Comment l’Ange Est Venu À Moi, Et Sa Commission
Comment L’ange Vint Vers Moi, Et Sa Commission - Shp
1 Et probablement que les frères… Et je vois
plusieurs magnétophones ici, qui, bien sûr, vont enregistrer ça. Si
jamais vous voulez savoir exactement ce que le Saint-Esprit vous a dit,
venez voir les frères qui ont ces magnétophones, ils pourront repasser
la bande, vous pourrez y entendre très précisément ce qu’il en est de
votre cas. Observez et voyez si ça n’arrive pas très exactement de la
façon dont Il l’a dit, voyez-vous. Quand vous entendez prononcer:
“AINSI DIT LE SEIGNEUR, ‘telle chose, ou ceci se passe comme ceci’”,
ou, vérifiez la chose et voyez si c’est exact ou pas. Voyez? C’est
toujours comme ça.
2 Maintenant, pour servir un peu de contexte… Et je
suis plutôt content ce soir que nous ne soyons que quelques-uns ici.
Nous sommes en famille, n’est-ce pas? Nous ne sommes pas des étrangers,
aucun de nous. Nous ne… Maintenant je peux employer ma grammaire du
Kentucky et me sentir vraiment à l’aise, parce que nous sommes-nous
sommes seulement… Et je ne dis pas ça pour parler en mal du Kentucky,
là, s’il y a quelqu’un du Kentucky ici. Est-ce qu’il y a quelqu’un ici
qui vient du Kentucky? Levez la main. Dites donc! J’ai vraiment de quoi
me sentir à l’aise, n’est-ce pas? C’est vraiment bien.
3 Ma mère s’est déjà occupée d’une pension de
famille. Un jour j’y suis allé pour voir… Il y avait un grand groupe
d’hommes qui était en pension là-bas, et la grande table toute en
longueur était mise. Et j’ai dit: “Combien ici sont du Kentucky,
levez-vous.” Tout le monde s’est levé. Je suis allé à l’église ce
soir-là, à mon église, et j’ai dit: “Combien ici sont du Kentucky?”
Tout le monde s’est levé. Alors, j’ai dit: “Eh bien, ça, c’est très
bien.” Les missionnaires ont fait du bon travail, alors, nous en sommes
vraiment reconnaissants.
4 Maintenant, dans l’Épître aux Romains, au chapitre
11 et le verset 28. Écoutez attentivement maintenant la lecture de
l’Écriture.
En ce qui concerne l’évangile, ils sont ennemis à
cause de vous; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont bien-aimés
du… à cause des pères.
Car les dons de grâce et les appels de Dieu sont
sans repentir.
5 Prions. Seigneur, aide-nous ce soir, alors que
nous abordons maintenant ceci avec révérence, de tout notre coeur, avec
sincérité; c’est uniquement pour Ta gloire que ces choses sont dites.
Aussi aide-moi, Seigneur, et ne mets dans ma pensée que les choses qui
doivent être dites et combien je dois en dire. Arrête-moi quand Tu
jugeras que le moment est venu. Je demande que chaque coeur reçoive ces
choses, dans l’intérêt de ceux dans cet auditoire qui sont malades et
dans le besoin. Car je le demande au Nom de Jésus-Christ. Amen.
6 Maintenant, je veux aborder ce sujet pendant que
nous sommes peu nombreux. Et-et j’essaierai de ne pas vous retenir trop
longtemps, je vais poser ma montre ici et faire de mon mieux, là, pour
vous laisser partir assez tôt, pour que vous puissiez revenir demain
soir. Maintenant soyez en prière. Je pense que mon fils n’a même pas
distribué de cartes de prière. Je ne lui ai pas demandé s’il… Et s’ils
n’en ont pas distribué, ou qu’ils en aient distribué ou pas, ça n’a pas
d’importance. Nous avons des cartes ici, de toute façon, si nous devons
en appeler. Alors, sinon, eh bien, nous verrons ce que le Saint-Esprit
dira.
7 Maintenant, si vous voulez écouter attentivement…
Là, il se peut que ceci… étant donné que je… Nous ne sommes que
quelques-uns ici, c’est donc le moment opportun de dire ces choses, vu
qu’il-qu’il est question de ma vie personnelle. Et c’est pour cette
raison que j’ai lu ce passage de l’Écriture ce soir, pour que vous
puissiez voir que les dons et les appels, ce n’est pas du tout quelque
chose qu’on peut mériter.
8 Paul, qui parlait ici, a dit: “Les Juifs, devant
la Lumière de l’Évangile, ils ont été aveuglés et éloignés de Dieu, et
ce, à cause de nous.” Mais au verset juste avant, il était dit: “Tout
Israël sera sauvé.” Tout Israël sera sauvé. En ce qui concerne
l’élection, Dieu le Père les a aimés, et Il les a aveuglés pour que
nous, des nations, nous puissions trouver lieu à la repentance
maintenant, qu’ainsi, par Abraham, sa Semence puisse bénir le monde
entier, selon Sa Parole. Voyez-vous de quelle façon opère la
souveraineté de Dieu? Sa Parole ne peut pas faire autrement que de
s’accomplir. Il ne peut pas du tout être autrement. Et maintenant,
nous, par… Dieu nous a élus, Il a élu les Juifs, et Il a…
9 Toutes ces choses, c’est la prescience de Dieu.
Quand Il les a annoncées, qu’Il a dit ce qui arriverait, Il les
connaissait d’avance. Or, Dieu, pour être Dieu, Il devait connaître la
fin dès le commencement, sinon Il n’aurait pas été le Dieu infini. Dieu
ne veut pas qu’aucun périsse. Absolument pas! Il ne veut pas qu’aucun
périsse. Mais au commencement du commencement des jours, le-le monde,
Dieu savait très précisément qui serait sauvé et qui ne serait pas
sauvé. Il ne voulait pas que les gens soient perdus, “ce n’est pas Sa
volonté qu’aucun soit perdu, mais c’est Sa volonté de sauver tout le
monde”, seulement Il savait dès le commencement qui serait sauvé et qui
ne le serait pas. C’est pour cette raison qu’Il pouvait dire à
l’avance: “Cette chose-ci arrivera. Cette chose-là arrivera”, ou: “Ceci
sera comme cela. Cette personne-ci sera de telle façon.” Voyez?
10 Il pouvait le savoir d’avance, parce qu’Il est
infini. Si vous savez ce que ça veut dire, c’est tout simplement
qu’ “il n’y a rien qu’Il ne sait pas”. Voyez-vous, Il sait. Eh
bien, il n’y a rien, d’avant que le temps existe, ni d’après, quand il
n’y aura plus de temps, voyez-vous, encore là Il sait tout. Tout est
dans Sa pensée. Et alors, comme Paul l’a dit, dans Romains, aux
chapitres 8 et 9: “Alors, pourquoi blâme-t-Il encore?” Donc, nous
voyons cela, mais Dieu…
11 C’est comme prêcher l’Évangile. Quelqu’un disait:
“Frère Branham, croyez-vous Cela?”
J’ai dit: “Regardez.”
Il a dit: “Vous devez être calviniste.”
J’ai dit: “Je suis calviniste tant que
le calvinisme est dans la Bible.”
12 Or, il y a une branche de l’Arbre qui est le
calvinisme, mais il y a aussi d’autres branches à cet Arbre. Il y a
plus d’une branche à un arbre. Il voulait faire continuer ça dans la
Sécurité Éternelle, et au bout d’un moment on dévie pour se retrouver
dans l’universalisme, et quelque part par là on part à la dérive, ça
n’a plus de fin. Mais quand vous arrivez au bout du calvinisme, revenez
et partez du côté de la doctrine arminienne. Vous voyez, il y a une
autre branche à cet Arbre, et une autre branche à cet Arbre, continuez,
tout simplement. C’est tout ça ensemble qui forme l’Arbre. Donc, je
crois à-à… au calvinisme tant qu’il reste dans l’Écriture.
13 Et je crois que Dieu savait, avant la fondation
du monde, Il a choisi Son Église en Christ, et Il a immolé Christ avant
la fondation du monde. L’Écriture le dit: “Il était l’Agneau de Dieu
immolé dès la fondation du monde.” Voyez? Et Jésus a dit qu’Il nous
avait connus avant la fondation du monde, Paul a dit qu’ “Il-Il
nous avait connus et prédestinés à être Ses enfants d’adoption par
Jésus-Christ, avant même que le monde ait été formé”. Ça, c’est Dieu.
Ça, c’est notre Père. Voyez?
14 Alors, ne vous en faites pas, les roues tournent
parfaitement bien, chaque chose arrive exactement en son temps. Ce
qu’il faut, c’est d’entrer dans le mouvement. Et c’est ça qui-c’est ça
qui est bien, à ce moment-là vous savez comment fonctionner, quand vous
entrez dans le mouvement.
15 Maintenant, remarquez, donc: “Les dons et les
appels sont sans repentir”; la seule chose qui m’a permis-permis de
situer de façon Biblique mon appel dans le Seigneur, c’est ça. J’ai
confiance que je suis avec des amis ce soir, qui comprendront
certainement cela et ne penseront pas que c’est quelque chose de
personnel à moi, mais c’est pour que vous puissiez le comprendre, et
savoir exactement ce que-ce que le Seigneur a dit qu’Il ferait, voir où
se trouve le mouvement et ensuite y entrer, le suivre.
16 Donc, au commencement, la toute première chose
dont je me souviens, c’est d’une vision. La première chose que je peux
me rappeler, c’est une vision que le Seigneur m’a donnée. Et ça,
c’était il y a bien, bien des années, j’étais un tout petit garçon.
J’avais un caillou à la main.
17 Bon, je vous demande pardon, je peux me souvenir
quand je portais une grande robe. Je ne sais pas si vous, si quelqu’un
parmi vous est assez âgé pour se souvenir du temps où les petits
garçons portaient de grandes robes. Combien ici se souviennent du temps
où les enfants portaient, oui, de grandes robes? Eh bien, je peux me
souvenir, dans ma petite cabane, là où nous vivions, que je rampais par
terre. Et quelqu’un, je ne sais pas qui, est entré. Maman avait cousu
un petit-petit ruban bleu sur ma robe. J’étais à peine capable de
marcher. Mais là, je rampais, et j’ai mis mon doigt dans la neige qu’il
y avait sur leurs pieds, et je mangeais la neige de sur son pied,
pendant qu’il se tenait près du foyer pour se réchauffer. Je me
souviens que ma mère m’a relevé brusquement à cause de ça.
18 Et la chose suivante dont je me souviens, ce
devait être environ deux ans plus tard, je tenais un petit caillou. Je
devais avoir environ trois ans, donc, et mon petit frère, à ce
moment-là, n’aurait pas eu tout à fait deux ans. Et alors, nous étions
dehors, au fond de la cour, où il y avait une vieille cour à fendre le
bois, où ils apportaient le bois pour le fendre. Combien se souviennent
de cette époque-là, quand on tirait le bois jusque dans la cour de
derrière pour le fendre? Pourquoi est-ce que je porte une cravate,
alors, ce soir? Je-je suis vraiment en famille.
19 Alors, quand ils… Là-bas dans la vieille cour à
fendre le bois, il y avait un petit ruisseau qui coulait, qui venait de
la source. Nous avions une vieille calebasse qui nous servait de
louche, là-bas à la source, nous puisions notre eau et nous la versions
dans un vieux seau, un vieux seau de cèdre, et nous la rapportions.
20 Je me souviens de la dernière fois que j’ai vu ma
vieille grand-mère avant qu’elle meure; elle avait cent dix ans. Et
quand elle est morte, je l’ai prise dans mes bras, et je la tenais
comme ceci, juste avant sa mort. Elle m’a entouré de ses bras, et elle
a dit: “Que Dieu bénisse ton âme, mon trésor, maintenant et pour
toujours”, quand elle est morte.
21 Et je ne pense pas que, de toute sa vie, cette
femme ait eu une-une paire de souliers à elle. Je me rappelle l’avoir
observée, - même quand j’étais jeune homme j’allais les voir, - tous
les matins elle se levait et, nu-pieds, elle partait dans la neige
chercher un seau d’eau à la source, et elle revenait, les pieds dans la
neige. Alors, ça ne peut pas vous faire de mal, elle a vécu jusqu’à
cent dix ans. Alors, oui monsieur, elle était très, très solide, ça oui.
22 Et donc, je me souviens qu’elle voulait me parler
des billes de mon père, avec lesquelles il jouait quand il était petit.
“Et, la pauvre vieille,” je me disais, “comment va-t-elle réussir à
monter au grenier?” C’était une vieille cabane de deux pièces, avec un
grenier au-dessus. Ils avaient pris deux petits arbres coupés, et
s’étaient fait une échelle pour monter là-haut. Eh bien, j’ai dit…
Donc, là, elle a dit: “Bon, après
dîner, je vais te parler, te montrer les billes de ton-ton papa.”
Et j’ai dit: “D’accord.”
23 Alors, elle voulait me les montrer, là-haut dans
une malle, où elle avait rangé ses affaires comme font les vieux. Et je
me suis dit: “Mais, comment est-ce que cette pauvre vieille va réussir
à monter à cette échelle?” Alors, je me suis approché et j’ai dit:
“Grand-maman,” j’ai dit, “attends, là, ma chérie, je vais monter ici
pour t’aider.”
Elle a dit: “Écarte-toi.” Elle a grimpé
à cette échelle comme un écureuil. Elle a dit: “Mais, viens donc!”
Et j’ai dit: “Très bien, grand-maman.”
Je me suis dit: “Oh! la la! si
seulement je pouvais être comme ça, avoir encore autant de force en moi
à cent dix ans!”
24 Alors, donc, je me rappelle que j’étais à cette
petite source, et j’avais un caillou que je le lançais comme ça, dans
la boue, je voulais montrer à mon petit frère comme j’étais fort. Et il
y avait un oiseau perché dans l’arbre, et il était là à gazouiller, en
voletant, un petit rouge-gorge ou quelque chose comme ça. Et ce petit
rouge-gorge, j’ai pensé qu’il m’avait parlé. Je me suis tourné pour
écouter, et l’oiseau s’est envolé; et une Voix a dit: “Tu vas passer
une grande partie de ta vie près d’une ville appelée New Albany.”
25 C’est à trois milles [cinq kilomètres-N.D.T.] de
l’endroit où j’ai été élevé. Nous sommes partis environ un an plus tard
à cet endroit, sans avoir jamais eu l’idée d’y aller… New Albany. Tout
au long de ma vie, ces choses…
26 Or, écoutez, les gens de ma famille n’étaient pas
religieux. Mon père et ma mère n’allaient pas à l’église. Avant ça, ils
étaient catholiques.
27 Il y a mon petit neveu qui est assis ici quelque
part ce soir, je pense, je ne sais pas. C’est un soldat. Je prie pour
lui. Lui aussi est catholique, il est encore catholique. À la dernière
réunion, quand il était ici et qu’il a vu les choses que Dieu a faites,
alors qu’il était ici même sur l’estrade; il a dit, il était là et il a
dit: “Oncle Bill?” Il a vécu outre-mer pendant longtemps, il a dit:
“Quand j’ai vu ça…” Il a dit: “Ça-ça n’arrive pas dans l’église
catholique.” Il a dit: “Ça… Je-je crois, oncle Bill, que tu as raison”,
il a dit.
28 Alors j’ai dit: “Trésor, ce n’est pas moi qui ai
raison, c’est Lui qui a raison. Tu vois, c’est Lui qui a raison.” Et
alors, il a dit qu’il… J’ai dit: “Maintenant, je ne te demande pas de
faire quoi que ce soit, Melvin, mais seulement de servir le Seigneur
Jésus-Christ de tout ton coeur. Va où tu voudras. Mais sois bien sûr
que, dans ton coeur, Jésus-Christ est né de nouveau, tu vois, dans ton
coeur. À ce moment-là tu pourras aller à l’église que tu voudras,
après.”
