Au-Delà Du Rideau Du Temps
1 Je veux annoncer ici que vos prières ont été exaucées : on a eu des réunions comme celles qu’on avait au début, quand j’ai commencé dans le ministère, il y a bien des années. Je n’ai jamais... On ne pouvait même pas asseoir tout le monde. Et on occupait des champs de foire, et autres, les gens étaient là à trois heures [quinze heures], pour remplir le lieu. Ils étaient obligés de fermer les barrières, ils ne laissaient plus entrer personne. Nous, nous n’allions être là qu’à sept heures [dix-neuf heures]. Voyez? Un afflux de milliers de personnes qui venaient de partout. Juste...
2 Et j’ai pris les cinq derniers soirs, des dernières réunions, et j’ai mis tout l’accent sur la Parole, ce qui a amorcé une prise de conscience de la puissance qui se trouve dans la Parole. Voyez? En effet, la Parole est Dieu. Voyez? “Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.”
3 Or, Hébreux 4 dit que–que “la Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants”. Voyez? “La Parole de Dieu est plus tranchante que... pénétrante jusqu’à partager l’os, et jusqu’à séparer, Elle discerne les pensées de l’esprit, du coeur.” Voyez? C’est ça la Parole de Dieu.
4 Alors, s’il y a un don, qui nous permet tout simplement de nous détendre; et la Parole Elle-même, c’est-à-dire Christ, qui est la Parole, entre en nous, et discerne les pensées de l’esprit, comme vous l’avez vu. Voyez? Oh, que c’est merveilleux, donc, de voir ce qu’Il a fait et la manière dont Il nous a bénis! Et puis...
5 C’est ça, je pense, en mettant tout l’accent sur la Parole, pendant quatre soirs, en laissant les gens rester assis, tranquillement, se détendre, tout simplement, et le Saint-Esprit appelait des gens et faisait des choses dans l’auditoire.
6 Alors, le dernier soir, dimanche dernier dans l’après-midi, j’ai vu l’une des plus extraordinaires lignes de guérison que j’aie jamais vues en Amérique. Voyez? Ils... J’avais envoyé Billy avec cent cartes, et Gene avec cent, et Léo avec cent, et Roy avec cent, ils ont distribué toutes les cartes, environ cinq cents. Alors, après que les gens avaient vu la Parole s’ancrer, et ce qu’Elle produisait, alors en continuant à s’en tenir à la Parole, là, les faire venir sur l’estrade. Et j’ai vu des hommes et des femmes jeter leurs béquilles, et tout, être guéris avant même qu’ils arrivent à l’estrade, rien que de voir. Voyez? La Parole de Dieu était d’abord sortie, là dans l’auditoire, et Elle s’était implantée, au cours de ces cinq Messages, ou quatre Messages, dans leurs coeurs, si bien qu’ils Y croyaient de tout leur coeur. Alors, tout ce qu’ils avaient à faire, c’était d’avoir une sorte de petit contact, voyez-vous, quelque chose, et ça devenait une réalité. Et aussitôt qu’ils arrivaient à l’estrade, ils étaient guéris là même, sur l’estrade, juste avant de traverser l’estrade.
7 Je crois que vous, les frères, ici, vous connaissez tous Frère Ed, Frère Ed Hooper, n’est-ce pas? Vous venez de là-bas, en Arkansas? Il est venu... Il était avec moi à mes débuts, dans mon ministère du début. Il a dit : “Ceci ressemble aux jours d’autrefois,” il a dit, “c’est comme ça qu’ils faisaient à l’époque, il y a bien des années.”
8 Il y avait des gens qui avaient des tumeurs qui étaient–qui étaient comme ça, là, ils s’en retournaient guéris. Des aveugles, des sourds, des muets – toutes sortes de choses que notre Seigneur a faites. On n’avait même pas besoin de toucher les gens du tout. La Parole sortait et accomplissait ces choses.
9 Puis, le Seigneur m’a donné un Message que j’aimerais apporter à l’église, un de ces jours, quand je reviendrai, et que je pourrai avoir un moment à moi. Je suis fort occupé. Je dois encore repartir demain, j’attends que cette jeune fille arrive. Et même avant de déposer ma valise dans la maison, il y avait déjà quelqu’un là. C’est à peine si je me suis assis, depuis. Voyez? Je n’ai même pas parlé à ma famille depuis que je suis rentré. Voyez? Et c’est–c’est vraiment beaucoup de tension. Alors je dois solliciter vos prières, à vous tous, pour moi aussi, afin que le Seigneur m’aide à tenir le coup.
10 Bon... [espace non enregistré sur la bande–N.D.É.] Je vois notre frère ici, qui est très, très malade, couché sur ce lit de camp. Et nous...
11 Quelqu’un va venir, tout à l’heure, pour que nous partions à Louisville. Je voudrais que vous vous rappeliez de prier aussi pour une jeune fille très bien, qui n’a qu’environ dix-huit ans. C’est une jumelle, et une Chrétienne qui va à l’école. Les autres filles parlaient d’elle, vous savez, de ces deux jeunes filles, et elles leur disaient qu’elles, quelle étape de la vie elles rataient, et qu’elles devraient vivre comme les autres filles. Et l’une des jeunes filles a été capable de ne pas en tenir compte. L’autre, elle en a fait un complexe, elle le prenait très mal, et elle a simplement continué à baisser, à s’éloigner de plus en plus, et à se tracasser pour ça. Et finalement, elle est en dépression mentale. Et on... Elle est dans une salle d’aliénés. Sa mère et son père vont venir tout à l’heure, de Crandall, en Indiana, pour se rendre à l’hôpital psychiatrique où ils ont l’intention de l’envoyer demain, à Madison.
12 Bon, cette–cette jeune fille, il n’y a aucune perturbation physique chez cette jeune fille. Elle... Il n’y a rien, physiquement. Elle est en parfaite santé. Mais, c’est vraiment difficile à expliquer. Et, en fait, ça ne s’explique pas. Ce qu’il y a, c’est que son esprit est errant. Voyez? Alors, il–il faut aller chercher son esprit et le remettre en place. Voyez? Il y a...
13 Nous venons justement de parler, il y a quelques semaines, ici, de la manière dont fonctionne l’organisme humain. Il y a cinq sens par lesquels on accède au corps, et puis, cinq voies d’accès, comme on les appellerait, cinq voies d’accès, qui sont la–la conscience, l’imagination, et ainsi de suite, par lesquelles on accède à l’âme. Et puis, quand on accède à l’esprit, il n’y a qu’une seule voie d’accès pour ça, c’est le libre arbitre, alors c’est sur la même base, comme l’homme a été créé.
14 Vous pouvez recevoir Cela, ou bien vous pouvez Le rejeter. Vous pouvez accepter Christ comme Sauveur, ou bien Le rejeter. Et vous vous trouvez encore près de cet Arbre, celui de la Vie et celui de la mort. Tous les êtres humains sont placés devant cet Arbre, sinon Dieu serait injuste d’en avoir placé un là, et puis de n’avoir pas donné à l’autre la même possibilité de–de choisir le bien ou le mal. Et chacun de nous a cette possibilité.
15 Dans le même sens, l’esprit : nous pouvons être guéris, ou nous pouvons ne pas être guéris. Or, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas... que nous n’avons pas été guéris, selon Dieu. Nous l’avons été. En effet, l’alliance est inconditionnelle. Il a déjà acquis notre guérison. Par conséquent, notre guérison est–est à nous. Elle nous appartient. Maintenant, reste à savoir si nous allons prendre cette voie, pour y croire, ou cette voie, pour ne pas y croire. Or, c’est uniquement par cette voie-là que nous pouvons entrer dans la Présence de Dieu.
16 Maintenant, cette ravissante enfant, sa mère est une amie. Je, ma... Oh, dans le temps, elle a été l’une de mes petites amies. Elle était une jeune fille très bien, issue d’un foyer nazaréen très strict, une jeune fille vraiment gentille. Et elle a un mari charmant. Lui aussi, je le connais très bien, le jeune homme qui l’a épousée. Et elle n’était qu’une petite... Ils ont élevé ces enfants pour qu’elles servent le Seigneur, et ils les ont fait instruire. Et elles étaient vraiment ancrées en Christ, pour ne pas faire les choses qui ne sont pas bien. Mais voilà, c’en est venu là.
17 Tout simplement une perturbation, tout comme je... j’ai regardé, il y a quelques instants, et mon regard s’est attaché sur un jeune garçon, là-derrière, à qui il est arrivé justement la même chose, exactement. Et à... Nous sommes allés là, un soir, chez Frère Wright, et Orville était vraiment–vraiment complètement perturbé. Et il, vous savez, là il cherchait à me chasser hors de la maison; nous qui sommes de si bons amis, Orville et moi, vraiment, c’est comme si j’étais son père. C’est moi qui ai célébré le mariage entre son père et sa mère. Et il sautait, et il criait : “Sors d’ici! Sors d’ici! Sors d’ici!” Voyez?
18 Maintenant, ce qu’il nous a fallu faire, là, c’est pénétrer dans le domaine de l’esprit, et aller chercher l’esprit de ce garçon. Voyez? Beaucoup de douleurs avaient percé son petit coeur. Il est jeune, et il avait vu beaucoup de choses. Et nous l’avons simplement ramené là où il devrait être. Vous voyez? Au bout de quelques jours, il allait–il allait très bien.
19 Maintenant, il faut faire la même chose dans ce cas-ci. J’ai vu ça, et je sais que c’est vrai. Mais alors, simplement... je–je vous demande à tous de prier, là, que–que Dieu m’aide à retrouver cette jeune fille, là où elle ne sait pas qu’elle se trouve, puis à la ramener à sa place. Cette voie-là, on y accède par la foi. Voyez-vous, elle ne peut pas avoir elle-même la foi. Elle ne sait pas où elle se trouve, ni rien. Voyez? Il–il faut que ce soit notre foi à nous, dans ce cas-ci.
20 Et alors, par cela, par la puissance de la résurrection de Christ, c’est ainsi qu’Il nous donne la possibilité. C’est là que vous, que, dans un certain sens, la Parole de Dieu pénètre le pécheur. Et Elle doit aller plus loin que la prédication de la Parole qui sort. C’est pour ça que je voulais parler un petit peu, ce matin, avant de prier pour les malades. [espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.]
21 Vous vous rappelez, il n’y a pas longtemps, la vision que le Seigneur m’a donnée, vous savez, où j’ai vu l’autre Côté? Vous vous rappelez le matin où j’ai témoigné avoir vu l’autre Côté? [L’assemblée dit : “Amen.”–N.D.É.] Eh bien, c’était vrai.
22 Et La Voix, des Hommes d’Affaires du Plein Évangile, a publié cet article, et ils ont mis une photo au verso de la page ici. Et il y a un petit ajout ici en bas, une petite note ici en bas, qui parle du ministère. Et ça, c’est un journal international, qui est imprimé dans de nombreuses langues. Et ils ont réservé la page couverture, et la première page, à cette vision. Voyez?
