
There's so many people today that likes... I want to stop here just a
minute before I get to this subject. There's so many people just wants
to make Him a prophet. He was either God or the greatest deceiver the
world's ever had.
E-17 I was talking to a woman
here not long ago who was... I don't call people's religions out, but
you'll know what it is by what I said. They claim they believe in
healing, but they don't believe that Jesus was no more than just a
philosopher. And that's a social gospel. They said, "He's a good man.
He had... He's a good teacher, but He wasn't Divine." Why, He...
Certainly He was Divine. He was the God of the prophets.
This lady said to me, she said, "Mr. Branham, if... You brag too much
on Jesus."
I said, "I different with you. I can't brag enough."
She said, "If I prove to you that He was nothing but a man... You make
Him Divine."
I said, "He was Divine."
"Oh," said, "he was a teacher."
I said, "He was God."
And she said, "If I prove to you that He wasn't nothing by a m--but a
man by the Scriptures, would you believe it?"
I said, "If the Scripture says so."
And she said, "St. John the 11th chapter, when Jesus was going down to
the grave of Lazarus, the Bible said He wept."
I said, "That's right. What's that got to do with it?"
She said, "Well, if He was a weeping, He was a man."
I said, "He was a man when He wept, but when He stood by that grave
where a man had been dead four days and said, 'Lazarus, come forth,'
and a man who had been dead four days stood on his feet and lived
again, that was more than a man."
E-18 He was a man when He come off the mountain, as we preached last night, hungry, wanting something to eat. He was a man, but when He took five biscuits and two pieces of fish and fed five thousand, that was more than a man. Right. He was a man when He laid on the back of that little ship one night, tossed about like a bottle stopper in a storm. Ten thousand devils of the sea swore they'd drown Him. He was so tired and weary until even the waves didn't wake Him up. He was a man when He was asleep, but when He put His foot on the brail of that boat, looked up, and said, "Peace, be still," and the waves obeyed Him and the winds obeyed Him, that was more than a man.
E-19 He was a man when He cried
at Calvary, "My God, why has Thou forsaken Me?" He was a man when He
died, but on Easter morning when He broke the seal, and rolled the
stone away, and rose again, He proved He was God.
God was in His Son. He had the Spirit without portions. We have It by
portion. But if you taken a little dipper of water out of the whole
ocean, the same chemicals that's in the ocean will be in the water, the
dipper full.
E-20 So notice, when God wanted
to use His gift, He said to Jesus... Now, remember, He said, "I do
nothing until My father shows Me what to do, I see the Father doing,"
St. John 5:19. Have you read it since we been in the meeting? St. John,
"Verily, I say unto you, the Son can do nothing in Himself, but what He
sees the Father doing, that doeth the Son likewise."
The Father sent Him away from the house of Martha and Mary, Lazarus,
and He took a journey. And they sent for Him to come when Lazarus got
sick. He ignored it and went on. They sent again and He ignored it and
went on. And finally He turned, and He said, "Lazarus's dead. And for
your sake, I'm glad I wasn't there." Why? He knowed what was going to
happen. He said, "But I go, wake him." Watch Him at the grave. "Father,
I thank Thee that Thou has already heard Me. But just for these who
stand by, I said it. Lazarus, come forth." And that man stood on His
feet and lived again.
E-21 He never said nothing about being weak, virtue leaving Him. But when a woman touched His garment, He said, "Virtue's gone out of me." Which is the greatest miracle? To raise a man dead four days or stop a issue of blood from menopause? One of them made Him weak. Why? It wasn't God using His gift. It was a woman using God's gift. See? This way the Father had showed Him what to do. He went and done it, and this other way was the woman. Now, He never said, "I saw a vision. You're going to be well." He said, "Thy faith has saved thee: thy faith, not what Father showed Me, but what you acted on." That's what hurt Him.
E-22 Now, here it is. All right,
you jump up. Look, that's what the woman's doing. It pulls; it strains.
Somebody comes to the platform, stand there. You're straining. It's a
gift. Who's using it? Not me. You are. You're the one that's doing it,
and you set there, you say, "I believe that." Down in your heart you
really mean it, then that's pulling strength. What happens? I'm pulling
up. "You have a cancer." That's right. See? Then I look around... Still
don't believe it. You thought I guessed it. See? Well, I'll have to go
back again.
I jump up again. "And you also have TB." Whew. That's right. See? It
doesn't--it doesn't jump. It doesn't work among the American people
like it does the other places.
One time like that in Africa, India, the whole... They just pile up
their crutches and things and go on. They seen it. They believe it.
See? But we wonder, "What's it all about?" See? That's what kills me in
these American meetings. See?
E-23 Well, go back again. Hold
it with the end of your finger, just barely can look through the knot
hole as it was, the vision. "Oh, you are Miss So-and-so. You come
from..." Uh, yes, yeah. That's right. Walk on across the platform.
You're weak already. See? Now, that's the way that works.
Now, what if setting in the hotel, like just happened, or somewhere
else? And here comes the ringmaster now by the ring. He says, "What are
you looking at? You want to see inside?" Picks me up, say, "Here you
are." Great big strong man... "See these tents set over here? They go
down here and does this and over here this way and that way." Why, I'm
just setting in his hand. Set down and I know what's going on on the
inside. See? He lifted me up. That's the way it is when visions just
come by the way God wants to use it. He says, "Go to a certain place."
E-24 Here recently, you seen it
in your paper. I guess it was on the Associated Press, about the
miracle man in Denver. They didn't know whether mystic, miracle. God
Who knows. I was in my room. I saw a man where there was a clock. And
He was in a wheelchair; it was squeaking. And I looked at the old clock
and it was just exactly ten minutes after three. And I was standing by
a ten cents store, and I... Said, "Go near that man."
And then when I went near him, he was packing a Bible--had a Bible in
his hand, rather. And I asked him if he believed it. He said, "Yes."
And I took him by the hand, raised him up. He was healed. I seen the
way to get away.
E-25 Then he come, and I seen
a--a--a baby. It was laying dying. And the doctor had went out. I
noticed he got in a gray car. He had a mustache. And there was a gate
there, and right behind the gate laid a hoe. I had laid my hat upon the
television as I went in the room. There was lady with a red sweater on,
one with a brown coat, and they were weeping. And He said, "Go over to
the baby." And I went and laid hands on the baby. He got well.