29 Bon, mais mes ancêtres étaient catholiques. Mon
père est Irlandais et ma mère était Irlandaise. La seule coupure dans
le sang irlandais, c’est ma grand-mère qui était Indienne Cherokee. Ma
mère est pratiquement une métisse. Et donc, je… quant à moi, c’est…
notre génération à nous, après trois, c’est déjà disparu. Mais c’est la
seule coupure dans ma lignée strictement irlandaise; leurs noms étaient
Harvey et Branham. Et avant ça, il y a eu Lyons, ce qui est encore
irlandais. Et puis, ils étaient tous catholiques. Mais quant à moi,
quand nous étions enfants, nous n’avons eu absolument aucune formation
ni aucun enseignement religieux.
30 Mais ces dons, ces visions, j’avais des visions à
cette époque-là, tout comme j’en ai aujourd’hui, c’est vrai, parce que
les dons et les appels sont sans repentir. C’est la prescience de Dieu,
c’est Dieu qui fait quelque chose. Tout au long de ma vie, j’avais peur
d’en parler.
31 Vous avez lu mon histoire dans la petite brochure
qui s’intitule Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et pour
toujours. Je pense qu’elle se trouve dans certains des livres, des
autres. Est-ce exact, Gene? Est-ce que ça se trouve dans ceci, dans le
livre-le livre habituel, dans le-dans le livre que nous avons en ce
moment? Est-ce que c’est l’Histoire de ma vie? Je pense que c’est ça.
Alors, quand nous… C’est terrible, n’est-ce pas? Mes propres livres, et
je ne les ai jamais lus moi-même. Mais c’est quelqu’un d’autre qui les
écrit, et donc, c’est quelque chose qu’ils apportent aux réunions, tout
simplement. Ces choses-là je les ai vécues déjà, alors j’attends
toujours qu’il se passe autre chose. Et donc, ils sont très bien, j’en
ai lu des bouts, ici et là, quand j’en ai eu l’occasion.
32 Bon, toujours est-il que quand j’étais-quand
j’étais un petit garçon, vous êtes au courant de ce qui m’a été dit
dans la vision, quand j’avais environ sept ans, et qu’il m’a été dit:
“Ne bois pas, ne fume pas, et ne souille ton corps d’aucune façon, tu
auras une oeuvre à accomplir quand tu seras plus âgé.” Et vous avez
entendu raconter ça dans le livre. Eh bien, c’est exact. Tout au long,
ça continuait de m’arriver.
33 Quand je suis devenu prédicateur, eh bien, c’est
là que-c’est là que ça s’est vraiment mis à m’arriver tout le temps.
34 Et une nuit j’ai vu notre Seigneur Jésus. Je dis
ceci avec la permission du Saint-Esprit, je crois. L’Ange du Seigneur
qui vient à moi n’est pas le Seigneur Jésus. Il ne Lui ressemble pas,
selon cette vision-là. En effet, dans la vision que j’ai eue du
Seigneur Jésus, Il était un petit Homme. Il n’était pas… J’étais allé
dans le champ, prier pour mon papa. Je suis revenu, je suis allé près
du lit, et cette nuit-là je l’ai regardé et je-j’ai dit: “Ô Dieu,
sauve-le!”
35 Ma mère avait été sauvée et je l’avais baptisée.
Alors je me suis dit: “Oh, mon père boit tellement.” Et je me disais:
“Si seulement je pouvais l’amener à accepter le Seigneur Jésus!” Je
suis sorti, je me suis allongé sur un vieux grabat dans la chambre de
devant, près de la porte.
36 Quelque Chose m’a dit: “Lève-toi.” Je me suis
levé, je me suis mis à marcher, je suis retourné dans le champ derrière
moi, un vieux champ de genêts.
37 Et là, à pas plus de dix pieds [trois
mètres-N.D.T.] de moi, il y avait un Homme. Il portait un vêtement
blanc, c’était un petit Homme; Ses bras étaient repliés comme ceci, Il
avait une barbe assez courte, Ses cheveux Lui descendaient jusqu’aux
épaules. Et Il regardait de côté par rapport à moi, comme cela. Une
silhouette paisible. Mais je n’arrivais pas à comprendre, Ses pieds
étaient juste l’un derrière l’autre. Et il y avait le vent qui
soufflait, Son vêtement bougeait, et les genêts s’agitaient.
38 Je me suis dit: “Mais, un instant, là.” Je me
suis mordu. J’ai dit: “Bon, je ne dors pas.” Et j’ai tiré, j’ai arraché
un petit bout de genêt, vous savez, il y a comme un cure-dent
là-dedans. Je l’ai mis dans ma bouche. J’ai regardé vers la maison.
J’ai dit: “Non, j’étais là-bas, en train de prier pour papa, Quelque
Chose m’a dit de venir ici, et voici cet Homme qui est là.”
39 Je me suis dit: “Ça ressemble au Seigneur Jésus.”
Je me suis dit: “Je me demande si c’est Lui.” Il regardait exactement,
dans la direction précise de l’endroit où se trouve notre maison en ce
moment. Alors, je me suis déplacé de ce côté pour voir si j’arriverais
à Le voir. Je pouvais voir le côté de Son visage, comme ça. Mais Il…
J’ai dû Le contourner complètement de ce côté-ci pour Le voir. J’ai
dit: “Uhm!” Il n’a pas bougé du tout. Je me suis dit: “Je crois que je
vais L’appeler.” Alors j’ai dit: “Jésus.” Et à ce moment-là, Il a
tourné la tête pour regarder, comme ça. C’est tout ce dont je me
souviens, Il a simplement tendu les bras.
40 Il n’y a pas un artiste au monde qui pourrait
peindre Son portrait, les traits de Son visage. Le meilleur que j’ai
vu, c’est cette Tête de Christ à trente-trois ans de Hofmann, je le
mets sur tous mes imprimés et tout ce que j’utilise. C’est parce que
c’est tout à fait ressemblant, et alors… ou c’est très proche, aussi
proche que ça pourrait l’être.
41 On aurait dit un Homme qui, s’Il avait parlé,
ç’aurait été la fin du monde, et pourtant, tellement rempli d’amour et
de bonté que vous-vous… Je me suis effondré. Et au lever du jour je me
suis retrouvé, à l’aube, ma veste de pyjama trempée de larmes; quand je
suis revenu à moi, je marchais dans le champ de genêts pour retourner à
la maison.
42 J’ai raconté ça à un de mes amis dans le
ministère. Il a dit: “Billy, Cela va te rendre fou.” Il a dit: “C’est
du diable.” Et il a dit: “Ne touche surtout pas à ces choses-là.” À
cette époque, j’étais prédicateur baptiste.
43 Eh bien, je suis allé voir un autre de mes vieux
amis. Je me suis assis et je lui En ai parlé. J’ai dit: “Frère,
qu’est-ce que vous En pensez?”
44 Il a dit: “Eh bien, Billy, je vais te dire.” Il a
dit: “Je crois que si tu tâches de toujours vivre la vie correcte, de
prêcher seulement ce qu’il y a dans la Bible, ici, la grâce de Dieu et
tout, à ta place, je n’irais pas après une chose invraisemblable, une
chose comme celle-là.”
45 J’ai dit: “Monsieur, je ne cherche pas à aller
après une chose invraisemblable.” J’ai dit: “Tout ce que j’essaie de
voir, c’est de quoi il s’agit.”
46 Il a dit: “Billy, il y a bien des années, on
avait de ces choses-là dans les églises. Mais,” il a dit, “quand les
apôtres ont pris fin, ces choses-là ont pris fin avec eux.” Et il a
dit: “Maintenant la seule chose que nous avons qui… tous ceux qui
voient de ces choses,” il a dit, “ce sont des spirites, des démons.”
J’ai dit: “Oh, Frère McKinney,
êtes-vous sérieux?”
Il a dit: “Oui, monsieur.”
J’ai dit: “Ô Dieu, aie pitié de moi!”
J’ai dit: “Je-je… Oh, Frère McKinney,
voulez-vous-voulez-vous prier avec moi, que Dieu ne laisse jamais cela
m’arriver? Vous savez que je L’aime, et je-je ne veux pas être dans
l’erreur avec ces choses-là.” J’ai dit: “Priez avec moi.”
Il a dit: “Je vais le faire, Frère
Billy.” Et alors, nous avons prié, là dans le-dans le presbytère.
47 J’ai demandé à plusieurs prédicateurs. C’était
toujours la même réponse. Après ça, j’ai eu peur de leur demander,
parce qu’ils allaient penser que j’étais un démon. Alors, je-je ne
voulais pas être comme ça. Je savais qu’il s’était passé quelque chose
dans mon coeur. Alors, voilà tout, il y avait-il y avait quelque chose
qui s’était passé dans mon coeur. Et je ne voulais pas être comme ça,
jamais.
48 Alors, quelques années plus tard, j’ai entendu,
un jour, à la Première Église Baptiste, dont j’étais membre à l’époque,
j’ai entendu quelqu’un qui disait: “Dites donc! vous auriez dû aller
là-bas, écouter ces exaltés hier soir.”
49 Et j’ai pensé: “Exaltés?” C’était un de mes amis,
Walt Johnson, chanteur de basse; j’ai dit: “Qu’est-ce que tu disais,
Frère Walt?”
Il a dit: “Une bande de pentecôtistes.”
J’ai dit: “Quoi?”
Il a dit: “Des pentecôtistes.” Il a
dit: “Billy, si tu voyais ça,” il a dit, “ils se roulaient par terre,
comme ça, et ils sautaient en l’air.” Et il a dit: “Ils disaient qu’il
fallait qu’ils baragouinent quelque chose en langues inconnues, sinon
ils-ils n’étaient pas sauvés.”
Et j’ai dit: “Où ça?”
“Oh,” il a dit, “c’est une petite
réunion sous la tente, là-bas, de l’autre côté de Louisville.” Il a
dit: “Ce sont des gens de couleur, évidemment.”
J’ai dit: “Ah oui.”
Il a dit: “Il y a beaucoup de blancs
là-bas.”
J’ai dit: “Est-ce qu’ils faisaient ça,
eux aussi?”
Il a dit: “Oui, oui! Ils le faisaient
aussi.”
J’ai dit: “C’est bizarre, dire que des
gens se laissent prendre à des affaires semblables.” J’ai dit: “Eh
bien, je suppose qu’il faut s’attendre à ces choses.” C’était un
dimanche matin, je ne l’oublierai jamais. Il mangeait un morceau de
peau d’orange séchée, parce qu’il avait une indigestion, je le revois
comme si c’était hier. Et je me suis dit: “Baragouiner, sauter en
l’air, mais qu’est-ce qu’ils vont avoir comme religions, après
celle-là?” Alors je-j’ai continué mon chemin.
50 Quelque temps plus tard, j’ai rencontré un vieil
homme, qui est peut-être ici dans l’église en ce moment, ou il l’a été,
à cette église, et il s’appelait John Ryan. Je l’ai rencontré à un
endroit… Ce vieil homme avait une longue barbe et des cheveux longs, il
se peut qu’il soit ici. Je pensais qu’il était de Benton Harbor, de la
Maison de David, pas loin ici.
51 Et ils avaient un bâtiment à Louisville;
j’essayais de trouver ces gens-là, ils appelaient ça l’École des
Prophètes. Donc je me disais que j’irais voir ce qu’il en était. Eh
bien, je n’ai vu personne qui se roulait par terre, mais ils avaient de
drôles de doctrines. C’est là que j’ai rencontré ce vieil homme, et il
m’a invité chez lui.
52 Je suis allé passer des vacances là-bas. Un jour
que j’étais là-bas, je suis retourné chez lui, mais il était déjà
parti, il était allé quelque part à Indianapolis. Son épouse, elle
disait: “Le Seigneur l’a appelé.”
53 J’ai dit: “Vous voulez dire que vous laissez cet
homme-là partir comme ça?”
Elle a dit: “Oh, c’est le serviteur de
Dieu!” La pauvre, j’ai entendu dire qu’elle est décédée il y a quelques
semaines. Et elle lui était dévouée, oh! la la! voilà le genre d’épouse
à avoir!” C’est vrai. Qu’il ait raison ou tort, il a raison quand même!
J’ai dit… Eh bien, je savais qu’ils…
54 Or, il… Frère Ryan, êtes-vous là? Il n’est pas
là. Il y était l’autre jour, n’est-ce pas, les frères?
55 Eh bien, ils vivaient de ce qu’ils pouvaient se
procurer, et il n’avait rien à manger dans la maison. C’est vrai.
J’avais attrapé quelques poissons dans un étang, ou un lac, dans le
Michigan, et j’étais repassé-j’étais repassé chez eux. Ils n’avaient
même pas de saindoux à la maison, ou de graisse, pour faire cuire le
poisson. J’ai dit: “Il est parti sans rien vous laisser à la maison?”
Elle a dit: “Oh, mais c’est le
serviteur de Dieu, Frère Bill!” Elle a dit: “Il…”
56 Et je me suis dit: “Eh bien, sois bénie. Frère,
je suis prêt à te donner mon appui.” C’est vrai. “Si tu penses autant
de bien de ton mari, je suis prêt à me joindre à toi et à te soutenir
là-dedans.” C’est vrai. Nous avons besoin de plus de femmes comme
celle-là aujourd’hui, et de plus d’hommes qui ont cette opinion-là de
leur femme. C’est vrai. L’Amérique serait un endroit meilleur si les
maris et les femmes s’unissaient comme ça. Qu’ils aient raison ou tort,
restez avec eux. Il n’y aurait pas autant de divorces.
57 Donc, nous-nous sommes allés… Ensuite, j’ai
continué mon chemin. Et, comme j’étais en route pour rentrer, c’est
étrange, je suis passé par Mishawaka. Et j’ai vu des-des voitures, là,
garées dans la rue, qui portaient le nom… avec de grandes inscriptions
dessus, qui disaient: “Jésus seul.” J’ai pensé: “Qu’est-ce que… ‘Jésus
seul’, c’est sûrement quelque chose de religieux.” Et je suis allé par
là, et voilà qu’il y avait des bicyclettes qui avaient ça dessus,
“Jésus seul”. Des Cadillac, des Ford modèle T, de tout, avec “Jésus
seul” dessus. Je me suis dit: “Mais, je me demande bien de quoi il peut
s’agir.”
58 Alors, j’ai suivi ça; et finalement, j’ai
découvert que c’était une assemblée religieuse, il y avait entre quinze
cents et deux mille personnes là-bas. Et là, j’ai entendu toutes sortes
de cris, et ça sautait en l’air, et ça s’emballait. Je me suis dit:
“Tiens, c’est là que je vais voir ce que c’est que des exaltés.”
59 Alors, j’avais ma vieille Ford, vous savez, dont
je disais qu’elle faisait trente milles [cinquante kilomètres-N.D.T.] à
l’heure, quinze dans cette direction-ci, et quinze de haut en bas, dans
cette direction-là. Alors, je me suis rangé le long de la route, je…
quand j’ai eu trouvé un endroit pour stationner, et j’ai redescendu la
rue à pied. Je suis entré, j’ai regardé autour de moi, et tous ceux qui
pouvaient se tenir debout étaient debout. Il fallait que je regarde
par-dessus leurs têtes. Ils poussaient des cris, ils sautaient, ils
tombaient par terre, ils s’emballaient. Je me suis dit: “Ouh, hmm,
quelle sorte de gens est-ce là!”
60 Mais plus je restais là, mieux je me sentais. “Ça
me semble très bien. Eh bien, il n’y a rien qui ne va pas chez ces
gens-là. Ils ne sont pas fous.” Je me suis mis à parler avec
quelques-uns, alors, ils-ils étaient très gentils. Alors, j’ai dit…
61 Eh bien, là, cette réunion-là j’y suis resté
toute la soirée ce soir-là, et le lendemain j’y suis retourné. Vous
m’avez entendu raconter ça dans l’histoire de ma vie. J’étais sur
l’estrade avec cent cinquante ou deux cents prédicateurs, peut-être
plus, et ils voulaient que chacun se lève et dise d’où il venait. Alors
j’ai dit: “William Branham, évangéliste, Jeffersonville”, je me suis
assis, “baptiste”, donc, je me suis assis. Chacun devait dire d’où il
venait.