23 Je les ai ici, et j’aimerais que vous en preniez un exemplaire, et vous pourrez lire ça. Et venir... Je ne savais pas combien de frères seraient là, ce matin. Et vous, alors, si jamais vous ne receviez pas votre exemplaire, eh bien, vous n’aurez qu’à aller au bureau. Ils en ont là, au bureau. On nous en a donné un certain nombre; c’est sur : “Continue à courir vers le but.” Voyez? Et c’est tout ce qu’il y a dans mon coeur. Tout ce que j’entends, c’est : “Continue à courir vers le but.” Juste au-delà du–du fleuve, il y a un–un Pays meilleur. Alors continuons à courir vers le but jusqu’à ce que nous arrivions à ce Pays-là.
24 Maintenant, je pense qu’on doit faire une consécration, celle de la petite de Frère Stricker et de Soeur Stricker. Alors...
25 Ça fait combien maintenant, Soeur Stricker? [Soeur Stricker dit : “Six.”–N.D.É.] Six jeunes enfants. C’est une belle petite famille, ça.
26 Donc ils sont... ils ont été nos missionnaires en–en Afrique, ils sont rentrés dernièrement. Et tous leurs enfants sont de beaux petits enfants. Et je vois que celle-ci l’est aussi, alors qu’ils l’amènent ce matin pour un service de consécration.
27 Où est Teddy? Teddy, voudrais-tu venir au piano, un petit instant, fiston? Et–et nous allons prendre notre chant, notre petit chant, vous savez, ce petit chant, je crois, que nous chantons : Amenez-les. C’est ça, n’est-ce pas? “Éloignez-les des champs du péché.”
28 Et la raison pour laquelle nous jouons ça, c’est parce que nous faisons tout ce que nous pouvons, en tant que parents, nous les amenons pour les consacrer. Nous les consacrons au Seigneur, et nous les amenons, pendant qu’ils sont encore tout-petits, afin qu’ils ne s’égarent pas dans ce champ du péché. Amenez-les. Nous allons juste... Tu le connais, Teddy? Nous allons juste en chanter un couplet maintenant.
Amenez-les, amenez-les,
Éloignez-les des champs du péché;
Amenez-les...
S’il y en a un autre, eh bien, amenez-le donc maintenant.
Amenez les petits à Jésus.
Amenez-les, amenez-les,
Éloignez-les des champs du péché;
Amenez-les, amenez-les,
Amenez les perdus à Jésus.
29 Frère Stricker et Soeur Stricker, je me rends compte que vous connaissez le sens de ce chant-là, de “les amener”, c’est un désir qui brûle dans votre coeur, de chercher à amener à Jésus les perdus. Votre petit bébé, s’il mourait avant d’avoir été consacré, ou quoi que ce soit, il est sauvé, de toute façon, parce que le Sang de Jésus-Christ a accompli ça au Calvaire. Mais en commémoration de Son grand voyage terrestre, où Il a imposé les mains aux petits enfants et a dit : “Laissez-les venir à Moi”, c’est pour ça que vous amenez votre bébé ce matin. Et vous mettez votre confiance en nous, que nous saurons faire une prière de la foi pour cette petite, afin que sa vie soit consacrée à Dieu.
30 Comment s’appelle-t-elle? [Le père dit : “Marilyn Madge Stricker.”–N.D.É.] Marilyn Madge, Marilyn Madge Stricker. Quel âge a-t-elle? [La mère dit : “Treize mois.”] Treize mois. Née en Afrique, c’est ça, n’est-ce pas? [“Oui.”] Eh bien, puisse, s’il y a un lendemain, puisse cette petite être missionnaire là-bas, dans le champ où elle est née. Et c’est une–une ravissante petite enfant. Veux-tu venir, Frère Neville?
31 Marilyn. Oh! la la! J’aime toujours les tout-petits. N’est-ce pas que c’est une jolie petite? Comment vas-tu? Comment vas-tu? Maintenant, courbons la tête. Et impose-lui les mains.
32 Notre Père Céleste, nous T’amenons la petite Marilyn Madge Stricker, cette belle petite enfant qui est née dans les champs de mission, quand le combat faisait rage. Je Te prie de bénir cette enfant. Dans la Bible, on T’avait amené des petits enfants comme celle-ci. Tu leur as imposé les mains et Tu les as bénis, Tu as dit : “Laissez venir à Moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le Royaume des Cieux est pour ceux qui leur ressemblent.”
33 La mère et le père la placent dans nos bras, aujourd’hui. Nous, par la foi, nous montons les marches, là-bas, nous la plaçons dans Tes bras, par la foi. Bénis sa vie. Donne-lui une longue vie, Seigneur. Puisse-t-elle être une enfant de Dieu. Puisse-t-elle Te servir toute sa vie, avec chaque fibre de son être, qu’elle soit une servante de Christ. Accorde-le, Père. Bénis son père et sa mère, ses jeunes frères et soeurs. Qu’eux aussi grandissent, et qu’ils soient une famille magnifique au service de Dieu.
34 Père, nous Te remettons la petite Marilyn Madge, au Nom de Jésus-Christ, pour une vie de service. Bénis-la, ainsi que son père, sa mère et ses bien-aimés. Et puissent-ils avoir une vie longue et heureuse à Ton service. Au Nom de Jésus. Amen.
35 Que Dieu vous bénisse, Frère Stricker. Que Dieu vous bénisse. Que les bénédictions reposent sur cette belle petite demoiselle.
Merci, Teddy, mon gars.
36 J’aime les petits enfants. Pas vous? [L’assemblée dit : “Amen.”–N.D.É.]
37 Combien n’ont encore jamais entendu la vision que le Seigneur m’a donnée? Levez donc la main, ceux qui ne l’ont jamais entendue. Frère Neville, tu as là ta petite brochure, peut-être que tu pourrais juste leur lire ça, ici, pendant un instant ou deux. Je crois que ça se trouve juste ici, si tu veux bien.
38 [Frère Branham quitte la chaire. Du paragraphe 39 au paragraphe 56, Frère Neville lit l’article du révérend William Branham intitulé Au-delà du rideau du temps; cet article a été publié pour la première fois par l’Association Internationale des Hommes d’Affaires du Plein Évangile, dans le numéro de février 1961 du Full Gospel Men’s Voice, pages trois à cinq.–N.D.É.]
39 L’AUTRE MATIN, j’étais étendu sur mon lit. Je venais de sortir du sommeil, j’avais placé mes mains derrière ma tête et je me reposais, la tête appuyée contre l’oreiller. Alors j’ai commencé à me demander comment ce serait de l’autre Côté. Je me rendais compte que, si je vivais aussi vieux que les miens, j’avais déjà vécu plus que la moitié de ma vie, et je voulais faire plus pour le Seigneur avant de quitter cette vie.
40 [Frère Neville poursuit sa lecture.–N.D.É.]
J’ai entendu une Voix qui disait : “Tu ne fais que commencer! Continue le combat! Continue à courir vers le but!” Alors que j’étais là à méditer sur ces paroles, je me suis dit que je m’étais juste imaginé avoir entendu une Voix. La Voix a dit, de nouveau : “Continue le combat! Continue à avancer! Continue à avancer!” Je n’y croyais toujours pas, je me suis dit que c’était peut-être moi qui avais dit ces paroles. Je me suis mordu les lèvres, je me suis mis la main sur la bouche, et j’écoutais. La Voix a parlé de nouveau : “Continue simplement à courir vers le but! Si seulement tu savais ce qu’il y a au bout de la route.” C’était comme si j’entendais la musique et les paroles d’un vieux cantique que je connais bien :
“J’ai le mal du pays, le cafard, et c’est Jésus que je veux voir,
J’aimerais entendre des cloches du havre le carillonnement.
Mon sentier s’éclairerait, toutes mes craintes se dissiperaient.
Seigneur, laisse-moi regarder de l’autre côté du rideau du temps!”
41 Alors la Voix m’a demandé : “Aimerais-tu voir juste au-delà du rideau?” J’ai répondu : “Ça m’aiderait tellement!”
42 [Frère Neville poursuit sa lecture.–N.D.É.]
Ce qui est arrivé, je ne saurais le dire. Si j’étais dans mon corps ou hors de mon corps, ou si c’était un ravissement, je ne sais pas, mais ce n’était comme aucune vision que j’ai déjà eue. Je pouvais voir le lieu où j’avais été ravi, et je pouvais me voir étendu là-bas sur mon lit. Je me suis dit : “Ça, c’est bizarre!”
43 Il y avait là un grand nombre de personnes, elles accouraient vers moi pour m’accueillir, en criant : “Oh, notre précieux frère!” D’abord, des jeunes femmes sont venues, elles avaient l’air d’être au début de la vingtaine, et elles m’étreignaient en disant : “Notre précieux frère!” Des jeunes hommes, dans toute la splendeur virile de la jeunesse, les yeux étincelants comme des étoiles au plus sombre de la nuit, les dents blanches comme des perles, ils m’étreignaient, en disant : “Notre précieux frère.”
44 [Frère Neville poursuit sa lecture.–N.D.É.]
Alors j’ai remarqué que j’étais, moi aussi, redevenu jeune. Je me suis regardé, là, et je me suis retourné pour regarder mon vieux corps étendu sur le lit, les mains derrière la tête. J’ai dit : “Je ne comprends pas!”
45 Je me suis mis à essayer de comprendre quel était ce lieu où j’étais, et alors j’ai commencé à prendre conscience qu’il n’y avait pas d’hier et pas de demain là-bas. Personne ne semblait se fatiguer. Alors qu’une multitude de jeunes femmes, les plus belles que j’aie jamais vues, me sautaient au cou, j’ai constaté qu’il y avait seulement un grand sentiment d’amour qui m’envahissait, sans aucune attraction physique, comme c’est le cas dans le comportement humain. J’ai remarqué que ces jeunes femmes avaient toutes les cheveux qui leur descendaient jusqu’à la ceinture et que leurs jupes leur arrivaient à la cheville.
46 [Frère Neville poursuit sa lecture.–N.D.É.]
Ensuite, Hope, ma première femme, m’a serré dans ses bras, et elle a dit : “Mon précieux frère!” Puis une autre jeune femme m’a serré dans ses bras, et Hope s’est retournée et a serré cette jeune femme dans ses bras. J’ai dit : “Je ne comprends pas. Ceci, c’est quelque chose de totalement différent de notre amour humain. Je ne veux pas retourner dans ce vieux corps étendu sur le lit.”
47 Alors une Voix m’a parlé : “Ceci, c’est ce que tu as prêché, c’est le Saint-Esprit! Ceci, c’est l’amour parfait. On ne peut pas entrer Ici si on ne l’a pas!”
48 [Frère Neville poursuit sa lecture.–N.D.É.]
Ensuite on m’a pris et on m’a fait asseoir à un endroit élevé. Il y avait tout autour de moi un grand nombre d’hommes et de femmes dans la fleur de leur jeunesse. Ils criaient de joie : “Oh, notre précieux frère, nous sommes tellement heureux de te voir ici!” Je me suis dit : “Je ne rêve pas, car je peux voir ces gens, et je peux voir mon corps étendu là-bas sur le lit.”
49 [Frère Neville poursuit sa lecture.–N.D.É.]
