L’Epître Aux Ephésiens Est Comparable Au Livre De Josué
L'Epitre Aux Ephésiens Est Comparable Au Livre De Josué - Shp
1 Eh bien, c’est toujours, comme je l’ai déjà dit : “Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison du Seigneur.” Je crois que c’est David, une fois, qui a fait cette déclaration : “Allons à la maison du Seigneur.” Je ne connais pas de meilleur endroit (et vous?) que d’être dans la maison du Seigneur.
2 Maintenant, ce soir, nous sommes... nous avons des amis ici qui viennent de très loin, de la Géorgie. Ils vont probablement reprendre la route pour rentrer, après–après avoir mangé, ce soir. Et puis nous... Certains d’entre eux viennent de très loin; j’espère que vous allez rester. Toutes les chambres que nous pouvons vous offrir sont à votre disposition.
3 Et puis, mercredi soir, nous continuerons notre étude, et encore, si le Seigneur le veut, dimanche prochain.
4 Après, il y aura Chatauqua, qui commence le six. Alors, tous ceux qui ont prévu de prendre leurs vacances à cette date, nous nous attendons à passer des moments vraiment merveilleux aux réunions de Chatauqua. Nous passons toujours des moments vraiment bénis là-bas. Il n’y a pas trop de monde, la foule s’élève parfois à... Il y a de la place pour environ... Je pense qu’on pourrait facilement y faire entrer dix mille personnes. Mais d’habitude, je pense que l’an passé nous avons eu environ sept mille personnes, quelque chose comme ça. C’était bondé de monde, mais il restait beaucoup de places debout. Et ils peuvent installer des chaises partout jusqu’à l’arrière. Alors, nous attendons ça avec impatience.
5 Nous sommes contents de voir beaucoup de nos frères prédicateurs ici. Je–je n’arrive jamais à me rappeler son nom, là, celui qui est missionnaire; Frère Humes. Et, êtes-vous Soeur Humes, assise juste ici avec les enfants? Nous sommes contents de les avoir avec nous, un missionnaire. D’autres, Frère Pat, Frère Daulton, et, oh, il y en a tant, Frère Beeler. Et je viens de voir Frère Collins, il y a quelques instants. Oh, ce serait assez difficile de les nommer tous. Mais nous sommes très heureux de vous avoir avec nous dans la maison du Seigneur ce soir. Notre très précieux Frère Neville, qui est assis ici derrière moi, pour prier avec moi, pendant que nous enseignerons la Parole. Charlie, content de te voir, toi et Soeur Nellie, ici ce soir, avec les enfants. Ceci, c’est... Et, enseigner la Bible, généralement, c’est quelque chose de très... Oui, Frère Welch, je te cherchais justement, je te vois maintenant, assis au fond.
6 Enseigner la Bible, généralement, c’est un peu dangereux, c’est un peu, vous savez, comme de s’aventurer sur un terrain glissant, comme on dit. Mais nous sommes d’avis qu’au point où nous en sommes et à l’heure qu’il est, il serait peut-être bon d’amener un peu la–l’église à ce que je considère comme une–une pleine compréhension, côté position, de ce que nous sommes en Jésus-Christ. Et parfois je trouve que la prédication, c’est quelque chose de merveilleux, mais je crois que parfois, Frère Beeler, l’enseignement va plus loin, c’est un peu... particulièrement pour l’église. Or, généralement, la prédication va attraper le pécheur, le culpabiliser, par la Parole. Mais l’enseignement place l’homme, côté position, ce qu’il est. Et nous ne pourrons jamais avoir la foi correcte, tant que nous ne saurons pas ce que nous sommes côté position.
7 Disons que les États-Unis, que ce beau pays d’ici m’envoyait en Russie, comme ambassadeur de notre nation en Russie, alors, s’ils m’ont envoyé officiellement en Russie, tout le pouvoir que possèdent les États-Unis est derrière moi. Ma parole, c’est tout comme celle des États-Unis, si j’ai été reconnu comme ambassadeur.
8 De même, si Dieu nous a envoyés pour être Ses ambassadeurs, tout le pouvoir qu’il y a dans le Ciel, tout ce que Dieu est, tous Ses Anges et toute Sa Puissance sont là pour appuyer nos paroles, si nous sommes vraiment des messagers établis et envoyés vers les gens. Dieu doit honorer la Parole, car Il a si solennellement écrit : “Tout ce que vous lierez sur la terre, Je le lierai dans le Ciel. Tout ce que vous délierez sur la terre, Je le délierai dans le Ciel. Et Je te donne les clés du Royaume.” Oh, quelles glorieuses promesses Il a faites à l’Église!
9 Je, après ce qui s’est passé l’autre jour, si beaucoup d’entre vous, je suppose, étaient ici ce matin, vous m’avez entendu essayer, à mon humble manière toute simple, d’expliquer la–la vision que j’ai eue du Ciel.
10 Je ne voudrais certainement jamais mettre en doute les paroles qu’une personne déclarerait avoir reçues de Dieu. Je le croirais, même si je ne le voyais pas dans l’Écriture, je voudrais quand même croire la parole de ce frère. Il se pourrait bien que je–que je m’en tienne simplement à la Bible, mais quand même je croirais que le frère peut tout simplement avoir mal compris, d’une façon ou d’une autre, qu’il s’est peut-être un peu embrouillé. N’empêche que je croirais toujours qu’il–qu’il est mon frère.
11 Et s’il y a quelque chose qui brûle dans mon coeur, et j’espère que ça ne me quittera jamais dans les années à venir, que je n’oublierai jamais ce qui s’est passé dimanche matin passé, il y a une semaine. Cela a eu tellement d’effet sur moi que ma vie en a été révolutionnée. Je–je ne crains pas. Je–je n’ai absolument aucune crainte de la mort. Il n’y a aucune crainte à avoir de la mort. Il–il n’y en aurait pas pour vous non plus, si seulement vous compreniez. Maintenant, peut-être que si... Il vous faudrait en avoir l’expérience pour le savoir, parce qu’il n’y a aucun moyen de l’expliquer. Vous ne pourriez trouver les mots, parce qu’ils ne se trouvent pas dans le dictionnaire anglais, ni dans aucun autre dictionnaire, car il s’agit d’une Éternité; pas d’hier, pas de demain, tout est au temps présent. Et pas question de dire : “Je me sens assez bien”; et dans une heure : “Je ne me sens pas si bien”; et une heure plus tard : “Je me sens bien de nouveau.” C’est au temps présent tout le temps. Voyez? Il n’y a aucune cesse, rien que cette paix glorieuse, et quelque chose.
12 Et il ne peut y avoir aucun péché, il ne pourrait y avoir aucune jalousie, il ne pourrait y avoir aucune maladie, il–il ne pourrait jamais rien y avoir qui atteigne cette rive Céleste. Et si je peux avoir le privilège de dire ceci; peut-être que je ne l’ai pas. Si je ne l’ai pas, alors je prie Dieu de me pardonner. Mais si j’en ai le privilège, et qu’effectivement Dieu m’ait permis d’être ravi quelque part pour voir quelque chose, je désignerais cet endroit comme le premier Ciel. Et je crois que quelqu’un dans la Bible, du nom de, je crois que c’était Paul, qui a été ravi jusqu’au troisième Ciel. Et si c’était à ce point glorieux dans le premier Ciel, que peut contenir ce troisième Ciel? Ce n’est pas étonnant qu’il n’ait pas pu en parler pendant quatorze ans! Il a dit qu’il ne savait pas s’il était dans son corps ou hors de son corps. Comme ce grand apôtre, non pas pour partager sa–sa–sa fonction, ni pour chercher à nous faire passer pour quoi que ce soit qui s’apparenterait à ce qu’il a été, mais je peux dire comme lui que je ne sais pas si c’était dans ce corps ou hors de ce corps. Tout ce que je peux dire, c’est que c’était réel, aussi réel que je vous regarde en ce moment.
13 Je m’étais toujours posé des questions là-dessus, à savoir si j’allais voir, en passant, un petit nuage qui flotte, un esprit, et que je dirais : “Voilà frère et soeur, c’est Charlie et Nellie. C’est Frère et Soeur Spencer, qui passent là-bas.” Ça m’a toujours intrigué. Si mes yeux sont dans la tombe, en train de pourrir, de se décomposer, si mes oreilles ne sont plus là pour entendre, et si mon sang a été complètement retiré, qu’ils m’ont embaumé, et qu’il est dans les eaux ou dans la terre, et que mes facultés mentales, les cellules de mon cerveau, tout ça, c’est terminé, dans ce cas-là, comment pourrais-je être autre chose qu’un simple esprit qui flotte? Ça m’inquiétait. J’aimerais tellement dire : “Bonjour, Frère Pat, oh, je suis si content de te voir! Bonjour, Frère Neville, j’aimerais tellement te voir!” Mais je pensais : “Eh bien, si je n’ai rien pour voir, pas de bouche pour parler, elle est décomposée, elle est poussière, comment pourrais-je dire : ‘Bonjour, Frère Pat’, ‘Bonjour, Frère Neville’, et ainsi de suite, ‘Salut, Charlie’?”
14 Mais maintenant je sais que c’est faux. Car il est écrit dans les Écritures, ce que je dis ne va donc pas à l’encontre : “En effet, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous en avons une qui nous attend”, une autre tente qui a des yeux, des oreilles, des lèvres, des facultés mentales. “Si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite!” C’est un corps dans lequel je peux toucher, je peux parler.
15 Ça vient tout juste de me revenir à l’esprit : Moïse était mort, il reposait dans une tombe non marquée depuis huit cents ans, et Élisée, lui, était monté au Ciel depuis cinq cents ans, mais, sur la montagne de la Transfiguration, on les a trouvés en train de parler avec Jésus.
16 Samuel était mort depuis au moins trois à cinq ans, quand la magicienne d’En-Dor l’a fait revenir; elle est tombée la face contre terre, et elle a dit : “Tu m’as trompée : tu es Saül!” Elle a dit : “Parce que je vois des dieux.” Elle était païenne, voyez-vous. “Je vois des dieux qui montent.”
17 Saül ne pouvait pas encore le voir, alors il a dit : “De quoi a-t-il l’air? Décris-le-moi.”
Elle a dit : “Il est maigre, et il a un manteau sur l’épaule.”