When I come out of the vision, I went in and said to my wife, "Honey,
look down, if you see if you see anything about a baby, or about a man
in a wheelchair that wrote down here." No.
I called the office. "How many airplane tickets is in down there?"
"Oh, five or six."
"What do they read?"
E-26 They told me this way, come
here and there. I couldn't feel a thing. Well, I let it go for about, I
guess, two weeks or more. After while, a man had sent a ticket for me
to come to Denver, and when I got over to Denver, I felt led that I
should go to Denver. I went and prayed for the man. I don't know what
happened to him. I just went over. He was a tubercular case, was out
there, been in the sanitarium: soldier.
So I thought, "Well, I'll just wait now. We're here in the city and
it's going to be 5:30 'fore I leave on the plane. So I'm going to look
around Denver."
And so, I was walking down the street, just kind of walking along like
this, and all of a sudden I heard a woman cry. And I looked up, and I
seen the doctor with his little satchel in his hand, said, "Good day,"
and started walking out.
E-27 I thought, "I have seen
that man somewhere." Mustache, gray suit, that car, and he come out the
gate. And I was pretty close within being about ten feet of him. He
looked over. I said, "How do you do, doctor?"
He said, "Howdy do." He stopped and turned around, thought... I guess,
wonder how I knew he was a doctor. Well, I was patient. He never said
nothing, got in the car and drove away.
I thought, "Lord, if that hoe is laying behind the gate, that's it."
And I went over there and looked. There laid the hoe. That was it. I
walked right on up the steps, knocked on the door, lady come to the
door. She had on her red sweater. And I said, "You have a sick baby
that has pneumonia?"
"Yes, sir." And said, "The doctor just said there was no hopes for it."
I said, "I'm a minister. My name is Mr. Branham. Do you know me or ever
heard of me?"
She said, "No, sir. I don't believe so."
I said, "Are you Christians?"
She said, "No, sir, we're not. We don't go to church." She said, "We
ought to, I know."
I said, "Could I walk in and have a word of prayer for your dying baby?"
She said, "You certainly can. I'd be happy for you to do it, sir."
E-28 Walked in, but there was no
lady there with a brown coat on. I laid my hat up on the television,
and I waited a few minutes. Well, I... She wondered why I wasn't going
to pray, but I couldn't say nothing. I had to wait for the lady with
brown coat on. Now, that's just how simple it is. I waited there, I
guess, a half hour talking to her about the Lord and so forth. And
then, after while, there was somebody knocked at the door. And the lady
with the brown coat in--on come in, but she was supposed to be setting
on that side, and the lady with the red sweater on down this side, and
vice versa their place. Still I couldn't say nothing until they got
everything in position. The vision has to be perfect. Then I said,
"Now, lady, you might have wondered why I waited. This is a vision. You
might not understand what I'm saying, but just watch your baby a
minute."
Went over and prayed for the baby, and the little fellow begin to
screaming and carrying on. The mother let it up. In ten or fifteen
minutes it was playing around on the floor. The fever had all left it
and everything. She took its fever. And there I led both of them to
Christ in the floor.
E-29 I got out and started down
the street, and I thought, "Thank you, Lord. I see now." And I hadn't
gone but a little piece, till I happened to think, "What was the rest
of that vision?" It was something. And while I was stand there, I heard
a clock strike three o'clock. And I walked around the corner by the
side of the ten cents store, and there was that old clock over there on
that steeple. I thought, "God, I got ten minutes to wait right here."
And when I was waiting there, ten minutes came. At the end of the ten
minutes when it come, I heard something screeching coming. It was a man
weeping, setting in a wheelchair and a lady pushing him: had a Bible in
his hand. Perfect, there it was.
I said, "Do you believe that Word, sir?"
He said, "With all my heart." Said, "I am a Christian."
I said, "The Bible says that you are reading, that Jesus healed the
sick in His days."
He said, "Yes, sir. I've just been reading that."
I said, "Isn't He the same today?"
He said, "Yes, sir. He is."
I said, "Do you believe that?"
He said, "With all my heart."
I said, "Stand up then. He healed you."
E-30 And he jumped up and begin
to scream. I run, went through the ten cent store, went out, and down
the alley, and went back over, and got a taxi cab, and went out to the
station. A big piece on the Associated Press, "Mystic Healing In
Denver." They don't know yet. See?
But the Lord God did it. See? Now, that didn't make me a bit weak. But
stand here where you have to pull and strain... See? That's you using
God's gift. I have nothing to do with it. It's God's. It's not mine.
It's God. You can use it or He uses it. There it is. You understand
now? That's what makes weakness, and if you'll watch the Bible, compare
it with back in the Scripture and see if that isn't just exactly the
truth.
E-31 Let us pray now. Lord, be with us now and as we fellowship around the Word... Just tired tonight, Lord, I can hardly stand here, but I pray that You'll help me now to minister the Word. In the Name of the Lord Jesus. Amen.
E-32 On the 63rd Psalm, I wish
to read for a Scripture lesson now. And we expect to be out in the next
thirty or forty minutes.
O God, thou art my
God; early will I seek thee: my soul thirsteth for thee, my flesh
longeth for thee in a dry and thirsty land, where no water is;
To see thy power and
thy glory,... as I have seen it in thy sanctuary.
Because thy loving
kindness is better to me than life, my lips shall praise thee.
Listen at the prophet here in the 2nd verse.
To see thy power and
thy glory,... as I have seen it in thy sanctuary.
But my subject tonight is, "Life." And life is what controls us. Life
is what gives you your emotions. And then, by your life everyone knows
what you are.
E-33 Preaching a funeral sermon
recently, I said, "There's no need of me saying anything about this
man's life. I want to preach to you that's a living, that has to meet
this. Everyone of you... You raised and lived and died in this
neighborhood; you got your mind made up what you thought about him."
See?
Life, what's greater? Your emotions make up what you are, is your life.
And what kind of character should we be if we claim to have Eternal
Life? Now, there's only one type of Eternal Life, and that is God's
Life. That was the great Spirit in the beginning, the seven Spirits of
God like the seven rainbow colors. Each Spirit comes off of it,
perverts, comes down.
E-34 The Greek word for Life
Eternal come from the word "Zoe" which means, "God's own life." And
it's a... The love of God is called "Agapao" which means, "God's love."