La Voix m’a parlé : “Tu sais, il est écrit dans la Bible que les prophètes étaient recueillis auprès des leurs.” J’ai dit : “Oui, je me souviens d’avoir vu ça dans les Écritures, mais il n’y a pas autant de Branham que ça.” La Voix a répondu : “Ce ne sont pas des Branham. Ce sont tes convertis, ceux que tu as conduits au Seigneur. Certaines de ces femmes, que tu trouves si jeunes et si ravissantes, avaient plus de quatre-vingt-dix ans quand tu les as conduites au Seigneur. Ce n’est pas étonnant qu’elles crient : ‘Mon précieux frère!’ Puis toute la multitude s’est écriée, ensemble : “Si tu n’étais pas allé proclamer l’Évangile, nous ne serions pas ici!”
50 [Frère Neville poursuit sa lecture.–N.D.É.]
J’ai demandé : “Oh, où est Jésus? Je veux Le voir!” Ces gens ont répondu : “Il est juste un peu plus haut. Un jour Il viendra à toi. Tu as été envoyé comme chef, et quand Dieu viendra, Il te jugera selon ce que tu as enseigné.” J’ai demandé : “Est-ce que Paul et Pierre devront, eux aussi, être jugés comme ça?” La réponse a été : “Oui.” J’ai dit : “J’ai prêché ce qu’ils ont prêché. Je n’En ai pas dévié, ni d’un côté ni de l’autre. Ils baptisaient au Nom de Jésus, j’ai fait de même; ils enseignaient le baptême du Saint-Esprit, j’ai fait de même. Tout ce qu’ils ont enseigné, moi aussi je l’ai enseigné.”
51 “Nous le savons,” ont dit ces gens, “et nous savons qu’un jour nous retournerons sur terre avec toi. Jésus viendra et te jugera selon la Parole que tu nous as prêchée. Après, tu nous présenteras à Lui, et tous ensemble, nous retournerons sur terre pour y vivre pour toujours.” J’ai demandé : “Est-ce que je dois retourner sur terre maintenant?” Ils ont répondu : “Oui, mais continue à courir vers le but!”
52 [Frère Neville poursuit sa lecture.–N.D.É.]
Alors que je commençais à quitter ce lieu de beauté et de joie, aussi loin que je pouvais voir, des gens venaient vers moi pour m’étreindre, ils criaient : “Mon précieux frère!”
53 Tout à coup, j’étais de nouveau sur le lit. J’ai dit : “Ô Dieu, aide-moi! Que je ne fasse jamais de compromis sur la Parole. Que je m’en tienne strictement à la Parole. Peu m’importe ce que n’importe qui d’autre peut faire, Seigneur, que je continue à courir vers ce lieu de beauté et de joie!”
54 Je suis plus convaincu que je ne l’ai jamais été de toute ma vie, qu’il faudra avoir l’amour parfait pour entrer dans ce lieu-là. Il n’y avait pas de jalousie, pas de fatigue, pas de maladie, pas de vieillesse, pas de mort. Il n’y avait qu’une beauté et une joie suprêmes.
55 Quoi que vous fassiez, mettez tout le reste de côté jusqu’à ce que vous ayez l’amour parfait! Arrivez-en à pouvoir aimer tout le monde, même tous vos ennemis. Peu importe si l’avion est secoué, s’il y a des éclairs, si l’ennemi braque ses armes sur vous, ces choses n’ont aucune importance : ayez l’amour parfait!
56 Si vous n’êtes pas sauvé, acceptez Jésus-Christ comme votre Sauveur maintenant! Si vous n’avez pas été baptisé d’eau, faites-vous baptiser maintenant! Si vous n’avez pas reçu le baptême du Saint-Esprit, recevez-le maintenant! Continuez à courir vers cet amour parfait qui vous fera entrer dans ce lieu de beauté et de joie, au-delà du rideau du temps! [Frère Branham retourne à la chaire.–N.D.É.] C’est...
57 Je me suis dit que certains d’entre vous allaient peut-être avoir l’occasion de lire ça. Et si vous n’avez pas cette petite brochure, eh bien, vous pourrez la prendre.
58 Puis, juste au bas de la page, il a inséré une petite note, là, au sujet du ministère. Je ne sais si vous l’avez remarquée ou pas, juste en bas, après que vous avez lu ça, juste en bas, une petite insertion, en bas.
59 [Frère Branham fait référence à la déclaration faite par Frère Thomas R. Nickel, rédacteur en chef du Full Gospel Men’s Voice, insérée en première page de l’article du révérend Branham. “À PROPOS DE LA PHOTO EN COUVERTURE. Aux Jours de la Bible, il y avait des hommes de Dieu qui étaient des Prophètes et des Voyants. Or, dans toutes les Annales Sacrées, aucun de ces hommes n’a eu un plus grand ministère que celui de William Branham, un Voyant et un Prophète de Dieu, dont la photo est en couverture de ce numéro du Full Gospel Men’s Voice. Branham a été utilisé par Dieu, au Nom de Jésus, pour ressusciter les morts!”–N.D.É.]
[espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.]
60 Or, ça, c’est publié pratiquement dans toutes les langues sous le ciel, voyez-vous, pour–pour être lu partout dans le monde.
61 Bon : “Pourquoi–pourquoi... Eh bien,” vous dites, “pourquoi est-ce que vous dites ça, Frère Branham, avant de prier pour les malades?”
62 C’est à cause de ceci : c’est afin que nous sachions que nos efforts ne sont pas vains. Voyez? Nous devons nous approcher de Dieu par ce canal de l’amour et de la foi. La foi nous amène à ce canal. L’amour, c’est ce qui nous fait entrer.
Excusez-moi. [espace.non.enregistré.sur.la.bande–N.D.É.]
63 Maintenant, pensez-vous que Dieu... Maintenant nous allons... Pendant que votre foi s’élève jusque-là, maintenant. Pensez-vous que... Qu’est-ce que vous penseriez, là, si tous les efforts que le... ce tabernacle et ces groupes de gens, ici, ont déployés pour le Royaume de Dieu? Beaucoup de ceux qui sont ici ont rationné leurs enfants, pour le Royaume de Dieu. Beaucoup de ceux qui sont ici se sont privés de vêtements, pour le Royaume de Dieu. Beaucoup ont roulé dans des tempêtes, et ont marché sans chaussures à leurs pieds, pour se rendre ici, à ce tabernacle, c’est vrai, pour le Royaume de Dieu.
64 Pouvez-vous vous imaginer un artiste qui peindrait un grand tableau, tellement beau qu’il est sublime, et qui ensuite le déchirerait? Il y aurait quelque chose qui ne va pas chez cet artiste. Pouvez-vous vous imaginer un compositeur qui écrirait un chant, qui soit sublime, et qui ensuite déchirerait sa–sa musique? Il y aurait quelque chose qui ne va pas chez ce compositeur. Voyez? Il n’y a rien qui ne va pas chez Dieu. Dieu ne fait pas quelque chose comme ceci, rien que pour le déchirer et le mettre au rebut. C’est pour Son Royaume. C’est pour Sa Gloire.
65 Chacun de nous joue un rôle dans ce tableau et dans ce chant. Nous faisons partie du Royaume de Dieu. Ainsi donc nous pouvons jouer notre rôle, pourvu que nous soyons bien conscients que la position que nous occupons, cette place nous appartient, et ensuite que nous ne bougions pas de cette place-là. Et une place, il y en a une que nous connaissons, c’est d’être dans l’amour, parce que c’est ce qui forme le tableau.
66 Maintenant, c’est difficile, quand on voit ces visions, comme ceci, et tout, de comprendre ce qu’il–ce qu’il y a de l’autre Côté. Je voulais tant le savoir. Cet homme a inséré cette petite note au bas de la page, pour dire que les prophètes d’antan, ils avaient des visions, et tout, et qu’aujourd’hui, cela dépasse même ce que... Nous ne pouvons pas le comprendre, mais le Seigneur nous a permis de pénétrer cela et de voir ce qu’il en est.
67 Or, mes amis, je ne dormais pas. Et je, – soit dit entre vous et moi, et cette église, – je n’étais pas dans une vision. Je sais ce qu’est une vision. Il y en a eu, juste la semaine dernière, là, il y en a eu jusqu’à trente par soir, qui venaient. Vous pouvez imaginer le poids qui repose sur vous. Ça vous rend nerveux, c’est sûr.
68 Qu’est-ce qui se passerait si vous alliez à une réunion comme ça, et que toute la responsabilité de la réussite ou non de cette réunion reposait sur vous, toute–toute la responsabilité? Il vous faut répondre à chaque ministre, à chaque question, à tout. Toute la responsabilité de la réussite ou non de cette réunion repose sur vous, vous seul. Regardez quel effet ça produirait sur vous.
69 Et il y a certains de mes collaborateurs, rien que de vendre des livres, et ainsi de suite, ça les rendait tellement nerveux qu’ils étaient obligés de rentrer, voyez-vous, d’aller s’allonger, ils ne venaient pas à l’église ce soir-là. Oh! la la! Oh, c’est vraiment terrible. C’est comme ma belle-fille, une petite Chrétienne charmante, Loyce. Rien que–rien que d’avoir assisté aux réunions, rien que... pendant huit semaines ou sept semaines, continuellement, comme ça, elle a été obligée de rester au lit pendant un jour ou deux, voyez-vous, et elle n’avait pas de responsabilité. Voyez? Billy, rien que de distribuer quelques cartes de prière, et il était à bout de nerfs.
70 Mais, voyez-vous, tout le poids repose sur moi. Je dois compter sur vous pour prier pour moi. Voyez? En plus de ça, on prétend que–que vingt minutes de prédication sous l’inspiration, c’est comparable à huit heures de travail dur, sur votre corps. Je prêche de deux à trois heures par soir; parfois trois fois par jour. Voyez?
71 Et puis, que dire d’une seule vision? Une seule vision a affaibli notre Seigneur Jésus. C’est vrai. La Bible dit qu’une femme a touché Son vêtement, et ça L’a affaibli. Eh bien, si une seule vision L’a affaibli, Lui, le Fils de Dieu, qu’en est-il de moi, un pécheur sauvé par la grâce, quel effet produiraient trente d’entre elles en une seule soirée? Voyez? C’est... Si on prend le temps d’y réfléchir : c’est surhumain. Le corps humain ne peut pas supporter ça. Je serais dans un asile de fous quelque part, en train de me cogner la tête contre les murs. Voyez? C’est–c’est une faiblesse telle qu’on ne peut pas... C’est une faiblesse intérieure, voyez-vous, ça vous met complètement à plat.
72 Mais, bon, courir vers quoi, alors? Je dirai ceci. Je vois là Frère et Soeur Cox, Rodney et sa femme, et la soeur, là-bas, de nouveaux convertis. Il y a un Pays, quelque part là-bas, si vous arrivez jamais à vous Le représenter dans votre pensée, à L’entrevoir, C’est ce qu’il y a de plus glorieux. Ça vaut tous les efforts que nous déployons. Voyez?
Maintenant, avant de prier pour les malades, je dirai ceci.
