Les Noces de l'agneau
1 Merci, Frère Edward. Que le Seigneur vous bénisse! Bonsoir, mes amis. C'est certainement un privilège, une fois de plus, d'être ici au Fellowship Tabernacle, ce soir. Quand je suis passé par ici cet après-midi et que j'ai jeté un coup d'oeil à son emplacement, j'ai vu le mot «Fellowship» [«Communion fraternelle» -N.D.T.]. Pour moi cela est vraiment convenable. J'aime cela, Frère Edward, «Fellowship». C'est ce que nous croyons.
Un vieil ami à moi qui est déjà rentré à la Maison pour être avec le Seigneur... Il est possible que beaucoup parmi vous l'aient connu, il s'agit du Dr F.F. Bosworth. Beaucoup parmi vous... Une fois, je pense, il était ici à Phoenix avec moi, c'est un très brave homme. Et il était - il avait un... c'était un vieux saint, mais il avait le sens de l'humour. Et une fois, il m'a dit, il a dit... Je parlais sans cesse de la communion fraternelle.
Et il me demanda: «Frère Branham, savez-vous ce que signifie la communion fraternelle [«Fellowship» en anglais -N.D.T.]?»
Et j'ai dit : «Eh bien, je pense que oui, Frère Bosworth.»
Il a dit : «Ce sont deux individus [«Fellows» en anglais -N.D.T.] dans un même bateau [«Ship» en anglais -N.D.T.].»
Et cela est donc... Et cela est en quelque sorte vrai, partager de la place l'un avec l'autre.
2 Et j'ai vu beaucoup d'entre vous lever la main pour montrer qu'ils connaissent frère Bosworth. Comme vous l'avez connu, j'aimerais juste dire un mot sur ses derniers moments ici sur terre. J'ai eu à le connaître pendant quelque temps. Et il prêchait l'Évangile ici et priait pour les malades avant que je ne sois né. Vous pouvez donc vous représenter l'âge qu'il avait. Le Seigneur lui a accordé de vivre, je pense, environ quatre-vingt-cinq ans ou quelque chose comme cela, et, jusqu'à sa mort, le vieil homme est resté brave.
3 Quand il avait soixante-quinze ans, je crois, nous étions, lui et moi, à l'hôtel Edgemont, à Miami, je pense. Et ayant pris notre - notre souper, nous nous dirigions vers le rivage où venaient les vagues, pour contempler le lever de la lune. Et j'étais alors âgé d'environ quarante ans; mes épaules tombaient et je marchais comme ceci, tandis que lui, âgé d'environ soixante-quinze ans, se tenait aussi droit que possible. Et je l'observais et je l'admirais. Et j'ai dit : «Frère Bosworth, j'aimerais vous poser une question.»
Il a dit : «Allez-y, Frère Branham.»
Et j'ai dit : «A quel moment avez-vous été en meilleure forme?»
Il a répondu : «Maintenant même.»
Eh bien, alors, j'ai eu honte de moi-même.
Et il a dit : «Vous oubliez que je ne suis qu'un enfant qui vit dans une vieille maison», a-t-il dit.
4 Et ça, c'était frère Bosworth. Quand j'ai appris qu'il était sur le point d'aller rencontrer le Seigneur, j'ai presque brûlé les pneus de ma voiture pour aller le voir à Miami. Et quand nous y sommes arrivés, ma femme et moi... La famille Bosworth et notre famille, nous sommes de très grands amis. Et nous sommes entrés; le vieux patriarche était couché sur un petit divan. Il a levé alors sa petite tête chauve, m'a tendu ses petits bras minces comme ça; et les larmes coulaient sur mes joues. Je l'ai tenu dans mes bras et je me suis écrié : «Mon père, mon père, chars d'Israël et sa cavalerie.» En effet, si jamais un vieil homme a donné de la dignité au mouvement de la Pentecôte, c'était bien frère Bosworth. C'était bien lui. Il était une grande fleur.
5 Et, vous savez, la première chose qu'il aimait faire, c'était de me dire une petite blague, comme cela, vous savez.
Et j'ai dit : «Frère Bosworth, allez-vous vous rétablir?»
Il a dit : «Non, Frère Branham. Pour commencer, je ne suis pas malade.» Il a dit : «Je retourne tout simplement à la Maison.»
Et j'ai dit : «Eh bien, c'est très bien.»
Il n'y avait pas longtemps que nous étions revenus des champs missionnaires en Afrique, lui et moi.
Il a dit : «Je suis simplement trop vieux pour vivre plus longtemps.»
Il a ajouté : «Je rentre à la Maison.»
Et j'ai dit : «Frère Bosworth, que me conseilleriez-vous de faire?»
Et il a répondu : «Restez attaché à l'Évangile.» Et il a ajouté : «Retournez dans les champs missionnaires aussi vite que possible.» Il a dit : «C'est cela mon conseil.»
6 Et j'ai dit : «Frère Bosworth, j'aimerais vous demander encore quelque chose.»
Il a dit : «C'est quoi, Frère Branham?»
J'ai dit : «Bon, vous avez fait environ soixante ans au service du Seigneur ou peut-être plus.» Et j'ai demandé : «Quel a été le moment le plus agréable de votre vie?»
Il a dit : «Maintenant même.»
Et j'ai dit : «Frère Bosworth, savez-vous que vous allez mourir?»
Il a répondu : «Je ne peux pas mourir. J'étais mort il y a de cela plusieurs années.» Et je... Il a dit : «Frère Branham, c'est tout ce que j'ai aimé et qui m'a préoccupé pendant ces soixante dernières années, je m'attends à ce qu'Il ouvre cette porte à n'importe quel moment et qu'Il vienne me prendre.»
«Le Psaume de la Vie» me vient à l'esprit :
La vie de grands hommes nous rappelle tous
Que nous pouvons rendre nos vies sublimes
Et laisser derrière nous, en partant,
Des empreintes de pas sur le sable du temps.
Et Il a certainement laissé des empreintes de pas pour moi.
7 Avant sa mort, ou plutôt avant qu'il entre dans la Gloire, pendant environ une heure ou peut-être plus avant sa mort, il s'était, on dirait, endormi pendant quelques heures. Et sa femme, ses fils, ses bien-aimés se tenaient là tout autour, debout. Alors, le vieil homme s'est réveillé, a regardé autour de lui, s'est levé, et a couru à travers la chambre et a serré la main à sa mère qui était déjà morte depuis plusieurs années ainsi qu'à son père. Et pendant plus d'une heure, il serra la main aux gens, disant : «Ça, c'est Frère John. Oui, vous êtes venu à Christ à ma réunion de Joliet, en Illinois. Voici Frère...» Il a serré la main à ses convertis qui étaient dans l'au-delà depuis plusieurs années.
8 Je - je vous dis, quelquefois, je crois que lors de notre passage de ce monde vers l'autre, je crois que quelquefois, quand... De toutes les façons, la traversée de la rivière ne sera pas facile, vous savez. Je crois que peut-être le Seigneur dit à nos bien-aimés : «Descendez à la rivière et accueillez-les là-bas.» En effet, comme l'a dit Jacob, un jour, nous serons recueillis auprès des nôtres. Moi aussi, j'attends l'arrivée de ce jour-là. Et alors, quand j'en aurai fini avec cette vie-ci, ou plutôt quand Dieu en aura fini avec moi ici, et quand je verrai que je me suis emparé de chaque forteresse possible, que j'ai traversé toutes les ronceraies, et que j'ai gravi chaque colline, j'aimerais jeter un regard derrière pour voir par où je suis passé. Quand j'arriverai à la rivière, j'ai toujours dit, comme... Les gens de couleur d'ici, ils ont un petit cantique qu'ils chantent : «Je n'aimerais pas avoir des ennuis à la rivière.» Je veux tout arranger maintenant.
Peut-être que je remettrai tout simplement l'épée au fourreau, puis j'ôterai le casque et le déposerai sur le rivage, ensuite je lèverai mes mains et m'écrierai : «Père, envoie le bateau de sauvetage. Je rentre à la maison ce matin.» Il sera là. Ne vous en faites pas. Je le crois. Je pense que c'est le désir de nos coeurs, à nous tous.
9 Bon, c'est vraiment un grand privilège d'être ici ce soir avec cet aimable pasteur et son église, et cette merveilleuse oeuvre, et ceux qui sont en Christ et qui séjournent à cette extrémité de Phoenix. Car, en vérité, nous sommes des passagers. Nous sommes des pèlerins et des étrangers ici; nous cherchons une cité, comme je le disais ce matin au tabernacle de Frère Fuller concernant la Semence Royale.
10 Bon, si vous avez des magnétophones, je ne fais jamais mention de... Mais ce matin, il s'est passé quelque chose que je... Si vous avez un magnétophone, si vous obtenez l'une des bandes, je suis sûr que vous l'apprécieriez. C'est frère Maguire qui les détient. Et... «La Semence Royale d'Abraham.»
Voyez, la semence d'Abraham, c'était Isaac, qui est Juif, la semence naturelle. Mais la Semence Royale était Christ, par la promesse. Et ce Christ était la Parole de Dieu rendue manifeste. Et Elle se trouve dans nos coeurs aujourd'hui comme nous... «Si je - vous demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous, alors demandez ce que vous voulez, et cela vous sera accordé.»
11 Bon, j'ai souvent dit à - au sujet de Phoenix, depuis que je suis ici... J'étais venu ici pour la première fois il y a de cela trente-cinq ans. Et j'habitais là au croisement de la 16e rue et de la rue Henshaw, je travaillais ici au «Circle R Ranch», ici, près de Wickenburg. Et je me suis rendu là en compagnie d'une petite fille, au croisement de la 16e rue et de la rue Henshaw. Je suis allé à la recherche de ce lieu-là, l'autre jour, et la rue ne s'appelle même plus Henshaw; elle s'appelle maintenant Buckeye. Et c'est un grand centre, juste dans le quartier métropolitain de Phoenix, ici. Tout a vraiment changé.
12 Ma femme et moi, nous sommes montés sur la montagne «South Mountain» pour observer Phoenix d'en haut. Et je me suis dit qu'il y a environ trois cents ans, il n'y avait probablement rien d'autre ici que les coyotes, les cactus, et autres. Et maintenant, c'est devenu une grande et merveilleuse ville.
Bon, j'ai dit : «Chérie, s'est-elle convertie ou pervertie?» Vous pouvez utiliser le mot de votre choix. Pour moi, elle s'est pervertie. Eh bien, ces grands édifices, et ces beaux immeubles seraient de bonnes choses si les hommes et les femmes parcouraient les rues avec leurs mains levées vers Dieu, louant Dieu; et les frères et les soeurs vivant comme... au lieu de boire, jouer à l'argent, fumer, mentir, voler; des débits de boissons, tout ce qui est mal, au milieu de tout ça, malgré...
Alors ma femme m'a dit : «Billy, pourquoi alors es-tu ici?»
J'ai répondu : «Mais, chérie, depuis quinze minutes que nous sommes assis ici, combien de mensonges ont été proférés dans toute cette vallée? Combien de fois les gens ont juré en prenant le Nom de l'Eternel en vain? Combien de cigarettes, quelle quantité de whisky a été consommée, combien d'adultères ont été commis, et partout là, rien que dans ce laps de temps, pendant que nous sommes ici?»
Elle a dit: «C'est horrible, n'est-ce pas?»
J'ai dit : «C'est pour cette raison que nous sommes ici, chérie. Combien de prières de foi sont montées depuis que nous sommes ici?» «Vous êtes la lumière du monde.» C'est pour cela que nous sommes ici, pour apporter notre contribution à ces petites églises-ci, et faire tout ce que nous pouvons pour les aider à avancer, à être une...»
13 Vous tous... Vous, les saints, vous êtes pour moi une bénédiction. J'espère que je serai pour vous une bénédiction, en vous rendant visite ici. Et je... Quand j'ai appris que je devais visiter diverses dénominations et organisations, et - et diverses églises et autres, les frères de la vallée de Phoenix ici, mon coeur était ému. Cela aura lieu avant la convention où j'aurai à prêcher, à la convention des Hommes d'Affaires Chrétiens qui aura lieu au déjeuner du samedi prochain; et ensuite, à la réunion de dimanche après-midi, le dimanche suivant - suivra... Et c'est toujours un privilège d'avoir des réunions avec ces frères. Je pense qu'ils ont environ deux mille cinq cents sièges là-bas. C'est plein de sièges pour nous tous. Nous espérons vous y rencontrer.
14 Et ensuite, disposer de ce temps de communion fraternelle, aller d'une église à une autre et parler... Je pense que ce matin j'ai prêché pendant environ une heure et demie, jusqu'à en devenir enroué; et cela en était une courte. Habituellement, chez - chez nous, dans notre église, je n'arrête pas avant trois ou quatre heures là-dessus. Je - je ne suis pas un prédicateur. Donc, je - je ne fais que pousser vers l'Eternel des cris de joie. J'aime beaucoup faire cela, et je - je pense que j'aime vraiment cela, ainsi je continue simplement à le faire.
J'ai été... Il y a eu quatre ou cinq personnes qui m'ont fait remarquer que je gardais les gens pendant trop longtemps. Donc, je - je sais que c'est la vérité. Et ce soir, sincèrement parlant, nous sortirons d'ici avant 13h00'. Je - je peux vous le garantir presque. Je... presque... Quelle bonne atmosphère spirituelle! Et tout est vraiment merveilleux! Je suis certain que le Saint-Esprit aura une bénédiction pour nous.
15 Maintenant, je n'ai pas tenu des services de guérison pendant les réunions. Je... Un soir, là chez frère (un frère du «Nom de Jésus») frère Outlaw - l'église de frère Outlaw, il y avait là beaucoup de gens qui voulaient qu'on prie pour eux. Et j'ai demandé à mon fils de distribuer les cartes de prière. Et ensuite, pendant quelques soirées, le Saint-Esprit s'était tellement déversé dans l'édifice que... Vous le savez tous. Vous avez été dans mes réunions. Vous y avez été, tous. Vous voyez comment le discernement, et tout ... Mais maintenant, j'ai remarqué que cela attire beaucoup de gens pour qui il faut prier. Et je l'ai remarqué pour la première fois, d'abord, depuis le mercredi et le jeudi. Je me suis dit que je ferais mieux d'attendre jusqu'après dimanche, puisque si vous tenez des services de guérison dans l'église... Vous voyez, je - j'ai annoncé partout où je suis passé que chacun devait rester à son poste de devoir le dimanche. Vous voyez? Ces réunions spéciales sont juste des visites aux frères. Et nos - nous voulons que chacun reste à son poste de travail, car votre pasteur vous y attend. Et c'est là que vous devez être.
16 Alors donc... Puis, je pense que demain soir, le Seigneur voulant, je ne... Où devons-nous être demain soir? Frère O'Donnel, à Tempe, en Arizona. Eh bien, si vous n'avez rien - rien de spécial en cours dans votre église, et si vous avez des malades, eh bien, je vais prier pour les malades demain soir. Je vais juste tenir une ligne ordinaire de prière, prier pour les malades, peut-être-peut-être le lundi, le mardi... Voyons. Je suis censé - je suis... Je ne sais pas. Dois-je aussi avoir un service le mercredi soir? Mercredi soir, alors ça - alors ça commencera le jeudi (Est-ce vrai?), la convention? Très bien, frère. Annoncerez-vous cela?
[Le frère annonce : «Vous êtes ici ce soir. Et demain soir, nous serons à l'Assemblée de Dieu, à Tempe; et ensuite à «Mountain View», et le 23 à Sunnyslope; et puis, le 24 au «Central Assembly.» -N.D.E.].
Très bien, c'est bien.
[Le frère dit : «Je ne pouvais pas m'en souvenir moi-même. Je me suis quelque peu embrouillé à ce sujet.» -N.D.E.]
17 Ne vous en faites pas. L'autre jour, je parlais sur le fait que j'oublie, et Frère Jack Moore m'a parlé, disant : «Vous pensez que c'est quelque chose d'anormal pour vous.» Il a dit...
J'ai dit : «Frère Jack, je me mets à parler et je ne peux tout simplement pas me souvenir de ce dont je parlais.»