18 Il a dit : “C’est Samuel, le prophète, fais-le venir ici, devant moi.” Je veux vous faire remarquer que Samuel n’avait absolument pas perdu sa personnalité. Il était toujours prophète, il a dit à Saül exactement ce qui allait arriver le lendemain.
19 Alors, vous voyez, la mort n’est pas un amoindrissement complet de nos facultés, alors que nous pleurons, que nous gémissons et que nous nous lamentons sur la tombe. Elle nous fait seulement changer de demeure. Elle nous emporte d’un endroit à... L’âge, qu’est-ce que c’est? Si je vis une heure de plus, j’aurai survécu à bien des personnes de seize ans, j’aurai survécu à bien des personnes de cinq ans. L’âge n’est rien. Nous avons été placés ici seulement dans un but, pour faire quelque chose.
20 Bon, beaucoup de petites mamans au joli visage, assises ici, certaines de soixante ou soixante-dix ans, diront : “Mais, moi, qu’est-ce que j’ai fait, Frère Branham?” Vous avez élevé vos enfants. Vous avez fait ce que vous aviez à faire.
21 Peut-être qu’un vieux papa assis ici dira : “Eh bien, moi, j’ai hersé les champs. J’ai fait ceci. Je n’ai jamais prêché.” Mais vous avez rempli exactement la mission que Dieu vous avait confiée. Il y a une place pour vous.
22 Je parlais à un vieux médecin hier, un de mes amis médecins, de mes copains, âgé de quatre-vingts ans et quelques années. Sa belle-soeur, qui est ici à l’église ce soir, elle s’inquiétait un tout petit peu–un tout petit peu à son sujet. Alors je suis allé le voir. Et dès que j’ai commencé à lui parler, son visage s’est éclairé, et il m’a raconté un voyage de chasse qu’il avait fait il y a bien des années au Colorado, la région même où je chasse. Il avait encore toute sa capacité, toute sa vivacité d’esprit! J’ai dit : “Docteur, il y a combien de temps que vous exercez?”
23 Il a dit : “Tu étais encore au sein.” Et, au fond de moi, j’ai dit... “Bien des fois,” il a dit, “j’ai exercé ma profession, je partais avec mon boghei, j’accrochais les sacoches de selle à mon cheval. Je prenais ma petite trousse, et je marchais.”
24 Et j’ai dit : “Oui, en longeant le bord des ruisseaux, à deux heures du matin, avec votre lampe de poche, vous essayiez de trouver la maison où un petit enfant avait mal au ventre, ou celle où une mère était en travail.”
Il a dit : “C’est vrai.”
25 J’ai dit : “Vous savez, docteur, je crois qu’au-delà de la frontière, entre la vie mortelle et l’immortalité, Dieu a une place pour les bons vieux médecins qui ont accompli leur service comme ça.”
26 De grosses larmes lui montaient aux yeux, il s’est mis à pleurer, il a levé ses mains frêles vers moi, et il a dit : “Frère, je l’espère bien.” De l’autre côté, Dieu juge l’âme d’un homme, ce qu’il est.
27 Alors je lui ai donné ce passage convaincant. Que de fois il s’était frayé péniblement un chemin à travers les champs sombres et boueux, la nuit, en voulant aider quelqu’un, peut-être qu’il n’en retirait même pas un sou, mais ça ne fait rien. J’ai dit : “Jésus a dit dans les Écritures : ‘Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.’” Et c’est vrai.
28 Donc ce soir, nous voulons placer l’église, pendant ces trois leçons, si Dieu le permet, voir comment et à quoi regarder, ce que nous sommes. Nous allons commencer au chapitre 1 du Livre de l’épître de Paul aux Éphésiens. Et nous prendrons les trois premiers chapitres pour nos trois prochaines leçons, nous allons essayer de prendre un chapitre par soir, si possible. Ce soir, mercredi, et dimanche matin prochain. Éphésiens, chapitre 1. Maintenant, alors que nous ferons ensemble cette étude, j’aimerais dire ceci, c’est que l’Épître aux Éphésiens est parfaitement comparable au Livre de Josué, de l’Ancien Testament. Les Éphésiens, l’Épître aux Éphésiens.
29 Maintenant, souvenez-vous, s’il nous arrivait d’aller un peu à l’encontre de votre enseignement, alors pardonnez-nous, et soyez patients avec nous un moment. Avant d’aborder cela, demandons-Lui de nous aider, alors que nous courbons la tête.
30 Seigneur, nous abordons Ton Écriture sainte et sacrée, qui est plus solide que les cieux et la terre tout entiers. Car nous lisons dans cette Parole, appelée la Bible, que “le ciel et la terre passeront tous deux, mais Ma Parole ne faillira jamais”. Donc, en cette heure solennelle, je m’avance à cette chaire ce soir, devant ceux que Tu T’es acquis par Ton Sang, ces précieux et bien-aimés êtres mortels qui sont assis ici ce soir, pour saisir tout ce qu’ils peuvent, la moindre espérance, s’accrocher à cette Lumière qui va venir. Puisse-t-elle être tellement abondante ce soir, que chaque croyant ici verra sa position, et que chaque personne qui n’est pas encore entrée dans cette glorieuse communion, s’efforcera d’entrer dans le Royaume, Seigneur, frappera à la porte jusqu’à ce que le Gardien ouvre la porte. Accorde-le, Seigneur.
31 Nous lisons ici que cette Bible ne peut être un objet d’interprétation particulière. À Dieu ne plaise que moi, Ton serviteur, ou que tout autre serviteur ne cherche à ajouter sa propre interprétation à la Parole. Lisons-La et croyons-La simplement de la façon dont Elle est écrite. Et en particulier, nous les bergers des troupeaux, nous les pasteurs, qui un jour serons rassemblés là-bas dans ce Pays glorieux, avec nos petits troupeaux; nous serons là, dans la Présence du Seigneur Jésus, et nous verrons paraître la génération de Paul, et de Pierre, et de Luc, de Marc, de Matthieu et de tous les autres, et nous les verrons être jugés avec leurs groupes. Ô Dieu, veuille m’accorder de déposer dix millions de trophées à Tes pieds, alors qu’humblement je me traînerai sur mes genoux jusqu’à Toi, pour poser mes mains sur Tes pieds si précieux, et dire : “Seigneur, ils sont à Toi.”
32 Ô Dieu, remplis-nous de nouveau, de Ton Esprit, de Ton amour et de Ta bonté. Et puissions-nous, comme l’a exprimé le poète dans son cantique, il y a bien des années : “Cher Agneau mourant, Ton précieux Sang ne perdra jamais son pouvoir, jusqu’au jour où toute l’Église rachetée de Dieu ait été sauvée, pour ne plus jamais pécher. Et, depuis que par la foi j’ai vu ce flot que Ta blessure ouverte a pourvu pour moi, l’amour qui m’a racheté a été mon thème et le sera jusqu’à ma mort. Alors, dans un chant plus noble, plus doux,” il continue, en disant, “je chanterai la puissance de Ton salut, quand, dans la tombe, le murmure de ces pauvres lèvres balbutiantes se sera tu.” Ainsi, la tombe n’enferme pas Tes enfants dans la mort. Elle n’est qu’un lieu de repos, une retraite, où ce corps corruptible revêtira l’incorruptibilité.
33 Puissions-nous le voir clairement ce soir, Seigneur, tel que cela nous est donné dans la Parole. Donne-nous de comprendre. Et place-nous, Seigneur, à notre poste, pour que nous puissions servir fidèlement jusqu’à ce que Tu viennes. Nous le demandons au Nom de Jésus, et à cause de Lui. Amen.
34 Donc, l’Épître aux Éphésiens, comme je viens de le dire, je... À mon avis, c’est l’un des Livres les plus importants du Nouveau Testament. Il nous amène, alors que le calvinisme part d’un côté, et que la doctrine arminienne part de l’autre, l’Épître aux Éphésiens concilie les deux, et place l’Église dans sa position.
35 Alors, j’ai typifié ce Livre avec celui de Josué. Si vous remarquez, Israël est sorti de l’Égypte, et il y a eu trois étapes à leur voyage. Une étape, c’était de quitter l’Égypte. L’étape suivante, c’était le désert. Et l’étape suivante, c’était Canaan.
36 Or Canaan ne représente pas l’âge du Millénium. Il représente seulement l’âge du vainqueur, la dispensation de la victoire, parce qu’en Canaan, ils tuaient, ils brûlaient des villes et s’en emparaient. Il n’y aura pas de mort dans le Millénium.
37 Mais en plus, ce qu’il fait, c’est qu’il montre la justification par la foi : après qu’ils ont cru en Moïse et qu’ils ont quitté l’Égypte. La sanctification : alors qu’ils marchaient sous la conduite de la Colonne de Feu et sous l’expiation de l’agneau du sacrifice, dans le désert. Et ensuite : ils sont entrés dans le pays qui avait été promis.
38 Or, quel est le pays qui a été promis au croyant du Nouveau Testament? La promesse, c’est le Saint-Esprit. “Car, dans les derniers jours,” Joël 2.28, “Je répandrai Mon Esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront. Sur Mes servantes et sur celles qui sont à Mon service Je répandrai de Mon Esprit, et elles prophétiseront. Je ferai paraître des prodiges en haut dans les cieux, et sur la terre, des colonnes de feu, de la fumée et de la vapeur.” Et, le Jour de la Pentecôte, après avoir pris son texte et prêché, Pierre a dit : “Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission”, remettre, pardonner, ôter toutes les offenses passées.
39 Avez-vous remarqué, Josué, avant qu’ils traversent le Jourdain, Josué a dit : “Passez à travers le camp; lavez vos vêtements, et sanctifiez-vous, chacun de vous, et qu’aucun homme ne s’approche de sa femme, car d’ici trois jours vous verrez la Gloire de Dieu.” Voyez? C’est un–c’est un processus : se préparer à hériter de la promesse. Or la promesse, pour Israël, c’était, Dieu avait fait à Abraham la promesse du pays, la Palestine, qui devait être leur possession pour toujours. Et ils devaient demeurer dans ce pays-là pour toujours.