73 Qu’est-ce qui se passerait si un petit bébé, avant de naître... Prenons cet exemple. Un petit bébé qui a vécu dans le sein de sa mère pendant les neuf mois, et si ce petit bébé pouvait penser? Il dirait : “Vous savez quoi? On me dit que je suis sur le point de naître. Eh bien, qu’est-ce que je vais faire là-bas? Je ne connais rien d’autre que cet endroit-ci, où je vis. C’est de l’intérieur que je tire ma force. Mais comment est-ce que je vais pourvoir à mes besoins, là-bas? On me dit qu’il y a un soleil qui brille. On me dit que, là-bas, les gens se promènent. Et moi, je ne connais rien d’autre que cet endroit-ci. C’est tout ce que je connais, ici même dans le dans le sein de ma mère. C’est ici qu’on m’a placé. Ici, c’est tout ce que je connais, juste ici dans ce sein. Et on me dit que là-bas, il y a de l’espace à n’en plus finir!” Eh bien, ce petit bébé aurait une peur bleue de naître. Pas vrai? Il aurait une peur bleue, parce qu’il se dirige vers un endroit dont il ne connaît rien, qui est suprême, des millions de fois plus suprême que l’endroit où il vivait. Il ne saurait pas de quoi il s’agit du tout. Il dirait : “Comment, qu’est-ce que je vais faire?” Il aurait une peur bleue de naître.
74 Par contre, nous qui vivons ici, eh bien, nous avons été là-bas autrefois, et nous ne voudrions absolument pas y retourner. Nous ne voudrions pas retourner dans le sein maternel de nouveau. Voyez? Non. Nous ne voudrions pas faire ça.
75 Et c’est exactement la même chose quand nous mourons, mon ami. Ô Dieu! Voyez? On est en train de naître dans un Lieu. On n’Y a jamais été. On ne peut pas comprendre ce que C’est, combien C’est glorieux. “Comment–comment est-ce que ça va se passer Là-bas? Je...” Et la seule chose qui m’en fait prendre conscience, ou qui vous en fait prendre conscience, c’est cette petite parcelle de Vie; comme l’esprit qui entre dans le bébé, quand il est dans le sein de sa mère. Voyez? C’est le seul moyen par lequel nous pouvons comprendre ce qu’est ce grand Pays là-bas, alors qu’il n’y aura pas de maladie, pas de chagrin, pas de mort, pas de vieillesse ni rien. Oh! la la! Voyons, une fois arrivé Là-bas, jamais vous ne voudriez revenir à un endroit comme celui-ci, pas plus qu’un bébé ne voudrait retourner dans le sein de sa mère. Voyez? C’est tellement plus glorieux de l’autre Côté, voyez-vous, Là-bas. Nous ne pouvons pas comprendre ce qu’il En est, certainement pas. Nous ne pouvons pas... Eh bien, de même que ça dépasse la pensée de ce petit bébé, nous aussi, ça dépasse notre entendement, de comprendre comment ce sera Là-bas, voyez-vous, parce que nous sommes dans le sein de la terre, prêts à naître, à un moment donné, dans un nouveau Royaume, dans un nouveau Monde.
76 Et c’est mon sentiment quant à ces visions et à ces choses-là, ou, à ce qui m’est arrivé ce jour-là, quand j’ai traversé juste là, de l’autre côté, et que j’ai vu ce que C’était, et qu’ensuite je suis rentré ici.
77 Pouvez-vous vous imaginer, si vous étiez un bébé et–et que vous aviez eu–eu connaissance de ce que, de combien c’est glorieux de se promener ici, de voir les arbres en fleurs, les oiseaux chanter, le soleil briller, et, une vie comme celle-ci, et qu’ensuite vous deviez être confiné dans un sein? Voyons, vous ne voudriez pas du tout y retourner.
78 Eh bien, alors, nous, de notre côté, notre–notre pensée s’engourdirait, à essayer de penser à ce que c’est, Là-bas. Alors que l’Écriture dit : “Ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont jamais montées au coeur de l’homme, que Dieu réserve à ceux qui L’aiment.” Voyez? Alors, nous savons que c’est glorieux de l’autre Côté. Un jour, la mort, ce que nous appelons la mort, nous donnera la nouvelle Naissance, et nous entrerons dans l’autre Monde, de l’autre Côté.
79 Frère Georges, il n’y aura pas de vieillesse ni d’infirmité, Là-bas. Et Frère et Soeur Spencer, et quelques-uns de ceux qui sont comme nous, plus âgés, et tout, nous serons jeunes Là-bas, pour toujours. Ce vieux...
Je laisserai ce corps mortel
Pour saisir le prix éternel;
Criant, en traversant les airs :
Adieu, précieuse heure de la prière.
80 Alors ce sera fini. Plus de longues nuits de prière, il n’y en aura plus. Nous entrerons dans cet âge de la jeunesse et de la joie, et nous serons Là-bas, pas seulement une année, ni cinquante ans, ni un million d’années, mais quand nous aurons été Là-bas cent milliards d’années, nous n’aurons même pas commencé du tout. Voilà. Alors, pourquoi ne serions-nous pas heureux ce matin? Pourquoi ne nous réjouirions-nous pas? Pourquoi ne tirerions-nous pas profit de toutes les grandes choses que Dieu nous a données?
81 Considérez la guérison Divine; pourquoi Jésus a-t-Il été meurtri? pour déchirer le tableau et dire : “Il n’y a rien de vrai là-dedans”? Son corps a été meurtri là-bas, Ses côtes étaient visibles, et c’est ainsi que “par Ses meurtrissures nous avons été guéris”. Ne déchirons pas le tableau, ce matin. Embrassons Cela, acceptons-Le.
82 Maintenant, frère, et tous ceux d’entre vous, là, pour qui on va prier, si vous voulez bien vous placer autour de l’autel. Alors que le message a été donné, il y a quelques instants, par l’interprétation et les langues, disant que nous allions imposer les mains aux malades et voir les oeuvres puissantes de Dieu.
83 Notre frère, là, vous n’avez pas besoin de vous lever, frère, vous qui êtes couché sur le lit de camp. Nous viendrons vers vous.
84 Mais s’il y en a d’autres ici pour qui on va prier, qui aimeraient se placer autour de l’autel, pendant que mon frère et moi, nous imposerons les mains aux malades, venez donc maintenant. Et souvenez-vous, embrassez ce tableau : “C’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.”
85 “Je ne le comprends pas, Seigneur.” Bien sûr que non. Vous êtes encore dans le sein de la terre.
86 Mais Il a fait ces préparatifs-là. Et Il ne prendrait pas... Pourquoi a-t-Il été meurtri? Rien que pour déchirer le tableau, ou déchirer le chant, le mettre au rebut? Non monsieur. Il a été meurtri, blessé, et Son Sang a coulé, pour que nous soyons guéris. Et c’est par ça que nous, “que par Ses meurtrissures nous sommes guéris”, chacun de nous. Maintenant, pendant que vous venez, que vous vous rassemblez autour de l’autel pour la prière.
87 Maintenant, beaucoup de cette évangélisation américaine super-sensationnelle, et où on raconte que “vous devez faire ceci, faire cela”.
88 Il y a une chose, je veux être honnête avec vous là-dessus, mon ami. La chose, c’est que, la manière dont Dieu guérit, c’est en se fondant sur le principe que vous allez Le servir. Voyez? C’est en se fondant sur le principe que vous allez Le servir. Nous devons accepter notre guérison, en nous fondant sur le principe que nous allons Le servir après avoir été guéris. Or, la Bible dit : “Confessez vos fautes les uns aux autres. Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris.” Voyez? C’est en se fondant sur ce principe : vous allez servir Dieu. Beaucoup d’entre vous, ici, sont peut-être mourants, et vous–vous devrez mourir, s’il ne se passe pas quelque chose. Alors, je veux que vous, dans votre coeur...
89 Maintenant, nous pourrions vous oindre d’huile, nous pourrions prier pour vous, le pasteur et moi, faire une prière de la foi, faire tout ce que nous pouvons, mais ça ne servira à rien, tant que vous n’entrerez pas vous-même en communion avec Christ. Voyez? Vous devez arriver à cette communion-là : “Moi, Seigneur...”
90 Je vois une–une–une jeune femme marcher là-bas, maintenant même. Elle est venue, il n’y a pas longtemps, à la maison, elle avait quelque chose comme une tumeur, ou la maladie de Hodgkin. Et elle est de confession méthodiste. Je crois que c’est ça, n’est-ce pas, soeur? Et elle avait une grosseur volumineuse au côté. Et maintenant, la voilà debout, guérie.
91 Je vois Soeur Weaver debout ici, qui a été l’un des cas de cancer les plus graves que j’aie jamais vus de ma vie. La première chose que je lui ai demandée, c’est si elle allait se faire “baptiser au Nom de Jésus-Christ” et confesser ses péchés. Quand je l’ai fait entrer dans l’eau ici, je devais la tenir; elle était tellement maigre, ses bras étaient tout décharnés. Et elle s’est fait baptiser au Nom de Jésus-Christ. Et il y a au moins dix ans de ça, n’est-ce pas, soeur? [Soeur Weaver dit : “Non. Il y a seize ans de ça.”–N.D.É.] Seize ans. Seize ans de vie épargnée, parce qu’elle était disposée à obéir. Alors que les meilleurs médecins d’ici...
92 Eh bien, son médecin traitant m’a dit... Quand je lui annoncé lui ai annoncé, j’ai dit : “Elle est guérie.”
93 Il a dit : “Oh, oh! Elle mourra du cancer dans quelques semaines. Ne vous en faites pas pour ça. Elle partira. D’ici quelques semaines, elle partira.” Et il lui avait déjà dit qu’il ne lui restait plus qu’environ un jour à vivre. Et la voici aujourd’hui, seize ans plus tard, debout à l’autel. Que dire de plus, ça s’est reproduit maintes et maintes et maintes fois!
94 Maintenant, Dieu ne fait pas ça seulement pour l’un de Ses enfants, sans le faire pour un autre de Ses enfants. Il le fait pour tous Ses enfants. “Que celui qui veut vienne.” C’est... Vous êtes invités à venir à Lui. Or, “la prière de la foi sauvera le malade”. La Bible le dit.
95 Alors, maintenant, ce que je veux que vous fassiez, c’est confesser vos fautes à Dieu, et dire : “Seigneur, guéris-moi.” Si vous n’avez jamais été convertis, donnez votre coeur à Christ. Et si vous n’avez jamais été baptisés d’eau au Nom de Jésus-Christ, il y a un bassin d’eau prêt. Voyez?
96 Et la petite dame qui habitait en face d’ici; quand cet infidèle s’est converti à cause de ça. Alors qu’elle était couchée... Ils l’avaient renvoyée chez elle de Silvercrest, elle avait la tuberculose, elle était mourante. Et quand je suis allé là-bas, le Seigneur a donné une vision, Il a dit : “Elle va être guérie.”
97 Et il est venu me voir, là, le lendemain matin, M. Andrews, et il m’a repris sévèrement. Il disait : “Donner un faux espoir comme celui-là à cette femme!”
98 J’ai dit : “M. Andrews, ce n’est pas un faux espoir. Cette femme est une Chrétienne. Et dès qu’elle en sera capable, elle viendra se faire baptiser.”
99 Et il a dit : “Elle est mourante.” Il a dit : “Je... Comment a-t-on pu la renvoyer chez elle, de Silvercrest?”
100 J’ai dit : “Monsieur, vous regardez, vous... Ce à quoi vous regardez, vous regardez à ce que le médecin a dit. Moi, je regarde à ce que Dieu a dit.” Voyez?