Il a dit : «Eh bien, ne pensez pas que c'est anormal.» Il a dit : «Moi, je téléphone, j'appelle quelqu'un, et je dis : 'Que voulez-vous?'»
Eh bien, ça, c'est déplorable...?... Eh bien, oh! la la! Cela peut paraître comme une plaisanterie, je ne pense pas qu'il soit convenable de dire une plaisanterie ici à la chaire. Mais, de toutes les façons, les enfants de Dieu sont vraiment des enfants heureux, vous savez. Ainsi, nous - nous aimons tout simplement... Je me suis dit que cela était un peu original.
18 Vous tous... Beaucoup parmi vous connaissent frère Jack Moore. Il est de Life Tabernacle de Shreveport, en Louisiane; un frère très bien. Et, il me disait donc cela. Il est aussi entrepreneur.
Et il a dit : «Ne pensez pas que cela soit anormal, Frère Branham.» Il a poursuivi : « L'autre jour, j'ai appelé quelqu'un, et j'ai formé son numéro.» Et il a dit : «Quelqu'un a répondu, disant : 'Bonjour.' J'ai dit : «Que voulez-vous?»
Je me suis dit : «Eh bien, je... ça, c'est descendre très bas, Frère Jack.» Je... Maintenant donc, je pense que ça ira bien. Et ces amis qui veulent qu'on prie pour eux, et ceux qui veulent amener leurs malades, nous prierons alors pour eux.
19 Bon, ce soir, je réfléchissais sur ce que j'allais dire ici ce soir dans cette belle petite église, et je me suis dit: «Eh bien, je ne sais quoi dire.» Je dois simplement prendre un petit sujet et espérer que le Seigneur va mettre les mots ensemble quelque part, et faire tomber cela là où cela pourra aider quelqu'un à être... Je n'essaie jamais de prendre un sujet, je cherche toujours à me sentir conduit et à prendre note d'un tas de passages bibliques, et ainsi de suite; et - et alors, si le Seigneur conduit autrement, alors je suis simplement Sa conduite. Et je crois que c'est ainsi que nous devons tous agir, agir de la même manière, n'est-ce pas?
20 Et maintenant, il y a une seule chose que je - que je - je veux que chaque église (je dis ceci à chaque corps local) - et il s'agit de ...si... Après avoir prié pour votre pasteur et vos bien-aimés, ne m'oubliez pas, car chaque jour, plus que jamais, je me rends compte que nous nous approchons du bout de la route.
Et j'ai récemment enseveli ma mère, il y a quelques semaines. Et je l'ai tenue dans mes bras, jusqu'au moment où Dieu a repris son souffle et que son âme est allée au Ciel. J'ai vu mourir cette brave femme remplie du Saint-Esprit, et je l'ai vue arriver au bout de la route. Je me suis dit: «Oh! il me faut vraiment amener chaque mère à être comme ça. Il me faut vraiment faire quelque chose pour y arriver, faire de mon mieux pour amener les gens à voir ce que cela signifie réellement.»
21 Et mes amis, je suis persuadé que c'est un - c'est peut-être un peu plus profond; et je pense que nous prenons cela un peu trop à la légère par rapport à ce que cela est en réalité. Je pense que nous devrions nous souvenir que si Dieu est Saint au point que les anges paraissent sales à Ses yeux, comment est-ce que nous, nous paraissons? Voyez? C'est vrai. Donc, il faut nous en souvenir. Et rappelez-vous, Dieu est assis là très loin dans l'éternité, laquelle est au-delà de tous les soleils du système solaire. «Saint, saint, saint», les anges, avec des ailes couvrant leurs visages et leurs pieds, volent dans Sa Présence, criant : «Saint». Que devrions-nous être? Ainsi, nous... C'est ce que nous essayons de faire.
22 Et - et il me semble que ce... le Royaume de Dieu est semblable à un homme qui a pris un filet et s'est rendu à la mer (c'est ce que Jésus a dit), et l'a jeté dans la mer. Et quand il l'a retiré, il a attrapé plusieurs espèces. Mais le bon poisson, naturellement, était gardé; et l'autre poisson charognard était... est retourné dans l'eau, tel que l'écrevisse, et - et les serpents, les lézards, et les tortues d'eau douce et autres. Mais le filet de l'Évangile attrape tout cela. Et nous sommes... Il arrivera un jour où nous lancerons notre filet pour la dernière fois, Frère...?... C'est vrai. Ce n'est pas à vous et moi de dire qui est poisson et qui ne l'est pas. Nous ne le savons pas. Nous ne faisons que jeter le filet et le retirer. C'est tout. Dieu connaît les Siens. Ceux qu'Il a connus d'avance, Il les a appelés; et ceux qu'Il a appelés, Il les a justifiés, et ceux qu'Il a justifiés, Il les a glorifiés. Ainsi, nous attendons, jetant tout simplement le filet. Et ce soir, c'est pour moi un privilège de me tenr ici, dans l'église de frère Edward, pour aider à jeter le filet à cet endroit, pour voir s'il y a un poisson que Dieu a pour Son Royaume.
23 Maintenant, juste avant que nous lisions la Parole, parlons à l'Auteur de la Parole, juste un tout petit peu pendant que nous inclinons la tête. Avec nos têtes inclinées, en ce moment sacré où nous nous approchons de la Parole du Dieu vivant, Laquelle est Dieu, je me demande s'il y a ici des gens qui ont dans leurs coeurs des requêtes dont ils aimeraient que l'on se souvienne dans cette prière. Faites-le savoir en levant la main.
24 Seigneur Jésus, regarde l'auditoire, Toi qui connais chaque coeur. Merci. Très Saint et Bienveillant Dieu, le Tout-Puissant, El Shaddai, Toi qui apparus à Abraham sous le Nom du Tout-Puissant, le Dieu porteur des seins, Celui qui donne la force, Celui qui nourrit les faibles, viens parmi nous ce soir, Père. Et nous sommes conscients de nos faiblesses et de nos erreurs. Nous confessons nos péchés devant Toi, et nous les déposons sur l'autel d'airain du jugement, et nous demandons que le Sang de Jésus-Christ les enlève par le sacrifice que nous offrons. Accorde-le, ô Dieu!
Nous soumettons nos vies ainsi que tout ce que nous possédons. Et aussi petit que soit le talent qui nous a été donné, Seigneur, utilise-le pour la gloire de Dieu. Bénis cette église, son aimable pasteur, ses diacres, ses administrateurs, et tout le conseil ainsi que chaque membre qui vient dans cette église qui est connue sous le nom de «Fellowship». Dieu, je prie que des hommes et des femmes, pendant qu'ils franchissent la porte de ce bâtiment, soient convaincus par l'ordre correct du Saint-Esprit à l'intérieur de l'édifice. Accorde-le, Seigneur.
25 Pardonne nos péchés et nos offenses, nous le demandons encore une fois. Souviens-Toi de ceux qui ont levé la main. Là, derrière cette main, Seigneur, il y a un coeur qui Te demande quelque chose. Et peut-être - peut-être Tu es le seul qui peux lui donner cela. Je prie que Tu accordes cela, Père. Tout ce dont ils ont besoin, donne-le-leur en abondance. S'il y a des malades, Seigneur, guéris-les. S'il y a quelqu'un qui est essoufflé en chemin, fortifie-le, ces genoux faibles. «Il ne brisera pas le roseau froissé et n'éteindra pas la mèche qui brûle à peine.» Et nous savons qu'Il ne rejettera jamais un roseau froissé; Il le remettra en forme. Et je prie, Père céleste, que s'il y a des gens qui sont abattus ou - ou découragés, ou des mains faibles qui pendent, et des genoux gonflés, qu'ils soient relevés ce soir, Seigneur. Que le Saint-Esprit vienne guérir nos coeurs et nos esprits, ainsi que nos corps physiques, et nous Lui rendrons toute la louange pour cela. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
26 Veuillez bien prendre les Écritures, nous allons parler pendant environ trente minutes. J'aimerais que vous lisiez avec moi dans le livre d'Apocalypse, chapitre 19, et j'aimerais lire jusqu'au verset 7 inclus. Après cela, j'entendis dans le ciel une voix forte d'une foule nombreuse, disant : Alléluia! Le salut, la gloire, l'honneur et la puissance sont à notre Dieu! Parce que Ses jugements sont véritables et justes; car Il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par sa débauche, et Il a vengé le sang de Ses serviteurs, en le redemandant de sa main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia! Et sa fumée monte aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre anciens et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu qui était assis sur le trône, en disant : Amen! Alléluia! Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous Ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands. Et j'entendis comme la voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts coups de tonnerre, disant : Alléluia! Car le Seigneur notre Dieu Tout-Puissant est entré dans son règne. Réjouissons-nous, soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'Agneau sont venues; et son épouse s'est préparée. Ce soir, j'aimerais parler sur ce sujet : «Les Noces de l'Agneau», juste pendant quelques instants pour... Ce passage des Écritures nous est très familier.
27 Certainement que votre aimable pasteur a abordé ce sujet à maintes reprises, et que... Nous savons qu'il y aura une Épouse, et qu'il y aura un souper de noces qui sera servi au Ciel. Cela aura lieu aussi sûr que Dieu existe, car c'est Sa Parole.
Et nous savons que ceux qui formeront cette Épouse seront Son Eglise, et qu'ils apparaîtront devant Lui sans tache ni ride. Et maintenant, ils ont ici sur terre le matériel nécessaire pour se préparer.
28 Si vous remarquez bien, il est dit: «Elle s'est elle-même préparée.» Beaucoup de gens disent : «Si le Seigneur me délivre de ce mauvais esprit, me délivre de la boisson, ou des jeux d'argent, ou du mensonge ou du vol, je Le servirai.» Mais cela dépend de vous! Vous devez aussi faire quelque chose. «Ceux qui vaincront hériteront tout», ceux qui vaincront. Vous avez le pouvoir de faire cela, mais vous devez avoir la volonté d'abandonner. Voyez? Elle s'est elle-même préparée. J'aime cette Parole.
Vous voyez, Dieu ne peut pas nous pousser dans un petit conduit pour nous en retirer par l'autre bout, et puis dire : «Heureux le vainqueur.» Vous n'aviez rien à vaincre; Il vous a tout simplement poussé d'un bout à l'autre. Mais vous devez vous décider. Je dois me décider moi-même. En faisant cela, nous montrons notre foi et notre respect envers Dieu.
29 Il avait été promis un enfant à Abraham, mais celui-ci a dû garder cette promesse pendant vingt-cinq ans, il a eu des hauts et des bas ainsi que des tentations pendant ces vingt-cinq ans, mais il s'est accroché à la Parole de la promesse.
Et il avait été promis à Israël une terre promise, mais ils ont dû combattre pour chaque pouce de cela. «Tout lieu que foulera la plante de vos pieds, je vous le donne», dit Dieu à Josué. Elle était bel et bien là. La terre était là, et Dieu la leur avait donnée, mais ils devaient combattre pour ça.
30 Il en est de même pour la guérison divine. Dieu a la puissance pour vous guérir si vous, vous avez le courage de L'accepter. Mais vous allez combattre pour chaque pouce du chemin. Dieu a la grâce étonnante pour vous sauver, et Il le fera. Mais vous combattrez pour chaque pouce de votre chemin. Je suis toujours derrière la chaire, depuis trente et un ans. Et pour chaque pouce de cela, il y a constamment eu un combat. Certainement. Mais nous devons combattre si nous devons régner. Donc, nous voyons que l'Épouse doit se préparer Elle-même. Elle doit accepter de «rejeter tout fardeau qui nous enveloppe si facilement, pour que nous puissions courir avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte.» Nous devons nous-mêmes les rejeter. Nous ne pouvons pas dire : «Toi Dieu, viens les rejeter à notre place.» Nous devons le faire nous-mêmes.
31 Maintenant, j'aimerais considérer les noces. J'ai eu le privilège de marier un assez grand nombre de gens. Et je pense au moment où j'amène un jeune homme et une jeune femme à l'autel. Et quand je les vois venir et traverser l'église : la fille, belle, vêtue de ses habits de noces, avec le voile lui couvrant le visage et descendant jusqu'en bas; et l'époux, droit, bien vêtu, jeune, plein de vigueur; et pendant qu'ils marchent là, en meilleure forme de leur vie, puis faire ce voeu de mariage, je pense qu'il y a là quelque chose d'agréable. Il y a quelque chose de sacré, car cela me rappelle qu'un jour, il y aura d'autres glorieuses Noces, quand l'Épouse de Christ viendra en marchant dans les corridors de la Gloire. L'Époux aura tout apprêté. Il y aura des Noces et un Souper.
Combien nous aimons penser que nous serons assis à la table les uns en face des autres, nous serrant la main, et les larmes coulant sur nos joues; et penser qu'Il viendra là, essuiera toutes les larmes de nos yeux et dira : «Ne pleurez pas. Tout est fini maintenant. Entrez dans la joie du Seigneur, qui a été préparée pour vous depuis la fondation du monde.» Oh! frère, cela nous amènera à nous aimer davantage les uns les autres.
32 Je pense que c'est cela le problème pour l'Eglise, l'Épouse d'aujourd'hui, qui est formée de toutes les églises qui croient en Christ. Il ne s'agit pas du bâtiment de l'église, il ne s'agit pas non plus de l'organisation ni de la dénomination, mais il s'agit des individus qui sont dans l'église; ce sont eux qui forment l'Épouse.
33 J'ai un cher ami à Louisville, au Kentucky : c'est le docteur Wallace Cobble. Il était - était un prédicateur de l'Eglise de Christ, et il vint ici et reçut le Saint-Esprit. Et il est le pasteur de l'une de plus importantes - plus grandes églises de Louisville, l'Eglise de la Porte Ouverte. C'est un très précieux ami à moi. Et il y a quelques jours, je me tenais dans la rue, et je l'ai vu descendre la rue. Et je l'ai toujours aimé, et il m'aimait.
Mais un jour, il subit une opération des amygdales, et il saignait à mort. Et on l'avait amené là à l'Hôpital St. Joseph, et on disait qu'il se mourait.
Et Mme McSpadden m'a téléphoné, et elle a dit : «Le docteur Wallace Cobble...» Je ne le connaissais pas encore, mais je savais qu'il existait une grande église de la Porte Ouverte. Elle a dit : «Il est mourant. Les médecins lui ont donné des piqûres et tout le reste. Ils l'ont suturé. Il a une hémorragie ininterrompue, et on ne parvient pas à arrêter l'écoulement du sang. Son sang ne peut se coaguler, et (vous savez) pour que l'hémorragie s'arrête.» Et elle a ajouté : «Ils ont là des missionnaires, et ils vous demandent de venir prier pour lui.»
34 Eh bien, j'avais entendu parler du Dr Wallace Cobble, et ainsi, j'étais un peu hésitant. Mais j'y suis allé. Et quand j'ai jeté un coup d'oeil dans la chambre de l'hôpital, il y avait des missionnaires et de grands prédicateurs, ils étaient tous là à pleurer et à prier. Et je me suis dit : «Oh! la la! moi, un petit homme, un petit exalté, entrer là? Je ferais mieux de rester ici dehors.» Ainsi, je me suis incliné derrière un distributeur de Coca qui se trouvait là dans le couloir, et j'ai prié pour Frère Cobble afin que Dieu arrête l'écoulement du sang.
Puis j'ai fait demi-tour, et je suis sorti. A peine arrivé chez moi, environ quinze minutes après, le téléphone sonna de nouveau, et on voulait savoir pourquoi je tardais à arriver, pourquoi je ne m'étais pas rendu là-bas.
Et j'ai dit : «Je - j'étais venu. Mais il y avait beaucoup de gens à l'intérieur, je - je ne me suis tout simplement pas senti conduit à entrer là, peut-être (Voyez?) beaucoup de grands prédicateurs étaient là à l'intérieur.»
Alors on a dit : «Viens tout de suite.» On a dit : «Il ne lui reste que peu de temps à vivre.»
35 Ainsi, j'y suis encore retourné. Et quand je suis entré là, il essayait de persuader une soeur catholique d'accepter Christ comme son Sauveur personnel, alors qu'il saignait et que le sang giclait de sa bouche. Alors j'y suis entré.
Et il a dit : «Bonjour.»
Et j'ai répondu : «Comment allez-vous?» Il était assis sur le lit, toussant comme cela, et le sang jaillissait.