40 Donc, ils ont traversé trois étapes pour en arriver à ce pays promis. Maintenant regardez bien, c’est un type parfait du Nouveau Testament.
41 Or ceci, comme je l’ai dit, va à l’encontre de certaines de vos idées, à certains d’entre vous, chers amis nazaréens, et de l’église de Dieu, et tout; ne vous vexez pas, mais regardez-y de près et observez les types. Observez, et vous verrez que cela concorde parfaitement, en tous points.
42 Il y a eu trois étapes à ce voyage-là, et il y a trois étapes à ce voyage-ci. En effet, nous sommes justifiés, par la foi, en croyant au Seigneur Jésus-Christ, nous quittons le pays d’Égypte, nous sortons. Ensuite nous sommes sanctifiés par Son Sang qu’Il a offert, nous sommes lavés de nos péchés, et nous devenons des pèlerins et des voyageurs, nous déclarons que nous cherchons un pays, une ville à venir, ou une promesse.
43 Même chose pour Israël dans le désert, ils étaient des voyageurs, ils n’avaient aucun lieu de repos, ils voyageaient nuit après nuit, en suivant la Colonne de Feu, mais ils ont fini par arriver au pays promis, et ils s’y sont établis.
44 C’est là qu’arrive le croyant. D’abord il reconnaît qu’il est pécheur; ensuite il est séparé par les eaux, par le lavage d’eau, par le Sang, et... ou plutôt par le lavage d’eau, par la Parole. Il croit au Seigneur Jésus-Christ, et alors, en étant justifié par la foi, il devient participant, il est en paix avec Dieu, par Christ, baptisé dans le Nom de Jésus-Christ, pour l’introduire dans le voyage. Vous saisissez? Dans le voyage! Alors il devient un voyageur et un pèlerin. Il est en route vers quoi? Une promesse que Dieu a faite.
45 Israël n’avait pas encore reçu la promesse, mais ils étaient en route. Et sans soulever... Comprenez-moi bien. C’est là que vous, les nazaréens et les pèlerins de la sainteté, et tout, vous êtes tombés. En effet, Israël, quand ils sont arrivés là, à Kadès-Barnéa, les espions sont allés explorer et ils ont dit : “Le pays est très grand.” Mais certains sont revenus en disant : “Nous ne pouvons pas nous en emparer, les villes sont fortifiées, et tout.” Mais Josué et Caleb se sont opposés, et ils ont dit : “Nous sommes plus que capables de nous en emparer!” À cause de leurs papiers, de leurs déclarations déjà signées, ils croyaient à deux oeuvres de la grâce, la justification et la sanctification, et ils n’ont pas pu aller plus loin. Et, écoutez, toute cette génération-là a péri dans le désert. Sauf les deux qui étaient allés dans le pays promis et en avaient ramené la preuve que c’était un beau pays, et que “nous étions plus que capables de nous en emparer, parce que c’était la promesse de Dieu”. Alors, au lieu de continuer à avancer, de recevoir le Saint-Esprit, de parler en langues, de recevoir la puissance de Dieu, le baptême du Saint-Esprit, les signes, les prodiges et les miracles, les gens se sont dit que tout ça démolirait leur tradition, leur doctrine. Et qu’est-ce qui est arrivé? Ils ont péri dans la contrée! C’est vrai.
46 Mais les croyants, l’équipe de Caleb et Josué, qui continuaient à avancer vers la promesse, ils ont poursuivi leur route pour entrer dans le pays, ils se sont emparés du pays, et ils se sont établis dans le pays, ils en ont pris possession. Et nous ne nous arrêtons jamais à la justification, à la sanctification. Continuons à avancer jusqu’au baptême du Saint-Esprit. Ne nous arrêtons pas après avoir cru au Seigneur Jésus, après avoir été baptisés. Ne nous arrêtons pas en voyant qu’Il nous a purifiés d’une vie de péché. Mais maintenant il faut courir vers le but, une position, une promesse, le baptême du Saint-Esprit. En effet, le Jour de la Pentecôte, Pierre a dit : “Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.”
47 Donc, dans Éphésiens ici, nous sommes placés, comme dans Josué, à notre position. Si vous remarquez, Josué, après qu’il a traversé dans le pays, qu’il s’est emparé du pays, ensuite il a partagé le pays. “Éphraïm ici, Manassé ici, et celui-là ici, Gad ici, Benjamin ici.” Il a partagé le pays.
48 Et remarquez! Oh, ça, c’est quelque chose qui enflamme notre coeur! Chacune des mères israélites, en donnant naissance à ces enfants, quand elle était dans les douleurs de l’enfantement, elle a donné le nom précis de l’endroit où ils seraient placés dans le pays promis. Oh, c’est une étude glorieuse! Si seulement nous pouvions entrer dans les détails, mais ça prendrait des heures et des heures. Un jour, quand on aura arrangé l’église, j’aimerais venir et passer un mois complet, ou deux, rien que là-dessus. Regardez, quand elles, chacune de ces mères, quand elle s’est écriée : “Éphraïm”, quand elle était en travail, elle lui a donné sa position, là où il aurait les pieds plongés dans l’huile. De façon très précise, pour chacun d’entre eux, leur position!
49 Et Josué, qui ne le savait pas, mais, par inspiration, conduit par le Saint-Esprit, après être entré dans le pays promis, il a donné à chaque homme sa promesse, exactement ce que le Saint-Esprit avait promis à leur naissance là-bas.
50 Et Dieu a placé certaines personnes dans l’église, par les douleurs de leur enfantement! Oh, parfois elles sont déchirantes! Quand une église gémit sous la persécution du monde extérieur, qu’elle croit au Seigneur Jésus, croit que la promesse du Saint-Esprit est tout aussi réelle pour nous qu’elle l’était pour ceux de la Pentecôte : que de gémissements et de pleurs pendant les douleurs de l’enfantement! Mais, une fois qu’ils sont nés, et qu’ils ont pris la position de leur naissance dans le Royaume de Dieu, alors le Saint-Esprit a placé dans l’église, certains comme apôtres, certains comme prophètes, certains comme docteurs, certains comme pasteurs, certains comme évangélistes. Et puis Il y a placé des dons : le parler en langues, l’interprétation des langues, la connaissance, la sagesse, les dons de guérison, toutes sortes de miracles.
51 Là où en est l’église... Or, c’est ce qui m’incite à vous apporter ceci. L’église est toujours en train d’essayer de prendre le coin de quelqu’un d’autre. Mais ne faites pas ça. Si vous êtes Manassé, vous ne pourrez jamais cultiver du blé dans le coin d’Éphraïm. Vous devez prendre votre place en Christ, la prendre selon votre position. Oh, que de profondeur et de richesse quand on aborde ces choses; Dieu, qui place une personne dans l’église pour parler en langues, une autre... Bon, on nous a enseigné bien des fois que “nous devons tous parler en langues”. C’est faux. “Nous devons tous le faire.” Non, pas du tout. Ils ne faisaient pas tous la même chose. Chacun était...
52 Chacun... Le pays était donné et partagé par inspiration. Et chacun, je pourrais prendre les Écritures pour vous montrer de façon très précise qu’il les a placés à l’endroit où ils devaient être, à leur position. Les deux demi-tribus devaient demeurer de l’autre côté du fleuve, leurs mères l’avaient dit en gémissant, à leur naissance, et chaque endroit, tel qu’il devait être.
53 Et maintenant, après que vous êtes entrés, ça ne veut pas dire que vous n’aurez plus à faire la guerre. Vous devez encore vous battre pour vous emparer de chaque pouce de terrain. Alors, vous voyez, Canaan ne représentait pas le glorieux Ciel, parce qu’il y a là de la guerre, des problèmes, des massacres, des batailles, et tout. Par contre, il représentait ceci, qu’il faut que ce soit une marche parfaite.
54 C’est là que l’église échoue aujourd’hui, dans cette marche. Savez-vous que même votre conduite à vous peut empêcher quelqu’un d’autre d’être guéri? Votre inconduite – vos péchés non confessés à vous, les croyants – peut être la cause d’un échec cruel pour cette église. Et, au Jour du Jugement, vous serez responsables de tout cela. Oh, vous dites : “Un instant, là, Frère Branham.” Eh bien, c’est la Vérité. Pensez-y!
55 Josué, après qu’il a traversé dans le pays, Dieu lui a fait la promesse... Pensez un peu, il a combattu pendant une campagne complète, sans perdre un homme, sans même une égratignure, sans qu’il y ait besoin d’une infirmière, ou de premiers soins, ou d’un pansement. Amen. Dieu a dit : “Le pays t’appartient, va combattre.” Pensez-y, se battre pendant toute une campagne, et il n’y a pas de Croix-Rouge dans les parages du tout, il n’y aura personne de blessé!
56 Ils ont tué les Amoréens et les Héthiens, et il n’y a pas eu un seul blessé parmi eux, jusqu’à ce que le péché entre dans le camp. Une fois qu’Acan a pris ce manteau de Schinear et ce lingot d’or et qu’il les a cachés sous son campement, le lendemain ils ont perdu seize hommes. Josué a dit : “Stop! Stop! Un instant, il y a quelque chose qui cloche! Il y a quelque chose qui cloche ici. Nous allons publier un jeûne de sept jours. Dieu nous a fait la promesse ‘qu’on ne nous ferait aucun mal’, que nos ennemis tomberaient à nos pieds. Alors, il y a quelque chose qui cloche ici. Quelque chose est allé de travers quelque part, nous avons seize morts ici. Ce sont des frères israélites, et ils sont morts.”
57 Pourquoi sont-ils morts, ces hommes innocents? Parce qu’un homme est sorti du rang. Vous voyez la raison pour laquelle cet enseignement est nécessaire? L’église, qui doit s’aligner, s’aligner sur la Parole de Dieu, s’aligner avec Dieu, s’aligner les uns avec les autres, en marchant d’une façon parfaitement droite, sobrement devant tous, dans la crainte de Dieu. À cause d’un homme qui a volé un manteau, qui a fait quelque chose qu’il n’aurait pas dû faire, seize hommes ont perdu la vie! Je pense que c’était seize, peut-être plus. Je crois que c’est seize hommes qui sont morts.
58 Josué a publié... il a dit : “Il y a quelque chose qui cloche! Dieu a fait la promesse. Il y a quelque chose qui cloche.”