62 Donc, le lendemain matin, quand je suis arrivé
là-bas… Cette nuit-là, j’avais dormi dans les champs toute la nuit, et
j’avais mis mon pantalon sous presse entre les deux sièges de ma Ford,
vous savez, et je-je… un vieux pantalon en seersucker, un petit
tee-shirt, vous savez. Alors, le lendemain matin, je suis allé à la
réunion, avec mon petit tee-shirt. J’étais allé…
63 J’avais seulement trois dollars, et il fallait
que je puisse acheter assez d’essence pour revenir chez moi. Alors
je-je me suis acheté des petits pains, un peu rassis, vous savez, mais
ça allait bien. Je suis allé chercher un verre d’eau à une bouche
d’incendie, vous savez. Et ils étaient assez bons alors, je les avais
fait tremper un peu, et j’ai pris mon petit déjeuner.
64 Bon, j’aurais pu manger avec eux, là, ils
mangeaient deux fois par jour. Mais, vu que je ne pouvais rien mettre
dans le plateau à offrandes, je ne voulais pas-je ne voulais pas faire
le pique-assiette.
65 Et donc je-donc je suis arrivé ce matin-là, et
ils disaient… Il faut absolument que je vous raconte cette partie-ci.
Donc je suis arrivé ce matin-là, et il disait: “Nous cherchons William
Branham, un jeune évangéliste qui était sur l’estrade hier soir, un
baptiste.” Il disait: “Nous voulons qu’il apporte le message ce matin.”
Je voyais que ça allait être difficile pour moi, avec ce groupe de gens
là, vu que j’étais baptiste. Alors, je me suis enfoncé un peu dans mon
siège. Je portais un pantalon en seersucker et un tee-shirt, vous
savez, et nous, on portait l’habit ecclésiastique, alors… Je me suis
assis au fond de mon siège, comme ceci. Alors, il a demandé deux ou
trois fois. Et je m’étais assis près d’un frère de couleur.
66 La raison pour laquelle ils avaient fait leur
convention dans le Nord, c’est parce qu’il y avait de la ségrégation
dans le Sud à ce moment-là. Alors ils ne pouvaient pas la faire dans le
Sud.
67 Alors, je me demandais ce qu’il en était de ce
“Jésus seul”. Je me suis dit: “Tant qu’il s’agit de Jésus, c’est très
bien. Donc, ça ne change rien que ce soit… de quelle façon ça se passe,
tant qu’il s’agit de Lui.”
68 Donc, je suis resté assis là un petit moment, je
les observais, et alors, ils l’ont annoncé encore deux ou trois fois.
Et ce frère de couleur, il m’a regardé et il a dit: “Le connais-tu?”
Je-je-je… J’étais confronté. Je ne pouvais pas mentir à cet homme, je
ne voulais pas.
J’ai dit: “Écoute, frère. Oui, je le
connais.”
Il a dit: “Alors, va le chercher.”
J’ai dit: “Eh bien, je-je vais te dire,
frère,” j’ai dit, “c’est moi. Mais, tu vois,” j’ai dit, “regarde, je…
ce pantalon en seersucker.
Allez, monte sur l’estrade.”
Et j’ai dit: “Non, je ne peux pas
monter sur l’estrade”, j’ai dit, “avec ce pantalon-là, comme ça, ce
petit tee-shirt.”
Il a dit: “Ces gens-là, ils s’en
fichent de ton habillement.”
J’ai dit: “Eh bien, écoute, ne dis pas
un mot. Tu m’entends?” J’ai dit: “Tu vois, je porte ce pantalon en
seersucker, je ne veux pas monter sur l’estrade.”
Ils ont dit: “Est-ce que quelqu’un
saurait où se trouve William Branham?”
Il a dit: “Par ici! Par ici!”
69 Oh! la la! J’étais tout rouge, vous savez; et je
n’avais pas de cravate, vous savez; et cette espèce de petit tee-shirt,
vous savez, avec des petites manches courtes, comme ceci. Je me suis
avancé, avec les oreilles qui me brûlaient. Je ne m’étais jamais trouvé
près d’un microphone.
70 Alors, là, je me suis mis à prêcher, et j’ai pris
un texte, je ne l’oublierai jamais: “Dans le séjour des morts, l’homme
riche leva les yeux, et alors il pleura.” Il m’arrive souvent de
prendre trois petits mots comme ça, comme sujet de prédication: “Venez
voir un homme”, “Crois-tu cela?” ou “Alors il pleura.” Je répétais
constamment: “Il n’y a pas de fleurs, et alors il pleura. Il n’y a pas
de réunions de prière, alors il pleura. Il n’y a pas d’enfants, alors
il pleura. Pas de cantiques, et alors il pleura.” Alors j’ai pleuré.
71 Donc, après, quand ça a été terminé, eh bien, oh!
la la! ils… ils étaient tous autour de moi, ils voulaient que j’aille
faire une réunion à leur église. Je me suis dit: “Dis donc, peut-être
que je suis moi-même un exalté!” Voyez? Alors, je me suis dit:
“Peut-être…” Voyez-vous, ils étaient si gentils, ces gens-là.
72 Je marchais dehors. Il y avait un homme qui
portait une paire de bottes de cow-boy, un grand chapeau de cow-boy, je
lui ai dit: “Qui êtes-vous?”
Il a dit: “Je suis l’ancien Untel, du
Texas.
Je me suis dit: “Eh bien, on aurait
dit…”
73 Un autre homme s’est approché, il portait un
petit pantalon de golf - vous savez, avant, ils jouaient au golf avec
ça - et un petit chandail en jersey. Il a dit: “Je suis le révérend
Untel, de la Floride. Accepteriez-vous de venir faire…”
74 Je me suis dit: “J’ai vraiment de quoi être à
l’aise, dis donc, avec ce pantalon en seersucker et ce tee-shirt. C’est
vraiment bien.”
75 Alors, vous m’avez entendu raconter ces choses
dans l’histoire de ma vie, alors je vais m’arrêter ici pour vous dire
quelque chose que je n’ai encore jamais dit. D’abord, je veux vous
demander… Je n’avais pas l’intention d’en parler. Je ne l’ai encore
jamais raconté en public, jamais de ma vie. Si vous me promettez que
vous allez m’aimer, et que vous allez essayer de m’aimer autant après
que je vous aurai raconté ça qu’avant que je l’aie raconté, levez la
main. Très bien. C’est votre promesse, je vais vous obliger à la tenir.
76 Alors que j’étais assis à la réunion ce soir-là,
ils chantaient des cantiques en battant des mains. Et ils chantaient:
“Je…” Ce petit chant: “Je sais que c’est le Sang, je sais que c’est le
Sang.” Et ils couraient dans les allées, et tout, ils étaient là, à
pousser des cris et à louer le Seigneur. Je me suis dit: “Moi, je
trouve ça vraiment bien.” J’ai commencé…
77 Et ils parlaient tout le temps des Actes, Actes
2.4, Actes 2.38, Actes 10.49, tout ça. Je me suis dit: “Dis donc, c’est
l’Écriture, ça! Seulement je ne L’avais jamais vue comme ça avant.”
Mais, oh, mon coeur brûlait, je me suis dit: “C’est formidable, ça!” Au
premier abord, j’avais pensé que c’était une bande d’exaltés, mais je
me suis dit: “Oh! la la! Voilà que maintenant, c’est une bande
d’anges.” Vous voyez, j’ai vite fait de changer d’avis.
78 Alors, le lendemain matin, quand le Seigneur m’a
donné cette belle occasion d’aller faire des réunions, je me suis dit:
“Oh! la la! je vais me joindre à ce groupe de gens là! Eux, ce doit
être comme ceux qu’on appelait autrefois ‘les crieurs méthodistes’. Ils
sont allés un peu plus loin, c’est tout”, je me suis dit. “Peut-être
que c’est ça.” Alors, je me suis dit: “Eh bien, je… j’aime vraiment ça.
Oh, il y a quelque chose que j’aime en eux, ils sont humbles et
gentils.”
79 Alors, mais il y avait une chose que je ne
comprenais pas, c’était ce parler en langues, ça, ça me dépassait. Et
je… Il y avait un homme, disons, assis ici, et un autre là, et
c’étaient les meneurs du groupe. Celui-ci se levait, et il parlait en
langues, et celui-là donnait l’interprétation, et il disait des choses
au sujet de la réunion et tout. Je me suis dit: “Oh! la la! fiou, il
faut que je lise ça!” Et vice versa, ça descendait sur celui-ci, et
puis après sur celui-là; et chacun d’eux parlait en langues et
interprétait. Les autres dans l’église parlaient aussi, mais il
semblait que l’interprétation ne venait pas comme à ces deux hommes-là.
Je voyais qu’ils étaient assis l’un près de l’autre, je me suis dit:
“Oh! la la! ce sont sûrement des Anges!” Alors, pendant que j’étais
assis au fond…
80 Cette chose, vous savez, que je n’arrivais pas à
comprendre, elle venait sur moi. J’ai un moyen de savoir certaines
choses, si le Seigneur veut que je les sache, vous savez. Et je ne…
C’est la raison pour laquelle je vous dis que je n’en parle à personne,
je ne l’ai encore jamais fait en public. Si je veux vraiment savoir
quelque chose, d’habitude le Seigneur me dit ce qu’il en est de ces
choses. C’est à cela que sert le don, vous voyez. Par conséquent, on ne
peut pas étaler ça devant les gens, ce serait comme de jeter ses perles
aux pourceaux. C’est une chose sacrée, sainte, et on ne veut pas faire
ça. Donc, Dieu m’en rendrait responsable. Comme, par exemple, de parler
à des frères, et tout, je ne chercherais pas à découvrir quelque chose
de mauvais au sujet d’un frère.
81 Une fois, j’étais à table avec un homme, et il
avait son bras autour de mes épaules, il disait: “Oh, Frère Branham, je
vous aime.” Et je sentais constamment quelque chose se mouvoir. Je l’ai
regardé. Il n’aurait pas pu me dire ça; je savais qu’il ne me l’avait
pas dit. Voyez-vous, en effet, voilà, c’était ça, si jamais il avait
existé un hypocrite, lui c’en était carrément un, voyez-vous, et il
était là, avec son bras autour de mes épaules.
82 J’ai dit: “Bon, d’accord”, je me suis éloigné. Je
ne veux pas savoir ça. Je préférerais le connaître de la façon dont je
le connais, comme mon frère, et en rester là. Que Dieu s’occupe du
reste. Voyez? Et je ne veux pas… je ne sais pas, et je ne veux pas
savoir ces choses.
83 Et, très souvent, ces choses-là ne se passent pas
ici à l’église. Je serai assis dans la pièce, assis au restaurant, et
le Saint-Esprit me dira des choses qui vont arriver. Il y a des gens
ici même qui savent que c’est vrai. Je serai assis à la maison, et je
dirai: “Maintenant, attention, tantôt une voiture arrivera. Ce sera
telle et telle personne. Fais-les entrer, car le Seigneur m’a dit
qu’ils viendraient.” “Quand nous circulerons dans la rue, il se passera
telles choses. Surveille cette intersection, là-bas, parce tu vas
presque te faire heurter.” Et voyez si ce n’est pas comme ça que ça se
passe, voyez, chaque fois, de façon parfaite! Alors, on ne veut pas
trop se lancer là-dedans, parce qu’on… C’est-c’est… Vous pouvez
l’utiliser, c’est un don de Dieu, mais vous devez prendre garde à ce
que vous faites avec. Dieu vous en rendra responsable.
84 Regardez Moïse. Moïse était un homme envoyé de
Dieu (croyez-vous ça?), prédestiné, et établi d’avance comme prophète.
Et Dieu l’a envoyé là-bas, Il a dit: “Va parler au rocher”, après que
celui-ci avait été frappé. Il a dit: “Va parler au rocher, et il
donnera ses eaux.”
85 Mais Moïse, irrité, est allé là-bas et il a
frappé le rocher. L’eau n’est pas sortie, il l’a frappé de nouveau, il
a dit: “Rebelles! Est-ce de ce rocher qu’il nous faut faire
sortir de l’eau?”
86 Vous voyez ce que Dieu a fait? L’eau est sortie,
mais Il a dit: “Viens ici, Moïse.” C’était terminé, vous voyez. Il faut
prendre garde à ces choses-là, alors, vous… à ce que vous faites avec
des dons Divins.
87 Même chose pour un prédicateur, un bon
prédicateur énergique, et qui irait prêcher rien que pour recueillir
des offrandes et de l’argent, Dieu le rendra responsable de cela. C’est
exact. Vous devez prendre garde à ce que vous faites avec des dons
Divins. Et, ou bien alors, chercher à avoir beaucoup de prestige, ou à
faire un grand nom à une église quelconque, ou à se faire un grand nom.
Je préférerais faire deux ou trois soirs de réunions et repartir vers
ailleurs, et être humble, rester petit. Vous savez ce que je veux dire.
Oui monsieur, restez toujours à votre place, à l’endroit où Dieu peut
avoir Sa main sur vous.
88 Or, rappelez-vous, il est question de Vie
intérieure, ici.
89 Et donc, ce jour-là, je me suis dit: “Eh bien, je
vais m’approcher d’eux.” Ces gens-là me déconcertaient tellement, je me
suis dit: “Je vais découvrir ce qu’il en est de ces hommes.” Alors,
après le service, je les cherchais dans la cour. J’ai regardé partout.
J’ai trouvé l’un d’eux, j’ai dit: “Bonjour, monsieur!”
Il a dit: “Bonjour!” Il a dit:
“Êtes-vous le jeune prédicateur qui a prêché ce matin?”
J’ai dit… J’avais vingt-trois ans à
l’époque. J’ai dit: “Oui, monsieur.”
Il a dit: “Vous vous appelez comment,
déjà?”
J’ai dit: “Branham.” Et j’ai dit: “Et
vous?”
Et il m’a dit comment il s’appelait. Je
me disais: “Bon, maintenant, si je peux seulement entrer en contact
avec son esprit, maintenant.” Pourtant, je ne savais pas ce qui faisait
cela. J’ai dit: “Eh bien, dites donc, monsieur,” j’ai dit, “vous ici,
vous avez quelque chose que je n’ai pas.”
Il a dit: “Avez-vous reçu le
Saint-Esprit depuis que vous avez cru?”
J’ai dit: “Eh bien, je suis baptiste.”
Il a dit: “Mais avez-vous reçu le
Saint-Esprit depuis que vous avez cru?”
J’ai dit: “Eh bien, frère, qu’est-ce
que vous entendez par là?” J’ai dit: “Je-je n’ai pas ce que vous
autres, vous avez, ça, je le sais!” J’ai dit: “Parce que vous possédez
quelque chose qui a de la puissance, il me semble, et…”
Il a dit: “Avez-vous déjà parlé en
langues?”
J’ai dit: “Non, monsieur.”
Il a dit: “Je vais vous dire tout de
suite que vous n’avez pas le Saint-Esprit.”
J’ai dit: “Eh bien, si je… Si c’est ça
qu’il faut pour recevoir le Saint-Esprit, je ne L’ai pas.”
Alors, il a dit: “Eh bien, si vous
n’avez pas parlé en langues, vous ne L’avez pas.”
Et j’alimentais la conversation avec
lui comme ça, j’ai dit: “Eh bien, où puis-je Le recevoir?”
Il a dit: “Allez dans la pièce, là-bas,
et commencez à rechercher le Saint-Esprit.”
Et je l’observais sans arrêt, vous
savez. Il ne savait pas ce que je faisais, mais il… Je savais qu’il se
sentait un peu drôle, parce qu’il… son regard perdait un peu de son
expression, alors qu’il me regardait. Et il… Mais il était vraiment un
chrétien. C’était un chrétien, à cent pour cent, absolument. C’est
exact. Eh bien, je me suis dit: “Gloire à Dieu, ça y est! Je-je dois-je
dois aller à l’autel, là, quelque part.”