The love that you have for your wife is "Phileo." Phileo love, that's
human love. Here's a difference of it. You get them so mixed up, like
faith and hope, they get mixed up. Love. The kind of love that you have
for your wife is called Phileo love and that love would make you
jealous, till if a man would insult her, you'd shoot him in his tracks.
That's what Phileo love would do. You love her with that kind of love.
But Agapao love would make you pray for his sinful soul. That's the
difference. See?
E-35 Now, there's life. There's one kind of Eternal Life and that's God's Life. And when you receive that, you have Eternal Life. But life has many interpretations as it comes down. There's love, Agapao; love, Phileo; love; lust. See, you just keep dropping down, dropping down into the lowest of low. But all of that had a beginning so it'll have a end. But those things which had no beginning has no end. So God had no beginning, and His life had no beginning, and it'll have no end. And if you've got Eternal Life, then you have no end to Eternal Life. It's forever. And your character is proven by the life that's in you.
E-36 Sometime ago a slave buyer
down in the south many years ago, went by buying slaves on... They'd go
to the old plantations and they'd say... They'd buy slaves, human life,
just like you'd buy a used car on a lot, a broker. And they'd go buy
these big slaves and big healthy slaves, maybe, and men, breed them
like cattle, to big healthy women, bring forth great big, husky slaves.
Brother, that's wrong. And when... One day a broker came by a certain
old plantation. And he said, "How many slaves do you have here?"
He said, "Over a hundred."
Said, "Could I look them over?"
Said, "Help yourself."
E-37 And he stayed through the day, and he watched the behavior of the slaves, and how they conducted themselves, whether they were good workers or whether they were not. And as the day passed by... You see, the slaves was away from home, away from papa and mama. The Boers bought them in Germany, or Africa and brought them over here and sold them for slaves. And sometimes they'd have to whip them to make them work. Their loved ones was across the sea. They'd never see them no more. They had to die here in slavery. That's all they knew, and they were sorry, and they--they had to whip them and make them work.
E-38 But they noticed one young
slave. They didn't have to whip him, chest out, chin up, right now at
the minute. And that broker said, "I want to buy that slave."
The owner said, "But he's not for sale."
He said, "What makes him so much different than the rest of them?" He
said, "Well, maybe he's the boss over the rest of them."
The owner said, "No, he's just a slave."
He said, "Well, maybe you feed him better than you do the rest of them."
He said, "No. They all eat out in the galley together."
He said, "Well, what makes him so much different from the rest of them?"
Said, "I always wondered myself until I found out what the truth was."
Said, "That boy, over in the homeland his daddy is the king of the
tribe, and he knows that he's a king's son. And though he be an alien
and away from home, yet he conducts himself as a king's son."
What ought the church to do tonight? Though in a blinded world of sin
and chaos, we ought to conduct ourselves as sons and daughters of God.
E-39 When I read this Scripture
verse, I thought, "What could the prophet be meaning? It's a unusual
text." Thy loving kindness is better than life. I thought, "There must
be many interpretations to life." And it could not mean the life that
we now live in the flesh, because that life has heartaches. That life
has sorrow, and that life gets so bad sometime until men wants to take
a pistol and blow his brains out. So that couldn't be the life he was
talking about. It must be another life that he's speaking of. That life
gets so miserable until people climb to a high tower, and jump off, and
commit suicide. They take poison, tens of thousands a year over the
United States, where we ought to be living at the highest rate of life.
So it must have another interpretation, and it says here, "Because Thy
love kindness is better than life. And my soul thirsts for Thee. As I
have seen thy power in thy sanctuary. In a dry and a thirsty land my
soul thirsts for Thee to see Thy loving kindness which is better to me
than life. Then in this what we call life today, it has so many
disappointments."
E-40 Sometime ago in a great
city in Canada I was having a meeting. And in this certain meeting
there was a American group come up there to celebrate some sort of a--a
jubilee of a certain lodge in America. And I noticed as they come in
that day, they were drinking. And it almost made me ashamed of my own
country. And that night, when I left the arena, and was going home in
this great big hotel. I went up to about the tenth or fifteenth floor,
and on the elevator whiskey bottles was piled everywhere. And down in
the lobby they were drinking and carrying on, and as I--I asked the
elevator boy, I said, "What's all of this?"
Said, "They're sure having a time."
E-41 And so when they let me off
at my floor, I walked along the side. And I heard a noise up the end of
the hall. And I looked and there stood two young American women with
just their underneath garment on, just as drunk as they could be, both
of them, perhaps, married woman, 'cause they was woman in their
thirties, just with the little underneath garment on, a bottle of
whiskey, coming down through that hall, and men dragging them from room
to room.
Mamas, having a little innocent fun. Maybe their husbands were home
baby setting, or some hired child is taking care of their children. God
gave you them children to take care of them yourself, and it's your
responsible to God. We don't have juvenile delinquency; it's parent
delinquency. Some mothers has got away from their duty. They want to
run to barrooms, and carry on, and run all night long, and leave their
children grow up. No wonder they grow up in that neurotic age. God gave
you that child to raise and to take care of.
E-42 And this woman, as she came
staggering by, the two of them, and they stopped in the middle of the
floor, pulled their little skirts up, and throwed their legs up in the
air, and hollered, "Whoopee." Said, "This is life."
I couldn't stand it any longer. I walked right out from the little
place I was standing. I said, "Just a minute, ladies. I want to speak
to you. You interpreted that wrong. You said, 'This is life. Let's take
a drink.'" I caught them with the shoulders; I said, "Are you a married
woman?"
She said, "What is that to you?"
I said, "I'd like to ask you. Are you a married woman?"
She said, "Sure, but I'm just having a little fun."
I said, "The Bible said, 'She that liveth in pleasure is dead while
she's alive.'" I said, "I'm a minister from America. I'm over here in
this ice arena. And you bring reproach on the very name of America and
upon motherhood. Aren't you ashamed of yourself? Where's your husbands
at?"
E-43 They begin to walleye,
looked at one another. And they started to pull away. I held their
arms. I said, "Just a minute. What are you going to do when you meet
God? What if under this drunken stew tonight, you die in this
condition? What'll happen to you? You say you got life. You are dead in
sin and trespasses." And they jerked away from my arms, and down the
hall they went, hardly in any clothes on and away out of my sight.
You think that's living? That's death. What makes a man thirst to do
that? What makes a person want to do that? Is because that God made
them that way. God made a man to thirst. He made so much in a man to
thirst. But God made that thirst for Him. And the devil perverts it
from Eternal Life to death and makes you like it.