Et il a demandé : «Comment vous appelez-vous?»
Et j'ai dit : «Je suis Frère Branham.»
Et il s'est mis à pleurer, et il m'a donné une accolade. Et je me suis mis à genoux là. Bon, il s'agit du Dr Wallace Cobble de l'église de la Porte Ouverte, à Louisville. Écrivez-lui. Le sang s'arrêta à l'instant même; ça n'a plus jamais coulé depuis lors. Et depuis, nous sommes devenus de très très bons amis.
36 Et l'autre jour, je l'ai rencontré. Et il a dit... Oswald J. Smith, beaucoup parmi vous connaissent frère Smith; c'est un grand missionnaire, et il fréquente frère Cobble, car il l'aime beaucoup.
Il a dit : «Frère Cobble, vous savez, dit : Je...» (quelque chose sur sa femme). Il a dit : «Quand je venais de me marier, j'avais l'impression, dit-il, que si je commets - eh bien, comme si j'avais commis une erreur, que je vous... Oh! je peux en épouser une autre!» En effet, il était jeune. Mais il a ajouté : «Après, les enfants naissent, a-t-il dit, alors c'est quelque peu difficile de se passer d'elle. Et quand vous avez environ cinquante ans, vous ne pouvez tout simplement pas vous passer d'elle. Et au fur et à mesure que vous devenez vieux, eh bien, vous - vous avez de tels sentiments.»
J'ai dit : «Je pense que c'est presque vrai. J'aurais...?...»
Et là-dessus le sujet surgit, vous savez, sur la façon dont les femmes font des achats, et ma femme était présente. Et elle est une reine en cette matière. Elle y met tout son temps. Quand je me promène avec elle dans la rue, j'ai horriblement mal aux pieds. Et cet homme me parlait, disant : «Eh bien, vous ne pouvez tout simplement pas vous passer d'elle.» Et c'est ainsi qu'on en est arrivé à cette observation. Et une fois rentré à la maison, je me suis assis là dans la chambre, me disant : «C'est vrai.» J'ai appliqué cela à autre chose.
37 Vous savez, quand je venais d'être converti dans le - j'étais devenu un prédicateur chez les baptistes missionnaires, je pensais que si quelqu'un n'était pas baptiste, il n'était tout simplement pas sauvé. C'était tout. Et je portais une Bible sous l'aisselle, et je me disais que le Seigneur m'avait appelé à faire de tout le monde des baptistes. Et tout celui qui ne croyait pas exactement comme les baptistes n'avait pas du tout de place.
Au fil du temps, je pensais qu'il m'incombait à moi seul de faire tout le travail. Finalement, j'ai vu - j'ai vu un autre frère qui avait une église, un pasteur. Il travaillait aussi durement que moi. Après tout, la couverture s'est étendue un tout petit peu sur lui aussi, vous savez. Alors nous comprenons que nous avons besoin les uns des autres. Et maintenant, après avoir atteint un point aussi éloigné, il devient un peu difficile de nous passer l'un de l'autre. C'est tout. Nous devons simplement être ensemble. Cela...
Et je crois qu'il en est ainsi dans ce glorieux mouvement de la Pentecôte. Et je suis heureux de voir tomber ces barrières d'indifférence, et de voir la glorieuse Église de Dieu commencer à fusionner ensemble dans la communion fraternelle. Cela signifie que les noces approchent de plus en plus maintenant. Et les pierres sont taillées de façon particulière, autant que possible, elles ont une place quelque part dans cet édifice, si elles sont les pierres du Seigneur.
38 Bien, dans un sens, le mariage est un type... Le mariage terrestre, ici, est un type du mariage céleste. Maintenant, examinons cela juste pour quelques instants, pour reprendre cela un instant. La première chose qu'il y a, c'est qu'il faut prendre une décision. La première chose que l'on fait dans le mariage naturel, c'est une décision que l'on prend. La jeune fille doit décider si oui ou non elle accepte ce jeune homme, et le jeune homme, si oui ou non il accepte la jeune fille. Il faut qu'une décision soit prise, et vous devez la prendre. Elle doit être la seule femme au monde que vous aimez, et il doit être le seul homme. Si ce n'est pas le cas, alors vous avez pris une mauvaise décision.
Et il en est de même quand il s'agit de prendre la décision pour Christ. La première chose que vous devez faire, c'est de décider si oui ou non vous allez servir Dieu et Le prendre pour votre Sauveur. Allez-vous servir le monde? Allez-vous servir Christ? Vous devez vous décider. Il faut qu'une décision soit prise. Quand vous vous décidez de servir Dieu ou Mammon, alors vous faites votre choix. Mais la décision doit être prise.
39 Et puis, après que la décision est prise à ce sujet, alors vient l'engagement. Cela... Vous décidez cela à l'autel. Vous devez prendre un engagement avant que cette union n'ait lieu. Et il en est de même pour l'église de Christ. Ça doit être un engagement envers Christ, une-une promesse, un engagement, une affaire d'amour.
Et ensuite, la chose suivante, c'est faire des promesses. Il faut que l'on se fasse des promesses l'un à l'autre, des promesses du genre: «Chérie, si tu m'épouses, je promets d'être loyal et fidèle. Je ne regarderai aucune autre femme.» Ou : «Je ne regarderai aucun autre homme. Et je ferai tout ce qui relève de mon devoir de femme. Si nous avons des enfants, je ferai tout ce qui relève de mon devoir en tant que mère. Je - je serai une ménagère.» Toutes ces promesses doivent être faites ou devraient être faites dans un bon mariage.
40 Et il en est de même quand vous venez à Christ : «Seigneur, si Tu me reçois dans Ton Royaume, je promets ... » Voilà. «Je T'aimerai. Je Te serai fidèle. Je Te servirai jour et nuit.» C'est dommage que nous oubliions cela. «Je Te servirai jour et nuit. Je jeûnerai; je prierai; je Te serai loyal. J'apporterai mes dîmes à la maison du trésor. Je - je - je prierai plusieurs fois par jour. Je - je ferai tout. Et je Te promets tout mon amour.» C'est ce que vous devriez faire. C'est tout à fait juste, quand vous promettez cela, et ça devrait venir de votre coeur.
Si vous promettez cela à votre mari, sans que cela vienne de votre coeur, vous ne vivez absolument pas correctement avec lui. C'est comme une mascarade.
41 Écoutez ceci. Si - si vous n'avez pas de dents, et que vous utilisiez de fausses dents... Bon, c'est très bien. C'est un substitut des dents que vous aviez autrefois. Mais à vrai dire, ces dents-là ne font pas corps avec vous. Elles ne font pas partie de vous. Si on vous ampute un bras, et que vous portiez un faux bras, eh bien, à vrai dire, ce bras-là ne fait pas corps avec vous. C'est simplement collé sur vous. Voyez, ça ne fait pas partie intégrante de vous.
Et quand nous faisons une promesse à Christ, si nous ne devenons pas une partie de Lui comme une femme devrait devenir une partie d'un homme et un homme une partie de la femme, alors nous sommes des chrétiens artificiels. Nous ne sommes pas réellement... Vous n'êtes pas réellement marié à cette femme. Il se peut que vous soyez loyal. Si vous n'aimez pas votre mari, quand il atteint soixante ou soixante-dix ans, et que vous ne l'aimiez pas comme au début, alors, en réalité vous êtes simplement en train d'élever ses enfants.
42 C'est ainsi que sont les églises, beaucoup d'entre elles aujourd'hui. Nous portons simplement le nom d' «Eglise Chrétienne», prétendant être l'Épouse, alors que c'est artificiel; nous n'avons pas du tout de liens avec Christ. Nous sommes comme une dent artificielle, un bras artificiel, un oeil artificiel. Voyez, c'est quelque chose d'artificiel, si nous faisons simplement semblant. Eh bien, vous ne pouvez pas simuler le Christianisme. Vous devez En faire partie.
Et alors, une église qui est simplement artificielle, qui porte le nom de l'église de Christ... Eh bien, alors les enfants qui naissent de cette même organisation n'En font pas partie, ils sont seulement... Ils ne sont pas des enfants de Christ; ce ne sont que... des enfants dénominationnels, et non des enfants de Christ.
43 Si une femme n'est pas liée en toute franchise à un homme, alors ce dernier n'est pas son mari. C'est tout simplement un homme à qui elle a fait un voeu qu'elle vivrait avec lui; elle a donc fait un faux voeu. Elle avait promis de l'aimer, et elle a dit qu'elle l'aimait; mais elle ne l'a pas fait. L'homme est continuellement trompé. Mais une chose est certaine, mes amis, nous n'allons pas tromper Christ. Il connaît les Siens.
44 Mais, vous voyez, en premier lieu, on prend la décision. Ensuite l'engagement, après cela la promesse, et enfin, la cérémonie du mariage. Et c'est à ce moment-là que l'épouse - l'épouse prend le nom de l'époux. Elle ne porte plus alors son propre nom; elle prend le nom de l'époux.
Et puis, lors de la cérémonie, l'église fait ses promesses, elle prend alors le Nom de l'Époux. Elle n'est donc plus une église du monde; elle est l' Église du Seigneur Jésus-Christ. Amen! Pas... Je ne veux pas dire que c'est par le Nom; je veux dire que c'est par la naissance, par la nature, par la puissance de Dieu, par la vérité de Dieu révélée dans le coeur, qu'elle devient une Église Chrétienne, la glorieuse Église Chrétienne universelle et apostolique. Elle devient une partie de Christ. Quand elle fait cela, elle... Christ injecte en Elle Son propre Esprit, Sa propre Vie. Et la Bible a dit là-bas, à Adam et Ève : «Vous n'êtes plus deux, mais vous êtes un.» Et quand la femme, l'Eglise est mariée à Christ, ils ne sont plus deux. Ils sont un : Christ en vous. Amen! C'est ça. Sa Vie a été déversée en vous. Alors vous devenez l'Epouse.
45 Puis, autre chose, après qu'elle a fait tous ces voeux et tout, et que la cérémonie a eu lieu... C'est comme ma femme, elle s'appelait Broy avant d'être mariée. Maintenant, elle n'est plus une Broy; elle est une Branham. Maintenant, elle n'est plus une Broy; elle est une Branham. Et quand vous entrez en Christ, vous n'appartenez plus au monde; vous appartenez à Christ. Vous ne vous souciez plus alors des choses du monde. Elles sont mortes pour vous. «Car celui qui aime le monde ou les choses du monde, l'amour de Dieu n'est même pas en lui.»
Ainsi, voyez-vous, vous ne pouvez pas être un chrétien artificiel. Vous pouvez être un chrétien artificiel par profession, mais vous ne pouvez pas être chrétien pour devenir...?... avant que Christ Lui-même entre en vous par le baptême du Saint-Esprit. Alors, vous faites partie de Lui, et vous n'êtes plus deux; vous êtes un. Christ a promis d'être en nous, comme le Père était en Christ. «Moi et Mon Père, nous sommes Un. Vous et Moi, nous sommes Un.» Voyez? Christ en nous.
46 Tout ce que Dieu était, Il l'a déversé en Christ; et tout ce que Christ était, Il l'a déversé dans l'Eglise pour continuer l'oeuvre de l'Évangile. Alors nous le devenons, non pas par un nom artificiel, mais par une réalité du Saint-Esprit de Vie, qui nous rend partie intégrante de Christ. Alors, par la puissance de Sa résurrection, nous sommes ressuscités des choses mortes du monde et nous sommes assis avec Lui dans les Lieux Célestes. Amen. J'aime cela.
Ce soir, nous sommes assis dans les Lieux Célestes en Jésus-Christ (voyez?), ressuscités avec Lui, morts aux choses du monde, et ayant revêtu Christ. Et quand nous revêtons Christ, alors le monde est mort. Alors, nous ne nous soucions plus du monde. Pour nous, le monde est mort, et nous sommes... Et pour nous, il est mort, et nous sommes morts quant au monde.
Vous devenez une personne différente, une personnalité différente, car vous êtes une nouvelle création : une création, pas la même création raffinée, pas un - un homme qui a tourné une nouvelle page, mais un homme qui est mort et qui est né de nouveau, et qui est devenu une nouvelle création en Christ Jésus. Et l'Esprit du Dieu vivant vit dans cette personne.
Maintenant, de même que ma femme n'est plus une Broy et est plutôt devenue une Branham (elle est reconnue par ce nom-là), de même l'Eglise n'appartient plus au monde, mais Elle porte le Nom de Christ. Elle est unie à Lui par Sa propre Vie.
47 Avez-vous déjà lu dans l'Écriture que le premier homme que Dieu créa était une - une personne double? Adam était à la fois Adam et Ève, spirituellement parlant. Mais quand Il créa le premier homme à Son image, et Dieu est Esprit... Mais quand Il les mit dans la chair, Il les sépara. Il prit l'esprit masculin et le mit dans l'homme, et Il prit l'esprit féminin et le mit dans la femme.
Eh bien, quand vous voyez une femme qui veut agir comme un homme, il y a quelque chose qui cloche. Quand vous voyez un homme qui veut agir comme une femme, il y a quelque chose qui cloche. Ainsi, c'est comme si aujourd'hui le monde était complètement détraqué. Les hommes essayent d'agir comme les femmes, et les femmes comme les hommes. C'est vrai. C'est vrai.
48 Maintenant, écoutez. C'est tellement parfait que, quand Dieu prit et forma l'homme... Et pour montrer qu'Il ne voulait pas que cela provienne de quelque chose d'autre, la femme n'ayant pas été dans la création originelle, elle est donc une... pas dans la création, mais elle est une partie d'Adam. Elle est un produit dérivé. Il prit la côte d'Adam, non pas pour faire une autre créature, mais Il a pris une partie d'une créature et en a fait une autre créature. Et Il prit l'esprit masculin qui était dans Adam, et Il prit plutôt l'esprit féminin qui était dans Adam, et le mit dans la femme. Ainsi, ils devinrent un et par le corps et par l'esprit; c'était un beau type de ce que Dieu fit au Calvaire. Il prit Christ, et L'unit à l'Église. Par une côte fendue, Il apporta le Sang qui purifia la personne, qui sanctifie la chair de l'Eglise, et Il met l'Esprit du Dieu vivant qu'Il retira de Christ, là, à la Croix, et Le met dans l'individu. Alors, ils sont un. Voyez? Ils deviennent un. Christ et vous, vous êtes un.
49 Et, votre mari et vous, vous êtes censés être un. Si c'est le contraire, alors il y a quelque chose qui cloche dans votre union.
Et si entre Christ et nous il y a une différence, si nous ne croyons pas à Sa Parole et que nous disions : «Oh! Cela était pour une autre époque», il y a quelque chose qui cloche dans notre union avec Lui. Si vous dites : «Les jours des miracles sont passés, la guérison Divine n'existe pas, le baptême du Saint-Esprit n'existe pas», et que vous attribuiez cela à une quelconque époque dans le passé, cela montre que l'Esprit de Christ n'est pas en vous. En effet, «au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Et la Parole a été faite chair...»
Et ensuite, quand Sa Parole domine en vous, alors vous voyez, c'est alors que Christ et vous êtes un. «Si vous demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous, vous pouvez demander tout ce que vous voulez...» puisque ce n'est plus vous, c'est la Parole de Dieu : Christ en vous. Vous êtes devenus un. Très bien.
50 Alors, autre chose, après qu'elle a fait cela... Après qu'elle a accompli ses voeux, et qu'elle s'est mariée, et qu'elle a pris le nom de son futur mari, le nom de l'époux, alors elle devient héritière de tout ce que celui-ci possède. Elle est héritière de tout, votre femme hérite tout ce que vous possédez.
Et c'est ce qu'est l'Eglise. Oh! si seulement Elle savait cela! Etant une partie de Lui par Son Esprit qui est en Elle... Il a dit : «Les oeuvres que Je fais, vous les ferez aussi; vous en ferez des plus grandes; car Je M'en vais au Père. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous, même en vous, jusqu'à la fin du monde.» Alors, c'est Christ en vous. Vous êtes unis, et vous êtes héritiers avec Lui.
