Persévérance
1 Je salue ce merveilleux auditoire ici ce soir, soeur Webster et frère Green, ainsi que toute l’assistance, les membres de cette assemblée. C’est toujours un privilège pour moi de venir à la maison de l’Eternel, et puis, ce soir, d’être de nouveau de retour dans une de Ses églises de Foursquare.
2 Je me souviens, il y a des années, la première fois que je suis venu à Los Angeles. J’avais entendu parler de la soeur McPherson, mais elle avait déjà gravi les escaliers d’or avant que je vienne dans cette voie. Et la première fois que je suis allé à Los Angeles, je me suis rendu à Forest Lawn. J’avais entendu dire que c’était là qu’elle avait été ensevelie, alors je suis allé me recueillir à sa tombe, j’ai incliné la tête et j’ai rendu grâces à Dieu pour une noble vie. Depuis lors, j’ai vu le signe de Foursquare pratiquement dans chaque nation où je suis allé faire l’oeuvre missionnaire.
J’ai eu le privilège d’être dans le temple et d’attendre dans la salle d’attente de soeur McPherson. Avant de monter en chaire, elle avait une pièce là. Et je me suis assis là, à bien des reprises, le soir, pendant que je prêchais au temple, et je pensais aux heures qu’elle passait à méditer avant de monter en chaire, au moment sacré de l’ouverture de la Parole de Dieu. Etre ici ce soir avec certains disciples qui essayent de garder ce message vivant… que Dieu soit avec vous, qu’Il vous bénisse.
3 Et aussi, retrouver frère Green, un précieux et cher ami, frère et soeur Green. Et quand j’étais là, il y a quelque temps, je l’ai rencontré, je–je lui ai dit combien j’ai apprécié le message de ce cantique, l’autre jour, là chez les Hommes d’Affaires, sur le Nom de Jésus, ou quelque chose comme cela, comme il l’a intitulé. On ne l’a pas encore enregistré. Je lui ai dit : « Que je sois le premier client. » C’est ce qui s’est fait ; un si beau cantique.
4 Et je me disais qu’ils pourraient chanter pour moi ce soir, à mon arrivée ; ma femme et mes enfants sont là derrière pour suivre cela. Et je suis sûr qu’eux aussi ont apprécié cela. Et sa voix n’est pas… Elle nous est bien familière chez nous. J’ai beaucoup de ses enregistrements. Quand je me sens vraiment mal en point, j’entre, j’ai l’un de ces enregistreurs, alors je joue tout un tas de ses enregistrements, je me mets à l’écart pour les écouter. J’aimerais dire à ma femme là derrière que je viens d’en avoir d’autres. Je les apprécie vraiment. Ils sont… Ils sont un havre de repos, rien qu’à entendre ces cantiques de l’Evangile, de savoir qu’ils sont chantés, non pas par une voix mécanique exercée, mais qu’ils proviennent du coeur d’un véritable chrétien.
5 Il m’a dit qu’il en avait d’autres là ce soir. J’aimerais que ma femme et les autres y jettent un coup d’oeil pour voir s’il y en a là que nous, nous n’avons pas, et qu’ils se rassurent de les avoir pris. Je pense qu’on les a exposés dans le vestibule. Et ils sont…
6 Vous savez, l’essentiel, ce que je pense de chants, j’aime les chants. J’aime les voix exercées, mais je n’aime pas une voix exercée à l’excès. Qu’on voie donc pendant combien de temps on peut retenir le souffle, au point que le visage devient bleu et, après tout, on ne dit rien. Mais j’aime les bons vieux cantiques de la Pentecôte, qu’on chante simplement en toute liberté. Je–j’aime ça. Et c’est ce que frère Green a, lui et soeur Green. Et aussi, nous savons que c’est accompagné par ces choeurs et tout. Et c’est très bien de savoir que nous pouvons avoir ces choses.
7 Eh bien, la première fois que nous nous sommes rencontrés, frère–frère Green et moi, je pense, au mieux de mes souvenirs, je crois que c’était à Kansas City, quand nous y tenions des conventions. Oh ! comme j’avais l’habitude de commencer… On disait : « Eh bien, il n’est pas encore temps pour venir. » Mais j’attendais là dans ma voiture. Je voulais être sûr d’entendre ce cantique, quand la soeur et lui–lui chantaient.
8 Je lui ai donc parlé là, j’ai dit : « J’espère que l’un de ces jours, quand j’aurai traversé la rivière… »
9 J’aime beaucoup les chants. Mais je–je n’arrive simplement pas à chanter. C’est tout. J’ai toujours aimé chanter, mais je–je n’y arrive simplement pas. Et autrefois, j’essayais de chanter un cantique à l’église : « Une réunion à l’ancienne mode à un endroit à l’ancienne mode. » Je mélangeais tout. J’ai tenu ma femme par la main, une fois à la maison, je lui ai dit : « Chérie, je n’essayerai plus jamais, je le jure. » Je prenais simplement le… tous les autres mélangeaient tout.
10 Mais l’un de ces jours, je vais chanter. Et je me suis toujours dit que ce sera peut-être sur le flanc d’une colline, là où la–la rivière de la Vie coule, près du Trône, quand ce grand choeur de tous les rachetés, ces profondes voix retentiront sur l’autre flanc de la colline dans un chant. J’espère qu’il y aura un peu d’ombre d’un arbre de l’autre côté. Si vous voulez me voir, venez simplement là. Je serai assis là, à les écouter.
11 Mais après, un matin, quand vous serez arrivé dans votre palais et que vous sortirez sous sa véranda, quelque part là loin, là dans les bois, il y aura une petite cabane construite quelque part. Je vais… Vous sortez sous votre véranda, et vous entendez quelqu’un chanter : « Grâce étonnante, ô quel doux son. » Dites-vous : « Oh ! c’est frère Branham qui chantait cela ; en effet, le voilà. Il–il est finalement arrivé. » Je pourrai alors chanter. En attendant, je dois simplement pousser des cris de joie pour le Seigneur.
12 Nous sommes heureux, n’est-ce pas ? Nous n’avons pas de quoi nous inquiéter, rien. Nous sommes ancrés en Christ, assis dans les lieux célestes, ravis dans la grâce de l’Enlèvement maintenant même, assis dans Sa Présence, dans les lieux célestes en Jésus-Christ. La mort elle-même ne peut pas nous toucher. Nous sommes ancrés, rien ne peut nous déranger, nous sommes bien en sécurité, attendant Sa Venue. Et nous en sommes reconnaissants.
13 Eh bien, j’ai environ 150 miles [241 km] à parcourir ce soir après le service. Et avec une bonne foule comme celle-ci, il me faut un long moment pour démarrer, et puis, le double de ce moment-là pour m’arrêter. Et c’est pourquoi je vais tâcher d’aborder directement ce que je me proposais de dire, et cela aussi vite que possible. J’aimerais remercier le pasteur, les associés et tout le monde pour cette opportunité qui m’a été offerte de venir ici, ce soir, donner à cette belle assemblée mon témoignage sur Sa grâce.
14 Il y a quelque temps, j’ai gravi la South Mountain, et je contemplais la vallée en bas. Je me suis souvenu d’une période d’il y a environ 35 ans, alors que j’entrais pour la première fois dans cette vallée. Comme cette ville a connu de l’extension ! Elle s’est étendue partout, dans la vallée de Maricopa ici. Aussi loin qu’on peut porter le regard, c’est la ville. J’étais assis là avec ma femme, alors j’ai dit : « Tu sais, chérie, peut-être, il y a environ 300 ans, il n’y avait que des coyotes, des pécaris et autres qui galopaient par ici, dans cette contrée. Et puis, l’homme est venu et s’est mis à construire. Alors, la civilisation a commencé à se répandre. Puis, le péché et la violence se sont établis. »
15 Je me suis dit : « C’est un endroit merveilleux, n’est-ce pas ? » Je me disais toujours qu’un jour, j’aimerais habiter à Phoenix. Et alors, je… En regardant la vallée, j’avais failli pleurer dans mon coeur, à l’idée que ça aurait été un bel endroit, n’eût été le péché ici.
16 Oh ! ils ont simplement transformé le désert en quartiers résidentiels ! Aujourd’hui, nous circulions en voiture au sommet de Camelback, il y a de belles maisons là, on dirait que vous entrez pratiquement au paradis. Et ça aurait donc été un bel endroit, mais il y a le péché partout ici : des débits de whisky, l’immoralité, tout ce qui est mal, toutes sortes de ruses et de pièges de l’ennemi pour attraper des âmes.
Ma femme a demandé : « Pourquoi alors es-tu ici, Billy ? »
17 J’ai dit : « Chérie, il y a des ténèbres. Mais, tu sais, dans toutes ces ténèbres là en bas, il y a–il y a de petits points de Lumière. Ce sont les élus de Dieu. Et je suis ici pour m’associer à eux, être de coeur avec eux, mêler ma voix à la leur pour crier contre les ténèbres. »
18 C’est pourquoi je suis encore ici à Phoenix. Que le Dieu du Ciel nous vienne en aide. Et après cette nuit, après, cette petite série de réunions qui se tiennent d’une église à une autre, dans cette ville, dans toutes les dénominations du Plein Evangile, ça se terminera par la convention des Hommes d’Affaires là à Ramada, j’espère que nous aurons laissé par ici un repère qui permettra que, par le peu de Lumière qui aura été répandue, que beaucoup d’âmes trouvent Christ, beaucoup de malades qui ont la foi seront guéris. Nous le voyons déjà ; les résultats sont visibles.
19 Et j’espère que, ce soir, s’il y en a qui veulent venir ici ce soir à l’abri, de–de cet endroit, que quelque chose sera dit dans le cantique, dans le témoignage, ou dans la lecture de la Parole, ou quelque chose de ce genre, qui fera que vous sortirez par cette porte une personne différente de ce que vous étiez en entrant. Aide chacun de nous à y parvenir.
20 Et maintenant, avant d’aborder la Parole, approchons-nous de l’Auteur par la prière. Inclinons la tête juste un instant. Avec nos têtes et nos coeurs inclinés devant Dieu, y aurait-il une requête parmi les gens ce soir, quelque chose de particulier que vous avez et pour lequel vous aimeriez solliciter l’assistance du Seigneur ? Levez simplement la main. Et du fin fond de votre coeur, dites : « Seigneur, Tu sais ce que c’est. » Merci. Que Dieu vous bénisse.
21 Notre Père céleste, nous venons maintenant en ce Nom Tout-Suffisant, le Seigneur Jésus, sachant qu’Il a fait cette promesse : « Si vous demandez quoi que ce soit au Père en Mon Nom, cela vous sera accordé. » Nous venons, d’abord, pour confesser que nous avons péché. Nous avons fait ce qui est mal. Et aucun de nous n’est bon, pas un seul. Et nous venons confesser nos péchés au Nom du Seigneur Jésus. Nous implorons le pardon.
22 Et Tu as vu les mains des gens qui ont été levées ce soir, et Tu sais ce qui était sous cette main, ce dont ils avaient besoin. Et j’offre ma prière avec la leur, les déposant sur Ton autel, implorant la miséricorde ; que Toi, Seigneur, Tu nous accordes la miséricorde et que Tu exauces la requête de tout un chacun.
23 Nous voulons Te remercier pour cette église, pour ses pasteurs, pour tous les laïcs, tous les diacres et les administrateurs, et pour tous ceux qui viennent. Bénis-les, Seigneur. Et nous savons que nos réunions et nos rassemblements seront vains si Toi, Tu ne viens pas à notre rencontre.
24 Nous prions donc, Père céleste, que nous ayons maintenant l’assurance que Tu es avec nous. Continue, ô Seigneur, à être avec nous pendant la soirée. Viens-nous en aide. Si, par hasard, il y en a qui viennent de la rue, des haies et des chemins détournés du monde, et qui ont été, dans leur vie, indifférents envers Toi, que celle-ci soit la soirée où ils diront ce « oui » tout suffisant à Dieu, où ils s’abandonneront et se livreront à Jésus-Christ.
25 S’il y a des malades parmi nous, Seigneur, Tu es le Grand Médecin qui n’a jamais échoué dans un cas.
26 Nous pensons au jour dans lequel nous vivons, où la maladie et d’épaisses ténèbres couvrent la terre. Mais nous nous souvenons aussi que quand Tu conduisais Ton peuple, Moïse les avait fait sortir hors de–d’Egypte et les avait conduits à la Terre promise, et tout au long du voyage, pendant 40 ans, alors, quand ils sont entrés dans la Terre promise, personne n’était faible parmi eux.
27 Combien de médecins, ce soir, voudraient examiner la prescription établie par Moïse, laquelle avait gardé tous ces gens en bonne santé pendant quarante longues années ! Et pourtant, Tu ne l’as pas cachée. Tu l’as fait connaître à nous tous, et c’est écrit ici sur du papier, c’est si simple : « Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies. » Puissions-nous nous en rendre compte ce soir, Seigneur, les malades et les nécessiteux, et savoir que Tu es le remède à toute maladie, une double cure.
28 Bénis la lecture de Ta Parole. Et puissent nos coeurs en venir maintenant à la partie importante de la réunion. Nos coeurs débordent de joie pour les cantiques de l’Evangile, les témoignages et autres, nous en sommes bien reconnaissants. Maintenant, puissions-nous écouter Ta Parole. Et parle-nous, Père, et bénis ces quelques notes qui ont été préparées pour ce soir, car nous le demandons en Son Nom et pour Sa gloire. Amen.
29 Beaucoup de gens, en venant à la réunion, aiment toujours noter ce que le prédicateur a à dire ou à lire dans les Ecritures. Et si le cas pour vous, j’aimerais que vous preniez avec moi ce soir juste un court passage dans l’Evangile de saint Matthieu, au chapitre 15, du verset 21 au verset 28. Voici ce que je lis : Jésus, étant parti de là, se retira dans le territoire de Tyr… de Sidon–Sidon. Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria : Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon. Il ne lui répondit pas un mot, et ses disciples s’approchèrent, et lui dirent avec instance : Renvoie-la, car elle crie derrière nous. Il répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint se prosterner devant lui, disant : Seigneur, secours-moi ! Il répondit : Il n’est pas bien pour moi de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de… maîtres. Alors Jésus lui dit : Femme, ta foi est grande; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
30 Si je peux intituler ceci, j’aimerais parler juste un instant, ou plutôt pendant quelques minutes, sur ce sujet : Persévérance.
31 Je me disais, étant donné que madame McPherson et l’église ont toujours pris une si vaillante position sur la guérison divine, et nous ne pouvons pas prêcher le plein Evangile sans prêcher la guérison divine, parce que c’est une partie de l’Evangile…
32 Je me rappelle avoir lu, alors que j’étais petit garçon, un article dans un des magazines, Life ou Look, ou l’un de ces magazines (J’étais juste un jeune homme.), où on se moquait de madame McPherson, du fait qu’elle prêchait la guérison divine, et on disait qu’elle faisait une supercherie. On disait : « Pour les femmes qui avaient des goitres, elle mettait une épingle sous son doigt, et les femmes mettaient un ballon sous leurs vêtements. Alors, en imposant les mains à ces femmes, McPherson enfonçait l’épingle dans le–le ballon, et celui-ci se dégonflait. »
33 J’étais un pécheur, mais j’avais meilleur bon sens que ça, pour penser à pareille chose. Si une épingle s’enfonçait dans un ballon, celui-ci éclaterait. J’ai donc dit : « Sans doute que cette femme endure la persécution. » Et aussi, depuis que je suis devenu ouvrier dans la vigne, j’ai compris ce qu’elle a dû endurer. Si vous soutenez la Vérité, vous serez toujours haï par l’ennemi.
34 Le mot persévérant signifie, je pense, selon Webster être persistant. Etre persévérant, « persister pour atteindre un but ». Et chaque personne sur terre ou chaque personne qui ait jamais existé sur terre et qui ait jamais accompli quelque chose a eu… qui ait jamais abouti à quelque chose, a dû être persévérant. Vous devez premièrement être sûr de là où votre foi est ancrée.
35 Or, la foi n’est pas du tout une chose que l’on ballotte si facilement, une espèce de… ce que nous appellerions, selon une expression de la rue, une supercherie. La foi ne peut occuper sa–sa vraie position qu’en reposant sur quelque chose de solide.
36 Si je vous disais de sortir et de placer votre main sur cet arbre-là pour être guéri, vous pourriez en douter. Pourquoi donc ? Nous n’avons aucun fondement pour cela. Vous n’auriez que ma parole. Et si je vous disais qu’en vous lavant dans une eau donnée ici dans la–dans la vallée, vous seriez guéri, cela dépendrait du degré de confiance que vous avez en moi.
37 « Et la foi vient de ce que l’on entend. » Entendre quoi ? « La Parole de Dieu. »
38 Par conséquent, si Ceci est la Parole de Dieu, et Ça l’est, nous pouvons nous reposer sur ce qu’Elle enseigne. Dieu ne peut pas changer. Dieu doit à jamais demeurer Dieu. Sa Parole doit être tout aussi vraie en cet âge-ci qu’Elle l’a toujours été dans n’importe quel autre âge.
39 Eh bien, nous sommes limités. Nous pouvons dire quelque chose cette année et peut-être, même demain, avoir à changer cela. En effet, nous ne sommes pas trop sûrs, parce que nous sommes limités. Nous ne faisons que présumer. Et présumer signifie s’aventurer sans autorité.
40 Mais quand Dieu dit quelque chose, c’est parfait. Il n’a pas à changer cela. « Abraham ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié, donnant gloire à Dieu », et ayant la pleine conviction que ce que Dieu promet Il peut aussi l’accomplir, ou plutôt le garder. Donc, si jamais Dieu a été appelé sur la scène pour prendre une décision, la décision que Dieu prend au départ doit demeurer la même pour toujours. Elle ne peut jamais changer. Elle ne peut jamais être changée, parce que Lui est infini. Et tout ce qui est infini n’a jamais eu de commencement ni de fin. C’est pourquoi, Il ne peut pas se rétracter là-dessus l’année prochaine et dire : « J’étais en erreur. »
41 Et alors, si c’était cela Sa décision, alors, pour chaque homme qui agit de même, qui prend la même décision que Dieu avait agréée pour un autre, sur base de sa foi, de croire cela, Dieu doit faire la même chose chaque fois qu’un homme croit cela. Dieu doit agir de même, chaque fois, qu’Il avait agi la première fois, sinon Il avait mal agi cette première fois-là. Et qui peut accuser Dieu de mal agir ? Dieu doit toujours maintenir Sa décision.
42 « Si tu peux croire ! » Eh bien, pour accomplir quelque chose, vous devez vous fixer un objectif et dire : « Voici ce que je crois », vous attacher à cela, continuer à avancer, à vous approcher davantage de la chose, sachant que vous avez… ça se trouve là, sachant qu’il y a là quelque chose à laquelle vous voulez aboutir.
43 C’est comme ce qu’on racontait sur un petit garçon qui tenait un cerf-volant, il tenait la corde dans sa main. Il a demandé, un homme lui a demandé : « Que tiens-tu, fiston ? »
Il a répondu : « Mon cerf-volant. »
Il lui dit : « Je ne vois qu’une corde. »
Il a répondu : « Mais il y a un cerf-volant au bout de cela. »
L’homme a levé les yeux, il a dit : « Je ne vois pas de cerf-volant. »
Le petit garçon a répondu : « Moi, non plus. »
Il lui dit : « Eh bien, comment sais-tu que tu as un cerf-volant ? »
Il a répondu : « Je peux le sentir tirer là au bout. »
44 Eh bien, c’est comme ça avec la foi. « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration des choses qu’on ne voit pas. » Tant que vous fixez votre foi dessus et qu’ensuite vous y êtes ancré, vous allez y arriver. Que vous voyiez cela ou pas, vous savez que ça se trouve là de toute façon. Vous tirez cela, et cela vous tire. Et tout homme qui ait jamais réalisé quelque chose de valeur s’est fixé un objectif, et puis, il a été persistant, persévérant, pour l’atteindre : les grands hommes.