101 Or, c’est ça qui fait la différence : ce à quoi vous regardez. Voyez? Si vous regardez à ce que le médecin dit, vous allez mourir, c’est sûr. Mais vous devez regarder à ce que Dieu a dit. Vous allez accepter la parole de qui?
102 Qu’est-ce qui se serait passé si Abraham avait accepté l’avis du médecin sur son cas, lui qui avait cent ans, et il allait avoir un bébé de sa femme, qui avait quatre-vingt-dix ans? Qu’est-ce qu’il aurait fait, alors? Voyez? Eh bien, le médecin aurait dit : “Cet homme est fou.” Mais Dieu le lui a imputé à justice, parce qu’il a cru à Dieu. Voyez? Alors, vous...
103 Et cette femme s’en est sortie. Elle a négligé de se faire baptiser au Nom de Jésus-Christ, parce qu’elle était, je pense, méthodiste ou presbytérienne, quelque chose du genre. Elle a commencé à devenir de plus en plus malade. Et elle est venue chercher Grace Weber, qui habitait juste... qui habite là. Sa fille habite là. Elle a mis le vêtement de baptême, et elle est venue ici, se faire baptiser au Nom de Jésus-Christ, alors qu’elle avait de la fièvre, des maux, des grosseurs partout sur l’épaule, et tout, une fièvre de cent quatre degrés [quarante degrés Celsius]. Et elle s’est fait baptiser ici même au Nom de Jésus-Christ. Elle habite juste en face d’ici. Elle est peut-être assise ici en ce moment. Je l’ai cherchée des yeux, il y a quelques minutes. Voyez? L’obéissance, voyez-vous.
104 Il ne s’agit pas simplement d’aller... Je suis en désaccord avec certains de nos frères, qui imposent simplement les mains sur celui-ci, celui-là et l’autre, comme ça, et qui disent qu’une espèce de foi super-sensationnelle, c’est ce qui va produire le résultat. Ce n’est pas ça. Vous devez avoir une foi authentique, solide, de la Bible, du Saint-Esprit. Voyez? Sinon ça ne durera pas. Ça ne dure pas.
105 C’est pour ça que je peux remercier le Seigneur, car Il m’a aidé jusqu’ici. Les–les–les guérisons qui se sont produites ont été véritables, parce qu’elles sont véritablement fondées sur l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Voyez? Par conséquent, elles vont tenir.
106 Maintenant maintenant, alors que la petite école du dimanche... J’attendais un petit instant, je vous parlais jusqu’à ce que chacun ait regagné sa place, pour que nous soyons bien tranquilles maintenant. Il ne nous reste que quelques minutes, nous allons prier, commencer à prier.
107 Maintenant, je veux que chacun de vous, vous confessiez vos fautes à Dieu, et que vous promettiez à Dieu que vous allez Le servir et faire tout ce que vous pourrez. Le pasteur et moi, nous allons prier, et venir vous imposer les mains, et votre guérison est assurée, si vous y croyez.
108 Ces gens-là, ceux qui marchaient avec des béquilles, et les sourds, les muets, les aveugles, dimanche dernier dans l’après-midi, comment ont-ils pu monter sur l’estrade, tout simplement, et jeter leurs béquilles; monter sur l’estrade, et recouvrer la vue, vous savez, comme ça? Des centaines de centaines d’entre eux! J’en étais tellement affaibli qu’on a presque dû me porter pour sortir; rien que de me tenir là, pendant que les gens défilaient. Voyez? Une ligne qui irait d’ici à l’école secondaire de Jeffersonville, presque, de gens alignés, qui ont passé dans la ligne. Je ne sais pas si un seul de ceux qui y sont passés n’a pas été guéri. Voyez? C’est parce qu’ils sont venus en se fondant sur une vraie foi chrétienne authentique, ils croyaient. Ils... Ça ne peut pas faire autrement que d’arriver.
Maintenant courbez la tête, chacun, aidez-moi à prier pour eux.
109 Seigneur Jésus, nous T’amenons, ce matin, cet auditoire de gens qui sont debout ici, qui attendent, des enfants malades, affligés, tourmentés. Ils sont au-delà de tout espoir, beaucoup d’entre eux, Seigneur, hors de la portée de la médecine, et en particulier cet homme qui est couché ici, sur ce lit de camp. Ou bien ce sera Ta grâce, ou bien il sera retiré du monde dans quelques jours. Et sans doute que certains de ceux qui sont debout ici à l’autel, peut-être qu’une crise cardiaque les attend, des maladies, des afflictions qui les démoliraient.
110 Il n’y a qu’une seule chose, Père, qui peut les sauver, c’est d’aller au-delà des cinq sens du corps, ici, là où les médecins, sans doute, ont essayé loyalement de sauver leur vie; des maladies, le cancer, la tuberculose, les problèmes cardiaques. Malgré tout le rafistolage, toutes les sondes, tout le matériel, et–et–et tous les médicaments contre les microbes, l’ennemi continue à gagner du terrain, pour leur ôter la vie.
111 Et je leur ai exprimé, Seigneur, je crois, Ton opinion. Et j’ai entendu cet homme qui a parlé en langues ce matin, et qui a donné cette interprétation, de ce qui allait se passer aujourd’hui. Quelques-uns d’entre eux vont le recevoir, Seigneur, certainement. C’est vrai. Je le crois.
112 Et maintenant, comme il est écrit dans la Bible : David, le jeune berger, gardait les brebis de son père, là-bas, derrière le désert. Et un jour, un lion est venu enlever un des agneaux de son père, et il est parti avec. Et ce jeune berger, qui avait la foi, qu’est-ce qu’il avait pour attaquer ce lion? Non pas une carabine moderne ou un fusil. Mais il avait une petite fronde, et il a poursuivi ce lion. Il a tué ce lion, et il a ramené cette brebis. Un ours est venu en enlever une; il a poursuivi cet ours, qui aurait pu l’écrabouiller. Mais il n’a pas pensé à la taille de l’ours, à la puissance du lion, à la rapidité de celui-ci, ni à son incapacité d’y arriver par la fronde.
113 Mais, quand il s’est tenu devant le roi Saül, il a dit : “Ton serviteur faisait paître les brebis de son père, et un lion est venu en enlever une, et il est parti avec. Je l’ai poursuivi, et j’ai ramené cette brebis.” Il a dit : “Le même Dieu qui m’a délivré de la main, ou de la patte de cet ours, ou de la gueule de ce lion, peut aussi prendre ce Philistin incirconcis et le livrer entre mes mains.”
114 Et nous connaissons la suite de l’histoire : il l’a effectivement tué; il a tué un homme qui était bien, bien des fois plus grand que lui, et qui était un guerrier. Et Saül, ce grand roi, ce grand homme puissant, il n’arrivait pas à comprendre que ce jeune garçon puisse avoir une telle foi dans une fronde. Non, pas dans une fronde, mais en Dieu.
115 Maintenant, Seigneur, il y a, debout autour de l’autel, couché ici sur ce lit de camp, les brebis de Dieu, Ses petits agneaux, en quelque sorte, à Lui. Ils ont été attrapés par un lion appelé le cancer, un ours appelé la tuberculose, d’autres maladies les ont attrapés, les ont secoués, les ont démolis. Seigneur, je–je viens à leur secours, avec une petite fronde appelée la prière de la foi. Ce n’est pas grand-chose, mais je sais ce qu’elle a accompli. Et je sais qu’il s’agit toujours du même Dieu. Je viens à leur secours, ce matin, pour les ramener, Seigneur, vers la fraîcheur des verts pâturages de la santé, près des eaux paisibles de la paix, et loin de leur agitation, pour qu’ils croient en Toi.
116 Je vais à leur secours, avec l’armure que Tu as donnée pour y aller : “La prière de la foi sauvera les malades, et Dieu les relèvera. S’ils ont commis quelque péché, il leur sera pardonné.”
117 Et, Père, nous partons maintenant affronter l’ennemi, affronter le lion, affronter le–le diable, sous toutes ses formes, qu’il s’appelle cancer, tuberculose, maladie de Hodgkin, problèmes cardiaques, toute autre maladie. Nous partons à sa recherche, et nous ramenons cet agneau dans la Maison de Dieu. C’est au Nom de Jésus-Christ que nous partons, pour utiliser cette fronde que Tu nous as donnée. Sois avec nous, Père, alors que nous nous approchons de Toi avec révérence, maintenant, au Nom de Jésus.
118 Je veux que vous gardiez la tête inclinée. Nous nous approchons pour oindre d’huile et imposer les mains aux malades, et la prière de la foi sauvera les malades. Tous les Chrétiens qui sont ici, appliquez votre foi à cette ligne de prière.
119 [Frère Branham quitte le microphone de la chaire. Pendant trois minutes et demie, lui et Frère Neville prient pour les malades. Toutefois, certaines paroles des prières de Frère Branham sont inaudibles, des paragraphes 119 à 122 . Le pianiste continue à jouer Crois seulement, jusqu’à la fin des prières.–N.D.É.]
Au nom de Jésus-Christ!
Au nom de Jésus-Christ!
Au nom de Jésus!
Au nom de Jésus-Christ!
Au nom de Jésus!
Père, je réprime le diable!...?...
Au nom de Jésus-Christ!
Au nom de Jésus-Christ!...?...
Au nom de Jésus-Christ!
Venez et croyez-y...?... et ça s’accomplira!...?...
Seigneur, Tu...?...
Dieu...?...
120 Seigneur, Tu es... Tu as écrit cette possibilité. Tu es notre Parent, Christ!...?... Au Nom de Jésus-Christ!
121 “La prière de la foi sauvera le malade.” Je voudrais que Tu le fasses pour elle. Ramène-la, pour qu’elle soit de nouveau une femme en bonne santé!...?...
Au Nom de Jésus-Christ, je la ramène!
Au Nom de Jésus-Christ, je la ramène!...?...
Au Nom de Jésus-Christ, je ramène ma soeur.
Au Nom de Jésus-Christ, je ramène mon frère!...?...
Au Nom de Jésus-Christ!...?...
Au Nom de Jésus-Christ!...?...
Au Nom de Jésus-Christ!...?...
Vous ne l’avez jamais fait. Que le Seigneur vous bénisse!
Je viens à sa poursuite, ce matin!...?...
122 Au Nom de Jésus-Christ, je vous ramène, par une prière de la foi, hors de l’asservissement!...?... Nous joignons notre foi à la leur!...?...
[Frère Branham revient au microphone de la chaire.–N.D.É.]
Crois seulement;
Avec nos têtes inclinées maintenant, là.
Crois seulement, crois seulement,
Tout est possible, crois seulement.
Ô Seigneur, je crois; ô Seigneur, je crois;
Tout est possible...
Levons donc les mains maintenant.
...Seigneur, je crois;
Ô Seigneur, je crois; Seigneur, je crois;
Tout est possible, Seigneur, je crois.