51 Et s'Il était ici sur terre, que serait-Il en train de faire? La même chose qu'Il faisait là, car Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Il s'occuperait des affaires du Père; Il serait en train de guérir les malades; Il serait en train de faire des miracles. Il serait en train de faire exactement ce qu'Il faisait quand Il était ici sur terre, car Il demeure le même hier, aujourd'hui et pour toujours. C'est tout à fait parfait. C'est cela, le mariage.
52 Mais, maintenant, qu'en sera-t-il si cette femme se marie, fait tous ces voeux et tout, et devient le mari de cet homme, et qu'elle soit héritière de tout ce qu'il possède, et ainsi de suite, mais que finalement elle mène une vie déréglée, qu'elle pique une crise de rage, qu'elle se mette à courir après d'autres hommes? Non seulement ça, mais qu'elle partage son amour avec d'autres. Malgré toutes les promesses qu'un homme et sa femme se sont faites, si par la suite la femme sort et se met à partager sa vie avec d'autres, son amour et son affection avec d'autres personnes...
C'est ce que font beaucoup de soi-disant chrétiens : vous partagez votre amour avec le monde, vous vous divertissez, vous dansez, vous jouez à l'argent, et vous restez à la maison pour regarder la télévision, vous absentant de la réunion de prière. Toutes sortes de mondanités ont pris la place de l'amour de Dieu dans le coeur de l'église. Elle a piqué une crise de rage. Elle mène une vie déréglée. Elle a couru après d'autres hommes. Elle partage son amour. Elle prend sa dîme qu'elle devrait donner à l'église et la dépense à d'autres choses là dans le monde. Elle va... Au lieu d'aimer Dieu comme elle le devrait, et de vivre pour Dieu, et d'aimer venir à l'église, il vous faut presque la persuader à venir.
53 Eh bien, je sais qu'il n'y a pas longtemps ici, un - un prédicateur m'a appris qu'il avait envoyé un grand nombre de... de prière - une très grande quantité de cartes à faire signer aux gens pour qu'ils s'engagent à venir à l'école du dimanche au moins six mois par an.
Et j'avais vu une pauvre petite fille au pied de la colline, là où je travaillais, et elle sortait de là; je me suis tenu à la porte, j'ai frappé à la porte, et elle est venue à la porte. Et elle était l'une de ces joueuses sauvageonnes, vous savez, comme cette bande qu'on a dû arrêter ici à Phoenix hier soir (je crois que c'était ça), exhibant cette nouvelle perversion de - de rock and roll, ou des twisters, ou je ne sais quoi. Et on a dû appeler la police pour venir les arrêter.
Jeunes gens, ne comprenez-vous pas que c'est l'esprit du diable et qu'ils ont subi cette influence au point qu'ils ne savaient pas ce qu'ils étaient et ils ne se rendaient pas compte qu'ils se méconduisaient dans les rues?
54 C'est comme certains de ces comédiens, ou plutôt ceux qu'on entend sur ces tourne-disques, et des jockeys, et autres qui s'étaient rendus quelque part dans une ville où je me trouvais, et les jeunes filles s'étaient mises à enlever leurs sous-vêtements et à les jeter sur l'estrade pour que ce gars y mette son autographe. Ne voyez-vous pas que c'est le diable? C'est l'esprit des derniers jours. Bien sûr. C'est vraiment une honte! Vous y êtes! Ils sont devenus comme des fous.
55 Et cette jeune femme sortit en faisant toutes sortes de choses bizarres. Elle ne savait même pas que... Elle avait oublié que je me tenais là à la porte. Et elle dit : «Oh! pardonnez-moi. J'ai perdu de vue que vous vous teniez là.» Et elle donna un baiser à ce gars qui était à la radio, ou je ne sais quoi, et elle a dit : «Je te rencontrerai là-bas au 'Green Briar Patch'», ou je ne sais à quel endroit. Ils allaient avoir une sorte de soirée dansante.
Et j'en ai parlé à Dr Brown, qui était mon ami.
Il a dit : «Comment ton assemblée tient-elle le coup là-bas, Billy?»
«Eh bien, ai-je dit; nous leur donnons des pilules.»
Il a demandé : «Quel genre de pilules?»
J'ai dit : «Gos-pills [Pilules de l'Évangile; en anglais «Gos» vient de «Gospel» qui signifie Évangile, «pills» signifie pilules -N.D.T.]; cela fait qu'ils viennent tout le temps.» Voyez?
Il me parla alors du fait de faire signer ces engagements. Et j'ai dit : «Dr Brown, penses-tu que ce sauvage de musicien de cette station radiophonique aurait besoin de faire signer à cette jeune fille un engagement comme quoi elle serait là ce soir-là? Pas du tout! Elle mettrait en gage n'importe quels habits qu'elle porterait pour s'y rendre. Pourquoi? Il y a en elle quelque chose qui l'a liée (un esprit) à cet amusement mondain.
56 Et tant que l'Eglise du Dieu vivant, celle qui est appelée l'Épouse de Christ, ne s'attachera pas à Dieu comme cela, elle se vautrera toujours dans le monde, dans le bourbier fangeux du péché, tant qu'elle ne sera pas unie à Dieu, tant que son coeur ne sera pas rempli de la gloire et de la puissance de Dieu, au point de ne voir rien d'autre que Christ. C'est vrai.
C'est ce qu'il nous faudra faire. C'est le seul plan, le seul programme que Dieu a, faire une chose comme celle-là. Vous ne devez pas être introduit de façon artificielle; il vous faudra y naître, non pas y entrer par une poignée des mains, ou en apportant une lettre à l'église, mais il s'agit de naître dans l'Eglise du Dieu vivant par la régénération, par la puissance de la résurrection de Jésus-Christ, qui fait de vous une nouvelle créature en Lui. Amen! Ceci redresse la chose. C'est vrai. Assurément.
57 Très bien. Elle mène une vie déréglée. Elle se met à partager son amour avec d'autres personnes, des choses du monde, des divertissements mondains, fréquenter des endroits qu'elle ne devrait pas fréquenter, dire des choses qu'elle ne devrait pas dire.
Une fois, par ici, j'étais - les femmes avaient une certaine fête organisée par l'église, à l'étage. Il s'est fait que j'avais quelque chose à faire au sous-sol de cette maison. Et, je vous assure, j'ai déjà entendu des choses horribles quand j'étais pécheur, mais à cette réunion des femmes j'ai entendu les pires des plaisanteries que je n'avais jamais entendues de ma vie. Pouvez-vous vous représenter une personne qui se dit chrétienne débiter de telles souillures?
Vous ne pouvez pas de la même citerne obtenir une eau potable et une eau douce. Vous plongez un seau dans le puits, et il en sort plein de larves, comme nous les appelons. Quand vous y plongez de nouveau le seau, il ramènera la même chose. Cela signifie que la citerne a besoin d'être récurée et d'être remplie d'une bonne eau.
58 Et c'est cela le problème de l'Eglise aujourd'hui dans le monde entier. Elle a besoin d'un récurage et d'un remplissage avec des eaux saintes de Dieu, venant du Ciel. Son coeur est devenu une fosse d'aisance de n'importe quoi qui passe par-là. Elle a toutes sortes d'amants. La Bible dit qu'elle aurait en son sein des gens qui aiment le plaisir plus que Dieu, déloyaux, calomniateurs, incontinents, et ennemis des gens de bien.
Quand on voit une femme qui s'efforce de mener une vie correcte, un homme qui s'efforce de mener une vie correcte, on le traite d'exalté, on la traite de fanatique ou de démodée. Elle devient une réprouvée. Elle est méprisée et rejetée par les gens de ce monde. C'est vrai.
59 Mais, avez-vous déjà compris ce que doit faire la vraie Eglise? Dans l'Ancien Testament, quand on offrait le - le sacrifice, on tuait un oiseau, et on mettait le sang de l'un (du compagnon mort) sur l'autre. Et il s'envolait d'un bout de la terre à l'autre, répandant le sang du compagnon mort. Quand l'Eglise deviendra la vraie Epouse de Jésus-Christ, elle portera le Sang de Jésus-Christ sur elle, l'aspergeant sur la terre, criant : «Saint, saint, saint» à l'Éternel. L'atmosphère autour d'elle, son... Chacune de ses particules sera de Dieu. Toute sa constitution sera de Dieu. Ne vous attendez à rien d'autre.
60 C'est aussi pour cette raison que les gens viennent à l'église. Ce n'est pas pour jouer aux cartes, jouer au poker, avoir des soirées dansantes au sous-sol, avoir des repas [Soup Suppers], et des choses de ce genre. Ça, c'est pour le monde. Et nous ne saurons jamais nous comparer à eux, et c'est une honte pour nous que de chercher à le faire. Nous devrions prêcher le Saint-Esprit, et la puissance, et la résurrection de Christ. Nous avons quelque chose qu'ils n'ont pas. Vivons cela, ne cherchons pas à les imiter. Vivons ce que nous savons être juste; vivons en Christ. Jésus a dit : «Et Moi, quand J'aurai été élevé, J'attirerai tous les hommes à Moi. Vous êtes le sel de la terre; mais si le sel a perdu sa saveur, alors il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et à être foulé aux pieds par les hommes.» Nos témoignages...
61 Il n'est pas étonnant que même nos groupes pentecôtistes (Je regrette vraiment de dire cela.) nos groupes pentecôtistes sont en train de s'enfoncer dans cette même chose, juste dans la même tendance. Et ce n'est pas étonnant que les gens disent qu'ils n'ont pas ce qu'ils prétendent avoir. Cette église du mouvement pentecôtiste devrait être si soudée à la puissance du Dieu Tout-Puissant que la Vie même de Jésus-Christ devrait être reflétée en elle.
Mais nous voulons nous modeler d'après le monde. Nous allons le faire de toutes les façons. Voyez? Nous allons agir comme nous le voulons. Mais nous ne devrions pas le faire. Ce n'est pas bien de le faire.
Les églises sont simplement semblables à la femme qui mène une vie déréglée. Tout au début, vous savez, elle est très bien. Au commencement, quand Dieu engendra cette église de la Pentecôte, il y a à peu près quarante ou cinquante ans, elle menait une vie sainte. Elle était sainte. Elle avait la puissance de Dieu. Mais au fil du temps, nous avons commencé à nous conformer au monde. La chose suivante, vous savez, il nous faut avoir un très grand édifice qui dépasse nécessairement en éclat celui des méthodistes qui se trouve à l'autre coin. Nous devons avoir quelque chose de si grand, la chose la plus grande, et la chose la plus grande, et la chose la plus grande. C'est une honte!
62 Beaucoup d'entre nous, nous devenons enflés d'orgueil quand nous obtenons... Le frère pentecôtiste voit quelqu'un dans une petite mission, ou plutôt dans une très petite église, alors qu'eux, ils fréquentent une grande église : «Nous appartenons à la première église, ou plutôt à la grande église», ou quelque chose de ce genre; il les méprise.
Ce qu'il vous faut pour vous dégonfler un petit peu, c'est le Saint-Esprit. C'est vrai. Sachez que le vrai baptême du Saint-Esprit amènera quelqu'un en smoking à donner une accolade à l'autre qui est en salopette, et à l'appeler «frère.» C'est vrai. Un vrai salut à l'ancienne mode, la puissance du Dieu Tout-Puissant (oui, oui) amènera une personne en vieille robe de soie à donner une accolade à une autre en calicot et à dire : «Soeur, je t'aime.» Certainement.
63 Mais nous nous mettons à sortir avec le monde, entraînés par le courant. C'est ce que notre église fait. Nous ne devons plus parler des méthodistes et des baptistes. Il s'agit de nous-mêmes. C'est dans nos propres rangs. C'est pour cela que le Saint-Esprit ne peut pas agir. Voilà pourquoi je dis ce soir que Dieu ne peut approuver aucune organisation. En effet, les Gentils n'étaient pas pris en tant que nation; c'était un peuple choisi du milieu des nations pour porter Son Nom. Dieu prendra des individus.
Bon, je pense que nos organisations font du bon travail. C'est très bien. Mais vous ne pouvez pas vous fier à cela et dire : «Je suis pentecôtiste, car j'appartiens à une organisation pentecôtiste.» Vous êtes pentecôtiste quand vous passez par une expérience de la Pentecôte. Peu m'importe si vous appartenez à l'Eglise catholique, vous êtes pentecôtiste. Vous ne pouvez pas organiser la Pentecôte. La Pentecôte est une expérience, pas une organisation. Et c'est vrai.
64 Mais nous, les pentecôtistes, nous avons commencé à nous dire que, puisque nous portons le nom de Pentecôte, nous pouvons aller de l'avant et vivre dans le monde et faire tout ce que nous voulons. Nous agissons comme si nous étions en train de monter dans la tour de Nimrod. Elle sera réduite en poussière. Comme il en était du tablier en feuilles de figuier d'Adam, elle se flétrira; comme la ligne Siegfried en France, la ligne Maginot en Allemagne, elles se sont écroulées, car il n'y a pas d'autre tour, ni d'autre fondement. Mais «le Nom de l'Éternel est une tour forte; le juste y court et se trouve en sécurité.» Quand vous y entrez en courant, vous prenez le Nom, le Nom, pas simplement citer un Nom, mais le Nom - c'est que vous êtes - êtes comme Christ, quant à la Vie. Amen! Il est Merveilleux. Oui.
65 L'Eglise a fait la même chose, commettant la fornication spirituelle, comme la femme qui donnerait à un autre homme l'amour destiné à son mari. Une telle femme ne mérite pas que l'on vive avec elle. Vous le savez. Et quand l'Eglise commence à partager sa communion fraternelle avec le monde... Dieu est un Dieu jaloux. Il avait répudié Israël pour la même raison, et Son Fils rejettera la même chose. Il aura une épouse sans ride. Amen! Elle est complètement lavée par Son propre Sang. C'est vrai. Donc, nous voyons notre position; les noces sont proches.
66 Bon, nous découvrons qu'elle commet des fornications spirituelles, sortant avec le monde, professant une chose, tout en vivant le contraire. Cela ne marchera jamais. Ce que l'Eglise doit faire, c'est agir comme Esther. Esther refusa la parure du monde.
Nous connaissons ce petit livre d'Esther, comment Mardochée... Son oncle avait une fille. Et c'était sous le règne des Mèdes et des Perses. C'était là un très beau type. Le roi, l'un des plus grands rois du monde à cette époque-là, organisa un grand festin. Et il invita la reine à venir s'asseoir à ses côtés, mais celle-ci refusa. Elle refusa de le faire. Alors, que fit-il? Il était tellement humilié qu'il ne savait quoi faire, du fait que sa propre femme avait refusé de venir.
67 Je pense que ce cas est absolument comme celui de Christ aujourd'hui. Christ nous a invités à nous asseoir dans les Lieux Célestes avec Lui, et nous en avons honte. Bien des gens ont honte de dire qu'ils ont reçu le baptême du Saint-Esprit, des pentecôtistes. C'est vrai. Ils ont honte de le dire. Nous avons honte de Lui.
Et la reine ne voulut donc point venir. Elle refusa de venir. Cela l'humilia. Il rougit. Tout le monde le remarqua.
Je me demande si Jésus, de même, ne rougit pas un peu, quand Il nous demande instamment de faire un travail, Il demande instamment au mouvement pentecôtiste de communier et de fraterniser. Et nous sommes si solidement organisés en petits groupes que nous ne voulons pas fléchir pour les autres. Nous sommes si... Nous devenons si mondains, et des choses de ce genre. Nous avons honte du nom de la Pentecôte. Certaines personnes ont peur de dire... Ils disent : «Eh bien, j'en suis membre. Je suis un chrétien, mais...». Je suis heureux d'avoir eu une expérience de la Pentecôte. Amen! Je suis heureux de porter le Nom de Jésus-Christ. Le plus grand privilège que j'aie jamais eu, c'est de dire que je suis une partie de Lui.