45 George Washington, « le père de notre nation », comme on l’appelle, à son arrivée à Valley Forge, après toute une nuit passée en prière, au point qu’il était mouillé par la neige jusqu’au niveau des hanches, comme il s’était agenouillé dans la neige, a traversé le lendemain matin le Delaware, qui était plein de glace. Pourquoi ? Il était persévérant. Il avait la réponse. Rien n’allait lui faire obstacle. Même si trois ou quatre busket… balles de mousquet avaient traversé son manteau, sans cependant lui faire aucun mal, jamais. Il cherchait… Il voulait accomplir quelque chose, il avait prié pour cela, et il était persévérant. Rien ne lui faisait obstacle.
46 Pouvez-vous vous imaginer Noé à son époque, combien il était persévérant ? Or, il n’était qu’un fermier.
47 Et, à leur époque, la recherche scientifique était peut-être plus développée qu’aujourd’hui, car, en ces jours-là, on avait construit des pyramides. Et si quelqu’un parmi vous a eu le privilège d’être à la grande pyramide d’Egypte et de voir le sphinx et tout, eh bien, c’est merveilleux à voir. Comment ont-ils donc fait monter là, dans l’air, ces blocs de pierres d’une hauteur presque d’un pâté de maisons et pesant de milliers de tonnes ? Aujourd’hui, nous ne pouvons pas refaire cela. Nous ne comprenons pas. Ils avaient quelque chose.
48 Ils avaient des teintures. Ils avaient un produit avec lequel ils pouvaient embaumer un corps et lui donner un aspect bien naturel pendant des milliers d’années. Nous n’avons pas ce genre de techniques, de teintures et tout qu’eux avaient. Un grand âge scientifique !
49 Mais un jour, pendant que Noé était dehors, dans le–le champ, peut-être qu’il préparait sa récolte, Dieu lui apparut et lui dit : « Prends des dispositions pour le salut de ta maison, et construis une arche. Il va pleuvoir. »
50 Eh bien, nous savons tous que dans le monde antédiluvien, il n’avait jamais plu. Et alors, cela n’était pas conforme à la conception des hommes de science de l’époque. Son Message était contraire. Sans doute que des hommes de science intelligents ont pu venir vers lui et ont dit : « Eh bien, regarde ça, Monsieur Noé. Eh bien, nous avons des instruments qui nous permettent d’atteindre la lune, et nous pouvons faire toutes ces recherches scientifiques. Et il n’y a pas d’eau là-haut. Et comment en viendra-t-il donc alors qu’il n’y en a pas pour tomber ? Tu es fou. Tu fais une absurdité. Il n’y a pas d’eau là-haut. »
51 Mais Noé pouvait répondre : « Dieu a dit qu’il va pleuvoir, alors c’est réglé. Dieu l’a dit. » Cent vingt ans plus tard, il était persévérant face à ce monde scientifique de son époque, soutenant toujours que son Message était vrai parce qu’Il venait de Dieu. Il avait un objectif à atteindre. Il avait un Message, de quoi s’occuper, et il était persistant là-dessus. Peu importe ce que le reste du monde disait, Noé avait entendu Dieu parler. C’est tout ce qui comptait pour lui. Il avait entendu la Voix. Il était sûr que c’était Dieu, et il préparait quelque chose qui paraissait vraiment comme de la folie pour le monde. Mais pourtant, Noé savait que Dieu tiendrait Sa Parole.
52 Ce serait une leçon pour nous aujourd’hui, en cette heure, n’est-ce pas ? Comme Jésus l’a dit : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme. » Un Message qui est de la folie pour le monde. Ils ne Le comprennent pas. Et pourtant, ceux qui entrent en contact avec le Saint-Esprit savent qu’Il retournera de nouveau.
53 Je peux voir les gens, alors qu’ils s’apitoyaient sur le pauvre vieux Noé, de ce qu’il manquait beaucoup de loisirs du monde ainsi que les choses qui s’y passaient. Mais Noé, toujours persistant, continuait à tenir bon.
54 Un jour, Dieu dit à Noé : « Très bien, tu as donc fait ta part. Maintenant, entrez dans l’arche, toi et ta maison. » Et le… On a vu les–les oiseaux commencer à y entrer en volant, et–et les animaux commencer à y entrer, deux à deux. Noé et sa famille entrèrent.
55 Et il y a toujours des croyants frontaliers, comme je les appelle ; des gens qui viennent à l’église et qui apprécient un message apporté peut-être par la chorale, ou par les chanteurs, par un prédicateur, ou dans un témoignage. Ils vont apprécier cela, mais quant à s’engager et en faire partie, ça, ils ne le feront pas. Ils aiment écouter, mais ils n’en feront pas partie. Ils ne veulent pas être identifiés à cela. Ils veulent se tenir à l’écart, d’un côté. Ça a toujours été ainsi, et sans doute qu’il en était ainsi en ce jour-là.
56 Alors, quand la porte de l’arche fut fermée, beaucoup de ces gens dirent : « Eh bien, allons-y et restons tout autour; alors, s’il arrive que, par hasard, le vieil homme avait raison (Nous avons tous pensé que le vieil homme était un peu toqué, mais je–je–j’aimais l’entendre prêcher, debout là à la porte. Et maintenant, nous savons que quelque chose a fermé cette porte. Eh bien, c’est un bon vieil homme.), alors, s’il arrivait que l’eau tombait d’en haut, eh bien, eh bien, il nous ferait entrer. » Vous voyez, vous ne voulez pas faire confiance…
57 Vous n’aimerez pas abuser de la bonté de Dieu. Vous feriez mieux de vous rassurer d’entrer pendant que vous en avez l’occasion.
58 Alors, la première chose, vous savez, c’était le premier jour. Regardez comment Dieu met parfois Son peuple sous pression. Je m’imagine, le premier jour, Noé a dit à sa famille : « Très bien, maintenant, nous allons monter là à l’étage. Eh bien, le matin, les cieux vont s’assombrir. Il n’a jamais fait sombre auparavant. Nous n’avons jamais vu cela. Il va pleuvoir. Les éclairs vont balayer les cieux. » Et le lendemain matin, le soleil se leva. Pas de signe. Toute la journée, Noé et sa famille ont regardé. Eh bien, tout s’est passé exactement comme par le passé.
59 Je m’imagine que les croyants frontaliers ont dit : « Ah ! le vieil homme s’est trompé. » Ils sont retournés en ville, manger, boire et se réjouir.
60 Je m’imagine quelle pression sa famille a dû exercer sur le pauvre homme. Mais il n’a pas cédé pour commencer à frapper à la porte et dire : « Mes amis, ouvrez la porte. Je m’étais trompé. » Pourquoi ? Il savait qu’il avait la vérité, et il s’y est accroché.
61 « S’il n’a pas plu aujourd’hui, il pleuvra demain. » C’est ça. Très bien.
62 Puis vint le deuxième jour, et nous voyons que le soleil s’était levé. Il a effectué son parcours juste comme chaque jour. Aucun signe de pluie. Il était toujours persistant. Après sept jours, Noé était assis juste là, il a dit : « Puisqu’il n’a pas plu aujourd’hui, il pleuvra demain. » Voyez, il était ancré. Il était persistant, persévérant, parce qu’il savait que Dieu l’avait dit, et il devait en être ainsi.
63 Eh bien, finalement, le septième jour, quand il a regardé par la fenêtre, les cieux s’assombrissaient. Le vent soufflait à travers les collines. Les arbres fléchissaient. Les gens criaient, ne sachant que faire. Et, peu après, de très grosses gouttes de pluie ont commencé à tomber pour la première fois, martelant les rues. Les égouts furent remplis. Toutes les sources cédèrent. Le niveau d’eau commença à monter. Les gens montaient dans leurs barques, et celles-ci sombrèrent. Le vent soufflait fort. Et le niveau d’eau augmentait sans cesse. Après un moment, ça a commencé à atteindre le bateau. Noé regarda par la fenêtre.
64 Finalement, les gens ont crié, il n’y avait aucun moyen pour lui d’étendre la main pour les prendre. Il était là-haut à l’étage supérieur. Ils avaient péché et dépassé leur jour de grâce. Plus rien ne restait pour eux. Il était alors trop tard. Quel sentiment Noé a dû enfin éprouver en regardant dans la rue et en voyant tous ces petits bateaux, qu’ils aient été construits suivant le plan de Dieu ou pas.
65 Vous voyez, c’est ce que les gens pensent aujourd’hui. « Ils peuvent construire leur propre arche. Ils peuvent confectionner leur propre salut. » Vous ne pouvez pas y arriver. Dieu a pourvu au salut pour nous, et nous devons accepter cela. Une arche construite selon l’homme ne tiendra pas. Tout ce que l’homme peut accomplir de contraire à la volonté et à la Parole de Dieu ne tiendra pas.
66 Mais, oh ! qu’est-ce qui a dû se passer quand madame Noé, ses belles-filles, et–et son fils… ses fils ont vu le niveau d’eau atteindre l’arche? Et pourtant, l’arche était toujours posée à plat. Et après un moment, ils ont senti qu’elle se soulevait. Elle flottait. Oh ! Noé savait que tous les siens, ce qu’il avait essayé d’accomplir, ce qu’il avait fait, son Message payait alors. Cela s’était soulevé. Il quittait la terre.
67 C’est ce qui se passe quand un homme reste, non pas qu’il s’avance serrer la main au pasteur, inscrire son nom dans un registre, mais qu’il reste là jusqu’à ce qu’il sente quelque chose lâcher en lui, il commence à naviguer là par la foi, étant sûr que ses péchés sont passés, qu’il a ancré son âme en Christ, et il y a quelque chose qui l’élève de plus en plus haut ; il est persistant, persévérant.
68 Moïse était très persévérant, après qu’il fut allé en Egypte et qu’il eut tué un homme. Malgré toute son instruction et sa formation, il avait fait pourtant la chose qu’il ne fallait pas, il avait essayé, puisqu’il plaçait sa confiance dans ce qu’il pouvait réaliser par son instruction et de son propre chef. Il nous est dit qu’il était un soldat. Et nous voyons que ce qu’il devrait faire de par sa formation avait failli. Et quand cela a failli, il n’a pas persévéré là-dessus, il a fui dans le désert pendant quarante ans.
69 Mais, une fois qu’il a rencontré Dieu dans un buisson ardent, il a ôté ses souliers, il a vu la gloire de Dieu. Il a vu un bâton sec devenir un serpent, puis redevenir un bâton. Il a vu une main couverte de lèpre être guérie par la puissance de Dieu. Il avait entendu la Voix de Dieu lui parler. Rien n’allait alors l’arrêter.
70 Je l’ai souvent décrit. J’espère que ce n’est pas une description sacrilège : Un vieil homme de quatre-vingts ans, accompagné de sa femme assise à califourchon sur un mulet, portant un–un enfant sur sa hanche. Le lendemain… Et sa barbe pendait, un bâton en main, marchant, les yeux levés et–et fixés vers les cieux, et avec une barbe blanche qui flottait.
Et si quelqu’un lui demande : « Où vas-tu, Moïse ? »
71 « Je vais en Egypte faire la conquête. » L’invasion par un seul homme, cela semblait ridicule. Mais, pour l’esprit charnel, les voies de Dieu sont ridicules. Mais c’est précieux pour ceux qui y sont ancrés. Ils savent de quoi ils parlent. Ils se hâtent. Oh ! Qu’est-ce que cela a dû être ! Noé ou…
72 Moïse, plutôt, descendant en Egypte, une nation qui faisait peur au monde, à peu près comme la Russie aujourd’hui. L’invasion par un seul homme, un vieil homme de quatre-vingts ans, avec sa femme assise sur un mulet, tenant un bâton crochu en mains descendant là faire la conquête. Chose étrange à ce sujet pour le monde, c’est qu’il l’a fait. Il a fait la conquête.
73 Dieu n’a qu’à avoir un seul homme, une seule personne quelque part, qui Lui est attaché, quelqu’un qui sait où il se tient et qui est persévérant. Alors, les persécutions, les divergences ne le dérangent pas du tout. Il allait faire la conquête, et il l’a faite.
74 C’était, on dirait, très ridicule quand un homme de quatorze pieds [4 m] ou plus, se tenait là. Je pense que ses doigts mesuraient quatorze pouces [36 cm]. Il tenait une lance, on dirait une aiguille de tisserand, probablement la moitié de la distance entre ici jusque là, à la porte ; il se tenait là, défiant Israël. De l’autre côté, il y avait Saül qui dépassait son armée d’une tête, un homme formé ; eux tous étaient bien formés, mais désarçonnés. C’est vrai.
75 Et le diable tenait à leur faire une proposition. C’est le propre du diable quand il pense avoir le dessus. « Venez ici. Ne versons pas de sang. Juste nous deux. Si je gagne votre homme, alors nous allons… vous allez nous servir. S’il me tue, alors il n’y aura qu’un seul d’entre nous qui mourra plutôt que nos armées. » Quelle proposition il peut faire ! Tout le monde avait une peur bleue.
76 Et cela semblait ridicule de voir un petit enfant aux épaules voûtées s’avancer, enveloppé d’une petite peau de brebis, une fronde attachée à son côté, avec des gâteaux de raisin en main, pour voir ses frères. Et ce démon-là s’est vanté devant l’homme de Dieu une fois de plus, et il lui a forcé la main. Pourquoi ? Celui-ci savait qui était Dieu. Il a dit : « Je vais… Voulez-vous me dire que vous laisserez les armées du Dieu vivant, que vous laisserez ce Philistin, cet incirconcis, défier les armées du Dieu vivant ? J’irai le combattre. » Oh ! la la ! Pourquoi ? Il était persistant.
77 Ses frères lui ont dit : « Oh ! Nous connaissons la malice de ton coeur. Rentre à la maison auprès des brebis que papa t’a ordonné de garder. Tu es venu ici juste pour voir la bataille. » Vous ne pouvez pas persuader un homme de Dieu après qu’il a déjà expérimenté quelque chose.
78 Il est donc allé chez Saül. Saül, je m’imagine, s’est gratté la tête et a regardé par terre. Il a dit : « J’admire ton courage, fils, mais cet homme est un guerrier. Cet homme est guerrier depuis son enfance. Et tu n’es qu’un jeune homme, et tu ne sais rien sur une fronde, ou plutôt sur une lance, ou sur comment te battre en duel. »
79 Oh ! Mais écoutez-le présenter quelque chose : « Ton serviteur gardait les brebis de son père. » Et il a ajouté : « Un jour, un ours est entré et a pris un des agneaux de mon père ; je l’ai poursuivi et je l’ai tué. Et ensuite, un lion est entré et en a attrapé un et l’a emmené ; je l’ai poursuivi et je l’ai tué. Alors, a-t-il dit, le Dieu qui m’a donné la victoire sur l’ours et sur le lion, ne me donnera-t-Il pas, à plus forte raison, la victoire sur ce Philistin, cet incirconcis, qui défie les armées du Dieu vivant ? »
80 Saül a dit : « Mais tu n’es qu’un enfant. » Il a dit : « Tu n’es revêtu que d’une petite peau de brebis. Attends, je vais–je vais te revêtir de mon armure. »
81 Il l’a donc pris et l’a revêtu de son armure. Pouvez-vous vous l’imaginer ? La Bible dit qu’il avait un teint rosé, qu’il était un tout petit homme, peut-être pesant cent dix livres [50 kg], portant une très grande armure d’un homme d’environ deux cent cinquante livres [113 kg] et d’une taille d’environ sept pieds [2 m] et quelques. Il était tout enfoui. Pouvez-vous vous imaginer cela ?
82 David a regardé tout autour. Les épaules étaient à peu près larges comme ça. Et cela ressemblait à une jupe sur lui, ça pendait jusqu’en bas, comme ceci, sa cuirasse. Il a vu que cette veste ecclésiastique ne convenait pas à un homme de Dieu. Oui, oui. Il a dit : « Enlevez-moi ça. Je ne sais rien à ce sujet. Mais laissez-moi aller avec ce que je sais qui convient. » Vous y êtes. Il est allé par la puissance de l’Esprit.
83 Je pense que c’était Hudson Taylor qui a, une fois, parlé à un missionnaire chinois. Un jeune chinois lui a dit : « Monsieur Taylor, je pense que je suis appelé par Christ. » Il a demandé : « Dois-je aller maintenant étudier pour décrocher ma licence en lettres, et puis mon doctorat en philosophie, tout ce qu’il me faut avoir, mon doctorat ? »
84 Monsieur Taylor a dit : « Vas-y maintenant, fiston, vas-y maintenant. N’attends pas ce temps-là. Tu vas gaspiller une grande partie de ta vie. »
85 Je pense que c’est vrai. Je suis d’accord avec monsieur Taylor. Allez-y maintenant. Je n’essaye donc pas de soutenir mon ignorance en cherchant à dire que nous n’avons pas besoin d’instruction. Cela peut avoir sa place. Mais l’instruction sans le salut n’a pas d’ancre. C’est un navire sans ancre. Allez-y aussitôt la chandelle allumée. N’attendez pas qu’elle soit consumée de moitié. Allez-y aussitôt que vous l’avez allumée. Si vous ne savez rien d’autre que comment ça s’est allumé, dites aux autres comment ça s’est allumé, peut-être qu’ils seront aussi allumés. Voyez ? [Espace vide sur la bande – N.D.E.] C’est pourquoi, aussitôt que la chandelle est allumée, allez dire à tout le monde comment votre chandelle a été allumée, peut-être qu’ils seront allumés à partir de vous. Voyez ? Remarquez. Certainement, David était persistant, parce qu’il était sûr.
86 Un jour, Samson était encerclé dans un champ par mille Philistins. Et il a regardé tout autour de… Il n’était pas un homme formé, qui savait comment se battre en duel. Mais quand il a tourné la tête, il a touché cette alliance, ces tresses ont touché ses épaules. C’est tout ce qu’il avait à toucher. Il prit la première chose qui lui tomba sous la main, une mâchoire de mulet, et il terrassa mille Philistins. Pourquoi ? Il était persistant parce qu’il savait que, par ces sept tresses, Dieu avait conclu une alliance avec lui. Tant qu’elles étaient suspendues en place, rien n’allait le déranger.
87 Oh ! Frère, soeur, combien l’Eglise du Dieu vivant devrait être persistante ce soir. Tant que nous pouvons sentir l’alliance du Saint-Esprit, le Sang de Jésus-Christ nous purifiant de tout péché, nous ne devrons jamais laisser quelque chose nous faire obstacle. Persistant, certainement.