E-44 The reason that you crave for those things is because you are giving the devil the place that God wants to be. Oh, he's good at that. You're going to thirst for something, because you're made to thirst. God made you to thirst, and you try to satisfy it with the things of the world. And the Bible said if you love the world or the things of the world, the love of God's not even in you. You try to satisfy that blessed holy thing with drinking, picture show running, gambling, dances; all that is the wages of death. You got no right to do that. Listen to me as your brother. The devil's put something over on you and you don't know it.
E-45 What's happened to our
people? What's happened to our churches? I could show you how there
won't be one poor person in this town in a year from today. There won't
be one trashy house in this city. Let the people that call themselves
Christians take the money that they spend on whiskey, beer, and
cigarettes and pool it together, you'll end all depressions. Count it
up, how many there is and how much money's spent each year on
cigarettes. Why can they give these great big prizes away and things,
beating it from the government?
And the doctors completely say, all the time, that it's cancer, cancer,
cancer. And these women of America continually drag it down their
throat.
You think you're having a big time, don't you? I'm not speaking to
Christians. I'm speaking to you that thinks you're Christian. What's
happened to our churches? Let's go through it just a moment, see
what's--how--what a business man the devil is.
E-46 It used to be a long time
ago that all of our fashions come from Paris. Now it don't come from
Paris. Paris comes to Hollywood to get it. It used to be it was wrong
for you to go to picture shows, you holiness people, and see those bad
plays; but the devil beat you to it. He put it on the television and
set it right in your own house. It's right.
No wonder you got little children out that police officers are being
shot at, and stabbed to death, and everything standing on the corner
with two guns and everything. They see that stuff. They're raised into
it.
It's time the church took its position and come out of the things of
the world. You know it. It used to be that it was wrong for Christian
women in the holiness groups to wear short hair. What happened? I can
remember when you couldn't be taken into the church with short hair. It
was wrong in the first place; it's wrong yet. The Bible said that if a
woman cuts her hair her husband has a right to divorce her and get away
from her. That's exactly right. What do you do it for? To follow
fashions.
Now, you're not going to like me after this, but at the judgment bar,
you're going to find out something. The Bible said if a woman cuts her
hair, she dishonors her head, which is her husband. If she's a
dishonorable person, she should be put away. It used to be wrong, but
something happened.
E-47 Holiness women wearing
these little bitty old clothes and getting out here in the yard, mowing
their yard, walking up and down the streets with shorts on, letting
your children do it... Then you say, "God, send us a revival." How
would God ever put a revival on a bunch of filth? Can't do it. Now
you're going to find out why we haven't got a revival. Why did you do
it? You see, the world begin to seep in.
Many people that call themselves Christians will stay home on Wednesday
night from prayer meeting to hear this old, "We Love Sucy" or all kind
of nonsense like that, instead of going to a church. Shows what's on
the inside of you, what you're thirsting. That's your character, your
conduct.
E-48 And you women, at ten
o'clock at morning when you ought to have prayer meeting, you listen to
some old ungodly thing like Arthur Godfrey with his old dirty jokes and
things with that bunch of women and then call your selves Christians.
Go on. That's the truth.
You say, "Brother Branham, I don't wear shorts. I wear slacks." That's
worse. The Bible said that a woman that'll put on a garment pertaining
to a man it's an abomination in the sight of God; and God doesn't
change. And you wear these little old skirts that's so tight, going
down the street so tight till the skin's on the outside. And you call
yourself, "Holiness women." Is that the way a daughter of God would act?
Listen. You say, "Preacher, that's the only kind of clothes they sell."
But they still make sewing machines and sell them. You ain't got no
excuse. And besides that, they still sell goods that you can make your
clothes. I know that hurts, but it's good for you. It's the truth. It's
what the Bible says.
E-49 That... You see, we can't
have a revival. That's the reason. Oh, certainly, it makes you
hard--makes--goes down... But if it was wrong to begin with, it's wrong
now. Something's happened. Here's where it's at. There's no foundation
to lay a revival on. How can you do it when God forbids it?
Now, you say, "You're awful hard on us woman." All right, men, here you
are. Any man that'll let his wife wear them kind of clothes and smoke
cigarettes, that shows what you're made out of. I got little respect of
you being a man. You're supposed to be the head of the house. What
happened? Something went wrong.
E-50 Now, and you women, used to
you didn't wear this manicure, ever... What is that stuff you put on
your mouth? Ever what it is, I don't know nothing about it. I'm not
saying it for a joke. Ever what the stuff you... lip--lip rouge, ever
what it is. It used to be wrong for you to do that, but it sure is
common among you Pentecostal folks now. What happened?
An old Methodist preacher used to tell me--sing a little song.
We let
down the bars.
We let
down the bars.
We
compromised with sin.
We let
down the bars;
The
sheep got out,
But
how did the goats get in?
You let down the bars. That's what did it, because you had a weak
pulpit back there with a little preacher that thought that his ministry
was a meal ticket in the stead of a commission from God. You'd
excommunicate him, throw him out if he said anything about it. He ought
to be throwed out if he wouldn't say something about it.
E-51 Listen, ladies. This is not
a joke. But there was one woman in the Bible that painted herself to
meet a man. You don't meet God like that. Her name was Jezebel. You
know what God did to her? He fed her to the dogs. So when you can see a
woman all made up like that, you can say, "There's Mrs. Dog meat."
That's exactly what God called it. Now, you know it's the truth. That's
not joking. I'm telling you what God said.
What is it? She wants the hounds of hell to holler [Brother
Branham whistles a "wolf whistle."--Ed.]. You know it's the
Truth. What's the matter? Something else come in but the love of the
Bible and the love of God. That place that God should've been in there
giving Him first place and all the places, you let the world come in;
and you went to hungering and thirsting and filling that place where
God wants to fill, with the things of the world. That's what's the
matter.
E-52 Not long ago, I was driving
over to California. And I had a sinner man to drive my truck over. And
when I got over there, one of the great officials come. This man would
pull the truck up, was unloading some books. I drove another truck. And
this man was a sinner. He was smoking a cigarette. And one of the great
big men of the church walked up; He said, "Why, Brother Branham. I'm
surprised at you."
I said, "What's that?"
He said, "That man's smoking a cigarette over there unloading that
truck."