59 Quand nous faisons venir les malades devant nous, et qu’ils ne sont pas guéris, il nous faut publier un jeûne solennel, convoquer une assemblée. Il y a quelque chose qui cloche quelque part. Dieu a fait la promesse, Dieu doit se tenir à cette promesse, et Il s’y tiendra.
60 Alors il a publié un jeûne. Et ils ont découvert, ils ont tiré au sort, et Acan a confessé. Ils ont tué Acan avec sa famille et tout, ils ont brûlé leurs cendres, et les ont laissées là comme monument. Et Josué a tout simplement continué à combattre, en s’emparant de tout, sans une égratignure ni une blessure. Voilà.
61 Un jour, il avait besoin d’un peu de temps, d’un peu plus de temps. Le soleil allait se coucher, ses hommes ne pouvaient pas mener un très bon combat la nuit. Josué, ce vaillant combattant, oint de Dieu, placé dans le pays, à sa position, comme la nouvelle Église l’est dans Éphésiens : en possession, prenant possession, possession du pays, prenant le pouvoir. Il avait besoin de temps, alors il a dit : “Soleil, arrête-toi!” Et celui-ci s’est arrêté pendant une douzaine d’heures, jusqu’à ce qu’il se soit emparé du pays. Voyez?
62 Or l’Épître aux Éphésiens nous place dans notre position, en Christ, comme eux ont été placés dans la Terre Sainte. Nous, nous ne sommes pas placés dans la Terre Sainte, mais dans le Saint-Esprit! Maintenant lisons juste une Parole, voyons la perfection de l’Église. Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu,...
63 Oh, j’aime ça! C’est Dieu qui a fait de lui un apôtre. Aucun ancien ne lui a imposé les mains, aucun évêque ne l’a envoyé nulle part, mais c’est Dieu qui l’a appelé et a fait de lui un apôtre. Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints (ceux qui sont sanctifiés) qui sont à Éphèse et aux fidèles en Jésus-Christ :
64 Remarquez comment il adresse cela. Ceci, ce n’est pas pour les incroyants. Ceci, c’est pour l’Église. C’est destiné à ceux qui ont été appelés à sortir, ceux qui ont été sanctifiés et appelés, et qui sont en Jésus-Christ.
65 Maintenant, si vous voulez savoir comment on entre en Jésus-Christ, prenez I Corinthiens 12; il y est dit : “Nous avons tous, en effet, été baptisés d’un seul Esprit, pour former un seul Corps.” Comment? Baptisés de quoi? Du Saint-Esprit. Non pas du baptême d’eau, vous, les gens de l’église de Christ, mais d’un seul E majuscule-s-p-r-i-t, d’un seul Esprit. Non pas d’une seule poignée de main, d’une seule lettre, non pas d’une seule aspersion. Mais nous sommes tous baptisés d’un seul Esprit, pour former un seul Corps; notre possession, le pays que Dieu nous a donné pour que nous y vivions, le Saint-Esprit. Exactement comme il a donné Canaan aux Juifs, Il nous a donné à nous le Saint-Esprit. Nous sommes tous baptisés d’un seul Esprit, pour former un seul Corps. Vous saisissez?
66 Maintenant, il s’adresse aux Cananéens spirituels, à Israël, l’Israël spirituel, qui a pris possession du pays. Oh, n’êtes-vous pas contents d’avoir quitté l’ail de l’Égypte? N’êtes-vous pas contents d’être sortis du désert? Et, souvenez-vous, ils ont dû manger de la manne, de la nourriture d’Ange qui tombait du Ciel, jusqu’à ce qu’ils aient traversé dans le pays. Et quand ils ont été traversés dans le pays, la manne a cessé de tomber. Ils étaient arrivés à pleine maturité alors, et ils ont mangé du blé du pays. Maintenant, maintenant que vous n’êtes plus des bébés, que vous ne désirez plus du lait pur de l’Évangile, qu’on n’a plus à vous dorloter, à vous flatter, à vous supplier d’aller à l’église, maintenant que vous êtes des vrais Chrétiens, arrivés à pleine maturité, vous êtes prêts à manger de la nourriture solide maintenant. Vous êtes prêts à pénétrer quelque chose, a-t-il dit. Vous êtes prêts à comprendre quelque chose qui a de la profondeur, de la richesse. Oh, on va y venir sans tarder. Et, oh, cela a été caché depuis la fondation du monde. Il a dit : “Maintenant que vous êtes entrés, c’est à vous que j’adresse ceci.” Pas à ceux qui viennent juste de quitter l’Égypte, pas à ceux qui sont encore en route, mais à ceux qui sont dans le pays promis, qui ont reçu la promesse.
67 Combien ici ont reçu la promesse du Saint-Esprit? Oh, n’êtes-vous pas contents d’être entrés dans le pays, de ce côté-ci maintenant, en train de manger du blé du pays, de manger les choses solides de Dieu, avec une compréhension nette. Votre–votre entendement spirituel est maintenant libre de toute confusion. Vous savez exactement Qui Il est. Vous savez exactement ce qu’Il est. Vous savez exactement où vous allez. Vous savez exactement tout ce qu’il En est. Vous savez en Qui vous avez cru, et vous êtes persuadés qu’Il a la puissance de garder votre dépôt jusqu’à ce jour-là. Oh, voilà la personne, voilà celui à qui Paul parle maintenant. Écoutez attentivement. Regardez bien, là. ...aux fidèles en Jésus-Christ :
68 Maintenant, je vais faire répéter ça à l’église. Comment entrons-nous en Christ? En adhérant à l’église? Non. En mettant notre nom sur un registre? Non. En se faisant baptiser par immersion? Non. Comment entrons-nous en Christ? Par un seul Saint-Esprit, nous sommes tous baptisés dans une seule promesse, le Corps, et nous sommes participants de tout ce qu’il y a dans le pays. Amen! Oh, je–j’aime ça. Si je n’étais pas enroué, je pourrais crier. Oh, une fois arrivé dans ce pays-là, il m’appartient. Je suis chez moi maintenant; je suis en Canaan. Je suis prêt à être utilisé par Dieu, pour tout ce qu’Il trouvera bon de m’utiliser. Je marche sur une terre sainte, je suis un enfant du Roi, couvert du manteau, fin prêt. Je suis sorti de l’Égypte, je suis arrivé jusqu’au pays promis, j’ai tenu bon dans les épreuves, j’ai traversé le Jourdain, je suis entré dans cette promesse bénie. Oh, comment l’ai-je reçue? Par un seul Esprit. Je L’ai reçu de la même façon que Paul, Il a eu sur moi le même effet que sur lui, le même effet que sur vous. D’un seul Esprit nous avons tous été baptisés. Non pas aspergés, de s’En faire asperger juste un peu, on se sent assez bien; mais immergés, plongés! Nous avons tous été plongés dedans, pour nager dans le Saint-Esprit. C’est ça la promesse.
69 Notre Éphésiens, notre Josué, qui est le Saint-Esprit, Josué, qui veut dire “Jésus, Sauveur”. Josué, ce qui veut dire le Saint-Esprit, qui est représenté dans le spirituel, comme Il l’était là-bas dans le naturel : Il est notre vaillant Combattant. Il est notre grand Conducteur. Comme Dieu a été avec Josué, Dieu est là (dans le Saint-Esprit), Il dirige nos allées et venues. Et quand le péché entre dans le camp, le Saint-Esprit commande une halte : “Qu’est-ce qui ne va pas ici, dans cette église? Il y a quelque chose qui cloche.” Oh, vous voyez bien qu’on a trop de fils de Kis en ce moment, n’est-ce pas? Trop de Saül, qui sortent des séminaires et des écoles de théologie, et qui vont, enseignant ces choses pernicieuses, comme la Bible a dit qu’ils le feraient, ils semblent ne pas avoir la Foi, ils se séparent de vous, ils n’ont aucune communion avec vous, et ainsi de suite, “ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la Force; éloigne-toi de ces hommes-là”. Ils ne savent pas d’où ils viennent, ils ne peuvent donner aucune raison d’être.
70 Je répète ici les paroles de Frère Booth Clibborn, un de mes amis : S’il y a quelque chose au monde qui est ill-... illégitime, quelque chose qui n’a pas du tout été créé par Dieu, c’est bien un mulet. Le mulet, c’est ce qu’il y a de plus bas. Il est un... Il–il ne sait pas ce qu’il est. Il ne peut plus se reproduire. Un mulet ne peut pas être accouplé avec une mule pour produire un mulet. Il est fini. Il ne sait pas d’où vient son papa, et il ne connaît pas sa maman non plus. En effet, il est un petit–un petit âne en même temps qu’une jument. Dieu n’a jamais fait ça. Ne tenez surtout pas Dieu pour responsable d’une chose pareille. Dieu n’a jamais fait ça. Dieu a dit : “Tout produira selon son espèce.” Oui monsieur. Mais un mulet, c’est un–un... Son papa, c’était un âne, et sa maman, c’était une jument, alors il ne connaît pas du tout son appartenance. Il–il–il est un cheval qui essaie d’être un mulet, ou un mulet... ou, il est un cheval qui essaie d’être un âne, ou un âne qui essaie d’être un cheval. Il ne connaît pas du tout son appartenance. Et il est ce qu’il y a de plus têtu au monde. Vous ne pouvez jamais mettre la moindre confiance en lui.
71 Et c’est comme ça que sont beaucoup de gens, à l’église. Ils ne savent pas qui est leur papa, ils ne savent pas qui est leur maman. Tout ce qu’ils savent, c’est qu’ils sont, soit presbytériens, méthodistes, baptistes, pentecôtistes, ou quelque chose. Ils ne savent pas d’où ils viennent. Un vieil âne, vous aurez beau crier après lui tant que vous voudrez, il restera là, il dressera ses grandes oreilles et il regardera. Vous avez beau leur prêcher toute la nuit, ils ne savent absolument rien de plus quand ils repartent que quand ils sont arrivés. Ça, c’est bien vrai. Je ne veux pas être blessant, mais je veux vous dire la Vérité.