88 Jean, le grand prophète dont la venue avait été annoncée, quand il était au désert, Dieu lui avait parlé. On attendait un Messie, évidemment ; ils avaient fait quatre cents ans sans prophète. Mais Dieu lui avait parlé au désert. Il a dit : « Eh bien, on cherchera à te dire : ‘Docteur Untel, c’est la personne indiquée pour être le Messie, comme c’est toi qui dois L’annoncer. Eh bien, c’est la meilleure personne de notre assemblée.’ Et ils vont dire : ‘Eh bien, le–le petit-fils du souverain sacrificateur ici, c’est la personne indiquée,’ et tout. Mais, écoute, Jean, ça, c’est un travail important. Tu dois être sûr ; c’est pourquoi Je vais te donner un signe. Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est Celui-là qui baptisera du Saint-Esprit et de Feu. »
89 Jean s’est tenu là, il a regardé les assemblées venir. Et il… Tout le monde passait, tel, tel autre, tel autre. Mais Jean n’arrivait pas à Le voir. Un jour, pendant qu’il se tenait là, discutant avec le sacrificateur, celui-ci disait : « Tu veux me dire qu’il arrivera un temps où le sacrifice perpétuel sera ôté ? »
Il a dit : « Un Homme viendra. »
90 Et il a regardé. C’était là. Il a dit : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde. »
91 Il a reconnu cela parce que Dieu lui avait dit : « Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre. » Il a reconnu cela. Il était persistant.
92 Revenons à cette petite femme. Nous avons beaucoup de choses que nous pouvons dire sur différentes personnes qui avaient été persévérantes, persistantes, qui avaient tenu bon pour atteindre un objectif.
93 J’ai un petit slogan que je clame un peu. Ce serait peut-être bien que vous l’adoptiez : « Un vainqueur n’abandonne jamais, et celui qui abandonne facilement ne vainc jamais. » Pensez-y donc. « Un vainqueur n’abandonne jamais, et celui qui abandonne facilement ne peut vaincre. » Vous devez tenir bon. Et avant même de commencer, soyez vraiment sûr d’être dans le vrai. Et ensuite, soyez persistant, ne laissez rien vous ébranler. Allez de l’avant. J’ai eu une assez bonne expérience là-dessus, et vous le savez. Je connais cette seule chose : quand vous êtes vraiment sûr d’être dans la volonté de Dieu, quand vous êtes vraiment sûr que vous êtes centré sur le Calvaire, rien ne va vous ébranler. Vous y êtes.
94 Cette petite femme, elle était une Grecque, une Syro-phénicienne, et elle avait entendu parler de la renommée de Jésus. Eh bien, comment vient la foi ? En écoutant, en écoutant la Parole. Elle avait entendu parler de Lui. Et vous savez, peut-être qu’elle avait eu beaucoup d’obstacles, étant donné qu’elle était Grecque. « La foi vient de ce qu’on entend. » Nous le savons. Et elle avait eu beaucoup d’obstacles, mais la foi trouve une source que les autres ignorent.
95 La foi trouve cette source que personne ne peut expliquer. C’est quelque chose dont vous êtes sûr. Les autres ne peuvent pas voir cela, mais la foi le voit. La foi voit cela, ce que l’oeil naturel ne voit pas. Mais l’oeil intérieur voit cette chose.
Eh bien, elle avait besoin de Jésus. Elle avait besoin de Lui.
96 La première chose que vous devez faire, si vous allez trouver Christ, vous devez être sûr d’avoir besoin de Lui. Si vous pensez que vous n’avez pas vraiment besoin de Lui, alors, vous ne Le trouverez jamais, car vous n’allez pas Le chercher diligemment.
97 Avez-vous fait attention à ce passage des Ecritures qui dit : « Cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira » ? A vrai dire, ce n’est pas juste frapper comme ceci [Frère Branham frappe une fois sur la chaire. – N.D.E.], et on vous ouvrira. Il… ce n’est pas juste dire : « Eh bien, je suis venu, Seigneur. Me voici. As-Tu besoin de moi ? » Non, ce n’est pas ça. « Celui qui cherche sans cesse, celui qui frappe sans cesse », continuellement [Frère Branham frappe plusieurs fois sur la chaire. – N.D.E.]. Ça doit concorder avec le reste des Ecritures.
98 C’est comme le juge inique et la veuve. Celle-ci frappait constamment à la porte du juge. Elle était persistante. S’il la renvoyait aujourd’hui, le lendemain, elle était encore sur son dos.
99 C’est comme ça qu’il vous faut avoir Dieu : Lui tomber entre les mains chaque matin, chaque soir, chaque jour, tout le temps, constamment. Continuez simplement à chercher, continuez à demander, continuez à frapper. Ne frappez pas juste un petit instant, et vous vous fatiguez et vous vous en allez. Tenez-vous toujours là : « Seigneur, me voici, et je ne vais pas quitter. Je suis entre Tes mains maintenant. Je vais rester juste ici. Es-Tu fatigué d’écouter ? Je passe un temps dur en frappant parce que je sais que Tu viens. » Amen. C’est alors que quelque chose se passe. Il doit vous ôter de Ses mains, voyez, alors, Il vient vous exaucer. Donc, c’est ça que la foi trouve.
100 Sa Parole est une Epée. La Bible dit, dans Hébreux 4.12 : « La Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants. »
101 Eh bien, il n’y a qu’une seule chose qui peut tenir cette Epée : C’est la main de foi. La main de foi est l’unique chose qui peut brandir cette Epée de la foi, l’Epée de la Parole. Eh bien, il se peut que vous ayez une main faible, juste assez forte pour se lever pour la justification ; vous êtes tellement faible. C’est peut-être tout ce que vous pouvez découper. Mais cette Epée de la Parole découpera chaque promesse que Dieu a faite là-dedans, s’il y a un bon bras fort de foi pour tenir cela là. « Je crois Dieu pour ma guérison. Je crois Dieu pour mon baptême. » Dieu a fait la promesse et la foi tient cette Epée, elle découpera cela du Rocher là. Chaque promesse de Dieu peut être découpée, par la Parole de Dieu, car c’est une Epée. Elle avait beaucoup d’obstacles, mais sa foi n’en avait aucun.
102 Vous pouvez avoir beaucoup d’obstacles. Chaque personne qui s’engage à rencontrer Christ découvrira qu’il a beaucoup d’obstacles, mais votre foi n’en a aucun. La foi ne connaît pas d’obstacles. La foi a des poils sur la poitrine et de très gros muscles.
Les raisonnements surgissent, soutenant : « Vous savez, c’est raisonnable. »
103 La foi fait ressortir ses muscles, bombe le torse et dit : « Tais-toi. Assieds-toi. » Et la raison saute d’un bond dans un coin et occupe son tabouret. C’est vrai. La foi a des muscles et elle–elle est sincère dans ce qu’elle dit.
104 C’est ce dont nous avons besoin ce soir. C’est ce dont l’église Foursquare a besoin. C’est ce dont le groupe pentecôtiste a besoin. C’est ce dont le monde entier a besoin. C’est ce dont j’ai besoin. C’est ce dont vous avez besoin. Et nous devrions l’admettre, à notre honte, mais nous avons besoin d’une foi qui va tenir la Parole de Dieu et dire qu’Elle est vraie, rencontrer le diable et dire : « AINSI DIT LE SEIGNEUR. »
105 L’autre jour, je lisais un homme qui disait que le diable lui était apparu. Et il a ajouté : « Il était juste un tout petit drôle de démon, et il a fait : ‘Boo.’ »
106 Il a dit : « J’ai reculé d’un bond. » Et il a dit : « Il a fait : ‘Boo.’ J’ai reculé d’un bond. Chaque fois qu’il criait : ‘Boo’, et que je reculais d’un bond, lui devenait plus grand et moi, plus petit. » Et il a dit : « Il continuait à faire : ‘Boo.’ » Il a dit : « Je devenais plus petit tout le temps que je reculais d’un bond, et lui devenait plus grand. »
107 Il a dit : « Je savais que je devais le combattre d’ici là. » Il a dit : « J’ai regardé tout autour, je me suis dit : ‘Avec quoi ?’ J’ai trouvé la Parole de Dieu. » Il a dit : « J’ai roulé Cela dans ma main. Et le diable a fait : ‘Boo.’ Et je lui ai rétorqué : ‘Boo.’ » Et il a dit : « Quand je lui ai rétorqué : ‘Boo’, chaque fois que je faisais ‘Boo’, il devenait plus petit et moi, plus grand. » C’est ça. Vous aurez à le combattre, tôt ou tard.
108 Vous savez, les gens ne croient pas que le diable existe. Je le rencontre tout le temps, oui, oui, je lui tiens tête chaque jour. C’est pareil pour tout autre croyant. Oui, vous aurez à le combattre, tôt ou tard. Ainsi, vous feriez tout aussi bien de commencer maintenant même. Il n’y a qu’une seule chose dont il a peur, c’est ce Sang et cette Parole. La foi tient cela. Elle est forte, elle avance.
109 Eh bien, nous voyons que cette petite femme grecque, comme je l’ai dit, connaissait beaucoup d’obstacles, mais sa foi n’en connaissait aucun. La foi ne connaît aucun obstacle. Peut-être qu’on lui a dit : « Sais-tu que tu es une Grecque ? Tu es–tu es–tu es une Grecque. Tu sais, tu n’es pas membre de Sa dénomination. Ne va pas là-bas, dans ce groupe. »
110 Eh bien, ça, c’est l’un des obstacles. Voyez ? Mais si vous avez la foi, vous irez de toute façon. Cela ne change rien, la dénomination dans laquelle Il est, Il est simplement là.
111 Elle avait un besoin. Sa fille se mourait d’épilepsie. Et elle devait aller auprès de Lui, car les médecins ne pouvaient rien faire pour elle. Ils ne peuvent toujours rien faire. C’est pourquoi elle devait aller auprès de Jésus. Elle avait entendu dire qu’Il avait guéri ce genre de maladies.
112 « Eh bien, disaient-ils, Il–Il n’est pas–Il n’est pas… Il n’a jamais amené le réveil dans vos dénominations. » Cela ne lui a pas fait obstacle. Cette petite femme avait foi. Elle était persistante. Elle a simplement dépassé ce groupe-là. Sa foi l’en a éloignée.
113 Oh ! si seulement on pouvait faire cela aujourd’hui ! Quelqu’un dit : « Il y a une réunion ce soir, là à l’Eglise Foursquare. »
114 « Bien, ce n’est pas dans votre dénomination. Vous feriez mieux de rester loin de là. »
115 Continuez simplement à vous frayer un chemin. Votre foi vous y fera arriver. Voyez ? La foi ne connaît pas d’obstacle. Elle avance de toute façon. Rien ne va l’arrêter. Comme je l’ai dit, elle est musclée, elle a de gros muscles. Quand Elle prend la Parole, les autres ont peur d’Elle. Oui, oui. Ils fuiront loin d’Elle, comme d’une variole. Ils s’éloignent carrément. Ils n’ont rien à faire avec Cela, quand une grande foi se lève et dit : « Je sais en qui je crois. Je suis persuadée. » C’est ça.
116 Il se peut qu’un autre groupe soit venu et ait dit : « Les jours des miracles sont passés. Ça n’existe pas. C’est une bande de saints exaltés là, ces Juifs. Nous, nous sommes des Grecs. Nous sommes intelligents. Nous sommes un groupe de gens intelligents. C’est nous qui avons donné au monde l’art, la musique et–et la religion. Cela n’existe pas. »
117 Mais elle était persistante. Les jours des miracles n’étaient pas passés pour elle, parce que quelque chose lui avait déjà dit au fin fond de son coeur qu’il n’en était pas ainsi. Et Jésus avait ce qu’elle cherchait, et elle était déterminée à arriver auprès de Lui. Que sa dénomination ait parrainé cela ou pas, elle y allait de toute façon. Elle allait partir là. Elle était persistante, toujours persistante. Les jours des miracles pouvaient être passés pour eux, mais pas pour elle. C’est comme ça avec chaque croyant. Ces gens disent que les jours des miracles…
118 Un homme m’a parlé il y a quelque temps, disant : « Peu m’importe ce que vous pouvez me dire, Monsieur Branham, a-t-il dit, je ne crois pas que la guérison divine existe. »
119 J’ai dit : « Ce n’est certainement pas pour vous. Ce n’était pas pour les incroyants. C’était uniquement pour ceux qui croient. C’est vrai. Ce n’était pas envoyé aux incroyants. C’était envoyé aux croyants. Vous ne pouvez pas apprécier cela, parce que vous ne savez rien là-dessus. »
120 Il voulait me dire que le Saint-Esprit n’existait pas.
121 J’ai dit : « Vous êtes en retard d’environ trente-trois ans là-dessus. » J’ai dit : « Je suis mieux avisé. Je L’ai déjà reçu. »
« Oh ! Absurdité ! »
122 J’ai dit : « Peut-être pour vous, pas pour moi. Pour moi, c’est une réalité. C’est la Vie, Quelque Chose d’ancré. » Il est venu très tard pour m’en parler.
123 Ils sont venus très tard pour nous parler de la guérison divine. Nous avons déjà été guéris. Nous avons déjà été remplis du Saint-Esprit. Nous avons déjà reçu la grâce de l’Enlèvement. Amen ! C’est trop tard pour toutes ces choses. Ils feront tout aussi bien de se taire. Nous avons déjà eu cela. Notre foi peut dire : « Asseyez-vous. Je sais de quoi je parle. »
« Bien, docteurs ? »
124 Peu m’importe ce que docteur Untel dit. La Bible l’a dit, et j’ai foi dans ce Livre qui est dans ma main. Et ma foi tient Cela là : « Jésus vient. Je crois que j’ai reçu le Saint-Esprit parce que je Le vois vivre dans ma vie. » Amen ! C’est conforme à la Parole. Rien… Une révélation manifestée, une parfaite confirmation de la Bible, et Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Qu’ils s’en moquent. Ils peuvent se moquer de tout ce qu’ils veulent. Nous serons tout aussi persistants qu’on l’était du temps de Noé, du temps de Moïse, tous les autres imitateurs se sont levés.
125 Jannès et Jambrès ont jeté leur bâton, ça s’est transformé en serpent. Il y avait là des hommes tout aussi honorables que possible, ils avaient fait exactement ce que Dieu leur avait ordonné, et il se leva un tas d’imitations, ils ont jeté leurs bâtons. Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’était se tenir tranquilles pour voir la gloire de Dieu. Amen !
126 Dieu soutiendra cela. S’Il vous a envoyé, et que vous en êtes sûr, vous allez accomplir l’oeuvre à laquelle Dieu vous a prédestiné. Vous vous tiendrez là, et Dieu éloignera de vous chaque imitateur charnel. Exact. Tenez-vous là. Vous pouvez être persistant, parce que vous savez en Qui vous avez cru, et ce qui est vrai. Examinez votre révélation à la lumière de la Parole. Si c’est contraire à la Parole, laissez tomber cela. Si c’est conforme à la Parole, Dieu est donc tenu, tenu par le devoir, de garder Sa Parole.
127 Eh bien, peut-être qu’il y avait un groupe de dames là au coin, vous savez. Et elles ont dit : « La voici venir. Maintenant, elle a amené là cet enfant épileptique. Et–et le docteur Untel a dit que–qu’il n’y a pas de remède contre l’épilepsie. Et la voici aller à cette dénomination hérétique là, pour que ce fanatique de prophète vienne là guérir cet enfant. » Elles ont alors dit : « Nous devons arrêter Susie. » J’espère qu’il n’y a pas de Susie ici. « Mais nous devons arrêter Susie et lui en parler, parce qu’elle est une bonne femme. Il n’y a rien de mal dans sa vie. Mais nous devons l’arrêter, et c’est tout ce que je sais faire. Elle a dépassé toutes les autres personnes, elle ne va donc pas dépasser cette barrière. »
128 « Tu sais quoi, Susie ? Ton mari va te quitter. En effet, il est administrateur ou diacre au conseil, et il va te quitter, aussi sûr que deux fois deux font quatre, si tu y vas. »
129 Elle était toujours persistante. Elle a carrément continué. Voyez ? La foi ne connaît pas d’obstacle. Elle doit arriver là.
130 Puis, elle a rencontré un autre groupe qui disait : « Tu sais quoi ? Quand Tu reviendras déçue, n’ayant rien trouvé là, tout le monde dans le voisinage se moquera de toi. »
131 Cela ne lui a même pas fait rougir les oreilles. Elle était persistante. Elle a carrément continué. J’aime ça. J’aime cette persistance.
132 Puis, un des diacres était là, et il a dit : « Si tu y vas, sais-tu ce qu’on va faire ? Te chasser de l’église, parce que tu t’es associée à ces saints exaltés, ou à ces gens. » Et il a dit : « Tu sais… » Excusez-moi. Je ne devrais peut-être pas le dire. Voyez ? « Si tu t’associes à eux, tu seras chassée de ton église. »
133 Elle était toujours persistante. La foi ne connaît pas de défaite. Elle avait un objectif à atteindre, et c’était d’arriver auprès de Jésus. Elle avait un besoin, et Il était l’unique Personne qui pouvait satisfaire ce besoin-là.
134 Voici ce que je déclare ce soir, frère, soeur. J’ai cinquante-trois ans. C’est depuis l’âge de 20 ans environ que je Le sers. Il a satisfait tous mes besoins. Et à l’heure de ma mort, je suis sûr que ce dont j’aurai besoin en ce moment-là, ce sont deux ailes pour traverser la rivière, Il sera là. Ne vous en faites pas. Je sais qu’Il sera là. Je vais bien remettre la vieille Epée dans le fourreau, ôter le casque, le poser sur la rivière, alors que je… sur le rivage, alors que j’entendrai la ruée. Alors je vais crier : « Envoie le bateau de sauvetage. Je rentre à la Maison ce matin. » Ça sera là. Oui, oui. L’Etoile du matin apparaîtra et éclairera le chemin. Nous traverserons la rivière. Oui, oui. Amen.
135 Elle était persistante. Elle avait un objectif à atteindre. Elle savait qu’elle devait persévérer pour arriver auprès de Jésus, elle a donc dû tout endurer.
136 Finalement, elle est arrivée. Eh bien, finalement, elle est arrivée ici. Tout va alors bien ; et puis, voici surgir un autre obstacle. L’Homme même en qui elle confessait avoir confiance, l’Homme auprès de qui elle cherchait à arriver, Jésus, lui a dit : « Je n’ai pas été envoyé à ta race. » Oh ! la la ! Cela nous ferait exploser, nous les pentecôtistes, n’est-ce pas ? Hmm ! Hmm ! Oh ! la la ! « Je n’ai pas été envoyé à ta race. » Ouf ! Ce fut un choc.
Mais, vous savez quoi ? La foi ne connaît pas de choc.
137 Et puis encore, Il change. Après toutes ces choses par lesquelles elle était passée, sa foi avait tenu bon, elle était sûre que Jésus pouvait lui accorder son désir. Et elle a franchi toutes ces barrières. Et quand elle est arrivée auprès de Lui, elle a alors été carrément rejetée : « Je n’ai même pas été envoyé à ta race. »
138 Je peux m’imaginer cette femme debout là, les yeux brillants. Elle–elle était alors en face de Lui. C’est tout ce qu’il lui fallait. Et Il a dit : « En plus de cela, ta race n’est qu’une meute de petits chiens. » Oh ! la la !
139 Et s’Il vous disait cela ? Vous diriez : « Je vais retirer mes papiers de chez les Foursquare pour aller ailleurs. Je n’y reviendrai plus jamais. Je les retirerai de chez les tels. » Oh ! oui ! Oui, oui.
140 Mais elle a tenu toujours bon. Oh ! Voyez ? La foi ne connaît pas de défaite. Rien ne va l’arrêter. Malgré que Jésus lui avait dit, celui-là même auprès de qui elle était venue, lui avait dit : « Je n’ai pas été envoyé à ta race, et ils ne sont qu’une meute de petits chiens. » Ouf ! Mais quoi ? Elle s’était emparée de la véritable foi. La foi ne connaît pas de défaite, d’où qu’elle vienne. Elle ne connaissait pas de défaite, parce qu’elle avait la foi. Elle a continué à tenir bon. Oh ! J’aime ça ! Elle n’était pas une plante de serre, une hybride comme certaines d’entre elles aujourd’hui.