68 Nous voyons qu'il a réuni alors quelques conseillers pour demander ce qu'il devait faire. Et ils répondirent : «Si la chose passe comme cela, toutes les autres femmes dans tout le pays suivront l'exemple de la première dame.» Naturellement, c'est ce qui se passe ce soir. Regardez quelques-unes de ces femmes (j'espère que je ne blesse pas vos sentiments, toutefois je crois que je le fais, c'est vrai), qui essaient d'imiter les histoires de cette première dame-ci, avec ces coiffures à l'hydrocéphale. Je n'ai jamais vu une telle chose de toute ma vie. L'autre jour, une femme est entrée dans un magasin où j'attendais ma femme; et sa tête était grosse comme ça, et elle avait une peinture verte en dessous des yeux. Et j'ai dit : «Arrière de moi, croquemitaine, et je serai à l'aise.» C'était le spectacle le plus effroyable; ça vous aurait effrayé. Qu'est-ce? La première dame. C'est la première dame. C'est ça. Et elles en suivent l'exemple.
69 Et laissez-moi dire ceci maintenant (je ne l'ai pas dit pour plaisanter, mais je l'ai dit sous forme de parabole, afin que vous puissiez comprendre). C'est exactement ce que vous, les chrétiens de longue date, êtes en train de faire à ces jeunes chrétiens. C'est tout à fait vrai. Vous êtes censés être exemplaires. Vous, les pentecôtistes qui prétendez avoir le Saint-Esprit, vous devez montrer l'exemple aux méthodistes, aux baptistes, et aux presbytériens. Pas être comme la première dame; mais vous êtes censés être comme Jésus. Il vous dit ici quoi faire, comment le faire. Nous devons suivre Ses commandements et Ses exemples. Mais c'est de cette façon que nous trouvons cela.
70 Esther... Cette reine n'a pas voulu obéir. Elle refusa de venir, elle l'humilia. Ils dirent : «Si - si la première dame du pays donne un tel exemple, toutes les autres femmes feront la même chose. Ainsi, quand un homme invitera alors sa femme, celle-ci dira: 'Ne m'importune pas.'» Voyez? Bon sang, il avait vraiment fait une prédiction sur l'Amérique, n'est-ce pas?
Bon, nous voyons qu'en agissant ainsi... Il y avait alors un homme sage qui vint conseiller le roi. Il dit : «Ce qu'il faut faire, c'est de la répudier et d'envoyer un message dans toute la nation et faire appel à toutes les vierges qu'il y a, des jeunes vierges, et vous choisir une femme parmi elles.» Cela plut au roi.
71 Il envoya donc... Et il envoya les femmes de chambre et d'autres aller chercher toutes les jeunes vierges qui pouvaient - les belles femmes partout dans le royaume et dans les provinces qui étaient sous sa domination, et son royaume était le plus grand du monde.
Et quand il les envoya, la nouvelle parvint à cette jeune fille juive. Elle était pour ainsi dire une espèce de réprouvée. En effet, comme les Gentils, vous voyez, elle était une rejetée. Et elle n'avait ni père ni mère. Et c'est Mardochée, son oncle, qui l'élevait. Et elle devait aller là pour se préparer à remplir les conditions requises. Et ils firent donc ceci, ils devaient héberger ces filles pour la purification pendant plusieurs mois. On devait les parfumer et leur faire toutes sortes de parure, et les préparer toutes afin qu'elles se présentent devant le roi.
72 Bon, c'est presque de cette façon que le monde cherche à arranger l'Eglise aujourd'hui : en la parant du monde, en calquant sur les choses du monde, essayant d'avoir plus de membres, introduisant n'importe quoi dans leur communion fraternelle. Oh! la la! c'est pitoyable, telle organisation cherche à surpasser telle autre, admettant n'importe qui comme membre. Vous pouvez les admettre dans cette organisation, mais ils n'entreront jamais dans la communion avec Christ, à moins qu'ils ne soient lavés et nés de nouveau de l'Esprit de Dieu. C'est vrai. Leurs noms peuvent figurer dans un registre ici, mais pas là-haut dans le Livre de Vie de l'Agneau, à moins qu'ils ne soient écrits avec le Sang du Seigneur Jésus.
73 Toutes les femmes, elles s'étaient toutes préparées pour paraître jolies. Et, oh! j'imagine qu'elles avaient vraiment une certaine apparence, peut-être calquée sur celle de la première dame et ainsi de suite. Elles s'étaient toutes préparées, puisqu'elles allaient se présenter devant le roi.
Et je pense que c'est presque tout cela qui cause des problèmes dans nos églises aujourd'hui. Elles cherchent toutes à se donner des airs tout à fait mondains, d'avoir des divertissements mondains avec des choses mondaines là-dedans, faisant des choses du monde, s'associant au monde, croyant pouvoir rencontrer le Roi. Dieu s'en moque. Il hait cela. Mais nous voulons agir comme le monde.
Certaines de nos églises dont j'ai parlé lèvent les barrières, admettant dans l'église des diacres et autres (et parfois même des pasteurs) qui se sont mariés quatre ou cinq fois, et - et certains d'entre eux fument la cigarette. Ils disent : «Ils vont vaincre cela. Ils se conduiront bien.» On prend un homme du bar, un soir, et on le met à la chaire le soir suivant. Je ne crois pas à une telle chose. Je crois qu'un homme doit être éprouvé, c'est vrai, être éprouvé. Je vous le dis; bien des fois nous appelons...
74 Je crois au baptême du Saint-Esprit. Je crois au parler en langues. Mais je pense que nous mettons trop l'accent là-dessus. Un homme peut parler en langues, et une femme peut parler en langues; mais si la vie de cette femme ou de cet homme ne s'accorde pas avec les langues dans lesquelles on parle, alors ce sont de fausses langues, puisque le Saint-Esprit vous fera agir conformément à la Bible. Il va vous amener à la pleine stature de Christ.
Prenez quelqu'un qui parle en langues et qui est assez colérique pour affronter une scie circulaire, et qui parle des voisins et des autres, et ainsi de suite. Eh bien, appelleriez-vous cela le Saint-Esprit? Ce n'est pas possible. Non, monsieur!
Le Saint-Esprit, c'est l'humilité, la joie, la paix, la longanimité, la bonté, la gentillesse, la patience, la foi. Le Saint-Esprit... Ce sont les fruits de l'Esprit que le Saint-Esprit produit dans l'Eglise du Dieu vivant : la douceur, l'humilité, la modestie, l'amour les uns envers les autres, la longanimité.
75 Si un frère a commis une erreur, ne le repoussez pas ou quelque chose de ce genre. Allez à sa recherche et voyez si vous pouvez le ramener. N'attendez pas que le prédicateur le fasse. Vous, faites-le, ou quelqu'un d'autre. Le prédicateur ne peut pas tout faire, les diacres non plus. Tous ceux qui sont membres de ce Corps de Christ devraient aller les uns à la recherche des autres. Si nous avions... Et si nous avons en nous l'Esprit de Christ... Il a enseigné la grande parabole. Il laissa les quatre-vingt-dix-neuf et alla à la recherche d'une seule. C'est ce que nous devons faire.
Mais nous disons : «Oh! qu'il s'en aille.» Nous ne devrions jamais faire cela. Nous devrions être gentils, indulgents, patients; c'est cela le fruit de l'Esprit.
76 Maintenant, nous voyons ensuite qu'Esther, après qu'elle... On l'a mise dans l'une de ces pièces pour qu'elle se fasse très coquette afin de se présenter devant le roi. Oh! la la! Elle refusa cela. Elle n'en voulut point. Elle voulut se présenter simplement telle qu'elle était. Amen!
Aujourd'hui, nous avons de ces églises qui aiment agir comme le monde. Pourquoi? Parce que nous devenons importants. Dieu a dit qu'autrefois, quand ils étaient petits, ils Le servaient. Mais quand ils sont devenus grands, ils L'ont alors oublié. C'est vrai. Quand nous avions une caisse métallique quelque part ici dans la ruelle et que nous battions un tambourin avec le revers de nos mains, que nous grattions une vieille guitare et que nous avions une réunion dans la rue, nous étions humbles. Mais quand nous avons pu obtenir des édifices de trois ou quatre millions de dollars, et de grandes choses de ce genre, nous sommes alors devenus si arrogants que nous avons oublié Cela. C'est vrai. Avec des manières raffinées du monde...
77 L'autre jour, j'étais quelque part où un frère de la sainteté... Il y avait un groupe de gens qui travaillaient pour lui. Et si... Chaque femme qui sortait de là pour prendre du café, à la pause-café, chaque femme qui s'y trouvait avait des cheveux courts et du rouge à lèvres. Maintenant, vous dites : «Frère Branham, ce n'est pas votre affaire pour que vous en parliez.» C'est mon affaire. La Bible le dit. C'est vrai.
Beaucoup de femmes pentecôtistes portent des vêtements d'hommes, et Dieu a dit que cela est une abomination à Ses yeux. C'est vrai. Comment pouvez-vous vous attendre à aller au Ciel dans cet état-là? Cela prouve bien que le Saint-Esprit n'est pas là. Si le Saint-Esprit se trouvait là, Il vous aurait condamné. C'est vrai. Oh! vous aurez beau pousser des cris, parler en langues, courir çà et là, danser en esprit. J'ai vu des hindous faire autant, et des Indiens, et les autres; cela ne veut rien dire à moins qu'il y ait une vie qui confirme ce dont vous parlez, la puissance du Saint-Esprit qui amène les gens à vivre pieusement. C'est ça, l'Épouse de Christ.
78 Esther devait devenir une épouse. Par conséquent, elle refusa toute parure mondaine. Elle voulut se présenter devant le roi simplement telle qu'elle était. Elle se para comme les femmes pentecôtistes le devraient, d'un esprit doux et humble. Et quand toutes ces «premières dames» capricieuses passèrent par-là, avec toutes leurs nouvelles fantaisies, le roi les regarda et les mit dans la maison des concubines. Mais quand Esther se présenta devant lui et qu'il remarqua cet esprit doux, humble et docile, il dit: «C'est celle-là. Allez chercher la couronne et posez-la sur sa tête.» C'est ça.
Qu'elles se parent de ce genre d'esprit; non seulement les femmes, mais que les hommes aussi se parent de ce genre d'esprit. Alors vous êtes prêts à être la - l'épouse, douce et respectueuse. Esther purifia son coeur.
79 Il y a tellement... Nous prenons soin de cet extérieur. Oh! ça doit avoir bien des trucs pour faire disparaître les rides, et tellement de ceci et qui - qui accompagne cela. Il n'y a pas longtemps, je me tenais dans un musée, là dans le Tennessee. Je passais par un petit endroit où on montrait l'analyse du corps humain. Il y était dit qu'un homme pesant cent cinquante livres [environ 68 Kg -N.D.T.] en considérant les composés chimiques valait quatre-vingt-quatre cents. Bon, vous êtes quelqu'un d'important, n'est-ce pas? Quatre-vingt-quatre cents. Et certaines femmes vont... des femmes pentecôtistes vont porter un manteau de vison d'une valeur de cinq cents dollars, et dresser la tête; et s'il pleuvait, elles se noieraient. Elles ne valent même pas quatre-vingt-quatre cents en considérant les composés chimiques, c'est vrai! C'est la vérité, ce n'est pas une plaisanterie. C'est la vérité. Quatre-vingt-quatre cents : à peu près la quantité de chaux qu'il faut pour être pulvérisé sur un nid de poule, et un tout petit peu de calcium, et ainsi de suite; quatre-vingt-quatre cents. Faites vraiment attention à cela.
Si vous allez au restaurant et que vous trouviez un - vous preniez un bol de soupe et que vous y découvriez une araignée, vous intenteriez un procès contre ce restaurant. Mais vous laissez le diable vous enfoncer de vieux et sales programmes de télévision, des cartes et d'autres choses dans la gorge, et vous faire avaler cela; il vous fait porter des habits drôles et immoraux. Et ces femmes, dans ces drôles de petites robes si serrées qu'elles ressemblent à une saucisse de Francfort épluchée... et elles sortent ainsi dans la rue.
80 Et, savez-vous, ma soeur... (Je ne le dis pas pour plaisanter. Comprenez-moi bien.) Écoutez. Je dis ceci : Si vous agissez ainsi, vous serez considérée comme une adultère au jour du jugement. C'est vrai. Jésus a dit : «Celui qui regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur.» Et quand ce pécheur aura à répondre d'avoir commis adultère, qui en aura été responsable? Vous. Qui en est la cause? Vous. C'est vrai. Si vous vous présentez là-bas pour paraître devant les hommes, pour être comme le monde, et que vous vous habilliez comme le monde...
Je l'ai dit une fois, et une femme de Louisville, dans le Kentucky, a dit: «Eh bien, écoutez, Monsieur Branham. J'aimerais vous faire savoir maintenant même que...»
J'ai dit : «Oui, madame.»
Elle a repris : «C'est le seul genre de robes qu'on confectionne.»
J'ai répondu : «On fabrique des machines à coudre et on vend du tissu. C'est parce que vous le voulez. Il y a quelque chose qui cloche en vous.» C'est tout à fait vrai. Vous le faites, non parce que c'est à la mode, vous le faites non parce vous êtes obligée de le faire; mais vous le faites parce que vous le voulez.
81 Vous fumez parce que vous le voulez. Vous n'êtes pas obligé de le faire. Je pense que la chose la plus ridicule que j'aie jamais vue, c'est une femme qui va dans la rue comme... Vous les voyez toutes à bord des véhicules avec ces cigarettes entre leurs doigts. Eh bien, c'est une disgrâce. C'est le plus grand mouvement d'éléments subversifs que nous ayons dans la nation, alors que les médecins et la science médicale disent que c'est plein de cancer et tout. Et ils en tirent une bouffée tout le temps.
On voit une femme, qui est supposée être une chrétienne, étendue à la plage, en maillot de bain, dans un bain mixte, étendue là. J'ai deux filles. Je ne dis pas qu'elles ne le feraient pas. Les autres disent qu'elles sont en train de se bronzer [«Suntan», bronzage au soleil -N.D.T.]. Elles recevront un bronzage par le fils [«sontan», bronzage aux rayons du Fils -N.D.T.], si je suis vivant. Ce sera le fils de monsieur... Ce sera le fils de monsieur Branham, armé d'une planche d'à peu près cette longueur. Je crois que c'est une mauvaise chose.
82 Puis nous nous appelons... «Oh! nous sommes membres de l'église pentecôtiste.» Oh! honte à vous! C'est vrai. L'Eglise pentecôtiste a besoin d'être lavée de fond en comble : de la façade jusqu'à l'arrière, et dans toute la cave, et au sous-sol, et à l'étage. C'est vrai. Et pourtant, dans tout cela, c'est la meilleure que nous ayons. Mais ça peut... C'est juste comme pendant la révolution, du temps de Jeanne d'Arc. La France avait eu besoin d'une révolution, ensuite elle eut besoin d'une contre-révolution pour redresser certaines des choses au sujet desquelles ils s'étaient révoltés. Et l'Eglise pentecôtiste a besoin d'une révolution (c'est vrai, elle en a certainement besoin), une révolte contre les mauvaises choses pour accepter les choses justes (amen!), un nouveau baptême du Saint-Esprit, une église qui puisse se préparer elle-même.
83 Souvenez-vous, elle ne sera jamais... Vous ne pouvez pas dire : «Eh bien, maintenant, j'appartiens à ce... aux assemblées, j'appartiens au Foursquare [Mouvement religieux au sud de la Californie -N.D.T.], ou à l'Eglise de Dieu, ou à l'Eglise du Nom de Jésus, ou - ou à n'importe laquelle d'entre elles.» Non! Vous ne devez faire partie d'aucune d'elles. Dieu vous appelle en tant qu'individu. Et c'est à vous de vous purifier, puisqu'Il est en train de prendre parmi les Gentils un peuple pour porter Son Nom, Son Épouse, les Gentils.
Esther s'était purifiée. Elle avait purifié son coeur. C'est cela qu'elle avait purifié. C'est ce dont l'église a besoin : une purification du coeur. Comment se purifier le coeur, Frère Branham? Lavé par l'eau de la Parole, à travers le Sang de Jésus-Christ.
84 La Bible dit qu'il est mauvais pour une femme d'agir ainsi, et c'est mauvais pour l'homme de la laisser faire cela. Il s'agit de tous les deux. Un homme qui laisse sa femme sortir nue, porter des habits de ce genre dans la rue, je n'ai pas assez de considération pour un tel homme. Il est une marionnette. C'est vrai. Elle l'utilise comme une lavette. Honte à vous! Vous devriez être des hommes.