I said, "He's a sinner. He gets some money just a few minutes and his
way paid back home. I have nobody to drive my truck."
"Well," he said, "our people are holiness people, and we would never
stand for that."
I said, "I'm sorry, sir. I wouldn't put a stumbling block in your way
for nothing." I said, "The man's a sinner. He don't profess anything. I
just picked him up on the street, asked him if he wanted a job. He
said, 'Yes', and I said, 'Drive this truck to California, and I'll give
you so much a day and pay your way back.' All right. He took it. I
said, 'When you unload the truck, that's all of it.'" I said, "I'm
sorry I did that."
He said, "Well, don't you never bring anybody again that smokes
cigarettes around where our people are and know that you've hired them
or anything."
I said, "I'll sure watch that from this on if I have to send to
California to get a man."
E-53 So he said... Well, we
started down a few minutes. We went to the big tent, and he said,
"Brother Branham, I want you to meet my wife." Said, "She's going to be
your pianist during this revival."
And I said, "What?" And she had real manicured... or cut off hair, you
know, with little frizzes up on it, and whole lot of that stuff on her
face, and great big ear rings hanging down, and a dress that looked
terrible. And I said, "Is she a saint?"
He said, "Yes, sir."
I said, "She looks to be like a hain't." I said, "I never seen such a
thing in my life." I just had to tell him, "Brother, something's went
wrong. You gag at a gnat and swallow a camel."
E-54 There's something wrong.
That blessed holy thirst that God gave you to thirst after Him, you've
perverted it into the things of the world and craving the things of the
world. See where the church is? Something's wrong. We've let down the
bars somewhere.
You say, "Oh, we're saved by grace. I thought you was a Baptist."
That's right. We're saved by grace, but if you're saved your life
proves what you are. No matter how much grace you say you've got, if
your life don't tally up to it, you haven't got it yet. It's all. You
can't get pumpkins off of a grape vine. Huh-uh. It don't bear them. The
fruits of the Spirit don't come by the things of the world. Now, you
know it's the truth. I don't want to hurt you, children. But I want to
tell you what's this...
E-55 You think you're having a big time. You've got the biggest church there is in the city. Your spires reach plumb to the skies. "Oh, we're better off. We got the best paid pastor. We--we got the--the... We can take care of our pastor. We're better off. We live better. We--we can wear better clothes. We can associate with a better class." I don't whether you could or not. The best meetings I ever had was in a little old mission down on the side of the street somewhere, where a dozen come together with a true heart. That's right. I'd rather be there anytime.
E-56 Oh, you see how easy,
because they let down the bars. The first round of you Pentecostal
people did fine. Another round comes along, it begins to weaken down.
Then you begin the denominations stick in the back. "We're Oneness.
We're Threeness. We're Fiveness." You're nothing. That's exactly right
as long as you think that.
Well, you got that thought in your heart, get it out. It'll canker you.
Your soul will rust over it, because you've fussed and stewed and
argued and went on about your little old pet theologies. If you had
Christ in your heart, it'd never happened. You'd all coordinated
together and went in one big group and went on. Why has the devil have
to fight you when you're fighting one another? He just sets back and
let you kill your own self.
E-57 There you are. Let down the
bars somewhere, and you're feeding in that blessed holy place in your
heart. You've brought the unclean vessel of the devil into there where
the vessels of the Lord should've been, where the fruits of
righteousness ought to be with peace, long-suffering, goodness,
gentleness, patience, meekness. It's selfishness, greed, denominational
barriers, fighting one another, and that's the reason you're wearing
earrings and short hair and manicure over your face and all kinds of
things like that. That's the reason. That's what done it.
Where we at now? You know it's the Truth. What we need today is not a
new church. What we need today is--is not a--a new evangelist. What we
need today is the old time Saint Paul's revival and the Holy Ghost, and
a house cleaning all the way from the pulpit to the janitor. That's
right. Swept out, cleaned out... Somebody stand up there will tell you
the truth whether it cuts or whether it doesn't. That's right. God's
Word, sharper than a two-edged sword, a discerner of the thoughts of
the mind, Hebrews 4 says so.
E-58 But what happened? Then the
devil tries to satisfy that thirst for you. "Well, John's got a better
job. Bless God. We've went and left that old holy-roller church and we
went over to this one." See where you went?
All right then. Here's another thing. The devil try to satisfy it
with--with television, with drinking, with gambling, with wearing
ungodly clothes, selfishness.
And I went into a church here not long ago. They wanted me to hold a
revival. And the preacher actually had to let loose after about twenty
minutes of sermon and let all the deacons go out and smoke cigarettes.
Brother, there we had--we had a revival one night, and the next night I
was throwed out. But they heard about it anyhow. The blood's off of my
hands. What do you think Christ would do if He was on earth today?
He--He'd break more than a couple of ropes together to beat them out:
"Make My house a den of thieves."
E-59 And another thing the devil
tries to do to quench that thirst, you say, "Well, I'm very religious."
Said to a woman here not long ago on the platform, I said, "Are you a
Christian?"
She said, "I'll have you understand; I burn a candle every night."
That's the strength of Christianity, so called. You might burn a
bonfire, and it'd never do you any good unless the Holy Ghost and fire
is lit into your heart.
I asked a man on the west coast; I said, "Sir, are you a Christian?" I
wanted to catch him right there and tell him to his face.
He said, "I'm an American."
I said, "That don't have one thing to do with it, not a thing."
Walking through a pig pen don't make you a pig. That's one thing sure.
You've got to be born again, then your habits are different.
E-60 Did you ever take the crow
and the dove? In the ark they both sit on the same roost. One could fly
just the same place as the other, but the crow was satisfied when she
turned loose, went out and fly from one old dead carcass to another
where the bugs and things was eating, there she'd on that; it was all
right. But the dove couldn't find no rest for her feet. She had to come
back. She couldn't stand that old stink.
You know, a crow is one of the biggest hypocrites there is. You take a
dove, will fly down in a field of wheat and eat wheat. A crow can fly
on an old dead carcass and eat his belly full and come over here and
eat wheat too. But the dove cannot come from the wheat field to the
dead carcass. No, sir. Anything sickening is a hypocrite. I'd rather be
an infidel anytime. But an old hypocrite will go to church, and stick
their nose up in the air, and act like they're somebody, take off for
the things of the world and say, "Well, my pastor's broader minded than
your narrow minded pastor." You poor, decrepit I don't know what. You
need an old fashion pastor that'll shake your hair for you, that'll
tell you the truth.