123 Notre Père Céleste, ceux qui pouvaient se lever ont levé les mains, montrant qu’ils l’avaient acceptée. Ce frère qui était couché sur le lit de camp, il s’est levé, pour montrer qu’il avait accepté sa guérison. Nous croyons, Seigneur, qu’ils rentrent paisiblement maintenant, vers la fraîcheur des verts pâturages, le long des eaux paisibles, pour retrouver la santé, par le Nom de Jésus. Nous T’en rendons grâces. Amen.
124 Très bien, Frère Neville, maintenant je vais m’asseoir ici et t’écouter prêcher.
E-1 And I want to announce here that your prayers were answered. Meetings like I--we had when I was first started in the ministry many years ago. I have never... We just couldn't even seat the people and get fairgrounds and everything else would be up there at three o'clock to fill the place up. They'd have to shut the gates and wouldn't let them in. We wouldn't be there till seven. See? Just thousands pouring from everywhere... Just...
And I taken the last five nights in the last meeting, and just built around the Word, begin to realizing what a power the Word has. See? Because the Word is God. See? "In the beginning was the Word, the Word was with God and the Word was God. And the Word was made flesh and dwelled among us."
E-2 Now, Hebrews 4 said that--that the Word of God is sharper than a two-edged sword. See? The Word of God is sharper than... even piercing to the sunder of the bone and the cutting and a discerner of the thoughts of the mind, the heart. See? That's what the Word of God...
Then if there is a gift to where we could just relax ourself and the Word Itself, that is Christ Who is Word, comes into us and discern the thoughts of the mind as you've seen it. See? How wonderful. Then to see what He did and the way He blessed us...
And then the--the... That I feel that building it around the... that Word for four nights, just letting the people set quietly and just relax and the Holy Spirit would call people and do things out in the audience.
E-3 And then on the last evening, last Sunday afternoon, I seen one of the greatest healing lines ever seen in America. See? They were... I sent Billy down with a hundred cards, and Gene with a hundred, and Leo with a hundred, and Roy with a hundred, just give out all the cards, about five hundred. And then after they had seen the Word take a hold and what It would do, then staying right on that Word now, bringing them to the platform, and I seen men and women throw away their crutches, and so forth, and be healed before they even get to the platform. Just to see...
See, the Word of God had done went out--out through there and had bedded Itself in those five messages or four messages in their hearts, till they believed it with all their heart. Then only thing they had to do was to have some kind of a little contact (See?), something or another, and it was a reality. And just as soon as they'd hit that platform, they'd be healed right there on the plat... before they'd get across the platform.
E-4 I believe brother, here... You all know Brother Ed--Brother Ed Hooper, don't you? You from Arkansas down there? He met... He was with me in the early parts of the early ministry. He said, "This seems like old times," he said, "when the way they used to years ago."
There were people that had tumors that would--was that like that come back, well. Blind, deaf, dumb, all kinds of things that our Lord did. Never even have to touch the people, the Word going forth a doing it.
Then the Lord gave me a message that I'd like to speak here at the church sometime when I get back, get a chance off. I'm awfully busy now. I got to leave again tomorrow, waiting for this girl to come. And even 'fore I even got my suitcase in the house there was somebody there, and I haven't set down since hardly. See? I hadn't even talked to my family since I've been in. See? And it's--it's really a strain... And I got to solicit you all's prayers for me too, that the Lord will help me to hold up.
E-5 Now, see our brother here real, real sick laying on this cot. And we... Someone's coming in a little bit while for us to go to Louisville. I want you to remember the prayer, too, of fine young lady that, she isn't about eighteen years old. She's a twin. And a Christian girl in school, and the other girls would talk about her, you know, the two girls and tell them that how they were--what part of life they were missing and how they should live like the rest of the girls.
And one girl was able to just override it. This other one had a complex, and she felt real bad about it, and just kept going away, and drifting farther back, and just worrying about it. And finally she's got a mental breakdown. And they... She's in a insane ward. Her mother and father's coming just a little bit from Crandall, Indiana, to go over to this institution where they're going to try to send her to Madison tomorrow.
E-6 Now, the--the girl... There's no physical break in the girl. She... There's nothing physically. She's perfectly healthy, but it's hard to explain. And it really cannot be explained. Well, what it is, her spirit has wandered. See? Now, you--you got to catch her spirit and bring it back to the place. See, there's...
As we just got through speaking here a few weeks ago on how that the human system operates, how that there's five senses that you enter the body by. And then five avenues we call it, five avenues such as--as conscience, imagination, and so forth we enter the soul by. And then when you enter the spirit, there's only one avenue and that is through self will which bases it back like man was created.
E-7 You can receive it, or you can just let it go. You can accept Christ as Saviour, or just let Him go. And you're still by that Tree, that one of Life and one of death. Every human being is set before that Tree, or God would be unjust to put one there, and then not give the other one the equal chance to--to choose right or wrong. And each one of us has that opportunity.
Also, in that, the spirit... We can be healed, or we cannot be healed. Now, it's not because that there's not--that we haven't been healed according to God. We have, for the covenant is unconditional, and He has already purchased our healing. Therefore, our healing is--is to us. It's ours. Now, it's whether we will take this avenue to believe it or this avenue to just not believe it. Now, there's only that one way we can walk into the Presence of God.
E-8 Now, this child, beautiful, her mother's a girlfriend. I... My... Used to be one of my girlfriends. She was a nice little lady, come out of a real strict Nazarene home, sweet little girl. And she's got a lovely husband. I know him too, real well, the boy that married her. And she's just a little... They raised those children to serve the Lord and put them in school. And they were really grounded in Christ, not to do the things that's wrong, but there it went.
Just on a break, just like I'm... Looked just a few moments ago and gazed back to a little boy had the very same thing, exactly. And at the... We went down there one night at Brother Wright's and Orville was just--just in a complete break. And he... You know, when he'd try to run me out of the house, as good of friend as Orville and I are, just real like I'd be his father. I married his father and mother together. And he'd just jump up and scream, "Get out of here, get out of here, get of here." See?
E-9 Now, what we had to do there was go out into the line of spirit and catch that boy's spirit. See? A lot of grief had come to his little heart, and he's young, and he'd seen a lot. And just brought him right back to the place where he should be. You see? In a few days he was--he was all right.
Now, that's the same thing you've got to do on this. I have seen it, and I know that it is true. But now, just... I--I request you all to pray now, that--that God will help me to find this little girl out into a place where she don't know where she's at, then bring her back to her place, and that avenue comes through faith. See, she can't have faith for herself. She don't know where she's at or anything. See? It--it's got to take our faith here.
E-10 And now, in that, the power of the resurrection of Christ which He give us the opportunity. I... That's where you in one way the Word of God pierces the sinner. And it has to go beyond the preaching of the Word going forth. That's the reason I wanted to speak a little bit this morning before praying for the sick.
You remember the vision not long ago the Lord gave me, you know, about seeing the other side? You remember that morning when I was testifying about seeing the other side? Well, that was true and it...
The Full Gospel Business Men's "Voice" has published that article and put picture on the back of the page here. And it's got a little inject down here at the bottom, a little part here at the bottom speaking of the ministry. Which this is a international paper printed in many different languages. And they dedicated the front page, and the first, on that vision. See?
E-11 Now, I got them up here, and I wish you would pick up one, and you could read it, and get it. Now, I didn't know how many would be down, the brethren, this morning and you... Then if you happen to fail one, well, just go to the office, they have them there at the office. And they let us have a group of them about keep pressing on. See? And that's all that's in my heart. All I can hear is keep pressing on. Just beyond the--the river there is a--a better land. And let's keep pressing till we meet that land.
Now, I think they got here a dedication of Brother Stricker, Sister Stricker's little one. So that... How many's that make now, Sister Stricker? Six little fellows. That's a lovely little family.
E-12 And so they are--was our missionaries over in--in Africa recently, returned back, and all their children's pretty little fellows. And I can see this one is also, as they're bringing it up this morning for a dedicational service.
Where's Teddy? Have a... Teddy would you come up here to the piano just a minute, son, and--and let's have our song of--little song of... You know that little song I believe we sing, "Bring Them In." Is that right? Bring them in from the fields of sin.
And that's... The reason we play this is because that we with all that we can, parents, just bring them for dedication. We're dedicating them to the Lord and bringing them in while they're yet babies that they'll not stray out into that field of sin. "Bring Them In." Let's just... Do you know it, Teddy? Let's just sing one verse of it then.
Bring them in, bring them in,
Bring them in from the fields of sin.
Bring them (If there's another one, why, just bring it right on.)
Bring the little ones to Jesus.
Bring them in, bring them in,
Bring them in from the fields of sin.
Bring them in, bring them in,
Bring the wandering ones to Jesus.
E-13 Brother Stricker and Sister Stricker, I realize that you know what that song means to bring them in. Burning desire's in your heart to try to bring the lost to Jesus. Your little baby, if it was to die before it was dedicated, or whatmore, it's saved anyhow, because the Blood of Jesus Christ did that at Calvary. But in commemoration of His great earthly journey when He laid His hands upon the little ones, He said, "Suffer them to come to Me." That's why you bring the baby this morning. And placing the confidence in us, that we would be able to pray a prayer of faith for the little one in dedication of its life to God.
E-14 What's its name? Marilyn Madge. Marilyn Madge Stricker. How old is it? Thirteen months. Born in Africa, is that right? Well, may if there is a tomorrow, may this little one be a missionary over there to the fields where she was borned at. And a--a beautiful little child. Would you come, Brother Neville if you...?...
Oh, my. I always liked these little fellows. Isn't this a pretty little fellow? How do you do? How do you do? Let us bow our heads now as we pray for the little one.
Our heavenly Father, we bring to You little Marilyn Madge Stricker, this lovely little child that was born on the mission fields when the battles were blowing hard. I pray that You'd bless this child. In the Bible they brought... You said for the little ones, You put Your hands on them and blessed them up and said, "Suffer little children to come to Me. Forbid them not for such is the Kingdom of heaven."
E-15 The mother and father places it into our arms today. We by faith, bind the snares, place it into Your arms by faith. Bless her life. Give her a long life, Lord. May she be a child of God. May she serve You with all of her life, every fiber of her being be a servant of Christ. Grant it, Lord Jesus. Bless her father and mother, her little brothers and sisters. May they raise up also, and be a glorious family to the service of God.
Father, we give little Marilyn Madge to You in the Name of Jesus Christ for a mighty servant. Bless her, and her father, and her mother, and her loved ones, and may they live long happy lives in Your service in Jesus' Name. Amen.
God bless you, Brother Stricker. Yes, she's a fine little lady.
Thank you, Teddy boy. I love little children, don't you?
E-16 How many never did hear the vision the Lord gave me? Let's see your hands up that never... Brother Neville, have you got your little book there, perhaps maybe you'd just read it for them right here just for the next moment or two. I believe it... Right here if--if you will.
E-17 [Paragraphs 17 through 25 is Brother Neville reading the following article of Brother Branham's printed in the Full Gospel Business Men's Voice:
The other morning I was lying on my bed. I had just awoke from sleep, and I placed my hands behind my head, and relaxed with my head on the pillow. Then I began to wonder what it will be like on the other side. I realized that I have lived more than half my life, if I live to be as old as my people. And I wanted to do more for the Lord, before I left this life.