90 Je suis sorti, j’ai regardé partout, je me suis
dit: “Je vais trouver l’autre homme.” Quand je l’ai trouvé, je me suis
mis à lui parler, j’ai dit: “Bonjour, monsieur!”
Il a dit: “Dites donc, vous êtes de
quelle église?” Il a dit: “On me dit que vous êtes baptiste.”
J’ai dit: “Eh oui.”
Et il a dit: “Vous n’avez pas encore le
Saint-Esprit, hein?”
J’ai dit: “Eh bien, je ne sais pas.”
Il a dit: “Avez-vous déjà parlé en
langues?”
J’ai dit: “Non, monsieur.”
Il a dit: “Vous ne L’avez pas.”
J’ai dit: “Eh bien, je sais que je n’ai
pas ce que vous autres, vous avez. Je sais ça.” Et j’ai dit: “Mais, mon
frère, je Le désire réellement.”
Il a dit: “Eh bien, le-le baptistère
est là, tout est prêt.”
J’ai dit: “J’ai déjà été baptisé.
Mais”, j’ai dit, “je-je n’ai pas reçu ce que vous autres, vous avez.”
J’ai dit: “Vous avez quelque chose que je-je désire réellement.”
Il a dit: “C’est bien, ça.”
J’essayais de le saisir, vous voyez. Et
si je… Quand j’ai fini par capter son esprit (or, ça, c’était l’autre
homme), si j’ai jamais parlé à un infâme hypocrite, c’en était bien un!
Il vivait… Son épouse avait les cheveux noirs; il vivait avec une
blonde et il avait eu des enfants avec elle. Boire, jurer, courir les
tavernes, et tout le reste, mais pourtant il était là-bas, à parler en
langues et à prophétiser.
91 Alors j’ai dit: “Seigneur, pardonne-moi.” Je suis
rentré à la maison. C’est exact. J’ai dit: “Je vais tout simplement… Je
ne comprends pas ça. On aurait dit que c’était le Saint-Esprit béni qui
descendait, et sur cet hypocrite-là.” J’ai dit: “Impossible! Un point,
c’est tout.”
92 Pendant la longue période qui a suivi, j’étudiais
et je pleurais, je me disais que si je pouvais aller parmi eux,
peut-être que je pourrais voir ce qu’il en était. Voici qu’il y en
avait un, un chrétien authentique, et l’autre, un véritable hypocrite.
Alors, je me suis dit: “Qu’en est-il? Oh,” j’ai dit,
“peut-être-peut-être, ô Dieu, qu’il y a quelque chose qui ne va pas
chez moi.” Comme j’étais fondamentaliste, j’ai dit: “Ça… va falloir que
je le voie dans la Bible. Il le faut.”
93 Selon moi, tout ce qui est en opération doit
provenir de cette Bible, sinon ce n’est pas juste. Il faut que ça
vienne de Ceci. Ce doit être démontré par la Bible, et pas juste à un
endroit, mais il faut qu’on le retrouve tout au long de la Bible. Il
faut que j’y croie. Il faut que ça s’emboîte et que le lien se fasse
avec toutes les Écritures, sinon je n’y crois pas. Et puis, en effet,
Paul a dit: “Si un ange du Ciel venait annoncer un autre Évangile,
qu’il soit anathème.” Donc, moi, je crois la Bible.
94 Alors j’ai dit: “Je ne pourrais jamais voir
quelque chose comme ça dans la Bible.”
95 Deux ans plus tard, après que j’ai eu perdu ma
femme, et tout, j’étais à Green’s Mill, à ma petite retraite là-bas, je
priais. Il y avait deux ou trois jours que j’étais là-bas dans ma
caverne; deux jours. Je suis sorti pour prendre un peu l’air, une
bouffée d’air. Et, quand je suis sorti, ma Bible était posée là, au
bout d’un tronc d’arbre, près de l’entrée. Le vent avait renversé un
vieil arbre fourchu. Et je… Il y avait une fourche qui montait, comme
ceci, et l’arbre était couché. Je m’asseyais à califourchon sur ce
tronc, et je m’étendais là la nuit, les yeux fixés sur le ciel, comme
ça, ma main placée comme ceci, et parfois je m’endormais étendu là sur
le tronc, comme ça, en train de prier. Je restais là-bas plusieurs
jours, sans manger ni boire, j’étais là, à prier, simplement. Et
j’étais sorti de la caverne, pour prendre l’air; c’était frais et
humide à l’intérieur.
96 Donc, je suis sorti, et ma Bible était posée là,
à l’endroit où je l’avais laissée la veille, et elle était ouverte à
Hébreux, chapitre 6. Je me suis mis à lire à cet endroit: “Rejetons… à…
tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement de la
repentance, des oeuvres mortes et de la foi en Dieu”, et ainsi de
suite. “Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés,
qui ont eu part au don céleste et aux appels”, et ainsi de suite. Mais,
il était dit: “Mais les épines et les chardons qui sont près d’être
rejetés, on finit par… L’eau… la pluie tombe souvent sur la terre, pour
l’apprêter et la préparer pour ce qui est-ce qui est près d’être
rejeté, avec les épines et les chardons, on finit par y mettre le feu.”
97 Et Quelque Chose a fait: “Wouououhh!”
Je me suis dit: “Le voici. Je vais
écouter. Maintenant, ce que… Il… Il m’a réveillé, là, Il est sur le
point de me donner une vision.” J’attendais, là, au bout de ce tronc,
et j’attendais. Je me suis levé, j’ai marché de long en large, je
faisais les cent pas. Je suis retourné, il ne s’est rien passé. Je suis
retourné de nouveau à ma caverne, il ne s’est rien passé. Je suis resté
là, debout, je me disais: “Mais, qu’est-ce que c’est que ça?”
98 Je suis retourné encore à ma Bible, et, oh, voilà
que Cela m’a encore envahi. Je l’ai prise, et je me suis dit:
“Qu’est-ce qu’il y a là-dedans qu’Il veut que je lise?” Je continuais à
lire, à propos de “la repentance envers Dieu, et la foi”, et ainsi de
suite, et j’ai continué à lire, jusqu’à l’endroit où il était dit: “La
pluie tombe souvent sur la terre, pour l’apprêter et la préparer pour
ce à quoi elle est destinée, ici, mais les épines et les chardons qui
sont près d’être rejetés, on finit par y mettre le feu.” Et, oh, Cela
me secouait!
99 J’ai pensé: “Seigneur, est-ce que Tu vas me
donner une vision de ce que…” J’étais allé là-bas pour lui demander
quelque chose.
100 Puis, tout à coup, j’ai vu devant moi le monde
qui tournait, et il était tout labouré. Un homme est passé, en blanc,
la tête haute, il semait des Semences, comme ceci. Et, une fois qu’il
est passé, voici qu’est arrivé, comme il disparaissait derrière la
colline, un homme est arrivé derrière lui, vêtu de noir, il avait la
tête penchée, il semait des semences. Quand les bonnes Semences ont
levé, c’était du blé, et quand les mauvaises semences ont levé, c’était
de la mauvaise herbe.
101 Ensuite, il y a eu une grande sécheresse sur la
terre, et le blé courbait la tête, il était sur le point de mourir, il
manquait d’eau. J’ai vu tous les gens, avec les mains levées, ils
priaient que Dieu envoie de l’eau. Puis j’ai vu la mauvaise herbe, qui
courbait la tête, elle manquait d’eau. Et au même instant, les gros
nuages ont passé et la pluie est tombée à torrents. Et, à ce moment-là,
le petit blé qui était tout courbé a fait: “Wich!”, il s’est redressé.
Et la mauvaise herbe, juste à côté a fait: “Wich!”, elle s’est
redressée.
102 Je me suis dit: “Mais, qu’est-ce que c’est que
ça?”
103 Alors Cela m’est venu à l’esprit. C’est ça. La
même pluie qui fait pousser le blé fait pousser la mauvaise herbe. Et
le même Saint-Esprit peut descendre sur un groupe de gens, et Il peut
bénir un hypocrite de la même façon qu’Il bénit l’autre. Jésus a dit:
“C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.” Pas à ses cris, pas à
ses jubilations, mais “c’est à ses fruits que vous reconnaîtrez”, alors.
104 J’ai dit: “Voilà!” “J’ai compris, Seigneur.”
J’ai dit: “Donc, ça, c’est vraiment la Vérité.” Cet homme… On peut
avoir des dons sans connaître Dieu.
105 Et puis je-puis je devenais trop critique à
l’égard du parler en langues, vous voyez. Mais alors, un jour, Dieu a
confirmé la chose pour moi!
106 J’étais à la rivière, je baptisais mes premiers
convertis, à la rivière Ohio, et la dix-septième personne que je
baptisais, comme j’allais la baptiser, j’ai dit: “Père, alors que je le
baptise d’eau, veuille le baptiser du Saint-Esprit.” J’ai commencé à-à
le plonger dans l’eau.
107 Au même moment, un tourbillon est descendu du
ciel, cette Lumière qui brillait est descendue. Des centaines et des
centaines de personnes étaient sur la rive, à deux heures de
l’après-midi, un mois de juin. Et Elle s’est tenue juste au-dessus de
l’endroit où j’étais. Une Voix a parlé de là, elle a dit: “De même que
Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue de
Christ, tu as un… as un Message par lequel sera précédée et préparée la
Seconde Venue de Christ.” J’ai failli mourir de peur.
108 Quand je suis revenu au bord, il y avait tous
ces gens qui étaient là, les-les travailleurs de la fonderie et tout le
monde, le pharmacien, et tout le monde, ils étaient sur la rive.
J’avais peut-être baptisé de deux à trois cents personnes cet
après-midi-là. Et quand ils m’ont ramené, qu’ils m’ont fait sortir de
l’eau, les diacres et tout, ils sont venus, ils m’ont demandé: “Que
signifiait cette Lumière?”
109 Un grand groupe de gens de couleur de
la-l’église baptiste Gilead Age et de l’église Lone Star, là-bas, et
beaucoup de ceux qui étaient là, ils s’étaient mis à crier quand ils
ont vu cette chose-là se produire, des gens se sont évanouis.
110 Il y avait une jeune fille que j’essayais de
convaincre de descendre d’un bateau, elle était assise là en maillot de
bain, un professeur de l’école du dimanche d’une église, et j’ai dit:
“Margie, sors de là, je t’en prie.”
Elle a dit: “Billy, je ne suis pas
obligée de sortir.”
J’ai dit: “C’est vrai, tu n’es pas
obligée, mais à ta place j’aurais assez de respect pour l’Évangile pour
m’éloigner de l’endroit où je baptise.”
Elle a dit: “Rien ne m’y oblige.”
111 Et quand elle était assise là, à ricaner et à se
moquer de moi pendant que je baptisais, parce qu’elle ne croyait pas au
baptême, alors, quand l’Ange du Seigneur est descendu, elle est tombée
la tête la première dans le bateau. Aujourd’hui cette fille est dans un
asile d’aliénés. Donc, on ne se joue pas de Dieu, voilà tout. Voyez?
Bon. Plus tard… Une jeune fille ravissante, plus tard elle s’est mise à
boire, elle a été frappée avec une bouteille de-de bière, une
bouteille, ce qui lui a tailladé le visage. Oh, une personne hideuse à
voir! Et donc, cette chose-là est arrivée.
112 Et puis, tout au long de ma vie, je voyais cela,
je voyais cette chose-là se mouvoir, je voyais ces visions, ces choses
qui arrivaient. Alors, un peu plus tard, je me faisais tellement de
souci à cause de Cela, et tout le monde qui me disait que C’était
quelque chose de mauvais. Je suis parti pour mon endroit préféré, là où
j’ai toujours prié jusqu’à exaucement. Et je… Peu importe combien je
priais pour que cette Chose-là ne vienne pas sur moi, Elle venait quand
même. Et alors, j’étais juste… J’étais-j’étais garde-chasse pour l’État
de l’Indiana. Et j’arrivais, il y avait un homme assis-là, le frère de
ma pianiste du tabernacle. Il a dit: “Billy, viendrais-tu à Madison
avec moi cet après-midi?”
J’ai dit: “Je ne peux pas, il faut que
j’aille au parc forestier.”
113 Et je… j’arrivais sur le côté de la maison,
j’ôtais mon ceinturon, mon ceinturon de revolver et tout, et je
relevais mes manches. Nous habitions une petite maison de deux pièces,
et j’allais me laver et me préparer pour manger. Après m’être lavé, en
longeant la maison, je suis passé sous un-un grand érable, et tout à
coup, Quelque Chose a fait: “Wouououhh!” C’est bien simple, j’ai failli
m’évanouir. J’ai regardé, je savais que c’était encore Cela.
114 Je me suis assis sur les marches, d’un bond il
est descendu de sa voiture et il a couru vers moi, il a dit: “Billy,
vas-tu t’évanouir?”
J’ai dit: “Non, monsieur.”
Il a dit: “Qu’est-ce qu’il y a, Billy?”
J’ai dit: “Je ne sais pas.” J’ai dit:
“Tu peux partir, frère, ça va. Merci.”
Ma femme est sortie avec un pichet
d’eau, elle a dit: “Chéri, qu’est-ce qu’il y a?”
J’ai dit: “Rien, trésor.”
Alors, elle a dit: “Viens, le dîner est
prêt, là”, et elle m’a entouré de son bras, elle a essayé de
m’entraîner à l’intérieur.
115 J’ai dit: “Chérie, je-je veux te dire quelque
chose.” J’ai dit: “Appelle-les et dis-leur que je n’y irai pas cet
après-midi.” J’ai dit: “Meda, trésor,” j’ai dit, “je sais dans mon
coeur que j’aime Jésus-Christ. Je sais que je suis passé de la mort à
la Vie. Mais je ne veux pas que le diable ait quoi que ce soit à voir
avec moi.” Et j’ai dit: “Je ne peux pas continuer comme ça, je suis
prisonnier.” J’ai dit: “Alors qu’il y a cette chose qui n’arrête pas
d’arriver, tout le temps, et des choses comme ça, ces visions qui me
viennent, et ainsi de suite, comme ça. Ou, ce que ça peut bien être,”
j’ai dit, “ces choses qui me sont arrivées.” Je ne savais pas que
c’était une vision. Je n’appelais pas ça une vision. J’ai dit: “Ces
espèces de transes,” j’ai dit, “je ne sais pas ce que c’est. Et,
chérie, je-je-je-je ne veux pas toucher à ça, ils-ils me disent que
c’est du diable. Et j’aime le Seigneur Jésus.”
“Oh,” elle a dit, “Billy, tu ne devrais
pas écouter ce que les gens te disent.”
J’ai dit: “Mais, chérie, regarde les
autres prédicateurs.” J’ai dit: “Je-je ne veux pas de ça.” J’ai dit:
“Je vais à ma retraite dans les bois. J’ai une quinzaine de dollars,
prends soin de Billy.” Billy était tout petit à l’époque, un tout petit
garçon. J’ai dit: “Prends-prends… Il y en a assez pour que vous ayez de
quoi vivre, toi et Billy, pendant un bout de temps. Appelle-les et
dis-leur qu’il se pourrait que je-que je revienne demain, et qu’il se
pourrait que je ne revienne jamais. Si je ne suis pas revenu d’ici cinq
jours, qu’ils mettent un autre homme à ma place.” Et j’ai dit: “Meda,
je ne sortirai jamais des bois, tant que Dieu ne m’aura pas promis
qu’Il va me débarrasser de cette chose-là et ne jamais la laisser se
reproduire.” Pensez donc à l’ignorance dans laquelle un homme peut se
trouver!