72 Par contre, il y a une chose qu’ils sont capables de faire : ce sont de bons travailleurs. Oh, ils ne font que travailler, travailler, travailler, travailler. Ça me fait penser à une bande d’arminiens, là, qui cherchent toujours à travailler pour gagner leur Ciel. C’est vrai, un mulet. Oh, la société de bienfaisance des dames, et on organise un souper, du poulet, pour pouvoir payer le prédicateur. “Et nous devons faire cette soirée dansante, et cette fête.” Ce n’est que travail, travail, travail, travail, travail, travail, travail. Et ils... ils travaillent pourquoi?
73 Demandez-leur : “Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?”
74 Ils dressent leurs oreilles, ils n’ont aucune idée de leur appartenance : “Qu’est-ce que vous entendez par là? D’où est-ce que tout ça...? Qu’est-ce que vous entendez par le Saint-Esprit? Je n’En ai jamais entendu parler. Oh, vous devez être une espèce de fanatique.” Vous voyez, ils ne savent pas qui a été leur papa, ni qui a été leur maman non plus. Et il faut toujours leur donner des coups quand on a quelque chose à faire, coup par-ci et coup par-là, et coup par-ci et coup par-là. C’est vrai, un vieux mulet.
75 Mais, je vous le dis, vous n’avez pas à faire ça quand vous avez un vrai pur-sang. Un seul coup de cravache, et voilà, frère, il est parti. Il sait ce qu’il fait. Oh, que c’est agréable de monter un pur-sang! Que c’est plaisant de dire : “Vas-y, mon grand.” Oh! la la! vous faites mieux de bien vous tenir, il laissera la selle dans les airs.
76 C’est comme ça que sont les vrais Chrétiens pur-sang. Alléluia! “Recevez le Saint-Esprit. Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés.” Ils sont partis, à toute vitesse les voilà à l’eau, ils sont partis. Ils ne peuvent trouver le repos, ni le jour ni la nuit, tant qu’ils n’ont pas reçu le Saint-Esprit. Pourquoi? Vous savez, un Chrétien sait qui a été son Papa. Vous voyez, il faut deux éléments pour produire une naissance. C’est exact : papa et maman. Le mulet, il ne sait pas qui a été son papa, ni qui a été sa maman. Mais nous, nous savons qui ont été Papa et Maman, car nous sommes nés de la Parole écrite de Dieu, confirmée par l’Esprit. Le Jour de la Pentecôte, Pierre a dit : “Si vous vous repentez et que vous vous faites baptiser, chacun de vous, au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés, vous recevrez le don du Saint-Esprit.”
77 Et, frère, un vrai Chrétien né de nouveau (oh! la la!), son esprit... aussitôt qu’il reçoit la Parole, il reçoit le Saint-Esprit. Demandez-lui quelque chose à ce moment-là! Il sait où il en est. “Crois-tu à la guérison Divine? – Amen! – Crois-tu à la seconde Venue? – Amen!”
78 Demandez ça à un mulet. La religion de mulet. “Hum, je ne sais pas. Une fois, le docteur Jones a dit...” Ah! C’est ça, fais comme Saül. Voyez? “Oh, ils ne savent pas. Eh bien, je vais vous dire, mon église n’est pas sûre de Ça.”
79 Oh, frère, mais un homme et une femme qui sont nés de nouveau, ils sont aussi sûrs de la venue du Seigneur Jésus, ils sont aussi sûrs qu’ils ont le Saint-Esprit qu’il y a un Saint-Esprit à être donné.
80 Or Jésus a dit... La femme au puits : “Nous, nous adorons sur cette montagne, et les Juifs, ils adorent à Jérusalem.”
81 Il a dit : “Femme, écoute Mes Paroles! L’heure vient, et elle est déjà venue, où le Père cherche ceux qui L’adoreront en Esprit et en Vérité.”
82 Ta Parole est la Vérité. Et tout homme qui lira la Bible et croira chaque Parole qui est dite dans cette Bible, qui suivra ses directives et recevra le même Saint-Esprit qu’eux ont reçu, de la même façon qu’eux L’ont reçu, avec les mêmes résultats qu’eux En ont reçus, avec la même puissance qu’eux quand ils L’ont reçu – lui, il sait qui ont été son Papa et sa Maman. Il sait qu’il est lavé dans le Sang de Jésus-Christ, né de l’Esprit, rempli de l’onction de Dieu. Il sait où il en est. Bien sûr! Il est en Canaan. Il sait d’où il vient. C’est comme ça qu’est un vrai Chrétien. Demandez-lui : “As-tu reçu le Saint-Esprit, depuis que tu as cru? – Amen, frère!”
83 L’autre jour, j’étais près d’une vieille sainte, âgée de quatre-vingt-douze ans, en train de parler à son pasteur de quatre-vingts ans. J’ai dit : “Grand-maman?”
Aussi alerte qu’elle pouvait l’être, elle a dit : “Oui, mon garçon.”
84 J’ai dit : “Il y a combien de temps que vous avez reçu le Saint-Esprit?”
Elle a dit : “Gloire à Dieu! Je L’ai reçu il y a une soixantaine d’années.”
85 Bon, mais si elle avait été une mule, elle aurait dit : “Bon, attends un peu, j’ai été confirmée et aspergée à l’âge de... Bon, c’est sûr, et ils m’ont prise comme membre de l’église, et j’ai apporté ma lettre à un tel.” Oh, miséricorde! Ils ne connaissent même pas leur appartenance.
86 Mais elle, elle savait d’où venait son droit d’aînesse. Elle était là quand c’est arrivé. Elle était née de l’eau et de l’Esprit. Elle savait. Et l’eau, par le lavage d’eau, par la Parole : il faut la Parole.
87 Maintenant regardez bien comment c’est adressé. “À ceux qui sont en Jésus-Christ.” Paul, maintenant souvenez-vous... Je mets beaucoup de temps, mais je ne terminerai pas ce chapitre-ci. Seulement je vais me dépêcher... Vous aimez ça? Oh, ça nous fait voir où nous en sommes, mais ce n’est pas possible rien que dans une soirée. Il nous faudrait rester là-dessus un mois ou deux, tous les soirs, examiner tout Cela à fond, Mot à Mot, retourner fouiller dans l’histoire pour le montrer, expliquer comme il faut ce qu’il En est, Mot à Mot, vous faire voir que C’est la Vérité. Maintenant laissez-moi vite relire ce verset. Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu (pas par la volonté de l’homme) , aux saints qui sont à Éphèse et (conjonction) aux fidèles en Jésus-Christ :
88 Ce qui veut dire “qu’ils ont été appelés à sortir, mis à part, qu’ils ont maintenant été baptisés du Saint-Esprit, et qu’ils sont en Jésus-Christ. Je vous adresse cette épître, à vous, mes bien-aimés.” Oh! Je pense à Paul, qui est de l’autre côté avec eux en ce moment même, oh, quel bonheur! Ce brave petit apôtre, qui s’est fait trancher la tête là-bas. Je me suis tenu près de l’endroit où on lui a tranché la tête. Mais, oh, il a sa tête, là, dans ce nouveau corps, et on ne pourra plus jamais la lui trancher. Il est là-bas avec eux, à cette minute précise, l’apôtre même qui a écrit Ceci. Et il a dit : “À vous, qui êtes en Jésus-Christ! Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit, pour former ce seul Corps.” Maintenant regardez bien. Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes... (Oh, tu entends ça, Charlie?) ...nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles...
89 Pas seulement quelques-unes pour les apôtres, et quelques-unes pour ceci, mais Il nous a bénis de toutes les bénédictions spirituelles. Le même Saint-Esprit qui est descendu le Jour de la Pentecôte, c’est le même Saint-Esprit qui est ici ce soir. Le même Saint-Esprit qui a fait pousser des cris à Marie, qui l’a fait parler en langues, passer des moments bénis et se réjouir, qui lui a fait faire les choses qu’elle a faites, c’est le même Saint-Esprit ici ce soir. C’est le même Saint-Esprit, qui a laissé Paul dans ce vieux navire, qui semblait plein d’eau et prêt à couler, pendant quatorze jours et quatorze nuits, sans lune ni étoiles. Il a regardé : sur chaque vague il y avait un démon qui le regardait, avec ses dents qui brillaient, il disait : “Je vais te faire couler, là, mon vieux. Je te tiens, là.”
90 Et, quand Paul est allé prier pendant un petit moment, voilà qu’un Ange s’est tenu là et lui a dit : “Ne crains point, Paul. Ce vieux navire va s’échouer sur telle île. Vas-y, mange ton souper, tout va bien maintenant.”
91 Le voilà qui arrive, ses bras décharnés liés de chaînes, il les traînait à ses pieds, et il a dit : “Ô hommes, prenez courage, car le Dieu, l’Ange de Dieu, dont je suis le serviteur, m’est apparu et m’a dit : ‘Paul, ne crains point.’” Ce même Saint-Esprit est ici ce soir, le même Esprit de Dieu, nous dispensant les mêmes bénédictions spirituelles. ...nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes...
92 Oh, arrêtons-nous encore juste une minute ici. “Dans les lieux Célestes.” Donc, pas simplement n’importe où, là, mais dans les lieux Célestes. Nous sommes rassemblés dans les lieux “Célestes”, ça veut dire, la position du croyant. C’est-à-dire que si je suis dans une atmosphère de prière, que vous êtes dans une atmosphère de prière, ou que l’église est dans une atmosphère de prière, que nous sommes prêts à recevoir le Message, que nous nous sommes assemblés, des saints, appelés à sortir, baptisés du Saint-Esprit, remplis des bénédictions de Dieu, appelés, élus, assis ensemble dans les lieux Célestes maintenant, alors nous sommes Célestes dans notre âme. Notre esprit nous a fait entrer dans une atmosphère Céleste. Oh, frère! Voilà, une atmosphère Céleste! Oh, qu’est-ce qui pourrait arriver ce soir, qu’est-ce qui pourrait arriver ce soir, si nous étions assis ici dans une atmosphère Céleste, et que le Saint-Esprit faisait vibrer le coeur de chaque personne qui a été régénérée et qui est devenue une nouvelle créature en Jésus-Christ? Tous les péchés sous le Sang, dans une adoration parfaite, nos mains levées vers Dieu et nos coeurs élevés, assis dans les lieux Célestes en Jésus-Christ, adorant ensemble dans les lieux Célestes.