I heard a Voice, saying, "You're just starting. Press the battle. Keep pressing." As I lay these pondering... they there pondering these words, I thought, that I just imagined that I heard a voice.
Again the Voice said, "Press the battle. Keep going. Keep going."--Ed.]
E-18 [Brother Neville continues to read: Still unbelieving, I thought that possibly I had spoken the words myself. I placed my lips between my teeth, and held my hand over my mouth, and listened.
The Voice spoke again. "Just keep pressing. If you only knew what is at the end of the road."
I seemed to hear the music and words of an old familiar song.
I'm home sick and blue, and I want to see Jesus
I would like to hear those ardor bells chime,
It would brighten my path and banish all fears;
Lord, let me look past the curtain of time.
Then the Voice ask, "Would you like to see just beyond the curtain?"
I answered, "It would help me so much."--Ed.]
E-19 [Brother Neville continues to read: What happened, I cannot say. Whether I was in the body, or whether I--it was a translation, I do not know. But it was unlike any vision I have ever had. I could see the place to which I was taken. And I could see myself lying back there upon my bed.
I said, "This is a strange thing."
There were great numbers of people, and they came running to me, crying, "Oh, our precious brother." First came young women, apparently in their early twenties. And as they would embrace me, they said, "Our precious brother."--Ed.]
E-20 [Brother Neville continues to read: Young men in the brilliance of young manhood, with eyes glistening like stars on a darkened night, with teeth as white as pearls, embraced me, saying, "Our precious brother."
Then I noticed that I too, had the--had become young again. I looked at myself there, and turned and looked back at my old body lying on the bed with my hands behind my head. I said, "I don't understand this."
As I began to try to comprehend the place where I was, I began to realize that there was no yesterday and no tomorrow there. No one seemed to get tired. As a multitude of the most beautiful young women I have ever seen threw their arms around me, I discovered, there was only a great love that overwhelmed me, and no physical attraction as in the human behavior. I noticed these young women all wore their hair down to their waistlines. And their skirts went down to their feet.--Ed.]
E-21 [Brother Neville continues to read: After this, Hope, my first wife, hugged me and said, "My precious brother." Then another young woman hugged me, and Hope turned and hugged the young woman.
I said, "I don't understand this. This is something entirely different from our human love. I don't want to go back to that old body on the bed."
Then a Voice spoke to me, "This is what you preached that the Holy Ghost is. This is perfect love. Nothing cannot enter here without it."--Ed.]
E-22 [Brother Neville continues to read: Next I was taken up and seated on a high place. All around me were great numbers of men and women to--in the bloom of youth. They were crying with joy, "Oh, our precious brother, we are so happy to see you here."
I thought, "I'm not dreaming, for I can see these people, and I can see my body lying back there on the bed."
The Voice spoke to me, "You know, it is written in the Bible, that the prophets were gathered with their people?"
I said, "Yes, I remember that in the Scriptures. But there are not this many Branham's."--Ed.]
E-23 [Brother Neville continues to read: The Voice replied, "These are not Branham's; these are your--these are your converts, the ones you have led to the Lord. Some of these women you think are so young and beautiful were more than ninety years old when you led them to the Lord. No wonder they are crying out, 'My precious brother.'"
Then the multitude cried together, "If you hadn't gone forth with the Gospel, we wouldn't be here."
I ask, "Oh, where is Jesus? I want to see Him."
The people replied, "He is just a little higher. Someday He will come to you. You were sent as a leader, and when God comes, He will judge you according to your teaching."
I ask, "Does Paul and Peter have to stand this judgment also?"
The answer was, "Yes."--Ed.]
E-24 [Brother Neville continues to read: I said, "I have preached what they preached. I did not divert from it to one side or the other. Where they baptized in the Name of Jesus, I did too. Where they taught the baptism in the Holy Spirit, I did too. Whatever they taught, I taught also."
"We know that," the people cried, "and we know that we are going back to earth with you sometime. Jesus will come and judge you according to the words you preached us. Then you will present us to Him, and altogether we will go back to earth, to live forever."
I ask, "Do I have to go back to earth now?"
They answered, "Yes, but keep pressing on."--Ed.]
E-25 [Brother Neville continues to read: As I begin to move from that beautiful, joyful place, as far as my eyes could see, people were coming towards me to embrace me crying, "My precious brother."
Suddenly I was back on the bed again. I said, "O God, help me. Never let me compromise with the Word. Let me stay straight on the Word. I don't care what anyone else does, Lord. Let me press on to that beautiful, joyful place."
I am more convinced than ever in my life, that it will take perfect love to enter that place. There was no jealousy, no tiredness, no sickness, no old age, no death, only supreme beauty and joy.] (Hallelujah!)
[Whatever you do, lay aside everything else until you get perfect love. Get to where you can love everybody, even every enemy. No matter if the plane is rocking, the lightning is flashing, or the guns of the enemy are upon you, these things do not matter; get perfect love.
If you're not saved, accept Jesus Christ as your Saviour, now. If you have not been baptized in water, be baptized now. If you have not received the baptism in the Holy Spirit, receive It now. Press on in that perfect love, which will take you to that beautiful and joyful place beyond the curtain of time.] Hallelujah. Glory to God. Amen.
[Brother Neville finishes reading the article about the vision from the Businessman's Voice--Ed.]
E-26 That's... I thought maybe some of you would get to read it. And if you haven't got the little book, why, you can have it.
Then at the right of the bottom of the page, he made a little insert about the ministry there. I don't know whether noticed it or not. Right at the bottom, after you read that, right at the bottom a little insert at the bottom. Now, that goes pretty near every language under the heavens (You see?), to--to be read around the world.
E-27 Now, what--what will you say... "What would you say that, Brother Branham, before you prayed for the sick?" It's because of this: that we might know that our efforts are not in vain. See? We must approach God through that channel of love and faith. Faith takes us to the channel. Love is the one that takes us in.
Pardon me. Now... Now, do you think that God would... Now, let's [Blank.spot.on.tape--Ed.] your faith gets to the spot now. Do you think that... What would you think now if all of the efforts that the--this tabernacle and these groups of people here has put forth for the Kingdom of God?
There's many here that's allowanced your children for the Kingdom of God. There's many here that's gone without clothes for the Kingdom of God. There's many who's rode through storms, and walked with no shoes on their feet to get to the Tabernacle here (That's right.) for the Kingdom of God.
E-28 Could you imagine a artist painting a great picture, beautiful till it's sublime and then just tear it up? There'd be something wrong with the artist. Could you imagine a composer write a song until it's sublime and then just tear his--his music up? There'd be something wrong with the composer. See? There's nothing wrong with God. God don't make a thing like this just to tear it up and throw it away. It's for His Kingdom. It's for His glory.
Each one of us play a part in this picture and in this song. We're parts of the Kingdom of God. And that is, that we can play our parts, as long as we realize where we are positionally belong in this place, and then stay right there in that place. In one place we know it's in love, because that's what makes up the picture.
E-29 Now, it's hard when you see these visions like this and things, to understand what's--what's on the other side. I wished I knowed. The man did this little insert down there to say that prophets of old, how they saw these visions and so forth, and how that today beyond even what... We can't understand it. But the Lord has let us press into that and to see what that is.
Now, friends, I wasn't asleep, and I, just, between you and I and this church here, I wasn't in a vision. I know what a vision is. Some here... Just last week some as many as thirty times a night it would happen. You can imagine the weight that's on you. Makes you nervous, of course.
E-30 What if you went to a meeting like that and just the responsibility, if the meeting went right or not was on you, just--just the responsibility? You got to answer each miss--minister, each question, each everything. The meeting goes right or not, it lays just a responsibility on you alone. Look what that would do to you.
There's some of my associates just simply selling books and so forth, get so nervous, they'd have to go home (See?), lay down, wouldn't come to the church that night. My. Oh, it's just terrible. Like my daughter-in-law, lovely little Christian girl, Loyce, just--just by going in the meeting just so--for eight weeks or seven weeks constantly like that, just had to lay in bed for a day or two (See?), with no responsibility.
Billy just give out a few prayer cards and just tore to pieces. But, see, the whole weight lays upon me. I have to depend on you to pray for me. See? Besides that, they claim that--that twenty minutes of--of preaching under inspiration is compared with eight hours of hard work to your body. I preach from two to three hours a night, sometimes three times a day. See?
E-31 And then what about one vision? One vision made our Lord Jesus get weak. That's right. The Bible said, a woman touched His garment, made Him get weak. Well, if one vision would make Him weak, Him the Son of God, what about me a sinner saved by grace? What would do thirty of them in one night? See?
It's... If we just stop and think it's beyond any human. A human body can't stand that. I'd be in the insane institution somewhere, butting my head against the walls. See? It's--it's such a weakness that you can't... It's an inward weakness (See?) that just kills you out.
Now, but what would you press then? I might say this that I see Brother and Sister Cox there, Rodney and his wife, and sister, here from back in there, new converts. There's a land just out yonder somewhere, that if you ever... Can you just think in your mind and get a view of it, it's the most glorious thing. It's worth every effort that we put forth. See?
E-32 Now, 'fore praying for the sick, I might say this. What if a little baby before it's borned... Let's take that. A little baby that has lived in the womb of the mother for these nine months, and that little baby could think. It would say, "You know what? They tell me I'm fixing to be born. Well, what do I do out there? I don't know nothing of this place that I live here. I draw out my strength from inside. And how will I make a living out there? They tell me there's a sun that shines. They tell me that the people there walk around, and I don't know nothing but just this place here. This is all I know, right here in the--in the womb of my mother. Here's where I was brought in. Here's all I know is right in this womb. And they tell me that there's just room times room."
Well, that little baby would be scared to death to be born. Is that right? It would be scared to death, 'cause it's coming into a place it knows nothing about, which is supreme, millions of times supreme, to where it's been living. It wouldn't know what it was all about. It'd say, "How... What am I going to do?" It'd be scared to death to be born. But we who live out here, well, we was--was back there one time. We would by no means go back there. We wouldn't want to go back in the mother's womb again. See? No. We wouldn't want to do that.
E-33 And that's just the way it is when we are dying, friend. O God. See? You're being borned into a place. You've never been there. You can't understand it how great it is. How--how's it going to be out there? I...
And the only thing that makes me realize, or you realize, is that little touch of life, like the spirit come into the baby in it's mother's womb. See, it's the only way that we can understand what is that great Land out yonder, when there's no sickness, no sorrow, no death, no old age, no nothing. Oh, my. Why, when you once get over there, you'd never want to come back to a place like this, no more than a baby would want to go back to it's mother's womb. See? It's so much greater on the other side (See?), out there.
We can't understand it. Certainly not. We can't... Why, how that little baby is beyond any thinking, so are we beyond any understanding of what that would be out there. See? Because we're in the womb of the earth ready to be born sometime into a new Kingdom into a new world.
E-34 And that's the way that I feel about those visions and things like that, or that whatever happened to me that day, when I crossed over just on the outside and seen what that was, and then come back into here. Could you imagine being a baby and--and had a--a knowledge of what--how glorious this was to walk around, and see the trees a-blooming, the birds a-singing, and sunshine, and a life like this, and then have to be confined into a womb? Why, you wouldn't want to go back at all.