116 Et je suis parti là-bas ce soir-là. Je suis allé
dans la petite cabane jusqu’au lendemain; il était un peu tard. Le
lendemain, j’allais monter à mon campement sur… un peu plus loin, de
l’autre côté de la montagne, ou de la colline, plutôt, et aller dans
les bois, là-bas. Je ne crois pas que le FBI pourrait me trouver
là-bas. Donc, cette petite cabane… J’avais été en prière tout
l’après-midi et avant qu’il commence à faire trop sombre. Je priais, je
lisais dans la Bible, là, où il est dit: “L’Esprit des prophètes est
soumis au prophète.” Je n’arrivais pas à comprendre ça. Alors il s’est
mis à faire trop sombre dans la petite cabane.
117 C’était l’endroit où je chassais aux pièges
quand j’étais jeune; j’avais une série de pièges installés là-bas,
j’allais à la pêche et je passais la nuit là-bas. C’était une petite
cabane délabrée qui était là depuis des années. Quelqu’un l’avait
peut-être déjà habitée, avant qu’elle se retrouve dans cet état-là.
118 Et alors je-j’attendais là, tout simplement. Et
je me suis dit: “Eh bien.” Une heure est arrivée, deux heures, trois
heures du matin, je marchais de long en large, je faisais les cent pas.
Je me suis assis sur une espèce de petit tabouret, là, une petite… pas
un tabouret, une espèce de petite caisse. Je me suis assis là, et j’ai
pensé: “Ô Dieu, pourquoi est-ce que Tu me fais ça?” J’ai dit: “Père, Tu
sais que je T’aime. Tu sais que je T’aime! Et je-je-je ne veux pas être
possédé du diable. Je ne veux pas que ces choses-là m’arrivent. Je T’en
prie, ô Dieu, ne les laisse plus jamais se reproduire.”
119 J’ai dit: “Je-je T’aime. Je ne veux pas aller en
enfer. À quoi ça me sert de prêcher et d’essayer, de faire des
efforts, si je suis dans l’erreur? Et ce n’est pas seulement
moi que j’envoie en enfer, mais j’induis des milliers d’autres
personnes en erreur.” Ou, des centaines d’autres personnes, à cette
époque-là. Et j’ai dit… J’avais un grand ministère. Et j’ai dit: “Eh
bien, je-je ne veux plus jamais que cela m’arrive.”
120 Je me suis assis sur ce petit tabouret. Et
j’étais assis, oh, à peu près dans cette position-ci, juste comme ça.
Et, tout à coup, j’ai vu une Lumière qui vacillait dans la pièce. J’ai
pensé que quelqu’un arrivait avec une lampe de poche. J’ai regardé
autour de moi, et je me suis dit: “Eh bien…” Et voici qu’Elle était là,
droit devant moi. Il y avait des vieilles planches de bois sur le sol.
Et Elle était là, droit devant moi. Il y avait une espèce de vieux
poêle, un tonneau, dans un coin, le dessus en avait été arraché. Et-et
juste là, il y avait une-une Lumière sur le sol, et je me suis dit: “Eh
bien, où est-ce que c’est? Mais, ça ne peut pas venir…”
121 J’ai regardé autour de moi. Et Elle était là,
au-dessus de moi, cette même Lumière-ci, Elle était là, au-dessus de
moi, suspendue exactement comme ça. Elle tournoyait, comme un feu,
d’une couleur qui tirait sur l’émeraude, Elle faisait: “Wououhh…
wououhh… wououhh…!”, comme ça, juste au-dessus, comme ça. Je L’ai
regardée, et j’ai pensé: “Mais, qu’est-ce que c’est que Ça?” Or, Ça m’a
effrayé.
122 J’ai entendu quelqu’un qui venait [Frère Branham
fait un bruit de pas.-N.D.É.], qui marchait, seulement il était pieds
nus. Et j’ai vu le pied d’un Homme entrer. Il faisait sombre dans la
pièce, partout sauf là où la Lumière brillait. J’ai vu le pied d’un
Homme qui entrait. Et, quand Il est entré dans la pièce, Il s’est
approché, c’était un Homme d’à peu près… Il avait l’air de peser à peu
près deux cent livres. Il avait les bras croisés comme ceci. Or, je
L’avais vu sous forme de Tourbillon, je L’avais entendu me parler, je
L’avais vu sous forme de Lumière, mais c’était la première fois que je
voyais Son image. Il s’est approché, très près de moi.
123 Eh bien, franchement, mes amis, je-je pensais
que le coeur allait me manquer. Je… Imaginez un peu! Mettez-vous à ma
place, vous ressentiriez la même chose. Peut-être que vous avez fait un
plus long bout de chemin que moi, peut-être que vous êtes chrétien
depuis plus longtemps, mais vous ressentiriez la même chose. En effet,
même après des centaines et des centaines de visitations, ça me
paralyse chaque fois qu’Il s’approche. Parfois même ça me fait… Je
perds presque complètement connaissance tellement je suis faible,
souvent, quand je quitte l’estrade. Si je reste trop longtemps, je
perds complètement connaissance. Il leur est arrivé de me promener en
voiture pendant des heures, je ne savais même pas où j’étais. Et je ne
peux pas l’expliquer. Lisez, ici dans la Bible, et vous Y trouverez
l’explication, ce que c’est. L’Écriture le dit!
124 Donc, j’étais assis là et je Le regardais. Je-je
tenais ma main un peu comme ça, levée. Il me regardait bien en face, un
air vraiment sympathique. Mais Il avait une Voix très grave, et Il a
dit: “Ne crains point, Je suis envoyé de la Présence du Dieu
Tout-Puissant.” Et quand Il a parlé, cette Voix-là, c’était la même
Voix qui m’avait toujours parlé, depuis l’âge de deux ans. Je savais
que c’était Lui. J’ai pensé: “Maintenant…”
125 Et écoutez ça. Maintenant, écoutez la
conversation. Je vais la rapporter de mon mieux, pour autant que je
sache, mot à mot, parce que c’est difficile de se souvenir.
126 Il… J’ai dit… Je Le regardais, comme ça. Il a
dit: “Ne crains point,” Il était très calme, Il a dit, “Je suis envoyé
de la Présence du Dieu Tout-Puissant pour te dire que ta naissance
étrange…” Vous êtes au courant de la façon dont ma naissance s’est
passée, là-bas. Cette même Lumière était suspendue au-dessus de moi au
moment de ma naissance. Alors, Il a dit: “Ta naissance étrange et ta
vie mal comprise ont eu pour but d’indiquer que tu dois aller dans le
monde entier prier pour les malades.” Il a dit: “Et quel que soit leur
état…” Et Il a nommé, - Dieu, qui est mon juge, le sait, - Il a nommé
le “cancer”. Il a dit: “Rien… Si tu amènes les gens à te croire, et que
tu es sincère quand tu pries, rien ne résistera à tes prières, pas même
le cancer.” Voyez-vous: “Si tu amènes les gens à te croire.”
127 Alors j’ai vu qu’Il n’était pas mon-mon ennemi,
Il était mon ami. Et je ne savais pas si-si j’étais en train de mourir,
ou ce qui était en train de se passer, quand Il s’est approché de moi,
comme ça. J’ai dit: “Eh bien, Monsieur,” j’ai dit, “je suis…” Qu’est-ce
que je connaissais des guérisons et des choses semblables, de ces dons?
J’ai dit: “Eh bien, Monsieur, je suis un-je-je suis un homme pauvre.”
Et j’ai dit: “Je suis au milieu des miens. Je-j’habite avec les miens,
et ils sont pauvres. Je n’ai pas d’instruction.” J’ai dit: “Et je-je-je
ne serais pas capable, on ne-on ne me comprendrait pas.” J’ai dit:
“On-on ne voudrait pas-on ne voudrait pas m’écouter.”
128 Et Il a dit: “De même qu’il a été donné au
prophète Moïse deux dons, deux signes,” plutôt, “pour confirmer son
ministère, toi aussi, il te sera donné deux… toi aussi, il t’est donné
deux dons pour confirmer ton ministère.” Il a dit: “L’un d’eux, c’est
que tu prendras la personne pour laquelle tu prieras par la main, avec
ta main gauche tu prendras leur droite,” et, Il a dit, “alors, reste
seulement tranquille, et cela aura… il y aura un effet physique qui se
produira sur ton corps.” Il a dit: “À ce moment-là, prie. Et si cela
disparaît, la maladie a quitté la personne. Si cela ne disparaît pas,
demande une bénédiction et continue ton chemin, tout simplement.”
129 “Eh bien,” j’ai dit, “Monsieur, j’ai peur qu’ils
ne m’acceptent pas.”
Il a dit: “Et ce qu’il y aura ensuite,
s’ils ne veulent pas écouter cela, alors ils écouteront ceci.” Il a
dit: “Ensuite, ce qui arrivera, c’est que tu connaîtras le secret même
de leurs coeurs.” Il a dit: “Ceci, ils vont l’écouter.”
“Eh bien,” j’ai dit, “Monsieur, c’est pour ça
que je suis ici ce soir. Mes frères du clergé m’ont dit que ces choses
qui me venaient, c’était quelque chose de mauvais.”
Il a dit: “Tu es venu au monde dans ce
but-là.” (Vous voyez, “les dons et l’appel sans repentir”.) Il a dit:
“Tu es venu au monde dans ce but-là.”
J’ai dit: “Eh bien, Monsieur,” j’ai
dit, “il y a mes frères du clergé qui me disent que ça, que c’était
du-du malin.” Et j’ai dit: “Ils… C’est pour ça que je suis ici, en
train de prier.”
130 Et voici ce qu’Il m’a cité. Il m’a parlé de la
venue du Seigneur Jésus, la première fois qu’Il est venu. Et j’ai dit…
131 La chose étrange, mes amis, c’était… Eh bien, je
vais m’arrêter ici un instant pour faire un retour en arrière. Ce qui
me donnait encore plus la frousse, c’est que chaque fois que je
rencontrais une diseuse de bonne aventure, elles, elles reconnaissaient
qu’il s’était passé quelque chose. Et ça, tout simplement… ça me
donnait presque le coup de grâce.
132 Par exemple, un jour, mes cousins et moi, nous
nous promenions sur les lieux d’une-d’une fête foraine, et nous
n’étions que des jeunes gens, nous nous promenions. Alors, il y avait
une espèce de diseuse de bonne aventure qui était assise là, sous une
des tentes, une jeune femme, une jeune femme de belle apparence, elle
était assise là. Et nous passions ensemble, nous marchions par là. Elle
a dit: “Hé, toi, viens ici un instant!” Et tous les trois, nous nous
sommes retournés. Elle a dit: “Toi, avec le chandail rayé.” C’était moi.
133 Alors j’ai dit: “Oui, madame?” Je pensais
qu’elle voulait peut-être que j’aille lui chercher un coca-cola, ou
quelque chose comme ça. C’était une-une jeune femme, peut-être au début
de la vingtaine, ou quelque chose, elle était assise là. Je me suis
approché, j’ai dit: “Oui, madame, qu’est-ce que je peux faire pour
vous?”
Elle a dit: “Dis donc, sais-tu qu’il y
a une-une Lumière qui te suit? Tu es né sous un signe particulier.”
J’ai dit: “Qu’est-ce que vous voulez
dire?”
Elle a dit: “Eh bien, tu es né sous un
signe particulier. Il y a une Lumière qui te suit. Tu es né pour un
appel Divin.”
J’ai dit: “Ça va, femme, à d’autres!”
134 Je me suis éloigné tout de suite, parce que ma
mère m’avait toujours dit que ces choses-là étaient du diable. Elle
avait raison. Alors je… Ça m’a effrayé.
135 À l’époque où j’étais garde-chasse, un jour, je
prenais l’autobus. Je suis monté dans l’autobus. J’ai toujours, semble-
t-il, été sensible aux esprits. J’étais debout, et il y avait un marin
debout derrière moi. J’allais faire une ronde, j’étais en route vers le
parc forestier d’Henryville, en autobus. Je ressentais une drôle
d’impression, ça ne me lâchait pas. J’ai regardé autour de moi dans
l’autobus, et il y avait une-une femme très corpulente qui était assise
là, très bien habillée. Elle a dit: “Bonjour!”
J’ai dit: “Bonjour!”
136 J’ai pensé que c’était seulement une femme, vous
savez, qui parlait, alors, j’ai continué à… Elle a dit: “J’aimerais
vous parler un instant.”
J’ai dit: “Oui, madame?” Je me suis
retourné.
Elle a dit: “Savez-vous que vous êtes
né sous un signe?”
Je me suis dit: “Encore une de ces
femmes bizarres.” Alors, j’ai continué à regarder dehors. Et donc, je
n’ai pas dit un mot, j’ai simplement continué à…
Elle a dit: “Est-ce que je pourrais
vous parler un instant?” Et j’ai simplement continué à…
Elle a dit: “N’agissez pas comme ça.”
J’ai simplement continué à regarder
devant moi. Je me suis dit: “Ce n’est pas très courtois.”
Elle a dit: “J’aimerais vous parler un
petit instant.”
137 J’ai simplement continué à regarder devant moi,
je ne voulais pas prêter attention à elle. Puis je me suis dit: “Je
crois que je vais voir si elle dira comme les autres.” Je me suis
retourné, j’ai pensé: “Oh! la la! Ça me mettrait dans tous mes états,
je le sais.” En effet, je n’aimais vraiment pas penser à ça. Je me suis
retourné.
Elle a dit: “Il vaudrait peut-être
mieux que je m’explique.” Elle a dit: “Je suis astrologue.”
J’ai dit: “J’ai bien pensé que vous
étiez quelque chose du genre.”
Elle a dit: “Je suis en route pour
Chicago, je vais visiter mon fils qui est prédicateur baptiste.”
J’ai dit: “Oui, madame.”
Elle a dit: “Quelqu’un vous a-t-il déjà
dit que vous étiez né sous un signe?”
J’ai dit: “Non, madame.” Je lui ai
menti, là, voyez-vous, et j’ai dit… je voulais seulement voir ce
qu’elle allait dire. Et elle a dit… J’ai dit: “Non, madame.”
Et elle a dit: “Est-ce que… Est-ce que
des prédicateurs ne vous ont jamais dit ça?”
J’ai dit: “Je n’ai rien à voir avec les
prédicateurs.”
Et elle a dit: “Ah bon.”
Et j’ai dit… Elle-elle m’a dit… J’ai
dit: “Eh bien…”
Elle a dit: “Si je vous donne le moment
précis de votre naissance, me croirez-vous?”
J’ai dit: “Non, madame.”
Elle a dit: “Eh bien, je peux vous
donner le moment de votre naissance.”
J’ai dit: “Je ne crois pas ça.”
Elle a dit: “Vous êtes né le 6 avril
1909, à cinq heures du matin.”
J’ai dit: “C’est exact.” J’ai dit:
“Comment le savez-vous?” J’ai dit: “Donnez au marin qui est là le
moment de sa naissance.”
Elle a dit: “Je ne peux pas.”
J’ai dit: “Pourquoi? Comment se fait-il
que vous sachiez?”
138 Elle a dit: “Écoutez, monsieur.” Elle a dit,
quand elle s’est mise à parler de l’astronomie, là, elle a dit: “Tous
les tant d’années…” Elle a dit: “Vous vous souvenez quand l’étoile du
matin est apparue, celle qui a conduit les mages à Jésus-Christ?”
139 Je me suis un peu dérobé à la question, vous
savez, j’ai dit: “Eh bien, je ne sais rien de la religion.”
140 Elle a dit: “Eh bien, vous avez entendu parler
des mages qui étaient venus voir Jésus.”
J’ai dit: “Oui.”
Et elle a dit: “Eh bien, les mages,
qu’est-ce que c’était?”
“Oh,” j’ai dit, “c’étaient simplement
des mages, c’est tout ce que j’en sais.”
Elle a dit: “Mais, un mage, qu’est-ce
que c’est?” Elle a dit: “La même chose que moi: un astrologue, un
‘contemplateur d’étoiles’, comme ils les appellent.” Et elle a dit:
“Vous savez, Dieu, avant qu’Il fasse quoi que ce soit sur-sur la terre,
Il l’annonce toujours dans le ciel, et ensuite sur la terre.”
J’ai dit: “Je ne sais pas.”