93 Vous est-il déjà arrivé d’être assis là? Oh, j’y ai été assis, au point de pleurer de joie, et de dire : “Ô Dieu, ne me laisse jamais partir d’ici.” Simplement les lieux Célestes en Jésus-Christ!
94 Il nous bénit de quoi? La guérison Divine, la prescience, la révélation, les visions, les puissances, les langues, les interprétations, la sagesse, la connaissance, toutes les bénédictions Célestes, et une joie ineffable et glorieuse, chaque coeur rempli de l’Esprit, marchant ensemble, assis ensemble dans les lieux Célestes, pas une seule mauvaise pensée parmi nous, pas une seule cigarette fumée, pas une seule robe courte, pas un seul ceci, cela ou autre chose, pas une seule mauvaise pensée, personne qui ait quoi que ce soit contre quelqu’un d’autre, tout le monde qui parle avec amour et dans l’harmonie, tout le monde d’un seul accord dans un même lieu, “et, tout à coup, il vint du Ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux”. Voilà : “Nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles.”
95 Alors le Saint-Esprit pourrait descendre sur quelqu’un et dire : “AINSI DIT LE SEIGNEUR. Va à tel endroit et fais telle chose.” Regardez la chose arriver, comme ça. [Frère Branham fait claquer ses doigts trois fois.–N.D.É.] Voyez? “AINSI DIT LE SEIGNEUR. Fais telle chose à tel endroit.” Regardez la chose arriver, comme ça. [Frère Branham fait claquer ses doigts deux fois.]
96 “Nous a bénis ensemble de toutes les bénédictions Célestes dans les lieux Célestes.” Regardez bien! Selon qu’il nous a élus [ou “choisis”, version anglaise du roi Jacques–N.D.T.]...
97 Est-ce que nous L’avons choisi, ou si c’est Lui qui nous a choisis? C’est Lui qui nous a choisis. Quand? Le soir où nous L’avons accepté? Choisis! Selon qu’il nous a élus [ou “choisis”–N.D.T.] en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints... irréprochables devant lui... (dans les dénominations?) ...en amour, [version Darby]
98 Quand Dieu nous a-t-Il choisis? Quand Dieu vous a-t-Il choisis, vous qui avez le Saint-Esprit? Quand vous a-t-Il choisis? Avant la fondation du monde. [espace non enregistré sur la bande–N.D.É.] ...fondation du monde, Il vous a choisis. Et Il a envoyé Jésus comme victime propitiatoire pour vos péchés, pour vous appeler à être réconciliés avec Lui, à aimer. Oh, comme j’aimerais qu’on ait encore quelques minutes.
99 Avant d’aller plus loin, permettez-moi de revenir en arrière. Genèse 1.26. Je vais en reparler mercredi. Quand Dieu a fait l’homme... Avant de faire l’homme, Il s’appelait “El”, E-l, El; E-l-h, “Elah”, “Elohim”. Ce mot veut dire, en hébreu, “qui existe par lui-même”, tout seul. Rien n’a existé avant Lui, Il était toute l’existence qu’il n’y ait jamais eue, Celui qui existe par Lui-même! El, Elah, Elohim, ça veut dire “Celui qui suffit à tout, qui peut tout, qui est Tout-Puissant, qui existe par Lui-même”. Oh!
100 Mais dans Genèse 2, quand Il a fait l’homme, Il a dit : “Je suis”, Y-a-h-u, J-u-v-u-h, Jvhu, “Jéhovah.” Qu’est-ce que ça voulait dire? “Je suis Celui par qui tout existe, J’ai créé quelque chose à partir de Moi-même, pour en faire Mon fils, ou un de Mes petits, temporairement, de façon amateur.” Gloire! Pourquoi? Il a donné à l’homme... Jéhovah veut dire qu’Il a donné à l’homme d’être un dieu amateur. En effet, Il est Dieu le Père, et Il a fait de l’homme un dieu amateur, Il n’existe donc plus par Lui-même, Il existe avec Sa famille. Elah, Elah, Elohim. Bon, maintenant Il est Jéhovah. Jéhovah, qui veut dire “Celui qui existe avec Sa famille”. Or, Dieu a fait l’homme pour qu’il domine sur toute la terre, il y avait l’autorité. La terre, c’était l’empire de l’homme. Est-ce ce que dit l’Écriture? Donc, si c’était sa propriété, il était le dieu de la terre. Il pouvait prononcer quelque chose, et ça arrivait. Il pouvait prononcer ceci, et ça arrivait. Le voilà : Dieu, Jéhovah, Celui qui une fois existait par Lui-même, voilà que maintenant, Il existe avec Sa famille, Ses enfants avec Lui. Voilà.
101 Alors, lisez ça. Nous en parlerons mercredi soir, quand nous aurons plus de temps. Il ne nous reste plus qu’une quinzaine de minutes, et nous... Je pensais arriver à un certain endroit ici, mais nous ne pourrons pas; à l’endroit où il est dit que nous sommes scellés du Saint-Esprit qui avait été promis. Bon.
102 Donc, quand avons-nous été appelés à être des serviteurs de Dieu? Quand Orman Neville a-t-il été appelé à être un serviteur de Dieu? Oh! la la! Je trouve ça renversant. Je vais vous dire, prenons quelques passages de l’Écriture. Je voudrais que tu prennes I Pierre 1.20. Et, Pat, prends Apocalypse 17.8. Et moi, je vais prendre Apocalypse 13. Bon, nous voulons écouter, ici, vous voulez savoir quand Dieu vous a appelés à être Chrétiens. Oh, j’aime ça. Ceci, c’est : “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.” Très bien, Frère Neville, tu as I Pierre 1.20. [Frère Neville dit : “1.20.”–N.D.É.] Lis donc 1.19 et 1.20. Écoutez bien ça. [“1.19 et 20.”] Oui. [Frère Neville lit I Pierre 1.19-20.] Mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, Prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous,
103 Quand a-t-Il été prédestiné? Avant la fondation du monde. Frère Pat, lis Apocalypse 17.8 pour moi. [Frère Pat lit Apocalypse 17.8.–N.D.É.] La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra.
104 Qui va être séduit? Qui va être séduit par cette personne religieuse, comme Saül l’était? Cette personne tellement rusée et tellement parfaite que ça séduirait les quoi? Même les É-... [L’assemblée dit : “-lus.”–N.D.É.], si c’était... [“possible.”] si c’était possible. Très bien, Apocalypse 13.8, je vais vous le lire. Et tous les habitants de la terre... tous les habitants de la terre se prosterneront devant elle, ceux dont le nom n’a pas été inscrit sur le livre de vie de l’Agneau immolé avant la fondation du monde.
105 Quand nos noms ont-ils été écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau? Quand l’Agneau a été immolé, avant la fondation du monde. Alors que Dieu était Jéhovah, El, Elah, Elohim, Celui qui existe par Lui-même. Il était comme un énorme Diamant, et Il ne pouvait pas être autre chose, mais à l’intérieur de ce Diamant, il y avait Ses attributs, d’être un Sauveur. Parmi ces attributs, qu’il y avait à l’intérieur de Lui, il y avait d’être un Guérisseur. Bon, mais, comme il n’y avait rien à sauver ni rien à guérir, alors Ses attributs ont produit cela. Et, donc, avant la fondation du monde, – alors qu’Il connaissait tout ce qu’Il allait manifester, c’est-à-dire qu’Il allait être un Sauveur, qu’Il allait venir pour être fait chair et habiter parmi nous, et qu’Il savait que par Ses meurtrissures nous allions être guéris, – Il a immolé l’Agneau, dans Son Livre, avant la fondation du monde, et Il a écrit votre nom dans ce Livre avant la fondation du monde. Oh!
106 Écoutez bien Ceci! La prédestination regarde en arrière, vers la prescience, je veux dire, l’élection. L’élection regarde en arrière, vers la prescience, et la prédestination se tourne vers la destinée. Ne l’oubliez pas, que l’élection regarde en arrière, là, voici : “J’étais un grateron. Je suis né dans le péché, j’ai été conçu dans l’iniquité, je suis venu au monde en disant des mensonges, né au milieu de pécheurs. Mon père, ma mère et toute ma famille, c’étaient des pécheurs. J’étais un grateron. Mais, tout à coup, je suis devenu un grain de blé. Comment est-ce arrivé?” Ça, qu’est-ce que c’est? L’élection. Dieu, avant la fondation du monde, par élection, a décidé que le grateron deviendrait un grain de blé. “Maintenant je sais que je suis un grain de blé, parce que je suis sauvé. Comment ça?” Je regarde en arrière, et je vois qu’Il l’avait prédestiné il y a bien longtemps. Par Sa prescience Il a vu que je L’aimerais, alors Il a pourvu d’une victime propitiatoire, Son propre Fils, pour que, grâce à Lui, je puisse être transformé d’un grateron en un grain de blé. “Maintenant, où est-ce que j’en suis maintenant?” Je suis sauvé, je marche dans la grâce de Dieu. “Qu’est-ce que la prédestination considère? La destinée. “Où va-t-Il m’emmener, où est-ce que je m’en vais?” Amen. Vous y voilà, c’est fait. Voilà.
107 Maintenant lisons un petit peu plus loin, ensuite il va falloir terminer, dans peu de temps. Selon qu’il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints... irréprochables devant lui en amour, Nous ayant prédestinés pour nous adopter, prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, [version Darby]
108 Qu’est-ce qu’Il a fait? Il, par Sa prescience, Il nous a vus d’avance, Il savait qu’Il était un Sauveur; Il existait par Lui-même. Il n’y avait pas d’Anges, rien; seulement Dieu, Elah, Elohim, Celui qui existe par Lui-même, il n’y avait que Lui seul. Mais en Lui, il y avait un Sauveur. Eh bien, qu’est-ce qu’Il va sauver, alors qu’il n’y a rien de perdu? Il savait cela, et Il savait que ce grand attribut qu’il y avait en Lui allait matérialiser quelque chose là-bas qu’Il pourrait sauver. Et, à ce moment-là, par Sa prescience, Il a regardé, et Il a vu tous ceux qui l’accepteraient. Et, quand Il a fait ça, alors Il a dit : “Pour sauver ceux-là, le seul moyen pour Moi de le faire, ce sera de descendre Moi-même et d’être fait chair (de prendre le péché de l’homme sur Lui), et de mourir pour lui, pour que Je puisse être Celui qui est adoré”, parce qu’Il est Dieu, l’objet d’adoration.