141 Ces religions hybrides que nous avons aujourd’hui, vous savez, ne valent rien. Aujourd’hui, tout est hybride, hybride. Même qu’on a des églises hybrides, des chrétiens hybrides, on les a fait entrer par une poignée de main. Oh ! Ils peuvent mieux s’habiller, mieux parler anglais et tout comme cela. Cela n’a pas de vie.
142 Prenez un gros épi de maïs hybride, peut-être deux fois plus beau que l’autre. Plantez-le, il mourra. Il n’a pas de vie. C’est vrai.
143 Nous ne voulons rien d’hybride. Nous voulons ce qui est authentique. Si vous ne l’avez pas, restez là jusqu’à ce qu’il vienne. Pourquoi accepter un substitut alors que les cieux de la Pentecôte sont remplis de ce qui est réel ? Voyez ? Rien d’hybride, cela ne subsistera pas.
Vous devez toujours vaporiser une plante hybride pour la préserver des insectes.
144 C’est comme ça avec certains chrétiens hybrides. Il vous faut les dorloter et les chouchouter, leur promettre qu’ils seront diacres ou autre chose, pour les préserver de certains de ces insectes du monde, de l’incrédulité. « Ils risquent de quitter l’église. » Boutez-les dehors, de toute façon. C’est vrai. Ils n’ont jamais été dedans
145 Vous ne pouvez pas adhérer à l’Eglise. Vous pouvez adhérer à une loge. Vous pouvez adhérer à la loge méthodiste, à la loge baptiste, ou à la loge pentecôtiste. Mais si jamais vous venez à Christ, vous entrerez dans l’Eglise par la naissance, c’est vrai, le Corps mystique de Christ. Les autres sont des loges. C’est vrai. C’est bien vrai, je n’ai rien contre eux. Mais vous entrez dans l’Eglise du Dieu vivant par la naissance, par l’Esprit de Dieu. Vous ne pouvez pas Y adhérer, pas du tout. Et quand vous Y entrez par une naissance, vous êtes né.
146 Vous n’êtes plus un hybride, un-qui-serre-la-main ou un auto-stoppeur. Oui, oui. Vous savez, un auto-stoppeur fait toujours du stop. C’est comme ça. « Bien, je sais, mais docteur Untel… » Non, non. C’est ça. C’est ça. C’est exact.
Elle était persistante. Elle n’était pas un hybride. Vous n’avez pas à la vaporiser avec du parfum, à l’arranger. Elle était là.
147 Une partie de notre récolte aujourd’hui, une grande partie est hybride. C’est juste comme David duPlessis, je pense, l’a dit une fois : « Dieu n’a pas de petits-fils. »
148 Le problème de notre mouvement pentecôtiste, c’est que nous avons des petits-fils pentecôtistes. Ils entrent parce que nos pères et nos mères étaient pentecôtistes. Nous les avons fait entrer sur base d’une liste établie depuis le berceau, et ils viennent sans expérience. Et là, ils se disent aussi pentecôtistes. Absolument pas. Dieu n’a pas de petits-fils. Il n’est pas un grand-père ; Il est un Père. Exact. Si jamais vous arrivez au Ciel, vous aurez payé le même prix que votre mère et votre père. Amen. Cela peut sembler cru, mais c’est la Vérité. C’est une façon crue de se faire comprendre, mais je suis sûr que vous comprenez ce genre d’anglais. Ce n’est pas un très bon anglais. Ça exprime ce que j’essaye de dire. Ecoutez simplement Cela. Oui.
149 Elle n’était pas un hybride. Elle n’avait donc pas à être aspergée et dorlotée : « Bien, alors, chère soeur, je–je vais vous dire quoi, eh bien… » Oh ! non ! Non, non !
150 Et peu importe ce qui l’accablait, elle a dit : « C’est la vérité. Nous ne sommes qu’une meute de petits chiens. C’est vrai que nous n’en sommes pas dignes. » Oh ! la la ! Elle a accepté qu’Il avait raison.
151 Je vais faire une forte déclaration. Préparez-vous. Chaque fois, la foi authentique admettra que la Parole a raison. Et, en tout temps, si on dit quelque chose du genre « les jours des miracles sont passés » ou quelque chose de contraire à la Bible, ce n’est pas la foi authentique. La foi admettra toujours la vérité. Il vous faut vous accrocher à la Parole. Peu importe ce que quelque chose d’autre dit, c’est que quelqu’un d’autre dit, c’est la Parole qui a raison. « Que toute parole d’homme soit reconnue pour mensonge et la Mienne pour vraie. Quiconque Y ajoutera ou En retranchera, sa part sera retranchée du Livre de Vie. »
152 Dieu va-t-Il juger le monde par une église ? Par laquelle ? L’Eglise catholique ? Par les six cent et quelques différentes dénominations ? Comment va-t-Il s’y prendre ?
153 Dieu va juger le monde par Jésus-Christ. Et Christ : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous. » Dieu et la Parole, c’est la même chose. Ceci, c’est Dieu sous forme imprimée.
154 Avez-vous le–avez-vous le Saint-Esprit ? Plantez cette Semence là-dedans. Ça l’amène à la Vie, ça fait germer cette Vie, et ça La manifeste et La confirme. Jésus a dit dans Saint Jean 12 : « Celui qui croit en Moi (Saint Jean 14.12 plutôt) fera aussi les oeuvres que Je fais. » Donc, elle admet toujours la Vérité. Oh ! la la !
155 Mais, vous savez, elle a dit : « C’est vrai. Nous ne sommes qu’une meute de petits chiens. Et nous ne sommes pas… Tu n’as pas, à vrai dire, été envoyé vers nous. Mais, Seigneur, je ne cherche pas tout le pain des enfants. Je ne cherche que les miettes. » Oh ! la la !
156 Eh bien, avez-vous remarqué ? Amis, ils veulent avoir ceci, être guéris et recevoir le Saint-Esprit tel qu’ils pensent devoir Le recevoir. « Eh bien, je vais venir, frère, si vous m’amenez et que vous me faites entrer dans une salle où personne ne me verra, et que vous m’imposez les mains et me bénissez, et que vous faites entrer le Saint-Esprit en moi. J’accepterai cela. » Oh ! non !
157 Une fois, Naaman voulait accepter sa guérison comme cela. Mais Elie lui avait dit d’aller là, dans le vieux Jourdain boueux et de plonger sept fois. Je peux bien le voir descendre de son char. Oh ! un grand homme ! Il s’est pincé le nez. Le voici entrer dans l’eau, marchant sur la pointe des pieds comme un chat dans la mélasse, vous savez, venant comme ceci, vous savez, s’avançant comme ça, s’enfonçant dans l’eau. Il a dit : « Oh ! je déteste faire ceci… ?... » Certaines personnes viennent à l’autel comme si c’était pour eux une affaire dégoûtante. Ouais. « Oh ! je ne veux pas faire cela ! »
Il plongea une fois sous l’eau, alors : « Et j’ai toujours la lèpre. »
158 « Le prophète avait dit : ‘Sept fois.’ » Exact. Jusqu’à ce qu’il eût obéi à la Parole, totalement ! Jusqu’à ce que vous obéissiez à Cela, totalement ! Il avait un bon serviteur là sur le rivage, qui lui a dit : « Le prophète a dit : ‘Sept fois,’ père. (Voyez ?) Continuez simplement à plonger »
159 C’est ça. Si vous ne recevez pas cela la première soirée, plongez-y donc encore la soirée suivante. Continuez simplement jusqu’à ce que vous receviez–receviez cela.
160 Eh bien, souvenez-vous. Elle était comme Rahab, la prostituée, cette petite femme. Elle n’avait jamais vu un miracle. Elle avait seulement entendu parler d’un miracle. Que va-t-elle… jour au… nous faire au jour du Jugement ? Elle n’avait jamais vu un miracle. Elle était une femme des Gentils. Elle n’avait jamais vu, mais elle avait entendu. Et nous, nous avons à la fois vu et entendu, et nous doutons toujours. Oh ! la la !
161 Elle était comme Rahab, la prostituée. Quand les espions sont venus, elle n’avait pas eu à dire : « Je vais vous dire quoi. Faites venir Josué ici et qu’il tienne un service pour moi, et je verrai comment il soigne ses cheveux, comment il parle, et ses manières à la chaire. Et je verrai si je peux accepter cela ou pas. » Elle a dit : « J’ai entendu dire que le Dieu du Ciel était avec vous, et tout ce que je demande, c’est d’être épargnée. » Voilà.
162 Cette petite femme était vraiment persistante. Elle a vraiment tenu bon. « Epargnez-moi simplement. Je ferai tout ce que vous voulez de moi. » Oh ! vous y êtes. C’est ça.
163 Cette petite femme, peu importe la difficulté, elle était persistante. Oh ! Elle a eu une bonne approche vers le don de Dieu. Elle a eu une bonne approche, l’humilité. Elle s’est prosternée à Ses pieds, et elle était humble. Elle ne s’est pas tenue debout, disant : « Eh bien, un instant. Tu sais, nous, nous sommes Grecs. Toi, Tu dis que nous sommes des chiens. Un instant là, Seigneur. Te rends-Tu compte que c’est nous–nous, les maîtres en art, les maîtres en telle et telle matière ? » Elle n’a point pensé à cela, pas du tout. Elle a simplement admis qu’Il avait raison, elle s’est prosternée à Ses pieds, et a dit : « Viens à mon secours, Seigneur. Je vais bien manger les miettes. Si ma fille ne peut pas avoir toute une tranche de pain, veux-Tu juste lui permettre d’avoir les miettes, puisqu’elle est une petite chienne ? » Oh ! la la ! Vous y êtes.
164 Serions-nous satisfaits juste avec les miettes, si le Saint-Esprit devait révéler à quelqu’un ce soir : « Tu es guéri »? Seriez-vous prêts à prendre juste les miettes, ou voudriez-vous que Dieu s’avance, vous relève et vous donne une certaine sensation ? Si seulement Il vous disait dans votre coeur : « Votre maladie est finie. Vous ne l’avez plus. Croyez que vous serez guéri dès ce soir », voudriez-vous prendre ces miettes ? Ou voudriez-vous que tout le monde vienne vous imposer les mains, vous déverser de l’huile et vous faire passer par des rites comme cela, ou cherchez-vous juste des miettes ? C’est ce que Dieu honorera.
165 Vous savez, beaucoup de disciples L’avaient vu après Sa résurrection. Thomas a dit : « Non. Non, non, je ne croirai pas cela. Je–je dois placer mes mains sur les marques de clous, dans Ses mains et sur Son flanc. Alors, je croirai cela. »
166 Jésus lui a dit : « Viens ici, Thomas. » Il a dit : « Touche-Moi. » Et il l’a fait.
Il a dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
167 Il a dit : « Thomas, tu crois, parce que tu as vu et touché, et tout. »
« Oui, Seigneur. »
168 Il a dit : « Combien plus grande est la récompense de celui qui n’a jamais vu mais qui croit cependant en Lui ! »
169 Sommes-nous prêts ? Sommes-nous des Gentils comme cette femme des Gentils ? Etait-elle notre exemple à tous : « Donne-moi juste les miettes, Seigneur » ? Que j’entende simplement un homme dire : « Je n’ai jamais lu la Parole, mais dis-moi que Tu guéris les malades. Cette miette me suffira. Je crois cela. Que j’entende quelqu’un le dire, le lire dans la Parole, que le Saint-Esprit… »
170 Le jour de la Pentecôte, Pierre a dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. »
171 « Seigneur, je vois que c’est vrai. » C’est une miette. Tenez. C’est tout ce qu’il vous faut faire. Venez.
172 Sommes-nous prêts à recevoir les miettes ? Sommes-nous prêts à nous humilier ? Elle l’était. Elle était prête à s’humilier. La foi admet toujours que la Parole est vraie. La foi est toujours humble. La foi s’humilie. Eh bien, elle ne cherchait que les miettes.
173 Observez ce que Jésus a dit : « A cause de cette parole, à cause de cette parole : ‘Je veux prendre les miettes, Seigneur.’ A cause de cette parole, ton enfant est guérie. Ta requête est exaucée parce que tu crois cela. »
174 La foi accepte que la Parole de Dieu est vraie. La foi accepte tout cela.
175 Marthe, Marie ; dans toute la Bible, nous pouvons en citer beaucoup ; la femme sunamite. Il y a beaucoup de choses et des cas que nous pouvons citer. Nous n’en avons pas le temps. J’ai environ cinq pages de notes ici sur ceci, sur les gens qui s’étaient approchés pour les miettes. Mais laissons cela juste une minute. Je sens que le Saint-Esprit est proche. Je pense que ce n’est pas nécessaire.
176 Permettez-moi de vous raconter une petite expérience. Il n’y a pas longtemps, les Hommes d’Affaires ont écrit cette petite histoire là, un petit article, dans leur magazine. Et ne l’oubliez pas, quand vous publiez quelque chose, vous feriez mieux d’être en mesure de le soutenir. Nous avons cela, des déclarations écrites, documentées, du médecin. Je vois bien des Espagnols dans l’église ce soir.
177 J’étais à Mexico, et nous tenions une série de bonnes réunions. Ça faisait trois soirées que j’étais là. Et il y avait là un homme que j’appelais Manãna. Il était censé venir me prendre à 6 h, et il me prenait vers 9 h. Et parce qu’il était si lent, chaque fois je–je disais qu’il était « demain. » Voyez ? Et quand nous sommes arrivés à cette grande arène où je prêchais, on a dû me faire monter sur une échelle là, puis me faire descendre à l’aide des cordes là sur l’estrade.
178 La veille, il y avait un Mexicain qui était venu à la réunion. Et ce vieil homme… il pleuvait, c’était ça; alors, il est venu à l’estrade, un aveugle. Et il était venu là. J’ai regardé. Je portais de bons souliers et une bonne veste. Et le pauvre vieil homme était pieds nus, son pantalon était tout en lambeaux. Et je vais vous dire qui était mon interprète, vous le connaissez : frère Espinoza, de Sacramento, en Californie, un frère pentecôtiste. C’est lui qui interprétait. En deux soirées, nous avions eu environ, je pense, environ trente ou quarante mille convertis, du catholicisme au christianisme et au Saint-Esprit.
179 Alors, ce vieil homme aveugle est passé à l’estrade. Et si vous ne sympathisez pas avec les gens pour lesquels vous priez, ça ne sert à rien de prier pour eux. Vous devez vous mettre à leur place. Et je me suis dit : « Si mon vieux père était en vie, il aurait eu à peu près l’âge de ce vieil homme. Le voici. Il n’a pas de chaussures. » Et il ne portait pas de chemise, juste un vieux manteau poussiéreux en lambeaux ; un vieux chapeau en main, cousu avec de grosses ficelles. Le vieil homme n’avait probablement jamais eu un repas comme il faut dans sa vie. Et puis, quel cruel sort était le sien ! Il était là, titubant à cause de la cécité. Ses yeux étaient blancs.
180 J’ai regardé le vieil homme, et je–j’ai simplement fait passer mes bras autour de lui. Et frère Espinoza n’interprétait pas la prière. Je–j’ai dit : « Père céleste, si je pouvais lui donner mes chaussures, je les aurais ôtées de telle manière que personne n’aurait vu, je lui aurais donné mon manteau, je l’aurais envoyé sur le chemin. Mais il est de loin plus grand que moi. Mais, ô Dieu, aie pitié de lui. Redonne-lui la vue. »
181 Il a crié : « Gloria a Dios. » J’ai regardé tout autour. Il voyait aussi bien que moi.
182 La soirée suivante, il y avait une étagère, ou plutôt un rayon aussi long que cette salle, de cette hauteur à peu près, avec rien que de vieux châles et de vieux habits en lambeaux.
183 La balance économique du Mexique est très faible. Peut-être que Pedro gagne… C’est un briquetier, il peut gagner seize pesos par jour. Et il lui faudra quatre jours de travail pour s’acheter une paire de chaussures. Mais il lui faudra épargner suffisamment de cette paie, beaucoup de pesos, pour acheter un cierge à brûler sur un autel en or d’un million de dollars pour ses péchés. C’est ce qui me met hors de moi.
184 En voyant ces précieuses personnes, ils viennent là à 9 h, le matin. Il n’y avait pas de sièges pour s’asseoir. Ils s’appuyaient les uns contre les autres, comme des brebis dans un pâturage. Il pleuvait ! Ces femmes, debout, avec des cheveux pendant, étaient bien trempées, elles attendaient toute la journée, que ce soit sous un soleil chaud ou sous la pluie, juste pour entendre la Parole de Dieu. Oh ! que feront-ils quand Phoenix se lèvera au jour du Jugement à leur côté, alors qu’on a de belles églises partout, on n’arrive même pas à les conduire ?
Elle était là, ou plutôt il était là, ayant recouvert la vue.
185 Ce soir-là, quand je suis arrivé, il pleuvait à verse. Frère Jack Moore, beaucoup parmi vous le connaissent, frère Espinoza, plusieurs frères étaient sur l’estrade. Et Billy, mon fils, c’est d’habitude lui qui distribue les cartes de prière. Comme il ne pouvait pas parler l’espagnol à ces gens, il a donc dû laisser Manãna s’en occuper. Mais il allait simplement çà et là pour veiller à ce que Manãna ne vende pas une carte de prière. C’est ce qu’il nous fallait surveiller, vous savez, la vente des cartes de prière. Il le surveillait donc. Et il allait et surveillait pour s’assurer qu’il remettait bien la carte de prière à Untel, comme cela. Il a donc dit…
186 Il est venu vers moi ; je me mettais à prêcher. Il y avait tout un grand tas de–de ces linges posés là. Comment reconnaissaient-ils donc à qui tel linge appartenait ? Je ne sais pas. Ils étaient donc… Je me mettais donc à prêcher, et Billy m’a tapoté sur l’épaule. Il a dit : « Papa, il te faudra faire quelque chose pour cette petite dame là. » Il a dit : « J’ai pratiquement trois cents huissiers, mais ils n’arrivent même pas à la maîtriser. » Une toute petite jeune fille espagnole d’à peu près cette taille-ci, une belle petite créature, elle tenait un enfant mort dans ses bras, sous une couverture. Et il a dit : « Manãna a distribué toutes les cartes de prière. » Et il a dit : « Elle n’a pas de carte de prière. » Et voilà la ligne, et les gens sont là debout pendant ces deux dernières heures, attendant que tu viennes. » Et il a dit : « Elle veut amener ce bébé mort ici sur l’estrade, et nous n’arrivons pas à la maîtriser. »
187 Oh ! Eh bien, elle montait par-dessus ces huissiers, courait sous leurs pieds, ou n’importe quoi. Elle était persistante. Elle voulait arriver là. Elle avait vu cet aveugle être guéri la veille. Elle était persistante.