Elle a dit: “Eh bien…” Elle a nommé
deux ou trois, deux… trois étoiles, disons, Mars, Jupiter et Vénus. Ce
n’étaient pas celles-là, mais elle a dit: “Elles se sont croisées,
elles se sont alignées et ont formé…” Elle a dit: “Trois mages sont
venus voir le Seigneur Jésus, l’un était de la lignée de Cham, l’autre
de celle de Sem, et l’autre de celle de Japhet.” Et elle a dit: “Quand
ils se sont rencontrés à Bethléhem, les trois étoiles d’où ils étaient…
Chaque personne de la terre”, elle a dit, “a quelque chose à voir avec
les étoiles.” Elle a dit: “Demandez à ce marin, là, quand la lune se
retire, que la planète céleste se retire, si la marée ne se retire pas
et ne monte pas en même temps.”
J’ai dit: “Je n’ai pas besoin de lui
demander, ça, je le sais.”
Elle a dit: “Eh bien, votre naissance a
quelque chose à voir avec les étoiles là-haut.”
J’ai dit: “Eh bien, ça, je ne sais pas.”
141 Elle a dit: “Donc, ces trois mages sont venus.”
Elle a dit: “Quand les trois étoiles, quand elles… Ils sont venus de
directions différentes, et ils se sont rencontrés à Bethléhem. Et ils
ont dit, ils ont découvert en se consultant, que l’un était de la
lignée de Cham, de Sem, et de Japhet, les trois fils de Noé.” Elle a
dit: “Donc, ils sont venus adorer le Seigneur Jésus-Christ.” Et, elle a
dit: “Au moment de partir,” elle a dit, “ils avaient apporté des
présents qu’ils Lui ont offerts.”
142 Elle a dit: “Jésus-Christ a dit, au cours de Son
ministère, que quand cet Évangile aura été prêché au monde entier (aux
peuples de Cham, de Sem et de Japhet), qu’alors Il reviendra.” Et elle
a dit: “Or, ces planètes, ces planètes célestes, comme elles se
déplacent…” Elle a dit: “Elles se sont séparées. Depuis, elles n’ont
jamais été comme ça sur la terre, à ce qu’on sache. Mais”, elle a dit,
“tous les tant de centaines d’années, elles passent sur l’orbite les
unes des autres, comme ceci.” (Si jamais il y a un astronome ici, vous
saurez peut-être de quoi elle parlait, moi je ne sais pas.) Donc, quand
elle parl-… Elle a dit: “Elles se croisent, comme ça.” Et elle a dit:
“En commémoration du plus grand Don qui ait jamais été fait à
l’humanité quand Dieu a donné Son Fils, quand ces planètes se croisent
de nouveau, eh bien,” elle a dit, “Il envoie un autre don à la terre.”
Elle a dit: “Vous êtes né au moment où elles se sont croisées.” Et elle
a dit: “Voilà la raison pour laquelle je savais.”
143 Eh bien, là, j’ai dit: “Madame, pour commencer,
je n’en crois pas un mot. Je ne suis pas religieux, et je ne veux plus
en entendre parler!” Je me suis éloigné. Et alors, je lui ai coupé la
parole assez sèchement, alors, je suis descendu.
144 Et chaque fois que… je me retrouvais en présence
de l’un d’eux, c’est comme ça que ça se passait. Je me disais:
“Pourquoi est-ce que les démons font ça?”
145 Et puis il y avait les prédicateurs, qui
disaient: “C’est du diable! C’est du diable!” À cause d’eux, j’en étais
arrivé à le croire.
146 Alors, cette nuit-là, là-bas, quand je… quand Il
m’a parlé de ça, je Lui ai demandé, j’ai dit: “Mais, comment se fait-il
que c’est toujours les médiums, et tous ceux-là, et les gens possédés
du diable, qui m’En parlent, alors que le clergé, là, mes frères, eux,
ils me disent que c’est du malin?”
147 J’ai écouté ce qu’Il a dit, Lui, Celui qui est
là, au-dessus, sur la photo. Il a dit: “Ce qui est arrivé à l’époque,
arrive de même aujourd’hui.” Et Il s’est mis à m’expliquer que, “quand
le ministère de notre Seigneur Jésus-Christ a commencé à se manifester,
les prédicateurs disaient qu’ ‘Il était Béelzébul, le diable’, mais les
démons, eux, disaient qu’ ‘Il était le Fils de Dieu, le Saint
d’Israël’. Les démons… Et regardez Paul et Barnabas, quand ils étaient
là-bas, en train de prêcher. Les prédicateurs disaient: ‘Ces hommes-là
chambardent tout. Ils sont mauvais, ils sont-ils sont du diable.’ Et
une espèce de petite diseuse de bonne aventure, là, dans la rue, elle a
reconnu que Paul et Barnabas étaient des hommes de Dieu, elle disait:
‘Ce sont des hommes de Dieu qui nous annoncent le chemin de la Vie.’”
Pas vrai? “Des spirites et des devins, des gens possédés du diable.”
148 Mais nous sommes tellement pourris de théologie
que nous ne savons rien de l’Esprit. J’espère que vous m’aimerez après
ceci. Mais voilà ce que c’est. Et je parle aussi du pentecôtisme! C’est
vrai. Rien que de pousser des cris et de danser partout, ça ne veut pas
dire qu’on sache quoi que ce soit de l’Esprit.
149 C’est un contact personnel, face à face, voilà
ce qu’il vous faut. Voilà le genre d’Église que Dieu est sur le point
de susciter, c’est exact, quand ils se rassembleront dans l’unité et la
puissance, dans l’Esprit.
150 Il m’a parlé de ça. Il m’a dit que le clergé
L’avait mal compris, Il m’a certifié que le clergé L’avait mal compris.
Et, quand Il m’a raconté tout cela, et combien Jésus…
151 J’ai dit: “Eh bien, qu’en est-il de ça, de ces
choses qui m’arrivent?”
152 Et, voyez-vous, Il a dit: “Cela va se multiplier
et devenir de plus en plus grand.” Et Il m’a parlé de Jésus, en me
disant qu’Il avait fait la même chose: qu’Il était venu et qu’Il était
revêtu d’une Puissance qui pouvait savoir des choses à l’avance, et
faire savoir aux femmes au puits; qu’Il disait qu’Il n’était pas un
guérisseur, Il disait qu’Il faisait ces choses exactement comme le Père
les Lui montrait.
J’ai dit: “Eh bien, ça, ce serait
quelle sorte d’esprit?”
Il a dit: “C’était le Saint-Esprit.”
153 Alors, là, il s’est passé quelque chose à
l’intérieur de moi: j’ai compris que la chose même à laquelle je
tournais le dos, c’était ce pour quoi Dieu m’avait mis ici. Et j’ai
compris qu’ils avaient fait exactement comme les pharisiens
d’autrefois, ils m’avaient donné une fausse interprétation de
l’Écriture. Alors, à partir de ce moment-là, j’ai pris ma propre
interprétation, ce que le Saint-Esprit En disait.
Je lui ai dit: “J’irai.”
Il a dit: “Je serai avec toi.”
154 Et l’Ange est entré de nouveau dans la Lumière,
qui s’est mise à tournoyer, et tournoyer, et tournoyer, et tournoyer,
et tournoyer autour de Ses pieds, comme ça, Il est monté dans la
Lumière et Il est sorti du bâtiment.
155 Je suis rentré à la maison une personne nouvelle.
156 Je suis allé à l’église et j’en ai parlé aux
gens. Le… c’était le dimanche soir.
157 Et le mercredi soir, ils ont amené une femme
là-bas, une des infirmières de la clinique Mayo, elle se mourait du
cancer, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Quand je suis
descendu de l’estrade pour la toucher, une vision est apparue, qui la
montrait de retour au travail, comme infirmière. Et elle est sur la
liste, à Louisville, comme “morte depuis des années”. Et voilà qu’elle
est infirmière, là-bas à Jeffersonville, elle y est infirmière depuis
des années. En effet, j’ai levé les yeux, et j’ai eu cette vision. Je
me suis retourné, c’est à peine si je savais ce que je faisais, debout
là; pour commencer j’ai frémi, quand ils m’ont amené ce cas, qu’ils
l’ont déposée là. Il y avait des infirmières et tout, autour d’elle, et
elle était étendue là, son visage tout creux et ses yeux enfoncés.
158 Margie Morgan. Si vous voulez lui écrire, c’est
411, avenue Knobloch, Jeffersonville, Indiana. Ou bien écrivez à
l’hôpital Clark County, Jeffersonville, Indiana. Elle vous donnera
elle-même son-son témoignage.
159 Je regardais là. Et de voir que, pour ce premier
cas, là, une vision est apparue. J’ai vu cette femme qui reprenait son
travail comme infirmière, qui marchait, robuste et en bonne santé. J’ai
dit: “AINSI DIT LE SEIGNEUR: ‘Tu ne mourras pas, mais tu vivras!’”
160 Son mari, un homme très haut placé dans les
affaires de ce monde, il m’a regardé, comme ça. J’ai dit: “Monsieur, ne
craignez pas! Votre épouse vivra.”
161 Il m’a appelé, à l’extérieur, il a dit… il a
appelé deux ou trois médecins, il a dit: “Les connaissez-vous?”
J’ai dit: “Oui.”
“Eh bien,” il a dit, “j’ai joué au golf
avec lui. Il m’a dit que ‘le cancer avait enveloppé ses intestins,
qu’on ne pouvait même pas lui donner un lavement’.”
J’ai dit: “Ce qu’elle a, ça m’est égal!
Il y a Quelque Chose au fond de moi, j’ai eu une vision! Et cet Homme
qui m’a parlé, Il a dit que tout ce que je verrais, je n’aurais qu’à le
prononcer et qu’il en serait ainsi. Il me l’a dit et je le crois.”
162 Gloire à Dieu! Quelques jours plus tard, elle
faisait sa lessive, elle était sur pied. Elle pèse environ cent
soixante-cinq livres maintenant, elle est en parfaite santé.
163 Alors, une fois que je l’ai eu accepté, voilà,
c’était parti. Ensuite Robert Daugherty m’a appelé. Et voilà que ça
s’est propagé, au Texas et dans le monde entier.
164 Et, un soir, c’était environ la quatrième ou
cinquième fois que… (Je n’arrivais pas à comprendre le parler en
langues et tout. Je croyais au baptême du Saint-Esprit, je croyais que
les gens pouvaient parler en langues.) Et, un soir, alors que je
m’avançais sur… dans une cathédrale, à San Antonio, au Texas, je
m’avançais sur l’estrade, et un jeune homme qui était assis là s’est
mis à parler en langues, c’était comme un fusil de chasse, ou une
mitrailleuse, qui tirait, coup sur coup. Tout au fond, tout au fond,
là, un homme s’est levé, et il a dit: “AINSI DIT LE SEIGNEUR! L’homme
qui arrive sur l’estrade s’avance avec un ministère qui a été ordonné
par le Dieu Tout-Puissant. Et de même que Jean-Baptiste a été envoyé
comme premier précurseur de la venue de Jésus-Christ, lui, il porte un
Message qui suscitera la Seconde Venue du Seigneur Jésus-Christ.”
165 J’étais complètement démonté. J’ai levé les
yeux, j’ai dit: “Connaissez-vous cet homme?”
Il a dit: “Non, monsieur.”
J’ai dit: “Le connaissez-vous?”
Il a dit: “Non, monsieur.”
J’ai dit: “Me connaissez-vous?”
Il a dit: “Non, monsieur.”
J’ai dit: “Qu’est-ce que vous faites
ici?”
Il a dit: “J’ai vu ça dans le journal.”
Et d’habitude… C’était le premier soir de réunion.
J’ai regardé là-bas, et j’ai dit:
“Vous, comment se fait-il que vous soyez ici?”
Il a dit: “Des gens de ma famille m’ont
dit que vous alliez être ici, ‘un guérisseur Divin’, et je suis venu.”
J’ai dit: “Vous ne vous connaissez pas
du tout?”
Il a dit: “Non.”
166 Oh! la la! C’est là que j’ai vu que la puissance
même du Saint-Esprit… Alors qu’avant, à un certain moment, j’avais
pensé que c’était quelque chose de mal, je savais que je… Ce même Ange
de Dieu s’associait avec ces gens qui avaient ces choses-là. Même s’ils
en remettaient, et qu’il y avait chez eux beaucoup de confusion et
beaucoup de Babylone, n’empêche qu’il s’y trouvait quelque chose
d’authentique [espace non enregistré sur la bande-N.D.É.] …Christ. J’ai
vu que-que c’était vrai.
167 Oh, les années ont passé, et, dans les réunions,
les gens voyaient, avec les visions et tout.
168 Une fois, un photographe En a pris la photo,
alors que j’étais quelque part en Arkansas, je crois, au cours d’une
réunion à peu près comme celle-ci, dans une salle à peu près comme
celle-ci. Et j’étais là, à essayer d’expliquer ce qu’il En était. Les
gens savaient, ils restaient assis à écouter, des méthodistes, des
baptistes, des presbytériens, et tout. Et alors, comme je regardais en
direction de la porte, voilà qu’Elle est entrée, Elle est arrivée, en
faisant: “Wououhh… wououhh!”
169 J’ai dit: “Je n’aurai plus besoin de parler
maintenant, car La voilà qui arrive.” Elle s’est approchée, et les gens
se sont mis à crier. Elle est venue à l’endroit où j’étais, et Elle
s’est posée là.
170 Au moment où Elle se posait, un prédicateur est
arrivé en courant, il a dit: “Hé, je vois Ça!” Et Elle l’a aveuglé,
mais-mais complètement, et il est reparti en chancelant. Vous pouvez
regarder sa photo, elle est là dans le livre, on le voit qui repart en
chancelant, la tête penchée, comme ça. On peut voir sa photo.
171 Et là, Elle s’est posée. Il n’y a que le
photographe du journal qui L’a photographiée cette fois-là. Mais le
Seigneur n’était pas prêt.
172 Et, un soir, à Houston, au Texas, alors que, oh,
des milliers de milliers de personnes… Il y en avait huit cents… huit
mille, là-bas, à l’endroit, là, comment ça s’appelle, déjà, au
music-hall, et nous sommes allés au grand stade Sam Houston.
173 Et là, au cours du débat qui a eu lieu ce
soir-là, quand un prédicateur baptiste disait que “je n’étais rien
d’autre qu’un infâme hypocrite et un imposteur, un imposteur religieux,
qu’on devrait me chasser de la ville, et qu’il devrait même le faire
lui-même”.
174 Frère Bosworth a dit: “Frère Branham, est-ce que
vous allez laisser faire une chose pareille? Relevez le défi!”
175 J’ai dit: “Non, monsieur. Je ne suis pas
d’accord qu’on se dispute. L’Évangile n’a pas été donné pour qu’on se
dispute à Son sujet, mais pour qu’on Le vive.” J’ai dit: “Peu importe
combien vous le convaincriez, il continuerait exactement dans la même
voie.” J’ai dit: “Il… ça ne changerait rien pour lui. Si Dieu ne peut
pas parler à son coeur, comment le pourrais-je?”
176 Dans l’édition du lendemain, il était dit: “On
voit de quoi ils sont faits”, le Houston Chronicle. Il était dit: “On
voit de quoi ils sont faits, ils ont peur de défendre ce qu’ils
prêchent.”
177 Le vieux Frère Bosworth, il est venu me voir, il
avait soixante-dix ans bien sonnés à l’époque, un vieux frère charmant,
il a passé son bras autour de mes épaules, il a dit: “Frère Branham,”
il a dit, “vous voulez dire que vous n’allez pas relever le défi?”