109 Alors Il est descendu, et Il S’en est chargé. Et, quand Il a fait ça, Il l’a fait pour pouvoir vous sauver, vous qui voulez être sauvés. Vous voyez ce que je veux dire? Par Sa prescience, le Dieu infini, qui connaissait toutes choses, Il a vu l’Agneau, et Il a immolé l’Agneau avant la fondation du monde, et Il a mis votre nom dans le Livre de Vie de l’Agneau. Et Il a vu la tromperie de Satan, ce qu’il allait faire. Alors, Il a mis votre nom là, et Il a dit que l’antichrist serait tellement religieux, tellement bon, que ce serait quelqu’un de tellement bien, un homme tellement intelligent, un homme tellement religieux, qu’il séduirait même les Élus si c’était possible. Mais c’est quelque chose d’impossible, parce que leurs noms ont été prédestinés avant la fondation du monde. Par élection Il les a choisis, et par prédestination ils savent où ils s’en vont. Et voilà.
110 Maintenant, qui pourrait mettre cela en doute? C’est ce que Paul a dit. C’est l’Écriture de Paul. C’est ce que Paul a écrit. C’est ce qu’il a enseigné à son église. L’église, sa position, avant la fondation du monde. Alors que Dieu, dans les douleurs de Son enfantement, était en train de mettre au monde, de vous mettre au monde; comme Il savait ce que vous alliez faire, Il vous a placé à votre position dans Son propre Corps, pour que vous soyez ménagère, que vous soyez cultivateur, que vous soyez prédicateur, que vous soyez prophète, que vous soyez ceci, que vous soyez cela. Il vous a placé à votre position. Après, une fois que nous sommes sortis des pays de l’ail, de l’Égypte, par la sanctification, et que nous sommes entrés dans le Pays promis par le baptême... Car la promesse de Dieu, c’est le Saint-Esprit. Dans Éphésiens 4.30, il est dit : “N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés jusqu’au jour de votre rédemption.” Alors, Dieu, qui avait prédestiné l’église, Il a dit : “De tous les peuples, il y en aura des millions de millions qui marcheront de manière très religieuse, mais ils seront séduits.” Les seuls qui ne seront pas séduits, ce sont ceux qui sont entrés dans le Pays promis, ceux dont le nom a été écrit avant la fondation du monde dans le Livre de Vie de l’Agneau, qui sont entrés et qui ont la jouissance du Pays promis.
111 Bien des gens ont peur que ça leur donne un comportement bizarre. Bien des gens ont peur que le Saint-Esprit leur fasse faire quelque chose, que–que les gens leur fassent honte. Bien des gens ont peur de pleurer, et que leur petite chérie les voie pleurer, ou que maman, ou votre voisin, ou votre patron vous voie pleurer.
112 Je vais vous raconter quelque chose au sujet d’un homme, une fois, avant de terminer. Il y avait un homme du nom de David; et, quand l’arche de Dieu, qui avait été dans le pays des Philistins, est revenue, tirée par une arche... un vieux boeuf les tirait. Quand David a vu venir l’arche, avec un petit vêtement sur lui, il est sorti en courant, il s’est mis à sauter en l’air, il sautait partout, il criait, et sautait, et dansait, et sautait, et dansait. Et lui, le roi d’Israël! Sa femme a regardé par la fenêtre, et quand elle l’a vu se conduire de cette façon si bizarre, elle l’a méprisé. Tiens, elle a dû dire : “L’idiot! Regardez-moi donc comment il se conduit, il est là à sauter en l’air, il saute partout, il se conduit comme ça. Voyons, il doit être fou!” Et ce soir-là, quand il est rentré, elle a prononcé des paroles comme celles-ci : “Mais, tu m’as gênée. Mais, toi, le roi, mon mari, faire comme ça, là-bas, te conduire de cette façon-là!”
113 David a dit : “Demain je vais faire mieux que ça. Oui monsieur!” Il a dit : “Tu ne sais donc pas que c’est devant l’Éternel que je dansais?” Il était de l’autre côté! Il était dans le pays de la promesse. Il avait perdu tous ses grands airs et la corruption du monde. Il était tellement heureux de savoir que l’arche entrait dans sa propre cité.
114 Et, oh, je vous le dis, certaines personnes ont peur de recevoir le Saint-Esprit, ils ont peur que ça les fasse parler en langues. Ils ont peur que quelqu’un dise : “Tiens, c’est un de ces parleurs en langues.” Ils ont peur de venir à l’église se faire baptiser au Nom de Jésus-Christ, parce qu’ils En ont honte. Hum! Oh!
115 Quelqu’un disait qu’il faudrait que je retire mes bandes de la circulation, parce que j’avais prêché qu’il faut être baptisé au Nom de Jésus-Christ. Je ne les retire pas de la circulation, j’en fais plus! C’est exact, exact, j’en fais plus! C’est la Bible. S’ils n’aiment pas ce qu’on a fait hier, regardez bien ce qu’on va faire demain! C’est ça qu’il faut faire, voyez-vous, continuer simplement à avancer. Il n’y a pas de fin à ça, parce que c’est du Seigneur. C’est Dieu.
116 Vous savez ce que Dieu a fait? Dieu a regardé du haut du Ciel, et Il a dit : “David, tu es un homme selon Mon coeur.” David n’avait pas honte. Il était un serviteur du Seigneur. Il aimait le Seigneur. Et il était tellement heureux, tellement rempli de joie, qu’il n’a pas pensé au prestige humain.
117 Vous voyez, comme je le disais dans ma prédication de ce matin, nous avons tellement peur, là, nous voulons avoir un Saül pour nous enseigner, nous voulons avoir un Saül qui sort d’un séminaire, pour nous dire comment pratiquer notre religion, comment il faut faire. Ça, c’est de l’autre côté du Jourdain. De ce côté-ci, c’est le Saint-Esprit qui conduit. De ce côté-ci, vous êtes sorti de ce bourbier-là. De ce côté-ci, ce qu’ils peuvent penser, ça vous est égal. De ce côté-ci, vous êtes mort, et votre vie est cachée en Christ par... et scellée par le Saint-Esprit. Ça vous est égal. Vous vivez en Canaan. Vous êtes capable de manger du bon blé. Vous êtes une nouvelle créature en Jésus-Christ. Vous êtes en route pour le pays promis.
118 Je me souviens quand je me suis tenu là, Frère Collins, il y a une trentaine d’années, cette église n’avait pas encore été construite. C’était au cours d’une petite réunion sous la tente, ici, au coin, ma première réunion. Je prêchais ce même Évangile, la même chose, les richesses insondables de Christ, le baptême d’eau au Nom de Jésus-Christ; je croyais que chaque Parole est la Vérité, le baptême du Saint-Esprit, la guérison Divine, les puissances de Dieu, exactement comme je Le prêche maintenant, je n’En ai jamais dévié d’un pouce. Dieu m’En a révélé plus, alors, à mesure qu’Il En révèle, je continue simplement à L’apporter. Il ne retranche jamais à ce qui a été, Il ne fait qu’Y ajouter toujours plus.
119 Je me suis tenu là, pendant qu’environ cinq cents personnes étaient sur la rive, en train de chanter : “Au bord du Jourdain je me tiens, mes yeux se portent au loin, je vois là-bas mon Canaan, terre de mon trésor. Quand vais-je atteindre ce rivage béni, Cité des bienheureux, quand vais-je atteindre, être avec Mon Père... me reposer pour toujours.” Quand ils ont commencé à chanter ça, je faisais descendre un jeune homme dans la rivière pour le baptiser là dans le Nom du Seigneur Jésus. J’ai dit : “Père Céleste, alors que je T’amène ce jeune homme, sur sa confession de foi...” Et je n’étais qu’un jeune homme moi-même, j’ai les photos de ça à la maison. J’ai dit : “Alors que je le baptiserai d’eau, Seigneur, sur sa confession de foi, au Nom de Jésus-Christ le Fils de Dieu, remplis-le du Saint-Esprit.” À peu près au même moment, Quelque Chose s’est mis à tournoyer, et voilà qu’Il est descendu en tournoyant, l’Étoile Brillante du Matin s’est tenue là. Elle était là, cette Lumière que vous voyez là-bas, sur la photo. Elle était là.
120 Cela a fait le tour du monde, jusqu’au Canada et partout. Ils ont dit : “Une Lumière mystique apparaît au-dessus d’un prédicateur baptiste local pendant qu’il baptise.”
121 Il y a quelques jours, quand le docteur Lamsa est venu me voir; il n’était pas du tout au courant de ça, et il m’a apporté une illustration, le frère l’a avec lui en ce moment. Est-ce que tu as l’illustration? Est-ce que tu as apporté la Bible, là, elle est dans ton livre? Bien. Il y avait là une illustration de l’ancien signe hébreu de Dieu, exactement celui qu’il y avait du temps de Job, avant même que la Bible ait été écrite. Dieu, dans Ses trois attributs, non pas trois dieux. Un seul Dieu en trois attributs. Père, Fils et Saint-Esprit, trois fonctions dans lesquelles Dieu a oeuvré. Non pas trois dieux, mais trois attributs! Et voilà. Quand ce grand homme, le docteur Lamsa, de la traduction Lamsa de la Bible, quand il a dit ce matin-là... Je lui avais dit, j’ai dit–j’ai dit : “Qu’est-ce que c’est que ce signe?”
122 Il a dit : “Ça, c’est le signe ancien de Dieu, des Hébreux. Dieu, un Dieu en trois attributs.”
J’ai dit : “Tels que Père, Fils et Saint-Esprit?”
123 Il s’est arrêté, il a posé sa tasse de café, il m’a regardé. Gene, je crois que tu étais là, et Léo. Il a dit : “Vous croyez ça?”
J’ai dit : “De tout mon coeur.”