188 J’ai dit : « Frère Moore, elle ne sait pas qui je suis. Elle ne sait pas qui est qui. Va simplement là et prie pour ce bébé. Ce sera réglé. Elle… »
Il a dit : « D’accord, Frère Branham. »
189 Alors, Billy l’a pris par le bras, comme si c’était moi, et ils ont donc traversé l’estrade. Je me suis retourné. J’ai dit : « Je suis très content d’être ici ce soir. » Et ces réunions ne sont pas étranges pour vous ici à Phoenix. J’ai vu juste devant moi, en vision, un petit bébé mexicain, sans dents, en train de rire. J’ai dit : « Un instant. Un instant, Frère Espinoza. Va au… »
« Que–qu’y a-t-il ? »
190 J’ai dit : « Va au microphone. » J’ai dit : « Dis à la femme de venir ici. »
191 Il a dit : « Papa, » c’est Billy qui a parlé, « tu ne peux pas la faire venir avant toutes ces cartes de prière. »
J’ai dit : « Amenez-la ici. Je viens d’avoir une vision. »
192 Il l’a donc fait venir. Et ils sont revenus. La voici venir avec une couverture piquée en main, comme ceci. Et un petit bébé y était couché, mort tôt ce matin-là de pneumonie, un tout petit enfant d’à peu près cette taille. Et elle est venue, les larmes sur les joues, avec des petits yeux noirs, des cheveux pendant ; une petite dame très charmante. Elle a couru à l’estrade et est tombée à genoux, elle s’est mise à crier : « Padre ! » J’ai dit : « Levez-vous, juste une minute. »
193 Je me suis dit : « Seigneur, et si ce n’était pas cela ? Et si ce n’était pas cela ? Je ne sais pas. J’ai juste vu un petit bébé mexicain, un petit, sans dents, avec de petites gencives. Il me souriait, assis juste là. »
194 Et elle pleurait. Et j’ai posé ma main sur la couverture mouillée, et il pleuvait alors. J’ai dit : « Père céleste, cette petite femme, il n’y a aucun doute dans mon esprit que Tu es en train de l’exaucer. » J’ai dit : « J’ai eu une vision, que Tu sais être vraie, d’un petit bébé. J’accepte seulement cela par la foi qu’il s’agit de ce bébé. Je ne connais ni la femme ni le bébé. Mais, quelque chose, Tu opères de deux côtés. » J’ai imposé les mains à l’enfant. Et alors, il a gigoté et a crié aussi fort que possible. La mère a arraché d’un coup sec la couverture de l’enfant, et il était là, vivant, dans ses bras.
195 J’ai dit : « Frère Espinoza, ne mentionnez pas cela, mais envoyez quelqu’un de bon et de loyal. » Et elle disait cela en mexicain, que le médecin avait déclaré son enfant mort de pneumonie ce matin-là vers 8 ou 9 h. Et on était là à 22 h passées, ce soir-là. Et j’ai dit : « Envoyez chercher une attestation écrite du médecin qui prouve que cet enfant était déclaré mort. »
196 Et le médecin mexicain a établi une attestation de décès, signée : « J’ai déclaré cet enfant mort dans mon cabinet ce matin à 9 h, il ne respirait pas ni rien. »
197 Et là, il était 22 h, ce soir-là. Et le lendemain matin, l’enfant était au cabinet du médecin pour être examiné : Il était de nouveau normal. Pourquoi ? Parce que la petite femme était persistante.
198 La foi ne connaît pas de défaite, même s’il y a cinq mille personnes debout dans cette salle et que rien ne se passe. Son église pouvait la rejeter, ses voisins pouvaient se moquer d’elle. Mais le Dieu qui avait pu ouvrir les yeux d’un aveugle la veille pouvait ressusciter son enfant, puisqu’Il est le même Dieu hier, aujourd’hui et éternellement.
199 Et si ce groupe de gens ici ce soir, des chercheurs de miettes, si vous l’êtes, le Dieu même qui vous a amenés ici, qui a pu vous conduire à un endroit comme celui-ci, le Dieu qui vous a sauvés, le Dieu qui a pu vous remplir du Saint-Esprit, ce même Dieu peut ôter de votre coeur ce soir toute maladie et toute tristesse, quoi que ce soit, si vous croyez cela. Persistant, persévérant, étendez la main et saisissez cette petite miette de foi maintenant, dites : « Seigneur, merci pour cela. Me voici, je viens. »
Le voisin dira demain : « Vous n’êtes pas guéri. »
200 Dites : « Oh ! mais je le suis. Je le suis. Hier soir, j’ai trouvé une miette là à l’église Foursquare. Quelque chose s’est ancré en moi. Plus rien ne va m’arrêter. Je l’ai. »
Inclinons la tête juste une minute.
201 Avez-vous besoin d’une miette ce soir ? Pouvez-vous prendre une miette et être persévérant avec ça ?
202 La petite miette de foi qui est venue vers une–une petite païenne grecque qui n’avait jamais de sa vie vu un miracle, une païenne idolâtre, mais elle a entendu dire que cela avait marché sur quelqu’un d’autre. Elle n’avait jamais vu cela, mais elle a cru cela. Et toutes les déceptions qu’elle avait cependant eues sur base de ce que quelque chose lui disait dans son coeur, que son enfant pouvait être guéri, vous savez, quand elle est rentrée à la maison, elle a trouvé sa fille couchée sur un lit. La crise l’avait quittée. Pas seulement pour elle-même, mais pour sa fille qui n’était pas présente.
203 Avez-vous besoin d’une miette ce soir ? Si vous en avez besoin, voulez-vous simplement lever la main pour dire : « Seigneur, juste une miette, c’est tout ce que je demande » ?
204 Ô Père céleste, regarde ces Gentils qui cherchent des miettes. Les temps n’ont pas encore changé, Seigneur. Ils ont entendu–ils ont entendu dire que Tu guéris les malades. Ils ont entendu dire que Tu remplis du Saint-Esprit. Tu donnes du repos aux fatigués. Ô Dieu, accorde cela à ceux-ci qui crient ce soir comme cette précieuse petite dame d’il y a plusieurs jours : « Seigneur, c’est vrai, nous ne sommes pas dignes de recevoir les bénédictions en tant que Ton peuple, Israël, mais nous cherchons seulement une miette qui tombe de la table du Maître. »
205 Et ce soir, il nous a été montré le glorieux Repas avec lequel Tu as nourri Ton Eglise. Et ce soir, nous avons non seulement des miettes, mais nous sommes invités à la table. Nous n’avons pas, à vrai dire, à prendre des miettes, mais nous sommes contents de les avoir. Mais, ce soir, nous sommes invités à table. « Jésus a préparé Sa table, où tous les saints de Dieu sont nourris. Il invite Son peuple élu à venir dîner. » Accorde, ce soir, Père, que chaque personne qui a un besoin voie cela être satisfait.
206 Et pendant que nous avons nos têtes et nos coeurs inclinés humblement devant Dieu, je me demande bien combien de gens dans cette salle ce soir ne sont pas sauvés, si Jésus devait venir et que le monde arrivait à sa fin ce soir. Et vous… Vous voulez prendre cette petite miette de la foi qui a été placée dans votre coeur et venir à table ce soir, présenter votre miette de foi devant Dieu, et vous voudriez le faire ; voulez-vous simplement vous lever, vous agenouiller ici et nous laisser prier pour vous ici à l’autel ?
207 Voulez-vous venir sans tarder ? Venez donc. Que Dieu vous bénisse, mon frère. Quelqu’un d’autre voudrait-il venir ? Que le Seigneur soit avec vous, ma soeur. Venez simplement ici. Y aurait-il quelqu’un d’autre ici qui a besoin d’une miette, qui voudrait venir à la table du Seigneur ? Dites : « Seigneur, je ne suis pas digne de venir. Je suis–je suis–je suis un chien. Je ne suis que… Je ne suis pas digne, pas plus que ne l’était cette femme, mais je viens juste pour une miette. » Voudriez-vous venir, ami pécheur ? Venez. Peut-être que c’est votre dernière fois.
208 Voyez-vous ce que le monde devient aujourd’hui ? Les gens ne veulent plus venir. C’est à peine qu’on peut les persuader. L’Evangile, on dirait, va dans les champs missionnaires.
209 Que Dieu vous bénisse, mon bon frère. Que Dieu vous bénisse. C’est merveilleux. Tenez-vous ici même juste un instant.
210 Quelqu’un d’autre qui prendra position ici et qui dira : « Je prends position avec cet homme »? Que le Seigneur vous bénisse, mon fils. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Venez simplement, dites : « Je veux une miette, Seigneur. Une miette me suffit. Quelque chose a touché mon coeur. Je viens maintenant. » Que Dieu vous bénisse, mon fils. Que Dieu vous bénisse, mon frère. Tenez-vous juste ici.
211 Quelqu’un d’autre qui sent une petite miette de foi dans son coeur, qui vous pousse à venir à table maintenant. Voulez-vous venir avec ces quatre jeunes gens qui se tiennent ici, attendant ? J’ai prêché au sujet d’une femme ce soir, et ce sont des hommes qui viennent. Qu’en est-il, soeur ? Ne voulez-vous pas venir aussi pour cette miette ? Avez-vous cette toute petite foi qui vous dit que vous êtes en erreur ?
Vous direz : « Bien, je ne sais ce qu’est une miette, Frère Branham. »
212 La miette, c’est ce qui vous dit dans votre coeur maintenant que vous êtes en erreur. Vous devez vous repentir. Venez, ne le voulez-vous pas ? Levez-vous et venez doucement, rapidement à la Fontaine remplie de Sang. Ne voulez-vous pas vous déplacer ? « Je suis en erreur, frère. Priez pour moi. » Venez. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse.
213 Quelqu’un d’autre ? « Je veux juste une miette, Seigneur. Cette petite miette dans mon coeur, je viens maintenant pour la présenter. » Voulez-vous venir ?
214 Maintenant, y en a-t-il ici qui sont rétrogrades, qui se sont éloignés et qui voudraient revenir ? Voulez-vous venir maintenant ?
215 Ceux qui n’ont pas le Saint-Esprit, vous qui n’avez pas reçu le Saint-Esprit ? Oh ! mon ami, si cette Lumière a été rendue si réelle pour vous en ce dernier jour, ne voulez-vous pas aussi venir vous tenir debout ? Ça peut être le temps où ce grand désir de votre coeur, ce quelque chose qui vous dit : « Je crois que le Seigneur va me donner le baptême de l’Eprit ce soir. Je veux venir me tenir debout. » Venez à l’autel. Voulez-vous le faire ? Tenez-vous avec nous pour la prière, vous qui sentez cette petite miette, qui dit : « J’ai besoin du Saint-Esprit. » Si un homme peut venir depuis tout là-bas en Ohio, venir ici dans un avion à réaction… Que Dieu vous bénisse, Frère Grant. Un presbytérien peut venir par avion depuis l’Ohio jusqu’ici, dans un avion à réaction, pour se tenir à l’autel, qu’en est-il des gens de Phoenix ?
216 Que Dieu vous bénisse, ma soeur. Tenez-vous ici même, juste un instant. Ne voulez-vous pas venir ? …Tiré des veines d’Emmanuel.
217 Ne voulez-vous pas venir là où la Fontaine est ouverte ce soir, simplement remplie de bonnes choses de Dieu ? Je me demande, pendant que nous attendons juste un instant, certainement qu’il y en a plus que ça ici, qui devaient être disposés à prendre les miettes. Certainement qu’il devait y en avoir. Ne voulez-vous pas venir ? Faites exactement ce que je vous demande. Recevez cela en toute sincérité dans votre coeur et dites : « Je viens. C’est mon tour de venir. Je viens, de toutes les façons. » Que Dieu vous bénisse, soeurs. C’est très bien. Nous attendons maintenant, patiemment, que vous veniez.
218 Inclinons la tête maintenant pendant que nous attendons, chantons ce cantique de l’église.
Il y a une Fontaine remplie de Sang
Tiré… d’Emmanuel.
219 Ne voulez-vous pas venir maintenant ? Ne voulez-vous pas prendre vos miettes et venir ?
… sous ce flot
Si vous voulez le Saint-Esprit, ne voulez-vous pas venir, entrer maintenant ?
Perdent toutes les traces de leur culpabilité,
Perdent toutes les traces de leur culpabilité ;
Et les pécheurs plongés sous…
Venez, mon ami.
Perdent toutes…
Le voleur mourant… -joui de voir
…?... juste là à l’autel. Et vous…?...
Aussi vile que lui,
Laver tout son péché
Que Dieu vous bénisse, mon frère. C’est ce qu’il faut faire.
220 Je me demande si ces prédicateurs ici voudraient donc bien venir se tenir ici avec nous. Les prédicateurs qui sont dans la salle, venez vous tenir ici avec nous, une minute donc, les instructeurs qui–qui sont intéressés aux âmes perdues.
Puissé-je, aussi vile que lui,
Laver tout mon péché.
221 Je me demande s’il y a des prédicateurs ici, des instructeurs en matière de la Parole, qui voudraient bien venir. Souvenez-vous, on prend maintenant même la décision pour la destinée éternelle. Voici environ 7 ou 8, 10 personnes ici debout. Et savez-vous ce que cela représente ? Une âme vaut dix mille mondes. Nous ne devons pas prendre ceci à la légère.
222 Eh bien, vous qui êtes malades et qui voudrez qu’on offre la prière de la foi pour vous, voudriez-vous simplement vous tenir debout là où vous êtes, ceux qui sont malades et dans le besoin ? C’est bon.
223 Eh bien, mes frères prédicateurs, c’est bien, imposez les mains à ces gens.
224 Maintenant, vous les malades, tenez-vous assez près, ensemble, de manière à ce que vous puissiez vous imposer les mains les uns aux autres. Eh bien, la Bible vous dit, à vous les malades : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. » Vous devez être un croyant, sinon vous ne vous tiendrez pas ici. « Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Vous savez que c’est vrai. Ce sont les Ecritures qui ne peuvent pas faillir.
225 Et à ces pénitents qui viennent à l’autel, mes frères et mes soeurs qui viennent à l’autel ce soir, des êtres mortels qui savent qu’ils auront un jour à faire face à Dieu, la Bible dit que les péchés de certains hommes les précèdent, ceux des autres les suivent. Vous confessez les vôtres ce soir, afin qu’ils vous précèdent et qu’ils soient pardonnés par le Sang du Seigneur Jésus.
226 Et vous ici qui cherchez le baptême du Saint-Esprit, Dieu a fait une promesse là dans Actes 10. Nous lisons : « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur ceux qui écoutaient la Parole. » Ils avaient tellement faim ! Or, vous avez faim. Vous avez amené cette petite miette ici. Maintenant, prenons le repas complet des bénédictions de Dieu. Tout cela, c’est pour vous.
227 Eh bien, vous qui croyez à la prière, inclinons simplement la tête ensemble, prions maintenant et croyons. Maintenant, oubliez simplement qui est à côté de vous. Sachez que seul Jésus-Christ est à côté de vous. Et que chacun prie à sa façon, comme vous en avez l’habitude. Et, frères, imposez les mains à ces gens, et croyons maintenant que le Saint-Esprit va venir accomplir ces choses que nous demandons.
228 Notre Père céleste, nous pensons que ce n’est pas en vain que nous nous tenons ici. Nous Te remercions pour ces âmes. Nous savons que Tu es maintenant ici pour les sauver. Je Te prie de l’accorder, Seigneur. Que leur foi regarde au-delà des ombres. Puissent ceux-ci qui cherchent le Saint-Esprit et à qui les croyants ont imposé les mains, les malades et les affligés, puisse la puissance de Dieu se mouvoir dans cette salle, d’un bout à l’autre de ces allées et à travers ces gens. Et sauve chaque pécheur, remplis chaque croyant du Saint-Esprit, et guéris chaque personne malade. Accorde ces choses, Seigneur. Je crois que Tu es ici, et Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement. Tes promesses sont infaillibles.
229 Nous croyons que Tu avais donné la commission à Ton Eglise, et ils étaient montés dans la ville de Jérusalem. Ils sont montés dans la chambre haute, et ils étaient là, louant et bénissant continuellement Dieu. « Et tout d’un coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assemblés. » Tu es le même, et Tu es capable de faire la même chose. Que la puissance qui était descendue le jour de la Pentecôte baptise ce groupe de gens ce soir, par la puissance de la résurrection de Jésus-Christ. J’offre cette prière pour ces gens au Nom de Jésus, et pour la gloire de Dieu.
230 Levez les mains maintenant. La prière de la foi a été offerte, la prière de la foi pour le pardon. Levez les mains et dites : « Gloire au Seigneur. » Mettez-vous simplement à Le louer et à Le bénir pour cela. Confessez simplement vos péchés. Con… Croyez de tout votre coeur. Levez les mains vers Dieu et dites : « Merci, Seigneur Jésus. » Je crois en cet instant-ci que Tu me donnes l’Esprit du Seigneur, que Tu me baptises du Saint-Esprit et que Tu me donnes des bénédictions.
Très bien, soeur, venez…?...
E-1 Greetings to this fine audience here tonight, Sister Webster and Brother Green, and all the audience the members of this assembly. It's always a privilege for me to come to the house of the Lord, and then tonight to be back again in one of the Foursquare churches of his. I remember years ago, when I first came to Los Angeles, I'd heard of Sister McPherson. But she had done climbed the golden stairs before I become in the way.
E-2 And when I went to Los Angeles the first time I went up to Forest Lawn. I heard she was buried up there, and I went up and stood by her grave, and bowed my head, and gave thanks to God for a noble life. Since then I have seen the Foursquare sign in nearly every nation I've missionaried in. I've had the privilege of being in the Temple waiting in her waiting room. Before she'd go to the pulpit she had a room there, and I've sat there many nights while speaking at the Temple and think of the hours that she might've meditated before entering the pulpit--the sacredness of opening up the Word of God. To be here tonight with some of the followers that's trying to keep that message alive... God be with you, bless you.
E-3 And then to be back with Brother Green, a precious dear friend, Brother and Sister Green. And when I was out there awhile ago and met him, I--I told him how much I enjoyed that message in song the other day that--up there at the Business Men, about... "The Name of Jesus," or something, he called it. They don't have it recorded yet. I told him, "Let me be the first customer," it was so--such a beautiful song.
And I thought they might sing for me tonight when I got down, and my wife and children are back there to listen at it. And I'm sure they enjoyed it too. And his voice is not... It's really familiar around our place. I've got many of his recordings. When I get feeling real bad I go in--I have one of those record players--and I put on a whole bunch of his records and just set back and listen to them. I want to say to the wife back there, I just got some more of them. I certainly enjoy them. They're--they are a haven of rest, just to hear them Gospel songs, to know that they are sang not from some mechanical trained voice, but coming from the heart of a real Christian.
He told me he had some out there yet tonight. I want my wife and them to look it over, and see if there's any he's got out there we haven't got, and be sure to pick them up. I think they have them out in the vestibule, and they're...
E-4 You know, the main thing is... What I think about singing, I like these... I like trained voices, but I don't like an over-trained voice. Then you just see how long you hold your breath, till you get blue in the face and you're not singing nothing anyhow. But I like good old Pentecostal singing, where you just open up and sing. I--I like that. And Brother Green has that, he and Sister Green. And so we are--know that--that's backed up by these choirs, and so forth. And it's very fine to know that these things we can get ahold of them.
E-5 Now, Brother--Brother Green and I first met, I believe that I can think of, I believe it was in Kansas City when we used to have the conventions out there. How I used to set out... They said, "Well, it ain't time to come on yet." But I'd wait out in my car, and I wanted to be sure to hear that singing, when he--he and Sister were singing.
So I told him out there, I said, "I trust that some of these days when I cross over the river..." I love singing so well, and I--I just can't sing; that's all. I've always wanted to sing, and I--I just can't do it. And I used to try to sing a song at the church, "Old-fashioned Meeting in an Old-fashioned Place," and I'd mess it all up. I'd just take my wife's hand when I got home, and I'd say, "Honey, I'll never try it again, so help me." I'd just get the--everybody else all messed up.