Jezebel hated her pastor. Her pastor was Elijah, but he told her what
was going to happen. She had to listen anyhow. She wouldn't accept him
as the pastor, but God sent him as the pastor. He was God's pastor.
E-61 Now, watch what happened.
The crow, reason he can eat, he can digest anything. But the dove is
made up different. It's a different makeup. A dove doesn't have any
gall. It couldn't digest it. And a borned again Christian cannot eat
the things of the world. He doesn't have any gall anymore. It would
kill him. You won't see the dove eating dinner with the crow as long as
he's on that dead carcass.
"Oh, I just went with them down to the pool room. I didn't think there
was any harm." The Holy Ghost teaches you better than that. And then
the devil wants to satisfy that. You say, "I'm religious. I joined a
church." That don't have one thing to do with it. The devil tries to
satisfy that thirst that you have in your heart for God to let you join
a church. That's as big a lie as he could get you to believe. Joining
church don't have one thing to do with it. You could join every church
in this town and go to hell like a martin to its box. You could belong
to every one of them.
E-62 Except you're borned again, except something's happened here that changes your whole appetites of the things of the world or the... All your love and devotion, everything's give to Christ. Then's when you're coming along. You can tell when your spirit bears record with His Spirit, your life copes with it. Yes. "Oh, my soul longeth for Thee, O Lord. I long to see Thee," David, when he seen the church getting away. "I long to see Thee like I seen Thee in Thy sanctuary," pure, holy. "My thirst... My soul thirsts for Thee like in a dry and thirsty land where no water is.
E-63 David was a hunter. He
dealt with wild animals. And he knowed what they were? You can learn a
lot by wild animals if you'll just watch them. I just love to watch
wild animals. I was out today, driving through the roads and things
trying to find something to look at it, see if I could see a deer or
something I could watch. How that you can see God in them if you'll
just watch them...
And David had noticed how that in the country where they had a lot of
deer, they had, in that country, wild dogs, or we call them here,
wolves. And he said, "As the hart thirsts for the water brook, my soul
thirsts after Thee." As a hart, the deer, thirsting for the water
brook...
E-64 Now, to some of you
hunters, if you wound a deer and he can get to the water, you'll lose
him. He will keep drinking, go up, circle back. You can track him
wherever you want to. Come right back to that water. He will never
leave that water. But if he doesn't get to the water, you'll pick him
up right away.
Then in David's time, like it is in British Columbia and many places
where I hunt, you notice that wolf. There's the little deer standing
out there, a very typical sight of a little young lady in her teen-age,
or a little young man, or some man's darling, his wife, or some woman's
husband. And they call it today, "The wolf's whistle," you know, the
wolf call.
E-65 That's what I was getting
at you awhile ago. Why do you make yourself up like that and act like
that, women? Let me tell you something before I leave it. You know
what's going to happen at the day of judgment? You're going to be
guilty for committing adultery. You say, "Why, I'm just as pure as a
lily to my husband. Mr. Branham, I never was defiled."
Let's find out. Jesus said, "Whosoever looketh upon a woman to lust
after her, has committed adultery with her in his heart already." Is
that what He said? All right, if you walk down the street dressed with
that little old dirty looking clothes on and some man looks at you and
lusts after you, that sinner will answer for committing adultery, and
who did he do it with? Who presented theirself to him? Who's guilty?
You're guilty. You stuck yourself out there before him like that, and
you're guilty of committing adultery with that sinner and will answer
for it at the day of judgment.
E-66 I'd like to put a tent up
out here and preach on some of these things just for a while. You just
run over the top of those things. Jesus said, "Whosoever look upon a
woman to lust after her..." And you present yourself out there. You
might be, morally speaking, undefiled, but because a demon spirit made
you dress and act like that, you're guilty of letting a sinner
committing adultery with you, because you presented yourself like that.
That's what Jesus said. Have to talk to Him about it.
That's why I'm telling you, sister dear. That's why I'm telling you,
brother dear. What is the matter with this country? Oh, don't you see
that the devil has took it without firing a shot? He's got the church.
He come right in sly as a way of modern education and science, waded
right in and took them with this in his arms. And women get themselves
out here, not realizing it. Setting in our hotel window awhile ago,
seen a little woman come out that didn't have enough clothes on to wad
a shotgun, and put a--had a little baby in her arms, running out in the
street after a hub cap going down the street, a--a--a little lady with
a baby? That poor little thing, what's it going to be raised up in?
E-67 When I was a game warden, I
was coming down on a train one day and a woman setting there with her
limbs crossed and smoking a cigarette, and knocking the--blowing the
ashes out of her baby's eyes. I walked around; I said, "Woman, did God
give you that baby for an ash tray?" But the world don't want to hear
those things.
Half the time, Satan won't even let people set and listen to it. So
defiled, so corrupted, minds so far gone, so polluted with the things
of the world, they have no conscience. The Bible said, "In the last
days they'd be heady, high-minded, lovers of pleasure more than lovers
of God, truce breakers, false accusers, incontinent, and despisers of
those that are good; having a form of godliness, but denying the power
thereof: from such, turn away. For this is the sort that goes from
house to house, and lead silly woman laden with dav--divers sin," laden
away in our societies.
E-68 Your societies, got so many of it now till the church can't even move, it's paralyzed. What good's it done? You need a prayer meeting and an altar call is what you need. There they stand, the little innocent things, standing out there not knowing. What's the matter with you preachers? Get woke up. God will hold you responsible for it, brother. Preach it. Get the blood off your own hand. Get out there, they want the boys to say, [Brother Branham gives a "wolf whistle"--Ed.]. Look what happened.
E-69 A little deer, standing in
the field picking, and a wolf sees it. He's attracted to it. Now, the
wolf's a killer, and that wolf that whistles is a killer too, sis,
worse than the other one.
So the wolf has a tactic. When it grabs the deer, it's got two blood
fangs. And he runs... Many times have I shot them off of my horse,
getting our calves and so forth, watch them how they run just as fast
as they could, cut right into this little deer, and jump up and throw
those blood fangs just behind the ear like that, and swing his weight
around: cuts the throat completely. The little deer makes a couple of
stumbles and it's gone. Then it's covered all over with coyotes in a
few minutes. Coyote is a prairie wolf. Picking their bones...