124 Il a dit : “Hier soir, quand j’étais à votre réunion, Frère Branham, j’ai vu opérer ce discernement. Je n’avais encore jamais vu ça en Amérique, ni dans mon pays.” Il a dit : “Les Américains, eux, ils ne connaissent même pas la Bible. Tout ce qu’ils connaissent, c’est leur dénomination. Ils ne savent même pas où ils en sont.” Il a dit : “Ils ne savent rien.” Il a dit : “Mais quand j’étais là, hier soir,” il a dit, “je me suis dit...” Maintenant, Frère Gene, je dis ceci avec révérence, dans l’amour et tout. Il a dit : “Je me suis dit : ‘Ça doit être un prophète.’ Mais quand je vois que vous croyez que Père, Fils et Saint-Esprit, ce n’étaient pas trois dieux, mais que c’étaient des attributs, alors je sais que vous êtes un prophète de Dieu, sinon ça ne vous serait pas révélé comme ça.” Il a dit : “C’est un signe parfait.” Il a dit : “Je n’ai jamais...” Il a dit : “Vous n’êtes pas unitaire?”
125 J’ai dit : “Non, monsieur. Je ne suis pas unitaire. Je crois que Dieu est le Dieu Tout-Puissant, et les trois attributs sont seulement les trois fonctions dans lesquelles ce seul Dieu a habité.”
126 Il a dit : “Soyez béni!” Il a dit : “Un jour, vous verserez votre sang sur la terre pour ça, mais”, il a dit, “les prophètes donnent toujours leur vie pour la cause qu’ils soutiennent.”
127 Et j’ai dit : “Qu’il en soit ainsi, si c’est agréable à mon Seigneur.” La traduction Lamsa de la Bible.
128 Oh, comme c’est vrai. Combien de fois, je le dis à cette église comme Samuel l’avait dit avant qu’ils choisissent Saül : “Avant d’aller adhérer à une dénomination, là, et de vous retrouver complètement lié par une religion quelconque, pourquoi ne pas laisser le Saint-Esprit vous conduire?” Pourquoi ne pas prendre Dieu comme votre Conducteur, et Le laisser vous bénir; oubliez votre dénomination. Bon, je ne vous dis pas de ne pas faire partie d’une église dénominationnelle, faites partie de celle que vous voudrez. C’est votre affaire. Mais ce que je vous dis, c’est qu’en tant qu’individu, laissez le Saint-Esprit vous conduire. Lisez la Bible. Et ce que la Bible vous dit de faire, faites-le. Que Dieu vous bénisse.
129 Maintenant, j’ai attendu longtemps. Je me demande s’il y a des gens ici qui voulaient passer dans la ligne de prière, qu’on prie pour eux. S’il y en a, est-ce qu’ils voudraient lever la main. Il y en a seulement un, deux, trois. Très bien. Alors, si vous le voulez bien, avancez-vous maintenant, venez vous placer ici, et et nous prierons. Et puis, nous... Je ne veux pas que vous partiez tout de suite. Je veux faire autre chose, de façon officielle, là, juste avant que nous–nous terminions.
130 Combien aiment l’étude de l’Épître aux Galates... oh, je veux dire, aux Éphésiens? Bon, mercredi soir, on va voir le Sceau. Et puis, dimanche matin prochain, on va voir le placement de l’Église dans sa position. Oh, si... On va probablement aborder ça mercredi soir qui vient, pour vous qui êtes d’ici, de Jeff. Placer l’Église dans sa position; à leur place, chacun. Nous sommes appelés par adoption, Dieu nous a adoptés pour être Ses fils, nous sommes fils par naissance. Adoptés et placés dans notre position par le Saint-Esprit. Regardez! Ils étaient tous Hébreux quand ils ont traversé le fleuve, mais Josué a partagé le pays, il a donné à chacun son terrain, selon ce que la mère de chacun avait dit à leur naissance, ce que le Saint-Esprit lui avait dit.
131 Regardez Jacob, quand il allait mourir, un prophète, aveugle, il s’est mis au lit, et il a dit : “Venez, fils de Jacob, et je vous dirai où vous serez au dernier jour.” Gloire! [Frère Branham tape deux fois dans ses mains.–N.D.É.] Oh, je sais que j’ai peut-être l’air bizarre. Les gens ont peut-être l’air bizarres. Mais, oh, si seulement vous connaissiez la–l’assurance, le–le feu qui brûle dans le coeur! “Venez, et je vous dirai où vous serez aux derniers jours.” Et je peux prendre ce même passage de l’Écriture, et prendre la carte qui montre où sont les Juifs aujourd’hui, pour vous prouver qu’ils sont exactement à l’endroit précis où Jacob avait dit qu’ils seraient au dernier jour. Et ils n’y avaient jamais été, là, ils n’ont pas été à cet endroit-là, tant qu’ils n’y sont pas retournés, depuis le 7 mai 194 6, le soir où l’Ange du Seigneur m’est apparu là-bas, et où Il m’a confié cette mission. Et je peux vous montrer que, quand ils sont retournés dans le nouveau pays, ils se sont retrouvés aux endroits précis où Jacob avait dit qu’ils seraient. Et les voilà là-bas aujourd’hui. Oh! oh! la la! la la! Nous sommes un jour plus près de rentrer à la Maison, voilà tout.
132 Chers amis, vous êtes malades, sinon vous ne seriez pas venus vous placer ici, rien que pour le plaisir de venir. Je suis votre frère. J’ai reçu de Dieu le mandat de prier pour les malades. Non pas que je... que j’aie le pouvoir de guérir, je ne l’ai pas. Mais j’ai le pouvoir de prier. Comme je le disais ce matin, David n’avait rien d’autre qu’une petite fronde, mais il a dit : “Je sais ce qu’elle peut faire, avec la puissance de Dieu.” Voyez? Tout ce que j’ai, c’est une petite prière que je peux faire pour vous, et mes mains que je peux vous imposer, mais je sais ce que la foi en Dieu peut faire. Ce qu’elle a fait pour d’autres, elle le fera aussi pour vous. Croyez-le, maintenant, alors que vous vous avancez juste un peu plus près, ici.
133 Maintenant, je me demande, pour que ceci soit vraiment efficace, si je ne vais pas demander à mon frère ici de venir les oindre d’huile. Veux-tu le faire, Frère Neville? Je vais demander à l’église, si vous le voulez bien, de courber la tête pour prier.
134 Maintenant, souvenez-vous, la semaine passée, quand j’étais tellement malade, avec mon huile de ricin, là, j’aurais donné n’importe quoi pour que quelqu’un vienne m’imposer les mains. Si quelqu’un avait pu venir, quelqu’un que Dieu avait béni et aidé, je l’aurais tant apprécié. Maintenant c’est vous qui avez le même sentiment que j’avais à ce moment-là. Maintenant vous avez envie que je fasse exactement ce que moi, j’aurais voulu que quelqu’un fasse pour moi à ce moment-là. À Dieu ne plaise que je manque jamais à ma tâche! Que j’y aille toujours, même si je suis fatigué, même si je suis épuisé, même si j’ai de la peine à mettre un pied devant l’autre, que j’y aille, parce que je vais vous rencontrer de nouveau, chacun de vous, dans ce Pays là-bas.
135 Alors, vous, les femmes âgées, les hommes plus vieux, usés, les cheveux grisonnants et qui se font rares, vous vous défeuillez comme la rose qui a ouvert son petit bouton, a laissé tomber ses pétales, et est en train de flétrir; vous êtes en train de dépérir, n’est-ce pas? C’est exact. Juste... Et la seule chose qui vous retient ici, c’est que vous voulez briller pour la gloire de Dieu. Alors, comme l’ennemi vous a mis le grappin dessus, là, qu’il s’est emparé de vous, moi, je m’avance avec la fronde de Dieu, avec une foi, avec un don que Dieu m’a donné. Voici ce que j’ai dit, pour que vous compreniez. J’ai dit : “Si seulement Pierre pouvait entrer, ou quelques-uns de ceux-là.” Ne dites pas ça. Vous n’avez pas besoin de prier pour moi. Simplement d’entrer, comme ceci, et de dire, par exemple, à cette femme, dire : “Êtes-vous Soeur Une Telle?” Comment vous appelez-vous? Soeur Howard. Dire : “Vous êtes Soeur Howard. Vous êtes croyante, Soeur Howard? Croyez-vous, vous êtes une croyante? Dans ce cas-là, voyez-vous, vous avez droit à toutes les bénédictions rattachées à la rédemption.” Alors je dirais : “Soeur Howard, tout ira bien”, et je repartirais. Oh, combien... J’ai dit : “Je pousserais des cris, je jubilerais, je dirais : ‘Seigneur, ça ne peut pas faire autrement que d’arriver. Ça ne peut pas faire autrement que d’arriver.’”
136 Alors je me suis dit : “Eh bien, les gens pensent exactement la même chose quand moi, je vais prier pour eux.” Alors, c’est ça. Vous voyez ce que je veux dire?
137 Je me suis tenu là, bien des fois, avec des gens, et je disais : “Oh, précieuse soeur, voulez-vous le croire? Oh, voulez-vous le croire?” “Seigneur, ô Dieu, donne-leur la foi pour le croire. Fais qu’ils le croient.” “Oh, je vous en prie, voulez-vous l’accepter maintenant?” Ce n’est pas ça. Ça, c’est du passé pour moi. Je suis passé à autre chose.
Je dis simplement ceci : “Soeur Howard, vous êtes croyante?
– Oui.
138 – Très bien, Soeur Howard, si vous êtes croyante, vous êtes héritière de tout ce que Dieu possède.” Et prendre sa main, c’est tout. Vous voyez, je crois ça. J’entre en contact avec Soeur Howard en posant mes mains sur elle. Jésus n’a jamais dit : “Priez pour eux”; Il a dit : “Qu’ils leur imposent simplement les mains.” C’est ça, et elle est guérie. Elle peut dire : “Tout ira bien”, Soeur Howard. Alors vous pouvez rentrer chez vous et être guérie. Que Dieu vous bénisse.
139 Vous êtes Soeur... [La soeur dit : “Hampton.”–N.D.É.] Soeur Hampton, vous êtes croyante, n’est-ce pas? Vous êtes héritière de tout ce qu’Il possède. Que Dieu soit avec vous, Soeur Hampton. Maintenant rentrez chez vous, et soyez guérie. Jésus-Christ vous a guérie. [Frère Branham continue à prier pour les gens.] {140, 141, 141a, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 148, 149, 150, 151, 152, 153}