E-6 But one of these days I'm going to sing. And I've always thought, maybe over on the hillside, where the--the river of life runs down along by the throne, when that great choir of all the redeemed, those great voices will be on that hillside singing, I hope there's a little shade tree over on the other side. If you want to see me, just come around there. I'll be setting there listening at them.
But when you get over in your palace some morning, and walk out on the porch of your palace... And way down somewhere down there, in the woods, there's a little shack built somewhere. Walk out on your porch and hear somebody singing, "Amazing grace, how sweet the sound," you say, "Oh, Brother Branham made it, 'cause there he is. He--he finally got there." So I'll--I'll be able to sing then. Until then I just have to make a joyful noise to the Lord.
E-7 Aren't we happy? We haven't got a thing to worry about, not a thing. We've anchored in Christ, setting in heavenly places, caught up in rapturing grace right now, setting in His Presence in heavenly places in Christ Jesus. Death itself can't touch us: anchored away, nothing can bother us, just simply secured and waiting for His coming. And we're grateful for this.
E-8 Now, I got about 150 miles to drive tonight, and--after the service. And with a fine crowd like this, it takes me a long time to get started, and then twice that long to get stopped. And so I'll try to get right in to say what I planned on saying as quick as possible. I want to thank the pastor, and associates, and all for this opportunity to come here to give my testimony of His grace tonight in this fine congregation.
I climbed some time ago up on South Mountain, looked down over the valley. And I thought of about thirty-five years ago when I first entered this valley. How this city has grown, just got just spread out all over the Maricopa Valley here. Just as far as you can see is city. I was setting there with my wife, and I said, "You know, honey, perhaps about three hundred years ago there wasn't nothing raced through here but coyotes and javelina hogs, and so forth, around through the country. And then man came in and began to build. Then civilization begin to spread; then sin and violence set in."
E-9 I thought, "Wouldn't this be a wonderful place?" I've always thought someday I'd like to live in Phoenix. And then I--looking upon the valley, I could almost in my heart feel like weeping, that what a beautiful place it would be if it was here without sin.
How they've taken just the desert and has converted it into a living quarters. Today we were riding up around on the head of the Camelback--lovely homes up there, almost like you're entering paradise. And then it would be beautiful, but sin is here everywhere: whiskey joints, immorality, just everything that's wrong, all kinds of devices, and traps of the enemy to trap human souls.
My wife said, "Then why are you here, Billy?"
I said, "Honey, it's black. But you know, there's--all through that darkness down there, there's little spots of light. That's God's chosen. And I'm here to put my shoulder with theirs, put my heart with theirs, my voice with theirs, and cry out against the darkness. That's why I'm here in Phoenix again." May God of heaven help us.
E-10 And after the night is over, and our little meeting is passing through the city--from church to church, amongst all the denominations of the full Gospel, and to end it up with the Business Men's convention over at the Ramada, I trust that we'll leave a mark across here that will mean that in the little light that's been scattered, that many souls will find Christ, many sick people of the faith will be healed. We already begin to see a--showing results.
And I trust tonight, if there's any would come in here tonight under this care of--of the shelter of this place, that something will be said in the song, testimony, or the reading of the Word, or something, that'll cause you to go out the door a different person than you come in. Help us all to do it.
E-11 And now before we approach the Word, let's approach the Author by the way of prayer. Let us bow our heads just a moment. With our heads and hearts bowed before God, would there be a request among the people tonight that you have something special that you'd like to ask the Lord to help you in? Just raise your hand, and way down in your heart say, "Lord, You know what it is." Thank you. God bless you.
E-12 Our heavenly Father, we are coming now in that all-sufficient Name, the Lord Jesus, knowing this that He promised, "If you ask the Father anything in My Name it'll be granted." We come first to confess that we have erred, we have did wrong, and there's none of us good, not one. And we're coming to confess our sins in the Name of the Lord Jesus. We're asking for pardon.
And Thou did see the hands of the people that was raised up tonight, and You know what was beneath that hand, what they had need of. And I'm offering my prayer with theirs, laying it upon Thy altar, and asking for mercy, that You, Lord, will give mercy, and will answer each and every request.
We want to thank You for this church, for its pastors, and for all the laity, and all the deacons and the trustees, and all that comes. Bless them, Lord. And we know that our meetings and coming together would altogether be in vain, if You didn't meet with us.
E-13 So we pray, heavenly Father, that we have the assurance now that You're with us. Continue, O Lord, to be with us through the night. Help us. If there by chance would be those who have come in from the street, or the hedges and byways of the world, that's been in their life indifferent toward You, may this be the night that they'll say that all-sufficient "Yes" to God in surrender, give themselves over to Jesus Christ.
If there be sick among us, Lord, Thou art the great Physician Who has never lost a case. We think of the day that we're living in, when sickness and gross darkness is covering the earth. But we think again that when You were leading your people, Moses brought them out of--of Egypt taking them to the promised land, and all down along the journey for forty years. And when they entered the promised land there wasn't a feeble one among them.
E-14 How many physicians tonight would like to look in upon the prescription that Moses had, that kept all those people healthy for forty long years. And yet, You have not hid it. You've made it known to us all, and it's written here on the pages, so simple. "I'm the Lord that heals all of thy diseases." May we realize that tonight, Lord, the sick and needy, and know that there's not a disease but what You are the remedy, the double-cure.
Bless the reading of Thy Word. And may our hearts now come down to the seriousness of the meeting. From our hearts being filled with joy over the singing of the Gospel, and testimonies, and so forth, we're just so grateful. Now may we hear Thy Word. And speak to us, Father, and bless these few notes that's been prepared for the evening, for we ask it in His Name, and for His glory. Amen.
E-15 There's many people who, coming to the service, likes to always mark down what a minister has to say, or read from the Scripture. And if you do that, I want you to turn with me tonight for just a little reading found over in the Book of St. Matthew's Gospel the 15th chapter, the 21st to the 28th verse. I would read this:
Then Jesus went thence, and departed into the coasts of Tyre and Sidon--Sidon.
And, behold, a woman of Canaan came out of the same coasts, and cried unto him,... Have mercy on me, O Lord, thou son of David; my daughter is grievously vexed with a devil.
But he answered her not a word. And his disciples came and besought him, saying, Send her away; for she crieth after us.
But he answered and said, I am not sent but to the lost sheep of the house of Israel.
Then came she and worshipped him, saying, Lord, help me.
But he answered and said, It is not meet for me to take the children's bread, and to cast it to dogs.
... she said, Truth, Lord: yet the dogs eat... the crumbs which fall from the masters' table.
Then Jesus answered and said unto her, O woman, great is thy faith: be it unto thee even as thou wilt. And her daughter was made whole from that very hour.
E-16 If I would call this a text, I would like to speak just a moment, or for a few minutes rather, upon the subject of "Perseverance." I thought, being that Mrs. McPherson and the church has always stood so gallantly for Divine healing, and we cannot preach the full Gospel without preaching Divine healing because it is part of the Gospel...
E-17 I remember as a little boy reading an article in one of the magazines: "Life," or "Look," or some of those magazines, I was just a young lad--of them making light of Mrs. McPherson of preaching Divine healing. And they said that she had a trick that she did. Said women that had goiters; she put a pin under her finger and the women put a balloon under her garment. And then Mrs. McPherson would lay hands on the woman, would stick the pin into the--the balloon, and would deflate the balloon.
I was a sinner, but I had better sense than that, to think such a thing. If the pin stuck the balloon it would burst. So I said, "No doubt but what that woman is suffering persecution." And then, since I have become a worker in the vineyard, I realize what she had to stand. Standing for truths, you're always hated of the enemy.
E-18 The word "perseverant" means to be, I think, according to Webster, "persistent--to be perseverant, persistent in making a goal." And every person on earth, or that's ever been on earth, that ever achieved anything had--that amounted to anything, had to be perseverant. You've got to be sure first what you've got your faith anchored in. Now, faith is just not a thing that's so easily floated around at--at some kind of a--we would call it in a street expression, a hocus-pocus. Faith can only have its--its right position when it's placed upon something that's steadfast.
If I told you to go out and put your hand on that tree and be healed, you could doubt that. So... Why? We have no background to anything. You'd only have my word. And if I told you that washing in a certain water out here in the--in the valley would bring healing to you, it would depend on how much confidence you had in me. And faith cometh by hearing. Hearing what? The Word of God.
Therefore, if this be the Word of God--and It is--what It teaches we can rest upon It. God cannot change. God must forever remain God. His Word must be just as true in this age as it ever was in any age.
E-19 Now, we are finite. We can say something this year, and maybe even tomorrow have to alter it, because we're not too sure, because we're finite. We're just presuming. And "presume" means "to adventure without authority." But when God says anything, it's perfect. He don't have to alter it.
Abraham staggered not at the promise of God through unbelief; but was strong, giving praise to God, because he knowed that He was able to perform, or to keep, or to do that what He had promised. Then if God's ever called on the scene for a decision... And the decision that God makes first it has to forever remain the same. It can never change. It cannot be altered, because He's infinite. And anything that's infinite never had a beginning or an end. So He cannot take it back next year, and say "I was wrong."
And then, if that was His decision, then every man that makes that same--comes to that same decision that God made for one man upon the basis of his faith to believe it, He's got to meet that same thing every time a man believes it. God's got to act every time the way He acted the first time, or He acted wrong the first time. And who can accuse God of acting wrong? God's got to ever remain with His decision. "If thou canst believe..."
E-20 Now, to achieve anything you've got to set a goal and say, "This I believe," and tie yourself to it, and keep drawing, moving up closer to it, knowing that you've--it's there--knowing that there's something there that you're coming to.
Like it was said, the little boy with the kite. Holding the string in his hand, he said... The man said, "What are you holding, son?"
He said, "My kite."
He said, "I don't see nothing but a string."
He said, "But there's a kite on the end of it."
The man looked up, said, "I don't see the kite."
The little boy said, "Neither do I."
He said, "Well, how do you know you got a kite?"
He said, "I can feel it tugging at the end."
Well, that's the way faith is. "Faith is the substance of things hoped for, the evidence of things not seen." As long as you set your faith on it, and then anchor to it, you're coming to it. No matter if you can't see it or not, you know it's there anyhow. You're tugging at it, and it's pulling you. And any man that's ever done anything worthwhile has set a goal, and then been persistent, perseverant to make that.
E-21 Great men, George Washington, "the father of our nation," is called, when he come to Valley Forge... After all night in prayer until he was wet with the snow up above his hips, kneeling in the snow, the next morning he crossed the Delaware full of ice. Why? He was perseverant. He had the answer. Nothing's going to stand in his way. Although three or four musket bullets went through his coat, but it never hurt him. He tried... He wanted to achieve something, and he had prayed through on it, and he was perseverant. Nothing stood in his way.
E-22 Could you imagine Noah in his day, how perseverant Noah was? Now, he was just a farmer, and they lived in a greater day of scientific research, perhaps, than we have today, because in those days they built pyramids. And if any of you have had the privilege of being at the big Egyptian pyramid and seeing the Sphinx and so forth, why, it's amazing to see. How they ever did get those boulders up there in the air almost a city block high, they weighed thousands of tons... Today we could not reproduce it. We don't understand.
They had something... They had a dye. They had something they could embalm a body with that would make it look quite natural for thousands of years. We don't have those arts, colorings, and so forth, that they had: a great scientific age.
E-23 But one day, while Noah was out in the--the field, maybe fixing his crop, God appeared to him and told him, "Make ready for the saving of your household, and build an ark. And it's going to rain." Now, we all know that the antediluvian world, it had not rained. And now, that didn't cope with the scientific thinkers of that day. His message was contrary.
No doubt that smart scientists could've come to him and said, "Now, looky here, Mr. Noah. Now we got instruments that we can shoot the moon, and we can do all these scientific researches. And there is no water up there. And how is there going to come any water down from there, when there's no water up there to come down? You're foolish. You're doing something that there's nothing to. There's no water up there."
But Noah could say, "God said that it would rain, and that settles it. God said so."
A hundred and twenty years he was persistent in the face of the scientific world of his day, still claiming his message was right because it come from God. He had a goal to make; he had a message to take care of; and he was persistent in doing so. No matter what the rest of the world said, Noah heard from God. That's all that mattered to him. He had heard the voice. He was sure it was God, and he was making ready something that seemed very silly to the world. But yet, Noah knew that God would keep His Word.
E-24 Should that not be a lesson for us today in the hour... As Jesus said, "As it was in the days of Noah, so shall it be at the coming of the Son of man," a message that's silly to the world, they don't understand it. But yet those who've contacted the--the Holy Spirit knows that He will return again.
I can see the people as they pitied poor old Noah about how much fun he was missing, and of the world and the things that's going on. But Noah, still persistent, held right on.
One day God said to Noah, "All right, you've done your part now. Now, come into the ark, you and your household." And they noticed the birds begin to fly in, and the animals begin to go in two-by-two. Noah and his family went in.
E-25 And there's always borderline believers (I call them.), people that'll come to church. They'll enjoy a message, maybe from the choir, or from the singers, from the minister, or a testimony. They'll enjoy it. But to come in and be part of it, they just won't do it. They like to listen, but they won't be part of it. They do not want to be identified with them. They want to stay off to one side. That's always been, and no doubt there was in that day.
Then when the ark door was closed, many of those people said, "Well, let's go up and stand around. Now, if it comes to pass that, for instance, the old man was right... We all kinda thought that the old fellow was a little bit off, but I--I--I enjoyed listening at him preach standing there in the door. And now, we know that something closed that door. Now, he's a good old man. And if it would happen to be some water come down up there, why--why, he'd take us in."
E-26 You see, you don't want to trust... You don't want to strain God's goodness. You want to be sure that you just come in while you got a chance to come in. Then the first thing you know, the first day it...
Look at how God puts a strain on His people sometimes. I'd imagine the first day Noah said to his family, "All right. Now we'll climb up into the upstairs. Now, in the morning the skies are going to be dark. Never was dark before. We've never seen it. Rain's going to fall. Lightning will sweep across the skies." And the next morning up comes the sun. No sign, all day long Noah and his family looked. Well, things went on just exactly the way they did.
I imagine the borderline believers said, "Aw, the old fellow was wrong." They went on back downtown eating, drinking, and being merry.
I imagine his family... What a strain it must have been on the man. But he didn't give up and start knocking on the door, and saying, "People, pry the door open. I was wrong." Why? He knew he had the truth, and he held on to it. If it didn't rain today, it will tomorrow. That's it.
E-27 All right. Then the second day come, and we notice the sun came up. It crossed over just like it did the--every day, no sign of rain. Still he was persistent. On to seven days Noah was setting right there. Said, "If it didn't rain today, it will tomorrow." See, he was anchored. He was persistent, perseverant, because he knowed that God said so, and it had to be that way.
Now, finally on the seventh day, when he looked out the window, the skies were blackening; the wind was blowing across the hills; the trees were bending over; people were screaming, not knowing what to do. And after while great big drops of rain begin to break down for the first time, striking upon the streets. The sewers filled up; all the little springs broke up; the water began to rise. People got into their boats, and they sank. The winds were rough. And it got deeper, and deeper, and deeper. After while it begin to come up on the ship. He watched out the window.
E-28 Finally, the people screaming... There's no way for him to reach out and get them. He was way up in the upper story. They'd sinned away their day of grace. There was no more left for them. It was too late then. Finally... What a feeling it must've been to Noah, when he watched out on the street and seen all the little boats, whether they were God-constructed or not.
You see, people think that today: they can construct their own ark; they can make their own salvation. You can't do it. God made the salvation for us, and we've got to accept it. Just a man-constructed ark will not stand. Anything that man can achieve that's contrary to the will and the Word of God, it will not stand.
E-29 But how it must've been when Mrs. Noah and her daughter-in-laws and sons, and--and so forth, when they seen this water coming up on the ark--and yet the ark was still setting flat.
But after while they felt it cut loose. She was floating. Oh, Noah knew that all of his--what he had tried to achieve, what he had done, his message was paying off then. It was cut loose. He was leaving the earth. Like it is when a man will stay, not come up and shake hands with the pastor, put his name on a book, but when he'll stay there until he feels something cut loose inside of him, and he begins to float out yonder by faith, knowing that his sins are past, and he's anchored his soul in Christ, and there's something raising him higher and higher: persistent, perseverant.
E-30 Moses was very perseverant. After he'd went down in Egypt and killed a man... And with all of his education and his training, and yet he done the thing wrong, because he trusted in what he could achieve by his education, and by his own... We're told that he was a military man. And what he'd been trained to do, we find out that it failed. And when it failed, he wasn't perseverant on that. He run to the wilderness for forty years.
But one time he met God in a burning bush, took off his shoes. He saw the glory of God. He seen a dry stick turn into a serpent and go back to a stick again. He saw a leper hand be healed by the power of God, and he heard the voice of God speak to him. Nothing's going to stop him then.
E-31 I've often described him; I hope it's not a sacrilegious way, an old man eighty years old, with his wife setting straddled a mule with a--a young-un on her hip. The next day--and the beard hanging down, the stick in his hand, going, his eyes set up and in towards the sky, and a white beard blowing. And somebody say, "Where you going, Moses?"
"I'm going down to Egypt to take over." A one-man invasion, it looked kinda ridiculous. But God's ways to the carnal mind is ridiculous, but it's precious to those who's anchored in it. They know what they're talking about. They press on.
E-32 Oh, what a thing that must've been, Noah--or Moses, rather, going down to Egypt, a nation that had the world scared, about like Russia today. A one-man invasion, an old man, eighty years old, with his wife setting on a mule, and a crooked stick in his hand, going down to take over. The thing strange about it, to the world, he did do it. He took over. God only has to have one man, one person somewhere that's tied to Him--someone who knows where they're standing and is perseverant. The persecutions then, difference doesn't bother him at all. Going down to take over, and he did it.
E-33 It looked very ridiculous when there stood a man some fourteen feet tall or more--I believe his fingers fourteen inches long--with a spear in his hand like a weaver's needle, probably half from here to the door out there--standing over and challenging Israel. There was Saul on the other side, head and shoulders above his army of trained men, all of them well-trained--and bluffed. That's right. And the devil wanted to proposition with them.
That's the way the devil does when he thinks he's got the best side. "Come over. Let's not have no bloodshed. Just two of us. If I whip your man, then we'll--you'll serve us. If he kills me, then there'll only be one of us die instead of armies of us." What a proposition he can make. Everybody was scared to death.
E-34 And it looked ridiculous to see a little stooped-shouldered kid come up with a little sheepskin wrapped around him, a slingshot tied on his side, with some raisin cakes in his hand, to see his brothers. And that devil made his boast in the front of a man of God one time, and he called his hand on it. Why? He knowed Who God was.
He said, "I'll... You mean to tell me that you'll let the armies of the living God let that uncircumcised Philistine defy the armies of the living God? I'll go fight him." Oh, my. Why? He was persistent.
His brothers said, "Aw, we know you're naughty. Go on back home with them sheep dad told you to watch. You just come up here to see the battle."
E-35 You can't out-talk a man of God, when something's done happened to him. So he goes up to Saul. Saul, I imagine, scratched his head and looked down. He said, "I admire your courage, son, but that man is a warrior. That man is a warrior from his youth, and you're nothing but a youth and don't know nothing about a sling--or, about a spear, or how to duel."
Oh, but watch him introduce something. "Your servant kept the sheep for his father." And he said, "One day a bear came in and he took one of my father's lambs, and I went after him, and I slew him. And then a lion come in and got one and took him out. And I went after him, and I slew him. Now," he said, "the God that give me the victory over the bear and over the lion, how much more will He give me the victory over that uncircumcised Philistine that's defying the armies of the living God?"