178 J’ai dit: “Non, Frère Bosworth. Non, monsieur.
Je ne vais pas relever le défi.” J’ai dit: “Ça ne sert à rien.” J’ai
dit: “Tout ce que ça fait, c’est qu’il y a des disputes quand nous
quittons l’estrade.” J’ai dit: “Je suis en pleine série de réunions en
ce moment, et je ne veux pas gâcher les choses comme ça.” J’ai dit:
“Laissez-le donc faire,” j’ai dit, “c’est tout, il ne fait que
jacasser.” J’ai dit: “De ces gens-là, on en a déjà vu, et ça ne sert à
rien de leur parler.” J’ai dit: “Ils repartent aussitôt, ils restent
sur leurs positions.” J’ai dit: “Une fois qu’ils ont reçu la
connaissance de la Vérité, s’ils refusent de L’accepter, alors la Bible
dit qu’ils ont franchi la ligne de séparation, et qu’il ne leur sera
jamais pardonné, ni dans ce monde, ni dans le monde à venir. Ils
appellent Ça ‘du diable’, et ils ne peuvent pas s’en empêcher. Ils sont
possédés d’un esprit religieux, qui est le diable.”
179 Combien savent que c’est vrai, qu’un esprit
démoniaque est religieux? Oui monsieur, aussi fondamentalistes qu’ils
peuvent l’être. Et donc, celle-là n’a pas très bien passé, là, quand
j’ai dit “fondamentaliste”, mais c’est vrai. “Ayant l’apparence de la
piété, mais reniant ce qui en fait la Force.” C’est exact. Ce sont les
signes et les prodiges qui confirment Dieu, toujours. Et Il a dit que
ce serait la même chose dans les derniers jours. Et, remarquez!
180 Le vieux Frère Bosworth, je… il devait venir
avec moi, mais il était un peu fatigué, il revient du Japon; il devait
être ici. Il sera à Lubbock avec moi. Et donc, il était… il avait un
petit, un mauvais rhume, alors, il n’a pas pu venir cette fois, lui et
son épouse. Et alors, il…
181 Tout le monde a trouvé qu’il ressemblait à
Caleb. Il était là, il disait: “Eh bien, Frère Branham,” (avec cet air
très digne, vous savez), il disait, “laissez-moi y aller,” il a dit,
“si vous ne voulez pas le faire.”
182 J’ai dit: “Oh, Frère Bosworth, je-je ne veux pas
que vous y alliez. Vous vous disputeriez.”
Il a dit: “Il n’y aura pas de dispute,
pas une seule parole comme ça.”
183 Maintenant, juste avant de terminer, écoutez
ceci. Il est allé là-bas. J’ai dit: “Si vous ne vous disputez pas,
d’accord.”
Il a dit: “Je promets de ne pas me
disputer.”
184 Environ trente mille personnes s’étaient
rassemblées dans la salle ce soir-là. Frère Wood, qui est assis ici,
était présent à ce moment-là, il était dans la salle. Et je…
185 Mon fils a dit, ou… Mon épouse a dit: “Tu ne vas
pas aller à cette réunion?”
J’ai dit: “Non! Pas question que
j’aille là-bas, les écouter se disputer. Non monsieur. Pas question que
j’aille là-bas, écouter ça.”
186 Le soir venu, Quelque Chose m’a dit: “Vas-y.”
187 J’ai pris un taxi, mon frère, mon épouse et mes
enfants, nous y sommes allés. Je suis monté tout en haut, au balcon
trente, très haut, comme ça, et je me suis assis.
188 Le vieux Frère Bosworth s’est avancé sur
l’estrade, comme un vieux diplomate, vous savez. Il avait recopié des…
Il avait six cents promesses différentes de la Bible qu’il avait
recopiées. Il a dit: “Bon, Docteur Best, si vous voulez bien venir ici
prendre une seule de ces promesses et en démontrer la fausseté par la
Bible. Toutes ces promesses-là, qui se trouvent dans la Bible,
déclarent que Jésus-Christ guérit les malades aujourd’hui. Si vous
pouvez prendre une seule de ces promesses, et, par la Bible, la
démentir par la Bible, je m’assiérai, je vous serrerai la main, je
dirai: ‘Vous avez raison.’”
189 Il a dit: “Je vais m’occuper de ça quand je
monterai sur l’estrade!” Il voulait parler en dernier, pour pouvoir
ridiculiser Frère Bosworth, vous voyez.
190 Alors, Frère Bosworth a dit: “Eh bien, Frère
Best, je vais vous poser une question, et si vous me répondez par ‘oui’
ou par ‘non’,” il a dit, “nous allons tout de suite mettre fin au
débat.”
Et il a dit-il a dit: “Je vais
m’occuper de ça!”
Il a demandé au président s’il pouvait
la lui poser. Celui-ci a dit: “Oui.”
Il a dit: “Frère Best, est-ce que les
noms de Jéhovah en rapport avec la rédemption s’appliquaient à Jésus?
‘Oui’ ou ‘non’?”
191 C’était réglé. C’était terminé. Je vous le dis,
c’est bien simple, j’ai senti quelque chose m’envahir. Je n’y avais
jamais pensé moi-même, voyez-vous. Et je me suis dit: “Oh! la la! il ne
peut pas répondre! Avec ça, il a les mains liées.”
Il a dit: “Eh bien, Docteur Best, je
suis-je suis stupéfait.”
Il a dit: “Je vais m’occuper de ça!”
Il a dit: “Je suis stupéfait de voir
que vous ne pouvez répondre à ma question la plus faible.” Il était
d’un sang-froid imperturbable, il savait où il en était. Alors, il
s’est tout simplement assis, là, avec cette Écriture.
Il a dit: “Prenez vos trente minutes,
je répondrai après!”
192 Et le vieux Frère Bosworth, assis là, il a pris
cette Écriture et il a tellement donné de fil à retordre à cet homme-là
qu’il en avait le visage tout rouge, tellement qu’on aurait presque pu
allumer une allumette dessus.
193 Il s’est levé de là, furieux, il a jeté les
papiers par terre, il est monté sur l’estrade et il a prêché un bon
sermon campbellite. J’ai déjà été baptiste, je sais ce qu’ils croient.
Il n’a jamais… Il prêchait sur la résurrection: “‘Quand ce corps mortel
aura revêtu l’immortalité’, alors nous aurons la guérison Divine.” Oh!
la la! Quel besoin avons-nous de la guérison Divine une fois que nous
sommes immortels (“quand ce corps mortel aura revêtu l’immortalité”, la
résurrection des morts)? Il est allé jusqu’à douter du miracle que
Jésus avait accompli sur Lazare, il a dit: “Il est mort de nouveau,
alors ce n’était que quelque chose de temporaire.” Voyez?
194 Et quand il a eu terminé, comme ça, il disait:
“Faites venir ce guérisseur Divin, et que je le voie faire!”
195 Ils ont eu une petite prise de bec, là. Frère
Bosworth a dit: “Je ne m’attendais pas à ça de vous, Frère Best, vous
n’avez pas répondu à une seule de mes questions.”
196 Et alors, là, il est vraiment sorti de ses
gonds, il a dit: “Faites venir ce guérisseur Divin, et que je le voie
faire!”
Il a dit: “Frère Best, croyez-vous que
des gens puissent être sauvés?”
Il a dit: “Bien sûr!”
Il a dit: “Voudriez-vous qu’on vous
appelle un sauveur Divin?”
Il a dit: “Bien sûr que non!
Pas plus… Que vous prêchiez le salut de
l’âme, ça ne ferait pas de vous un sauveur Divin pour autant.”
Il a dit: “Mais, bien sûr que non!”
Il a dit: “Qu’il prêche la guérison
Divine du corps, ça ne fait pas plus de Frère Branham un guérisseur
Divin pour autant. Il n’est pas un guérisseur Divin, tout ce qu’il
fait, c’est de diriger les gens vers Jésus-Christ.”
Il disait: “Faites-le venir, que je le
voie faire! Laissez-moi revoir les personnes dans un an, et je vous
dirai si j’Y crois ou pas.”
197 Frère Bosworth a dit: “Frère Best, il me semble
qu’il s’agit là d’un retour au Calvaire: ‘Descends de la Croix, et nous
croirons en Toi.’” Voyez?
198 Alors, là, oh, il s’est vraiment emporté. Il
disait: “Que je le voie faire! Que je le voie faire!” Ceux qui
présidaient l’ont fait asseoir. Il s’est avancé vers un prédicateur
pentecôtiste qui était là, debout, et il lui a donné des claques, d’un
bout à l’autre de l’estrade. Alors, là, ils l’ont arrêté. (Alors, Frère
Bosworth disait: “Hé, hé! Non, non.”) Donc, ceux qui présidaient l’ont
fait asseoir.
199 Raymond Richey s’est levé, il a dit: “Est-ce là
l’attitude de la Southern Baptist Convention?” Il a dit: “Vous, les
prédicateurs baptistes, est-ce la Southern Baptist Convention qui a
envoyé cet homme ici, ou s’il est venu de son propre chef?” Ils ne
voulaient pas répondre. Il a dit: “Je vous ai posé une question!” Il
les connaissait tous.
200 Ils ont dit: “Il est venu de son propre chef.”
En effet, je sais que les baptistes aussi croient à la guérison Divine.
Alors, donc, il a dit: “Il est venu de son propre chef.”
201 Et alors, voici ce qui s’est passé ensuite.
Ensuite, Frère Bosworth a dit: “Je sais que Frère Branham est dans
l’assemblée, s’il veut venir terminer la réunion, très bien.”
Alors Howard a dit: “Reste bien assis!”
J’ai dit: “Je reste assis.”
202 Juste à ce moment-là, Quelque Chose s’est
approché, s’est mis à tournoyer autour de moi, je savais que C’était
l’Ange du Seigneur, Il a dit: “Lève-toi!”
203 Environ cinq cents personnes ont joint leurs
mains comme ceci, ils m’ont ouvert un passage, je suis descendu pour
aller sur l’estrade.
204 J’ai dit: “Mes amis, je ne suis pas un
guérisseur Divin. Je suis votre frère.” J’ai dit: “Frère Best, je ne
dis pas ça…” Ou: “Frère Best,” j’ai dit, “je ne dis pas ça pour manquer
d’égards envers vous, mon frère, pas du tout. Vous avez droit à vos
convictions, et moi aussi.” J’ai dit: “Bien entendu, vous voyez que
vous n’avez pas pu prouver ce que vous avanciez, face à Frère Bosworth.
Vous ne le pourriez pas non plus face à quelqu’un qui a étudié la Bible
et qui connaît ces choses.” J’ai dit: “Et, pour ce qui est de guérir
les gens, je ne peux pas les guérir, Frère Best. Mais je suis ici tous
les soirs; si vous voulez voir le Seigneur accomplir des miracles, vous
n’avez qu’à venir. Il le fait tous les soirs.”
205 Il a dit: “J’aimerais vous voir guérir
quelqu’un, et qu’on me laisse les examiner! Vous pouvez les hypnotiser
avec votre hypnotisme, mais”, il a dit, “j’aimerais voir ça un an plus
tard!”
J’ai dit: “Eh bien, vous seriez en
droit de vérifier, Frère Best.”
Il a dit: “Il n’y a que votre bande de
nigauds, d’exaltés, qui croit à des sornettes pareilles. Les baptistes
ne croient pas à des sottises semblables.”
206 Frère Bosworth a dit: “Un instant.” Il a dit:
“Combien y a-t-il de personnes dans l’auditoire, qui, au cours de ces
deux semaines de réunions, des personnes qui sont membres en règle des
ces belles églises baptistes de Houston ici, et vous pouvez prouver que
vous avez été guéris par le Dieu Tout-Puissant pendant que Frère
Branham était ici?” Et plus de trois cents personnes se sont levées. Il
a dit: “Qu’est-ce que vous dites de ça?”
Il a dit: “Ce ne sont pas des
baptistes!” Il a dit: “N’importe qui peut témoigner de n’importe quoi,
encore là ça ne veut pas dire que ce soit juste!”
Il a dit: “La Parole de Dieu dit que
c’est juste, et vous ne pouvez pas le réfuter. Les gens disent que
c’est juste, et vous ne pouvez pas le démentir. Alors, qu’est-ce que
vous allez faire?” Voyez-vous, comme ça.
207 J’ai dit: “Frère Best, je dis seulement la
Vérité. Et si je dis la Vérité, Dieu est dans l’obligation d’appuyer la
Vérité.” J’ai dit: “S’Il n’est pas… S’Il n’appuie pas la Vérité, alors
Il n’est pas Dieu.” Et j’ai dit: “Je ne guéris pas les gens. Je suis né
avec un-avec un don de voir les choses, de les voir arriver.” J’ai dit:
“Je sais que je suis mal compris, mais je ne peux pas faire autrement
que d’agir selon les convictions de mon coeur.” J’ai dit: “Je crois que
Jésus-Christ est ressuscité des morts. Et, si l’Esprit qui vient et qui
montre les visions et tout, si c’est ça qui est mis en doute, venez
faire un tour et voir ce qu’il en est.” J’ai dit: “Voilà tout.” Mais,
j’ai dit: “Mais, quant à moi, je ne peux rien faire de moi-même.” J’ai
dit: “Si je dis la Vérité, Dieu est tenu envers moi d’attester que
C’est la Vérité.”
208 Et à peu près au même moment, Quelque Chose a
fait: “Wouououhh!” Il est arrivé, Il est descendu, en plein là. Et
l’association américaine des photographes, les studios Douglas de
Houston, au Texas, avaient installé leur gros appareil photo là (il est
interdit de prendre des photos), ils ont pris la photo.
209 Pendant qu’ils étaient là pour prendre des
photos de M. Best, et qu’il-il disait, avant que j’arrive, il disait:
“Un instant! Vous avez six photos de moi à prendre!” Il a dit: “Tenez,
prenez ma photo maintenant!” Et il a mis son doigt au nez de ce saint
homme, comme ça, il disait: “Maintenant prenez ma photo!” Et ils l’ont
prise. Ensuite il a serré le poing et il l’a brandi, en disant:
“Maintenant prenez ma photo!” Et ils l’ont prise comme ça. Ensuite, il
a fait comme ça, il a posé pour sa photo. Il disait: “Vous allez voir
ça dans mon magazine!”, comme ça.
210 Frère Bosworth est resté là sans dire un mot.
Ensuite, ils ont pris la photo de Ceci, c’est tout.
211 En rentrant à la maison ce soir-là (c’est un
garçon catholique qui l’avait prise), il a dit à cet autre garçon, il a
dit: “Qu’est-ce que tu En penses?”
212 Il a dit: “Je sais que je l’ai critiqué. Quand
le goitre est parti de la gorge de cette femme, j’ai dit qu’il l’avait
hypnotisée.” Il a dit: “Il est possible que j’aie fait erreur
là-dessus.”
Il a dit: “Qu’est-ce que tu penses de
cette photo?
Je ne sais pas.”
213 Ils ont mis ça dans l’acide. Voici la photo
qu’il a prise, vous pouvez lui demander si vous voulez. Ils sont
rentrés à la maison; il s’est assis là et a fumé une cigarette. Il est
retourné et il en a sorti un de Frère Bosworth, c’était négatif. Il en
a sorti deux, trois, quatre, cinq, six, et il n’y avait absolument
rien, sur aucun. Dieu n’a pas permis qu’une photo soit prise de Son
homme, de ce brave vieux rempli de piété, alors qu’il était là, avec
cet hypocrite qui avait son nez, ou, sa main, son poing brandi sous son
nez, comme ça. Il ne l’a pas permis.
214 Ils ont sorti le suivant, et Elle était là. Cet
homme a été pris d’une crise cardiaque, à ce qu’ils disent, cette
nuit-là.
215 On a envoyé le négatif à Washington, D.C. Ils
ont déposé un copyright dessus, et l’ont retourné.