E-70 And then if he misses that place, he's got another place he can grab. That's right in the flank. Now, the flank is kind of middle weight of the deer. The hind quarters is heavier than the front quarters, and that's about halfway; so if he can grab and get a hold of that, he can shake the deer. If he gets a good hold he can throw the deer down anyhow, if he sees he's going to miss the throat when he's turning. And he will grab the flank. And if the deer is real smart, it can give a certain twist, and the wolf will grab the whole mouth full off. Then the little fellow starts bleeding. But if he can get away, if it's fast...
E-71 Oh, sister, dear, brother
dear, I wonder where it's grabbed you tonight? Remember, there's female
wolves too. Where has he grabbed you, little girl here that's just
attended your first rock-and-roll party. And you little fellows out
there, lusting your soul on dirty old rotten stuff like Elvis Presley.
I'd get out here on this corner and preach the Gospel for thirty
minutes, I'd probably be in jail for disturbing the peace. Elvis
Presley could stand there and sing them old dirty songs and young girls
run up and pull their underneath clothes off and throw it into him and
he autograph it. And he can stand there, and they take police court and
throw them--people away so he could sing.
E-72 It shows what the world's
come to. The world give their decision when they said, "Take Jesus and
crucify Him and give us Barabbas." There's only one difference between
Elvis Presley... I happen to live in his country, you know, know his
pastor and all. Said he's religious. There's one difference to my
opinion with God's Bible between Elvis Presley and Judas Iscariot.
Judas got thirty pieces of silver. Elvis got a fleet of Cadillacs and
two or three million dollars. That's the difference. They both sold out
to the devil. Exactly right.
All this stuff. Tennessee Ernie Ford, all that stuff, stand and sing a
religious song, and roll their eyes like a dying calf, then go out of a
daytime and in them places, and old vulgar things, and put their arms
around those women, and act like that... And you tune that thing in on
your television, let your children look at that woman. You need an old
fashion prayer meeting with a open Bible. That's right.
E-73 Some of you churches... I went down here the other day to a YMCA in a certain city. I was across the street from it, rather. Raised my curtain, they had little girls over there, sixteen years old, teaching them this boogie-woogie, or what--rock-and-roll. I'm a missionary. I can prove this without a shadow of a doubt, that woman wearing paint come from a heathen trait. The heathens do it. And boogie-wooglie and rock-and-roll is a African dance of the heathens. Can't you see how the devil come in and polished it up?
E-74 Used to be the old drunkard
was old Charlie Barley Corn, horrible looking hideous scare crow in the
field somewhere, but today he's all polished up. He's in bumpers and
setting in every ice box. He's still the same devil. Oh, yes.
The church used to be a holy place. The people used to be a holy people
that went there, but look at them today, dress alike, look alike, go
alike, can't tell one from the other, all of them just dog eat dog.
E-75 Notice, if that little deer, when he gets away... Now, I'm closing now. I guess you think it's time. But when that little deer could get away, what happens when he go to bleeding? He goes to thirsting. He's got to find water. That's what David said, "As the hart thirsts for the water brook." He's wounded. His life's bleeding out of him. Hart thirsts for the water brook. My soul thirsts after Thee, O God. If that little deer can't find water, he's going to die. But if he can find water, he will survive it.
E-76 O God, I would that every
soul in here tonight would see the wounds of Satan.
Now, take inventory of yourself, each one. See where he's wounded you.
You say, "But, Brother Branham, I haven't gone all the way...?..."
Child, you're wounded. Does your soul thirst for God? "O God, I must
find You or die. I can't go on without You, God. I can't eat no more or
I won't sleep no more. I've got to have You, Lord, or perish." When the
church gets to that condition, God will come back to His church. God
will be to the church... Oh, as the hart thirsts for the water brook,
my soul thirsts after Thee, O God. Let's bow our heads just a minute.
E-77 Merciful God, look across
this audience tonight at all of us, Lord, see the wounds and the scars
of the world. Look at these poor little women setting here, Lord. Look
at these men. What a pity, what a shame, God. And let them know that
Thy servant, Lord, who loves them, surely, if You'd let me know the
thoughts of their heart and things by a gift to manifest Your Presence,
You would let me know that this message needed to come tonight.
God, grant tonight that every person in here will see their need.
They're wounded. Maybe some of them's long church members, bobbed hair,
painted faces, men who lets their wives go and smoke cigarettes, and...
O God, what a wounded church. What a sick body. May they go to
thirsting right now, O God. "Take me just as I am. Forgive me, Lord.
Try me just once more. I'll straighten up, Lord. I'll make things
right. Just give me a chance." Grant it, Lord. If they're real deers,
your deers to your heart, they'll certainly come to the water brook now.
E-78 And while we have our heads
bowed, I wonder, you that's been wounded by this old hound of hell,
that's bawled down your track and got you all in the fixed condition
that you are tonight, surely you see it. If you believe God hears my
prayer for healing the sick, how about your soul? Would you come here,
and shake my hand, and stand here, and let's pray? Come on, down
through the balconies, out of the building, you know you're wounded.
Don't say you're not. Your presence even shows it.
Just
as I am without one... (Will
you come here, let me shake your hand.)
That... (God bless you,
sister. God bless you.)
Honest--honest hearted, a little lady setting here, clean looking
little lady. No, she... Would you just stand here a minute, sister.
Let's... Just come right on down. That's right. Come out of the
balcony. We'll wait.
E-79 You believe I told you the
truth? Raise your hand. You believe I said that to be mean? No, sir. If
I did, brother, I'm not fit to stand here. I've told you from my heart
if I know it to be clean. I've said it because you need it. You're dear
people. Last night you give me a portion of your living to feed my
children with. You think I'd come here be hypocrite enough to throw off
something on you that wasn't right? I come here because I'm warned in
my heart. That's why I come. Now, you know you're guilty. There should
be scores of you coming here right now. You know you're wrong. Look at
yourself. Think yourself over. That's up to you. If you want to
continue on, that's up to you. I plead and offer you Christ while we
sing once more.
Just
as... (God
bless you, brother.)
[Brother
Branham leaves the microphone and blesses the people--Ed.]
Whose
blood can cleanse each spot,
O Lamb
of God I come! I...
E-80 Are you willing to admit
you're wrong? I feel led to say this while these are standing here,
church members. I said, "Sisters, I don't mean to be mean."