Saul said, "But you're just a kid." He said, "You're haven't got nothing on, just a little sheepskin. Wait, I'll put my armor on you."
E-36 So he took him and put his armor on him. Could you imagine? The Bible said he was ruddy, a little bitty, maybe 110 pound man putting on a great big armor of a man that weighed about 250, about seven foot and something tall. He was all mashed down. Could you imagine that?
David looked around. The shoulders about that much too far out, and it looked like a skirt on him, hanging way down like that, his breastplate. He found out that the ecclesiastical vest didn't fit a man of God. Uh-huh. Said, "Take the thing off of me. I don't know nothing about it. But let me go with what I know's right." There you are. He went in the power of the Spirit.
E-37 I believe it was Hudson Taylor once said to a Chinese missionary. This Chinese boy said, "Mr. Taylor, I have felt my call in Christ." He said, "Shall I go now and study to get my Bachelor of Arts, and then for my Ph. D., and all I have to have, my doctor's degree?"
Mr. Taylor said, "Go now, son. Go now. Don't wait till that time comes. You'll waste away too much of your life."
I think that's right. I agree with Mr. Taylor. Go now. I'm not trying to support my ignorance now by trying to say we don't need education. That might have its place. But education without salvation has no anchor. It's all sails and no anchor. Go when the candle's lit. Don't wait till it's half burnt up. Go when you light it. If you don't know nothing no more than how it got lit, tell others how it got lit, and maybe they'll get lit too. Uh-huh. So just as soon as the candle's lit, go tell everybody how you got your candle lit. And maybe they'll get lit off of you. See?
Notice. Certainly David was persistent, because he knew.
E-38 Samson was met on the field one day with a thousand Philistines around him. And he looked all around the... He wasn't a trained man that knew how to duel. But when he turned his head he felt that covenant, them locks, strike his shoulders. That's all he had to feel. He got... The first thing in his hand was a jawbone of a mule, and he beat down a thousand Philistines. Why? He was persistent because he knowed that God had made a covenant with him of those seven locks. As long as they hung in their place nothing was going to bother him.
Oh, brother, sister, how the church of the living God ought to stand tonight persistent. As long as we can feel the covenant of the Holy Spirit, the Blood of Jesus Christ cleansing us from all sin, we should never let nothing stand in our way. Persistent, certainly.
E-39 John, the great prophet that was spoke of to raise up, when he was in the wilderness he was told by God... They was looking for a messiah, of course; four hundred years before they had had a prophet. But God told him in the wilderness, He said, "Now, they'll try to tell you, 'Dr. So-and-so is the guy ought to be the Messiah, if you're to announce him. Why, he's the best person in our congregation.' And they're going to say, 'Well, the--the high priest's grandson up here, he's the--he's the guy should have it,' and so forth. But look, John, this is a real job. You've got to be sure. So I'm going to give you a sign. Upon whom thou shalt see the Spirit descending and remaining upon, that'll be the one that'll baptize with the Holy Ghost and fire."
E-40 John stood there; he watched over the congregations as they come. And he--everybody coming this, that, and the other. But he couldn't see Him. One day, while standing debating with the priest saying, "You mean to tell me the time will come when the daily sacrifice will be taken away?"
He said, "There'll come a Man." And he looked. There it was. Said, "Behold, there is the Lamb of God that takes away the sin of the world."
He knew it because God had told him "upon whom thou shalt see the Spirit descending..." He knew it. He was persistent.
E-41 Back to this little woman. We just got many things we could say about different ones that was perseverant, persistent, holding on to achieve. I've got a little slogan that I say it quite a bit; it might be good for you to take it. "A winner never quits, and a quitter never wins." Just think of it: "A winner never quits, and a quitter can't win." You must hold on. And before you even start, be dead sure you're right. And then be persistent. Let nothing move you. Go on. I've had quite a bit of experience of that, and you know it. But I know this one thing; when you're dead sure that you're in the will of God, when you're dead sure you're centered in Calvary, nothing's going to move you. You're there.
E-42 This little woman, she was a Greek, and a Syrophenician. And she'd heard about the fame of Jesus. Now, how does faith come? By hearing, hearing of the Word. She'd heard of Him. And you know, she might've had a lot of things to hinder her by her being a Greek. Faith cometh by hearing. We know that. And she had a lot of things to hinder her. But faith finds a source no other knows anything about. Faith finds this source that no one can explain it. It's something that you know. Others can't see it, but faith sees it. Faith sees that, where the natural eye doesn't see it. But the inside eye sees that thing.
E-43 Now, she had a need of Jesus. She had... First thing you have to do if you're going to find Christ, you've got to know that you've got a need of Him. When you think that you just don't need Him, then you'll never find Him, 'cause you won't search Him diligently.
Did you notice that Scripture where it says, "Seek and ye shall find; knock and it'll be opened." Actually that's just not knock like [Brother Branham knocks on pulpit--Ed.] and it'll be opened. He that's--not just say, "Well, I went out, Lord. Here I am. You want me?" No, that's not it. He that seeketh, he that knocketh: continuation. It has to compare with the rest of the Scriptures, like the unjust judge and the widow. She constantly knocked on his door. She was persistent. If he turned her away today, tomorrow she was on his hands again.
E-44 That's the way you want to get God. Be on His hands every morning, every night, every day, all the time constantly. Just keep seeking, keep asking, keep knocking. Just don't knock a little while, and get tired, and go away. Just keep standing there. "Lord, I'm here, and I'm not going to leave. I'm on your hands now. I'm going to stay right here. You getting tired listening? I'm having a great time knocking, 'cause I know You're coming." Amen. That's when something happens. He has to get you off of His hands (See?), so He comes out to answer you. Now, faith finds this.
E-45 His Word is a Swo--a Sword. The Bible says in Hebrews 4:12 that the Word of God's sharper than a two-edged sword. Now, there's only one thing that can hold this Sword. That's the hand of faith. The hand of faith is the only thing that can yield this sword of faith--or sword of the Word. Now, you might have a weak arm, just enough to pick it up for justification, you're so weak. Maybe that's all you can cut through. But this sword of the Word will cut free every promise that God made in it, if they got a good strong arm of faith holding it there.
"I believe God for my healing."
"I believe God for my baptism."
God made the promise, and faith holds this Sword. It'll cut her out of the rock yonder. Every promise of God can be cut free by the Word of God, for it is a Sword.
E-46 She had many hindrances, but her faith didn't have any. You might have a lot of hindrances. Every person that starts out to meet Christ will find you got a lot of hindrances, but your faith don't have any. Faith don't have no hindrance. Faith has hairs on his chest, great big muscles. Reasons raise up and said, "You know it's reasonable."
Faith pulls his muscles back and sticks out his big chest, and says, "Shut up! Set down!" And reason jumps over in a corner and takes his stool. Right. Faith's got muscles, and he means what he says.
That's what we need tonight. That's what the Foursquare church needs. That's what the Pentecostal group needs. That's what the whole world needs. That's what I need. That's what you need. And we ought to be ashamed to admit it, but we need a faith that'll hold God's Word and say It's true, meet the devil, and say "THUS SAITH THE LORD."
E-47 I was reading the other day where a man said the devil got before him, and said he was just a little bitty old devil. And he said, "Boo."
Said, "I jumped back." And said, "He said 'Boo.' I jumped back; every time he'd holler 'Boo,' and I'd jump back and he'd get bigger and I'd get littler."
And said, "He kept saying 'Boo.'" Said, "I'd get smaller each time when I jumped back, and he'd get bigger."
Said, "I knowed I had to fight him after while." Said "I looked around, thought what... And I found the Word of God." Said, "I'd hold it in my hand. And the devil said 'Boo!' and I said, 'Boo,' back."
And said, "When I said 'Boo' back, every time I said 'Boo' he got smaller, and I got bigger." That's it. You've got to fight him sooner or later.
You know that people don't believe there's a devil. I run into him all the time (Uh-huh.), head into him every day. Any other believer does. Yes, you got to fight him sooner or later, so you might as well start right now. There's only one thing he's afraid of, is that Blood and that Word. Faith holds it. It's strong, marches on.
E-48 Now, we find out this little Greek woman, as I said, she had many hindrances, but her faith didn't have any. Faith don't have any hindrances. They might've said to her, "Do you know you're a Greek? You--you're a Greek. You know, you don't belong to his denomination. Don't go down there to that bunch." Now that's one of the hindrances. See? But if you got faith, you're going anyhow. It don't make any difference what denomination He's in--just so He's there.
She had a need. She had a daughter that was dying with epilepsy. And she had to get to Him, 'cause the doctors couldn't do nothing for her: can't do it yet. So she had to get to Jesus. She'd heard that He'd heal those kind of cases.
"Well," they said, "He's--He's not--He's not... He never come with his revival to your denomination." That didn't hinder her. That little woman had faith. She was persistent. She just passed that group. Her faith pulled her away from it.
E-49 Oh, if they could just do that today. Somebody says, "There's a meeting tonight down at the Foursquare church."
"Well, it don't belong to your denomination. You better stay away from down there."
Just press right on through. Your faith takes you right on. See, faith has no hindrance. It goes anyhow. Nothing's going to stop it. As I said, it's brawny, big muscles. It's got the floor; rest of them's scared of it. Yes, sir. They'll run from it like smallpox. They just get plumb away. They haven't got nothing to do with that. When big faith raises up and says, "I know who I believe and I'm persuaded," that's it.
E-50 There might've been another group that come along, say, "The days of miracles is past. There is no such a thing as that. That's a bunch of holy-rollers down there, them Jews. We're Greeks. We're smart. We're intelligent group of people. We give the world art, music, and--and religion, and there's no such a thing as that." But she was persistent. Days of miracles wasn't past for her, because something had done told her way down here that it wasn't, and that Jesus had what she was looking for. And she was determined to get to Him. Regardless if her denomination sponsored it or not, she was going anyhow. She was going to get down there. She was persistent, still persistent. Days of miracles might be past for them, but it wasn't for her.
E-51 That's the way it is with every believer. Them people say the days of miracles... A man told me some time ago, said, "I don't care what you'd say Mr. Branham," said, "I don't believe there is such a thing as Divine healing."
I said, "Certainly not to you. It wasn't for unbelievers, just for those who believe. (That's right.) It wasn't sent to unbelievers. It was sent to believers. You can't enjoy it, because you know nothing about it."
He wanted to tell me there was no such a thing as the Holy Ghost. I said, "You're just about thirty-three years too late for that." I said, "I know better. I've done received it."
"Aw, nonsense."
I said, "It might it be to you, but not to me. It's real to me. It's Life, something anchored." He come too late to tell me that.
E-52 They've come too late to tell us about Divine healing. We done been healed. We done been filled with the Holy Ghost. We done got rapturing grace. Amen. Too late for any of those things. They might as well shut up. We done got it. Our faith can say "Set down. I know what I'm talking about."
"Well, Doctor..."
I don't care what Dr. So-and-so said. The Bible said it, and I've got faith in the--that Book in my hand. And my faith holds It out there. Jesus is coming. I believe that I received the Holy Ghost 'cause I see Him living in my life. Amen. It's according to the Word. Nothing... A manifested revelation, a perfect vindication of the Bible being right, and Jesus Christ the same yesterday, today, and forever, let them laugh that away. They can laugh all they want to.
E-53 We'll just be as persistent as they was, when Noah was, Moses was. All the rest of the impersonators raising up... Jannes and Jambres threw their rod down, turned into a snake. There was those men, just as honorable as they could be, did exactly what God told them to do, and there come a bunch of impersonation up, throwed down their rods. The only thing they could do was stand still and see the glory of God. Amen. God will stand by it.
If He sent you and you're sure of it, you're going to achieve the work that God predestinated for you to do. You'll stand there, and God will take every carnal impersonator away from you. Right. Stand there. You can be persistent, because you know who you have believed and what's right. Examine your revelation with the Word. If it's contrary to the Word, leave it alone. If it's with the Word, God's bound, duty bound to keep His Word.
E-54 Now, now there might've been a bunch of ladies stand down on the corner, you know. And they said, "Here she comes. Now she's got that kid up there that's got epilepsy, and--and Dr. So-and-so said that there's no cure for epilepsy. And here she is, going down to that off-brand denomination down there, for that fanatic prophet to come up here and heal that child." So they said, "We ought to stop Susie..." I hope there's not a Susie here. But, "We ought to stop Susie and tell her, because she's been a good woman. There's nothing against her life. But we ought to stop her. And the only thing that I know to do... She's passed by everybody else, so she won't break this barrier. You know what, Susie? Your husband will leave you because he's a trustee or a deacon on the board. And he'll leave you sure as the world if you go down there."
She was still persistent. She went right on. See, faith don't know no hindrance. It must get there.
Then she passed another group that said, "You know what? When you return back defeated, and find out there's nothing to it, everybody in the neighborhood will laugh at you." That didn't even make her ears turn red. She was persistent. She went right on. I like that. I like that persistency.
E-55 Then here stood one of the deacons, and said, "If you go down there, you know what they're going to do? Put you out of your church, 'cause you've associated yourself with them holy-rollers, or them people." And said "You know..." Excuse me. Ought maybe not said it. See? "You've associated yourself with them. You'll get put out of your church."
She was still persistent. Faith knows no defeat. She had one thing to achieve, and that was get to Jesus. She had a need, and He's the only One that had that need.
E-56 And I'm saying this tonight, brother, and sister. I'm fifty-three years old. I've been serving Him since I was about twenty. He's met everything that I had a need of. And when it comes to the hour of my death, I'm sure what I need right then, two wings to reach across the river, He'll be there. Don't you worry. I know He'll be there. I'll just stick the old sword back in the sheath, and take off the helmet, and lay it down upon the river when I--bank, when I hear the dashers. And I'll scream "Send out the lifeboat. I'm coming home this morning." It'll be there. Yes, sir. The Morning Star will come down and light up the way. Across the river we'll go. Yes, sir. Amen.
E-57 She was persistent. She had an achievement. She knew that she had to be perseverant in order to--to get to Jesus, so she had to pass by everything. Finally she arrived. Now, finally got here. Everything's fine now. And then here come another hindrance. The very Man that she'd professed to have confidence in, the Man she tried to get to--Jesus--He said, "I'm not sent to your race." Oh, my. Would that have not made us Pentecostals blowup. Hmm, hmm, my. "I'm not sent to your race." Whew. That was a shock. But do you know what? Faith knows no shock.
E-58 And then again He turns around... After all these things she'd passed through, and her faith holding, that she knew that Jesus could give her her desire... And she went through every one of these barriers, and when she got to Him, then turned down flat. "I'm not even sent to your race." I can imagine her standing there and her eyes gleaming. She'd... She was in front of Him then. That's all she had to be. And said, "Besides that, your race ain't nothing but a bunch of dogs." Oh, my.
What if He'd said that to you? You'd have said, "I'll take my papers from this Foursquare and go over to somewhere else. I'll never go back there again. I'll take it from So-and-so..." Oh, yes. Yes, sir.
But still she held on. Oh. See? Faith knows no defeat. Ain't nothing going to stop it. Though Jesus said to her, the very one she'd come to, said, "I'm not sent to your race, and they're nothing but a bunch of dogs." Whew. But what? She had ahold of real faith. Faith knows no defeat; I don't care where it comes from. Knows no defeat, because she had faith. Still she held on. Oh, I love that.
E-59 She was not a hotbed plant, a hybrid, like some of them today--these hybrid religions we got today, you know. They ain't no good. Everything now's hybrid, hybrid. Even they got hybrid churches, hybrid Christians took in by shaking of hands. Oh, they can dress better, and maybe use better English, and so forth like that. Ain't got no life in it.
You take a big fine ear of corn hybrid, maybe it's twice as pretty as the other one. Plant it, it'll die. Ain't got no life in it. That's right. We don't want nothing hybrid. We want the genuine thing. If you haven't got it, stay there till it comes. Why accept a substitute when the Pentecostal skies are full of the real? See? Nothing hybrid, it won't stand.
You have to always spray a hybrid plant, keep the bugs off of it. That's the way with some of these hybrid Christians. You have to baby them, and pet them, and promise them they'll be deacon or something else. Keep some of the worldly bugs from them of unbelief. "They'll get out of the church." Kick them out anyhow. That's right. They never was in.
E-60 You can't join a church. You might join a lodge. You can join the Methodist lodge, Baptist lodge, or Pentecostal lodge. But if you ever come to Christ, you'll be borned into the church (That's right.), the mystical body of Christ. Others are lodges. That's right. That's all right, nothing against them, but you're borned into the church of the living God by the Spirit of God. You can't join it at all. And when you're borned in there, you got a birth; you're not a hybrid no more, a hand-joiner, or a hitchhiker. You know a hitchhiker is always thumbing. That's the way. "Well, I know, but Dr. So-and-so..." No, no. That's it. That's it. That's exactly.
E-61 She was persistent. She wasn't a hybrid. You didn't have to spray her all over with perfume, make her right. She stood there.
Part of our crop today, too many of them's hybrids, just something like David duPlessis, I believe, once said, "God has no grandchildren." Trouble with our Pentecostal movement, we're getting Pentecostal grandchildren. They come in because their fathers and mothers were Pentecostal. We take them in on the cradle roll, and they come up without the experience, and there they say they're Pentecostal too. No, sir.
E-62 God don't have grandchildren. He ain't grandpa; He's Father. Right. And if you ever get to heaven you'll pay the price like your mother did and your daddy did. Amen. That might sound crude, but it's truth. It's a crude way of making a point, but you understand that kind of English, I'm sure. If it isn't very good English, it gets the point what I'm trying to say, if you just listen to it. Yes.
She wasn't a hybrid, she didn't have to be sprayed over, and babied now. "Well now, sister dear, I--I tell you, well..." Oh, no. No, sir.
And no matter what knocked her down, she said, "It's truth, we're nothing but a bunch of dogs. It's true that we're not worthy of it." Oh, my. She admitted that He was right.
E-63 I'm going to say a great big mouthful. Get ready. Every time genuine faith will admit the Word's right. And any time that something says that the days of miracles is past, or something against the Bible, it's not genuine faith. The faith will always admit truth. You must stay with the Word. No matter what anything else says, what anybody else says, it's the Word's right. "Let every man's word be a lie, and Mine true... Ever who'd add to or take away from the same will be taken his part out of the Book of Life."
E-64 God's going to judge the world by a church? Which one? Catholic? Six hundred and sixty-some-odd different denominations? How's He going to do that? God's going to judge the world by Jesus Christ. And Christ... "In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God. And the Word was made flesh and dwelled among us." God and the Word is the same. This is God on print. You got the--if you got the Holy Spirit? Plant that seed in there. It brings it to life, breaks that life forth, and manifests and vindicates it.
Jesus said in St. John 12, "He that believeth on Me (St. John 14:12, rather), the works that I do shall he do also." So it always admits to the Truth. Oh, my.
E-65 But you know, she said, "That's true. We ain't nothing but a bunch of dogs, and we're not... You really wasn't sent to us. But Lord, I'm not looking for all the bread the children had. I'm only searching for crumbs." Oh, my.
Now, did you notice people? They want to get this--get healed, and get the Holy Spirit the way they think they ought to have it. "Now, I'll come down, brother, if you'll bring me up and take me into a room where nobody will see me, and you lay your hands upon me, and bless me, and put the Holy Ghost in me. I'll accept it." Oh, no.