Et un pasteur qui va laisser son église s'en tirer avec de telles choses sans les expulser en s'y attaquant violemment à la chaire est une poule mouillée. Ce qu'il nous faut, ce sont des hommes. L'Évangile... pas avec des gants en caoutchouc, mais avec la puissance et la démonstration du Saint-Esprit par la Parole... La Bible dit que ces choses sont mauvaises. C'est mauvais pour les gens de faire ainsi, d'agir ainsi. Ça devrait être prêché et vécu, partout. Ça devrait... L'église a besoin d'une purge, d'un nettoyage.
85 Esther avait purgé son coeur devant Dieu, elle marchait avec un esprit doux et humble; l'église qui va être l'Epouse de Christ... Maintenant, souvenez-vous, Esther refusa la parure mondaine. Elle reçut l'Esprit dans son coeur pour aller se présenter devant le roi.
Et aujourd'hui, la femme, l'église qui pense qu'elle va entrer parce qu'elle a beaucoup de membres, parce qu'elle a la foule de gens les mieux habillés, parce qu'elle a la plus grande organisation, la plus grande église de la ville, et des choses de ce genre... Vous manquerez la chose d'un million de kilomètres si vous comptez sur ça. Il s'agit d'un esprit doux, gentil et respectueux envers la Parole de Dieu, lavé par l'eau de la Parole. Et la Parole en vous, c'est un lavage. Amen! L'Eglise a besoin d'un lavage, un lavage du plein Évangile (c'est vrai!), pas simplement un lavage partiel, mais un lavage du plein Évangile, nettoyé, rendu de nouvelles créatures en Jésus-Christ.
86 L'Epouse de Jésus n'est pas une Epouse sale. Il ne prendra point une Epouse sale. Une femme qui vient pour se marier et qui a l'air de sortir d'une porcherie là-bas, un homme digne de ce nom ne l'épouserait pas. Il va lui demander de se laver. Et quand l'Eglise de Christ s'avance pour se marier, s'imaginant qu'elle va devenir son Epouse, avec le monde collé à elle... L'Epouse de Christ ne sera pas ainsi. Non, monsieur. (Je dois me dépêcher)... L'Eglise de Christ non plus, celle du Seigneur Jésus-Christ; cette église n'est pas non plus une église en haillons, vêtue de haillons usés des dénominations. Elle n'a pas à être un - un membre d'une grande dénomination. Elle doit être lavée par le Sang, rachetée par le Sang. Elle ne dit pas que nous sommes membres de la plus grande église, la plus grande organisation, ou de ceci et de cela; elle doit être pure, sanctifiée, sainte, sans tache ni ride, par le Sang de son - son Sauveur, Jésus-Christ.
87 Comme pour Esther, il s'agit de l'être intérieur caché dans le coeur, l'être intérieur caché dans le coeur, l'humilité et la douceur de l'Esprit de Dieu dans le coeur humain, non pas la gloire et la haute société du monde...
J'ai toujours dit que le monde brille, l'Évangile rayonne. Oh! ils sont à un million de kilomètres l'un de l'autre. Hollywood brille, l'Eglise de Christ rayonne de beauté, de tendresse, de douceur, de gentillesse. C'est vrai.
Esther ne voulait pas se parer de tous ces vêtements modernes du monde. Avec cela, elle n'aurait pas l'air d'une femme de roi. Et, est-ce que nous voulons être comme le monde et le...? Est-ce qu'elle aurait l'air de la femme d'un saint homme? Nous, tout en étant l'Eglise du Dieu vivant, nous nous parons des choses du monde. Et alors, allons-nous avoir l'air d'une femme d'un saint homme? Cela aurait-il l'air naturel?
Si aujourd'hui vous voyez un homme qui est censé être un saint homme, et que vous voyiez sa femme apparaître là, ressemblant à «la première dame», avec l'une de ces énormes coiffures ressorties comme ceci, avec une histoire rouge d'un côté, une histoire verte de l'autre côté; et - et donnant l'air de quelqu'un qui a reçu sur la bouche un coup de brosse à peinture, et toutes sortes de choses semblables; elle descend la rue, vêtue d'habits qui la serrent comme une saucisse de Francfort, et elle porte des chaussures avec des talons haut comme ça, se tortillant et se dandinant dans la rue... Vous diriez: «C'est ça la femme d'un saint homme?» (Je ne suis pas en train de plaisanter. Je ne fais que parler des faits réels.)
88 Il n'y a pas longtemps, je suis allé dans l'un de nos grands mouvements pentecôtistes. J'avais fait dresser une tente là. Et le pasteur m'a dit, il a dit : «Ma femme est l'organiste.»
J'ai dit : «C'est une bonne chose, frère.»
«Ça vous gênerait si elle jouait?»
J'ai dit : «Non. Non, monsieur. Assurément pas.»
Et il alla auprès de l'organisateur, et l'organisateur dit... Frère Baxter a dit : «C'est très bien.»
Il a dit : «Frère Branham, venez ici. Je désire que vous fassiez connaissance avec ma femme.»
Et j'y suis allé. Bon, maintenant, pardonnez-moi, s'il vous plaît. Voyez, je ne cherche pas à faire une remarque; je cherche à faire une déclaration. Voyez? Et cette femme avait l'une de ces manucures, ou plutôt, je ne sais pas, ce machin, vous savez, tout arrangée, et je n'avais jamais vu pareille chose de mon vivant, et elle portait une robe qui était décolletée dans le dos jusque très bas ici, et qui avait à peine la partie inférieure. Et de mon vivant, je - je n'avais jamais vu un tel spectacle. Et elle portait de grosses boucles d'oreilles qui pendaient ainsi, et elle portait tout un tas de trucs.
J'ai regardé autour de moi. Je me suis dit : «Oh! la la! Je suis baptiste et j'en sais mieux que ça.» J'ai encore regardé. J'ai dit... Maintenant, s'il vous plaît, ceci n'est pas une plaisanterie. Mais j'ai dû le dire au frère, et j'espère que ça l'a aidé. Je ne l'ai pas dit pour me distinguer; si c'était le cas, ce que j'étais un hypocrite (voyez?), j'aurais moi-même eu besoin d'être purifié.
J'ai dit : «Monsieur, vous avez dit que votre femme était une sainte?»
Il a dit : «Oh! Oui.»
J'ai dit : «Elle ne me donne pas l'air d'en être une.»
J'ai dit : «De ma vie, je - je n'ai jamais vu un tel phénomène comme étant une femme de prédicateur. Ça n'a pas l'air d'une femme d'un saint homme.»
89 Et l'Eglise du Dieu vivant non plus ne dépend pas de ses modes, de ses fêtes où l'on sert du thé, et des fêtes de l'arnaque, et des jeux de cartes, et des soirées dansantes, et des affaires sociales, se parant ainsi du monde, pour avoir l'air d'une épouse d'un Dieu saint! Alors qu'elle fume la cigarette et qu'elle a des soirées dansantes et des fêtes, et des soupers au potage, et des cocktails, et tout comme cela, pour dire qu'ils sont l'Epouse de Christ!
Pour moi, cela n'a pas l'air d'une femme d'un saint homme. Non, monsieur. Il ne choisirait pas une telle chose. Il prendrait une femme qui est en ordre et qui a l'air de ce qu'Il essayait de représenter. Je crois que c'est vrai. Cela peut faire un peu mal.
90 Ma vieille mère, originaire du sud, est déjà décédée. Quand j'étais un petit garçon, nous avions... nous n'avions guère à manger. Et nous mangions des haricots noirs et du pain de maïs. Je ne sais pas si oui ou non vous savez ce que c'est. Donc, nous n'avions pas... Elle n'avait pas de graisse du début à la fin de l'année. Et nous avions... Nous devions presque prendre un vieux - une vieille grande casserole comme ceci, et y mettre des peaux d'animaux. Nous allions là où l'on découpait... Les bouchers enlevaient la viande et nous donnaient les peaux. Et nous les faisions fondre pour en retirer la graisse que nous versions ensuite là-dessus. Chaque samedi soir, maman disait que nous devions prendre une dose d'huile de ricin. Et je - je ne peux vraiment pas supporter ce produit, même à présent. Et j'étais contraint d'en prendre. Je m'avançais vers elle, tenant mon nez comme ceci. Je disais : «Maman, je - je ne peux vraiment pas en prendre.» Je disais : «Ça me rend vraiment malade.» Elle répondait : «Si ça ne te rend pas malade, ça ne te fera aucun bien.»
91 Je pense donc qu'il en est de même pour la prédication de l'Évangile. Si ça ne vous secoue pas un tout petit peu : faire que votre - vous amener à sentir que votre gastronomie spirituelle a bien commencé, vous rendre un peu malade afin que vous vous examiniez par la Bible; voir si ce vieux tempérament colérique et cet égoïsme, cette impiété, cet amour du monde, cette télévision, et des choses qui se font dans les ténèbres... Et vous laissez l'église vide, et les bancs vides, alors que vous devriez être là-bas dehors comme Jésus (vous avez Son Esprit en vous), essayant d'amener tout le monde dans le pays à venir, dans votre église pour recevoir Christ. Et ensuite, nous nous appelons l'Epouse de Christ!
Oh! Que c'est dommage, mes amis! L'heure est venue. Son Epouse s'est préparée. Oh! Elle s'est préparée. Elle s'est débarrassée de toutes ces choses.
Souvenez-vous, Esther fut choisie et les autres furent rejetées. Et seuls ceux qui sont nés de nouveau, ceux qui ont l'Esprit de Dieu, seront choisis en ce jour-là. Et la couronne de gloire sera placée sur sa tête. Et les autres seront rejetés.
92 Laissez-moi vous raconter une petite chose qui s'est passée. Je - je - je suis un missionnaire, comme vous le savez. Je fais l'oeuvre missionnaire d'évangélisation. J'ai été sept fois outre-mer, parcourant le monde entier. Il n'y a pas longtemps, là, dans la ville de Rome... Rome est une ville réputée pour l'art, et il y avait une école d'art là-bas. Et plusieurs de nos jeunes Américains y vont chaque année pour passer un ou deux ans de formation en art, pour apprendre à peindre les tableaux. Il y a quelques années, un groupe de jeunes Américains y est allé, d'après ce qu'on m'a raconté. Et quand ils y sont arrivés, ils sont devenus comme fous. Quand ils sont à Rome, ils vivent comme on vit à Rome; ils sortent pour boire, et ils se déshabillent, et tout, et ils se comportent mal, aussi bien les garçons que les filles.
93 Et il y avait une certaine école; et c'est cette école que ce - ce groupe de jeunes Américains fréquentait. Et presque tous agissaient de la même façon, sauf une certaine petite fille qui ne tolérait pas du tout cela. Elle ne sortait pas. La nuit, quand tout le monde sortait pour boire, elle lisait. Le jour, elle travaillait sérieusement. Eh bien, elle était la risée de toute l'école. Elle se gardait comme une dame, elle se comportait comme une dame. Bien qu'il y ait eu là des jeunes garçons romains et d'autres qui essayaient de la convaincre de sortir, elle refusait. Non, monsieur. Elle restait accrochée fermement à ses leçons, apprenant à dessiner et à peindre. Et elle s'en tenait à cela.
94 Finalement, un vieux concierge de la place, qui ne cessait de l'observer, a remarqué qu'elle était très différente, bien qu'il fût un catholique romain; il ne cessait de l'observer, comment elle se comportait. Un soir, la jeune fille était dans le parc où se trouvait l'atelier, eh bien - ou plutôt à l'endroit où se trouvait l'école. Elle était sortie du campus, et elle avait gravi la colline et se dirigeait vers son sommet, et le soleil se couchait. Et elle se tenait là avec son visage joli et propre, et ses cheveux qui lui descendaient dans le dos, elle regardait de l'autre côté, vers le coucher du soleil.
95 Le vieux concierge était en train de ratisser là-bas dans la cour et ne cessait d'observer la fille. Pendant qu'il ratissait, quelque chose ne cessait de lui dire d'aller lui parler. Il déposa alors son râteau et, ayant enlevé son vieux chapeau à larges bords, il se dirigea là où se trouvait la jeune fille; et il s'éclaircit la voix. Elle se retourna. Il dit : «Excusez-moi, mademoiselle.»
Elle dit : «Oui, monsieur. Je vous en prie.»
Et il remarqua qu'elle pleurait. Ce soir-là tous les autres étaient sortis pour une grande fête. Il dit : «Mademoiselle, j'espère que vous n'allez pas me prêter de mauvaises intentions, parce que je vais vous parler.» Il dit : «Maintenant, ça fait presque plus de deux ans depuis que vous êtes ici. Et j'ai remarqué que le groupe avec lequel vous êtes venue sort tout le temps pour aller aux fêtes, et ils reviennent à n'importe quelle heure de la nuit, ivres, et à moitié nus, et tout. Mais j'ai remarqué que vous ne prenez pas part à ces fêtes.» Et il dit : «Je - je remarque, sans doute, que vous êtes toujours en train de regarder au-delà de la mer. Le soir, vous montez ici, et vous vous tenez debout ici chaque soir, et vous regardez le soleil se coucher.» Et il dit : «A quoi cela est-il dû?» Il dit : «Je suis un vieil homme. Et je - je suis curieux de savoir ce qui vous différencie des autres.»
96 Elle dit : «Oui, monsieur.» Elle dit : «Monsieur, je regarde en direction de notre pays, quand le soleil se couche.» Elle dit : «De l'autre côté, là au-delà de ce soleil, se trouve ma patrie.» Et elle dit : «Dans ce pays-là, il y a un certain Etat. Et dans cet Etat, il y a une certaine ville. Et dans cette ville, il y a une certaine maison. Et dans cette maison-là il y a un certain garçon.»
Elle dit : «Il est aussi artiste. Quand je suis partie de là pour venir ici, je lui ai promis mon amour. Nous nous sommes fiancés.» Et elle dit : «Qu'importe ce que les autres font, cela ne me dit rien.» Elle dit : «J'ai promis de rester fidèle et juste.» Et elle dit : «Je désire ardemment voir ce jour où je me sentirai sur les ailes de ce grand avion-là qui m'amènera de l'autre côté de la mer et me déposera à l'aéroport, où il m'attendra. Il est en train de construire une maison, et nous vivrons ensemble là, dans ce pays.»
Et elle dit : «C'est la raison pour laquelle je me comporte de la sorte. Je suis fidèle à la promesse que j'ai faite à un garçon. Et lui, il est fidèle à la promesse qu'il m'a faite.» Elle dit : «Je reçois de ses nouvelles de temps en temps, et je lui écris.» Et elle dit : «Dans notre correspondance, nous gardons toujours nos voeux, en attendant le jour où nous nous rencontrerons.»
97 Oh! cela suffirait pour amener un vrai chrétien à s'éloigner des choses du monde! Et vous parlez d'un jour où Il viendra au port sur les ailes d'une colombe! Il vient pour une Epouse, Celle qui ne fait pas de conneries avec le monde ou les choses du monde. Elle est lavée dans le Sang de l'Agneau. C'est à Lui seul qu'Elle a promis son - son amour. L'amour du monde est parti et n'existe plus pour Elle. Les noces de l'Agneau sont venues; et Son Epouse s'est Elle-même préparée.
98 Pensons-y pendant que nous inclinons la tête juste pour un moment. Un jour, pendant que je regardais vers le coucher du soleil, moi aussi, il y a trente et un ans, j'ai fait une promesse à Celui que j'ai aimé. Je Lui ai promis tout mon amour. J'ai toujours essayé de Lui rester fidèle et de rester attaché à Sa Parole, où que j'aille. Et je sais qu'il y a aussi beaucoup d'autres personnes assises ici qui attendent le jour où le vieux bateau de Sion viendra au port prendre nos âmes et nous amener dans la Présence de Celui que nous aimons et à Qui nous avons promis notre amour.
99 Ce soir, il y a peut-être quelques-uns ici qui n'ont jamais fait cette promesse. Il y en a peut-être qui l'ont faite et ne l'ont pas tenue. Si vous êtes dans cette condition ce soir, mes amis, pourquoi ne pouvez-vous pas revenir pour renouveler la promesse? Si vous n'en avez fait aucune, pourquoi ne pouvez-vous pas venir faire cela ce soir? Dites : «Seigneur Jésus, je T'aime.»