216 Et George J. Lacy, le chef du service des
empreintes digitales et documents, et ainsi de suite, du FBI, un des
plus éminents qu’il y ait au monde entier, on lui a apporté ça et il
l’a gardé deux jours, pour vérifier l’appareil, les lumières, et tout
le reste. Et quand nous sommes arrivés, cet après-midi-là, il a dit:
“Révérend Branham, moi aussi, je vous ai critiqué.” Il a dit: “Et j’ai
dit que c’était de la psychologie; quelqu’un disait avoir vu ces
Lumières et des choses comme ça.” Il a dit: “Vous savez, le vieil
hypocrite disait toujours ça,” (il parlait de l’incroyant), “que ‘ces
images, autour, que cette auréole autour de Christ, autour des saints,’
il a dit, ‘ce n’était que de la psychologie pure et simple’.” Mais, il
a dit: “Révérend Branham, l’oeil mécanique de cet appareil photo ne
captera pas de la psychologie! La Lumière a frappé l’objectif, ou, a
frappé le négatif, et Elle était bien là.” Et il a dit…
217 Je le leur ai remis. Il a dit: “Oh, monsieur,
savez combien ça vaut, ça?”
J’ai dit: “Pas pour moi, frère, pas
pour moi.” Alors, il a dit…
218 Naturellement, la chose ne se réalisera pas de
votre vivant, mais un jour, si la civilisation continue à avancer et
que le christianisme demeure, il se passera quelque chose à ce sujet.
219 Alors, mes amis, ce soir, si c’est notre
dernière rencontre sur cette terre, vous et moi, nous nous sommes
trouvés dans la Présence du Dieu Tout-Puissant. Mon témoignage est
vrai. Il y a beaucoup, beaucoup de choses, il faudrait des quantités de
livres pour tout écrire, mais je veux que vous sachiez.
220 Combien de personnes ici ont réellement vu (sans
avoir vu la photo) la Lumière Elle-même, près de l’endroit où je
prêchais? Levez la main, partout dans le bâtiment, tous ceux qui L’ont
déjà vue. Vous voyez, il y a peut-être huit ou dix mains, de gens qui
sont assis ici.
221 Vous dites: “Est-il-est-il possible qu’eux La
voient et que moi, je ne La voie pas?” Oui monsieur.
222 Cette-cette Étoile que les mages ont suivie,
elle est passée au-dessus de tous les observatoires, et personne
d’autre ne L’a vue, seulement eux. Ils ont été les seuls à La voir.
223 Élie était là, il regardait tous ces chars de
feu, et tout le reste. Et Guéhazi regardait partout, il ne pouvait les
voir nulle part. Dieu a dit: “Ouvre ses yeux, pour qu’il voie.” Et là,
il les a vus, vous voyez. Par contre, c’était un bon garçon, il était
là, il regardait partout, mais il ne pouvait pas les voir.
Certainement. Il est donné à certains de voir, et à d’autres pas. C’est
vrai.
224 Mais, bon, vous qui ne L’avez jamais vue, qui ne
L’avez jamais vue, et vous qui L’avez vue avec votre oeil naturel mais
qui n’avez jamais vu la photo, il reste que ceux qui voient la photo
ont une plus grande preuve que vous qui L’avez vue avec votre oeil
naturel. En effet, avec votre oeil naturel, vous auriez pu faire
erreur, ç’aurait pu être une illusion d’optique. Pas vrai? Mais Cela,
Ce n’est pas une illusion d’optique, C’est la Vérité, les recherches
scientifiques en démontrent la Vérité. Donc, le Seigneur Jésus a
accompli ceci.
225 “Que pensez-vous que C’est, alors,” vous dites,
“Frère Branham?”
Je crois que C’est la même Colonne de
Feu qui a conduit les enfants d’Israël de l’Égypte jusqu’en Palestine.
Je crois que C’est le même Ange de Lumière qui est entré dans la-dans
la prison, et qui est allé retrouver saint Pierre, qui l’a touché, et
qui est allé ouvrir la porte et l’a fait sortir à l’extérieur, dans la
lumière. Je crois que C’est Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et
pour toujours. Amen! Il est le même Jésus aujourd’hui qu’Il était hier.
Il sera pour toujours le même Jésus.
226 Pendant que je suis en train d’En parler, cette
même Lumière qui est sur la photo est sur… est à moins de deux pieds
[0,6 mètre-N.D.T.] de l’endroit où je me trouve en ce moment. C’est
exact. Je ne peux pas La voir de mes-mes yeux, mais je sais qu’Elle est
là. Je sais qu’Elle est en train de s’installer en moi en ce moment.
Oh! Si seulement vous pouviez savoir la différence que ça fait, quand
la puissance du Dieu Tout-Puissant entre en action, et combien les
choses prennent un aspect tout à fait différent!
227 C’est un défi qui s’adresse à tous. Je n’avais
pas l’intention de prier pour les malades, j’allais faire une
reconsécration. Mais la vision est là, au-dessus des gens. Oui. Dieu le
sait. Je ne vais pas former de ligne de prière, je vais vous laisser
assis là. Combien d’entre vous n’ont pas de carte de prière? Levez la
main. Quelqu’un qui n’a pas de carte de prière, qui n’a pas de carte de
prière?
228 La dame de couleur qui est assise ici, je vois
que vous aviez levé les mains. Est-ce exact? Levez-vous pour que je
puisse vous distinguer un instant. Je ne sais pas ce que le
Saint-Esprit dira, mais vous me regardez d’un regard tellement sincère.
Vous n’avez pas de carte de prière? Si le Dieu Tout-Puissant me révèle
quel est votre problème… Je commence en faisant comme ça, c’est
seulement pour commencer. Croyez-vous que je suis… Vous savez qu’il n’y
a rien… qu’il n’y a absolument rien de bon en moi. Si vous êtes une
femme mariée, je suis un homme comme votre mari, pas plus. Je suis
seulement un homme. Mais Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et Il a
envoyé Son Esprit pour confirmer ces choses.
229 Si Dieu me dit ce qui ne va pas chez vous (et
vous savez que je n’ai aucun moyen de contact avec vous du tout),
croirez-vous, de tout votre coeur? [La soeur dit quelque chose.-N.D.É.]
Que Dieu vous bénisse. Alors, votre hypertension artérielle a disparu.
C’est ça que vous aviez. C’était bien ça, n’est-ce pas? Alors
asseyez-vous.
230 Croyez-le une bonne fois! Je somme n’importe qui
d’Y croire.
231 Regardez, je vais vous dire quelque chose.
Marthe, quand elle est venue au Seigneur Jésus. Ce don n’aurait jamais
agi… Après que le Père Lui avait déjà montré ce qu’Il allait faire. Il
n’aurait jamais agi. Mais elle a dit: “Seigneur, je… Si Tu avais été
ici, mon frère ne serait pas mort.” Elle a dit: “Mais je sais que même
maintenant, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.”
232 Il a dit: “Je suis la Résurrection et la Vie.
Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque
vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?”
233 Écoutez ce qu’elle a dit. Elle a dit: “Oui,
Seigneur. Je crois que tout ce que Tu as dit est la Vérité. Je crois
que Tu es le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.” C’était sa
façon de s’approcher, humblement.
234 Vous ne vous sentez plus pareil, n’est-ce pas,
madame? Oui. C’est exact.
235 La petite dame qui est assise là, à côté de
vous, aussi; elle, elle a de l’arthrite et un problème gynécologique.
C’est bien vrai, n’est-ce pas, madame? Levez-vous un instant, la petite
dame qui porte la robe rouge. Vous étiez tellement près que la vision
est venue sur vous. De l’arthrite, un problème gynécologique. Pas vrai?
Et voici, il y a quelque chose dans votre vie (vous avez un-vous avez
un bon regard, bien franc): vous avez beaucoup de tracas dans la vie,
beaucoup de problèmes. Et ces problèmes, c’est à cause de votre
bien-aimé. Il s’agit de votre mari: c’est un ivrogne. Il ne veut pas
aller à l’église. Si c’est vrai, levez la main. Que Dieu vous bénisse,
madame. Rentrez à la maison maintenant, et recevez votre bénédiction.
Vous êtes guérie, maintenant il y a de la lumière autour de vous.
236 L’homme qui est assis juste à côté, aussi, là.
Vous, monsieur, croyez-vous, de tout votre coeur? Vous avez perdu l’un
de vos sens, et c’est le sens de l’odorat. C’est vrai, n’est-ce pas? Si
oui, faites signe de la main. Mettez la main à la bouche, comme ceci,
dites: “Seigneur Jésus, je crois en Toi de tout mon coeur.” [Le frère
dit: “Seigneur Jésus, je crois en Toi de tout mon coeur.”-N.D.É.] Que
Dieu vous bénisse. Repartez maintenant, et vous recevrez votre guérison.
237 Ayez foi en Dieu! Qu’est-ce que vous En pensez,
vous tous, là, au fond? Croyez-vous? Soyez respectueux!
238 Il y a une dame assise au fond, là-bas, dans le
coin. Je vois la Lumière suspendue au-dessus d’elle. C’est le seul
moyen pour moi de savoir ce qu’il en est, par cette Lumière qui est
suspendue. C’est cette Lumière-ci qui est suspendue au-dessus de cette
dame. Peut-être que dans un petit instant, si je peux voir de quoi il
s’agit. Il va y avoir… La dame souffre du-du coeur. Elle regarde droit
vers moi.
239 Et son mari est assis à côté d’elle. Son mari
souffre d’une maladie, il a été malade, souffrant, malade.
N’est-ce pas vrai, monsieur? Levez les mains si c’est vrai. C’est ça,
vous, madame, avec la petite écharpe, là. Le monsieur, là, c’est vrai,
n’est-ce pas? Vous avez été un peu souffrant aujourd’hui,
n’est-ce pas? Vous avez l’estomac dérangé; le monsieur. C’est exact.
240 Est-ce que vous croyez de tout votre coeur, tous
les deux? Vous L’acceptez? Monsieur, je vais vous dire, vous aussi, je
vous vois (vous qui avez la main levée), vous êtes un fumeur. Cessez
cela. Vous fumez le cigare, vous ne devriez pas, ça vous rend malade.
N’est-ce pas vrai? Si c’est vrai, faites signe de la main, comme ceci.
C’est ce qui vous rend malade. C’est mauvais pour vos nerfs. Jetez ces…
cette vilaine chose, et ne le faites plus jamais, et vous vous
remettrez de cela, vous irez bien, et le trouble cardiaque dont souffre
votre femme disparaîtra. Le croyez-vous? C’est bien ça, n’est-ce pas?
Je ne vous vois pas d’ici, et vous le savez, mais vous avez des cigares
à… dans-dans votre poche de devant. C’est vrai. Sortez-les, et posez
votre main sur votre femme, dites à Dieu que vous ne toucherez plus
jamais à ces choses-là, et vous rentrerez chez vous guéri, vous et
votre épouse, vous retrouverez la santé. Béni soit le Nom du Seigneur
Jésus!
Vous croyez de tout votre coeur?
241 La petite dame qui est assise ici, qui me
regarde, ici. Vous, sur… là, assise au premier rang, assise juste ici.
Une petite dame avec… qui me regarde, assise juste là. Vous ne…
Avez-vous une carte de prière, madame, juste ici? Vous n’avez pas de
carte de prière? Croyez-vous de tout votre coeur? Vous croyez que
Jésus-Christ peut vous redonner la santé?
242 Qu’est-ce que vous En pensez, vous, assise à
côté d’elle? Avez-vous une carte de prière, madame? Vous n’en avez pas?
Voulez-vous retrouver la santé, vous aussi? Vous aimeriez recommencer à
manger comme avant, n’est-ce pas, ne plus avoir de problèmes d’estomac?
Croyez-vous que Jésus vous guérit maintenant? Levez-vous si vous croyez
que Jésus-Christ vous a guérie. Vous aviez un ulcère à l’estomac,
n’est-ce pas? C’est provoqué par un état de nervosité. Il y a longtemps
que vous souffrez de nervosité. Surtout de l’acide, et tout, ou, je
veux dire, ça provoque de l’acidité, ça fait que vous avez les dents
sensibles quand la nourriture vous remonte dans la bouche. C’est la
vérité. Oui monsieur. C’est un ulcère à l’estomac, il était au bas de
votre estomac. Ça vous brûle parfois après avoir mangé, surtout du pain
grillé avec du beurre dessus. Pas vrai? Je ne lis pas dans vos pensées,
mais le Saint-Esprit est infaillible. Maintenant vous êtes guérie.
Rentrez chez vous, soyez guérie.
243 Et vous, là-bas, dans cette direction?
Quelques-uns d’entre vous, là-bas, qui n’ont pas de carte de prière,
levez la main. Quelqu’un qui n’a pas de carte de prière. Très bien,
soyez respectueux, croyez de tout votre coeur. Et vous, les gens qui
sont au balcon? Ayez foi en Dieu.
244 Je ne peux pas faire ça de moi-même, c’est
seulement Sa grâce souveraine. Croyez-vous? Je peux seulement le dire à
mesure qu’Il me le montre. À mesure que votre foi… Je dis ça pour
secouer votre foi, et après, je vais voir dans quelle direction Il me
conduira. Avez-vous compris qu’il-qu’il ne s’agit pas ici de votre
frère? Vous vous trouvez dans Sa Présence. Ce n’est pas moi qui fais
ceci, c’est votre foi qui Le met en mouvement. Je ne peux pas Le mettre
en mouvement. C’est votre foi qui le fait. Je n’ai aucun moyen de Le
mettre en mouvement. Un petit instant.
245 Dans ce coin, je vois un homme de couleur assis
là, plutôt âgé, il porte des lunettes. Avez-vous une carte de prière,
monsieur? Levez-vous un instant. Croyez-vous que je suis le serviteur
de Dieu, de tout votre coeur? Vous pensez à quelqu’un d’autre, n’est-ce
pas? Si c’est vrai, faites signe de la main. Ce n’est pas à cause de
moi, votre frère. Maintenant, vous n’avez pas de carte de prière. Il
n’y aurait aucun moyen pour vous de venir dans la ligne, puisque vous
n’avez pas de carte de prière. Maintenant, s’il y en a parmi vous qui
ont des cartes de prière, ne-ne-ne vous levez pas, voyez-vous, parce
que vous aurez l’occasion de venir dans la ligne.
246 Mais je vois cette Lumière qui est là, suspendue
au-dessus de lui. La vision n’est pas encore venue. Je ne peux pas vous
guérir, frère, je ne le peux pas. Dieu seul le peut. Mais
vous-vous-vous avez la foi. Vous croyez. Et il y a quelque- quelque
chose qui-qui provoque ça, quelque part.
247 Si le Dieu Tout-Puissant dit à cet homme quel
est son problème, est-ce que vous tous, les autres, vous accepterez
votre guérison? Voici un homme, il est à dix ou quinze mètres de moi,
parfaitement, et je ne l’ai jamais vu de ma vie. C’est un homme, il est
là, tout simplement. Si le Dieu Tout-Puissant révèle ce qui ne va pas
chez cet homme, chacun de vous devrait repartir d’ici en bonne santé.
Qu’est-ce que Dieu peut faire de plus? Pas vrai?
248 Monsieur, ce n’est pas vous qui n’allez pas.
Vous êtes faible, vous devez vous lever un peu la nuit, la prostate et
tout, mais ce n’est pas ça qui vous cause du souci. Ce qui vous cause
du souci, c’est votre fils. Et votre fils est dans une espèce
d’établissement de l’État, il a un dédoublement de la personnalité. Pas
vrai? Faites signe de la main, si c’est vrai. C’est tout à fait vrai.
249 Combien croient maintenant que Jésus-Christ, le
Fils de Dieu, est ici? Levons-nous, donnons-Lui la louange, et recevons
notre guérison.
250 Dieu Tout-Puissant, Auteur de la Vie, Donateur
de tout bon don, Tu es ici, le même Seigneur Jésus-Christ, le même
hier, aujourd’hui et pour toujours.
251 Et, Satan, tu as bluffé ces gens assez
longtemps, sors d’eux! Je te conjure, par le Dieu vivant, dont la
Présence est ici maintenant sous la forme d’une Colonne de Feu,
retire-toi de ces gens! Sors d’eux, au Nom de Jésus-Christ!
252 Chacun de vous, levez tous les mains et louez
Dieu, et recevez votre guérison, chacun. [L’assemblée loue
Dieu.-N.D.É.]