E-66 Naaman wanted to accept his healing like that one time. But Elijah told him to get out there in the old muddy Jordan and dip seven times. I can just see him get off his chariot. Oh, a great man, hold his nose. Here he comes out in the water tip-toeing like a cat in molasses, you know, coming out like this, you know, getting out like that to get down in the water. He said, "Oh, I hate to do this," hod-dod down. Some people come to the altar like it was a sickening affair for them. Yeah. "Oh, I don't want to do that." He ducked one time, and said, "I still got leprosy." The prophet said seven times. Right. Until he obeyed the Word completely, until you obey it completely...
He had a good man standing on the bank, said, "The prophet said seven times, father. (See?) Just keep on dipping." That's it. If you don't get it the first night, just dip again the next night. Just keep on till you get it.
E-67 Now remember. She was like Rahab the harlot, this little woman was. She had never seen a miracle. She'd only heard about a miracle. What will she do in the day of judgment to us? She'd never seen a miracle. She was a Gentile. She'd never seen, but she'd heard. And we've both seen and heard, and still doubt. Oh, my.
She was like Rahab the harlot. When the spies come over she didn't have to say, "I'll tell you. You bring Joshua over and let him hold a service for me, and I'll see the way he grooms his hair, and the way he talks, and the etiquette he uses at the pulpit. And I'll see whether I can accept him or not."
She said, "I have heard that the God of heaven was with you, and the only thing I ask is to be spared." There you are. That little woman was really persistent. She held right on. "Just spare me. I'll do anything that you want me to do." Oh, there you are. That's it.
E-68 This little woman, no matter what the difficult was, she was persistent. Oh. She had the right approach to the gift of God. She had the right approach: humility. She fell down at His feet, and she had humility. She didn't stand up and say, "Now, You wait just a minute. You know we people are Greeks. You said we were dogs. Just a minute here, sir. Do You realize that we're the masters of art, and we're the masters of so-and-so, and such-and-such?" She never thought of that at all.
She just admitted that He was right, and fell down at His feet, and said, "Help me, Lord. I'll just eat the crumbs. If my daughter can't have a whole slice of bread, will You just let her have the crumbs if she's a dog?" Oh, my. There you are. Would we be satisfied with just the crumbs if the Holy Spirit should reveal to somebody tonight you're healed? Would you be ready just to take the crumbs? Or would you want God to walk over and raise you up, and give you some kind of a feeling? If you'd just say in your heart, "My sickness is over," you haven't got it no more. "I believe that I'm going to be healed from tonight on." Would you take the crumbs?
Or would you want everybody to come up and lay hands on you, and pour oil, and go through the regular ritual like that--or are you just looking for crumbs? God will honor that.
E-69 You know, many of the disciples had seen Him after His resurrection. Thomas said, "No, huh-uh, I won't believe it. I--I got to put my hands in the prints of His nails in His hands, and in His side. Then I'll believe it."
He said, "Come here, Thomas." Said, "Touch Me." And he did.
He said, "My Lord, and my God."
He said, "Thomas, because you have seen, and felt and everything, you believe."
"Yes, Lord."
He said, "How much greater is their reward who has never seen, and yet will believe."
Are we ready? Are we Gentiles like that Gentile woman? Was she an example to all of us?
E-70 "Just give me the crumbs, Lord. Just let me hear some man... I've never read the Word, but tell me that You heal the sick. I--I... That crumb will be enough for me. I believe it. Let me hear somebody say, and read it from the Word, that the Holy Ghost... Peter said on the day of Pentecost, 'Repent, every one of you, be baptized in the Name of Jesus Christ for the remission of your sins, and you shall receive the gift of the Holy Ghost. For the promise is unto you, and to your children, and to them that's far off, even as many as the Lord our God shall call.' Lord, I feel that that's right." That's a crumb. Come on.
E-71 That's all you have to do. Come. Are we ready to take the crumbs? Are we ready to humble ourselves? She was. She was ready to humble herself. Faith always admits the Word right. Faith is always humble. Faith humbles itself. Now, she was just looking for the crumbs.
Watch what Jesus said. "For this saying... for this saying," I'm willing to take the crumbs, Lord. "For this saying, thy child is whole. You have your request because you believe it."
Faith admits that the Word of God is right. Faith admits all these things. Martha, Mary, down through the Bible we could call many, the Shunammite woman, many things and cases that we could call. We haven't got time to. Of this... I've got about five pages here, written of people, now, who approached for crumbs. But let's bypass that just a minute till I feel the Holy Spirit close. I don't think it's necessary.
E-72 Let me just give you one little experience. The Business Men wrote the little thing up in their--the little article not long ago in their magazine. And remember, when you make a printed matter you better be able to back it up. We have it, a documented statement from the doctor.
I was noticing in the church tonight quite a few Spanish people. I was in Mexico City, and we were having a glorious meeting. I'd been there about three nights. And there was a man that I called Manana. He was supposed to get me at six o'clock, and would get me about nine. And I always... 'cause he was so slow, I said he was "tomorrow." See? And when we got out to this big ring where I was preaching, they had to take me up on a ladder up here, and then let me down on ropes down on the platform.
E-73 The night before there had been a Mexican man that had come to the meeting. And the old fellow, raining, as it was, and he come to the platform blind. And he came down. I looked. And I had good shoes on, and a good suit. And the poor old man, he was barefooted, his trousers all ragged. And I tell you... My interpreter was... You people know him, Brother Espinosa, up here in Sacramento, California: Pentecostal brother. He was interpreting. We'd had about, in the two nights, I think around about thirty or forty thousand converts from Catholicism to Christianity and the Holy Spirit.
E-74 And this old blind man come across the platform. And if you don't feel for the people you're praying for, there's no need of praying for them. You've got to feel yourself in their place. And I thought, "If my old daddy would've lived he'd have been about the age of that old man. Here he is. He's got no shoes." And he had no shirt on, an old coat, ragged, dusty, and an old hat in his hand sewed up with cords. Probably the old fellow never had a decent meal in his life. And then, how cruel fate had been to him. Here he was, staggering in blindness, and his eyes was white.
I looked at the old fellow, and I just put my arms around him. And Brother Espinosa wouldn't interpret the prayer. And I said, "Heavenly Father, if I could give him my shoes, I'd slip out of them so nobody'd see them, give him my coat, send him on the road. But he's much larger than I. But God, have mercy on him. Give him back his sight."
He hollered, "Gloria a Dios!" I looked around. He could see as good as I could.
The next night there was a rack, or rick, as far as this building is long, about this high with nothing but just old shawls and old ragged clothes. The economics of Mexico is poorly balanced. Maybe Pedro gets... He's a brick mason; he might get sixteen pesos a day, but it'll take four days' work to buy him a pair of shoes. But he'll have to save enough out of that to pay several pesos for a grease candle to burn on a million dollar gold altar for his sins. That's what boils me, seeing those precious people.
E-75 They come there at nine o'clock at morning--no seats to sit down. They leaned against one another like sheep in a pasture. Raining. Them women standing, their hair streaking down soaking wet, wait all day in the hot sun or rain, just to hear the Word of God. Oh, what will they do when Phoenix rises in the day of the judgment with them, when fine churches everywhere you can't even herd them in? There she stood, or he stood, rather, with his sight.
That night when I got in, it was raining hard. Brother Jack Moore, many of you know him, Brother Espinosa, several of the brethren, was on the platform. And Billy, my son, he usually gives out prayer cards. And he couldn't speak Spanish to those people, so he had to let Manana do it. But he just went around to see that Manana didn't sell a prayer card. So that's where we have to watch, you know, on selling a prayer card. So he just watched him, and he'd walk up and watch, and see that he'd just hand the prayer card to So-and-so, and like that. So he said...
E-76 Come to me... I got to preaching. Great big pile of--of them clothes laying up there. How they ever knowed which belonged to who, I don't know. So they were... I was just got to speaking, and Billy tapped me on the shoulder; he said, "Daddy, you're going to have to do something with that little woman out there." Said, "I've got almost three hundred ushers, and they can't even hold her," a little bitty Spanish girl about so high, a beautiful little thing. She had a dead baby in her hands under a blanket.
E-77 And he said, "Manana give out every prayer card." And said, "She has no prayer card, and there's... The line's been standing formed there for the last two hours waiting for you to come." And said, "She wants to bring that dead baby up here, and we can't hold her off."
Well, she'd come right over top of them ushers, run right under their feet, or anything. She was persistent. She wanted to get there. She'd seen that blind man healed the night before. She was persistent.
I said, "Brother Moore, she don't know who I am. She don't know which is which. You just go down there and pray for the baby. That'll settle it."
He said, "All right, Brother Branham."
E-78 So Billy got him by the arm like it'd be me, so went on down across the platform. I turned around and I said, "I am very happy to be here tonight." And the meetings are not strange to you people here in Phoenix. Right before me I seen a little Mexican baby, no teeth, laughing, in a vision setting out here. I said, "Wait a minute, wait a minute, Brother Espinosa. Get to the..."
"What's the... what's the matter?"
I said, "Get to the microphone." I said, "Tell her to come here."
He said... "Daddy," Billy said, "you can't bring her over all them prayer cards."
I said, "Get her here. I just saw a vision."
E-79 So he called her, and they get back. And here she come with a quilt in her hand like this, and a little baby laying in there--been dead since early that morning, died with pneumonia, a little bitty fellow about that long. And here she come, the tears running down her cheeks, her little black eyes, her hair hanging down, very charming little lady. She run to the platform, and fell on her knees, and begin to cry, "Padre..."
I said, "Stand up just a minute." I thought, "Lord, what if it ain't that? What if that wasn't that? I don't know. I just seen a little Mexican baby, little, no teeth, his little gums, and it was laughing at me, setting right out there."
E-80 And she was crying. And I put my hand upon the wet blanket, and it raining then. And I said, "Heavenly Father, this little woman--no doubt in my mind but what You're answering her." I said, "I saw the vision, that You know to be truth, of a little baby. I'm only accepting it by faith that it's this baby. I don't know the woman nor the baby, but something... You're worked on both ends of the line." And I laid my hands upon it. And when I did, it kicked and screamed just as loud as it could scream. The mother jerked the blanket off of it, and there it was alive in her arms.
I said, "Brother Espinosa, don't mark that down, but send some good loyal person." And she was telling it in Mexican that the doctor pronounced her baby dead with pneumonia that morning about eight or nine o'clock, and here it was after ten that night. And I said, "Send and get a written, documented statement from the doctor that pronounced it dead."
And the Mexican doctor wrote a statement and signed it, "I pronounced the baby dead, no respiration or nothing, in my office this morning at nine o'clock." And here it is ten o'clock that night. And the next morning the baby was in the doctor's office to be examined, normally again. Why? Because the little woman was persistent.
E-81 Faith knows no defeat. If there's five thousand standing there in the place, nothing takes the place. Her church could turn her out, her neighbors could laugh. But a God that could open the blind eyes of a man the night before could raise her baby, because He's the same God yesterday, today, and forever.
And if this group of people here tonight, crumb searchers, if you are, the very God that brought you here, that could lead you to a place like this, the God that saves you, the God that could fill you with the Holy Ghost, that same God can wipe away every bit of the sickness and sorrow, whatever it is, in your hearts tonight, if you believe that. Persistent, perseverant.
Reach and grab that little crumb of faith now, say, "Lord, thank You for it. Here I come."
The neighbor will say tomorrow, "You're not healed."
Say, "Oh, but I am. I am. I found a crumb last night down at the Foursquare church. Something anchored within me. Nothing's going to stop me anymore. I have it." Let us bow our heads just a minute.
E-82 Are you needing a crumb tonight? Could you take the crumb, and be persistent with it--the little crumb of faith that come to a--a little Gentile Greek woman, never seen a miracle in her life, a heathen idolater? But she heard that it'd been worked on someone else. She'd never seen it, but she believed it. And all the disappointments she had, yet, upon the basis of something in her heart telling her that her child could be healed... You know, when she got home she found her daughter laying upon a bed. The spell had gone from her. Not only for herself, but for her daughter who wasn't present...
Do you need a crumb tonight? If you do, would you just raise up your hand and say, "Lord, just a crumb is all I ask."
E-83 O heavenly Father, look at those crumb-seeking Gentiles. Times hasn't changed yet, Lord. They've heard. They've heard that You heal the sick. They've heard that You fill with the Holy Spirit; You give rest to the weary. O God, grant that these that tonight is crying like that precious little lady of many days ago, "Lord, truly we're not worthy to receive the blessings like thy people Israel. But we only seek a crumb that falls from the Master's table."
And tonight we have showed the great food that You've fed your church. And tonight we have not only crumbs, but we're invited to the table. We don't really have to take the crumbs, but we're glad to get them. But we're invited to the table tonight. Jesus has His table spread where all the saints of God are fed. He invites His chosen people to come and dine.
Grant tonight, Father, that each one who has a need that need will be met.
E-84 And while we have our heads bowed, and our hearts in humility before God, I just wonder how many people in this building tonight that is not saved, that if Jesus should come and the world would meet its end tonight, and you'd... You're willing to take the little crumb of faith that's been placed in your heart, and come to the table tonight, presenting your little crumb of faith before God, and would like to do so, would you just stand up and come down here, and let us pray for you here at the altar? Would you just come without any delaying? Just walk down. God bless you, my brother.
Would someone else come? The Lord be with you, my sister. You just come here. Would there be someone else here that's wanting a crumb, would just come down to the Lord's table? Say, "Lord, I'm not worthy to come. I'm--I'm--I am a dog. I'm just... I'm not worthy no more than that woman was, but I'm coming just for a crumb?" Would you come, sinner friend? Come. Might be your last time.
E-85 You see how the world's getting today? People don't want to come anymore. You can't hardly persuade them. The Gospel looks like it's going to the field. God bless you, my good brother. God bless you. That's wonderful. Just stand right here just a moment.
Someone else take the--the side place here, and say, "I stand with this man." Lord bless you, son. God bless you; that's right. Come right down. Say, "I want a crumb, Lord. A crumb's all right for me. Something touched my heart. Now I'm coming down." God bless you, son. God bless you, my brother. Stand right here.
Someone else feel a little crumb in your heart of faith, that would entice you to come to the table now? Would you come down with these four young men standing here waiting? I preached about a woman tonight, and it's men that's coming. What about it, sister? Won't you come too for the crumb? Have you got that little bit of faith that tells you that you're wrong? Say, "Well, I don't know what a crumb is, Brother Branham."
The crumb is that in your heart now, that tells you you're wrong. You should repent. Come on, won't you? Rise up, and come sweetly, quickly, to the fountain filled with Blood? Won't you move out?
"I'm wrong, brother. Pray for me." Come down. God bless you, brother. God bless you. Someone else? "I want just a crumb, Lord. This little crumb in my heart. I'm coming now to present it." Will you come?
E-86 Now is there any here that's backslidden, gone away, and you'd like to come? Will you come now? Some without the Holy Spirit, you have not received the Holy Ghost? Oh, friend, if this light's been made so real to you in the last days, won't you come stand too? This might be the time that that great desire in your heart--something telling you, "I believe the Lord's going to give me the baptism of the Spirit tonight." I want to come stand. Come around the altar. Will you do it? Stand with us for prayer, you that feels a little crumb that, "I need the Holy Ghost." If a man can come all the way from Ohio, fly down here in a jet plane--God bless you, Brother Grant, a Presbyterian can fly from Ohio down here in a jet plane to stand at the altar, what about the people in Phoenix? God bless you, my sister. Stand right here just a moment. Won't you come?
... drawn from Emmanuel's veins.
E-87 Won't you come while the fountain is open tonight, just filled with good things of God? I wonder, while we're wait just a moment, surely there's more than that in here that'd be willing to take crumbs. Certainly there should be. Won't you come? Just do as I'm asking you once. Just take it sincerely in your heart, say, "I'm coming down. This is my time to come. I'm coming anyhow." God bless you, sisters. That is very good. We're waiting now patiently for you to come. Let's bow our heads now while we're waiting, sing this hymn of the church:
There is a fountain filled with blood,
Drawn from Emmanuel's... (Won't you come now? Won't you take your crumb and come?)
... beneath that flood... (If you want the Holy Spirit, won't you come, come in now?)
Lose all their guilty stains,
Lose all their guilty stains;
And sinners plunged beneath... (Come, friend.)
Lose all their guilty stains.
The dying thief rejoiced to see (...?... you here...?... right here at the altar...?...)
... though vile as he,
Wash all their sins...
E-88 God bless you, my brothers. That's the way to do it. I wonder if the ministers here now would come stand up here with us. Ministers in the building, come stand around here with us a minute now, instructors who--who's interested in lost souls.
... may I, though vile as he,
Wash all my sins away.
I wonder if there's ministers here, instructors in the Word, that would like to come. Remember, eternal destinations is being decided right now. Here's about seven, or eight, ten people standing here, and you know what that means. One soul's worth ten thousand worlds. We mustn't take this lightly.
E-89 Now, you that's sick, and wants prayer of faith prayed for you, would you just stand right where you are. That's sick and needy... That's good. Now, my minister brothers, I... Just that's right. Lay your hands over on these people. Now, you sick people stand kinda close enough together till you can put your hands on each other.
Now, the Bible said to you sick, "These signs shall follow them that believe." You have to be a believer, or you wouldn't be standing. "If they lay their hands on the sick, they shall recover." You know that's right. That's the Scriptures that can't fail.
And to these penitent ones coming to the altar, my brothers and sisters who comes to the altar tonight, mortal beings that knows that you've got to face God sometime. The Bible said some men's sins go before them, some follow. You're confessing yours tonight, that your sins will go before you, and be forgiven through the Blood of the Lord Jesus.
E-90 And you here seeking the baptism of the Holy Ghost, God made the promise over in Acts 10. We read, "While Peter yet spake these words the Holy Ghost fell on them that heard it," they were so hungry. Now, you're hungry, and you brought that little crumb up here. Now, let's take a real full meal of God's blessings. All of it's for you.
Now, you people who believe in prayer, let's just bow our heads together, and pray now, and believe. Now, just forget who's around you. Know that there's nobody around you but Jesus Christ. And each one pray the way you do, the way you're used to praying. And brethren, lay your hands on these people, and let's believe now the Holy Ghost is going to come and perform these things that we're asking for.
E-91 Our heavenly Father, we do not feel that we're standing here in vain. We thank Thee for these souls. We know that You're here now to save them. I pray that You'll grant it, Lord. May their faith look beyond the shadow. May these seeking the Holy Ghost that's got believers' hands laying on them, the sick and the afflicted, may the power of God move into this building up and down these aisles, and through these people and save every sinner. Fill every believer with the Holy Ghost, and heal every sick person. Grant these things, Lord. I believe that You are here, and You are the same yesterday, today, and forever. Your promises cannot fail.
E-92 We believe that You commissioned your church, and they went up to the city of Jerusalem. They went to the upper room, and were there continually praising and blessing God. And all of a sudden there came from heaven a sound of a rushing mighty wind, and it filled all the house where they were assembled. Thou art the same, and you're able to do the same. Let the power that come down on the day of Pentecost baptize this group of people tonight in the power of the resurrection of Jesus Christ. This prayer I offer in Jesus' Name for these people, for the glory of God.
E-93 Raise up your hands now. The prayer of faith has been prayed, the prayer of faith of forgiveness. Raise up your hands and say, "Praise the Lord." Just start praising Him, and blessing Him for... Just confess your sins. Believe with all your heart. Raise your hands up to God and say, "Thank You, Lord Jesus." I believe this minute You give me the Spirit of the Lord, You'll baptize me with the Holy Ghost, and give me the blessings.
All right, brother. Bless him now...?... brother.