They said, "God bless you, Brother Branham. That's what we needed."
All right, would you take this before God tonight, each one in here?
"Jesus, seal me in my condition right now the way I set. And let my
opinions and everything be just as they are now. When I meet You at the
judgment, let my same condition exist now if I meet You at judgment."
What about that? You want Jesus to seal you just the way you are now?
Let your opinions, your thoughts, if you're not condemned or anything,
let Him meet you like that, with that spirit you have and condition now
at the judgment. Think of it now while we bow our heads quietly. Come
here, in Christ's Name. If there's condemnation on your soul in any
way, come here to the altar now. Methodists, you come. Baptists, you
come. Pentecost, you come. Presbyterian, Lutheran, Nazarenes, Pilgrim
Holiness, Catholic, whatever you are, come. Listen, the Holy Spirit is
on me, tells me that this place should be standing, going up and down
these aisles. Now, you be the judge.
E-81 Let us pray. Lord, I said
those words because that I felt like I should say them, never thought
of them before in my life. Never did I feel that in my life. You're my
Judge, Lord. But I said it because that I love these people, and Your
Spirit has warned me to say so. They're lovely. They're kind. They are
conservative, a little indifferent many of them, yet good people. But
seeing, Lord, that darkness now in this way, hanging to the people,
God, raise them from their seats and bring them out here to make their
confession before Thee.
Grant it, Lord. Hear the prayer of Your servant as I intercede and
stand as the--between the living and dead. With this hard cutting
sermon that cuts plumb into the marrow, but God be my Judge, I said it
because You placed it in my lips to say. Let the people understand,
Father, just now.
Just
as I am, Thou will receive,
Wilt
welcome, pardon, cleanse, relieve;
Because
Thy promise I believe
That's right. That's right. Now you're obeying.
Just
as I am, and waiting... (Listen
to these words now.) Waiting
not... (To
rid my soul of what?)
... of
one dark blot.
To--to
Thee, whose blood can cleanse each spot,
O Lamb
of God, I come! I come!
Just
as...
Oh, that's the way, brother, sister, come right on out. No matter where
you are, who you are. Come right on. If there's a spot on your life,
this is the time. I promise you. God's going to do something for you
now.
E-82 How many of you's seeking
the Holy Ghost and has never received It, yet? This is your time. We're
waiting. They're coming down out of the balconies and around, getting
in, gathering around. This is the hour of your decision. Will you come
to God and make the old fashion confession? Will you come and say,
"God, I'm guilty. I'm guilty of doing wrong. Forgive me, God. Take me
into Your care and Your confidence tonight. I promise You, I'll serve
You."
To
Thee, whose Blood can cleanse each spot,
... I
come! I come!
While we sing it once more, I want ministers to come here to the
platform. All ministers that's here, come up here to the platform with
me just a minute.
...
without one plea,
But
that Thy blood was shed for me,
And
that Thou... (Hear
that little voice speaking, bidding you?)
Come
to Thee... (Now,
walk right forward up around the sides here.)
...
Thou will... (Just
gather right...?...)
Will
wel...
E-83 Are you finished back
there? Are you sure there's nothing on your soul? Step out in the
aisles if you--if you want to. Hadn't you rather make it right here?
What if tonight is your last night? What if you go in a heart attack or
something before morning? What if your car crashes tonight? What if the
doctor comes along early in the morning, takes your pulse? You're gone.
Come now. Make it right now. Don't--don't gamble with your soul,
friends.
Just
as...
E-84 Up in the balcony, if you
think it's too far to walk down, stand up on your feet. Just stand up
and say, "God, I got something on my soul." God bless you, brother.
Listen, you might've done a many great thing in your life, sir, but
that's the greatest move you've ever made. You're man enough. I got
confidence in you to stand up and say, "I'm wrong. God, forgive me."
Men that'll stand...
God bless you, young lady. You, you, sir. All around. God bless you,
lady. That's right. Stand up if you feel that you're wrong. Stand up.
Say, "God, I'm--I'm wrong. I'm ashamed of myself. I now want to confess
my sins. I--I want to be right with God." Hear sobs and weeping, broken
up spirits. He that goeth forth sowing in tears will doubtless return
again rejoicing, bringing in precious sheaves.
E-85 Stand now, everyone. Now, raise up our hands and each one do this. Make this prayer; say, "God, I'm ashamed of myself. I'm sorry I did this. Help me, Lord. Forgive me. I'm guilty. Take that guilt away. If I've shaved off my hair, I'll let it grow again, by Your grace. I'll wash my face from this paint stuff and never wear it again. I'll never wear them dirty looking little old clothes again. I'll dress myself like a lady. I'll conduct myself like God's daughter. Though I'm here in the world where it's all different like that slave was." Strange people, strange things...
E-86 How about you men? You boys
with your girlfriend, you girls with your boyfriends, if you're God's
children, conduct yourselves like God's children. Be different. The
world wants you to see that--wants to see that in you. Now, let's raise
our hands and we ask God to forgive us. Each one with their hands up...
While we bow our heads, I'm going to ask the minister here, brother
here, if he will come lead us in prayer. Brother McCloud, one of the
local men here... All right. Let us bow our heads while we look to God
now. Be sincere. Don't doubt. God has promised to forgive you, and that
He will do. All right. Let us bow now while Brother McCloud offers
prayer. [Brother
McCloud offers prayer, Brother Branham agreeing--Ed.]
[Our
heavenly Father,]... O Lord... [we
Thee for Thy Word.]... Yes, Lord... [that
Thou has so graciously given to us tonight through our Brother Branham.
Lord, we believe it shall find fertile ground tonight,]... Grant
it, Lord... [and
it shall bring forth fruit, Lord, that this revival that America needs,
this revival that we've been praying for for New England shall begin
this night, Lord.]... Grant it, Lord, in every heart. Grant it,
Lord...[...?...
Thy people that are called by Thy Name, begin]... O God... [to
confess their sins and turn from their evil ways, that You'll heal our
land.]... Yes, Lord, grant it to people... [God,
I pray tonight that each every one of us, Lord, that shall humble
ourselves as we never have humbled ourselves before. God, cleanse us
tonight from evil sins, from our evil ways, from our wandering, from
our backslidings. Search our hearts; try our thoughts and cleanse us by
Thy precious Blood that... O God, tonight we covenant with Thee,
Lord...]