Souvenez-vous, si vous avez déjà fait votre promesse et que vous vous associiez encore aux choses du monde, Jésus ne prendra pas une épouse de ce genre. Il n'en prendra pas une qui est adultère. Vous Lui devez tout votre amour. Et si vous aimez les choses du monde et les modes de ce monde plus que Dieu, alors vous ne vous êtes pas préparé.
100 Y a-t-il une telle personne ici ce soir? Pendant que nous avons la tête inclinée, voudriez-vous lever la main et dire : «Frère Branham, priez pour moi. Je veux être comme cela. Je - je veux faire partie de l'Epouse. Et je sais que je fais des choses que je ne devrais pas faire. Priez pour moi»? Que Dieu vous bénisse, ma soeur indienne. Que Dieu vous bénisse, soeur; et vous, mon frère; et vous, frère. N'importe qui d'autre, levez votre main, dites : «Priez pour moi, Frère Branham. Je - je sais que je ne suis pas en règle.»
Maintenant, soyez honnête avec vous-même. Considérez votre vie passée. Vous devez regarder en arrière avant de pouvoir avancer. Regardez à ce que vous avez été. Regardez ce que vous a fait faire l'esprit que vous avez. Si vous n'avez pas eu... Si vous professez être chrétien et que néanmoins vous vous associez toujours aux choses du monde, frère, soeur, comment pouvez-vous ne pas être aveugle, si vous ne voyez pas que vous êtes dans l'erreur?
101 L'autre jour, quelqu'un s'est adressé à moi, disant : «Frère Branham, vous devriez laisser les gens tels quels.» Il a dit : «Les gens vous appellent prophète.»
J'ai dit : «Je ne suis pas un prophète.»
Il a dit : «Mais les gens pensent que vous l'êtes. Vous devriez enseigner à ces femmes... Au lieu de leur dire de porter de longs cheveux, et des vêtements décents, et des choses de ce genre, vous devriez leur apprendre comment recevoir les choses spirituelles.»
J'ai dit : «Comment puis-je leur enseigner l'algèbre, alors qu'ils ne veulent même pas apprendre l'abc du jardin d'enfants? Ils n'ont même pas la bienséance élémentaire de se laver.»
102 Appelant l'Epouse de Christ... Je ne le dis pas sur un ton irrité. Je le dis dans l'Amour divin. Comme je l'ai dit ce matin, si je vous vois dans un bateau en train de descendre la rivière, et si je vois que vous allez tomber dans les rapides et que ce bateau ne pourra pas s'en sortir, et si je me mets à crier après vous et à brailler sur vous, je ne cherche pas à vous faire du mal. Je vous aime. En effet, si vous faites la sourde oreille, vous allez perdre votre vie.
Y a-t-il quelqu'un d'autre qui voudrait lever la main avant que nous puissions prier? Je vous vois, là derrière. Que Dieu vous bénisse, et vous, et vous. Vous êtes conscient que votre vie témoigne que vous êtes dans l'erreur. Vous continuez à aimer le monde plus que Dieu, il y a donc quelque chose qui cloche quelque part. Examinez-vous. Vous qui êtes dans les autres salles là-bas, levez la main, dites : «Priez pour moi, Frère Branham.» Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse... C'est vrai. Franchement, je - j'admire la sincérité.
C'est ça le problème de l'église Pentecôtiste aujourd'hui. Nous n'avons plus cette vraie sincérité que nous avions. Nous n'avons pas le courage de - de venir et de dire que... admettre que nous sommes dans l'erreur.
103 Le diable s'est vraiment emparé de l'église au point qu'elle est simplement en train de se vautrer dans la saleté du monde. Ne le faites pas. Votre propre vie prouve que vous n'avez point ce que vous prétendez avoir. Alors, pourquoi ne pas le confesser? «Celui qui confesse son péché est pardonné; celui qui cache son péché ne prospère point.» Vous ne pouvez pas le cacher. Dieu le connaît bien. Et si vous voyez et savez que vous ne vivez pas correctement, alors pourquoi ne pas le confesser, sortir de là et vous en débarrasser? Pour certaines personnes, leurs péchés les précèdent; pour d'autres gens, leurs péchés les suivent. Que les miens me précèdent. Laissez-moi confesser tous les miens maintenant même. Que Dieu redresse cela. C'est ce que nous devrions faire.
104 Il y a à peu près six ou huit mains qui se sont levées. Ce soir, il y a certainement plus que cela ici dans cette petite église de cent ou deux cents personnes, peut-être de cent cinquante personnes. Bon, que Dieu vous bénisse, jeune homme. Bon, que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, ma soeur. C'est vrai. Que Dieu vous bénisse, mon fils. C'est bon. [Blanc sur la bande -N.D.E.].
Les femmes pentecôtistes n'avaient pas l'habitude de couper leurs cheveux, mais aujourd'hui elles le font. Qu'est-ce qui est arrivé? Vous ne pratiquiez... vous n'appliquiez - n'appliquiez pas de maquillage. Votre mère ne l'appliquait point, si elle était pentecôtiste. Qu'est-ce qui s'est passé aujourd'hui? C'est parce qu'elles sont en train de se vautrer dans les choses du monde. Et le monde nous regarde. Nous prétendons être une église de la sainteté. Qu'est-ce qui ne marche pas? Nous ne ressemblons pas à l'Epouse de Christ. Qu'en est-il de vous les hommes, là-bas? La même chose. Frère, honte à vous!
105 Père céleste, pendant que je regarde de tout côté et que je fais un appel à l'autel de cette façon, réprimandant, taillant en pièces, cela paraît dur; mais au-dedans de moi, mon coeur saigne, sachant que nous nous approchons de la fin. Ces petits bateaux vont se fracasser l'un de ces jours. La mort va frapper au cours du combat. Combien de fois ai-je été appelé aux chevets des gens et les ai-je entendus dire : «Oh! Frère Branham, si je pouvais seulement recommencer ma vie!» Alors, tandis que ceux-ci ont la possibilité de mettre cela en ordre...
Mon Dieu, j'essaie de faire de mon mieux. Que le Saint-Esprit puisse révéler aux gens que je cherche seulement à les aider et non pas à les réprimander. Mais comme Paul a dit autrefois... Ô Dieu! je ne veux pas qu'ils soient blessés, mais je veux les blesser suffisamment pour qu'ils voient où ils sont dans l'erreur.
106 Je Te prie d'accorder ce soir, à ces gens qui ont levé la main avec- avec beaucoup de respect, de - de reconnaître devant Dieu qu'ils sont dans l'erreur et qu'il leur faut se mettre en ordre... «Cherchez et vous trouverez; frappez et on vous ouvrira.» Mais si vous ne frappez jamais, comment va-t-on vous ouvrir? Si vous ne cherchez jamais, comment allez-vous trouver?
Seigneur, permets que le Saint-Esprit amène ces gens à un abandon total à Dieu, ce soir. Et que le Glorieux Père de notre Seigneur Jésus-Christ les sanctifie, âme, corps et esprit, et qu'Il les place dans le Corps du Seigneur Jésus-Christ; car les noces de l'Agneau sont proches, et Son Epouse s'est Elle-même préparée. Ô Seigneur, que cette nuit soit celle de la préparation, car demain peut être le jour où nous Le rencontrerons. Nous ne connaissons pas l'heure à laquelle nous serons appelés à Le rencontrer. Accorde-le, Seigneur.
107 Maintenant, pendant que je prie et que vous avez la tête baissée, je... Chacun de vous qui avez levé la main, si vous êtes profondément sincère à ce propos, et si vous êtes vraiment décidé, et si vous n'avez pas honte que les gens sachent que vous avez été dans l'erreur... De toute façon, vous vous tiendrez absolument avec eux là au jugement. Et Dieu vous a suffisamment convaincu au point que vous savez que vous êtes dans l'erreur...
Il y a quelque temps ici, je prêchais quelque chose de ce genre. Je me suis adressé à une jeune fille qui se tenait derrière. Elle avait une apparence horrible, la fille d'un prédicateur. Et elle m'a rencontré à la sortie de l'église. Et elle m'a vraiment rabroué. Elle a dit : «Vous, espèce d'ignorant!» Une petite insolente, avec des lèvres peinturlurées et des cheveux coupés courts. Elle dit : «Si j'ai besoin que quelqu'un me parle de ces choses, je choisirai quelqu'un qui a du bon sens.» Elle dit : «Ne venez plus jamais pour prêcher encore quelque chose de ce genre à la chaire de mon père.» J'ai dit : «Voulez-vous me dire que votre père, un bon et honnête prédicateur baptiste comme lui, ne prêcherait pas contre cela?»
Elle a dit : «Il ne t'avait pas engagé pour venir ici...»
J'ai dit : «Il ne m'a pas du tout engagé. Je suis venu sur invitation.»
Elle a dit : «Je ne vous le pardonnerai jamais.»
J'ai dit : «C'est votre affaire. Je me suis seulement conformé à l'Évangile.»
Un petit coup de vent soufflait sur les rosiers, c'était une jolie jeune femme.
108 Un peu plus tard, environ une année après, je repassais dans la ville. J'ai vu cette même jeune fille descendre la rue, avec sa jupe qui pendait, fumant une cigarette. Je me suis dit : «C'est la femme, ou plutôt la fille de frère Untel.» Et j'ai traversé la rue pour essayer de l'atteindre. Elle m'a regardé; elle fumait cette cigarette et en renvoyait la fumée par le nez. Elle a dit : «Bonjour, pasteur», dans un de ces argots impies.
Et j'ai dit : «Eh bien, eh bien.»
Elle a dit : «Tire une bouffée de ma cigarette. Sois un homme!»
J'ai dit : «N'as-tu pas honte de toi-même?»
Elle plongea sa main dans son portefeuille. Elle dit : «Prends donc une cigarette.»
J'ai dit : «Honte à toi! C'est honteux de ta part que d'offrir une cigarette à un serviteur de Dieu.»
Elle a dit : «Peux-tu alors prendre de la bière dans ma bouteille?»
J'ai dit : «Ne dis pas ça, s'il te plaît.» Je l'ai regardée. Je ne pouvais m'empêcher de pleurer, car son père est un homme bien. Je l'ai regardée et je me suis dit : «Oh! la la! Elle pensait avoir largement de temps.»
109 J'ai poursuivi ma marche. Je ne pouvais pas m'empêcher de verser des larmes. Je me suis remis en marche.
Elle a dit : «Attendez une minute.»
J'ai dit : «Oui, madame?»
Elle est revenue sur ses pas. Elle était presque embarrassée de... me voir lui parler dans la rue pendant que les gens passaient à côté. Elle s'est approchée de moi.
Elle a dit : «Vous souvenez-vous de ce que vous m'aviez dit ce soir-là?»
J'ai dit : «Je m'en souviendrai toujours.»
Elle a dit : «Pasteur, je veux vous dire que vous aviez raison.» Elle a dit : «J'avais attristé le Saint-Esprit pour la dernière fois.»
Maintenant, voici la déclaration que cette jeune femme m'a faite, et je n'oublierai jamais cela aussi longtemps que je vivrai. Elle a dit : «Il était en train de traiter avec moi ce soir-là.» Mais elle a dit : «Quand je L'ai rejeté cette fois-là, c'en était ma dernière.» Elle a dit : «Mon coeur est devenu si dur, je ne me préoccupe pas de Dieu, de l'église, ni de rien d'autre. Et je maudis mon père chaque jour.» Et elle a dit : «Je peux même voir l'âme de ma mère frire en enfer comme une crêpe et m'en moquer.»
110 C'est cela, attrister le Saint-Esprit pour la dernière fois. Pensez-y. Rentrons à la maison sur les ailes d'une colombe. Soyons l'Epouse. Maintenant, levez-vous de vos sièges. Si vous êtes dans l'erreur, approchez-vous d'ici, tenez-vous debout ici à l'autel et dites : «J'ai été dans l'erreur. Frère Branham, j'ai un tempérament colérique. Je - je - j'ai mené une vie impie. Je - je ne devrais pas faire ces choses que je fais. Frère Branham, j'ai fait ceci ou cela. Je suis coupable de mensonge. Je suis coupable de vol. Je suis coupable de quelque chose. Je n'ai pas servi Dieu comme il fallait, et j'ai honte de moi-même, et je veux que ma vie soit redressée. Ne voudriez-vous pas prier pour moi ici ce soir, Frère Branham?» Je serai heureux de le faire.
111 Si Dieu répond à mes prières en faveur des malades, des aveugles et des affligés et qu'Il les exauce, Il exaucera certainement une prière en faveur du pécheur. Ne voulez-vous pas venir pour faire partie de l'Epouse ce soir? Je vous invite à venir. Merci, mon frère. J'apprécie un tel courage, de voir quelqu'un s'avancer et admettre qu'il est dans l'erreur. Que Dieu vous bénisse, frère. Tenez-vous debout ici.
Vous n'allez pas me dire que vous pouviez lever votre main sans être sincère en cela? Qu'est-il arrivé aux gens? Frère, qu'est-ce qui ne va pas? Qu'est-ce qui a pris les gens de notre temps? Vous n'allez pas me dire que vous pouvez lever votre main pour admettre que vous êtes dans l'erreur et ensuite ne pas venir? Et sachez-le bien : «Celui qui sait faire le bien et ne le fait pas, il pèche.» Ne voulez-vous pas venir? Pendant que le pianiste ou plutôt, s'il vous plaît, soeur organiste, juste un peu de musique.
112 Je vous invite. J'aimerais vous poser une question. Dans cet auditoire, combien ont été dans les réunions quand...? Vous savez que je ne suis pas un prédicateur. Je n'ai point d'instruction. Que Dieu vous bénisse, petite demoiselle. Il faut être une brave fille pour faire cela. Cette petite fleur qui est en train de s'avancer ici, que Dieu vous bénisse, ma soeur. C'est vraiment courageux. J'admire cette petite demoiselle. Que Dieu vous bénisse, chérie. J'ai une fillette à la maison qui a à peu près votre âge, la petite Rébecca. Je vous apprécie. Une fillette indienne. Que Dieu vous bénisse, ma soeur, petite princesse. Que Dieu soit avec vous, chérie. Vous les petites soeurs, que Dieu soit avec vous, et avec vous, soeur.
Maintenant, regardez. Si des jeunes filles comme celles-ci, de ce genre, des petites filles qui ont une conscience tendre et le sermon que j'ai prêché les a taillées en pièces... Et les voici monter ici, reconnaissant qu'elles sont dans l'erreur, elles se tiennent debout ici devant l'auditoire pour faire une confession, certainement, certainement que vous les femmes plus âgées... Venez, je vous en prie. Avancez-vous ici, et tenez-vous debout ici.
... Je chercherai Ta face;
Guéris mon esprit blessé et brisé. (Chantons-cela.)
Sauve-moi par Ta grâce.
Sauveur, Sauveur, écoute...
Sûrement que vous êtes assez sincère pour offrir une humble prière. «Appelle, Seigneur, éprouve-moi, et vois s'il y a quelque chose qui cloche en moi.» Ne m'oublie pas. Que Dieu vous bénisse, bien-aimée soeur.
113 Combien, au cours de cette série de réunions, se sont levés et ont vu dans l'auditoire des femmes, des hommes, et tous s'avancer pendant que je me tenais debout, priant pour les malades, et le Saint-Esprit leur dire des choses en rapport avec leurs péchés, et tout, et savent... Combien parmi vous savent que c'est la vérité? Cela ne faillit jamais. Le Saint-Esprit, ce même Saint-Esprit, est en train de me dire qu'il y a quelque chose ici ce soir qui L'attriste. Maintenant, c'est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Maintenant, vous devez y faire face, ici ou là-bas.
Je ne suis pas quelqu'un qui est sujet aux émotions. Non, monsieur. Je sais exactement où je me tiens, et je - je connais Dieu. C'est vrai. Il y en a beaucoup parmi vous qui doivent se tenir debout ici où se trouvent ces jeunes filles. Maintenant, venez, je vous en prie. Je vous invite. Je ne vais pas vous persuader. Je vous le dis tout simplement.