Well, then, we in our--our thinking would be numb up the side or try to think of what that is over there when the Scripture says, "Eye has not seen, ear's not heard, or either has ever entered in the heart of man what God has for them in store that love Him." See? So we know that it's glorious on the other side. Someday death, what we call death, will give us the new birth. Then we'll come into the other world on the other side.
E-35 Brother George, you won't be old, crippled around over there. And Brother and Sister Spencer and some like some of us is older and so forth, it... We'll be young there forever. This old... "This robe of flesh, I'll drop, and rise, and seize the everlasting prize, and shout while passing through the air, 'Farewell, farewell, sweet hour of prayer.'" It's all over.
No more long nights of praying. No more... Just enter into that young, joyful age to be there, not for just a year, or fifty years, or a million years. When we've been there a hundred billion years, we won't even be started at all. That's it. So why shouldn't we be happy this morning? Why shouldn't we rejoice? Why shouldn't we take advantage of every great thing God has give us?
E-36 Here's Divine healing. Why did Jesus stripe? To tear the picture up and say there's no such a thing to it? He striped His body down there. The ribs showed through, that by His stripes, we were healed. Let's not tear the picture up this morning. Let's embrace it, accept it.
Now, brother and everyone of you now that's going to be prayed for, if you'll just stand around the altar. While the message went forth a few moments ago, through interpretation and tongues, that we'd lay hands on the sick and see the mighty works of God...
Now, our brother, you don't have to stand up, brother, that laying on the cot. We'll come to you. But if there's any others here to be prayed for like to stand around the altar, while the brother and I pray and lay hands on the sick, you come right on now.
And remember, embrace that picture. By His stripes we were healed. "I don't understand it, Lord." Sure you don't. You're still in the womb of the earth yet. But He made those preparations and He wouldn't take...
E-37 Why was He striped? Just to tear the picture up or tear the song up and throw it away? No, sir. He was striped, wounded, and bled that we might be healed. And by that we--His stripes, we are healed, every one of us.
Now, as you're coming, gathering around the altar for prayer. Now, a lot of this here super-duper American evangelism, and talk about you got to do this, do that. There's one thing I want to be honest with you about, my friend. The same way God heals is on the basis of service to Him. See? It's on the basis of service to Him. We must accept our healing on the basis of: we will serve Him after we are healed.
E-38 Now, the Bible said, "Confess your faults one to another. Pray one for the other, that you might be healed." See? It's on the basis you'll serve God. Many of you here, perhaps, are in dying condition. And you--you must die if something doesn't take place. Then I want you in your heart...
Now, we might anoint you with oil; we might pray over you, your pastor, and I, pray a prayer of faith, do everything we can. But it won't do no good until you yourself enter into fellowship with Christ. See? You got to come to that fellowship that, "I, Lord."
I see a--a--a young lady walking up there just now. She come up here not long ago to the house with something like a tumor, or Hodgkin's disease, and she's the Methodist by faith. She... I believe that's right, isn't it, sister? And she had a big lump in the side and now there she stands healed.
E-39 I see Sister Weaver standing here, was one of the as bad of cancer cases that I've seen in all my life. And the first thing I asked her, would she be baptized in the Name of Jesus Christ and confess her sins. When I took her in this water here, I had to hold she was so thin, her arms just little bitty things. And she was baptized in the Name of Jesus Christ, and that's at least been ten years ago, hasn't sister? [A sister says, "Been sixteen years."--Ed.] Sixteen years ago. Sixteen years of spared life, because she was willing to come in obedience when the very best of doctors around here...
Why, her own doctor told me... When I told him he--told him, said, "She's healed."
E-40 Said, "Oh, she'll die with cancer in a few weeks. Don't worry about that. She'll be gone, in another few weeks she'll be gone." And he already just give her about a day to live. And here she is today after sixteen years standing at the altar. What more could I say, over and over, and over and over how...
Now, God just doesn't do that for one of His children and doesn't do it for another children. He does it for all of His children: "Whosoever will may come." It's... You're invited to Him. Now, the prayer of faith shall save the sick. The Bible said that.
Now--now, if... What I want you to do is confess your wrongs to God, and say, "Lord, heal me." If you have never been converted, give your hearts to Christ. And if you have never been baptized in water in the Name of Jesus Christ, there's a pool ready. See?
E-41 And this little lady across the street here when that infidel there was converted by it, when she was laying, they sent her home in Silvercrest with TB, dying. And when I went down there and the Lord gave a vision, said she was going to be healed. And he met me there the next morning, Mr. Andrews, and just bawled me out said, "A false hope like that upon that woman."
I said, "Mr. Andrews, it is not a false hope. The woman is a Christian, and when she gets able, she's coming to be baptized."
And he said, "She's dying." Said, "I... how could she be sent home from Silvercrest?"
I said, "Sir, you're looking... you're... What you're looking at, you're looking at what the doctor says; I'm looking at what God said." See?
Now, it's just the difference in what you're looking at. See? You look at what the doctor says you sure will die, but you got to look at what God said. Whose word you going to take?
E-42 What if Abraham would've took the doctor's opinion that him being a hundred years old and going to have a baby by his wife ninety? What would he done then? See? Why, the doctor would've said, "The man's crazy."
But God inputted unto him for righteousness, because he believed God. See? Now, you... And the woman lived. She neglected being baptized in the Name of Jesus Christ, because I think she was kind of Methodist, or Presbyterian; she started getting sicker and sicker. And she come and got Grace Weber, that lived right... lives there--here her daughter does, rode and come here and was baptized in the Name of Jesus Christ with a fever with diseases of lumps broke out all over her shoulders, and everything, with a fever of a hundred and four. And was baptized right here in the Name of Jesus Christ, and she lives just across the street from us. May be setting here now. Look around and see if I could see her a few minutes ago. See?
E-43 It's obedience. You see? It's not just going around... I differ with some of our brothers. Just laying hands on this, that, and the other, like that, and saying, some kind of a super-duper faith will do it. That's not it. You've got to have genuine, solid, Bible, Holy Ghost faith. If it don't, it will not last. It's not lasting.
That's the reason I can thank the Lord that He has helped me so far. The--the--the healings that's taken place has been genuine, because they're genuinely built upon THUS SAITH THE LORD. See? Therefore they will stand.
Now--now, as the little Sunday school... I was waiting just a minute, talking to you till they got their places positionally so we could quiet now. We just got a couple of minutes we'll start praying.
E-44 Now, I want each one of you confess your wrongs to God and promise God that you'll serve Him and do everything that you can. And, pastor and I are going to pray and come lay hands on you, and you're sure to get healed, if you believe it.
How could those people on crutches, and deaf, and dumb, and blind last Sunday afternoon just walk up to the platform and throw away their crutches, walk up to the platform and eyes come open, you know like that? Hundreds times hundreds of them...
Well, I was so weak, I almost had to be packed from the place, just standing there and them passing by. See? A line that would reach from here to Jeffersonville High School almost, lined-up. Come through the line, and I don't know, if there's one of them passed through but what was healed. See? Because they come upon basis of real genuine Christian faith and believing. See? It has to happen.
Now, bow your heads everyone and help me pray for them.
E-45 Lord Jesus, we bring to You this morning this audience standing here waiting of sick, afflicted, tormented children. They are beyond any hope, many of them, Lord, of the doctor's cure, especially this man laying here on this cot. It's either Your grace or he comes out of the world in a few days. And no doubt there may be some standing along the altar here with heart attacks waiting them, and diseases, and afflictions that would tear them apart.
There's only one thing, Father, that can save them that's go beyond the five senses here of this body, where the doctors has tried faithfully no doubt to save their life: diseases, cancer, TB, heart trouble. And with all the patching, and tubes, and materials, and--and--and germ-fighting medicine, the enemy crowds right on in to take their life.
And I've expressed, Lord, I believe Your opinion to them. And I've heard the man speak in tongues this morning and gave that interpretation what would happen today. Some of them is going to receive it, Lord, surely. That's right. I believe it.
E-46 Now, it is written in the Bible that David, the little shepherd boy was watching his father's sheep out behind the desert. And one day a lion came in and got one of his father's lambs and run off with it. That little shepherd boy with faith, what did he have to come against this lion? Not a modern rifle or gun. But he had a little slingshot and he went after that lion. He killed that lion and brought that sheep back. A bear come in and got one. He went after that bear that could've crushed him to the earth. But he didn't think about the size of the bear, or the power of the lion, or his swiftness, or his inability with the slingshot.
But when he was standing before Saul the king, he said, "Thy servant herded his father's sheep, and a lion come in, and got one, and run out. And I went after him and brought the sheep back." He said, "The same God that delivered me from the hand of the paw of that bear, or the jaws of that lion, can also take this uncircumcised Philistine and hand him into my hand."
E-47 How we know the story goes that he did slay--slew a man that was many, many times bigger than he was, and a warrior. How it stumped Saul, the great king, great mighty man, how that that little boy could have such faith in a slingshot, no, not in a slingshot, but in God.
Now, Lord, standing around this altar and laying here on this cot is God's sheep, little lambs as it was to him. They have been caught up by a lion called cancer, a bear called TB, other diseases that's caught them, and jerking them out, and tearing them to pieces. Lord, I--I'm coming after them with a little slingshot called prayer of faith. It's not very much, but I know what it has done. And I know it's still the same God that I'm coming after them this morning to bring them back, Lord, to shady green pastures of good health, down by the still waters of peace, and away from their flusterations, to believe on You.
And I go after them with the armor that You gave to go in. "The prayer of faith shall save the sick, and God shall raise them up. If they have did any sin, it shall be forgiven them."
E-48 Father, we go now to meet the enemy, to meet the lion, to meet the--the devil on every form that he's in called cancer, TB, Hodgkin's disease, heart trouble, any other disease. We come to bind him, and bring in this lamb back to the house of God again. In the Name of Jesus Christ we go to use this slingshot that You have given us. Be with us, Father, as we reverently approach Thee now in Jesus' Name.
I want you to keep your heads bowed. And we're coming to anoint with oil and lay hands on the sick, and the prayer of faith shall save the sick. Every Christian in here put your faith to this prayer line.
[Brother Branham begins praying for the sick while the pianist plays "Only Believe"--Ed.]
E-49 [All the words are not distinguishable--Ed.] The prayer of faith shall save sick...?... bring her back...?... in the Name of Jesus Christ. In the Name of Jesus Christ, bring her back...?... bring her back...?... in the Name of Jesus Christ...?... back...?... in the Name of Jesus Christ...?... In the Name of Jesus Christ...?... In the Name of Jesus Christ...?...
Only believe, (with our heads bowed now--now) only believe
Only believe, only believe...
All things are possible, only believe.
Oh, Lord I believe, oh, Lord I believe,
All things are possible... (Let's just raise up our hands now.) Lord, I believe.
Oh, Lord I believe, oh, Lord I believe,
For all things are possible, Lord...
E-50 Now, heavenly Father, those who could get up, raised up their hands that they had accepted it. This brother who was laying on the cot raised up to show that he had accepted his healing. We believe, Lord, they're peacefully walking back now to the shady green pastures, along the still waters to be well again. Through Jesus' Name we give Thee thanks for it. Amen.
All right, Brother Neville, I'll set here and listen at you...?...