Quelqu'un disait : «Je n'ai jamais entendu parler d'un appel à l'autel où le ministre a réprimandé l'auditoire ou fait des choses de ce genre.» C'est de cette manière qu'on est censé le faire. Vous ne vous avancez pas sur base d'une certaine histoire à fendre le coeur, au sujet d'une certaine mère mourante ou quelque chose de ce genre. Là, ce serait sous l'émotion. C'est sur base de la Parole de Dieu que vous vous avancez. Vous ne venez pas à cause de... sous l'effet d'une émotion quelconque, vous venez tout en croyant que Dieu est Dieu, et que vous êtes au tribunal de Dieu, et que vous êtes venu pour plaider votre cas.
114 Que Dieu vous bénisse, mon frère, ma soeur. J'aimerais vous serrer la main et vous dire que je vous apprécie. Des convictions sincères. Petite demoiselle, je vous apprécie. Que Dieu vous bénisse. Qu'Il vous donne cet Esprit noble. Que Dieu vous bénisse, mon frère. Que Dieu soit avec vous. Encore une fois, et puis nous allons terminer. Ça peut aussi se terminer pour la dernière fois. Voyez? Je ne sais quand. J'espère que ce n'est pas la fin. Mais ça peut bien être le cas. Voyez?
Sauveur... [L'assemblée chante. -Ed.]
Venez ici, mon...?... Je veux vous serrer la main et vous dire que j'apprécie votre...?... Venez ici mon frère. Vous ici, je veux vous serrer la main. J'apprécie votre sincérité. Que Dieu vous bénisse.
Venez ici. Que Dieu vous bénisse. J'apprécie votre sincérité...?... prenez position...
...m'oublie pas.
Sauveur...
Quoi? Les noces de l'Agneau sont venues, et Son Epouse s'est Elle- même préparée.
...mon humble cri;
Quand Tu visiteras les autres,
Oh! ne m'oublie pas.
(Quoi?) Je compte seulement sur Tes mérites,
Je cherche Ta face.
Guéris mon esprit blessé et brisé (là où la Parole l'a blessé),
Sauve-moi par Ta grâce.
Sauveur, Sauveur, (...?...)
Ecoute mon humble cri;
Quand Tu visiteras les autres,
Oh, ne m'oublie pas.
115 Souvenez-vous, c'est le Saint-Esprit qui a blessé votre coeur, et vous vous êtes avancé ici. Pensez un peu aux endroits qu'Il a blessés, et cette personne-là ne pourra jamais se débarrasser de la chose. Elle s'en souviendra toujours. «Si nos coeurs ne nous condamnent pas....» Mais quand vous venez avec quelque chose qui se trouve dans la Parole de Dieu, et que vous contournez cela, ça, ce n'est pas la semence d'Abraham. Abraham avait gardé la promesse de Dieu dans son coeur sans tenir compte des circonstances.
116 J'apprécie tous ces gens qui sont debout autour de l'autel. Ma prière pour vous est que Dieu vous donne ce soir le désir de votre coeur et qu'il fasse de vous de véritables saints.
Certains de ces jeunes gens... J'ai ici des Indiens, des Espagnols, des Mexicains, qui se tiennent tout autour. Ce sont des gens qui prétendaient être chrétiens depuis peut-être plusieurs années, mais qui se rendent compte qu'ils étaient dans l'erreur. Ils veulent se mettre en règle. «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.» Condamné, prêt à se mettre en ordre avec Dieu, en passant par les autels ardents du jugement de Dieu. Vous devez faire face à cela quelque part, mes amis. Vous devez faire face à cela quelque part, alors vous feriez mieux d'y faire face ici. N'attendez pas jusqu'au matin. Vous pourriez être tué ce soir dans un accident en rentrant chez vous.
117 Dernièrement, dans l'Ohio, j'ai fait un appel à l'autel dans une réunion, et - et j'ai appelé comme je le fais ici. Et ce soir-là, après avoir quitté l'édifice, environ quinze minutes plus tard, j'ai entendu quelqu'un crier au bord de la route. Et je me suis arrêté et j'y suis allé. Une voiture venait de faire un accident, elle avait heurté une autre. Et une femme qui était assise à bord était tellement nerveuse qu'elle avait ôté sa bague (elle était très nerveuse), elle a été tuée. Et pendant qu'elle conduisait sur la route, elle parlait à sa fille. On l'avait apprêtée là pour l'amener à l'hôpital. Et toutes les deux auraient dû venir à l'autel. Et la fille a dit : «Ma mère - voici les dernières paroles qu'elle m'a dites avant que la voiture entre en collision : 'J'ai mal agi ce soir; je le reconnais.' Et juste là, sa vie fut reprise.»
118 «Oh, dites-vous, cela ne m'arrivera pas.» Ça peut vous arriver. Ça peut vous arriver. Et qu'arriverait-il si le Saint-Esprit ne vous condamnait plus jamais et ne vous disait plus que vous êtes dans l'erreur? Alors vous entrerez dans l'éternité dans cette condition. Et vous savez qu'avec ce genre d'esprit vous n'y arriverez pas. Examinez votre vie passée, voyez quel genre de vie vous avez menée. Et regardez là en arrière, et voyez si c'est la vie humble et douce de Christ, laquelle s'accorde avec toute Sa Parole. Si ce n'est pas le cas, alors venez vous mettre en ordre. Il y a... Pourquoi - pourquoi prendre un substitut alors que les cieux sont remplis de vraies bénédictions de la Pentecôte, qui peuvent purifier votre coeur, purifier votre âme? N'est-ce pas vrai?
119 Combien de prédicateurs y a-t-il ici ce soir? J'aimerais que certains d'entre vous, frères, s'avancent ici à côté de nous, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, frère. Oui, montez ici. Voudriez-vous bien venir un moment, frère? C'est bien.
Jésus a dit dans Sa Parole : «Celui qui entend Mes paroles et croit en Celui qui M'a envoyé a la Vie éternelle et ne viendra pas en jugement; mais il est passé de la mort à la Vie.» St. Jean 6 dit : «Et je le ressusciterai au dernier jour.» Une résurrection.
120 Mes amis, nous - nous devrons faire face à cela. Nous devons le faire. Ça doit vraiment être fait. Donc le... ce n'est pas l'émotion. Les émotions accompagnent cela, bien entendu. C'est vrai. Mais en réalité, il faut un coeur consacré. Prenez seulement la Parole de Dieu et dites : «Ô Dieu, j'ai mal agi. Je regrette d'avoir fait cela. Tu connais mon coeur. J'ai mal agi. Je confesse mes torts à cet endroit même où je me tiens. Et à partir de ce soir, je me suis fiancé à Toi. Je fais partie de l'Epouse. Je ne le ferai plus jamais, je ne laisserai plus jamais mon tempérament colérique se déchaîner de nouveau. Je vais - je vais me comporter comme une dame. J'agirai comme un gentleman. Je ferai ce que la Bible recommande. Je vais tout de suite Te prendre au Mot.» Alors, vous progressez vers le but. Croyez-vous cela, vous, prédicateurs de l'Évangile? Est-ce la vérité? C'est vrai.
121 Maintenant, inclinons la tête pour un mot de prière. Que chacun le fasse simplement à sa façon. Souvenez-vous que Christ se trouve juste à côté de vous. Devant vous ici à l'autel, il y a des chrétiens debout qui sont en train de prier. Derrière vous, il y a des ministres de l'Évangile qui sont en train de prier. Maintenant, cela vous met dans une atmosphère de prière. Maintenant, confessez au fond de votre coeur, à votre façon, et dites : «Seigneur, je suis dans l'erreur. Seigneur, je regrette d'avoir fait ces choses. Je confesse maintenant mon péché. Je crois en Toi. Maintenant, je T'accepte. Je veux faire partie de l'Epouse. Je prie ainsi au Nom de Jésus.»
Maintenant, gardez votre confession dans votre coeur. Maintenant, je vais prier pour vous.
122 Père céleste, combien cela m'attriste parfois, quand je considère les gens qui m'aiment, et que je vois comment Tu prends la Parole et La leur exposes! Elle pénètre vraiment jusqu'à la moelle des os. Cependant après, Tu viens là même La confirmer comme étant la Vérité. Elle est la Vérité. Il y a ici des hommes et des femmes, même de petites demoiselles, de petites filles qui sont debout ici, avec leur tête courbée, et des larmes aux yeux, se tenant juste aux croisées des chemins de la vie. Alors, je pense aux endroits où ils pouvaient se retrouver, là dans ce groupe de gens possédés et opprimés par le diable, dansant le twist et le rock-and-roll. Les voici debout ici ce soir avec des coeurs inclinés, ils veulent quelque chose sur lequel ils peuvent poser leurs mains, et dire : «Seigneur Dieu, purifie-moi de toutes les choses du monde.»
123 Il y a ici des hommes d'âge mûr, des jeunes gens, des vieilles femmes, des jeunes femmes, tous sont debout ensemble. Ils confessent qu'ils sont dans l'erreur. Tu as parlé à leurs coeurs, sinon ils ne seraient jamais ici. Cela montre qu'ils ne peuvent même pas se lever de leurs sièges sans qu'une décision ait été prise préalablement. Un Esprit de Dieu était sur eux et - et leur a dit : «Vous êtes dans l'erreur. Et leur petite vie a répondu : «Seigneur, alors j'ai besoin de Toi.» Et le diable leur a dit : «Restez tranquille.» Mais l'Esprit de Dieu a dit : «Levez-vous.» Et ils ont marché dans l'obéissance, et les voici qui se tiennent ici à l'autel.
124 Maintenant, comme je T'ai rappelé Ta Parole : «Je ne mettrai point dehors celui qui viendra à Moi. Même si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme le cramoisi, ils seront comme la laine. Venez acheter de Moi du vin et de l'huile. Ma grâce est suffisante. Celui qui entend Mes Paroles et qui croit en Celui qui M'a envoyé a la Vie éternelle et ne viendra pas en jugement; mais il est passé de la mort à la Vie.» Et maintenant, les noces de l'Agneau sont venues et l'Epouse s'est Elle-même préparée.
Père, ils sont à Toi. Ils sont des trophées de Ta Parole. Ils sont ici pour être lavés par l'eau de la Parole, parce que c'est le plein Évangile. Il n'épargne rien. Il coupe et descend jusqu'au niveau du jardin d'enfants. Il arrache les racines, les racines d'amertume, les - les - les racines de l'indifférence, les racines du monde. Arrache-les, Seigneur, par le Saint-Esprit. Jette-les loin de ces gens.
125 Je les réclame pour Toi ce soir, Jésus, comme Ton trésor personnel, comme joyaux de Ta couronne, comme membres de Ton Epouse. Je réclame leurs vies. Je prie de tout mon coeur avec ces ministres, ces serviteurs du Dieu vivant. Je Te prie, Seigneur, d'enlever d'eux les choses du monde et de leur donner du courage pour affronter Satan. Accorde-le, Seigneur. Nous croyons que Tu le feras. Tu as dit : «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai.» Or, Tu n'as point dit : «Je - Je le ferai peut-être.» Tu as dit : «Je le ferai.» Et je crois que c'est la vérité.
126 Maintenant, il est aussi écrit dans les Écritures : «En Mon Nom, ils chasseront les démons.» C'est le diable qui peut prendre une jeune fille ou une jeune femme et gâcher sa vie. C'est le diable qui peut prendre un homme et gâcher sa vie. Et je fais mention de cette petite histoire, Seigneur, dans ma prière. Et je prie que Tu m'entendes et que Tu exauces ma prière, pour que tous ceux qui sont ici soient réclamés ce soir comme joyaux du Royaume. Ils sont venus. Et je dois répondre pour mes paroles de ce soir. Et ils sont venus ici pour se tenir debout avec moi et pour que nous prenions position aux côtés de Christ.
127 Maintenant, Satan, tu es vaincu. Tu as retenu quelques-uns d'entre eux, mais tu n'as pas gagné la bataille. Jésus a dit : «Je ne mettrai point dehors celui qui vient à Moi.»
Satan, voici ce que je te dis : un jour, un petit garçon faisait paître les brebis de son père. Et un lion est entré là, en a capturé une et l'a emportée, la blessant cruellement, et il allait la dévorer. Mais ce véritable petit berger... Il n'avait pas grand-chose, si ce n'est une fronde; mais il avait foi en un Dieu vivant. Il courut après ce lion, l'attrapa et il - il le tua. Il l'affronta, et il l'attrapa par la barbe et l'assomma. Il arracha la brebis de sa gueule et la ramena au pâturage, pour qu'elle guérisse.
128 Tu as pris ces précieuses brebis de Dieu, ces dames. Cela les a amenées à se couper les cheveux et à se maquiller, et à se donner une apparence que la Bible condamne. Et tu as cru les avoir eues. Mais je viens avec cette petite fronde de la prière. Je les ramène ce soir. Tu ne peux plus les détenir. Tu as perdu la bataille. Ces précieux hommes qui sont debout ici, des agneaux de Dieu, libère-les.
Nous t'adjurons au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Je place entre ces habitudes, ces tempéraments colériques, cette immoralité, et peu importe ce que c'est, je place encore le Sang de Jésus-Christ par la foi entre eux et cette chose-là. Tu ne vas plus les saisir. Ils sont dans le pâturage du Père. Ils sont Ses enfants. Eloigne-toi d'eux. Au Nom de Jésus-Christ, je te l'adjure.
129 Il n'y a point de démon en enfer qui puisse vous toucher, si vous croyez cela. Vous êtes couvert par le Sang. Vous êtes entouré par la prière des ministres de l'Évangile, des messagers de l'alliance, et par la prière. Vous tous qui êtes debout ici, montez ici, vous tous qui reconnaissez que vous aviez des habitudes, des défauts et des choses dont vous aviez honte; si vous les déposez maintenant sur l'autel d'airain du jugement de Dieu, et si vous l'acceptez maintenant comme étant votre pardon que Christ vous accorde, faites cette offre par la foi en levant la main et dites : «J'accepte cela maintenant. C'est fini. Et dorénavant, je ne le ferai plus.» Vous êtes sauvé par le Sang de Jésus-Christ. Amen! Amen! Que Dieu soit loué!
130 Y a-t-il quelqu'un d'autre qui voudrait venir rejoindre ce groupe? Y a-t-il quelqu'un malade dans l'édifice qui voudrait se lever pour qu'on prie pour lui en ce moment précis? Levez-vous.
Je veux que chacun de vous ici, si vous n'êtes pas un - si vous n'êtes pas membre d'une bonne église du plein Évangile, que vous alliez à l'une - celle-ci, si c'est possible, si vous restez dans les environs. Voyez le pasteur et faites-vous baptiser. Et alors si vous ne recevez pas le Saint-Esprit, priez Dieu pour qu'Il vous donne le Saint-Esprit et vous remplisse, et qu'Il fasse de vous un membre de l'Epouse.
Regardez les gens qui sont malades là-bas, mes frères. Le diable ne peut pas retenir ces gens. Ceci est le moment de la libération. Alléluia! Ne le croyez-vous pas?
131 Inclinons alors la tête pour la prière. Et vous tous qui êtes malades, là, vous qui êtes debout, imposez-vous les mains. Jésus-Christ a dit : «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru. S'ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.» Gardez vos mains les uns sur les autres. Maintenant, ne priez pas pour vous-même; priez pour la personne à côté de vous, celle à qui vous avez imposé les mains, puisqu'on est en train de prier pour vous. Prions ensemble maintenant en tant qu'Eglise Chrétienne.
132 Seigneur Jésus, nous sommes reconnaissants pour la victoire ce soir; des âmes viennent à Toi. Maintenant, le diable s'est emparé de certaines de Tes brebis par la maladie. Nous venons les réclamer. Et en tant qu'église du Dieu vivant, nous réprimandons le diable et nous lui disons : «Satan, libère ces gens malades. Nous t'adjurons au Nom de Jésus-Christ, qu'ils soient guéris.» La Bible dit : «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru. S'ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.» C'est ça la promesse de Dieu, et nous croyons qu'elle est vraie. Ils sont guéris par les meurtrissures du Seigneur Jésus-Christ. Maintenant, si vous croyez cela, levez la main et donnez-Lui gloire. Amen! Très bien, pasteur, tout cela vous appartient. Que Dieu vous bénisse, frère. C'est si agréable d'être avec vous ce soir. Que Dieu soit avec vous. Que Dieu vous bénisse, frère.